Cartulaire de Sainte-Croix d’Orléans (814-1300), contenant le « Chartularium ecclesiae Aurelianensis vetus », suivi d’un appendice et d’un supplément, par Joseph Thillier et Eugène Jarry, Paris : Alphonse Picard et fils, 1906, CXIX-634 p., 2 pl. h.-t. (Mémoires de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, 30).
Établissement : Chapitre cathédral d’Orléans.
Type d’édition : reconstitution du plus ancien cartulaire, d’après une copie du XVIIe siècle, suivie de l’édition dans l’ordre chronologique des autres actes connus du chartrier.
Total des actes édités : 390 actes (6 du IXe siècle, 12 du Xe siècle, 10 du XIe siècle, 108 du XIIe siècle, 253 du XIIIe siècle, 1 du XIVe siècle).
L’établissement
Historique
Le chapitre de la cathédrale d’Orléans est mentionné pour la première fois dans un texte de 550. Les clercs réguliers qui le composent se soumettent à une règle, d’abord celle de Chrodegang puis celle qu’a établie le concile de Mayence en 813. Le chapitre, qui jusqu’au IXe siècle ne possède pas de mense séparée de la mense épiscopale, se voit attribuer à la suite de conflits avec l’évêque le cloître de Sainte-Croix. Une rivalité constante oppose du reste les chanoines à l’évêque au cours du Moyen Âge ; ils finissent par obtenir de se soustraire à la juridiction épiscopale. Le chapitre nomme cependant depuis Marin Ier l’évêque, tandis que les règlements du chapitre sont soumis à l’approbation du prélat, qui compte d’ailleurs, aux côtés de la papauté et surtout des rois de France, tout spécialement des Capétiens, parmi les principaux bienfaiteurs du chapitre. Le chapitre crée au XIIe siècle un Hôtel-Dieu pour les malades indigents, ce qui ajoute encore à son influence sur la cité d’Orléans.
Chargée du service liturgique dans une cathédrale imposante, reconstruite sur un plan impressionnant après l’incendie de 989, puis dans l’édifice gothique toujours debout, la communauté des chanoines compte jusqu’à quarante-neuf membres et quatorze dignitaires, dont les abbés de Saint-Euverte d’Orléans, de Saint-Mesmin de Micy (puissant monastère qui lui a été longtemps soumis), de Saint-Benoît-sur-Loire et de Cluny, et, à partir du XIIIe siècle, cinq archidiacres chargés d’administrer, du point de vue matériel et spirituel, les nombreuses possessions du chapitre en Orléanais, où ils organisent des visites en leur nom propre, parallèlement à celles de l’évêque ; ne suffisant pas à la tâche, ils établissent au XIVe siècle dix prévôts délégués au temporel rural et dotés de fonctions judiciaires : en effet, le chapitre a droit de haute, moyenne et basse justice sur ses terres.
Localisation du patrimoine à grands traits
Déjà bien connues grâce à une riche série de confirmations royales des Carolingiens aux premiers Capétiens (carte de situation), les possessions du chapitre sont essentiellement concentrées sur l’Orléanais et ses alentours (est du Loir-et-Cher autour de Romorantin-Lanthenay, ouest du Cher) ; elles s’étendent cependant à des zones plus septentrionales de la Beauce (sud de l’Eure-et-Loir, des Yvelines et de l’Essonne) et à l’ouest de la Nièvre. Enfin, depuis d’anciennes donations comme par le biais du monastère de Saint-Liphard de Meung sur lequel le chapitre étend son autorité, ce dernier peut ajouter à sa sphère d’influence certaines possessions en Provence, en Artois et en Mâconnais.
Réseaux de bienfaiteurs
Comme dans toute la ville, les Robertiens puis Capétiens figurent parmi les principaux bienfaiteurs mais dominent aussi et aimantent les réseaux de donateurs. Parmi les lignages les plus importants, on relève des chevaliers urbains, les sires de Beaugency, de Meung, de Vierzon, les comtes de Blois, même si la plupart des actes n’enregistrent pas des donations, mais concernent la vie du chapitre, la gestion et la défense de ses droits.
Orientation archivistique
Le chartrier
Le chartrier du chapitre cathédral est tout naturellement passé aux Archives départementales du Loiret, où il occupait les cotes G 163-G 492. Comme le reste du dépôt, il a été gravement affecté par les bombardements de juin 1940. Il ne subsiste plus aujourd’hui qu’une cinquantaine d’articles, recotés (voir Guide des archives du Loiret, fonds antérieurs à 1940, Orléans, 1982, p. 128-131).
Les cartulaires
On a connaissance de trois, voire quatre, cartulaires médiévaux du chapitre, tous perdus à l’heure actuelle.
(a) Un premier cartulaire, le Chartularium vetus (Stein 2817), objet de la présente édition, contenait copie de 61 chartes s’échelonnant de 814 à 1172 ; établi à la fin du XIIe siècle (peut-être avant 1187, si l’on tient compte de l’absence d’une fondation de Philippe Auguste, datée de cette année), il nous est connu par la copie intégrale réalisée par Baluze en 1667 (Bibl. nat. de Fr., Baluze 78).
(b) Un deuxième cartulaire a vraisemblablement été exécuté ensuite, d’après ce que nous apprennent des mentions dorsales « Scriptum » relevées par Eugène Jarry sur cinquante actes (1153-1239) conservés dans la série G des archives départementales du Loiret, mais il a à coup sûr été perdu très tôt, et aucun érudit moderne ne dit l’avoir vu (Stein 2819).
(c) C’est, estime Eugène Jarry, pour compenser cette perte que fut rédigé le troisième cartulaire, désigné sous le nom de « Livre rouge » (XIVe-XVe siècle), dont quarante actes ont été copiés au XVIIIe siècle par dom Gérou et nous sont parvenus disséminés dans la collection Moreau (Stein 2818). D’autres érudits l’ont vu et en ont pris des extraits ; certaines transcriptions (liste dans l’édition Thillier-Jarry, p. X-XV) sont aussi mentionnées par un répertoire des archives. Le volume a disparu avant ou pendant la Révolution.
(d) Des extraits d’un cartulaire, inconnus de Stein, sont conservés à la Bibliothèque Sainte-Geneviève, ms 347, et ont été microfilmés par l’I.R.H.T. (http://www.irht.cnrs.fr).
Documents nécrologiques
Deux documents principaux, du XIIIe et du XIVe siècle, complètent utilement le chartrier et ont déjà attiré les éditeurs du recueil des Obituaires de la province de Sens, t. II, p. 1-137 (. , Répertoire, t. I, nos 1136-1137)
Orientation bibliographique
Le chapitre a fait l’objet d’une étude minutieuse mais non publiée de , La cathédrale Sainte-Croix d’Orléans des origines aux guerres de Religion (vers 1920-1940), ms dactylogr. aux Archives départementales du Loiret.
Dernier bilan des fouilles de la cathédrale, avec bibliographie : , « La cathédrale Sainte-Croix d’Orléans avant le XIIIe siècle : les données de l’archéologie », dans Lumières de l’an mil en Orléanais : autour du millénaire d’Abbon de Fleury, Turnhout, 2004, p. 58-63.
L’édition
Les éditeurs : éléments biographiques
La Société archéologique et historique de l’Orléanais, dans sa séance du 9 juin 1899, votait les conclusions du rapport présenté par M. Thillier, proposant au nom de la commission élue le 29 mai précédent la publication intégrale du Chartularium ecclesie Aurelianensis vetus, dont le ms. 78 de la collection Baluze à la Bibliothèque nationale nous a conservé la copie, et, en appendice, de toutes chartes relatives au chapitre de Sainte-Croix jusqu’à la fin du XIIe siècle. Le rapporteur était désigné pour entreprendre le travail.
(avant-propos de l’édition, p. I).
Moins tragique, la vie d’Eugène Jarry est aussi mieux connue. Né à Orléans en 1865, décédé en 1940, il est sorti diplômé de l’École des chartes en 1887. Son grand-père avait été l’un des fondateurs de la Société historique et archéologique de l’Orléanais. Monarchiste, il refusa de solliciter toute fonction de la République et vécut de ses rentes après avoir soutenu et publié sa thèse sur La vie politique de Louis de France, duc d’Orléans. C’est à l’histoire et à l’archéologie d’Orléans et de l’Orléanais que furent consacrées la plupart de ses recherches et publications.
Source : notice nécrologique par dans Bibliothèque de l’École des chartes, t. 102, 1941, p. 363-365.
Conception et contenu de l’édition
Après l’avant-propos présentant la genèse du volume (p. I-III), Eugène Jarry a composé une introduction nourrie, comprenant :
- une mise au point sur l’ancienneté du chartrier et surtout sur les cartulaires médiévaux (p. IV-XV),
- une liste chronologique des actes mentionnés dans un inventaire ancien (Arch. dép. Loiret, G 163-165) et dont le texte n’a pas été retrouvé, soit 1 acte s.d., 1 acte du XIIe siècle, un minimum de 64 actes du XIIIe siècle (p. XV-XX),
- une étude critique sur les privilèges de Léon VII et Benoît VII (p. XX-XXVII),
- une longue étude toponymique et topographique des biens confirmés aux chanoines par les diplômes et privilèges des IXe-Xe siècles et de 1151 (p. XXVII-CXIII),
- des errata à l’introduction et à l’édition (p. CXIV-CXVII),
- une mise au point additionnelle sur l’identification des souverains cités dans des confirmations postérieures (p. CXVIII-CXIX).
L’édition elle-même comprend trois parties, mais avec une numérotation continue des actes :
- la reconstitution du Chartularium vetus d’après Baluze, dont les copies sont le cas échéant confrontées aux autres témoins de la tradition des actes (actes I-LXI, p. 1-120),
- dans l’ordre chronologique (de 978 à 1300), les actes retrouvés qui n’étaient pas transcrits au cartulaire, parce que négligés ou postérieurs (actes LXII-CCCLXXV, p. 121-518),
- une nouvelle série de 12 actes retrouvés après coup (de 956 à 1211 et 1321), toujours dans l’ordre chronologique (actes CCCLXXVI-CCCLXXXVII, p. 519-TTT).
Deux belles photographies, en planches hors-texte, sont données d’actes, juste avant leur édition : après la p. 6, le testament et état des dettes de Simon de Beaugency de [1146-1153] (acte V) ; après la p. 120, un acte de l’archevêque de Bourges de 978 (acte LXII).
Le volume s’achève avec deux outils :
- une table alphabétique des noms de lieu et de personne cités dans l’introduction ou les actes (p. 545-609),
- une table des matières, qui donne le détail des actes édités (p. 610-634).
L’édition dans ses trois sections (cartulaire, appendice, supplément, sans compter les 66 deperdita énumérés dans l’introduction) compte 390 pièces, ainsi réparties :
IXe siècle | 6 |
---|---|
Première moitié IXe siècle | 3 |
811-820 | 1 |
821-830 | 1 |
841-850 | 1 |
Seconde moitié IXe siècle | 3 |
851-860 | 1 |
881-890 | 2 |
Xe siècle | 12 |
Première moitié Xe siècle | 2 |
931-940 | 2 |
Seconde moitié Xe siècle | 10 |
951-960 | 1 |
971-980 | 7 |
981-990 | 1 |
991-1000 | 1 |
XIe siècle | 10 |
Première moitié XIe siècle | 5 |
1021-1030 | 4 |
1041-1050 | 1 |
Seconde moitié XIe siècle | 5 |
1051-1060 | 1 |
1071-1080 | 2 |
1081-1090 | 1 |
1091-1100 | 1 |
XIIe siècle | 108 |
Première moitié XIIe siècle | 26 |
1101-1110 | 2 |
1111-1120 | 5 |
1121-1130 | 7 |
1131-1140 | 4 |
1141-1150 | 8 |
Seconde moitié XIIe siècle | 72 |
1151-1160 | 11 |
1161-1170 | 7 |
1171-1180 | 27 |
1181-1190 | 10 |
1191-1200 | 17 |
S.d. XIIe siècle | 10 |
XIIIe siècle | 253 |
Première moitié XIIIe siècle | 167 |
1201-1210 | 31 |
1211-1220 | 35 |
1221-1230 | 39 |
1231-1240 | 31 |
1241-1250 | 31 |
Seconde moitié XIIIe siècle | 86 |
1251-1260 | 19 |
1261-1270 | 13 |
1271-1280 | 28 |
1281-1290 | 10 |
1291-1300 | 16 |
XIVe siècle | 1 |
Première moitié XIVe siècle | 1 |
1321-1330 | 1 |
Qualité de l’édition
L’édition, dans sa conception et dans sa réalisation, est d’excellente venue et reflète bien les améliorations apportées, autour des années 1890, aux techniques d’édition, très soucieuses de la prise en compte des méandres de la tradition, sans pourtant porter à son terme la logique de l’édition critique, ni d’ailleurs celle de la critique des faux. Appuyées sur une connaissance intime des archives et du terrain, datations et identifications semblent sûres. Les regestes sont étoffés et les index précis.
Il demeure quelques incommodités d’emploi : d’abord du fait de l’absence d’une table chronologique récapitulative des actes, puisque la reconstitution du cartulaire suit l’ordre de la compilation médiévale, alors que les autres actes sont dans l’ordre chronologique, et que sont donnés à part les deperdita (introduction) et les actes retrouvés après coup dans un dépôt très déclassé (supplément) ; ensuite par la présentation de la table alphabétique, où les noms de personne sont entrés sous leur forme ancienne, et les noms de lieu sous leur forme moderne, sauf certains, apparemment les plus connus (Blois est en français, Beaugency en latin ; Orléans en latin, les monastères orléanais en français…).
Sainte-Croix d'Orléans
Cartulaire
Exemption de cens accordée par Jean II, évêque d'Orléans, en faveur d'une maison appartenant à Pierre, chapelain du roi.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G2.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 77. Copie exécutée en 1677.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis, ego Johannes, Dei gratia Aurelianensis episcopus, notum fieri volumus omnibus fidelibus tam futuris quam præsentibus, quia Petrus, regis capellanus et clericus noster, præsentiam nostram adiit, postulans ut quandam domum quam ipse ante ecclesiam Sanctæ Crucis, muro civitatis contiguam, habebat, ab omni censu et consuetudine, quam domus illa per singulos annos episcopo persolvebat, Dei et nostri gratia liberaremus. Cujus petitioni satisfacientes, domum illam tam ipsi quam ceteris omnibus qui post ipsum eam sunt habituri, liberam omni censu et consuetudine quiete obtinendam concessimus, ipsamque quietam esse, sicut ceteræ claustrales sunt, esse etiam domum claustri imperpetuum statuimus. Quod ne posset oblivione deleri, seu a posteris nostris infirmari, placuit nobis et litteris nostris commendare et sigilli nostri auctoritate rcoroborare.
S. Johannis episcopi. S. Stephani decani. S. Philippi cantoris. S. Archambaldi subdecani. S. Bartholomæi capicerii. S. Algrini archidiaconi, S. Johannis archidiaconi. S. Stephani archidiaconi.
Actum Aurelianis publice, in capitulo Sanctæ
Crucis
Data per manum Algrini cancellarii.
Jean II, évêque d'Orléans, donne au chapitre une place située dans sa cour avec licence de percer une porte dans le mur oriental.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 78.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis. Ego Johannes, Dei gratia Aurelianensis episcopus, notum fieri volumus cunctis fidelibus tam futuris quam et instantibus quod canonici Sanctæ Crucis, cum habeant in curia nostra quandam aream cum domibus in loco qui vulgo dicitur Tanuz orientali muro civitatis adhærentibus, et ad jus eorundem canonicorum pertinentibus communiter adierunt præsentiam nostram, humiliter deprecantes ut quandam particulam curiæ nostræ ad episcopatum pertinentem, quæ sita est intra supradictas domos et septentrionalem murum civitatis in angulo, habens in longitudine pedes manuales sexaginta et quindecim, et in latitudine totidem, eis in perpetuum concederemus. Et cum ipsæ domus prædictæ per curiam nostram consuetudinarium introitum vel exitum habeant, deprecati sunt etiam nos ut licentiam faciendi in muro posterulam ducentem ad orientem, ad egrediendum vel ingrediendum, insuper et de ipso muro, sive in figendis trabibus, sive in superædificandis parietibus, sive in aliis hujusmodi, quæcunque ad ædificationem ipsarum domorum necessaria essent, quantum ad episcopatum pertinebat, eis concederemus. Quod ita et fecimus ; et ne posset oblivioni tradi, scripto commendavimus, et ne a posteris infirmari, sigilli nostri auctoritate confirmari fecimus.
S. Johannis episcopi. † S. Stephani decani, S. Philiberti præcentoris, S. Archembaldi subdecani, S. Bartholomæi capicerii.
Actum Aurelianis civitate, in capitulo Sanctæ
Crucis
Foulques, évêque de Beauvais, obtient de Lancelin le jeune l'abandon de ses prétentions sur les hommes de Sainte-Croix, pour lesquelles son père Lancelin avait déjà fait amende honorable.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 1.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine Patris et Filii et Spiritus sancti. Ego Fulco, sanctæ Belvacensis ecclesiæ episcopus, notum facio omnibus tam futuris quam præsentibus, quod Lanscelinus Belvacensis injuste invasit custodiam de hominibus Sanctæ Crucis Aurelianensis qui morantur in episcopatu Belvacensi. Post multum temporis, pænitentia ductus, venit Aurelianis ante altare Sanctæ Crucis, et in præsentia canonicorum custodiam quam usurpaverat dimisit per lignum buxeum quod super altare posuit, pro isto malefacto veniam postulavit, absolutionem promeruit, et pro malefacti emendatione XXX solidos Deo et Sanctæ Cruci se daturum spopondit, et Radulfum Belvacensem, quondam regis dapiterum, præsente Guarino, Belvaci præposito, fidejussorem dedit, et postea idem Lanscelinus eos persolvit. Defuncto ergo Lanscelino, Lanscelinus filius ejus præfatam custodiam reclamavit et usurpare temptavit. Hoc igitur audito, Johannes, Aurelianensis episcopus, de sua et canonicorum parte literas nobis direxit, scribens nobis præfatam defuncti Lanscelini, sicut prædictum est, super homines Sanctæ Crucis invasionem ; et, quia pro malefacto fecerat emendationem, exorans ut juniorem Lanscelinum super hac injuria conveniremus, et Deo et Sanctæ Cruci suos homines liberos habere faceremus, statuto die, in conventu clericorum et laicorum nostrorum, Lanscelinus à nobis commonitus venit, et præfatam patris sui invasionem et pro invasione factam emendationem audiens, et testimonium legitimorum virorum super hoc recipiens, ilico pænituit, et quod facere conabatur super homines Sanctæ Crucis omnino dimisit.
Actum Belvaci
Ut autem hoc firmius et stabilius permaneret, hoc scriptum in testimonium posterorum fieri jussimus et sigillo nostro corroboravimus. Gualterius cancellarius scripsit. Præsentes fuerunt clerici : Hugo decanus, Hugo de Sancto Pantaleone, Petrus thesaurarius, Rotbertus, Gualterius de Miliaco, Galterius filius Nanteri. Laici : Radulfus, quondam regis dapifer, Airardus, Gualterus venator, et Gualbertus frater ejus, Guarinus præpositus, Richerus buticularius, Guarnerus thelonearius, Frogerus, Ercengerus Rainardus, Goscelinus, Rotbertus et Hugo fratres, Deodatus, Bernerus et Deodatus fratres, Guoscelinus et Gualerannus filius ejus, Ivo, Nanterus, Guoscelinus.
Elie, évêque d'Orléans, règle un différend élevé entre le doyen Etienne et le chapitre de Sainte-Croix au sujet des tailles de la mairie de Pierre de Sainte-Croix, et des droits de moutonnage et de fresangage1.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 79.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Helias, Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus notum
esse volo tam futuris quam præsentibus, quod erat contemptio inter decanum
Stephanum et ecclesiæ nostræ canonicos de quibusdam quæ
decanus clamabat.
Dicebat enim decanus quod de omnibus talliis quæ in terra de majoria
Petri Sanctæ Crucis fierent, terciam partem habere deberet,
sive fierent pro Papa, sive pro Rege, seu pro terrarum emptione seu redemptione,
immo quacunque fierent causa.
Multonagium quoque et frescengiagium per totam terram singulis annis sese habere
dicebat.
Convenit ergo ante me in capitulo Sanctæ Crucis per me et
meam manum inter eos hoc modo pax.
Cognovit enim decanus coram me et omnibus illis qui aderant quod de talliarum
tercia parte quam quærebat, injusta res esset et prava et quæ teneri non deberet,
cum de eis canonici in proprios usus nichil acciperent ; et hoc me præsente
dimisit, et ante Dei majestatem in capitulo vultu humili,
flexis genibus, voce supplici, si quid inde peccaverat veniam postulavit et
obtinuit.
Porro de multonagio et frescengiagio hoc inter eos convenit, quod canonici
concesserunt ut decanus in Rogationibus arietes quæreret,
et
Testament de Simon de Beaugency.
Original aux Archives du Loiret, G. 224, écrit à deux colonnes sur parchemin, scellé sur double queue d'un sceau perdu.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 80.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Quoniam ea que in tempore sunt cum tempore sepe mutantur et transeunt, placuit
predecessoribus nostris ut ea que ab illis fierent ne vetustate que mater
oblivionis est unquam deleri possent, sed rata et incussa persisterent, litterarum
noticie commendarentur ; quapropter ego Simon Balgenciacensis
dominus, ne diuturno succedentium temporum intervallo ob incognitam oscure
veritatis certitudinem hoc a sinu memorie relabatur, neve posteros nostros in
errorem ignorantie inducat, scripto et memorie tradere decrevi ; quoniam ut
peccatorum meorum absolutionem a Domino valeam obtinere et pro
Radulfi mei patris et Matildis mei
matris et domine Adenordis2, et mei heredis qui hoc donum confirmando
concesserit, et pro omnium ante[ce]ssorum animabus dono in perpetuum Deo et
ecclesie Sancte Crucis et domino
Manasse, episcopo
Aurelianensi, equium de custodia quem habebam in
granea de Crevenz, similiter quoque cetera dona que in hoc
scripto continentur pro mea et omnium supradictorum animabus in perpetuum dono et concedo.
Preterea pro supradictis animabus similiter concedo donum unius modii ordei quod
Radulfus meus pater dederat
perhenniter presbitero ecclesie de Cravenz, nec ideo minus
in mea custodia habebo clientes episcopi Aurelianis
(sic) apud Crevenz.
Notum sit etiam quod ego do ecclesie Sancte Crucis
Guarinum de Crevenz, liberum hominem, ut sit cliens
Sancte Crucis apud Crevent.
Preterea ego Simon de Balgenciaco pro eisdem animabus
affirmo et concedo libertatem sicut scripta est quam meus avus et
Radulfus meus pater dederunt Huberto de
Noyem et filiis et filiabus suis de qua libertate prefatus
Hubertus erat in causa in vita domine
Adenordis, Hubertus vero pepigit quod
propter benefactum domine Adenordis faceret cantare
CC missas et pasceret C pauperes.
Preterea ego prefatus Simon do Deo et ecclesie
Sancte Crucis pro mea et Radulfi mei
patris et domine Adenordis et mei beredis qui hoc donum
concesserit animabus omne illud quod habebam in filia cujusdam hominis sacristarum
ecclesie Sancte Crucis et propter hoc prefati sacriste
pulsabunt cimbala in meo et Radulfi mei patris et domine
Adenordis et mei heredis qui hoc donum concesserit
anniversario.
Preterea ego predictus Simon dono annuatim in perpetuum duas
libras cere ad faciendum duos cereos ad illuminandum altare
Sancte Crucis in ejusdem inventione, scilicet
Adhuc etiam ego Simon accipio in mea custodia omnes res preter rusticos quas canonici Beate Marie Blesis habent in suo dominio.
Ego Simon do et in perpetuum (et) concedo Elemosine Blesis unam masuram apud Sodobrium liberam et quietam et herbam duorum arpentorum prati donec dem ei IIº prati arpenta.
Quando2 dominus
Symon agressus est iter
S. Jacobi debebat Domino
Barbe de Sancto Cerano
C libras Andegavensis monete
persolvendas usque
Debet etiam dominus Simon Odoni de Bestisy
XL solidos quos precepit solvi de redditibus sue terre.
Idem quoque debet Simeoni de Karitate
XVIII libras et IIIIor solidos
Aurelianenses quos accipiet de prefectura
Avaziaci et Sodobrii.
Necnum (sic) debet dominus Simon
B. judeo de Meleduno
X libras aurelianenses persolvendas
Summa hujus suprascripti debiti est undecies mille et
centum solidi ; de his autem quater mille solidi et
quatuor libre sunt de andegavensi moneta.
Summa illius debiti quod dominus Simon reddi carnificibus et
aliis hominibus jussit per manum Hernulfi de Avazaiaco est
XXVIII libre et VI denarii.
Summa expense facte per Hernulfum ad usum coquine a media
quadragesima usque
Summa generalis tocius debiti quam dominus Simon debebat suis pauperibus hominibus de omnibus serviciis eorum est quater viginti et VII libre et V solidi et VI denarii et VIII modii frumenti. Et est sciendum quod dominus Simon precepit Hernulfo de Avaza et Petro panetario omne hoc debitum pauperum hominum prius reddi de redditu molendinorum Ligeris et Choselli et minagii et de medietate pedagii et telonei Balgenciaci et de parte domine Matildis si ea forte Balgenciacensi domino acciderit, preter hoc quod ad ejus beneficium persolvetur et post hane solutionem precepit eisdem quod de eisdem redditibus redderent domno Barbe de Sancto Cerano hoc quod ei debebat, et de unoquoque millenario solidorum traderent ei in donis per singulos annos quam diu debitum esset reddendum X libr[as]. Item preter hec supradicta debet dominus Simon ecclesie Beate Marie de Balgenciaco et ecclesie Beati Firmini XX marcas argenti que reddentur de furno Choselli et etiam debet Roberto recluso XL solidos pro elemosina Teodorici Orchenel quos precepit reddi de redditibus sue terre. Debet etiam ipse Domo (sic) Dei de Balgenciaco XXX solidos et ponti Balgenciaci VII libras quas reddi precepit. Debet etiam Samueli judeo VII libras et II solidos unde XXX solidi sunt Proviniensis monete. Ad ultimum dominus Simon notum omnibus fieri voluit quoniam dedit in perpetuum annuatim capellano sue turris IIos modios frumenti de decima granerii sui et duos modios vin : de decima cellarii sui. Preterea dedit de eadem decima capellano Beati Martini de Tavers duos modios frumenti et hoc omne frumentum et omne vinum reddentur annuatim in festo mortuorum de granerio et cellario domini Balgenciaci. Item dominus Simon debet pro elemosina domine Adenordis Leprosis de Firmitate Nerberti XX solidos, sanctimonialibus de Chauforneso XX solidos, sanctimonialibus de Glatigny XX solidos, monachis de Cunaut XX solidos, capellano Beati Micaelis de Fontisvallibus V solidos, monachis de Burgel I calicem argenti, Leprosis Mauduni I calicem, Leprosis Castriduni V solidos, Beate Marie de Stanpis V solidos, Leprosis Aurel[ianis] V solidos, Leprosis Balgenciaci XL et IIIIor solidos, cuidam reparatori viarum I tunicam. Notum sit quod de elemosina domine Adenordis sunt adhuc reddende XL et VIII libre et IX solidi aurelianensis monete et ad hec omnia persolvenda est medietas telonei et pedagii Balgenciaci. Et de debito domine Adenordis cujus summa est LX et XIIII libre aurelianensis monete sunt reddite XXII libre quas, antequam dominus Simon iret peregre, receperat Jelduinus Mirepez per manum Roberti Falcille et alie LII libre remanent adhuc reddende super his que dominus Simon habebit de Firmitate Nerberti.
His omnibus sigillatim coram domino Simone a Symeone Hernulfo, Roberto de Gaut enumeratis fuit cognitum quod summa totius suprascripti debiti erat quindecies mille solidi et X libre et X solidi unde quinquies mille solidi et centum erant andegavensis monete.
Dominus1 Simon precepit quod hec carta, per manum domini M[anasse] Aurelianensis episcopi et coram omni capitulo Sancte Crucis, abbati Sancti Evurcii traderetur et episcopi prefati sigillo muniretur, ut quod precipit carta prorsus fieri faciant, et si quis contradicere hoc presumpserit spirituali gladio eum feriant.
Manasse, évêque d'Orléans, reconnaît au chapitre de Sainte-Croix le droit d'élire son doyen et de toucher les revenus durant la vacance, sauf les droits des archidiacres.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 2
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In domo Domini, quæ pacis et concordiæ domus est, præcipue providendum est ut
unitas conservetur.
Et quia in scissura mentium non habitat Deus, si quando dissenciones aut scandala
in ea oriuntur, rectores ecclesiarum, quibus specialiter incumbit et expedit,
disidiæ et negligentiæ arguendi sunt, nisi discreto ipsorum moderamine et consilio
sopiantur.
In nomine igitur sanctæ et individuæ Trinitatis.
Ego Manasses, Dei patientia
Aurelianensis ecclesiæ humilis minister, præsenti
scripto curavi memoriæ commendare, post decessum domni
Stephani, venerabilis ejusdem ecclesiæ decani bonæ memoriæ,
inter nos et capitulum Sanctæ Crucis de eloctione decani,
ad quos videlicet, ad nos vel ipsos, illius substitutio specialius pertineret,
contentionem extitisse.
Erant enim qui suggerebant nobis substitutionem decani ad jus episcopale
pertinere.
Capitulum autem in contrarium asserebat quod decedente decano suo, ex jure
antiquo et consuetu line, suum erat decanum sibi eligere, et honesti viri de eodem
capitulo parati erant sub juramenti assertione probare se vidisse decanum per
eleclionem capituli in Aurelianensi ecclesia subrogari.
Nos siquidem, veritate diligentissime inquisita, pro pace et unitate inter nos
reformanda, communicato cum religiosis viris consilio, jus ecclesiæ cognovimus, et
capitulo Aurelianensi facultatem eligendi decanum ita
concessimus quod, decedentibus decanis suis, libere illis in perpetuum liceat
decanum sibi eligere, et quandiu sedes vacua fuerit, redditus omnes decaniæ,
præter eos qui ad archidiaconatum pertinent,eidem capitulo integro ex
jure habendos recognovimus et concessimus.
Huic ergo concessioni nostræ nulli personæ fas sit aliquo in modo posterum
contraire.
Præterea de cœna quæ a Domino Jesu Christo imminente ipsius
passione, quando pedes lavit discipulorum, humiliter celebratata est, et cujus
repræsentatio Apostolis et ipsorum Vicariis specialiter in exemplum et formam
humilitatis injuncta est et relicta, et de luminari quod
Actum Aurelianis in capitulo Sanctæ
Crucis publice
Datum per manum Algrini Cancellarii.
Jean, évêque d'Orléans, accorde au chapitre à perpétuité la villa de Villepion et le clos de vigne de Coigny.
- A Original. Arch. dép. du Loiret, G 371.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 86.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis. Ego Johannes, Dei gratia Aurelianensis episcopus, et Stephanus Sanctæ Crucis decanus, Archembaudus quoque subdecanus et præpositus notum fieri volumus cunctis fidelibus tam futuris quam et instantibus quod commune capitulum Sanctæ Crucis communi et humili petitione a nobis postulavit ut villam quæ Villare pium dicitur, quæ videlicet hucusque præstitura extiterat, etc., 1, mutatis quæ illic adnotata sunt.
Roger, abbé de Saint-Euverte, donne au chapitre de Sainte-Croix XVIII deniers de cens sur l'église Saint-Liphard d'Orléans, en échange du champ Hégron.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 86.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Rogerius1, Dei gratia Sancti Evurcii dictus abbas, et ejusdem loci conventus, notum esse volumus præsentibus atque futuris quod venerabilibus canonicis ecclesiæ Sanctæ Crucis decem el octo denarios census, quem in capite ecclesiæ Sancti Liffardi Aurelianensis habuimus, pro terra quæ dicitur campus Agonis, quæ in præbenda domni Girardi cantoris et domni Zachariæ subdecani et domni Radulli capicerii fuit, in escambium donavimus. Quod ne ulla posset oblivione apud posteros deleri, curavimus litteris commendare, sigilli nostri impressione signare, et venerabilium ac legitimorum virorum quorum subscripta sunt nomina et signa, testimonio confirmare.
Signum domni venerabilis Manasse episcopi. S. domni Johannis decani. S. domni Girardi cantoris. S. domni Hugonis de Ruanova. S. domni Rogerii abbatis. S. domni Hugonis prioris. S. Ingerbaldi sacerdotis. S. Johannis sacerdotis.
Etienne, doyen de Sainte-Croix, menace d'excommunication quiconque créera désormais des précaires ou en fera transmission, et permet de donner les maisons du cloître « gratis vel cum servitio », en cas de vacance desdites maisons.
- A Original. Arch. dép. du Loiret, G 377.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 4
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Stephanus, Sancte2 Crucis decanus, et tota ejusdem ecclesie congregatio, notum esse volumus omnibus tam presentibus quam futuris quod, omnium nostrum assensu, dispensatione et consilio, in capitulo nostro excommunicavimus omnes illos qui deinceps in ecclesia Sancte Crucis prestarias lacerent aut fieri concederent, aut illas que facte erant, illis dimittentibus qui eas tenent, alii persone darent ant concederent, quia in hoc magna prebendarum diminutio esse videbatur, preter de domibus ecclesie, quas licebit, eis decedentibus qui eas tenent, vel quocunque modo deserentibus, aliis personis canonicorum dare secundum ecclesie consuetudinem, hoc est gratis vel cum servitio. Hoc autem ut nulla memoria deleatur, sigilli nostri impressione et nominibus nostris subscriptis corroborari precepimus.
S. Stephani decani. S. Philippi precentoris. S. Stephani subdecani. S. Bartholomei capicerii. S. Algrini archidiaconi. S. Radulfi archidiaconi. S. Pagani archidiaconi. S. Hugonis magistri scolarum. S. Odonis archipresbyteri S. Petri archipresbyteri. S. Oelardi archipresbyteri. S. Fulconis presbyteri. S. Umberti presbyteri. S. Bucardi prepositi. S. Symonis prepositi. S. Galterii prepositi.
Actum in capitulo Sancte Crucis
Sentence arbitrale réglant un désaccord entre le chapitre de Sainte-Croix et « Girvius de Maciaco " au sujet du bois de " Salangur ».
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 87.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Johannes, Dei
gratia
Aurelianensis ecclesiæ decanus, universumque ejusdem
ecclesiæ capitulum, notum esse volumus tam futuris quam præsentibus quod
contentio, quæ inter Ecclesiam sanctæ Crucis et
Girvium de Maciaco, super nemore de Salangur
Sanctæ Crucis, quod est inter nemus sancti Martini
Maciaci et Doëres, habebatur, venerabilibus
viris Buchardo, archidiacono nostro,
Rainaldo Vivent, archidiacono
Bituricensi, Gauchero milite de Virsione,
ex utriusque partis electione residentibus arbitris, tandem terminata est atque in
compositionem redacta.
Et hæc fuit forma compositionis.
Ecclesia Sanctæ Crucis et Girvius
communiter possidebunt prænominatum nemus ; ita quod duæ partes vivi nemoris et
duæ partes omnium forisfactorum erunt Sanctæ Crucis ;
tertia vero pars vivi nemoris, reddituum [et] forisfactorum concedet
in jus præfati Girvii et cujuslibet hereditario jure sibi
succedentis.
Verumptamen in mortuo nemore, tam de forisfactis quam de redditibus rectam
uterque percipiet medietatem.
Sicut ergo prætaxatum est, præpositus Sanctæ Crucis, qui
vices capituli obtinet, et Girvius, nemus
de Salangur possidentes, aller sine licentia
alterius non poterit quicquam de nemore illo vendere, dare, aut quolibet alio modo
demere, oisi ad suos proprios usus et ad sua propria ædificia.
Ad nemus autem tam vivum quam mortuum custodiendum proprium uterque designabit
serventiem, et alter a serviente alterius sacramentum accipiet, quod fidelis sibi
fuerit in parte sua custodienda.
Postea vero fidelitatem facient ipsi servientes præposito et
Girvio.
Actum
Règlement des droits du maire Albert, fils de Pierre, et déclaration que la mairie n'est nullement héréditaire.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 88.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sanctæ et individuæ Trinatis, Ego
Symon, Sanctæ Crucis Aurelianensis
decanus, et totus ejusdem ecclesiæ conventus, notum facimus tam futuris
quam instantibus quod, post decessum Petri, majoris nostri,
inter nos et filium ejus Albertum
habita est contencio de quibusdam quæ in terra nostra sive in hominibus violenter
et injuste exigere videbatur.
Recognita autem post multas tribulationes, Deo auxiliante, just icia nostra,
terram quam prædecessores sui apud Scalas
occupaverant a nobis censualem recepit, in summa XX solidorum singulis
annis
Actum publice Aurelianis in capitulo
Data per mannm Algrini cancellarii.
Daimbert, archevêque de Sens, accorde au chapitre deux autels à Fontaines et à Ormoy, au pays d'Etampes, pour une rente de 5 sous.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 5.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine Domini.
Daimbertus, sanctæ matris ecclesiæ
Senonensis archiepiscopus, Stephano, Sanctæ Crucis
decano, et universo clero Aurelianensis ecclesiæ,
ipsis et successoribus eorum in perpetuum.
Petitiones audire fratrum nos hortatur fraternæ dilectionis mandatum, quod nobis
per legem imposuit ipse legis compositor et creator omnium.
Cum enim in primo legis loco posuisset Diliges Dominum Deum
tuum, continuo non ad angelos nec ad aliud aliquid diligendum nos misit,
sed ad proximos, subiciens et proximum tuum tanquam te
ipsum.
Proximum vero tanquam se diligere est de bonis proximi, tanquam de suis,
unumquemque cogitare, eadem circa bonum velle sive nolle, congaudere, condolere,
protemporum sive rerum mutabili varietate.
Quocirea, dilectissimi fratres, petitioni vestræ sicut aurem claudere impium sic
aperire et adquiescere laude censuimus dignum ; ut scilicet de manu nostra se
accepisse aliquid gratuletur ecclesia vestra, quod et vobis et posteris vestris
proficiat, et præsens ætas et ventura poste ritas in memoriam suaviter
recondat.
Duo igitur altaria apud Fontanas et
Ulmetum, in Stampensi adjacentia
posita, juxta petitionem vestram sub annuo censu vobis ulterius possidenda
concedimus, scilicet ut
† Daimbertus archiepiscopus.
Ansellus archidiaconus.
Girardus archidiaconus.
Tetbaudus archidiaconus.
Hato archidiaconus.
Burchardus archidiaconus.
Rodulfus archipresbyter.
Hato cancellarius scripsit.
L'archevêque de Sens Guillaume confirme l'entente intervenue entre le chapitre d'Orléans et les Lépreux de Bonneval.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 6.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Que bene ac laudabiliter disponuntur, futuris ad memoriam adnotanda sunt temporibus, ne cujusquam tergiversatione inverti aut aliqua possint oblivione aboleri. Hujus itaque rationis intuitu ego Willelmus, Dei gratia Senonensis archiepiscopus et Apostolice Sedis legatus, ad omnium tam futurorum quam presentium notitiam perduci volumus quod causa, que inter dilectos filios nostros Hugonem decanum et capitulum Anrelianensis ecclesiæ et Leprosos de Bonavalle super diversis articulis in auditorio nostro diutius agitata est, finem tandem parti utrique acceptum sortita, compositione, auctore Domino, amicabili terminata est. Quoniam itaque commisse sollicitudini nostre dignitatis officium nos invitat et ammonet ut tites amputare et controversandi materiam de medio studeamus tollere, predictam compositionem, sicut in venerabilis fratis nostri Aurelianensis episcopi et ejusdem capitali scripto auctentico contineri dinoscitur, confirmamus, et ut in perpetuum robur obtineat, sigilli nostri auctoritate communimus. Statuentes ut nullus omnino contra hanc nostre confirmationis paginam temerario ausu venire presumat, neque ipsam reseindere vel mutare inconsulta temeritate attemptet.
Composition entre le chapitre de Sainte-Croix et les Lépreux de Bonneval au sujet de l'achat de Villevaudrain.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 377.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 8
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Willelmus, Dei
gratia
Senonensis archiepiscopus, et Apostolice Sedis
legatus.
Omnibus Sancte Matris Ecclesie filiis tam futuris quam
presentibus ad quos littere presentes pervenerint in Domino
salutem.
Universitati vestre notum fieri volumus quia, cum inter ecclesiam
Sancte Crucis Aurelianensis et monachos de
Bonavalle contentio esset super quibusdam terris que de
feodo Sancte Crucis erant, a predictis monachis sine
assensu capituli Aurelianensis emptis, assensu utriusque
partis in hac forma per amicabilem compositionem coram nobis controversia sopita
est.
Monachi de Bonavalle medietatem terre Stephani
Berruarii, que dicitur de villa Valdreni, et
de feodo Sancte Crucis erat, nescientibus canonicis
Sancte Crucis emerant.
Cumque canonici feodum suum a monachis emi sine voluntate sua non posse
discerent, et super hoc coram nobis litem movissent, eadem lite pendente, predicti
monachi alteram medietatem a prefalo Stephano Berruario
nescientibus canonicis iterum emerunt.
Rursus pro hac ultima medietate, sicut et pro prima, canonici monachos coram
nobis convenerunt.
Et quia lites execrabiles el odiose viris honestis et religiosis esse debent,
hortatu nostro sub hac conventione pars utraque a lite recessit, et concordi
transactione pacem invicem reformavit.
Canonici precium pro ultima parte dimidia persolverunt et sic tota illa terra
StephaniBerruarii quam supra diximus communis
canonicorum et monachorum facta est, tam in terragio, quam in decima et omni
proventu.
Rursus canonici totam terram de villa Gauberti, extra corpus
ipsius ville et arpennos hospitum qui proprii Sancte Crucis
sicut prius fuerant ita et deinceps erunt, sibi et monachis communem de cetero
fore in omni redditu et justicia concesserunt.
Monachi quoque quicquid decime in predicta villa vel territorio habebant pro
communitate campipartis que canonicorum erat, sibi et canonicis commune
fecerunt.
Quicquid etiam in terra de Nosemento et in terra que fuit
Herberti de Boschato, sive in terragio sive in decima,
monachi habebant, commune deinceps canonicorum et monachorum erit.
Sciendum quoque quia IIII oschie, que vicine monachis erant, ad
culturam ipsorum proprie et quite remanebunt ; sed pro ipsis permutationem
convenientem canonicis facient.
Que permutatio si de propria terra monachorum facta fuerit, communis de cetero
tam monachis quam canonicis, sicut reliqua terra, erit.
Si de communi, tota canonicorum proprium erit.
Hoc etiam addimus quia quicquid pro terris istis communibus sive pro mestiva
presbyterorum, sive pro modiatione militum usque ad diem pacis hujus a predictis
monachis solvebatur, de communi monachorum et canonicorum annona deinceps
reddetur.
De predictis territoriis istis que communia deinceps erunt, terras quas homines
Sancte Crucis coluerant colent, et homines
sancti Florentini similiter suas.
Graneam communem communibus expensis canonici simul et monachi construent.
Tempore messium, canonici servientem suum et monachi suum ad congregandas et
custodiendas messes ponent, ita quod serviens canonicorum monachis et serviens
monachorum canonicis fidelitalem faciet.
Collectis messibus unum vel duos servientes communiter
eligent qui facta fidelitate de forisfactis et justicia et redditibus ad predictam
terram communem pertinentibus curam habebunt et monachis inde simul et canonicis
respondebunt.
Sciendum quoque quia minuta decima de villa
Gauberti monachorum tantum erit, ita quod io ea
canonici nichil habebunt.
Quod si monachi forte dixerint homines non fideliter decimam minutam solvere, in
arbitrio ipsorum erit vel ecclesiasticam justiciam requirere, vel decano
Sancte Crucis denuntiare qui vel decimam minutam plene
reddi faciet vel sacramento firmari quod fideliter reddila sit.
Si forte in terris supranominatis aliquid venale proponitur, communiter a duabus
ecclesiis emetur.
Quod si altera pars postquam summonita fuerit ab emptione cessabit, pars altera
sibi emet et proprium habebit.
Addendum quoque quia si calumpnia aliqua supra predictis terris alterutri
ecclesie mota fuerit, communiter tam monachi quam canonici labore et sumptu
utriusque ecclesie causam prosequentur.
Quod ut ratum et inconcussum in posterum permaneat, predictas conventiones
sigillo nostro fecimus confirmari.
Actum publice Carnot[is]
Composition entre le chapitre de Sainte-Croix et Régnaud de Graçay au sujet des hommes et des terres de Maray.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 91.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Vulgrinus, Dei
gratia
Bituricæ sedis humilis minister, notum
esse volo tam futuris quam præsentibus quod discordia erat inter canonicos
Sanctæ Crucis et dominum Rainaudum de
Craciaro propter homines et terram Sanctæ Crucis de
Maciaco, quam et ipse et homines sui multis injuriis infestabant, et
per malas consuetudines opprimebant, et etiam proprias res canonicorum
capiebant.
Pro quibus injuriis et dampnis canonicis et terræ et eorum hominibus illatis,
quorum summa multa erat, pacem domnus Rainaudus quæsivit.
Quæ omnia canonici ea conditione ei condonaverunt, ut eas malas consuetudines,
quas ipse et pater suus in hominibus et terra Sanctæ Crucis
injuste posuerant, dimitteret, et quietas clamaret : quod et ita fecit.
Erant autem illæ malæ consuetudines, quas quietas clamavit, ista.
Porcos hominibus Sanctæ Crucis quærebat, et ab eis
capiebat, et si dare nollent, auferebat.
Similiter de agnis, de arietibus, de vaccis, de tallia, de messura, quam et ipse
et homines sui in prædicta terra capiebant, de vino, et de annona, et pecudibus,
et de ceteris unde vivitur, quæ servientes sui sine jussu domni
Rainaudi ac suorum servientium vendi non permittebant, et
præter istas, si quas alias malas consuetudines ipse aut pater suus miserat,
quietas clamavit in his scilicet qui conjugati fuerint, et uterque
Sanctæ Crucis sit ; vel si viduus sit, et
Sanctæ Crucis sit ; vel si vidua sit, et
Sanctæ Crucis sit.
Canonici quoque suam proprietatem quocunque voluerint sine calumpnia deportabunt
vel vendent.
Hominibus autem Sanctæ Crucis sua deportare et vendere ad
quæcumque loca voluerint licebit, præter ad loca illa ubi ipse guerram
habebit.
Canonici vero ea quæ antecessores domni Rainaudi ab ecclesia
Sanctæ Crucis pro terræ defensione tenuisse cognoscebant,
sibi tenendum concesserunt ; hoc est, de uxoratis hominibus de
Maziaco, quorum alter, sive vir, sive mulier, domni
Rainaudi erat, propter canonicos non dimittet quod in eis
non capiat quicquid voluerit.
Similiter et canonici, si alter eorum aut vir aut mufier ipsorum fuerit, capient
in eis quicquid voluerint.
In unoquoque arpento vinearum modium unum vini, si tantum ibi fuerit, et unum denarium capiet.
Piscationem aquæ habehit in unaquaque ebdomada
Composition entre le chapitre de Sainte-Croix et Etienne de Graçay au sujet des hommes et des terres de Maray.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 93.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Petrus, per Dei
dispositionem Bituricensis ecclesiæ archiepiscopus,
notum esse volo lam præsentibus quam futuris quod discordia, quæ erat inter
canonicos Sanctæ Crucis Aurelianensis et
Stephanum de Graciaco, consilio nostro et clericorum
nostrorum pacificata est hoc modo.
Stephanus enim, satisfaciens Sanctæ
Cruci(s) pro diversis injuriis et variis oppressionibus quas ipse
vel homines sui intulerant terræ Sanctæ Crucis et hominibus
de Maziaco, et pro bonis canonicorum propriis, quæ ipse
violenter abstulerat, dimisit consuetudinem equitatus, quam habebat in hominibus
de Maziaco ; ita quod nec ipse, nec successores sui,
ulterius ducant in equitatum aliquem de hominibus illis qui habitaverint in
potestate Maziacensi, scilicet infra banniam, cujuscumque
homines sint, sive Sanctæ Crucis sive alterius.
Præterea dimisit ecclesiæ Sanctæ Crucis totam hereditatem
Pastonis, quam habebat in terra
Maziacensi, ut canonici habeant eam quietam in
perpetuum.
Homines quoque Sanctæ Crucis qui ab illa die qua hæc
concordia composita est exierint de terra Maziacensi ad
habitandum in alia terra, quos antea quasi suos reclamabat, dimisit, et concessit
ut canonici sequerentur eos quocunque ierint, et eis ubicunque potuerint
dominentur.
Dimisit etiara illis totam generationem illorum hominum qui
Bufeti vocantur.
Hæc autem firmavit ipse juramento, et uxor ejus Ascelina, et
filius ejus Rainaudus ; et milites ejus Arraudus
Bicro, Stephanus Turmelli,
Anexeis, Potinus de Porta,
Odo de Miseri, Petrus Chanberlanus,
juraverunt quod consilio vel auxilio eorum non auferentur eis.
Præterea rogavit nos ut scripturæ testimonio commendaremus, et sigilli nostri
impressione muniremus.
Hæc autem compositio facta est
Composition entre le chapitre de Sainte-Croix et Régnaud de Graçay au sujet des coutumes de Maray.1
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 94.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Petrus2, per Dei misericordiam
Bituricensis ecclesiæ archiepiscopus, notum fieri
volo tam præsentibus quam futuris, quod cum inter canonicos Sanctæ
Crucis Aurelianensis et Rainaudum de Craciaco
contentio diu esset agitata pro consuetudinibus quas ipse
Raimundus requirebat in terra Sanctæ Crucis de Maziaco, tandem utrique venerunta ante præsentiam nostram, et
compositionem pacis, quæ utrique parti placebat, recitaverunt coram nobis in hunc
modum.
Scilicet quod Rainaudus et successores sui liabeant in terra
Sanctæ Crucis
quinque consuetudines tantum, sicut determinatæ sunt iu hac quartab, et his contenti
nichil amplius exigant.
Habebunt consuetudinemc vini, ita ut pro modio vini reddantur de cem et
VIII sextarii tantum et denarius unus, et non cogantur
homines Sanctæ Crucis deportare ad alia loca, vel vasa sua
commendared.
Altera consuetudo est, quod per
Vidimalion et confirmation de l'acte précédent par Etienne, archevêque de Bourges.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 96.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Pontificalis sollicitudinis debito commonemur ut ea, quæ in nostra nosirorumve
antecessorum præsentia compositione vel judicio sunt terminata et confirmata,
nostræ tuicionis munimine roboremus.
Eapropter ego Stephanus, per Dei providentiam
Bituricencis archiepiscopus, tam præsentium quam
futurorum noticiæ tradere volumus quod canonici
Aurelianenses nos satis humiliter ac devote
postulaverunt, ut compositionem quæ inter ipsos et Rainaldum de
Craciaco super quibusdam consuetudinibus quas idem
Rainaldus in terra Sanctæ Crucis de
Maziaco requirebat, mediante Petro bonæ memoriæ
præ lecessore nostro, tacta erat, et ab eodem Rainaldo sub
religione jurisjurandi firmata, et apostolici privilegii1, quod obtutibus nostris obtulerunt, munimine
corroborata, confirmaremus.
Compositionis autem tenor, sicut in autentico scripto præfati antecessoris nostri
propriis oculis inspeximus, talis erat : Ego
Petrus, per Dei misericordiam
Bituricensis ecclesiæ archiepiscopus, etc.. et
sigilli nostri impressione firmavimus2.
Nos itique, præfati antecessoris nostri vestigia sequentes, et devotionem quam
ecclesia Aurelianensis erga nostram et nos ipsos habere
dinoscitur attendentes, necnon et aspololici privilegii munimine suffulti,
compositionem suprascriptam confirmamus, et sigilli nostri auctoritate
fulcimus ; statuentes ut si forte præfatus Rainaldus vel
successores sui nostris nostrorumve successorum temporibus pacis violatores
extiterint, nisi post commonitionem nostram et capituli Sanctæ
Crucis infra XL dies emendaverint, sententia super ipsos
a nobis vel a successoribus nostris usque ad condignam satisfactionem imponatur,
et ducentas libras quas præfatus Rainaldus de rebus ecclesiæ
habuerat, cogantur exsolvere.
Actum Bituricis
Confirmation par le pape Léon VII des possessions du chapitre de Sainte-Croix.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 10.
- C Bibl. nat. de France, Moreau 1462, p.126.
- a Neues Archiv., tome XI (1886), p. 382. Publié d'après Baluze.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Leos episcopus, servus servorum Dei,
Anselmo, religioso præsuli sanctæ matris ecclesiæ
Aurelianensis in honore Sanctæ
Crucis dedicatæ, suisque successoribus in perpetuum.
Convenit apostolico moderamini pia religione pollentibus benivola compassione
succurrere, et poscentium animis alacri devotione assensum impertiri.
Ex hoc2 enima lucri potissimum apud conditorem omnium Deumb obtinere confidimus, dumc venerabilia loca ad meliorem statum
nostro fuerint amminiculo reparata ; et in hoc debemus omne studium habere, ut,
quia nostris peccatis exigentibus rerum ordo nimis turbatus est, illum, in quantum
possumus, Deo largentied sustentare curemus.
Proinde noverit sancta et universalis Ecclesia, nostrorumque tam præsentium quam
futurorum solertiae, quia vir venerabilis Anselmusf, prædictæ civitatis
episcopus, adiens nostram serenitatem, obtulit præsentiæ auctoritatesg prædecessorum
nostrorum, apostilicorum virorum hujus sanctæ sedis Romanæ, in quibus continebatur
qualiter ei omnes res ecclesiæ ; suæ perpelualiter ad deserviendum
confirmaverinth,
postulans atque humiliter observansi ut nos, morem præcedentium patrum sequentes, easdem res a
sanctæ fidei cultoribus sub testamentorum traditionibusj eidem ecclesiæ delegatas, regumque
Francorum testamentorumk munimine promulgatas, et apostolica
auctoritatel a
nostris prædecessoribus pridem destinatas, similim nostræ anctoritatisn privilegio corroboraremus.
Cujus nos liberalitaliso benignam petitionem gratuito favore suscipimusp, ritumqueq ducentes id agere
decrivimus.
Res autem quas in præsentiarum ipsa retinet ecclesia hæ sunt : Monasterium
sancti Evurtii.
Monasterium sancti Liphardir cum rebus quæ sunt in
Pontino, et in Maconensis pago, et in
Provincia ex eadem abbatia pertinentibus, quarum hæc sunt
nomina : in Pontino, villa Rahis,
cum omnibus sibi rebus pertinentibus.
Monasterium sancti Maximini monachorum.
Item capellat
sancti Maximini juxta murum.
Monasterium sancti Petri virorum.
Monasterium sancti Petri puellarum.
Monasterium sanctæ Crucis Gargogilensisu.
Monasterium sancti Aviti.
Capellam sancti Privati.
Cellam sancti Petri Tauriacencis, sancti
Saturnini, sanctæ Mariæ Draviacensis, item
sanctæ Mariæ fabricatæv, sancti
Johannis, sancti Marcelli, sancti
Martini Crevensis, sancti Martinix quæ est prope murum
ipsius civitatis, sancti Laurentii, sancti
Gervasii, Puteum sancti Sigismundi,
sancti Vincentii, sancti Sergii,
Bucum monasterium, Bellumcampum,
Screonas, Marogilum,
Prisciniacum, cum rebus omnibus ad prædicta monasteria et
ad cellas pertinentibus.
Sunt etiam hæ villæ : Silviniacus,
Pelveriusy, Bullus,
Manciacusz, Rofiacus,
Cemonus, Castellanus,
Veleres mansiones, et Novavilla,
Liminiacus, Buxiacus,
Nemaus, Cacionusa,
Cambonus, Baverdonusb, et alodus quem
Karolus Imperator serenissimus
Theodrado dedit ad propriumc, et idem
Theodradus memoratæ delegavitd ecclesiæ, et res cum mancipiis quas
Deotimius et Agius ceteriquee
Dei fideles eidem contuleref ecclesiæ.
Res vero quas ipse venerabilis Anselmus episcopus a
Radulfo rege recipiens stipendiis fratrum ejusdem ecclesiæ
delegavit hæsunt : Clepiacus, Trienaus,
Lauriacus, cum omnibus ad eas pertinentibus.
Res autem quas jamdictus imperator Karolus eidem reddidit
ecclesiæ, et postea gloriosus rex Ludovicus suo confirmavit
præcepto hæ sunt : Basilicas,
Ulmetus, Perpetiacusg,
Geveniolus, Mariggillush,
Lidiacus, Cadonnusi, cum villis ad se
pertinentibus, Buxerola, Vienna,
Viennaj, Limogilo,
Silviniaco, cum aliis rebus et mancipiis ad easdem villas
pertinentibus.
Res etiam quas Karlomannus rex eidem ecclesiæ reddidit sunt
hæ :
In pago Biturico villa quæ vocatur
Caltesius, et altera quæ vocatur
Marsiacus.
In pago Nervernensik ad eandem Caltesiaml
pertinens, sive Pauliacum, cum omnibus longe
lateque aut prope positis rebus, ad prædictas villas pertinentibus, et familia
utriusque sexus.
In pago etiam Blesiacom, villa quae vocatur Curtisn cum
omnibus ad eam pertinentibus.
Memoratas igitur cellas, monasteria, et villas, cum nonis et decimis quas ipsa
ecclesia de comitatu et de aliis villis, quæ, in beneficio continentur, accipere
consuevit, seu alias res cum rebus omnibus et mancipiis ad se pertinentibus, quas
modo et tunc jure et legaliter ipsa tenebat ecclesia, apostolico nostræ
auctoritatis ritu per hoc nostræ altitudinis scriptum eidem denuo confirmamus
ecclesiæ, ut hac hujus apostolicæ sedis immunitate præfatus pontifex et futuri
sæpedictæ ecclesiæ præsules per omnia et in omnibus quæ sibi necessaria fuerint
utantur, suaque defendant, et liberam exinde et ex aliis rebus quæ eidem ecclesiæ
a fidelibus Dei conlatæ sunt habeant potestatem.
Obtulit interea jamdictus venerabilis præsul Aurelianensis
ecclesiæ obtutibus nostris auctoritatemo immunitatis regum videlicet atque imperatorum, in qua eral
insertum quod ipsi reges Francorum videlicet matrem
ecclesiam, cui auctorep Deo ipse venerabilis episcopus præest, subq suo ipsius munimine ac
devotioner
consistere fecissent, et eorum immunitate auctoritatiss hactenus ab inquietudine judiciariæ
protestatis eadem munita ac detensa fuisset ecclesia.
Ob rei tamen firmitatem postulavit nos jamdictus venerabilis episcopust ut, sanctorum patrum
morem sequendo, nostræ immunitatis privilegium eidem fieri censeremus
ecclesiæ.
Cujus petitionibus iterum libenter annuimus, et sanctorum patrum gesta roborando,
hoc nostræ immunitatis privilegium sub interdicto apostolicæ constitutionis pro
divini cultus amore et sanctæ religionis stabilitate adu ipsam Sanctam Sedem fieri decrevimus :
perquod præcipimus atque jubemus ut nullus judex publicus vel quilibet ex
judiciaria potestate tam præsentium quam futurorum in ecclesias aut
loca seu reliquas possessiones quas moderno tempore in quibuslibet pagis vel
territoriis juste et legaliter memorata tenet ecclesia, nec in eas res quæ
deinceps a catholicis eidem conlatæ fuerint ecclesiæ, ad causas audiendas, vel
freda aut tributa theloneaque exigenda, aut mansiones vel paratas faciendas, aut
fidejussores tollendos, aut homines ipsius ecclesiæ tain ingenuos quam servos
super terram ipsius commanentes distringendos seu alias redibitiones aut
inlicitasv
occasiones nostris et futuris temporibus aggredi audeat, neque ea quæ supra
memorata sunt exigere penitus presumat ; sed liceat præfato præsuli suisque
successoribus res prædictæ ecclesiæ, cum monasteriis, cellis, villis sibi
subjectis, et rebus omnibus vel hominibus ad se pertinentibus vel aspicientibus,
una cum telonei medietate et porta
Farysiacax, sicut in præceptis regum continetur
Francorum, vel etiam nonis et decimis de quibuscunque locis
vel pagiss ibi pertinentibusy atque immunitatis nostræ defensione, remota totius
judiciariæ potestatis inquietudine, quieto ac libero ordine possidere, atque pro
incolumitate nostra seu etiam totius regni stabilitate et liujus Romanæ Sedis,
nobis a Deo commissæ ejusque clementissima miseratione per
immensum conservandi statuz
una cum clero et populo sibi subjecto Dei
immensam jugiter exorare clementiam et quicquid de præfatis rebus ecclesiæ jus
fisci exigere poterat, in integrum eidem stabilimus ecclesiæ scilicet ut perpetuo
tempore in eodem loco Deo famulantibus ad peragendum Dei
servitium aucmentuma sit et supplementum.
Et quia nostra sunt periculosa tempora, in quæ fines seculorum devenerunt, in
quibus habundante iniquitate multorum refrigescitb karitas, eam auctoritatis prærogativam
præfatæ matris ecclesiæ clero vel populo constituere et ordinare placuit, ne violentia secularis pote itiæ in succedendis præsulibus vim eis aliquam
causa propinquitatis, seu turpisc lucri gratia, vel temeritatis arrogantia, inferre
præsumat ; sed quem vel minima pars saniori consilio secundum Deum pro vitæ merito
et sapiente doctrina sive ex ipsa provincia seu ex alia circumquaque posita
eligere maluerit, hunc talem in pontificali cathedra subrogandum nulla judiciaria
potestas contradicere possit.
Illud etiam sub anathematis obligatione per illam auctoritatem quam Dominus
noster Jesus Christus in beatod Apostolorum principe principibus
tradidit Ecclesiæ, excommunicamus atque interdicimus, et ejusmodi privilegium
apostolica interdictione æternaliter in eadem sede permanere decernimus, ut nulla
omnino persona, videlicet vel quilibet causa adipiscendi pontificatus, seu
quispiam adeptoe
honoris donativo gratia adquisitionis tanquam ad se privata utilitate efficacius
pertinentis, res ad eandem sanctam matrem ecclesiam pertinentes, ecclesias,
villas, vel reliquas possessiones quas in præsentiarum sub suo retinet dominio vel
ex hoc adquirere poterit, contradere vel alienare audeat, seu quisquamf secularisg potentiæ temerariæ
cupiditatis exercens tyrannidem, easdem invadendo usurpare vel suis usibus
vindicare præsumat.
Videntes etiam tanti viri reverentiam multamque ingenitæ benignitatis modestiam,
hanc auctoritatis manum petenti contulimus ut quicquid suis vel propriæ sedis vel
monasteriorum circumquaque positorum congregationibus scripto bonæ voluntatis
delegaverit, per successorum tempora inconvulsamh vigens, a nemine violari possit.
Illud quoque nostro huic privilegio interseri placuit, ut si aliquis per
retroacta annorum curricula usque ad hoc nostræ providentæ tempus aliquid ex rebus
vel mancipiis jamdictæ ecclesiæ quolibet malo aut perverso ingenio, vel
persecutione aliqua imminentei, seu qualibet tarditate vel negligentia
interveniente, invadendo vel subtrahendo abstulit, vel si quilibet ex prædictæ
ecclesiæ mancipiis quocunque malo ingenio a servitio ipsius se occultavitj, aut fuga lapsus
substraxitk, et
hoc prælatus ipsius ecclesiæ vel suil successores una cumsuism et testibus idoneis probare potuerint,
ita per hoc altitudinis nostræ testamentum approbent, et in integrum quæ sua
fuerint ipsa recipiat ecclesia sine alicujus contradictione vel intermissione
potestatis.
Verum ut hæc omnia firmius teneantur, quicunque exsequutoresn hujus nostræ auctoritatis, quam
illi sanctæ matri ecclesiæ stabilivimus, et ejus in bono adjutores extiterint,
hos, quantum nobis potestas a Deo per beatum Petrum collata est, sicut sanctæ Ecclesiæ
cultoreso
absolvimus.
Illos vero qui contrarii quolibet modo extiterint, sub anathematis vinculo, nisi
resipuerint, usque in diem Domini obliguamus.
Pax et gratia Christi observantibus multiplicetur.
Scriptump
Theodori, notarii et subdiaconiq santæ Romanæ Ecclesiæ
Confirmation par le pape Benoît VII2 des possessions du chapitre de Sainte-Croix.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 17
- a Neues Archiv, tome XI, p. 386.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Benedictus episcopus, servus servorum Dei, Arnulfo, religioso præsuli sanctæ matris Aurelianensis ecclesiæ in honore Sanctæ Crucis dicatæ suisque successoribus in perpetuum. Convenit apostolico moderamini3 etc... 1 et alii Dei fideles eidem contulere ecclesiæ. Res autem quas jamdictus imperator Karolus eidem reddidit ecclesiæ et postea gloriosus rex Ludovicus, etc... 2 villa quæ vocatur Curtis, quam nuper sæpedictæ ecclesiæ Odo comes reddidit, consentiente Hugone duce Francorum, cum omnibus ad cam pertinentibus. Beneficium etiam quoddam Gauzfredi comitis, in quibuscunque pagis vel provinciis situm sit, quod idem Ugo Arnulfo, ejusdem ecclesiæ præsuli, consentiente eodem Gauzfredo, reddidit. Memeratas igitur cellas, monasteria, et villas, cum nonis et decimis quas ipsa ecclesia de comitate, etc... 3 vel suis usibus vindicare præsumat, quatinus ab ejusdem dominatonis famulitio easalienando subtrahat, et hæc ipsa in posterum perdere debeat, neque eas res quas ejusdem præsulis tempore clerus ipsius ecclesiæ in propriam substantiam nominativa destinatione segregatas retinet, quispiam deinceps ulla ratione extorquere præsumat. Videntes etiam tanti viri reverentiam, etc... 4 in diem Domini obligamus.
Alexandre II prend sous sa protection le chapitre de Sainte-Croix, notifie la réunion de certains biens du décanat aux biens du chapitre, et confirme les possessions de ce dernier.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 17.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Alexander episcopus, servus servorum Dei, canonicis Sanctæ Crucis Aurelianensis in perpetuum. Inter cetera quæ generalis cura et dispensatio apostilici moderaminis amministrat, quæ de rebus ecclesiasticis et præsertim canonicis ordinibus salubriter statuta et ordinata sunt, apostolicis corroborari decretis proculdubio auctoritati convenit et pietati. Considerantes igitur æquitatem vestræ postulationis, videlicet ut jura canonicæ vestræ, quatinus deinceps illæsa atque inviolata permaneant, nostro privilegio muniremus, petitionibus vestris benivola consessione annuendum esse providimus. Intelleximus enim diu inter vos habitas malas consuetudines, tum vestro labore, tum studio et benivolentia episcopi vestri tandem esse resecatas, et, ne ulterius resurgendi occasionem aut licentiam habeant, auctorabili censura cohibitas, vota vestra probabili desiderio concepisse et apud apostolica limina quæsivisse. Flexi igitur vestris precibus, et interventu confratris nostri Rainerii, vestri videlicet episcopi, per directam ad nos super hac re epistolam exorati, canonicam vestram cum omnibus sibi pertinentibus in tuitionen Apostolicæ Sedis accepimus, rationabiliter confirmantes et corroborantes ut ea quæ supra memoratus episcopus vester vestris petitionibus de bonis decaniæ1 ad communem usum fratrum annuit atque concessit, rata et indissolubili semper stabilitate permaneant, ita ut nemo unquam aut inde avellere, aut contra voluntatem fratrum suis usibus mancipare, aut in his seu in aliquibus rebus malas consuetudines revocare, vel ad detrimentum fratrum in præfata canonica aliquid inducere vel prave moliri audeat. Similiter etiam de cetero concedimus et confirmamus eidem canonicæ vestræ quæcunque bona tam in rebus mobilibus quam immobilibus nunc juste habet aut in posterum, Deo annuente, habitura est : quatinus ab omni humana infestatione libera atque secura, cum omni quiete ea teneat atque possideat, salva tamen reverentia præscripti episcopi. Ut igitur hæc semper inconvulsa illibataque permaneant, apostolica auctoritate interdicimus ut nulla unquam persona secularis aut ecclesiastica quicquam quod his contrarium sit in eadem canonica inducere seu moliri audeat, nec quicquam de bonis prælibatæ decaniæ aut aliqua alia sibi adtinentia bona invadere vel disperdere aut inde alienare præsumat. Si quis autem contra hujus nostræ sanctionis decreta temerario ausu venire temptaverit, usque ad dignam satisfactionem anathematis laqueo se irretitum noverit. Qui vero hæc eadem fideli devotione observare curaverit, divinæ remunerationis gratiam et apostolicæ benedictionis hic et in futurum consequatur habundantiam.
Data Lateranis
Eugène III prend sous sa protection et confirme les possessions du chapitre de Sainte-Croix.
- B Copie. Arch. dép. Loiret, G 3532.
- C Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 19.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Eugenius episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis canonicis ecclesie Sancte Crucis Aurelianensis tam presentibus quam futuris canonice substituendis imperpetuum. Sicut irracionabilia poscentibus negari debet assensus, sic justa petentium votis benigna debemus assensione concurrere. Eapropter, dilecti in Domino filii, venerabilis fratris nostri Manasse, episcopi vestri, precibus inclinati, postulationes vestras, quantum cum Deo potuimus, clementer admisimus, et predictam ecclesiam Sancte Crucis, in qua divino mancipati estis obsequio, sub beati Petri et nostra protectione suscipimus et presentis scripti privilegio communimus ; statuentes ut quascunque possessiones, quecunque bona eadem ecclesia in presenciarum juste et canonice possidet, aut in futurum concessione pontificum, largicione regum vel principum, oblacione fidelium, seu aliis justis modis, Deo propitio, poterit adipisci, firma vobis vestrisque successoribus et illibata permaneant ; in quibus hec propriis duximus exprimenda nominibus : ecclesiam sancte Lete, ecclesiam sancti Martini de Area, ecclesiam Laurencii et sancti Germani de Erellis, ecclesiam de Noëmio, ecclesiam de Naym, ecclesiam de Tremulo vico, ecclesiam de Trigano, ecclesiam de Loriaco, ecclesiam de Area Bachi, ecclesiam de Terminiaco, ecclesiam de Ruverio1, ecclesiam de Solgiaco, ecclesiam de Marzeio, ecclesiam de Villamarcii, ecclesiam de Nidis, ecclesiam de Giminiaco, ecclesiam de sancto Martino supra Lygeritum, et ecclesiam sancti Stephani que infra claustrum Sancte Crucis sita esse dignoscitur. In territorio Stampensi, ecclesiam de Urmeto, et ecclesiam de Fontanis. In territorio Bituriensi ecclesiam de Marziaco2, ecclesiam de Puteolis, et ecclesiam de Calteio. Prohibemus quoque ut in predictis ecclesiis, vel ab earum presbyteris, archidiaconi sive archipresbyteri exactiones indebitas facere minime audeant. Decernimus ergo ut nulli omnino hominum liceat prefatam ecclesiam temere perturbare, aut ejus possessiones auferre vel ablatas retinere, minuere, seu quibuslibet vexationibus fatigare, sed omnia integra conserventur eorum pro quorum gubernatione et sustentatione concessa sunt usibus omnimodis profutura, salva episcopi vestri canonica justicia et reverencia. Si qua igitur in futurum ecclesiastica secularisve persona hanc nostre constitucionis paginam sciens contra eam temere venire temptaverit, secundo terciove commonita, nisi presumpcionem suam satisfactione congrua emendaverit, potestatis honorisque sui dignitate careat reamque se divino judicio existere de perpetrata iniquitate cognoscat, et a sacratissimo corpore ac sanguine Dei et Domini redemptoris nostri Jhesu Christi aliena fiat atque in extremo examine districte ulcioni subjaceat. Cunctis autem eidem loco sua jura servantibus sit pax Domini Nostri Jhesu Christi, quatinus et hic fructum bone actionis percipiant, et apud districtum judicem premia eterne pacis inveniant. Amen. Amen.
† Ego Eugenius, catholice Ecclesie episcopus subscripsi.
† Ego Hymarus, Tusculanensis ecclesie episcopus subscripsi.
† Ego Nicholaus, Albanensis episcopus ss.
† Ego Hubaldus, presbyter cardinalis tituli sancte Praxedis ss.
† Ego Nicholaus, presb. card. tit. sancti Ciriaci ss.
† Ego Albertus, presb. card. tit. sancte Anastasie ss.
† Ego Julius, presb. card. tit. s. Marcelli ss.
† Ego Hubaldus, presb. card. tit. S.Crucis in Hierusalem ss.
† Ego Guido, presb. card. tit. Pastoris ss.
† Ego Otto, diaconus card. s.Georgii ad velum aureum ss.
† Ego Octavianus, diac. card. s. Nicholai in carcere Tullianoss.
† Ego Gregorius, sancti Angeli diac. card. ss.
† Ego Astaldus, diac. card. s. Eustachii ss.
† Ego Guido, diac. card. s. Marie in Porticu ss.
† Ego Jacinctus, diac. card. s. Marie in Cosmydin ss.
† Ego Johannes, diac. card. sanctorum Sergii et Bacchi ss.
Datum Ferentini, per manum Bosonis, sancte Romane Ecclesie scriptoris
Eugène III confirme l'immunité accordée par le roi Louis VII à l'évêque d'Orléans et à ses possessions.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 21
- a Gallia Christiana VIII, Instr., p. 510.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
- c Migne, tome 180, p. 1449.
Eugenius episcopus, servus servorum Dei, venerabili fratri Manasse, Aurelianensi episcopo, ejusque successoribus canonice substituendis in perpetuum. Quotiens illud a nobis petitur quod rationi et honestati convenire videtur, animo nos decet libenti concedere, et petentium desideriis congruum impertiri suffragium. Eapropter, dilecte in Christo frater, tuis justis postulationibus benignum impertientes assensum, omnem libertatem seu immunitatem tibi tuisque successoribus a karissimo filio nostro Ludovico, illustri Francorum rege, concessam, et scripti sui munimine roboratam, Sedis Apostolicæ auctoritate firmamus, et perpetuis temporibus ratam manere sancimus ; ut videlicet post tuum tuorumve successorum decessum, aliquid ferreum sive ligneum in episcopalibus domibus regales ministeriales nullatenus capiant1 ; cum vero episcopatus Aurelianensis vacaverit, nullam exactionem vel talliam in terra ipsius episcopatus, nisi quæ statutis temporibus debetur episcopo, facient. Quæ nimirum tallia numerum sexaginta librarum illius monetæ non debet excedere. Præterea quascunque possessiones, quæcunque bona in præsentiarum juste et canonice possides, aut in futurum concessione pontificum, largitione regum vel principum, oblatione fidelium, seu aliis justis modis Deo propicio poteris adipisci, firma tibi tuisque successoribus et illibata permaneant ; in quibus hæc propriis duximus exprimenda vocabulis : abbatiam sancti Maximini, abbatiam sancti Evulcii, abbatiam de Balgrantiaco, ecclesiam sancti Lefardi Maudunensis, ecclesiam sancti Verani Jargogilensis, ecclesiam sancti Georgii Priverensis, ecclesiam sancti Petri virorum, ecclesiam sancti Petri puellarum, ecclesiam sancti Aviti, ecclesiam sancti Petri Maudunensis, ecclesiam de Craventiaco, ecclesiam de Ingrana, castrum Piveris, castrum Maudunense, castrum Gargogilense, Ingranam cum pertinentiis suis, Marolium cum pertinentiis suis, Piverum vetus cum pertinentiis suis, villam Strepeti cum pertinentiis suis, decimam de Craventiaco cum atrio, terram episcopi Aurelianensis quæ Martireium vocatur, teloneum Aurelianis, ecclesiam de Soliaco, ecclesiam de Rivo Morentini, ecclesiam de Firmitate Ebrani et ecclesiam de Corneliaco, atque villam quæ Bullum vocatur. Decernimus ergo ut nulli omnino hominum liceat præfatam ecclesiam temere perturbare, aut ejus possessiones auferre, seu ablatas retinere, minuere, vel aliquibus perturbationibus fatigare ; sed omnia integra conserventur eorum, pro quorum gubernatione ac sustentatione concessa sunt, usibus omnimodis profutura, salva Sedis Apostolicæ auctoritate. Si qua igitur etc... 1 cunctis autem eidem loco justa servantibus etc... 2
† Ego Eugenius, Catholicæ Ecclesiæ episcopus subscripsi.
† Ego Ymarus, Tusculanus episcopus ss.
† Ego Nicholaus, Albanus episcopus ss.
† Ego Hubaldus, presbyter cardinalis tituli s. Praxedis ss.
† Ego Nicholaus, presb. card. tit. s. Ciriaci ss.
† Ego Aribertus, presb. card. tit. s. Anastasiæ ss.
† Ego Julius, presb. card. tit. s. Marcelli ss.
† Ego Wido, presb. card. tit. Pastoris ss
† Ego Otto, diaconus cardinalis s. Georgii ad velum aureum ss.
† Ego Octavianus, diac. card. s. Nicholai in carcere Tulliano ss.
† Ego Gregorius, diac. card. s. Angeli ss.
† Ego Hitaldus, diac. card. s. Eustachii ss.
† Ego Guido, diac. card. s. Mariæ in Porticu ss
† Ego Jacinctus, diac. card. s. Mariæ in Cosmydyn ss.
† Ego Johannes, diac. card. sanctorum Sergii et Bachi ss.
Datum Ferentini, per manum Bosonis, sanctæ Romanæ ecclesiæ scriptoris
Innocent II confirme les possessions et les droits de l'évêque d'Orléans, ordonne la restitution au chapitre des biens qui lui ont été enlevés, et défend d'élever au décanat ou à l'archidiaconat des sujets qui ne soient prêtres ou diacres.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 23.
