Cartulaire de Notre-Dame de Maintenon

édition par : Olivier Guyotjeannin (École des chartes)

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Autres contributions
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Cartulaire de Notre-Dame de Maintenon, dir. Olivier Guyotjeannin (École des chartes), 2009 (Éditions en ligne de l'École des Chartes, volume11), http://elec.enc.sorbonne.fr/cartulaires/Maintenon/.

Source : Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, A. Moutié et A. de Dion (éds.). Rambouillet: 1878

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Cartulaire de Saint-Thomas d’Épernon et de Notre-Dame de Maintenon…, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, De Raynal, 1878, vi-188 pages.

Établissements : Saint-Thomas d’Épernon (Eure-et-Loir, cant. Maintenon ; ancien diocèse de Chartres) ; Notre-Dame de Maintenon (Eure-et-Loir, ch.-l. cant. ; ancien diocèse de Chartres). – Bénédictins, prieurés de Marmoutier.

Carte de situation (Atlas de Cassini)

Édition ou regeste, dans l’ordre chronologique, des originaux et copies modernes.

Total des actes édités ou mentionnés : 178, dont 136 pour Épernon et 42 pour Maintenon (1 du XIe siècle, 8 du XIIe siècle, 102 du XIIIe siècle, 27 du XIVe siècle, 17 du XVe siècle, 15 du XVIe siècle, 6 du XVIIe siècle, 2 du XVIIIe siècle).

L’établissement

Historique

Le prieuré de Notre-Dame de Maintenon est fondé vers 1120 par Mainier de Maintenon et sa femme Élisabeth, qui donnent à Marmoutier l’église Sainte-Marie de Maintenon avec des terres et des dîmes (voir charte de fondation, acte no I, p. 137).

Localisation du patrimoine à grands traits

Le prieuré de Notre-Dame de Maintenon est doté à sa fondation de l’église et du cimetière d’Ouerre, des dîmes d’Ouerre, Prémont, Fontenelles, Prés, Sougny, Maintenon. Les dons qui s’y ajoutent par la suite sont également situés dans la région.

Réseaux de bienfaiteurs

Mainier de Maintenon et sa femme Élisabeth, puis leurs descendants, dont Amaury de Maintenon, sont les principaux bienfaiteurs du prieuré de Notre-Dame de Maintenon.

Orientation archivistique globale

Tout comme pour Saint-Thomas, d’Épernon, il existe peu de documents concernant Notre-Dame de Maintenon, excepté le registre de visites de l’abbé de Marmoutier (voir p. 180).

Orientation bibliographique

Émile Ledru, « Le prieuré Saint-Thomas d’Épernon, étude historique… », extrait de Archives historiques du diocèse de Chartres, 1898.

Odile Gantier, « Recherches sur les possessions et les prieurés de l’abbaye de Marmoutier du Xe au XIIIe siècle », dans Revue Mabillon, t. 53 (1963) à 55 (1965), pagin. mult.

L’édition

Les éditeurs : éléments biographiques

Auguste Moutié (1812-1886) appartient à la bourgeoisie de Rambouillet. Il s'intéresse à l'histoire naturelle et à la géologie, collectionne livres, chinoiseries, faïences et objets archéologiques, mais s'intéresse surtout à l'histoire locale. Membre fondateur et animateur de la Société Archéologique de Rambouillet (1836), et président de cette société pendant 17 ans (1868-1886), il est l'auteur d'études sur la région, en particulier Chevreuse. Recherches historiques, archéologiques et généalogiques (1876), qui lui vaut la médaille d'or au concours des antiquités nationales, et édite divers cartulaires (Notre-Dame des Vaux-de Cernay, Notre-Dame des Moulineaux et châtellenie de Poigny, Notre-Dame de La Roche). Il est membre de nombreuses sociétés savantes, parmi lesquelles le Comité des travaux historiques, la Société des Antiquaires de France, la Commission des Antiquités et Arts de Seine-et-Oise, la Société des Sciences morales, Lettres et Arts de Versailles.

Sources : nécrologie par Adolphe de Dion, « Notice sur Auguste Moutié », t. à p. de Mémoires de la Société archéologique de Rambouillet, t. 8 (1887-1888) ; éloge funèbre par Antoine Héron de Villefosse, dans Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1888, p. 87-88.

Adophe de Dion. Chercheur régional, le comte Adolphe de Dion (1823-1909) s’était particulièrement attaché à l’histoire médiévale de l’ancien département de Seine-et-Oise. Ce notable, maire de Montfort-l’Amaury, inspecteur général de la Société française d’archéologie, anima la Société archéologique de l’arrondissement de Rambouillet et la Société des antiquités et arts de Seine-et-Oise. Ses travaux ont porté sur l’archéologie, la castellologie, la numismatique, le monachisme et la noblesse dans l’ouest de l’Île-de-France. Son appétence pour l’édition de sources documentaires est évidente : il avait ainsi publié le cartulaire de Notre-Dame de Porrois. Il a consacré deux articles à Saint-Thomas d’Épernon : « L’église du prieuré Saint-Thomas d’Épernon », dans Mémoires de la Société archéologique de Rambouillet, t. 11 (1896), et « Chapiteaux de Saint-Thomas d’Épernon », dans Congrès archéologique de France, 98e session, 1872.

Sources : nécrologie et documents annexes par Lorin, « Notice sur le comte de Dion », dans Mémoires de la Société archéologique de Rambouillet, t. 21 (1910), p. 405-439.

Conception et contenu du volume

L’édition est faite en premier lieu d’après les documents originaux issus du chartrier ancien de Marmoutier, concernant les prieurés d’Épernon et Maintenon. Ces documents étaient passés, avec ceux des prieurés de Léthuin et Saint-Martin de Brethaucourt, lors de la Révolution, aux Archives départementales d’Indre-et-Loire, dont l’archiviste les envoya à celles d’Eure-et-Loir au début du XIXe siècle. Les éditeurs ont complété ce corpus par des pièces tirées des collections de Gaignières (lat. 5441) et Moreau, à la Bibliothèque nationale, et des archives du domaine de Rambouillet et du château de Maintenon. Dans le chartrier de Marmoutier, les documents sont classés méthodiquement, avec la mention « de Spernone » et un titre synthétique au dos. Aucun n’a conservé de sceau. Moutié et de Dion ont choisi de les présenter chronologiquement dans leur édition, en gardant le titre. Gaignières, qui reproduit parfois les sceaux, leur fournit des précisions sur ce sujet.

Les actes 1 à 85 de ce chartrier concernent Épernon ; 17 pièces manquent (no 1, 2, 4, 12, 14, 16, 19, 20, 29, 36, 43-45, 75-77 et 84), et il y a des numéros multiples : en tout, 107 pièces, correspondant aux cotes H 2320 à 2338 des Archives départementales de l'Eure-et-Loir. Pour le prieuré de Maintenon, il s’agit de 32 numéros, 45 pièces, correspondant aux cotes H 2339 à 2349.

Tous les actes ne sont pas édités in extenso : seul les plus important aux yeux des éditeurs sont ainsi traités. Les formules des pièces « plus modernes » sont analysées ou abrégées, celles leur qui semblent de peu d’intérêt sont supprimées.

Deux notes donnent un éclairage sur la méthode adoptée par Moutié et de Dion : n. 1 p. 78 : « Dans cette pièce et dans la suivante, nous avons religieusement respecté l’orthographe des originaux » ; n. 1 p. 153 : « Nous ne saurions dire quel rapport cette charte peut avoir avec le prieuré de Maintenon ; nous la publions comme intéressant un personnage important du pays chartrain. » Cette dernière note nous rappelle qu’ils portent sur les cartulaires des prieurés de Maintenon et d’Épernon un regard d’érudits locaux, désireux de constituer des corpus de documents relatifs à un « pays ».

Le décompte chronologique s’établit comme suit :

Notre-Dame de Maintenon : 42 actes
 
XIIe siècle 3
S. d. XIIe siècle 3
 
XIIIe siècle 39
Première moitié XIIIe siècle 31
1201-1210 2
1211-1220 1
1221-1230 6
1231-1240 3
1241.1250 19
Seconde moitié XIIIe siècle 8
1251-1260 8

Le volume comprend un index par noms de personne et de lieu (p. 181-188), un index sigillographique, par noms de personne (p. 181), des listes des prieurs connus d’Épernon (p. 132-135) et de Maintenon (p. 180), et des listes des visites de l’abbé de Marmoutier à ces deux prieurés (p. 129-131 et p. 180, avec une copie du procès-verbal de la visite du 29 septembre 1321 à Maintenon).

Qualité de l’édition

Les éditeurs pratiquent des coupes dans le formulaire des actes, éliminent certains actes, mais en citent d’autres qui, sans se rapporter directement aux prieurés d’Épernon et de Maintenon, leur semblent intéressants pour l’histoire locale. À côté de ces éliminations, confrontés à un chirographe dont les deux parties comportent des variantes l’une par rapport à l’autre, ils choisissent d’éditer les deux parties, alors qu’on privilégierait sans doute aujourd’hui une édition des variantes en notes. Les abréviations de noms propres sont résolues en notes, et les mots manquants rendus par des points, ce qui peut entraîner une confusion avec les mots que les éditeurs ont choisi de ne pas éditer. Certains actes, dont le texte est contenu dans un acte suivant, ne sont pas édités (les no LXVII-LXIX d’Épernon renvoient au no LXX), mais, pour d’autres, les éditeurs créent des actes en les extrayant d’autres (les n LXXII-LXXV sont des citations du n LXXIX).

L’index sigillographique a simplement des entrées aux surnoms et patronymes (et pas aux noms personnels), et ne comporte aucun renvoi, mais sa brièveté lui permet de rester d’usage commode. La table des noms de personne et de lieu est traitée de même, ce qui vu sa longueur est plus gênant. C’est le manque de rigueur qui est le principal inconvénient : certains personnages sont seulement à leur surnom, d’autres seulement à leur nom, plusieurs personnages portant le même nom ont une entrée commune, ce qui peut prêter à confusion, les renvois sont très peu nombreux et pas uniformisés. On regrette également que n’aient pas été prévues quelques entrées à des titres et qualificatifs comme « connétable », « clerc » ou « prieur ». La traduction et l’identification des noms latins est intégrée à cette table, et non au fil de l’édition.

Le matériau est donc riche, mais pas toujours complet ni rigoureux, et la recherche à partir des tables et index ne se fait pas de manière très souple.

