Cartulaire de Saint-Thomas d’Épernon et de Notre-Dame de Maintenon…, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, De Raynal, 1878, vi-188 pages.
Établissements : Saint-Thomas d’Épernon (Eure-et-Loir, cant. Maintenon ; ancien diocèse de Chartres) ; Notre-Dame de Maintenon (Eure-et-Loir, ch.-l. cant. ; ancien diocèse de Chartres). – Bénédictins, prieurés de Marmoutier.
Carte de situation (Atlas de Cassini)
Édition ou regeste, dans l’ordre chronologique, des originaux et copies modernes.
Total des actes édités ou mentionnés : 178, dont 136 pour Épernon et 42 pour Maintenon (1 du XIe siècle, 8 du XIIe siècle, 102 du XIIIe siècle, 27 du XIVe siècle, 17 du XVe siècle, 15 du XVIe siècle, 6 du XVIIe siècle, 2 du XVIIIe siècle).
L’établissement
Historique
Le prieuré de Saint-Thomas d’Épernon est fondé par Amaury de Montfort (acte no I de l’édition, 1052 ou 1053), qui fait don du monastère de la Trinité de Seincourt à l’abbé Albert de Marmoutier. Cette donation est confirmée par une charte royale. Une nouvelle église, extension de l’ancienne, est construite ; elle sert de sépulture aux seigneurs de Montfort jusqu’à la fondation du prieuré de Haute-Bruière par la reine Bertrade de Montfort en 1115.
En 1551, l’ancienne église de la Trinité devient celle de la paroisse Saint-Nicolas : les moines abandonnent aux habitants la partie antérieure de leur grande église, et se réservent la partie centrale, en la fermant par un mur.
Au XVIIe siècle, le prieuré tombe en commende (il y a alors trois religieux). Il est vendu comme bien national en 1791. Les terriers sont alors détruits, et les propriétaires successifs abattent une partie des bâtiments. En 1865, Adolphe de Dion fait des relevés et une description des bâtiments, avant une nouvelle démolition. Vers 1897, le propriétaire d’alors, W. Klein, architecte, entreprend une restauration. Aujourd’hui, le seul vestige encore visible au prieuré est la façade de l’ancienne église de la Trinité de Seincourt.
Localisation du patrimoine à grands traits
Le prieuré est constitué d’environ 10 hectares de jardins, terres, parcs, pièces d’eau et garenne, et prés. Ses autres biens, situés dans les paroisses environnantes, consistent en métairies, terres labourables, prés, bois, dîmes, champarts, cens, rentes, et autres droits, dont le revenu est de 14 000 livres en 1791. En vertu des immunités accordées dans la charte de fondation, les moines de Saint-Thomas ont la juridiction sur toutes leurs possessions. Le prieuré est dans le ressort du bailliage de Montfort, puis, à partir de 1304, de celui de Mantes.
Réseaux de bienfaiteurs
Saint-Thomas d’Épernon est protégé par les comtes de Montfort (voir les actes d’Amaury, Simon et Jean dans le cartulaire). Les seigneurs de Gazeran et de Montorgueil, auxquels il doit des redevances (sous forme de repas de pain et de vin), sont également des bienfaiteurs de l’établissement.
Orientation archivistique globale
Il subsiste peu de documents historiques, en dehors des chartes originales (Arch. dép. Eure-et-Loir) et de copies modernes (Bibl. nat. de Fr.) exploitées par les éditeurs. Il nous reste seulement quelques comptes-rendus de visites de l’abbé de Marmoutier (dont les éditeurs donnent un récapitulatif et des extraits, p. 129-131).
Orientation bibliographique
Émile Ledru, « Le prieuré Saint-Thomas d’Épernon, étude historique… », extrait de Archives historiques du diocèse de Chartres, 1898.
Odile Gantier, « Recherches sur les possessions et les prieurés de l’abbaye de Marmoutier du Xe au XIIIe siècle », dans Revue Mabillon, t. 53 (1963) à 55 (1965), pagin. mult.
L’édition
Les éditeurs : éléments biographiques
Auguste Moutié (1812-1886) appartient à la bourgeoisie de Rambouillet. Il s'intéresse à l'histoire naturelle et à la géologie, collectionne livres, chinoiseries, faïences et objets archéologiques, mais s'intéresse surtout à l'histoire locale. Membre fondateur et animateur de la Société Archéologique de Rambouillet (1836), et président de cette société pendant 17 ans (1868-1886), il est l'auteur d'études sur la région, en particulier Chevreuse. Recherches historiques, archéologiques et généalogiques (1876), qui lui vaut la médaille d'or au concours des antiquités nationales, et édite divers cartulaires (Notre-Dame des Vaux-de Cernay, Notre-Dame des Moulineaux et châtellenie de Poigny, Notre-Dame de La Roche). Il est membre de nombreuses sociétés savantes, parmi lesquelles le Comité des travaux historiques, la Société des Antiquaires de France, la Commission des Antiquités et Arts de Seine-et-Oise, la Société des Sciences morales, Lettres et Arts de Versailles.
Sources : nécrologie par Adolphe de Dion, « Notice sur Auguste Moutié », t. à p. de Mémoires de la Société archéologique de Rambouillet, t. 8 (1887-1888) ; éloge funèbre par Antoine Héron de Villefosse, dans Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1888, p. 87-88.
Adophe de Dion. Chercheur régional, le comte Adolphe de Dion (1823-1909) s’était particulièrement attaché à l’histoire médiévale de l’ancien département de Seine-et-Oise. Ce notable, maire de Montfort-l’Amaury, inspecteur général de la Société française d’archéologie, anima la Société archéologique de l’arrondissement de Rambouillet et la Société des antiquités et arts de Seine-et-Oise. Ses travaux ont porté sur l’archéologie, la castellologie, la numismatique, le monachisme et la noblesse dans l’ouest de l’Île-de-France. Son appétence pour l’édition de sources documentaires est évidente : il avait ainsi publié le cartulaire de Notre-Dame de Porrois. Il a consacré deux articles à Saint-Thomas d’Épernon : « L’église du prieuré Saint-Thomas d’Épernon », dans Mémoires de la Société archéologique de Rambouillet, t. 11 (1896), et « Chapiteaux de Saint-Thomas d’Épernon », dans Congrès archéologique de France, 98e session, 1872.
Sources : nécrologie et documents annexes par Lorin, « Notice sur le comte de Dion », dans Mémoires de la Société archéologique de Rambouillet, t. 21 (1910), p. 405-439.
Conception et contenu du volume
L’édition est faite en premier lieu d’après les documents originaux issus du chartrier ancien de Marmoutier, concernant les prieurés d’Épernon et Maintenon. Ces documents étaient passés, avec ceux des prieurés de Léthuin et Saint-Martin de Brethaucourt, lors de la Révolution, aux Archives départementales d’Indre-et-Loire, dont l’archiviste les envoya à celles d’Eure-et-Loir au début du XIXe siècle. Les éditeurs ont complété ce corpus par des pièces tirées des collections de Gaignières (lat. 5441) et Moreau, à la Bibliothèque nationale, et des archives du domaine de Rambouillet et du château de Maintenon. Dans le chartrier de Marmoutier, les documents sont classés méthodiquement, avec la mention « de Spernone » et un titre synthétique au dos. Aucun n’a conservé de sceau. Moutié et de Dion ont choisi de les présenter chronologiquement dans leur édition, en gardant le titre. Gaignières, qui reproduit parfois les sceaux, leur fournit des précisions sur ce sujet.
Les actes 1 à 85 de ce chartrier concernent Épernon ; 17 pièces manquent (no 1, 2, 4, 12, 14, 16, 19, 20, 29, 36, 43-45, 75-77 et 84), et il y a des numéros multiples : en tout, 107 pièces, correspondant aux cotes H 2320 à 2338 des Archives départementales de l'Eure-et-Loir. Pour le prieuré de Maintenon, il s’agit de 32 numéros, 45 pièces, correspondant aux cotes H 2339 à 2349.
Tous les actes ne sont pas édités in extenso : seul les plus important aux yeux des éditeurs sont ainsi traités. Les formules des pièces « plus modernes » sont analysées ou abrégées, celles leur qui semblent de peu d’intérêt sont supprimées.
Deux notes donnent un éclairage sur la méthode adoptée par Moutié et de Dion : n. 1 p. 78 : « Dans cette pièce et dans la suivante, nous avons religieusement respecté l’orthographe des originaux » ; n. 1 p. 153 : « Nous ne saurions dire quel rapport cette charte peut avoir avec le prieuré de Maintenon ; nous la publions comme intéressant un personnage important du pays chartrain. » Cette dernière note nous rappelle qu’ils portent sur les cartulaires des prieurés de Maintenon et d’Épernon un regard d’érudits locaux, désireux de constituer des corpus de documents relatifs à un « pays ».
Le décompte chronologique s’établit comme suit :
Saint Thomas d’Épernon : 136 actes
XIe siècle | 1 |
---|---|
Seconde moitié XIe siècle | 1 |
1051-1060 | 1 |
XIIesiècle | 5 |
Première moitié XIIe siècle | 3 |
1111-1120 | 2 |
1131-1140 | 1 |
Seconde moitié XIIe siècle | 1 |
1191-1200 | 1 |
S. d. XIIe siècle | 1 |
XIIIᵉ siècle | 63 |
Première moitié XIIIe siècle | 45 |
1201-1210 | 6 |
1211-1220 | 3 |
1221-1230 | 11 |
1231-1240 | 3 |
1241.1250 | 17 |
Seconde moitié XIIIᵉ siècle | 14 |
1251-1260 | 4 |
1261-1270 | 7 |
1271-1280 | 1 |
1281-1290 | 2 |
1291-1300 | |
S. d. XIIIe siècle | 4 |
XIVesiècle | 27 |
Première moitié XIVe siècle | 25 |
1301-1310 | 1 |
1311-1320 | 5 |
1321-1330 | 6 |
1331-1340 | 7 |
1341-1350 | 6 |
Seconde moitié XIVe siècle | 2 |
1361-1370 | 1 |
1371-1380 | 1 |
XVe siècle | 17 |
Première moitié XVe siècle | 2 |
1401-1410 | 1 |
1441-1450 | 1 |
Seconde moitié XVe siècle | 15 |
1451-1460 | 5 |
1461-1470 | 8 |
1471-1480 | 1 |
1491-1500 | 1 |
XVIe siècle | 15 |
Première moitié XVIe siècle | 9 |
Seconde moitié XVIe siècle | 6 |
XVIIe siècle | 6 |
Première moitié XVIIe siècle | 1 |
Seconde moitié XVIIe siècle | 5 |
XVIIIᵉ siècle | 2 |
Première moitié XVIIIe siècle | 1 |
Seconde moitié XVIIIᵉ siècle | 1 |
Le volume comprend un index par noms de personne et de lieu (p. 181-188), un index sigillographique, par noms de personne (p. 181), des listes des prieurs connus d’Épernon (p. 132-135) et de Maintenon (p. 180), et des listes des visites de l’abbé de Marmoutier à ces deux prieurés (p. 129-131 et p. 180, avec une copie du procès-verbal de la visite du 29 septembre 1321 à Maintenon).
Qualité de l’édition
Les éditeurs pratiquent des coupes dans le formulaire des actes, éliminent certains actes, mais en citent d’autres qui, sans se rapporter directement aux prieurés d’Épernon et de Maintenon, leur semblent intéressants pour l’histoire locale. À côté de ces éliminations, confrontés à un chirographe dont les deux parties comportent des variantes l’une par rapport à l’autre, ils choisissent d’éditer les deux parties, alors qu’on privilégierait sans doute aujourd’hui une édition des variantes en notes. Les abréviations de noms propres sont résolues en notes, et les mots manquants rendus par des points, ce qui peut entraîner une confusion avec les mots que les éditeurs ont choisi de ne pas éditer. Certains actes, dont le texte est contenu dans un acte suivant, ne sont pas édités (les no LXVII-LXIX d’Épernon renvoient au no LXX), mais, pour d’autres, les éditeurs créent des actes en les extrayant d’autres (les n LXXII-LXXV sont des citations du n LXXIX).
L’index sigillographique a simplement des entrées aux surnoms et patronymes (et pas aux noms personnels), et ne comporte aucun renvoi, mais sa brièveté lui permet de rester d’usage commode. La table des noms de personne et de lieu est traitée de même, ce qui vu sa longueur est plus gênant. C’est le manque de rigueur qui est le principal inconvénient : certains personnages sont seulement à leur surnom, d’autres seulement à leur nom, plusieurs personnages portant le même nom ont une entrée commune, ce qui peut prêter à confusion, les renvois sont très peu nombreux et pas uniformisés. On regrette également que n’aient pas été prévues quelques entrées à des titres et qualificatifs comme « connétable », « clerc » ou « prieur ». La traduction et l’identification des noms latins est intégrée à cette table, et non au fil de l’édition.
Le matériau est donc riche, mais pas toujours complet ni rigoureux, et la recherche à partir des tables et index ne se fait pas de manière très souple.
Saint-Thomas d'Epernon
Cartulaire
« Henrici regis anno XXI, confirmatio de hiis que nobis dedit Amalricus miles. »
Fondation du prieuré par Amaury de Montfort.
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2320 (ancienne cote : n° 4 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Quisquis fidelium ardore succensus adimplinde preceptionis evangelice, quâ cuncti divitias habentes misericorder admonentur de mammona iniquitatis facere sibi amicos a quibus cum defecerint in eterna tabernacula recipiantur, omnium necessitatibus communicare studuevit indigentium, ut deficiens ab hujus modi amicis in mansiones excipiatur eternas ; noverit se indubitanter non solum a sui receptione non esse frustrandum, sed etiam ab omnipotenti Deo se esse inter gloriosiores beatitudinis eterne premia percepturum1. Hac igitur salubri consideratione ego AMALRICUS miles sollicitatus, necessarium duxi aliquid ex hiis que temporaliter accepi beneficientie munere conferre pauperibus in presenti, quod post tempus in eterna retributione centena merear multiplicatione recipere. Quod ut probabilius fieri possit, eorum potius disposui procurare subsidia qui sunt pauperes spiritu, quorum juxta veritatis vocem regnum dinoscitur esse celorum, qui ut Xristi servitio liberius expeditiusque vacarent, propriis abrenuntiantes facultatibus voluntariam subiere paupertatem. Igitur fratribus hiis qui, in Turonensi cenobio quod Majus Monasterium dicitur, omnipotenti Deo pro posse sub ALBERTO2 abbate famulantur, quemdam locum, majorum meorum successione michi contingintem, in Carnotensi pago situm, nomine Seincurtem, in honore Sancte Trinitatis constructum, cum omnibus sibi subjectis rebus, quas dedimus, vel quas dienceps per nos vel per alios in jus ipsius loci divina pietas transferre voluerit, voluntate et assensu auctoritatis mee conjugis nomine BERTREDIS, nec non et filiorum meorum Simonis videlicet atque Mainerii, et concedens annuo, et annuens concedo jure perpetuo possidendum, quatenus eorum qui elemosinis divine majestati placuerunt, mereamur adjungi consortio. Ut autem quantitatis sive integritatis earumdem rerum quas jam prefato loco contulimus omnis propellatur ambiguitas, earum nomina huic scripto inserere jussimus. Id est : ecclesiam de Olmetis3 cum omni integritate ; et ecclesiam de Proeis4 similiter cum omni integritate ; nec non et casam ecclesie de Hilmaretis5, et casam ecclesie de Gaserenco, et casam ecclesie de Raimboleto, et quidquid respicit ad villam cui Seincurtis6 nomen est infra flumen quod vocatur Tahu7, cum vineis, pratis, molendinis, terris cultis et incultis, servis et ancillis qui inibi commorantur et qui ad eumdem locum pertinent ; preterea unum stagnum et unum alnetum ; nec non et decimam mearum equarum et decimam recte redebitionis cujuscumque rei que de Sparrone castro exire videtur. Altare vero de Gaseranco et altare de Raimboleto cum medietate ville de Proeis post meum a seculo discessum eodem loco delegando confero jure perpetuo possidenda, annuentibus meis filiis Simone videlicet atque Mainerio. Et quidquid jam sepe dicto loco tribuo liberum ab omni consuetudine exactionis vel vicarie seu ceterorum vectigalium facio ; ita ut ab hodierna die nullus judex publicus, vel quilibet ex judiciaria potestate infra hujus loci potestatem, ad causas audiendas, vel freda exigenda, aut mansiones faciendas, aut homines ipsius loci distringendos, aut fidejussores tollendos, nec ullas redibitiones aut illicitas occasiones requirendas, nostris nec futuris temporibus ingredi audeat ; sed sine ulla vel mea vel cujusquam successorum meorum contradictione, liceat supradicte congregationi Sancti Martini Majoris Monasterii, suisque successoribus cum abbatibus qui eis pro tempore preerunt, predictum locum cum omnibus sibi subjectis rebus sub suc tuitionis defensione jure perpetuo possidere, et quidquid inde agendum decreverint potestatem habeant faciendi, ordinandi, et qualitercumque eis placuerit, meliusque visum fuerit disponendi, tam presentibus quam futuris temporibus. Et ut hec nostre elemosine testamentum, per cuncta annorum curricula vigorem perpetuitatis obtinendo ab omnibus credatur atque diligentius conservetur, HENRICUS, divina ordinante providentia rex Francorum augustus, per nostram deprecationem sua auctoritate firmavit et sue dignitatis sigillo consignare fecit, nec non et fidelibus suis quorum nomina subscripta sunt corroborandum tradidit. Si quis autem, quod absit, ex heredibus nostris vel alia quelibet cujuscumque ordinis et potestatis persona, diabolice suggestionis instinctu, huic elemosine testamento in ferre calumpniam temptaverit, et prave voluntatis effectum, justicia convictus, obtinere non valeat, et regi qui pro tempore fuerit auri libras decem coactus exolvat.
SIGNUM H. GLORIOSISSIMI REGIS8
S. Ainrici regis. S. Amalrici. S. Simonis, filii ejus. S. Mainerii, filii ejus. — S. Tetbaldi, comitis9. S. Odonis, fratris regis10. S. Galeranni, comitis11. S. Hescelini, Parisiace urbis episcopi12. S. Guazonis de Drocis13. S. Nivardi de Monteforti14. S. Hervei de Galerdone15. S. Avisgodi16. S. Gualterii de Vileta17. S. Radulfi de Vachereta18. S. Rotberti, clerici. Guiscelinus notarius ad vicem Balduini recognovit.
Data anno XXº Iº regnante Henrico gloriosissimo rege, indictione VIª Actum apud Stampas. Deo gratias. »
« Exemplar domini Ivonis Carnotensis episcopi de Hanchis. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2320 (ancienne cote : n° 9 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Ivo, Carnotensis episcopus, et Walterius archidiaconus, notum fieri volumus tam posteris quam presentibus quod Willelmus, abbas Sancti Martini Majoris Monasterii, cum quibusdam monachis suis nostram adiit presentiam, humiliter inplorans, quatenus ecclesie beati Martini concederemus hoc quod Paganus, beate Marie Carnotensis canonicus, in ecclesia de Hanchis tenebat. Predictus vero Paganus ibi veniens, in manu nostra quod in prefata tenebat ecclesia absolute dimisit. Nos autem donni Willelmi abbatis et monachorum ejus precibus diligenter aurem accommodantes, salvo jure ecclesie nostre, petitioni eorum gratanter annuimus, et quod Paganus in supradicta ecclesia tenuerat eis habendum et possidendum concessimus, ipso Pagano intercedente et concedente, et fratribus ejus concedentibus. Raherius vero, frater Pagani, qui ecclesie decimam laïcali usurpatione tenebat, minutas in presentia mea monachis dimittendo concessit decimas, et decimam de culturis monachorum eis concessit habendum post sui discessum. † In hoc quoque dono capellam de Hidulphi Ponte cum ea parte terre et aque quam eis presens divisit eis perpetuo concessit habendam. Nos etiam sicut quod presentialiter nominatim monachis tribuebatur annuimus : ita etiam totum quod in futuro a predictis fratribus et ab aliis ibi aliquid habentibus promittebatur, nominatim habendum caritative concessimus. Hujus vero doni concessio facta est anno ab incarnatione domini nillesimo. Cº XIIIIº his adstantibus quorum nomina subterscripsimus. Ex parte episcopi, et archidiaconi fuit, Raimbaldus Vindocinensis archidiaconus, et Ausgerius, Blesensis archidiaconus ; Galerannus canonicus, Raginaldus, ejus clericus ; Bernerius, regis canonicus ; Radulfus, regis canonicus, episcopi camerarius. Ex parte vero abbatis : Willelmus prior, Petrus Laidet, Gilo Ansiglini, Helduinus, Hugo hospitalarius. De famulis : Arroldus cubicularius, Paganus, Landricus, Sancelinus, Petrus Burdo, Hubertus Mainbodus. Hec autem sunt que promissa sunt, scilicet terra duorum boum, et hospicia cum aripennis terre, decem. fuit † que talis convenientia inter monachos et ipsum ; ut monachi de Hancis non concederent monachis de Sparnone recipere ad sepeliendum aliquem de Sparnonensibus qui omnes per consuetudinem sepeliantur apud Hanchas preter milites et servientes eorum, nisi per ipsius consilium : nec ipse concederet nisi per consilium eorum. Hanc autem convenientiam dixit se ideo a monachis requisisse, ne propter familiaritatem monachorum utrorumque qui unum sunt perderet ecclesia de Hanchis jus antiquum1. »
« Acteramentum domini Ivonis Carnotensis episcopi super ecclesia de Hanchis et Capella Hidulfi. »
- B Arch. dép. Eure-et-loir, H 2320 (ancienne cote : n° 9 bis de la liasse).