- C Bib. nat. de France, Moreau 57: 237, fol. 211rº, sous la date 1138.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Innocentius episcopus, servus
servorum Dei, venerabili fratri Heliæ,
Aurelianensi episcopo, ejusque successoribus
canonice substituendis in perpetuum.
Licet universis fidelibus debitores ex injuncto nobis a Deo apostolatus officio
atque benivolentia existamus, illis tamen personis propensiore cura
nos convenit providere, quas ad beati
Petri obsequia devotiores ac promptiores esse
cognoscimus.
Nec dubium quod si suscepti regiminis gubernacula cogitamus, sic ut patres in Dei
populo dicimur, ita nichilominus effectu operis comprobari debemus.
Hoc nimirum intuitu, venerabilis frater Helia episcope, quem
utique propriis tanquam beati Petri
manibus in episcopum, Domino cooperante, promovimus, tuis desideriis clementer
annuimus, et personam tuam cum bonis quæ in præsentiarum legitime possides, aut in
futurum rationabilibus modis Deo propitio poteris adipisci, sub beati Petri tutelam protectionemque suscipimus, et
præsentis scripti pagina communimus, et tam in abbatia sancti
Maximini quam in aliis abbatiis atque omnibus ecclesiis tuæ dyocesis
jus episcopale, sicut prædecessores tui antiquitus habuerunt, tibi nichilominus
confirmamus.
Bona quoque Aurelianensis ecclesiæ, quæ absque utilitate
Ecclesiæ constat esse distracta, ad jus atque dominium ejus præcipimus
revocari.
Tua itaque, frater karissime, interest religionem atque honestatem in ecclesiis
tui episcopatus statuere, et statutam auxiliante Domino propagare, atque ydoneis
personis ecclesiastica beneficia impertiri.
Juxta patrum quoque decreta et canonicas sanctiones1, in Aurelianensi
ecclesia nullum in decanum vel archidiaconum eligi nisi presbyterum vel diaconum,
patiaris.
Nulli ergo omnino hominum fas sit super hac nostra concessione vel confirmatione
vos temere perturbare, aut aliquam vobis exinde diminutionem vel contrarietatem
inferre.
Si quis autem ausu temerario id attemptare præsumpserit, indignationem
omnipotentis Dei et beatorum Petri et
Pauli apostolorum ejus incurrat et excommunicationi
subjaceat.
Conservantes autem hæc, eorundem apostolorum benedictionem et gratiam
consequantur.
Amen. Amen.
Data Laterani
Anastase IV confirme au chapitre de Sainte-Croix la donation faite par l'évêque Manassé de dix livres sur les oblations, en échange des revenus d'une terre en Pithiverais.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 168.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 24.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Anastasius episcopus, servus servorum
Dei, dilectis filiis S[tephano] decano
et aliis canonicis Aurelianensis ecclesie1 salutem et apostolicam
benedictionem.
Que a fratribus nostris episcopis rationabili providentia statuuntur in sua
debent stabilitate persistere, et ne futuris temporibus aliquorum temeritate
turbentur, Apostolice Sedis munimine convenit roborari.
Quocirca, dilecti in Domino filii, concessionem decem librarum in
oblatione altaris et calicis, quam venerabilis frater noster
Manasses, episcopus vester, vobis pro recompensatione
reddituum illius terre fecit, quam ipsius consensu in pago
Pitverensi, tam in castro, quam juxta castrum, pretio
centum librarum a Britello emistis, quemadmodum
in ipsius fratris nostri scripto continetur, vobis et per vos ecclesie vestre
auctoritate apostolica confirmamus, et concessionem ipsam futuris temporibus ratam
et inconvulsam decernimus permanere.
Nulli ergo omnino hominum liceat prefatam concessionem temere perturbare, seu
quibuslibet molestiis fatigare.
Si quis autem id attemptare presumpserit, indignationem omnipotentis Dei et beatorum Petri et
Pauli apostolorum ejus se noverit incursurum.
Datum Laterani
Adrien IV confirme la remise faite à Sainte-Croix par le roi Louis VII des droits royaux sur les terres épiscopales et capitulaires pendant la vacance du siège épiscopal.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 25.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Adrianus episcopus, servus servorum
Dei, venerabili fratri Manasseo,
Aurelianensi episcopo, salutem et apostolicam
benedictionem.
Quociens reges et principes seculi liberalitate sua sacrosanctis ecclesiis
aliquas immunitates indulgent, et ad id divinitus inspirantur, quod ad honorem Dei
et libertatem ecclesiarum et salutem animarum suarum noscitur provenire, ab ore
nostro eos prosequi nos oportet, et quod ab eis laudabiliter gestum fuerit,
auctoritate apostolica roborare ut, his quæ bene gesta sunt hinc auctoritate regum
hinc munimine sacerdotali firmatis, omnis malignandi et turbandi aditus pravorum
audaciæ in posterum obstruatur, et Ecclesia Dei sub omni pace donata libertate
lætetur.
Karissimus autem in Christo filius noster L[udovicus], illustris Francorum
rex, divinæ legis amore succensus, pro salute sua et regni, exactiones
quasdam, quas in possessionibus et hominibus Aurelianensis
ecclesiæ, necnon episcopalibus domibus, tam ipse quam antecessores ipsius et
ministri eorum in decessu pontificum consueti fuerant exercere, divina
inspiratione remisit, et ne successorum suorum aliquis quæ ab eo remissa sunt processu possit temporis usurpare, assertionis suæ scripto munivit.
Quapropter et nos, devotionem et pium opus illius favore debito prosequentes,
libertatem seu immunitatem ipsam auctoritate apostolica confirmamus, et ratam et
inconcussam perpetuis temporibus decernimus permanere.
Datum Laterani
Alexandre III confirme le statut diocésain qui réduit à vingt-cinq sous par an la portion des chanoines non assidus aux offices.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 27.
- a Lœwenfeld. Epistolæ, p. 141.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Alexander episcopus, servus servorum
Dei, dilectis filiis decano et capitulo Aurelianensi
salutem et apostolicam benedictionem.
Pro ecclesiarum incremento pariter et augmento sollicite debemus satagere, et
earum rationabiles constitutiones et consuetudines conservare.
Suggestum est siquidem nobis quod in ecclesia vestra communiter est statutum ut
nullus canonicorum vestrorum de beneficiis ecclesiæ ultra XX et
V solidos annuatim recipiat, nisi qui fuerit in ejusdem ecclesiæ
servitiis assiduus.
Quam utique constitutionem, salvis præbendis quas in eadem ecclesia
Cluniacense monasterium aut alia religiosa domus
antiquitus habuit, ratam et firmam habentes, eam auctoritate apostolica
confirmamus, et robur de cetero perpetuæ firmitatis tenere sancimus, statuentes ut
nulli omnino hominum liceat hanc paginam nostræ confirmationis infringere, vel ei
aliquatenus contraire.
Si quis autem hoc attemptare præsumpserit, indignationem omnipotentis Dei et beatorum Petri et
Pauli apostolorum ejus se noverit incursurum.
Datum Beneventi
Alexandre III obtient de Gilles, chevalier de Loury, renonciation aux droits héréditaires qu'il prétendait avoir sur les églises de Loury et de Rebréchien.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 27.
- a Lœwenfeld. Epistolæ Pontificum Romanorum, p. 136.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Alexander episcopus, servus servorum
Dei, venerabili fratri episcopo et dilectis filiis universo capitulo ecclesiæ
Sanctæ Crucis Aurelianensis salutem et apostolicam
benedictionem.
Quociens aliqua digna memoria ad Apostolicæ Sedis præsentiam perferuntur, justum
est et rationi conveniens quod ea literarum fidei commendentur, ut habeat secutura
posteritas quid de gestarum rerum teneat veritate.
Inde est quod universitati vestræ præsentium significatione volumus innotescat
quod dilectis filiis nostris Herberto,
ecclesiæ vestræ archidiacono, Guarino archipresbytero, et Gilone milite de Loriaco, in
nostra præsentia constitutis, post multam commonitionem nostram idem
Gilo, de Arebrachio et de
Loriaco ecclesias, quas ex prava et antiqua illa
consuetudine jure hereditario possidebat, libere et absolute in nostris manibus
refutavit, et universo juri, quod in eis se habere dicebat, penitus abrenuncians,
ipsas tactis coram nobis sacrosanctis evangeliis abjuravit, et liberas in posterum
ecclesiæ vestræ reliquit.
Datum Senonis
Innocent II règle l'expiation à laquelle se soumettront les meutriers d'Archambaud, sous-doyen.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 27.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
- b Mém. de la Soc. Arch. de l'Orléanais, tome XIX, p. 616.
- c D'Achery, Spicilegium, tome III, 493.
- d S. Bernhardi opéra, I app. p. LVII.
- e Rec. des Historiens des Gaules, tome XV, 379.
- f Migne, t. 179, p. 193
Innocentius episcopus, servus
servorum Dei, venerabilibus fratribus G[aufrido]
Carnotensi, Apostolicae Sedis legato, et St[ephano]
Parisiensi episcopis, salutem et apostolicam
benedictionem.
Noverit vestra dilectio quoniam Gofredus de Vico novo nuper
ad nos veniens, in presentia fratrum nostrorum, jurejurando firmavit quod, salva
fidelitate carissimi filii nostri Ludovici,
Francorum regis, ligium hominium faciet dilectis
filiis nostris St[ephano] subdecano,
Si[moni] preposito, et aliis
cognatis et nepotibus Archembaldi bone
memorie Aurelianensis subdecani, qui hoc recipere
voluerint, et tam ipsis quam omnibus aliis qui cum eodem deffuncto fuerant
exulati, vitam et membra et bona jurabit, et cum eo meliores de cognatione ipsius
eandem securitatem jurabunt, hoc etiam addito quod fideliter laborabit quatinus
Henricus similiter juret idem et faciat, et utique
Aurelianensi ecclesie, quam graviter leserunt,
satisfaciet.
Preterea Herveus de Viconovo, Hugo, nepos ejus, et Thebaldus
Hervei ; et cum eo tot milites ut centesimum numerum compleant, et
centum
XL de melioribus burgensibus urbis
Aurelianensis, quos ad hoc poterunt invenire, predicti
Archembaldi subdecani parentibus
hominia facient.
Quod si Henricus hoc jurare noluerit, predictus
Gosfredus hoc per se nihilominus faciet adimpleri.
Deinde vero proxima omnium sanctorum festivitate nostro se conspectui
presentabunt, penitentiam quam eis injungere voluerimus fideliter suscepturi, tunc
per nos ab excommunicationis vinculo absolvendi.
Denique prefatus Steph[anus]
subdecanus et Sy[mon] prepositus mortem jamdicti
Archembaldi recolende memorie eidem
Gosfredo in conspectu fratrum nostrorum pro Dei amore misericorditer indulserunt ; et hoc ipsum facient aliis
militibus, ejusdem Stephani interfectoribus, qui
Aurelianensi ecclesie et parentibus interfecti
satisfaciant.
Verumtamen ipsi omnes interim extra ecclesiam et in penitentia erunt, et si quem
eorum ad extremum vite venire contigerit, et absolutio ab excommunicatione et
viaticum non negabitur.
Volumus autem ut pro his, qui Ecclesiæ satisfecerint,
Aurelianensis ecclesia ulterius a divinis non cesset
officiis.
Si qui autem de eisdem interfectoribus se ab ipsa satisfactione subtraxerint,
donec in terra de speciali dominio gloriosi filii nostri Lud[ovici]
Francorum regis, in ipso
Aurelianensi episcopatu manserint, tota civitas et
archidiaconatus Stephani de Garlanda usque ad eorum
satisfactionem a divinis vacet officiis.
Ideoque sollicitudini vestre mandamus ut, quia status terræ notior vobis existit,
de modo satisfactionis et absolutione ecclesiæ, quæ sub interdicto tenetur, vice
nostra providere curetis.
Data Pisis
Alexandre III confirme l'accord conclu par l'archevêque de Bourges entre le chapitre et Regnaud de Graçay concernant Maray.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 29.
- a Lœvenfeld, Epistolæ, p. 139.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Alexander episcopus, servus servorum
Dei, dilectis filiis capituli ecclesiæ Sanctæ Crucis
Aurelianensis, salutem et apostolicam benedictionem.
Injunctæ nobis amministrationis officio et pontificalis sollicitudinis debito
commonemur, ut ea, quæ compositione vel judicio sunt terminata, apostolicæ
tuitionis munimine roboremus, et perpetuæ firmitatis robore fulciamus.
Eapropter, vestris justis postulationibus gratum impertientes assensum,
compositionem1 quæ inter
vos et Rainaldum de Cracciaco super quibusdam consuetudinibus
quas idem R. in terra ecclesiæ vestræ de
Maziaco requirebat, mediante ven. fratre nostro P[etro], Bituricensi
archiepiscopo, de beneplacito et assensu utriusque partis facta est et
data, hincinde fide firmata, sicut in autenticis scriptis exinde factis
continetur, auctoritate apostolica confirmamus, et, ut futuris temporibus
inviolabiliter observetur, eam præsentis scripti patrocinio communimus, statuentes
ut nulli omnino hominum liceat hanc paginam nostræ constitutionis infringere, vel
ei aliquatenus contraire.
Si quis autem hoc attemptare præsumpserit, indignationem omnipotentis Dei et beatorum Petri et
Pauli apostolorum ejus se noverit incursurum.
Datum Benevenli
Alexandre II confirme la possession de plusieurs domaines conférés au chapitre par l'évêque Manassé.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 29.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Alexander episcopus, servus servorum
Dei, dilectis filiis Hu[goni] decano et
capitulo Sanctæ Crucis Aurelianensis salutem et
apostolicam benedictionem.
Justis petentium desideriis dignum est nos facilem præbere consensum, et vota quæ
a rationis tramite non discordant, effectu sunt prosequente complenda.
Eapropter, dilecti in Domino filii, vestris justis
postulationibus grato concurrentes assensu, de Firmitate
Habreni, de Brien[one], de
Acheriis, de Andeglo,
sancti Victoris, et de Ussello
ecclesias, cum universis pertinentiis suis, sicut eas venerabilis frater noster
M[anasses],
Aurelianensis episcopus, vobis et ecclesiæ vestræ
rationabiliter noscitur contulisse, vobis et per vos eidem ecclesiæ auctoritate
apostolica confirmamus, et præsentis scripti patrocinio communimus, statuentes ut
nulli omnino bominum liceat hanc paginam nostræ confirmationis infringere, vel ei
aliquatenus contraire.
Si quis etc...
1
Datum Verulis
Le cardinal Jean de Naples, avec l'assentiment du pape, conseille à l'église d'Orléans de repousser les exigences du Saint-Siège contraires aux coutumes.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 30.
- C Bib. nat. de France, Baluze 137, fol. 275; aussi d'après le cartulaire.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Joannes Neapolitanus, indignus presbyter cardinalis, carissimis amicis Hu[goni] decano et universo capitulo Aurelianensis ecclesiæ salutem et sincerum amorem. Nos diligentes honorem vestrum et ecclesiæ vestræ loqnti sumus cum Domino Papa, ut non gravaret vos vel ecclesiam vestram, nec cogeret mutare in aliquo consuetudines vestras. Ipse autem respondit nobis sic, dicens : « Nos quidem non possumus facere quin rogali aliquando rogemus ; et sæpius etiam præcipimus ad instantiam multorum, quibus negare non possumus quin faciamus pro eis. Sed nolumus quod, propter preces nostras vel præcepta, Aurelianensis ecclesia vel alia quælibet facial contra consuetudines suas, et præsertim contra illas quas juramento firmavit. » Cum ergo interrogaremus eum si vellet quod hoc vobis scriberemus, præcepit quod verbum suum literis nostris vobis aperiremus. Noveritis ergo quia hæcest voluntas ejus quoniam, si pro aliquo vos rogaverit vel præceperit quod sit contra consuetudinem vestram, non gravabit eum si vos non satisfeceritis ei. Hoc quidem de conscientia sua vobis scribimus ex parte sua, et super hoc testes vobis sumus, et semper, quotiens oportuerit, erimus.
Charles le Chauve confirme les possessions de l'église d'Orléans.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 30.
- C Bib. nat. de France, Baluze 137, fol. 275; aussi d'après le cartulaire.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis, Karolus, gratia Dei rex. Si petitionibus sacerdotum pro quibuslibet ecclesiasticis necessitatibus aures nostras pulsantium libenter annuimus, et eas cum Dei auxilio ad effectum perducimus, id nobis ad æternæ remunerationis præmia capessenda profuturum liquido credimus. Igitur notum esse volumus sagacitati fidelium nostrorum, præsentium videlicet et futurorum, necnon successorum nostrorum, quia adiens serenitatem nostram Jonas, Aurelianensis episcopus, innotuit nobis qualiter olim, peccatis præpedientibus, domus Dei quæ in eadem urbe in honore sanctæ et vivificæ Crucis Deo est dicata, ubi manus Domini apparuit, adeo humiliata et rebus sit exinanita, ut et tessaurus ipsius ecclesiæ a christianissimis principibus Deo oblatus, et quædam instrumenta cartarum, per quæ res et mancipia eidem ecclesiæ fuerint delegatæ, diversorum casuum eventibus magna ex parte deperierint, necnon, paupertatis causa præpediente, divini cultus officium miserabiliter fuerit destitutum, et in eadem miserabili collapsione imo destitutione tamdiu ipsa perstiterit domus, donec, inspirante Deo, Domnus attavus noster bonæ memoriæ Karolus, sive etiam genitor noster sanctæ memoriæ Ludovicus, nobilissimus orthodoxus imperator, cellas quasdam juris ejusdem episcopii cum rebus aliis per intercessionem piæ recordationis aviæ nostræ Hildegardis reginæ eidem reddiderit ecclesiæ, quibus ipse sanctus amminiculatus locus libere atque inexcusabiliter divinæ nunc famulatur potentiæ. Postulavit itaque nobis ut de eisdem cellis et rebus, sive quas memoratus avus noster, sive genitor noster eidem reddiderunt ecclesiæ, necnon et de bis quas ante ipsam redditionem jure et legaliter memorata tenebat et possidebat ecclesia, nostræ auctoritatis præceptum circa ipsum sanctum locum firmitatis gratia fieri decerneremus, per quod firmius et securius prædictas res modernis futurisque temporibus ipsa teneat et possideat atque defendat ecclesia. Cujus petitioni ob amorem Dei et reverentiam ipsius sancti loci libenter annuimus, et hoc præceptum auctoritatis nostræ circa ipsum sanctum locum fieri censuimus, per quod jubemus eas cellas et res et mancipia, cum omnibus ad se pertinentibus vel aspicientibus, quæ moderno tempore juste et legaliter ipsa tenet ecclesia, sive eas quas idem avus noster et genitor noster eidem reddiderunt ecclesiæ, necnon et ea quæ antea in jure ipsius episcopii consistebant, firmiter atque inviolabiliter per hanc nostram auctoritatem ipsa teneat atque defendat ecclesia. Hae sunt autem cellæ et res quas idem avus noster, et genitor noster postea, eidem reddidit ecclesiæ : cellam sancti Evurcii, sancti Aviti, sancti Maximini, — item monasterium sancti Maximini non procul ab eadem urbe consistens, ubi a militibus Christi modo sub sancto et religioso vivitur ordine, — sancti Privati, sancti Petri Tauriacensis, sancti Saturnini, sanctæ Mariæ Draviacensis, sancti Liphardi, sanctæ Crucis Gargogilensis, sancti Johannis, sancti Marcelli, sancti Martini Crevensis, item sancti Martini quæ1 est prope murum ipsius civitatis, sancti Laurentii, sancti Gervasii, Puteum sancti Sigismundi, sancti Vincentii, sancti Sergii, sancti Petri virorum, sancti Petri puellarum, Buccum monasterium, Bellum campum, Treonas, Marogilum, Prisciniacum. Sunt etiam hæ villæ : Sisinniacus, Pedeverius, Bulsus, Maciacus, Rociacus, Cennonus, Castellanus, Vetus mansiones, Liminiacus, Nemausus, Cacionus, quam genitor noster eidem reddidit ecclesiæ ad eandem Nemausum pertinentem, necnon et Cambonus, quam donnus attavus noster bonæ memoriæ Karolus reddidit. Memoratas igitur cellas et villas, cum rebus et mancipiis ad se pertinentibus, quas modo jure et legaliter memorata tenet ecclesia, per hanc nostram auctoritatem eidem confirmavimus ecclesiæ. Præcipientes ergo jubemus ut nullus ex (fidelibus nostris, aut judex publicus, aul etiam quælibet emissa vel subrogata persona, aliquam inquieludinem aut injustam contrarietatem de prædictis cellis et rebus et mancipiis, necnon et de his quæ sive a nobis sive a successoribus nostris vel a reliquis Deum timentibus eidem ecclesiæ divina pietas deinceps augeri voluerit, nostris futurisque temporibus memoratæ ecclesiæ facere præsumat ; sed sub hoc nostræ confirmationis et tuitionis præcepto et ejusdem episcopii omni tempore in nostra helemosina jure possideri et legaliter tueri2 valeant ; ita videlicet ut quicquid rectores et ministri ipsius ecclesiæ pro oportunitate et utilitate de eisdem rebus facere voluerint, libero in omnibus perfruatur arbitrio faciendi ; quatinus pontificem ipsius sedis, cum grege sibi commisso, pro incolumitate nostra et stabilitate regni nobis a Deo collati suaque gratissima miseratione per immensum conservandi jugiter Domini implorent misericordiam. Et ut haec auctoritas per curricula annorum inviolabilem atque inconvulsam obtineat firmitatem, manu propria subter eam firmavimus, et anuli nostri impressione signari jussimus.
Louis-le-Pieux confirme l'immunité accordée par Charlemagne à l'église d'Orléans et à ses possessions.
- B Copie d'après l'original. Bib. nat. de France, Moreau 284, fol. 177.
- C Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 34.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
- b Rec. des Hist. des Gaules, tome VI, 499 (sous la date supposée 816)
- c Baluze, Capitularia, tome II app. p. 1410.
- d Le Cointe, Annales Eccles, tome VII, p. 373.
- e Mansi, XVIII, 935.
- f Migne, CIV, 1038.
In nomine Domini Dei et Salvatoris nostri Jhesu Kristi . Hludovicus, divina ordinante providentia imperator augustus. Si liberalitatis nostræ munere locis Deo dicatis quiddam conferimus beneficii, et necessitates ecclesiasticas ad petitiones sacerdotum nostro relevamus juvamine atque imperiali tuemur munimine, id nobis et ad mortalem vitam temporaliter transigendam et ad æternam feliciter obtinendam profuturum liquido credimus. Noverit interea sagacitas seu utilitas omnium fidelium sanctæ Dei Ecclesiæ, nostrorumque tam præsentium quam et futurorum, quia vir venerabilis Theodulfus, Aurelianensis ecclesiæ archiepiscopus2, oblulit obtutihusnostris auctoritatem inmunitatis domni et genitoris nostri bonæ memoriæ Caroli piissimi augusti, in qua erat insertum quod idem genitor noster et prædecessores ejus, reges videlicet Francorum, ecclesiam Sanctæ Crucis, cui auctore Deo ipse Theodulfus prælatus est, sub suo munimine et deffensione consistere fecissent, et eorum inmunitatum auctoritalibus hactenus ab inquietudine judiciariæ potestatis eadem munita atque defensa fuisset ecclesia. Ob rei tamen firmitatem postulavit nobis idem Theodulfus episcopus ut, paternum morem sequentes, nostræ inmunitatis præceptum eidem fieri censeremus ecclesiæ. Cujus petitioni libenter adnuimus, et hoc nostræ inmunitatis præceptum pro divini cultus amore et animæ nostræ remedio erga ipsam Sanctam Sedem fieri decrevimus : per quod præcipimus alque jubemus ut nullus judex publicus, vel quilibet ex judiciaria potestate, aut nullus ex fidelibus nostris tam præsentibus quam et futuris, in ecclesias aut loca vel agros seu reliquas possessiones quas moderno tempore in quibuslibet pagis vel territoriis infra ditionem imperii nostri juste et legaliter memorata tenet vel possidet ecclesia, nec in eas res quæ deinceps a catholicis viris eidem conlatæ fuerint ecclesiæ, ad causas audiendas, vel freda aut tributa exigenda, aut mansiones vel paratas faciendas, aut fidejussores tollendos, aut homines ipsius ecclesiæ tam ingenuos quam servos super terrain ipsius commanentes ditringendos, nec ullas redibitiones aut inlicitas occasiones requirendas, nostris et futuris temporibus ingredi audeat, nec ea quæ supra memorata sunt exigere penitus præsumat. Sed liceat præfato præsuli suisque successoribus res prædictæ ecclesiæ, cum cellulis sibi subjectis, et rebus vel hominibus ad se aspicientibus vel pertinentibus, sub tuitionis atque inmunitatis nostræ deffensione, remota totius judiciariæ potestatis inquietudine, quieto ac libero ordine possidere, et nostro fideliter parere imperio, atque pro incolumitate nostra, conjugis, ac prolis, seu etiam totius imperii a Deo nobis conlati ejusque clementissima miseratione per inmensum conservandi stabilitate, una cum clero et populo sibi subjecto Dei inmensam clementiam jugiter exorare. Et quicquid de præfatæ rebus ecclesiæ jus fisci exigere poterat, in integrum eidem coucessimus ecclesiæ, scilicet ut perpetuo tempore in eodem loco Deo famulantibus ad peragendum Dei servitium augmentum et supplementum sit. Hanc vero auctoritatem, ut pleniorem in Dei nomine obtineat vigorem, et a fidelihus sanctæ Dei Ecclesiæ et nostris per diuturna tempora diligentius conservetur, manu propria subterfirmavimus, et anuli nostri inpressione signari jussimus1.
Signum 1 Hludovici serenissimi imperatoris
Helisachar recognovi.
Confirmation par Charles-le-Chauve à l'église d'Orléans de biens à elle donnés par ses évêques.
- B Copie d'après l'original. Arch. dép. Loiret, G 386.
- C Bib. nat. de France, Moreau 1, fol. 1923.
- D Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 35.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
- b Baluze, Capitularia, tome II app. col. 1460.
- c Rec. des Hist. des Gaules, tome VIII, p. 517.
In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis, Karolus gratia Dei rex. Si sacerdotum Christi ammonitionibus sive petitionibus benignum assensum præbemus, regiæ celsitudinis opera sustentamus. Itaque notum sit omnibus sanctæ Dei Ecclesiæ fidelibus et nostris, præsentibus et futuris, quia venerabilis vir Agius, Aurelianensis ecclesiæ episcopus, ad nostram sublimitatem accedens, reverenter innotuit a prædecessoribus suis atque ex eorum immitatione a se quoque quasdam villas ecclesiæ suæ in honore sanctæ et vivificæ Crucis fondatæ usibus et stipendiis canonicorum inibi Deo servientium deputatas fore. Petiitque suppliciter mansuetudinem nostram ut nostræ auctoritatis scriptum fieri juberemus, per quod earumdem villarum ab antecessoribus suis, ut dictum est, et ab eo rationabiliter facta deputatio nostris et futuris temporibus sine suorum successorum aut alterius personæ immutatione maneret inviolabilis et intacta. Sunt autem earumdem villarum vocabula hæc : Massiacus cum villis et appenditiis suis, cella sancti Martini, et Silgiacus cum villis et adjacentiis suis ;1 ex abbatia vero Sancti Liphardi Termeneus etiam cum appendiciis suis, Brissiacus cum integritate sua. Nos igitur admonitionem sive petitionem ejus clementer excipientes, hoc altitudinis nostræ præceptum fieri jussimus, per quod præcipimus atque firmamus ut præscriptæ villæ, cum omnibus eorum rerum adtinentiis et appendiciis, absque cujuslibet immutatione aut substractione, præscriptæ Sanctæ Crucis ecclesiæ canonicorum usibus et stipendiis, nostris et futuris temporibus, perpetua lege habeantur et teneantur ; videlicet ut quicquid ex eis juste et rationabiliter fieri potest, utilitalibus et necessitalibus memoratorum clericorum, secundum administrationem proprii pontificis, semper præbeat augmentum et supplementum. Ut autem hæc magnitudinis nostræ confirmatio pleniorem in Dei nomine obtineat vigorem, de anulo nostro subter eam jussimus sigillari.
Bartholomeus notarius ad vicem Hludovici recognovit 1 : [et subscripsit] ?)
Carloman confirme un diplôme perdu accordant à l'église d'Orléans l'élection de ses évêques et la possession des terres restituées à Sainte-Croix par Charles le Chauve (Bazoches, Ormoy) et de Chaon, que lui-même a donné.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 37.
- a Rec. des Hist. des Gaules, tome IX, p. 431
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
- c Achery Spicileqium, tome VIII, p. 148.
- d Concilia Galliæ Narbonensis, app. tit. III.
In nomine Dei æterni et adjutoris nostri Jesu Christi. Karlomannus, gratia Dei rex. Scripturarum divinarum fluenta sedulo requirentibus ingenio, necnon promulgata canonum sollicite relegentibus, perfacile patet quod quicunque principum utilitatibus ecclesiasticis consulunt, non solum rei publicæ stabilimenta, quæ permaxime sunt necessaria, construunt, verum etiam æternæ beatitudinis inenarrabile præmium sibi præparant possidendum. Compertum siquidem, non solum episcoporum sollertiæ, ad quorum notitiam quæ inferius subnectenda sunt, præ omnibus pertinet, verum etiam cunctorum fidelium nostrorum noticiæ esse volumus, qualiter venerabilis Gauterius, sanctæ Aurelianensis ecclesiæ episcopus, nostram adiens celsitudinem, una cum consultu venerabili Hugonis Abbatis totiusque regni nostri utriusque ordinis procerum, significavit ecclesiam sibi divinitus commissam quondam privilegia sive præcepta in eligendis sibi pontificibus tam auctoritate apostolica quamque patrum nostrorum confirmatione habuisse firmata, quod lamentabili Normannorum persecutione cum multis aliis ejusdem ecclesiæ librorum ac testamentorum copiis concrematione deperisse incendii, non solum veridicorum fidelium nostrorum testatur relatio, verum etiam ipsius matris ecclesiæ basilica, a supradictis regni persecutoribus concremata, certissimis prætendit indiciis. His igitur venerabilis episcopus Gauterius ancxius, considerans suis diebus memorata instanti persecutione et ecclesiam concrematam, et permaxime tanti ac singularis privilegii sive præcepti damnum, universarum utilitatum ipsius ecclesiæ cupidus restaurator, juncto suis precibus inclito ac venerabili Hugone Abbate, tutore nostro ac regni maximo defensore, cum reliquis nostris fidelibus, sapientissime nostram magnitudinem exoravit ut nostræ auctoritatis præceptum super hoc suæ denuo confirmassemus ecclesiæ, atque liberam a nostra parte licentiam eidem concessissemus, antiquam auctoritatem more canonico a Sede Apostolica impetrandi1. Petiit quoque memoratus venerabilis episcopus ut de villis, Basilica scilicet et Ulmeto, quas piæ memoriæ avus noster Karolus imperator suæ restituit ecclesiæ, atque de villa Cadonno, quam suetam per deprecationem Hugonis venerabilis Abbatis eidem concessissemus ecclesiæ, cum omnibus appendiciis ad easdem pertinentibus, necnon etiam de omnibus rebus quas præfatus præsul tam in luminaribus quamque etiam in omnium suorum canonicorum usibus, tam scilicet matri ecclesiæ quam reliquis sibi pertinentibus monasteriis actenus per testamentum delegavit, vel deinceps Deo propicio delegaturus canonice est, nostri præcepti confirmassemus auctoritate ; quatinus futuris temporibus in usus et stipendia et utilitatem fratrum suprascriptæ ecclesiæ vel monasteriorum ibidem pertinentium, sicut idem pontifex canonice testamenta disposuit, permanendo consistant. Hujus igitur humillimas petitiones cum consultu fidelium nostrorum curiosius pertractantes omnibus esse gratissimas, primo omnium pro amore Dei et ipsius sacratissimi loci veneratione, qui speciali ac divina benedictione, per manus scilicet Domini apparitionem, noscitur esse consecratum, necnon etiam sæpedicti venerabilis Abbatis petitionibus ac commonitionibus exhortati, fieri quod præmissum est libenter decrevimus. Et ut deinceps hoc nostræ celsitudinis præceptum per succedentia tempora vigeat, relegatur, ametur, manu excellentiæ nostræ subterfirmavimus, et anuli nostri impressione sigillari jussimus.
Carloman restitue au chapitre de Sainte-Croix les terres du Chautay, de Germigny en Berry et de Marzy en Nivernais.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 39.
- a Rec. des Hist. des Gaules, tome IX, p. 419; d'après l'original.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis, Karlomannus misericordia Dei rex. Quæcunque regiæ dignitatis culmina efferri desiderat mens, eum præ oculis semper habere debet, cujus gratia præfertur. Igitur noverit omnium sanctæ Dei Ecclesiæ fidelium, nostrorumque tam præsentium quam futurorum sollercia, quia nos ubique res ecclesiasticas plus quam omnes vitæ nostræ actus evehere atque augmentari gaudemus. Quapropter placuit celsitudini nostræ cuidam sanctæ matri ecclesiæ Aurelianorum, quæ est in honore sanctæ ac vivificæ Crucis, cui etiam, auctore Deo præesse dinoscitur Gualterius venerabilis præsul, ad ipsius quoque deprecationes1, restituendo reddere et reddendo restituere quandam villam in integro, nomine Caltesium2, sitam in pago Biturico, sive etiam Pauliacum in eodem pago continentem, sive et Germiniacum, necnon etiam alteram villam, quæ vocatur Marsiacus, in pago Nivernensi, ad eundem Caltesium3 pertinentem, cum omnibus ad se pertinentibus vel aspicientibus longe vel prope positis, et familia utriusque sexus. Quæ villæ olim distractæ esse noscuntur ab eadem ecclesia per incuriam et malinorum4 hominum violentiam. Ob restitutionera tamen, quia Deo inspirante nostris erant temporibus redintegrandæ, nonarum decimarumque vestituram absque ullius detractione aut inquietudine præfata sancta mater ecclesia semper obtineat. Unde hoc celsitudinis nostræ praeceptum fieri, atque ob emolumentum mercedis animæ nostræ, ad5 æternorum remunerationem præmiorum, pro remedio quoque domni et genitoris nostri Ludovici6 et sanctæ recordationis avi nostri Karoli imperatoris, jamdicto venerabili episcopo atque præfatæ sanctæ matri ecclesiæ reddi jussimus ; per quod memoratas villas, cum omnibus sibi pertinentibus rebus, integerrime prænotatæ sanctæ matri ecclesiæ perhenniter7 mancipandas delegando reddimus, ac reddendo delegamus ; eo videlicet modo ut idem venerabilis præsul fratribus sibi commissæ ecclesiæ, videlicet Sanctæ Crucis, easdem villas in sui victus stipendium propria et libentissima voluntate, ipso hoc nostram celsitudinem deprecante, præsentibus futurisque temporibus absque ullius inquietudine delegare studeat. Præcipientes quoque decernimus et indissolubiliter sancimus ut nemo successorum nostrorum alicujus argumenti machinatione illectus præfatas res, quas modo liberalitatis nostræ munificentia præfatæ ecclesiæ et memorato præsuli suæque ecclesiæ canonicis confimiando unimus, abstrahere ab ejusdem ecclesiæ potestate audeat, vel quolibet occasionis obtentu violare ullo modo præsumat ; sed liceat rectoribus jamdictæ matris ecclesiæ Sanctæ Crucis in usus fratrum easdem res quiete tenere et nemine inquietante perpetualiter possidere. Et ut hæc nostræ confirmationis atque restitutionis auctoritas pleniorem in Dei nomine per subsequentia tempora obtineat vigorem, manu propria subter firmavimus, et anuli nostri impressione jussimus assignari.
Signum Karlomanni gloriosissimi regis.
Actum1 apud villam
Petrafictam
Norbertus notarius ad vicem Vulfardi recognovit et suscripsit.
Louis et Lothaire confirment le privilège de l'évêque Jonas replaçant un abbé à la tête de Saint-Mesmin-de-Micy.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 40.
- a Rec. des Hist. des Gaules, tome VI, p. 544, d'après le cartulaire.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
- c Achery. Spicilegium, tome III (éd. 1723), p. 329.
In nomine Domini Dei et Salvatoris nostri Jesu Christi Ludovicus et Lotharius, divina ordinante providentia imperatores augusti. Cum petitionibus sacerdotum Christi ad divini cultus honorem pertinentibus annuimus, et imperialem consuetudinem adimplemus, et id procul dubio nobis ad æternam remunerationem capessendam profuturum fideliter credimus, notum igitur esse volumus fidelium nostrorum tam præsentium quam futurorum prudentiæ, necnon et successorum nostrorum magnitudini, quia postulavit nobis vir venerabilis Jonas, Aurelianensis ecclesiæ episcopus, ut privilegium, quod ob divinæ servitutis honorem et monasticum ordinem veraciter religioseque servandum circa cellam sancti Maximini, quæ est juris episcopii sui, cum coniventia2 metropolitani sui Hieremiæ archiepiscopi et canonicorum ecclesiæ, cui Deo largiente ministrat, nuper fecerat vel firmaverat, nostra auctoritate imperiali confirmaremus ; quod privilegium nostris obtutibus exhibuit legendum. Cujus constitutionem, quia juste ac rationalibiliter ob amorem Dei et animarum salutem factam esse perspeximus, æquum dignumque judicavimus ut ejus petitioni assensum præberemus. Quapropter per hanc nostræ præceptionis auctoritatem jubemus et omnino decernimus ut, sicut ab eodem episcopo per memoratum privilegium erga eandem1 cellam constitutum est, ita nostris futurisque temporibus a rectoribus memoratæ ecclesiæ modis omnibus observetur, ita dumtaxat ut in præfata cella, in qua olim quosdam sanctos viros sub monastico ordine probabiliter vixisse Deoque placuisse evidentia argumenta testantur, quorum etiam interventu idem ordo in eodem loco creditur esse restitutus, memoratæ sedis pontificibus procurantibus, semper regularis ordo religiosissime teneatur ac custodiatur ; et cum abbas ipsius monasterii rebus humanis exemptus fuerit, providente ejusdem sedis pontifice ac piam paternamque sollicitudinem gerente, eo ordine præferatur eis abbas, sicut in eodem continetur privilegio. Res quoque, sive quæ eidem cellæ juste et legaliter pertinent, cum prædiis duobus, Quasellis scilicet et Castaneo villari, sive quæ eidem2 episcopus postea, de causa episcopii sui, de ratione scilicet alterius cellæ sancti Maximini, ad divinum officium honorificentius peragendum ei superaddidit, in integrum absque ulla sui diminutione, sicut ab eo constitutum est, in usus monachorum cedant. Quod si forte bis rebus propter Dei amorem episcopo ipsius sedis quippiam3 superaddere libuerit, id cum Dei gratia, suffragante sibi pontificali auctoritate, libentissime peragat. Et si forte hoc ei facere et voluntas et facultas denegaverit, de his quæ collatæ sunt nichil aut cupiditate ductus, aut alicujus persuasione succensus quolibet modo auferat ; sed potius monachi ipsius cellæ his et ceteris rebus a Dei timentibus sibi collatis suffragati, liberius devotiusque divinæ potentiæ famulari valeant, et pro nobis, conjuge et prole, et stabilitate imperii a Deo nobis collati, et per immensum sua gratissima pietate conservandi, necnon et pro rectoribus ecclesiæ, cujus loco et rebus utuntur, jugiter divinam implorent misericordiam. Sed si1 quispiam prælatorum memoratæ sedis præfatam constitutionem contra hanc nostram præceptionem quodammodo irritam facere ac penitus convellere voluerit, volumus atque decernimus ut res ad noticiam Senonici metropolitæ perferatur : quatinus is, adhibitis suæ dioceseos2 suffraganeis episcopis, idem negotium diligenti indagine discutiat et corrigat, et ad statum pristinum, salva memoratæ sedis dignitate ac potestate, revocare procuret. Porro si contigerit3 idem negocium propter aliquam sui difficultatem ab eo minime posse diffiniri4, volumus ut ejus relatu nostris successorumque nostrorum auribus res innotescat : videlicet ut nostræ auctoritatis sanctione in generali conventu episcoporum hujus constitutionis convulsor corripiatur et corrigatur, ut eorum salubri judicio memorata constitutio pristinum status sui recuperare valeat vigorem. Præsul siquidem memoratæ ecclesiæ summopere provideat ut monachi ipsius cellæ rebus memoratæ matris ecclesiæ donati, ociumque sanctæ quietis per memoratum privilegium et hanc nostram auctoritatem adepti, in his in quibus se Deo devincxerunt, divina adjuvante gratia, inviolabiliter permaneant ; ita videlicet ut nec interius a suo proposito deviare, nec exterius res sibi deputatæ eorum insolentia ant incuria quoquo modo negligi aut subripi possint ; sed ecclesiæ, cujus loco et rebus utuntur, in omnibus fidem et humilem congruentemque subjectionem, sicut decet et oportet, servare meminerint, nec se putent propter nostram auctoritatem a jure et potestate ipsius ecclesiæ substraere5, aut easdem res qualibet machinatione alienare posse, præsertim cum et locus et res quibus utuntur, juris sit1 ipsius ecclesiæ, et ab ejus merito pendeat2 potestate. Quæ ut pleniorem in Dei nomine obtineant vigorem, ut hæc etiam verius certiusque credantur ac melius conserventur, nominis nostri karactere muniri et anuli nostri impressione signari jussimus.
Hugues-Capet confirme à l'église de Sainte-Croix ses possessions de toute espèce.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 43
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
- b Gallia, tome VIII, p. 487.
- c Rec. des Hist. des Gaules, tome X, p. 556.
In nomine Domini Dei æterni et salvatoris nostri Jesu
Christi, Hugo, misericordia Dei rex.
Noverit sagacitas omnium fidelium sanctæ Dei ecclesiæ
nostrorumque tam præsentium quam futurorum sollertia, quia adiens serenitatem
nostram vir venerabilis Arnulfus.
Aurelianensis ecclesiæ episcopus,
quæ in honore sanctæ et vivificæ Crucis dinoscitur esse constructa, in qua etiam
manus Domini apparuit, obtulit obtutibus nostris auctoritates prædecessorum
nostrorum, regum scilicet et imperatorum, serenissimi videlicet
Karoli quondam imperatoris, necnon filii ejus
Ludovici et Karlomanni
gloriosissimorum regum, quæ pancartæ vocantur ; in quibus continebatur
qualiter ei suisque successoribus inibi Domino famulantibusa omnes res sanctæ præfatæ ecclesiæ,
quas ab antiquo tempore juste et legaliter possidebat, et postea tam a regibus ab
aliis sanctæ Dei Ecclesiæ fidelibus adquisivit,
perpetualiter ad deserviendumb confirmaverunt.
Obsecrando itaque humiliter postulavit ut nos, antecessorum nostrorum morem
sequentes, easdem res præfætæ ecclesiæ simili nostræ auctoritatis confirmaremus
exemplo atque præcepto.
Hujus igitur venerabiilis episcopi benignam petitionem cum consultu fidelium
nostrorum ratam considerantes, id agere decrevimus.
Res autem, quas ab antiquis temporibus seu modernis ipsa tenebat ac modo retinet
ecclesia, hæ sunt : monasterium sancti Evurtii, monasterium
sancti Lifardi, cum rebus quæ sunt in
Pontivo, hoc est villa Rais super
fluvium Alevegia, Frovenasc super fluvium
Canaad, Angraonæ vicum, similiter
Ceresium, quidd est in pago Caltivo, una
cum omni merito vel appendiciis eorum, et res quæ sunt in
Nocduno et circa Nocdunum ; in
pago Turonico, villae
Dedera super fluvium qui dicitur
Karus, cum omnibus ad se pertinentibus ; item in pago
Matisconensi Vitaliacum, et Cirratif in
pago Vapincensi, quæ sunt in
Burgundia vel in Provincia, cum
mansis et omnibus ad se pertinentibus ; item in pago
Biturico, in vicaria Carbriacensi,
in villa Brustogilo mansum I cum terris, pratis,
silvis, et adjacentiis omnibus; in pago Pinciacense,
Nielfa, Crispiacas,
Olfarciacas, Pompennacas,
Amavia et Villare, cum omnibus
rebus et appendiciis ad idem monasterium pertinentibus.
Idemg monasterium
sancti Maximini monachorum ; item capellam
S. Maximini juxta murum, monasterium
sancti Petri virorum ; item sancti Petri
puellarum, sanctæ Crucis Gargogilensis,
sancti Aviti ; cella sancti
Privati, cum capella sancti Martini quæ est
super Ligeritum, sancti Petri
Tauriacensis, sancti Saturnini,
sanctæ Mariæ Draviacensis, item sanctæ
Mariæ fabricatæ, sancti Johannis,
sancti Marcelli, sancti Martini prope
murum, item sancti Martini Crevennensis,
sancti Laurentii,hsancti Gervasii,
Puteus sancti Sigismundiii, sancti Vincencii,
sancti Sergii, Buccum monasterium,
Bellumcampum, Altumvillare, curtem
Flavacium, Screonas,
Marogilum, item Marogilum,
sancti Petri Magdunensis, Forisciniacumj, cum
rebus omnibus ad prædicta monasteria vel cellas pertinentibus.
Sunt etiam hæ villæ : Seliniacus,
Curtim, Pedverius,
Bullus, Maciacus,
Rofiacus, Ponciacus.
In pago Nannetico Cennonusk, Castellanus,
Veteres mansionesl, Novavilla,
Liminiacus, Buxiacus,
Nemausm, Cacionus, ad idem
monasterium pertinens, Cambonus,
Gaverdonnus, Ingrannæn, cum omnibus appendiciis
suis.
Item Capsiacus, Ceresiacus.
In pago Blesensi Curtim cum ecclesia in honore sancti Vincentii et mansibus
XXX.
Itemque villas in pago Aurelianensi,
Blesensi et Bituricensi,
Curtem Maximanam, Novum vicum,
Montem Burgodenum, Anogilum,
Calciacum, Vultomnum,
Ganiras, Nocetum,
Auliacum, Lamiaxum,
Magarias, Bunnioneo, Magessunp,
Montem Frotboldi, Muciacumq, ad
Sanciacum mansum I, adr
Baniolos mansum I de illo lumine,
Varennas, ex abbatia sancti
Johannis et alodus quams
Karolus imperator serenissimus Teodradot dedit,
et idem Teodradus memoratæ ecclesiæ delegavit.
Sunt autem ipsæ res infra muros civitatem Aurelianæ, et
extra areas X.
Et in ipso pago ad Capersamu arpennos CLXVI, et in
Embleni villa, et in Macerias,
quantumcumque sui juris erat.
In curte Leonis mansos II, vineas, terras, ex
utraque parte et silva.
In Adriliaco, mansos XII.
Curciacum, cum ecclesia, silva et appendiciis.
In pago etiam Stampensi vel
Aurelianensi, inter Undoni villa
et
Basoni villa atque Erbodiv villa, mansos
VIII, et in circuitu terras arabiles.
Et in pago Dunensi Inteot Marivillax mansum
I.
In pago Senonico, in villa Fraxino,
mansos XV.
In vicaria Ornatrensi, in loco qui dicitur
Puteolus, ecclesiam I cum omni dote ad eam
pertinente, et III arpennos de prato, et medietatem terriiy quod dedit Archemarus ecclesiæ Sanctæ
Crucis, et res cum mancipiis quas
Deotimius et Agius, venerabiles
episcopi, et alii Dei fideles eidem contulerunt ecclesiæ.
Res etiam quas Karolus quondam augustus præscriptæ reddidit
ecclesiæ quarum hæc sunt nomina : Basilicas,
Ulmetus, Perpetiacus,
Gavenoilus, Lalliacus,
Cadonnus cum villis ad se pertinentibus, cum aliis
Vienna, Limogilo,
Buxerola, Silviniaco, cum rebus et
mancipiis ad easdem pertinentibus, necnon et villa Dendela,
quam Ludovicus junior quondam per præceptum reddidit.
Res præterea quas Karolomannus huic reddidit ecclesiæ hæ
sunt.
In pago Biturico Caltesiuma sive Pauliacus,
Rofiacus et Germiniacus,
Burbrab et Puteolus.
In pago Neversi Marsiacus.
Sunt præterea quædam res in pago Aurelianensi, diversis in
locis positæ, quas Rotbertus rex præfatæ reddidit ecclesiæ,
hoc est : in villa quæ vocatur Clepiacus mansos
V, et in villa Triganou pertinentemd ad eamdeme villam
Clepiacum, capellam I, mansum I,
uncias V, et in prædicto Clepiaco unc[ias]
III.
In Mardiaco, ecclesiaf I.
In Arunto, unc[iam] I ; in
Buciaco, quartas II.
In Barberoni villa quartam I.
In brolio Monbleni, quartam I.
In Canolicog, unc[iam] I.
In Domiciaco quartam I.
In Abel mansos V absos.
In Sigilariis, mansum I absum.
In Gaugiaco dimidiam ecclesiam super fluvium
Bonoiæ.
In Bocas mansiones, mansum I ; in
Lauriaco, ecclesiam I, mansos VI ;
in Sutriniacoh, mansum I cum ecclesia, et inter
Ligerum et Ligeritum per
deprecationem Lambertii, mansum I. Dedit
præterea quidam vir nobilis, nomine Vivianus, prætaxatae
ecclesiæ moderno tempore in ipso pago alodum per diversa loca positum, hoc est in
Burduno, cum brolio et terra arabili, et in alio loco qui
dicitur mansus Meraldi, cum terra arabili, etj casualibus.
Item quædam venerabilis matrona, nomine Gitbergak, alodum in eodem pago,
villam quæ vocatur Gavasia1 cum terra arabili et brolio, et in alio loco, in
villa quæ vocatur Siriacusl, terram arabilem, cum pratis et silva
glandifera.
Item in pago Carnotensi, quartam partem de villa quæ
vocatur Judeis.
Dedit itaque quidam nomine Walterius, quondam
Hebraeus, postea vero christianus, clausum prope murum
Aurelianis civitatis fratribus Sanctæ
Crucis habendum, magno precio emptum a monachis sancti
Benedicti.
Item quædam matronam, in eodem pago, alodum in villa quæ dicitur Saviniacus,
cum vineis et terris arabilibus.
Res præterea quas Pipinus rex matri ecclesiæ
Sanctæ Crucis per præceptum reddidit, vel cellulis ad
eandem ecclesiam pertinentibus, hoc est, villa Nansionisn, et
quicquid ad illam aspicit, et villao
Vetus curtis, et villam
Apiarias.
Res etiam quæ vocantur Crucialis, in integrum, et res
sancti Maximini quæ vocantur
Vannas, cum integritate.
Villam Gaudiacum, cum ecclesia et appendiciis.
Villam Drauciacum, cum integritate.
Mausum in loco qui dicitur Curtis genialis.
Vicum erutump, cum
omni integritate.
Villam Pabuli, cum omnibus ad se pertinentibus.
Hospitale pauperum sancti Germani, cum integritate.
Linerolas, et Marcomaniam, et
quicquid ad illas pertinet.
Villam Aganæ, et Petram fixam,
villam
Emeri, cum rebus ad easdem villas pertinentibus.
Beneficium etiam quoddam Gaufredi comitis, quod jamdudum
ecclesiæ Sanctæ Crucis et Arnulfo
præsuli eodem Gauffredo consentiente per scriptum, ubicumque
locorum situm sit, quod per manus nostras actenus videbatur habere in beneficium,
nunc autem regali præcepto habendum auctorizo in perpetuum.
Leodiæ quoque silvæ venationem, sicut antecessores ejus visi sunt habuisse, eidem
sanctæ matri ecclesiæ habere concedo, ejusque venabula per eam sine dilatione
currere cunctis diebus auctorizo.
Monasteria igitur memorata, et cellas, villasque, cum alodis memoratis, et cum
omnibus rebus et mancipiis ad se pertinentibus, quæ jure et legaliter modo
præscriptus rector ecclesiæ absque aliqua inquietudite possidet ac disponitq, nostra regali
potestate per hoc altitudinis præceptum eidem denuo confirmamus ecclesiæ.
Siquidem statuendo de nonis et decimis, ut resr de comitatu exsolvantur, sicut in
capitularibus et præceptis regum insertum est.
Obtulit interea jamdictus præsul venerabilis obtutibus nostris auctoritates
immunitatis, in quibus insertum erat quod antecessores nostri, imperatores
videlicet et reges Francorum, ecclesiam Sanctæ
Crucis cum omnibus rebus ad eam pertinentibus sub suo munimine et
defensione stare fecissent.
Unde et nos eorum morem sequentes, et venerandi præsulis peticionibus
acquiescentess,
hoc nostræ immunitatis præceptum pro divino amore et nostræ remedio animæ ad ipsam
Sanctam Sedem fieri decrevimus ; per quod regali auctoritate præcipimus ut nullus
vicecomes, neque aliust publicus judex, aut aliquis ex judiciaria potestate, in
ecclesias, loca vel agros, seu reliquas possessiones quas ab antiquis temporibus
vel modernis infra ditionemu regni nostri in quibuslibet pagis vel territoriis juste et legaliter memorata tenet ecclesia, nec in eas res quæ deinceps a
chatolicis eidem conlatæ fuerint, ad causas audiendas, vel freda requirenda, aut
tributum vel bannum exigendum, aut mansiones in prædictis monasteriis seu villis
accipiendas, aut in mansionibus infra civitatem super terram ipsius positis, aut
paratas faciendas, aut fidejussores tollendos, aut homines ipsius ecclesiæ tam
ingenuos quam colonos super ipsius terram commanentes distringendos, seu alias
redibitiones aut inlicitas occasiones quærendas, nostris et futuris temporibus
contra voluntatem pontificis ipsius ecclesiæ ingredi audeat.
Sed liceat præfato præsuli suisque successoribus res prædictæ ecclesiæ, cum rebus
ad eam pertinentibus, una cum telonei medietate, et porta
Parisiaca, necnon el posterulav juxta domum ipsius posita, sicut in
præceptis antecessorum nostrorum tam imperatorum quam regumx
Francorum continetur, sub tuitionis nostræ atque immunitatis
defensione consistere.
Illud quoque juxta morem prædecessorum nostrorum nostro præcepto interseri
placuit, ut si aliquis per tot annorum curricula, id est a tempore Magni
Karoli usque ad hoc tempus, ex rebus et mancipiis jamdictæ ecclesiæ,
quolibet malo ingenio vel persecutione aliqua imminente, seu tarditate aut
negligentia interveniente, invadendo aut subtrahendo aliquid abstulit, vel si
quilibet ex prædictæ ecclesiæ mancipiis qualibet voluntate perversa a servitio
ipsius se occultavit vel subtraxit, et hoc prælatus ecclesiæ adprobare advocatis
accersitis vel testibus ydoneis potuerit, ita per hoc nostræ altitudinis præceptum
absque aliqua dilatione adprobet, ut integrumy quæ sua fuerint ipsa recipiat ecclesia
sine alicujus contradictione aut intermissione potestatis.
Attulit etiam nobis præfatus pontifex privilegium Sanctæ Romanæ Ecclesiæ, a domno
Marino papa orthodoxo factum et confirmatum, et
præceptum gloriosissini regis Karlomanni, in
quibus continebantur ecclesiæ Aurelianensis privilegia sive
præcepta in eligendis sibi pontificibus auctoritate apostolica et antecessorum
nostrorum confirmationibus habuisse firmata.
Ilis itaque fultus auctoritatibus, nostram magnitudinem exoravit ut nostræ
auctoritatis præceptum super hoc denuo conscriptæ reconfirmassemus ecclesiæ.
Cujus humillimas peticiones rectas per omnia perspicientes, primo omnium pro Dei amore et Sanctæ Romanæ Ecclesiæ veneratione et ipsius
sacratissimi loci reverentia, qui speciali benedictione, per manus scilicet Domini
apparitionem, consecratus esse dinoscitur, fieri libenter decrevimus.
Concedimus præterea hujus sanctæ matris ecclesiæ omniumque monasteriorum sibi
pertinentium canonicis et præcepto nostræ auctoritatis roboramus, ut quicquidz, clerici præfatorum
locorum tempore vitæ suæ domos aut ædificia ædificata vel ædificanda
promeruerinta,
cuicumque delegerint ex clero, habeant donandi libertatem, sive venundandi
potestatem, sine aliqua prohibitione, et infra claustra præfatorum locorum nullus
de exercitu aut potestas aliqua episcoporum, abbatum, comitum, seu reliquorum
procerum mansionaticum agere præsumat ; sed servi Domini inibi commanentes,
antiqua libertate potiti, militiam Domini absque ulla inquietudine valeant explere
securi.
Et ut hocb per
omnia tempora inviolabiliter conservetur veriusque credatur, manu propria
subterfirmavimus, et anuli nostri impressione assignari jussimus.
Datum Silvanectis palatio
Robert, roi associé, confirme les possessions de Sainte-Croix et l'immunité.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 51.
- C Bib. nat. de France, lat. 12739, p. 265.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
- b Rec. des Historiens des Gaules, tome X, p. 573; d'après Estiennot.
In nomine Domini Dei æterni et salvatoris nostri Jesu Christi, Rotbertus misericordia Dei rex. Noverit sagacitas seu utilitas omnium fidelium sanctæ Dei ecclesiæ etc., 1 villam Emeri, cum rebus ad easdem villas pertinentibus. Venationem quoque silvæ Leodigae, quam per quandam convenientiam subripuerunt, reddo, et sicut antecessores ejus tenuerunt, eam eidem ecclesiæ tenendam in perpetuum habendamque cunctis diebus confirmo, Beneficium etiam quoddam Gausfredi comitis, quod jamdudum ecclesiæ Sanctæ Crucis et Arnulfo præsuli, eodem Gauzfredo consentiente per scriptum, reddidi, ubicunque locorum situm sit, quod per manus nostras actenus videbatur habere in beneficium, nunc autem regali præcepto habendum auctorizo in perpetuum. Memorata igitur monasteria etc... 2
Datum Sylvanectis palatio
Signum 3 Rotberti gloriosissimi regis.
Raynoldus episcopus et prothocancellarius subscripsit.
Louis VI confirme l'affranchissement de tout cens ou coutume accordé par l'évêque d'Orléans à Pierre, chapelain et ami du roi, pour sa maison, qui fait partie du cloître, et l'autorise à construire sur le mur de ville.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 51.
- C Copie. Bib. Nat. de France, Moreau 84, fol. 107; d'après le cartulaire, sous la fausse date de 1180.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis.
Ego Ludovicus, Dei
gratia rex Francorum.
Omnibus tam futuris quam præsentibus notum tieri volumus quia Petrus, capellanus noster et amicus, præsentiam
nostram adiit, postulans ut quandam domum suam, quam ipse habebat ante ecclesiam
Sanctæ Crucis, muro civitatis inhærentem, quam venerabilis Johannes,
Aurelianensis episcopus, communi assensu capituli
Sanctæ Crucis, ab omni censu et consuetudine
liberaverat,2 Dei et nostri gratia liberam esse concederemus.
Cujus petitioni satisfacientes, annuente Philippo, filio
nostro jam in regem coronato, domum illam tam ipsi quam ceteris omnibus qui post
ipsum eam sunt habituri, ab omni censu et consuetudine liberam et quietam et domum
claustri esse in perpetuum concessimus.
Insuper etiam in muro civitatis, cui domus illa contigua erat, faciendi quicquid
vellet, aut quod sibi aut domui necessarium videretur, eidem potestatem atque
licentiam donavimus, et omnibus illis, qui post ipsum eam sunt habituri.
Hoc autem ne oblivione posset deleri aut a posteris infirmari, scripto
commendavimus, et sigilli nostri auctoritate nominisque karactere
firmavimus.
Astantibus in palatio nostro quorum nomina subscripta sunt et signa :
S.
Philippi junioris regis.
S.
Ludovici buticularii.
S.
Hugonis constabularii.
S.
Manasse camerarii.
Actum Lorriaci
Louis VI confirme la concession faite par l'évêque d'Orléans d'une place dite Tanuz aux chanoines de Sainte-Croix, et l'autorisation qu'il leur a donnée de percer une porte dans le mur de ville et d'y faire les réparations nécessaires.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G, fonds de Ste-Croix.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 52.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis.
Ego Ludovicus, Dei
gratia
Francorum rex.
Notum fieri volumus cunctis fidelibus tam futuris quam et instantibus quod
canonici Sanctæ Crucis Aurelianensis in curia episcopali
quandam habentes aream, cum domibus orientali muro civitatis adherentibus et ad
jus eorumdem canonicorum communiter pertinentibus, in loco qui vulgo dicitur
Tanuz, adierunt praesentiam fidelis nostri Johannis,
Aurelianensis episcopi, humiliter deprecantes ut
quandam particulam curiæ suæ ad episcopatum pertinentem, quæ sita est inter
supradictas domos et septentrionem juxta murum civitatis in angulo, habens in
longitudine pedes manuales LXta et XVcim et in latitudine totidem, in perpetuum eis
concederet.
Et cum ipsæ domus prædictæ per eamdem curiam episcopalem consuetudinarium
introitum vei exitum habeant, deprecati sunt etiam eumdem episcopum ut licentiam
faciendi in muro posterulam ducentem ad orientem, ad egrediendum vel ingrediendum,
et insuper de ipso muro, sive in figendis trabibus, sive in
superædificandis parietibus, sive in aliis hujusmodi quæcumque ad ædificationem
ipsarum domorum necessaria essent, quantum ad episcopatum pertinebat eis
concederet, quod ita fecit.
Nos autem suprascriptam prædicti fidelis nostri
Aurelianensis episcopi concessionem et volumus et
approbamus, et majestatis nostræ auctoritate in perpetuum confirmamus.
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus ; et ne possit a posteris
infirmari, sigilli nostri auctoritate et nominis nostri karactere
subterfirmavimus.
Actum Parisius publice
Henri I, à la requête de l'évêque d'Orléans, abolit les droits d'entrée sur le vin et interdit la fermeture des portes de la ville pendant tout le temps des vendanges.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 53.
- a Achery. Spicilegium, t. III, p. 401.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In Christi nomine.
Ego Hainricus, gratia
Dei
Francorum rex.
Notum volo fieri cunctis fidelibus sanctæ Dei Ecclesiæ tam
præsentibus quam futuris qualiter Isembardus, Aurelianensis
episcopus, cum clero et populo sibi commisso nostram serenitatem adiit,
conquestionem faciens super quadam injusta consuetudine quæ videbatur esse in ea
urbe, videlicet de custodia portarum, quæ custodiebantur et claudebantur civibus
tempore vindemiæ, et de impia exactione vini quas faciebant ibi
ministri nostri ; obnixe et humiliter deprecans ut illam impiam et injustam
consuetudinem sanctæ Dei ecclesiæ et illi clero et populo,
pro amore Dei et pro remedio animæ nostræ et parentum
nostrorum, in perpetuum perdonarem.
Cujus petitioni benigne annuens, perdonavi Deo, sibi, et clero, et populo
supradictam consuetudinem et exactionem perpetualiter ; ita ut nulli amplius ibi
custodes habeantur, nec portæ, sicut solitum erat, illo tempore toto claudantur,
nec vinum cuilibet tollatur nec exigatur ; sed omnibus sit liber ingressus et
egressus, et unicuique res sua jure civili et æquitate servetur.
Hæc autem perdonatio ut firma et stabilis in perpetuum permaneret, hoc
testamentum nostræ auctoritatis inde fieri voluimus, subterque sigillo et anulo
nostro firmavimus.
S.
Ysembardi,
Aurelianensis episcopi.
S.
Henrici regis.
S.
Gervasii, Remensis
archiepiscopi.
S.
Hugonis Bardulfi.
S.
Hugonis buticularii.
S.
Haenrici de Ferrariis.
S.
Malberti præpositi.
S.
Hervei viarii.
S.
Herberti subviarii.
S.
Gisleberti pincernæ.
S.
Jordanis cellarii.
Balduinus cancellarius
subscripsit.
Datum Aurelianis publice
Louis VI reconnaît au chapitre le droit d'obliage qu'il lui avait dénié et permet de construire des maisons appuyées sur le mur de ville, à condition de ne percer aucune porte dans ce mur.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G. 268.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 54.
- C Bib. nat. de France, Moreau 46, fol. 139.
- a Musée des Archives Départementales, p. 63, d'après l'original.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In Dei nomine. Ego Lodovicus Dei gratia Francorum rex. Constat apud omnes quos veritatis intellectus illustrat, quia regni gubernacula ad hoc regibus commissa sunt, ut primum bene se regant, deinde legalium ac regalium mandatorum contemptores ultore gladio potenti virtute percuciant, ut quod pontificalis auctoritas verbi gratia non prevalet, hoc regia potestas corrigendo subministret. Postmodum autem eorumdem multimoda pietate regum orthodoxe1 religionis cultores benigniter consolandi sunt, et a seculari exactione penitus liberandi, ut ad orationum instanciam, pro pace et stabilitate imperii christiani devoti reddantur, et ab adversariorum tirannide quieti permanentes et securi Domino Deo cum gaudio perpetuo famulentur.
Quibus divinorum testimoniis decretorum ego Ludovicus, Dei gratia Francorum rex, aliquantulum eruditus, immo de beneficiis ecclesiarum nobis ad tuendum commissis minus quam deceret metuens, dignum et utile ducimus ut universis sancte matris ecclesie cultoribus tam posteris quam et instantibus cyrographi memoria recensemus, quia tocius querele calumpniam, quam adversus canonicos sancte Crucis in dismembratione decanie ejusdem ecclesie licet inmerito calumpniabamur, perpetualiter quietam dimisimus, et, quemadmodum in precepto patris nostri donni Philippi regis ex oblatis eorum scriptum habetur, ita easdem oblatas prefatis canonicis modis omnibus possidendas concessimus et habendas.
Preterea universis in regno nostro successoribus et heredibus nostris notum fieri volumus ac certum haberi quia domorum edificationem, quam super muros civitatis nostre Aurelianensis absque assensu nostro fieri calumpniabamur, dicentes non licere, interventu et oratione quorumdam fidelium nostrorum, immo canonicorum peticione, in universis domibus infra claustrum sancte Crucis compositis atque in posterum componendis, tam laicis quam clericis, et ligno et lapide, deinceps edificare, prout unicuique placuerit, preter posternam et hostium, modis omnibus concedimus ; et ne irritum ulterius fieri valeat, vel cujuslibet usurpatoris invidia infirmari nostri nominis karauctere (sic) et sigillo signari precepimus et firmari. Presentibus de palatio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa.
S. Anselli tunc temporis dapiferi nostri. S. Hugonis de Calvo monte constabularii nostri. S. Widonis Silvanectensis buticularii nostri. S. Widonis Walerannidis camerarii nostri.
Actum Aurelianis publice
(Monogramme)
(Chrismon).
Stephanus cancellarius relegendo subscripsit.
Louis VI reconnaît au chapitre la propriété d'une famille de serfs, pour le repos de l'âme de Philippe I, son père, et de la sienne.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 55.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
- b Luchaire, Louis VI, p. 334.
In nomine sancte et individue Trinitatis.
Ego Ludovicus, Dei
gratia
Francorum rex.
Notum fieri volo tam presentium quam futurorum prudentie quia adierunt
celsitudinem nostram quidam homines nostri, in aurem nobis mitentes quatinus
quosdam homines in terra sanctæ Crucis manentes, et quos
canonici in suos servos tenebant, ut nostros servos clamaremus et requireremus,
quod ita et fecimus ; approbare scilicet volentes quemdam,
Seguinum nomine, et alium nomine
Giraldum in servos nostros, unum quia de ancilla
nostra, alium quia de servo nostro natus fuisset.
Quod cum, prout competens et necessarium esset, probari non posset, quicquid in
eis clamabamus totum ecclesie sanctæ Crucis, pro anima
patris nostri bone memorie Philippi regis antecessorumque
nostrorum, pro nostra etiam anima, donavimus, quietum et liberum clamavimus,
concedentes eos jure perpetuo sancte Crucis servos,
omnesque qui ex eis nati sunt sive nascentur, filios sive filias.
Eorum autem qui jam nati erant hec sunt nomina : filii
Giraldi, Olricus et
Raimbaudus ; filie ejus Hermengar lis
et Maria.
Partiti etiam sumus et filios et filias Landrici fabri ad
nostram partem, uxorem Rainaudi et
Ducardum fratrem suum accipientes, sororem autem aliam,
Aremburgim nomine et alium fratrem,
Hubertum scilicet Groslinum,
sancte Cruci dimittentes.
Quod ut inviolatum permaneat, sygillo corroborari nostro precepimus.
Fuerunt ex nostra parte : Anselmus
dapifer, Arluinus, Bartholomeus,
Ingelbaudus, Hugo
griarius, Paganus filius
Garini, Paganus frater episcopi,
Gaudinus, Godefridus
prepositus, Radulfus de Puncto, Gumbertus de
Artenaio, Grimaldus homo
dapiferi, Petrus filius
Danielis.
Ex canonicorum parte : Stephanus decanus
et regis cancellarius, Seguinus
cantor, Vulgrinus
archidiaconus, Fulcherius
archipresbyter, Philippus
sancti Aniani subdecanus, Jacobus frater ejus, Paganus de
Vitriaco, Drogo, Petrus archipresbyter.
Laici : Arrianus, Jordanus,
Raimbaudus, Alcherus, Hugo
de Scalis, Josfridus de Talpinosi,
Rotbertus de Prevencheria, Durandus de Moresi1.
Louis VI règle avec le chapitre de Sainte-Croix plusieurs questions relatives aux serfs.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 57.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
- b Bulletin de la Soc. Arch. et Hist. de l'Orléanais, tome VIII, p. 82.
In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis.
Ludovicus, Dei
gratia
Francorum rex.
Notum esse volumus tam præsentium quam futurorum sanctæ Dei
Ecclesiæ curam gerentium sollerciæ, homines sive clientes nostros nobis in
aurem misisse ut Petrum, sanctæ Crucis
majorem, in nostrum servum proprium clamaremus, ea scilicet ratione quod mater
ejus ex eo genere sive familia nostrorum servorum erat, qui inter duas aquas,
Uxantiam scilicet et Bionam,
habitant ; ubi consuetudo usque ad nostra tempora extiterat, eum regibus in servis
sive ancillis neminem posse partiri.
Quorum verbis adquiescentes, ut ipsi nobis intimaverant, eum in nostrum servum
clamavimus.
Unde ecclesiæ Sanctæ Crucis canonicis mirantibus, immo
perturbatis, quia pater ipsius ecclesiæ jamdictæ servus extiterat, adierunt
serenitatem nostram Johannes,
Aurelianensis ecclesiæ episcopus, et cum eo Stephanus, ejusdem ecclesiæ decanus,
adhibitis secum prædictæ ecclesiæ venerabilibus canonicorum personis, crantes et
supplicantes quatinus eorum ecclesiæ misereremur, neque res suas, quas
antecessores nostri reges pro animarum suarum remedio ampliaverant, minueremus aut
inquietaremus.
Quorum racionabilibus et modestis precibus flexi, ad consilium et concessionem
uxoris nostræ, Adelaidis scilicet
reginæ, baronum etiam nostrorum, pro peccatorum nostrorum remissione, pro
antecessorum quoque nostrorum animabus, totam calumpniam sive rectitudinem prædictam, quam super Petrum majorem ponebamus,
Sanctæ Crucis canonicis quietam clamavimus, et quod
Petrus et ejus uxor et omnes eorum heredes servi
Sanctæ Crucis essent concessimus ; hoc insuper addentes,
quod si prædictus Petrus sine herede masculo moreretur,
canonici prædicti fratrem ipsius Johannis, qui cognominatur
Paganus, et omnes quos habebit heredes habeant.
Et ne ultra super hujusmodi inter nos et ipsos lis sive controversia oriretur,
hoc in perpetuum eis concessimus, ut in toto regno nostro, sive servi eorum, sive
ancillæ nostris servis vel ancillis maritali jure conjuncti fuerint, nos cum eis
et ipsi nobiscum, nullo loco penitus excepto, omnes qui ex eis processerint
heredes partiantur.
Quod ut inviolabile futuris temporibus maneat, sigilli nostri impressione
corroborari præcepimus.
Astantibus in palatio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa.
S.
Anselmi dapiferi.
S.
Hugonis constabularii, S.
Gisleberti buticularii.
S.
Widonis camerarii.
Actum publice Aurelianis in palatio
Datum per manum Stephani cancellarii.
Philippe I accorde au chapitre de Sainte-Croix les droits de voirie, tôle et justice qu'il possédait sur les quatre arpents de vigne de Saint-Martin (Olivet).
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 58.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine Domini.
Philippus, Dei
gratia
Francorum rex.
Notum fieri volumus fidelibus nostris quod Johannes, ecclesiæ sanctæ
Aurelianensis episcopus, el Gosfridus ejusdem archidiaconus et
subdecanus, cum ceteris canonicis, adiere sereni tatem nostram, deprecantes
ut eis viariam nostram, quæ in vineis eorum videlicet quatuor aripennis
plus minusve fuerat apud Domnum Martinum, et omnem
justiciam nostram, et toltam concederemus.
Terminatur autem ex una parte atrio ecclesiæ, altera fluvio
Ligeritis, tertia via publica, quarta terra
sancti Victoris.
Intra has determinationes in præfatis vineis et terra eis viariam et omnem
justiciam nostram et rectitudinem et toltam, quam ibi habebamus, pro Deo annuimus et concessimus, et ad faciendum inde quicquid
disposuerint et voluerint licentiam donando concessimus, concedendo donavimus.
Et ut hæc concessio et donatio nostra firma et inconcussa permaneat memoriale
istud inde fieri et nostri nominis karactere et sygillo signari et corroborari
præcepimus.
Actum Aurelianis
Gislebertus cancellarius ad vicem Goisfridi archicancellarii, Parisiorum episcopi, relegendo subscripsi.
Henri Ier abandonne à Sainte-Croix ses droits et ceux de ses chevaliers sur la villa de Fontaines-en-Etampois.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 59.
- C Bib. nat. de France, Moreau 23: 168, fol. 203. Copie d'après le cartulaire.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Si loca sanctorum, in quibus eorum memorias agimus ac cineres custodimus, cultu
piæ devotionis atque religionis officio ad melioris apicem status provehere
curemus, omn dubietate seclusa credimus eosdem patrocinatores nobis haberi in
cælis, ob quorum honorem hæc agere studemus in terris ; et quanquam
nichil illis præmii conferatur a nobis, nobis tamen merces religionis aucmentando
adquiritur ; ac non solum futuræ repensionis denario nosmet ditari confidimus, sed
et præsentis vitæ curriculo ab imminentibus anxietatem periculis, eisdem
intervenientibus, multociens liberari.
Quapropter minime dubitandum est æternis nos suppliciis affligendos, si aliorum
vota tam temerarie applicamus usibus nostris, et non eisdem locis quibus attributa
sunt remanere permittimus.
Unde cujusdam viri sapientis ammonemur documentis, quibus ait : Ante mortem
præpara tibi justitiam, quoniam non est invenire epulas apud inferos
.
Horum igitur et aliorum incitamentis oraculorum instructus, ego Heinricus, gratia Dei
Francorum rex, notum fieri volo omnibus fidelibus
nostris tam præsentibus quam etiam futuris quia omnes redibitiones et
consuetudines, justas et injustas, quæ michi meisque militibus competebant, qui
eas ex nostra manu tenere videbantur, in beneficio de terra Sanctæ
Crucis quæ sita est in pago Stampensi, villa
scilicet quæ Fontanis vocatur cum omnibus appendiciis suis
et ad eam prospicientibus, ob remedium animæ meæ totas ad integrum eidem loco
dimittimus, et dimissas perpetualiter habendas concedimus, eo siquidem tenore ut
nullus eas deinceps, sive episcopus, seu decanus, aut præpositus invadere sibi
præsumat.
El ut hæc nostræ constitutionis auctoritas pleniorem in Dei
nomine obtineat per supervenientia tempora vigorem, sigilli nostri
impressione adnotari jussimus.
S. Heinrici regis. S. Arnulfi Turonensis archiepiscopi. S. Gervasii Cenomannensis episcopi. S. Hugonis abbatis Sancti Benedicti Floriacensis. S. Landrici militis. S. Burcardi militis. S. Evrardi militis. S. Alberti militis. S. Hugonis militis, cujus beneficium antea fuit.
Datum Aurelianis publice
Balduinus cancellarius subscripsit.
Louis VI abolit les droits de gîte et de prise que les veneurs royaux exigeaient à Traînou et Cléchy, et ne maintient que la brenée.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 60.
- C Bibl. d'Orléans, mss. 552, fol. 254.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis. Liquet omnibus catholicæ fidei cultoribus quod filii sanctæ matris Ecclesiæ, qui ad funiculum hereditatis Christi pertinent, in terra viventium portionem quærunt. Certum est enim quod providentia Dei sapientes hujus mundi in astucia eorum comprehendit, et judices eorum in stuporem adducit, humilibus autem dat gratiam. Quippe potens est discingere balteum regum, et præcingere renes eorum fune. Quamobrem ego Ludovicus, præfata institutione eruditus, dono gratiæ Dei rex Francorum constitutus, providens examen districti judicii, cui nudus erit abyssus humanæ conscientiæ, notum facio præsenti nationi et succedentium posteritati quod pro enormitate peccaminum nostrorum, ut inde veniam adipisci mereamur, et pro requie animarum nostrorum prædecessorum, Triguanum, sanctæ Crucis villam, hoc libertatis privilegio donamus, quod consuetudines illas, quæ regio more per venatores moleverant, videlicet quod per violenciam apud homines istius villæ et ad villam pertinentes hospitabantur, atque per rapinam victum ab ipsis hospitibus exigebant, insuper equos vel quælibet jumenta honerifera violenta exactione quasi ad victum canum deferendam rapiebant, omnino abolemus, regio decreto extirpamus. Præterea Clichiacum, et quicquid ad præfati Triguani potestatem contingit, sub prætaxatæ libertatis astipulatione permanere concedimus. Et quoniam sanctæ et gloriosæ Aurelianensi ecclesiæ satisfacere volumus, nichil in supradicto Triguano, nichil in Clichyaco, vel in eis quæ ad Triguanum pertinent, nos vel venatores nostri, præter justum bremnagium, nobis retinemus. Itaque ne, cursu temporum labente, vento oblivionis tradatur, verum sinu memoriæ reponatur, sigillo nostro assignari præcepimus. Si quis autem contra hoc regale decretum nostrum ire præsumpserit, quasi reus regiæ nostræ majestatis posthac reputetur, et gladio anathematis perpetuo feriatur.