Notre-Dame de Maintenon

Cartulaire

« Mainerius, dominus de Metenone, filius Germundi filii Avesgoti, et Elisabeth, uxor ejus, abbatiœ Majoris Monasterii ecclesiam Sanctæ Mariæ de Metenone cum terra ad faciendas monachorum officinas transfert et quam plurima alia dona. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2340.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Sepe et pene in omnibus terræ finibus ex verbi apostolici sacra auctoritate personuit, et doctor ille gentium in fide et veritate suavissime intonans, saluberrime ammonuit dicens : « Dum tempus habemus operemur bonum ad omnes, maxime autem ad domesticos fidei. » Scriptum etiam est et canonice affirmatum et a sanctorum patrum decretis justissimis dirivatum, ut æcclesiarum fructus et altarium decimæ, vel oblationes, in illorum usus deveniant qui æcclesiis deserviunt, ut fiat quod scriptum est : « Qui altario servit, de altario vivit. » Et : « Dignus est operarius mercede sua. » Et in veteri testamento : « Non infrenabis os bovi trituranti. » Ac si apertius dicat : « Non tibi usurpabis que jure competunt Deo in æcclesia ministranti. » Hiis et multis aliis sanctarum scripturarum testimoniis auditis, ego Mainerius, filius Germundi, filii Avesgoti, et Elisabeth, uxor mea, remedium nostris animabus et parentum nostrorum providentes, utile duximus monitis apostolicis obedire et quædam quæ secundum leges seculares juste possidebamus, justius ut pote æcclesiastica Deo et Dei servientibus condonare. Auctorizantibus itaque filiis nostris, Amalrico et Willelmo, et filiabus Mathilde et Agnete ; quin etiam Symone et Avesgoto fratribus meis, damus Deo et beato Martino Majoris monasterii et fratribus in eodem loco Deo. sub habitu monachili deservientibus, æcclesiam sanctæ Mariæ de Mestenon quæ est intra muros ejusdem castri, cum terra ad faciendas officinas monachorum, et ad facienda viridia et ortos eorum ; insuper cum omnibus aliis rebus eidem æcclesiæ appendentibus, tam ultra aquam quam et infra aquam. Damus etiam eis æcclesiam de Orreia et totum cimiterium cum universis hospitibus in ipso commorantibus. Decimam quoque ejusdem æcclesiæ et illam de Provectomonte, illamque de Fontenellis, simulque illam de Pratis. Porro damus prenominatis monachis decimam de Sompneio, cum illa de Mestenone ; decimam quoque vinearum nostrarum pacorumque et ovium ; necnon et de duobus furnis quos apud castrum Sparnonis habemus. Damus eis per singulos annos X solidos ad emendum luminare predictæ æcclesiæ. Concedimus quoque eis decimas terrarum omnium hominum in eadem regione, sub nostro dominio, manentium. Apud villam quam appellant Petras, concedimus eis mansum Odonis ; granchias quoque et domos sitas prope æcclesiam sanctorum Gervasii et Prothasii. Hæc autem omnia ita quiete et libere damus eis atque concedimus, sicut ea usque ad hanc diem habuimus. Hujus rei testes sunt : Raherius de Hanchis, Willelmus de Luxovilla, Paganus de Cangeto, Hubertus filius Rohardi ; Gofredus filius Macoardi, Fulco de Mestenone, Girbertus Calsegist, prepositus ; Erardus de Mestenone, Fulbertus major, Robertus Cangeel, frater Fulconis ; Mainerius Rufus ; Anschitillus, presbiter de Sancto Petro ; Germundus, presbiter de Sancto Gervasio et Prothasio ; Bernardus capellanus, Drogo, prior ; Radulfus, monachus ; Robertus, monachus de Ambianensi civitate ; Stephanus, monachus de Bello-Loco1. »


1 Gaignères a transcrit en entier ou par extraits presque toutes les chartes du prieuré de Maintenon que nous publions. (Bibl. n., m. lat. 5441. Extraits de Marmoutier, 1, p. 280 et s.) Il y a ajouté la description d'un assez grand nombre de sceaux disparus depuis. Le plus curieux, à cause de l'époque reculée à laquelle il remonte, est celui qu'il joint à cette charte, tout en prévenant qu'il en était alors détaché.

Le sceau de Mainier de Maintenon avait plus de cinq centimètres de diamètre et représentait un cavalier une large épée à la main, un casque conique à nasal sur la tête et un bouclier vu de trois quarts, portant des bandes et une orle, suspendu au cou. Les pieds et la queue du cheval, de même que le casque et l'épée, empiétaient sur la légende qui portait : † SIGILLVM. AMENERICI. DE. MESTEN, avec un signe d'abréviation sur la lettre terminale. Le contre-sceau, de trois centimètres de diamètre, portait un écu triangulaire bandé et orlé, avec la légende : SECRETVM.

On peut consulter, pour la généalogie des seigneurs de Maintenon, l'Histoire de Chevreuse publiée par M. Moutié (t. I. p. 546). Les documents qui y sont mentionnés et quelques autres peuvent se résumer ainsi. Avesgaud I, en 978 et 985 : Germundus Finitimus, en 1028 ; Avesgaud II. en 1053 ; Germond II. fils d'Avesgaud, entre 1083 et 1086 ; Hugues, fils d'Avesgaud, oncle de Mainier, vers 1086 : Mainier, fils de Germond, jeune homme, en 1086 ; Galeran de Maintenon, seigneur de Néron, en 1097. (C'est la première fois que Maintenon paraît comme nom de famille.) Mainier, fils de Germond et neveu de Hugues, est nommé Mainier de Maintenon dans deux chartes données vers 1103, et dans lesquelles il figure comme témoin de donations faites au prieuré de Saint-Martin-des-Champs. Le 23 novembre 1105, il est aussi un des témoins, avec Amaury, son fils, de la fondation du prieuré Saint Jean-Baptiste de Houdan, par Amaury de Montfort. S'il était jeune homme en 1086, il avait plus de cinquante ans en 1120, date approximative de la fondation du prieuré de Maintenon.

« De quinque solidis annui reditus à Guillelmo de Mestenone constitutis. »

  • A Original en parchemin avec attache de sceau. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2341.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Noverit omnium fidelium tam presentium quam futurorum universitas, quod ego Guillelmus de Mestenone monachis ecclesie beate Marie in Mestenone constructe pro anima Aalicis, mee prioris conjugis, quam multum et tenerrime adamavi, nec non et pro anima patris et matris mee, Ve solidos persolvendos in perpetuum tribui et concessi ; quos Goscelinus Sale, vel ejus heres, illis reddet annuatim de sororum mearum. Et ut hoc ratum habeatur et firmum, sigilli mei munimine confirmavi. Hujus rei sunt testes : Oliverius et Thomas, ejusdem domus monachi ; Johannes, capellanus ; Simon Villain, pretor ; Josbertus, Gautherius Sale et plures alii1. »


1 A la suite de cette charte, Gaignères donne le dessin du sceau de Guillaume de Maintenon. Il était en forme d'écu aux angles arrondis. portant deux barres. Dans l'orle du bouclier se trouvait la légende : † S : GVILLELMI : DE : MESTENVM :

« Compositio facta, coram Senonensi archiepiscopo, inter monachos de Mestenone et presbiterum ecclesie Sancti Petri ejusdem loci, super minutis decimis et parrochagio Novæ villæ de Parco.

  • A Original en parchemin, avec attaches de sceau. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2348.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« W [illelmus], Dei gratia Senonensis archiepiscopus, apostolice sedis legatus, omnibus ad quos littere iste pervenerint in domino salutem. Noverit universitas vestra quod querela que inter monachos de Mestenone et Ogerum, ecclesie sancti Petri ejusdem ville presbiterum, super minutis decimis de domo Johannis, domini de Mestenone et parrochagio Nove Ville de Parco, coram nobis vertebatur, pacem et amicabilem in presentia nostra sortita est compositio. Monachi siquidem de minutis decimis de domo prefati Johannis mediam partem habebunt, et presbiter ecclesie sancti Petri alteram partem simicensu quem mihi reddere solebat. Et hoc feci assensu Margarite, uxoris mee, et Simonis et Amaurici, fratrum meorum, et liter obtinebit. Parrochagium autem Nove Ville de Parco totum habebunt monachi uno anno, et presbiter similiter altero anno ; excepto hoc quod omnia corpora mortuorum sepelientur in atrio ecclesie sancti Petri : quorum sepulturas monachi suo anno habebunt et presbiter ipsius ecclesie suo anno similiter. Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentis scripti testimonio et sigilli nostri auctoritate confirmavimus. »


1 Guillaume de Champagne, légal du pape, fut archevêque de Sens, du 22 décembre 1168 à 1176.

« Amauricus, dominus de Mestenone, quinque solidos, annuatim persolvendos, a matre suà Agnete monachis beatœ Marie de Mestenone in elemosinam datos, confirmat. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2341.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Amauricus, miles, dominus de Mestenone, omnibus Christi fidelibus ad quos presens scriptum pervenerit, in domino salutem. Universis presentibus et futuris notum facio quod Agnes, mater mea, in suprema egritudine sua, mei et fratrum meorum et sororum assensu, dedit et concessit in perpetuam elemosinam monachis beate Marie de Mestenum decem solidos annuatim reddendos , de decem libris quas in prepositura de Yvreio singulis annis capiebat. ob anime sue et parentum suorum remedium. Ego vero, qui in matris mee defuncte jus processi sicut heres legitimus, dictam elemosinam, ab ipsa factam memorate ecclesie de Mestenone, bona fide concessi et approbavi. Quod ut ratum et firmum habeatur in perpetuum, presens scriptum in testimonium notari feci, et sigilli mei munimine roboravi. Huic autem scripto, ad preces nostras, suum aposuit sigillum Robertus, dominus de Yvreio. Quem Robertum benigne exoravi quod ipse dictos denarios prefatis monachis reddi faciat de predictis decem libris ab illo homine qui redditas illarum decem librarum receperit annuatim. Datum . »

« Amauricus dominus de Mestenone monachis beatæ Mariæ quamdam partem aquæ pro damnis ab eo factis, et quinque sextarios bladi in elemosinam concedit, et dona matris sue confirmat. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2341.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Amauricus, miles, dominus de Mestenone, universis presentes litteras inspecturis salutem in omnium salvatore. Universitati vestre duximus memorandum quod nos, divini amoris intuitu et gracie et anime nostre et nostrorum remedio et in recompensationem dampnorum a nobis monachis beate Marie de Mestenone factorum, eisdem monachis aquam fluentem a loco juxta domum nostram fortem ubi aque diversas moventur in partes usque ad pontem de Breteschia in perpetuam dedimus elemosinam et concessimus liberaliter possidendam. Ita tamen quod in eadem aqua dicti monachi, si voluerint, gortum poterunt vel piscaturam quamlibet exercere. Preterea prenominate ecclesie monachis dedimus et concessimus in perpetuam elemosinam quinque bladi sextarios in molendino nostro de Mestenone singulis annis percipiendos : duos videlicet pro animæ fratris mei Willelmi remedio, alios vero tres bladi sextarios ut in prefate ecclesie Orationibus et elemosinis partem habere mereamur. Insuper decem solidos quos eidem monasterio dedit in elemosinam mater mea in prepositura de Ybreio annuatim recipiendos, nos concessimus et confirmavimus. Nos vero hanc elemosinam contra omnes, pro posse nostro, tenemur garandire. Ne autem aliquis in posterum huic facto nostro valeat obviare, vel aliquo modo dictos monachos molestare, eis presentem paginam dedimus in testimonium sigilli nostri munimine roboratam. Actum . »


1 En 1248, le mardi, lendemain de la Chaire-Saint-Pierre, Macé, évêque de Chartres, a donné une lettre vidimus de cette même charte : l'original s'en trouve également aux archives d'Eure-et-Loir.