- C Cartul. de S. Père, II, 593.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Ivo, Carnotensis episcopus, et Walterius, archidiaconus, notum fieri volumus tam posteris quam presentibus quod Willelmus abbas Sancti Martini Majoris Monasterii cum quibusdam monachis suis nostram adiit presentiam humiliter implorans, quatinus ecclesie beati Martini concederamus ecclesiam de Hanchis quam Paganus, beate Marie Carnotensis canonicus, tenebat. Predictus vero Paganus ibi veniens, in manu nostra prefatam ecclesiam absolute dimisit. Nos autem domni Willelmi abbatis et monachorum ejus precibus diligenter aurem accomodantes, salvo jure ecclesie nostre, petitioni eorum gratanter annuimus et supradictam ecclesiam sicut Paganus eam tenebat eis habendam et possidendam concessimus, ipso Pagano intercedente et concedente, et fratribus ejus, Raherio, Goscelino, Guarino, Amaurico, concedentibus. Idem vero Raherius, frater Pagani, qui ecclesie decimam laicali usurpatione tenebat, minutas in presentia mea monachis dimittendo concessit decimas, et decimam de culturis monachorum eis concessit habendam, post suî discessum. In hoc quoque dono : capellam de Hildulphi Ponte cum ea parte terre et aque quam eis presens divisit, eis perpetuo concessit habendam. Nos etiam sicut presentialiter nominatim monachis tribuebatur annuimus ; ita etiam totum quod in futuro a predictis fratribus et ab aliis ibi aliquid habentibus promittebatur nominatim, habendum caritative concessimus. Hoc autem sunt que promissa sunt : scilicet terra duorum boum et hospicia cum arpennis terre. Hujus vero doni concessio facta est anno ab incarnatione domini millesimo. Cº XIIIIº his presentibus quorum nomina subter scripsimus : Ex parte episcopi et archidiaconi fuit Raimbaldus Vindocinnensis archidiaconus, Ausgerus, Blesensis archidiaconus : Gualeranus, canonicus ; Rainaldus, ejus clericus ; Bernerius regius canonicus ; Radulphus regius cononicus, episcopi camerarius ; Ex parte vero abbatis : Willelmus prior, Petrus Laidet, Gilo et ejus filius. Hilduinus, Hugo hospitalarius : De famulis : Arroldus, camerarius ; Paganus camerarius : Landericus famulus prioris. Sancelinus, Petrus Burdo. Hubertus Mainbodus1. »
Après cette charte, il est curieux d'en lire une autre du 10 avril 1108, par laquelle le même chanoine Payen de Hanches avait donné après sa mort cette même église à l'abbaye de Saint-Père de Chartres, du consentement de ses frères et avec la sanction de l'évêque Ives.Six ans plus tard, le prieuré d'Epernon était substitué à l'abbaye à la suite de circonstances qui nous sont inconnues, et il conserva depuis ce patronage. Voici quelques extraits de cette charte :
Ego Paganus, Almarici filius, canonicus sancte Marie, ecclesie de Hanchis et totius ad eamdem pertineatis, quod ibidem jure hereditario possideo, beatum Petrum ecclesiamque ejus Carnotensis cenobii, annuentibus fratribus meis Raherio, Joscelino, Vuarino, et Amalrico... post mei obitus occasum heredem instituo... Raherius vero, senior frater meus, quia nobiscum presens non fuit in capitulo ad peractionem hujus doni, paucis diebus elapsis, per suum artavum misit suum assensum super altare Sancti Petri... Hec donatio confirmata est in capitulo Sancti Petri, IIII idus aprilis, die veneris, anno MºCº VIIIº, Philippo Francorum regnum gubernante, Ivone Carnotis episcopalem cathedram sedente, qui hoc donum sui assensus gratia auctorisavit. Ad hujus, etc.
« Testamentum Ludovici regis et ducîs de omnibus que in potestate ejus habemus. — De Usagio nemorum Esquiline et aliorum. »
CJROGRAPHVM.
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2321 (ancienne cote : n° 24 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« In nomine Sancte et Individue Trinitatis Ego Ludovicus
Dei gracia rex Francorum et dux
Aquitanorum Notum facimus tam futuris
quam presentibus quod nos, pro remedio peccatorum nostrorum, monachis
Sancti Thome Sparnonensis usuagium suum in silva nostra
que Equiligna dicitur perpetuo habendum libere et quiete
concedimus et confirmamus ; mortuum scilicet nemus et omnia ligna que terre
jacentia reperta fuerint, quocunque modo ceciderint, ad conburendum et de vivo
nemore quantumcunque sibi opus fuerit ad edificandum, tam in predicta domo, quam
in granchiis ad eandem domum pertinentibus.
In nemoribus autem quorum alterum Campus Gauden, alterum
Diluvium vocatur quantumcunque sibi opus ad omnes usus
domus sue et granchie sue de Hermeriaco, eis concedimus et
confirmamus.
Et preter hoc concedimus eis potestatem habendi et pascendi equas suas in jam
dicta silva Equiligne, et ducendi et reducendi sicut sibi
viderint oportunum.
Preterea in custodia nostra recepimus predictam domum
Sparnonensem et quicquid ipsa, vel alie ecclesie
Majoris Monasterii in potestate nostra habent, vel in
posterum legaliter sunt habiture.
Quod ne possit oblivione deleri, vel a posteris nostris aliquatenus infirmari,
scripto annotari precepimus et sigilli nostri auctoritate et nominis nostri
karactere subter firmavimus.
Actum Parisius publice
« Quarta de decima molendini nostri de Chaufor quod est situm apud Gaseran. »
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2330 (ancienne cote : n° 51 ter de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Eva dicta abbatissa de
Edera totusque ejusdem ecclesie conventus notum
fieri volumus presentibus et futuris : quod nos monachis sancti Thome
Sparnonensis et presbitero de Gaseran pro
decima molendini nostri de Chaufor quod situm est apud
Gaseran dimidium modium bladi annis singulis debemus,
quem nos eis a quocunque dictum molendinum tenebitur reddi faciemus terminis istis
: in natale domini duos sextarios, in pascha duos,
Accord avec Saint-Rémy-des-Landes.
Simon de Montfort partant pour la croisade reçoit 40 livres et confirme les priviléges du prieuré.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Ego Symon de Monteforti notum facis presentibus ac futuris quod cum in adjutorium Hierosolamitane peregrinationis quam facturam Deo volente proposueram, Robertus, tunc prior sancti Thome Sparnonensis, quadraginta libras libere et caritative michi dedisset ; presentem cartulam prefate domni monachorum duxi indulgendam que perpetue testificet donum istud, et alia si que idem Robertus temporibus suis, nomine prioratus sui michi fecit, voluntaria fuisse, et non ex debito necessitatis extorta. Volo enim et concedo et confirmo predictis monachis et hominibus sive hospitibus eorumdem libertates et immunitates quas antecessorum meorum temporibus habuerunt, et quas antecessores mei eisdem concesserant, et easdem illibatas observari precipio. Nulli ergo heredum aut successorum meorum liceat dictos monachos aut homines sive hospites eorum indebitis exactionibus gravare, aut contra cos occasionem accipere malignandi. Quod si quis fecerit, si commonitus sicut justum fuerit non emendaverit, pena que in carta antecessoris mei Almarici, domini de Monteforti, hujusmodi malefactoribus imposita fuisse dignoscitur, presentis cartule infractori, quicumque fuerit, imponatur. Quod ut ratum sit scribi feci, et sigilli mei munimine firmavi. Testibus hiis : Simone de Gaseran, Sevino Gorloen, Hermoino de Bertoldicuria, Petro Gorloen, Phillippo Charbonel. Actum solempniter apud Gambez, anno dominice incarnationis Mº CCº secundo1.
« Vidimus litterarum Symonis Montisfortis, Mº CCº XLIIIIº. — De Feriis et consuetudinibus. »
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2338 (ancienne cote : N° 6 de la liasse).
- C Vidimus et confirmation par Jean, comte de Montfort. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2338.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis, Officialis Curie
Carnotensis ; in domino salutem.
Noverint universi quod nos
« Simo Montisfortis de stallis. »
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2338 (ancienne cote : n° 7 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Symon de Monteforti prepositis suis Sparnonensibus et de Barzella salutem. Dilecto meo R.1, priore Sancti Thome Sparnonensis conquerente didici, quod stallarii in mercatis Sparnonensibus et de Elevilla que pro decima antecessorum meorum et mea monachis Sparnonensibus eveniunt occasione stallagiorum qui vobis reddunt, consuetudines quas ab aliis mercatoribus percipiunt eis reddere preter mictunt. Quod iniquum esse propendimus. Mando vobis et firmiter precipio, quod in decimis mercatis que monachis evenerint nullus stallarius a solutione consuetudinum occasione stallagiorum inveniatur immunis, et si qui contra hoc rebelles exstiterint, vos eos ad salvendum per districtionem justicie compellatis. »
« Simo Montisfortis super stallos de Sparnone XII den. »
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2338 (ancienne cote : n° 8 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Sciant omnes presentes et futuri quod ego S.
Montefortis acensivi stallos de
Sparnone burgensibus ejusdem ville, pro xii denarios reddendos annuatim
Simon de Montfort attribue au prieuré d'Epernon les dîmes de sa terre de Gole.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Simon, comes
Leicestrie, dominus
Montisfortis, omnibus hominibus tam clericis quam
laicis ad quos presentes littere pervenerint, salutem.
Noverit universitas vestra me, prudentium virorum consilio, inquisitionem fecisse
super decimam ville mee de Golio ad cujus ecclesie
beneficium per rationem esse deberet.
Inquisitione autem hujus rei fideliter inspecta in veritate cognovi quod predicta
decima ad ecclesiam Sancti Thome Sparnonensis ire debebat,
et sicut in tenore cartarum ejusdem loci monachorum quos de antecessoribus meis
habent, intellexi et audivi.
Inde est quod permisi illam prescriptam decimam ad jam dictam ecclesiam
Sancti Thome Sparnonensis remanere.
Et ut hoc ratum et inconcussum fideliter teneatur, impressione sigilli mei
presentem paginam confirmavi, his testibus : Odone de
Hadencuria...de Scroniis militibus ;
Reginaldo de Donopetro, Vuillelmo sacerdote Sancti
Petri ; Galeranno,
clerico ejus ; Vuillelmo, tunc
temporis priore Spernonis ; Hugone, monacho
Spernonis.
Actum
De Hermeraio — de Gola.
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 51 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« H. archidiaconus
Carnotensis omnibus presentes visuris litteras
salutem in domino.
Noverint universi quod cum causa verteretur coram nobis inter
priorem Sparnonensem et Simonem clericum de Auviler
super minutis decimis parrochie de Hermeraio, dictus
Simon produxit pro se litteras domini
Carnotensis de dono earumdem decimarum illarum scriptas
sub hac forma ; R. dei gracia
Carnotensis episcopus omnibus presentem paginam
inspecturis in domino salutem.
Ad universorum noticiam transferatur quod cum nemus quoddam quod nemus de
Gole appellatur in terras arabiles cepisset educi, et in
eodem edificium hominum edificari de novo, nos advertentes devotionem et fidele
obsequium quod dilectus et fidelis noster Bartholomeus subdecanus
Carnotensis nobis exhibuerat incessanter ; ad
ipsius interventum ecclesie de Hermeraio cujus parrochie
adjacet nemus illud, et quam Simon de Auvilari dicti
subdecani socius obtinebat, decimas novalium dicti territorii de
Gole cum loci illius parrochiali jure concessimus
perpetuo obtinenda et possidenda ab eis qui in eadem ecclesia de
Hermeraio deinceps ministrabunt.
In cujus rei memoriam et perpetuam firmitatem presens scriptum fecimus sigilli
nostri munimine roborari.
Actum
Justice du prieuré, à Maingournois.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Simon, comes Leicestrie et dominus Montisfortis, omnibus notum facimus quod de omicida quem monachi prioratus Sparnonansis nobis ad servandum tradiderunt, captum in villa Migomas1 a supradictis monachis, quia carcerem in qua custodirint non habuerunt ; nullus dubitet quod ecclesia eorumdem monachorum aliquid de jure suo perdiderit, licet dolo suo fraudulenter de carcere nostro, nobis nescientibus, evaserit. Quod ut ratum sit presentem cartam, sigillo nostro fecimus roborari, anno dominice incarnationis Mº CCº VIIIº2.
« Subsidium de hominibus de Sparnone. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2321 (ancienne cote : n° 15 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Symon, comes
Leicestrie dominus
Montisfortis, Notum facio universis tam presentibus
quam futuris quod aidia quam habui de communibus hominibus
Sparnonis ad ejusdem castri clausturam non fuit neque
poterit esse ex debito, neque ex necessitate ; immo fuit liberalis atque
voluntaria.
Ut igitur hoc ratum sit, nec possit malo instinctu per successionem heredum
revocari, presentem paginam sigilli nostri munimine confirmavi et caritatis
intuitu communitati hominum Sparnonis presentavi.
Actum
Simon de Montfort donne acte du don fait par le prieur d'Epernon de 40 livres pour les fortifications de cette ville.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Symon, comes Leicestrie, dominus Montisfortis, notum facio omnibus presentibus et futuris quod, cum adjutorium ad facièndum muros Sparnonis Willelmus tunc prior Sancti Thome XL. libras michi liberaliter et caritative dedisset, dignum duxi presentem cartulam monachis prefate domus indulgendam que perpetuo testetur donum istud et alia si qua dictus Willelmus prior, tempore suo, vel homines monachorum uti homines de parochiis qui michi liberaliter cum vecturis ad clausturam castri auxiliati sunt, scilicet de Hodenc, michi vel meis voluntaria fuisse, non ex debito necessitatis extorta. Quod ut perpetuo ratum sit presentem paginam sigilli mei munimine confirmavi. Actum anno gratie MºCCº nono1.
« Quarta de donacione prati siti in cauda stagni prioris de Sparnone. »
- B Lacs de soie verte. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2324 (ancienne cote : n° 46 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Simon comes Leucestrensis et dominus Montisfortis omnibus notum facimus quod controversia versa inter monachos Parlonenses (sic) et Matheum de Pampool super quodam prato sito in cauda cujusdam stagni eorumdem monachorum, predictus Matheus eisdem monachis Sancti Tome Parnonensis in presentia nostra supradictum pratum, assensu Guillelmi fratris sui militis et aliorum fratrum suorum, quitavit et dedit in elemosinam, tali conditione quod prenominati monachi possint, sine aliqua contradictione predicti Mathei vel aliorum ad eum pertinentium, stratam supradicti stagni ad eorum libitum sublimare. Quod ut ratum sit et inconcussum sigillo nostro confirmavimus. Hujus rei isti sunt testes ex parte monachorum : G. tunc temporis prior ejusdem loci ; Simon, prior de Mistenon ; Johannes, cellarius ; Nivelo, puer de Gaseran. Ex alia parte : Garinus d'Escrones, Odo de Hadencort, Magister Haalardus. Anno ab incarnatione Domini MºCCºVIIIIº1. »
« De ductu aque molendini de Seincort. »
- B Lacet de soie rouge et blanche. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2330 (ancienne cote : n° 34 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Simon, comes Leicestrie, dominus Montisfortis, notum facio presentibus et futuris, quod lis que erat inter, S. militem de Reisels, ex una parte, et W. tune priorem Sancti Thome Sparnonensis et ejusdem loci monachos ex alia, super ductu aque eorumdem monachorum molendini de Seincort coram me sedata est in hoc modum. Quod préfatus prior et monachi pro bono pacis, prefato S. militi xxij, libras et dimidium dederint, S. autem miles voluntate et assensu uxoris sue et liberorum suorum, et omnium ex parte sua vel suorum in prefata aqua vel circa aliquid jure hereditario clamantium, perpetuo concessit priori et monachis prefate domus, quod ipsi a meta ad quam palata est aqua : que meta secus grangiam eorumdem de Hermereio, ad assensum et voluntatem utriusque partis in jamdicta aqua fixa dinoscitur, suam aquam per terram suam ad libitum suum ducerent, remota omni contradictione et lite. Nepotes et suos, qui tunc temporis nundum ad elatem venerant, concessionis faciende, prefatus S. miles promisit se facturum quam cito ad etatem venissent, hanc conventionem concedere et firmiter observare. Hujus conventionis firmiter observande plegii et guarandizatores fuerunt : Droco de Hanchis, miles, ad cujus feodum illud pertinebat : Hugo de Sancto Hilarione, miles ; et plures alii. Si autem ab hac conventione et pace prefatus S. miles vel aliquis successorum ejus aliquando quoquo modo resilire presumpserit, aut in aliquo prefatos monachos molestari vel gravare, ego S. comes Leicestrie et dominus Montisfortis et heredes mei super terram sepe dicti S. militis hujus conventionis tenorem inviolabiliter faceremus observari. Hoc igitur ut ratum maneat et inconcussum presentem paginam ad petitionem utriusque partis sigilli mei munimine feci roborari..... 1MºCCºIXº. »
« Les Broces de Villa-Nova. — VI agripenna terre pro VI solid. Carnot. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2322 (ancienne cote : n° 37 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Notum sit omnibus presentibus et futuris quod ego Simon de Villa
nova assensu et voluntate Isabel uxoris mee et liberorum meorum, dedi et
concessi Garino Foriart et heredibus suis sex agripenna terre
des Broces de Villa Nova libere et quiete in perpetuum
possidenda, pro sex solidis Carnotensis monete censualibus
annuatim
« Michael juvenis de Protheiis. »
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2329 (ancienne cote : n° 55 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Notum sit omnibus tam futuris quam presentibus quod fratres capituli
Sancti Thome de Sparnone et Robertus, frater eorum dictus prior, assensu
capituli sui, Michaeli juveni de
Protheiis et uxori ejus et heredibus suis in
perpetuum concesserunt unam areolam apud Protheias quam
ipse Michael emit ab Ermensendi,
tenendam sub annuo censu duorum solidorum, ita quod si nichil de terra eorum
preter dictam areolam tenebit, liber erit a corveiis et a talea ét omni alia
exactione, nichil solvens preter dictum censum.
Nos vero fratres capituli Sancti Thome et ego
Gaufridus (sic) dictus prior hunc concessionem
et libertatem dicto Michaeli et uxori ejus et heredibus suis
concedimus, et areolam quandam que nobis reddebit per singulos annos quatuor
denarios, assensu communi, ipsi Michaeli et uxori ejus et
heredibus suis sub annuo censu duodecim denariorum ad agmentum areole
predicte concedimus in perpetuum, ita quod pro duobus illis areolis tres solidos
« De Roseto de Proueriis. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 50 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Nos fratres Columbensis monasterii et ego
T. humilis eorum minister, notum fieri
volumus omnibus qui presentes istas litteras viderint vel audierint quod
compositio facta fuit inter nos et monachos Majoris Monasterii de
Sparnone, tempore Gaufredi
prioris ejusdem domus.
Super minutis decimis propriorum animalium que nos habemus vel habituri sumus in
granchia nostra de Roseto, que sita est in parrochia de
Proueiis, videlicet ut annuatim
« Decima juxta Ulmetum. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 13 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Theobaldus, Dei gratia Columbensis abbas, omnibus presentem paginam inspecturis notum facio quod coram domino Carnotensi episcopo R. et coram nobis, inter monachos de Esparlone et quendam burgensem de Novigento nomine R. cognomine vero Juglet : controversia quedam que inter eos vertebatur super decima cujusdam terre que sita est juxta Ulmetum ; quam decimam prefatus burgensis calumpniabatur, tali modo pacificato est, quod is prefatus burgensis quadraginta solidos Carnotensis monete a prefatis recepit monachis, et sic decimam quam calumpniabatur omnino monachis quitavit. Hoc autem concessit uxor illius Beatrix, ex cujus parte ipse prefatam terram possidebat. »
« De Hermerai, de Gola. »
« CYROGRAPHVM. »
- B Trois lacs de soie rouge. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 51 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« J.
Sancti Germani de pratis, et J.
Sancte Genovefe
Dei gracia abbas, et G. decanus Sancti Germani
Autisiodorensis Parisiensis, universis presentem paginam
inspecturis perpetuam in Domino salutem.
Cum ex delegatione domini pape Innocentii tercii, de causa
que vertebatur inter ecclesiam beati Thome Sparnonensis ex
una parte, et Simonem clericum personam ecclesie de
Hermerai ex altera, super decimis novalium nemoris de
Gola cognoscemus, lite coram nobis super possessione
decimarum illorum novalium legitime contestata, cum tam super principali quam
super incidentibus questionibus in presentia nostra esset diutius altercatum :
tandem nobis mediantibus et ad hoc modis omnibus partes inducentibus inter G. priorem
Sparnonensem, in causa illa procuratorem a
Gaufrido abbate et Conventu Majoris
Monasterii taliter constitutum, quod quicquid idem prior judicio vel
compositione fecisset, ratum et firmum in perpetuum haberetur, et predictum
Simonem, fide hinc inde prestita, talis compositio
intercessit : quod predictus Simon decimas illorum novalium
tam presentium quam futurorum predicte ecclesie beati Thome
in perpetuum omnino quitavit, litteras etiam Carnotensis
Episcopi quibus decime ille concesse et confirmate predicto
Simoni videbantur, in manibus nostris ad opus predicte
ecclesie beati Thome, fecimus resignari.
Predictus vero prior propter hoc unum modium annone, in granchia de
Hermerai singulis annis quamdiu aliquid decime ex
novalibus illis habebitur, cum aliis tribus modiis, duobus scilicet
annone, et uno avene pro aliis decimis sibi assignatis percipiendum, cum tercia
parte minutarum decimarum Ville de Gola, dicto
Simoni et ejus successoribus liberaliter concessit.
Cum ergo composicionem hujus modi utrique ecclesie credamus non modicum expedire,
de bonorum virorum et juris peritorum consilio, auctoritate apostolica qua
fungimur in hac parte, ipsam duximus confirmandam, cartulam istam super hoc de
partium voluntate compositam, sigillorum nostrorum munimine roborantes.