Actum est publice Aurelianis
Data per manus Stephani cancellarii, ejusdem Aurelianensis ecclesiæ decani. S. Ludovici regis. S. Radulfi comitis. S. Anselmi dapiferi. S. Hugonis constabularii. S. Gisleberti buticularii. S. Guidonis camerarii.
Louis VII confirme, à la demande de Régnault, fils d'Etienne de Graçay, son entente avec l'église d'Orléans au sujet de Maray.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 61
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
- b Luchaire. Etude sur les actes de Louis VII, p. 372.
In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis. Ego Lugdovicus, Dei gratia rex Francorum et dux Aquitanorum. Convenit stili auctoritate certa fieri que non expedit in posterum oblivisci. Ea nimirum consideratione notum facimus universis, quam præsentibus tam futuris, quod veniens in presentiam nostram Aurelianis Ræinaldus, filius Stephani Cratiacensis, ex parte sua et patris matrisque sue, instanti prece celsitudinem nostram expetiit ut concordiam, quam cum ecclesia Sancte Crucis Aurelianensis super diu habitis adversum se querelis convenienti diffinitione firmaverant, erga ecclesiam et canonicos in manu caperemus, ejusque concordie tenorem evidenti nostre munitionis in scriptum designaremus inditio. Cujus nos precibus racionabiliter annuentes, bonum duximus et querelas super quibus convenerant summatim attingere, et ita competentius inite modum concordie pariter explicare. Requirebat præfatus Stephanus Cratiacensis in terram Sancte Crucis Aurelianensis de Mazaio, — et ita quidem sive juste sive injuste longum habuerat, — equitatum quocienscunque vellet, quocienscunque submoneret. Requirebat etiam homines Sancte Crucis, ex quo parrochiam et banleviam Maziacensem exirent, in suos, affirmans quod sui juris essent, quocunque a parrochia illa et banlevia migrarent. Requirebat preterea Bufetos, et omnem eorum progeniem, et Raimbaudi Pastonis in terra Sancte Crucis hereditatem. Ceterum tandem decidens in lectum, animæ suæ providere consuluit ; et, recognoscens injuriam suam, quæcunque in supradictis omnibus sive juste sive injuste habuerat, videlicet equitatum de omnibus hominibus in terra Sancte Crucis manentibus, cujuscunque sint homines, a parrochia Maziacensi et banlevia sive Cratiacum sive quolibet alibi demigrantes, Bufetos et omnem eorum progeniem, omnem denique Raimbaudi Pastonis in terra Sancte Crucis hereditatem, prefate ecclesie ipse et uxor ejus Ascelina et filius ipsorum Reinaldus penitus dimiserunt, et nichil perpetuum de hujusmodi sese requisituros propriarum manuum juramento firmarunt. Canonici vero Sancte Crucis, pro tali injurie sue reformatione, de captali suo quatuor XX libras et VIIII illis condonaverunt, et XL libras insuper et duos cyphos argenteos de proprio contulerunt. Quod ut ratum inconcussumque permaneat, scripto commendari, sigilli nostri auctoritate muniri, nostrique nominis subterinscripto caractere corroborari precepimus, et erga canonicos, ut supra dictum est, in manu cepimus.
Actum publice Aurelianis
Data per manum Cadurci cancellarii.
Louis VII règle les droits royaux sur le mobilier des évêques d'Orléans décédés et promet qu'en temps de régale il ne sera perçu qu'une taille non supérieure à soixante livres.
- B Copie authentique. Arch nat., J 170, nº 27.
- C Bib. nat. de France, lat. 9009, fol. 293
- D Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 63.
- a Gallia christiana, tome VIII, col. 513-514.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis, Ludovicus, Dei gratia
rex Francorum, omnibus in perpetuum.
Nichil æque magoum aut gloriosum operari creditur liberalis magnificentia regum,
quam ut ecclesiarum libertatem pietatis studio semper intendat augere, et molitas
consuetudines, quas ad earum gravamen possessionis usus in tenorem juris adduxit,
rationabili providentia relaxare.
Cujus rei gratia dilectissimi nostri Manasse, venerabilis
Aurelianensis episcopi, piæ petitioni debita
benignitate gratum impertientes assensum, quoniam ex internæ dilectionis affectu
ecclesiam Aurelianensem semper dileximus, et
ejusdem episcopi honoratam personam in nostræ gratiæ familiaritatem speciali
prærogativa suscepimus, ipsi et successoribus ejus in perpetuum donamus et
condonando concedimus quod in domibus episcopalibus, post decessum episcoporum,
neque nos neque successores nostri ligneum deinceps seu ferreum aliquid, sicut
antiquitus fuerat consuetum, seu per nos seu per nostros ministeriales
capiemus.
Lectisternia, cortinæ et cetera supellex, quæcunque solet esse ad pulchritudinem
sive speciem atque utilitatem domorum, et quicquid omnino invenietur decedente
episcopo, excepto omni eo quod de argento fuerit et de auro, quod nobis retinemus,
salva permanebunt ad opus successuri episcopi.
In grangiis quæcunque superfuerint, boves, oves et alia quadrupedia, gallinæ et
quæcunque volatilia, si mortalitas non vastaverit, transcribentur successori ; et
interim, vacante sede, dum in manu nostra constabit episcopatus, labor carrucarum
exercebitur ; et quod, conductis operariis et pastis, superabundaverit
accipiemus.
Ad majorem etiam Aurelianensis ecclesiæ libertatem
concedimus, et per præsentis scriptum paginæ perpetualiter stabilimus, quod quando
episcopatus Aurelianensis in manus regias devenerit1, nullam prorsus exactionem
vel talliam in terra ejusdem episcopatus vel nos vel successores nostri de cetero
faciemus, nisi eam quæ statuto tempore debetur episcopo, scilicet
Actum publice Aurelianis
Data per manum Hugonis cancellarii.
Louis VI confirme au chapitre la possession de Villepion et du clos de vignes de Couasnon.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 371.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 65.
- a Musée des Arch. départementales, p. 68.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sanctæ2 et individuæ Trinitatis.
Ego Ludovicus, Dei
misericordia in regem Francorum
sublimatus.
Notum fieri volo cunctis fidelibus tam futuris quam instantibus quod
Johannes, venerabilis Dei
gratia
Aurelianensium episcopus, Stephanus quoque, Sanctæ Crucis
decanus, et Archembaudus subdecanus
et præpositus, Majestatis nostræ præsentiam humiliter adiere, postulantes
ut villam, quæ Villare pium dicitur, et clausum vinearum
quod apud Cosnonium situm est, quæ ipsi capitulo
Sanctæ Crucis ad communes usus capituli dederant et
concesserant, nos quoque eidem capitulo jure perpetuo concederemus, et quod ipsi
inde fecerant confirmaremus.
Nos vero dignam eorum peticionem repellere indignum judicavimus, et prædictum
donum et concessionem corum volumus et approbamus, et regiæ Majestatis auctoritate
in perpetuum confirmamus, et brenagium nostrum, quod in prædicta villa,
Villari pio videlicet, habebamus, pro peccatorum
nostrorum remissione in perpetuum dimittimus, et eandem villam ita ab omnibus
consuetudinibus et exactionibus perpetuo liberam esse concedimus, quod nos vel
heredes nostri vel famuli vel ministeriales nostri nichil penitus ibi amplius
habeamus aut exigamus.
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus ; et ne possit a posteris
infirmari, sigilli nostri auctoritate et nominis nostri karactere
subterfirmavimus.
Actum Lorriaci publice
Astantibus in palatio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa.
S. Stephani dapiferi. S. Gisleberti buticularii. S. Hugonis constabularii. S. Alberici chamerarii.
Data per manum Stephani cancellarii. 1
Louis VII confirme le don fait par l'évêque d'Orléans au chapitre de 15 livres de revenu sur les oblations au jour anniversaire de la reine Constance et au sien.
- A Original. Arch. dép. Loiret G 2571.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 66.
- a Achery, Spicilegium, tome VIII, p. 197.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis amen.
Ludovicus, Dei
gratia
Francorum rex, omnibus in perpetuum.
Regiæ sublimitatis nostræ deposcit officium ut nos, qui in solio regni
Francorum munere divino residemus, amore
Dei de ecclesiis sub nostra potestate constitutis solliciti simus, et si
qua personis divino mancipatis servicio beneficia conferantur, maxime illis quas
karitatis ac familiaritatis brachiis arcius amplexamur benignum præbeamus
assensum, et ne processu temporum perturbari aut in irritum duci valeant pietatis
intuitu caveamus.
Notum itaque facimus universis tam futuris quam præsentibus quod fidelis ac
naturalis noster vir venerabilis Manasses,
ecclesiæ Aurelianensis episcopus, canonicis suis,
videlicet capitulo Sanctæ Crucis, annuum redditum
quindecim librarum in oblationibus magni altaris et calicis in
elemosinam perpetuam donavit ; certos etiam terminos, quibus singulis annis
reciperentur, assignans, statuit et decrevit ut de illis quindecim
libris semper in die anniversarii nostri sexaginta solidi, et in die
anniversarii uxoris nostræ, Constanciæ
reginæ, quæ in eadem ecclesia consecrationis suæ benedictionem accepit,
quadraginta solidi canonicis illis qui servitio intererunt
persolventur.
Primus terminus decem librarum est ab Isti sunt
dies, quando incipit passio Domini, donec integre reddantur.
Secundus terminus centum solidorum est, a crastina die exaltationis
Sanctæ Crucis, donec integre reddantur.
Nos igitur a fideli nostro episcopo requisiti et rogati, cum apud
Karitatem essemus, præsentibus fidelibus nostris comite Blesensi
Theobaldo, et Petro fratre nostro, et ceteris, peticioni ejus,
quæ nobis rationabilis videbatur, condescendimus, et rem totam, sicut ab ipso
facta est, amore Dei et intuiti devocionis quam erga nos
ipsum capitulum habere dinoscitur concedimus, et præsentis scripti patrocinio
confirmamus.
Quod ut ratum deinceps permaneat et inconvulsum, scripto commendari et sigilli
nostri auctoritate communiri præcepimus.
Actum publice apud Karitatem
Data per manum Hugonis cancellarii 1.
Louis VII affranchit la villa de Traînou de la taille du pain et du vin.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 67.
- a Luchaire. Et. sur les actes de Louis VII, p. 368.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte ac individue Trinitatis. Ego Ludovicus, Dei gratia rex Francorum et dux Aquitanorum. Digne benignitas regalis excipit quod ecclesiarum quieti contradicit. Notum itaque facimus universis, et presentibus pariter et futuris, quod in villam Sancte Crucis Aurelianensis quæ Trieno nuncupatur, talliatam panis ac vini tanquam ex debito jure requirebamus. Prece vero canonicorum, et pro remedio anime nostre et patris nostri, et regalis munificentie largitate, a talliata ista prefatam villam omnino liberamus, et hujusmodi consuetudinem nullatenus in posterum requirendam rata diffinitione censemus. Quod ut perpetue sabilitatis obtineat munimenta, scripto commendari, sigilli nostri auctoritate muniri, nostrique nominis subterinscripto karactere corroborari precepimus.
Actum publice Parisius
Data per manum Cadurci cancellarii.
Louis VII confirme l'affranchissement de taille accordé par son père aux terres du chapitre sises à Fontaines et Ormoy en Etampois.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 67.
- C Bibl. nat. de France, Moreau 57, fol. 237, d'après un cartulaire de Sainte-Croix, fol. 211.
- a Luchaire. Et. sur les actes de Louis VII, p. 357.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine Domini. Ego Ludovicus, gratia Dei rex Francorum et dux Aquitanorum. Notum fieri volumus universis, tam futuris quam presentibus, quod dominus predecessor noster bone memorie Ludovicus, in terra Sancte Crucis, que est in territorio Stampensi, scilicet apud Funtanas et apud Ulmetum, et in tota terra que ibi appendet, se nullam talliam et exactionem debere facere recognovit, et eandem terram ab omni tallia et exactione sua liberam et quietam in perpetuum esse dimisit et concessit. Nos quoque, pro remedio anime ipsius, et pro regni nostri stabilitate, et pro veneratione gloriosissime ecclesie Sancte Crucis, predictam terram cum omnibus appendiciis suis ab omni tallia et exactione liberam et quietam in perpetuum esse concessimus et eternaliter confirmavimus. Quod ut perpetue stabilitatis obtineat munimentum, scripto commendavimus et sigilli nostri auctoritate, et nominis nostri caractere subterfirmavimus.
Actum publice apud Ingranniam
Data per manum Algrini cancellarii.
Jean, évêque d'Orléans, accorde au chapitre, à perpétuité, la villa de Villepion et le clos de vignes de Coigny1.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 68.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis. Ego Johannes Dei gratia Aurelianensis episcopus, et Stephanus Sanctæ Crucis decanus, Archembaudus quoque subdecanus et præpositus. Notum fieri volumus cunctis fidelibus tam futuris quam et instantibus quod commune capitulum Sanctæ Crucis communi et humili peticione a nobis postulavit ut villam quæ Villare pium dicitur, quæ videlicet huc usque præstitura extiterat, jure perpetuo habendam et possidendam, et cum ea clausum vinearum apud Cogsniacuma, ad communes usus capituli eis concederemus, et in plenam capituli potestatem prorsus redigeremus. Nos siquidem provida consideratione consilii possessiones et redditus eorum ipsis in servicio Dei minus sufficere diligentissime intuentes, petitioni eorum annuendum digne censuimus, et prædictam villam cum clauso supradicto ita proprie et libere et jure perpetuo habendam et obtinendam eis concessimus, ut neque nos neque successores nostri, episcopus videlicet, aut decanus, aut præpositus, neque aliquis major, neque quilibet ministeriales nostri, in ea vel in ejus appenditiis quicquam deinceps capiamus, et ut plenius dicatur, ibi nihil penitus habeamus, neque aliquam ibi talliam vel consuetudinem quamlibet exigamus ; immo et villa et omnia ad eam pertinentia ita solius capituli propria habeantur, et quicquid redditus in perpetuum illa reddiderit, in communibus tantum canonicorum usibus expendatur. Si quis autem prædictæ concessioni et institutioni nostræ scienter in posterum obviare et inde aliquid præsumpserit aut mutare aut minuere, sciat se excommunicationis proculdubio sentenciam incurrisse. Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus ; et ne possit a posteris infirmari, sigilli nostri auctoritate subterfirmavimus.
Actum publice
Data per manum Algrini cancellarii.
Louis VII confirme la donation faite à Sainte-Croix par Thierry de Boissy de la terre de Sainte Croix de Boissy.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 69.
- a Luchaire. Et. sur les actes de Louis VII, p. 370.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte ac individue Trinitatis. Ego Ludovicus, Dei gratia rex Francorum et dux Aquitanorum. Notum facimus universis, quam presentibus tam futuris, Theodericum de Buxeio ecclesie Sancte Crucis Aurelianensis terram Sancte Crucis de Buxeio in helemosinam contulisse. Huic vero donationi prefate, precibus canonicorum ecclesie, quam de beneficio regalis munificentie fundatam ac dotatam esse cognoscimus, nostrum benigne prebuimus assensum, et nostre concessionis auctoritate firmantes, contra omnes nos statuimus defensorem. Quod ut perpetue stabilitatis oblineat munimenta, scripto commendari, sigilli nostri auctoritate muniri, nostrique nominis subterinscripto karactere corroborari precepimus.
Actum publice apud Castellionem
Data per manum Cadurci cancellarii.
En présence de Thibaud, comte de Blois, Pierre de Péronville engage au chapitre, pour 40 livres, ses possessions à Villequoy.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 377.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 70.
- C Bib. nat. de France, Moreau 107, p. 73; d'après le cartulaire, fol. 132.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis.
Ego Teobaldus, Dei
gratia comes Blesensis et regius
dapifer.
Notum fieri volo tam instantibus quam futuris, quod Petrus de
Pesovilla invadiavit capitulo Sancto Crucis
pro XL libris quicquid habebat in villa que dicitur Villa
Gualli, tam in hominibus quam in terris cultis sive non cultis, tam
in aquis quam in pascuis, cum omnibus redditibus ad villam pertinentibus, excepta
porciuncula terre quam ipse locaverat cuidam colono per quinquennium ; peracto
vero quinquennio, redibit ad ecclesiam.
Si tamen interim in possessione fuerit vadimonii, terminus vadimonii erit
Thibaud, comte de Blois, fait don au chapitre du droit de gîte qu'il possède à Nouan-sur-Loire.
- A Original. Arch. dép. Loiret. G 356.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 71.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Teobaldus, Dei
gratia comes Blesensis et
Francie senescalcus.
Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quia pro remedio anime
nostre et patris nostri, et parentum nostrorum, consuetudinem, que vulgo gistum
dicitur, quam in villa Sancte Crucis que
Noemium apellatur habuimus, ecclesie Sancte
Crucis in perpetuum condonamus, sic ut nec ego, nec successores
nostri, nec prepositus Blesensis, nec aliqui
servientes nostri aut successorum nostrorum, quicquam amodo inde requirere aut
reclamare presumamus, ita tamen ut cum prepositus noster de Sancto
Deodato in
Astantibus in presentia nostra Hugone filio Ebrardi de Puteolo, Fulcherio de Mellalo, Guillelmo milite Carnotensi, Guarino Moreherii, Fulcone de Merroliis ; servientibus quoque nostris preposito Blesensi Espechardo, Harduino de Faia, Drocone, Barlolomeo, Girardo burgundo, Pinello de Sancto Deodato.
Data per manum Hildrici cancellarii.
Raoul d'Issoudun renonce à ses droits sur Poisieux en échange d'un cens de 20 sous que lui paiera le chapitre et accorde à ce dernier l'autorisation de transférer et reconstruire le bourg ruiné par les guerres.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 72.
- C Bib. nat. de France, Moreau, t. 64: 181; d'après le cartulaire, fol. 247 vº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Sanctorum patrum auctoritatibus ammonemur, uti Deum pre omnibus diligamus, atque
ejus fideles in hac transitoria vita amore ipsius honoremus, et de rebus et
possessionibus nostris eisdem caritative largiamur.
Dicit enim auctoritas, quod multum valet deprecatio justi assidua, et alibi :
Sicut aqua extinguit ignem, ita helemosina extinguit peccatum.
Ideo ego Radulfus Isoldunensis notum fieri volo tam futuris
quam instantibus quia postulaverunt me domnus Manasses, Aurelianensis ecclesie
venerabilis episcopus, domnus quoque Symon decanus,
totusque ejusdem ecclesie conventus, uti quandam villam que dicitur
Puteolus, quæ sita est in castellania
Isoudunensi, atque guerrarum mearum occasionibus et
predecessorum meorum ad maximam vastitatem redacta erat, ab omnibus
consuetudinibus quas ego vel antecessores mei ibi juste aut injuste habueramus, ob
remedium anime mee et parentum meorum immunem et absolutam absque aliqua
reclamatione redderem, et pro omnibus consuetudinibus illis quas in
prefata villa habebam, canonici Aurelianenses
XX solidos Isoudunensis monete in
Règlement entre Manassé, évêque d'Orléans, et Bouchard de Meung, son homme lige, établissant entre eux la communauté des deux moulins et des deux fours de Meung-sur Loire, et des autres moulins et fours que l'accroissement de la ville réclamera.
- B Bibl. nat. de France, Baluze 78, p. 73.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Manasses, Dei gratia Aurelianensis episcopus. Declaretur præsentibus et futuris quod cum inter nos et antecessores nostros et Buchardum de Magduno, ligium hominem nostrum, et antecessores suos super multis rebus contentiones variæ longique temporis haberentur, tandem interveniente domini regis Ludovici filii Ludovici, et domini Willermi, Senonensis archiepiscopi, et comitis Theobaldi consilio, assentientibus etiam Hugone decano et universo capitulo Sanctæ Crucis, et aliis amicis nostris, et Cæcilia uxore et filiis ejusdem Buchardi, Lancelino, Gervasio, Herveo assentientibus atque volentibus, pro bono pacis, per Dei gratiam, sicut præsens distinguit pagina, sedatæ sunt in hunc modum. In castro Magdunensi neque nos neque prædecessores nostri Aurelianenses episcopi molendinum nec furnum habuimus ab antiquo ; cum tamen in omnibus mercatoribus sive ministerialibus, de quacunque arte sive officio viverent, et in quacunque terra manerent, excepta terra prædicti Buchardi, de furno et molendino tale bannum haberemus, quod sine licentia nostra nostroque mandato vel servientium nostrorum ad nullius furnum auderent coquere, nec ad molendinum molere, nec deberent ; memoratus autem Buchardus in eodem castro molendinum et furnum habebat ; sic itaque inter nos est compositum. Buchardus siquidem molendinum suum et furnum suum et bannum suum nobis et successoribus nostris episcopis per medium in perpetuum communicavit ; ita quod universorum reddituum sive proventuum justiciæ forifactorum, quorum forifactorum summa nunquam tres solidos excederet, medietatem habebimus ; et molendinarios et furnarios ponemus communiter. Et nos quoque molendinum nostrum de fonte beati Liphardi noviter factum eidem Buchardo communicavimus et suis heredibus nunc et semper ; et in eodem castro furnum unum nos facturos promisimus infra annum, qui communis erit eidem Buchardo et suis heredibus in perpetuum. In forinsecis vero Buchardi hominibus, sicut antea venire solebant ad furnum et molendinum Buchardi, bannum habebimus. Ipse vero totam habebit eorum justiciam et forifactorum emendationem, salvo capitali nostro quod nos debet contingere de molitura. Nam si nostrum capitale nobis perierit, vel defectu vel negligentia servientium, vel alio modo per ipsos, in parte Buchardi recuperabimus, Nos autem bannum nostrum de molendino et furno, quod in eodem castro primitus habebamus, eidem Buchardo similiter et suis heredibus communicavimus in perpetuum. Verum si processu temporis ampliata villa sic fuerit, quod duo furni et duo molendina prædicta bannariis non possint sufficere, nos et idem Buchardus de communi sumptu molendinum et furnum, qui nostris bannariis sufficere debeant, adquiremus, et erunt communes. Quod si alter nostrum occasione aliqua sumptum rationabilem sibi contingentem ponere noluerit in emptione vel adquisitione molendini vel furni tercii, totus sumptus ponetur ab altero ; et donec alter medietatem sumptus rationabilem reddiderit, ille qui totum posuerit, totum, ut justum est, possidebit, et emptum, et adquisitum. Constitutum est etiam et concessum quod in molendinis et furnis communibus, et justiciis faciendis super his, duo servientes assignabuntur ; unus ex parte nostra, qui fidelitatem Buchardo faciet et suis heredibus, et alter ex parte Buchardi, qui nobis et successoribus nostris episcopis fidelitatem similiter exhibebit. Servientium istorum alterum quandocunque mutare contigerit, successor illius fidelitatem quam prior exhibuit exhibebit. Illi vero duo qui dicti sunt servientes, et furnarii, et molendinarii communes, et eorum servientes de furnis et molendinis communibus, immunes erunt et liberi ab omni consuetudine et exactione. Noster serviens nostros bannarios, et Buchardi serviens suos bannarios submonebit. Emendatio forifactorum, quæ tres solidos non poterit excedere, communis erit, et communiter capietur, nisi forte fuerint a forinsecis hominibus ejusdem Buchardi, quæ tota pertinet ad Buchardum. Item, quia nemora Magdunensi castro proxima non habehamus, Buchardus vero sufficientiam habebat nemorum, condictum est et concessum quod ipse Buchardus et heredes sui omnia sua nemora, quæ sunt ultra Malestret, ad furnorum usum concederent, et fecerunt. Buchardus autem nec heres illius prædicta nemora neque vendet, nec invadiabit, nec dabit in feodum, nec alio modo afienare poterit ab usu furnorum, nec in parte, nec in toto ; nec heredum suorum alicui dabit, nisi tantum illi qui prædictam communitatem habebit. Si vero, guerra ingruente, seu fluvio Lygeris rationabili causa transitum impediente, ad usum furnorum nemora haberi non poterunt, de communi comparabuntur. Sumptus autem tam in quadrigis, quam in equis, et servientibus, et in aliis quæ necessaria fuerint furnis et molendinis communiter fient. Pro quocunque nostrum quadrigarum equi, vel ipsæ quadrige, vel servientes earum impediti fuerint, de illius proprio damnum resarcietur. Emptiones sive adquisitiones quas in eodem castro de cujuscunque feodo juste et rationabiliter faciemus, exceptis rebus ad ecclesias pertinentibus, et expensis fient communibus, et erunt communes, et alter non poterit emptionem aut adquisitionem alterius impedire. Quod si alter nostrum medietatem sumptus emptionum seu adquisitionum sibi contingentem ponere noluerit, alter totum sumptum ponet, et donec ab altero quod continget eum receperit, ipse totum possidebit. Si alter de altero super adquisitionum vel emptionum sumptu suspitionem malam habuerit, ille qui sumptum posuerit, quod probatione legitima testium probare poterit, inde habebit. Si communes furnos vel molendina communia pejorari contigerit, de communi reparabuntur. Condictum tamen est et concessum quod pro cereis quos Buchardus debet Aurelianensi ecclesiæ, neque censivam quam a nobis habet Magduni, nec aliquid quod ad nostram communitatem pertineat, saisiemus. Hæc compositio facta fuit inter nos Manassem, Aurelianensem episcopum, et Buchardum de Magduno, ligium hominem nostrum, sine fraude et malo ingenio, salvo jure et censu utriusque in omnibus aliis rebus, exceptis his quæ in præsenti pagina compositionis jure et debito continentur. Compositionem ipsam quæ dicta est, Buchardus servare pepigit et fide firmavit ; et si forte per ignorantiam aut per oblivionem aliquid in ea præsumpserit, infra dies XV postquam submonitus inde fuerit, emendari faciet salva fide. Nos quoque promisimus atque pepigimus eidem Buchardo, sicut homini nostro ligio, et in verbo sacerdotis, compositionem istam firmiter atque fideliter observare. Hujus rei testes sunt, ex parte Buchardi, Maubertus de Plesseicio, Herveus de Grangerio, Herveus Mercator, et Wilelmus de Pereio, gener ejus, Drogo major de Clariaco, Johannes Augerius, et Wilelmus frater ejus, Johannes Bernardus, Paganus Frogerius, Rainaudus de Benis. Et ex parte domini episcopi sunt testes Herbertus archidiaconus, Giraudus archidiaconus, Marescotus archidiaconus, Heenricus archidiaconus, Stephanus abbas beati Evurcii, Bonushomo capellanus episcopi et presbyter, Andreas presbyter, Johannes presbyter, Willelmus presbyter, Joannes diaconus et archipresbyter, Girardus de Nuiliaco diaconus, Gaufridus de Craciaco diaconus, Radulfus diaconus, Willelmus brito et diaconus, Maubertus diaconus, Herveus Morini subdiaconus, Hugo de Duso snbdiaconus, Constantinus subdiaconus, Agrinus subdiaconus, Wido de Garlanda frater episcopi, Pertus major, Arnulfus Magdonensis præpositus, Maubertus miles, Rainaudus major, Radulfus Boëlli, Pinardus cellerarius, Petrus Andegavensis, Rufinus serviens episcopi. Insuper, ut res ista firmior atque stabilior haberetur, tam nostri quam Aurelianensis capituli quam ejusdem Buchardi sygillorum attestatione præsens cyrographum roborari voluimus et muniri.
Actum publice in Aurelianensi capitulo, incarnationis
dominicæ
A la fin de la copie de Baluze se lit la note suivante:
Hactenus1 Chartularium
Ecclesiæ Aurelianensis vetus, quod integrum transcripsimus
steph. baluzius.
Hugues, archevêque de Bourges, affranchit de synode et de gîte l'église de Maray, en échange de prières.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 343.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sanctae et individuae Trinitatis, Hugo, Bituricensiumgratia Dei archiepiscopus. Quaecumque locis divinae aulae dicatis vel delegando annuimus aut minus idonea supplere innitimur2, hoc expetere nostre humilitatis ministerium et presentis vite felicitatem indere et ad perpetuam beatitudinem fatiliorem transitum constat prebere, ut sicut partes nostri corporis sibi mutuato solatio in invicem competentia subpeditant, sic nostre aecclesiæ uno copulate Christo sibi invicem obtata concedant. Itaque notum esse volumus cunctis fidelibus sanctæ Dei æcclesiæ tam presentibus quam futuris, precipue coepiscopis nostris et omni cetui canonicorum sedis Sancti Stephani protomartiris Bituricensis æcclesiæ, quibuscumque honoribus promotis, quia complacuit obtemperandum petitis domni Arnulfi, Aurelianorum episcopi, et universæ concionis sanctæ et vivifice Crucis, remittere siquidem cuidam æcclesiæ in nostro episcopatu sitæ in fisco Sanctæ Crucis qui dicitur Maciacus, pertinenti ad stipem fratrum, quicquit ab antecessoribus nostris et postæa a nobis reddere cogebatur videlicet synodum et quas vocamus paratas. Statuimus ergo eam ab hodierna die immunem et liberam ; nullum omnino reddat nobis vel archidiaconis nostris obsequium, solis canonicis Sancte Crucis victuaria administrans ; nec ab episcopis vel aliis ordinibus qui post nos futuri sunt hujusmodi repetatur obsequium, sed sicut agenda a se stabilienda censuerint, sic a nobis difinita non repetant, nisi illud quod matrem æcclesiam, cujus filia fore agnoscitur, secundum patrum traditionem visitare et frequentare certis temporibus studeat, et ejus pasci allocutione et doctrina et crismate, nihilque ei de nostro cujus indiguerit ministerio denegetur. Ut ergo canonici Sanctæ Crucis perpes sentiant nostri beneficium et nostræ sit fragilitatis adjumentum et firmum teneat atque inviolabilem hæc cautio tenorem, manu propria roborandum censuimus in presenti sinodo et coepiscoporum autentui et canonicorum nostrorum assertioni stipulandum obtulimus1, ea tamen ratione ut quandiu spiritus nostros rexerit artus, psalmum XXXVI, videlicet : Domine ne in furore tuo, pro stabilitate atque incolomitate nostra decantent ; post decessum vero nostrum De profundis volumus ab eis pro nostra requie decantari, ut a profundo mortis periculo mereamur, Christo opitulante, eorum orationibus intervenientibus eripi.
S. Aimonis archiepiscopi Bituricensis, 1Richardi Bituricensis archyepiscopi.
2Hugo Biturigensium archiepiscopus. † Signum Adelberti. † S. Riciardi archyclauvi. † Erardus archidiaconus. Gauzbertus archipresbiterss.2Rodulfus archipresbiterss. Euvrardus archipresbiterss. Costantius archipresbiterss. Ragamtinnus archipresbiterss. Ingelbertus archipresbiterss. Bernardus archipresbiterss. Agarnus archipresbiterss. Girbertus archipresbiterss. † Gerbertus levita et decanus. † Gerbauhus (?) 3 † Ardincus levita ss. Hunbaldus levita ss. Hunbertus levita ss. Ernimmarus archidiaconus. Rotgarius archidiaconus. Vunnenolio archidiaconus. Giraldus archidiaconus. Dado archidiaconus. Hunbaldus subdiaconus. Franco subdiaconus. Archinaldus clericusss. ΓΑΟΖΦΡΙDVC. Odo. Dacbertus archidiaconus. Stephanus archidiaconus. Girbertus archidiaconus.
Hugues, duc de France et marquis, rend à Sainte-Croix d'Orléans l'abbaye de Saint-Jean.
- a Gallia Christiana, t. VIII, col. 486; d'après le cartulaire.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Si loca sanctorum in quibus memorias eorum agimus ac cineres custodimus, cultu
piæ devotionis atque religionis officio ad melioris apicem status provehere
curemus, omni dubietate seclusa credimus eosdem patrocinatores nobis haberi in
cœlis, ob quorum honorem hæc agere studemus in terris.
Et quamquam nil illis præmii conferatur a nobis, nobis tamen merces religionis
augmentatæ adquiritur, et non solum futuræ repensionis denario nos ditari
confidimus, sed et præsentis vitæ curriculo ab imminentibus anxietatum periculis,
eisdem intervenientibus, multoties liberari.
Nec ideo diffidimus si non semper ab instanti angustia subtrahimur, cum constet
eosdem sanctos, ut postmodum plenæ felicitatis gloria potirentur, præsentis regni
tribulationibus tribulatos, ac variis tribulationum calamitatibus vexatos esse,
quos tamen in talibus a Domino dilectos fuisse nemo sapiens sanum ignorat.
Sed et eadem loca sanctorum nequaquam arbitramur honeste posse tractari, si illic
Domino nostro Jesu Christo famulantibus et divinum officium
persolventibus stipem debitam denegemus, et ea quæ alii ob redemtionem animarum
suarum contulerunt, nostra avaritia detorquemus.
Quapropter minime dubitandum est æternis nos suppliciis affligendos, si aliorum
vota tam temerarie applicamus usibus nostris.
Unde etiam cujusdam viri sapientis admonemur documentis, quibus ait : Ante
mortem præpara tibi justitiam quoniam non est invenire epulas apud
inferos
.
Horum igitur et aliorum incitationibus oraculorum instructus,1
ego Hugo, Francorum
dus et marchio, notum fieri volumus omnibus fidelibus nostris, tam
præsentibus quam etiam futuris, quod
Confirmation par Louis V des possessions de Sainte-Croix et de l'immunité.
- a Recueil des historiens des Gaules et de la France11, tome IX, p. 660; d'après l'original.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine Domini Dei æterni et Sulvatoris nostri Jhesu Christi, Ludovicus, misericordia Dei rex. Si liberalitatis nostræ munimine quiddam conferimus beneficio, et necessitates ecclesiasticas ad petitiones sacerdotum nostro relevamus juvamine atque imperiali tuemur munimine, id nobis et ad mortalem vitam temporaliter, transiendam et ad æternam feliciter obtinendam profuturum liquido credimus. Noverit interea sagacitas seu utilitas omnium fidelium sanctæ Dei Ecclesiæ, nostrorumque tam præsentium quam et futurorum sollertia, quia adiens vir venerabilis Arnulfus, Aurelianensis ecclesiæ humilis episcopus, seneritatem nostram, obtulit obtutibus nostris auctoritates prædecessorum nostrorum, videlicet serenissimi Karoli Imperatoris necnon Hludovici excellentissimi regis avi nostri, atque progenitoris nostri Klotarii magnifici regis, in quibus continebatur qualiter ei omnes res ecclesiæ suæ perpetualiter ad deserviendum confirmaverant, postulans atque humiliter obsecrans ut nos morem paternum sequentes, easdem res eidem ecclesiæ simili præcepto nostræ auctoritatis confirmaremus. Cujus nos petitionem benignam ratamque ducentes, id agere decrevimus. Res autem quas moderno tempore ipsa retinet ecclesia, hæ sunt : monasterium sancti Euvertii, monasterium sancti Lifardi, cum rebus quæ sunt in Pontivo et in Matisconensi pago, et in Provincia, ex eadem abbatia pertinentibus, quarum hæc sunt nomina : in Pontivo villa Rahis cum omnibus sibi rebus pertinentibus ; monasterium S. Maximini Monachorum ; item capella sancti Maximini juxta murum ; monasterium sancti Petri virorum ; monasterium sancti Petri puellarum ; monasterium sanctæ Crucis Gargogilensis ; monasterium sancti Aviti ; cella sancti Privati, sancti Petri Tauriacensis, sancti Saturnini, sanctæ Mariæ Draviacensis, item sanctæ Mariæ fabricatæ ; item sancti Johannis, sancti Marcelli, sancti Martini Crevensis ; item sancti Martini, quæ est prope murum ipsius civitatis, S. Laurentii, sancti Gervasi, Puteum sancti Sigismundi ; sancti Vincentii, sancti Sergii ; Buccus monasterii ; campum Bellum, Screonas ; Marogilum, Prisciniacum, cum rebus omnibus ad prædicta monasteria et ad cellas pertinentibus. Sunt etiam hæ : Silviniacus, Pedeverius, Bullus, Masciacus, Rofiacus, Sennonaus, Castellanus, Vetus mansiones, et Novavilla ; Liminiacus, Buxiacus, Nemaus, Cautionus, Cambonus, Gaverdonus, et alodus quem Karolus imperator seremissimus Theodrado dedit ad proprium, et isdem Theodradus memoratæ ecclesiæ delegavit. Item res cum mancipiis quas Deotimus et Agius ceterique venerabiles episcopi et alii Dei fideles eidem contulere ecclesiæ. Res autem quas jamdictus imperator Karolus eidem reddidit ecclesiæ, et postea gloriosus Rex Hludovicus suo confirmavit præcepto hæ sunt : Basilicas, Ulmetus, Perpetiacus, Gevenoilus, Marogilus, Lidiacus, Cadonnus, cum villis ad se pertinentibus, Buxerola, Vienna, Limogilo, Silviniaco, cum aliis rebus et mancipiis ad easdem villas pertinentibus. Nos quoque utilitati ipsius ecclesiæ, auctore Deo, adminiculum ferre cupientes, ob amorem Dei et memoriam avi nostri et genitoris, prædecessorumque nostrorum regum videlicet Francorum, necnon et stabilitatem regni, addimus res quæ Karolomannus rex eidem ecclesiæ reddidit. Sunt autem hæ : in pago Biturico villa quæ vocatur Caltesius, et altera quæ vocatur Marsiacus in pago Nevernensi, ad eundem Caltesium pertinens sive Pauliacum, cum omnibus longe lateque aut prope positis pertinentibus et familia utriusque sexus ; in pago etiam Blesiaco villa quæ vocatur Curtis, quam nuper sæpedictæ ecclesiæ Odo comes reddidit cum omnibus ad eam pertinentibus, consentiente Hugone Franchorum duce ; beneficium etiam quoddam Gauzfridi comitis, quod idem Hugo Arnulfo, ejusdem ecclesiæ præsuli, consentiente eodem Gauzfredo, reddidit. Memoratas igitur cellas, monasteria et villas cum nonis et decimis, quas ipsa ecclesia de comitatu et de aliis villis, quæ in beneficio continentur, accipere consuevit, seu alias cum rebus omnibus et mancipiis ad se pertinentibus, quas modo et tunc jure et legaliter ipsa tenebat ecclesia, nostra regali potestate per hoc nostræ celsitudinis præceptum eidem denuo confirmamus ecclesiæ, ut hoc nostræ auctoritatis præcepto præfatus pontifex et futuri sæpedictæ ecclesiæ pontifices per omnia et in omnibus quæ sibi necessaria fuerint utantur et defendant et liberum exinde et ex aliis rebus, quæ eidem ecclesiæ a fidelibus Dei conlatæ sunt, habeant potestatem. Obtulit interea jamdictus venerabilis præsul Aurelianensis ecclesiæ obtutibus nostris auctoritatem immunitatis prædecessorum nostrorum regum videlicet atque imperatorum, in qua erat insertum quod præfixus genitor noster et nominatissimus avus noster prædecessoresque corum reges videlicet Franchorum, ecclesiam Sanctæ Crucis, cui auctore Deo ipse venerabilis episcopus præest, sub suo munimine et defensione consistere fecissent, et eorum immunitatum auctoritatibus hactenus ab inquietudine judiciariæ potestatis eadem munita atque defensa fuisset ecclesia. Ob rei tamen firmitatem postulavit nos jamdictus venerabilis episcopus ut paternum morem sequentes, nostræ immunitatis præceptum eidem fieri censeremus ecclesiæ. Cujus petitionibus iterum libenter annuimus, et hoc nostræ immunitatis præceptum pro divini cultus amore, et animæ nostræ remedio, ad ipsam sanctam sedem fieri decrevimus, per quod præcipimus atque jubemus ut nullus judex publicus vel quilibet ex judiciaria potestate aut nullus ex fidelibus nostris tam præsentibus quam et futuris in ecclesias aut loca seu reliquas possessionnes, quas moderno tempore in quibuslibet pagis vel territoriis infra ditionem regni nostri juste et legaliter memorata tenet ecclesia, nec in eas res, quæ deinceps à catholicis eidem conlatæ fuerint ecclesiæ, ad causas audiendas, vel freda aut tributa teloneaque exigenda, aut mansiones vel paratas faciendas, aut fidejussores tollendos, aut homines ipsius ecclesiæ tam ingenuos quam servos, super terram ipsius commanentes distringendos, seu alias redibitiones, ant inlicitas occasiones [requirendas] nostris et futuris temporibus ingredi audeat : neque ea quæ supra memorata sunt exigere penitus præsumat ; sed liceat præfato præsuli suisque successoribus res prædictæ ecclesiæ cum monasteriis, cellis, villis sibi subjectis, et rebus omnibus vel hominibus ad se pertinentibus vel aspicientibus, una cum telonei medietate, sive porta Parisiaca, sicut in præcepto avi nostri prædecessorumque nostrorum continetur, vel etiam nonis vel decimis de quibuscumque locis vel pagis sibi pertinentibus, sub tuitionis atque immunitatis nostræ defensione, remota totius judiciariæ potestatis inquietudine, quieto ac libero ordine possidere, et nostro fideliter parere imperio, et pro incolumitate nostra, seu etiam totius regni à Deo nobis conlati ejusque clementissima miseratione per immensum conservandi stabilitate, una cum clero et populo sibi subjecto Dei immensam jugiter exorare clementiam, et quidquid de præfatis rebus ecclesiæ jus fisci exigere poterat, in integrum eidem concessimus ecclesiæ, scilicet ut perpetuo tempore in eodem loco Deo famulantibus ad peragendum Dei servitium augmentum et supplementum sit. Illud quoque nostro huic præcepto interseri placuit, ut si aliquis per tot annarum curricula vel a tempore domni et genitoris nostri Hlotarii, et piæ recordationis avi nostri Hludovici scilicet ac Karoli Magni usque ad hoc tempus aliquid ex rebus vel mancipiis jamdictæ ecclesiæ, quolibet malo vel perverso ingenio, vel persecutione aliqua imminente, seu qualibet tarditate vel negligentia interveniente, invadendo vel subtrahendo abstulit ; vel si quislibet ex prædictæ ecclesiæ mancipiis quocumque malo ingenio a servitio ipsius se occultavit vel subtraxit aut fuga lapsus est, et hoc prælatus ipsius ecclesiæ vel sui successores approbare una cum advocatis vel testibus idoneis potuerint, ita per hoc celsitudinis nostræ præceptum approbent, et in integrum quæ sua fuerint ipsa recipiat ecclesia sine alicujus contradictione vel intromissione potestatis. Hoc vero nostræ auctoritatis præceptum, ut pleniorem in Dei nomine obtineat vigorem, et à fidelibus sanctæ Dei ecclesiæ per diuturna conservetur tempora, manu propria subterfirmavimus et anuli nostri impressione insigniri jussimus.
Signum domini Hludovici gloriosissimi regis Francorum.
Ego Arnulfus, ad vicem domni Adalberonis archiepiscopi atque archicancellarii, recognovi.
Actum
Thierry, évêque d'Orléans, affranchit les églises de Gémigny, Nouan et Traînou du synode et du gîte, en échange d'un anniversaire.
- B Copie de Dom Gérou, envoyée le 27 mars 1765. Bib. nat. de France, Moreau 20: 14. Pris dans le Cartulaire de Sainte-Croix, fol. 38rº, carta 31ª.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Quotiens largicionis et donacionis ordo juste et legaliter diffinitus fuerit, ad memoriam futurorum scripto id convenit memorie deputare... Ego Theodoricus1 gratia Dei humilis Aurelianorum episcopus, ob amorem Dei et reverentiam sancte et vivifice crucis, necnon et eximii confessoris Christi Mamerti, pro remedio anime mee maxime et pro utilitate animarum episcoporum hujus ecclesie futurorum, ex consensu omnium fidelium nostrorum tam clericorum quam laicorum servientium ecclesiarum, hoc est sinodum et circadam, que sunt site in villis nostre ecclesie canonicorum videlicet Geminiaco, Noemo, Trigano, eisdem canonicis testamento nostre authoritatis concedimus, ea tamen ratione ut annis singulis anniversarium obitus mei, ut mos est, ipsi peragant. Statuimus etiam eas ab hodierna die ab omni servitio immunes et liberas, dum tamen in eorumdem potestate permanserint, et nullum omnino reddant nobis vel archidiaconis nostris obsequium, excepto quod supra [memoratum] est, solis canonicis [victuaria administrans] nec ab episcopis vel ab ordinibus qui post nos venturi sunt hujusmodi repetant obsequium sed sicut a nobis dilfinitum est inconvulsum teneatur, nisi illud qui majorem ecclesiam, cujus filie fore noscuntur, secundum antiquorum traditionem visitare et frequentare certis temporibus studeant, et ejus parti, allocutione et doctrina et crismate nihil que eis de nostro cujus indiguerint ministerio denegetur.
Signum Theodorici presulis. S. Theduini archidiaconi. S. Archenaldi archidiaconi. S. Valterii archidiaconi. S. Henrici archipresbiteri. S. Arfredi abbatis et archidiaconi. S. Henrici archidiaconi. S. Warnerii archipresbiteri. S. Aldeberti archipresbiteri.
Raymond, pour une livre de cire par an, payable à Sainte-Croix, confirme à Saint-Pierre de Cluny et aux moines de Pont-aux-Moines, les terres de Chenevière et « Masiuncellas », que son oncle Engerbaud avait données2
- B Copie de Dom Gérou, de l'abbaye de Saint-Benoît, le 4 août 1765. Bib. nat. de France, Moreau 31: 86. Tiré du cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans.
- a Recueil des Chartes de l'abbaye de Cluny (Documents inédits) tome IV, p. 674.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In Christi nomine. Ego Raimundus qui beneficium ex rebus Sancte Crucis per largitionem domini Rainerii, episcopi Aurelianensis, teneo, notum esse volo cunctis fidelibus sancte Dei ecclesie curam gerentibus quia postulaverunt me monachi Cluniacensis monasterii ut eis terram que dicitur Cannaveria et aliam terram quam Masiuncellas vocant, quas avunculus meus Ingelbaldus Sancto Petro Cluniacensi et monachis qui in loco qui dicitur apud Pontem Unsantie1 deserviunt cum omnibus appenditiis suis, reliquerat, pro redemptione anime ejusdem avunculi mei et matris sue et mee, et ut domnum Gerardum monacum faciant concedo, et concedente domno R[ainerio] Aurelianensi episcopo, cujus largitione prefatum beneficium habebam, ceterisque parentibus et amicis meis concedentibus, sicut petierant, voluntati eorum concessi, eo pacto ut, unoquoque anno in festivitate sancte Crucis que est in maio, prefati monasterii monachi episcopo (sic) (ecclesie ?) Sancte Crucis libram unam cere pro recognitione exsolvant ; quod si in prefata cera reddenda tardi extiterint, postmodum reddant et rem suam non perdant. Hec vero cartula ut sit firmior manu propria subterfirmavi.
S. Rainerii Aurelianensis episcopi. S. Helgodi decani. S. Hugonis precentoris. S. Renehonis subdecani. S. Mauritii archidiaconi.
Datum Aurelianis publice anno Philippi regis XX.
S. Odonis cancellarii.
Jean, évêque d'Orléans, affranchit Saint-Laurent de la nomination d'un vicaire et confirme son immunité sauf les droits de Sainte-Croix et les siens y stipulés.
- B Bib. nat. de France, lat. 12739, fol. 433. Copie de D. Estiennot: Ex cartulario S. Crucis Aurelianensis et Cluniacensis.
- a Recueil des Chartes de l'abbaye de Cluny, (Documents inédits), tome V, p. 10.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Joannes, Dei
gratia
Aurelianorum humilis episcopus, notum fieri volumus
cunctis fidelibus quod ob amorem Dei et honorem beate Dei
genitricis Marie et sancti
Laurentii levite et martyris, petitioni monachorum
sancte Marie de Karitate et celle sancti
Laurentii que est juxta Aurelianum
consentiens, pro remedio anime mee et pro utilitate animarum
episcoporum sancte Aurelianensis sedis futurorum, ex
communi consensu fidelium nostrorum tam clericorum quam laicorum, ipsum altare
beati Laurentii quietum concedimus, dum tamen in eorum
potestate permanserit et monachi sancte Marie et
sancti Laurentii ibidem Deo servierint, ita ut vicarius
ecclesie qui a predecessoribus nostris exigebatur a nullo posterorum nostrorum
amplius exigatur et neque nobis neque posteris nostris infractura ejusdem ecclesie
et cimiterii, si forte contigerit, neque claustri monachorum cum officinis et
appenditiis earum aliquo modo amplius emendetur, et si forte evenerit ut aliqua
infractura ibi fiat homicidii, sacrilegii, adulterii, furti, sanguinis effusionis
vel alicujus offensionis ubi reconciliatio conveniat, Dei
gratia juvante, a monachis ibidem Deo famulantibus eadem reconciliatio
celebretur.
Si vero oportuerit ut altaria ibidem de novo ædificentur et vetera aliquando
deleantur nihil inde omnino ab eis exigatur.
Hec supradicta eidem concedimus, salvis ceteris consuetudinibus et subjectione
quam debet eadem ecclesia matri sue Sancte Crucis ecclesie
et nobis, videlicet refectione in vigilia S.
Laurentii et synodo et
1S. Joannis episcopi Aurelianensis.
S. Radulphi archiepiscopi Turonensis.
S. Attonis decani.
S. Mauritii cantoris.
S. Hugonis sacriste.
S. Odonis cancellarii.
S. Mauritii archipresbyteri.
S. Gauffredi subdecani.
S. Hugonis archidiaconi.
S. Joannis archidiaconi.
S. Ildegarii succentoris.
S. Odobrici.
Actum Aurelianis publice in capitulo Sancte
Crucis
Convention entre Sainte-Croix et Saint-Père-de-Chartres au sujet de la dîme de Nids.
- a Cartulaire de Saint-Père-de-Chartres, Guérard (éd.), tome II, p. 445.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Quoniam rerum gestarum memoria litteris veracius et sine errore recolitur, utile
duximus nos, scilicet capitulum Sancte Crucis, et abbas
sancti Petri Carnotensis, pactum societatis, que inter
nos in capitulo nostro ab omnibus concessa est, litterarum memorie commendare.
Notum sit igitur successoribus utriusque partis, quod abbas
sancti Petri Carnotensis
Willelmus sepius nos adierit, negans ut medietatem
decimarum terre, quam terram ecclesie sue dederat rex apud
Niz, quas decimas juris ecclesie nostre manifestum est
esse, ipsi ecclesie sue concederemus.
Cujus petitioni non statim adquievimus ; sed tandem considerantes quod multis
expensis et magno labore terram illam, que deserta fuerat, excoluissent, et quod
pluribus donis potentes vicinorum castellorum eis parcare conveniat ; et insuper
intelligentes quod per eos ipse decime fidelius exigentur et servabuntur,
peticioni eorum tali pacto adquievimus, ut ipsi ecclesiam que ibi facienda erat de
suo facerent, et nos medietatem reddituum haberemus ; et si sacerdos ibi ponendus
esset, per prepositum nostrum et per monachum obedientiarium, prius nobis, deinde
illis presentaretur, neque absque utrorumque consensu ibi constitueretur.
Similiter et graneam in qua decima colligenda fuerit ipsi de suo
facerent ; decimarius vero, qui decimam ad graneam deferre deberet, a nobis et ab
illis ponendus esset, et utrisque fidelitatem faceret.
Quod si duo ponendi essent, ipsi unum et nos alterum
poneremus ; et suus nobis et noster illis fidelitatem faceret, quod fideliter
decimam conservaret.
Cum autem custodiende granee custodes ponentur, nos nostrum ponemus et de nostra
parte conducemus, et ipsis monachis fidelitatem faciet ; et si ipsi monachi
servientem posuerint ad custodiam ipsius granee, nobis fidelitatem faciet.
Si autem ipsi monachum ponere voluerint ad custodiam granee, faciant ; nobis
tamen per servientem unum fidelitatem faciat.
Et si nos canonicum nostrum ad custodiam granee ponere voluerimus, similiter per
unum servientem monachis fidelitatem faciat.
Postquam vero decima excussa fuerit, cum mina dividatur, et farragium
similiter equaliter.
Hoc pactum factum est in capitulo Sancte Crucis in
presentia domni Ludovici regis
Composition entre le chapitre et Simon Mauger au sujet de la dîme d'Olivet.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 358.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Stephanus Sancte Crucis decanus et totum ejusdem ecclesie capitulum omnibus tam clericis quam laicis notum esse volumus quod inter nos et Simonem filium Malgerii singulis annis lis et contentio nascebatur de decima scilicet nostra, quam apud sanctum Martinum super Ligerulum habebamus et sua quam ibidem juxta nostram habebat, quod vicissim servientes nostri et sui eam sicut eis ad animum veniebat occupabant. Quam contentionem penitus auferre cupientes, communi consilio totam nostram decimam quam in predicto territorio habebamus cum ipsius Simonis decima communicavimus, tam de annonna quam de vino, eo siquidem pacto, quod ante messes nos canonici sive prepositus noster decimatorem ad messium decimam congregandam ponemus et inde fidelitatem et nobis et Simoni faciet, et si inde forisfecerit, communi consilio nostro scilicet et Simonis aut expelletur aut remanebit, et si emendatio inde accepta fuerit, nos inde duas partes Simon vero terciam habebit. Post excussionem messium primum presbiter mestivam suam recipiet, totum reliquum inter nos et Simonem ita dividetur quod duas partes ipsius habebimus, Simon terciam ; de farragio similiter. Quod si nos aut Simon de predictis decimis olim deperditum aliquid recuperare poterimus, in commune totum ponetur et ad prioris modum dividetur ; de vino quoque serviens noster qui illud colliget et nobis et Simoni fidelitatem faciet sicut de annona dictum est, et habebimus inde duas partes, Simon autem terciam, preter clausum nostrum capiceriæ quod nullam decimam dabit. Factum est hoc pactum in capitulo Sancte Crucis, concedente hoc Bartholomeo capicerio, de cujus feodo pars illa est que ad Simonem pertinet, ita quoque quod quicquid ei forisfecerit Simon capicerio capicerius nullam habebit potestatem ibi aliquid sasiendi donec divisa pars Simonis a nostra fuerit ; postquam autem divisa a nostra fuerit ipsius pars inter Simonem et capicerium inde conveniat, nos inde non intromittemus...
Manassé, évêque d'Orléans, reconnaît avoir donné, sans droit et sans l'aveu du chapitre à l'abbaye de la Cour-Dieu, les terres d'Ingrannes et les bois appartenant au chapitre, sauf 120 arpents de bois, pour 16 livres de cire par an.
- B Bib. nat. de France, lat. 12739, fol. 496. Copie de Dom Estiennot.
Ex Libro Rubeo ecclesie S. Crucis Aurelianensis
.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Manasses, Dei patientia ecclesie Aurelianensis minister humilis, omnibus in Christo fidelibus salutem. Sciant omnes quicunque verba hujus scripture legerint vel audierint quoniam nos, tam pretio quam precibus abbatis et monachorum Curie Dei circumventi, quidquid ipsi habent tam in terra apud Ingraniam quam in nemoribus ipsis que pertinent ad jus et dominium ecclesie Sancte Crucis, preter sexcies viginti arpennos nemorum, injuste et sine conscientia capituli eisdem monachis donavimus, tali tamen conditione quod singulis annis redderent ecclesie Sancte Crucis XVI libras cere ; quod ideo confitemur et testificamur ne concessio talis a nobis facta in damnum et prejudicium ecclesie veniat in futurum.
Manassé, évêque d'Orléans, confesse avoir donné au monastère de Marmoutiers, sans le consentement du chapitre, l'église de Josnes, à laquelle ce monastère n'a aucun droit.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 333.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego M[anasses], Dei gratia Aurelianensis ecclesie minister humilis, omnibus notum fieri volo quod sine conveniencia et assensu capituli ejusdem ecclesie, concessi monachis Majoris monasterii ecclesiam de Jaona, et occasione concessionis mee eam sibi vendicare nituntur. Nichil enim juris unquam ante concessionem meam in eadem habuerunt, nec nunc habent, nisi quod de sola concessione mea videntur habere. Ego enim eripui eam de manibus duorum laicorum, Garnerii videlicet Bisol et Imbaldi Rufi, per sententiam excommunicationis a bone memorie Eugenio papa in laicos ecclesiarum detentores generaliter latam. Quorum filiis clericis, Hugoni scilicet Bisol et Gaufredo, quod illi percipere consueverunt in ecclesia illa in elemosinam concessi. Sciant etiam universi quod monachi corporalem predicte ecclesie possessionem nunquam habuerunt, quia nec ego nec alius nomine meo monachis corporalem illius ecclesie possessionem, vel alicujus beneficii seu poss[ess]ionis alicujus ad eam pertinentis assignavi.
Les évêques d'Orléans et de Tours portent leur sentence arbitrale au sujet des coutumes des hommes de Saint-Martin de Tours à Suèvres1.
- B Bib. nat. de France, Moreau 66: 132. Tiré du cartulaire de l'église de Sainte-Croix d'Orléans. Copie envoyée par D. G., Bénédictin de S.-B. sur-Loire, le 4 août 1765.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis. Nihil eque magnum ac gloriosum operari creditur liberalis prelatorum magnificentia quam ut ecclesiarum libertatem studio pietatis semper augere intendat et inobitas consuetudines, quas ad earum gravamen usus in tenorem juris adduxit, rationabili providentia relavare et ab occupantium manibus retrahere. Cujus rei notitia ego Manasses, Aurelianensis ecclesie minister humilis, dilectorum fratrum nostrorum canonicorum Beati Martini Turonensis gratiam et ejusdem ecclesie utilitatem diligenter attendens, controversiam inter Lancelinum et quosdam antecessores ejus cum prenominatis canonicis diu ventilatam pro posse meo studui pacificare et composite modum pacis scripto et memorie commendare duxi necessarium. Simone autem fratre Lancelini adhuc superstite, inter canonicos Beati Martini et ipsum Simonem de quibusdam pravis consuetudinibus quas apud Sodobrium usurpabat fuit contentio, scilicet hospitalitio, expeditione vel justitia super homines Beati Martini. Eodem vero Simone in articulo mortis posito1, ubi non habet locum mendacium, Deo et mihi ejus ministro, qui vocatus a Simone ut venirem illi affui morituro, confessus est et non negavit prefatas consuetudines se injuste requisisse, quas satisfaciens in manu nostra penitendo dimisit. Simone vero viam universe carnis ingresso, successit Lancelinus, frater ejus, et quas Simon consuetudines dimiserat et injuste accepisse cognoverat iterum requisivit et canonicos inquietatos capere presumpsit, unde a nobis datum et a domino papa confirmatam anathematis subivit sentetiam. Tandem domini regis Ludovici commonitione et date metu sententie, archiepiscopi Turonensis Engebaldi et meo consilio terminandam hanc commisit contentionem. Dominus itaque archiepiscopus et ego et nobiscum alii prudentes viri ad consulendum super hoc convenimus presente Lancelino sollicite de jure suo unicuique assignando. Provida itaque consideratione decrevimus quatenus quas Simon, frater ejus, consuetudines dimiserat, scilicet hospitalitium, et expedicionem et justitiam quam ex consuetudine ipse Lancelinus super homines Beati Martini exigebat, omnino dimitteret nisi prepositus Beati Martini requisitus vel impotenter vel negligenter ab ea deficeret. Addidimus etiam quod pro his que dimiserat censamentum quod in singulis domibus de Sodobrio habebat, uno constans sextario ad mensuram justam et rasuram, vendendi et emendi in villa ei in duplo redderetur, exceptis domibus cimeterio adjacentibus suum pristina consuetudine censamentum reddentibus. Amplius si Vindocinensis comes vel quilibet alii dominum Belgenciaci ad guerram procuraverint, homines Beati Martini de Sodobrio illi et preposito et hominibus ejus, in quantum terra Beati Martini censamentaria extenditur, impendent auxilium, iis tamen exceptis comite Theobaudo, canonicis et preposito Beati Martini. Sic dispositum placuit Lancelino et dimisit in manu Bartholomei, prepositi Beati Martini, cum cutello satisfaciens que dimitenda decrevimus. Quod ne queat oblivione deleri sigilli nostri attestatione firmavimus.
Actum publice in pratis Herbelliaci
Don par le chapitre de Sainte-Croix aux chanoines de La Ferté-Avrain de l'église de Neung-sur-Beuvron pour 30 sous de cens annuel.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 353.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis.
Ego Simon, Dei
permissione victoriosissime
Crucis Aurelianensis decanus, totumque ejusdem
ecclesie conventus.
Notum facimus universis tam instantibus quam venturis quod canonicorum de
Firmitate Abreni petitioni adquiescentes gratum
impertientes assensum eis dedimus et in perpetuum habendam concessimus ecclesiam
de Naim sine sinodo et circada et absque aliqua exactione
episcopi, archidiaconi, archipresbiteri, in eadem vero libertate et quiete qua et
alie ecclesie que proprie ad nostrum capitulum spectare videntur consistunt.
Eo siquidem tenore concessimus eis prefatam ecclesiam ut singulis annis octavo
die ante ascensionem Domini triginta sofidos
Aurelianensis monete capitulo Sancte
Crucis persolvant, qui die ascensionis inter clericos ad
processionem euntes dividantur.
Si vero casu aliquo contingeret quod canonici censum ad predictum non redderent
terminum, utramque ecclesiam, videlicet de Firmitate et de
Naim, ex pacto tamdiu a divino interdiceremus officio,
donec census cum condigna satisfactione integre redderetur.
Preterea
Confirmation par l'évêque d'Orléans de l'acte précédent, joignant à la donation la partie que lui-même possède et celle d'Arraud.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 353 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis.
Ego Manasses, Dei
permissione victoriosissime
Crucis ecclesie minister humilis, notum fieri
volumus fidelibus universis tam futuris quam presentibus, quod canonicorum de
Firmitate Abreni peticioni adquiescentes, gratum
impertientes assensum, ecclesiam de Naim quam a manu
capituli Sancte Crucis censualem receperunt eisdem
canonicis et ecclesie beati Bartholomei confirmavimus et in
perpetuum integre possidendam concessimus.
Partem etiam illam prefate donavimus ecclesie quam nobis retinueramus et
Arraudo, qui eam jure hereditario reclamabat, ad censum
decem solidorum, nobis et quibuscumque nostra voluntas fuisset,
singulis annis reddendorum, quamdiu viveret donaveramus ; videlicet ut hoc modo a
manu laicali eam rethrahere et redimere possemus.
Quamdiu autem Arraudus vixerit, partem istam prout ei
concessimus possideat, atque ecclesie Beati
Bartholomei et canonicis annuatim censum reddat prenominatum, et
post ejus decessum totum absque aliqua heredum ipsius reclamatione et calumpnia ad
prefatos redeat canonicos, in eadem libertate et quiete qua et alie ecclesie que
proprie ad Sancte Crucis capitulum spectare videntur
consistunt.
Eo siquidem tenore prefatam eis concessimus ecclesiam ut singulis annis octavo
die
Composition entre le chapitre et Herbert Le Vallet, par laquelle ce dernier abandonne au chapitre, pour y bâtir une villa, ses droits sur une partie de forêt située entre le Bois Herpin et Puiselet, et son oubliage sur Ormoy, « Musnetum » et Ezerville, moyennant 40 sous de rente.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Pulcherrime consuetudinis usus apud nos inolevit ut pactiones quas cum aliquibus
facimus scripto et memorie commendemus, quatinus quod fragili perire poterat in
memoria, vivaci conservaretur in littera.
Ideo ego Johannes, Sancte
Crucis decanus, tolusque ejusdem ecclesie conventus presenti
pagina notum fieri volumus tam presentibus quam futuris contencionem quandam diu
fuisse inter Herbertum Vasletum et nos de parte nemoris quod
situm est inter Nemus Arpini et
Puteolum, quam partem idem Herbertus
et predecessores sui diu a nobis censualem habuerant, de quibusdam quoque
exactionibus quas ipse reclamabat tam in nemore quam in minimis fructibus sive
terra, causa grierie et causa advocationis.
Sed quia ecclesie nostre utile videbatur in nemore pretaxato novam villam1 editicare, ne ipse aut
heredes sui aliquid in ea reclamare possent composicionem cum eo ordinavimus talem
quod ipse quicquid censuale sive consuetudinarium in nemore sive in
terra reclamabat, quietum et liberum nobis dimisit.
Legitime quoque nobis in communi capitulo pepigit et per manum regiam se
scrvaturum concessit quod si aliquis de hospitibus suis, sive de servis sive de
liberis, aliquid in terra vel in nemore reclamaverit, nullo modo eum contra nos
manutenebit ni quandiu rationi et juditio nostro adquiescere voluerint, neque
aliquam servorum suorum pest eorum decessum in terra vel in nemore requiret
successionem.
Quasdam vero consuetudines, que vulgo oblite vocantur, quas
prenominatus Herbertus et predecessores sui feodales a decano
Sancte Crucis ab antiquo tenuerant in villis que
Hurmetum, Musnetum,
Aerisvilla vocantur, absque heredum suorum reclamatione
et calumpnia nobis omnino quietas dimisit et totum feodum istum in manu decani
refutavit tali tenore, uti singulis annis
Louis VII exempte de diverses redevances la maison du four de la Chaîne construite par son chapelain, André de Saint-Hilaire d'Orléans, et l'étal bâti pour les besoins dudit four ; il décide que les hôtes de cette maison ne seront justiciables que du roi, du sénéchal ou du chancelier.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 421.
- B Bib. nat. de France, Moreau, t. 68: 182; d'après le cartulaire fol. 23rº.
- a Luchaire, Et. sur les actes de Louis VII, nº 394.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis, amen. Ego Ludovicus, Dei gracia Francorum rex. Decet regiam benignitatem nostram ut fidelium nostrorum postulationibus aurem facilem prebeamus. Qua consideratione capellani nostri Andree de Sancto Hilario Aurelianensi, qui nobis, ultra et citra mare, servierat ad graciam, preces suscepimus et effectu mancipavimus. Sciant itaque universi, et presentes et futuri, quod pro amore jamdicti Andree, per consilium eorum qui nobis adsistebant fidelium nostrorum, domum furni de Cathena, quam edificavit, eidem liberavimus. De culcitra penitus et de omni excubia predictam domum liberavimus, nisi forte rex per litteras suas aut per hominem de domo sua requisierit excubiam, quociens ipse evenerit. Ejusdem domus hospites, si quidam in querelam venerint, solummodo per nos, aut per dapiferum nostrum, aut per cancellarium nostrum, justiciam facient. Et pro justicie exsecutione ultra Castrumnovum, sive ultra septem leugas foras Aurelianis, non venient ad aliquam submonicionem nostram ; que submonicio fiat per litteras nostras, aut per hominem de domo nostra. Preterea stallium, quod ipse Andreas ad opus furni super craandum edificavit, eidem liberavimus. Et hoc donum libertatis, tam de domo furnili et hospitibus quam de stallio, omnibus post Andream ea possidentibus intemerate concessimus. Et ut ratum sit in posterum sigilli nostri auctoritate muniri et nominis nostri karactere consignari precipimus.
Auctum publice Stampis
Data per manum Hugonis 1 cancellarii.
Don par Adam Harens à Sainte-Croix de la partie de la dîme des Juifs2, levée sur les possessions du chapitre en ce lieu.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 376.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Dilectis in Christo fratribus et amicis Hugoni decano totique capitulo Sancte Crucis Aurelianensis G[aufridus] decanus et universum Carnotensis ecclesie capitulum, salutem in Domino. Noverit fraternitas vestra quod cum Adam Harens magistro Bertero, concanonico nostro et vestro quicquid habebat in decima do Juis, scilicet medietatem ipsius decime vendidisset, candem decimam ad mandatum ipsius magistri Berteri super altare ecclesie nostre, de assensu uxoris sue et liberorum, fratrum quoque et eorum quorum interesse credebatur, obtulit, et dimisit vobis quidem et ecclesie vestre ad opus pauperum qui die cene dominice mandato1 intererunt illam prefate decime partem que de territorio quod in memorata villa habetis proveniet, totum vero reliquum, in cujuscunque terra sit, nobis ad simile pietatis opus conferens et assignans, domino Ebrardo, vicecomite Carnotensi, de cujus feodo ipsa decima erat feodum, nobis et vobis in elemosinam concedente, et tam venditionem quam oblationem ejus scripto suo autentico confirmante.
Concession par Martin Billard au chanoine Foulques de l'usage d'une des maisons qu'il a données à Sainte-Croix.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
H[ugo], Dei gratia
Sancte Crucis decanus, totumque ejusdem ecclesie
capitulum omnibus in Domino salutem.
Ut ea que nostris temporibus in conspectu nostro sollempniter celebrantur
constanter maneant illibata, congruum est eadem signatis apicibus commendari.
Ad universatem vestram presentis scripti testimonio volumus
pervenire quod Martinus Billardus,
Beati Aniani subdecanus, magistri
Fulconis liberalitatem attendens et interventu precium quas
pro eodem Fulcone
Odo, nepos predicti M., ei fecerat, in domibus
quas nostre ecclesie contulit elemosinam habendam concessit mansionem quamdiu predictus F., Sancte
Crucis canonicus vixerit, asserens quod in collatione domorum
hanc sibi retinuit facultatem quod si alterum nepotum suorum, quos indomorum
collatione assensu nostro constituit vicarios, suum obitum contingeret prevenire,
liberam haberet facultatem loco defuncti alium subrogare.
Nos vero autenticum quod similiter hoc a nobis habebat attendentes sibi commissam
fuisse prelibatam cognovimus facultatem.
Eapropter magistro Fulconi predicti
Martini et Pascasii nepotis ejus
concessionem factam volumus, approbamus et nostri sigilli munimine roboramus.
Hoc etiam addendum esse censuimus quod prefatus Fulco
Pascasio, predicti M. nepoti, singulis annis XXti solidos concessit pro eisdem domibus
Composition entre Sainte-Croix et l'abbaye de Bonneval au sujet de l'achat de Vaudran et entente pour Gaubert.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis.
Ego Herbertus Bonevall[ensis] ecclesie humilis minister
totumque ejusdem ecclesie capitulum notum fieri volumus tam futuris quam
presentibus unde contentio inter ecclesiam Sancte Crucis
Aurelianensis et ecclesiam Sancti Florentini
Bonevall[ensis] orta sit et qualiter eadem contentio sit sopita et
utraque ecclesia ad pacis concordiam revocata.
Contigit aliquando ut nos monachi scilicet Bonevallenses
medietatem terre Stephani Berruarii, que dicitur de villa
Valdr[en]a et de feodo Sancte
Crucis erat, canonicis ejusdem Sancte Crucis
nescientibus emeremus.
Quo audito prohibuerunt, asserentes feodum suum absque assensu suo non licere
nobis emere vel possidere.
Sub hac vero prohibicione alteram medietatem a prefato Stephano
Berruario inconsultis predictis clericis emimus sicut et primam.
Quod cum audissent, egre ferentes convenerunt nos ante presentiam
domini nostri Guillelmi
Senonensis archiepiscopi, ubi, dum pariter
convenissemus, audita idem vir venerabilis utriusque ecclesie causa, ipso
providente atque disponente in hanc amicabilem devenimus pacis concordiam.
Precium igitur ultime partis empte clerici persolverunt, et sic tota illa terra
Stephani Berruarii quam supradiximus, inter nos et ipsos
communis est facta.
Rursus totam terram suam de villa Gauberti, extra corpus
ipsius ville et arpennos hospitum qui semper ut antea in eorum proprietate
permanebunt, reliquam totam inter nos et ipsos concesserunt esse communem.
Nos vero quicquid decime in predicta villa vel territorio habebamus et quicquid
in terra de Nosemento et in terra que fuit
Herberti de Boscato tam in terragio quam in decima inter
nos et prefatos clericos commune esse concessimus.
Has omnes predictas terras tam ex nostræ quam ex clericorum parte ita communes
fecimus ut totum terragium, decima, justicia, totus omnino earum
protectus quoquo modo proveniat inter nos et clericos equaliter atque fideliter
per medium dividatur : sciendum quoque quia IIIIor
osclue que vicine culture nostre erant in nostra proprietate semper remanebunt,
quia pro ipsis convenientem clericis fecimus permutationem.
Hoc etiam addimus quia quicquid pro terris istis communibus sive pro mestiva
presbiterorum sive pro modiatione militum usque ad diem pacis hujus a nobis
solvebatur de communi tam nostra quam clericorum annona deinceps reddetur.
De predictis territoriis istisque communia deinceps erunt, terras quas homines
Sancte Crucis coluerant colent et homines
sancti Florentini similiter suas.
Graneam communem communibus expensis tam nos quam clerici pariter
construemus.
Tempore messium ad congregandas et custodiendas messes servientem nostrum ponemus
elericique suum qui fidelitatem nobis faciet, nostro similiter idem eis
faciente.
Reliquo tempore unum vel duos servientes communiter
eligemus, qui facta tam nobis quam clericis fidelitate de forisfactis et justicia
et redditibus ad predictam terram communem pertinentibus curam habebunt et nobis
et clericis pariter respondebunt.
Sciendum quoque quod minuta decima de villa
Gausberti nostra tantum est, ita quod in ea clerici nichil
habebunt.
Quod si dixerimus homines non fideliter minutam decimam solvere, in nostro erit
arbitrio vel ecclesiasticam justiciam requirere vel decano Sancte
Crucis denuntiare, qui vel minutam decimam plene reddi faciet, vel
sacramento firmari quod fideliter reddita sit.
Si forte in terris supranominatis aliquid venale proponetur communiter a duabus
ecclesiis emetur.
Quod si alia pars postquam summonita fuerit ab emptione cessabit, pars alia sibi
emet et proprium habebit.
Addendum quoque quod si calumpnia aliqua super predictis terris alterutri
ecclesie mota fuerit, communiter tam nos quam clerici labore et sumptu utriusque
ecclesie causam prosequemur.
Quod ut ratum et inconcussum in posterum permaneat, predictas conventio[n]es
sigillo nostro fecimus confirmari.
Actum publice Carnotis
Le chapitre de Sainte-Croix menace d'excommunication les évêques qui se feraient pensionner sur les bénéfices du chapitre.
- B Bib. nat. de France, Moreau 78: 53. Pris sur le cartulaire de l'église de Sainte-Croix d'Orléans, fol. 27vº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
H[ugo] decanus universumque Aurelianense capitulum omnibus in Domino salutem. Cum ecclesie nostre immunitatem illibatam, quatenus possumus et debemus, teneamus conservare ne dampnum ecclesie nostre in futurum possit contingere, previdentes si quisquam episcoporum vel in episcopum electorum possessiones a capitulo nostro pertinentes sive precario sive sub aliqua pensione detineat, sub pena excommunicationis statuimus ne quisquam nostrum aliquem episcopum vel in episcopum electum possessiones nostras precario sive sub aliquacumque pensione detinere aut conferre imposterum patiamur. Qui contra hoc nostrum statutum possessiones nostras detinere cogitabit, quantum in nobis est, eidem pene supponimus ; hoc etiam adjiciendum censemus quod instituendi canonici se hanc nostram constitutionem servaturos interposito juramento firmabunt. Alioquin cum eisdem communionem in choro aut in capitulo nequaquam habebimus donec hoc emiserint juramentum, ex quo in etate fuerint aut ad etatem pervenerint in qua statutum est aliquem emittere juramentum2.
Accensement à Pierre d'Orgemont d'un arpent de terre à Orgemont.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Hugo, Sancte
Crucis decanus, et universum ejusdem ecclesie capitulum.
Omnibus notificandum duximus, tam futuris quam presentibus, quia unum
arpentum terre quod est apud Hordei montem, quod etiam
prebende Adam Brevin, et prébende
Hirgoti canonicorum spectat nostrorum, Petro de
Hordeimonte et ipsius heredibus, ad peticionem et voluntatem
prenominatorum Ade et Hyrgoti, in
perpetuum concessimus, ita quod ipsi et successores canonici qui eorum prebendas
obtinebunt annuatim in
Don par Louis VII du fief de Sennely au comte de Blois, réservant la justice des seigneurs ecclésiastiques, dont est Sainte-Croix.
- B Bib. nat. de France, Moreau 78: 181. D'après le cartulaire de l'église de Sainte-Croix d'Orléans, fol. 181rº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis. Amen.
Ego Ludovicus, Dei
gratia
Francorum rex, notum facimus presentibus et futuris
quod fideli et dilecto nostro Theobaldo, dapifero nostro, et
heredibus suis donamus in augmentum feodi sui quidquid habebamus apud
Seneliacum in feodum et hereditario jure tenendum, ea
conditione quod sine consensu et voluntate nostra tempore nostro, et post decessum
nostrum sine consensu et voluntate filii nostri Philippi
nullam sibi possit facere firmitatem.
Nos igitur ecclesiis nostris providere volentes, ne occasione doni in aliquo
detrimentum patiantur, statuimus quod nullatenus comiti
Theobaldo aut heredibus ejus in posterum homines sive
hospites nostros sive episcopi Aurelianensis, et ecclesie
Sancte Crucis, et Sancti Aniani,
et Sancti Dionysii, et Sancti
Benedicti, et ceterarum ecclesiarum ad episcopatum
Aurelianensem pertinentium recipere aut aliquo modo
retinere licebit, sed tam episcopus quam unaqueque predictarum ecclesiarum
universam justitiam in homines et in hospites terre sue, et in homines etiam suos
qui jam in villa et parochia Seneliaci morantur et eorum
heredes, quicquid tempore nostro habuerint memoratus episcopus et jamdicte
ecclesie deinceps obtinebunt.