Gaignères nous a conservé le dessin du sceau qui était attaché à la charte d'Amaury de Maintenon. Il était rond, de cinq centimètres de diamètre. Il portait un écu aux angles arrondis, chargé de deux bandes. La légende était : † SIGILLVM ESMA VRICI DE MITEN.

« Amalricus, dominus de Motenone, altercationem inter ipsum et monachos de Beata-Maria ortam super quodam aquæ decursu compescit ; eisdem monachis dat unum sextarium bladi in molendino suo et plures alias concessiones facit. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2341.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Amauricus, miles. dominus de Mentenone, notum facio universis, tam presentibus quam futuris, quod cum inter nos, ex una parte, et monachos domus beate Marie de Mentenone super aque decursu inter pratos et ortos eorumdem monachorum diffluentis, ex altera, diu altercatio verteretur ; tandem inter me et ipsos pacis concordia subiit in hunc modum. Ego siquidem Amauricus, saluti anime mee consulens, ad recompensationem injuriarum et dampnorum, si qua eidem domui per ignorantiam intuli, de assensu et voluntate Ameline uxoris mee, dedi domui supradicte et monachis ibidem Deo famulantibus unum bladi sextarium annui redditus, in molendino meo sito juxta domum meam fortem, in quo alios quinque sextarios annui redditus iidem monachi percipiunt annuatim. Et sic in eodem molendino dicti monachi dimidium bladi modium sine pejoratione aliqua, singulis annis libere percipient et quiete. Et preterea concessi ut eisdem monachis ad omnes usus sibi necessarios liceat pontem super eamdem aquam facere et quandocumque voluerunt ipsum ponere et auferre, et in pontis capite ostium, si voluerint, facere. Licebit etiam eisdem monachis prata sua et ortos suos undique clausturis quibuscumque valuerint circuire. In quibus videlicet pratis et ortis nullos prorsus viarum transitus profiteor me habere. Si vero predicte aque meatum vel canale quandocumque curari contigerit, ex parte prati monachorum curationem illam michi projicere non licebit, set adversus pontem ortorum eorumdem monachorum, sine contradictione aliqua illam potius projicere curationem. Mensura autem latitudinis supradicte aque erit tantum modo mensure pedum undecim, nec amplius. Et preterea, sub presentis scripti memoria recognosco quod per prata et ortos monachorum dictorum aquis meis meatus non habeo aperire, nisi ipsos nimia aquarum inundatio me compulerit aperire. Quod si aliter fieri contigerit, dampna inde sibi illata eisdem tenebor resarcire. Item, quandocumque me alias quam in domo domui monachorum contigua contigerit me manere, predicti monachi sine contradictione qualibet poterunt ubicumque voluerint super aquam suam qualiacumque voluerint edificia construere. Quod ut memoretur et firmiter habeatur, et ne, de cetero, super premissis a me ipso vel heredibus meis aliquod valeat litigium suboriri, presens scriptum notari feci in testimonium, et sigilli mei munimine confirmavi. Actum . »

« Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis curie Carnotensis, salutem in Domino. Noverint universi quod nos litteras que subsecuntur vidimus in hec Verba : — Ego Amalricus, miles, dominus de Metenone, etc............. Quod vidimus testificamur. Datum . »

« Simon de Maieroliis, miles, confirmat dona patris sui, et donat monachis de Metenone unum modium vini in decima sua, percipiendum annuatim ad torcular de Metenone. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2342.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Simon de Maieroliis, miles, omnibus presentes litteras inspecturis salutem. Noverit universitas vestra quod Symon de Maieroliis, miles, pater meus, monachis sancte Marie de Mestenon, pro anniversario suo contituit et donavit duo sextaria bladi in campiparte sua, annuatim reddenda. Ego vero Symon de Maieroliis, miles, filius ejusdem S., pro salute anime mee matris et pro anniversario ejusdem celebrando que nomine Agnetis vocabatur, constituo et dono eisdem monachis unum modium vini in decima mea ad torcular de Mestenon in perpetuum et annuatim possidendum. Et ut presenti pagine fides adhibeatur, presentes litteras sigilli mei munimine dignum duxi roborare. Actum . »

Girard de Rus confirme le partage du fief de la Villeneuve de Maintenon fait entre Amaury de Maintenon et Julienne, veuve d'Etienne.

  • A Original en parchemin. Arch. du château de Maintenon, communiqué par M. le duc de Noailles.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Girardus de Rus, miles, notum facio omnibus presentes litteras inspecturis, quod cum nobilis vir Amauricus, dominus Metenonis cum domina Juliana, amita mea quondam relicta Stephani Teticis militis concorditer divisissent quicquid ipsi pro indiviso possidebant in territorio Nove Ville apud Metenonem, dicta Juliana quicquid habet in dicto feodo feodaliter a me tenet, in presentia mea constituta, Dominum Metenonis qui presentialiter aderat, suosque heredes in perpetuum, in totali sua dicti feodi portione hec que sequuntur habere recognovit, videlicet : garennam in nemore et planitie, et in terra nemoris, si nemus contigerit extirpari : In qua garenna si aliquis de hominibus dicte Juliane ad presens forisfactum captus fuerit aut detentus, se tertio de sua vicinia receptis ab ipsis juramentis poterit, si voluerit, se purgare : qui, si talem purgationem facere noluerit, vel in tali purgatione deficerit, dominus Metenonis ab ipso levabit emendam secundum consuetudinem Gallicanam ; sed pro suspicione aliqua, ratione garenne, nichil fiet domino Metenonis. Preterea homines dicte Juliane manentes in dicto feodo tenentur coquere ad furnum domini Metenonis, qui si ad alium furnum coxerint et inventi fuerint panes deportantes, totalis panis sic inventus erit domini Metenonis. Si vero aliquem dictorum hominum dominus Metenonis suspectum habuerit quod ad alium furnum coxerit, homo ille tenebitur se purgare proprio juramento cum uno compurgatore de sua vicinia in qua purgatione si deficerit, dominus Metenonis inde levare poterit tantum quinque solidos pro emenda. Tenentur etiam dicti homines molere ad molendina domini Metenonis : qui si inventi fuerint ad alia molendina moluisse, tota farina erit domini Metenonis. De suspicione vero molentium idem fiet domino Metenonis quod de furno superius est notatum. Debent equidem homines supradicti singulis annis per tres dies tantum et vindemias domino Metenonis cum communitate suorum hominum tres corveias ad molendinorum bezia reparanda et ad eorum calceias reparandas. Qui si noluerint aut non potuerint personaliter interesse, quisque pro qualibet dicta sex denarios solvet domino Metenonis. Cum autem dominus Metenonis corveias bovetarum sub monebit ad merramenta seu molas molendinorum adducenda, homines dictæ Julianæ tenentur ire cum hominibus corveias bovetarum debentibus semel in anno, tantam moram eundo et redeundo facientes quantam faciunt homines bovetarum. Qui si noluerint aut non potuerint ire vel mittere, quisque pro qualibet die corveiarum duodecim denarios solvet domino Metenonis. Non habentes autem quadrigam et habentes bestiam vel bestias aptas quadrigæ, eam vel eas mittere tenebuntur, vel quisque pro qualibet die corveiarum solvet pro dicta sex denarios pro qualibet bestia domino Metenonis. Item tenentur homines prænotati premere ad torcularia domini Metenonis. Durante autem banno vini domini Metenonis, tenentur ab aliis abstinere tabernis in territorio Metenonis et in eodem territorio vinum vendere non licebit. Dicta siquidem Juliana omni modam habet justitiam suorum hominum tam ratione teneturarum quam ratione personarum absque corporum districtione et absque justitia multarum, multis et raptus, in quibus ipsa se nihil habere nec habuisse testificatur. Condictum est etiam inter partes quod nec ipsi homines dictæ Julianæ nec ipsa homines domini Metenonis extra Metenonem justitiare poterunt aut citare. Cœterum quum dominus Metenonis præter hæc omnia supradicta in portione totalis feodi Julianæ sæpedictæ multa alia reclamaret videlicet corveias tam vindemiarum quam fenationum, et quod etiam dictæ dominæ non licebit nemus suum extirpare et plura alia ; dicta vero domina per totam terram quam dominus Metenonis in territorio Novæ Villæ possidet campipartem e contrario reclamaret ; tandem super hujus mutuo se quitaverunt. Ita quod dominus Metenonis et hæredes sui totam terram suam de feodo Novæ Villæ tam a campiparte quam exactione qualibet quitam et liberam possidebunt homines etiam dictæ Julianæ nisi propria voluntate ducti, in nullo erunt obnoxii domino Metenonis, nec heredibus suis, nisi in articulis supradictis ; et domina nemus suum quando sibi placuerit, extirpabit, hæc omnia supradicta tam dominus Metenonis quam dicta Juliana de communi assensu tam ad ipsos quam ad suos heredes extendi in perpetuum statuerunt. Verum tamen ad majorem facti hujus securitatem, ego recognitionem supradictam coram me factam ad petitionem dictæ Julianæ, garantire tanquam dominus feodi manu cæpi. In cujus rei notitiam et munimen presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum . 1»


1 Nous avons cru devoir donner ici cette pièce quoique étrangère au prieuré de Maintenon.

« Litteræ Theobaldi de Artia, militis, de compositione facta inter ipsum, ex una parte, et Abbatem Columbensem et priorem de Mestenone, ex altera, super justitia censuum villæ de Pratis. »

  • A Original en parchemin, avec attache de sceau en lacet de fil blanc. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2347.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Theobaldus de Artia, miles, notum facio... quod cum esset contentio inter viros venerabiles et religiosos abbatem et conventum Columbenses et priorem de Mestenon, ex una parte, et me, ex altera, super justicia de Pratis ; tandem composuimus in hunc modum, videlicet quod justicia de Pratis erit communis. Ita quod1...........................