Actum
« Gola, — Rochet, — Gaseran, — Rambouillet. »
- B Lacs de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 23 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Raginaldus
Dei gratia
Carnotensis episcopus, universis presens scriptum
inspecturis, perpetuam in domino salutem.
Noverit universitas vestra quod ego Raginaldus, Dei promeritis
Carnotensis episcopus, pro amore Dei et ob remedium
anime mee, dedi et concessi, monachis Majoris Monasterii
Sparnone commorantibus, decimas universas omnium novalium
que facta sunt vel fient de cetero in territorio de Gola et
in territorio de Rochis et in parrochiis de
Gaseran et de Rambolleto, ab ipsis
perpetuo pacifice possidendas.
Quod ut ratum habeatur presentes litteras annotari feci et sigilli mei munimine
roborari.
Actum
« De Cureto. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 17 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Raginaldus
Dei Gratia
Carnotensis episcopus, universis presentes litteras
inspecturis in Domino salutem.
Omnibus notum facimus quod nos dilecto nostro A. presbitero de
Cureto ejusque successoribus damus et concedimus
decimas novalium infra fines parrochie sue constitutas : ita tamen quod pro bono
pacis inter ipsum et Priorem de Sparnone patronum ejusdem
Ecclesie perpetuo observande, et pro evitandis laboribus et expensis, de assensu
et voluntale ipsius presbiteri statuimus, ut prefatus prior perpetue possideat
nomine dicte ecclesie medietatem decimarum earumdem.
Quod ut firmum et stabile permaneat, tam presbitero quum priori presentes
litteras in testimonium et munimen sigilli nostri robore confirmamus.
Datum
« Galeranus de Stanno vendit tria quarteria vince. »
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2322 (ancienne cote : n° 52 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Bartholomeus decanus
Sparnonis, universis presens scriptum inspecturis
notum facio quod Galeranus de Stanno vendidit Philipo, priori Sancti Thome de
Sparnonc ; tria quarteria vinee que fuit de censiva dicti
prioris, et sita in cultura vinearum Sancti Thome.
Hanc autem vendicionem Maria, uxor dicti
Galerani, coram me et coram pluribus benigniter
concessit, et quicquid in predicta vinea habebat in manu mea resignavit, et iidem
dedit quod super hanc vendicionem dotalicium ulla tenus de cetero reclamaret, et
si forte aliquis dictum priorem vel domum Sancti Thome
super hanc vendicionem vexare voluerit, ipsa tenetur per fidem suam
hanc vendicionem, salvis expensis dicto priori vel domui prenominate, pro posse
suo garantizare.
Et ut istud firmum teneatur ad utrius que partis peticionem precens scriptum
sigilli mei muniminc roboravi.
Datum
« G Estelou : donatio terre de Potino. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2322 (ancienne cote : n° 18 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Bartholomeus, decanus Sparnonensis, universis presens scriptum inspecturis notum facio, quod Willelmus Estelou, assensu et voluntate uxoris sue Juliane, et puerorum suorum, dedit pietatis intuitu in elemosina domui Sancti Thome de Sparnone totam terram de Potino. Preterea, ne uxor dicti Willelmi super hanc terram in elemosina datam per dotalicium aliquid de cetero possit reclamare ; ipsa spontanea voluntate dictam terram in manu nostra resignavit, et fidem dedit quod de cetero super dictam terram nichil reclamabit. Voluntate ejus et viri sui dictam domum de terra predicta sessivit. Et si forte dictam domum aliquis super hanc terram vexare voluerit, ipsa per fidem tenetur quod secundum posse suum, salvis suis expensis, hanc terram dicte domui garantizabit. Et ut illud firmiter teneatur, ego Bartholomeus predictus ad petitionem utriusque partis presentem paginam sigilli mei munimine confirmavi. Actum anno gracie. MºCCº vicesimo primo. »
« Apud Potinum tria sextaria seminature terre. »
- B Arch. dép. Eure-et-loir, H 2322 (ancienne cote : n° 18 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Bartholomeus, decanus Sparnonensis... Notum facio quod Ligerius, filius defuncti Gregorii de loco Sancti Thome, de assensu et voluntate uxoris sue Ysabel et omnium puerorum suorum ; et Droco, frater ejus, assensu et voluntate uxoris sue Asceline et omnium puerorum suorum, vendiderunt absolute domui Sancti Thome de Sparnone tria sextaria seminature terre, que sita sunt apud Potinum. Preterea, ne per dicte uxoris super hanc terram, vel dotalicii aliquid possint de cetero reclamare. Ipse resignaverunt predictam terram in manu mea et fidem dederunt quod super hanc terram nichil de cetero reclamabunt et si forte..... 1 ) Actum anno gracie MºCCº vicesimo primo. »
« Simon Fornerius vendit terram de Broceis. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2322 (ancienne cote : n° 10 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Bartholomeus, decanus Sparnonensis, universis presens scriptum inspecturis notum facio quod Simo Fornerius. assensu et voluntate uxoris sue Hermengardis, vendidit absolute domui Sancti Thome de Sparnone terram de Broceis de Villa Nova, quam tenebat de domino Simone de Villa-Nova pro duodecim denarios censuales, et idem Simon assensu et voluntate uxoris sue Isabel et Johannis primogeniti filii sui, et omnium aliorum puerorum, eandem censivam in elemosina dedit domui predicte ; et ne forte uxor dicti Simonis Fornerii super has terras per dotalicium aliquid possit de cetero reclamare... Si forte aliquis super hanc terram domum predictam vexare voluerit, ipsa tenetur per fidem quod secundum posse suum salvis suis expensis illam dicte domui garantizabit. Et illud firmiter de cetero teneatur, ego decanus predictus, ad petitionem utriusque partis, presentem paginam sigilli mei munimine confirmavi. Actum anno gracie. MºCCº vicesimo primo1. »
« Simo de Villa nova dedit XII denarios super terra de Brosels. »
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2322 (ancienne cote : n° 47 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentis pagine noticiam habituris, ego Simon de Villa Nova, miles, notum facio quod de assensu et voluntate Ysabellis uxoris mee, et Johannis filii mei primogeniti, ac aliorum liberorum meorum, dedi et concessi pro salute animarum patris et matris mee et aliorum antecessorum meorum, in perpetuam clemosinam prioratui beati Thome de Sparnone. duodecim denarios censuales quos percipiebam absque aliqua exactionis consuetudine in terra quam Philippus, prior ejusdem loci, a Simone dicto Furnerio comparavit, que vocatur terra de Broscis de Villa Nova, que fuit Simonis defuncti de Stagno. Hujus modi autem emptionem et vendicionem aprobo et confirmo, assensu et voluntate Ysabellis uxoris mee, et Johannis filii mei primogeniti, et aliorum liberorum meorum. Eandem autem terram, idem Simon comparaverat a Galeranno de Stagno, et Garino Foriart quibus descenderat jure hereditario. Quod ut ratum et stabile perseveret in futurum presentes litteras duxi sigilli mei munimine confirmandas. Datum anno ab incarnatione domini. MºCCºXXº primo. Mense aprilis1. »
De la Villeneufve et des Broces, à présent tout en bois.
- B Queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2322 (ancienne cote : n° 47 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presens scriptum casu quolibet inspecturis, ego
Symon de Villa Nova, miles, notum
facio quod Symon dictus Furnerius comparavit octo arpenta
terre a Galerano de Stagno, et sex a
Garino Foriart que vocantur de Brocis de Villa
Nova que fuerunt defuncti Symonis de Stagno,
tali modo quod de assensu spontaneo et voluntate propria Ysabellis uxoris mee et Johannis filii mei primogeniti, ac aliorum
liberorum meorum, dedi et concessi dicto Symoni supradicta
arpenta que dicti Galeranus et Garinus a
me, pro quatuor decimo solidis censualibus possidebant, sibi et héredibus suis vel
illi quibus ipse Symon aut heredes sub terram illam voluerint
vendere aut conferre, pro duodecim denariis censualibus
Amaury de la Queue approuve l'acte précédent.
- B Queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2322 (ancienne cote : n° 47 ter de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Noverint universi presentes pariter et futuri, quod ego Amauricus de Cauda, miles, concessi et approbavi illam elemosinam quam dilectus frater meus Simon de Villa >Nova, miles, fecit prioratui beati Thome de Sparnone, videlicet super duodecim denariis censualibus quos in terra de Broscis de Villa Nova percipiebat annuatim sine aliqua exactione. Datum anno domini MºCCºXXºIº mense aprilis. »
« De becio in terra de Megornas juxta aquam Eure. »
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2330 (ancienne cote : n° 53 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Amaricus de Mestenon miles notum facio omnibus presentes litteras inspecturis quod cum inter me ex una parte, et priorem Sancti Thome de Sparnone et homines suos de Megornas ex altera, super quo Jam becio quod fleri faciebam ab stanno meo usque ad aquam que Eure nuncupatur, partem in terra mea et partem in terra eorum contentio verteretur ; tandem de bonorum virorum consilio sedata est in hunc modum : quod medietas jacture becii in terra hominum mittetur, altera vero medietas in terra mea jacietur. Predicti vero homines super jacturam becii quod in terra sua est facient quidquid voluerint, ego vero et heredes mei propter jacturam becii in terra hominum viam nec jura alia de cetero non reclamabimus ullo modo. Preterea, si contigerit ut curetur becium ; tali modo et tali tempore curabitur quod dicti homines per curationem dampnum aliquid non incurrent. Adjectum est etiam et concessum quod si fortasse remanserit becium, sepedicti homines in quantum terra sua continent medietatem becii in perpetuum possidebunt. Et ut firmum et stabile perseveret presentes litteras sigilli mei munimine feci roborari. Actum anno domini MºCCºXXºIIIº. »
« Hermeroy ; nemus Diluvii. »
- B Deux doubles queues de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 48 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ludovicus, beati Maglorii
Parisiensis abbas, et ejusdem loci Conventus, omnibus
presentem paginam inspecturis perpetuam in Domino salutem.
Noveritis quod cum inter nos, ex una parte, et religiosos viros abbatem et
Conventum Majoris Monasterii et priorem de
Esparnone ex altera, super decimis novalium
in parrochia de Hermeroy contentorum, cujus parrochie
patronatus ad eos pertinere dinoscitur, videlicet in nemore
Diluvii quod ipsi asserunt infra dictam parrochiam
contineri, coram venerabili viro Henrico
officiali Carnotensi contencio verteretur ; tandem
de bonorum virorum consilio, cum predictis abbate et Conventu Majoris
Monasterii et Priore de Esparnone composuimus
in hunc modum : Videlicet quod nos medietatem decimarum predicti nemoris novalium
que a tempore eorum privilegii ceperunt excoli, de cetero annuatim percipiemus in
quantum ipsa novalia in sua parrochia videbuntur contineri.
Adjectum est eciam et concessum quod si quis nos vel ipsos super eisdem decimis
in causam traxerit, vel alias aliquatenus molestare presumpserit, nos et ipsi
predictas decimas in expensis communibus defendemus.
In cujus rei memoriam presentes litteras scribi fecimus et sigillorum nostrorum
munimine roborari.
Actum
Devant Robert, official de la cour épiscopale de Chartres, Hugues de Huimes, Sicilie, son épouse, et Philippe, leur fils, cèdent au prieuré d'Epernon le râtelage, rastalagium, de leurs prés de la Pierrefitte à Huimes, aujourd'hui Villiers-le-Morhiers1.
« Terra decimalis de Cureio. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 39 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Omnibus presentes litteras inspecturis, Magister G. officialis curie Carnotensis, salutem in domino. Noverint universi quod Galterius de Renecort, in nostra presentia constitutus, recognovit se decimam cujusdam terre site juxta viam que dividit decimariam de Cureio, prioratui Sancti Thome Sparnonensi et ecclesie de Cureio in elemosinam contulisse, unicuique tam prioratui quam dicte ecclesie sub equis porcionibus in perpetuum possidendam. In cujus rei testimonium et munimen presentes litteras ad peticionem parcium fecimus conscribi et sigilli nostri munimine roborari. Actum anno domini MºCCº vicesimo quinto, mense marcio. »
Les novales de Rambouillet.
- B Cartulaire de Saint-Magloire.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Fratres capituli Majoris Monasterii et frater
Garinus, divina miseratione minister eorum humilis,
universis tam presentibus quam futuris presentes litteras inspecturis salutem in
Domino.
Noverit universitas vestra quod inter nos ex una parte, et religiosos viros
abbatem et conventum Sancti Maglorii ex altera, verteretur
contentio super decimas novalium de Haya de Blarini infra
fines parochie de Ramboileto contentorum, laboribus et
expensis parcere volentes, de consilio bonorum virorum, inter nos amicabiliter
composuimus in hunc modum.
Nos in predictis novalibus singulis annis medietatem perciepiemus, dicti vero
abbas et conventus Sancti Maglorii aliam medietatem
similiter percipient annuatim libere et quiele.
Et quia in predicta parrochia lapsu temporis poterunt fieri novalia, ne lis inter
nos et illos valeat suscitari, volumus et concedimus de novalibus amodo faciendis
in dicta parrochia, dicti abbas et conventus Sancti
Maglorii medietatem decime percipient annuatim ; nos
autem aliam medietatem percipiemus similiter libere et quiete.
Si quis vero super decimis novalium factarum et faciendarum processu temporis
dictos abbatem et conventum S. Maglorii vellet
molestare, nos et dictus abbas et conventus Sancti Maglorii
in expensis communibus decimas dictarum novalium defendere teneremur.
In cujus rei memoriam et munimen litteras istas sub cirographo scriptas
sigillorum nostrorum impressionibus fecimus ad majorem firmitatem in perpetuum
roborari.
Actum
« De prato juxta grangiam Harmeroi. »
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2324 (ancienne cote : n° 38 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Drocho, miles de
Resieus, universis presentes litteras inspecturis
notum facio me voluisse et concessisse quoddam scambium factum inter priorem et
conventum Sancti Thome de Sparnone ex una parte, et
Johannem de Nigeriis ex altera, super quibusdam pratis
quorum unum situm est in censiva mea juxta granchiam suam de
Hermerai, et aliud situm est aput
Coudrai in censiva eorumdem, salvis censibus utriusque
partis.
Ita tamen quod ego Drocho, a dictis monachis annuatim
« Drocho de Resieus dedit vi denarios censuales. »
- B N° 38 ter de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis, Droco de
Reiseus miles, salutem in vero salutari.
Que geruntur sub tempore ne labantur conlapsu temporis debent scripti memoria vel
voce testium confirmari.
Sciant igitur omnes, quorum aspectui presentabitur hec presens pagina, quod ego
de consensu et voluntate Jaqueline uxoris
mee, Symonis primogeniti mei,
et aliorum puerorum meorum, in perpetuam elemosinam dedi liberaliter et concessi
ecclesie beati Thome de Sparnone
sex denarios censuales, quos annuatim percipiebam super quadam pecia
prati siti juxta granchiam de Hermereio, quod pratum
tenebat de me Johannes de Nigellis cum omni jure, justitia,
redibitione, et omni alia consuetudine michi debita, pacifice possidendum.
Si autem in partibus illis me decedere contigerit, cum fratribus ejusdem ecclesie
corpus meum tradetur ecclesiastice sepulture, cum eisdem participaturum in
spiritualibus cum uxore mea et meis liberis habitare.
Quod ut firmum permaneat et stabile presens scriptum sigilli mei munimine
roboravi.
Datum
« Quitacio usagiorum in nemore Aquiline et aliorum. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2321 (ancienne cote : n° 24 ter de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Amauricus, comes
Montisfortis, Francie
constabularius, universis presentes litteras inspecturis eternam in Domino
salutem.
Noverit universitas vestra quod cum Abbas et conventus Majoris
Monasterii et Prior et conventus domus monachorum de
Sparnone, Carnotensis diocesis,
haberent nomine dicti prioratus, et a longis retroactis temporibus habuissent et
pacifice possedissent in foresta nostra que Aquilina vocatur, videlicet in nemore
mortuo et in omnibus lignis que reperirint quocunque modo terre jacentia ad
comburendum, et in vivo quantumcunque ipsis opus esset ad edificandum tam in domo
dicti prioratus de Sparnone, quam in granchiis ad eandem
domum pertinentibus ; et in aliis duobus nemoribus nostris, quorum alter
Campus Gaudein, alter Diluvium
vocatur, usagium haberent et habuissent, quantumcunque ipsis esset ad omnes usus
dicte domus et granchie sue de Hermeriaco ; et potestatem
pascendi equas suas in dicta foresta Aquiline et ducendi et
reducendi ipsas equas.
Tandem de bonorum virorum consilio predicti abbas et conventus Majoris
Monasterii et prior et conventus de Sparnone
predicta omnia nobis et heredibus nostris quitaverunt.
Et nos in recompensationem dicte quitancie prefatis abbati et conventui
Majoris Monasterii et priori et conventui domus de
Sparnone dedimus et concessimus centum et
septuaginta arpenta nemoris nostri de Campo Gaudein
cum fundo terre, sicuti sunt per fossata et metis divisa, habenda in perpetuum et
quiete et pacifice possidenda.
Ita quod de ipso nemore et fundo terre possint supradicti abbas et conventus
Majoris Monasterii et prior et conventus de
Sparnone suam libere et plenarie facere voluntatem.
Preterea donamus et concedimus eisdem monachis duo arpenta terre contigua dicto
nemori, ad manerium ab eis edificandum ibidem.
Nec nos ve heredes nostri in prefatis nemoribus et terra, usagium, vel aliquod
jus, vel possessionem, in futurum poterimus reclamare ; immo predicta omnia eisdem
monachis ab omni usagio et consuetudine sive costuma vel redibitione, quod vel
quas quicumque alius quoquomodo vendicare vet petere posset, nos et heredes nostri
bona fide garantizare tenemur et ab omnibus liberare.
Excepta alta justicia quam nobis et heredibus nostris in predictis omnibus
retinemus.
Videlicet : raptus, multri, incendii, furti, et sanguinis.
Sanguinem tamen servientium ipsorum non retinemus.
Et exceptis quibuslibet venationibus quas nobis generaliter retinemus.
Set si forte aliquis ipsorum monachorum vel fratrum vel serviencium suorum
invenerint aliquam magnam bestiam fatigatam vel mortuam, ipsi tenerentur eam
reddere nobis, vel preposito de Sparnone, sive alicui de
nostris servientibus nunciare.
Si que vero littere regum vel antecessorum nostrorum facte super aliquo de quo
fiat mencio in contractu isto, remanerint penes dictos monachos que pro ipsis
faciant, nullius amodo sint valoris.
Et sciendum est quod hec predicta omnia sepefati abbas et conventus et prior et
monachi de Sparnone tenebunt de nobis et heredibus nostris
in puram et perpetuam elemosinam que eis bona fide garandizare tenemur ut superius
est expressum.
In cujus rei memoriam et munimen sepefatis monachis in testimonium presentes
litteras sigilli nostri impressione dedimus roboratas.
Actum
Les novales de Rambouillet,
- B Cartulaire de Saint-Magloire.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis, Albericus, permissione divina
Carnotensis episcopus, salutem in Domino.
Noverit universitas vestra quod cum magister
Unfredus, presbiter et persona ecclesie de
Rambolleto, traheret in causa coram nobis
auctoritate apostolica abbatem et conventum Beati Maglorii
Parisiensis super medictatem decimarum novalium sitarum infra metas
parochie de Rambolleto, quas dicebat dictus
Unfredus dictum abbatem et conventum percipere in
prejudicium et gravamen dicti Unfredi et ecclesie
predicte.
Peteret etiam coram nobis a dictis abbate et conventu valorem octoginta et
sexdecim modiorum, scilicet bladi pro medietate et avena pro alia
medietate quod dicebat dictum abbatem et conventum percepisse temporibus
retroactis in predicta medietate novalium.
Tandem dictus Unfredus ex una parte, et procurator dictorum
abbatis et conventus, prior Montisfortis
ex altera, in jure constituti coram nobis composuerunt in hunc
modum.
Quod dictus Unfredus et quisquis post ipsum erit persona
ecclesie de Rambolleto solvet annuatim
« Sententia arbitralis officialis curie Carnotensis inter Priorem Sancti Thome et Yvonem Esperel. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2325 (ancienne cote : n° 25 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Carnotensis salutem in domino.
Noverint universi quod cum contentio esset coram nobis inter
religiosum virum priorem Sancti Thome de Sparnone ex una
parte, et Yvonem Esperel ex altera, super eo quod idem prior
dicebat dictum Yvonem eidem priori intulisse injuriam
intrando violenter, et contra voluntatem dicti prioris quamdam domum sitam in
censiva dicti prioratus de Sparnone, et ejiciendo res
hospitis quem dictus prior posuerat in eadem domo.....
Tandem dictus Yvo per se personaliter comparens et magister
Johannes de Nogento, clericus, pro dicto priore
compromiserunt in nos ; promittentes fide media et sub pena unius marce argenti
quod dicte partes firmiter et fideliter observarent quicquid super dicta causa,
etc...
Nos per arbitrium nostrum diximus et injunximus dicto Yvoni
quod ipse exiret de dicta domo et res suas ab ea removeret, et quod gagiaret
emendam dicto priori pro dictis injuriis eidem priori illatis secundum quod nos
dictam emendam voluerimus estimare.
Datum
« Sententia super foragio vini venditi apud Spernonem. »
- B Double queue et fragment de sceau en cire brune de forme ogivale portant une fleur de lis. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2337 (ancienne cote : n° 54 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
(Extrait.
) « Universis presentes litteras, inspecturis, Albertus, decanus Sparnonis,
salutem in Domino.