Si que autem contentiones exorte fuerint de aliqua re inter servientes episcopi
et supradictarum ecclesiarum et servientes comitis apud plantham de
Luneriis [ ] et ibi justitia mediante terminabuntur ;
quod si forte ibidem terminari non potuerint in nostra presentia finientur.
Quod ut ratum sit et nulla possit deinceps oblivione deleri presens scriptum
nominis nostri caractere signavimus et sigilli nostri authoritate
corroboramus.
Actum publice Aurelianis
Transaction entre Sainte-Croix et Hubert de Péronville réglant plusieurs coutumes de Villequoy.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Hugo
Aurelianensis ecclesie decanus totumque ejusdem
ecclesie capitulum.
Notum facimus omnibus tam presentibus quam futuris, quod cum inter nos et
Hubertum de Spesumvilla contentio diu versaretur super
hominibus de villa Galli quos in curia sua justiciare extra
predictam villam ad mansiones suas de jure sibi contingente diceret, et medietatem
aque et piscature quantum territorium de villa Galli
extenditur sui juris esse assereret, nobis in contrarium proponentibus, consilio
bonorum virorum inter nos et ipsum sic compositum est.
Recognovit igitur medietatem supradicte piscationis et aque nostri juris fuisse
et esse debere, et ea cum sua medietate communicari voluit.
Si vero quum aqua communis esse disnoscitur, aliquod nobis
emolumentum inde comparatum fuerit, de utriusque partis consensu nobis et ipsi
equaliter dividetur.
Servientem nostre partis custodem ponemus, Hubertus vero et
heres suus similiter suum ponent.
Quorum uterque tam nobis quam ipsi Huberto et heredi ejus
fidelitatem exhibebit tantum pro consuetudinibus sibi proprie pertinentibus.
Arundinetum quoque quod hospites ejusdem ville ad usus suos dinoscuntur habuisse
libere possidebunt, ita tamen quod ipsum nec vendere nec dare poterunt alicui.
Si quid autem residuum forte supererit, commune erit.
Concessit etiam Hubertus quod memoratos hospites extra
villam Galli in jus de cetero minime traheret, sed infra
villam congruis temporibus et competenti die eos placitaret.
Quia vero ne predictus Hubertus et ejus heredes in nostrum
jus manus extend[er]ent precavere nos oportuit, consuetudines in eadem villa sibi
proprie pertinentes, ne contentio in posterum oriretur, subscripsimus.
Oblatas igitur pro singulis masuris habet
Adam Bréon, prévôt et chanoine de Sainte-Croix, donne un arpent de vigne de sa prébende à six hôtes pour y construire leurs habitations, moyennant 2 sous de cens annuel chacun.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Quum ex oblivione nonnunquam nascitur dissensio, labilem hominum memoriam vivaci
litterarum testimonio fulciri omnemque dissensionis occasionem amputari
oportet.
Eapropter ego Hugo, Sancte
Crucis decanus, totumque ejusdem ecclesie capitulum
presentium et futurorum presenti scripto noticie transmittimus quod Adam
Breon, prepositus et canonicus noster, arpentum vince quod ad
prebendam suam spectabat consilio et assensu nostro ad edificia et habitacula sua
construenda sex hospitibus concessit, ita quod liceat eis et heredibus
suis dare, vendere, tali conditione quod singuli singulis annis II
solidos census in
Règlement de l'évêque Manassé concernant les droits du chantre aux oblations des fidèles.
- B Bibl. nat. de France, Moreau 80: 15. Extrait du cartulaire de l'église d'Orléans, fol. 95 rº.1
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Pontificalis dignitas nulli debet onerosa existere, nec damnum vel incommodum
alicui ingerere ; equo namque moderamine universa librare nos condecet, et sic
nostros profectus firma discretione pensare, ut nulli vertatur in dampnum quod
nostre possit utilitati ascribi.
Cum igitur quod a nobis in nostra diocesi est secundum universalem fere
consuetudinem gallicane ecclesie temporibus nostris statutum, videlicet quod
circunpositi parrochiani episcopali et matrici ecclesie annis singulis
Lettres de l'évêque de Chartres relatives à l'accord de 1173, entre Sainte-Croix et Hubert de Péronville, précisant les conditions de la pêche.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377 ; mention Scriptum.1
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In Domine Domini et salvatoris nostri.
Ego Johannes, Dei
gratia
Carnotensis ecclesie minister humilis, omnibus in
perpetuum.
Universis tam futuris quam presentibus notum fieri volumus quod cum inter can
nicos Sancte Crucis Aurelianensis et
Hubertum de Spesunvilla contentio diu versaretur super
hominibus de villa Galli, quos idem
Hubertus in curia sua justiciare extra predictam villam ad
mansiones suos de jure sibi contingente se dice[re]t et medietatem aque et
piscature quantum territorium de villa Galli extenditur sui
juris esse assereret, canonicis in contrarium proponentibus, consilio bonorum
virorum in presentia nostra Deo volente sic inter eos compositum est.
Recognovit predictus Hubertus medietatem surpradicte
piscationis et aque juris canonicorum fuisse et esse debere, et tam predictam
aquam quam piscaturam cum sua medietate communicari voluit.
Si vero, quum aqua communis esse dinoscitur, aliquid canonicis et
Huberto emolumentum inde comparatum fuerit, de utriusque
partis consensu ipsis equaliter dividetur.
Servientem sue partis custodem canonici ponent, Hubertus
vero et heres suus similiter suum.
Quorum uterque [tam] canonicis quam ipsi Huberto et heredi
ejus fidelitatem exhibebit tantum pro consuetudinibus sibi proprie
pertinentibus.
Harundinetum quoque quod hospites ejusdem ville ad usus suos dinoscuntur habuisse
libere possidebunt, ita tamen quod ipsum nec vendere nec dare poterunt alicui.
Hoc quoque quod de eo residuum forte supererit, commune erit.
Id etiam consensu utriusque partis superadditum est quod, finito termino
venditionis piscature aque, pars partem conveniet et infra quindecim
dies præ conventionem ad locum certum et diem ministerialis capituli et
Huberti vel aliquis loco ejus in eadem villa
Galli convenientes, scriptoribus piscature hinc inde
adductis tam ab scriptoribus quam a venditoribus fide data quod in dampnum partis
alterutrius nichil sit promissum vel datum, piscatura emptori plus offerenti,
salvo utriusque partis commodo, concedetur.
Hanc autem compositionem sub periculo fidei sue et juramenti quod tam seipsum
quam filium suum Ar[chembaldum] in presentia
Aurelianensis capituli prestitisse nobis confessus est,
tam se quam filium suum fideliter observaturum promisit, et omisso sigillo comitis
The[obaldi], quod canonicos carte sue
imposituros ex promisso asserebat, nostro id et capituli
Aurelianensis sigillo confirmari postulavit.
Concessit etiam Hu[bertus] quod memoratos hospites extra
villam Galli in jus de cetero minime traheret, sed infra
villam congruis temporibus et competenti die eos placitaret.
Quia vero ne predictus Hu[bertus] vel ejus heredes in jus
ecclesie manus extenderet precavere nos oportuit, consuetudines in eadem villa
sibi proprie pertinentes subscripsimus.
Oblatas igitur pro singulis masuris habet
Don par l'évêque Manassé à Sainte-Croix de l'église de Chilleurs, libérée de plusieurs redevances.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 321 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego M[anasses], Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, universis ad quos littere
iste devenerint, in Domino salutem.
Licet universorum fidelium devotio Ecclesie commodis incessanter eterne
remunerationis intuitu invigilare debeat, id tamen sollicitudini eorum specialius
incombit qui ecclesiasticis honoribus promoventur, et ampliora ecclesie
percipientes stipendia, ab uberibus ejus benignius confoventur.
Universis igitur tam futuris quam presentibus plenius innotescat, quod ecclesiam
de Chilleriis, quam cum summa difficultate de manu laica
vix tandem Deo juvante retraximus, domui de Gervasia
totique terre quam capitulum Sancte Crucis ibidem possidere
dinoscitur perutilem et maxime necessariam esse considerantes, pro remedio anime
nostre et Stephani de Garlanda et
Johannis decani bone memorie, qui predictam domum de
Gervasia edificavit, pro cujus edificatione et justicie
conservatione sanguinem ejus in terris effusum credimus, ecclesie
Sancte Crucis liberam et absolutam ab sinodo et circada
et omni episcopi et archidiaconi consuetudine et exactione et justicia tam
sacerdotis quam parrochianorum, volente et consentiente
Herberto archidiacono, in perpetuum possidendam concedimus,
et quicquid juris tam ego quam archidiaconus vel archipresbiter in ea habebamus,
pia dispensatione in proprietatem et jus capituli transfundimus.
A nummo etiam quem sacerdos illius ecclesie debet episcopo et ab
obolis qui
Manassé, évêque d'Orléans, ayant donné l'église de Chilleurs à la maison de la Gervaise, possession du chapitre, décide que cette église ne pourra appartenir qu'à ceux qui tiendront du chapitre ladite maison.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 321.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Licet universorum fidelium devotio ecclesie commodis incessanter eterne
remunerationis intuitu invigilare debeat, id tamen sollicitudini eorum specialius
incumbit qui ecclesiasticis honoribus promoventur et ampliora ecclesie
percipientes stipendia ab uberibus ejus benignius confoventur.
Hac igitur consideratione inductus, ego
M[anasses]
Dei gratia
Aurelianensis episcopus, tam futuris quam
presentibus notum fieri desideramus quod ecclesiam de
Chilleriis, quam de manu laica cum summa difficultate
tandem Deo juvante retraximus, quam etiam Alexander, Sacrosante Romane Ecclesie summus et
universalis pontifex, benigne nobis habendam concessit litterisque suis
inde nobis indultis actoritate apostolica confirmavit,1 capitulo sancte Crucis
pia dispensatione in perpetuum possidendam donavimus, et per
predictas domni pape litteras capitulum [in]vestivimus.
Nos enim eam domui quam apud Gervasiam
Johannes bone memorie Sancte Crucis
decanus edificavit, pro cujus edificatione et justicie conservatione sanguinem
ejus in terris effusum credimus, totique terre quam capitulum inibi possidere
dinoscitur, perutilem et maxime necessariam attendentes, pro remedio anime nostre
et Stephani de Gallanda, et pretaxati
Johannis decani, ad preces universitatis capituli
carissimis nepotibus nostris Hugon
Sancte Crucis decano, et Manasse ejusdem ecclesie capicerio, qui prefatam
terram de Gervasia sub annua pensione in vita sua
possidebant, ipsis quamdiu vixerint vel alteri eorum si alter decesserit habendam
concessimus ita quod singulis annis, post obitum archipresbiteri qui eam tenet,
XX solidos Aurelianensis monete capitulo in
anniversario die matris sue et tres libras cere in
Confirmation par Alexandre III de la donation de l'église de Chilleurs faite au chapitre par l'évêque d'Orléans.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 321.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Alexander episcopus servus servorum Dei, dilectis filiis Hugoni decano et capitulo
Aurelianensis ecclesie, salutem et apostolicam
benedictionem.
Justis petentium desideriis dignum est nos facilem prebere consensum, et vota que
a rationis tramite non discordant effectu sunt prosequente complenda.
Eapropter, dilecti in Domino filii, vestris justis
postulationibus grato concurrentes assensu, ecclesiam de
Chilleriis cum omnibus pertinentiis suis a venerabili fratre nostro M[anasse] episcopo
vestro canonice vobis concessam, sicut eam rationabiliter possidetis et in
autentico scripto exinde facto continetur, devotioni vestre auctoritate apostolica
confirmamus, et presentis scripti patrocinio communimus, statuentes ut nulli
omnino hominum liceat hanc paginam nostre confirmationis infringere, vel ei
aliquatenus contraire.
Si quis autem hoc attemptare presumpserit, indignationem omnipotentis Dei et beatorum Petri et
Pauli apostolorum ejus se noverit incursurum.
Datum Anagnie
Renonciation de Geoffroy Luminard à la mairie de Bou en faveur de Regnaud, moyennant compensation.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 376.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
M[anasses], Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus fidelibus qui
litteras presentes visuri vel audituri sunt, in Domino
salutem.
Noverint universi tam presentes quam futuri quod compositio et pax firma facta
fuit inter Gaufridum Luminardum et Reinaldum, majorem de Bullo,
in presentia nostra, et uxores eorum Agnetem et Aremburgim super majoria de
Bullo, tali scilicet pactione et conventione
interveniente quod predictus Reinaldus, consilio nostro et
amicorum suorum, triginta libras Parisiensis
monete pretaxato Gaufrido et uxori ejus
Agneti donavit, terram etiam VI
arpentorum que ad majoriam pertinet, tres arpennos vinearum qui
debebant majori tres libras cere, modo vero tam terra quam vinee
annuatim tres solidos censuales in
L'archidiacre d'Orléans Herbert confirme la donation de l'église de Chilleurs à la maison de la Gervaise et l'exemption de synode et de gîte.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 321.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Licet universorum fidelium devotio Ecclesie commodis incessanter eterne
remunerationis intuitu invigilare debeat, id tamen sollicitudini eorum specialius
incumbit qui ecclesiasticis honoribus promoventur, et ampliora
ecclesie percipientes stipendia, ab uberibus ejus benignius confoventur.
Hac igitur consideratione inductus, Ego
Herbertus
Aurelianensis archidiaconus noticie presentium et
futurorum presenti scripto transmittimus quod ecclesiam de
Chilleriis, quam venerabilis
Aurelianensis episcopus
M[anasses] de manu laica cum summa difficultate
retraxit, et capitulo Sancte Crucis donavit, capitulum vero
eam Hugoni decano et Ma[nasse] capicerio fratri ejus in vita sua quamdiu
uterque vel alter eorum vixerit possidendam concessit, nos eamdem ecclesiam domui
de Gervasia perutilem esse considerantes pro anime nostre
et Johannis decani bone memorie cognati nostri remedio in
perpetuum ecclesie Sancte Crucis babendam concedimus, et
donationem ab episcopo factam volumus et approbamus, et eamdem ecclesiam liberam
et absolutam a sinodo et circada et tam parrochianorum quam sacerdotis justicia et
omni archidiaconi consuetudine et exactione inmunem statuimus et sigillo nostro
roboramus.
Actum
Maintien de l'église de la Ferté-Avrain comme collégiale en échange de ses droits sur l'église de Neung-sur-Beuvron.
- B Bibl. de l'Arsenal, ms. 1007: 61. Copie de Dom Estiennot.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis. Amen.
Ea que ad pacem sunt in conspectu legitimarum et honestarum personarum litterarum
tradi decent vivacitati ne in posterum valeat super iis calumnia suscitari.
Cujus rei gratia ego
Manasses, Dei gratia
Aurelianensis episcopus, notum fieri volumus omnibus
presentibus et futuris quod controversia que inter nos et capitulum nostrum et Malbertum decanum S.
Bartholomei de Firmitate Avreni, quam capitulo
S. Crucis dederamus, diutius agitata
fuerat in hunc modum amicabili compositione fuit terminata.
Nos quidem et capitulum nostrum voluimus et promisimus ut ecclesia de
Firmitate Avreni et Malbertus,
ejusdem ecclesie decanus, in pristina libertate et statu, sub ordine videlicet
monachorum qui ibidem hactenus extitisse dignoscitur, consistat.
Predictus vero Malbertus decanus et
canonici de predicta Firmitate in presentia nostra et
capituli nostri juramento corporaliter prestito firmaverunt quod ejusdem ecclesie
de Firmitate statum per aliam immutari religionem, vel
ipsam ecclesiam quoquo modo ab ecclesia Aurelianensi absque
consensu et authoritate nostra et capituli nostri nullatenus consentient aut
quantum in eis fuerit patientur ; hi porro quicunque canonici in eadem ecclesia
de-Firmitate de novo instituentur, ejusdem forme
juramentum in capitulo Sancte Crucis infra
quindecim dies a sua institutione prestabunt, quod si facere
contempserint neque ecclesia nostra neque ecclesia de
Firmitate eos tanquam fratres vel canonicos donec
juraverint habebit.
Si quis infra annos pubertatis factus fuerit canonicus, infra quindecimum annum
predicta necessitate jurandi tenebitur.
Adhoc ecclesia de Firmitate Avreni nostro concessit et
dedit capitulo quicquid juris vel redituum in ecclesia de
Naim habebat vel erat habitura.
Ut autem hoc perpetue stabilitatis obtineret munimentum, ad removendam etiam
omnem super hac compositione in posterum calumniam, ad petitionem et voluntatem et
nostri capituli et canonicorum de Firmitate Avreni et Malberti, eorum decani, eidem ecclesie
et canonicis de Firmitate presentem inde donavimus cartham
sigilli nostri authoritate communitam.
Actum publice Aurelianis, in domibus nostris
Confirmation par Alexandre III du don de l'église de Chilleurs à Sainte-Croix.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 321.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Alexander episcopus servus servorum Dei...
1
Ea propter, dilecti in Domino filii, vestris justis
postulationibus grato concurrentes assensu, ecclesiam de
Chilleris quam venerabilis frater noster
Manas[ses] episcopus vester de manu laica extraxit, et
vobis una cum Herberto
archidiacono ecclesie vestre concessit, sicut eam rationabiliter possidetis
et auctentico scripto ejusdem episcopi exinde facto continetur, vobis et ecclesie
vestre autorictate apostolica confirmamus, etc...
Datum Veste
Confirmation par Sainte-Croix de la donation faite à Saint-Euverte par Louis VII de l'église de Saint Donatien.
- A Original sur parchemin endommagé. Arch. dép. Loiret, G 376.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Licet universorum devotio fidelium ecclesiarum utilitatibus debeat intendere, eos
in q..... ...cipiunt stipendia propensiori sollicitudine adhuc
condecet anhelare ; eapropter [ego Hugo, ecclesie Sancte] Crucis
Aurelianensis decanus, totumque ejusdem ecclesie capitulum
ecclesiam Beati Evurtii, que ecclesie ..... dinoscitur,
singulari prerogativa dilectionis amplectentes et ejus incrementum nostrum
reputantes..... [do]nationem ecclesie Sancti Donatiani,
quam piissimus et christianissimus rex
Francorum
Ludovicus predicte..... contulit, que specialiter ad
domum ejus pertinebat, salva ea justicia episcopi, decani et archipresbiteri, quam
usque ad tempora donationis hujus in predicte ecclesie sacerdotibus dinoscuntur
habuisse, salvis eciam consuetudinaria refectione quam in prescripta ecclesia in
sollempnitate beatorum martyrum Donatiani et
Rogatiani percipimus, et servitio quod prenominate
parrochie sacerdos ecclesie..... consuevit exhibere, ratam esse in perpetuum
voluimus, et eidem donationi auctoritatis nostre assensum conferimus et prebemus,
et sigilli nostri munimine roborantes perpetue robur stabilitatis obtinere
sanctimus.
Auctum publice
Henri, archidiacre d'Orléans, confirme la donation de l'église de Chilleurs.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 321 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Henricus,
Remensis thesaurarius et
Aurelianensis archidiaconus, universis ad quos
presentes littere devenerint, notum fieri volo quod donationem ecclesie de
Chilleriis, dilectissimis consanguineis et amicis meis
Hugoni decano et
Manasse capicerio
Aurelianensis ecclesie factam, libenter et liberaliter
concessi, et in ea libertate in qua eam Manasses
Aurelianensis episcopus et predecessor meus Herbertus archidiaconus eis
possidendam concesserunt, sicut in autentico eorum scripto continetur.
Ego quoque, amore eorum et precibus inductus, ut eam pacifice et inconcusse
quamdiu vixerint possideant volui, concessi et approbavi, et concessionem meam
sigilli mei karactere roboravi.
Actum
Lettre semblable de Bouchad, archidiacre d'Orléans.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 321.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Burchardus, ecclesie
Carnotensis cancellarius et
Aurelianensis archidiaconus, universis ad quos
presentes littere devenerint nolum fieri volo quod donationem ecclesie de
Chilleriis, dilectissimis consanguineis et amicis meis
Hugoni decano et Manasse capicerio
Aurelianensis ecclesie factam, libenter et liberaliter
concessi, et in ea libertate in qua eam Ma[nasses]
Aurelianensis episcopus et predecessor meus Herbertus archidiaconus eis
possidendam concesserunt sicut in autentico eorum scripto continetur.
Ego quoque, amore eorum et precibus inductus, ut eam pacifice et incuncusse
quamdiu viverint possideant volui, concessi et approbavi et concessionem meam
sigilli mei karactere roboravi.
Actum
Abandon par l'archiprêtre de Chilleurs de tous ses droits d'archiprêtre sur l'église et sur la paroisse.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 321 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego M[anasses], Aurelianensis ecclesie minister humilis, omnibus ad quos presentes littere devenerint notum fieri volumus quod G. archipresbiter de Chilleriis quicquid in ecclesia de Chilleriis et in tota parrochia ex jure archipresbiteratus habebat, in presentia nostra capitulo Sancte Crucis et nepotibus meis Hu[goni] decano et M[anasse] capicerio Aurelianensis ecclesie dimisit et donationem prescripte ecclesie cum omni libertate a nobis concessa, quam tam ego quam Herbertus archidiaconus capitulo fecimus, liberaliter concessit. Testes qui hoc audierunt Martinus episcopi capellarius, magister Landricus, magister Rainaldus, Cadurcus junior, Goffridus matricularius.
Don par l'évêque Manassé au chanoine Cadurcus de la tour romaine située devant la porte septentrionale de Sainte-Croix, et de la porte contiguë à cette tour et à sa maison.
- B Copie. Bib. nat. de France, Moreau 83: 22. Extrait du cartulaire de Sainte-Croix, fol. XLII 1º. Envoyé par D. G. G. Benédictin, le 27 mars 1765.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Bonum est ecclesiasticas persone illi committi possessiones, cujus
possunt fieri diligentia meliores.
Ego igitur Manasses, Dei
gracia
Aurelianensis episcopus, presentium et futurorum
noticie transmittimus quod dilectus noster Cadurcus, canonicus ecclesie Sancte
Crucis, nostram adiit presentiam suppliciter exorans quod
turrem illam1 factam opere
Gentilium que ante portam ecclesie Sancte
Crucis, a parte septentrionali sita est, et portam ipsam que turrem
domui sue continuat ei concederemus, eo quod domui ejus contigue [] videbantur ;
ipse vero vetustatem earum pro modulo suo, Deo volente, repararet in melius, tam
sibi in vita sua quam posterorum usibus postmodum profuturas.
Nos vero petitioni ejus digno contuentes assensu, prefatam turrem cum porta ei in
vita sua et successoribus domus personis ecclesiasticis in perpetuum concessimus,
ut amota omni calumpnia et contradictione domus et turris cum porta a
possessoribus inseparabiliter habeantur.
Quod ut firmum perenni memoria teneretur, donum istud a presentibus et sigilli
nostri fecimus impressione muniri.
Actum Aurelianis
Affranchissement en vue du sacerdoce par le chapitre de Sainte-Croix et l'abbaye de Saint-Mesmin, et partage de serfs.
- B Copie. Bibl. de l'Arsenal, ms. 1008, fol. 280. Ex Cartulario S. Crucis Aurelianensis.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Laurentius, Dei
gratia
Beati Maximini abbas, et totus meus conventus
ejusdem ecclesiæ, omnibus ad quos litteræ istæ devenerint, notum fieri volumus
quod nos Stephanum, filium
Radulphi Auterii, hominis sancti
Maximini, et Agnetis, ancillæ
Sanctæ Crucis, communiter cum
Hugone decano totoque capitulo ecclesiæ
Aurelianensis manumisimus, ita quod in clericatus ordine
Deo deserviat, sub tali etiam conditione quod de reliqua prole prædictorum
Radulphi scilicet et Agnetis inter nos
et ecclesiam Sanctæ Crucis æqualis fiat secundum jus
territorii partitio.
Et ne in posterum super hoc oriatur dissensio, decanus et capitulum
S. Crucis præsentes litteras nostras
habuerunt et nos similiter eorum litteras suscepimus prædictam pactionem
continentes.
Actum publice
Règlement par les délégués du Saint-Siège du différend survenu entre Sainte-Croix et Marmoutiers au sujet de l'église de Josnes.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 333.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Stephanus, Sancte Genovefe
Parisiensis dictus abbas, et Petrus, decanus Sancti Germani
Parisiensis, ex delegatione domni pape Lucii
tercii cognitores cause que vertebatur inter ecclesiam
Sancte Crucis Aurelianensis et monachos Majoris
monasterii super ecclesiam de Geona, auditis utrinque
rationibus et allegationibus susceptis et diligenter examinatis, et tandem
publicatis attestationibus utriusque partis, consilio prudentium et religiosorum
virorum, canonicos Sancte Crucis absolvimus a petitione
monachorum super jure presentationis et institutionis presbiteri in ecclesia
predicta.
Et quum testes monachorum dixerunt Archambaldum presbiterum de
Geona per multos annos terciam partem, aut quotam
volebat, oblationum panum et candelarum servientibus monachorum dedisse in
quinque festis, nec addiderunt cujus auctoritate sive episcopi sive
capituli hoc fecisset, testes autem canonicorum dixerunt quia duo
milites qui prius duas tercias partes quadam antiqua consuetudine, que hodie
abolita est sententia excommunicationis cogente, in manu episcopi de cujus feodo
id habebant dimiserint, et ipse episcopus et capitulum Sancte
Crucis duobus filiis predictorum militum clericis illas duas tercias
partes, sub annua pensione unius libre cere quam patres eorum episcopo solvere
consueverant, habere concesserint, nos attendentes privatum factum presbiteri non
debere prejudic[i]are ecclesie Sancte
Crucis, simili sententia absolvimus canonicos sive eos qui per ipsos
in ecclesia de Geona sunt aut futuri sunt, a prestatione
illius tercie partis oblationum panum et candelarum quam monachi Majoris
monasterii in ecclesia de Geona requirebant.
Actum
Satisfaction imposée à Regnaud de Nevers pour dommages causés à une terre de Sainte-Croix.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 310.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego T[heobaldus] Dei patienta
Nivernensis ecclesie minister humilis.
Notum facimus omnibus ad quos littere iste pervenerint quod dominus
R[ainaldus] de Niverno debet decano et capitulo
Sancte Crucis Aurelianensis
C libras et C et X
s. giem[enses] in recompensationem dampnorum sibi illatorum in terra
sua.
Et quia consuetudinem erberiagii in terra Sancte Crucis
que est ultra Ligerim apud Chauteium
vel alibi dominus R[ainaldus] dicebat se habere, quod decanus
et capitulum Aurelianense negabat, nichil de cetero in
terra illa ipse vel heredes sui capient, donec predictas C libras et
C et X sol. giem.
Dominus R[ainaldus] vel heredes sui decano et capitulo
reddiderint.
Postquam vero pretaxatam pecuniam ipse vel heredes sui reddiderint decano et
capitulo Aurelianensi, res erit in eo statu in quo erat
XL diebus ante motam controversiam.
Juravit etiam predictus R[ainaldus] quod terram memoratam et
homines a suis et ab omnibus pro posse suo bona fide defenderet, quod si forte
ipse vel sui in jamdicta terra aliquid forisfacerent in posterum, ad
submonitionem ecclesie Aurelianensis infra XL
dies hoc faceret emendari.
Si vero guerra esset inter eum et comitem Nivernensem, et
in terra Sancte Crucis que est inter
Ligerim et Nivernum ipse vel sui
malum facerent, ad ea emendanda sub ipso juramento non teneretur, sed decanus et
ecclesia Aurelianensis dampna sibi illata sicut vellent et
ubi deberent, requirerent.
Si vero a predictis resiliret dominus R[ainaldus], nos de eo
justiciam faceremus requisiti ab ecclesia Aurelianensi,
quia nos dominus R[ainaldus] super hoc rogavit.
In cujus rei memoriam et firmitatem, ad preces et mandatum domini
R[ainaldi], presenti pagine sigillum nostrum fecimus
apponi.
Eamdem quoque justiciam de terra ipsius et heredibus faceremus.
Actum
Don par le comte et la comtesse de Nevers de leurs droits sur 23 hôtes ou hommes de Sainte-Croix en la paroisse de Marzy.
- B Copie. Bib. nat. de France, Moreau 89, fol. 44. Extrait du cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans, fol. 241rº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod ego
Petrus, comes Nivernensis, et
ego Agnes comitissa, uxor ejusdem
comitis, donavimus ecclesie Sancte Crucis
Aurel[ianensis] pro remedio animarum nostrarum et ad preces domini
Henrici, venerabilis ejusdem ecclesie episcopi, omnes
consuetudines quas habebamus in parrochia de Marzeio supra
viginti et tres tam hospites quam homines quos ecclesia
habet ibidem, salvo gisto nostro et justitia retentis.
Hujus rei sunt testes Hugo,
Senonensis archidiaconus major, Mathildis comitissa
Tornodori, Odo de Exolduno, Johannes vicecomes
Comniaci, Josselinus de Sancta
Maura, Gualterius Besardi, Petrus le
Cortin.
Quod ut ratum et inconcussum habeatur presentem cartam ecclesie Sancte
Crucis sigillorum nostrorum authoritate munitum donavimus.
Actum Clamiciaci
Fondation par le roi Philippe Auguste de son anniversaire à Sainte-Croix en échange de ses droits sur Saint-Pierre Ensentelée.
- B Bib. nat. de France, Moreau 90, fol. 46. Extrait du cartulaire de Sainte-Croix, fol. 36.
- C Copie d'Estiennot. Bibl. nat. de France, lat. 12739, fol. 5.
- D Copie d'Hubert. Bibl. nat. de France, coll. Jarry2.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individuæ Trinitatis. Amen.
Philippus, Dei
gratia
Francorum rex.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod ad preces et
instanciam venerabilium virorum Hugonis
decani, Manasse capicerii et
totius capituli Aurelianensis, intuitu
Dei et ob remedium anime nostre et patris nostri bone memorie regis
Ludovici et predecessorum nostrorum, dedimus et concessimus
quidquid juris habebamus in donacione Sancti Petri in
Semita lata et in ejus pertinentiis sub hac conditione quod ipsi de cetero in ecclesia Sancte Crucis anniversarium patris nostri regis
Ludovici solenniter facient et post dies nostros nostrum
similiter celebrabunt.
Hoc autem super pericula animarum suarum se facturos promiserunt.
Que ut in perpetuum rata et illibata permaneant, presentem cartam sigilli nostri
auctoritate inferius annotato precepimus confirmari.
Actum Aurelian[is]
S. comitis Theobaldi, dapiferi nostri.
S. Guidonis buticularii.
S. Mathei camerarii.
S. Radulfi constabularii.
Data vacante cancellaria.
Regnaud de Nevers se reconnaît débiteur envers le chapitre pour dégâts commis sur une terre de Sainte-Croix1.
- A Original sur parchemin. Arch. dep.du Loiret, G 316
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Rainaldus de Niverno notum fieri volo omnibus ad quos
littere iste pervenerint quod debeo decano et ecclesie
Aurelianensi
C libras et CX sol. giemenses pro damnis in terra sua sibi
illatis.
Et quia consuetudinem erbergagii in terra Sancte Crucis
que est ultra Ligerim ex parte Cufi,
scilicet apud Chauteium vel alibi me habere dicebam quod
decanus et capitulum negabant, donec C libras et CX solidos
giemenses ego vel heredes mei ecclesie et decano reddiderimus nichil in terra illa
nec ego nec heredes mei capiemus.
Postquam vero pretaxatam pecuniam ego vel heredes mei ecclesie vel decano
reddiderimus, res erit in eo statu in quo erat XLª diebus ante motam
controversiam.
Juravi eciam quod predictam terram et homines et a meis et ab omnibus bona fide
pro posse meo defendam.
Verum si mei vel ego in terra illa aliquid forisfacerimus, ad submonitionem
ecclesie Aurelianensis infra XL dies hoc faciam
emendari.
Rogavi etiam dominum Nivernensem, ut si forte contra
tenorem hujus scripti agerem vel heredes mei, tam in me quam in terram meam et
heredes meos ad submonicionem ecclesie Aurelianensis
excommunicationis sentenciam promulgaret.
Et ut hoc ratum et inconcussum perseveret huic carte sigillum nostrum
impressimus.
Actum est hoc
Don par Hervé Morin de la maison d'André Breton et de 3 arpents de vignes à Orgemont.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 376.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Hugo decanus totumqne
Aurelianensis ecclesie capitulum notum fieri volumus tam
futuris quam presentibus, quod dilectus concanonicus noster
Herveus Morini, pro remedio anime sue et suorum, domum que
fuit Andree Britonis, quondam sacerdotis et concanonici
nostri, et tria arpenta vinearum que sunt apud Ordeacum
montem, ecclesie Sancte Crucis contulit ita quod
Odo diaconus, clericus ejus, tam domum predictam quam
vineas in vita sua possideat, et exinde singulis annis quinque solidos
Aurelianensis monete capitulo persolvat, et in
presbiterum ordinatus ad altare prothomartiris Stephani pro
remedio anime predicti Hervei divina celebret, ita etiam quod
post obitum ipsius Odonis alius sacerdos a capitulo ibidem
successive in perpetuurn instituatur pro anima prefati Hervei
divina ibidem celebraturus, et pro prescripta domo et tribus arpentis in
recognitionem sibi collati beneficii annuam quinque solidorum capitulo
redditurus pensionem.
Nos autem ad preces sepedicti Hervei de predicta domo et
vineis prefatum Odonem sub predicte conditionis adjectione
investivimus.
Et ne hoc oblivionis incommodo vel dissentionis scandalo deleri valeat vel
perturbari litteris annotari et sigilli nostri munimine fecimus roborari.
Actum publice
L'évêque d'Orléans déclare avoir en gage la mairie de Bou, pour 30 livres que Régnaud, maire décédé, lui devait, et accorde certains secours à sa veuve et à ses enfants.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 385.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Henricus, Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus qui
presens scriptum inspexerint notum fieri volumus nos majoriam de
Bullo in vadium habere pro XXXta libris, quas Reginaudus,
quondam major de Bullo, nobis debebat de redditibus
nostris et pro reemptione majorie.
Ceterum nos, defuncti Reginaudi uxori et filiis ejus
paupertati et inopie compatientes, IIIIor modios
siliginis ad mensuram Aurelianensem dedimus annuatim usque
ad Ve annos.
Peractis autem Ve annis, singulis annis
sequentibus tres tantum modios recipient, donec prefatas XXXta libras habuerimus et donec de reemptione majorie ad
voluntatem nostram nobis fuerit satisfactum.
Prefatam autem annonam apud Bullum, si tantum habuerimus,
recipient
Le chapitre de Sainte-Croix homologue l'acte précédent.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 385.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Hugo, Aurelianensis
ecclesie decanus, totumque ejusdem ecclesie capitulum ad quoscumque littere
iste pervenerint.
Notum facimus universis quod relicta Reginaudi, quondam majoris de
Bullo, invadiavit majoriam domino
Henrico episcopo pro XXXta
libris quas Reginaudus de redditibus episcopi solvere
tenebatur.
Domnus autem episcopus, uxoris et filiorum ejus paupertati compatiens,
IIIIor modios silliginis annuatim dedit eis
usque ad quinquennium
Résignation par Imbaud le Roux entre les mains de l'évêque de tous ses droits sur l'église de Josnes, que l'évêque confère à Vincent, chanoine de Sainte-Croix.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 333 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Henricus, Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus in perpetuum.
Noverit universitas vestra quod Umbaudus
miles cognomine Rufus in nostra presentia constitutus
quicquid juris habebat in ecclesia de Jeona, tam in altaris
oblationibus quas hinc usque perceperat, quam in minutis etiam decimis, quam in
donatione ipsius ecclesie, in manu nostra multis astantibus pleniter resignavit,
et nos omnia supradicta karissimo socio et commensali nostro
Vincentio, Aurelianensi canonico
et sacerdoti, contulimus, statuentes et scriptis presentibus decernentes ut
quamdiu vixerit vel in seculo fuerit ea sine calumpnia et contradictione
percipiat.
Ad hec nichilominus supradictis duximus adjungendum quod idem miles fructus
majoris decime, quam in villa predicta dinoscitur possidere, predicto presbitero
usque ad triennii tempus titulo venditionis in presentia nostra contracte
concessit.
Quia autem conventiones iste coram nobis celebrate sunt et laudate, eas quia de
nostro sunt feodo ne oblivione depereant vel, quod absit, cujuslibet
malignitate mutentur, manucapere scriptique atque sigilli presentis patrocinio
necessarium duximus confirmare.
Actum publice Aurelianis
Abandon au chapitre par Gilles de Loury et ses frères de leurs droits sur l'église de Chilleurs.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 321 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
H[enricus], Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus in perpetuum.
Ut in nostris gesta temporibus robur perpetue stabilitatis optineant et memoriam
nasciture posteritatis attingant, consilio maturiore provisum est res sollempniter
celebratas sigillatis apicibus perhennari.
Eapropter ad universitatis vestre noticiam volumus pervenire, quod in nostra
presentia constituti Gylo de Loriaco
clericus et Johannes miles et
Adam et Henricus fratres dicti
clerici, multis opinionis honeste personis astantibus, quicquid in ecclesia de
Chileriis se habere dicebant karissimis consanguineis
nostris Hugoni venerabili sancte
Crucis decano et M[anasse] capicerio et post ipsorum decessum
ecclesie Sancte Crucis perpetuo absolute et libere
quitaverunt, et quod nichil umquam de cetero in eadem ecclesia reclamarent,
interposita christiane fidei religione firmarunt.
A supradictis igitur G[ylone] et
J[ohanne] et A[damo] et
H[enrico] tamquam a nostris fidelibus exorati, quitationem
illam decano et capicerio et post ipsos ecclesie Sancte
Crucis et ab illis et ab eorum heredibus manucapimus firmiter et
fideliter observandam et eam ad preces et postulationem ipsorum carte et sigilli
presentis auctoritate in perpetuum confirmamus.
Actum Aurelianis
Don à Sainte-Croix des maisons d'Hugues Jaccoud, situées devant la porte du cloître, en échange d'un anniversaire.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 268 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Hugo,
Aurelianensis ecclesie decanus, totumque ejusdem
ecclesie capitulum.
Omnibus tam instantibus quam futuris duximus declarandum quia Hugo
Jagud, in nostra presentia constitutus, domos suas ante portam
claustri sitas nobis in perpetuum habendas donavit, et nos de eisdem domibus
investivit.
Nos vero, de benevolentia et misericordia nostra, domos illas eidem concessimus
in vita sua quamdiu voluerit obtinendas.
Postquam autem idem Hugo jamdictas domos [habitare]
desierit, eas concanonico nostro Petro de Caprosia hoc modo
concessimus obtinendas, quod nobis annis singulis X solidos persolvet,
in anniversario supradicti Hugonis dividendos.
Cum vero predictum Petrum viam universe carnis ingressum
esse contigerit, quicquid ex domibus illis adquiri poterit in sepedicti
Hugonis anniversario dividetur.
Hoc autem fecimus, astante domino Henrico,
episcopo nostro, et Johanne Imperatoris et
Rainaldo de Sancto Johanne, qui tunc temporis prepositi
erant Aurelianis.
Demande de pardon de Pierre de Graçay, malade, pour les torts qu'il a pu causer aux terres de Sainte-Croix.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G.
- B Copie de Dom Estiennot. Bibl. de l'Arsenal, 1008: p. 605. Ex cartulario ecclesiæ S. Crucis Aurelianensis.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Venerabilibus domnis et amicis carissimis H[ugoni] decano et universo
Aurelianensis ecclesie canonicorum capitulo,
Petrus de Crasseio, salutem in eo qui est salutis
author.
Veniens ad me venerabilis dominus meus et consanguineus carissimus Henricus,
Aurelianensis episcopus, in lecto egritudinis meam
dignatus est parvitatem visitare, ubi, divina inspirente clementia, recolens et in
memoriam revocans injurias quas ego vel servientes mei terre et hominibus
Sancte Crucis aliquoties irrogavimus, vestre sublimitalis
genibus provolutus veniam peto, rogans et supplicans ut si quid injuste egi, si
vos in aliquo offendi, mihi prestare indulgentiam dignemini.
Ego autem jurare feci Stephanum, filium meum, et uxorem
meam, et ego etiam juravi super sancta Evangelii verba quod de omnibus
contentionibus que sunt inter ecclesiam Sancte Crucis et
nos quidquid memoratus episcopus dixerit ego, si vixero, si vero me decedere
contigerit filius meus et uxor mea, quando per ipsum fuerimus requisiti, tenebimur
observare.
De consuetudine autem vini, quam in terra Sancte Crucis
nos habemus, et qui de nobis eam tenuerit, precipimus ne tempore vindemiarum
requiratur ab hominibus nec ipsi homines ultra vendemiarum tempora vinum reservare
aliquatenus compellantur.
Actum
Application du loyer des maisons réparées de l'archidiacre Jean et d'Anseau, son frère, à la célébration de leur anniversaire.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego H[ugo],
Aurelianensis ecclesie decanus, universumque
ejusdem ecclesie capitulum, omnibus presentem paginam videntibus in Domino salutem.
Tam presentium quam futurorum noverit universitas, quia nos attendentes
emendationem a Johanne, archidiacono nostro, et ab Ansello, fratre ejus, in ipsorum domibus
factam, considerantes preterea integritatem devotionis quam erga ecclesiam nostram
impendere dinoscuntur, ad preces utriusque concessimus ut, post decessum eorum,
quicquid pensionis ex domibus illis proveniet in amborum anniversariis
dividatur.
Et ut hec nostra concessio firmior permaneret, sigilli nostri munimine fecimus
roborari.
Actum in capitulo nostro,
Philippe-Auguste place hors de la commune d'Etampes les hommes de corps et le domaine de Sainte-Croix.
- B Bibl. nat. de France, Moreau 96: 80 ; d'après l'original aux archives de Sainte-Croix.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gratia
Francorum rex.
Noverint universi ad quos littere presentes pervenerint quod nos volumus et
inhibemus ne homines de corpore ecclesie Sancte Crucis
Aurelianensis sint de communia Stampensi, et
volumus ut tota terra ejusdem ecclesie sit extra prefatam communiam
Stampensem.
Quod ut perpetuum et inconcussum robur obtineat, sigilli nostri auctoritate
presentem paginam precepimus confirmari.
Actum Parisius
Application à l'anniversaire d'Eudes de Chanteleu des loyers de ses maisons claustrales.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
H[ugo] decanus Sancte
Crucis et universum capitulum omnibus in perpetuum.
Ut in nostris gesta temporibus robur perpetue stabilitatis obtineant et memoriam
nosciture posteritatis attingant, consilio provisum est res sollempniter gestas sigillatis apicibus perhennari.
Eapropter ad universitatis vestre noticiam volumus pervenire, quod cum dilecto in
Christo fratri et concanonico nostro Odoni de Chanteleu domos
nostras claustrales, que fuerunt Giraudi de Lueniaco,
dedissemus, insuper ut idem Odo ad refectionem domorum
illarum, que manum meliorationis inevitabiliter requirebant, strenue laboraret,
ipsi unanimi et concordi voluntate concessimus atque promisimus quod quicquid,
ipso cedente vel decedente, de eisdem domibus habere poterimus pensionis,
recurrente vocationis ejus die canonicis qui anniversario ejus intererunt
fideliter distribuere satagemus.
Ne ergo series hujus nostre concessionis oblivione depereat, vel, quod absit,
malignitate mutetur, eam, ut perpetua stabilitate perduret, litterarum sigilli
presentis patrocinio confirmamus.
Actum
Philippe-Auguste confirme, après enquête, le droit de Sainte-Croix sur les hommes de corps du domaine du chapitre en Etampois.
- B Bibl. nat. de France, Moreau 96: 203; du cartulaire de Sainte-Croix, fol. 203.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis, amen.
Philippus, Dei
gratia
Francorum rex.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod Manerius de
Stampis et Hugo de Gravella et
Ansellus de Buissiaco et Milo de
Amorvilla per sacramentum suum testificati sunt, ex mandato nostro,
quod homines in territorio Sancte Crucis Aurelianensis in
Stampesio manentes sunt homines Sancte
Crucis de corpore, singuli reddentes annuatim quatuor
denarios de capite suo, exceptis quatuor, quorum duo manent
apud Forestam, Philippus et
Bernardus, et apud Mesnil Giraudi,
item et in riparia de Ulmeto Basconis.
Quia vero cognovimus, per sacramentum et testimonium predictorum militum, rei
veritatem se ita habere, nolentes quod calumpnia deinceps aliqua oriatur super
illis hominibus Sancte Crucis, volumus ut ecclesia habeat
eos firmiter sicut homines suos de corpore sine contradictione, sine placito et
sine campo et sine duello.
Quod ut perpetuam et inconcussam obtineat stabilitatem, sigilli nostri
authoritate et regii nominis caractere inferius annotato presentem paginam
precepimus confirmari.
Actum Aneti
Dapifero nullo.
S. Guidonis buticularii.
S. Mathei camerarii.
S. Droconis constabularii.
Data vacante cancellaria.
Arbitrage fixant à 200 livres le rachat des maisons claustrales et des vignes dépendant de la succession de l'archidiacre Bouchard et à 60 sous la distribution à faire en son anniversaire et en celui de son oncle, Hugues du Puiset1, évêque de Durham.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Odo, Dei gratia
Parisiensis electus, omnibus in perpetuum.
Cum dilectus in Christo Buchardus,
Aurelianensis archidiaconus, bone memorie
consanguineus noster, in extreme egretudinis lectulum decidisset, nos
et dilectos in Christo Hugonem de Feritate et
Radulphum Harench testamenti sui executores constituit, ita
quod si omnes non possemus adesse, duo nostrum, absentia tercii non
obstante, in exequenda extrema procederent voluntate.
Cum igitur propter hoc Aurelianis nos et
Radulfus Harens in Sancte Crucis
capitulo convenissemus, idem Radulfus domos claustrales et
quatuor vinearum arpenta, apud Vilers sita,
sibi in elemosinam collata fuisse ab ipso Buchardo, que idem
Buchardus titulo emptionis habuerat, proponebat ; decanus
autem et capitulum Sancte Crucis in contrarium allegabant
domos easdem et vineas sibi de voluntate ipsius Buchardi
obligatas pro quadraginta libris parisiensium quas dictus
Buchardus eis pro firma Maziaci
solvere tenebatur, addentes quod sepefatus Buchardus pro
venerabili consanguineo nostro H[ugone],
quondam episcopo Dunelm[ensi], patruo suo, se
constituisset in summa octoginta marcarum argenti Sancte
Crucis capitulo debitorem, sicut coram venerabili domino et fratre
nostro H[enrico],
Bituricensi archiepiscopo, et coram nobis per
testes, omni exceptione majores, fuit cercius approbatum.
Sed et vir nobilis comes Barri et de
Puteaco dominus, dicti Buchardi
nepos, domos ipsas et vineas ad se jure hereditario devolutas e diverso
constancius asserebat.
Ne ergo Radulfus Harens, testamenti nobiscum sicut dictum
est executor, actoris personam et judicis gerere videretur, tam ipse
Radulfus quam comes in nos super hoc compromiserunt, et
quod nostrum in parte hac firmiter observaretur arbitrium, interposita christiane
fidei religione, firmarunt.
Intelligentes igitur ex publico instrumento Buchardi quod
idem Buchardus pro firma Maziaci
capitulo Sancte Crucis
XL libras parisiensis monete deberet, et quinque idoneis
testibus, omnique exceptione majoribus, juramento prestito perhibentibus quod
octoginta marcarum pro patruo suo se constituisset predicto capitulo
debitorem, de prudentum virorum consilio ipsum B[uchardum]
capitulo Sancte Crucis in summa ducentarum librarum monete
parisiensis teneri fuimus arbitrati, et cum aliter eis satisfacere
non possemus, decano et capitulo Sancte Crucis domos et
vineas sepefatas tradidimus in solutum, statuentes et scriptis presentibus in
perpetuum confirmantes ut, nisi comes vel Radulphus Harens de
summa ducentarum librarum a capitulo Sancte Crucis domos et
vineas antedictas redemerit, penes capitulum ipsum perpetuo absque calumpnia
aliqua vel contradiccione resideant ; tempora redemptionis infra annum et diem
dictis Radulpho et comiti concludentes.
Capitulum autem concessit quod de domorum et vinearum proventibus Dunelm [ensis] episcopi et B[uchardi] archidiaconi anniversaria
faciet et canonicis qui intererunt usque ad solidos LX pro
anniversariis faciendis distribuet.
Actum
Henri, évêque d'Orléans, affecte à son anniversaire une distribution de 20 livres sur les rentes de Bou et les terres du Trépoy.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 385 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis, amen.
Henricus, Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus in perpetuum.
Quum ea que geruntur annorum inveterata curriculis evanescunt, consulte agitur si
que sollempniter aguntur litterarum memorie commendentur, ne quorum memoriam
humana fragilitas diutius exstare non patitur, tractu temporis in recidive
contentionis scrupulum relabantur.
Eapropter a cognitione presentium volumus pervenire ad notitiam futurorum quod,
in remedium anime nostre, ecclesie victoriosissime et salutifere Crucis
XX libras singulis annis in die anniversarii nostri distribuendas
concessimus, ita quod C solidi nutritiis, reliqui
canonicis qui obsequio intererunt dividentur.
Has autem XXti libras super redditus illos quos ab
Odone milite de
Ruppe et Petro milite de Bullo emimus
apud Bullum, et super terras arabiles, quas a majore
Strepeti similiter emimus, assignavimus ea conditione ut,
si successor episcopus predicta que propriis sumptibus acquisivimus habere
voluerit, predictas XXti libras ad denarios
obolarum qui
Philippe-Auguste consent que la terre et la maison de la Gervaise fassent retour au chapitre, à la mort de l'évêque Henri.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 321.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gratia
Francorum rex, universis ad quos presentes littere
pervenerint salutem.
Noveritis quia volumus quod terra de Gervasia et domus
ejusdem loci, post decessum karissimi consanguinei nostri
Henrici, venerabilis Aurelianensis
episcopi, ad capitulum Sancte Crucis redeant, sicut
in litteris eorumdem episcopi et capituli continetur, cum ipsum capitulum eidem
episcopo hec ad vitam suam tantum habenda concesserit, sicut ex assertione ejusdem
episcopi didicimus.
Actum Parisius
Assignation au chapitre des maisons et des vignes de Bouchard du Puiset pour paiement de cent marcs dus.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 377; mention Scriptum.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
O[do], Dei gratia
Parisiensis episcopus, omnibus ad quos presens
scriptum pervenerit, salutem in Domino.
Cum dilectus in Christo B[ucardus] de
Puteaco, consanguineus noster, quondam archidiaconus
Sancte Crucis Aurelianensis, in extremis agens, nos et
Radulfum Harenc extreme voluntatis sue executores
constituisset, sicut ex publico instrumento ipsius manifestius apparebat, et
dictus R[adulfus] domos in claustro
Aurelianensi sitas et quatuor arpenta vinearum
apud Vilers sita, que Bucardus
tenuerat relicti titulo, [reclamaret], propter hoc una cum venerabili
domino ac patre nostro Bituricensi archiepiscopo ad
ecclesiam Aurelianensem accessimus.
Cujus cum intrassemus capitulum et R.
Harens intentionem suam sicut premissum est fundavisset,
canonici responderunt nos et R. Harenc, sicut
testationis littere proponebant, ad hoc executores positos testamenti, ut ipsi
B. debita petere et ab eo debita solvere deberemus, et ob hoc
XL libras monete Parisiensis a nobis
instantius repetebant quas sepefactus B. de firma Maziaci
Sancte Crucis capitulo, interposita jurisjurandi religione, solvere
tenebatur, sicut in ejus autentico comparebat.
Asserebant etiam se Radulfo debere preferri, quia, sicut
cavetur in jure, creditores legatariis preferuntur, addentes quod venerabilis consanguineus noster H[ugo],
quondam Dunelmensis episcopus, per eandem ecclesiam
transitum faciens, eis
Exemption de gîte pour le curé de Neung-sur-Beuvron, pour 10 sous payables au chapitre, et don de 30 sous sur l'église de Semblecy.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 353; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Cadulcus, archidiaconus
Sancte Crucis, omnibus in perpetuum.
Ut ea que devotione fidelium sancte matri Ecclesie conferuntur perpetua
stabilitate penes eam permaneant et ad future posteritatis attingant memoriam ad
perpetue pacis stabilitatem, cautum est ut sigillatis appicibus commendentur.
Eapropter notum facio universis quod inter me et presbiterum de
Naim super procuratione quam michi jure archidiaconatus
deberi asserebam contentio vertebatur.
Predicte etenim presbiter ecclesie se vel aliquem antecessorum suorum michi vel
alicui antecessorum meorum nonquam reddidisse procurationem constanter asserebat,
unde et prescriptione longissimi temporis se a prestatione procurationis absolvi
postulabat.
Tandem inter me et predictum presbiterum amicabilis compositio intervenit quod
presbiter, qui in predicta ecclesia pro tempore ministrabit, singulis annis
decem solidos capitulo Sancte Crucis persolvet
Don au chapitre par l'abbé de Vierzon des oblations de l'église de Nouan.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 356.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Willelmus, abbas de
Virsione, totusque conventus tam presentibus quam
futuris notum fieri volumus quod venerabili amico nostro Johanni, Aurelianensi
archidiacono, obtinere in perpetuum concedimus et ipsius successoribus
omnes oblationes quas in altari de Noem capiebamus, quas ex
dono Gimonis, quondam nostri redditi et apud nos sepulti, et
ex dono Petri de Oliveto, fratris ejus, obtinebamus.
Ut autem hec nostra concessio perpetuam sortiatur stabilitatem, præsens scriptum
inde fieri et sigilli nostri munimine voluimus roborari.
Actum
Approbation par l'archidiacre Jean du don fait par Hugues, évêque d'Orléans, à l'église de Jargeau du droit de patronage de l'église de Nouan.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 356.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Johannes, ecclesie Sancte
Crucis Aurelianensis archidiaconus, notum fieri volo tam
presentibus quam futuris quod cum venerabilis pater
Hugo, Aurelianensis
episcopus, assenciente et concedente capitulo Sancte
Crucis, ecclesie Gargogilensi jus patronatus
ecclesie de Noemio liberaliter concessit, et benigne nos,
quantum in nobis est, provide liberalitati sue nostram impercientes assensum,
donationem illam approbamus, et eam in perpetuum ratam habentes sigilli nostri
attestatione confirmamus.
Actum
Don par l'évêque d'Orléans au chapitre du cens de la maison de l'archidiacre Cadulcus.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Hugo, Dei gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus ad quos presentes
littere pervenerint in perpetuum.
Notum facimus universis presentibus pariter et futuris quod totum censum qui
nobis de domo defuncti Cadulci, quondam
Aurelianensis archidiaconi, annuatim debebatur,
Deo et ecclesie Sancte Crucis in elemosinam contulimus
perpetuo possidendum.
Quod ut ratum teneatur et notum permaneat, presentem paginam litteris annotatam
sigilli nostri caractere fecimus roborari.
Actum
Le chapitre accorde, en échange de sa renonciation à une portion de l'église de Neung, au clerc Guillaume, fils de P. « Meselli », une pension de 10 sous parisis, jusqu'à ce qu'il ait obtenu un bénéfice.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 353, mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
E[rnaldus], Dei
gratia
Sancti Launomari Blesensis, et S[eincellus], Beate Marie
Pontilevii abbates, omnibus presentes litteras inpecturis
salutem in vero salutari.
Cum inter capitulum Sancte Crucis Aurelianensis, ex
una parte, et W[illelmum],
clericum filium P. Meselli, ex alia,
super quadam portione quam in ecclesia de Naim jure
hereditario exigebat, auctoritate apostolica controversia verteretur coram nobis,
post multas litigationes dictus W[illelmus], bonorum virorum
usus consilio, illi portioni abrenuantiavit et penitus abjuravit, et pater ejus
similiter.
Dictum vero capitulum, intuitu pietatis et consideratione paupertatis sue,
decem solidos parisiensium annuatim percipiendos
Le chapitre notifie l'ordonnance royale qui n'autorise les opérations de change, dans la banlieue d'Orléans, que dans le cloître de Sainte-Croix devant la cathédrale1, sauf lors des foires royales2.
- A Original sur parchemin. Arch. nat., J 170: 2.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
F[ulco] decanus et universum
capitulum Aurelianense, omnibus in Domino
salutem.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod rex voluit et in perpetuun
concessit quod nullus campsor cambiat infra banlivam civitatis
Aurelianis, nisi campsor qui cambiet in mensa
nommulariorum in claustro Sancte Crucis Aurelianis
(sic) ante majorem ecclesiam, nec etiam campsor aliquis cambiat aperta
mensa nisi in claustro Sancte Crucis ante majorem
ecclesiam, preterquam in nundinis domini regis, in quibus licebit eis aperta mensa
cambire.
Hanc autem consuetudinem in perpetuum tenendam concessit sub hac forma quod
campsores reddent, et singulis annis, propter hoc X libras in nundinis
suis Aurelianis proximis
Hugues, évêque d'Orléans, accorde au chapitre les oblations et menues dîmes de Nouan-le-Fuzelier possédées actuellement ou dans l'avenir par Jean, archidiacre de Sully, en échange des services religieux que ce dernier ordonnera.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 356.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Hugo, Dei gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus ad quos presentes littere
pervenerint in perpetuum.
Notum facimus presentibus et futuris quod quicquid oblacionum et minutarum
decimarum dilectus consanguineus noster
Johannes, Aurelianensis ecclesie
Soliacensis archidiaconus, in parrochia de
Noemio, in archidiaconatu suo, constitutum acquisivit et
quicquid ibidem acquisierit in futurum, ad preces et peticionem ipsius
Johannis ecclesie salutifere Crucis
Aurelienensis concedimus irrevocabiliter et pacifice perpetuo
possidendum ad divina ibidem celebranda prout ipse Johannes
duxerit ordinandum.
Quod ut ratum teneatur et stabile perseveret, presentem paginam litteris
annotatam sigilli nostri munimine fecimus confirmari.
Actum
Philippe-Auguste précise les droits d'usage des chapitres de Sainte-Croix et des gens de Traînou, Cléchy et autres lieux, et de la maison de la Gervaise.
- B Copie défectueuse. Bibl. d'Orléans, ms. 552: 389.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gracia
Francorum rex.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod Willelmus de
Capella, serviens noster, de mandato nostro fecit inquisitionem, per
bonos et legitimos viros, quid juris capitulum Sancte Crucis
Aurelianensis et homines sui haberent in nemoribus suis, qui
dicuntur nemora Sancte Crucis, in quibus solent capere
nemus.
Capiant hoc modo quod canonicus Sancte Crucis, qui
residens erit in ecclesia Sancte Crucis, singulis annis in
nemoribus predictis capiet tantummodo XX quadrigatas lignorum ; persona
vero ejusdem ecclesie que in ecclesia residens erit singulis annis in nemoribus
predictis capiet tantummodo XXX quadrigatas lignorum, excepta quadriga
decani, etc...
Homines de Trino, de Clychi, de
Barbero, de Maso, de
Bessi et de Assartis sument nemus
mortuum ad ardendum in bosco capituli, et non possint vendere neque dare, et in
nemore Camaut furca et festa et le chevron charperes
(sic), et palum pugillarem et vimen ad claudendum ; et
tres forestarii de Trieno de nemoribus
capituli dare poterunt nemus mortuum ad censum cui voluerint ; et homines de
villis predictis non poterunt capere nemus sine forestario de
Trilo, Renaudo Limaux.
Domus de Gervasia et manentes in ea capient quidquid
necessarium erit ad ardendum et hospitandum in corpore domus et hospitum nemus
mortuum.
Quod ut perpetuum robur obtineat presentem paginam sigilli nostri
auctoritate et regii nominis caractère inferius annotato precepimus
confirmari.
[Actum] apud Montem Argi
Hugues, évêque d'Orléans, donne à Sainte-Croix les maisons et le verger qu'il a achetés à Eudes des Roches, à condition qu'ils seront baillés à ses neveux pour une pension de 20 sous, payable seulement après sa mort.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 268 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis, Hugo, Dei gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus in perpetuum.
A cognitione presentium volumus ad notitiam pervenire singulorum quod eas domos
quas ab Odone de Rupibus emimus cum virgulto et appenditiis
capitulo Aurelianensi concessimus.
Ipsum quoque capitulum karissimis nepotibus nostris Manasse
et Hugoni fratribus domos et appenditia cum virgulto ad
preces nostras benigne concessit sub annua pensione XX solidorum a
predictis Manasse et Hugone post
decessum nostrum annuatim capitulo solvendorum.
Ipsi tamen quamdiu nos vixerimus pensionem illam solvere non tenebuntur.
Quod ut perpetua stabilitate perseveret, presens scriptum nostri fecimus sigilli
munimine roborari.
Actum
Hugues, évêque d'Orléans, choisit les revenus de Bou et du Trépoy, laissant au chapitre pour l'anniversaire de son prédécesseur la jouissance de 20 livres sur les oboles de Pentecôte.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 385 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Hugo, Dei gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus presentem paginam
videntibus salutem in Domino.
Cum pie recordationis venerabilis pater ac domnus
Henricus, Aurelianensis
episcopus, in remedium anime sue ecclesie
Aurelianensi
XX libras parisiensium concessisset, annis singulis in anniversario suo
distribuendas super illos redditus quos ab Odone, milite de Ruppe, et
Petro, milite de
Bullo, emerat apud Bullum,
et super terras arabiles quas similiter emerat a majore
Strepeti, ipsis viginti libras assignans ; suo
tamen successori reliquit optionem quod, si mallet ipsos redditus apud
Bullum, et predictas terras arabiles habere, eidem qui
pro tempore succederet liceret episcopo XX libras supradictas
Hugues, évêque d'Orléans, donne au chapitre la rivière de Pithiviers-le-Vieil, à posséder après sa mort.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- B Copie. Bibl. nat. de France, Moreau CII: 103, d'après le cartulaire, fol. 124vº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis, Hugo, Dei gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus in perpetuum.
Notum fieri volumus tam presentibus quam futuris quod aquam Piveris
Veteris, que fuit quondam majoris Piverensis,
cujus videlicet aque medietatem emptionis titulo possidemus, alteram vero
medietatem pro XX libris pignore nobis tenemus obligatam,
Aurelianensi capitulo post decessum nostrum habendam
concedimus in perpetuum et donamus, ita quod quicquid de redditibus ejusdem aque
vel proventibus dictum capitulum singulis annis percipiet, hiis qui nostro
intererunt anniversario integre distribuet annuatim.
Quod ut perpetua stabilitate perseveret, presens scriptum nostri fecimus sigilli
munimine roborari.
Actum
Hugues, évêque d'Orléans, donne à Sainte-Croix 7 arpents de vigne avec maison et pressoir situés sur la grande route à Saint-Mesmin, à condition qu'ils seront baillés, leur vie durant, à ses petits-neveux, qui en paieront 20 sous de pension annuelle, mais seulement après sa mort.
- A Original sur parchemin, scellé de cire verte sur lacs de cuir blanc.
- B Arch. dép. Loiret, G 263 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis.
Hugo, Dei gracia
Aurelianensis episcopus, omnibus in perpetuum.
Notum fieri volumus presenti scripto quod VII arpenta vinearum cum
domo et torculari que sita sunt juxta stratam publicam apud Sanctum
Mauximinum, Aurelianensi donavimus ecclesie
liberaliter in perpetuum habenda.
Verum ad preces nostras Aurelianense capitulum domum illam
cum torculari et vineis Johanni et
Manasse, fratribus, filiis karissime neptis mee
Eustachie de Nantolio, quamdiu vixerint concessit, ita quod
eidem capitulo XX solidos pro pensione et decima post
decessum nostrum prefati fratres annuatim persolvent.
Ipsi tamen in tota vita nostra ab eisdem XX solidis absoluti existent
et immunes.
Quod ut perpetua stabilitate perseveret presens scriptum nostri fecimus sigilli
munimine roborari.
Actum
Accord entre Sainte-Croix d'Orléans et Saint-Père de Chartres au sujet de l'église de Nids : elle leur sera commune, et ils en nommeront à tour de rôle le curé.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Guido, divina miseratione Sancti Petri
Carnotensis abbas et universitas fratrum ejusdem monasterii, omnibus
presentibus pariter et futuris notum facimus quod cum inter nos, ex una
parte, et capitulum Aurelianense, ex altera, super
donatione ecclesie de Niz contentio verteretur, tandem hinc
inde super eadem contentione amicabiliter composuimus ; donationem ejusdem
ecclesie, communi utriusque partis asensu, nobis et ipsis communem esse de cetero
concedentes.
Verum, quia de institutione sacerdotis posset dissensio suboriri, hinc inde
censuimus statuendum quod una vice in dicta ecclesia instituemus
sacerdotem, et ipsi vice alia ibidem sacerdotem instituent, et semper in illa
ecclesia per successiones temporum a nobis et ab ipsis instituetur presbiter hoc
tenore.
Cum autem ibidem presbiterum instituent, fidelitatem in ipsorum capitulo primum
eis faciet et fidelitatem nostram facturus postmodum ad nos ab ipsis in nostrum
capitulum, cum patentibus eorum litteris continentibus quod eum instituerint,
transmittetur.
Similiter et nos, cum instituerimus presbiterum, nostram nobis primam fidelitatem
in nostro faciet capitulo, et pro ipsorum fidelitate sibi postmodum facienda ipsum
ad eos in ipsorum capitulum remittemus, nostras patentes deferentem
litteras quod ipsum instituerimus continentes.
Quod ne possit processu temporis oblivione deleri aut in irritum duci, presentem
paginam sigillorum nostrorum appositione partitoque cyrographo fecimus
communiri.
Actum
Don par l'évêque Hugues de la dîme de Saint-Ay1 au chapitre.
- B Bibl. nat. de France, Moreau 103: 106. Tiré du Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans, fol. 199 vº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Hugo, Dei gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus ad quos presentes
littere pervenerint salutem in Domino.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod decimam in parochia
Sancti Agili constitutam, quam nobis titulo pignoris
obligavit pro quinquaginta libris parisiensibus (sic)
Herveus de Porta, miles, capitulo
Sancte Crucis contulimus, tali tenore quod eam recepimus
admodiacionem ab eodem capitulo, quamdiu vixerimus si tantum duraverit obligatio,
pro duobus modiis hybernagii et duobus avene annuatim reddendis
Aurelianis nobis idem capitulum pro anniversario patris
nostri faceret in quo dictos quatuor modios grani distribueret et de
proprio viginti solidos apponeret.
Post decessum vero nostrum si tantum duraverit obligatio, tota decima
cum omni integritate ad capitulum devolvetur, et inde fiet distributio canonicis
qui anniversario intererunt, et tunc remanebunt viginti solidi quos de
suo apponere promiserunt.
Quicumque autem memoratam decimam redimi contingerit vel in vita nostra vel post
decessum nostrum, capituli erit tota redemptio ad emendos inde redditus qui
anniversario distribuentur supradicto.
Quod ut firmum et stabile perseveret presentem paginam sigilli nostri appensione
fecimus roborari.
Actum
L'archidiacre Henri homologue la donation au chapitre effectuée entre les mains de l'évêque Manassé, par Archambaud Pirequeloup et sa femme, du patronage et des menues dîmes de Baccon.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 376 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Henricus,
Aurelianensis ecclesie archidiaconus, notum facio
presentibus et futuris quod cum vir quondam nobilis Erchembaldus, qui Pejorlupo
cognomine dicebatur, et uxor
Maria nomine jus patronatus ecclesie ville illius que
Beccons dicitur et minutam decimam ad eandem
ecclesiam pertinentem jure hereditario possiderent, tandem in manu bone memorie
Manasse, quondam
Aurelianensis episcopi, eadem resignantes, tam jus
patronatus memorate ecclesie quam dictam decimam Deo et capitulo Sancte
Crucis Aurelianensis de assensu et voluntate ejusdem episcopi in
elemosinam contulerunt integre et libere jure perpetuo possidenda.
Ego etiam, in cujus archidiaconatu predicta consistere noscebantur, hanc eorum
donationem pretaxato factam capitulo volui et concessi et eam salvo jure
archidiaconi in omnibus aliis approbavi.
Quod ut ratum teneatur et notum permaneat presentem paginam sigilli mei caractere
roboravi.
Actum
Pour quandocumque.
Fondation par Jean Payen, d'Orléans, de la chapelle Saint Jean-Baptiste en l'église d'Orléans, dont il nomme chapelain Regnaud de la Cour.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 244.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Johannes Paganus, de
Aurelianis vocitatus, notum facio presentibus et
futuris quod in ecclesia Sancte Crucis
Aurelianensis, in altari videlicet sancti
Johannis Baptiste quæ in eadem est ecclesia, perpetuum instituens
capellanum tam pro mea quam pro predecessorum et successorum meorum salute in
eodem altari missarum celebraturum sollempnia, furnum meum situm
Aurelianis in vico qui Fabrateria
nuncupatur cum pertinenciis, de assensu uxoris mee necnon et liberorum et heredum
meorum omnium, Deo et ecclesie Sancte Crucis in elemosinam
contuli capellano dicti altaris, salva annua trium solidorum
elemosina ecclesie Sancti Sansonis in eodem furno a meis
predecessoribus assignata, libere et pacifice perpetuo possidendum.
Quicquid autem libertatis in dicto furno habueram habebit in eo similiter
capellanus, lagenam vini videlicet, quod hospes furni de vineis suis propriis
vendi faciet infra furnum, et preterea justiciam, sanguinem et latronem.
Post decessum vero vel cessionem Renaudi de Curia quem
institui, capitulum Sancte Crucis in prefato altari semper
instituet capellanum, eo tamen tenore quod idem altare conferre tenebitur
sacerdoti.
Si vero aliquis non presbiter occasione aliqua fuerit institutus, manu propria
prestabit in capitulo juramentum quatinus infra annum ordinari in presbiterum se
faciet, missas per alium interim faciens celebrari.
Si autem in presbiterum infra annum ordinari recusaverit, dictum capitulum ipsum
amovens loco ejus alium subrogabit.
Verum si in dicto altari missam non celebrari contigerit eo quod predictum furnum
in usus suos convertat capitulum, mihi meisque successoribus erit licitum ipsum
furnum in nostris resumere manibus, et proventus ejus in usus nostros convertere,
donec missa sicut statutum est iterum celebretur.
Hoc etiam adjunctum est quod ecclesie Sancte Crucis
capellanus altaris servitium prestabit assiduum, ita quod alii ecclesie non
poterit deservire.
Illud quoque sciendum est quod supradictus Renaudus, accepti
non ingratus beneficii, arpentum unum vinee situm ad locum qui
Pratella dicitur, in censu Stephani
Picaut et Hugonis Iver, pretaxato altari ob
anime sue et suorum remedium contulit habendum perpetuo, quod comparasse suis
propriis denariis noscebatur.
Quod ut ratum teneatur et notum permaneat, presentem paginam litteris annotatam
sigilli mei caractere roboravi.
Actum
Homologation par Hugues, évêque d'Orléans, de la fondation précédente.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 439 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Hugo, Dei gracia Aurelianensis episcopus, omnibus ad quos littere iste pervenerint in perpetuum. Notum facimus presentibus et futuris quod vir nobilis Johannes Paganus, de Aurelianis vocitatus, in ecclesia Sancte Crucis Aurelianensis, etc... 1
L'abbé de Vierzon témoigne qu'Hubert Boissier abandonne ses prétentions sur le sixième des oblations et menues dîmes de Nouan-le-Fuzelier, pour 14 livres.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 356.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentem paginam inspecturis, ego
W., abbas de
Virsione, salutem in
Domino.
Tam presencium quam futurorum noverit universitas quod cum Herbertus
Bofferius, eo quod sextam partem oblationum et minutarum decimarum in
parrochia de Noem capiebat, excommunicationis sentencie
subjaceret, idem Herbertus in nostra presencia constitutus,
receptis a dilecto nostro Johanne,
Aurelianensi archidiacono,
quatuor libris parisiensium, quicquid tam in oblationibus quam in
minutis decimis capiebat eidem Johanni
archidiacono in perpetuo quitavit, fide prestita quod erga omnes homines
pro posse suo hujus rei faceret guarenciam.
Et quia frater jamdicti Herberti captus tenebatur,
sepedictus Herbertus, fide interposita et plegio prestito,
scilicet Stephano Berruer, avunculo suo, concessit et pepigit
quod infra mensem ex quo frater ejus a captione illa exiret, eumdem fratrem suum
huic rei assensum suum faceret adhibere.
Et quia in nostra factum fuit hoc presencia, ad peticionem utriusque, sigilli
nostri testimonium adhibuimus.
Actum apud Petramfictam
Hugues, évêque d'Orléans, affecte a l'anniversaire de Jovin, maître des écoles d'Orléans, 40 s. de rente sur la rivière de Pithiviers-le-Vieil et 10 s. sur une maison désignée.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 244 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Hugo, Dei gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus ad quos presentes
littere pervenerint in perpetuum.
Perfecte dilectionis reddit judicium, qui post vite presentis terminum, illis
quos sibi dum viverent honesta dilectio copulavit misericorditer suffragatur.
Unde tam presentibus quam futuris notum esse volumus quod cum virum quondam venerabilem Jovinum, magistrum scolarum
Aurelianensium, dilectione plenissima curaremus
dum viveret amplexari, volentes etiam amicicia quam viventi exhibuimus circa
mortuum habundare, quadraginta solidos annui redditus possidendos in
perpetuum tam super terram quam super aquam quas a Galtero
majore, apud villam que Vetus Piveris appellatur, noscimur
comparasse, ob ipsius Jovini remedium et
salutem capitulo Sancte Crucis liberaliter assignamus,
canonicis qui celebrando ipsius anniversario intererunt dividendos ; statuentes
quod annis singulis,
Gautier, chambrier du roi, ayant transféré l'église d'Aschères hors de l'enceinte, avec l'autorisation de l'évêque et du chapitre, accorde au curé 2 muids d'hivernage sur ses moulins et un muids de vin sur ses vignes chaque année.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 376.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Geste rei noticia ne processu temporis evanescat litterarum indiciis
eternatur.
Sciant ergo presentes et futuri quod ego Galterius, domini
regis camerarius, per licenciam domini
Huonis, Aurelianensis
episcopi, et per assensum tocius capituli ejusdem ecclesie, ecclesiam de
Acheris, que sita erat infra ambitum murorum et pro eo
nimis difficilis parrochianis omnibus et capellano introire volenti nullatenus
oportuna, in alium locum extra muros transtuli, ubi presbiter et parrochiani
liberum habeant introitum, et jura parrochialia valeant adipisci.
Fuit et stabilitum quod partem primam veteris ecclesie mihi in
capellam retineam, et partem alteram diruere liceat, sed locum illum a laicis
usibus immunem et cum omni mondicia debeam custodire.
Omnes vero obvenciones que in capella provenient ad manum presbiteri majoris
ecclesie devolventur.
Ceterum, ne per translacionem ecclesie detrimentum aliquod sacerdos incurrat,
concessi et dedi eidem et successori ejus in perpetuum duos modios
ibernagii boni in molendinis meis ad mensuram Acheriarum,
et unum modium vini legitimi in vinea mea de
Acheris et ad mensuram ejusdem loci
Le doyen et le chapitre homologuent l'acte précédent.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 376 ; mention Scriptum
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Fulco decanus et universum
Sancte Crucis Aurelianensis capitulum notum facimus
presentibus et futuris virum nobilem Galterium, domini regis
camerarium, de licentia venerabilis patris ac domini
Hugonis
Aurelianensis episcopi, necnon et de
voluntate nostra pariter et assensu, ecclesiam de Acheriis,
que infra murorum ambitum sita tam parrochianis omnibus gravis existere
noscebatur, quam sacerdoti introire volenti omnimodis importuna in locum alium
extra muros videlicet transtulisse, ubi presbiter et parrochiani liberum habeant
introitum, et accessum et jura parrochialia facile valeant adipisci.
Concessum autem fuit eidem Galterio ut primam partem
ecclesie veteris sibi retineat in capellam partemque sibi diruere liceat alteram,
eam tamen a laicis immunem usibus cum omni mundicia servaturo.
Quicquid autem obventionum proveniet in capella semper ad presbiterum majoris
ecclesie devolvetur.
Verum ne per translationem ecclesie detrimentum incurrat sacerdos aliquid, dictus
Galterius
duos boni hibernagii ad mensuram Acheriarum
modios annis percipiendos singulis et unum modium vini legitimi in
vinea sua de Acheriis ad mensuram ejusdem loci habendum
similiter annuatim et annis singulis
Hugues, évêque d'Orléans, donne à Sainte-Croix 20 sous de rente sur la grange de Cravant, pour célébrer l'anniversaire de sa cousine Agnès, comtesse de Braine.
- B Copie. Bibl. d'Orléans, ms. 552: 397.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Hugo, Dei gracia
Aurelianensis episcopus, omnibus ad quos presentes
littere pervenerint in perpetuum.
Notum facimus universis presentibus pariter et futuris quod cum nobilem quondam
dominam Agnetem,
Brane comitissam, consanguineam nostram, sincera
dum viveret [nobis] copularet dilectio, volentes etiam ut post vite presentis
hominum (?)ex nostra fructum amicitia reportaret, XX solidos annui
redditus ob sue remedium anime capitulo Sancte Crucis
contulimus possidendos perpetuo, in ipsius anniversario dividendos ; quos
XX solidos en grangia de Creventiis, scilicet
in tribus decime tractibus et in una straminis quadrigata, necnon et in
posicione excussorum in decima, et in uno pastu quem solvit presbyter qui a Stephano, qui Boellus
cognomine dicebatur, de assensu tam uxoris sue quam heredum suorum
comparasse noscimur duximus assignandos ; in opcione tamen successoris episcopi
relinquentes quod aut predicta omnia subi detineat et ab ipso suisque
successoribus episcopis memorati XX solidi dicto capitulo annis
singulis in prefacto anniversario persolvantur, aut ipsi capitulo relinquat easdem
integre et quiete perpetuo possidenda.
Quod ut ratum teneatur et notum permaneat presentem paginam sigilli nostri
karactere tecimus roborari.