Ego et heredes mei per medietatem expectabimus et dicti monachi similiter per medietatem expectabunt. Quod ut firmum permaneat in posterum, ego Theobaldus de Artia, miles, de assensu et voluntate Agnetis, uxoris mee et Helisabeth et Ade et Aaliz et Philippe, filiarum mearum, presentem paginam sigilli mei munimme roboravi. Datum . »


1 Le texte de cet accord est littéralement reproduit dans la pièce suivante, qui en est la confirmation, donnée le même mois, par Amaury de Prémont. La seule différence entre les deux chartes est que dans celle du seigneur de Prémont, Thibaut d'Artie est nommé à la troisième personne et après les moines, tandis que dans ses lettres propres il occupe le premier rang et parle au nominatif. Gaignères nous a conservé le dessin de son sceau, qui était rond, de quatre centimètres et demi. Il était chargé d'un écu triangulaire à trois bandes, avec un canton et un lambel de sept pendants brochant sur le tout. La légende était : S : THEOBALDI : DE : BOCONVILER :

« Amauricus de Probato-Monte, miles, compositionem inter monachos Columbenses, priorem de Mestenoue et Theobaldum de Artia factam, confirmat. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2347.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Amauricus de Probato-Monte, miles, notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod cum contentio esset inter viros venerabiles et religiosos abbatem et conventum Columbenses et priorem de Mestenon, ex una parte ; et Theobaldum de Artia, militem, ex altera, super justitia de Pratis : tandem in hunc modum composuerunt. Videlicet quod justitia de Pratis de cetero erit communis ; ita quod dictus abbas et conventus Columbenses et prior de Mestenon habebunt medietatem justicie, et dictus Theobaldus, miles et heredes sui aliam medietatem. Hoc excepto, quod dicti monachi, sine parte dicte Theobaldi et heredum suorum habebunt census et justiciam censuum quos antea sine parte dicti Theobaldi et heredum suorum in dicta villa habebunt ; videlicet, si census non reddatur ad diem, et si vende venditionum censivarum, si que fuerint in illa censiva, similiter non reddantur ad diem. Omnimoda autem alia justicia ibidem ob veniens sive in fundo, sive de fundo, prout dictum est, pro medietate communis erit jam dictis monachis et dicto Theobaldo et heredibus suis, videlicet in villa sicut in campis. De campipartoribus ita erit ut solet : Videlicet, quod dictus Theobaldus et heredes sui habebunt campipartorem suum in villa de Pratis, et dicti monachi similiter suum ; et quum homines jam dicte ville campipartiri voluerint, ipsi requirent campipartorem dicti Theobaldi et heredum suorum et campipartorem dictorum monachorum similiter ; sed si campipartor monachorum inventus non fuerit, vel si inventus ire noluerit, vel non poterit, campipartor dicti Theobaldi et heredum suorum campipartietur. Tenebitur tamen campipartor dicti Theobaldi et heredum suorum monachis juramento singulis annis, quod fideliter et bona fide campipartietur et quod maliciose campipartiri non differet vel dolose. Si autem homines jam dicte ville non requisierint campipartorem monachorum, tenebuntur se purgare secundum consuetudinem terre, vel emendam facere, et illa emenda pro medietate communis erit dictis monachis et dicto Theobaldo et heredibus suis. Si vero campipartor dicti Theobaldi et heredum suorum non inter esset in villa quum homines ejusdem ville vellent campipartiri, alium loco suo ponere teneretur ; quia si dicti monachi per defectum campipartoris dicti Theobaldi et heredum suorum dampna consequerentur, dictus Theobaldus et heredes sui ad dampna et deperdita tenerentur eisdem. dicti monachi tenentur querere dicto Theobaldo et heredibus suis granchiam competentem in magnitudine et clausura et coopertura ad campipartem suam ponendam, quia si forte non quererent, vel minus competentem quererent ad dampna et deperdita que dictus Theobaldus et heredes sui exinde tantum modo consequerentur, tenerentur eisdem. Homines vero de Pratis tenentur querere granchiam dictam singulis annis pro monachis, quia si non quererent, ad dampna et deperdita que exinde monachi consequerentur, tenerentur eisdem et emendam facerent, et illa emenda esset communis dictis monachis et dicto Theobaldo et heredibus suis. Dictus vero Theobaldus et heredes sui habebunt granchiam illam tantum modo . Item, dictus Theobaldus et heredes sui non habebunt in villa de Pratis, aut extra, in terra communi, plateam ad granchiam faciendam, vel aliud hebergamentum ; nec monachi similiter in villa, aut extra, in terra communi. Item, dictus Theobaldus et heredes sui non habebunt in villa de Pratis, aut extra, in terra communi, plateam ad granchiam faciendam, vel aliud hebergamentum ; nec monachi similiter in villa, aut extra, in terra communi. Item, dictus Theobaldus et heredes sui non poterunt de cetero capere culcitras ville, nisi mutuo vel locato et non aliqua vi ; nec monachi similiter. Item, arpenta extra villam habebunt homines ejusdem ville jure hereditario ad annuum censum duorum solidorum Carnotensium ; et illorum censuum dicti monachi habebunt medietatem, et dictus Theobaldus et heredes sui aliam medietatem : et reddetur videlicet medietas et alia medietas , et recipientur in villa de Pratis a servienti communi vel a propriis servientibus communiten. De illis arpentis poterunt homines facere suum commodum omnibus modis quibus poterunt, salvis redditibus et sine dampno dominorum. Jam dicti homines erunt de cetero liberi et quieti a tallea et corve hiis et exactionibus, a rachato et bovagio ; exceptis decem solidis quorum medietatem habebunt dicti monachi et dictus Theobaldus et heredes sui aliam medietatem. Si aliquis hominum jam dicte ville, aliquo coactus infortunio vel paupertate, terram suam incultam reliquerit, alii homines jam dicte ville, si vellent reddere redibitiones et census, terram illam poterunt colere ; sin autem dicti monachi et dictus Theobaldus et heredes sui terram illam excoli facient in communi. Census vero communes et justicie, et proventus et emende recipientur a serviente communi, vel a propriis servientibus communiter. De omnibus receptis communibus dicti monachi habebunt medietatem, et dictus Theobaldus et heredes sui alteram medietatem. De referendis autem monachi pro medietate expectabunt, et dictus Theobaldus et heredes sui similiter expectabunt pro medietate. Quod ut ratum esset et stabile, ad peticionem dictorum monachorum et dicti Theobaldi et Agnetis, uxoris ejusdem et Helisabeth, et Ade et Aalice, et Philippe filiarum suarum, presentes litteras sigillo meo confirmavi. Actum .1»


1 Gaignères a copié cette charte et il a dessiné à la suite le sceau d'Amaury de Prémont. Il était rond et représentait un chevalier galoppant à gauche, l'épée haute et couvert de son bouclier, sur lequel était une bande accompagnée de six coquilles. La légende, coupée par les pieds et la queue du cheval, par le casque et par l'épée, portait : S. AMALERICI DE PROBATO MOTE.

« Litteræ Garnerii, Carnotensis episcopi, de compositione inter priorem de Maintenon et presbyterum de Horreia facta super decimis novalium parrochiæ de Horreia. »

  • A Original en parchemin, avec attaches de sceau en soie verte. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2346.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« G... divina miseratione Carnotensis episcopus, universis presentes litteras inspecturis eternam in domino salutem. Noverint universi quod cum causa verteretur inter religiosum virum priorem de Maintenon, ex una parte, et Symonem, personam ecclesie de Horreia ex altera, super decimis novalium tam factorum quam faciendorum, tam in vino quam in blado, in dicta parrochia de Horreia ; tandem talis compositio intervenit : quod dictus prior de cetero recipiet tam decimas novalium quam decimas veterum, tam in blado quam in vino, a via de Crosilles que ducit per medium Oirre usque ad Seherpont, a parte de Prohermont. Dicta vero persona percipiet ab alia parte tam in blado quam in vino, tam decimas novalium quam decimas veterum. Hoc eliam addito, quod cum dictus prior soleret percipere duas partes minutarum decimarum in parrochia de Horreia et duas partes panis, de cetero dicta persona et successores ipsius percipient totam minutam decimam et duas partes panis ; ita tamen quod dicta persona et successores ipsius propter hoc tenentur reddere annuatim dicto priori et successoribus suis quindecim solidos Carnotenses, . Et pro tali pace, cum dicta persona percipiet annuatim in granchia dicti prioris de Maintenon, sita apud Prohermont, duos modios et dimidium bladi et ordei pro mestiva, de cetero dicta persona et successores sui percipient annuatim in dicta granchia prioris de Maintenon, apud Prohermont, quatuor modios, videlicet medietatem yvernagii et medietatem ordei ad usualem mensuram ville de Prohermont ; ita quod si ordeum deficerit, illa medietas ordei perficeretur de avena. In cujus rei perpetuum robur et testimonium presentes litteras scribi fecimus sigilli nostri munimine roboratas. Datum . »

« Quitatio 200 librarum turonensium abbati Majoris monasterii a Simone, domino Rupisfortis et Puiseti, data. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2343.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Symon, dominus Rupis-Fortis et Puiseti, notum facio universis prezentes litteras inspecturis quod Matheus, clericus noster, percepit ducentas libras turonenses ex abbate Majoris Monasterii, et de eisdem per presentes litteras meas testificor me pagatum. Facta est vero recognitio hujus pecunie . Datum 1. »


1 Nous ne saurions dire quel rapport cette charte peut avoir avec le prieuré de Maintenon ; nous la publions comme intéressant un personnage important du pays Chartrain. Simon, seigneur de Rochefort en Bourgogne, avait épousé Béatrix du Puiset, fille de Milon, comte de Bar-sur-Seine, et d'Hélissende de Joigny. En 1219, à la mort de son père et de ses frères au siége de Damiette, elle se trouva la dernière de la branche de la famille de Breteuil en Beauvaisis, qui possédait en Beauce, depuis le onzième siècle, la vicomté de Chartres et la châtellenie du Puiset, et avait acquis depuis peu le comté de Bar. Elle et Simon abandonnèrent à la comtesse de Champagne leurs droits sur ce comté, mais transmirent à leurs enfants le Puiset et la vicomté de Chartres. Le sceau de Simon représente, d'après Gaignères, un écu au lion rampant, brisé d'un lambel. Legende : SIGILL SYMONIS DOMINI RVPIS FORTIS. (A. D.)

« Contentio inter Symonem de Maerolis, et monachos de Metenone super altam justitiam hospitum de Petris pacificatur. »

  • A Original en parchemin, avec attaches de sceau en cuir blanc. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2347.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis Christi fidelibus presentes litteras inspecturis vel audituris, Symon de Maerolis salutem in Domino. Noverint universi quod cum inter me ex una parte, et majorem et monachos de Metenon, ex altera, contentio verteretur super hoc quod ego super hospites dicti prioris et monachorum ad Petras residentes, altam justitiam exigebam ; videlicet : sanguinem, latronem, homicidam et alia que pertinent ad altam justitiam, salvo tamen jure domini regis ; ego tandem audito bonorum et fide dignorum testimonio super hiis, cognita plenius veritate, didici quod super omnibus predictis nichil juris habeham. Verum bonorum consilio mediante, ego et dictus prior et monachi supradicti super predictis ita pacificati sumus : quod ego, assensu et voluntate Helisendis uxoris mee et Johannis de Maerolis, militis ; Petri, Symonis filiorum meorum, et Agne, domine de Galardone filie mee omnem prefatam justiciam supradictis priori et monachis omnino dimisi. Et se aliquid juris in dicta justitia habebam vel habere poteram, eis in perpetuum sine ulla reclamatione quitavi. Hoc tamen excepto, quod sepedicti hospites monachorum, apud Petras manentes, ad molendinum meum molere et ad furnum meum coquere tenebuntur. In quorum altero vel utroque scilicet molendo vel coquendo, si dicti hospites defecerint, nobis et successoribus nostris secundum patrie consuetudinem emendare tenebuntur. In cujus rei memoriam presentem cartulam prefatis priori et monachis dedi sigilli mei munimine roboratam. Actum . »


1 Le sceau de Simon de Mérolles avait, d'après Gaignères, quatre centimètres de diamètre. Il portait un écu chargé de trois fasces ondées, et la légende : S. SIMONIS-DE-MAEROLES.

L., official de l'archidiacre de Chartres, confirme de son sceau l'accord qui précède. Les termes sont à peu près les mêmes, mais il mentionne en plus le consentement d'Adam, seigneur de Galardon, mari d'Agnès de Merolles. L'acte est daté de 1236.