Noveritis quod cum contencio verteretur inter religiosos viros abbatem et
conventum Majoris Monasterii ex una parte, et relictam
Arnulphi Boulart de Sparnone ex altera, auctoritate
apostolica, coram venerabili viro decano Turonensi....
super eo quod dicti abbas et conventus petebant a dicta relicta quamdam costumam
que vocatur foragium vini quod ipsa vendiderat seu exposuerat ad vendendum in
quadam domo sita apud Sparnonem inter domum monialium
Alte Brucrie et domum Eustachii dicti
Prive, ante domum elemosine de
Sparnone, in decimo mercato contingente ad priorem et
prioratum Sancti Thome de Sparnone ; petebant etiam....
a dicta relicta sexaginta solidos et decem denarios pro emenda quod
ipsa dolia in quibus dictum vinum vendiderat, non soluto dicto
foragio.........
defundavit cum secundum usum et consuetudinem usitatos in
Sparnone illi qui dolium defundant non soluto foragio ad
tantam emendam teneantur.........
Tandem dicta relicta nolens subire calumpnie sacramentum, dictum foragium,
scilicet quatuor denarios solvit priori de
Sparnone.......
Gagiavit etiam predictam emendam memorato priori......
promittens fide media in manu nostra prestita quod quocienscumque ipsa vendet
vinum in dicta domo, in dicto decimo mercato.....
foragium dicto priori reddet.
In cujus rei testimonium.....
« Sententia de minagio priorisse Alte Bruerie, pro priore de Sparnone. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2337 (ancienne cote : n° 34 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« In nomine patris et filii et Spiritus Sancti, amen.
Cum priorissa et conventus Alte Bruerie dicerent contra
priorem Sancti Thome de Sparnone quod cum eedem priorissa
et conventus essent et diu fuissent in possessione vel quasi juris capiendi, seu
percipiendi singulis annis in nundinis que sunt apud
Sparnonem,
Philippe, archevêque de Bourges, Henri, évêque de Chartres, et Guillaume, évêque de Paris, donnent un vidimus de la charte du numéro VII, par laquelle Simon de Montfort accordait en 1203, au prieuré d'Epernon, une foire le jour de la Saint-Léger.
- B Bibl. nat. de France, Moreau 115, fol. 205.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« De donatione minutarum decimarum de Vado Petroso. — De granchia leprosorum.
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 54 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis Albertus, decanus
Sparnonensis, salutem in domino.
Noverint quod Raginaldus, major de
Vado Petroso, et Alesia uxor ejus in nostra presentia constituti,
dederunt et concesserunt et etiam resignaverunt coram nobis, prioratui
Sancti Thome de Sparnone et priori et monachis ejusdem
loci in puram et perpetuam elemosinam, totam partem seu portionem et totum jus
quod ipsi Raginaldus et Alesia habebant
et habere poterant vel debebant ratione hereditatis, possessionis, dominii et
proprietatis vel aliacumque ratione, in omnibus minutis decimis de Vado
Petroso et in Granchia leprosorum de Sparnone
que dicitur La Pifaudière et ubicumque alibi in parrochia
de Hanchiis ; ab eisdem priore et monachis imperpetuum
possidenda et habenda.
Et fidem corporalem dederunt in manu nostra dicti Raginaldus
et Alesia, de mandato et assensu et voluntate dicti
Raginaldi, quod contra donacionem et concessionem predictas
per se vel per alios non venient in futurum, neque in dictis minutis decimis
aliquid in posterum reclamabunt nec per alios facient reclamari, immo ipsis priori
et monachis dictas minutas decimas bona fide garantizabunt.
In cujus rei testimonium et munimen eidem priori et monachis tradidimus presentes
litteras ad petitionem dictorum Raginaldi et Alesie uxoris sue sigillo nostro
sigillatas.
Actum et datum
« Hemericus de Gais, XII denarios censuales. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2325 (ancienne cote : n° 21 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Hemericus de Gais, miles, notum
facio universis presentes litteras inspecturis quod ego et Amelina, uxos mea, spontanea et de assensu et
mandato meo, assensu et voluntate Raginaldi, filii nostri
primogeniti, et aliorum liberorum nostrorum, pro remedio et salute animarum
nostrarum et antecessorum nostrorum, dedimus et concessimus in puram et perpetuam
elemosinam, prioratui Sancti Thome de Sparnone ac priori et
monachis ejusdem prioratus, duodecim denarios censuales quos
percipiebamus et habebamus singulis annis, super quandam peciam terre sitam in
burgo Sancti Thome, inter granchiam Eustachii
dicti Privé et inter domum Simonis dicti Pillart
; quam videlicet peciam terre Gaufridus, dictus Mallevaut et
Johannes, dictus Malevie fratres tenent, nichil nobis vel
heredibus aut successoribus nostris in dictis duodecim denariis
censualibus vel in pecia terre superquam percipiebamus dictum redditum sive censum
penitus retinentes.
In cujus rei testimonium et munimen, ego Hemericus de Gaiis
ad petitionem et assensum dicte Ameline,
uxoris mee ac Raginaldi filii nostri
primogeniti ac aliorum liberorum nostrorum predictum, donacionem sive
elemosinacionem sigilli mei munimine confirmavi.
Datum et actum
Jean de Montfort partant pour la croisade reçoit 40 livres du prieur d'Epernon et confirme les libertés du prieuré.
- B Gaignères, Ext. de MM., II, 212.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Johannes, comes
Montisfortis, notum facio presentibus
et futuris quod cum in adjutorium hierosolimitane peregrinationis quam me
facturus.
Deo volente proposueram, religiosus vir
Henricus tune prior Sancti Thome
Sparnonensis
XLª libras carnotenses michi liberaliter et caritative dedisset,
presentem cartulam duxi prefate domui et monachis indulgendam quod perpetue
testificetur quod donum istud fuit gratiam, et alia si qua idem
Henricus, temporibus suis nomine prioratus jam dicti michi
fecit, voluntaria fuisse non ex debito necessitatis extorta.
Volo enim et concedo et confirmo predictis monachis et hominibus sive hospitibus
eorumdem libertates et immunitates quas antecessorum meorum temporibus habuerunt,
et quas antecessores mei eisdem concesserunt, et easdem illibatas conservari
precipio.
Nulli ergo heredum aut successorum meorum liceat dictos monachos aut homines
eorum indebitis exactionibus gravari, aut contra eos occasionem accipere
malignandi.
Quod si quis fecerit, si commonitus sicut justum fuerit, non emendaverit, pena
que in carta antecessoris mei Almarici
domini de Monteforti hujusmodi malefactoribus imposita fuisse dignoscitur
presentis cartule infractori quicumque fuerit imponatur.
Quod ut ratum sit scribi feri et sigilli mei munimine firmavi.
Actum
Vidimus par Jean, comte de Montfort, du numéro XV.
- B N° 47 bis de la liasse. Double queue de parchemin.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis, Johannes, comes Montis
Fortis, salutem in Domino.
Noveritis nos
« Ego vero predictus Johannes, comes
Montis Fortis, omnia et singula premissa, prout
superius scripta sunt et narrata, rata habeo et eadem confirmo atque de cetero
illibata et integra volo et precipio observari.
In quorum omnium premissorum testimonium et munimen presentes litteras sigilli
mei munimine roboravi.
Actum
Vidimus par Jean, comte de Montfort, du numéro XII.
« Capella de Houderpont, unum sextarium bladi in molendinis de Vado. »
- B N° 49 de la liasse. Double queue de parchemin.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Johannes de Maeroliis, miles, universis presentes
litteras inspecturis salutem in domino.
Noverint universi quod cum Hugo dominus de
Metenone, miles, Agnetem filiam meam primogenitam duxisset in
uxorem, ego Johannes de Maeroliis,
miles, eidem Hugoni dedi in maritagium cum predicta
Agnete, filia mea, quicquid habebam
in molendinis de Vado, versus Petras
videlicet medietatem per omnia ita tamen quod predictus Hugo
et Agnes uxor ejus et eorum heredes
sive alius quicunque dictam medietatem dictorum molendinorum
possidebunt, presbitero qui pro tempore deserviet in capella de
Houderpont, unum sextarium bladi quod Simon, quondam avus meus, dicto presbitero de
Houderpont legaverat in elemosinam, pro anniversario suo
annuatim faciendo, de ipso eodemque blado quod lucrabuntur dicta molendina, sine
pejoratione aliqua, singulis annis
« Littera abbatissæ Fontis Ebraldi.)
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2337 (ancienne cote : n° 34 ter de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis, M.
Dei gratia
Fontis Ebraldi humilis abbatissa, salutem in
Domino.
Noveritis quod nos, in compromissione facta in venerabilibus viris
Johanne de Sancto Leodegario in
Aquilina, Petro de Sparnone
presbiteris, et Odone decano
Meduntensi, a priorissa et conventu nostro
Alte Bruerie ex una parte, et priore et conventu
Sancti Thome de Sparnone ex altera, dicte priorisse pro
se et conventu suo Alte Bruerie, damus potestatem et
liberam facultatem constituendi procuratorem in causa compromissi coram predictis
arbitriis quocienscunque dictam priorissam abesse contigerit et viderit expedire ;
damus etiam procuratori ab eadem priorissa substituto in eadem causa dicti
compromissi potestatem vitandi, faciendi, positiones et responsiones et omnia
quecumque verus procuratore de jure potest facere, secundum tenorem litterarum
continentium formam predicti compromissi in quibus predicti arbitrii sigilla sua
fecerunt apponi.
Datum apud Fontem Ebraldi
« Arbitrium cum abbatissa de Alta Brueria. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2337 (ancienne cote : n° 34 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis, Johannes de
castello Sancti Leodegarii in Aquilina et Petrus
SanctiThome de Sparnone presbiteri, salutem in
Domino.
Noveritis quod nos super contencionibus habitis inter religiosas priorissam et
conventum de Alta Brueria ex una parte, et priorem
Sancti Thome de Sparnone ex altera : de quibus
contencionibus compromissum est in nos Johannem et
Petrum tanquam in arbitrios, et in venerabilem virum Odonem, decanum
Medontensem, si nos duos in unum concordare non
possemus pro ut in litteris sigillis nostris sigillatis plenius continetur, de
communi tractatu et assensu habito inter nos Johannem de Sancto
Leodegario et Petrum Sancti Thome de Sparnone
presbiteros,
« De sexaginta solidis habendis, per manum presbiteri de Hanchiis. »
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2320 (ancienne cote : n° 50 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis, Matheus
divina miseratione
Carnotensis episcopus, salutem in Domino.
Noveritis quod de sexaginta solidis annui redditus, quos percipit et
habet diu est prior de Sparnone nomine prioratus sui per
manum presbiteri de Hanchiis in ecclesia de
Hanchiis que ad patronatum dicti prioris
pertinet terminis inferius notatis, videlicet ad pascha domini, viginti
solidos et
« De Mittenivilla. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2333 (ancienne cote : n° 41 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Mathieu, évêque de Chartres, confirme d'avance la sentence des arbitres entre le prieur d'Epernon et le curé de Mittainville. 1
« De Mitanivilla juxta Marchesium sentencia. »
- B Doubles queues de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2333 (ancienne cote : n° 41 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Omnibus ad quos presentes littere pervenerint, Odo, decanus de Medunta, et
Philippus, presbiter de
Hermercio, salutem in Domino.
Noveritis quod cum contentio verteretur inter religiosum virum priorem de
Sparnone ex una parte, et Galterium
presbiterum et personam de Mitanivilla ex altera, super
decimis quarundam terrarum sitarum in parrochia de
Mitanivilla juxta Marchesium
Giroust prope cheminum qui dicitur cheminus
Vacarum ; et dicte partes compromisissent in nos de
assensu et voluntate reverendi patris Mathei, Dei gratia episcopi
Carnotensis, et assensu et voluntate religiosorum
virorum abbatis et conventus Majoris Monasterii Turonensis,
prout in litteris patentibus eorumdem vidimus contineri.
Nos, habito bonorum virorum consilio, die mercurii post festum omnium sanctorum
eisdem partibus coram nobis apud Sparnonem assignata ad
audiendam super premissis pronunciationem arbitri nostri, arbitrium nostrum
pronunciavimus in hunc modum.
Videlicet quod dictus prior et successores sui de cetero nomine prioratus jam
dicti percipient pacifice et quiete decimas triginta et quinque
arpentorum sitorum in predicta parrochia de Mitanivilla, in
territorio juxta dictum Marchesium Giroust prope cheminum
predictum qui dicitur cheminus vacarum, dictus vero prior vel ejus successores in
decimis novalium sitorum infra fines predicte parrochie de
Mitanivilla aliquid amplius de cetero non poterunt
reclamare.
In cujus rei testimonium et munimen ad petitionem dictarum partium presentibus
litteris sigilla nostra duximus apponenda.
Actum
« Quarta de arbitrio decimarum sitarum in parrochia de Mittenivilla juxta Marchesium. »
- B N° 41 ter de la liasse. Double queue de parchemin, double exemplaire.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis, Robertus de
Creciaco,s clericus domini archidiaconi
Carnotensis, salutem in domino.
Noverint universi quod cum contentio verteretur inter religiosum virum priorem de
Sparnone ex una parte, et Galterium
presbiterum et personam de Mittenivilla ex altera, super
explanationem cujusdam arbitrii prolati ab Odone decano de Medonta, et
Philippo presbitero de
Hermercio modo thessaurario de
Pontisara, super decimis quarumdam terrarum
sitarum in parrochia de Mitenivilla juxta
marchesium Girout prope cheminum qui dicitur cheminus
Vacarum.
Et dicti prior et presbiter super dicta contentione de bonorum virorum consilio
compromisissent in jure sub pena viginti librarum et per fidem, ita
quod quisquis eorum a prolatione seu declaratione dicti arbitrii resiliret, dicta
pena commiteretur contra eum ;
Mathieu, évêque, donne un vidimus d'un acte de Jean, comte de Montfort, confirmant et vidimant la charte de son grand-père Simon, donnée sous le nº VII.
- B N° 6 bis de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Megornas-Margarita Roillée. »
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2325 (ancienne cote : n° 49 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis Margarita, relicta Roberti
Le Rooillée quondam militis, salutem in Domino.
Noverit universitas vestra quod ego teneo et tenere debeo a priore et prioratu de
Sparnone quamdam aream, sitam apud
Megornas, in censiva et dominio dicti prioris, et ego et
heredes sive successores mei tenemur et debemus reddere annuatim pro dicta area
duos denarios et obolum nomine census
« Domus Simonis Ribaldi apud Sparnonem. »
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2325 (ancienne cote : n° 53 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie
Carnotensis, salutem in domino.
Noveritis quod in nostra presencia constituti Aubertus, dictus
Chaous, et Agnes ejus
uxor, commorantes et manentes in quadam domo sita in castro
Sparnonensi que fuit defuncti Simonis dicti Ribaldi, parentis ipsius
Agnetis, confessi fuerunt coram nobis quod predicta
domus movet de censiva prioris Sancti Thome de Sparnone, et
quod dicti Albertus et Agnes, ejus uxor, sunt et fuerant ex quo prime
manserunt in dicta domo, hospites ejusdem prioris et esse debent quamdiu ibidem
mansionem fecerint : promiserunt etiam coram nobis dicti
Albertus et Agnes,
ipsius uxor, quam quamdiu in dicta domo manebunt, justiciabunt se per
dictum priorem, et eidem priori parebunt in omnibus sicut alii hospites ejusdem
prioris faciunt seu facere consueverunt, sine advocacione alterius dominii sive
fori.
In cujus rei testimonium et munimen ad peticionem dictorum
Alberti et ejus uxoris presentibus litteris sigillum curie Carnotensis duximus
apponendum.
Datum
« Littera consensus Ferrandi, filii regis Hispanie et baronis baronie de Esparnone, super justiciam altam bassam, et mediam monachorum Sancti Thome de dicto Sparnone. »
- B Deux lacs de soie verte, rouge et jaune. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2336 (ancienne cote : n° 5 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis, Ferrandus illustris regis
Hyspanie filius, heres Pontivii
et dominus Sparnonis ac miles, et domina Laura de Monteforti ejusdem
Sparnonis domina ejus uxor, salutem et amorem in
Domino.
Noveritis quod cum inter nos ex una parte, et religiosos viros abbatem et
conventum Majoris Monasterii Turonensis, priorem et
monachos Sancti Thome Sparnonensis ex altera, contentio
verteretur super eo quod ipsi asserebant et dicebant, per totam terram suam sive
infra fines totius territorii sui, intra fines castellanie
Sparnonis existentes, ratione dominii aut domanii aut
aliquo jure alio ad eos pertinente, omnem justitiam tam altam quam bassam se
debere habere, et quod erant in possessione vel quasi hujusmodi justitiam
explectandi ; et super claiis sive clausura stagni quod est eorumdem monachorum de
Sparnone, quas asserebant se habere posse et tenere, et
eis ad arbitrium reparare quando et quotiens et qualiter sibi expedire videbant ;
et etiam super eo quod ipsi dicebant quod quinque solidos parisienses censuales,
quos percipere consueveramus ab hospite mansionario in quadam domo sita in burgo
Sancti Thome Sparnonensis contigua muris nostris
Sparnonis, que domus Antiochia
vulgaliter appellatur, percipiebamus ratione contiguitatis hujus muri et per eo
quod in parte erat fixa et injuncta in muris predictis, non ratione situs domus
ejusdem ; nobis contrarium asserentibus et dicentibus premissa ad ipsos religiosos
prout dicunt et asserunt minime pertinere.
Tandem ducti consilio saniori, cum nobis constet et liqueat per fide dignos, quod
justitia omnis et vigaria per totam terram ipsorum religiosorum in
castellania existentes et etiam infra fines territorii eorumdem ad ipsos
religiosos pertineat, eandem ipsis dimisimus, dimittimus, concessimus, et
concedimus exercendam per se et suos, et omnimodo explectandam ; etiam de furto,
latrocinio, verbis contumeliosis, verberibus, et omnibus aliis ad justitiam quoquo
modo pertinentibus ; exceptis tantum modo hiis tribus casibus, raptu, murtro,
enciso, quos ad nos et heredes nostros, solum et expressim et specialiter
retinemus per totam terram ipsorum intra fines castellanie predicte, cum mobilibus
eorumdem malefactorum absque contradictione aliqua.
In hereditatibus autem illorum malefactorum, rebus immobilibus existentibus in
terra seu in dominio sive infra fines territorii monachorum predictorum, nos nec
heredes nostri aliquid reclamare vel habere non poterimus, sed erunt ipsorum
religiosorum in tribus casibus supradictis.
Item decimas molendinorum nostrorum quas ipsi habent, et decimum mercatum quod
ipsi similiter habent et possident secundum quod tempore antecessorum nostrorum
habere et possidere consueverant ; item justitiam nemorum predictorum de
Champ Gaudeim nobis retinemus, eo modo et secundum quod
in litteris comitis Amaurici, patris predicte nobilis domine,
plenius continetur.
Tota autem alta justitia et quicquid ad eam pertinet per totam terram suam, sive
sit in eorum dominio, aut domanio, censiva, feodo, aut qualicunque modo ad ipsos
pertineat, dictorum religiosorum erit qualiscunque et qualicunque modo fuerit, et
ubicunque et quandocunque ; et deducetur atque determinabitur coram ipsorum
judicibus suis ballivis et in curia sive curiis eorumdem, et pre ipsos sive
ipsorum mandatum exequetur, et in ipsa justitia sive ipsorum hospitibus,
mansionariis, aut aliis personis, in terra, sive infra fines territorii,
predictorum religiosorum commorantium, aut manentium in dicta castellania, nos
sive heredes aut successores nostri aliquid justitie reclamare non poterimus vel
habere, nec omnino aliquid justicie retinemus in dicto prioratu seu terra ad
eumdem prioratum pertinente, exceptis in tribus casibus supradictis.
Preterea volumus et concedimus quod claias sive clausuram claiarum
stagni quod est ipsorum monachorum intra stagnum et fossatum situm vel subtus
castrum de Sparnone faciant teneant, habeant ac possideant,
et eas refacere et reparare possint claias sive haias faciendo ibidem quando et
quocienscunque et qualiter cunquomodo sibi videbitur expedire, usque ad muros
castri nostri Sparnonensis, a meta in dicto stagno
monachorum posita.
Usque ad aliam metam positam in terra sive ortis dicto fossato adherentibus,
imperpetuum, libere, pacifice et quiete.
Et si aliquis habens terram prope dictum stagnum aperuerit vel effoderit, terram
suam adeo quod aqua dicti stagni ibidem intraverit dicti religiosi poterunt
claudere si voluerint stagnum suum ibidem, vel sequi pisces suos si maluerint, et
piscare in fossato sic facto.
Insuper quinque solidos parisiensium prenotatos census annui, quos percipere
consueveramus super domo predicta ut dicebamus que Antiochia
appellatur, et quicquid juris, justicie, aut explectamenti in ipsa, et
commorantibus in eadem, eisdem religiosis pure et simpliciter donamus, remittimus,
et quitamus, volentes et concedentes quod ipsam domum in statu in quo esse diutius
consueverit, dictis nostris muris contiguam ipsam vel alteram et ligna dicte
domus, et que necessaria erunt ad edificationem ipsius infigere et immitere
possint prout consueverunt ponere, et prout alias factum fuit, vel eam denuo dum
voluerint redificare.
Idem vero religiosi, quantum ad hoc nolentes existere ingrati in recompensatione
dicte domus et platee in qua sita est, et omnium jurium que in ipsa poteramus
quoquo modo habere, que ut dictum est eisdem monachis dedimuset adhuc damus in
puram et perpetuam elemosinam, nobis et heredibus nostris assignaverunt quatuor
solidos turonenses quos ipsi habebant annui census in domo Radulphi de
Brione, que domus sita est inter domum defuncte Marie La
Gatote ex una parte, et domum filiastrarum
Testart ex altera ; et decem denarios quos habebant a
majore de Poignies in terris, vineis et masuris quibusdam
quas Johannes de condeto tenet : similiter decem denarios
turonenses annui census quos Petrus dictus Chardonel
debebat eisdem de eisdem rebus ; similiter et septem denarios
turonenses quos castellanus noster Gilo de Sancto Curto
debebat eisdem monachis ; et adhuc remanent illis monachis tres denarii super
eodem Gilone, turonenses, in eisdem rebus predictis tenendi
et possidendi a nobis et nostris heredibus in perpetuum pacifice et habendi cum
omni jure et dominio quod ibidem habebant cum predictis tribus casibus qui
superius exprimuntur.