Actum
Philippe-Auguste autorise le chapitre de Sainte-Croix à affranchir ses serfs et serves, même résidant hors des terres du chapitre et qui, en cas de contestation, seront déclarés tels par serment de prudhommes. Ceux qui refuseront l'affranchissement pourront être soumis à la taille suivant leurs facultés.
- B Bibl. nat. de France, Moreau CVI: 58; d'après le cartulaire, fol. 10 vº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gratia
Francorum rex.
Noverint universi presentes pariter et futuri, quod nos, ad petitionem decani et
capituli Aurelianensis, volumus et concedimus ut ipsi
servos suos et ancilas suas, extra terram capituli commorantes, ubique inventi
fuerint, auctoritate sua et nostra manumictant tali modo quod, si de servitute
eorumdem hominum inter capitulum et eos quos de servitute impetent oriatur
contentio, per juramenta legitimorum hominum, sine duello, idem capitulum eos
servos approbet, et manumictantur.
Si autem idem homines noluerint manumicti, pro modo facultatum suarum
taillientur.
Actum
Le doyen Foulques homologue l'abandon fait à Sainte-Croix par l'archidiacre Adam, doyen de Saint-Pierre-Empont, de 35 sous qu'il perçoit chaque année sur la bourse commune du chapitre de Saint-Pierre et dont quinze seront distribués à son anniversaire : 10 sous aux chanoines, 5 aux nourriers.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Fulco decanus et universum
Sancte Crucis Aurelianensis capitulum.
Notum facimus presentibus et futuris quod dilectus frater et concanonicus Adam archidiaconus, Sancti Petri
Virorum decanus, triginta
quinque solidos quos de communi bursa capituli Sancti
Petri annis percipiebat singulis eidem capitulo donavit et quitavit
penitus perpetuo possidendos, ita quod factum istud nulli penitus liceat
aliquatenus revocare.
Hoc tamen addito quod quindecim solidi in ipsius anniversario,
decem canonicis, quinque vero nutriciis annis singulis
dividentur.
Nos autem ut hec ipsius donatio laudabilis et honesta rata teneatur et stabilis
perseveret, eam approbamus et volumus et presentem paginam in hujus rei
testimonium sigilli nostri karactere roboramus.
Actum
Entre les mains des délégués du Saint-Siège, Hugues Bisol et ses frères abandonnent la part du droit qu'ils possèdent au patronage de l'église de Josnes, reconnaissant que patronage et présentation appartiennent à Sainte-Croix.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 333.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
E[rnaldus], Beati
Launomari abbas humilis, M., prior Sancti
Honorati, B., decanus
Blesensis, omnibus in perpetuum.
Noverint|universi presentes litteras inspecturi, quod contentio vertebatur coram
nobis auctoritate apostolica inter capitulum Sancte Crucis
Aurelianensis, ex una parte, et Hugonem
Bisol militem et fratres ejus, ex altera, super patronatum ecclesie
de Geona et presentatione persone in eadem.
Tandem dicti Hugo Bisol et fratres ejus coram nobis
recognoverunt se penitus nichil juris habere in ejusdem ecclesie patronatu et
presentatione persone in eadem, et patronatum ejusdem et presentationem persone in
eadem ad ecclesiam Sancte Crucis Aurelianensis pertinere,
et si quid juris habebant in patronatu et presentatione persone in eadem, in manu
nostra resignarunt.
Nos autem, qui super predicta causa a domino
Innocentio, Romane Sedis pontifice, fueramus judices
delegati, in hujus recognitionis et resignationis testimonium ex assensu et
voluntate sepedictorum H[ugonis] et fratrum ejus presentes
litteras sigillorum nostrorum impressionibus duximus consignandas.
Actum Blesis apud sanctum
Launomarum
Donation de l'archidiacre Henri en faveur du chapelain de Saint-Benoît, par lui créé en l'église d'Orléans, et fondation d'anniversaires.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 376 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Henricus,
Aurelianensis ecclesie archidiaconus, notum facio
presentibus et futuris me tria arpenta vinearum et dimidium ad locum sita qui
Archenaux nuncupatur, et quinque aliarum
vinearum quarteria ad locum sita qui Boyaus dicitur, necnon
et cameras meas versus Sanctum Victorem sitas altari
beati Benedicti, quod est in ecclesia Sancte
Crucis, ad usum cappellani quem ibidem institui et successorum
ipsius in perpetuam elemosinam contulisse, ita quod, hujus institutionem capellani
michi quamdiu vixero retinens, ordinavi et volui ut post obitum meum capitulum
Sancte Crucis semper ibidem libere instituat
capellanum.
Ortum autem meum de Floriaco cum domo ipsius orti capitulo
Sancte Crucis contuli perpetuo possidendum, eo tenore
videlicet quod de proventibus eorundem partitis equaliter in anniversario defuncti Hugonis, avunculi mei, quondam
Aurelianensis archidiaconi, et meo una
medietas, in anniversario vero patris mei et matris mee medietas reliqua
dividetur.
Quia vero hec omnia de patrimonio conparaveram crucifixi, eadem dignum duxi in
elemosinam conferenda ne ipsum offenderem crucifixum si quod suum erat ad usus
indebitos transferretur.
Quod ut ratum teneatur et notum permaneat presentem paginam sigilli mei caractere
confirmavi.
Actum
Echange de la foresterie des bois de Planquine, abandonnée par Etienne Huret et sa femme au chapitre, qui lui donne ses vignes du lieu dit « Lepus », où il sera sergent de Sainte-Croix, tout en restant serf : il paiera seulement 18 deniers de cens par an, et pourra vendre ces vignes, le chapitre ayant la préférence.
- A Original. Arch. dép. Loiret G ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Manasses, Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis imperpetuum.
Noverit universitas vestra quod Stephanus Huret et uxor
ipsius, in nostra presencia constituti, forestariam nemoris capituli
Sancte Crucis, quod Planquenia
muncupatur, ipsi capitulo penitus quitaverunt, eam nobis audientibus et videntibus
resignantes.
Idem autem capitulum vineas suas, sitas ad locum qui Lepus
dicitur, eis et eorum heredibus in excanbium ejusdem forestarie contulit perpetuo
possidendas, eodem Stephano in pristina servitute capituli
remanente, nullum tamen capitulo capitagium vel consuetudinem aliam soluturo, set
decem et octo denarios census pro vineis, annis singulis,
Isabeau, femme de Jean d'Alonne, abandonne à Sainte-Croix la menue dîme et les oblations de l'église de Nouan, longtemps disputées.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 355.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Archambaudus dictus abbas de
Oliveto, omnibus presentes litteras inspecturis
in Domino salutem.
Ad universitatis vestre noticiam volumus devenire quod, ad preces dilecti nostri
Johannis, archidiaconi
Aurelianensis, coram ipso venimus apud
Noem, ubi domina
Isabel, uxor Johannis de Alona,
in nostra constituta presentia, quitavit eidem archidiacono et ecclesie
Sancte Crucis Aurelianensis in perpetuum minutam decimam
de parrochia de Noem et oblationes ejusdem ecclesie et
ejusdem ville, super quibus diu versata fuerat contentio inter dictum
archidiaconum et J. de Alona, virum ejus.
Fide etiam mediate et corporaliter prestita in manu sepedicti archidiaconi,
firmavit quod numquam ipsa vel alius per eam aut pro ea in predicta decima seu
oblationibus aliquid reclamaret.
In cujus rei testimonium et memoriam tam ad dicti archidiaconi quam dicte domine
petitionem presentem paginam scribi et sigilli nostri fecimus muniri
Ernaud Portier et sa femme engagent au chapitre pour 30 livres parisis les grandes et menues dîmes de Donnery.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 324.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Manasses, Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus ad quos presentes
littere pervenerint salutem in Domino.
Universitati vestre notum facimus Ernaudum Porterium et uxorem ipsius nomine Beatricem quicquid
decime magne scilicet et minute in parrochia de Donisiaco
possident capitulo Sancte Crucis pro triginta
libris parisiensium integre titulo pignoris obligasse, ita quod in nostra
constitutus uterque presentia super garantienda capitulo decima
corporaliter fidem dedit.
Gaufridus etiam de Suliniaco miles, de cujus feodo ipsa
movet decima, hanc obligationem decime approbavit, promitens firmiter
coram nobis quod eandem decimam bona fide capitulo garantiret.
Quod ut ratum et notum maneat, sigilli nostri caractere ad petitionem partium
fecimus confirmari.
Actum
Accord entre le prieur de Vannes et le curé d'Isdes au sujet des oblations des cinq grandes fêtes : le prieur aura 12 sous giennois par an.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 377.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Johanes, archidiaconus
Sancte Crucis Aurelianensis, universis presentes
litteras inspecturis notum fieri volumus quia contencio erat inter priorem de
Vannis et presbiterum de Ida super
oblationibus V festivitatum annalium in quibus prefatus prior quartam
partem debebat habere.
Sed ut contencio de cetero penitus sopiretur, prescripti prior et presbiter ita
inter se composuerunt, scilicet quod prior pro illis oblacionibus predictarum
festivitatum XII solidos giemenses singulis annis habebit in tribus
terminis persolvendos :
Donation par l'archidiacre Etienne de 40 livres, dont les revenus se distribueront aux anniversaires de ses parents durant sa vie, puis au sien.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 440.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Fulco decanus totumque
Sancte Crucis Aurelianensis capitulum omnibus presentes
litteras inspecturis notum facimus dilectum fratrem et concanonicum nostrum Stephanum,
Aurelianensem archidiaconum, nobis
quadraginta libras parisiensium in elemosinam contulisse, eo tenore
scilicet quod omnes proventus earundem quamdiu vixerit in patris sui et matris sue
anniversario distribui faciemus Post ipsius vero decessum quicquid inde provenerit
in proprio ipsius anniversario integre dividetur.
Quod ut ratum et notum habeatur sigilli nostri testimonio fecimus communiri.
Actum
Composition entre le chapitre et Milesende des Juifs et ses héritiers relativement au past et au charoi ; ils construiront avant la Saint-Jean une hostise et paieront 7 sous parisis par an.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 376 : mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Raginaldus, Dei
gratia
Carnotensis episcopus, omnibus ad quos presentes
littere pervenerint salutem in Domino.
Noverint universi quod cum inter capitulum Sancte Crucis
Aurelianensis, ex una parte, et Milesendem de
Juis et heredes suos, ex alia, super redditibus terre sue de
Juis qui pastus et charreium nuncupantur, quos cultores
illius terre tenentur annuatim solvere, questio verteretur, post longuas
altercationes sub hac forma compositionem amicabilem inierunt, quod
Milesendis et predicti heredes in terra jamdicti capituli
infra instans
Accord entre Philippe-Auguste et les chanoines de Sainte-Croix1 : le roi percevra dans leur Bourg-Neuf la taille annuelle du pain et du vin et y aura droit de prise, mais la haute justice sera commune.
- B Bib. nat. de France, Moreau 112: 220; d'après le cartulaire fol. 36vº. Copie de Dom Gérou, 27 mars 1765.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei gratia Francorum rex. Noverint universi presentes pariter et futuri quod cum inter nos, ex una parte, et Fulconem decanum et capitulum Sancte Crucis Aurelianensis, ex altera, super vico eorum qui Burgus novus dicitur contentio verteretur super hoc quod annis singulis talliam panis et vini necnon et omnem aliam prisiam, sicut eam habemus in Aurelianensi civitate, magnam quoque justitiam in eodem vico propriam reclamaremus, predictis decano et capitulo contrarium asserentibus, tandem in hunc modum fuit ipsa contentio terminata. Nos panis et vini talliam in eodem vico singulis annis percipiemus, omnemque prisiam sicut in Aurel[ianensi] civitate eam habemus in ipso vico similiter sumus habituri. De magna vero illius vici justitia, sic est compositum quod nobis et dicto capitulo communiter et equaliter remanebit, ita quod ab assisiariis nostris qui pro tempore Aurelianenses tenebunt assisias et ab ipso capitulo serviens quidam annis singulis eligetur qui nobis et dicto capitulo eamdem fidelitatem faciet, et tam nobis quam ipsi capitulo eodem modo per omnia super magna justitia exhibebit, ita tamen quod ad illam justitiam manum non apponet aliquis alius, et preter ipsum de ea nemo se penitus intromittet. Sciendum preterea omnes redditus dicti vici et universam justitiam preter magnam predicto capitulo integre et libere perpetuo remansisse, ita quod a nobis prorsus inde [nil] poterit reclamari. Quod ut perpetuum robur obtineat, sigilli nostri authoritate presentem paginam confirmamus.
Actum Aurelianis
Aubert, chevalier, échange avec le chapitre sa mairie de Sainte Croix en Beauce et l'hébergement de Rouvray, pour certains droits à Villepion et Trinay, 20 sous de cens sur Echelles, 100 livres parisis et l'affranchissement de toute la descendance de son père Aubert.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 385 ; mention Scriptum.
- B Copie du xviie siècle. «Extrait du Livre Rouge, fol. CXIvij, vº ».
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Manasses, Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus in perpetuum.
Notum facimus universis, presentibus pariter et futuris, Aubertum militem, quondam majorem Belsie
Sancte Crucis, majoriam suam quam habebat in eadem
Belsia et omnia que ad eandem majoriam tam in redditibus
quam proventibus, et terra, et hospitibus, et rebus aliis omnibus pertinebant,
necnon et herbergagium de Rovreto cum rebus aliis
quibuslibet quas Rovreti, excepto feodo Petri de
Meso militis, possidebat, capitulo Sancte Crucis
Aurelianensis integre et libere possidenda perpetuo quitavisse ; ita
quod in terra Sancte Crucis vel in ipsa
majoria vel predictis rebus aliis, ipse vel heredum suorum aliquis nichil omnino
poterit de cetero reclamare, hoc tamen excepto quod, in nemoribus capituli
Sarcotis proximis, usuarium suum hoc tenore sibi
detinuit, quod nunquam hoc usuarium dividetur, sed semper de possessore unico ad
unicum deveniet successorem.
Si vero eadem nemora vendere capitulo placuerit, nunquam ab
Auberto vel ejus successoribus horum venditio nemorum
poterit contradici, sed, transacto post peractam venditionem quinquennio, ad
usuarium suum sicut antea libere revertetur.
Nullo tamen die possessor usuarii amplius quam unam in illis nemoribus capiet
quadrigatam.
Si etiam ad agriculturam ipsa nemora redigere capitulum voluerit, nec id ipsum
possessor usuarii prohibere poterit, nec in terra cultui vel edificiis dedita
aliquid vendicare.
Preter hec autem viginti solidos censuales, qui pro terra arabili sita
Echeliis annis singulis capitulo reddebantur, et quicquid
in eadem terra, excepta minuta decima et justicia christianitatis,
habebat capitulum Auberto quitavit penitus sibi semper
suisque successoribus obtinendum.
Villam etiam capituli que Vilerpions gallice nuncupatur,
et omnia que ibidem vel in ejusdem ville territorio tam in redditibus quam in
hospitibus et rebus aliis habebat capitulum, excepta tamen minuta
decima et justicia christianitatis cum altaris panibus, necnon et
terram suam arabilem a defuncto Roberto de Mardeio collatam
ecclesie Sancte Crucis cum herbergagio ad villam suam que
Tryenayum appellatur, Auberto
suisque successoribus in perpetuum habenda eo modo dedit capitulum quod hec eadem
cum censu et terra de Echeliis prenotata, et prefatorum
nemorum usuario, in ligio successive tenebunt feodo, et nomine capituli decano
Sancte Crucis hominium inde facient sicut ligeitas
noscitur postulare.
Ad hec notum facimus cum predictis, quod ipsum Aubertum et
uxorem ejus cum filiis et filiabus eorumdem natis et nascituris, et tam omnem
utriusque sexus progeniem que de patre suo defuncto Auberto
noscitur descendisse, quam universos eisdem lege matrimonii
copulatos, in rerum compensationem predictarum capitulum manumisit, et eosdem a
jugo totius servitutis absolvens, concessit irrevocabiliter ipsos in perpetuum
liberos permanere.
Pretereundum etiam non duximus Aubertum a capitulo pro
quitatione predicta centum libras parisiensium cum pretaxatis rebus
aliis recepisse.
Quod in nostra factum presentia ut notum permaneat et perpetuam obtineat
firmitatem, presentem paginam ad petitionem partium sigilli nostri caractere
fecimus roborari.
Actum
Philippe-Auguste, après enquête, confirme au chapitre le droit de tailler les serfs de ses terres d'Etampois : pour le service du roi, pour la défense de leurs biens et des terres du chapitre, quand ils font un achat et pour le Pape.
- B Bib. nat. de France, Moreau 114: 43. Extrait du cartulaire de Sainte-Croix, fol. 203 rº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis. Amen.
Philippus, Dei
gracia
Francorum rex.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod cum homines de terra
Sancte Crucis Aurelianensis de Stampasio
(sic) a capitulo ejusdem ecclesie talliati ad nos querimoniam
deportassent quod canonici non possent eos talliare, nisi nos ab eisdem canonicis
exigamus sacramentum, super hoc inquisitionem fieri fecimus, et per juramenta
legitimorum hominum tam militum quam servientium nobis plene constitit quod
capitulum predictum homines de terra sua predicta potest talliare pro servicio
nostro, et pro expensis quas faciunt pro deffensione honorum suorum
et terre ejusdem ecclesie, et quando faciunt emptionem, et pro domino papa.
Quia vero per juramenta legitimorum hominum super hoc plenius veritatem
cognovimus, volumus et concedimus ut predicto capitulo homines de terra sua
prefata liceat supradictis de causis sine contradictione aliqua talliare.
Et ut perpetue stabilitatis robur obtineat, sigilli nostri aucthoritate et regii
nominis caractere inferius annotato presentem paginam salvo servicio nostro
confirmamus.
Actum Parisius
Le doyen et le chapitre lèvent l'interdit par eux jeté sur la ville d'Orléans, à cause de la capture d'un de leurs hôtes par les prévôts du roi, moyennant une amende de 20 livres.
- B Bib. nat. de France, Moreau 78: 114. Tiré du Cartulaire de l'église de Sainte-Croix d'Orléans, fol. 50 vº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Fulco decanus et universum Aurelianense capitulum, omnibus presentes litteras inspecturis notum facimus quod pro quodam hospite nostro, Auberto nomine, a prepositis domini regis capto et ab ipsis semel nobis reddito, qui nec confessus nec [ ], nec in presenti captus fuit forisfacto, in Aurelianensi civitate tulimus interdictum eo quod ipsum nobis secundo reddere vel recredere noluerunt. Cum autem interdictum largo tempore durasset, alter prepositorum, nomine Rainaldus, qui super reddendo vel recredendo hospite memorato requisitus fuerat, ballivis domini regis scilicet Guilelmo Manerii et Guilelmo de Capella presentibus, emendam pro interdicto nobis in capitulo nostro faciens, fideijussores usque ad quadraginta libras interposuit pro emenda. Nos igitur, ob honorem et graciam regie majestatis, prefato quantum potuimus peperimus Reinaldo, viginti libras a prenotata emenda capientes, de quibus a nobis est ordinatum prout ad honorem Sancte Crucis ecclesie credidimus expedire1.
Le chapitre de Nevers fait don au chapitre de Sainte-Croix d'une place située derrière la maison de Sainte-Croix à Nevers, moyennant une pension annuelle de 3 sous nivernais.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego H. decanus et
universum capitulum Nivernense notum facimus presentibus et
futuris nos, ad preces virorum venerabilium Fulconis decani et Ade, archidiaconi
Aurelianens[ium], aream quandam, domui
Sancte Crucis site Nivernis a
parte posteriori contiguam, ab E. muliere in perpetuam elemosinam
nostre collatam ecclesie, sub trium solidorum monete
Nivernensis annua pensione vigilia
Philippe-Auguste, pour une rente de 60 livres parisis payable au prévôt d'Orléans, fait remise à l'évêque de son droit de gîte à Meung et à Pithiviers1.
- B Bib. nat. de France, Moreau 117: 23. Tiré du Cartul. de l'église cathédrale de Sainte-Croix d'Orléans, fol. XIIIvº, cartª XIIIIª. Envoyé par D. G. le 18 avril 1765.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis amen.
Philippus, Dei
gratia
Francorum rex.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod nos dilecto
et fideli nostro Manasserio,
Aurelianensi episcopo, ejusque successoribus
quittamus in perpetuum procurationes quas singulis annis habebamus apud
Magdunum et apud Pithiveris pro
sexaginta libris monete parisiensis usualis quas ipse reddere tenetur
preposito nostro Aurelianensi singulis annis
Payen, sous-doyen d'Orléans, jure d'observer l'ordonnance de transaction rendue par l'évêque relativement aux biens du sous-décanat, pendant la vacance duquel ledit évêque avait donné ces biens au chapitre1.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 441.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Paganus,
Aurelianensis subdecanus, omnibus ad quos
presentes littere pervenerint imperpetuum.
Universitati vestre notum facio quod cum, super eo quod de
Aurelianensi subdecanatu a felicis memorie Hugone, quondam
Aurelianensi episcopo, factum et statutum fuerat,
inter venerabilem patrem Manassem,
Aurelianensem episcopum, ex una parte,
et decanum et Aurelianense capitulum, ex altera, contentio
verteretur, ipse decanus et capitulum super ipsa contentione ejusdem episcopi se
supposuerunt per omnia voluntati.
Cum autem ipsum subdecanatum in manu sua vacantem et liberum ipse teneret
episcopus, et tempore vacationis juxta bonorum virorum consilium ordinasset
taliter de eodem, quod prebendam, que subdecanatui annexa semper extitit,
manutergii feodum in cena Domini, vineam que dicitur
Petrosellum, pratorum arpenta duo ad villam
sita que Marolium nominatur, Vallem
cum universis ad grangiam pertinentibus ab antiquo et nihil aliud retinuisset
subdecanatui, et universas res alias, ubicunque positas, que ad subdecanatum modis
spectaverant quibuscunque, integre capitulo contulisset, ego nunc
Aurelianensis subdecanus, cui post ordinationem istam
subdecanatum ipsum noscitur contulisse, huic ordinationi non consentiens, super
subdecanatu contra capitulum movi postmodum questionem cujus questionis contentio
per transactionem coram episcopo prenotato taliter est sopita.
Prebendam quam subdecanatui dixi semper annexum extitisse, predictum in cena
Domini manutergii feodum, prefatam vineam quam dixi
Petrosellum nuncupari, memorata pratorum arpenta
duo, jus patronatus in ecclesia sancti Martini de
Area et quidquid in ea ad jus pertinet patronatus necnon magnam in
claustro ejusdem ecclesie justitiam, salva tamen illa justitia capitulo que
pertinet ad censivam, Vallem cum universis ad grangiam
pertinentibus ab antiquo, et preterea universa que tam apud
Vallem quam apud Capellam, excepta
tantummodo vini decima, capitulum propria possidebat, sive in fundo
terre, sive in decimis et terragio, et in omni justicia, et in censu, et in
relevationibus, et in omni re, et in omni jure, excepta quoque tam bladi quam vini
decima ad prebendam Johannis
archidiaconi Belsie pertinente, subdecanatus integre
et quiete perpentualiter obtinebit : ita tamen quod de propria vinea, infra
porprisiam suam ab antiquo sita, decimam aliquam non persolvet ; ita etiam quod
circa dignitatem nichil est penitus immutatum, sed illesa prorsus et integra
dignitas permanebit, et ratione dignitatis, in rebus per hanc transactionem
subtractis subdecanatui, nichil prorsus poterit vendicare.
Universa vero jura alia seu emolumenta, ubicumque posita, que ad subdecanatum
modis quibuslibet spectaverunt, vel etiam excogitari possunt aut poterunt
spectavisse, capitulo remanserunt integra et irrevocabiliter perpetua possidenda,
ita quod nullus de cetero subdecanus jus in eis aliquod reclamabit.
Ego igitur hanc transactionem, in supradicti episcopi factam presentia, juramento
corporaliter prestito me promisi bona fide firmiter servaturum, hoc statuto quod
simile prestare tenebitur juramentum quisquis in ecclesia Sancte
Crucis instituetur de cetero subdecanus.
Eandem etiam transactionem sepefatus approbavit episcopus, et eam tam ad meam
quam ad capituli voluntatem et petitionem sigilli sui karactere confirmavit.
Ego quoque, ut ipsa transactio rata maneat et penitus inconcussa, presentes
litteras sìgilli mei feci karactere roborari.
Actum
Jean Lemire, chanoine de Jargeau, confirme la donation faite par son oncle Paschase, chanoine de Saint-Aignan, à Bartholomée, chanoine de Sainte-Croix, de ses droits sur les maisons du cloître, édifiées par Martin, sous-doyen de Saint-Aignan ; il en règle la dévolution.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 268 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Manasses, Dei
gratia episcopus, et Robertus cantor Aurelianensis et
Beati Verani Jargogilensis decanus, omnibus
presentes litteras inspecturis salutem in Domino.
Ad universitatis vestre noticiam volumus pervenire quod dilectus in Christo filius Johannes, filius Johannis
Medici, Beati Verani Jargogilensis
canonicus, in nostra presentia constitutus, laudavit, ratam habuit et
concessit donationem et concessionem quam magister Paschasius, Beati Aniani
Aurelianensis canonicus, ejusdem
Johannis avunculus, fecerat Bartholomeo, Aurelianensi
canonico, de jure suo quod habebat in domibus quas bone memorie Martinus, quondam Beati Aniani
Aurelianensis subdecanus, ejusdem
Paschasii patruus, in claustro Sancte Crucis
Aurelianensis edificavit.
Voluit etiam idem Johannes et in presentia nostra concessit
ut dictus Bartholomeus dictas domos quamdiu viveret pacifice
possideret.
Preterea idem Johannes jus succedendi quod habebat in ipsis
domibus et jus possidendi easdem in vita sua post decessum dicti
Bartholomei, loco magistri Paschasii,
ut dictum est, positi, quod jus ex donatione supradicti Martini, Beati Aniani
subdecani, ei conpetebat, Ade, ejusdem
Bartholomei fratri, ad preces dilecti
filii Fulconis, Aurelianensis
decani, eorumdem Bartholomei et
Ade avunculi, coram nobis donavit et concessit, promittens
se in eisdem domibus per se vel per quemcumque alium nichil de cetero
reclamaturum.
In hujus igitur rei memoriam et confirmationem presentes litteras ad peticionem
sepedicti Johannis annotari fecimus et sigillorum nostrorum
munimine roborari.
Actum Aurelianis
Même charte homologuée par le chapitre de Sainte-Croix, qui maintien le loyer de ces maisons à 10 sous par an.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Fulco, decanus Sancte Crucis
Aurelianensis, totumque ejusdem ecclesie capitulum, universis
presentibus pariter et futuris salutem in Domino.
Ad universitatis vestre, etc...
1
in claustro nostro edificavit ; super qua donatione et concessione a dicto
Paschasio facta eidem Bartholomeo
litteras nostras contulimus factum ipsum approbantes.
Voluit etiam idem Johannes, etc...
2
coram nobis in capitulo nostro donavit et concessit et se de eodem jure
devestivit, promittens se in eisdem domibus per se vel per quemcumque alium nichil
de cetero reclamaturum.
Nos autem donationem illam approbantes eidem Ade concessimus
dictas domos ad vitam suam obtinendas et eumdem de eisdem domibus in
capitulo nostro duximus investire, salva tamen decem solidorum que in
ipsis domibus nobis debetur annua pensione.
In hujus igitur rei memoriam et confirmationem presentes litteras ad petitionem
sepedicti Johannis annotari fecimus et sigilli nostri
munimine roborari.
Actum in capitulo nostro
Aceline de Châteauneuf, son frère Ebrard ayant légué à Sainte-Croix, à la Cour-Dieu et à Flotin et autres églises le cinquième de sa terre, assigne auxdites églises 60 sous de rente pour le cinquième de la moitié qui lui est échue, l'autre moitié appartenant à Rose, veuve d'Ebrard, devant fournir son cinquième après son décès.
- B Copie. Bibl. d'Orléans, ms. 552: 396.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Manasses, Dei
gracia
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod Acelina de Castro Novo, in nostra
presencia constituta, recognovit quod Ebrardus, frater ejus,
laborans in extremis, sine herede decedens, legavit ecclesie Sancte
Crucis Aurelianensis, de Curia Dei et de
Flotano et quibusdam aliis ecclesiis quintam partem
tocius terre sue, ubicumque eam habebit.
Cujus medietatem cum dicta Acelina ex caduco fratris sui
haberet, assignavit predictis ecclesiis LX solidos reddituum pro quinta
parte ejusdem medietatis, volens et concedens quod in alia medietate quam
Rosa, relicta predicti Ebrardi, nomine
dotalicii possidebat, quintam partem post decessum ejus percipiant ecclesie
supradicte.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras ad petitionem predicte
Aceline fieri fecimus et sigilli nostri munimine
roborari.
Auctum
Compromis en la personne de Manassé, évêque d'Orléans, consenti par le chapitre de Saint-Aignan pour juger certains différends pendants entre l'évêque, Saint-Aignan et Sainte-Croix.
- B Copie. Bibl. d'Orléans, ms. 552: p. 308. «Extractum ex cartulari seu registro rubeo ecclesiæ Sanctæ Crucis, fol. 112».
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Venerabili patri et domino carissimo
Manassi, Aurelianensi
episcopo, Sancti Aniani
decanus et universum ejusdem ecclesie capitulum, salutem [et] sinceram in Domino dilectionem.
Quantum personam vestram necnon honorem vestrum semper sincera in Domino caritate fuerimus complexati novit omnium conscius
secretorum.
Inde est quod, de discretione vestra, cujus jucunda opinio non solum apud nos sed
etiam apud alios per Dei gratiam innotuit, specialiter
presumentes, salvis privilegiis nostris et libertate ecclesie nostre, sub pena
sexaginta librarum in vos compromittimus, ratum habituri quidquid
vestra discretio, compositione vel judicio mediante, duxerit disponendum super
articulis qui inferius annotantur videlicet : super receptione interdictorum
vestrorum quam nobis imponitis1 ; super controversia ecclesie de cappella, que vertitur inter
nos et decanum Aurelianensem ; super succursu ecclesie
nostre de Herbiliaco ; super cerei benedictione et fontium
Sentence arbitrale de l'évêque Manassé, absolvant le doyen de Sainte-Croix de la poursuite du chapitre de Saint-Aignan, parce qu'il avait excommunié le chapelain de la chapelle Saint-Aignan pour désobéissance ; c'était son droit d'archidiacre, comme de nommer le desservant de la succursale d'Herbilly.
- B Copie. Bibl. d'Orléans, ms. 552, p. 310 ; probablement du Livre Rouge, fol. 112.
- C Bibl. nat. de France, Moreau 117: 147. Extrait du Cartul. de Sainte-Croix d'Orléans fol. 112vº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti.
Ego Manasses, Dei
gracia
Aurelianensis episcopus, arbiter electus sub pena
sexaginta librarum super contencione que vertebatur inter decanum et
capitulum ecclesie Beati Aniani, ex una parte,
et dilectum filium Fulconem, decanum
Aurelianensem, super eo videlicet quod decanus et
capitulum Beati Aniani decanum
Aurelianensem coram judicibus a domino papa delegatis
traxerant in causam puta super eo quod idem decanus capellanum capelle
Sancti Aniani excommunicaverat, et eidem parochianos suos
substraxerat quia inobediens ei extiterat.
Receptis testibus utriusque parte examinatis et attestationibus diligenter
inspectis et privilegiis eorumdem, decanum ab impetitione ipsorum absolvimus,
judicantes eum esse in possessione justiciandi sacerdotem et
parochianos jure archidiaconali.
De succursu vero pronunciamus quod ille qui mittitur ad succurrendum presentandus
est archidiacono, si capitulum est in possessione ponendi succursum in ecclesia de
Herbiliaco.
Et ut arbitrium nostrum memorie commendetur presentem paginam sigilli nostri
munimine fecimus roborari.
Actum
Le chanoine Jean de Laon baille à vie à Pierre de Villier un arpent de terre à Orgemont, pour y planter de la vigne, et règle minutieusement les conditions de cette culture.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 277.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Fulco, decanus
Aurelianensis, omnibus presentes litteras
inspecturis notum facio quod Johannes de
Lauduno, canonicus Sancte Crucis, in
mea presentia constitutus, quoddam arpentum terre ad locum situm qui
Orgemonz gallice nuncupatur, cujus medietatem prebende
sue nomine, medietatem vero reliquam tenebat de confratria Sancte
Crucis, Petro de Villari tradidit et concessit
quoad eorum uterque vixerit possidendum, eo modo videlicet quod,
L'évêque Manassé renonce à réclamer au chapitre quatre arpents de pré à Mareau, qu'on disait lui appartenir, et abandonne au chapitre ses droits pour l'anniversaire de feu Robert, chantre d'Orléans.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 348
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Manasses, Dei
gracia
Aurelianensis episcopus, universis presentibus
pariter et futuris salutem in Domino.
Noverint universi quod cum dilectus filius bone memorie Robertus, quondam cantor
Aurelianensis, quatuor arpenta pratorum
apud Marolium sitorum possedisset, eaque ecclesie
Sancte Crucis Aurelianensis pro anniversario suo in eadem
ecclesia annis singulis celebrando in perpetuam ellemosinam contulisset, nos,
intuictu quorumdam nobis asserentium prata illa de corpore episcopatus
Aurelianensis extitisse, jus in eisdem cepimus
reclamare.
Verum ad petitionem quorumdam dilectorum nostrorum a reclamatione illa
destitimus, si quid juris in eisdem habebamus, dilectis filiis decano et capitulo
Aurelianensibus ob remedium anime prenominati cantoris
liberaliter et imperpetuum concedentes.
Quod ut firmum permaneret et cognitum presentes litteras sigilli nostri munimine
fecimus roborari.
Actum
P. de « Rusco », suzerain, approuve le don fait au chapitre par Ebrard de Châteauneuf de 16 sous, dont 9 à revenir après le décès de sa veuve Rose, qui les a en douaire.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
G., cantor
Aurelianensis, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Universitati vestre notum facimus quod, cum vices venerabilis patris Manasse
Aurelianensis episcopi gereremus pro tempore,
Petrus de Rusco, miles, in nostra presentia constitutus,
elemosinam sexdecim solidorum, qui de suo erant feodo, a defuncto Ebrardo de Castro-Novo factam capitulo
Sancte Crucis, quos eidem capitulo dictus
Ebrardus imperpetuum habendos contulerat, quorum sexdecim
solidorum jam septem solidos ipsum capitulum possidebat expectans
novem reliquos, post decessum relicte prefati
Ebrardi que Rosa dicitur, quos ipsa
Rosa dotalicii titulo possidet, ad idem devolvendos
capitulum approbavit et elemosinam illam ipsi capitulo quitavit penitus quiete et
libere perpetuo possidendam.
Quod nostra factum presentia ut ratum et notum permaneat, presentem paginam ad
petitionem partium sigilli nostri karactere fecimus communiri.
Actum
Jean, archidiacre de Beauce, choisi comme arbitre, trace les limites entre les bois de Planquine1 et ceux de Gilles de Bricy vers Cercottes.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Johannes, archidiaconus
Belsie, notum facio presentibus et futuris quod
cum inter Aurelianense capitulum, ex una parte,
et Gilonem de Brissiaco militem, ex altera, super finibus
nemorum capituli quibus, secundum linguam gallicam, vocabulum est
Planquena, que nemoribus ipsius militis versus
Sarcotas sunt contigua, contentio verteretur, tandem in
me supra eadem contentione, tam a milite quam a capitulo fuit taliter compromissum
quod hincinde miles et capitulum, sub pena centum marcharum, meum se
promiserunt arbitrium servaturos, hoc tenore videlicet quod a bonis viris
quibuscumque vellem, et etiam ubicumque, per confessionem eorum inquirerem tam
super jure capituli quam jure militis veritatem, et capitulo sive
militi testes producere non liceret, et in hunc modum de contentione premissa
juxta meum beneplacitum ordinarem, a nemoribus militis nemora capituli pro mea
separans voluntate, metasque divisuras utraque nemora quocumque vellem collocari
faciens, suam assignarem secundum metas easdem utrique partium portionem, et sic
divisis per me nemoribus et metatis, nichil prorsus in portione partis alterius
posset pars altera de cetero reclamare.
Hanc autem compromissionem et arbitrium meum miles, fide corporaliter prestita,
servaturum bona fide firmiter se promisit, Hugonem de
Brissiaco, Ranerium de Brissiaco,
Gaufridum de Codreto, Gaufridum Bonum
Amicum, milites, inde fidejussores a singulis fide data taliter
interponens, quod si stare compromissioni vel observare nollet arbitrium,
captionem1
Aurelianis tenerent fidejussores assiduam, donec super
centum marchis integre satisfactum esset capitulo, vel arbitrium
servaret.
Capitulum etiam eodem modo dilectos frates et concanonicos suos super observando
similiter arbitrio meo fidejussores interposuit, fide prestita singulorum,
scilicet Henricum archidiaconum, Hamericum magistrum scolarum, Garinum Pithverensem archipresbiterum,
Gervasium sacerdotem.
Ego igitur bona fide secundum compromissionis formam in ipso negotio procedens,
per omnia rei cognita veritate, locis metas collocavi debitis, lapides figens et
cruces ligneas a nemoribus militis nemora capituli dividentes, et in partem suam
de dictis nemoribus utrique partium secundum metas positas assignavi.
Ut hoc autem notum maneat et stabile perseveret, presentes litteras de consensu
partium sigilli mei caractere communivi.
Actum
Règlement destiné à sauvegarder au chapitre la propriété de 7 quartiers de vigne à Bou outre Loire1, donnés par feu Herbert de Vitry, nourrier de Sainte-Croix, avec 2 sous de cens, la dîme sur des vignes à Combleux et ses maisons du cloître.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 244 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
M[anasses], Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverit universitas vestra quod cum Herbertus de Vitriaco
bone memorie, Aurelianensis ecclesie quondam nutricius, ob
remedium anime Benedicti quondam avunculi sui, et sue, necnon
et parentum suorum, ad eorum et suum anniversarium annis singulis recolendum,
duos solidos census cum decima in vineis apud
Combleium, et domos suas sitas in claustro
Sancte Crucis, et insuper septem quarteria
vinearum apud Boel ultra Ligerim,
partim in censiva Beati Evurcii, partim in censiva
Hugonis de Rua Nova militis constituta,
Aurelianensi ecclesie in perpetuum contulisset, ad preces
ipsius Herberti
Aurelianense capitulum hec omnia magistro
Gaufrido, nepoti suo, contulit et concessit quoad viveret
possidenda.
Verum quia idem Gaufridus, ad preces pie recordationis Hugonis quondam
Aurelianensis episcopi, predecessoris nostri,
dictum censum cum decima et taxatas domos Aurelianensi
ecclesie cesserat, metuens Aurelianense capitulum a
parentibus dicti Gaufredi, si ipsum seisitum de memoratis
vineis in suo obitu invenirent, sibi fieri prejudicium aut gravamen, pro
predictis
septem quarteriis septem quarteria apud
Bullum in clauso sita dicti capituli commutavit et
concessit a censu et decima et omni alia exactione immunia, salvo tamen eidem
capitulo jure proprietatis ipsius Gaufridi perpetuo
obtinenda, ita videlicet quod, si idem Gaufridus vineis illis
falce et ligone prius excultis ferte decesserit, de fructibus ejusdem anni suam
sine contradictione aliqua faciat voluntatem, et post ipsius obitum, ad pretaxatum
capitulum in hunc modum libere revertantur.
Ne hoc igitur cujuspiam calumpniante malicia rescindatur, in testimonium et
munimen presentes litteras ad petitionem partium sigilli nostri caractere fecimus
consignari.
Actum
Vente au chapitre par Jean Papin, maire de Mardié, pour le chapitre, de la dîme que lui et son fils possèdent en cette paroisse pour 38 livres parisis.
- A Original. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Manasses, Dei
gracia
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Universitati vestre notum facimus quod Johannes
Papins, major Aurelianensis capituli de
Marziaco, et Philippus, ejusdem Johannis
filius, totam decimam suam, quam habebant in dicte ville parrochia,
memorato capitulo triginta et octo libris parisiensium
integre vendiderunt quiete et libere perpetuo possidendam, fide prestita
corporaliter ab utroque quod in ea de cetero nichil penitus reclamabunt.
Hanc autem venditionem ejusdem decime factam taliter Natalis, qui cognomine Jocetus
dicitur, de cujus feodo prefatus Johannes ipsam
tenebat decimam necnon et Gaufridus de Mota,
miles, de cujus feodo nominatus Natalis decimam hanc tenebat
coram nobis positi concesserunt et eam approbantes fide promiserunt interposita se
nichil in ea de cetero petituros de ea gaurentienda per jus se plegios
concedentes.
Agnes etiam, pretaxati
Johannis nunc uxor, eamdem venditionem approbans et
concedens fide data promisit firmiter quod numquam aliquid in sepedicta decima
reclamabit.
Quod ut ratum et notum permaneat, presentem paginam sigilli nostri caractere ad
petitionem partium fecimus roborari.
Actum
Lebert, doyen de Sainte-Croix, décide que les curés de son doyenné pourront, au jour de leur décès, disposer des fruits de leurs vignes, ayant reçu leur première façon en temps opportun.
- B Vidimus sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 440.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Lebertus, decanus
Aurelianensis, notum facio omnibus presentes
litteras inspecturis quod, divine pietatis intuitu et quia etiam juri consonum
videtur et consuetudini patrie generali consentaneum, presbiteris omnibus
parrochialibus in decanatu Aurelianensi constitutis et
eorum successoribus concessi in perpetuum quod, quandocumque ipsos decedere
contigerit, vineis suis jam cum ligore et sarpa factis in prima factione, tempore
tamen competenti de fructibus illarum possint testari et ordinare pro voluntate
sua, nec liceat mihi vel successoribus meis manus extendere ad fructus earumdem
vel etiam debladare dictas vineas contra ipsorum voluntatem, nisi tamen eas
tradiderint aliis excolendas ad quotamcumque partem, vel nisi jam ecclesias
resignaverint antequam fructus perceperint vinearum.
Actum
Accord par lequel le couvent d'Aubecour abandonne ses prétentions sur deux arpents de vigne en la banlieue d'Orléans, en la censive de Nicolas Amari, que le chanoine Gautier « Pice » avait donnés au chapitre d'Orléans qui, en échange, abandonne ses poursuites pour trente livres de pertes éprouvées à la Gervaise, pendant que ledit Gautier la louait au chapitre. Sainte-Croix paie dix-sept livres parisis à Aubecour qui promet sa garantie contre le monastère de Marcheroux, où ledit Gautier prit l'habit.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Abbas et conventus Albe Curie, Premonstrensis ordinis,
omnibus presentes litteras inspecturis in Domino
salutem.
Noverint universi quod cum viros venerabiles decanum et capitulum
Aurelianensis ecclesie traheremus in causam coram abbate
et priore de Nealfla-Veteri et priore de
Meulent, judicibus a Sede Apostolica delegatis, super
duobus arpentis et dimidio vinearum in banliva Aurelianensi
et in censiva Nicholai militis cognomine
Amari sitis, quas ex collatione Galteri
cognominati Pice, quondam concanonici eorum, ipsis competere
dicebant, quas etiam ad nostrum pertinere monasterium asserebamus cum idem
Galterus se et sua nostre religioni et collegio dedicasset
idemque Galterus se aliquam eis de dictis vineis donationem
fecisse negabat penitus, ut dicebamus ; cumque nos e contrario dictum capitulum
coram judicibus, scilicet cantore, succentore et Bricio canonico
Magdunensibus auctoritate apostolica conveniret
super dampnis et deperditis estimatis usque ad summam triginta
librarum, que dampna et deperdita in domo ejusdem capituli, que
Gervasia dicitur, et in pertinenciis ejusdem domus
sustinuit, eo tempore quo idem
Galterus eam a dicto capitulo tenuit sub annua pensione ;
tandem cum ipso in hanc formam pacis convenimus, quod a controversia que contra
nos coram judicibus Magdunensibus, ut dictum est, moverat,
omnino destitit ; promittentes quod super dampnis et deperditis memoratis nos
nullatenus attentaret decetero molestare.
Nos vero jus omne, si quid in predictis habebamus vineis, dicto capitulo
spontanee et imperpetuum quitavimus, promittentes quod memorato capitulo easdem
vineas contra sepedictum Galterum et contra quemlibet ipsius
consanguineum seu propinquum et contra abbatem et conventum de
Marcheio-Radulfi, quorum primo idem
Galterus dicitur habitum suscepisse, imperpetuum
garentiremus dictum capitulum erga omnes predictos indempne servaturi ; idem vero
capitulum, pro bono pacis, decem et septem libras
parisiensium nobis duxit persolvendas.
Quod ut ratum et cognitum permaneat presens scriptum sigilli nostri karactere
fecimus roborari.
Actum
Rachat par l'abbaye de Saint-Euverte au prix de 40 sous parisis et par l'église de Saint-Donatien au prix de 30 sous parisis, des repas qu'elles devaient à Sainte-Croix la veille de certaines fêtes.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 271.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Vulgrinus, Beati Evurcii
Aurelianensis abbas, totusque ejusdem monasterii conventus
humilis omnibus presentes litteras inspecturis salutem in
Domino.
Noverit universitas vestra quod cum monasterium nostrum decano et capitulo
Aurelianensi refectiones duas annis deberet singulis, ita
quod in duabus ipsius monasterii festivitatibus, tam in illa que mense junio quam in altera que mense celebratur septembri, dictos decanum et
capitulum et ecclesie sue nutritios ad nostrum monasterium divinum ibidem
celebraturos officium accedentes expleto vigiliarum officio duobus procurare
teneremur ferculis, quorum unum ex vino sano libisque frumentaneis, ex
nebulis autem et nectare constare reliqum noscebatur, prefati decanus et capitulum
tantum a reddendi modo seu specie, intellectu purissimo sanaque conscientia
monasterium nostrum, quod refectiones nominatas eis memoratis reddebat temporibus,
absolverunt ipsum a reddendi genere, taliter in perpetuum permanere liber[aliter]
concedentes, quod in predicta utraque festivitatum ipsis decano et capitulo
quadraginta
quinque solidos parisiensium a monasterio anno quolibet sine dilatione
vel obstaculo nomine refectionis vigiliarum tempore persolventur.
Beati quoque Donatiani ecclesiam ad nos pertinentem, que
refectionem unam duobus constantem ferculis in ejusdem ecclesie festivitate
prelibatis decano et capitulo suisque nutriciis annuatim reddere tenebatur, eodem
intellectu et eadem duxerunt conscientia tantum a reddendi genere relaxandum,
similiter sepefatis decano et capitulo triginta solidos refectionis
nomine in ejusdem festivitatis vigiliis annis singulis soluturam.
Premissis itaque est adjunctum quod sicut consueverunt in prenotatis
festivitatibus tam ad pretaxatum monasterium quam ad ecclesiam prelibatam ad
celebrandum in eis tam missarum sollempnia quam vigilias accedent.
Quod ut notum et stabile perseveret presentes litteras sigillorum nostrorum
munimine fecimus roborari.
Actum
Confirmation par le pape Honorius III du règlement de Manassé relatif au sous-décanat.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 168 et G 440 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Honorius episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis decano et capitulo Aurelianensi salutem et apostolicam benedictionem. Sacrosancta Romana Ecclesia devotos et humiles filios ex assuete pietatis officio propensius diligere consuevit et ne pravorum hominum molestiis agitentur, eos tamquam pia mater sue protectionis munimine confovere. Eapropter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulationibus grato concurrentes assensu, ordinationem super subdecanatu ecclesie vestre a venerabili fratre nostro Manasse, Aurelianensi episcopo, provide factam, sicut in ejus litteris perspeximus contineri, auctoritate apostolica confirmamus et presentis scripti patrocinio communimus, tenorem cujus ad majorem firmitatem de verbo ad verbum presentibus duximus inserendum, qui est talis :
Manasses, Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, etc...
1
.... instituetur de cetero subdecanus.
2
Nos autem hanc transactionem approbantes, ut hoc notum permaneat et penitus
inconcussum, ad petitionem et voluntatem tam capituli quam
Pagani subdecani presentem paginam sigilli nostri caractere
fecimus confirmari.
Actum
Nulli ergo omnino hominum liceat hanc paginam nostre confirmationis infringere,
vel ei ausu temerario contraire.
Si quis autem hoc attemptare presumpserit, indignationem omnipotentis Dei et beatorum Petri et
Pauli apostolorum ejus se noverit incursurum.
Datum Laterani
Honorius III accorde au chapitre de Sainte-Croix les dîmes des novales des terres et bois qu'il possédait avant le concile général1.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 168 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Honorius episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis
decano et capitulo Aurelianensi salutem et apostolicam
benedictionem.
Cum a nobis petitur quod justum est et honestum, tam vigor equitatis quam ordo
exigit rationis, ut id per sollicitudinem officii nostri ad debitum perducatur
effectum.
Eapropter, dilecti in Domino filii, vestris
postulationibus grato concurrentes assensu, decimas novalium de terris et
nemoribus vestris propriis, que habuistis ante concilium generale, prout
redigentur imposterum ad culturam, vobis de speciali gratia indulgemus.
Nulli ergo omnino hominum liceat hanc paginam nostre concessionis infringere vel
ei ausu temerario contraire.
Si quis autem hoc attemptare presumpserit, indignationem omnipotentis Dei et beatorum Petri et
Pauli apostolorum ejus se noverit incursurum.
Datum Laterani
Confirmation par Honorius III des processions de Saint-Mesmin, de Saint-Vrain de Jargeau et de Saint-Liphard de Meung, des revenus des prébendes de Saint-Pierre de Cluny, de Saint-Benoît, de Saint-Mesmin, de Saint-Liphard de Meung, des pensions, cens et repas dus par certaines églises au chapitre de Sainte-Croix1, ainsi que de sa juriridiction ecclésiastique et séculière en la ville d'Orléans et dans ses villas, églises et paroisses.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 168.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Honorius episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis
decano et capitulo Aurelianensi, salutem et apostolicam
benedictionem.
Sacrosancta Romana Ecclesia devotos et humiles filios ex assuete pietatis officio
propensius diligere consuevit, et ne pravorum hominum molestiis agitentur, eos
tamquam pia mater sue protectionis munimine confovere.
Ea propter, dilecti in Domino filii, vestris justis
postulationibus grato concurrentes assensu, processiones ab abbate et monachis
Sancti Maximini et a Beatorum
Verani et Liphardi canonicis vobis debitas,
redditus et proventus, quos de prebendis Sanctorum Petri
Cluniacensis, Benedicti,
Maximini, Aviti et
Liphardi, salva tamen eis foraneitate sua, percipitis,
pensiones, census et refectiones que obtinetis in quibusdam ecclesiis
Aurelianensis diocesis ab antiquo, jurisditionem quoque
tam ecclesiasticam quam secularem quam in Aurelianensi
civitate, in villis et ecclesiis et parrochiis vestris habetis, sicut
ea omnia juste et pacifice possidetis, vobis auctoritate apostolica confirmamus et
presentis scripti patrocinio communimus.
Nulli ergo omnino hominum liceat hanc paginam nostre confirmationis infringere
vel ei ausu temerario contraire.
Si quis autem hoc attemptare presumpserit indignationem omnipotentis Dei et beatorum Petri et
Pauli apostolorum ejus se noverit incursurum.
Datum Rome apud Sanctum Petrum
Le chapitre donne son assentiment à l'engagement de rendableté contracté par l'évêque envers le roi pour la tour récemment édifiée à Sully-sur-Loire1.
- A Original sur parchemin. Arch. nat, J 170: 8.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Lebertus decanus totumque
Aurelianensis ecclesie capitulum, omnibus presentes
litteras inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod venerabilis pater et dominus Manasses, Aurelianensis
episcopus, de assensu et voluntate nostra, concessit quod ipse et
successores sui Aurelianenses episcopi, vel illi qui loco
eorum erunt, reddent excellentissimo domino nostro Philippo, illustri Francorum
regi, vel ejus certo mandato, ad magnam vim et ad parvam, turrim novam quam
idem rex edificari fecit apud Soliacum, quotienscumque idem
rex voluerit et idem episcopus vel successores sui, vel illi qui loco
eorum erunt, ab ipso rege vel ejus certo mandato super hoc fuerint requisiti, ita
tamen quod, cessante negocio pro quo tradita fuerit, turrim eamdem in eo statu et
cum omni integritate qua eam receperit eidem episcopo et successoribus suis vel
ejus successorumque suorum mandato restituet.
Compromis accepté par le chapitre et ses hommes de Mardié pour le règlement de la dîme des vignes de Mardié.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 347.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
A. decanus,
Symon et Milo, canonici
Meldenses, omnibus presentes litteras inspecturis salutem in Domino.
Noverit universitas vestra quod cum inter viros venerabiles L[ebertum] decanum et capitulum
Aurelianense, ex una parte, et homines de
parrochia de Marzeio, ex alia, super decimis vinearum quas
dicti homines habent in parrochia de Marzeio in decimatione
prefati capituli, coram nobis auctoritate apostolica contencio verteretur, ab
eodem capitulo et predictis hominibus, sicut ex parte ipsorum nobis est intimatum,
in virum venerabilem abbatem Curie Dei et unum
de capitulo Aurelianensi, quem capitulum eligere maluerit,
est de dictis decimis, fide ex parte dictorum hominum corporaliter prestita,
compromissum, ita videlicet quod dicti arbitri statuere tenebuntur ut de omnibus
vineis de parrochia de Marzeio, in decimatione
Sancte Crucis sitis, pro quolibet arpento tres
lagene vini vel duodecim denarii, sicut eisdem arbitris melius
placuerit, nomine decime annis singulis in perpetuum
Aurelianensi capitulo persolvantur ; et quia pro dictis
decimis sibi minus sufficienter a sepedictis hominibus et eorum
antecessoribus persolutis prefatum capitulum multis retro temporibus dampna non
modica sustinuit, et pro eisdem decimis placitando multas fecit expensas, sepefati
homines quandam summam pecunie secundum voluntatem et beneplacitum dictorum
arbitrorum taxandam prenominato capitulo solvere tenebuntur.
Quod si predicti idem arbitri super predictis concordare non poterunt, ipsi
aliquem tercium eligent ut quod duobus ex ipsis placuerit observetur.
Si autem in eligendo tertium sunt discordes, secundum voluntatem viri venerabilis L[eberti], decani
Aurelianensis, ipsis tertius adjungetur.
Nos autem, ad instanciam et peticionem tam prefati capituli quam dictorum
hominum, predictam compromissionem approbamus et confirmamus, reservata nobis
nichilominus potestate animadvertendi tam in dictum capitulum quam in sepefatos
homines si ipsi forte a predicta composicione resilirent.
In cujus rei testimonium presentem paginam confici et sigillorum nostrorum
munimine fecimus roborari.
Actum
Sentence arbitrale de l'abbé de la Cour-Dieu, de Vulgrin, abbé de Saint-Euverte, et de Payen, sous-doyen de Sainte-Croix, relative aux dîmes de vin de Mardié, condamnant les hommes de Mardié à payer au chapitre une dîme annuelle de trois « lagene » par arpent, et 300 livres parisis en deux termes comme indemnité pour le passé.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 347 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Frater Willelmus, Curie
Dei, et Vulgrinus,
Sancti Evurcii Aurelianensis dicti abbates, et P[aganus], subdecanus
Aurelianensis, omnibus presentes
litteras inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod cum inter viros venerabiles decanum et capitulum
Aurelianense, ex una parte, et homines de
parrochia de Marzeio, ex altera, super decimis vinearum
quas dicti homines habent in parrochia de Marzeio in
decimatione prefati capituli contencio verteretur, a prefatis decano et capitulo
et predictis homnibus in nos abbatem Curie Dei et nos
subdecanum Aurelianensem fuit de dictis decimis, fide ex
parte prenominatorum hominum corporaliter prestita, et pena centum
librarum parisiensium ab utraque parte apposita, datis super hoc fidejussoribus,
compromissum, ita videlicet quod nos statuere teneremur ut de omnibus vineis quas
dicti homines habent in parrochia de Marzeio in decimatione
Sancte Crucis pro quolibet arpento tres lagene
vini vel duodecim denarii, sicut nobis melius placeret, nomine decime
annis singulis imperpetuum Aurelianensi capitulo
solverentur, sepefati insuper homines quandam summam pecunie secundum voluntatem
et beneplacitum nostrum tauxandam prenominato capitulo solvere tenerentur.
Si autem nos duo super predictis concordare non possemus, nobiscum
aliquem tercium eligeremus, et illud quod nobis tribus vel duobus ex nobis
placeret deberet observari.
Si autem in eligendo tercium inveniremur discordes, secundum voluntatem venerabilis viri L[eberti], decani
Aurelianensis, nobis esset tercius
adjungendus.
Nos autem duo, cum super premissis licet in modico primo ad invicem
discordaremus, nobis in dicto arbitrio virum venerabilem Vu[lgrinum], abbatem Sancti Evurcii
Aurelianensis, eoncorditer duximus sociandum.
Nobis igitur tribus voluntate unanimi in eandem sentenciam concordantibus, habito
prudentum consilio, post multam deliberationem super premissis ordinavimus in hunc
modum, ut scilicet pro quolibet arpento prelate decimationis tres
lagene vini boni et laudabilis ac illius et ejusdem vini quod ex eodem arpento
provenerit, de mera gutta, vino adhuc existente in cuva, imperpetuum annis
singulis tempore vindemiarum bona fide nomine decime capitulo
Aurelianensi a predictis hominibus persolvantur, ita eciam
quod, pro illo arpento cujus vinum totum fuerit album, omnes dictas
tres lagenas de eodem vino albo, et pro illo cujus vinum totum fuerit
rubeum de eodem vino rubeo solvere tenebuntur.
Si autem aliquis in eodem arpento vinum album et vinum rubeum habuerit, si totum
album cum rubeo non fuerit permixtum, habita justa moderatione vinee albe et vinee
rubee que in eodem arpento fuerint, dictas tres lagenas de vino rubeo
et de vino albo persolvent.
Si vero totum permixtum fuerit, de eodem vino permixto dicte tres
lagene solventur.
Quod si aliquis in vinea minus habuerit quam unum arpentum, de summa
trium lagenarum subtrahetur secundum quod ei defuerit de arpento.
Statuimus insuper ut sepefati homines prenominatis decano et capitulo trecentas
libras parisiensium ad duos terminos, videlicet centum et
quinquaginta libras usque
Promulgation par les délégués apostoliques de la sentence arbitrale relative aux dîmes de vin de Mardié.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 347.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
A. decanus,
Simon et Milo canonici
Meldenses, omnibus presentes litteras inspecturis salutem in Domino.
Noverit universitas vestra quod cum inter viros venerabiles L[ebertum] decanum et capitulum
Aurelianense, ex una parte, et hominos
de parrochia de Marzeio, ex altera, super decimis vini de
vineis quas dicti homines habent in parrochia de Marzeio in
decimatione prefati capituli coram nobis auctoritate apostolica contencio
verteretur, ab eodem capitulo et predictis hominibus, sicut ex parte ipsorum
accepimus, in virum venerabilem Willelmum,
abbatem Curie Dei, et unum de capitulo
Aurelianensi, quem capitulum mallet eligere, fuit de
dictis decimis, fide ex parte dictorum hominum corporaliter prestita, et pena
centum librarum parisiensium ab utraque parte apposita, datis super
hoc fidejussoribus, compromissum, ita videlicet quod dicti arbitris tatuere
tenerentur, etc...
1
...adjungendus.
Cum autem prenominati decanus et capitulum ad dictum arbitrium suscipiendum virum venerabilem Paganum, subdecanum
Aurelianensem, ex parte sua elegissent, ac dictus
abbas et idem subdecanus, sicut ex eorum litteris plene intelleximus, super
predictis licet in modico primo ad invicem discordarent, virum
venerabilem Vulgrinum, abbatem Sancti Evurcii
Aurelianensis, in dicto arbitrio sibi concorditer
adjunxerunt.
Qui tres, voluntate unanimi in eamdem sententiam concordantes, habito
prudentium consilio super premissis, sicut in ipsorum patentibus
litteris vidimus contineri, ordinaverunt in hunc modum, ut scilicet etc... sine dilatione et diminutione solvere tenerentur.
Nos autem omnia que super premissis a predictis arbitris ordinata sunt et statuta
approbantes, ea auctoritate apostolica nobis in hac parte commissa
confirmamus.
In cujus rei testimonium presentem paginam sigillorum nostrorum fecimus munimine
roborari.
Le chapitre et le curé de Neung, d'une part, et l'archidiacre de Sologne, d'autre part, choisissent l'évêque d'Orléans comme arbitre de leur différend au sujet du droit de gîte à Neung, réclamé par l'archidiacre.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 353.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Garinus, archidiaconus
Sigalonie, notum volo fieri universis quod cum
inter capitulum Aurelianense et... presbiterum de
Naim, ex una parte, et me, ex altera,
verteretur contencio super procuratione quam michi deberi a dicto presbitero
asserebam, capitulum et idem presbiter, ex una parte, et ego, ex
altera, in venerabilem patrem et dominum
M[anassem], Aurelianensem
episcopum, compromisimus, promittentes sub pena decem librarum
quod observabimus, ratum habebimus et firmum quicquid idem episcopus super tota
eadem controversia duxerit ordinandum ; debet autem ista contencio
Philippe-Auguste prend sous sa sauvegarde tous les biens de Sainte-Croix situés dans le royaume.
- B Copie. Bibl. nat. de France, Moreau, 54: 7. Pris sur le cartulaire de l'église cath. de Sainte-Croix, fol. XXVIvº. Envoyé par Dom Gérou, le 12 mars 1765.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gratia
Francorum rex, universis prepositis et ballivis suis
ad quos presentes littere pervenerint salutem.
Mandamus vobis et precepimus quatenus universas res ecclesie Sancte
Crucis Aurelianensis, ubicumque sint in potestatibus nostris, caras
habeatis et eas tanquam nostras proprias custodiatis, nullatenus eis injuriam
fieri permittentes.
Si vero eidem ecclesie injuria forte illata fuerit, quam cito exinde requisiti
fueritis eam emendari faciatis.
Vobis etiam precipue inhibemus ne eidem ecclesie injuriam aliquam inferatis.
Actum apud Lorriacum
L'évêque Manassé approuve un échange de champs fait entre Aubert de Rouvray et Hugues de Miramion, et échange avec Sainte-Croix la suzeraineté de l'un d'eux.
- A Original sur parchemin, endommagé. Arch. dép. Loiret, G 377 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Manasses, Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi [quod] cum dilectus et fidelis noster Aubertus de
Rovreto, miles, campum juxta vineam [], militis, situm, de feodo
dilectorum filiorum decani et capituli Aurelianensis
moventem, Hugoni de Mesamium, militi, in escambium dederit et
concesserit pro campo juxta viam que ducit a villa Mesamii
versus Trienaium sito, de feodo dilecti et fidelis nostri
Ade de Loriaco, militis, et nostro movente, quem idem
Hugo dicto Auberto quitavit et concessit similiter in
escambium pro supradicto campo, nos, ad peticionem utriusque militis, escambium de
premissis campis factum ratum habemus et liberaliter approbamus, ita tamen quod
campus quem modo dictus Hugo possidet ad feodum dicti
Ade de Loriaco et nostrum pariter pertinebit et in
perpetuum adherebit, prefato campo dicti Auberti ad feodum
supradictorum decani et capituli Aurelianensis remanente et
in perpetuum adherente.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras fieri fecimus et sigilli
nostri munimine roborari.
Actum
Sentence arbitrale de l'évêque Manassé, décidant que la Cour-Dieu n'aura, dans les bois de Planquine, que le panage de 80 porcs, mais usage pour ses maisons dans tous les bois du chapitre entre Lorris et Cercottes.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Manasses, Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, universis presentes
litteras inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod cum inter dilectos filios abbatem et conventum
Curie-Dei, ex una parte, et decanum et
capitulum Aurelianense, ex altera, verteretur contentio
super usuagio quod predicti abbas et conventus in cunctis nemoribus capituli citra
Ligerim inter Lorriacum et
Sarcotes reclamabant ; tandem in nos utraque pars
compromisit, promittens sub pena centum librarum quas manucepimus ad
peticionem utriusque partis quod dictum nostrum et ordinationem nostram super hoc
in omnibus et per omnia firmiter observaret.
Nos igitur dictum nostrum et ordinationem nostram protulimus in hunc modum,
videlicet quod abbas et conventus prenominati nullum usuagium nichilque juris in
nemoribus capituli de Planquena poterunt reclamare, hoc
excepto quod ad glandem octoginta porcos in eisdem habere poterunt et
tenere.
Nichilominus tamen capitulum nemora illa vendere poterit, obligare et extirpare
et de eisdem suam per omnia facere voluntatem.
Pasnagium etiam vendere poterit, salvo tamen monachis hoc quod de
octoginta porcis superius est expressum.
In ceteris vero cunctis nemoribus citra Ligerim inter
Lorriacum et Sarcotes constitutis,
que sunt capituli in presenti, predicti abbas et conventus usuagium
suum habebunt omnibus domibus suis ad omnes usus necessarios.
Quod ut ratum teneatur et notum permaneat, presentes litteras ad utriusque partis
peticionem fieri fecimus et sigilli nostri munimine roborari.
Actum
L'abbé de la Cour-Dieu accepte la sentence de l'évêque.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Robertus, Curie Dei
dictus abbas, totusque ejusdem loci conventus, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod cum inter venerabiles viros Lebertum decanum et capitulum
Aurelianense, ex una parte, et nos, ex
altera, verteretur contentio super usagio, etc...
1
ad omnes usus necessarios.
Nos igitur hoc dictum et hanc ordinationem episcopi memorati ratam habemus et
approbamus, et eam concedimus stabilem in perpetuum permanere.
In cujus rei testimonium et memoriam, presentes litteras sigilli nostri fecimus
karactere confirmari.
Actum
Jean Papin, de Mardié, vend au chapitre, pour 26 livres parisis, la dîme de blé et de vin qu'il possède au lieu dit Val de Colmine.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Manasses, Dei gracia
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod Johannes Papini de Marzeio, in nostra
presentia constitutus, quicquid decime habebat apud locum qui dicitur vallis de
Couloumine tam in blado quam in vino in parochia de
Marzeio dilectis filiis L[eberto] decano et capitulo
Aurelianensi pro viginti
sex libris parisiensium se vendidisse recognovit.
Hanc autem venditionem Agnes, uxor
ejus, et Philippus, dicti
J. Papini filius, coram nobis
voluerunt et fide media concesserunt et tam ipsi quam prefatus
J. Papini ejusdem decime venditionem per
interpositionem fidei corporalis supradictis decano et capitulo bona fide
promiserunt guarentire.
Natalis vero Jocez et Amelina, uxor ejus, a quibus supradictus
J. Papini tenebat eam in feodum et insuper
Jocelinus de Mota, miles, et Aelidis uxor, a quibus dictus
Natalis et uxor ejus eamdem similiter decimam in feodum
tenebant, premisse decime venditionem laudaverunt et concesserunt, et quod eadem
decimam sepedictis decano et capitulo guarentirent per fidem prestitam
promiserunt.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras scribi fecimus et sigilli
nostri munimine confirmari.
Actum
Arnoul de Cohon, refusant d'approuver la composition faite entre le chapitre et les hommes de Mardié1, s'engage à payer comme dîme une « lagena » par muids.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 347.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
G., archipresbiter
Pithverensis, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverit universitas vestra quod, R[oberto]de
Marcel[liaco] , canonico Aurelianensi,
pro capitulo Aurelianensi, et Arnulfo de
Cohon, pro se et uxore sua, coram nobis in jure constitutis, idem
A[rnulfus] recognovit quod compositionem quam homines qui
vineas habent in parrochia de Marzeio fecerant cum capitulo
Aurelianensi super decimis earumdem vinearum nec
aprobaverat nec aprobabat, nec dictam compositionem volebat aliquatenus
observare ; dictus autem Arnulfus de quolibet modio vini quod
de cetero habiturus erat in parrochia de Marzeio in
decimatione prefali capituli se unam lagenam annis singulis soluturum fide in manu
nostra corporaliter prestita repromisit.
In cujus rei testimonium presentes litteras confici et presentis sigilli fecimus
munimine roborari.
Actum
Même acte de Geoffroy Borrel, clerc de Bou.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 385.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Thescelinus, officialis curie
Aurelianensis, omnibus presentes litteras inspecturis
salutem in Domino.
Noverit universitas vestra quod, R[oberto] de
Marcel[liaco] canonico Aurelianensi pro
capitulo Aurelianensi, et Gaufrido Borrelli, clerico de
Bullo, pro se coram nobis in jure constitutis,
idem Gaufridus recognovit quod compositionem, quam homines
qui vineas habent in parocchia de Marzeio fecerant cum
capitulo Aurelianensi super decimis earumdem vinearum, nec
approbaverat nec approbabat, nec dictam compositionem volebat aliquatenus
observare ; dictus autem Gaufridus de quolibet modio vini
quod cetero habiturus erat in parocchia de Marzeio, in
tribus quarteriis vinearum sitis in loco qui dicitur
Rondeau in decimatione prefati capituli se, unam lagenam
annis singulis soluturum repromisit.
In cujus rei testimonium presentes litteras confici et presentis sigilli fecimus
munimine roborari.
Actum
Jean, archidiacre d'Orléans, donne au chapitre toutes ses acquisitions dans la paroisse de Nouan-le-Fuzelier pour la célébration de son anniversaire et de celui de plusieurs membres de sa famille.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 244 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Johannes,
Aurelianensis ecclesie archidiaconus, presentibus
et futuris notum facio quod, de omnibus que in parrochia ville in archidiaconatu
Soliacensi posite, que Noemium
dicitur, acquisivi, ordinavi taliter quod ea capitulo Sancte Crucis
Aurelianensis integre contuli perpetuo possidenda.
Idem vero capitulum omnes eorum proventus annis singulis canonicis distribui
faciet, qui patris mei et matris mee anniversaria suis temporibus celebrabunt.
Acquisivi autem in dicta parrochia omnes minutas decimas porcorum, vellerum et
agnorum, omnes oblationes
Eudes Borrel, seigneur de Courtalain, vend à Sainte-Croix ses dîmes de Fontaines pour 550 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 325 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Odo Borrellus, dominus de
Cortalain, notum facio omnibus tam presentibus
quam futuris presentes litteras inspecturis quod ego totam decimam...
1
Quam donationem et elemosinam supradicta
Margarita uxor mea voluit et fide media concedens
libenter ac liberaliter approbavit.
Ut antem omnia supradicta firma et inconcussa permaneant, ego in ipsorum
testimonium et stabilitatem presentes litteras fieri feci et sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
L'évêque d'Orléans confirme et approuve, comme seigneur, la vente précédente, y joignant le don des dîmes des novales.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 325.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Manasses, Dei
gracia
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis in Domino salutem.
Noverint universi quod Odo Borrellus,
dominus de Cortalein, in nostra presentia
constitutus, totam decimam quam in parrochia de Fontanis ad
presens tenebat in dominio suo et eam quam post decessum nobilis mulieris
Johanne de Exolduno, relicte defuncti Jocelini
Borrelli, militis, habiturus erat in eadem parrochia, videlicet duas
partes decime bladi et tres partes decime vini, et quicquid etiam tam
in minuta quam alia quacumque decima tam idem Borrellus quam
dicta domina in eadem habebant parrochia, dilectis filiis decano et capitulo
Aurelianensibus cum tractu earumdem decimarum et cum omni
jure quod in ipsis habebant, pro quingentis et quinquaginta et unaa libris parisiensium
vendidit et quictavit.
De qua summa se totaliter et integre tenuit coram nobis pro pagato.
Hanc autem venditionem nobilis mulier Margarita, uxor ejus, et eorum filii,
Odo scilicet et Johanna, voluntate
spontanea coram nobis voluerunt et ratam habentes unanimiter concesserunt, prefata
Margarita sub fidei date vinculo promittente, quod in
premissis decimis nichil decetero nomine dotalicii seu alio quocumque modo per se
vel per alium reclamabit.
Supradicta etiam Johanna de Exolduno
venditionem premissam ratam habens et fide media concedens quicquid juris in
eisdem decimis nomine dotalicii seu quocumque alio modo habebat quittavit in
perpetuum et remisit.
De guarandienda itaque venditione premissarum decimarum erga supradictos decanum
et capitulum plegios dictus Borrellus interposuit, videlicet
Hamericum de Buiseau et Henricum de
Marvilier, milites, qui per fidem interpositam promiserunt quod si
qua dampna, dispendia vel expensas pro defectu guarentisie ad usus et
consuetudines Aurelianenses faciende decanus et capitulum
Aurelianenses incurrerent super decimis memoratis, ipsi
infra quindenam postquam essent requisiti Aurelianis
captionem tenerent, inde nullatenus recessuri donec de dampnis, gravaminibus et
expensis esset eisdem decano et capitulo plenarie et integre satisfactum.
Ad hoc prefatus Odo Borrelli in perpetuam elemosinam dedit
et concessit ecclesie Aurelianensi
unum hominem1 de
corpore et uxorem ejus cum eorum filiis ac familiis necnon cum teneuris et
possessionibus eorumdem, et insuper duo arpenta terre prout hec omnia a
dilecto filio Adam Breun,
Aurelianensi archidiacono, fuerunt assignata, que
omnia ad prefatam ecclesiam pleno jure cum omni districtu et consuetudine ac
justicia, sicut dictus Odo eadem possidebat, in perpetuum
pertinebunt, in quibus idem Odo vel heredes ejus nichil juris
de cetero poterunt reclamareb.
Quam donationem et elemosinam supradicta Margarita, uxor ipsius Odonis,
et prefati filii eorumdem coram nobis voluerunt, et ipsa
Margarita fide media liberaliter approbavit.
Cum igitur supradicte decime de feodo dilecti filii
Garini, archidiaconi
Sigalonie, moverent, idem archidiaconus prefatam
venditionem sicut superius continetur coram nobis voluit et concessit.
Nos itaque, de quorum feodo movebant omnia supradicta, tam
donationem quam venditionem premissam ratam habuimus et liberaliter duximus
approbandam, concedentes insuper Aurelianensi ecclesie, de
voluntate et assensu dicti archidiaconi, omnes decimas omnium novalium tam
excultorum quam excolendorum in ipsa parrochia de Fontanis
in perpetuum et sine contradictione vel diminutione qualibet et absque alicujus
participatione possidendas.
Que omnia ut firma et inconcussa permaneant, nos in ipsorum testimonium et
stabilitatem presentes litteras fieri fecimus et sigilli nostri munimine
roborari.
Actum
Agnès, mère d'Eudes Borel, approuve la vente de la dîme de Fontaines, à condition que son fils lui assigne le reste des 20 livres chartraines de rente qu'il lui doit.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 325 ; mention Scriptum
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Manasses, Dei
gracia
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noveritis universi quod nobilis mulier
[Agnez], mater Odonis Borrelli,
domini de Corte Aleni, in nostra presencia constituta,
vendicionem quam dictus Odo Borrelli dilectis filiis decano
et capitulo Aurelianensibus fecerat de decima de
Fontanis voluit et approbavit, sub hoc tamen modo ut
prefatus Odo
viginti libras Carnotensium annui redditus eidem
assignaret, de quibus, sicud eadem domina confessa est, decem et
septem libre et sex denarii a sepedicto
O[done] jam sibi fuerant assignate.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigilli nostri fecimus
roborari.
Actum
Jeanne, veuve de Garnier de Langey, approuve la vente de la dîme de Fontaines faite au chapitre par son frère Eudes Borel.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 325 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Gaufridus, archidiaconus
Castridunensis, omnibus presentes literas
inspecturis salutem in Domino.
Constituta in nostra presencia nobilis mulier
Johanna, relicta defuncti Garnerii de
Langi, militis, venditionem totius decime in parrochia de
Fontanis constitute, ad dominium Odonis
Borrelli, militis, fratris ejusdem domine, pertinentis, videlicet
duas partes decime bladi et tres partes decime vini et quidquid etiam
in minuta vel alia quacumque decima in parrochia predicta idem
O[do] habebat, quam venditionem prefatus
Odo fecit viris venerabilibus decano et capitulo
Aurelianensibus sicut ipse coram nobis confessus est viva
voce, ipsa inquam domina voluit, ratam habuit et fide media approbando concessit,
promittens sub fidei date vinculo quod contra eamdem venditionem per se vel per
alium de cetero non veniret.
Item cum prefatus Odo in elemosinam dederit et in perpetuum
concesserit ecclesie Aurelianensi
unum hominem de corpore et uxorem ejus cum eorum filiis et familiis,
necnon cum teneuris et possessionibus eorumdem, ad consilium venerabilis viri Ade Breon,
Aurelianensis archidiaconi, assignandos, et
preterea duo arpenta terre cum rebus premissis ad opus ecclesie
Aurelianensis, que omnia ad prefatam ecclesiam pleno jure
cum omni districtu et consuetudine ac justicia, sicut dictus
Odo eadem possidebat, in perpetuum pertinebunt, prenominata
domina elemosinam de rebus omnibus premissis factam coram nobis fide
media volens et concedens liberaliter et libenter approbavit.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras tam ad ipsius
Johanne quam dicti Odonis Borrelli
peticionem fieri fecimus et sigilli nostri munimine roborari.
Actum
Le maître de la maladrerie de Pont-aux-Moines, refusant d'approuver la composition faite avec le chapitre pour les dîmes de vin de Chécy et de Mardié, promet de payer une dîme d'une « lagena » par muids.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 320.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis L[ebertus], decanus
Aurelianensis, salutem in
Domino.
Noverint universi quod R[oberto] de
Marciliaco canonico Aurelianensi, pro
capitulo Aurelianensi, et R., magistro domus
helemosinarie de Ponte Monachorum, coram nobis in jure
constitutis, idem magister recognovit quod compositiones factas cum capitulo
Aurelianensi super decimis vini de vineis tam in
parrochia de Chaciaro quam in parrochia de
Mazeio in decimatione ejusdem capituli constitutis non
approbabat nec eas volebat aliquatenus observare.