  • A Original avec attaches de sceau en parchemin.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Almaricus, dominus de Metenone, et Emelina uxor ejus, prioratui de Metenone, pro anniversario ipsorum, unum arpentum et dimidium prati largiuntur. »

  • A Original avec doubles attaches de sceau en parchemin. A l'attache de gauche est encore adhérent un fragment de cire verte, sur lequel on reconnaît les traces des deux bandes de l'écu des seigneurs de Maintenon. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2341.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Almaricus, dominus de Metenon, notum facio... quod ego et Emelina uxor mea, dedimus ecclesie beate Marie de Metenon pratum quod emimus a defuncto Stephano Le Bochier, quod continet unum arpentum et dimidium, situm parum ultra ecclesiam beati Petri de Metenon juxta aque decursum, et concessimus pro quatuor denariis censualibus annuatim perpetuo persolvendis. Ita tamen quod prior et monachi, pro tempore in ecclesia beate Marie Deo servientes, tenebuntur querere duos cereos unam libram cere et dimidiam continentes qui ardebunt ad omnes missas que ad altare beate Marie de cetero per Dei gratiam celebrabuntur. Similiter et in festis sollempnibus, videlicet , , , et , dum matutinorum officium, vesperarum et missarum Domino sollempniter persolvetur. Tenebuntur etiam monachi anniversarium meum et anniversarium Emeline, uxoris mee, cum nos ab hoc seculo migrare contigerit, annis singulis in perpetuum celebrare. Quod si forte monachi ab hiis que supra diximus convicti deficere viderentur, pratum predictum ad nos vel heredes nostros libere reverteretur, ut de eo duos cereos ad serviendum altari beate Marie, ut dictum est, quereremus. Istud autem voluit et approbavit Almaricus filius meus primogenitus. In cujus rei testimonium presentes litteras priori et monachis de Metenon sigillorum nostrorum impressionibus dedimus roboratas. Actum . »

« Joannes de Bosco, Johannes de Vachereces et Symon de Changeto, venditionem medietatis decime de Morlu, in parrochia de Petris, clericis chori ecclesie Carnotensis ab Garino, domino de Pediagio Roberti curie et duobus aliis factam, confirmant. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2346.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, Johannes de Bosco, miles, Johannes de Vachereces et Symon de Changeio, armigeri, salutem in Domino. Noveritis quod nos venditionem medietatis cujusdam decime, site in parrochia de Petris sub feodo nostro, que decima dicitur decima de Morlu, quam Garinus, dictus de Pedagio de Roberticuria, Robinus Cossart de Bouteigni et Jaquetus de Pratis de parrochia de Bouteigni, fecerunt clericis chori Carnotensis ecclesie, in omnibus et per omnia, prout in litteris dicte venditionis, sigillatis sigillo curie Carnotensis continetur ; volumus, concedimus et approbamus et fide corporali prestita in manu officialis carnotensis, promisimus quod contradictam venditionem per nos, vel per alium, seu per alios in posterum in aliquo non veniemus. Immo promittimus sub religione fidei a nobis prestite, quod nos dictam medietatem dicte decime dictis clericis prout dictum est venditam, ipsis clericis quocienscumque ab ipsis, vel eorum mandato, fuerimus requisiti, defendemus, tanquam domini feodales dicte decime, et garandizabimus ad usus et consuetudines patrie contra omnes. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras dictis clericis dedimus sigillorum nostrorum munimine roboratas. Datum 1. »


1 D'après Gaignères, trois sceaux pendaient à cet acte. Celui de Jean du Bois avait quatre centimètres Un arbre desséché, fort grossier, se trouvait dans le champ, et autour on lisait : † S.-IOHAN-DEV-BOIS : Celui de Jean de Vacheresse, de même dimension, présentait un écu chargé de trois tourteaux ou besans. Légende : † SIGILLIOHANNES DE-VACHERECES. Celui de Simon de Changé était un peu plus petit, il portait un écu chargé de trois barres. Légende : S. SIMONIS. DE. CAVGEIO.

« Officialis curie Carnotensis venditionem predictam decime de Morlu approbat. »

  • A Original en parchemin.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ..... Officialis curie Carnotensis. Noveritis quod Guarinus, dictus de Pedagio de Roberticuria, Robinus Cossart de Botigni et Jaquetus de Pratis de parrochia de Botigni, in nostra presentia constituti, vendiderunt clericis chori ecclesie Carnotensis medietatem cujusdam decime, site in parrochia de Petris, que dicitur decima de Morlu pro sexties viginti libris Carnotensibus, de quibus dicti Guarinus, Robinus et Jaquetus se tenuerunt integre et plenarie propagatis in pecunia numerata ; fide prestita corporali, etc..... Auburgis vero, uxor dicti Guarini, et Johanna, uxor dicti Jaqueli, dictam vendicionem coram nobis voluerunt..... Et ad peticionem ipsarum Auburgis et Johanne, et maritorum suorum predictorum, dictos clericos de dicta medietate dicte decime investivimus. Preterea Michael, filius dicti Guarini, primogenitus, coram nobis in jure constitutus, dictam venditionem voluit..... Preterea Johannes de Bosco, miles, primus dominus feodalis, Johannes de Vacherezces, secundus dominus feodalis, et Symon de Changeio, tercius dominus feodalis dicte decime, dictam venditionem coram nobis voluerunt..... Nos autem de speciali et expresso mandato capituli Carnotensis, penas quod sede vacante juridictio ordinaria residet et potestas, predictam venditionem voluemus, concedimus, approbamus et eidem auctoritatem prestamus. In cujus rei testimonium ad mandatum dicti capituli et ad petitionem omnium personarum predictarum presentes litteras dictis clericis chori ecclesie Carnotensis dedimus sigilli curie Carnotensis munimine roboratas. Datum . »

« Compositio inter priorem de Meintenone et Robinum de Grogneul, super duo sextaria bladi annui redditus in terra apud Petras sita. »

  • A Original et attaches de sceau en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2345.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ....... Officialis curie Carnotensis, etc....... Ad omnium notitiam volumus pervenire quod, cum contentio verteretur coram nobis inter Bartholomeum, priorem de Meintenone, ex una parte, et Robinum filium Roberti de Grogneul, militis, ex altera : super hoc quod dictus prior petebat a dicto Robino, nomine suo et monasterii sui, duo sextaria bladi que dicebat dictus prior dictum Robinum sibi debere ratione terre ipsius Robini quam habet apud Petras. Que duo sextaria bladi dicebat idem prior prioratui suo de Meintenone quondam pro annuo reddita elemosinata fuisse a defuncto Nicholao Galerani, milite, super totam terram quam idem miles habebat apud Petras, per manum dictas terras pro tempore tenentis reddendo. Tandem dicti prior et Robinus, pro dicta contentione sopienda, voluerunt et consenserunt coram nobis quod super premissis staretur veritati et recordationi domine Juliane de Croce, matris dicti Robini. Que Juliana per veritatem et recordationem suam dixit dictam elemosinationem dictorum duorum sextariorum bladi annui redditus assignatam fuisse dicto prioratui a dicto Nicholao, milite in elemosinam, super totam terram quam dictus Robinus et sorores ejus tenent nunc et possident apud Petras. In cujus rei testimonium, etc... Actum . »

« Quitatio clericorum chori ecclesiæ beatæ Mariæ Carnotensis de CX libris turon pro redemptione decimæ de Moullu, »

  • A Original en parchemin, avec simple attache de sceau.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ..... Officialis curie Carnotensis, etc..... Noveritis quod in nostra presentia constitutus, Herveus presbiter, procurator specialis clericorum de choro beate Marie Carnotensis, recognovit se recepisse nomine dictorum clericorum centum et decem libras turonenses a religioso viro priore de Metenone in pecunia numerata, de venditione seu redemptione cujusdam decime site in parrochia de Petris que dicitur decima de Moullu. In cujus rei testimonium presentes litteras, etc.......... Datum . »

« Quitatio de septem libris, data a Galterio presbitero de Nerone. »

  • A Original en parchemin, avec un petit sceau de cire brune représentant une fleur de lis ; la légende manque. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2343.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ..... Officialis curie archidiaconi Carnotensis..... Noveritis quod in nostra presentia constitutus Galterius, presbiter de Nerone exequtor testamenti defuncte Ysanie, quondam domine de Nerone ; recognovit se recepisse, ratione dicti testamenti, a Roberto priore de Metenone septem libras Carnotensis quas Bartholomeus, quondam prior dicti loci, exequutor dicti Galterii in dicto testamento receperat de bonis dicte defuncte ut dicitur ; et de dicta pecunia quitavit dictus Galterius exequutor dicti testamenti dictum priorem et domum predictam coram nobis. Actum . »

« Johannes de Boscho et Eufemia, uxor ejus, tanquam domini Censuales, venditionem cujusdam domus apud Houvillam sitæ, monachis de Metenone a Roberto Brulart factam, approbant. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2343.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, Hubertus, decanus Sparnonis, salutem in Domino. Noveritis quod Johannes de Boscho, miles, et Eufemia, mulier, uxor ejus, recognoscentes in jure coram nobis defunctum Robertum, quondam dictum Brulart, de Houvilla, vendidisse, dum viveret, priori de Metenone quamdam domum quam habebat apud Houvillam, sitam in censiva dictorum Johannis et Eufemie ut dicitur, cum platea sive curia dicte domui adjacenti, sicuti possidetur infra ambitum seu clausturam murorum et predictum Robertum se desessivisse tanquam de venditione in manu dicti militis de predictis domo et platea. Que videlicet domus et platea movent de hereditate sua de matrimonio dicte Eufemie, ut dicitur. Ipsi Johannes et Eufemia laudaverunt et voluerunt et ratam habuerunt dictam venditionem coram nobis, et priori et monachis de Metenone dictas domum et plateam concesserunt pacifice possidendam et tenendam (sic) in perpetuum pro duodecim denariis censualibus Carnotensis monete, dictis Johanni et Eufemie, vel eorum heredibus, a dictis priore et monachis, vel eorum mandato singulis annis apud Houvillam, persolvendis. Et de predictis domo et platea investivit et sessivit dictus Johannes, miles, priorem de Mestenone tanquam de venditione coram nobis. Dederunt insuper dicti Johannes et Eufemia fidem in manu nostra, videlicet dicta Eufemia de Mandato, assensu et voluntate ipsius Johannis, quod contra venditionem predictam non venient in futurum. Immo dicto priori et monachis predictas domum et plateam garantizabunt bona fide tanquam domini censuales Johannes, filius primogenitus dictorum Johannis et Eufemia, laudavit, voluit et concessit coram nobis venditionem supradictam ; promittens fide media quod non aliquid de premissis per se vel per alios de cetero non venire ; immo, etc.... In cujus rei testimonium, ad precem dictorum Johannis, militis, et Eufemie uxoris sue, et Johannis filii eorumdem, fecimus presentes litteras sigillo nostro sigillari. Actum . »

« Quitatio de LV solidis a Garino Prodomme data priori de Mestenone. »