Actum etiam inter nos et et religiosos predictos quod ipsi seu eorum mandatum non
poterunt pendere seu pendifacere latronem seu malefactorem aliquem, nisi ad furcas
Sparnonis communes nobis et dictis religiosis in
territorio quod vulgaliter appellatur Potin, nec aliquem,
vel aliquam, seu aliquid inhumare, infodere, destruere, aut justiciare eis
monachis alibi non licebit.
Nec nos vel heredes nostri similiter alibi premissa facere poterimus quam in loco
predicto in terra religiosorum ipsorum.
Nec nobis nec ipsis hoc licebit ; sed nos in terra nostra propria, hoc poterimus
facere si voluerimus ; quod si nos vel heredes nostri fecerimus, furce predicte
predictis monachis remanebunt in territorio predicto.
Et ipsi vel mandatum eorumdem monachorum, et nos vel mandatum nostrum, communibus
sumptibus et expensis nos et heredes successores nostri communiter reficere vel
refici facere tenebimur furcas predictas cum defecerent.
Si vero nos vel heredes nostri alibi in terra nostra furcas alias fecerimus, et
ille predicte furce eisdem monachis remanerint, eas reficere et reparare poterunt
quando voluerunt, ut sibi videbitur expedire.
Insuper nos volentes spontanea voluntate, non choacti, nec seducti, ipsis
religiosis graciam facere pleniorem et saluti anime nostre et antecessorum quantum
possumus consulere cupientes, eis damus in puram et perpetuam elemosinam quidquid
juris habemus et habere possumus in predictis ; exceptis dictis tribus casibus et
id quod nobis assignatum est in recompensationem dictorum quinque solidorum
parisiensium ; nec non omnes libertates, immunitates, concessiones, possessiones,
collationes, elemosinas et donationes factas a predecessoribus et parentibus nostris dictis religiosis et prioratui predicto, hominibus, hospitibus,
censuariis, familie, ancillis, ac rebus eorumdem confirmamus, laudamus, ac etiam,
approbamus.
Volentes quod de omnibus et singulis premissis imperpetuum gaudeant libere
pacifice et quiete, retentis nobis et heredibus nostris tribus casibus supradictis
cum aliis superius jam expressis.
Et de hiis omnibus et singulis bona fide et perpetuo tenendis, nos et heredes et
quoscunque successores nostros, et omnia bona nostra habita et habenda ubicunque
existentia mobilia et immobilia, pariter obligamus.
In cujus rei testimonium et munimen nos, in hoc unanimiter concordantes,
predictis religiosis presentes dedimus litteras sigillorum nostrorum munimine
roboratas.
Actum
« Compositio facta cum Ferrando domino de S. arnone. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2325 (ancienne cote : n° 22 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis, Ferrandus, illustris regis
Hispanie filius, heres Pontivi
et dominus Sparnonis ac miles, et domina Laura de Monteforti, ejus uxor, salutem.
Cum controversie verterentur inter nos ex una parte, et religiosos viros abbatem
et conventum Majoris Monasterii Turonensis, priorem et
conventum Sancti Thome Sparnonensis, super claiis clausure
cujusdam stagni ipsorum religiosorum ; super censu sive censiva cujusdam domus
site in burgo Sancti Thome Sparnonensis prope portam castri
nostri Sparnonensis ; super justitia terre ipsorum
monachorum, et super pluribas aliis : tandem nos, hinc inde saniori ducti
consilio, pacificavimus sub forma que in litteris nostris sigillis nostris
sigillatis, et suis similiter litteris sigillo predicti prioris sigillatis, nobis
et ipsis mutuatim datis plenius continetur, pacificavimus et pro predicta pace, et
immunitatibus, libertatibus, justiciis, donacionibus factis a nobis et
progenitoribus atque antecessoribus nostris et concessis religiosis supradictis et
predicto prioratui Sancti Thome de Sparnone
Carnotensis dyocesis, a nobis et a quibuscunque et
inviolabiliter observandis prout in litteris predictis nostris et suis hinc inde
confectis plenius continetur, de bonis ipsorum religiosorum ducentas et
triginta libras bonorum turonensium receperimus et habuerimus per
manus predicti prioris in peccunia numerata.
Nos nolentes quod eccecutione hujusmodi super premissis de cetera per aliquid
molestentur, volumus, concedimus, et promittimus quod si Beatrix heres Montisfortis, vel
domina de Noele1 sive
uxor domini Johannis de Sessuns2 revenerint ad proportionem terrarum nobiscum atque assignaverint ad partem quam tenemus, et eam pacem quam nos cum
dictis religiosis fecimus sicut în predictis litteris nostris et suis custodire
noluerint nec tenere, et eam in aliquibus aut aliquo infregerint, quod nos statim
et protinus dictis religiosis predictam peccuniam.....
reddere teneamur, et ipsi religiosi, teneantur nobis reddere litteras quas ipsi
habent a nobis super predicta pace facta solutione prius dicte peccunie, redderet
eneantur.....
similiter.
Nos autem, nec heredes nostri, neque possumus nec in perpetuum poterimus
predictam compositionem pacis revocare, nec in aliquo violare.
Nos.....
ad omnia et singula premissa firmiter tenenda inviolabiliter in futurum bona fide
eisdem religiosis obligamus nos et heredes et successores nostros et omnia bona
nostra, mobilia et immobilia, habita et habenda presentia et futura, ubicunque
existentia.
Actum et compositum fuit inter nos et predictos religiosos, quod cum dicta Beatrix heres
Montisfortis ad legitimam etatem pervenerit et per
biennium terram tenuerit, nec predictam compositionem pacis.
nec ipsa predicta domina de Noele, nec predicta uxor
domini Johannis de Sessuns, nec ipsa
Beatrix revocaverint nec infregerint, elapso predicto
biennio, predicti religiosi, nobis istas litteras, vel litteras sigillo abbatis et
conventus Majoris Monasterii Turonensis et predicti prioris
de Sparnone sigillatas in quibus fiet de istis presentibus
litteris mentio, quod per istas non possint nos in aliquo molestare nec heredes
nostros, vel predictam totam pecuniam sine contradictione aliqua reddere
tenebuntur.
Ad hoc se astrinxit prefatus prier et nobis suas dedit litteras quasdam alias
super hoc sigillo suo sigilatas, si tamen idem prior super hoc a nobis fuerit
requisitus.
In cujus rei testimonium et munimen nos eisdem religiosis presentes dedimus
litteras sigillis nostris sigillatas ; renunciantes in hoc facto exceptioni non
numerate, non solute et non deliberate pecunie, et omnibus aliis que contra
presens scriptum vel instrumentum possent obiri vel proponi.
Datum
« Ista littera loquitur de minutis decimis de Vado Petroso. »
- B Fragment de sceau de la cour de l'official de l'archidiacre de Chartres. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 26 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis... officialis curie archidiaconi in decanatu
Sparnonensi... quod Philippus
dictus Pognart, miles, et Agnes, uxor ejus.
recognoverunt Raginaldum majorem suum de
Vado Petroso et uxor ejus vendidisse ecclesie
Sancti Thome de Sparnone quidquid habebant in minutis
decimis de Vado Petroso et tenebant ad feodum de dicto
milite...
« Confirmatio Roberti comitis de Drocis. »
- B Deux lacs de soie rouge et verte. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2336 (ancienne cote : n° 5 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis, ego Robertus, comes de Drocis et
Montisfortis, et Beatrix, uxor mea, salutem in Domino.
Noverint universi quod ego Robertus receptus in homagio et
fide comitatus Montisfortis et Beatrix, uxor mea heres tocius terre dicti
comitatus, laudamus, approbamus, et etiam intuitu pietatis confirmamus
conventiones habitas inter virum nobilem bone memorie dominum Ferrandum
de Pontivo et dominam Lauram
Montisfortis, ejus uxorem, ex parte una, et priorem
Sancti Thome de Sparnone ex altera, prout in litteris
dictorum nobilium continetur que sic incipiunt : Universis presentes litteras
inspecturis, Ferrandus, filius illustris
Regis Hispanie, heres
Pontivi, etc.
, et quorum finis talis est : in cujus rei testimonium nos in hoc unanimiter
concordantes predictis religiosis presentes dedimus litteras sigillorum nostrorum
munimine roboratas.
Actum
« Quarta super nundinis in castro de Sparnone. »
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2338 (ancienne cote : n° 52 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Omnibus presentes litteras inspecturis, Henricus de
Grandi prato, miles dominus de
Lyvriaco, et Laura de
Monteforti, ejus uxor, domina de
Sparnone, salutem in Domino.
Noverint universi quod cum religiosi viri prior et conventus Sancti
Thome de Sparnone ordinis Majoris Monasterii,
essent et fuissent in possessione nomine suo et dicti prioratus quarumdam
nundinarum, et haberent nundinas predictas in burgo suo de
Sparnone anno quolibet
« Quarta qua equi nostri possunt libere deferre mousturam ad molendinum de seincort. »
- B Les deux lacs de soie manquent. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2330. (ancienne cote : n° 42 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ego Robertus, comes de
Drocis et Montisfortis, et
Beatrix, uxor mea, omnibus presentes
litteras inspecturis, salutem in Domino.
Noverint universi quod cum contentio controversia et dissensio verteretur et
esset inter nos ex una parte, et priorem et conventum Sancti Thome de
Spernone, Carnotensis diocesis, ex altera,
super hiis quod dicti prior et conventus dicebant et asserebant quod equi sive
sommarii dictorum prioris et conventus ibant et poterant ire querere et adducere
mousturam ad molendinum de Seintcort et adducere dictam
mousturam ad dictum molendinum libere et quiete et sine aliqua consuetudine seu redibencia propter hoc nobis facienda seu heredibus nostris,
videlicet apud Charmaiam, et apud
Spinetum.
et apud Passoir, et apud
Buxeriam.
Nos in contrarium dicentes et asserentes a nobis et per nostros.
Per inquisicionem super hoc diligenter factam, inventum est a nobis quod dicti
prior et conventus jus habent cum equis suis et sommariis querendi mousturam et
adducendi a dictis locis ad dictum molendinum ; et confitemur nos non habere jus
prohibendi vel impediendi predictam mousturam sic quesitam et adductam ad dictum
molendinum.
Et preterea quod plus est si haberemus jus aliquod in prohibendo vel impediendo
dictam mousturam sic quesitam et ad dictum molendinum adductam, illo juri
renunciamus et quitamus penitus et omnino dictis priori et conventui omne jus vel
omnem actionem quam vel quod habemus seu habere poterimus in aliqua prohibitione
seu impedicione super premissis facienda, dictis priori et conventus : et omnia
premissa et singula prout narrata sunt confitemur esse vera et esse legitime
probata coram nobis et promittimus bona fide observare et contra non venire.
Et quod firmum sit et stabile presentes litteras sigillorum nostrorum dedimus
sigillatas in testimonium et munimen.
Datum
« Guillelmus de Housso super decimis. »
- B Les queues de parchemin manquent. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2333 (ancienne cote : n° 48 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
(Extrait) « Universis..... officialis Carnotensis, salutem
in Domino.
Noveritis quod inter religiosos viros abbatem et conventum
Majoris Monasterii et priorem et conventum
Sancti Thome de Sparnone ex una parte, et
Guillelmum de Housso, militem ex altera, orta esset materia
questionis super eo quod dicti religiosi dicebant quod dictus miles injuste
levaverat decimas terrarum.....
quarum dictus prior.....
partem propriis expensis excolebat, in reliqua vero parte religiosi predicti
verum dominium, censivam, terragium et campipartem habebant ; alia vero pars crat
infra metas parrochiarum in quibus dicti religiosi jus patronatus habebant...
dicto milite contrarium asserente.....
Tandem comparentibus in jure coram nobis.....
dictus miles confessus fuit se nullum jus habere percipiendi predictas
decimas....
et dictas decimas totaliter resignavit.....
Promisit etiam dictus miles se procurare quod Reginaldus
Dardanne et Petrus de Housso, armigeri, de
quorum feodo dicebat dictas decimas movere compositionem et concessionem...
concedent......
Constituti postea in jure coram nobis predicti Guillelmus,
miles, Raginaldus et Petrus, armigeri
omnia concesserunt......
sub pena sexaginta librarum turonensium......
Nolumus autem quod per ea que in presentibus continentur presbitero parrochiali
aliquod prejudicium generetur.
In cujus rei, etc.
Datum
D'un mur édifié près les ères d'Guestreuse.
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2325 (ancienne cote : n° 28 de l'inventaire).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« A touz ceus qui verront et orront cestes présentes lestres, Pierre
dou Bouais, chevalier, et Guillaume, frère dicelui Pierre
escuier, saluz en nostre Seigneur Sachent tuit que comme contenz fust entre
nous dune part et Religieus hommes le prieur et le covent de Saint
Thomas d'Esparnon d'autre part, sur ce que nous disien que le prieur
et le covent avoient édefié et feit faire une pièce de mur ou fonz de
lesue qui joint aus ères de Guestreuse.
Et dissien que le dit prieur et le covent ne poient fere le dit mur por ce que
nous auien ères joignanz à lesue deuant dite.
Et que ceus qui tenoient à cens de nous les ères deuant dites auoient aisemant de
lesue deuant dite et leur vsage en la dite esue dou cortil feu Macé
Galot jusque au molin Tennerez.
Et le prieur et le covent deuant diz affermasent et deissent que il avoient réson
de fère et dédifier le mur deuant dit en ladite esue qui estet leur si comme il
disaient.
Au darrenier dou conseil de bonne gent nous auon seu et enquis diligemment que
nous nauien point de droiture en ce que nous disien que le dit mur saiet en nostre
terre et en nostre esue.
Et que nous ne naus censsiers deuant diz nauien ne ne poien auoir aissement de
lesue deuant dite ne point dusage ençois estet lesue deuant dicte au prieur et au
couent deuant diz et porce que nous ne volien pas que contenz fust entre nous et
les deuant diz religieus des choses deuant dites dou conseil de bonne gens et
lenqueste feite diligemment dou dit contenz nous auon aperceu et seu que nous
nauien nulle droiture ès choses deuant dites.
Et lesson le dit prieur et le couent en bonne pès, dou dit contenz comme ceus qui
ont reson et droit dédefier le dit mur en la dite esue si comme il est dit par
deuant et que nous en la dicte esue ne ou suet dou mur deuant dit nauon rien ne
nentendons à auoir ne nous ne nos eirs ne nous censsiers.
Et prometons en bonne foi que nous ne nostre commandemant ne trauailleron ne ne
molesteron ne ne feron trauaillier ne molestier par nous ne par autres le dit
prieur ne le dit couent ne ceus qui vendront après les diz Religieus ne ne traeron
en cause ne ne demanderon ne ne feron riens demander sur le dit contenz ne par
reson dou dit contenz des ores en avant.
Et quant à ce tenir garder et aconplir.
Et que ce soit ferme et estable nous en obligon nous et nos eirs et touz nous
biens meibles et non meibles présenz et futurs touz ensemble et chacun par soi en
quel que leu que il soient.
Et en tesmoing de ceste chose et que ce soit ferme et estable à
touiours nous auon données cestes présentes lestres au dit prieur et au dit couent
scellées de nos propres seaus.
Ce fu feit en l
Vidimus par l'official de Chartres, du privilége royal de 1140.
- B N° 24 bis de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Guy de Sandreville pour trois loises de terre de trois deniers de cens.
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2335 (ancienne cote : n° 40 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« A touz ceus qui ces présentes lectres verront et oront Hue Moisy garde de la prévosté de Nogent
Lerembert salut en nostre Seingneur.
Sachent tuit que par devant nous vint mon seingneur Guy de
Saudreville, chevalier, et recongnt par devant nous qu'il tenoit à
cens du prieur d'Espernon trais taises de terre de lé et de
lonc si comme le hébergement dudit mon seur Guy se comporte
duques à la terre à labé de Saint Cherons séans à
Ourmoy à trais deniers de cens chacun an donnée à autre
paiez le
Philippe le Bel règle le ressort de la justice du prieuré d'Epernon.
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2336.
- Acte contenu dans celui de la reine Marie daté du 15 novembre 1315.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Autre acte du même roi, sur le même sujet, donné à Paris.
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2336.
- Acte contenu dans celui de la reine Marie daté du 15 novembre 1315.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Marie, royne de France. — De la justice ou ressort du prieuré d'Espernon. — Arrestus pro charrono burgi Sancti Thome. »
- B N° 11 de la liasse. Double queue de parchemin.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Marie
par la grâce de dieu Roine de
France A touz ceus qui ces présentes lettres
verront salut.
Comme le baillif de Montfort,
procureur de nostre chière et amée cousine, la duchesse de
Bretaigne, nous requeist ou non de la dite
duchesse, auoir la court et la congnoissance, pour reson du chastel de
Montfort, de plusieurs cas et articles ci dessouz nommez,
des quieus nostre baillif de Mante
metoit empeschement en disant que à lui en son siège de
Mante appartenoit la court et la congnoissance diccus, et
que illeuques deuoit demourer.
Sachent tuit que, nous sus les diz cas et articles auons veu et regardé, en
consueil et deliberation par nostre noble consueil, en la manière qui ensuit ;
Premièrement le prieur dEspernon procureur de
Mèremoustier se douloit et requèroit, que comme il eust
esté anciannement, pour lui et pour séglise dEspernon.
en saisine destre gardez par le siège du chastel de Nogent
et par le préuost de ce lieu, toutes foiz que les cas si estoient eschoiz et contrinz feust daler à Mantes et destre gardé
par le siège de Mantes, ou grief et préjudice de lui et
séglise et ou grant dommage ; Et le dit prieur nous eust requis par plusieurs foiz
que par le siège de Nogent feust gardé, et tenu en sa
saisine destre gardé par le préuost de Nogent, et le deuant
dit procureur à la dite Duchesse proposast au contraire, que les genz à la Contesse dAubemalle du chastel
dEspernon estoient en saisine que toutes foiz que le dit
prieur ou non de séglise, se vouloit douloir de la gent à la dite contesse
dAubemalle, de griès ou dautres choses que illi eussent
fez à lui ou à ses hommes, que il estoit traitiez au siège de
Mante, et illeuques deuoit demourer, Pour quoi requeroit
le procureur de la dite Duchesse, que comme la dite Contesse
dAubemalle feust en la foy de la dite Duchesse du
chastel dEspernon, et se ressortissist devant li à
Montfort que aussi comme la dite Duchesse se
ressortissoit à Mante, deuoit demourer la dite Contesse au
siège de Mante, et le dit prieur si disoit que se traitié
auoit esté à Mante ce aououit esté depuis ceu, que une
grâce qui donnée fu du Roy nostre sire à la dite Duchesse que la Contesse d'Aubemalle qui à ce temps se
ressortissoit à Nogent, se ressortissist à
Montfort, et de Montfort à
Mante, aussint comme le dit chastel de
Montfort fesoit, et que de ce auoit bien fet touz jours
le dit prieur retenne que il ne li feist préjudice, et que requis nous auoit
destre gardez en sa saisine par le chastel de Nogent, et de
quoi nous feusmes bien recordant, que commandement auions fet au dit prieur, que
seurement il alast soy ressortir à Mante, sans ce que il
li feist aucun préiudice, et que le plus toust que nous pourrions
auoir deliberation de parler au Roy, nous saurions questoit la volenté du Roy du
dit ressort, et ce seu nous li ferions droit.
Tout oui ce qui proposé estoit d'une part et d'autre, veu les lettres le Roy à
nous enuoiées sur ceu, et la grâce que le Roy auoit donnée à la dite Duchesse, du
deuant dit ressort dEspernon, dit fu et par arrest, que de
la saisine, dont la dite Duchesse se vouloit aidier que le dit prieur afin que il
demourast du ressort de Mante, depuis la dite grâce donnée
du Roy, la dite Duchesse deci en avant ne sen pourra plus aidier
enuers ledit prieur ; mès se la dite Duchesse veust monstrer, le dit prieur
appelé, que anciannement le dit prieur se ressortissist à
Mante elle y sera receue, et aussi se le dit prieur veust
monstrer, que anciannement il se ressortissist au châtel de
Nogent, il y sera receuz ; et sus ceu les enquestes
faites droit et sera.
Item, le procureur de la dite Duchesse requeroit à nous la court et la
congnoissance dune demande, que le dit prieur dEspernon
fesoit au baillif de la Contesse dAubemalle de ceu que il disoit, que comme il
s'église et ses hommes feussent en lespécial garde de nous, et en saisine destre
gardez par nous, et en sa tierre feust venuz le dit baillif
dEspernon, eust pris un homme pour le fet dune occision,
et iceli pendu et tuié sanz lay et sans jugement ou grief du dit prieur et de
s'église, que cette congnoissance lui deuoit appartenir, et deuant li deuoit aler,
le dit prieur et ce requerre mesmement quie le dit procureur maintaigne que le dit
homme fu pris en la terre du dit prieur pour soupeçon de murtre, de quoi la
congnoissance en appartenoit à la contesse dAubemalle ; et nostre dit baillif
proposoit et disoit afin que la congnoissance de ceu li demourast, que le cas
dessus dit estoit occision ; et que débat en estoit entre le dit prieur, et la
dite contesse, à sauoir se le cas estoit occision ou murtre.
Et que du dit débat pour la reson du dit prieur lequel est en nostre espécial
garde, la congnoissance en appartenoit à nostre dit baillif, à sauoir se le fet
estoit occision ou murtre, et disoit nostre dit baillif que enqueste seu estoit
faite sauoir se le cas estoit occision ou murtre, du consentement du dit prieur et
du baillif à la dite Contesse par quoi disoit nostre dit baillif que parmi la dite
enqueste len pouet venair clèrement, à sauoir se le fet est occision ou murtre ;
Tout oui ce qui proposé estoit dune part et dautre, dit fu et par arrest que la
dite enqueste sera ouuerte et se jugera à fin deue.