Immo de quolibet modio vini quod dicta domus helemosinaria de cetero habitura
erat in dictis parochiis in decimatione capituli memorati, unam lagenam annis
singulis prefato capitulo nomine decime se promisit soluturum.
In cujus rei testimonium presentes litteras confici et sigilli nostri fecimus
munimine roborari.
Actum
Le seigneur de Courtalain désigne Guillaume Gauche et sa famille pour appartenir à Sainte-Croix, en vertu du contrat de janvier 1221.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Odo Borrelli, dominus de
Cort Alain, notum facio omnibus presentes litteras
inspecturis quod cum ego ecclesie Aurelianensi dedissem et
concessissem unum hominem de corpore et uxorem ejus cum eorum aliis de
familiis, necnon cum teneuris et possessionibus eorumdem et insuper duo
arpenta terre, que omnia per consilium venerabilis viri
Ade Breon, Aurelianensis
archidiaconi, prefate ecclesie tenebar assignare, ego, de assensu et
voluntate dicti archidiaconi, Willelmum Gauche et Johannam, uxorem ejus, cum ipsorum
filiis quos habebant in presenti et quos habere poterunt in futurum et cum omnibus
rebus tam mobilibus quam immobilibus quas possidebant, prenominate ecclesie
assignavi ; que omnia ad eamdem ecclesiam pleno jure cum omni districtu et
consuetudine ac justicia, sicut ego eadem possidebam, in perpetuum pertinebunt, in
quibus ego vel heredes mei nichil juris poterimus reclamare.
Quam donationem et elemosinam Margarita,
uxor mea, et filii nostri, Odo videlicet et
Johanna, voluerunt, et ipsa Margarita,
uxor mea, liberaliter fide media approbavit.
In cujus rei testimonium presentes litteras confici et sigilli mei feci munimine
roborari.
Actum
Sentence arbitrale portant que maître Arnoul Pichot paiera, pour une dime d'une « lagena » par muids en ses vignes de Mardié, 2 sous parisis par an au chanoine Robert de Marcilly, décimateur à vie.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 347.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
H. cantor, I. subdecanus, Alardus, canonicus Beati Aniani
Aurelianensis, omnibus presentes litteras inspecturis salutem in Domino.
Noverit universitas vestra quod, cum causa auctoritate apostolica coram nobis
verteretur inter decanum et capitulum Aurelianense, ex
una parte, et magistrum Arnulphum Pichot, ex
altera, super decimatione cujusdam arpenti vinee quam idem magister tenet ad
censum ab eodem capitulo apud Marceium, tandem inter
predictas partes talis compositio intercessit, quod prefatus
Arnulphus prenominato capitulo vel ei qui decimam de
Marceio ab ipso capitulo habebit de quolibet modio vini
dicte vinee se promisit unam lagenam annis singulis integre et sine diminutione
bona fide nomine decime soluturum, pro qua decima idem
A[rnulphus], quandiu prefatam vineam tenebit, quolibet anno
tamen duos solidos parisiensium Roberto de
Marcelliaco, canonico Aurelianensi, qui
decimas de Marceio ad vitam suam habet a capitulo
Aurelianensi,
Acte complètement identique à la charte CXC, sauf une phrase ajoutée en b : « De consilio autem et voluntate prenotati archidiaconi prefatus Odo Borrelli, nomme dicte elemosine, Guillelmum Gauche et Johannam uxorem ejus cum eorum filiis et teneuris eo modo quo premissum est ecclesie Aurelianensi dedit et assignavit... »
- A Original. sur parch. Arch. dép. Loiret, G 325 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Henri de Sully, seigneur de Vierzon, ratifie le legs fait par feu Hervé, seigneur de Vierzon, au chapitre de Sainte-Croix de 60 sous de rente annuelle sur le festage de Vierzon.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Henricus de Soliaco, dominus
Virsionis, omnibus presentes litteras inspecturis
salutem in Domino.
Noverint universi quod cum nobilis vir
Herveus bone memorie, quondam dominus
Virsionensis, viris venerabilibus decano et
capitulo Aurelianensibus
sexaginta solidos annis singulis in festagio de
Virsione de illa moneta de qua in eadem villa reliqum
solvetur festagium
Le chevalier Milon, de Pont-aux-Moines, consent à payer 4 sous parisis de dîme annuelle pour les 2 arpents de vigne qu'il possède à Mardié.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 347.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
S. officialis curie L[eberti]
decani Aurelianensis, universis presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod cum vir venerabilis dominus
Robertus de Marcelliaco, canonicus et officialis
Aurelianensis, traxisset in causam coram nobis Milonem, militem de Ponte
Monachorum, super decima duorum arpentorum vinearum in
decimatione Sancte Crucis apud
Marzeium sitarum, quam decimam dictus
Milo nolebat solvere ut debebat, tandem de bonorum virorum
consilio recognovit dictam decimam domino Roberto se debere
et ratione decime supradicte promisit et concessit fide prestita corporali
singulis annis pro decima supradictoruœ duorum arpentorum
quatuor solidos memorato Roberto se soluturum,
hoc addito quod si dictus Milo in predicta decimatione plus
quam duo arpenta vinearum haberet, secundum quantitatem vinearum
agmentaretur numerus quatuor solidorum supradictorum.
Si vero dicte vinee ad alium devenirent, earumdem vinearum possessor de unoquoque
modio memorato Roberto lagenam vini pro decima solvere
teneretur.
Insuper prenominatus Milo
Agnès, mère d'Eudes Borel de Courtalain, approuve sans réserve la vente de la dîme de Fontaines faite au chapitre par son fils.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 325 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philipus, Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod nobilis mulier Agnez, mater nobilis viri Odonis Borrel de
Curia Alani, militis, in nostra constituta presencia,
vendicionem decime de Fontanis, quam dictus
Odo fecit dilectis filiis decano et capitulo
Aurelianensibus, concessit, voluit et laudavit,
promittens fide in manu nostra prestita quod in dicta decima ratione dotalicii vel
alio modo nichil per se vel per alium decetero reclamabit.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras fieri fecimus et sigilli
nostri munimine roborari.
Actum
Louis d'Augerville engage pour 80 livres parisis au chapitre sa dîme du pain et du vin du Monceau, en la paroisse de Montigny.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ph[ilippus], Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Universitati vestrenotum facimus Ludovicum de Augervilla
militem et uxorem ejus Aaleis totam
decimam suam tam vini quam bladi quam in parrochia de
Montegniaco, ad locum qui
Moncellus dicitur, possidebant,
Aurelianensi capitulo pro octoginta libris
parisiensibus titulo pignoris obligasse, fide corporatiter prestita quod decimam
illam bona fide capitulo garendient nominato.
Odo vero miles, qui
Maleserbes cognomine vocitatur, de cujus feodo dicta
movet decima, hanc obligationem illius decime dicto factam capitulo, coram nobis
penitus approbavit, de garendienda memorata decima capitulo pretaxato fide data
plegium se concedens.
Thomas etiam de Maucrepon miles, in nostra presentia
constitutus, de prescripta decima sepefato capitulo garendienda fide similiter
interposita plegium se concessit.
Preter hec autem, prelibatus Ludovicus super garendienda
prelibato capitulo decima sepedicta, totum feodi sui residuum quod in predicta
parrochia de Montegniaco possidet in contraplegium
obligavit.
Quod ut notum et ratum habeatur, presentes litteras ad petitionem parcium sigilli
nostri caractere fecimus roborari.
Actum
Jean Motel, clerc, reconnaît au chapitre la propriété de 5 arpents de vignes à « Boellum » (Bou ?)1 dont il a la jouissance viagère, et que son oncle avait données à la chapelle Sainte-Madeleine en l'église d'Orléans, et promet d'en payer la dîme.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 427.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Lebertus, decanus et universum
Aurelianense capitulum omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod Johannes Motel, clericus, in capitulo
nostro constitutus, coram nobis recognovit quod Stephanus
Camerarius, avunculus suus, pro remedio anime sue legavit in
perpetuam elemosinam altari beate Marie Magdalene in ecclesia
nostra sito quinque arpenta vinearum que inferius exprimentur, ita
tamen quod idem Johannes, si clericatus ordinem susciperet et
clericus permaneret, eas in vita sua teneret, sub recognitione decem
solidorum singulis annis
Louis VIII, à l'exemple de Philippe-Auguste, accorde à Sainte-Croix la faculté d'affranchir ses serfs et serves, même résidant hors de ses possessions ; s'ils refusent l'affranchissement, ils seront soumis à la taille suivant leurs facultés.
- B Copie de 1540. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ludovicus, Dei
gratia
Francorum rex, dilecto et fideli suo
Galeranno de Cranis salutem et dilectionem.
Noveritis quod nos dilectis nostris decano et capitulo
Aurelianensibus ad exemplum karissimi progenitoris nostri
Philippi1, recordationis inclite, regis quondam
Francorum illustris, concessimus ut ipsi servos suos et
ancilas suas, extra terram capituli commorantes, ubicumque inventi fuerint,
auctoritate nostra et sua manumictant, tali modo quod si de servitute eorumdem
hominum inter capitulum et eos quos de servitute impetent oriatur contentio, per
juramenta legitimorum hominum, sine duello, idem capitulum servos eos approbet et
manumictantur.
Si autem idem homines noluerint manumicti, pro modo facultatum suarum
taillientur.
Vobis itaque mandamus atque precipimus, quatenus circa homines de
baillivia vestra, quos predictum capitulum de servitute impetet secundum formam
prescripte concessionis quam dicto capitulo fecimus, auctoritate nostra in vestra
baillivia procedatis.
Actum Parisius
Lettre de non-préjudice du chapitre de Sainte Croix, relative à la charte précédente.
- A Original sur parchemin. Arch. nat., J 170: 12
- a Teulet, Layettes du Trésor des chartes, tome II, p. 139.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
L[ebertus] decanus et universum
Aurelianense capitulum universis presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod nos ad consequentiam in posterum trahere non poterimus
gratiam quam dominus noster Ludovicus, Dei gratia
Francorum rex, nobis fecit super eo videlicet quod
nobis concessit, ad exemplum progenitoris sui inclite recordationis Philippi, quondam
Francorum regis illustris, ut servos nostros et
ancillas nostras, extra terram nostram commorantes, ubicumque inventi fuerint,
auctoritate sua et nostra manumittamus, tali modo quod, si de servitute eorumdem
hominum inter nos et ipsos quos de servitute impetremus oriatur contentio, per
juramentum legitimorum hominum, sine duello, eos servos approbemus et
manumittantur.
Si autem idem homines noluerint manumitti, pro modo facultatum suarum
tallientur.
Actum
Robert de Val Saint-Germain vend au chapitre tout ce qu'il possède en la paroisse d'Aulnay, sauf le fief.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Willermus, cantor Beate
Marie, et Petrus,
decanus Sancte Crucis Stampens[ium], omnibus
presentes litteras inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod Robertus miles de
Valle Sancti Germani et Amelina, uxor ejus, in nostra presencia constituti,
fide corporali prestita viris venerabilibus decano et capitulo
Aurelianensibus quidquid in parrochia
Alneti posidebant situm in decima vel terra et
herbernagio, uno tamen excepto feodo, vendiderunt.
Hanc igitur vendicionem laudaverunt duo filii eorumdem
Johannes et Ferricus et
tres filie Fleticia,
Margarita et Maria cum maritis
earumdem, fide similiter prestita promittentes quod hujusmodi vendicionem per se
vel per alios non facerent infirmari.
Actum apud Stampas
Le chapitre promet au roi 200 livres parisis pour son consentement par lettres patentes à l'affranchissement des serfs des terres d'Etampois et aux coutumes qui seront convenues entre le chapitre et ces derniers et dont la teneur sera insérée auxdites lettres.
- A Original sur parchemin. Arch. nat. J 170: 13.
- a Teulet. Layettes du Trésor des Chartes, tome II, p. 46.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Serenissimo domino suo Ludovico, Dei gratia regi Francorum
illustri, L[ebertus] decanus et universum
Aurelianense capitulum salutem in eo qui rex est regum et
dominus dominantium.
Promittimus vobis et per presentes litteras nos obligamus, si de manumittendo
homines nostros de corpore, qui de terra nostra in territorio
Stampensi tenent vel manent in eadem, inter nos et ipsos
convenerit, quod dabimus vobis ducentas libras parisiensium pro consensu vestro
super hoc habendo, et pro litteris vestris patentibus tam nobis quam ipsis
hominibus concedendis, que formam libertatis eis concesse contineant et initas
inter nos et ipsos pactiones.
Medietatem vero predicte pecunie sub premissa conditione vobis persolvemus in
octabis instantis festivitatis
Autorisation d'affranchir les serfs des terres d'Etampois, donnée par Louis VIII1
- B Copie. Bibl nat. de France, Moreau 135: 48. Pris sur le cartulaire de l'église d'Orléans, fol. 210 rº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ludovicus, Dei
gratia
Francorum rex, dilectis suis decano et capitulo
Aurelianensi salutem et dilectionem.
Concedimus vobis quod manumittatis homines vestros de corpore qui habitant in
terra vestra Stampensi, vel qui tenent de ea, et quod eis
vel successoribus eorum et terre vestre imponatis omnes consuetudines sicut
conveneritis inter vos et homines memoratos, salvo jure nostro.
Actum Senonis
Louis VIII autorise le chapitre à acheter jusqu'à 10 livres de rente en dîmes, dans le fief de Galeran de Crasne.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 483.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ludovicus, Dei
gracia
Francorum rex, universis ad quos presentes littere
pervenerint salutem.
Noveritis quod nos volumus et concedimus dilectis nostris decano et capitulo
Aurelianensi quod ipsi in feodo dilecli et fidelis nostri
Guales de Crane emant usque ad decem libratas
redditus in decimis.
Actum Parisius
Galeran de Crasne, bailli royal, approuve comme seigneur d'Aulnay la vente de dîmes faite par Robert de Val Saint-Germain.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 312.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Galerannus de Cranna, domini regis baillivus, notum
facio presentibus et futuris quod Robertus de Valle Sancti
Germani miles et uxor ipsius
Emelina totam decimam suam quam habebant in
territorio ville que Alnetum dicitur, inmediate de meo
movente feodo, ecclesie Sancte Crucis Aurélianensis integre vendiderunt quiete et libere in perpetuum possidendam.
Ego eciam, de cujus feodo movebatur, sicut dictum est, decima memorata,
venditionem ejusdem decime a pretaxatis Roberto et
Emelina factam ecclesie nominate approbavi et volui et eam
concessi firmam et stabilem perpetuo permanere.
Quod ut ratum et notum habeatur, presentes litteras feci sigilli mei caractere
confirmari.
Guillaume Ducoin, cordonnier, vend sa maison du cloître Saint-Pierre-le-Puellier au chanoine Lucas pour les nourriers de Sainte-Croix au prix de 12 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. du Loire, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis Robertus de
Marciliaco, officialis Aurelianensis,
salutem in Domino.
Noverint universi quod Guillermus de Cuneo, cordubanarius,
in nostra presentia constitutus, recognovit se vendidisse venerabili viro magistro Luce, canonico
Aurelianensi, ad opus nutritiorum ejusdem
ecclesie, unam domum quam babebat in claustro Sancti Petri
Puellarum, ante domum defuncti Stephani de
Branlis in censiva Beati Dionisii sitam, pro
duodecim libris parisiensium, de quibus idem
Guillermus se tenuit pro pagato, fide media promittens quod
in dicta domo nichil decetero per se vel per alium reclamaret.
Hanc autem vendicionem Petronilla, uxor ejus, fide media
voluit et laudavit, abrenuncians omni juri, si quod habebat, in dicta domo racione
sui dotalicii vel alio quocumque modo.
Similiter Petrus, frater dicti
Guillermi, dictam vendicionem coram nobis fide media
voluit et landavit, et pro dicto Guillermo
coram nobis plegius exstitit quod dictam domum dicto magistro et nutriciis
secundum consuetudinem Aurelianensem bona fide
garantiret.
In cujus rei memoriam et testimonium ad peticionem partium presentes litteras
fieri fecimus et sigillo Aurelianensi roborari.
Actum
Accord entre Eudes Borel et le chapitre au sujet du pressoir et de la dîme des vins de Fontaines, et don de 7 arpents au Bois Borel.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 325.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Stephanus, decanus de Pertico, salutem in Domino. Noverint universi quod litteras nobilis viri Odonis Borrelli, domini de Curia Alani, interleximus sub hac forma :
Omnibus1 presentes
litteras inspecturis, ego Odo Borrelli,
dominus de Cortalen, salutem in
Domino.
Noverint universi quod cum contentio verteretur inter me, ex una
parte, et venerabiles viros decanum et capitulum
Aurelianenses, ex altera, super eo quod dicti decanus et
capitulum dicebant quod in domo sua apud Fontanas sita,
quam a Gautrido Popelim emerant, ad pressorianda ascina sua
pressorium construere poterant et habere, me in contrarium asserente quod absque
licencia mea et assensu nullatenus pressorium construere poterant in domo
prenominata ; item dicti decanus et capitulum de vino vinearum mearum quas habeo
in parrochia de Fontanis totam decimam sibi
deberi asserebant occasione cujusdam vendicionis quam eis feceram de
decima tam bladi quam vini quam percipere solebam in parrochia de
Fontanis, ego autem quod tota decima vini de dictis
vineis meis mea erat in contrarium asserebam.
Tandem de bonorum virorum consilio coram venerabili patre Philippo, Aurelianensi
episcopo, in jure recognovi quod dicti decanus et capitulum in dicta domo
sua de Fontanis ad pressorianda ascina sua pressorium
construerere libere poterant et habere, et quod tota decima vini de vineis quas
habebam in parrochia de Fontanis ad dictos decanum et
capitulum sine alicujus participatione pertinebat.
Prefatis insuper decano et capitulo in perpetuam elemosinam dedi
septem arpenta terre mee in territorio quod Boscus
Borrelli nuncupatur sita, cum omni jure, justicia et districtu que in
eisdem habebam, ita quod in eisdem septem arpentis ego vel heredes mei
nichil juris penitus modo aliquo poterimus reclamare.
Concessi etiam ob anime mee et antecessorum meorum remedium sepefatis decano et
capitulo quod carissima amita mea, domina Elyota, que ascinum
suum quod ei proveniebat ex portione sua quam habet in decima vini de
Fontanis ad pressorium quod in eadem villa habeo
pressoriare tenebatur, dictum ascinum amodo pressoriare teneatur ad presorium quod
in villa de Fontanis a sepefatis decano et capitulo
construetur et similiter heredes ejus post ipsam, dictis decano et capitulo easdem
redibitiones pro preparatione dicti ascini sui soluturi quas michi in pressorio
meo hactenus persolverunt, et quod ipsos quandocumque ex parte dictorum decani et
capituli fuero requisitus quandiu supervivero ad id faciendum compellam, et quod a
filiis et filiabus meis postquam ad etatem duodecim annorum vel
quatuordecim me vivente pervenerint omnia supradicta laudari faciam et
concedi.
Thomam de Molendino novo, Petrum de
Bauziaco et Raginaldum de Estival, milites,
Robinum fabrum, Gaufridum de la
Fontenele, Johannem de Plesseyo,
Galterum de Haya, Gaufridum de Haon et
Odonem de Chatellon fidejussores constitui
erga decanum et capitulum memoratos fide interposita promittens quod omnia
supradicta dictis decano et capitulo tam contra omnes partes quam erga dominam
feodi vel dominos garentirem.
Volui etiam et concessi fide media quod si carissima mater mea moveret super
premissis contentionem contra decanum et capitulum memoratos et ipsos traheret in
causam coram venerabili patre episcopo Aurelianensi vel
coram quocumque alio judice, quamtum de premissis occasione ejusdem matris mee
dictis decano et capitulo per jus subtraheretur ego dicte matri mee ad vitam suam
vel ipsi capitulo tantumdem de meo proprio in parrochia de
Fontanis tenerer resarcire, et ipsos omnino conservare
indempnes dummodo decanus Aurelianensis vel alius qui loco
ejus succederet in dicta causa interesset loco mei vel alius quicumque quem ad hoc
dictus decanus duceret statuendum.
De hoc etiam a me firmiter observando omnes supradicti fidejussores
extiterunt.
Sepefati autem decanus et capitulum michi bona fide concesserunt quod in
pressorio quod ab ipsis in dicta domo sua de Fontanis
construetur non nisi ascinum totius decime de Fontanis et
ascynum dictorum septem arpentorum terre et ascinum duorum aliorura
arpentorum que eisdem olim in elemosinam contuleram si in ipsis septem
et duobus arpentis vioce plantate fuerint, et ascinum aliorum quatuor
arpentorum vinee si ea acquisierint in parrochia de
Fontanis ipsis pressoriare licebit.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigilli mei munimime
roboravi.
Actum
Omnia autem supradicta nobilis mulier
Juliena, uxor prefati Odonis,
et Johanna, filia ejusdem
Odonis de prima uxore sua, voluerunt et
concesserunt, fide media promittentes quod in supradictis nichil penitus
reclamabunt.
Actum
Règlement entre l'évêque, le doyen et les archidiacres pour le partage des amendes et autres revenus de juridiction ecclésiastique.
- B Copie vidimée (1468). Arch. dép. Loiret, G 483.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gracia
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod de consensu Aurelianensis capituli
inter vos, ex una parte, et decanum et ceteros archidiaconos
Aurelianensis ecclesie, ex altera, super proventibus
jurisdictionis ecclesiastice composicio in perpetuum valitura intercessit in hunc
modum videlicet quod omnis emenda omnisque proventus qualitercumque provenerit ad
archidiaconos vel mandatum ipsorum eorumdem erit in solidum et nichil omnino
poterit in eis episcopus reclamare.
In illis vero omnibus que ad episcopum vel ejus mandatum vel ad alium per ipsos
occasione delicti vel amende qualitercumque provenerint, archidiaconi medietatem
habebunt, infra mensem a tempore receptionis sibi persolvendam.
Ad bona autem intestatorum non poterit episcopus vel ejus mandatum manum
extendere, sed archidiaconi tantum vel mandatum eorumdem.
Episcopus autem, sed non officialis, de emendis que per curiam suam levande
fuerint poterit partem remictere vel eciam totum, si tamen hoc sibi videbitur
faciendum, bona fide, non ut archidiaconorum diminuat portionem ; hoc idem eodem
modo poterunt procuratores episcopi facere, quando eos constituerit quia sit
longius adfuturus.
Si quando per episcopum vel ejus mandatum lata fuerit interdicti vel
excommunicationis sententia in aliquem, et delata fuerit causa adsuperiorem, prosequente episcopo negocium, si archidiaconus partem voluerit habere
in emenda, expensa in prosecucione negocii ab ipso facta prius deducetur.
Quicumque fuerit officialis episcopi vel vices ejus geret, et procuratores etiam
ipsius, quando longius erit adfuturus, infra mensem postquam fuerit episcopus
requisitus ab archidiaconis, vel majori parte ipsorum, per fidelitatem episcopo
prestitam episcopo repromittent, presentibus archidiaconis vel aliquibus ipsorum,
si voluerint interesse, quod secundum formam prevocatam erga archidiaconos
fideliter se habebunt.
Episcopus vero qui pro tempore fuerit, quando ab archidiaconis fidelitatem
recipiet, specialiter eis hoc inter cetera tamquam hominibus suis repromittet quod
compositionem istam bona fide faciet observari.
In hujus autem rei fidem, robur et testimonium presentem paginam litteris
annotatam sigilli nostri fecimus munimine roborari.
Actum
Même acte promulgué par Lebert et le chapitre.
- B Copie vidimée (1468). Arch. dép. Loiret, G 483.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Lebertus decanus et universum Aurelianense capitulum, universis presentes litteris inspecturis salutem in Domino. Noverint universi quod de consensu nostro inter venerabilem patrem et dominum nostrum Philippum, Aurelianensem episcopum, ex una parte, et venerabilis viros L [ebertum] decanum et ceteros archidiaconos Aurelianensis ecclesie, ex altera, super proventibus... 1
L'évêque Philippe assigne 60 sous parisis sur une rente d'affranchissement, à distribuer par moitié aux chanoines et aux nourriers le jour de la fête de Saint-Guillaume.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 439.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, universis presentes
litteras inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod nos dilectis filiis decano et capitulo
Aurelianensibus, de voluntate et assensu eorumdem,
dedimus et assigoavimus sexaginta solidos annui redditus, percipiendos
in redditu qui emetur pro manumissione Giloti filii Gilonis Pontii de
Jargolio ; que pecunia distribuetur tam canonicis quam
nutriciis Aurelianensis ecclesie qui divino intererunt
servitio
Exemption de la juridiction épiscopale, sauf quelques cas restreints, en faveur de Terminiers, Sougy, Rouvray, Nouan-sur-Loire, Traînou, Saint-Martin-sur-Loiret (Olivet), Saint-Pryvé, Gémigny et Mardié.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 347.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod cum nos dilectis filiis decano et capitulo
Aurelianensi movissemus controversiam super jurisdictione
ecclesiastica quantum ad quinque parrochias et quatuor
claustra, parrochias videlicet de Termenerio, de
Sogiaco, de Rovreio, de
Noemio super Ligerim et de
Trigano, claustra vero de Sancto
Martino super Ligeritum, de Sancto
Privato, de Gimigniaco et de Marzeio, tandem
mediantibus bonis viris talis inter nos intercessit compositio in perpetuum
valitura, videlicet quod nos vel episcopus qui pro tempore fuerit tam predictarum
parrochiarum quam claustrorum presbiteros super suis delictis justitiare poterit,
sed emendam pecuniariam si ab eis levaverit, capituli erit et eam capitulo reddere
tenebitur infra mensem.
In predictis autem parochiis et claustris nullam jurisdictionem episcopus
exercebit, pro causa tamen sua propria, vel servientium suorum quos in diversis
domibus suis habebit, vel pro causa ballivorum suorum, et non alias, nisi forte
causa ad ipsum delata fuerit per appellationem, in quo casu etiam erit capituli
emenda pecuniaria.
Poterit episcopus vel officialis suus homines de predictis parrochiis sive
claustris coram se citare, Aurelianis tamen et non alibi,
et cos justitiare.
Si tamen emendam pecuniariam levaverit, capitulierit et eam capitulo
reddere tenebitur, ut dictum est, infra mensem, salva etiam eidem episcopo et
servientibus vel ballivis suis estimatione et pena injurie, si qua per homines
illos eis fuerit irrogata.
Si qui autem de predictis hominibus querimoniam deposuerint vel in causam
traxerint aliquem coram episcopo vel officiali suo, non plus jurisdictionis
habebit in illos quantum ad hoc quam in alios jurisdictionis aliene.
Preterea super tensamento suo non poterit episcopus vel ejus officialis hospites
capituli coram se citare vel alias per jurisdictionem ecclesiasticam ipsos
cohercere, sed capitulum vel ballivi sui, sicut solitum est, illud facient sibi
reddi.
Si qui vero medietarii sive communes sint parrochiani inter aliquam predictarum
parrochiarum et quamcumque aliam, ab illis in eis plenam jurisdictionem episcopus
habebit.
Coudictum etiam fuit el concessum inter nos et dictum capitulum quod per ea que
superius expressa sunt de jurisdictione pertinente ad episcopum, in nullo fiat
prejudicium jurisdictioni capituli, sed in omnibus prenotatis nichilominus
jurisdictionem ecclesiasticam capitulum habebit.
In hujus autem rei fidem, robur et testimonium presentem paginam litteris
annotatam sigilli nostri fecimus munimine roborari.
Actum
Henri, seigneur de Sully et de Vierzon, et deux chevaliers promettent que Pierre, seigneur de Graçay, dans le mois de sa chevalerie, remettra au chapitre des lettres conformes aux arrangements pris en son nom au sujet du bois de Bellefoule.
- B Copie. Bibl. nat. de France, Moreau 138: 201. Pris sur le cartulaire de Sainte-Croix, fol. 248rº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego H[enricus], dominus
Soliaci et Virsionis, notum
facio omnibus quod ego et Radulphus Corraux, ac
Archembaudus Berruarius, milites, manucapimus et plegios
nos constituimus erga capitulum Aurelianense pro Petro, domino
Graciaci, quod idem Petrus,
infra mensem ex quo fuerit miles et a capitulo requisitus, quod ipse tradet
[capitulo] Aurelianensi literas suas patentes secundum
formam literarum mearum quas ad petitionem ipsius concessi capitulo supradicto
super convenientionibus inter ipsos habitis super nemore Sancte Crucis
de Bella foola.
Constitui etiam supradicto capitulo me plegium in centum libris
parisiensibus, et predicti milites in centum, ita quod, ex quo
capitulum literas predicti Petri habuerit, statim erimus
liberati et has presentes nobis reddere tenebuntur.
Actum
Le doyen Lebert déclare que c'est avec l'autorisation du chapitre que l'Hôtel-Dieu de Sainte-Croix a vendu à l'abbaye de Saint-Mesmin pour 4 livres parisis ses possessions de l'écluse des Cinq-Moulins.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Lebertus, decanus
Aurelianensis, notum facio omnibus presentes
litteras inspecturis, quod magister et fratres helemosinarie domus
Sancte Crucis Aurelianensis vendiderunt, auctoritate
nostra interposita, viris venerabilibus et discretis abbati et conventui
Sancti Maximini totam teneuram quam habebant in capite
excluse quinque molendinorum Sancti Maximini,
pro quatuor libris parisiensium, de quibus tenent se pro pagatis.
Actum
Composition entre le chapitre et Aubert de Villepion touchant l'usage de Planquine et l'exercice de cet usage : une charrette de bois par jour, et des charniers (échalas) en nombre limité.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 268 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei gratia
Aurelianensis episcopus, universis presentes litteras
inspecturis in Domino salutem.
Noverint universi quod dilecti in Christo filii decanus et capitulum
Aurelianense, ex una parte, et
Aubertus de Vilerpium, miles, ex altera, rogaverunt nos
quod eis litteras nostras testimoniales concederemus super decisione contentionis
que fuerat inter ipsos ; quam contentionem et quam decisionem recognoverunt coram
nobis taliter processisse, videlicet quod cum verteretur contentio inter predictos
decanum et capitulum, ex una parte, et prenominatum
Aubertum, ex altera, super modo capiendi ab ipso, singulis
diebus, unam quadrigatam lignorum in nemore capituli de
Planquene ; tandem predicti decanus et capitulum et idem
Aubertus, de consensu uxoris sue et filiorum suorum, fide
ab eis recepta, totum ordinationi et declarationi dilectorum filiorum L[eberti] decani, J[acobi] cantoris et H[enrici] archidiaconi
Aurelianensis haut et bas commiserunt.
Ipsi vero, de consensu utriusque partis, ita ordinaverunt et declaraverunt quod
idem Aubertus et ejus heres successive in perpetuum singulis
diebus poterit capere in nemore capituli de Planquena unam
solam quadrigatam ad duos equos tantum, sive de vivo sive de mortuo
nemore, magno vel parvo, gracili vel grosso, ita tamen quod nemus illud non
poterit trahere vel ducere nisi ad illa solummodo loca feodi sui que tanet ab
eis.
A
Ferry et Guillaume de Jouy, chevaliers, confirment la donation faite au chapitre par leur frère Philippe, évêque d'Orléans, de ses possessions de Villiers-Martin.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 244.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis Ferricus de Joiaco et
Willelmus de Joiaco fratres, milites, salutem in Domino.
Noverint universi quod cum venerabilis pater dominus ac frater noster
Philippus, Dei gratia
Aurelianensis episcopus, totum quicquid habebat apud
Villare Martini et in territorio ejusdem ville decano et
capitulo Aurelianensis ecclesie in perpetuam elemosinam
contulisset, nos dictam donationem voluimus et concessimus, fide media
promittentes quod contra dictam donationem per nos vel per alios nullatenus
veniemus, et quod eandem ab uxoribus nostris faciemus laudari.
In cujus rei memoriam et testimonium presentem paginam sigillorum nostrorum
munimine fecimus roborari.
Actum
Mathilde, femme de Ferry de Jouy, approuve la donation précédente.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 374 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis, Hugo, Aurelianensis ecclesie
archidiaconus, salutem in Domino.
Noverit universitas vestra quod domina
Mathildis, uxor domini Ferrici de
Joiaco, militis, fratris reverendi patris ac domini nostri Ph[ilippi], Dei gratia
Anrelianensis episcopi, in nostra presencia
constituta collationem quam idem episcopus decano et capitulo
Aurelianensi fecerat apud Villare
Martini laudavit, voluit et concessit, fide in manu nostri prestita
corporali promittens quod contra predictam donationem per se vel per alium in
posterum non veniret.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras ad petitionem predicte
domine, in archidiaconatu nostro mansionarie, fieri fecimus et sigilli nostri
munimine roborari.
Actum
Galeran de Crasne, suzerain, confirme la vente au chapitre par Sevin et Etienne des Fourches, de la dîme qu'ils possédaient à Aulnay.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 312.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Galeranus de Cranis, domini regis baillivus, notum facio
presentibus et futuris quod Sevinus de Forches et
Stephanus, fratres, et eorum uxores totam
decimam quam ipsi habebant in territorio ville que Alnetum
dicitur, moventem inmediate de meo feudo, ecclesie Sancte Crucis
Aurelianensis integre vendiderunt, quiete et libere in perpetuum
possidendam.
Et ego, de cujus feudo movebat decima memorata, venditionem ejusdem decime
approbavi, volui et concessi firmam et stabilem perpetuo permanere.
Quod ut ratum et notum habeatur, presentes litteras feci sigilli mei karactere
confirmari.
Actum
P., sous-doyen d'Orléans, lègue au chapitre son pré d'Àulnay et sa maison avec une terre en la censive de Thibaut d'Augerville.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 244.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentibus et futuris presentes litteras inspecturis, P., subdecanus
Aurelianensis, salutem in
Domino.
Noverint universi quod pratum quod acquisivimus apud
Alnetum in censiva defuncti Nicolai de
Capella, militis, et domum terramque arabilem quas habemus in censiva
domini Theobaldi d'Augervile, militis, legavimus capitulo
Aurelianensi, ita quod illum legatum nobis non liceat
inmutare.
Benoît Sade engage au chapitre pour 40 livres parisis sa dîme de blé d'Huêtre, soit le sixième de la dîme qu'on mène à la grange des moines de S.-Pierre-des-Fossés, sous faculté de rachat à volonté.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 329.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus ad quos littere
presentes pervenerint in Domino salutem.
Noverint universi quod Benedictus Sade et uxor ejus Eremburgis totam decimam bladi quam habent
apud Westre, videlicet sextam partem totius decime que
ducitur in granchia monacorum Sancti Petri de Fossatis,
sicut idem Benedictus et Eremburgis ejusdem uxor possidebant, dilectis
filiis decano et capitulo Aurelianensibus pro
quadraginta libris parisiorum pignori obligaverunt, fide corporali
prestita promittentes quod, si decanus et capitulum
Aurelianensis aliqua dampna vel deperdita super eadem
invadiacone incurrerent pro defectu garantie ipsorum
Benedicti et Eremburgis ejus uxoris, eisdem integre
resarcirent.
Supradictis vero Benedicto el Eremburgi, uxori ejusdem, et eorum heredibus dictam
decimam quandocumque eisdem placuerit vel potuerint redimere licebit.
Hanc autem invadiacionem Petrus de Saran, miles, de cujus
feodo movet dicta decima, et Agnes, uxor
ejusdem Petri, que in predicto feodo dotalicium se
habere dicebat, voluerunt et concesserunt, fide data corporali promittentes quod
decanum et capitulum in hoc conservarent indempnes et invadiationem sepedicte
decime factam capitulo eidem capitulo bona fide garentirent.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras ad peticionem utriusque
partis fecimus annotari et sigilli nostri munimine roborari.
Actum
Jacquelin Chanteau vend pour 12 livres parisis au chapitre une maison sise à Etampes près la maison de Sainte-Croix d'Orléans.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 350.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
[Universis] presentes litteras inspecturis, Guillelmus, decanus
Stampensis, in Domino
salutem.
Notum facimus quod Jaquelinus Chanteau, de assensu et
voluntate Ysabellis, uxoris sue,
vendidit pro duodecim libris parisiensium suis quitis decano et
capitulo Aurelianensibus quandam domum sitam apud
Stamp[as], in censiva Ancelli de
Papilione, juxta domum que vocatur domus Sancte Crucis
Aurelianensis.
Memorata vero Ysabellis fiduciavit quod in dicta domo jure
dotalicii vel aliquo alio jure nichil de cetero reclamabit.
Ancellus siquidem de Papilione, dominus censive, et Maria, uxor ejus, venditionem istam
voluerunt et laudaverunt et fide media quitaverunt et concesserunt dictis decano
et capitulo domum memoratam cum omni libertate quam habebat in perpetuum libere
possidendam ad sex denarios censuales annuatim
Ordonnance épiscopale interprétant, d'accord avec le chapitre, certaines clauses obscures de l'acte de donation de l'église de Chilleurs.
- A Original. sur parch. Arch. dép. Loiret, G 441 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei gracia Aurelianensis episcopus, omnibus presentes litteras inspecturis salutem in Domino. Noverint universi quod cum esset orta contencio inter nos, ex una parte, et dilectos filios decanum et capitulum Aurelianenses, ex altera, super jurisdictione ecclesiastica presbiteri et parrochianorum de Chillerra, predicti decanus et capitulum, ut constaret nobis de jure suo, super hoc litteras bone memorie Manasse de Gallanda, quondam Aurelianensis episcopi, sigillo ipsius sigillatas, nobis exhibuerunt in hec verba :
Ego Manasses, etc ...
Licet universorum fidelium, etc ...
1
Verum quia in eisdem litteris quedam nimis obscure dicta esse apparebant et
quedam nimis large sonare videbantur, de communi nostro videlicet et decani ac
tocius capituli consensu, mediantibus viris bonis, et obscuritas declarata et
largitas temperata est circa quosdam articulos in hunc modum.
Sacerdos siquidem predicte ecclesie vel capellanus qui pro tempore fuerit ad
synodos episcopi Aurelianensis veniet, ut ibi decreta et
mandata ab episcopo promulgata audiat ; quod si eum non venire vel ea non
observare contigerit, capitulo vel ci qui vices capituli geret in hac parte super
hoc satisfaciet, et episcopo etiam si requirat sibi satisfieri de contemptu, sed
ei tamen non nisi per justiciam capituli satisfiet.
Pensio autem quam predicte ecclesie presbiter capitulo singulis annis tenetur
solvere summam viginti solidorum non excedet.
Super clausula vero illa que continetur in predictis litteris ut quemcumque
voluerint sacerdotem in ecclesia illa instituant vel capellanum ponent, cum verba
civili modo sint intelligenda, sic facta est interpretatio sive declaratio ut
quemcumque voluerint, licite scilicet et honeste, in capellanum ponant, vacante
scilicet ecelesia, et hoc infra sex menses ; alioquin, elapsis
sex mensibus, si capitulum personam in ecclesia non instituisset,
episcopus ecclesie de persona provideret.
De hospitibus aultem episcopi qui manent vel manebunt in predicta parrochia et de
vassallo ipsius de Chameroliis ita ordinatum est et
concessum quod, si quando causam habuerint ecclesiasticam coram capitulo vel
mandato ipsius, episcopus, si ei videatur quod ibidem minus juste tractentur,
poterit mandare ei qui justiciam tenebit quod causam adducat coram se, et tunc
curiam suam capitulum vel mandatum capituli coram episcopo tenebit.
Per hanc autem declarationem, temperationem sive ordinationem nullum alias sive
in aliis fiat prejudicium litteris prenotatis, sed eos approbamus et
confirmamus.
Actum
Reconnaissance par l'évêque d'Orléans de la suzeraineté de Richard Harenc sur 32 muids de blé des granges de Mesnilgirault et de La Forêt Sainte-Croix.
- B Copie. Bibl. d'Orléans, ms. 552, p. 370.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gracia
Aurelianensis episcopus, universis presentes
litteras inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod triginta
duo modii bladi, quos Johannes de Boissiaco et Thomas, frater ejus, et Margarita, soror ejus, et nobilis mulier Margarita de Berdis in grangiis capituli
Anrelianensis de Meso Giraudi et de Foresta in blado
decimarum capituli habent, pro pace facta inter eos super contencione decimarum,
sunt de feodo Richardi Harenc, et poterit bladum illum super
capitulum attestare tanquam res feodi sui, et tenetur capitulum ei bladum tradere
in omni casu in quo posset ad decimas que erant de feodo suo ipsi capitulo ab eo
quitato assignare, et eas levare, et de attestacione et tradicione supradictis
tenebitur ipse et successores sui capitulum indempne conservare.
In cujus rei memoriam et testimonium ad peticionem supradictorum presentes
litteras sigilli nostri munimine lecimus roborari.
Actum
Le chapitre, en considération des réparations faites à ses maisons par le doyen Lebert et de sa promesse d'en exécuter encore pour 30 livres parisis, affecte à son anniversaire les revenus qui en proviendront après sa mort, sauf les prélèvements indiqués.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 441.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis universum
Aurelianense capitulum in Domino
salutem.
Noverint universi quod [cum] vir venerabilis Lebertus,
decanus noster, in meliorationem domorum nostrarum que fuerunt
Letoldi subdecani multa expendisset, quedam ibi de novo
edillicia construendo et vetera prenimia vetustate jam pene cadentia reparando,
postmodum etiam cum preter predictas expensas ad expendendum adhuc in predictarum
domorum melioralionem triginta librarum parisiensium se nobis
astrinxisset, ad petitionem ipsius, de communi consensu eidem concessimus quod quicquid de predictis domibus post decessum ipsius haberi poterit,
canonicis qui ejusdem decani anniversario intererunt dividatur, exceptis tamen
sex libris que in anniversariis Letoldi subdecani, Nicholai et
Galteri, nepotum ipsius, distribuentur, exceptis etiam
viginti solidis de proventibus ejusdem domus qui singulis annis per
ebdomedarium sacerdotem distribuentur clericis chori nostri qui in Adventu Domini
in diebus profestis matutinis ad salmodiam de dieta intererunt, et matutinis
mortuorum que singulis diebus profestis debent dici, etiam si anniversarium in
vigilia fuerit celebratum.
Hoc autem ideo eidem concessimus, quia viginti libras quas ad hoc
faciendum promiserat et multo amplius de consensu et licentia nostra in coopertura
predicte domus de ardesia, in granariis et in aliis eidem domui necessariis
faciendis utiliter posuit et expendit.
Preterea concessimus eidem decano quod omnes proventus vinearum omnium quas
plantavit in loco qui Campus Rotundus dicitur post decessum
ipsius canonicis qui ejus anniversario intererunt distribuatur.
Concessimus etiam eidem quod proventus domus quam edifficavit juxta turrim
nostram in claustro, post mortem Leberti nepotis sui qui eam
quamdiu vixerit tenebit, post mortem tamen ipsius decani in ipsius decani
anniversario canonicis qui intererunt distribuatur.
Idem etiam Lebertus, si super-vixerit decano, sub pensione
decem solidorum domum illam quamdiu vixerit tenebit, qui similiter in
anniversario ejusdem decani canonicis qui intererunt dividentur.
Ad hec eidem decano concessimus quod pro stacuniculis que fecit a dextris et a
sinistris juxta portam claustri nostri versus Sanctam Mariam Boni
Nuncii, que post mortem ipsius nostra erunt, nutriciis qui
anniversario ejus intererint singulis annis triginta solidos dividi
faciemus.
Actum
Hervé de Courmemin engage au chapitre sa dîme de Soings pour 120 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gracia
Aurelianensis episcopus, universis presentes
litteras inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod in nostra presentia constitutus Herveus de Curia
Maximini, miles, recognovit se decimam suam de
Soemio dilectis filiis decano et capitulo
Aurelianensibus pro sexcies viginti libris
parisiensium titulo pignoris obligasse, de qua pecunie summa recognovit idem miles
se habuisse plenarium pagamentum et de eadem pecunia se tenuit integre pro pagato,
fide prestita promittens quod dictam decimam prefatis decano et capitulo contra
omnes garantiet bona fide.
Hersandis vero, mater dicti
Hervei, et Amelina, uxor ejusdem, dictam obligacionem volentes
et liberaliter approbantes fide prestita promiserunt quod contra eamdem
obligacionem per se vel per alios in posterum non venirent.
Renaudus etiam de Brutolio, de cujus feodo dicta decima
primo loco movere dicitur, et Hato Cigoigniaux, de cujus
feodo eadem decima secundo loco asseritur movere, milites, obligationem predictam
laudaverunt et approbaverunt et fide media liberaliter concesserunt.
Preterea idem Renaudus de Brutolio, miles, necnon et
Aubertus de Fossatis de jamdicta decima prefatis decano et
capitulo legitime garentienda per fidem astricti plegii extiterunt.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras ad requisicionem parcium
fieri lecimus et sigilli nostri munimine roborari.
Actum
Jean et Erembour, sa femme, rendent à Ste-Croix deux arpents et demi de pré à Mareau, pour 12 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 348.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis, magister
Robertus, oficialis
Aurelianensis, in Domino
salutem.
Noverint universi quod in nostra presencia constituti
Johannes et Eremburgis uxor ejus recognoverunt se vendidisse
decano et capitulo Sancte Crucis Aurelianensis
duo arpenta et dimidium pratorum que habebant apud
Marolium, ut dicebant, partim in censiva
Sancti Benedicti et partim in censiva Stephani
de Portu pro duo decim libris parisiensium, de quibus
ipsi Johannes et uxor ejus se tenuerunt coram nobis integre
pro pagatis, fide prestita promittentes quod in dictis pratis per se vel per alios
nichil decetero reclamabunt nec facient reclamari, immo dictam vendicionem
predictis decano et capitulo ad usus et consuetudines
Aurelianenses legitime garentient contra omnes.
De qua etiam vendicione predictis decano et capitulo prout dictum est
garentienda, Ebrardus Philipi et Gaufridus
Barbarius pro dictis Johanne et uxore ejus
plegii extiterunt.
Preterea Odelina, mater dicte
Eremburgis, dictam vendicionem volens et approbans fide
media renunciavit omni juri quod in dictis pratis racione dotalicii seu etiam alia
quacumque ex causa habere poterat aut debebat.
In cujus rei memoriam ac testimonium presentes litteras ad requisicionem partium,
salvo jure domini episcopi in omnia, fieri fecimus et sigillo
Aurelianensis curie roborari.
Actum
Jean, curé de Fontaines, approuve le don fait au chapitre par l'évêque Manassé, des dîmes des novales de sa paroisse.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 325.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gracia
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod Johannes, curatus
ecclesie de Fontanis, in nostra presentia
constitutus, donationem et concessionem quam bone memorie Manasses, quondam Aurelianensis
episcopus predecessor noster, fecerat decano et capitulo
Aurelianensibus de decimis novalium parrochie de
Fontanis voluit, concessit et etiam approbavit.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras ad petitionem dicti
Johannis fieri fecimus et sigilli nostri munimine
roborari.
Actum
Engagement par Jean Bois, chevalier, de sa dîme d'Aulnay au chapitre, pour 200 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Reverendo patri ac domino G[alterio], Dei gratia
Senonensi archiepiscopo, M. decanus
Stampensis salutem et se totum ad pedes.
Noverit paternitas vestra quod Johannes dictus Bois, miles,
in mea presencia constitutus, et Acelina
uxor sua in mea presentia constituta, impignoraverunt capitulo
Sancte Crucis Aurelianensis quicquid habent in decima de
Alneto ex hereditate dicte Aceline,
ut asserebant, movente, pro ducentis libris parisiensibus, fide corporali in manu
nostra prestita firmiter promittentes quod contra dictam impignorationem per se
vel per alios non venirent, immo prefatam decimam jamdicto capitulo garentirent
legitime contra omnes quamdiu duraret impignoratio supradicta.
Fulco autem de Alneto, miles, de cujus feodo dicta decima
movere dicebatur, impignorationem prefatam, ad petitionem
Johannis et Aceline uxoris ejus,
tamquam dominus feodalis, quocienscumque opus fuerit, garantizabit capitulo
memorato.
De qua eciam garancia predicto capitulo super eadem decima facienda et de dampnis
sive deperditis, si que idem capitulum pro defectu dicti
Johannis vel Aceline uxoris ejus
sustineret, eidem plenarie restituendis, Johannes de
Curciaco, Ferricus de Corceles, Robertus
de Mangacuria et Adam de Monteleardo junior,
milites, se pro dictis Johanne et Acelina uxore ejus erga predictum capitulum plegios
et quilibet in solidum obligarunt, fide media promittentes quod si sepedictum
capitulum dampna aliqua vel deperdita pro defectu dicti
Johannis vel Aceline uxoris ejus
sustinuerit, ipsi, infra octo dies posteaquam super hoc fuerint
requisiti, apud Stampas corporalem tenebunt prisionem,
donec eidem capitulo super dampnis illis et deperditis fuerit plenarie
satisfactum.
Paternitati autem vestre significo quod ego, ad mandatum vestrum, super dicta
impignoratione laudationes et plegiationes recepi, prout in presentibus litteris
continetur ; voluerunt siquidem dicti Johannes et
Acelina uxor sua et concesserunt ut supra predictis
conventionibus litteras vestras faciatis et eas factas domino
Johanni de Curciaco, Aurelianensi
canonico, sine contradictione tradatis.
In cujus rei memoriam, ad parcium instanciam et plegiorum, presentes litteras
sigilli mei munimine roboravi.
Actum
Les chapelains de Ste-Madeleine en l'église d'Orléans échangent trois quartiers de vigne à Guignegaut contre une pièce de vigne à la Croix-Boissée.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 427.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
S., officialis curie L[eberti] decani
Aurelianensis, universis presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod Arnulfus et
Reginaldus, capellani altaris Beate Marie
Magdalene, in ecclesia Sancte Crucis
Aurelianensis edificati, in nostra presentia constituti,
tria quarteria vinearum in loco qui vocatur Ginegaut sita
in censiva Evrardi de Corvai, militis, sub precio vigino
quinque librarum parisiensium, necnon et quatuordecim libras
parisiensium Fulcherio de Montorge et
Johanne, uxori ejus, pro quadam pecia vinee apud
Crucem Boissee sita in censiva Sancti
Laurentii, in eschambium dederunt et concesserunt eis et eorum
heredibus in perpetuum pacifice possidenda.
Dictus vero Fulcherius et Johanna, uxor ejus, prescriptum eschambium ratum
habentes et firmum, supradictam peciam vinee apud dictam
Crucem sitam prenominatis capellanis et eorum
sucessoribus ratione dicti eschambii concesserunt in perpetuum pacifice
possidenda.
Prenominata etiam Johanna dotalicium suum, quod in dicta
vinea de Cruce se habere dicebat, memoratis capellanis et
eorum successoribus spontanea voluntate quitavit, fidemque de non reclamando
prestitit corporalem.
De isto vero eschambio firmiter tenendo et de garantia modo debito facienda
dictus Fulcherus et Johanna uxor ejus
fidem prestiterunt corporalem.
Actum
Pierre de St-Lyé et sa femme Adeline engagent au chapitre pour 60 livres parisis la moitié de toute la dîme de blé qu'ils possédaient à St-Lyé.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ph[ilippus], divina permissione
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes
litteras inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod Petrus de Sancto Leto, miles, et Adelina, uxor ejus, in nostra presencia
constituti, medietatem tocius decime bladi quam ipsi habent in parrochia
Sancti Leti dilectis filiis decano et capitulo
Aurelianensibus pro sexaginta libris
parisiensium, de quibus se tenuerunt integre coram nobis pro pagatis titulo
pignoris obligarunt fide data promittentes etc1... ita tamen quod eidem
Petro et ejus uxori et eorum heredibus licebit quandocumque
voluerint redimere decimam supradictam solvendo pecuniam memoratam.
Dicta vero Adelina, uxor dicti
Petri, promisit spontanea per fidem suam quod contra
etc...
Radulfus vero Gascoigne, de cujus feodo predicta decima
movere dinoscitur, dictam obligationem coram nobis voluit, concessit et laudavit,
fide prestita promittens etc...
De dicta siquidem garentia, ut dictum est, facienda dictis decano et capitulo, et
de dampnis et deperditis eisdem resarciendis, si qua sustinuerint pro defectu
dicte garentie, Hemericus de Boisseau, Dyonisius de
Chantolio et Symon Vovarius,
milites, fidejussores per fidem astricti extiterunt.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras ad requisitionem partium
sigilli nostri munimine fecimus roborari.
Actum
Giraud de Poinville, comme second seigneur, approuve la donation faite par l'évêque Philippe au chapitre du fief de Villiersmartin.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 374 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis, Petrus, archidiaconus
Stampensis, salutem in
Domino.
Noverint universi quod Giraldus de Poonvilla, in nostra
constitutus presentia, donationem feodi Villaris Martini a
venerabili viro Philippo, quondam episcopo
Aurelianensi bone memorie, factam ecclesie
Sancte Crucis voluit et laudavit tamquam secundus dominus
feodi supradicti, et si forte aliquis se offerret qui se diceret esse secundum
dominum illius feodi, dictus G. teneretur contra illum et contra
omnes illos qui se secundos dominos jamdicti feodi dicerent garantire tamquam
secundus dominus feodum sepedictum ; promisit etiam sepedictus G.
quod ipse pro posse suo et bona fide procuraret erga fratres et sorores Mabille, uxoris sue, filie
Raginaldi de Alneto bone memorie, quod supradictum
feodum in partem suam cederet, quamcito ad annos legittimos dicti pueri
pervenerint, et hoc idem, scilicet quod dictum feodum in partem sepedicti
G. cederet, voluit et concessit et fiduciavit in manu nostra
Robinus, primogenitus filiorum supradicti
Reginaldi de Alneto.
Si vero dictus G. predictas conventiones non observaret, vel non posset eas sicut supradictum est adimplere, ipse teneretur reddere
capitulo Sancte Crucis
triginta libras parisiensis monete pro pena, ad cujus pene solutionem
se obligavit plegium Henricus frater ejus, miles, fide media
si committi contingeret penam illam.
Dictus vero Giraldus de supradictis omnibus fideliter
observandis fidem in manu nostra prestitit corporalem.
Actum
Réception par un chanoine de Sainte-Croix des cautions relativement à l'acte précédent.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 374 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Noverint universi quod cum Geraldus de Poenvilla donationem
apud Villare Martini factam capitulo Sancte
Crucis Aurelianensis a venerabili viro
Philippo, quondam Aurelianensi
episcopo, voluisset et laudasset tanquam secundus dominus feodi, et eam
teneretur garentire contra omnes qui se secundos dominos illius feodi dicerent,
sub pena triginta librarum parisiensis monete solvendarum dicto
capitulo si eam garentire non posset, sicut in litteris venerabili viri Petri, Slampensis
archidiaconi, super hoc confectis plenius continetur, et teneretur dictus
G. dare plegios dicto capitulo tam de garantia quam de pena si eam
contingeret committi, et plegios suos non posset commode adducere
Aurel[ianis], ego Gilo de
Torneello, canonicus Aurelianensis,
missus et specialiter destinatus a capitulo Sancte Crucis
pro recipiendis plegiis sepefati G.
Vente au chapitre par Denise, femme de Denis de la Ronce1, à charge d'une rente viagère de 12 livres parisis, du domaine qu'elle tenait à Auvilliers de son premier mari, Mathieu d'Auvilliers.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 307.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gracia
Aurelianensis episcopus, universis presentes
litteras inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod nobilis mulier Dyonisia, de consensu
mariti sui Dyonisii militis. totum dotalicium
suum quod habebat apud Altumvillare, quod quidem ei dedisse
dicebatur Matheus de Altovillari, maritus quondam suus,
dilectis filiis decano et capitulo Aurelianensi coram nobis
vendidit et quitavit sub precio duodecim librarum parisiensium singulis
annis quamdiu predicta Dyonisia vixerit eidem vel ejus certo
nuncio Aurel[ianis]
Le chapitre donne à Aubert de Villepion, en échange de son droit d'usage dans les bois de Planquine, une pièce de 40 arpents de ces bois, à tenir en fief de Sainte-Croix.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis, L[ebertus] decanus et universum
Aurelianense capitulum salutem in
Domino.
Noverint universi quod nos dilecto et fideli nostro Auberto de
Vilerpion, militi, et heredibus ejus, pro usuagio quod habebat in
nemoribus nostris de Planquena, concessimus et dedimus in
eschambium quadraginta arpenta de predictis nemoribus, in
una pecia continue comprehensa, ita tamen quod sicut predictum
usuagium a nobis tenebat in feodum, ita et eschambium a nobis in feodum tenebunt
ipse et heredes ipsius ; hoc siquidem addito et expresso quod nec ipsi nec
heredibus ejus nec aliis per eos aut ex parte ipsorum licebit extirpare vel
edificare ibidem ; salvo nichilominus in omnibus et per omnia jure domini
regis.
Actum
Exemption de gîte accordée par Guy, comte de Nevers et de Forez, aux hommes du chapitre de Sainte-Croix qui habitent Marzy et à la terre de Sainte-Croix en cette villa.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Guido, comes
Nivernensis et Forenensis,
et ego Mathildis comitissa, uxor ejus,
notum facimus universis quod cum peteremus gistum nostrum ab hominibus manentibus
in villa Marziaci, sita in territorio
Nivernensi, nos, amore Dei,
pietatis intuitu, necnon et ob remedium animarum nostrarum, homines capituli
Sancte Crucis Aurelianensis in dicta villa existentes et
terram ipsius capituli Sancte Crucis a predicto gisto
nostro quitavimus in perpetuum et quitamus, liberavimus et liberamus, ita quod
nos, heredes vel successores nostri ab ipsis hominibus capituli Sancte
Crucis Aurelianensis, vel ab heredibus eorumdem hominum, vel ab
aliis hominibus memorati capituli Aurelianensis in dicta
villa Marziaci manentibus, sive etiam ab ipsa terra ipsius
capituli non poterimus de cetero gistum petere vel exigere, vel ab eisdem
hominibus de cetero, ratione gisti, aliquid extorquere.
In cujus rei testimonium et munimen presentes litteras fecimus sigillorum
nostrorum munimine roborari.
Datum apud Montem Onisium
Vente au sous-chantre par Philippe de « Reondello » (du Ron leau ?), pour 60 sous parisis, d'une place du Champ Hégron contiguë au verger du sous-chantre.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 485.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Officialis Aurelianensis omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod in nostra presentia constituti Philippus de
Reondello, miles, et domina
Maria, uxor ejusdem Philippi,
quamdam plateam quam habebant in Campo Aguenonis, virguto
venerabilis viri M.
succentoris Aurelianensis contiguam, in censiva
domini Johannis de Magduno sitam, ut dicitur, eidem
succentori pro sexaginta solidis parisiensibus vendiderunt et penitus
quitaverunt, de quibus LX solidis se tenuerunt dicti
Philippus et Maria coram nobis integre
pro pagatis, fide prestita promittentes quod ei dicta platea per se vel per alios
nichil de cetero reclamabunt vel facient reclamari, immo dictam venditionem
prefato succentori vel eis qui ab eo quantum ad hoc causam habuerint guarentient
contra omnes.
Insuper dicta domina Maria per fidem suam renunciavit omni
juri quod in dicta platea ratione dotalicii vel quacunque alia ratione habere
poterat vel debebat.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras de voluntate parcium
fecimus fieri et sigilli nostri munimine roborari.
Actum
Vente au sous-chantre par Léger Todrap pour 40 sous parisis d'une place du Champ Hégron contiguë au verger du sous-chantre.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 440.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Officialis Aurelianensis omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod in nostra presentia constituti Legerius
Todrap et Thephana, uxor
ejusdem Legerii, quamdam plateam quam habebant in
Campo Aguenonis, virguto venerabilis
viri M. succentoris
Aurelianensis contiguam, in censiva domini
Johannis de Magduno militis sitam, ut dicitur, eidem
succentori pro quadraginta solidis parisiensibus vendiderunt et penitus
quitaverunt, de quibus XL'ª solidis se tenuerunt dicti
Legerius et Thephana coram nobis
integre pro pagatis, fide prestita promittentes quod in dicta platea per se vel
per alios nichil de cetero reclamabunt vel facient reclamari, immo dictam
venditionem prefato succentori vel eis qui ab eo quantum ad hoc causam habuerint
ad usus et consuetudines Aurelianenses guarentient contra
omnes.
Insuper dicta Thephana per fidem suam renunciavit omni juri
quod in dicta platea ratione dotalicii vel quacunque alia ratione habere poterat
vel debebat.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras de voluntate parcium
fecimus fieri et sigilli nostri munimine roborari.
Actum
Confirmation par Philippe, évêque d'Orléans, de la concession faite par le doyen Lebert, en 1217, aux curés de son doyenné de disposer des fruits de leurs vignes ayant reçu la première façon au jour de leur décès.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 440.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ph[ilippus], Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, universis presentes
litteras inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod litteras dilecti filii nostri
Leberti, decani
Aurelianensis, vidimus sub hac forma : Ego
Lebertus
1
Nos igitur dictam ordinationem et concessionem supradictam volumus et liberaliter
approbamus prout in litteris dicti decani vidimus contineri, et ne ab aliquo
imposterum valeat infirmari, ad peticionem decani supradicti dictis presbiteris
presentes litteras concedimus sigilli nostri munimine roboratas.
Actum
Philippe, évêque d'Orléans, donne au chapitre la dîme de Gidy qu'il a achetée 100 livres parisis aux légataires de son prédécesseur Philippe, et fixe la distribution des revenus. Son successeur pourra la racheter 100 livres au chapitre, mais seulement dans l'année de sa confirmation.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 329.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, divina permissione
Aurelianensis episcopus, omnibus presentibus et
futuris salutem in Domino.
Noverint universi quod nos decimam de Gidiaco, quam a
legatariis bone memorie Philippi, quondam
Aurelianensis episcopi, qui eam acquisierat, de
mandato ipsius habuimus, eisdem legatariis ceutum libras parisiensium persolvendo,
dedimus et concedimus capitulo Aurelianensis ecclesie
perpetuo possidendam, et de ejus proventibus, eodem capitulo concedente, sic
duximus ordinandum, quod
Assignation par saint Louis, roi de France, à un autel qui doit être élevé pour les clercs massacrés, de 12 livres de rente sur les biens d'Hugues le Bouteiller, et de cent livres pour le mobilier de cet autel sur 200 livres à prendre des biens de Jean Gastin.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 492.
- a Bulletin de la Soc. archéol. de l'Orléanais, tome VIII, p.510.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ludovicus, Dei
gratia
Francorum rex, dilecto et fideli suo episcopo, et
dilectis suis decano et capitulo Aurelianensibus salutem et
dilectionem.
Noveritis quod bene volumus et placet nobis quod ille duodecim librate
redditus, que debent capi in terra Hugonis Buticularii,
militis, ponantur in ecclesia Aurelianensi, in quodam
altari quod ibi statuetur in perpetuum pro clericis interfectis ; et quod de
ducentis libris que debent levari de rebus Johannis Gastin,
capiantur centum libre ad ornamenta et libros emendos ad opus altaris
supradicti.
Actum apud Villam Oiselli juxta Montem
Argi
Assignation par l'abbé et le couvent de Saint-Euverte, sur les vignes du pressoir Tiaut (?) de 4 sous parisis par an pour 32 deniers parisis qu'ils payaient auparavant aux chapelains de Sainte-Marie-Madeleine.
- B Copie collationnée sur parchemin (XIVe siècle). Arch. dép. Loiret, G 427.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Guillelmus abbas totusque conventus
Sancti Evurcii Aurelianensis, omnibus presentes
litteras inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod cum nos diu reddere consuevissemus singulis annis certo
die, in festo videlicet
Melissande, fille de feu Foulques d'Allainville, cède au chapitre ses droits sur 3 sous de cens à Villiers-Martin.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 374 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis, M. decanus
Stanpensis, in Domino
salutem.
Noverint universi quod Milissandis,
quondam filia Fulconis de Aleinvilla, militis, in
nostra presentia constituta, quicquid juris babebat seu habere poterat quocunque
jure, in tribus solidis censualibus qui de territorio de
Villermartini debebantur, decano et capitulo
Aurelianensibus contulit et quitavit in perpetuum
pacifice possidendum, fide corporali prestita promittens quod in dictis tribus
solidis per se vel per alios nichil decetero reclamaret, immo contra coheredes
suos predictis decano et capitulo Aurelianensibus
garentiet.
Promisit etiam dicta Milissandis quod infra mensem postquam
fuerit maritata et fuerit requisita a dicto capitulo, a marito suo hoc idem
concedi, laudari faciet et quitari.
De hiis autem que superius sunt expressa tenendis et firmiter observandis erga
dictos decanum et capitulum Aurelianenses, per fidem suam
in manu nostra prestitam Hugo de Mouralle, miles,
Johannes de Aleinvilla, frater dicte
Milissandis, sub pena viginti librarum
parisiensium plegii extiterunt.
In cujus rei memoriam et textimonium presentes litteras ad petitionem dictorum
Hugonis, Johannis et
Milissandis fieri fecimus et sigillo nostro sigillari.
Assignation par Jean Le Poussin, clerc du roi, et Adam Le Panetier, bailli d'Etampes, sur 48 arpents de terre moins un quartier sis à Luyères, entre Saint-Germain et le château, des 12 livres de rente auxquelles le roi a condamné Hugues le Bouteiller, pour le meurtre des clercs.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 492.
- a Bulletins de la Société Archéologique de l'Orléanais, tome VIII, p. 510.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Magister Johannes dictus Pullus, clericus
domini Regis, et Adam Panetarius,
baillivus Stampensis, universis presentes litteras
inspecturis in Domino salutem.
Notum facimus quod cum karissimus dominus noster
Ludovicus, rex Francorum
illustris, occasione enormis forisfacti quod super occisione clericorum
facta Aurelianis
Hugoni Buticulario, militi, imponebatur, per dictum suum et
ordinationem suam retinuit de terra ejusdem Hugonis
Buticularii, militis, duodecim libratas annui redditus, ad
opus cujusdam capellanie Aurelianis faciende pro animabus
ipsorum clericorum occisorum et aliorum fidelium, nos, de voluntate et speciali
mandato ejusdem domini regis, quadraginta et octo arpenta
terre, uno quarterio minus, sita apud Luères, inter
Sanctum Germanum et fortericiam de
Lueriis, juxta Haias, pro dictis
duodecim libratis annui redditus ad opus prefate capellanie
assignavimus et tradidimus capitulo Aurelianensi, in quadam
pecia continua, sicut, nobis presentibus, mensurata fuerunt et metata.
Hanc autem assignationem et traditionem factam capitulo memorato voluit et
concessit idem Hugo Buticularius coram nobis, promittens fide
prestita corporali quod in prefatis quadraginta et octo
arpentis terre nichil per se vel per alium decetero reclamabit.
Hanc etiam assignationem et traditionem Willelmus
Buticularius, miles, a quo dictus Hugo dictam
terram, nullo intermedio, tenebat in feodum, coram nobis concessit, voluit et
laudavit.
Karissima etiam domina Isenburgis,
Francorum regina illustris, a qua idem
Willelmus feodum dicte terre, ratione dotalicii sui,
immediate tenebat, prenominatam assignationem et traditionem concessit, voluit et
laudavit.
Eustachia etiam, uxor dicti
Hugonis Buticularii, sepedictam assignationem et
traditionem voluit et concessit, fide prestita corporali promittens quod ratione
dotalicii vel alia quacumque ratione nichil decetero in dicta terra per se vel per
alium reclamabit.
Actum Aurelianis
Hugues le Bouteiller ratifie la précédente assignation.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 492.
- a Bulletins de la Société Archéologique de l'Orléanais, tome VIII, p. 510.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Hugo Buticularius, miles, notum facio universis
presentes litteras inspecturis, quod cum karissimus dominus meus
Ludovicus, rex Francorum
illustris, occasione cujusdam facti quod super occisione clericorum
Aurelianis facta michi imponebatur, per dictum et
ordinationem suam duodecim libratas terre mee, ad opus cujusdam
capellanie, Aurelianis faciende, retinuerit, et dilecti mei
magister Johannes dictus Pullus, clericus ejusdem domini
regis, et Adam Panetarius, baillivus
Stampensis, de mandato ipsius domini regis pro
dictis duodecim libratis annui redditus ad opus dicte capellanie
assignaverint et tradiderint capitulo Aurelianensi
quadraginta et octo arpenta terre, uno quaterio minus, sita
apud Luières, inter Sanctum Germanum
et fortericiam de Luières, juxta
Haias ; ego, in mea libera potestate constitutus, tam
ordinationem ab ipso domino rege factam, quam etiam assignationem et traditionem a
prenominatis J. et A. factam capitulo memorato ratam
habeo pariter et acceptam ; promittens et fidem corporalem prestans quod in dictis
quadraginta et octo arpentis terre, uno quarterio minus,
nichil per me vel per alium decetero reclamabo.
Eustachia etiam, uxor mea, ad preces
meas, tam ordinationem premissam quam etiam assignationem et traditionem
supradictam spontanea voluit et concessit, promittens et fidem corporalem prestans
quod in dicta terra, sicut dictum est assignata et tradita, ratione dotalicii vel
alia quacumque ratione per se vel per alium nichil decetero reclamabit.
In cujus rei testimonium presentes litteras sigilli mei munimine roboravi.
Actum
Ratification par la reine Ingeburge de l'assignation faite sur les terres de Luyères, qui font partie de son douaire.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 492.
- B Copie. Bibl. nat. de France, Moreau 152: 40; d'après le cartulaire, fol. 50vº.
- a Bulletins de la Société Archéologique de l'Orléanais, tome VIII, p. 512.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
I.
Dei gratia
Francorum regina, universis ad quos littere presentes
pervenerint salutem in Domino.
Notum facimus quod cum karissimus noster
Ludovicus, rex Francorum
illustris, occasione enormis facti quod, pro occisione clericorum
Aurelianis facta, dilecto nostro Hugoni
Buticulario, militi, imponebatur, per dictum suum et
ordinationem suam retinuerit duodecim libratas terre ejusdem
Hugonis ad opus cujusdam capellanie
Aurelianis faciende ; et dilecti nostri magister Johannes dictus Pullus, ejusdem regis
clericus, et Adam Panetarius,
baillivus Stempensis, ad opus dicte capellanie pro
duodecim libratis aunui redditus assignaverint et tradiderint
capitulo Aurelianensi
quadraginta et octo arpenta terre, uno quaterio minus, sita
apud Luières, inter Sanctum Germanum
et fortericiam de Luieriis, juxta
Haias, de voluntate ipsius regis et nostra ; nos, de
cujus feodo dicta terra, ratione dotalicii nostri, movet, dictam assignationem et
traditionem gratam habemus, volumus et laudamus.
In cujus rei testimonium presentibus litteris sigillum nostrum duximus
apponendum.
Actum apud Curiam Dei
La reine Ingeburge, veuve de Philippe-Auguste, scelle l'approbation, par Guillaume Le Bouteiller, de l'assignation faite sur les terres de Luyères, qui sont mouvantes de lui en fief.
- a Bulletins de la Société Archéologique de l'Orléanais, tome VIII, p. 513.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
I.
Dei gratia
Francorum regina, universis ad quos littere presentes
pervenerint salutem in Domino.
Notum facimus quod dilectus et fidelis noster Willelmus
Buticularius, miles, in nostra presentia constitutus, assignationem
et traditionem quadraginta et octo arpentorum terre, uno
quarterio minus, de feodo suo moventium, que fuerunt Hugonis
Buticularii, militis, quam dilecti nostri magister Johannes
dictus Pullus et Adam
Panetarius, baillivus Stampensis,
fecerunt capitulo Aurelianensi, de speciali
mandato karissimi nostri Ludovici, regis
Francorum illustris, concessit, voluit et laudavit,
et, cum proprium sigillum non haberet, nos rogavit ut presentibus litteris
sigillum nostrum apponeremus.
Nos vero, ipsius precibus annuentes, in hujus rei testimonium presentibus
litteris sigillum nostrum duximus apponendum.
Actum apud Curiam Dei
L'abbé de la Cour-Dieu abandonne au chapitre la cinquième partie des 48 arpents de terre de Luyères, dont Hugues Le Bouteiller avait gratifié son couvent.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 492.
- B Copie. Bibl. nat. de France, Moreau 152: 39 ; d'après le cartulaire, fol. 29 vº.
- a Bulletins de la Société Archéologique de l'Orléanais, tome VIII, p. 511.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis, frater W.
(sic), dictus abbas Curie Dei, totusque ejusdem
loci conventus salutem in Domino.
Notum facimus quod cum Hugo Buticularius, miles, quintam
partem in quadraginta et octo arpentis terre sue, uno
quarterio minus, que de mandato domini regis ad opus cujusdam capellanie faciende
Aurelianis, occasione clericorum interfectorum, capitulo
Aurelianensi assignata sunt et tradita, nobis in
elemosinam contulisset, nos, ad preces dicti Hugonis,
quitavimus penitus quintam partem terre superius memorate capitulo supradicto.
In cujus rei testimonium presentibus litteris sigillum nostrum duximus
apponendum.
Actum
Saint-Louis, roi de France, vidime et approuve l'assignation faite par Jean le Poussin et Adam le Panetier.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 492.
- a Bulletins de la Société Archéologique de l'Orléanais, tome VIII, p. 514.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ludovicus, Dei gratia Francorum rex, notum facimus quod nos litteras Hugonis Buticularii, militis, vidimus in hec verba..... 1
Nos autem prenominatam assignationem et traditionem dicte terre, que de nostro
movet feodo, factam capitulo Aurelianensi a prefatis Johanne, clerico nostro, et A. Panetario, nostro tunc
ballivo Stampensi, volumus et approbamus.
In cujus rei testimonium presentibus litteris sigillum nostrum duximus
apponendum.
Actum apud Mellentum
Les évêques de Paris et de Meaux, députés vers le roi par le concile de la province de Sens, obtiennent de lui qu'il restitue les gages des chapitres de Sens, Orléans et Auxerre et se désiste jusqu'à nouvel ordre de sa demande de secours armé.
- A Original sur parchemin. Arch. nat., J 206: 2.
- a Teulet, Layettes du Trésor des chartes, tome II, p. 346.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis G[uillelmus]
Parisiensis, P[etrus]
Meldensis Dei gratia episcopi, salutem in Domino.
Notum facimus quod cum karissimus dominus noster
Ludovicus, Francorum rex
illustris, teneret pignora capitulorum scilicet
Senonensis, Aurelianensis et
Autissiodorensis pro auxilio exercitus quod petebat ab
eis, nos, nuntii missi ad eum a concilio provincie
Senonensis, supplicavimus eidem domino regi ex parte
concilii et ex parte nostra quod dicta pignora redderet, et auxilium quod petebat
in sua sufferentia poneret quamdiu vellet et secundum quod ei placeret.
Ipse vero, benigne ac liberaliter nostris precibus acquiescens, pro amore nostrum
duorum, pignora supradicta reddidit et dictum auxilium in sua sufferentia, sicut
dictum est, posuit, salvo jure suo in omnibus et per omnia.
In cujus rei memoriam perpetuam presentibus litteris sigilla nostra duximus
apponenda.
Actum
Le chapitre accorde au chanoine Simon de Ligny, par égard aux améliorations opérées en ses maisons, que 40 sous sur leurs loyers seront distribués en son anniversaire et en celui de son oncle Régnaud de Ligny, archiprêtre, le reste desdits loyers devant l'être à l'anniversaire de Manassé, chévecier.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 440.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
L[ebertus] decanus totumque capitulum Aurelianense,
universis presentes litteras inspecturis salutem in Domino
Salvatore.
Noveritis quod nos, considerantes meliorationem quam magister Symon de
Ligniaco, concanonicus noster, fecit in domibus suis, concessimus
eidem quod in anniversario ejus et avunculi sui Raginaldi de
Ligniaco, archipresbiteri et concanonici nostri, eodem die in
ecclesia nostra pariter et in perpetuum celebrando, distribuemus
quadraginta solidos de pensione domorum earumdem, salvo residuo
pensionis ipsarum domorum ultra dictos quadraginta solidos, quod in
anniversario pie recordationis Manasse,
capicerii Aurelianensis, distribuetur.
Sentence arbitrale de Geoffroy de Bulli et de Guillaume de Péronville sur certains points, et du doyen Lebert sur certains autres, débattus entre le chapitre et Hubert de Péronville au sujet des coutumes de Villequoy.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 441.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
L[ebertus], decanus
Aurelianensis, universis presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod cum verteretur contencio inter capitulum
Aurelianense et homines de villa
Galli, ex una parte, et Hubertum de
Espesonvilla, ex altera, super eo quod dictus
Hubertus dicebat quod retractus aque communis de villa
Galli erat communis sibi et capitulo sicut aqua, et super
eo quod dictus H. dicebat quod dicti homines de villa
Galli debebant panes rogationum in domum suam propriam
portare, et super eo quod dictus H. volebat justiciare dictos homines
in domo sua propria, cum dicta domus esset de villa, ut dicebat, et etiam super eo
quod dictus H. dicebat quod possessores masurarum honera et redditus
masurarum assignatos super masuras dicto H. prorata eorum que
possidebant de masuris solvere tenebantur, et super eo etiam quod dictus
H. dicebat quod cum arpenta juncta essent masuris ipsi homines
arpenta sua augmentaverant ut honera campipartis evitarent, unde petebat dictus
H. dicta arpenta et omnia alia arpenta ejusdem ville, que legitimam
mensuram arpentorum excedebant, mensurari ; que omnia dictum capitulum et dicti
homines facere recusabant, dictum vero capitulum et dicti homines ex adverso
dicebant quod quedam semita debebat esse juxta propriam domum dicti
H., quam dictus H. obturaverat, unde petebant dictam
clausuram semite removeri.