  • A Original en parchemin, avec fragment du petit sceau de l'official, représentant une fleur de lis. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2343.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ..... Officialis curie archidiaconi Carnotensis..... Noveritis quod in nostra presentia constitutus in jure Garinus dictus Prodomme de Houvilla, executor testamenti defuncti Roberti Bruillard de Houvilla, quitavit coram nobis penitus et absolvit priorem de Meintenone et prioratum suum de Meintenone pro quinquaginta et quinque solidis, de quibus idem Garinus tenuit se coram nobis plenarie propagato in pecunia numerata. De omnibus querelis, exactionibus, controversiis et debitis omnibus ex quibus dictus, Robertus tempore quo decessit, et dictus Garinus ratione executionis testamenti ejusdem Roberti habebat, vel habere poterat actionem contra eumdem prioratum et priorem predictum, promittens, etc...... Datum . »

« Christianus Cheverel, prepositus de Metenone, priori ejusdem loci quitationem dat de debitis et contentionibus omnibus inter cos existentibus. »

  • A Original en parchemin, avec simple attache portant fragment en cire brune du contre-sceau de l'officialité de Chartres. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2347.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ..... Officialis curie Carnotensis, etc..... Noverint universi quod in nostra presentia constitutus et in jure Christianus, dictus Cheverel, prepositus de Meintenone, quitavit coram nobis penitus et expresse de omnibus debitis, mutuis querelis, contractibus et contentionibus priorem de Meintenone et prioratum suum ejusdem loci, et de omnibus aliis arreragiis retrohitis inter ipsum Christianum et dictum priorem et prioratum suum usque ad hodiernum diem, exceptis viginti sex libris turonensibus in quibus dictus prior tenetur dicto Christiano per litteras religiosi viri abbatis Majoris monasterii Turonensis, sicut in dictis litteris vidimus contineri. Promittens fide media quod, quando sibi satisfactum fuerit de dicta summa pecunie, ipse Christianus dictas litteras abbati priori de Meintenone reddet sine aliqua contradictione. Promisit insuper coram nobis....... Datum . »

« Quitatio de decem libris a Theobaldo Chaillou cive Carnotensis. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2343.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ..... Officialis curie archidiaconi Carnotensis..... Noveritis quod in nostra presentia constitutus Theobaldus Chaillou, civis Carnotensis, confessus fuit sibi fuisse plenarie satisfactum de decem libris et sex solidis Carnotensibus quas Bartholomeus quondam prior de Metenone gagiaverat eidem Theobaldo prout in litteris curie Carnotensis vidimus contineri ; et quictavit priorem dicte domus et domum predictam de omnibus debitis, contentionibus et querelis retrohabitis inter ipsum Theobaldum et domum predictam sive priorem dicti loci, volens et concedens dictus Theobaldus quod si alique littere seu instrumenta aliqua invenerentur super aliquibus contentionibus seu debitis retrohabitis inter eos quod nullius essent momenti. In cujus rei testimonium, etc....... Datum . »

« Arbitrium Officialis curiæ archidiaconi Carnotensis de contentione orta inter priorem beatæ Mariæ et presbyterum Sancti Petri de Metenone super decimis lanarum in villa de Sougni. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2346.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ..... Officialis curie archidiaconi Carnotensis, etc..... Noverint universi quod cum diceret in jure coram nobis prior de Meintenone, ordinis Majoris monasterii Turonensis, nomine prioratus sui, contra presbiterum sancti Petri de Meintenone, quod idem prior percipit et ejus predecessores ab antiquo percipere consueverant omnes minutas decimas lanarum et agnelorum cujusdam ville que dicitur Sougni, juxta Meintenonem site. Diceret etiam quod cum nobilis mulier, Domina de Meintenone, oves suas per totum tempus hyemale et a septennio citra, apud dictam villam de Sougni habuisse et ibidem ybernari fecisse easdem, et preter singulis annis dictorum septem annorum dictas oves sicut dictum est, apud dictam villam de Sougni ybernatas duxiose ad quoddam aliud manerium dicte domine, videlicet apud Meintenom ad tondendum. Predictus presbiter sancti Petri duas partes medietalis decimarum lanarum dictarum ovium cepit, seu capi fecerit in prejudicium dicti prioris pre dictos septem annos usque ad estimationem quadraginta solidorum Carnotensium. Diceret insuper dictus prior quod talis est usus seu consuetudo patrie Carnotensis in qua sita est dicta villa de Sougni, quod cum oves ybernantur apud aliquem locum in quo persona ecclesiastica habet et percipit decimas lanarum, ipsa persona decimas lanarum ovium ibi ybernatarum habere debet, licet ad alium locum transferantur..... Comparentibus coram nobis partibus, super premissis in nos compromiserunt..... Et nos inquisita diligentius veritate, tam super usu seu consuetudine predictis, quam super possessionibus utriusque partis...... pronunciamus per dictum nostrum quod dictus presbiter reddet dicto priori quinque solidos de decem solidis pro valore decime quam dictus presbiter confessus fuit se percipisse per tres annos tantum..... et credebat valuisse tantum modo decem solidos. Pronunciamus insuper quod dictus presbiter de cetero permittat dictum priorem percipere pacifice decimam lanarum ovium in dicta villa de Sougni ybernatarum, licet alibi tondentur..... Ordinantes quod dictus presbiter percipiat de cetero duas partes medietatis decime lanarum ovium existentium et ybernatarum in predicto manerio ejusdem domine, sito in parrochia beate Marie de Meintenone..... In quorum premissorum testimonium et munimen, ad peticionem utriusque partis, presentibus litteris sigillum curie archidiaconi Carnotensis duximus apponendum. Actum . »

« Johannes de Maeroliis duo sextaria bladi annui redditus in molendinis de Vado ab avo antea donata confirmat. »

  • A Original avec deux attaches de sceau en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2342.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Johannes de Maeroliis, miles, notum facio universis... quod cum Hugo, miles, dominus de Metenone, Agnetem filiam meam primogenitam duxisset in uxorem ; ego, Johannes de Maeroliis miles, eidem Hugoni dedi in maritagium cum predicta Agnete filia mea, quicquid habebam in molendinis de Vado versus Petras, videlicet medietatem per omnia ; ita tamen quod predicti Hugo et Agnes, uxor ejus et eorum heredes, sive alius vel alii, quicumque dictam medietatem predictorum molendinorum possidebunt seu tenebunt, monachis beate Marie de Metenon, duo sextaria bladi annui redditus que Symon, quondam avus meus, eisdem monachis legaverat in elemosinam, de illo eodemque blado quod lucrabunt in dicta molendina sine pejoratione vel permutatione aliqua, singulis annis reddere tenebuntur. Quod si contigerit predicta molendina tradi ad admodiationem, ille qui predicta molendina ad admodiationem tenebit, erga dictos monachos fide media tenebitur, quando ex parte ipsorum fuerit requisitus, quod jam dictis monachis reddet predicta duo sextaria bladi, de illo codemque blado quod communiter lucrabuntur dicta molendina sua, sine separatione meloris, vel adjunxcione pejoris, singulis annis ad terminum supradictum. Sepedicti vero monachi anniversarium meum et Alice uxoris mee, post decessum nostrum una cum anniversario predicti Simonis avi mei, et Agnetis uxoris sue, singulis annis in perpetuum facere tenebuntur. Hec autem omnia et singula prout superius sunt expressa et narrata voluerunt et concesserunt predicti Hugo et Agnes, uxor ejus. In quorum omnium et singulorum premissorum testimonium et munimen seu confirmacionem, ego, predictus Johannes de Maeroliis miles, assensu et voluntate predicte Alice uxoris mee et predictus Hugo, dominus de Metenon, assensu et voluntate predicte Agnetis uxoris sue, presentes litteras sigillis nostris fecimus roborari. Actum . »


1 Le sceau de Hugues de Maintenon attaché à la pièce qui précède était, d'après le dessin de Gaignères, rond et de près de six centimètres de diamètre. Un écu triangulaire portait un bandé ; la légende était : SIGILLV : HVGONIS. MILITIS : DE : MEITENON.

« Johannes de Maeroliis tradit monachis de Metenone duas dozenas unius modii vini in pressorio suo de Insula, in excambium duorum solidorum Carnotensium annui redditus super quamdam domum de Insula. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-loir, H 2342.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Johannes de Maeroliis, miles, notum facio, etc... quod cum monachi beate Marie de Metenon consuevissent percipere duos solidos Carnotenses annui redditus super quamdam domum sitam prope herbergamentum meum de Insula, que domus fuit quondam Ernandi dicti Sarcel, de assensu et voluntate Alicie uxoris mee et liberorum meorum ; volui et concessi quod predicti monachi in excambium seu per mutationem et recompensationem dictorum duorum solidorum percipiant et habeant singulis annis, tempore vendemiarum, terciam partem cujusdam modii vini ; videlicet duas dozenas in pressorio meo de Insula, de vino quod communiter lucrabitur dictum pressorium, sine corruptione vel pejoratione aliqua. Dicti vero monachi me et heredes meos quitaverunt de predictis duobus solidis pro recompensatione seu excambio supradicto : concedentes quod ipsi anniversarium Simonis, quondam patris mei, et Helisendis, matris mee, facient annuatim. In cujus rei testimonium et munimen dictis monachis tradidi presentes litteras sigilli mei munimine roboratas. Actum . »


1 Gaignères joint à cette charte le dessin d'un sceau rond portant un écu triangulaire bandé, et la légende qui suit : ( S : IOHIS : DE : MAEROLIS : CHEVALLER :

« Robertus, prior de Mestenone, venditionem cujusdam plateœ prope cimiterium sitæ, a Petro dicto Voisine ecclesiæ de Hovilla factam confirmat. »

  • A Original avec attaches de sceau en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2343.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ..... Officialis curie Carnotensis..... Noverint universi quod frater Robertus, monachius Majoris-monasterii Turonensis, prior de Metenone, in nostra presentia constitutus, venditionem quam Petrus dictus Voisine et Maria, ejus uxor, et Lerudis sorores fecerant, ut dicitur, ecclesie de Hovilla de quadam platea, contigua cimiterio dicte ecclesie, in censiva dicti prioratus sita ad tres denarios censuales ; cujus ecclesie patronatus ad abbatem et conventum Majoris-monasterii predicti dignoscitur pertinere, coram nobis voluit et concessit, laudavit et approbavit et eam ad usagium cimiterii dicte ecclesie in perpetuum quittavit. Ita videlicet quod presbiter qui pro tempore dicte ecclesie deservierit de tribus solidis et novem denariis sinodalibus in quibus idem prioratus, ratione patronatus dicte ecclesie, tenebitur, ut dicitur, per presbiteri dicte ecclesie manum solvendis, eumdem prioratum de cetero acquitabit pro tribus solidis tantum et priorem dicti prioratus deliberabit : et propter hoc dictus prior predictam ecclesiam quittavit in perpetuum de tribus denariis censualibus supradictis. In cujus rei, etc... Actum . »

« Magistri Mathei Gasparini sententia arbitralis super decima lanarum parrochiæ de Houvilla, inter priorem de Metenone, et presbiterum de Houvilla litigata. »