Item le procureur de la dite Duchesse nous requèroit la court et la congnoissance
du préuost dEsparnon, dune demande que le charron du bourt
Saint Thomas fesoit au dit préuost deuant nostre dit
baillif, de ce que il auoit pris et emporté les houstinz du dit
charron, ce que il ne pouet ne ne deuoit, et requeroit à notre dit baillif que par
lui li feussent délivrez ; Et disoit le dit procureur à la Duchesse,
que le dit charron estoit franche personne, et que deuant le baillif à la dite
Contesse, ou deuant son dit préuost auoit requis la déliurance de ses hostinz, Et
que acepté les auoit à juges, et entré en procès pour prendre droit deuant eus
pour quoi la congnoissance en deuoit estre rendue à la dite Duchesse, comme la
dite Contesse, pour reson de son chastel dEspernon se
ressortissist à Montfort ; Et nostre baillif proposoit et
disoit afin que la congnoissance de ce li eu deust demourer que le dit charron
estoit hoste couchant et leuant au dit prieur, lequel prieur estoit en nostre
garde espécial lui et ses hommes, et en saisine destre gardé par nous, Et que
toutes foiz que empeschement lui estoit mis à lui ou à ses hommes par nous estre
ostez ; et se disoit nostre dit baillif que le dit prieur sestoit adjoint en
procès avecques le dit charron son homme, afin que la franchise que ses hommes
auoient, par nous leur pouist estre gardée.
Tout oui ce qui proposé estoit dune part et dautre, dit fu et par arrest, que se
le dit bailif à la Contesse, ou son préuost pouaient prouuer que le dit charron,
en tant que il est franche personne, eust requis deuant iceus des hostienz, et lui
mis en procès pour prendre droit deuant eus, que la congnoissance leur en demoura
pour tant quie au dit charron touche, et se il ne le peuent prouuer, la court et
la congnoissance en demourra pardeuers nostre dit baillif, pour tant que le dit
prieur qui en notre garde est, sest adioint aueiques le dit charron ; les quèles
choses dessus dites nous certefions par naus lettres seellées de notre propre
seel.
Données
« Marie, reine de France. — De la justice et ressort du prieur d'Epernon. — Pour le prieur d'Espernon. — Arrestum pro quodam homine occiso, do quo justicia nobis pertinebat. »
- B N° 11 bis de la liasse. Double queue de parchemin.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Marie
par la grâce de dieu Roine de
France, A Touz ceus qui ces présentes lettres
verront salut.
Comme plet feust meu, deuant nostre baillif de Mante,
Entre le prieur de Saint Thomas dEspernon, d'une part ; et
le baillif de nostre amée la Contesse dAubemalle en la
juridiction dEspernon ; Et le baillif de nostre amée la Contesse de Montfort, pour tant comme
à chascun deus touchoit ou pouet touchier dautre part ; sur ceu que le dit prieur
disoit et maintenoit ; que il son prieuré, touz les biens les sougiez et les
habitanz de son dit prieuré, estoient et sunt en saisine destre tenuz gardez et
deffenduz, par les justiciers du siège de Nogent, et les
justiciers du dit siège en saisine de les garder et deffendre, dès le temps du Roy
notre Sire ; Et depuis ce, que la terre de Mante et de
Nogent, estoit venue en notre main, et que toutes foiz
que aucuns griès estoient fez au dit prieur, aus sougiez et aux habitantz de son
dit prieuré, des genz des dessus dites contesses, ou dautres, le dit prieur, les
diz sougiez et les diz habitanz, sen doulaient aus justiciers du dit siège, et par
les diz justiciers estoient gardez et les griès ostez et diceus fesoient droit,
jusques à tant que la dite Contesse de Montfort, empétra
deuers le Roy une lettre contenant la forme qui ensuit.
Ph.
par la grâce de dieu Roy de
France, A tous ceus qui ces lettres verront salut ;
Sachent tuit que comme à la requeste et instance de notre amée et féal Béatriz, contesse de
Dreus et de Montfort,
complaignant et requérent à notre chière dame et mère, Marie
par la grâce de Dieu Roine de
France, que eile li feist oster lempeschement que
ses genz de Nogent
li metoient en la ville d'Espernon et ès appartenances, et en la chastellenie de ce lieu, en justicant et
voulant justicier ès diz lieus, pour cause de ressort en cas de deffaut de droit
et de mauvès jugement, les quieus lieus la dite contesse disoit estre tenuz de
li sanz moian, et a li pour réson de son chastel de
Montfort appartenant ès cas dessus diz ; informacion ait
esté faite du commandement de ladite Roine, et trouué par la dite informacion, les
cas dessus diz et la congnoissance diceus, pour réson dudit chastel de
Montfort appartenant à la dite contesse ; Et li ait
retardé la dite Roine à deliurer la congnoissance ès cas dessus diz, pour tant
seulement que naus genz li fesoient entendre que avant que la terre de
Nogent li feust baillée en douaire, naus genz de
Nogent estoient en saisine de justicier ès diz lieus ès
cas dessus diz, si comme il appert par les lettres de la dite Roine faites sur ce
que nous auons veues ; Nous consideranz les choses dessus dites, la congnoissance
des dites choses en la ville dessus dite et appartenances, et en la chastelenie
dicelle, deliurons à plain à la contesse, et le ressort tout dicels nous metons et
renuoions à mestre en la fourme et en la manière que nous y auions mis et renuoié
le chastel et la chastelenie de Montfort.
En tesmoing de la quèle chose nous auons fet ces lettres seeller de notre seel
sauf le droit dautrui.
Donné à Lorriz en Gastinais le
Procuration du comte d'Aumale.
- Tiré de l'acte LXXIX.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Nous Jehan de Pontieu, conte
d'Aubemalle, feisons assavoir a tous que nous
establissons.....
nostre amé et féal Jehan dit Garnier, nostre baillif
d'Espernon procureur.....
espécial en toutes nos causes et besoignes.....
En tesmoing de ce nous avons feit ces présentes lettres seeler de nostre propre
seel douquel nous usons à présent.
Ce fut feit
Procuration de l'abbé de Marmoutier.
- Tiré de l'acte LXXIX.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis fratres capituli Majoris Monasterii Turonensis
et frater Johannes, minister eorumdem humilis, saluttem in
Domino.
Noverint universi, quod cum inter nobilem dominum comitem de
Albamarla, dominum de Sparnone, ex
una parte et priorem domus nostre Sancti Thome de
Sparnone....
ex altera, super pluribus justicie casibus, contentio verteretur.....
nos dilecto fratri Michaeli de Ambilleio priori domus nostre
predicte, exhibitori presentium, damus potestatem et speciale mandatum super
premissis....
compromictendis in dictos Dionisium de Barneval et
Johannem Eliot tanquam in arbitrios seu amicabiles compositores.....
Datum
Procuration d'Iolande de Meulan.
- Tiré de l'acte LXXIX.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Nous Yende de Meullenc, contesse
d'Aubemalle, et Jehan
de Pontiu, conte d'Aubemalle, feisons
savoir a tous que le compromis.....
de tous les descors meus entre nous et le dit prieur pour reson de la prieuré
d'Espernon, il est ou dit et ou l'ordenance de nos amez
Denis de Bernaval, bailli
d'Aubemalle et de Jehan Elyot bourgois de
Chartres.....
En tesmoing de ce nous avons séelées ces lettres de nos propres seaus, qui furent
faites
Consentement de l'abbé de Marmoutier.
- Tiré de l'acte LXXIX.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis fratres capituli Majoris Monasterii et frater
Johannes, minister humilis
eorumdem.....
compromissum in venerabiles et discretos viros Dyonisium de Barnaval, baillivum de
Albamarle et Johannem Eliot,
tanquam in arbitros...
ratum habemus......
et confirmavimus......
Datum
Vidimus de la charte de fondation.
- B N° 4 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Karolus Dei gratia Francorum et Navarre rex, notum facimus universis tam presentibus quam futuris, nos vidisse litteras quarum tenor de verbo ad verbum sequitur in hec verba : Quisquis fidelium (Voir l'acte d'Amaury de Montfort en 1053. NºI).
« Nos autem predictas litteras propter earum, ac sigilli quo erant sigillate
nimiam vetustatem, ad religiosorum virorum dilectorum meorum abbatis et conventus
Majoris Monasterii supradicti supplicationem in modum
premissum sub sigillo nostro concessimus renovari.
In cujus rei testimonium nostrum presentibus apponi fecimus supradictum
sigillum.
Actum Turonis,
Vidimus par le roi de la charte de Louis VII, en 1140.
- B N° 24 bis de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Vidimus de la charte d'Amaury de Montfort, en 1238.
- B N° 24 quater de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Sentence arbitrale pour la juridiction du prieur d'Espernon.
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2336 (ancienne cote : n° 71 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« A touz ceus qui ces leictres verront et orront Nous Estienne Loinctier, prestre, guarde dou seel de la
chastellerie de Nogent Lerembert salut.
Comme contens et descors fussent meeus pieça pour plusieurs cas de justice entre
noble dame et haute madame Yende de
Meullenc, contesse d'Aubemalle dame
d'Espernon, et Jehan de
Pontiu, son fils, d'une part ; et religieus homes l'abbé et le
couvent de Melemoustier (sic) pour reson du
prieuré d'Epernon et le prieur dudit leu
pourtant comme à lui touche pour reson de son prieuré d'autre : Et les
devandiz.......
se fussent compromis par certains procureurs......
C'est asavoir Jehan Garnier, baillif
d'Espernon, pour les diz madame la contesse, Jehan son fils, et ledit prieur
d'Espernon pour le dit abbé et couvent si comme il est
contenu ès procuracions seellées des seaux de la dite contesse, Jehan son fils, et des diz religieus.
Desquelles procuracions les teneurs contiennent la fourme qui ensuit :
1
Hommes discrez Denise de Bernavalle,
baillif de Albemalle elleuz de la partie madame la
contesse, Jehan son fils, d'une part,
et Jehan Elyot, elleu de la partie des diz religieus comme
arbitres dessus diz et amiables compositeurs, et, ont promis les dites parties à
paine de cinc cenz liures de tenir garder et accomplir ce quil diroient
et ordoneroient des contenz et descors de joustice meuz entre eus.....
A la parfin, saichent tuit que pardeuant nous Colin
Lecordier, clerc tabellion juré de la dicte chatellerie furent
presenz les diz Denis et Jehan Eliot,
arbitres arbitrateurs et amiables compositeurs, les quiex...
presenz les procureurs desus diz, en une sentence concordante didrent et
pronuncièrent leur dit et leur sentence arbitrale en la fourme et en la menière
qui en suit : C'est assavoir que les lettres lesquelles les diz religieus ont par
reson de leur prieuré d'Espernon demuerent en leur force et
en leur vertu, et se il est ainsit que les diz contesse, Jehan son fils, ou leur genz ou autres ou temps
passé ou non de eus et pour euls ou pour leurs prédécesseurs, aient usé d'aucun
cas de joustice en la terre dou prieuré de Saint Thomas
d'Espernon contre lesprinz des lettres dudit prieuré, que ce que il
avront usé ne leur puet acqueire saisine pour le temps avenir, ne porter préjudice
aus diz religieus par reson dudit prieuré ; et ausit se les diz religieus ont usé
d'aucun cas de joustice oultre lesprinz de leurs lettres que il ne leur puisse
acqueire saisine pour le temps avenir ne porter préjudice aus diz contesse et Jehan son fils ne a leurs
heirs, De rechief, quant à la déliurance que les genz madame la royne
Marie comme souueraine fist d'un effant qui chay d'une
eschielle en la terre du dit prieuré est tenable sanz porter préjudice aus diz
madame la contesse et Jehan son fils, ou temps auenir ne au
dit prieuré ; Derechief, quant au cas de l'enfant que le baillif
d'Espernon prist ou non des diz contesse et Jehan son fils, lequel estoit mort en
une fontaine en la terre du dit prieuré que celle prinse ne acquerra point de
saisine aus diz contesse et Jehan son
fils pour le temps à venir ne portera préjudice au dit prieuré contre
lesprinz de la chartre du dit prieuré.
Derechief, quant aus cas de Guérin Pinguerel, lequel fu
prins en la terre du dit prieuré de Robert
Proueire, baillif dEspernon, pour le
temps et mis à exécution comme murtrier, si comme il estoit avis au dit baillif et
depuis trouvé et rendu par arrest, de madame
Marie roygne de France que le
feit que le dit Guérin avoit fait estoit occision et que au
dit prieur appartenoit conbien que le dit prieur se déporte d'avoir restitution du
dit Guérin ou de figure pour lui, que ce ne puet acquerre
possession ans diz contesse et Jehan son
fils, ne à leurs heirs, pour le temps avenir ne porter préjudice au dit
prieuré ne contre lesprinz des lettres au dit prieuré.
Derechief, quant au cas de ce que le baillif d'Espernon
ala ou dit prieuré et enporta l'enfant de l'eschiele contre la volenté du prieur
qui lors estoit pour le temps, conbien que le dit prieur se deporte destre
restabli de l'enfant ou de figure, que ce ne li portera préjudice ne
aus prinz de ces lettres ne acquierra saisine pour le temps avenir aus diz madame
la contesse et Jehan son fils, ne à leurs heirs.
Derechief, quant aus corps de lhomme qui fut estaché dou mur à Guey
Perreur, en la terre et en la juridicion de la dite contesse et Jehan son fils, combien que le mort fust
couchant et levant en la terre du dit prieuré, le dit prieur n'avoit nul droit
d'empescher la cognoissance du cas aus diz contesse etJehan son fils, ne cause de congnoistre de la mort
dou dit homme ne de feire arester le corps du mort par les genz madame la
Roygne.
Derechief, quant au disieme marchié que le prieur a par reson de son
prieuré en la ville d'Espernon pour ce que débat estoit de
l'amande qui y appartient pour reson de la contesse coustume non paiée, le dit
prieur aura le jour du disième marchié qui a li appartient pour reson
de son prieuré toutes les coustumes et les amandes qui en nesteront pour reson des
coustumes tant ausi comme quie madame la contesse et Jehan son fils les ont en touz les autres marchiez
; et pourra celui qui recevra ou non du dit prieur les coustumes pour le jour de
son marchié arrester celui qui devra la coustume tant pour la coustume que pour
l'amende pour reson de la coustume non paiée sanz autre jurisdicion acquierre au
dit prieur en nule autre chouse.
Derechief, quant au cas de la joustice de la meson en laquelle
Guillement demeure, laquelle est en la censive dou prestre
Saint Jehan d'Espernon pour reson de s'église toute la
justice de la dite meson demeure aus diz madame la contesse et à Jehan son fils et à leurs heirs, sauve le droit dou
presbitoire tel qu'il a li appartient pour la coustume.
Auquel dit et pronunciacion les procureurs dessus diz comme procureurs de leurs
mestres et le dit prieur pour tant quie à lui appartient obayrent et promistrent
par leurs foiz sus la peine dessus dite que il contre le dit et la pronunciacion
des diz arbitres ne vendront ne ne feront venir ou temps avenir ; Aincois l'ont et
auront ferme et estable à touz jours mès.
En tesmoing de ce nous auons scellé ces lectres dou seel de la chastellerie de
Nogent desus dit.
Donné
Guillaume de Mévoisin vend la dîme de Grogneul.
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 73 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« .......
Jehan Gossel, prévost
d'Espernon, salut.
Saichent tuit que en la présence Symon
Paris, clerc tabellion de la chastellerie dud.
lieu.....
Guillaume de Mévoisin et Jehanne
La Blanche, tante dud.
Guillaume, demourans à
Grougneul et Jehanne jadis fame feu Gilot Le
Blanc ; cest assavoir le dit Guillaume et
sa dicte tante chascun pour le tout, et la dicte Jehanne
femme jadis de feu Gilot pour cause et raison de son doaire,
recongnurent et confessèrent avoir vendu....
à religieus homme et honeste, honorable et discret maistre Jehan de Maintenon, humble prieur du prieuré de
Saint Thomas d'Espernon, de lordre de
Maire Moustier en Tourraine, pour
raison de son dit prieuré, toute cele disme comme euls avoient, si comme euls
disoient, à Espernon, appelée la disme de
Grougneul, autrement de Saint
Prest, meuvant du propre héritage du dit
Guillaume ; de laquelle dicte disme la dicte
Blanche tient si comme euls disoient, partie en foy du dit
Guillaume, neveu dicelle ; laquelle dicte foy elle quicte
bonnement à son dit neveu en la présence du dit clerc juré, vendue assemblement le
pris et somme de deux livres tournois sur le tout de laquele dicte somme d'argent
dessus dicte, euls se tindrent à bien paiés du dit religieus acheteur, et len
quictèrent et clamèrent quicte bonnement du tout en tout.
Et de la disme dessus dicte vendue euls se dessésirent par le bail de ces
présentes lectres.....
etc.
, etc......
Donné
Amortissement par le roi du don d'Henri de Saint-Yon.
- B Bibl. nat. de France, Moreau 228, f. 145.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Philippe, par la grace de Dieu roi de France. Comme le prieur d'Espernon nous a exposé qu'il a acquis de Henry de Saint-Yon, chevalier, ès fiès de la dame de Galardon, mouvans et tenus de nous, pour fonder en sa prieurté une messe chascun jour pour lui et pour tous ses bienfaiteurs, trente arpens de terre assis ou terrouer de Jouy-sur-Eure lès Chartres entre Soleire et Jouy ou prix de vii livres dix sols de rente par an ; Item dix arpens de terre séans au terrouer de Chartainvilliers ou prix de 60 sols de rente ; Item deux fours l'un à Jouy, l'autre à Saint Prest jouxte Jouy, ou prix de six livres de rente ; Item lxx sols à prendre chascun an sur les cens Henry de Saint-Yon, chevalier, etc. »
En octobre 1336, Jean de Verges, seigneur de Villeneuve, bailli d'Epernon, donne procuration devant l'official de Chartres, pour toutes ses affaires, à son fils, Hubert de Verges, à Simon Pourcel, écuyer, à Pierre Le Maire, Pasquier Lefèvre, Guillaume de Haute-Bruyère, Jean Bricart, Colin de Saint-Firmin, Michel Bastard et Richard Lechanteur. Le 22 janvier 1337, en vertu de cette procuration, Simon Pourcel se substitue Barthélémi de Valle et Robert, seigneur de Saint-Leu.
- B Archives d'Eure-et-Loir, sans numéro d'inventaire.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« La lettre de l'amortissement du seigneur de Emboize, pour le prieur d'Espernon. — La Blanche. — De Savonnières. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 29 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Nous Enjorger, seigneur
d'Emboize et de Chevreuse,
faisons savoir à tous que nous, pour l'onour de dieu et de nostre dame et le salut
de nostre âme et de nos amis, voulons et octroyons que les religieux de
Saint Thomas d'Espernon de l'ordre de
Maremoustier, tiengnent dès hors en avant à touz jours
mès sanz estre contrains de nous ne de nos successeurs à mectre hors de leur main,
la disme à la Blanche assize ou terrouer de
Savonnière jouste Espernon,
laquelle disme est tenue de Pierre Le Bigot, et le dit
Pierre la tient de nous....
la dicte disme nous amortissons comme à nous touche et peut toucher, obligons
quant à ce nous, nos hoirs, nos biens et les biens de nos hoirs présens et
futurs.
En tesmoing de ce nous avons seellées ces lettres de nostre propre seel...
donné le
« L'amortissement du Bigot de la disme à la Blanche, pour le prieuré d'Espernon. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 29 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Nous Pierre Le Bigot, escuier et
damoisèle Perronnelle de Chadon sa fame, faison assavoir à
touz, que nous pour l'onour de dieu et de nostre dame et le salut de nos âmes et
de nos amis, voulons et ottroions que les religieux de Saint Thomas
d'Espernon de l'ordre de Maremoustier,
tiengnent dèshors en avant à touzjours més sans estre contrains de nous ne de nos
successeurs à meistre hors de leur mains, la disme de La
Blanche assise ou terrouer de Savonnières
jouste Espernon, laquelle disme est tenue de monseigneur Enjorgier d'Amboize, chevalier et
sire de Chevreuse.
Laquelle dismes nous amortissons tant comme à nous touche et puet toucher ;
Obligons quant à ce nous, nos hoirs.....
En tesmoing de ce nous avons scellées ces lettres de nostre propre seel...
Donné
Legs de la dame de Marolles.
- B Bibl. nat. de France, Gaignières, II, 217.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis, frater
Johannes de Maintenone humilis prior Sancti
Thome de Sparnone, salutem in Domino.
Notum facio quod ego executor in solidum testamenti N. domine de
Maroli quondam domine de Sancto
Eudone prout apparet in testamento scripto in verbis gallicis
sub sigillo prepositure de Castroforti, et alii executores,
videlicet camberarius de Columbis, frater meus, Johannes, presbiter de
Rochefort et Petrus di chef
dunnes ? dicta domina legaverit quintam partem rerum suarum pro celebrandas duas
missas pro defunctis qualibet die pro anima ipsius ac defunctorum maritorum
suorum.
In cujus...
« Jacobus Boileau dedit priori grangiam suam sitam apud Ramboulletum. »
- B N° 70 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« In nomine Domini amen.
Per hoc presens publicum instrumentum pateat universis, quod
(Suite le monogramme du notaire.)
« Et ego Johannes Liart Constanciarum diocesis publicus auctoritate imperiali notarius, premissis omnibus et singulis una cum dictis testibus presens interfui, et premissis propria manu scripsi et in hanc formam publicam redegi, signoque meo consueto signavi rogatus in testimonium premissorum. »
« Johannes Regis dedit unum arpentum prati. — A la Mendreuse. »
- B N° 72 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« In nomine Domini amen.
Per hoc presens publicum instrumentum.......