Tandem, habito honorum virorum consilio super dictis contentionibus et super
omnibus aliis, compromissum fuit in magistrum Gaufridum de
Bulli, concanonicum nostrum, et Willelmum de
Espesonvilla, clericum, in hunc modum quod, si dicti arbitri super
dictis contentionibus vel super aliqua earundem concordare nequirent, nos tercium
advocarent, et quicquid super premissis de quibus dicti arbitri discordarent cum
altero illorum vel etiam solus disponeremus, vel ectiam sententiaremus, predicte
partes fideliter observarent.
Istam vero compromissionem dictum capitulum et dicti homines sub pena
viginti librarum et dictus Hubertus per fidem et
sub eadem pena promiserunt fideliter observare.
Cum dicti arbitri in arbitrio processissent et super duobus articulis tantummodo
concordassent, super aliis nos tercium advocarunt.
Postea
Vente au chapitre par Etienne Le Coche, clerc, pour 36 livres tournois, de sa dîme en 17 arpents et demi de vignes à Solereau, près l'Orme-Saint-Aignan.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 336.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod constitutus coram nobis magister Stephanus Le
Coche, clericus, vendidit venerabilibus viris decano et capitulo
Aurelianensibus pro triginta et
quinque libris parisiensium, de quibus in numerata pecunia tenuit se
pro pagato, quandam decimam suam non afforatam in decem et
septem et dimidio arpentis vinearum sitis in loco qui dicitur
Solereau versus ulmum Sancti
Aniani, et novem solidos census annui, duabus denariatis
et obolo minus, super easdem vineas libera, quieta et immunia ab omni dominio et
honere et qualibet exactione, fide prestita in manu nostra promitens quod circa
dictam venditionem per se vel per alios decetero non veniet, immo ad usus et
consuetudines Aurelianenses dictis emptoribus legittime
garantiret.
De dicta autem venditione Johanues Imperatoris et
Johannes Mercatoris, milites, et Odo Cointet, canonicus
Magdunensis, per fidem ad mandatum et preces dicti
Stephani Le Coche se plegios statuerunt.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras ad
petitionem dictarum partium sigillo curie Aurelianensis
fecimus roborari.
Actum
Vente au chapitre par le doyen Lebert de 4 arpents de vignes avec pressoir près la banlieue, vers Fleury-aux-Choux, pour 120 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 376 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Lebertus,
Aurelianensis decanus, notum facio omnibus tam
presentibus quam futuris quod ego vendidi capitulo
Aurelianensi pro centum
viginti libris parisiensium, de quibus sum pagatus, quatuor
arpenta vinearum cura pressorio, apud banlivam versus
Floriacum sita, de quibus dixi et promisi tria arpenta ab
omni censu et decima libera esse et quieta, quartum vero dixi esse de decima
ejusdem capituli et de censu illorum qui dicuntur
Latroilles.
Promisi autem eidem capitulo quod de ea lem venditione legitimam ei faciam
garentiam ad usus et consuetudines Aurelianenses.
Actum
Agnès, veuve de Geoffroy du Coudray, sœur du doyen Lebert, et Gilles de Brissy, son neveu, approuvent la vente ci-dessus.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 376 ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Magister G. de Bulli, officialis
Aurelianensis, universis presentes litteras inspecturis
salutem in Domino.
Noverint universi quod cum venerabilis
L[ebertus], decanus
Aurelianensis, capitulo
Aurelianensi vendidisset vineas suas cum pressorio, sitas
apud banlivam versus Floriacum, Agnes relicta Gaufridi de Codreio,
militis, soror ejusdem decani, et Gilo de
Brissi, nepos ipsius, venditionem illam ad preces ejusdem
decani coram nobis concesserunt et laudaverunt et per fidei corporalis dationem in
manu nostra prestitam promiserunt quod contra venditionem illam nullo unquam
tempore per se vel per alium venire attemptarent.
Actum
Henri, doyen de St-Pierre-le-Puellier, exécuteur testamentaire d'Hugues le Cop, chevalier, vend à Régnaud, archidiacre de Sologne, au prix de 25 livres parisis, toute la dîme grosse et menue que ledit chevalier tenait d'Hervé Sanzavoir à Josnes au lieu dit Izy.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod in nostra presentia constitutus Henricus, decanus Sancti Petri Puellarum
Aurelianensis, exequtor testamenti Hugonis Le
Cop, militis, totam decimam tam grossam quam minutam quam idem
defunctus tenebat dum vivebat ab Herveo dicto Sanzavoir,
sitam in parochia de Jaunna apud locum qui
Iriacum vulgariter nuncupatur, in qua decima percipit
presbiter de Jaunna
duodecim minas, videlicet ses avene et sex mixteoli
annuatim, vendidit et quitavit viro venerabili
Raginaldo, archidiacono
Sigalonie, nomine et ad opus ecclesie
Aurelianensis, precio viginti
quinque librarum parisiensium de quibus dictus decanus coram nobis se
tenuit integre pro pagato, fide data promittens se dictam venditionem garantiturum
ad usus et consuetudines Aurelianenses dicto archidiacono
et ecclesie Aurelianensi.
Hanc autem venditionem voluerunt Auda,
mater dicti defuncti Hugonis, et Gricia, relicta ejusdem
Hugonis.
Johannes et Helisendes, dicte relicte
filii, concesserunt fide media promittentes quod in dicta decima ratione dotalicii
vel alia quacumque de causa nichil decetero reclamabunt.
Preterea dictus Herveus, de cujus feodo dicta decima primo
loco movere dicitur, et Reginaldus Sanzavoir, miles, de cujus
feodo secundo loco movet ut dicitur dicta decima, laudaverunt et
approbaverunt venditionem antedictam et suum feodum amortificaverunt,
promittentes, etc...
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras ad petitionem partium
sigilli nostri munimine fecimus roborari.
Don par Régnaud, archidiacre de Sologne, au chapitre de Ste-Croix, de la dîme achetée par lui, en la paroisse de Josnes, d'Henri, doyen de St-Pierre-le-Puellier, pour les revenus en être distribués à la fête de Ste-Catherine, partie aux chanoines et partie aux nourriers.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 333.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis Raginaldus, archidiaconus
Sigalonnie, salutem in
Domino.
Noverint universi quod ego dedi et concessi ecclesie
Aurelianensi decimam sitam in parrochia de
Jaunna, quam emeram ab Henrico, decano Sancti Petri Puellarum
Aurelianensis, ad opus
Décision arbitrale de l'évêque Guillaume et du doyen, accordant que l'abbé de St-Euverte, lorsqu'il sera semainier dans la cathédrale, percevra les anniversaires et le pain comme s'il était chanoine.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 271.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Guillelmus, divina permissione
Aurelianensis episcopus, omnibus ad quos presentes
littere pervenerint salutem in Domino.
Noverint universi quod cum contentio esset inter dilectos filios abbatem et
conventum Sancti Evurcii, ex una parte, et
decanum et capitulum Aurelianenses, ex altera, super
percipiendis anniversariis a dicto abbate in ecclesia eorumdem, dicte partes de
bonorum virorum consilio in nos et dictum decanum haut et bas compromiserunt.
Nos vero duo de consensu partium taliter ordinamus, videlicet quod
idem abbas et ejus successores, quandocumque facient personaliter septimanam in
ecclesia majori, ipsi percipient anniversaria et panem ex integro sicut
unus canonicorum.
Quod ut ratum et notum permaneat nos et dictus decanus presentes litteras
sigillorum nostrorum munimine duximus roborandas.
Actum
Guillaume, évêque d'Orléans, érige en fête double la fête de S. Nicaise et affecte à sa célébration 50 sous de rente sur la mairie du châtelet de Jargeau et la vigne située au milieu de son clos, à distribuer 40 sous aux chanoines et 10 sous aux clercs du chœur.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 244.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Guillelmus, divina miseratione
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes
litteras inspecturis salutem in Domino.
Noveritis nos assensu et voluntate capituli nostri
Aurelianensis instituisse
Louis d'Augerville, chevalier, donne en mainmorte au chapitre 9 arpents de terre et deux hôtes, en la paroisse d'Aulnay, qui furent naguère au sous-doyen Payen.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis, Ludovicus de
Augierville, miles, in Domino salutem.
Notum facimus tam presentibus quam futuris quod nos, de assensu et voluntate
uxoris nostre Lucie, novem arpenta terre arabilis
cum duobus hospitibus, sita in parrochia de Alneto, de
feodo nostro movencia, que tenuit Paganus
condam Aurelianensis subdecanus, et que capitulum
Aurelianense possidebat, eidem capitulo in manu mortua in
perpetuum concessimus possidenda.
Quod ut ratum sit, presentes litteras sigilli nostri testimonio roboravi.
Actum
Don à l'Hôtel-Dieu d'Orléans, par le doyen Manassé, de ses maisons du Grand-Alleu et d'autres maisons dans la « fabricatoria » d'Orléans, dont le frère André aura les revenus sa vie durant pour en faire les fondations énoncées.
- B Copie du XVe siècle. Arch. dep. du Loiret, G 308.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Manasses decanus totumque capitulum
Aurelianense
salutem in Domino.
Noverint universi quod venerabilis vir
Manasses, decanus noster, pio motus desiderio, domum
elemosinariam Aurelianensem ampliare desiderans, domos suas
quas in majori alodio Aurelianensi scitas habebat et etiam
alias domos quas idem Manasses in Fabricatoria
Aurelianensi scitas habebat eidem domui elemosinarie in perpetuam
elemosinam habendas in presenti pro anime sue, antecessorum et parentum suorum
remedio contulit et concessit, volens et concedens quod frater
Andreas dicte domus elemosinarie dictas domos et eorum
proventus, quamdiu vixerit vel ad quemcumque statum ipsum devenire contigerit,
teneat et habeat, et de ipsarum domorum proventibus disponat prout dictus
Manasses et frater Andreas predictus
inter se ordinaverunt et sicut etiam ordinatum est in litteris dicti decani.
Post obitum vero dicti fratris Andree, dicte domus cum
ipsarum domorum proventibus ad usus pauperum in dicta domo decumbentium
revertentur.
Ad hec fratres dicte domus elemosinarie, tam laudabitem bonitatem et donationem
predicte domui factam attendentes, promiserunt, concesserunt et voluerunt in
animas suas quod ipsi in dicta domo elemosinaria cappellanum quemdam tenebunt, qui ad unum altarium in dicta domo elemosinaria scitorum
jugiter deserviet et ibidem pro anime dicti Manasse,
antecessorum et parentum suorum remedio diebus singulis divinum officium
celebrabit.
Promiserunt etiam et concesserunt dicti fratres quod pro salute dicti
Manasse unam missam de Spiritu Sancto quoad vixerit
septimanis singulis in dicta domo facient celebrari ; post obitum vero dicti
Manasse dicti fratres anniversarium suum in dicta domo
singulis annis facient et in die dicti anniversarii quadraginta solidos
ad pitanciam pauperum ibidem decumbentium erogabunt.
Voluit etiam Manasses et concessit predictis quod si aliquis
vel aliqui contra ea que prediximus vel aliquid ex predictis venire presumpserit,
vel si dictum officium in dicta domo ut a fratribus dicte domus concessum [et]
promissum est non fieri contigerit, dictus frater Andreas
dictas domos cuilibet alteri conferre poterit et dictam capellaniam ubicumque
voluerit assignare, prout inter ipsum Manassem et fratrem
Andream predictos ordinatum est de ipsis.
In cujus rei memoriam et testimonium presentibus litteris ad peticionem dicti
Manasse sigilli nostri dedimus munimentum.
Actum
Vente au chapitre, par Eudes « Hericie " et les " Belehere », d'une maison sise près la grange de Terminiers, au prix de 16 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 386.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis, officialis
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod constituti coram nobis Odo Hericie,
Ascelina ejus uxor,
JohannesBelehere,
Laur. ejus uxor, Benedictus
Belehere et Maria ejus
uxor, vendiderunt venerabilibus viris decano et capitulo
Aurelianensibus quamdam domum suam sitam juxta grangiam
de Terminier precio sexdecim librarum parisiensium, de
quibus coram nobis tenuerunt se integre pro pagatis in pecunia numerata, fide
prestita promittentes quod contra dictam venditionem per se vel per alios in
posterum non venirent, imo eam eisdem emptoribus ad usus et consuetudines
Aurelianenses legitime garantirent omnes.
Datum ad preces partium
Vente au chapitre au prix de 40 livres parisis d'un arpent de vigne à « Orz1", par Adam de la Barre.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 277.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod in nostra presentia constituti Adam de
Barra, clericus, unum arpentum vinee quod dicebat se
habere apud Orz, in censiva Sancte Crucis
Aurelianensis sita, vendidit et in perpetuum quitavit venerabilibus
viris decano et capitulo Aurelianensi pro
quadraginta libris parisiensibus, de quibus se tenuit coram nobis
integre pro pagato in pecunia numerata, renuncians omni exceptioni pecunie non
numerate, fide in manu nostra prestita promittens quod contra dictam
venditionem per se seu per alium quacumque ex causa venire imposterum nullatenus
attemptabit, immo dictum arpentum vinee dictis decano et capitulo et illis qui ab
ipsis causam habebunt possidendi legitime garentiet contra omnes.
Hanc autem venditionem Johanna, mater
dicti Ade, Petrus Guitart, Acelina ejus uxor, Stephanus
Guitart et Maria ejus
uxor volentes et liberaliter approbantes per fidem suam in manu nostra
prestitam, Isabella et Radulfus et
Hugo, liberi ipsius Johanne, fratres
dicti Ade, per sacramentum prestitum ab ipsis coram nobis
promiserunt quod in dicto arpento vinee per se seu per alios nichil de cetero
reclamabunt, nec facient reclamari.
Quia vero dictus Hugo, frater dicte
Ade, erat adhuc in minori etate constitutus, ut
dicebatur, predicti Adam clericus, frater
ejus, et Stephanus Guitart, sororius, eidem
Hugoni manuceperunt pro ipso Hugone,
minore ut dictum est, quod idem contra dictam venditionem non veniet in futurum,
et quod dictus Hugo, quando ad etatem legitimam devenerit,
ipse concederet venditionem predictam.
Et de hoc faciendo dicti Adam et
Stephanus, sororius ejus, omnia bona sua tam mobilia quam
immobilia predictis decano et capitulo coram nobis in contraplegium
assignarunt.
Actum ad requisitionem partium
Vente au chapitre au prix de 100 livres parisis de quatre arpents de vigne à « Orz » par Manassé, doyen d'Orléans.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 277.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis officialis
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod in nostra presentia constitutus venerabilis vir M[anasses], decanus
Aurelianensis, quatuor arpenta vinearum
apud Orz sita, in censiva Gaufridi de Rua
Nova, militis, que habuerat et emerat ab Auberto de
Fossatis, vendidit et penitus in perpetuum quitavit venerabilibus
viris capitulo Aurelianensi pro centum libris
parisiensibus, de quibus se tenuit coram nobis integre pro pagato in pecunia
numerata, renuncians omni exceptioni pecunie non numerate, promittens fideliter
quod contra dictam venditionem per se seu per alium venire in posterum nullatenus
attemptabit, immo dicta quatuor arpenta vinearum dicto capitulo et
illis qui ab ipso capitulo causam habebunt dictas vineas possidendi ad usus et
consuetudines Aurelianenses legitime garantiet contra
omnes.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigillo
Aurelianensis curie fecimus sigillari.
L'abbé de la Cour-Dieu confirme la vente au chapitre par le couvent de l'Olivet de 9 setiers de froment et 9 de seigle de rente, sur le minage de Beaugency, pour 30 livres parisis.
- B Copie. Bibl. d'Orléans, ms. 552: 3901.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis frater
P[etrus], dictus abbas Curie
Dei, salutem in Domino.
Noveritis quod cum dilecti filii et fratres nostri abbas et conventus de
Oliveto vendiderint in perpetuum viris venerabilibus
decano et capitulo Sancte Crucis Aurelianensis
novem sextarios frumenti et novem siliginis, quos ipsi de
Oliveto habebant reddituales in minagio
Balgenciaci pro triginta libris parisiensium,
nos dictam venditionem ratam et firmam habuimus, promittentes quod contra ea
numquam decetero veniemus.
In cujus rei testimonium ad peticionem dictorum abbatis et conventus dictis
decano et capitulo presentes litteras dedimus, sigilli nostri munimine
roboratas.
Vente au chapitre pour 4 livres parisis de 4 mines de terre à Hunau1.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 329.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis officialis
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod constituti coram nobis Johannes, gener defuncti Raginaldi
Bordier, et Sebilla
ejus uxor, Stephanus Lormerius, Johanna, ejus uxor, et Maria, relicta Raginaldi Bertheri,
soror dicti Stephani, vendiderunt penitus et in
perpetuum quitaverunt quatuor minatas seminature terre ad mensuram
Aurelianensem quam se habere dicebant apud
Unolium in censiva Sancte Crucis
Aurelianensis sitas, pro quatuor libris parisiensium, de
quibus se tenuerunt coram nobis integre pro pagatis, viris venerabilibus decano et
capitulo Aurelianensibus ; et promiserunt dicti
Johannes et Sebilla
ejus uxor et dicti Stephanus et Johanna ipsius uxor et dicta
Maria per fidem in manu nostra prestitam super hoc corporalem quod contra venditionem et quitationem istam decetero,
dotalicii nomine seu etiam qualibet alia ratione, per se vel alium venire
nullatenus attemptabunt, immo dictam terram dictis decano et capitulo seu etiam ab
ipsis causam habentibus dicta fide ad usus et consuetudines
Aurelianenses legitime garantient contra omnes.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigillo
Aurelianensis curie fecimus sigillari.
Actum
Vente au chapitre pour 21 livres parisis de tout ce que possèdent, à Hunau, Raoul Le Breton, Thibaud Maumer et Etienne Morel.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 329.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod constituti coram nobis Radulphus
Brito, Aalis ejus uxor,
Theobaldus Maumer, Acelina ejus uxor, Stephanus
Morelli, Aales ejus uxor,
quicquid habebant vel habere poterant apud Unolium
vendiderunt penitus et in perpetuum quitaverunt decano et capitulo
Aurelianensibus pro viginti et octo
libris parisiensium, de quibus se tenuerunt coram nobis integre pro pagatis, fide
data promittentes quod contra venditionem et quitationem decetero dotalicii nomine
seu etiam qualibet alia ratione per se vel per alium venire nullatenus
attemptabunt, immo dictam venditionem dictis decano et capitulo
Aurelianensibus dicta fide ad usus et consuetudines
Aurelianenses legitime garancient contra omnes.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigillo
Aurelianensis curie fecimus sigillari.
Vente au chapitre d'un arpent de vigne aux Tarètes pour 16 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis officialis
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod constituti coram nobis Guillermus le
Marrigler et Boneventa ejus
uxor quoddam vinee arpentum quod se habere dicebant apud locum qui dicitur
Terrestres1, in censiva prioris de Semeio situm, et
quod a Petro Billart et Ermenjardi ejus sorore in escambio habuerant, ut
dicebant, vendiderunt penitus et in perpetuum quitaverunt viris venerabilibus et
discretis decano et capitulo Aurelianensibus pro sexdecim
libris parisiensium, de quibus dicti Guillelmus et ejus uxor
se tenuerunt coram nobis integre pro pagatis, fide data promittentes, etc...
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigillo
Aurelianensis curie fecimus sigillari.
Manassé de Pomiers vend au chapitre pour 20 livres parisis la dîme qu'il possède sur la moitié d'une charruée de terre à Pomiers.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 329.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod Manasses de Pomes, miles, et Adeta ejus uxor in nostra presentia
constituti totam decimam suam quam habebant in medietate cujusdam quarruce terre
site apud Pomes1 in parrochia de Gidiaco pro
viginti libris parisiensium, de quibus se tenuerunt coram nobis
integre pro pagatis in pecunia numerata, viris venerabilibus et discretis decano
et capitulo Aurelianensibus vendiderunt et concesserunt,
sibi et eorumdem successoribus in perpetuum pacifice possidendam et percipiendam,
fide in manu nostra super hoc prestita promittentes quod in dicta tota decima jure
dotalicii seu alio quocumque jure per se vel per alios, etc...
Mauricius vero et Robertus, liberi
dictorum Manasse et ejus uxoris, dictam vendicionem coram
nobis voluerunt, laudaverunt et concesserunt per fidem suam in manu nostra super
hoc prestitam, promittentes quod contra dictam venditionem per se vel per alios
venire in posterum nullatenus acceptabunt nec in dicta decima nichil de cetero
reclamabunt.
Odo vero de Pomes, armiger, qui dicebat se esse primum
dominum feodi dicte terre, et Gazo armiger
de Pomes, qui se dicebat esse secundum dominum feodi
dicte terre, et Raginaldus Pocart, miles, qui se dicebat esse
tercium dominum feodi dicte terre, dictam venditionem voluerunt,
laudaverunt et concesserunt, et dictum feodum quantum pertinet ad dictam decimam
admortificaverunt et eamdem admortificationem promiserunt per fidem suam super hoc
specialiter in manu nostra prestitam se in perpetuum observaturos et
garantituros.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras ad requisitionem partium
sigillo Aurelianensis curie fecimus sigillari.
Etienne Bouviers se reconnaît serf de Sainte-Croix.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, divina permissione
Bituricensis archiepiscopus,
Aquitanie primas, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noveritis quod constitutus in presentia nostra Stephanus dictus
Bouers1
recognovit coram nobis quod ipse erat homo de corpore ecclesie Sancte
Crucis Aurelianensis et quod aliud dominium non advocaverat nec
aliud advocabat.
Hujus rei sunt testes magister Radulfus de
Carentonio, canonicus Bituricensis, magister Anselmus, canonicus
Sancti Ursini Bituricensis, Gilo de
Rogereto et P. de Autroche,
milites, Blondellus et Guillermus Li
Codurers, servientes nostri.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigilli nostri munimine
duximus roborandas.
Gauthier d'Hunau vend à Sainte-Croix pour 11 livres parisis douze mines de terre et une maison à Hunau.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 329.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod constituti coram nobis Galterus de
Unolio et Richeldis ejus
uxor vendiderunt venerabilibus viris decano et capitulo
Aurelianensibus precio undecim librarum
parisiensium, de quibus coram nobis tenuerunt se pro pagatis, duodecim
minas seminature terre et unam domum apud Unolium in
dominium Sancte Crucis sitas, ut dicebant, fide data
concedentes quod contra dictam venditionem per se vel per alios dotis nomine aut
alia ratione non venirent in futurum, immo eam eisdem emptoribus ad usus et
consuetudines Aurelianenses legitime perpetuo
garantient.
Actum ad preces partium
Haton de Vilaumer vend au chapitre pour 70 sous parisis six mines de terre à la Provenchère.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod constituti coram nobis Hato de
Vilaumer et Johanna ejus
uxor vendiderunt decano et capitulo Aurelianensibus
precio sexaginta et decem solidorum parisiensium, de quibus
coram nobis tenuerunt se integre pro pagatis, sex minas seminature
terre site apud Provencheriam, fide data concedentes quod
contra dictam venditionem per se vel per alios dotis nomine aut alia racione in
posterum non venirent, immo eam eisdem emptoribus ad usus et consuetudines
Aurelianenses legitime garantient.
Actum ad preces partium
Guillaume, évêque d'Orléans, accorde qu'une prébende, dès que la chose sera possible, soit affectée à l'accroissement de la distribution de pain instituée par l'évêque Philippe pour stimuler le zèle des chanoines à prendre part aux offices.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Guillelmus, divina miseratione
Aurelianensis episcopus, universis presentes
litteras inspecturis salutem in Domino.
Significaverunt nobis dilecti filii M[anasses] decanus et capitulum
Aurelianense quod cum ecclesia
Aurelianensis, in qua est certus canonicorum numerus
institutus, juramento firmatus et per sedem apostolicam confirmatus, propter
canonicorum absenciam defectum in divinis aliquociens pateretur, bone memorie
Philippus, quondam Aurelianensis
episcopus predecessor noster, et decanus et capitulum ejusdem ecclesie, ut ad
serviendum et residendum libencius in eadem canonici inducerentur absentes,
deliberacione provida statuerunt quod singulis canonicis qui divinis intererunt
officiis singulis diebus de quibusdam redditibus quos idem episcopus et quidam
alii Christi fideles eidem ecclesie ad id contulisse dicuntur, certa panis
distributio assignaretur.
Verum quia dicti redditus non sufficiebant per tocius anni circulum ad
distributionem hujusmodi faciendam, supplicaverunt nobis dicti decanus et
capitulum ut unam de prebendis Aurelianensis ecclesie ad
opus panis conferre misericorditer dignaremur.
Nos vero, pie considerantes et oculata fide cognoscentes quod si dicta panis
distribucio per totum annum duraret, non modicum cresceret et augmentaretur
servitium ecclesie memorate, cupientes modis omnibus in dicta
ecclesia tempore nostro cultum divini nominis ampliari, quamdam de prebendis
ecclesie Aurelianensis in augmentum distributionis panis,
dictorum decani et capituli ad id accedente consensu, liberaliter et in perpetuum
deputamus, quam cito offeret se facultas.
Quod ut firmum et stabile in posterum permaneat, presentes litteras sigilli
nostri munimine fecimus roborari.
Actum
Confirmation par le pape Innocent IV de l'acte précédent.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 168.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Innocentius episcopus, servus
servorum Dei, dilectis filiis decano et capitulo
Aurelianensibus salutem et apostolicam benedictionem.
Cum a nobis petitur quod justum est et honestum, tam vigor equitatis quam ordo
exigit rationis ut id per sollicitudinem officii nostri ad debitum perducatur
effectum.
Significastis siquidem nobis quod cum ecclesia vestra, in qua est certus
canonicorum numerus institutus, juramento firmatus et per sedem apostolicam
confirmatus, propter canonicorum absentiam defectum in divinis multotiens
pateretur, vos, ut ad residendum et serviendum libentius in eadem inducantur
absentes, deliberatione provida una cum bone memorie Phylippo, Aurelianensi
episcopo, statuistis quod singulis canonicis qui divinis intersunt officiis
singulis diebus de quibusdam redditibus quos idem episcopus et quidam alii Christi
fideles eidem ecclesie ad id contulisse dicuntur certa panis distributio
assignetur.
Et quia iidem redditus non sufficiunt per totius anni circulum ad distributionem
hujusmodi faciendam,
venerabilis frater noster Guillelmus,
Aurelianensis episcopus, pie ac prudenter
considerans quod per statutum ipsum in dicta ecclesia cultus divini nominis non
modicum ampliatur, quandam prebendam in augmentum distributionis ipsius, vestro ad
id accedente consensu, liberaliter deputavit, prout in ipsius litteris inde
confectis dicitur plenius contineri.
Vestris igitur petitionibus benignum impertientes auditum, quod per vos et eumdem
episcopum provide factum est in hac parte auctoritate apostolica confirmamus et
presentis scripti patrocinio communimus.
Nulli ergo, etc...
Si quis autem, etc...
Datum Lugduni
Geoffroy, vicomte de Châteaudun, confirme la vente faite au chapitre par Hubert de Péronville de certains droits sur les hôtes du chapitre à Villequoy.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- B Copie. Bibl. nat. de France, Moreau, p. 166: 235; d'après le cartulaire fol. 132vº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis Gaufridus, vicecomes
Castriduni, salutem in
Domino.
Noverint universi quod cum Hubertus de
Espesonvilla, armiger, vendiderit et tradiderit pro
centum et quadraginta libris parisiensium decano et
capitulo Aurelianensi redditum quem habebat super hospites
dictorum decani et capituli de Villagalli, scilicet in
crastino... (ch. CCLXXIX I. 9)... panum et dimidii cum omni jure et
justicia que dictus Hubertus habebat in rebus supradictis,
quia predicte res ad feodum meum quarto loco et ad baroniam et hereditatem meam
pertinere dinoscuntur, ad peticionem
Odonis Borrelli, militis, domini
Curie Alani, fidelis mei, vendicionem de rebus
tantummodo supradictis volo et concedo, et quod ecclesia
Aurelianensis dictas res teneat, habeat et possideat in
manu mortua in perpetuum libere, pacifice et quiete, salvo dominio et jure meo que
ego et heredes mei habemus in territorio de Villagalli in
omnibus aliis rebus, exceptis rebus venditis supradictis.
Et in hujus rei testimonium et munimen ad peticionem dicti
O. Borrelli militis decano et capitulo
Aurelianensi litteras meas dedi, sigilli mei munimine
roboratas.
Béatrice, dame de Saint-Amand, confirme la même vente.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Beatrix, domina de Sancto Amando, salutem. Noverint... 1 ad feodum meum secundo loco ad hereditatem meam pertinere dignoscuntur ad petitionem Stephani de Espesonvilla, armigeri, fidelis mei, primi domini feodi dictarum rerum, vendicionem de rebus... ad peticionem dictorum Stephani et Huberti...
Eudes Borel ou Borreau, seigneur de Courtalain, confirme le même acte.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis Odo Borreau, dominus Curie Alani, salutem. Noverint universi... 1... ad feodum meum tercio loco et ad baroniam et hereditatem meam pertinere dignoscuntur, ad petitionem Beatricis, domine de Sancto Amando, fidelis mee,... ad peticionem dictorum domine Beatricis et Huberti...
Vente au chapitre par Hubert de Péronville de certains droits sur les hôtes du chapitre à Villequoy, pour 140 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis Heinricus, miseratione divina
Carnotensis episcopus, in Domino
salutem.
Noverint universi quod Hubertus de
Pesonvilla, armiger, in nostra presentia constitutus,
confessus est coram nobis se vendidisse, tradidisse et quitasse decano et capitulo
Aurelianensibus pro centum et quadragenta
libris parisiensium redditum cum justicia et jure que habebat ratione redditus
inferius nominati super hospites dictorum decani et capituli de Villa
Gauli, videlicet talem redditum :
Jean Audigeis vend au chapitre pour 10 livres parisis cinq arpents et demi de terre à la Provenchère.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 329.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod constituti coram nobis Johannes
Audigeis et Hedeburgis ejus
uxor vendiderunt venerabilibus viris decano et capitulo
Aurelianensibus, precio decem librarum
parisiensium, de quibus coram nobis tenuerunt se integre pro pagatis,
quinque arpenta et dimidium terre site apud
Pervencheriam
(sic) in territorio Sancte Crucis Aurelianensis,
fide data concedentes quod contra dictam venditionem per se vel per alios dotis
aut dotalicii nomine aut alia aliqua ratione non venient in futurum, imo etiam
eisdem emptoribus ad usus et consuetudines Aurelianenses
contra omnes legitime garantirent.
Hanc autem venditionem Reimbaudus, filius eorumdem
Johannis et Hedeburgis, fide prestita
voluit et laudavit, promittens fi le data se contra eam decetero non venturum.
Datum ad preces partium
Guillaume, évêque d'Orléans, accorde à chacun des archidiacres la faculté de choisir dans son archidiaconé une des églises paroissiales dont il a le patronage : elle lui appartiendra, et il y nommera un desservant.
- B Copie. Bibl. nat. de France, Moreau 167: 250. Tiré du cartulaire de Sainte-Croix, fol. 20 rº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Guillelmus, divina miseratione
Aurelianensis episcopus, universis presentes
litteras inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod nos, attendentes tenuitatem et insufficientiam reddituum
ad archidiaconatus Aurelianensis ecclesie pertinentium, et
ut facilius et libencius archidiaconi possint et velint visitationis officium
exercere, cum per presentiam et propinquitatem suam melius possint scire ca que in
archidiaconatibus suis fuerint corrigenda, nos concedimus archidiaconis, cuilibet
in archidiaconatu suo, unam parochiam, ecclesiam quam eligere maluerit, ad jus
patronatus eorumdem pertinentem, et eas quas eligerint archidiaconitatibus unimus
et volumus eas archidiaconitatibus in perpetuum adherere, ita tamen quod
archidiaconi in ecclesiis sic obtentis per personas idoneas facient deservire.
Partage entre les deux chapelains de Sainte Marie-Madeleine en l'église d'Orléans des revenus de leur chapellenie, restés indivis jusque-là.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 427.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis M[anasses] decanus totumque capitulum
Aurelianensis ecclesie salutem in
Domino.
Noverint universi quod constituti coram nobis Bovo et
Vincentius, cappellani altaris Beate Marie
Magdalene in ecclesia Aurelianensi
constructi, recognoverunt quod de omnibus teneuris, possessionibus et aliis
redditibus ejusdem altaris, qui hucusque inter ipsos et predecessores suos
communes fuerant, partitiones et divisiones equales inter se adinvicem fecerant ad
perpetuitatem in hunc modum, scilicet quod dictis Vincencius
et successores ipsius habent ad presens et imperpetuum habebunt, pro parte sua
ipsos de dictis teneuris, possessionibus et redditibus contingente, quandam domum
sitam juxta ecclesiam Sancti Michaelis, duos
cameras sitas in Campo Aguenonis ex parte ecclesie
Sancti Aviti, quoddam arpentum et dimidium vinee situm
apud Garillandam ex parte pressorii Radulfi
Lescrinier, tria arpenta vinearum sita apud fossata de
Nemore, suum arpentum vinee situm apud Crucem
Boxeatam, totum censum et totam decimam quem censum et quam decimam
habet dictum altare apud calceatam sancti Lazari, censum de
Porta Dunensi, censum de Boello,
censum quem abbatia Sancti Evurcii et censum quem abbatia
de Vicinis debent predicto altari.
Bovo vero predictus et successores ipsius habent ad presens et imperpetuum
habebunt, pro parte sua ipsos de teneuris, possessionibus et redditibus altaris predicti contingente, duas cameras sitas apud ecclesiam
Sancti Michaelis, domui dicti
Vincencii contiguas ex parte
Martreii, duas cameras in Campo
Aguenonis sitas cameris predicti Vincencii
contiguas ex parte Ligeris, quoddam arpentum et dimidium
vinee situm apud Garillandam, vineis dicti
Vincencii attinentia ex parte pressorii de
Orgemont, duo arpenta vinearum sita apud
Boellum, duo arpenta vinearum sita supra
calceatam prope Hospicium monialium1, quamdam petiam terre arabilis in Valle
subdecani2 sitam,
dimidium arpentum auberie situm apud Sanctum Privatum,
totum censum et totam decimam quem censum et quam decimam habet dictum altare apud
Viliers sive apud Ulmum de Arche
Naut, censum et decimam de Monte, censum et
decimam de Varannis, censum et decimam de tribus arpentis
vinee sitis retro ecclesiam Sancti Vincencii, censum et
decimam de septem quarteriis vinearum sitis prope presorium de
Biona, censum de Sancto Privato,
censum de Rua Nova, censum de Gudum,
censum de Larre3, censum de Alodio et censum de terra
episcopi.
De quibus particionibus et divisionibus Bovo et
Vincentius predicti coram nobis se tenuerunt plenarie pro
contentis, promittentes per fidem suam quod contra dictas particiones et
divisiones inter se de dictis bonis factas per se vel per alios aliquo jure vel
aliqua causa non venient in futurum.
Nos vero particiones et divisiones predictas ad perpetuitatem ratas habentes et
firmas, ad petitionem dictorum Bovonis et
Vincencii eas segilli nostri duximus caractare
roborandas.
Aubour, mairesse d'Ormoy pour Sainte-Croix, engage à réméré au chapitre sa mairie, sauf Dhuilet et les censives de la Juines, pour 120 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 350 bis.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis magister
Petrus, officialis curie
Senonensis, in Domino
salutem.
Noveritis universi quod in nostra presentia constituta domina
Auburgis, majorissa de
Ulmeio, confessa est coram nobis se obligasse mortuo
pignori majoriam suam de Ulmeio in terra Sancte
Crucis Aurelianensis et omnia ad eandem majoriam pertinentia,
exceptis terra de Doeleto et censivis que sunt in riparia
de Juinie, venerabilibus viris decano et capitulo
Aurelianensibus pro centum et
viginti libris parisiensium, quam majoriam tenet in feodum, ut dicit,
a decano et capitulo supradictis, de patrimonio suo moventem, de qua pecunia se
tenuit coram nobis totaliter pro pagata.
Obligationem ipsam voluerunt, approbaverunt et consensserunt filii ejus et
heredes, videlicet Reginaldus, miles, prior natu et
Petrus armiger, promittentes tam mater quam filii per fidem
a singulis eorum in manu nostra prestitam quod contra istam obligationem venire
nullatenus attemptabunt nec quoquomodo dictos decanum et capitulum occasione
hujusmodi pignoris molestabunt nec procurabunt molestari, inmo camdem obligationem
sic factam eis garantisent contra omnes contra quos debent garantire.
Nullum etiam servicium facient capitulo pro dicto feodo dum pignus durabit, inmo
ab ipsius feodi servicio durante pignore remanebunt inmunes.
Promiserunt insuper quod pignus predictum luent infra annum postquam
de luendo pignore ex parte capituli fuerint requisiti.
Poterunt siquidem mater et filii, vel etiam filii de assenssu matris viventis,
vel si ipsam contigerit decessisse quandocumque voluerint, predictam reddimere
majoriam.
Promiserunt etiam mater et filii per fidei prestite vinculum supradicta omnia
firmiter tenere et inviolabiliter observare.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras, ad petitionem dictorum
Auburgis, Reginaldi et
Petri, sigillo Senonensis curie
fecimus sigillari.
Actum
Bulle interprétative d'Innocent IV décidant que la constitution apostolique pour le secours d'Orient n'exige pas que les revenus des prébendes vacantes soient appliqués intégralemeut à l'utilité des églises où elles se trouvent, et ordonnant restitution des promesses de paiement ou de l'argent qui en aurait été reçu.
- B Vidimus de l'official d'Orléans, 14 juin 1287. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Innocentius episcopus, servus
servorum Dei, dilectis filiis archidyacono Bononiensi,
collectori deputato a nobis in Francia subsidii Imperii
Romani, et magistro Gregorio, canonico
Baiocensi, ad hec deputato ab eo in civitate et
dyocesi Aurelianensibus, salutem et apostolicam
benedictionem.
Cum in constitutione pro subventione Imperii Romani, in concilio
Lugdunensi1 a nobis edita, inter cetera que quibusdam dubia videbantur
interpretati fuisse dicamur ut proventus prebendarum cedentium vel decedentium
canonicorum in usus ecclesie sue vel alias juxta ipsius ecclesie
consuetudines integre ac sine diminutione aliqua convertantur, ita quod predicta
constitutio ad proventus hujusmodi nullatenus extendatur, discrecioni vestre per
apostolica scripta mandamus quatinus, constitutionem et interpretationem hujusmodi
quoad ipsum articulum et ad alios observantes, nichil de dictis proventibus
occasione prefate constitutionis per vos vel per alios ab aliquibus exigatis, et,
si recepistis aliquid, restituentes ommino promissiones et cautiones expositas de
solvendis ipsis proventibus, vel sequestrationes pecunie ipsarum prebendarum
pretextu propter hec ab aliquibus ante interpretationem vel post factas, remittere
studeatis, et quicquid ab eas sequutum est decernimus non valere.
Data Lugduni
Composition entre le chapitre et la reine, représentant le roi, au sujet d'une ccupe de mille arpents de bois vendue mille livres parisis au roi dans les bois de Traînou, qui n'était pas débarrassée au terme fixé.
- A Original sur parchemin. Arch. nat., J 170: 16.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis Manasses decanus totumque capitulum
Aurelianense, salutem in
Domino.
Noverint universi quod cum nos vendidissemus excellentissimo domino nostro Ludovico, Dei gracia
regi Francorum illustri, mille arpenta
nemoris super terram de nemoribus nostris de Trigano precio
mille librarum parisiensium, et dictum nemus debuisset totum
deliberari infra decem annos, prout in litteris domini regis plenius
continetur ; quia dictum nemus non erat deliberatum infra dictum
terminum ad hoc prefixum, nos petebamus totum nemus quod remanebat adhuc
deliberandum tam sectum quam secandum et dicebamus nostrum esse, domina regina pro
rege non consentiente.
Tandem inter dominam reginam et nos ita compositum est et ordinatum quod venditio
facta stabit, prorogato termino deliberandi nemus residuum
Aubour d'Ormoy vend au chapitre pour 180 livres parisis la mairie du Mesnilgiraud.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 350 bis.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Gilo, Dei gracia
Senonensis archiepiscopus, universis presentes
litteras inspecturis eternam in Domino salutem.
Noverit universitas vestra quod in nostra presentia constituta nobilis mulier
Auburgis de Ulmeio, Senonensis
dyocesis, confessa est coram nobis quod ipsa majoriam suam quam habebat, ut
dicebat, in terra Sancte Crucis Aurelianensis in territorio
de Manso Giraudi, Senonensis
dyocesis, de patrimonio suo et de feodo capituli
Aurelianensis moventem, et quicquid ad majoriam pertinet,
videlicet vecias, districta, emendarum investituras, bonaciones et
clamores et alia singula que ad majoriam illam pertinent viris venerabilibus
decano et capitulo Aurelianensibus pro centum et
octoginta libris parisiensium vendidit et concessit, super quibus
centum
octoginta libris eadem Auburgis coram nobis est
confessa in pecunia numerata sibi esse totaliter satisfactum, fide data promittens
coram nobis quod contra venditionem ita factam per se vel per alium venire
nullatenus attemptabit, nec decanum et capitulum antedictos super majoria illa
neque super pertinentibus ad majoriam molestabit aliquatenus, nec procurabit per
alium molestari, immo majoriam et singula ad majoriam pertinencia decano et
capitulo Aurelianensi, ad usus et consuetudines
Francie garentizabit contra omnes.
Confessa est etiam coram nobis Auburgis predicta quod,
empcione et vendicione majorie et ad majoriam pertinentium ita factis, ipsa
majoria et eorum (sic) que pertinent ad majoriam in manu M[anasse], decani
Aurelianensis, nomine capituli
Aurelianensis se devestivit, decanum et capitulum
antedictos investiendo.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras ad requisicionem dicte
Auburgis sigilli nostri munimine fecimus roborari.
Actum Senonis
Jean de Saumery, chevalier, vend à Ste-Croix, pour 140 livres parisis, une terre arable avec eau et rivière à Villequoy.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod in nostra constituti presencia Johannes de Saumeriaco, miles, et Philippa ejus uxor, quandam terram arabilem, aquam
et rippariam quas habebant apud locum qui dicitur
Villecoche, moventes, ut dicebant, ex bereditate ipsius
militis, et quicquid ibidem habebant vendiderunt et in perpetuum penitus
quitaverunt viris venerabilibus Manasse
decano et capitulo Aurelianensi, precio sepcies
viginti librarum parisiensium, de quibus se tenuerunt iidem miles et
ejus uxor coram nobis pro pagatis in pecunia numerata, promittentes, etc...
Item promiserunt, etc...
Philippus vero et Beloria, liberi
dictorum militis et ejus uxoris, dictam venditionem spontanei concedentes
promiserunt per fidem in manu nostra prestitam quod contra eam per se vel per
alium non venient aliqua ratione, nec venire in posterum aliquatenus
attemptabunt.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigillo
Aurelianensis curie ad preces partium duximus
roborandas.
Pierre Coureau, chevalier, abandonne le droit de tutelle ou commandise qu'il prétendait avoir sur des hommes et femmes de Ste-Croix à Maray.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis archipresbiter
Graciaciensis salutem.
Noverint universi quod cum Petrus Coralli,
miles, diceret se habere commandicias super quosdam homines et quasdam
feminas Sancte Crucis de Mazeio, tandem inter venerabilem virum M[anassem], decanum
Aurelianensem, ex una parte, et dictum
Petrum, ex altera, intervenit amicabilis
composicio, talis videlicet, quod dictus Petrus dictas
commandicias penitus et imperpetuum quittavit et dictos homines et dictas feminas
eorumque successores et heredes penitus et imperpetuum absolvit a dictis
commandiciis, promittens per fidem suam contra predicta per se vel per alium de
cetero non venturum et de predicta quittacione se facturum legitimam garentiam
contra omnes.
Hanc autem quittacionem voluit et concessit Johanna, uxor dicti Petri, per
fidem suam promittens se contra predicta non venturum racione dotis vel dotalicii
seu qualibet alia ratione, prout hec omnia dicti Petrus et
ejus uxor per fidem suam confessi sunt coram nobis.
In cujus rei memoriam ad requisicionem parcium presentes litteras fecimus sigilli
nostri munimine roborari.
Bornage par arbitres de la dîme du chapitre dans une pièce de Limoron dite Devers Villemars.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 373.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis frater
Johannes, humilis abbas Beate Marie de
Josaphat Carnotensis, totusque ejusdem loci conventus salutem in Domino.
Noverint universi quod cum esset contentio inter nos et priorem nostrum de
Lymoron, ex una parte, et venerabiles viros
decanum et capitulum Aurelianenses, ex altera, super
decima cujusdam petie culture de Lymoron, que
cultura dicitur cultura deversus Villemarz, et de dicta
contencione compromissum esset a partibus in venerabiles viros magistrum
Galterum de Feucheroliis,
Aurelianensem canonicum, et Herveum,
priorem
SanctiPaterni Aurelianensis, fratre Stephano
Baatel, de ordine fratrum minorum, tercio cum eis nominato a partibus
et electo, receptis testibus et attestationibus publicatis, tandem priore de
Sancto Paterno infirmitate detento et committente aliis
vices suas de consensu partium, dicti Galterus et frater
Stephanus accesserunt personaliter ad
Lymoron et ad terram de cujus decima contentio
movebatur, qui pro bono pacis, presente Girardo, priore nostro de
Lymoron et consenciente, ita ordinaverunt quod
posuerunt tres metas ex transverso dicte culture, sicut protenditur
versus Lymoron, videlicet duas ad duo capita et
unam in medio, figentes eas in divisionem decimationis Sancte Crucis
Aurelianensis, ita quod ecclesia
Aurelianensis et decimatores sui habebunt, percipient et
prosequentur pacifice et quiete decimam per totam dictam culturam sicut
protenditur deversus Villemarz usque ad illas
tres metas, et ulterius in aliis terris de
Lymoron decimam non poterunt reclamare.
Nos vero ordinationem eorum et positionem metarum ratam et gratam habentes,
promittimus nos eam firmiter observaturos et nullatenus nos contra venire.
Compromis, accepté par Sainte-Croix et Hubert de Péronville, en la personne d'Etienne de la Couture et de Guillaume Manchard, pour le règlement des points litigieux y spécifiés qui les divisent.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis M[anasses] decanus totumque capitulum Sancte
Crucis Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod cum verteretur contentio inter nos, ex una
parte, et Hubertum de Espesonvilla, militem, ex
altera, super articulis qui secuntur, videlicet quod dictus miles verberavit
Petrum Juniorem, hominem nostrum in terra apud
Villam Galli sita, in qua nos habemus omnimodam
jurisdictionem, et jumentum ejusdem hominis cepit et abduxit in eadem, et captum
tenuit tempore augusti, et ideo peteremus dictam injuriam nobis emendari a milite
supradicto usque ad centum libras, et expensas inde factas pro
rehabendo dicto jumento per ballivum Aurelianensem et
dampna exinde habita nobis refundi a dicto milite similiter peteremus usque ad
sexaginta libras, peteremus etiam nobis restitui possessionem partis
cujusdam terre quam dictus miles occupavit et muros quos ibi fieri fecit in
prejudicium nostrum demoliri, peteremus etiam quod desisteret a perturbatione et
impedimento cujusdam semite que solet esse in terra propria ejusdem militis et
extendi a villa usque ad aquam, ita quod nos et hospites nostri possint libere uti
semita supradicta prout solent, peteremus etiam quod non ingereret se ad
campipartem cum nos usi fuerimus campiparte sine ipso et ejus nuntio, peteremus
etiam quod quandam partem retractuum aque quam contra inhibitionem nostram fecit
excoli, seminari et bladum absportari, de cujus parte retractus fuimus in
possessione, nobis restitueret et emendaret.
Tandem nos et dictus miles super dictis contentionibus compromisimus in nobiles
viros Stephanum de Cultura et Guillelmum
Manicardi, milites, promittentes sub pena triginta
librarum parisiensium hincinde apposita et per fidem a dicto
Huberto prestitam corporalem nos observaturos quicquid
dicti Stephanus et Guillermus de dictis
contentionibus pace vel judicio duxerint ordinandum, vel quicquid dominus
Philippus de Marviller, desup r electus super predictis,
duxerit ordinandum si dictos Stephanum et
Guillermum in proferendo dicto suo super predictis
contigerit discordare.
Promittimus etiam nos soluturos dictam penam prefato Huberto
si contigerit nos venire contra dictum compromissum ; promisit autem nobis dictus
Hubertus se soluturum nobis dictam penam
triginta librarum si contingat ipsum
Hubertum venire contra dictum compromissum.
De qua pena ex parte nostra apposita si commissa fuerit dicto
Huberto solvenda, Therricus Morin et
Stephanus Viventis junior, civis
Aurelianensis, se constituerunt fidejussores per fidem
suam erga dictum Hubertum ; de dicta vero pena
triginta librarum a dicto Huberto apposita si
commissa fuerit solvenda, nobis Johannes de Saumeriaco,
miles, et Johannes de Ruppilliaco,
armiger, se constituerunt fidejussores erga nos per fidem suam super hoc
specialiter prestitam corporalem.
Dicti vero Stephanus et Guillermus,
milites, juraverunt super sacrosancta se fideliter de dictis contentionibus
veritatem inquisituros et dictas contentiones bona fide et pro posse suo
terminaturos
Le chapitre de Sainte-Croix, en considération des améliorations apportées par le doyen Manassé en ses maisons dont il paie un loyer de 100 sous parisis et du legs au chapitre d'une cour et d'un jardin achetés par lui derrière ces maisons, au delà des murailles de la ville, décide que le chanoine Jean, son neveu et héritier, paiera après lui, outre ce loyer, 40 sous parisis à distribuer en l'anniversaire des parents dudit doyen.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Manasses decanus totumque capitulum
Aurelianense
salutem in Domino.
Noverint universi quod cum vir venerabilis
M[anasses], decanus ecclesie nostre,
domos suas in claustro nostro sitas a nobis teneret ad annuam pensionem
centum solidorum parisiensium, nos, consideratis sumptibus et
expensis quas idem M[anasses] posuerat et etiam ponere
proponit, et emendationem domorum predictarum, habito etiam respectu quod retro
domos illas ultra murum civitatis emerat et acquisierat locum ubi est ortus et
curia et alia prout muris circumquaque clauduntur, que omnia contulerat nobis et
ecclesie nostre in perpetuam elemosinam post decessum ejus tenenda et habenda,
eidem decano concessimus ut post decessum suum Johannes,
nepos ejus, canonicus noster, ad quem cedente vel decedente decano predicto
prefate domus cum pertinentiis devenire debent, de assensu et voluntate nostra
ultra pensionem predictam centum solidorum quadraginta
solidos distribuendos in anniversario patris et matris ejusdem decani in ecclesia
nostra annis singulis celebrando pro prefatis domibus, quamdiu vixerit, persolvere
tenebitur annuatim.
Quam pensionem septem librarum singulis annis persolvendam idem
Johannes jurabit in capitulo, ipso decano cedente vel
decedente ; post decessum vero vel cessionem ejusdem
Johannis, quicquid ultra summam centum solidorum
de dicte domus proventibus haberi poterit distribuetur et cedet in anniversario
patris et matris decani supradicti.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras fieri et sigilli nostri
munimine fecimus roborari.
Actum publice in capitulo nostro generali
Gilles, recteur de l'église de Marzy, reconnaît devoir à l'église d'Orléans la dîme de ses vignes, qu'il promet de payer.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis Manasses, decanus
Aurelianensis, salutem in
Domino.
Noverint universi quod cum contencio verteretur inter virum
venerabilem R[obertum], archidiaconum
Soliacensem in ecclesia
Aurelianensi, ex una parte1, et magistrum
Gilonem, rectorem ecclesie de
Marzeio, ex altera, super decima vinearum quas idem
rector tenet in parochia de Marzeio nomine ecclesie de
Marzeio, quam decimam dictus archidiaconus petebat nomine
ecclesie Aurelianensis a dicto rectore ; tandem dictus
rector, in presencia nostra constitutus, dicto archidiacono similiter presente,
recognovit se dicto archidiacono teneri singulis annis nomine ecclesie
Aurelianensis ad reddendum legittimam decimam predictarum
vinearum, promittens se singulis annis legitimam decimam dictarum vinearum dicto
archidiacono bona fide redditurum.
In cujus rei testimonium presentes litteras ad peticionem dicti rectoris sigilli
nostri munimine fecimus roborari.
Amortissement par l'évêque Guillaume et par Jean de Meung, seigneurs suzerains, de 74 arpents et demi de terre, en la paroisse de Gidy, donnés à Sainte Croix par Eudes des Roches, en rachat de la dîme de Gidy qui avait été donnée au chapitre.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 329.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Guillelmus, divina miseratione
Aurelianensis episcopus, universis presentes
litteras inspecturis salutem in Domino.
Noveritis quod cum Fulco, Stephanus,
Regna et Elisabet, fitii et heredes
defuncti Johannis de Rupibus, militis, peterent auctoritate
apostolica coram nobis et dilectis filiis decano et capitulo
Aurelianensi decimam de Gidyaco,
quam idem Johannes, pater eorum, bone
memorie Philippo, quondam
Aurelianensi episcopo, titulo pignoris
obligaverat, et postmodum Philippus,
successor ipsius episcopi, nunc per Dei gratiam
archiepiscopus Bituricensis, dictis decano et capitulo de
facto contulerat, de cujus decime fructibus tam iidem decanus et capitulum quam
episcopus ultra sortem multa receperant, ut dicebant ; tandem Odo de
Rupibus, miles, confessus est coram nobis dictam decimam pro se et
pro necessitate sua extitisse pignore obligatam, et pro ejus redemptione,
mediantibus prefato domino archiepiscopo Bituricensi et
aliis bonis viris, septuaginta
quatuor arpenta et dimidio terre sue arabilis, in parrochia de
Gydyaco site, quam a dilecto et fideli nostro
Johanne de Magduno, milite, tenebat in feodum, quam etiam
idem Johannes feodilem habebat a nobis, dictis decano et
capitulo dedit, tradidit et quitavit in perpetuum possidenda, fide ab ipso in manu
nostra prestita corporali promittens quod contra istam donationem et
quitationem per se vel per alium non veniret in futurum et quod bona fide dictam
terram garentiet decano et capitulo memoratis.
Qui decanus et capitulum dictam decimam dimittentes et quitantes, quicquid juris
in ea habebant penitus remiserunt et dictis Fulconi et aliis
heredibus patentes suas litteras super quitatione dederunt.
Prenominati vero Fulco et alii heredes et cum eis
Robinus dictus Vavasor, maritus dicte
Elisabet, in nostra presencia constituti, quitaverunt
dictos decanum et capitulum et absolverunt penitus de fructibus ultra sortem
receptis, promittentes etc...
Agnes vero, uxor dicti
Odonis, coram nobis quicquid ratione dotis, etc...
Predictus vero Johannes de Magduno feodum quod ibi habebat
coram nobis quitavit, remisit in perpetuum et admortificavit, fide data promittens
quod nichil reclamabit decetero feodi ratione.
Nos autem similiter feodum quod ibi habemus quitamus, remittimus et
admortificamus.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras fieri ad peticionem
parcium et sigilli nostri munimine fecimus roborari.
Prefatus vero Johannes, in signum quitationis et
admortificacionis feodi ab ipso facte, presentibus litteris sigillum suum fecit
apponi.
Ego siquidem predictus Johannes de Magduno, miles, in
presentia domini nostri Aurelianensis episcopi, feodum quod
in predicta terra habeo quitto, remitto et admortifico, volens et concedens ut
predicti decanus et capitulum eam teneant, possideant et habeant liberam et
immunem ; et in hujus rei memoriam presentibus litteris sigillum meum feci
appendi.
Le chapitre accorde à l'archidiacre de Gâfinais la distribution en son anniversaire de ce qui dépassera 6 livres parisis dans le loyer de sa maison du cloître, en considération des réparations qu'il y a faites.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Terricus decanus totumque capitulum
Aurelianensis ecclesie omnibus presentes litteras
inspecturis in Domino salutem.
Noverint universi quod vir venerabilis et dilectus noster
Petrus, archidiaconus Wastinensis,
quondam concanonicus noster, tenens a nobis quandam domum nostram sitam
juxta Martreium Sancte Crucis ante puteum ad censum
sex librarum parisiensium annuatim, petiit a nobis humiliter et
devote ut intuitu expensarum et sumptuum quos posuerat et fecerat in reparacione,
retencione et reedificacione dicte domus, sibi vellemus concedere super eadem domo
fieri suum anniversarium in nostra ecclesia annuatim.
Nos vero, considerantes sumptus, utilitates quos et quas fecerat et posuerat in
dicta domo et etiam affectionem quam ad personam ipsius habebamus et habemus,
eidem archidiacono concessimus concorditer quod quicquid ex proventibus ejusdem
domus ultra septem libras parisiensium percipietur a nobis,
distribuatur in ejus anniversario post ipsius obitum annuatim.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigillo nostro fecimus
sigillari.
L'évêque d'Orléans, arbitre choisi1, adjuge au chapitre le patronage de l'église de Baccon, que lui disputait Hervé des Roches, archidiacre de Beaugency.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 376.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
G[uillermus], Dei
gratia
Aurelianensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noveritis quod cum inter dilectos filios O[donem] decanum et capitulum
Aurelianense, ex una parte, et Herveum de Rupibus, archidiaconum
Balgentiacensem in ecclesia
Aurelianensi, ex altera, contencio verteretur super jure
patronatus ecclesie de Bacuns, videlicet utrum ad dictos
decanum et capitulum collacio dicte ecclesie pertinere deberet vel ad
archidiaconum supradictum, et tandem super dicta contencione in nos alte et basse
esset a dictis partibus compromissum, et promissum quod dicte partes ratum et
firmum haberent quicquid nos de dicta contencione et eciam de collacione ecclesie
hac vice duceremus ordinandum ; nos, auditis racionibus partis utriusque, ipsis
partibus presentibus coram nobis, jus patronatus dicte ecclesie adjudicavimus
pertinere ad decanum et capitulum memoratos, dicto archidiacono quantum ad hoc
perpetuum silencium imponendo, et dictam ecclesiam, vice capituli, contulimus
Matheo clerico nostro, divine intuitu pietatis.
Expédition par l'archevêque de Sens de l'acte de vente qui suit.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 350.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis magister Odo,
officialis curie Senonensis, in Domino
salutem.
Noverint universi quod coram nobis constituti Hugo dictus Serene de
Tespon, miles, et Margareta,
ejus uxor, undecim modios bladi et avene, videlicet
quinque modios et dimidium bladi et quinque modios et
dimidium avene ad mensuram de Stampis ex parte dicte
Margarete moventes.....
1
Asseruit eciam dictus Hugo coram nobis quod dictam
venditionem fecit ut precium illius venditionis in utilitatem dicte
Margarete, ejus uxoris, et liberorum suorum
convertatur.....
Preterea coram nobis constitutus Johannes de Abbatisvilla,
armiger, secundus dominus feodi supradicti, ut dicebat, dictam vendicionem volens,
laudans et concedens, quantum ad eum pertinebat admortificavit feodum supradictum
coram nobis, promittens, etc...
Et quantum ad omnia predicta tenenda et complenda dicti
Hugo, Margareta, et plegii supranominati
ac Johannes de Abbatisvilla supradictus, quocunque eant seu
maneant, se supposuerunt jurisdictioni curie
Senonensis.
Et asseruit dicta Margareta quod hoc faciebat spontanea non
coacta.
In cujus rei testimonium et memoriam presentes litteras ad
peticionem partium predictarum sigillo Senonensis curie
fecimus sigillari.
Actum
Vente au chapitre par Hugues Serenne de onze muids, moitié blé, moitié avoine, qu'il possède sur la grange dîmeresse de Mesnilgirault et de tous ses droits sur cette grange pour 190 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 350.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod constituti coram nobis in jure Hugo
dictus Serenne, miles, de Tesponz, et
domina Margareta, ejus uxor,
undecim modios bladi et avene, medietatem bladi et medietatem avene,
ad mensuram de Stampis, ex parte dicte domine moventes,
quos habebant annui redditus in grangia decimaria de Mesnilio
Giraudi, et quicquid juris habebant in eadem grangia vendunt, quitant
et concedunt in perpetuum viris venerabilibus decano et capitulo
Aurelianensibus pro decem et novem
viginti libris parisiensium, dominium et possessionem dicti redditus in
dictos decanum et capitulum transferendo ; et promittunt per fidem se dictum
redditum dictis decano et capitulo gar[ent] itur[os] defensuros et liberaturos in
perpetuum ad usus et consuetudines patrie contra omnes, et quod redditum predictum
et venditionem inde factam facient et procurabunt propriis sumptibus et expensis
ipsorum Hugonis et Margarete laudari,
concedi et admortificari in perpetuum a Johanne de
Abbatisvilla, armigero, secundo domino feudi supradicti, et quod
dictus dominus promittet per fidem suam se garentire et defendere
contra omnes dictis decano et capitulo laudationem, concessionem et
admortificationem predictas tanquam secundus dominus feudi predicti.
Preterea promiserunt dicti Hugo et ejus uxor per dictam
fidem se refusuros dictis decano et capitulo omnia dampna, deperdita et interesse
pro defectu garentie et liberationis predictarum, si contigerit eos deficere in
predictis vel aliquo de predictis garentiendis et liberandis, et de predictis
garentiendis et liberandis et defendendis dederunt tres fidejussores
coram nobis videlicet Guillelmum de Meso, militem,
Perrotum Serenne, et Guillelmum
Serenne, armigeros, qui coram nobis per fidem se plegios
constituerunt ad usus et consuetudines Aurelianenses.
Preterea promiserunt dicti Hugo et
Margareta per fidem se super dicta venditione concessuros
litteras fieri sub sigillo reverendi patris domini
Senonensis archiepiscopi, vel ejus officialis, et se
daturos ibidem dictos plegios et alios ydoneos super omnibus supradictis.
Asseruit autem dictus miles per juramentum suum se non credere alios dominos
feudales esse in dicto redditu usque ad capitulum
Aurelianense, quam dictum Johannem de
Abbatisvilla et duos alios qui jam dictam venditionem
laudaverunt et concesserunt prout inferius plenius continetur.
Preterea constituti coram nobis Johannes de Belna, miles, et
Ysabellis, ejus uxor, de cujus
capite movet dictum feodum, primus dominus ejusdem feudi, et Guillelmus
de Malisherbis, dictus Grierius, et Maria ejus
uxor, tercius dominus feudi predicti, ad requisitionem dictorum
Hugonis et Margarete dictam
venditionem laudantes et spontanei concedentes dictum feudum quod habebant in
dicto redditu coram nobis admortificaverunt in perpetuum decano et capitulo
supradictis, promittentes per fidem suam quod in dicto redditu ratione feudi vel
aliqua alia ratione decetero per se vel per alium ratione dotis seu dotalicii vel
aliqua alia ratione nichil petent nec petere attemptabunt.
Promiserunt insuper dicti Johannes de Belna et
Ysabellis ejus uxor et dictus
Guillelmus et Maria,
ejus uxor, quoddictum feudum et admortificationem super eo
factam dictis decano et capitulo in perpetuum, videlicet dictus Johannes
de Belna, miles, et Ysabellis ejus uxor tanquam
primus dominus feudalis, et dictus Guillelmus et ejus uxor
tanquam tercius dominus feudalis, garentient, liberabunt et defendent contra
omnes, et insuper plegios dederunt, videlicet dicti Johannes de
Belna et ejus uxor Stephanum Golart de Corciaco,
Johannem de Belna, armigerum, filium
eorumdem Johannis et Ysabellis,
Petrum de Borda et Constantium de
Graniis, et dicti Guillelmus et
Maria ejus uxor dederunt magistrum
Johannem de Bosumvilla, clericum,
Guillelmum de Alleinvill[a], armigerum, et Michaelem servientem Odonis, decani
Aurelianensis, qui plegii ad predicta
adimplenda coram nobis se tanquam plegios per fidem suam obligarunt ; et insuper
dicti Johannes de Belna et Ysabellis ejus uxor promiserunt quod, altero
dictorum plegiorum suorum sublato de medio, ipsi alterum eque bonum subrogabunt
infra mensera postquam super hoc ex parte dictorum decani et capituli fuerint
requisiti, et quantum ad omnia et singula supradicta tenenda et adimplenda omnes
prenominate persone se jurisdictioni nostre supposuerunt.
Datum ad preces dictarum partium
Vidimus par Eudes, doyen de Sainte-Croix, d'une des clauses de la charte LI.
- A Original sur parchemin. Arch. nat., J 170: 27.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis Odo, decanus Aurelianensis,
salutem in Domino.
Noveritis nos litteras illustris viri
Ludovici, regis Francorum, non
viciatas, non cancellatas, non abolitas
Nihil eque magnum aut gloriosum et c1...
In quibus interseritur ista clausula : Ad majorem etiam... 1 ... vicessimo septimo. 2
In cujus rei memoriam et noticiam presentem clausulam fecimus sigillari. Datum anno et die predictis.
Confirmation par Alexandre IV de l'acte épiscopal de septembre 12471, relatif aux archidiacres.
- B Copie de 1636, d'après l'original. Arch. dép. Loiret, G 415.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Alexander episcopus, servus servorum
Dei, dilectis filiis archidiaconis ecclesie Aurelianensis
salutem et apostolicam benedictionem.
Cum a nobis petitur quod justum est et honestum, tam vigor equitatis quam ordo
exigit rationis ut id per solicitudinem officii nostri ad debitum perducatur
effectum.
Sane petitio vestra nobis exhibita continebat quod venerabilis frater noster
episcopus Aurelianensis, tenuitatem reddituum
archidiaconatuum vestrorum attendens, proinde ut facilius et liberius possitis
officii vestri debitum exercere, quasdam parrochiales ecclesias in quibus, ratione
predictorum archidiaconatuum, jus patronatus habetis
Aurelianensis diocesis, ad ipsius collationem spectantes,
Aurelianensis capituli ad id accedente consensu, eisdem
archidiaconatibus concessit, prout in literis inde confectis plenius dicitur
contineri.
Nos itaque, vestris supplicationibus inclinati, quod super hoc ab eodem episcopo
proinde factum est ratum et firmum habentes, id auctoritate apostolica confirmamus
et presentis scripti patrocinio communimus.
Nulli ergo etc...
Si quis autem, etc...
Datum Viterbii
Gérard de Chartres approuve, comme suzerain, la vente faite par Gohier au chapitre de sa dîme de blés et avoines des Juifs pour 30 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 376.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Carnotensis
salutem in Domino.
Noveritis quod in nostra presentia constitutus Girardus de
Carnoto, miles, quamdam venditionem decime bladi et avene de
Juiis, quam Goherius et mater et
frater et sorores ejus faciunt decano et capitulo Sancte Crucis
Aurelianensis pro precio triginta librarum parisiensium,
que de suo feodo movent, voluit, laudavit et concessit tamquam tertius dominus
feudi, et promisit se garantire dictam venditionem dictis decano et capitulo
tamquam tertius dominus feudi contra omnes et singulos qui dicent se esse tertios
dominos feudi.
Promisit autem etc...
In cujus rei testimonium et munimen cum sigillo dicti
Girardi presentes litteras sigillari fecimus sigillo curie
Carnotensis.
Vente au chapitre, par le maire de l'Hôtel lès Jargeau (Saint-Denis-de-l'Hôtel), de ses droits sur la dîme des vignes de l'archidiacre de Sully audit Hôtel moyennant 10 sous parisis de rente.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod cum Raginaldus, major de
Hospicio, diceret se debere habere in decima
vinearum de Hospicio juxta
Jargolium, quas tenet vir venerabilis
Robertus, archidiaconus
Soliacensis, nomine ecclesie
Aurelianensis, decimam jalletam vini decime, et qualibet
die qua traheret idem major dictam decimam vini deberet habere, ut dicebat,
dimidium sextarium vini pro tractu dicte decime, et dictus archidiaconus non
confiteretur predicta vera esse ; tandem dictus major, in nostra presentia
constitutus, quicquid juris habebat vel habere poterat aliqua racione vel causa in
predictis tractu et decima dicto archidiacono nomine ecclesie
Aurelianensis quictavit in perpetuum et dimisit pro
decem solidis parisiensium reddendis decetero annis singulis dicto
majori et ejus heredibus
Sentence arbitrale assignant à Daniel, chapelain de Sainte-Madeleine en l'église d'Orléans, le cens des 3 arpents de vigne appartenant à ladite chapelle à Bou (?), et celui de 4 arpents de vigne à Pierre Bonamicharles, exempté de payer un quarteron de poivre audit chapelain et recevant de lui 40 sous tournois.
- B Copie collationnée sur parchemin au XIVe siècle. Arch. dép. Loiret, G 427.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod cum Petrus Boniamicikaroli debet singulis
annis et certa die unum quarteronum piperis nomine cari census Danieli, vicario altaris beate
Marie Magdalene in ecclesia Sancte
Crucis
Aurelianensis constituti, racione ejusdem altaris, et ob
hoc teneret idem Petrus ab ipso Daniele
et racione dicti altaris censum septem arpentorum vinee sitorum, ut
dicitur, apud Boellum vel circa, de quibus
septem arpentis idem Daniel tria tenebat
arpenta ; et cum, occasione premissorum, esset et multociens esse posset contencio
in hereditate super relevacionibus, injuriis et emendis inter ipsos, tandem dictus
Daniel, pro voluntate sua, et dictus
Petrus, similiter pro voluntate sua et de consilio amicorum
suorum, super premissis omnibus compromiserunt in Bovonem,
vicarium dicti altaris, et Johannem de
Lorriaco, civem Aurelianensem,
promittendo fide prestita et sub pena centum solidorum parisiensium
hincinde apposita se firmiter observare quidquid per ipsos esset alte et basse
super premissis omnibus ordinatum, qui Bovo et
Johannes incrincacionem hujusmodi negocii attendentes,
dictum suum super premissis protulerunt coram nobis in hunc modum quoddictus
Daniel et ejus successores in dicto altari haberent censum
suorum trium arpentorum vinee, ad dictum altare pertinentium, liberum et immunem
imperpetuum ab omni exactione et inquietacione dicti Petri et
successorum ejus, et in escambium ejusdem census dictus
Petrus et ejus heredes tenerent imperpetuum totum censum
aliorum quatuor arpentorum vinee cum omnibus pertinenciis ejusdem
census, liberum similiter et immunem ab omni exactione et inquietacione dicti
Danielis et successorum ejus in altari supradicto, et quod
esset eciam dictus Petrus immunis imperpetuum solucione
piperis supradicti, et preterea haberet idem Petrus
quadraginta solidos turonensium a dicto Daniele,
cessantibus amodo inter ipsos Petrum et
Danielem omnibus querelis, contencionibus et actionibus
habitis et que usque ad hunc diem haberi potuissent super premissis omnibus inter
ipsos ; quos quadraginta solidos turonensium confessus est dictus
Petrus se a dicto Daniele presbitero
habuisse.
Dictum vero compromissum et dictum dictorum arbitrorum Millessend[es], mater dicti
Petri, Ysania,
Johanna et Maria, sorores ejusdem Petri, filie dicte
Milless[endis], coram nobis in jure constitute,
ratam habuerunt et acceptam, et quidquid juris habebant et habere potuerant in
dicto censu dictorum viginti
septem denariorum annui census et in omnibus pertinentiis ejusdem
census existentis super dicta tria arpenta dicti altaris, apud dictum locum de
Boello sita, dicto Danieli et dicto
altari suo et ejusdem Danieli successoribus in eodem altari
quittaverunt et concesserunt imperpetuum paciffice possidenda ; promittentes per
fidem suam in manu nostra prestitam corporaliter dicti
Daniel, Petrus et dicte mulieres omnes
quod contra prolacionem, quittacionem et concessionem predictas vel aliquid de
predictis decetero jure hereditario seu eciam qualibet alia racione seu causa per
se vel per alium venire nullatenus attemptabunt.
Item promisit dictus Petrus per fidem suam quod si aliquis
alius censum et relevaciones super dicta arpenta vinee dicti altaris apud dictum
locum qui dicitur Boellum sita peteret in
futurum, sive super hoc ipsum Danielem et ejus successores in
dicto altari imposterum molestaret, quod ipsum faceret tacere et quod dictos
Danielem et ejus successores et dictum altare super hoc
liberaret, et redderet eidem Danieli et ejus successoribus in
dicto altari omnia dampna et expensas que et quas dicti
Daniel et ejus successores per juramentum suum, tamen sine
alia prolatione, pro deffectu dicte liberacionis diceret se habere et fecisse et
sustinuisse quandocumque et quocienscunque.
Pro quibus omnibus et singulis predictis tenendis imperpetuum et implendis dictus
Petrus per fidei dacionem se et omnes heredes et
successores suos cum omnibus bonis suis mobilibus et immobilibus presentibus et
futuris dictis altari et Danieli et ejus successoribus in
eodem altari imperpetuum obligavit et supposuit jurisdictioni curie
Aurelianensis.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras fecimus, ad requisitionem
dictorum Petri, Danielis et mulierum
omnium sigillo Aurelianensis curie roborari.
Le chapitre de Sainte-Croix, pour encourager la bonne culture des vignes par les curés, assigne au paiement de leurs dettes, après leur mort, les fruits de leurs vignes convenablement façonnées, si leurs meubles ne suffisent audit paiement ; s'ils n'ont pas de dettes, ces fruits seront appliqués aux besoins de la cure, sans préjudice des prières et des anniversaires.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 440.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis decanus et capitulum
Aurelianense
salutem in Domino.
Noverint universi quoddivine pietatis intuitu et quia juri consonum
videtur, omnibus presbiteris parrochialibus in decanatu
Aurelianensi constitutis et eorum successoribus
concedimus in perpetuum quod, quandocumque ipsos decedere contigerit, vineis suis
jam cum fossorio et sarpa factis, de fructibus illarum defunctorum presbiterorum
debita persolvantur, si alias de mobilibus eorumdem solvi non possent.
Si vero debitis obligati non fuerint, predicti fructus de consilio decani per
manus executorum suorum in utilitatem presbiteratuum converterentur, ita tamen
quod pro defunctis presbiteris fiant orationes diebus dominicis, prout moris est,
in suis ecclesiis, et ipsorum anniversaria annuatim in ipsis ecclesiis
celebrentur.
In hoc autem consideravimus utilitatem ecclesiarum parrochialium evidentem, ut ad
ipsarum ecclesiarum vineas excolendas et bene faciendas parrochiales presbiteri
facilius provocentur.
In cujus rei memoriam et munimen sigillo nostro fecimus presentem litteram
sigillari.
Datum in capitulo generali
Jean de Saint-Brisson approuve la vente par son vassal Jean Garnaut à Sainte-Croix de sa dîme de blé et de vin dans les paroisses de Nouan-sur-Loire et de Muides.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 356.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis Johannes de Sancto
Bricione, miles, salutem in Domino.
Noverint universi quod cum Johannes, dictus Guarnaut, et Gileta, ejus uxor, vendiderint
venerabilibus viris decano et capitulo Aurelianensibus
totam decimam quam habebant in parrochia de
Noemio et de Muida in blado et
vino seu quibuscumque rebus aliis, ego Johannes, de cujus
feodo dicta decima secundo loco movebat, dictam venditionem volo, laudo et aprobo
et dictam decimam tamquam secundus dominus amortiffico.
Et si quis tanquam secundus dominus dicte decime dictos decanum et capitulum
super hoc molestaret, ipsos contra eumdem bona fide ad usus et consuetudines
patrie teneor guarantire.
In cujus rei memoriam et testimonium sigillo meo presentes litteras
sigillavi.
Charte d'affranchissement de 265 serfs de Beauce.
- B Copie du XVIe siècle. Arch. dep. du Loiret, suppt du fonds de Sainte-Croix, reg. de Terminiers, fol. 7.
- a Mémoires de la Société archéologique de l'Orléanais, tome XV, p. 443.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis decanus totumque
Aurelianensis ecclesie capitulum salutem
in Domino.
Notum facimus quod cum persone inferius nominate, in terra nostra de
Belsia commorantes, essent homines et femine nostre de
corpore et servilis conditionis, et eedem persone nobis humiliter supplicassent ut
nos ipsas personas et earum filios et filias et omnes heredes quos habent et
legitime de propriis corporibus imposterum procrearent ab omni jugo servitutis et
quatuor denariis capitalibus annui census vel redditus, necnon et
forismaritagio absolvere dignaremur, nos, attendentes multimoda commoditatum
genera tam nostris hominibus et eorum heredibus quam nobis etiam et
ecclesie nostre ex hujusmodi concessione libertatis provenire, ipsas personas
pietatis intuitu et omnes heredes quos nunc habent et quos imposterum de propriis
corporibus legitime procreaverint a jugo servitutis manumictimus et
quatuor denariis capitalibus et forismaritagio in quibus nobis
tenebantur omnino liberavimus sub conditionibus et pactionibus inferius insertis
et adjectis.
De voluntate ipsarum, non tamen causa onerande libertatis talia jura retinuimus
et retinemus in ipsis consentientibus et in heredibus suis et rebus eorumdem, ad
quemcumque locum se transferant, in terra et justicia nostra sitis, videlicet
honorem debitum, reverentiam et ea que solent et debent liberti patronis suis
exhibere.
Item voluerunt et concesserunt predicte persone, nomine suo et nomine heredum
suorum, quod non poterunt intrare aliquod commune nec fieri milites sine licentia
nostra petita prius et obtenta ; et quod homines ecclesie
Aurelianensis justiciabiles nobis per se vel per alium
non trahent ad aliam justiciam quam ad justiciam nostram sive forum nostrum,
quamdiu nos vel mandatum nostrum parati fuerimus eisdem justiciam exhibere ; nec
possessiones quas habent vel habituri sunt in terra nostra vendere poterunt
militibus aut nobilibus personis aut quocumque alio titulo in hujusmodi personas
transferre sine licentia nostra, et propter hoc se et heredes et successores suos
et omnia bona sua presentia et futura pariter obligarunt.
Item actum est et conventum inter nos et predictas personas quod retinuimus et
retinemus in predictis personis et eorum heredibus et successoribus suis tailliam
ad beneplacitum nostrum, dum tamen in terra nostra hostisias vel possessiones
habuerint seu fuerint residentes, non obstante prescriptione longissimi temporis
seu aliquo privilegio indulto sive indulgendo a quocumque.