  • A Original en parchemin, avec simple attache de sceau.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« In nomine Patris, etc... Cum contentio esset inter priorem de Maintenone, ex una parte, et presbiterum de Houvilla ex altera, super eo quod dicebat dictus presbiter se debere eligere qualemcumque partem vellet de tribus partibus, quando decime lanarum parrochie de Houvilla partite sunt in tres partes ; reliquis duobus partibus dicto priori quictis remanentibus ; dicto priore contrario asserente dictas decimas per sortem debere dividi. Tandem de bonorum virorum consilio dicte partes in nos magistrum Matheum Gaypin compromiserunt, promittentes sub pena quadraginta solidorum, hinc inde apposita, solvenda a parte ab arbitrio resolvente..... quidquid nos super dicta contentione ordinaremus pace vel judicio. Ita quod nos dictum nostrum proferre debebamus proximo venturum, alioquin expiraret compromissum, nisi terminus de consensu fuisset partium prorogatus, prout hoc in litteris curie Carnotensis sigillo sigillatis contineri vidimus..... Die lune , dictis partibus coram nobis assignatis..... dictam decimam per sortem debere dividi pronunciamus. Datum . »

« Officialis curiæ Carnotensis de compositione facta inter clericos chori ecclesiæ Carnotensis et priorem de Mestenone super decima de Moullu. »

  • A Original avec attaches de sceau en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2346.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, Officialis curie Carnotensis..... Cum contentio esset inter procuratorem clericorum de choro ecclesie beate Marie Carnotensis, ex una parte, et religiosos viros abbatem et conventum Majoris monasterii Turonensis, et priorem de Metenone, monachum predicti monasterii, ex altera ; super quadam decima sita in parrochia de Petris, que dicitur decima de Moullu ; quam decimam predicti clerici dicebant se emisse a Garino de Pedagio de Roberti curia, Roberto, dicto Cossart de Boutigniaco, Jaqueto de Pratis de parrochia de Boutigniaco ; dicto priore pro se et pro dictis abbate et conventu Majoris Monasterii, asserente predictos abbatem et conventum et se habere potiorem et meliorem causam tenendi dictam decimam propter hoc quod sunt patroni parrochie de Petris, in qua dicta decima sita est, et per plures alias rationes. Tandem inter dictas partes pacificatum est in hunc modum : videlicet quod procurator dictorum clericorum......... predicto priori totam predictam decimam et quidquid juris in eadem habebant ratione predicte emptionis, seu quacunque alia ratione, dimisit..... pro centum libris et sexdecim solidis parisiensibus solvendis..... proximo venturas quinquaginta libras, et subsequentes quinquaginta libras et sexdecim solidos ; quam summam pecunie clerici predicti solverant venditoribus. Et promisit procurator predictus tradere priori de Metenone omnia munimenta seu instrumenta quecunque habent dicti clerici de emptione dicte decime. In cujus rei testimonium et munimen ad petitionem procuratoris dictorum clericorum, presentes litteras sigillo curie Carnotensis duximus roborandas. Datum . »

« Presbiter ecclesiæ de Petris promittit decimam de Moullu, tempore congruo, retrahere et redimere. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2346.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

«..... Henricus archidiaconus Carnotensis..... Noveritis quod cum religiosus vir prior de Metenone, nomine abbatis et conventus Majoris-monasterii Turonensis, cujus monasterii membrum est prioratus de Metenone, retrahere vellet et retraxisset a clericis de choro ecclesie Sancte Marie Carnotensis pro centum et viginti libris turonensibus, quamdam decimam que dicitur decima de Moullu, sitam in parrochia ecclesie de Petris, cujus ecclesie patronatus ad dictum monasterium Majoris-Monasterii dignoscitur pertinere : idem prior, in nostra presentia constitutus, obtulit presbitero predicte ecclesie de Petris quod ipse dictam decimam caperet et redimeret et retraheret si vellet in totum, sive pro tercia parte. Qui presbiter coram nobis respondit quod dictam decimam non retraheret vel redimeret et quod facultatem ad presens non habebat retrahendi eamdem, nec eam ita de plano quitabat quin ipse vel successor suus, qui pro tempore erit in dicta ecclesia, dictam decimam possit tempore congruo retrahere vel redimere precio supradicto prius a dicto presbitero vel ab alio, pro tempore in dicta ecclesia instituto, qui predictam decimam retrahere vel redimere tempore congruo voluerit in solidum refuso, priori de Metenone qui modo est, vel qui pro tempore in dicto prioratu de Metenone fuerit institutus. In cujus rei testimonium, etc..... Datum . »

« Abbas Columbensis de contradictione possessionis decimarum, juxta nemus de Proermont sitarum, dimittit se et monasterium suum. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2348.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ...... Abbas beate Marie Columbensis..... Noveritis quod cum contentio seu controversia verteretur inter nos, ex una parte, et priorem de Metenone, ex altera, super decimis terrarum arabilium Guillelmi de Beu, armigeri, sitarum inter Seherpont et Proemont juxta nemus de Proemont quarum terrarum decimas dicibamus ad nos et ecclesiam nostram pertinere et nostras esse, dicto priore contrarium asserente et dicente dictas decimas ad se et prioratum de Metenone sibi commissum pertinere et suas esse, et etiam se et predecessores suos esse et diu fuisse in possessione percipiendi et habendi easdem. Tandem inquisita a nobis super premissis diligentius veritate, a fide dignis et honestis a quibus etiam super hoc recepimus sacramentum attendentes decimas dictarum terrarum ad dictum priorem, nomine prioratus jam dicti, pertinere et suas esse, et eumdem priorem et predecessores suos esse et fuisse a tempore a quo non exstat memoria in possessione percipiendi decimas supradictas, et nos vel ecclesiam nostram nichil juris habere in eisdem : decimas dictarum terrarum predictis priori et prioratui imperpetuum quictavimus et quictamus ; volumus et concedimus quod dictus prior et successores sui decimas dictarum terrarum de cetero percipiant et habeant pacifice et quiete, et de eis tanquam de suis sine contradictione qualibet suam possint facere penitus voluntatem. In cujus rei, etc..... Datum . »

« Quitatio centum viginti et sex librarum, pro retractione decime de Moulu, priori de Melenone a procuratore clericorum chori ecclesie Carnotensis data. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2346.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis curie Carnotensis, salutem. Noveritis quod coram nobis constitutus, Herveus, procurator clericorum chori ecclesie Carnotensis, confessus fuit se recepisse nomine dictorum clericorum, et habuisse in pecunia numerata a priore de Metenone centum et viginti libras Turonenses, pro retractione decimarum de Moulu, sitarum in parrochia de Petris, et sex libras pro admodiatione dictarum decimarum pro . Quas decimas dictus procurator confessus fuit dictum priorem retraxisse a dictis clericis, pro centum et viginti libris supradictis et de dictis centum viginti libris et de dictis sex libris, tanquam procurator dictorum clericorum, quitavit dictum priorem coram nobis in futurum. Datum . »

« Compositio inter priorem de Metenone et Johannem Meunier de reparatione pontis Petri Alberici. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2342.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ... Officialis curie archidiaconi Carnotensis, etc... Noverint universi quod cum contentio... moveretur coram nobis inter priorem de Metenone ex una parte, et Johannem Meunier, sororium Petri Alberici ex altera, super hoc quod idem Johannes fixerat seu posuerat, figi seu poni fecerat palos in aqua ipsius prioris ad portandum seu sustinendum quemdam pontem qui dicitur et vulgaliter appellatur pons Petri Alberici, cum non haberet idem Johannes jus premissa faciendi, ut dicebat idem prior, nec ponendi seu figendi, vel figi faciendi palos seu alia aliqua ponendi in dicta aqua seu super dictam aquam contra voluntatem dicti prioris per que posset seu possit ductus vel cursus aut piscaria dicte aque impediri. Comparens in jure coram nobis dictus Johannes, recognovit se premissa fecisse et dictos palos, ut dictum est, in dicta aqua fixisse, poni seu figi fecisse. Recognovit etiam idem Johannes se non habere nec habuisse jus figendi seu ponendi, figi seu poni faciendi in dicta aqua seu super dictam aquam aliquid contra voluntatem dicti prioris occasione seu ratione dicti pontis, vel alia de causa per quod possit ductus seu cursus aut piscaria dicte aque aliquatenus impedire ; nec etiam aliquid immitendi in eadem aqua seu super eamdem aquam nisi tantum modo duos palos et unum capistrum super dictos palos ex transverso ad portandum seu sustinendum pontem supradictum. Promisit etiam in jure coram nobis, fide media, dictus Johannes quod ipse ejiciet et amovebit ejici, seu amoveri faciet omnes predictos palos qui sicut in cursu predicto aque circa pontem predictum exceptis duobus palis tantum ; et quod de cetero non apponet, nec apponi seu figi faciet aliquid in eadem aqua sive super eandem aquam. nisi duos palos tantum ut dictum est, nisi de voluntate et licentia prioris in prioratu de Metenone pro tempore instituti. In cujus rei testimonium, etc..... Actum , me. »

« Presbiter de Seharpont se dimittit a pretentione sua super decimis terrarum arabilium Guillelmi de Beu. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2348.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ..... Petrus, presbiter et persona Sancti Hillarii de Seherpont, etc. Noveritis quod cum contentio seu controversia verteretur inter me, nomine mee ecclesie predicte ex una parte, et religiosum virum priorem de Methenone ex altera, super decimis terrarum arabilium Guillelmi de Beu, armigeri, sitarum inter Seherpont et Provemont, juxta nemus de Provemont, quarum terrarum decimas dicebat ad me et ecclesiam meam predictam pertinere et meas esse nomine dicte ecclesie, videlicet : duas partes nomine abbatis et conventus beate Marie Columbensis qui sunt patroni dicte ecclesie ; quas duas partes receperam ad firmam seu ad admodiationem a dictis abbate et conventu ; et tertiam partem nomine ecclesie mee supradicte : dicto priore contrarium asserente et dicente dictas decimas ad se et prioratu de Methenone sibi commissum pertinere et suas esse ; et etiam se et predecessores suos esse et diu fuisse in possessione percipiendi et habendi easdem. Tandem inquisita a me super premissis a fide dignis et honestis diligentius veritate attendens et perpendens, decimas dictarum terrarum ad dictum priorem nomine prioratus jam dicti pertinere et suas esse, et eumdem priorem et predecessores suos esse et fuisse a tempore a quo non extat memoria in possessione percipiendi et habendi decimas supradictas, et me et ecclesiam meam predictam nichil juris habere in eisdem. Decimas dictarum terrarum in perpetuum quitavi et quito priori et prioratui supradicto ; volo et concedo quod dictus prior et successores sui decimas dictarum terrarum integre de cetero percipiant et habeant pacifice et quiete, et de cis tanquam de suis suam facicent penitus voluntatem. In cujus rei, etc..... Actum . »