1
Johannes Regis, aliter Lapine de Abluez
recognovit se dedisse..... priori Sancti Thome de
Sparnone.....
post decessum ipsius unum arpentum prati siti a la
Mendreuse, juxta pratum domini Mathei de
Brueria, militis, ex uno latere, et altero juxta pratum relicte
defuncti Johannis Cointel, tentum in feodo de domino de
Gasarano, milite, quem amerat a Guioto
Bernier ; item unum quarterium prati in censiva domini
Mathei supradicti ; item unum arpentum terre juxta viam
veteris Venerie ; item duos arpentos sitos au marcher
Guard ; item tres arpentos terre sitos Essous
haur Galice, juxta terram Henrici Angonille,
tentis domini de Creono, solvendis pro quolibet arpento
duodecim denariis
« Un arpent de terre assis au Baigniouer aux Moines. »
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2324 (ancienne cote : n° 31 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« A tous ceuls qui cestes presentes lettres verront et orront Pasquier Le Fèvre, Prévost
d'Espernon, salut.
Saichent tuit que en la présence Thénot
Paris, clerc juré et tabellion de la chastellenie dudict lieu,
establi ad ce faire, vint et fut présent en sa personne, si comme ledit clerc juré
nous rapporta, Guyot Berruyer, lequel estant en bonne santé
de certeine science, de bonne mémoire et prospérité, si comme il apparoit, de sa
bonne pure franche et libéral volenté, non pas à ce contraint, si comme il disoit,
recognut et confessa lui avoir vendu et en nom de pure vente perpetuellement avoir
octroyé, quicté, cessié, et déleissé desorendroit, du tout en tout à touz jours
mès, a religieux homme et honeste maistre Jehan de
Maintenon, humble prieur du prieuré Saint Thomas
d'Espernon de l'ordre de Maire Moustier en
Tourainne, abssent, ung arpent de terre tenant a
la rivière appelée le Baingnoer aus moines d'Espernon d'une
part, et aus terres dudit religieux d'autre part ; avecques ce environ trois
quartiers de terre tenant d'une part à la terre dudit prieur et d'autre part aus
courtilz de Vynerville, tout mouvent de son acquerment fait
avecques et en la compaingnie de Marion
jadis sa fame, tout tenu du dit prieur, à telx cens comme tout doit, pour
le pris et somme de sexante livres tournois, monnoye flèbe, dont le dit
Guyot vendeur se tint enterignement a paié, etc.....
Tesmoing le scel de la dite chastellerie à la relacion dudit clerc juré
l'
« THÉNOT PARIS. »
« Gileta relicta G. Geofroy vendidit unam grangiam apud Rambouillet. »
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2323 (ancienne cote : n° 70 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« A touz ceuls qui....
Pasquier Le Fèvre prévost
d'Espernon.....
en la présence Symon Paris, clerc juré et
tabellion de la chastellerie du dit lieu.....
vindrent et furent présens.....
Gilette, jadis fame feu
Guillaume Geuffreyn, et Samcot Geuffreyn, son fils, recognurent
et confessèrent ja pièça avoir vendu et en nom de pure vente perpétuelment avoir
octroyé, quicté...
à Jacques Boyleau clerc.....
une grange, avecques une place séant devant icelle grange...
que ils disoient avoir à Ramboillet, moitié movent de
l'acquièrement de la dicte Gilette pièça fait en la
compaingnie dudit feu Guillaume, et l'autre moitié du propre
héritage dudit Samcot, tenant d'une part à la meson et court
dudit Samcot et d'autre part à la terre Hémart Le
>Molier, et la dite place tenant au chemin, tenue du seigneur de
Ramboillet à trois soulz tournois de cens, annuelment
paié
« Traité entre le seigneur de Gazeran et le prieur de Saint Thomas d'Espernon. »
- B Non signé, scellé à double queue de cire verte.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« A tous ceulx qui ces présentes lettres verront et orront, frère Jehan de Maintenon, humble prieur du prieuré de
Sainct Thomas d'Espernon, salut.
Saichent tuit que comme descort feust meu entre noble homme monseigneur
Philippe de Boullehart sire de
Gazeran d'une part, et nous d'autre ; nous disant à cause
de nostre prieuré avoir toute justice, haute, moyenne et basse en nostre hostel et
granche jouste Gazeran, et en toutes les appartenances, et
espécialement en une maison, hotise et censive assise à
Hedeviller ; le dit sire de
Gazeran disant au contraire la dite granche,
appartenances, maisons, hotises et censives à icelle granche appartenants estre en
et de sa chastellenie de Gazeran, et de icelle
à cause de ladite chastellerie à luy appartenir toute sa justice haute, moyenne et
basse, et à nous la justice très foncière tant seullement ; accorde et pour bien
de paix que nous, ou nom que dessus, en nostre dit hostel et granche jouste
Gazeran, vergiers, vigne, jardins, terres gaignables, et
généralement en toutes les appartenances de icelui hostel et granche, atans et dès
maintenant, a nous toute justice haute, moyenne et basse, excepté que des dicte
maison, hotises et censives séant à Hedevillier et du
moulin du Brueil en tant comme à nous appartient a la haute
et moyenne justice appartiendra et dès maintenant appartient au devant dit
seigneur de Gazeran, et à nous la basse ès dits lieux, tant
seulement ; et en tous les chemins enclos d'une part et d'autre en nos terres
toute la justice et cognoissance nous demourera et demeure ; et tous les chemins
tenans à noz terres d'une part, et d'autre à quelsconques personnes que ce soit ès
terres de la chastellerie de Gazeran demoureront et
demeurent avecques toute la justice et cognoissance d'iceulx au dessus dit
seigneur de Gazeran.
Et avecques ce ledit seigneur de Gazeran pourra et puet
prendre les chevaulx du moulin en toutes nos terres maisons et hotises et censives
appartenant à nostre dite granche.
Lequel accort ou nom que dit est et en la forme que dessus est devisé, nous
promectons tenir garder et enterriner et de non venir en contre et gregnieuse
confirmacion bailler ou faire bailler lectres perpétuelles de l'abbé et du convent
de Maremoustier.
En tesmoing de ce nous avons scellées ces présentes lectres et accort de nostre
propre scel.
Ce fut fait le
« Collacion de ceste présente coppie a esté faicte à son original par nous Nicolle Sanguin conseiller du Roy nostre sire
en sa court de parlement, commissaire de par icelle en ceste partie, à la
requeste de Me
Pierre Dumonsoy procureur de messire Françoys de
Prunellé chevalier seigneur de Herbault et
de Gazeran ; icellui original veu por
Mº
Jehan Bodin procureur des
religieux abbé et convent des Vaulx de Cernay le
« N. SANGUIN. »
XCI et XCII
G. Ansolt vend deux pièces de terre à Perrin du Pont.
- B Scellé. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2335 (ancienne cote : n° 69 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« A tous.....
Symon Maupigne garde de la prevosté et des
seals de la chastellenie d'Espernon, salut.
Saichent tuit que en la présence Phelippot
Hadoalle, tabellion de la dite chastellenie.....
Guillaume Ansolt demourant au Gué de
Lonroy recongnut....
avoir vendu....
à Jehan Chevalier et à Gilot Chomerel,
comme tuteurs et curateurs de Perrin, fils
de feu Du Pont.....
deux pièces de terre tenanz aus murs des religieus les moines de la prieuré de
Saint Thomas d'Espernon, en la censive et seigneurie
diceux a quatre sols six deniers tournois de cens par an.....
tout pour la somme de vingt cinq livres tournois.....
donné sous les seels dessus diz l'
« HADOALLE. »
Antioche, place et jardin à Epernon.
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2335 (ancienne cote : n° 74 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« A touz ceulx....
Estienne Delaubueste chastellain de
Dreux
et garde du seel de la chastellerie dudit lieu, salut.
Saichent tuit que par devant Jehan
Lopileur, tabellion juré de ladite chastellerie.....
vindrent et furent présens.....
Robert de Hauteterres, bourgeois de
Dreux, et Ameline, sa femme...
congnurent....
avoir vendu....
à Jehan Cutet demourant à
Espernon...
une place et jardin.....
qu'il avoient à Espernon lequel est appellé
Antioche, tenant aus fossés et à la porte de ladite ville
et au prieur d'Espernon, tenuz dudit prieur à cens à tel
cens ou rente comme ladite place et jardin puet devoir.....
pour le prix et la somme de huit frans d'or.....
En tesmoing de ce nous.....
avons seellez ces présentes lectres dudit seel.
Ce fut fait le
« Declaratio exemptionis episcopi Carnotensis. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2328 (ancienne cote : n° 32 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Universis presentes litteras inspecturis, Eblo, miseratione divina,
episcopus Carnotensis salutem in Domino.
Notum facimus, quod cum die infra scripta per diocesim nostrum transeuntes, ad
locum prioratus Sancti Thome Sparnonensis, nostre diocesis,
membrum Majoris Monasterii Turonensis, accesserimus et
ibidem pransi fuerimus, confitemur quod hoc non fuit causa visitacionis, sed
amicicie.
Et propter hoc priori dicti prioratus a jurisdictione nostra ordinaria penitus
exempto, aut ejus successoribus, in posterum aliquid prejudicium nolumus
generari.
Datum ibidem videlicet in dicto prioratu, teste nostre presentibus hiis apposito
sigillo,
« Lettres de Guillaume de Douzmesnil, bailli de Chartres, portant reconnaissance devant Baudry, tabellion à Chartres, par Henry Lenceseur demourant à Hanches, du bail à rente par lui prins de frère Guillaume Tillon, prieur du prieuré Saint Thomas d'Espernon, d'une place assise à Dyonval près de Saint Piat en laquelle a eu autreffois un moulin, avecques tous les prez, pastiz et autres terres appartenant audit prieuré à cause de ladite place, pour le pris et somme de vint livres tournois de rente annuelle et perpétuelle. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2330 (ancienne cote : n° 62 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« En la court du Roy à Tours, Simonnet Bobusse, marchand demourant à Orléans, confesse avoir prins detenu et accepté des relligieux abbé et couvent de Meremoustier de l'ordre de Saint Benoist une certaine place de maison contenant six toises de large et dix toises de long séant en la ville d'Espernon joingnant d'un costé au chemin par où on va à la porte de la chappelle et d'une part au fief du conte de Vendosme, moyennant le pris et somme de cinq sols tournois. »
- B N° 61 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
- B N° 58 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« A tous.....
Anthoine de Gyvez, licencié en loys,
bailli d'Espernon, salut.....
en la présence de Anthoine Henry.....
tabellion... de la chastellerie dudit lieu...
furent présens...
Tybault Brissart et Collette sa fame, les queux.....
confessèrent avoir prins à ferme et perpétuel héritage...
de messeigneurs labé et couvent de Marmotier une maison et
verger ou soulloit avoir tannerie et que soulloit tenir Collin
Pichart au bourg Saint Thomas.....
Et fut ce fait pour le prix et somme de dix soulx tournois de cens que
en seront tenus paier les dits mariez, par chascun an, au prieur du dit lieu de
Espernon,
« HENRY. »
- B N° 58 bis de la liasse. Double queue de parchemin.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« A tous.....
Thibault d'Armignac dit de Termes, escuier
d'escuierie du Roy notre sire et son bailli à
Chartres, salut....
Par devant Pierre Gilon, tabellion à
Chartres, furent présens Thibault
Brissart et Colette sa
femme, demeurant à Epernon lesquels...
confessèrent que dès le
« GILON. »
Pasquier Caloigne pour un moulin à draps.
- B N° 63 de la liasse. Double queue de parchemin.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« ...
Thibault d'Armignac, dit de Termes,
escuier d'escuierie du Roy nostre sire et son bailli à
Chartres...
par devant Pierre Gilon... tabellion... à
Chartres et garde des seaulx de la chastellenie
d'icelui lieu, vindrent et furent présens Pasquier Caligne et Jehanne sa
femme, demourans à Chartres en la parroisse
Saint Hillaire, lesquels... congnurent... eulx avoir
prins à cens annuel et perpétuel portans gans, ventes, admendes et deffaulx.....
de religieuse et honneste personne frère Guille
Aymez prieur d'Espernon ou diocèze de
Chartres.....
une place de moulin et maison assise audit lieu
d'Espernon, avec un jardin appartenant audit moulin tout
contenant demi arpent de terre ou environ.....
jouxte une aire qui fut à feu Pierre Tassin d'une part, et
ledit prieur d'autre part, abutant d'un bout à la gaire des prez et d'autre bout à
l'arche, en la censive dudit prieur.
Ceste prinse faicte pour et parmy ce que lesd. preneurs.....
seront tenuz et ont promis......
faire construire et édiffier en lad. place de moulin, dedans
deux ans, ung moulin à draps, à tan ou autres choses telz qu'ilz
vouldront, sauf à blé, le maintenir et soutenir à tousjours mès en bon et
suffisant estat, aler mouldre le blé de la despense de l'ostel et famille
desd. preneurs au moulin à blé dud. prieur que est
audit lieu d'Espernon, et avec ce pour le pris et somme de
soixante sols tournois de cens annuel et perpétuel portant
gans.....
etc., etc.
Le
« GILON. »
- B Arch. dép. Eure-et-loir, H 2330 (ancienne cote : n° 67 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Lettres de Florent, seigneur d'Illiers, bailli de Chartres, portant reconnaissance devant Godefroy tabellion à Chartres, par Simon Leroussin, demourant à Gazeran près Ramboillet, du bail à cens et rente annuels et perpétuels par lui prins du frère Clément de Saint Lomer, prieur du prieuré de Saint Thomas d'Espernon, d'une place où souloit avoir un moulin à blé, appelé le moulin de Cadit près d'Espernon et une petite aire derrière en jardin, pour le pris et somme de six deniers tournois de cens annuel et perpétuel, et quatre livres tournois de rente annuelle et perpétuelle. »
« Grogneul. — Crespin Le Maire. — Estienne Cochon. — Demi-muy de bled. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2335 (ancienne cote : n° 33 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« A tous ceulx qui ces présentes lettres verront.
Florent seigneur
d'Illiers, chevalier, conseiller et chambellan du Roy
nostre sire et son bailli à Chartres, salut.
Savoir faisons que par devant Macé
Godefroy, clerc tabellion juré du Roy nostre sire à
Chartres, vint et fut présent Estienne
Cochon demourant à Changé paroisse de
Saint Piat, lequel congnut et confessa lui devoir à frère Clément de Saint Lomer, prieur
d'Espernon, la quantité de trois septiers de blé
bon et convenable, par composition faicte entre eulx pour sa part et porcion des
arréraiges du temps passé de demi muy de blé de rente que Crespin Le Maire de
Grougneul en son testament et derrenière voulenté
donna et laissa à l'église de Saint Thomas d'Espernon,
prins assis et assignez par chascun an
« M. GODEFROY. »
Accensement des biens à Curet.
- B Double queue de parchemin avec fragment de cire verte. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2331 (ancienne cote : n° 60 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« .....
Florent seigneur
d'Illiers.... chambellan du Roy et son
bailli à Chartres.....
par devant Macé Godefroy.....
tabellion..... du Roy.....vint et fut présent Girard Rigault, natif de
Beauvoir, naguèeres demourant à
Dainville en la chastellenie de
Gambès et de présent au lieu de Curé près de
Grant Champ et de la Hautteville,
lequel congnut et confessa que dès le
« M. GODEFROY. »
« Lettres de Florent, seigneur d'Illiers bailli de Chartres, portant reconnaissance devant Godefroy tabellion à Chartres, par Jehan Lochereau le jeune, demeurant à Espernon, du bail à cens annuel et perpétuel par lui prins de frère Clément de Saint Lomer, prieur du prieuré Saint Thomas d'Espernon, d'une maison et vergier assis à Espernon au bourg Saint Thomas devant le cymetière, pour le pris et somme de dix solz tournois de cens annuel et perpétuel.
- B N° 66 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Redevance du prieur d'Epernon au châtelain de Gazeran.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
De l'aveu de la châtellenie de Gazeran rendu au duc de Bretagne comme comte de Montfort-l'Amaury par Guillaume de Prunelé, seigneur d'Herbaut et de Gazeran, nous extrayons ce qui suit :
« ....
Item soullée de pain et de vin que le prieur d'Espernon me
doibt deux fois l'an à
La même redevance est ainsi exprimée dans l'aveu du 5 février
1528 (v.s.), et à peu près dans les mêmes
termes dans nombre d'aveux postérieurs : « Un souper de pain et de vin que le
prieur d'Epernon doit deux fois l'an à
Lettres de Jehan de Rochechouart, bailly de Chartres, portant reconnaissance devant Regnault, tabellion à Chartres, par Michelet Morise, demourant à Ormoy, du bail à cens annuel et perpétuel par lui prins du couvent de Mairemoustiers les Tours et de frère Clément de Saint Lomer, prieur du prieuré de Saint Thomas d'Espernon, d'une masure ou souloit avoir maison avec un courtil assis audit lieu d'Ormoy, pour le pris et somme de douze sols tournois de cens annuel et perpétuel.
- B N° 65 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2324 (ancienne cote : n° 57 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« A tous.....
Michel de Champront.....bailly
d'Espernon, salut.
Comme prosès fut meu et pendant en la court de Chastellet
à Paris entre frère Clément de
Saint Lomer, prieur du prieuré de Saint Thomas
d'Espernon, d'une part, et Robert
de Garennes, escuier, seigneur de
Chantry, d'aultre part, à cause et pour raison de
trois quartiers de pré ou environ assis à Saint Martin de
Nigelles au lieu nommé Nigelles, tenant d'une
part aux hoirs de feu Amaulry de Lille et d'autre part à la
rivière de Drouette et d'un bout et d'aultre bout au
centier par lequel on va du pont de Pontheon à
Esglancourt ; pour feuir et éviter à toute rigueur de
prosés, saichent tuit que en la présence de Anthoine
Henry..... tabellion..... en la
chastellenie dudit lieu d'Espernon..... fut
présent..... ledit Robert de Garennes.... lequel... confessa
avoir transporté... audit frère Clément de Saint Lomer...
tout tel droit, action, possession, saisine...
que il a et peult avoir...
sur lesdits trois quartiers de pré....
Le présent transport aussy fait par ledit escuier...
pour estre acompaigné et participant lui et ses prédésesseurs aulx bienfsaiz,
messes, prières et oraissons qui sont et seront dittes ou temps advenir ou dit
prieuré.....
Donné soubz les sceaulx de la chastellenie dudit lieu
d'Esparnon le
« HENRY. »
Lettre de mainlevée du moulin Dionvau.
- B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2330 (ancienne cote : n° 56 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« A tous ceulx....
Jehan Hugot, bachelier en loix, bailly de
Galardon, salut.
Comme puis naguères le procureur de monseigneur de Marly à
Galardon eust fait mectre en la main dudit seigneur ung
moulin ainsi comme il se comporte, assis à Dyonvau,
appartenant au prieur d'Espernon, avecques les prez corvées
et autres appartenances d'icellui moulin, qui jadis fut appartenant à feu messire
Henry de Saint Yon, chevalier, par déffault des devoirs de
fié non faiz ; et en reconfortant la main dudit seigneur, y eust fait mectre la
main du Roy nostre sire, et segniffié à frère Clément
de Saint Lomer, prieur dudit lieu
d'Espernon ; lequel pour lesdites causes
d'empeschement fust venu par devers et à la personne de noble homme Jehan de la Rivière, escuier, procureur et
gouverneur de la terre et seigneurie de Marly à
Galardon, et lui eust dit et démonstré que ledit
moulin et appartenances lui compectoit et appartenoit, à cause de son dit prieuré,
par don fait dés pièça à ladite prieure par ledit feu messire Henry de
Saint-Yon ; et lequel moulin et appartenances dessus dites icellui
prieur disoit dés pièça avoir esté amortiz audit prieuré par le Roy nostre sire et
par feue damoiselle Marguerite La Roillée, lors dame de
Galardon, sans jamais en faire aucuns proffiz ne devoirs,
sauf et excepté seullement la haulte justice, souverainneté et ressort dudit
moulin et appartenances moyennant certaines causes contenues ès lettres des dits
amortissements, ainsi que plus à plain il ofroit monstrer et enseigner par lettres
suffisantes ; et eust été prins jour entre lesdites parties pour enseigner de ce
que dit est par ledit prieur à aujourduy ; auquel jour duy fust venu icellui prieur par devers ledit procureur et gouvarneur et autres officiers de
Marly ; et eust monstré et enseigné deuement des lectres
des admortissements dudit moulin, requérant audit procureur et autres officiers de
Marly que leur pleust faire lever la main dudit
moulin.....
Savoir faisons que par devant Denis
Durant, clerc tabellion juré de la chastellenie dudit lieu de
Galardon, vint et fust présent ledit
Jehan de la Rivière, escuier, lequel ou nom et comme
procureur et gouvarneur de ladite terre et seigneurie de
Marly à Galardon pour noble et
puissant seigneur messire Loys sire de
Crussol, chevalier, seigneur dudit
Marly.......
Il conseentit et conseent par ces présentes, sans préjudice des droits dudit
seigneur de Marly, que la main dudit seigneur de
Marly, qui mise avoit esté audit moulin et ès
appartenances d'icelluy, en soit levée à présent et à plain, pour et au proffit
dudit prieur, sauf et excepté toutesfoiz audit prieur et ses successeurs de non
congnoistre de la haulte justice, souverainneté et ressort dudit moulin et
appartenances, comme contenu est ès dites lectres desdits admortissement, mais ne
joyront seullement que de justice moyenne et basse, et par ainsi que ledit prieur
prandra l'adjust et estalon des mesures dudit moulin audit lieu de
Galardon.
Donné en tesmoing de ce soubz les sceaux de la dicte chastellenie de
Galardon, le
« DURANT. »
Guillot le Boucher rend aveu pour une masure à Prouais.
- B N° 64 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« .....
Jehan Cadou licencié en loix, bailly
d'Espernon..... par devant Guillaume Moreau, tabellion en la chastellenie d'icelui
lieu, vint et fut présent Guillot Le Bouchier,
demourant à la Musse, lequel congnut.....
que il tient et advoue à tenir en fief à une foy et ung hommage, rachat quant le
cas y eschiét, de religieuse et honneste personne frère
Clément de Saint Lomer, prestre, prieur du prieuré de
Saint Thomas d'Espernon....
une masure ou souloit avoir maison avesques le jardin, terre et
appartenances.....
contenant trois arpens de terre assis en la paroisse de
Prouet, tenant d'une part et d'aultre à
Pasquier Maillart ; abutant d'un bout au chemin des
Pintières et d'autre bout audit Guillot
Boucher.
Et tout ce que dessus est dit, ledit Guillot Boucher advoua
et advoue à tenir en fief à cause dudit prieuré ; en faisant protestation que si
ledit Guillot a aucune chose oblié..... etc.
Le
Lettres de Jehan Cadou, bailli d'Espernon, portant reconnaissance par devant Moreau, tabellion audit lieu, par Michel Bourget et Jehanne sa femme, demourans au bourg Saint Thomas d'Espernon, du bail à cens annuel et perpétuel par eux prins du couvent de Mairemoustier et de frère Clément de Saint Lomer, prieur du prieuré Saint Thomas d'Espernon, d'une masure cave et jardin assis au bourg Saint Thomas et autres héritages : le tout pour le pris de treze solz neuf deniers tournois de cens annuel et perpétuel.
- B N° 68 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Ferme des dixmes de Ramboïllet et de Gazeran. — xj muids de grains. — xj livres de cire. »
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2333 (ancienne cote : n° 27 de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« A tous ceulx qui ces présentes lettres verront, Mathurin Bouffureau, licencié en loix, bailly de
Galardon, salut.
Savoir faisons que par devant Denys
Durant, clerc tabellion juré de la chastellenie
d'icelui lieu, vint et fut présent noble homme messire Jehan d'Angennes, chevalier, seigneur de
Ramboillet : lequel congnut et confessa lui avoir
prins à ferme comme personne estrange, pour ceste présente
Déclaration des héritaiges de la métairie de Curé rendue au prieur d'Espernon par noble homme de Courcy de Bellême, écuyer, par devant Guillaume Chamareu, bailly du prieuré Saint Thomas d'Espernon, pour monseigneur Louis de Bourbon, évesques d'Avranches, prieur dudit prieuré.
- B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2331 (ancienne cote : n° 60 bis de la liasse).
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Transaction entre la veuve messire Charles d'Angennes, seigneur de Rambouillet et de Montorgueil, et le prieur d'Epernon, par laquelle il est marqué la manière de rendre la foy et hommage au fief de Montorgueil par le prieur de Saint-Thomas d'Espernon : concernant aussy main levée de la saisie qui avoit esté faite d'un cheval sur lequel ledit prieur estoit monté lorsqu'il rendit la foy et hommage pour raison dudit prieuré, le lendemain de Pasques, parce qu'il manquoit un cloud à l'un des fers dudit cheval. »
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Furent présent noble damoiselle Marguerite de
Coaesmes, dame de Remboullet, vefve de
noble et puissant seigneur Charles d'Angennes, en son vivant
seigneur dudit Remboullet, ou nom et comme tutrice et
curatrice de noble homme messire Jacques
d'Angennes, chevalier, et autres enffans mineurs dudit déffunt
et vefve, d'une part ; et vénérable, religieuse et discrète personne maistre
Hugues de Malesset, docteur en décret et prieur du prioré
monseigneur Saint Thomas d'Espernon d'autre part ; Disans
lesdites parties quelles estoient en débat et en voie d'entrer en procès, sur ce
que la dicte damoiselle disoit et proposoit que à ses dits enffans leur compectoit
et appartenoit la terre et seigneurie de Montorgueil,
appartenances et déppendances ; laquelle terre est de belle et grant estendue,
prouffit et revenu, assis près et joignant Ramboullet, de
l'autre costé de l'eau et rivière qui descend de l'estang de
Grossay, estant au dessus dudit
Ramboullet, tirant à Espernon, et
que de icelle terre eulx et leurs prédécesseurs auroient joy paisiblement de tout
tems et d'ancienneté, comme encore font de présent sans aucun contredict1.
Disoit oultre que par l'augmentacion, dotacion et fondacion dudit prioré
Saint Thomas d'Espernon les prédécesseurs des ditz
myneurs, seigneurs dudit lieu de Montorgueil, anciennement
donnèrent et aulmosnèrent perpétuellement audit prioré les dismes de la dicte
terre et seigneurie, pour estre participans et associez comme fondateurs en partie
ès prières et autres bienffaiz qui à jamais se feroient audit prioré
; et affin que d'icelle donacion il feust mémoire perpétuelle audit prioré et
aussy d'iceulx donateurs et de leurs successeurs à tousjours mais, fut icelle
donacion faicte à ceste charge que, chascun an, le
« Fait double cestuy pour ledit prieur et passé pour les partyes le
« DE SAINTYON. N. LATRE. » 2
Jean Phelipeaux, prieur d'Epernon, fait avec Guillaume Noël un bail de cinquante-neuf des biens du prieuré à Curet.
- B Tiré du N° 60 ter.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Lettres de Jehan De Labarre, prévôt de Paris, portant reconnaissance par devant Jehan Brocart et Alexandre Martin, notaires au Châtellet, du bail pour 96 années consenti par frère Michel Moreau, prieur du prieuré Saint Thomas d'Epernon, au profit de Me Gilles Mullart, procureur en parlement et Mathurin Poitremol, clerc au greffe des requêtes du palais à Paris, d'une pièce de terre en friches et buissons contenant 90 arpents ou environ situés au terroir appelé les Bois-Dieu, moyennant 15 deniers tournois de cens par arpent et de 12 gerbes de grain une pour tout droit de dîme et à la charge de construire sur les dits lieux maison et manoir convenables pour loger.
- B N° 77 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Lettres de Nicolle de Craffort, bailly d'Epernon, portant reconnaissance par devant Etienne Chavanes, tabellion à Epernon, du bail pour 99 ans consenti par frère Michel Moreau, prieur du prieuré Saint Thomas d'Epernon au profit de Mathurin Lejay demeurant à Espernon, d'une pièce de terre en friche et buisson, contenant dix arpents ou environ situés au Bois-Dieu, moyennant 15 deniers tournois de cens par chaque arpent, de 12 gerbes une pour tout droit de dîme.
- B N° 78 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Accensement de trente-sept arpents de friche au Bois-Dieu.
- B N° 80 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« A tous.....
Nicole de Craffort, escuier, licentié en
lois, seigneur de Néron, bailli
d'Espernon, salut....
par devant Estienne Chavanne, clerc
tabellion en la ville et baronnie d'Espernon pour
haut et puissant seigneur Mgr le duc de
Vendosmois, pair de France,
baron d'Espernon.....
Michel Moreau..... prieur de
Saint Thomas d'Espernon.....
confessa avoir baillé à lettre de cens dès maintenant jusques à
quatre-vingt-dix-neuf ans ensuivans...
iceulx cens portans lots, gants, ventes, défauts et amendes, à Simon le
Bouvyer, marchand, demourant au Bois-Dieu,
paroisse d'Hermeray, et à Denis et
Guillaume Les Bouvyers ses enfants...
trente-sept arpens en friche, gaudrons.
buissons et non valeur au terrouer appellé le Bois-Dieu, distant dudit
Espernon d'une lieue et demie, juste d'une part aux
taillis Mgr d'Espernon,
d'autre au chemin de Poignies à la Croix aux
Bouvyers, d'un bout aux terres de
Chausseures, appartenans au seigneur de
Rambouillet et d'autre à Maître Mathurin Poitremot et Jehan Duguet.....
moyennant la somme de quinze deniers tournois par arpent.....
et de payer des grains venans desdites terres de douze gerbes l'une
pour tout droit de dîme et champart.....
Donné soubs le scel aux contracts de la chatellenie
d'Espernon en présence de Mathurin
Lejay et Jehan Lestormy, tesmoins à ce requis,
le
«CHAVANNE.»
Lettres de Nicolle de Craffort, bailli d'Epernon, portant reconnaissance par devant Etienne Chavanne, tabellion à Epernon, du bail pour 99 ans, consenti par frère Michel Moreau, prieur du prieuré Saint Thomas d'Epernon, au profit de Jehan Duguet, laboureur, demeurant au Fait, paroisse d'Hermeray, d'une pièce de terre contenant 10 arpents ou environ situés au terroir du Bois-Dieu, moyennant 15 deniers tournois de cens annuel par chaque arpent et de 12 gerbes une pour tout droit de dîme.
- B N° 81 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Lettres de Nicolle de Craffort, bailli d'Epernon, portant reconnaissance par devant Etienne Chavanne, tabellion à Epernon, du bail pour 99 ans consenti par frère Michel Moreau, prieur du prieuré Saint Thomas d'Epernon, au profit de Mathurin Lejay, marchand, demeurant à Epernon, d'une pièce de terre contenant 5 arpents environ au terroir du Bois-Dieu, moyennant 15 deniers tournois de cens par chaque arpent et de 12 gerbes une pour tout droit de dîme.
- B N° 79 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Lettres de Nicolle de Craffort, bailli d'Epernon, portant reconnaissance par devant Etienne Chavanes, tabellion d'Epernon, de la vente faite par messire Mathurin Garnier prêtre, et Jehan Garnier son père, demeurant au bourg Saint Thomas, faubourg d'Epernon, à frère Michel Moreau, prieur du prieuré Saint Thomas d'Epernon, d'une somme de 25 sols tournois de rente annuelle et perpétuelle, assise sur une maison et jardin situés au bourg Saint Thomas à Epernon, moyennant le prix de seize livres dix sous tournois.
- B N° 83 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Lettres de Antoine Dehebert, sieur de Ponceaux, bailly d'Espernon, portant reconnaissance devant Cheron, tabellion audit lieu, par les héritiers de Guillaume Noel, au profit de frère Michel Moreau, prieur du prieuré Saint Thomas d'Espernon, du bail à rente et pension annuelle pendant cinquante-neuf années par lui pris en l'année quinze cent vingt quatre de deffunt frère Jehan Phelipeaux, naguères prieur dudit prieuré des des biens du prieuré à Curet.
- B N° 60 ter de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Lettres de Nicolle Bobusse, bailli d'Epernon, portant reconnaissance par devant Jehan Reynard, substitut de Jacques Chavannes, tabellion à Epernon, du bail à cens annuel et perpétuel consenti par le receveur de Me Ph. Hurault, abbé de St-Pierre-le-Vif-les-Sens, et prieur du prieuré Saint Thomas d'Epernon, au profit de Jean Neau, marchand tanneur, demeurant au bourg dudit prieuré, d'une masure contenant 4 perches de terre assise audit bourg, moyennant 2 sous 6 deniers de cens.
- B N° 60 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Procès-verbal de reception de la foy et hommage du prieur d'Epernon au seigneur de Montorgueil. »
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
«
Seigné Le Gendre. — Pautrain. »
Sellé de cire vert sur double queue.
« Lequel Pérot en vertu de ladicte procuration, monté sur
ung cheval blanc scellé et briddé en selles et briddes bonnes, aiant ledict homme
une espée d'armes au costé, des gandz neufs aux mains, une serviette dessoubz ung
gasteau, ung chappeau de pervanche sur la teste, ung gasteau de la fleur d'un
mynot de fourmant ledict gasteau carnellé et ung flacon de vin contenant ung
pot.
Et a icelluy Pérot crié par trois fois à haute voix
monseigneur de Montorgueil ! monseigneur de
Montorgueil ! monseigneur de
Montorgueil ! disant oudict seigneur de
Montorgueil en personne, ou aultre aiant puissance dudict
seigneur, qu'il est comparu pour offrir et de faict bailler audict seigneur de
Montorgueuil ledict gasteau et pot de vin que ledict
seigneur prieur à cause de sondict prieuré, doict par chacun an à tel jour que se
jourdhuy à mondict seigneur de Montorgueil.
Et lequel gasteau et pot de vin il a offertz aux lieux dessus dicts.
A ce est comparu honorable homme Mre
André Blanchouyn, procureur fiscal de monseigneur de
Montorgueil, lequel a esté d'acord du redebvoir
que à faulte de se présenter et comparoir à heure deue en ce mesme équipage que
dessus, c'est assavoir que ledict prieur ou son procureur luy doict à heure de
huict heures du matin à cause de sondict prieuré
d'Espernon, à mon seigneur de
Ramboullet à cause de sa seigneurie de
Montorgueil, ung gasteau par chascun an le
« DE RIEULX. »
Sentence de Christophe de Hérouard, juge présidial au baillage de Chartres, contenant adjudication à la requête de Philippe Hurault, prieur du prieuré Saint Thomas d'Epernon, au profit de Regnault Besnard et Jehan Texier, marchands, demeurant à Epernon, d'une pièce de terre contenant 17 arpents environ assise au terroir de la Couture, moyennant la somme de 610 livres tournois1.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Hommage du prieur au seigneur de Montorgueil.
- B Archives du domaine de Rambouillet.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
«
Lettres de Jacques de Hébert, bailli d'Epernon, portant reconnaissance par devant Christophe Buisson, tabellion à Epernon, du bail consenti par frères Nicolle David, prieur claustral, Charles Letreau et Giles Benoist, profès du prieuré monsieur Saint Thomas d'Epernon, au profit de Jehan et Jacques Les Ruaulx demeurant au bourg Saint Thomas d'Epernon, du clos dudit prieuré consistant tant en terres labourables que pâtures, et d'un arpent de pré ou environ dans la prairie dudit prieuré, moyennant le fermage annuel de 10 écus d'or sol pour le clos et de 2 écus pour le pré.
- B N° 85 de la liasse.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Lettres d'Antoine Duprat, prévost de Paris, contenant bail pour 6 années par devant Roze et Croiset, notaires au Châtelet de Paris, par Barthelemy Vernhier, prieur de Saint Thomas d'Epernon, à Germain Lecamus et Jehan Legentilhomme, marchands demeurant à Epernon, les deux tiers du revenu du prieuré Saint Thomas d'Epernon, consistant en métairies, terres labourables, près, bois, dîmes, champarts, cens, rentes et autres droits généralement quelconques, moyennant la somme de 666 écus pour les deux tiers, ce qui portait le revenu total à 1,000 écus, et en outre à la charge de faire administrer la justice du prieuré par les officiers ordinaires ; de paier leurs gages, de nourrir et entretenir pour lesdits deux tiers les religieux du prieuré, de faire les aumônes ordinaires d'une mine de blé par semaine, de paier les deux tiers des pensions ordinaires des curés et vicaires des paroisses où le prieur percevait les dîmes, de faire labourer, etc., etc
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Bail des biens du prieuré.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Lettres de Guillaume Moreau, bailli de
Nogent-le-Roi, contenant bail pour 6
années, par devant Aubin, notaire audit
lieu, par messire Nicolas de Bautru,
comte dudit Nogent, bailli des comté, ville et château de
Dourdan, mandataire de messire
Armand de Bautru, prieur commandataire du prieuré
Saint Thomas d'Epernon, à Charles Geoffroy, archer des gardes de la porte de Sa
Majesté, demeurant à Saint Laurent de la Gastine, du
revenu temporel dudit prieuré, sous la réserve de la ferme, métairie et dîme
d'Ormoy et environs louées à Michel Girard
d'Ormoy, aux charges de payer aux trois religieux dudit prieuré les
pensions ordinaires annuelles de 900 livres tournois, 36
livres tournois et deux muids de blé méteil, les messes de Notre-Dame
de quartier en quartier, de payer au sous-prieur ses gages annuels de
30 livres tournois et 18 livres quand il va au chapitre
général ; de payer ladite somme en cas que les voyages ne se fasse pas et d'outre
payer les frais de visite des officiers de Maremoustier ;
de payer à M. de Maremoustier
18 livres tournois pour la table abbatiale, cinquante six
sols pour le droit des officiers de Maremoustier ; et
28 livres 10 sols tournois à l'évêque de
Chartres pour l'exemption de visite ; d'entretenir les
bâtiments du prieuré, de faire les aumônes ordinaires qui sont de 26
septiers de blé par an, de payer les curés et vicaires dont le prieuré est chargé,
tant en grains que deniers, de payer ce qui est dû à la recette des décimes ou
pourrait être levé à l'avenir, de fournir le luminaire de l'église savoir :
pendant le service quotidien, au maître-autel, Notre Dame
deux cierges de cire blanche et la torche pareille ; d'entretenir nuit
et jour une lampe ardente devant le grand autel et Corpus
domini, de fournir annuellemant le gâteau et flacon de
vin dus au Sr de
Montorgueil le
Lettres du bailli de Nogent Le Roy, contenant bail pour six années, devant Claude Cordier, tabellion audit lieu, par messire Armand de Bautru de Nogent, prieur commendataire du prieuré St Thomas d'Epernon, au profit de Germain Guiard et Jacques Coispeau, laboureurs à Hermeray, de la ferme du Teil, sise paroisse d'Hermeray, moyennant 300 livres tournois de fermage annuel en argent, 26 septiers de blé méteil mesure d'Epernon et six chapons.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Lettres de François Febvrier, bailli de Nogent le Roi, portant bail pour 9 années, par devant Claude Cordier, tabellion audit lieu, par messire Armand de Bautru de Nogent, prieur commendataire de Saint Thomas d'Epernon, au profit de Thomas Morize, demeurant à Ormoy, de 38 arpents de terre labourable audit lieu d'Ormoy et des grosses dîmes de ladite paroisse, moyennant la somme de 300 livres tournois de fermage annuel.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Lettres de François Febvrier, bailly de Nogent le Roi, contenant bail pour six années, par dom Claude Victorin de Nemours, prieur titulaire du prieuré Saint Thomas d'Epernon, à Nicolas Peiché demeurant à Epernon, du revenu temporel dudit prieuré, excepté deux arpents de pré situés audit prieuré et le logement entier du prieur, aux charges énoncées au bail précédent du 13 décembre 1639, et moyennant 2, 100 livres de loyer et fermage annuels.
Arrêt du grand Conseil, rendu entre Dom Martin Brunont, prieur de Saint Thomas d'Epernon, d'une part et Eléazar Fougeray, curé de Rambouillet, d'autre part, Lequel maintient et garde ledit Brunont en possession de percevoir la dîme des pois, fèvres, vesces et autres grains ronds, même des foins de Bourgogne qui se récoltent en la paroisse de Rambouillet, canton de la Butte, condamne ledit Fougeray à rendre et restituer ce qui a été par lui perçu depuis 1655 soit en nature, soit la juste valeur à dire d'experts, maintient ledit Brunont en possession des dîmes du Clos de la vigne fesant partie dudit canton de la Butte de Rambouillet ; maintient ledit Fougeray en possession de la dîme des laines, agneaux, cochons et oisons, des menues dîmes de la paroisse de Rambouillet, des clos, closeaux, aires et jardins de ladite paroisse, même de ceux du canton de la Butte autres que celles précédemment adjugées audit Brunont, et sans dépens1.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
Lettres du Roi portant commission pour le premier huissier du grand Conseil de, à la requête de frère Martin Brunont, prieur de Saint Thomas d'Epernon, assigner devant le grand Conseil Charles Margas, prêtre, vicaire de la paroisse de Prouais, pour procéder sur la demande formée par ledit Margas contre ledit prieur devant le lieutenant général de Montfort l'Amaury et pour voir maintenir ledit Brunont en possession des dîmes qui lui appartiennent en ladite paroisse de Prouais.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Mémoire au sujet de la foy et hommage de Montorgueil. »
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Aprés le décès de Mr
l'Evesque de Macon qui possédoit ce prieuré, Mre
Charles Louis de Preyssac d'Esclignac, chevalier de l'ordre
St Jean de Jérusalem, pourveu
d'icelui a fait rendre par son receveur la foy et hommage pour la première fois le
« Toutes celles qui ont suivi jusques à celle rendue en l'année dernière 1741, contiennent les mesmes protestations et celle faite au contraire par ceux qui ont rendu ladite foy et hommage comme fondés de procuration dudit prieur,
« Toutes ces protestestations n'ont point obligé jusqu'à présent le Sr prieur à satisfaire au payement du droit de relief qu'il doit à S. A. S.,
« Le Conseil est supplié d'ordonner si la prochaine foy et hommage se recevra à l'ordinaire avec la mesme protestation seulement, ou s'il y sera augmenté,
« Le titre de cette foy et hommage est indiqué par une transaction, dont l'original est aux archives de S. A. S. passée entre la dame de Rambouillet..... etc. 1. »
Foi et hommage de Montorgueil.
- a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
« Monté sur un cheval ayant les quatre pieds et le chanpfrein blancs, selle d'une selle à piquer ; luy, botté et éperonné ayant une êpée au costé et une nappe blanche en écharpe ; un gasteau devant luy de la fleur d'un minot de bled, orné et atouré de pervenche, avec une écharpe et une couronne de pervenche sur sa teste, des gands blancs neufs en ses mains ; une bouteille ronde de verre en forme de flacon, couverte d'ozier, pleine de vin, attachée à l'arçon de la selle dudit cheval. Et en cet équipage seroit arrivé en la place ou estoit la principale porte du château de Montorgueil1 ; ou estant, auroit appelé à haute et intelligible voix, par trois diverses fois : Monsegnieur de Montorgueil estes vous icy ou gens pour vous ? Auquel avons répondu que monseigneur n'y estoit pas, mais que ses officiers y estoient pour luy.
« Ce fait, le sieur Litré audit nom, auroit dit à haute et intelligible voix : qu'il venoit rendre les foy et hommage, comme procureur dudit sieur prieur, et offrir à monseigneur les gasteau, bouteille de vin et gands, ainsy armé pour devoir qu'il doit à monseigneur de Montorgueil à pareil jour.
« De laquelle foy et hommage il nous a requis acte, etc... 2. »