« Compositio inter priorem de Metenone et Johannem filium Abrahæ de Metenone, super sergenteria de Houvilla quam ille possidebat. »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2344.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ...... Officialis archidiaconi Carnotensis, etc...... Noverit universitas vestra quod cum contentio seu controversia verteretur inter religiosum virum priorem de Metenone, ex una parte, et Johannem, filium Abrahe de Metenone, ex altera, super eo quod idem prior. nomine suo et prioratus predicti, petebat a dicto Johanne quod ipse relevaret seu rachataret quandam sergenteriam quam ad vocat et dicit et etiam confessus est coram nobis in jure dictus Johannes se tenere et tenere debere a dicto priore et prioratu predicto nomine abbatis et conventus Majoris-Monasterii Turonensis, videlicet tractum omnium decimarum grossarum et minutarum ipsius prioris sitarum apud Houvillam ; de qua sergenteria percipit et habet predictus Johannes emolumentum usque ad dicos modios bladi, vel circa annuatim ; cum idem Johannes dictam sergenteriam postquam ipsam ad ipsum Johannem devenerit, non relevaverit seu rachataverit, vel quod dimitteret idem Johannes dicto priori predictam sergenteriam, cum idem Johannes non habeat jus secundum usum seu consuetudinem patrie dictam sergenteriam tenendi, nisi eam relevaverit, seu rachataverit de priore de Methenone, ut dicebat idem prior ; dictum Johannem contrarium asserente et dicente se non teneri secundum usum seu consuetudinem patrie predictam sergenteriam rachatare vel etiam relevare. Dictis partibus coram nobis in jure comparentibus, voluit et concessit, et fide media promisit dictus Johannes quod ipse traderet in scriptis proximo venture dicto priori omnes rationes seu defensiones suas per quas dicit et asserit se ad dictum rachatum seu relevamentum dicto priori faciendum minime teneri. Voluit etiam et concessit idem Johannes coram nobis in jure quod nisi per rationes seu deffensiones suas infra dictum terminum dicto priori tradendas ut dictum est secundum usum seu consuetudinem patrie esse debeat liber et immunis a dicto rachato seu relevamento, in foro ecclesiastico vel seculari in quo maluerit idem prior predictum negotium terminari, quod ex tunc idem Johannes satisfaciet dicto priori de dicto rachato seu relevamento et illud persolvet eidem priori sine diffcultate vel contradictione qualibet, infra quindenam postquam a dicto priore super hoc fuerit requisitus. Voluit etiam et concessit idem Johannes quod nisi infra dictum terminum predictas rationes seu deffensiones dicto priori tradidit eo modo quo supradictum est, quod de cetero ad eas tradendas vel pretendendas nullatenus admittatur. Immo voluit et concessit in jure coram nobis idem Johannes quod dictus prior post dictum terminum percipiat et habeat omnes fructus et proventus dicte sergenterie sine contradictione aliqua et etiam sine foresfacto, quousque eidem priori de dictis rachato seu relevamento fuerit plenius satisfactum nisi per rationes seu deffensiones suas predictas debuerit idem Johannes a predicto rachato seu relevamento secundum usum seu consuetudinem patrie liberari. In cujus rei testimonium et munimen, ad petitionem dicti Johannis presentes litteras dedimus sigilli nostri munimine sigillatas. Datum . »

« Guillelmus dictus Gronniet laudat et confirmat exeambium factum inter priorem de Metenone et Hemericum de Gronno io. »

  • A Original et simple attache de sceau en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2345.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ....... Guillelmus dictus Gronniet, miles, etc....... Noverit universitas vestra quod cum prior de Methenone perciperet et haberet, et predecessores ipsius perciperent et haberent, a tempore cujus innicii non extat memoria, duos sextarios bladi censualis apud villam que dicitur Petras, ad mensuram ejusdem ville, annuatim nomine elemosine assignatas super totam terram quam Hemericus de Gronnolio, armiger, et Johanna ejus uxor, habent et possident in territorio predicte ville de Petris, movente ex parte dicte Johanne de feodo meo. Tandem dictus prior et dicti Hemericus et Johanna ejus uxor, de assensu meo et Jaqueti filii mei primogeniti, super premissis amicabiliter composuerunt in hunc modum : videlicet quod dicti Hemericus et Johanna, ejus uxor, in recompensationem dictorum duorum sextariorum bladi annui redditus, dederunt et in perpetuum concesserunt dicto priori et prioratui de Methenone quamdam peciam terre arabilis quam habebant et possidebant tanquam suam in territorio de Petris, sitam juxta terras ipsius prioris et eisdem adherentem ; que pecia terre vulgaliter appellatur la Pointe. Et quicquid juris habebant vel habere poterant in dicta pecia terre predicte dicto priori et ejus successoribus in perpetuum concesserunt et quitaverunt. Volentes et concedentes, etc... Ego vero Guillelmus predictus, miles, de cujus feodo predicta pecia terre movebat, predictam compositionem volo, laudo, approbo et eamdem confirmo in perpetuum. Promitto quod per me etc... Datum . »

« Permutatio inter Hemericum de Grognolio et priorem de Metenone. »

  • A Original en parchemin.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ..... Officialis curie Carnotensis, etc..... Noverint universi quod Hemericus de Grognolio, armiger, et Johanna ejus uxor, in jure coram nobis constituti, recognoverunt quod ipsi debebant reddere annuatim priori de Metenone duos sextarios bladi mistolii ratione annui redditus, ad mensuram de Metenone, elemosinatos ab antecessoribus ejusdem Johanne eidem priori et prioratuis supradicto a tempore cujus initii non extat memoria, et assignatos super totam terram quam dicti Hemericus et Johanna ejus uxor, dicuntur habere e possidere ubicumque sitam in parrochia de Petris, ut dicitur. Tandem dicti prior. Hemericus et Johanna ejus uxor, inter se ad invicem unanimiter super predictis duobus sextariis bladi annui redditus composuerunt et ordinaverunt in hunc modum : videlicet quod dicti Hemericus et Johanna ejus uxor, nomine permutationis sive excambii dictorum duorum sextariorum bladi, dederunt, concesserunt et assignaverunt dicto priori, nomine dicti prioratus, quamdam peciam terre arabilis quam dicti Hemericus et J. ejus uxor dicebant se habere ratione hereditatis dicte Johanne, sitam in territorio de Petris juxta terras quas habet ibidem dictus prior, et adherentem iisdem ut dicitur que predicta pecia terre vulgaliter appellatur la Pointe. Voluerunt etiam et concesserunt coram nobis dicti H. et J. ejus uxor, etc... In cujus rei testimonium, etc... Datum . »

« Permutationem predictam Almaricus de probato monte, miles, confirmat. »

  • A Original en parchemin.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ..... Actum . »

« Hugo de Mestenone, Amalrici filius, Monachis de Majori-monasterio et de Metenone donat aquam defluentem inter prata ipsorum monachorum et prata canonicorum beatæ Mariæ Carnotensis ecclesiæ, cum omni jure piscationis in eadem aqua ; ea conditione quod monachi faciant in ecclesia beate Mariæ de Metenone anniversarium Agnetis uxoris suæ, et ipsius quando morietur »

  • A Original en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2341.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, Hugo de Meintenone, miles, filius defuncti Almarici militis, quondam domini de Meintenone, salutem in Domino. Noveritis quod ego, donatione ex jure facta inter vivos, dedi in elemosinam et nomine elemosine concessi viris religiosis, abbati et conventui Majoris-monasterii Turonensis, et monachis ejusdem loci apud Meintenonem Domino famulantibus, totam aquam cum fundo ejusdem aque defluentem seu decurrentem a rivulo, sive becco, existente inter prata ipsorum monachorum et prata canonicorum ecclesie beate Marie Carnotensis. Inter prata sive ortos dictorum monachorum usque ad ortos sive arcas que fuerunt Petri Alberici, sitas prope domicilium ipsorum monachorum, cum omni jure et dominio que in predictis aqua et ejus fundo quacunque ratione habebam et cum omni justitia ab ipsis monachis et eorum successoribus ex inde in perpetuum quiete et libere possidenda et habenda, et quicquid juris in predictis aqua et ejus fundo habebam, vel habere poteram, seu debebam ratione possessionis et proprietatis et quacumque alia ratione ex nunc in ipsos monachos et eorum successores, nomine monasterii predicti, transfero penitus et expresse : volens, concedens quod dicti monachi et eorum successsores in predicts aqua et ejus fundo omne genus piscationis per eos, vel per alios faciant et exerceant et de premissis suam de cetero faciant voluntatem. Ita videlicet, quod dicta aqua cursum suum, sive ductum, habeat de ripa ad ripam, et quod non possit ab alveo suo diverti, seu etiam removeri ; et quod dicti monachi non poterunt facere vel habere gurgitem sive gortum in aqua predicta sine licentia mea vel heredum meorum. Sed omnia alia sibi necessaria in predictis aqua et ejus fundo poterunt facere dicti monachi prout voluerint et sibi visum fuerit expedire. Verumptamen licebit piscatoribus meis vel heredum meorum ducere et reducere per dictam aquam naviculas suas absque contradictione aliqua, non piscando vel pisces capiendo, seu aliquid aliud ibidem nec aliquid dampnum dictis monachis alias inferendo, nec aliquid preterquam dictum ductum et reductum navicularum eo modo quo dictum est, retineo michi vel meis heredibus in aqua predicta, vel fundo ejusdem. Et promitto quod contra dictas donationem et concessionem, vel contra premissa, vel aliquid de premissis non veniam per me vel per alium in futurum. Immo, dictam aquam et ejus fundum garandizabo et defendam dictis monachis vel eorum successoribus, in futurum : me et meos heredes, etc. , etc .... Tenentur siquidem monachi apud Meintenonem existentes facere de cetero annuatim, in ecclesia beate Marie de Meintenone, anniversarium defuncte Agnetis, quondam uxoris mee ; et etiam meum anniversarium ex quo me migrare contigerit ab hac luce. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras dedi dictis monachis sigilli mei munimine roboratas. Datum . »

« Johannes de Mestenone confirmat dona ab Amalrico, patre suo, facta pro anniversario ejus. »

  • A Original avec double attache de sceau en parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2341.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ..... Officialis curie Carnotensis, etc..... Noveritis quod in nostra presentia constitutus Johannes dictus de Metenone, armiger, quondam filius defuncti Almaurici de Metenone quondam militis, confessus fuit dictum defunctum Almauricum, pro anniversario ipsius Almaurici, annuatim in ecclesia beati Petri de Metenone et prioratus ecclesie beate Marie de Metenone, et ad altare beati Nicholai dicti prioratus de Metenone celebrando, dedisse in perpetuam elemosinam, videlicet : presbitero qui pro tempore deservierit dicto altari, tria sextaria bladi annui redditus et rectori dicte ecclesie sancti Petri unum sextarium bladi annui redditus ; et priori dicti prioratus unum sextarium bladi annui redditus, percipienda a dictis presbiteris et priore quolibet anno in molendino quod fuit dicti Almaurici, sito apud Sparnonem, per manum illius qui pro tempore dictum molendinum tenebit. Quam elemosinationem dictus Johannes ratam habuit, et eam coram nobis voluit et concessit, et promisit se eam tenere et observare et contra non venire. Confessus etiam fuit dictus Johannes, gagiavit et promisit se redditurum dictis presbiteris et priori, vel eorum mandato, infra instantem decollationem beati Johannis Baptiste. Supponens se quantum ad hoc dictus Johannes juridiction curie Carnotensis sine advocatione alterius curie sive fori. In cujus rei testimonium, etc... Datum . »