Item census omnes, quos nobis prius debebant, tenebuntur ipse persone manumisse
et heredes sui sive successores et illi ad quos bona, ratione quorum census nobis
debentur, quocumque titulo devencrint, qui pro tempore fuerint et nobis et successoribus nostris singulis imposterum reddere et solvere.
Insuper redditus omnes videlicet campipartem, decimam numeratam, moutonagium,
frevenagium, pastum, corvagium, cornagium, charragium, relevagia ad placitum,
quando ea contigerit evenire, item galinas, panes
Amortissement par Geoffroy de Malmusse en faveur du chapitre d'une dîme que tenait de lui à Nouan-sur-Loire Jean Garnaud.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 356.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod in nostra presentia constitutus Gaufridus de
Malemuce, armiger, primus dominus feodalis, ut dicit, cujusdam decime
site in parrochia de Noemio in vino et blado et aliis
fructibus, que decima quondam fuit Johannis
Garnaut, admortificavit ad opus decani et capituli
Aurelianensis et promisit per fidem suam in manu nostra
prestitam quod contra dictam admortificacionem jure hereditatis sive quolibet alio
jure per se vel per alium non veniet in futurum.
Immo promittit dicta fide se garentiturum, liberaturum et deffensurum tamquam
primus dominus feodi dicte decime predictam decimam perpetuo decano et capitulo
superius nominatis.
Confessus est etiam coram nobis in jure dictus Gaufridus
quod recepit a dictis decano et capitulo pro dicta amortificacione
septem libras turonensium de quibus se tenet plenarie pro pagato.
Et confessus est quod dicti decanus et capitulum de predicta amortificacione se
plenarie satisfecerunt.
Dictus vero Gaufridus quantum ad predicta et singula
jurisdicioni nostre se supposuit, et promisit per fidem quod dabit decano et
capitulo predictis litteras decani Blesensis de pactionibus
antedictis.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigillo
Aurelianensis curie duximus roborandas.
Actum
Jean de Pontvalon se reconnaît serf du chapitre, ainsi que ses descendants.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- B Copie. Bibl. nat. de France, Moreau 182: 163. Cartulaire de l'église d'Orléans, fol. 150.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod in nostra presencia constitutus Johannes de
Ponte Balon confessus fuit se esse hominem de corpore decani et
capituli Aurelianensis, et se fecisse homagium dictis
decano et capitulo Aurelianensi sub eo modo quod dicti
decanus et capitulum Aurelianense dictum
Johannem poterunt explectare sicut alios suos homines de
corpore, et promisit etiam bona fide coram nobis predictus
Johannes se reddere heredes suos ex carne sua procreatos,
cum ipsi pervencrint ad legitimam etatem, predictis decano et capitulo
Aurelianensi cum ipsos ad etatem legitimam contingeret
devenire.
Transaction entre l'archidiacre de Pithiviers et le prieur de Donnery, d'une part, le chapitre de Sainte-Croix et Jean et Eudes de Boisegault, d'autre part, au sujet des dîmes des novales en la paroisse de Donnery.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 324.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Notum facimus quod in nostra constituti presentia vir
venerabilis Hugo, archidiaconus
Pithiveriensis, et prior de
Donesiaco confessi sunt coram nobis quod cum esset
contentio inter ipsos, ex una parte, et venerabiles viros
Odonem decanum totumque
Aurelianensis ecclesie capitulum et
Johannem et Odonem de Bosco Gaudi
fratres, ex altera, super decimis novalium infra limites parrochie de
Donesiaco sitorum, priore et archidi[ac]ono supradictis
asserentibus decimas novalium predictorum ad se pertinere, parte altera hoc
negante, et dictis decano et capitulo ad se predictas decimas ad se pertinere
dicentibus, tandem post multas altercaciones inter predictos archidiaconum et
priorem, habentem potestatem et speciale mandatum a viris religiosis abbate et
conventu de Balgenciaco, componendi, transigendi et
pacificandi de contencione seu causa que vertebatur inter predictas partes, de
consilio venerabilis viri Hugonis,
archidiaconi Aurelianensis, amicabilis composicio
intervenit in hunc modum videlicet quod dicti decanus et capitulum decetero
habebunt et percipient integraliter omnes decimas novalium tam presentium quam
futurorum que sunt aut erunt infra limites parrochie de
Donesiaco supradicte, et propter hoc dicti
decanus et capitulum, ut confessi sunt coram nobis prior et archidiaconus
predicti, promiserunt dicto archidiacono, quoad vixerit idem archidiaconus, se
soluturos per se, vel per illum vel illos qui decimas decani et capituli apud
Donesiacum sitas ad admodiaconem tenebunt, annuatim
unum modium siliginis in dicta terra ex trescentis ad mensuram de
Checiaco post messes
Don de bois par l'évêque au chapitre pour la construction de la grange du Mesnil-Girault.
- A Original sur parchemin. Arch. nat., J. 170 : 17.
- a E. Berger, Layettes du Trésor des Chartes, tome IV, p. 4.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis R[obertus], miseracione divina
Aurelianensis episcopus, salutem
in Domino.
Noverint universi quod nos, de voluntate et gracia excellentissimi domini L[udovici], Dei gratia
regis Francorum illustris, de nemoribus nostris
dedimus ecclesie nostre Aurelianensi pro quadam grangia apud Meson Giraudi facienda.
Et quia non volumus nec intendimus quod dicto domino regi aliquod prejudicium
super hoc generetur, eidem nostras litteras duximus concedendas.
Actum
Approbation de l'acte suivant et amortissement des choses vendues par Pierre et Aubert de Villepion, premiers seigneurs, avec quittance de 80 livres parisis reçus du chapitre pour le quint et l'amortissement.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 365.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod in nostra presentia constituti Petrus de
Villaripion et Aubertus, ejus
frater, milites, vendicionem factam venerabilibus viris decano et capitulo
Aurelianensibus a Roberto de
Froevilla milite, videlicet domus et tocius terre arabilis imbladate
et non imbladate, quam se habere dicebat idem Robertus apud
Mores, in parrochia de Rovreio, —
prout continetur in litteris reverendi patris episcopi
Carnotensis super hac vendicione confectis, que sic
incipiunt : P. divina
miseracione Carnotensis episcopus et cetera, et sic
terminantur : Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo primo, mense
maio
, — moventem de feodo dictorum militum, laudaverunt, quittaverunt et
etiam admortificaverunt dictis decano et capitulo
Aurelianensibus, tamquam primi domini feodales, precio
quater viginti librarum parisiensium, tum pro quiont denario, tum etiam
pro admortificatione, de quibus se tenuerunt dicti fratres coram nobis integre pro
pagatis in pecunia numerata, renunciantes,
etc..
Jaquelina vero, uxor dicti
Petri, et Johanna, uxor dicti Auberti,
de voluntate et auctoritate dictorum militum, maritorum suorum, dictas
laudacionem, quittacionem et admortificacionem dictis decano et capitulo factas
super dicta vendicione a maritis suis laudaverunt, quittaverunt et etiam
approbaverunt, promittentes, etc.
Actum
1 Stephanus.
Vente au chapitre pour 340 livres parisis par Robert de Frouville de ses maison, grange et terres de Moret : détail des pièces.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 371.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
P[etrus], divina miseracione
Carnotensis episcopus, universis ad quos presentes
littere pervenerint salutem in Domino sempiternam.
Noveritis quod in nostra presencia constitutus Robertus de Froevilla, miles
Carnotensis dyocesis, recognovit se vendidisse et
imperpetuum quitavisse viris venerabilibus decano et capitulo
Aurelianensibus totam terram de hereditate sua moventem,
imbladatam et non imbladatam, quam se habere dicebat apud locum qui dicitur
Mores et circumquaque, videlicet quamdam petiam terre que
vocatur la Contre oche, continentem quinque
minatas seminature terre, coadherentem terre Jodoini Poincon,
militis, ex una parte, et terre Gaufridi
Carpentarii, ex altera ; et quamdam aliam petiam terre que vocatur
Canpus de Valle, continentem septem minatas
seminature terre, coadherentem terre Odonis Chanthefain, ex
una parte, et terre Amaurrici Bellehere, ex
altera ;item quamdam aliam peciam terre que vocatur similiter
Campus de Valle, continentem quatuor minatas
seminature terre, coadherentem terre Johanis Guimart, ex
una parte, et vie qua itur de Mores apud
Mureles ; item quamdam aliam peciam terre que vocatur
similiter Campus de Valle, continentem triginta
minatas seminature terre, coadherentem terre domine de
Mores, ex una parte, et terre
Beloti Raintru, ex altera ; item quamdam aliam petiam
terre que vocatur Marchis, continentem duodecim
minatas seminature terre, coadherentem terre Beloti Raintru,
ex una parte, et terre Guillelmi de Mesamium,
militis, ex altera ; item quamdam aliam petiam terre que vocatur Magnus
Campus, continentem quadraginta minatas seminature terre,
et aliam peciam terre contiguam dicto Magno Campo que
vocatur Hasta Longa, que due petie terre coadherent terre
domine de Mores, ex una parte, et terre magistri
Philipi de la Galoere, ex altera parte ; item quandam aliam
petiam terre que vocatur Raindoi, continentem
quatuor minatas seminature terre, coadherentem terre
Giraldi Le Macon, ex una parte, et terre
Amaurrici Bellehere, ex altera parte ; item quamdam aliam
petiam terre que vocatur Campus deversus Sanctum
Sigismundum, continentem viginti
quatuor minatas seminature terre, coadherentem terre magistri
Philipi de la Galoere, clerici, ex una parte, et
terre Machoti Bellehere, ex altera ; item quamdam aliam
petiam terre que vocatur Le Chemin Tornais, continentem
quatuor minatas seminature terre, coadherentem terre Mathei
Bordais, ex una parte, et vie qua itur apud
Stampas, ex altera parte ; item quamdam aliam petiam
terre que vocatur Torpoiz, continentem duodecim
minatas s. t., coadherentem terre Guillelmi de
Porta, militis, ex una parte, et terre magistri
Philipi de la Galoere, ex altera ; item quamdam aliam
petiam terre que vocatur Les Fiez, continentem similiter
duodecim
m.
s. t., coadherentem terre magistri Philipi de la
Galoere ex omni parte ; item quamdam aliam petiam terre que vocatur
La Traversaine, continentem sex
m.
s. t., coadherentem ex una parte terre
Mathei Bordais, et ex altera parte vie qua itur de
Roverio apud Villerdu ; item
quamdam aliam petiam terre que vocatur L'Oche de la
Metoerie, continentem viginti
quatuor
m.
s. t., coadherentem terre dicti magistri Philipi de la
Galoere, clerici, ex una parte, et terre Mathei
Bordais, ex altera ; necnon domum et granchiam sitas in dicto loco et
quicquid habebat, habere poterat vel debebat tempore dicte vendicionis in dicto
loco de Mores vel circa, in parrochiam de
Rovreio Sancte Crucis vel circa, de feodo
Petri et Auberti fratrum de
Villerpium militum movencia, precio trecentarum et
quadraginta librarum parisiensium, de quibus se tenuit dictus miles
coram nobis integre pro pagato in pecunia numerata.
Renuncians coram nobis etc...
Promittens, etc...
Has autem vendicionem et quitacionem et dominii translationem Mathia, uxor dicti Roberti,
non vi non dolo ducta nec etiam circumventa, sed spontanea non coacta voluit,
laudavit et concessit et liberaliter approbavit, promittens, etc...
Renunciantes, etc...
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigillo nostro dictis
decano et capitulo ad requisicionem dictorum Roberti et
Mathie ejus uxoris tradidimus sigillatas.
Vente par G. Jodoin et sa famille et par les enfants de Jean de Romorantin au chapitre, pour 318 livres tournois, des dîmes de blé et de vin de Fontaines en Sologne. Vidimus de l'évêque d'Orléans, qui réserve sa juridiction (Orléans 9 février 1262).
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 325.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Robertus, divina miseratione Aurelianensis episcopus,omnibus presentes litteras inspecturis salutem in Domino. Noveritis nos litteras sub sigillo curie nostre Aurelianensis sigillatas vidisse et diligenter inspexisse de verbo ad verbum sub hac forma :
Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod Guillelmus Jodoini de Roncheto, de parrochia
de Chaverni, armiger, Aales,
Agnes, Eremburgis et
Corvina, sorores dicti Guillelmi, et
Colinus de Melleto, maritus dicte
Eremburgis, Johannes Jodoini,
Philippus, Stephanus et
Amelina, liberi defuncti Johannis de
Remorantino, militis, et Petrus
Lebugle, maritus dicte Ameline, de
parrochia de Villahervei, ut dicebant, et
Guillelmus de Ponte, constituti coram viro venerabili magistro Jacobo, canonico
Aurelianensi, ad hoc loco nostri specialiter
destinato et cui quoad hec fidem adhibemus, viro venerabili
magistro Hugoni, ecclesie
Aurelianensis archidiacono, ad hoc specialiter
destinato nomine venerabilium virorum decani et capituli
Aurelianensium, vendiderunt et concesserunt ipsis decano
et capitulo imperpetuum pacifice possidenda scilicet dictus Guillelmus
Jodoini terciam partem totius quarte partis decimarum vini de
parrochia de Fontanis et terciam partem tocius tercie
partis decimarum bladi de eadem parrochia de Fontanis,
deducto tamen ex ipsa tercia parte ipsius Guillelmi Jodoini
dicte tercie partis decimarum bladi uno modio bladi annui redditus ad mensuram de
Fontanis, quem ab ipso Guillelmo Jodoini dictus
Guillelmus de Ponte emerat, ut dicebat idem Guillelmus
Jodoini ; et predicte quatuor sorores ejusdem
Guillelmi Jodoini et dictus Colinus de
Melleto totam aliam terciam partem dicte quarte partis dictarum
decimarum vini et terciam partem dicte tercie partis decimarum bladi ; et predicti
omnes liberi dicti defuncti Johannis de Remorantino, militis,
et dictus Petrus Lebugle totam residuam terciam partem dicte
quarte partis dictarum decimarum vini et totam terciam partem totius dicte tercie
partis dictarum decimarum bladi ; et dictus Guillelmus de
Ponte dictum modium bladiannui redditus ad dictam
mensuram quem, ut dicebat, habebat in dicta parte dictarum decimarum bladi dicti
Guillelmi Jodoini, dicto archidiacono similiter ad hoc
destinato, nomine dictorum decani et capituli, vendiderunt et concesserunt ipsis
decano et capitulo perpetuo pacifice possidenda, salvis tamen in dictis decimis
bladi debitis et consuetis hiis reddeventiis tantum, scilicet presbitero de
Fontanis
quatuor modiis bladi, monialibus de Remorantino
duobus sexter[iis] bladi, et priori de Pratea
septem sexter[iis] bladi ad dictam mensuram de
Fontanis redditus annuatim, precio trecentum et
decem
octo librarum turonensium, de quibus trecentum et decem
octo libris confessi sunt predicti omnes venditores, tam viri quam
mulieres, et Herveus de Traveciaco, miles, una cum
dictis Stephano et Philippo, in ballo
ipsius Hervei existentibus, sibi fuisse a dictis decano et
capitulo plenarie satisfactum in pecunia numerata, renunciantes, etc... dictosque decanum et capitulum ex dictis trecentum et
decem
octo libris turonensium in perpetuum quitaverunt.
Et de hiis omnibus et singulis predictis venditionibus dicti venditores omnes,
tam viri quam mulieres, se desaisierunt in manu dicti archidiaconi, et existentem
ipsum archidiaconum nomine et loco dictorum decani et capituli totaliter
saisiverunt et investiverunt, et dominium, jus, possessionem et proprietatem et
quicquid plus juris in omnibus dictis decimis habebant in presentiarum et habere
poterant in sepedictum archidiaconum loco et nomine dictorum decani et capituli
totaliter transtulerunt ; et hanc venditionem fecerunt pro rata sua dictarum
omnium decimarum dicti Philippus et
Stephanus, de auctoritate et assensu dicti
Hervei, qui et frater suus asseruerunt per fidem manu super
hoc datam quod dicta rata ipsorum Philippi et
Stephani de dictis decimis erat inutilis ipsi
Stephano et Philippo, et juraverunt
ipsi Herveus et frater ejus super sancta Dei
Evangelia quod junior ipsorum Philippi et
Stephani decimum quartum annum et amplius compleverat.
Mater vero dicti Guillelmi Jodoini dictas venditiones voluit
et concessit et totam dotem,et si quod aliud jus in omnibus dictis
decimis habebat et habere poterat, dictis decano et capitulo quitavit in perpetuum
et dimisit.
Dictus vero Guillelmus Jodoini, a quo, ut dicebat idem
Guillelmus Jodoini, predicte omnes sorores sue et dictus
Colinus ratam suam ex dictis decimis venditam tenebant in
feodum, dictam venditionem a dictis sororibus suis et dicto
Colino factam voluit et laudavit et totum feodum suum
ammortificavit, et concessit quod dictas decimas omnes teneant et possideant in
manu mortua decetero dicti decanus et capitulum libere et quiete.
Promiserunt insuper predicti omnes venditores, etc... immo
promiserunt, etc...
Preterea promiserunt dicti Herveus et frater ejus quod
procurabunt et efficient erga dictos Stephanum et
Philippum, quos habebat in ballo suo idem
Herveus, ut dicebat, cum ad etatem viginti
quinque annorum devenerint, quod dictas venditiones ratas habebunt
coram nobis vel officialem Aurelianensem qui pro tempore
fuerit, et acceptas, et quod aliqua racione non venient contra aliquid de
predictis, et quod in omnibus dictis decimis nichil per se vel per alium
reclamabunt, per fidem ab ipsis Philippo et
Stephano super hoc tunc prestandam.
Et pro hiis omnibus et singulis predictis tenendis in perpetuum et implendis, et
de non veniendo contra aliquid de predictis dicti Colinus,
Guillelmus Jodoini et mater et sorores ejus,
Guillelmus de Ponte, Johannes Jodoini,
Petrus, uxor ejus,
Herveus et frater ejus fidem suam in manu dicti
Jacobi corporaliter prestiterunt, et dicti
Philippus et Stephanus coram eodem
Jacobo prestiterunt super sancta Dei
Evangelia sacramentum.
Item pro hiis omnibus et singulis predictis tenendis in perpetuum et implendis
dicti venditores, tam viri quam mulieres, et dicti Herveus et
frater ejus dictis fide et juramento se et omnes heredes et successores suos et
omnia bona sua et heredum et successorum suorum mobilia et immobilia, presentia et
futura memoratis decano et capitulo specialiter obligarunt et supposuerunt
jurisdictioni curie Aurelianensis, et
asseruerunt dicte mulieres omnes per fidei dationem quodhec omnia et
singula predicta faciebant spontanee, non coacte, etc...
Guido vero, presbiter et curatus ecclesie de
Fontanis, in cujus parrochia site sunt decime supradicte,
dictas venditiones omnes coram dicto Jacobo voluit et
concessit, salvo sibi jure quod habere in decimis novalium se dicebat ; et dedit
fidem in manu dicti Jacobi quod in dictis decimis nichil
decetero per se vel per alium reclamabit.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras fecimus sigillo
Aurelianensi curie roborari.
Actum apud Fontanas
Nos vero predictas omnes et singulas venditiones volumus, laudamus et tanquam
immediatus et solus feodalis dominus approbamus et totum feodum nostrum
ammortificamus ; promittentes bona fide nos contra dictam ammortificationem et
contra predictas omnes et singulas venditiones decetero ratione aliqua non venire,
et nos easdem omnes et singulas venditiones memoratis decano et capitulo in manu
mortua perpetuo garantire.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras fecimus sigilli nostri
munimine roborari.
Datum Aur[elianis]
1Retenta justitia nostra ammortificamus hec omnia supradicta. Datum ut supra.
Confirmation par le chapitre de Meung-sur-Loire d'un partage de serfs avec Sainte-Croix.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis P. decanus totumque capitulum
Magdunense
salutem in Domino.
Noverint universi quod nos participationem factam de Johanne
et Alesy, liberis defuncti Roberti
Dougue, hominis de corpore ecclesie nostre, et
Johanne, femine [de] corpore ecclesie Sancte
Crucis Aurelianensis, factum per H. de Crevos, cantorem ecclesie
nostre, ex parte una, et per Johannem de
Blesis, canonico dicte ecclesie, ex altera, qui ex parte capituli
Aurelianensis dictum Johannem elegit
in servum dicte Aurelianensis ecclesie, dicta
Alesy, sorore dicti Johannis, in
nostra servitute remanente, ratam habemus et gratam.
Actum
Procès-verbal de restitution au chapitre du corps d'un prêtre arrêté par l'official dans le cloître de Mardié, juridiction du chapitre, et trouvé mort dans la prison de l'évêque.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 483.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Officialis curie Aurelianensis
omnibus presentes litteras inspecturis salutem in
Domino.
Noverint universi quod cum nos fecissemus capi quemdam presbiterum in claustro de
Marzeio pro suspictione latrocinii et aliorum criminum
quam habebamus contra ipsum. in quo claustro decanus et capitulum
Aurelianense dicebant se habere jurisdictionem omnimodam
tam spiritualem quam et temporalem ; ac propter hoc requirerent dicti decanus et
capitulum dictum presbiterum sibi reddi a domino episcopo et a nobis, ac super hoc
veritate inquisita dominus episcopus precepisset nobis ut nos dictum presbiterum
redderemus dictis decano et capitulo, ac nos vellemus dictum presbiterum reddere
dictis decano et pitulo, dictus presbiter inventus fuit mortuus in prisione domini
episcopi.
Et propter hoc dominus episcopus precepit Guillelmo,
preposito suo, ut dictum presbiterum redderet dictis decano et capitulo, qui
incontinenti de caputio suo restituit dictum presbiterum in manu decani nomine
ipsius decani et capituli Aurelianensis, presente domino
episcopo, in capitulo generali.
In cujus rei memoriam et testimonium de mandato domini episcopi presentes
litteras dictis decano et capitulo tradidimus sigillatas.
Compromis du comte de Blois et du chapitre, relativement aux points litigieux qui les divisent : justice à Nouan-sur-Loire ; droit de tutelle sur les hôtes de Sainte-Croix en Beauce ; achat de terres à Villequoy ; bois à Chevrelles.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 356
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis Johannes de
Castellione, comes Blesensis et dominus
Avenarum, salutem in
Domino.
Noverint universi quod cum inter nos, ex una parte, et venerabiles
viros decanum et capitulum Aurelianenses, ex altera,
controversia verteretur super hoc videlicet quod nos dicebamus nos esse in
possessione et saisina sanguinis et violentie in villa de
Noemio super Ligerim, predictis
decano et capitulo hoc negantibus et dicentibus dictos decanum et capitulum esse
et usos fuisse possessione et saisina predicte justicie sanguinis et violentie ;
item et cum questio esset inter nos et dictos decanum et capitulum super hoc quod
nos dicebamus et adhuc dicimus nos esse in possessione vel saisina habendi
tensamentum1 super
hospitibus excolentibus terram in territorio Sancte Crucis
in Belcia, cujusmodi tensamentum dicebamus nos debere
levare et habere per nos vel per mandatum nostrum, licentia dicti capituli super
hoc minime requisita, dictis decano et capitulo dicentibus quod dictum tensamentum
levare non poteramus nec debebamus sine mandato dicti capituli, et super modo
levationis dicti tensamenti esset inquesta facta de mandato domini regis.
Item et cumesset controversia inter nos et dictos decanum et
capitulum super hoc quod nos dicebamus dictum capitulum emisse terras in villa de
Villecoch et circa in feodo nostro, quod facere non
poterat nec debebat, dictis decano et capitulo super hoc in contrarium rationes
plurimas allegantibus.
Item et super hoc quod dicti decanus et capitulum habebant in terra sua de
Caprella quedam ligna ad terram jacentia, nomine furcarum
et de quibus facte fuerant furce, que ligna de mandato nostro a dicto loco fuerant
asportata, et dicti decanus et capitulum a nobis peterent quod nos predictum locum
de predictis lignis faceremus resaisiri, et nos volumus et concedimus quod locus
predictus predictis lignis resaisiatur et postmodum veritas justicie dictarum
furcarum inquiratur.
Tandem post multas altercationes super predictis habitas, de bonorum consilio,
nos, ex una parte, et dicti decanus et capitulum, ex altera, in
venerabiles viros magistrum R[enerium],
Drocensem archidiaconum in ecclesia
Carnotensi, et dominum Petrum
de Marolio, decanum Magdunensem, et dominum Radulphum de Chevriaco, archidiaconum
Parisiensem, a nobis et dictis decano et capitulo
communiter desuper electum si duo predicti arbitri in unam non possent
concordare sentenciam, cujus sententia cum altero predictorum prevaleret, super
omnibus et singulis predictis controversiis compromittimus pace vel judicio a
dictis arbitris terminandis.
Promittentes, etc...
Qui arbitri suum debent proferre arbitrium
Prorogation du compromis précédent.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 356.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
. .....
1
Autre prorogation du même acte.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 356.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
. .....
1
..... arbitrandum.
Oui arbitri suum debent proferre arbitrium infra quindenam
Le comte de Blois nomme Jean Charruau et André de Saint-Dié ses procureurs dans le compromis relatif à la justice de Nouan-sur-Loire.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 356.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis Johannes de
Castellione, comes Blesensis, salutem in Domino.
Noveritis quod nos in causa seu in causis quam vel quas habemus inter nos, ex
una parte, et venerabiles viros decanum et capitulum
Sancte Crucis Aurelianensis coram venerabilibus viris
archidiacono Drocensi in ecclesia
Carnotensi et decano Magdunensi,
Aurelianensis dyocesis, ab utraque parte super dictis
causis et contencionibus factis unanimiter arbitris electis, magistrum
Johannem Charruau et Andream de Sancto
Deodato, clericos nostros, et quemlibet eorum in solidum, ita quod
non sit melior condicio occupantis, procuratores nostros constituimus, facimus et
ordinamus, dantes eisdem et alteri eorum potestatem et speciale mandatum agendi,
detendendi, jurandi in animam nostram de calompnia seu de veritate, ponendi et
petitionibus respondendi, et faciendi in dictis causis seu in dictis controversiis
coram dictis arbitris nomine nostro quicquid faceremus seu facere possemus si
presentes essemus, ratum et gratum habentes et habituri quicquid in dictis causis
seu controversiis per dictos procuratores seu per alterum eorum actum fuerit tam
pro nobis quam contra nos coram dictis arbitris seu etiam procuratum, promittentes
sub ypotheca rerum nostrarum pro dictis procuratoribus seu pro altero eorum si
necesse fuerit judicatum solvi.
Ratificamus etiam quicquid actum, factum, procuratum fuit coram
dictis arbitris pro nobis seu contra nos in predictis causis per dictos
procuratores vel per alterum eorumdem seu per alios procuratores nostros, et hoc
omnibus quorum interest signamus per presentes litteras sub sigillo nostro
sigillatas.
Vidimus par le chapitre de Bourges des ordonnances royales de mars 1270, autorisant les laïques propriétaires de dîmes à les céder aux églises sans autorisation du roi ou de ses successeurs.
- B Copie. Bibl. nat. de France, Moreau 194: 133 ; Tiré du cartul. de l'église de Sainte-Croix d'Orléans, fol. 27vº. Envoyé par D. G [érou] de l'abbaye de Saint-Benoist, le 4 aoust 1765.
- a Ordonnances des Rois de France, tome I, p. 102.
- b Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis decanus et capitulum Bituricensis ecclesie salutem in Domino. Notum facimus nos vidisse et diligenter inspexisse ac de verbo ad verbum legisse et penes nos habere literas felicis recordationis Ludovici, Dei gratia Francorum regis, quarum tenor sub sigillo ejusdem sequitur in hec verba :
Ludovicus, Dei
gratia
Francorum rex, notum facimus universis tam presentibus
quam futuris quod nos, divini amoris intuitu et pro remedio anime nostre et
animarum inclite recordationis regis
Ludovici, genitoris nostri, et regine Blanche genitricis nostre, et aliorum
predecessorum nostrorum, quantum in nobis est, volumus et concedimus quod omnes
persone laycales decimas percipientes ab aliis in terra nostra et in feodis
nostris moventibus mediate vel immediate, quas ecclesie perciperent
si eas laici non haberent, possint eas relinquere, dare et alio quocumque justo et
licito modo ecclesiis concedere tenendas in perpetuum, nostro vel successorum
nostrorum assensu minime requisito, ita etiam quod contra hoc heredes seu
successores nostri nullatenus se opponere valeant aut hujusmodi concessionem
nostram deinceps aliquatenus impedire.
Quod ut ratum, etc...
Actum Parisius
Data autem visionis predicte
Sentence arbitrale confirmant au chapitre la possession de trois arpents de terre auxquels prétendait Thomas de la Ronce, et condamnant ce dernier à 10 sous parisis d'indemnité et à se faire absoudre de l'excommunication prononcée à la requête du chapitre.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 484.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis Matheus de
Magduno, presbiter, et magister Guillelmus de
Bolaio, canonici Aurelianenses, salutem in Domino.
Noveritis quod cum Thomas de Roncia, armiger, de contentione
seu controversia que movebatur inter ipsum, ex una parte, et inter nos,
ex altera, super tribus arpentis terre arabilis vel circiter que idem
Thomas sine assensu et voluntate dicti capituli tradiderat
ad carum censum sub annua pensione vingiti (sic) solidorum
Guerino Bauguier, Laur[entio]
Salome et Guilloto Nathalis, quod non
poterat facere nec debebat, alte et basse in nos duos compromiserit seu
compromissum fecerit per fidem suam, et voluntati sive arbitrio nostro totaliter
se submiserit, et etiam de expensis, dampnis et deperditis et
arreragiis nobis per ipsum illatis, de quo arbitrio ab ipso tenendo et firmiter
adimplendo se constituerunt plegios pro ipso Thoma, quilibet
in solidum et per fidem, Simon de Porta,
armiger, gener dicti Thome, et Philippus Prepositi, civis
Aurelianensis, coram venerabili viro officiali
Aurelianensi, et quantum ad hoc se supposuerunt ipsi
plegii jurisdictioni dicti officialis et per fidem, prout in litteris dicti
officialis plenius continetur ; nos, habito bonorum virorum consilio, die certa
assignata a nobis dicto Thome ad audiendum arbitrium seu
voluntatem nostram, dicto Thoma presente coram nobis et
arbitrium nostrum seu voluntatem nostram super dicta contentione instanter
postulante, arbitrium sive voluntatem nostram protulimus in hunc modum, videlicet
quod dicta tria arpenta terre, de quibus contentio fuerat inter nos et ipsum
Thomam, ecclesie Aurelianensi quitta
et libera remaneant imperpetuum, et quod idem Thomas vel
heredes seu successores sui in dicta terra decetero nichil habeant seu petant,
dictum Thomam per arbitrium nostrum condampnantes ad
reddendum nobis quadraginta solidos parisiensium pro expensis factis a
nobis per ipsum et occasione ipsius in lite mota inter nos et ipsum ratione
contentionis predicte.
Dicimus etiam per arbitrium nostrum quod idem Thomas se
faciat absolvi, secundum quod sibi videbit, a sentencia excommunicacionis in ipsum
lata ad instantiam nostram occasione litis mote inter nos et ipsum.
In cujus rei memoriam et notitiam nos presentes litteras sigillis...
1 cum sigillo curie
Aurelianensis duximus roborandas.
Datum et actum
Godinus.
Echange entre le chapitre et Eudes de Huêtre de diverses pièces de terre à Hunau, La Provenchère et autres lieux.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 329.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod in presentia Odonis de
Baudrevilla, clerici curie
Aurelianensis, notarii jurati ad hoc a nobis
specialiter destinati, cui in hoc et majoribus fidem indubitatam adhibemus,
constituti Odo de Oestro et Amelina, ejus uxor, tres pecias terre
arabilis quas se habere dicebant, unam videlicet super cheminum qui ducit de
Aur[elianis] Carnoti et ad
Limolinum sitam, ab oppositis cujusdam alterius pecie
terre contigue terre capituli Aurelianensis in territorio
ipsius capituli de Unello, in decimaria et campiparte dicti
capituli, et aliam peciam terre super viam que ducit de
Unello ad Provencheriam, inter
terram dicti capituli in dicto territorio de Unello et
terram Guillelmi Viatoris, alteram vero peciam terre super
dictam viam inter terram dicti capituli et terram dicti Guillelmi
Viatoris et defuncti Roberti de Unello in
decimaria et campiparte dicti capituli sitas, permutaverunt et nomine
permutationis dederunt et concesserunt imperpetuum et penitus dimiserunt dicto
capitulo Aurelianensi pro tribus peciis terre arabilis quas
dictum capitulum habebat, ut dicitur, unam vero peciam terre apud
Provencheriam, que vocatur Hochia
decani, sitam super cheminum Aurelianensem et
Carnotensem, contiguam ville de la
Provenchiere et hochie deffuncti Gaufridi
Pelerin in campiparte et decimaria dicti capituli, et aliam peciam
terre versus locum qui dicitur Moules
contiguam campo Vincencii de Unello, ex una parte,
et campo Jobannis Barbe, ex altera, sitam in decimaria et
campiparte dicti capituli, alteram vero peciam terre super cheminum qui ducit de
Aurelianis Carnoti et ad
Limolinum, contiguam campo liberorum deffuncti
Roberti de Unello in decimaria et campiparte dicti capituli
sitam, dominium, jus, possessionem et proprietatem omnium terrarum predictarum, ab
eisdem Odone et Amelina dicto capitulo
in permutationem, ut dictum est, concessarum, in bursarium ecclesie
Aurelianensis vice et nomine dicti capituli totaliter
transferendo et nichil juris penitus retinendo ; promittentes dicti
Odo et Amelina per fidem suam super
hoc prestitam corporalem quod contra predictas permutacionem, dacionem,
concessionem seu contra predicta vel aliquid de predictis jure hereditario,
racione dotis vel dotalicii nomine, seu qualibet alia racione sive causa per se
vel per alium seu alios non venient in futurum nec venire aliquatenus
attemptabunt, immo promiserunt per dictam fidem quod omnes res et singulas
predictas in permutacionem, ut dictum est, datas dicto capitulo liberabunt,
garentient et deffendent perpetuo contra omnes, et quantum ad omnia et singula
supradicta tenenda et adimplenda dicti Odo et
Amelina se et omnes heredes ac successores suos et omnia
bona sua mobilia et immobilia, presencia et futura ubicumque existencia dicto
capitulo per fidem suam obligarunt, supponentes se et sua quoad hoc jurisdictioni
curie Aurelianensis ubicumque se duxerint
transferendos.
In cujus rei memoriam et testimonium presentibus litteris sigillum
Aurelianensis curie duximus apponendum.
Godin.
Vente au chapitre par Guiard des Trois-Fontaines de 5 muids 2 setiers de grain sur la grange de Mesnilgiraud1pour 200 livres tournois.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 350.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quodin nostra presentia constitutus
Guiardus de Tribus fontibus, domicellus, quinque
modios duo sexteria tam bladi quam avene ad mensuram
Stampensem et quicquid habebat et percipiebat in grangia
de Mesnilio Giraudi, quod quidem habuerat a
Guidone, domicello, et Johanna, uxore sua, ratione escambii seu
permutationis facte adinvicem inter eos, vendidit et concessit et imperpetuum
penitus quitavit viris venerabilibus capitulo Aurelianensi
pretio ducentarum librarum turonensium, de quibus dictus
Guiardus se tenuit coram nobis integre pro pagato in
pecunia numerata, exceptioni non numerate pecunie sibi non tradite et non recepte
renoncians penitus et expresse.
Promittens per fidem, etc.
Constituti eciam coram nobis Guillelmus de Centegnonvilla,
miles, promisit per fidem suam et sub pena quadraginta librarum se
facturum et procuraturum quod Johannes de Buxiaco, miles,
primus dominus feodalis dicte rei vendite, ut dicit, dictam vendicionem
ratificabit et admortificabit et promittet garentire tanquam primus dominus
feodalis ; Petrus de Abevilla, miles, promisit similiter per
fidem suam et sub pena quadraginta librarum se facturum et procuraturum
quod Philippus de Buxiaco, miles, secundus dominus feodalis
dicte rei vendite, ut dicit, dictam vendicionem ratificabit et admortificabit et
promittet garentire tanquam dominus secundus feodalis ; pro quibus penis dicto
capitulo solvendis si eas committi contigerit, aut si deficerent in premissis,
dicti Guillelmus et Petrus obligaverunt
se et heredes suos et omnia bona sua et idem Petrus de
Abevilla, miles, tercius dominus feodalis dicte rei vendite, ut
dicit, dictam venditionem ratificavit et admortificavit coram nobis et promisit
per fidem suam se garentiturum eamdem tanquam tercius dominus feodalis.
Guillermus vero Malesherbes, miles,
quartus dominus feodalis dicte rei vendite, ut dicit, etc...
Constituta etiam coram Thoma de Capella, clerico, notario
curie Aurelianensis ad hoc specialiter destinato, Ysabellis, uxor dicti Guiardi de
Tribus fontibus, dictam vendicionem factam a dicto
Guiardo, marito suo, predicto capitulo de predictis voluit
et concessit et promisit, etc...
Immo promisit, etc...
Preterea nobiles mulieres Johanna, uxor
Johannis de Buxiaco, militis, primi domini feodalis
dicte rei vendite, Aalipdis, uxor
Petri de Abevilla, militis, tercii domini feodalis
dicte rei vendite, et Maria, uxor dicti
Guillermi Malesherbes, militis, quarti domini
feodalis dicte rei vendite, ut dictum est, coram dicto notario ad hoc specialiter
destinato constitute, et similiter Johannes de
Limeri, domicellus, Ysabellis, uxor sua, Guillermus de Puiselez, domicellus, Agnes, uxor sua, et
Johanna, soror dictarum Ysabellis et
Agnetis, sororum predicti Johannis de
Buxiaco, militis, primi domini feodalis dicte rei vendite, ut dictum
est, dictas vendicionem, etc...
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras fieri fecimus et sigillo
Aurelianensis curie communiri.
Vente au chapitre par Ischeto Paoli de Pistoie, lombard, de la maison du Crucifix pour 210 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noverint universi quod coram nobis constitutus Ysquetus Pauli de
Pistoria, lombardus, tam pro se quam nomine Viole, filie quondam domini Bonaviti
Abriani, uxoris dicti Ysqueti, filii quondam
Pauli, quam nomine Rinforcati qui Catus vocatur,
filii quondam Pauli et Cite, sive
Clavate, filie quondam Soffredi,
uxoris jamdicti Cati, quorum Viole,
Cati, Clavate dictus Ysquetus
procurator est super vendendis, distrahendis et alienandis particulariter et etiam
in totum, prout dicto Ysqueto videbitur expedire, omnes
possessiones, domos, conquestus et omnia bona mobilia et immobilia dictis Ysqueto, ejus uxori,
Cato et Clavate spectantia, ubicumque
sint et quocumque nomine censeantur, in civitate et dyocesi
Aurelianensi, prout in quibusdam litteris sigillatis
sigillis venerabilis patris domini
Guidolastis, Dei gracia
Pistoriensis episcopi, et communis
Pistorie, et signatis signo
Philippi, quondam Jacobi Donni, notarii
curie episcopalis Pistoriensis, plenius vidimus contineri,
idem Ysquetus vendit exnunc et nomine vendicionis tradit et
quitat ac etiam liberat venerabilibus viris decano et capitulo
Aurelianensi quandam domum1 cum omnibus pertinentiis ejusdem domus quam ipse habebat, tenebat et possidebat et explectabat tam nomine suo
quam nomine uxoris sue predicte quam aliarum predictarum personarum,
Aurelianis sitam in magno allodio juxta domum Dei, ex
una parte, et ex alia parte juxta domum Jacobi
Cerarii, contiguam platee heredum defuncti
Johannis de Martreio, quondam concergii de
Albegniaco, et in censiva dicti capituli sitam,
que domus cum pertinenciis protenditur a vico dicti magni allodii usque ad vicum
Sancti Mauricii, et que domus fuit quondam partim dicte
La Motele et partim Petri de Cuneo
troverii (?), quitam et liberam ab omnibus obligationibus, tributis et
exactionibus preterquam de censu et de revelationibus quando eas contigit evenire,
precio ducentarum et decem librarum parisiensium.
Et de possessione etc... se desesivit et dictum capitulum
investivit etc... promisit etc...
Promisit insuper etc...
Promittens etc...
Insuper confessus est coram nobis dictus Ysquetus, tam
nomine suo quam nomine procuratorio predictarum personarum, se habuisse et
recepisse a predicto capitulo predictas ducentas et decem libras
parisiensium etc...
Renuncians etc...
Et quantum ad omnia promissa etc... omnia bona etc... dicto capitulo obligavit... necnon idem
Ysquetus pro se et per fidem et pro aliis personis
supradictis specialiter obligavit domum suam, videlicet portam
Burgond[icam] cum omnibus pertinenciis suis et omnia alia
bona sua etc...
In cujus rei memoriam et testimonium presentibus litteris sigillum curie nostre
ad requisitionem dicti Ysqueti duximus apponendum.
Aubelotus.
L'évêque Robert, en considération des libertés et coutumes de l'église d'Orléans, révoque la sentence d'excommunication portée par lui contre Chrétien de Bouzy, clerc du chœur de Sainte-Croix.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 244.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Robertus, miseracione divina
Aurelianensis episcopus, dilectis in Christo
filiis decano et capitulo Aurelianensibus salutem et
sinceram in Domino caritatem.
Nolentes ecclesie vestre Aurelianensis libertates et
approbatas consuetudines aliquatenus infringere, sed eas inviolatas nostris
temporibus observare, sentenciam excommunicacionis a nobis seu auctoritate nostra
in Christianum dictum de Bauziaco, clericum de choro vestro
existentem, promulgatam totaliter revocamus.
Vente au chapitre par Raoul Paris, pelletier, d'une maison rue du Serpent (Serpente) pour 24 livres parisis.
- A Original sur parchemin très endommagé. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Novaritis quod in nostra presentia constitutus Radulphus dictus
Paris, pelliparius, et Bejonna, uxor ejus, quamdam domum et omnes
pertinentias ejusdem domus ac eciam omnia utensilia in eadem domo
existentia, moventia (?) ex parte dicti Radulphi, sita
Aurelie prope cimiterium Sancte
Crucis, videlicet in vico Serpentis, juxta
domum defuncti Roberti de Bordis, ex una parte, et
domum defuncti Petri Paris (?) ex altera, in censiva
Sancti Aviti Aurelianensis, vendiderunt venerabilibus
viris decano et capitulo Aurelianensibus et vendicionis
nomine quittaverunt iu perpetuum et etiam concesserunt quite et libere possidendam
ad decem
septem denarios et obolum censuales, jus, dominium, proprietatem et
totam possessionem dicte domus et omnium pertinenciarum ipsius in eosdem decanum
et capitulum totaliter transferendo, et nichil sibi in eisdem aliquominus
retinendo, seque ipsos de dicta domo et omnibus pertinentiis ipsius desesiendo
coram nobis, et eosdem decanum et capitulum de eisdem ponendo in possessionem
corporalem per tradicionem presentium litterarum, precio viginti
quatuor librarum parisiorum1 de quibus se tenuerunt dicti Radulphus
(sic) coram nobis integre pro pagatis in pecunia numerata.
Renunciantes etc...
Promiserunt etc...
In cujus rei testimonium presentes litteras sigillo
Aurelianensis curie fecimus sigillari.
Guillelmus Ducis.
Vente au chapitre par Geoffroy du Mesnilgiraud de 7 arpents de bois audit lieu, 15 sous de cens et une géline, le tout pour 40 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 350.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis Philipus, decanus christianitatis
Stampensis, salutem.
Notum facimus quod coram nobis in judicio constitutus Gaufridus dictus
de Menelleio Giraudi, clericus, recognovit se vendidisse et nomine
vendicionis imperpetuum quitavisse canonicis ecclesie Sancte Crucis
Aurelianensis
septem arpenta bosci sita apud dictum locum, contigua ex una
parte bosco dictorum canonicorum et ex altera parte bosco defuncti
Guillermi dicti de Menegiraut, quondam militis, in censiva
dictorum canonicorum.
Recognovit etiam idem clericus se vendidisse prefatis canonicis
quindecim solidos parisiensium annui census et unam gallinam annuatim
persolvendam, pro quadraginta libris parisiensium omnia premissa
vendita, sibi ab eisdem canonicis persolutis, et de quibus denariis se tenuit
plenarie pro pagato, exception non numerate sibi pecunie non habite et recepte
penitus et expresse renuncians et per fidem.
De predicta vero vendicione garantizanda se fidejussores constituerunt erga
dictos canonicos et quilibet in solidum pro prefato clerico et ad ejus peticionem
isti quorum nomina subsecuntur : Guillermus de Roinvillari,
miles, Guillermus dictus Demandator, Guiardus de
Guignonvilla et Johannes de Guignonvilla,
armigeri, quilibet et per fidem.
Obligantes tam predictus clericus eisdem canonicis quam fidejussores de
garantizia facienda se et heredes suos et in jus suum successores bona sua
presencia pariter et futura, mobilia et immobilia.
Promisit etiam dictus clericus se garantizare predictas res venditas dictis
canoniciset etiam deffendere ad usus et consuetudines patrie contra
omnes, obligans ut supra se et sua dictis canonicis.
Renunciando in hoc facto omnibus exceptionibus juris et facti, canonici et
civilis, omni decepcioni doli mali, excepcioni deceptionis ultra medietatem justi
precii, excepcioni de duobus sive pluribus reis debendi, omnibusque privilegiis
crucis crucesignatis et crucesignandis indultis vel indulgendis, et omnibus aliis
racionibus, allegacionibus que contra premissa vel presens instrumentum istud
possent obici sive dici.
Supponentes se jurisdictioni curie, nostre ubicumque sint aut se transtulerint,
ita quod nos ipsas possimus excommunicare si contra premissa vel premissorum
aliquid presumpserint aliquid attemptare.
In cujus rei testimonium et memoriam presentibus litteris sigillum nostrum ad
peticionem parcium duximus apponendum.
Sentence de la cour du roi confirmant l'exemption de taille en faveur du sergent qui rend le service du manuterge au sous-doyen, ainsi qu'au doyen et au chapitre, le Jeudi Saint.1
- B Bibl. nat. de France, Moreau 199: 137. Tiré du cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans, fol. XXXVIII. Envoyé par D. G. Bened. le 27 mai 1765.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gracia
Francorum rex, notum facimus universis tam presentibus
quam futuris quod cum subdecanus
Aurelianensis proponeret coram nobis
quod, licet tam ipse quam predecessores sui a tempore a quo non existit memoria
fecissent et essent in pacifica possessione seu sesina tenendi et habendi in villa
Aurelianensi quemdam servientem juxta sue voluntatis
arbitrium eligendum, quietum et liberum et immunem in villa predicta a tallia et a
quibuscumque costumis, ratione sui servicii quod vocatur servicium de manutergio,
quod quidem servicium idem serviens in die cene Domini tenetur singulis annis
facere decano et capitulo Aurelianensi ; et nihilominus
tamen baillivus noster Aurelianensis, prout idem subdecanus
asserebat, ipsum super sesina predicta perturbabat, indebite intendendo contra
justitiam talliam exigere ab hujusmodi serviente ; tandem, inquisita super hoc de
mandato curie nostre plenius veritate, quia inventum fuit subdecanum predictum
esse in sesina tenendi et habendi servientem predictum in villa memorata quietum,
ut dictum est, a tallia et costumis, pronunciatum fuit per ipsius curie nostre
judicium subdecanum in sesina hujusmodi remanere debere.
In cujus rei testimonium presentibus litteris nostrum fecimus apponi
sigillum.
Actum Parisiis
Assignation par Philippe IV sur la prévôté d'Orléans de 15 livres tournois de rente à payer au chapelain fondé par Alphonse de Poitiers en l'église d'Orléans.
- B Bibl. nat. de France, Moreau 199: 216. Pris sur le cartulaire de Sainte-Croix, fol. 38vº, carta 34ª. Envoyé par D. G le 27 mars 1765.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gracia
Francorum rex, notum facimus omnibus tam presentibus
quam futuris quod cum, secundum ordinationem pie recordationis
carissimi patrui nostri Alfonsi, quondam
comitis Pictavensis et
Tholose, executores sui testamenti ecclesie
S. Crucis Aurelianensis pro una
capellania ibidem instituenda in qua quotidie celebretur missa, ubi capellanus
ipsius capellanie humano impedimento fuerit detentus, pro dicto comite,
decreverunt assignari quindecim libras turonenses annui redditus.
Nos itaque, carissimi patrui nostri piam ordinationem cupientes salubriter
adimpleri, volumus et precipimus ut quicumque fuerit pro tempore prepositus
Aurelianensis exnunc dictis quindecim libris
turonensibus (sic) annui redditus, medietatem videlicet
Amortissement au chapitre par l'évêque Robert de la moitié de la dîme de Vienne et du sixième de l'autre moitié, légués au chapitre par le doyen Jean pour accroître les distributions.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 370.
- B Copie. Bibl. nat. de France, Moreau, t. 199: 223 ; du cartulaire fol. 180vº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis Robertus, miseratione divina
Aurelianensis episcopus, salutem et sinceram in Domino caritatem.
Dilectorum filiorum decani et capituli ecclesie
Aurelianensis precibus inclinati, eisdem et ecclesie
nostre Aurelianensi liberaliter concedimus ut ipsi possint
tenere in manu mortua et possidere in perpetuum pacifice et quiete medietatem
decime de Vianna et sextam partem alterius
medietatis dicte decime tam magne quam parve, in blado, vino, et rebus aliis
quibuscumque consistentis, et etiam quicquid bone memorie Johannes, quondam decanus
Aurelianensis, ex causa emptionis seu alio modo in
dicta decima adquisivit.
Que omnia movent de feodo nostro et episcopatus
Aurelianensis et ab executoribus testamenti dicti
defuncti decani secundum voluntatem dicti defuncti ecclesie
Aurelianensi ad agmentationem distribucionis horarum
dicuntur esse collata, et dictam medietatem et sextam partem predicte decime et
quicquid dictus decanus in dicta decima acquisivit dictis decano et capitulo
admortificamus tanquam dominus feodalis.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras eisdem dedimus sigilli
nostri munimine roboratas.
Vente au chapitre du dixième de la part de feu Jean de Courcelles en la dîme de Vienne pour dix livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 370.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Notum facimus quod in nostra presentia constituti Hugo dictus
Paletiau, Agnez ejus
uxor, Girardus de Chaveneio et Johanna ejus uxor decimam partem totius partis
decime quam habebat et habere poterat Johannes de Courcellis,
quondam pater dictarum Agnetis et
Johanne, in decima de Vianna, necnon
decimam partem tractus partis ipsius decime quam habebat et habere poterat dictus
Johannes tempore quo vivebat, item et quicquid juris
habebant et habere poterant et possidebant et possidere poterant dicti
Hugo,Girardus,
Agnes et Johanna, eorum uxores, in tota
dicta decima, tractu et pertinentiis ejusdem decime site in feodo domini episcopi
Aurelianensis, moventis etiam ex hereditate dictarum
Agnetis et Johanne, tam in blado,
vino, napis, fabis, pisis, quam in aliis rebus quibuscumque existat eadem decima,
vendiderunt et imperpetuum penitus quitaverunt viris venerabilibus decano et
capitulo ecclesie Aurelianensis pro decem libris
parisiensium suis quitis, de quibus ipsi venditores se tenuerunt coram nobis
integre pro pagatis in pecunia numerata, exceptioni etc...
Promittentes etc...
Immo promiserunt etc...
Renunciantes etc..
In cujus rei memoriam et testimonium sigillum Aurelianensis curie presentibus litteris duximus
apponendum.
Thomas.
Vente au chapitre par les enfants de Jeanne de Boisgaut de partie de la dîme de Donnery pour 100 sous parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 324.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Notum facimus quod in nostra presencia constituti Johannes de Plesseyo, domicellus,
Ysania et Guillelmus, fratres, liberi
Johanne de Bosco Gaudi, duas partes tractus, scilicet
dictus Johannes et dicta Ysania et
Guillelmus tertiam partem ipsius tractus quem se habere
dicebant in quadam parte decime de Donesiaco, site citra
rippariam de Donesiaco a parte ecclesie parrochialis ipsius
loci, qui quidem tractus vocatur tractus Sancti Stephani,
et quem tractum tenebant, ut dicebant, a capitulo
Aurelianensi, vendiderunt et imperpetuum
penitus quitaverunt viris venerabilibus decano et capitulo
Aurelianensibus pro precio centum solidorum
parisiensium, de quibus ipsi venditores se tenuerunt coram nos integre pro pagatis
in pecunia numerata, exceptioni non numerate et non recepte pecunie renunciantes
penitus et expresse, promittentes dicti Johannes et
Ysania per fidem suam corporaliter prestitam, et dictus
Guillelmus per juramentum suum coram nobis prestitum, quod
dictum tractum, quilibet pro rata sua, predictis decano et capitulo in manu mortua
legitime liberabunt, garentient et deffendent ad usus et consuetudines patrie
imperpetuum contra omnes ; promiserunt etiam per fidem et juramentum predictum,
quod si aliquis appareret qui dictum tractum diceret esse de dominio seu feudo
suo, et dictos decanum et capitulum super dicto tractu in aliquo molestaret, quod
ipsi eosdem decanum et capitulum erga ipsum et omnes alios servarent indempnes et
honus litis in se susciperent suis propriis sumptibus et expensis, obligantes
quantum ad hoc se et heredes suos et omnia bona sua mobilia et immobilia,
presentia et futura ; et quantum ad predictam garentiam, ut dictum est, faciendam
predictis decano et capitulo, Gaufridus de
Plesseyo, frater dicti Johannis, et Robinus de Livercois, frater dictorum
Ysanie et Guillelmi, pro ipsis
venditoribus et ad eorum requisitionem erga dictos decanum et capitulum se
constituerunt fide media fidejussores ad usus et consuetudines
Aurelianenses.
Preterea Johanna de Bosco Gaudi, mater
dictorum Ysanie et Guillelmi, in
nostra presentia constituta, dotalicium quod habebat in dicto tractu predictis
decano et capitulo quitavit imperpetuum et dimisit, et promisit per fidem suam
corporaliter prestitam quod in dicto tractu, ratione dotalicii vel alia, nichil
decetero reclamabit.
Renuntiantes etc...
In cujus rei memoriam et testimonium sigillum
Aurelianensis curie litteris presentibus duximus
apponendum.
Thomas.
Quittance au chapitre par Henri du Pin de 100 livres parisis sur la vente de la dîme de Chaudré.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 376.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod in nostra presentia constitutus Henricus de
Pinu, domicellus, confessus est coram nobis in jure viros venerabiles
decanum et capitulum ecclesie Aurelianensis tradidisse Johanni Petitbon, burgensi
Blesensi, pro ipso Henrico,
ipsiusque nomine et mandato, centum libras parisiensium de summa quam
eidem Henrico et ejus filio debebant iidem decanus et
capitulum ex venditione decime de Chaudreio sibi ab eisdem
patre et filio facta, et dictos decanum et capitulum de dictis centum
libris quitavit in perpetuum dictus Henricus, nomine suo et
filii sui predicti, et promisit dictus Henricus per fidem
suam quod dictus filius suus solucionem predictam ratam habebit et quod contra
dictam quittacionem non venient dicti pater et filius in futurum, obligans ad hoc
dictus Henricus se et heredes suos et omnia bona sua habita
et habenda.
Thomas.
Le chapitre, à la prière du sous-doyen Pierre de Lamotte, érige la fête de sainte Geneviève en fête double et règle les distributions à faire.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 440.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis, Guillelmus decanus totumque
Aurelianense capitulum, salutem in omnium Salvatore.
Noveritis quod nos, attendentes devocionem quam venerabilis vir magister
Petrus de Mota, subdecanus ecclesie nostre, habet et a
retroactis temporibus dignoscitur habuisse erga beatam virginem
Genovefam, ipsius devotis suplicationibus inclinati,
statuimus in capitulo generali
Amortissement à Raymond de Laon, chèvecier d'Orléans, d'une censive à Orléans, Meung, Donnery et Semoy par Jean Morin, chevalièr, pour 20 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 441.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod in presentia
Gaufridi Chathelene, curie nostre notarii jurati ad hoc a
nobis specialiter destinati, et cui super hoc et in majoribus fidem adhibemus,
constituti Johanes Morini, miles, et domina
Gila, ejus uxor, quamdam censivam moventem ex feudo
dicti militis, quam vir venerabilis Raymondus de
Loduno, capicerius Aurelianensis, habet
Aurelianis et apud Magdunum et
apud Dornesiacum et apud Semeyum,
quam quidem censsivam dictus Raymondus emerat nomine suo, non
nomine ecclesie Sancte Crucis, et quam censivam tenet in
feodo a dicto milite, coram dicto notario amortificaverunt, et quicquid juris
habebant et habere poterant in predicta censsiva jure aliquo seu causa racione
feudi, dicto Raymondo quitaverunt et penitus imperpetuum
dimiserunt, volentes et concedentes quod dictus Raymondus
dictam censsivam tenere valeat amortificatam vel ab ipso causam tenendi habentes
et etiam possedendi, et eamdem censsivam vendere, alienare, donare et elemosinare
cuicumque voluerit amortificatam, et eam in manu mortua tenere, pro qua
amortificacione confessi fuerunt coram dicto notario se habuisse et recepisse in
pecunia numerata a dicto Raymondo
viginti libras parisiensium, et renunciaverunt excepcioni non numerate
pecunie, sibi non tradite non solute, et promiserunt dicti miles et ejus uxor se
curaturos et facturos,
Gaufridus.
Philippe IV ordonne à son prévôt d'Orléans de payer à l'avenir sans autre mandement les 60 sous tournois de l'anniversaire d'Alphonse de Poitiers.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 244.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Pillippus, Dei
gratia
Francorum rex, notum facimus universis tam presentibus
quam futuris quod cum, juxta ordinationem felicis recordationis carissimi patrui
et fidelis nostri Alfonsi, comitis
Pictavensis et Tholose,
executores sui testamenti decreverint assignari ecclesie Sancte Crucis
Aurelianensissexaginta solidos turonensium annui redditus
pro anniversario dicti comitis ibi annuatim celebrando, nos, ipsius patrui nostri
piam ordinationem cupieutes salubriter adimpleri, volumus et precipimus ut
quicumque pro tempore fuerit prepositus Aurelianensis
dictos sexaginta solidos turonensium annui redditus
Amortissement et union à la chèvecerie par Gautier de Nemours, seigneur d'Aschères, des 40 sous de cens que Raymond, chèvecier, a achetés à Semoy, Meung, Orléans et Donnery.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 376.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
A touz cels qui verront cestes presentes lettres Gautier de Nemos, seigneur
d'Achieres, salut en Nostre Seigneur.
Sachent tuit que nos quarente solz, que de cens que d'autre rente, assis a
Semoi, a Meun, a
Orliens, a Dornisi et en toz les
lyeus devant diz, et totes les apartenances de celi cens, queles que eles soient,
lequel cens ou les apartenances honorauble homme
Remon, chevecier d'Orliens,
achata de hanorable homme Gile de Boisson
Caillart, deen de Seint Pere Empont, et
a donné et annexé à la chevecerie d'Orliens, et lequel cens
et toutes les apartenances li diz cheveciers tenoit en fié de mon seigneur Jahan Morin, chevalier, et icis
Johans Morins lou tenoit ansinc de noz en fié, avons amorti
et amortissons a la dite chevecerie d'Orliens come seignouz
sire dou fié de qua la valor de diz quarente soz desus nommez et des apartenances,
et volons que li diz quarente soz de cens et toutes les apartenances de celui cens
soient tenues a toujors mes dou dit chevecier et de cels qui seront chevecier
après lui an mein morte.
Et ce volons et otroions, et permetons toutes ces choses devant dites a garentir
en bone foi come seigneuz sires dou fié, et que contre ces amortissement ne contre
les choses de sus dites ne aucunes d'iceles n'en vendrons des or en avant ne
n'essarons a venir ne par nos ne par autre, et quant a toutes les choses de sus
dites eta chacune d'iceles choses tenir et acomplir enterignemant nos
obligons nos et noz oirs et touz noz biens presenz et a avenir.
Et en remenbrance de cestes chose nos icestes presentes letres donames saelées de
nostre propre seel.
Ce fut fait an
Vente au chapitre par Régnaud de Sours de la dîme de Villemain, à Charsonville, pour 140 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 373.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod in nostra presencia constitutus Raginaldus de
Sourzs, miles, vendidit coram nobis et nomine vendicionis imperpetuum
quitavit venerabilibus viris decano et capitulo
Aurelianensi totam decimam suam de
Villemain, qualencumque et in quibuscumque rebus
existentem, quam se habere dicebat idem miles sitam in parrochia de
Charconvilla, Aurelianensis
diocesis, moventem de feudo domini Johannis de Aurelianis,
militis, et retrofeudo reverendi patris domini
Aurelianensis episcopi, precio septies
viginti librarum parisiensium, de quibus dictus
Raginaldus miles se tenuit coram nobis integre pro pagato
in pecunia numerata, et renunciavit, etc... promitens, etc...
Immo promisit, etc.
Promisit eciam dictus Raginaldus miles per fidem suam quod
si aliquis seu aliqui alii quam dicti Johannes de Aurelianis,
miles, et dominus Aurelianensis
episcopus dixerint se dominos feudales dicte decime vendite vel partis
ejusdem, et de hoc litigare et eam evincere voluerint, seu eciam si dicta decima vel pars ejudem ab ipso Raginaldo milite
vel predecessoribus ipsius fuerit obligata alicui, et aliqua questio super hoc
mota fuerit contra dictos decanum et capitulum, quod dictos decanum et capitulum
deffendet et in se pro ipsis suscipiet honus litis, et totam dictam decimam dictis
decano et capitulo quitam et liberam ab honere obligacionis cuilibet contra omnes
liberabit, garentiet et deffendet suis sumptibus et expensis, quod uxor sua et
omnes fratres ipsius militis dictas vendicionem et quitacionem et omnia et singula
supradicta volent, laudabunt et concedent, et si quid juris habeant in dicta
decima illud dictis decano et capitulo quitabunt penitus et pure dimittent, et
super hoc dabunt et concedent dictis decano et capitulo litteras sub sigillo
autentico sigillatas.
Promisit insuper, etc...
De quibus omnibus et singulis predictis tenendis et adimplendis
Johannes de Villepion, miles, propter hoc in nostra
presencia constitutus, pro dicto Raginaldo erga dictos
decanum et capitulum per fidem suam in manu nostra prestitam corporalem se
constituit fidejussorem et eciam principalem debitorem et redditorem.
Et quantum ad omnia et singula, etc...
In cujus rei memoriam et testimonium presentibus litteris sigillum
Aurelianensis curie duximus apponendum.
Jean d'Orléans, premier seigneur, confirme la vente précédente.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 373.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis Johannes de
Aurelianis, miles, salutem in
Domino.
Notum facimus quod nos totam decimam de Villemain, in
parrochia de Charconvilla sitam, quam tenebat a nobis in
feudo Raginaldus de Sours, miles, quam quidem decimam dictus
Raginaldus vendidit viris venerabilibus et discretis decano
et capitulo Aurelianensibus, dictis decano et capitulo
tanquam primus dominus feudalis dicte decime admortificamus, et volumus et
concedimus quod dicti decanus et capitulum dictam decimam admortificatam exnunc in
perpetuum in manu mortua teneant et possideant, et promittimus bona fide quod nos
tanquam primus dominus feudalis dictam decimam liberabimus, guarantiabimus et
deffendemus dictis decanis et capitulo perpetuo contra omnes qui se dicerent seu
facerent dominos feudales decime supradicte, excepto domino episcopo
Aurelianensi, a quo tenuimus in feudum decimam
supradictam.
Et quantum ad omnia et singula supradicta tenenda et adimplenda obligamus nos et
heredes et successores nostros et omnia bona nostra mobilia et immobilia,
presentia et futura, decano et capitulo supradictis.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras dictis decano et capitulo
ad preces dicti Raginaldi dedimus, sigillo nostro
sigillatas.
Reconnaissance, par sentence arbitrale du chapitre, du droit du curé de Mardié à un muids de vin sur la dîme du chapitre ; mais durant la vie de Guy Fabi, chanoine, décimateur actuel, le curé recevra en représentation 5 sous parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 347.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis decanus et capitulum
Aurelianenses
salutem in Domino.
Noveritis quod cum contencio verteretur inter Johannem de
Vitriaco, presbiterum rectorem ecclesie de
Mardeio, ex una parte, et virum venerabilem
dominum Guiardum dictum Fabi, concanonicum nostrum, qui nunc
tenet decimam nostram de Mardeio a nobis, nomine nostro et
ecclesie nostre Aurelianensis, ex altera, super eo
videlicet quod dictus presbiter sive rector dicebat se habere unum
modium vini in decima predicta anno quolibet in vindemiis, et predecessores suos
in dicta ecclesia in possessione fuisse a tempore cujus memoria non existit
habendi et percipiendi dictum modium vini nomine ecclesie sue, dicto canonico
contrarium asserente ; tandem ambe partes quantum ad predicta se alte et basse
ordinacioni nostre supposuerunt et quod de premissis ordinaremus promiserunt fide
media inviolabiliter servaturos.
Nos vero, utriusque precibus racionibus consideratis, pluribus eciam conjecturis
et presumptionibus vehementissime pro dicto presbitero facientibus intellectis,
attendentes eciam quod dicta ecclesia ad collationem nostram pleno jure spectat et
ideo eidem ecclesie non immerito plus tenemur, predictam discordiam sic duximus
terminandam videlicet quod pro dicto modio vini solvet dictus
canonicus quolibet anno in vindemiis dicto presbitero et ejus successoribus in
dicta ecclesia canonice instituendis quinque solidos parisiensium
quamdiu tenuerit decimam supradictam, et pro dictis quinque solidis
erit immunis idem canonicus, quamdiu dictam decimam tenuerit, a prestacione modii
supradicti.
Demum, cedente vel decedente predicto Guiardo concanonico
nostro, dictus presbiter qui nunc est in dicta ecclesia et ejus successores in
eadem ecclesia canonice instituti dictum modium vini anno quolibet in vindemiis
super dicta decima extunc percipient et habebunt, prout in quibusdam nostris aliis
litteris super hoc confectis plenius continetur.
In cujus rei memoriam et testimonium presentibus litteris sigillum nostrum
duximus apponendum.
Vente au chapitre, par Jean Paletau, de ses droits sur la dîme de Vienne.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 370.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis et archidiaconus
Soliacensis in ecclesia
Aurelianensi, salutem in
Domino.
Noveritis quod coram nobis constitutus Johannes
dictus Paleteau, filius deffuncti Gauffridi
Paleteau, armigeri, spontaneus non coactus medietatem tractus
decime de Viana, quam capitulum
Aurelianense tenet et possidet in dicta parrochia
Viane, cum omni jure et dominio quod habebat in dicta
decima, predicto capitulo in perpetuum admortificavit et quicquid juris, dominii,
proprietatis et possessionis habebat aut habere poterat vel debebat
in dicta decima quacumque ex causa vel racione dicto capitulo vendidit, quictavit
penitus et imperpetuum dimisit pro centum solidis parisiensium, de
quibus idem Johannes coram nobis se tenuit pro pagato in
pecunia numerata, exceptioni, etc...
Promittens, etc...
Promisit insuper idem Johannes per dictum juramentum se
facturum et curaturum erga Gauffridum, fratrem suum minorem,
quod omnia et singula supradicta, quando ad etatem perveniet, ratificabit,
laudabit et etiam approbabit, et quod contra non veniet aliquo jure, ratione
minoris etatis seu alia causa vel eciam ratione.
Preterea Agnes, relicta
Gauffridi Paleteau materque dicti
Johannis, omnia et singula supradicta prout sunt
superius expressa coram nobis laudavit, ratificavit et eciam approbavit, et
promisit per fidem suam in manu nostra super hoc corporaliter prestitam se contra
non venturam racione dotis vel dotalicii nomine seu alio jure, causa vel etiam
ratione.
De quibus omnibus et singulis predictis tenendis adimplendis in perpetuum
observandis et de non veniendo contra Robertus de Beon et
Hubertus de Mongauguier, patrui seu advunculi dicti
Johannis, erga dictum capitulum coram nobis se
constituerunt fidejussores, etc...
Et renunciaverunt, etc...
In cujus rei memoriam et testimonium ad requisicionem dictorum
Johannis, Agnetis et fidejussorum
predictorum sigilla nostra presentibus litteris duximus apponenda.
Datum et actum
L'évêque Robert accorde au chapitre, pour la reconstruction de la cathédrale : les annates de toutes les collégiales du diocèse qui sont à sa collation, pendant la durée des travaux ; les offrandes des fidèles en la cathédrale, sauf 10 livres parisis de rente, que le chapitre devra servir à l'évêque et à ses successeurs ; le bois qui servira aux échafaudages et à l'œuvre, à prendre dans les bois de l'évêque, avec le consentement du roi ; les pierres, dans les carrières épiscopales ou vassales ; enfin, pour l'accroissement de la fabrique de l'église, la place des maisons épiscopales, autant qu'il sera nécessaire, réservé les matériaux.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 481.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis Robertus, miseracione divina
Aurelianensis episcopus, salutem et sinceram in Domino caritatem.
Dilecti filii decanus et capitulum ecclesie Aurelianensis
sua nobis miserabili peticione monstrarunt quod ecclesia
Aurelianensis predicta, nimia vetustate consumpta, in
parte corruit et in residuo minatur ruinam.
Cum igitur dictam ecclesiam intendant ipsi de novo opere construere sumptuoso, ad
quod ipsorum non suppetunt facultates, nobis humiliter supplicarunt ut paterna
super hoc sibi curaremus sollicitudine providere.
Nos igitur, eorum justis peticionibus favorabiliter annuentes, annualia majoris
ac aliarum ecclesiarum collegiatorum civitatis ac diocesis
Aurelianensis, in quibus ad nos collacio prebendarum
pertinet, incepta fabrica operis dicte ecclesie ac durante operi tam pio ac
necessario, eisdem paterno compacientes affectu concedimus ac eciam deputamus.
Item oblaciones in ecclesia Aurelianensi pia devotione
fidelium in quibuscumque rebus, excepta cera, dicto opere durante offerendas dicte
fabrice ecclesie concedimus ac etiam deputamus, retentis tamen nobis
et successoribus decem libris parisiensium annue pensionis a dictis
decano et capitulo nobis et successoribus nostris annis singulis solvendis duobus
terminis, videlicet medietate dicte pecunie
Vente au chapitre par Jean de Saudreville de toutes ses possessions, tenues de la maison du Mesnilgiraud, sises en la châtellenie d'Etampes, pour 60 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 350.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Notum facimus quod in nostra presentia constituti Johannes
de Saudrevilla, armiger, et Ysabellis, ejus uxor, vendiderunt et nomine
vendicionis in perpetuum liberaverunt et quittaverunt venerabilibus viris decano
et capitulo Aurelianensibus censivam, decimam et
campipartem et etiam quicquid ipsi tenebant a domo de Mesnilio
Girandi, pertinente ad capitulum Aurelianense,
quibuscumque rebus existant res predicte vendite et quocumque nomine censeantur,
sitas in castellania Stempensi, pretio sexagenta librarum
parisiensium, de quibus coram nobis se tenuerunt integre pro pagatis.
Renonciantes, etc...
(Investiture per tradicionem presentium
litterarum)...
Promittentes, etc...
Immo promiserunt, etc... obligarunt, etc...
Renunciantes, etc... seque quoad hec jurisdictioni
Aurelianensis curie supponendo et per fidem.
In cujus rei memoriam et testimonium presentibus litteris sigillum
Aurelianensis curie duximus apponendum.
Adam.
Guy, archevêque de Bourges, reconnaît les libertés de l'église de Maray et restitue à l'archidiacre de Sully 10 sous tournois indûment exigés comme quête du curé de Maray.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.1
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine Domini Amen.
Ruche : Fleur de Lys fleurie
Et ego predictus magister Johannes de Altavilla, publicus auctoritate domini pape notarius, premissis presens interfui et de mandato dicti domini archiepiscopi presens instrumentum confeci et scripsi et in publicam formam redegi signoque meo signavi rogatus.
Vente au chapitre par Etienne Le Maréchal de la censive de la Cuve près le Mesnilgiraud pour 28 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 350.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod in nostra presentia constituti Stephanus Marescalli, miles, et Ysabella ejus uxor totam censivam de la
Cue1
(sic) prope Meson giraudi et omnes gallinas
censuales sibi debitas in dicto loco, item sexdecim denarios censuales quos
dicebant se habere et possidere vel quasi super quatuor arpentis terre
sitis retro domum Mesigiraudi, moventes ex parte dicti
militis, ut dicebant, quas censivas tenebant a venerabilibus viris decano et
capitulo Aurelianensibus, vendunt et nomine vendicionis
tradunt, quitant penitus et dimittunt coram nobis in jure venerabilibus viris
decano et capitulo Aureliaoensibus pro viginti
octo libris parisiensium, de quibus se tenuerunt dicti venditores
integre pro pagatis in pecunia numerata, jus, dominium, proprietatem et
possessionem etc... transferendo et nichil sibi etc... retinendo.
Promittentes, etc...
Immo promiserunt, etc...
Obligaverunt etc..., supponentes se una cum omnibus
bonis suis quantum ad predicta juridictioni curie
Aurelianensis ; et renunciaverunt, etc...
In cujus rei memoriam et testimonium presentibus litteris ad requisicionem
dictorum Stephani et Ysabelle sigillum curie Aurelianensis
duximus apponendum.
Matheus.
Vente au chapitre par Hémart de Trugny de ses possessions de Moret pour 160 livres 100 sous parisis1.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 365.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod coram nobis in jure constituti Hemardus de
Truigniaco et Philippa, ejus
uxor, vendiderunt et nomine venditionis in perpetuum quittaverunt
venerabilibus decano et capitulo Aurelianensi quicquid
babent, tenent et possident in terris, domibus, possessionibus et aliis teneuris
quibuscumque, sitis apud Mores in parrochia de
Rovreyo Sancte Crucis, in feudo Petri
Courteheuse, armigeri, precio octies viginti librarum
parisiensium et centum solidorum, ex quibus coram nobis se tenuerunt
integre pro pagatis in pecunia numerata.
Renunciantes, etc...
Promittentes, etc...
Renunciantes, etc...
In cujus rei memoriam et testimonium veritatis presentibus litteris sigillum
Aurelianensis curie duximus apponendum.
Adam.
Bail par le chapitre à Pierre de Broces de maisons à Saint-Vincent et de 4 arpents et demi de vigne, pour un loyer de 30 sous parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod in nostrum presentia constitutus Petrus de Brocis, clericus venerabilis
viri magistri Johannis de Brocis, canonici
Aurelianensis, confessus est in jure coram
nobis se accepisse a venerabilibus viris decano et capitulo
Aurelianensibus quasdam domos quas ipsi habent in
parrochia Sancti Vincencii in Vineis
Aurelianensis cum pertinentiis suis, que quondam fuerunt deffuncti
magistri Stephani de Noemio, clerici, et quatuor
arpenta cum dimidio vinearum sita apud locum qui dicitur
Ostrays, tenenda, possidenda, explectanda et excolenda ab
eodem Petro quamdiu vixerit sub annua pensione
triginta solidorum parisiensium prefatis decano et capitulo vel eorum
mandato singulis annis ab ipso Petro terminis sequentibus
reddendorum, videlicet quindecim solidos parisiensium
Robert, évêque d'Orléans, amortit au chapitre ses nouvelles acquisitions de Moret.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 365.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis Robertus, miseratione divina
Aurelianensis episcopus, salutem
in Domino sempiternam.
Dilecti in Christo filii decanus et ut, capitulum ecclesie
Aurelianensis nobis humiliter supplicarunt cum ipsi a
Hemardo de Mores quasdam terras cum quadam domo
emissent2 sitas apud
Mores in parrochia de Rovreio Sancte
Crucis in feodo Petri dicti Courteheuse,
domicelli, et de retrofeodo nostro moventes, cujusmodi res emptas dicebant sibi et
ecclesie sue esse a dicto Petro admortificatas, terras et
domum predictas eisdem admortificare similiter curaremus.
Nos igitur, ipsorum supplicationibus inclinati, terras et domum antedictas, a
predicto Hemardo, ut dictum est, emptas, dictis decano et
capitulo ipsorumque ecclesie predicte admortificamus, volentes et expresse
concedentes quod ipsi dictas resa dicto Hemardo
emptas et a nobis admortificatas decetero et imperpetuum teneant et possideant in
manu mortua pacifice et quiete.
In cujus rei memoriam et testimonium eisdem decano et capitulo presentes litteras
sigillo nostro dedimus sigillatas.
L'abbaye de Saint-Euverte, après avoir réclamé au chapitre un muids de blé, que lui avait donné Marie Pirequeloup et que le chapitre lui avait soustrait pendant plusieurs années, lui fait abandon des arrérages.
- A Original sur parchemin scellé de deux sceaux. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecturis frater Laurentius,
humilis abbas, et conventus Sancti Evurcii Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod cum proponeremus et conquesti fuissemus in capitulo
Aurelianensi super eo quod ipsi nobis quemdam modium
justum bladi, quem in grangia eorum de Oratorio Fori ad
mensuram Balgenciaci percipere consueveramus et debebamus
ex donacione nobis facta a deffuncta Maria quondam dicta
Pejorlupo, cujus olim fuerat grangia predicta, nobis subtraxerant per
multa tempora, et erreragia multa inde receperant, que nobis ab eisdem restitui
petebamus, considerantes affectionem quam capitulum ipsum semper habuit erga nos,
eisdem quittamus erreragia predicta et contra quittationem istam nos promittimus
non venire.
In cujus rei testimonium dicto capitulo presentes litteras sigillorum nostrorum
munimine dedimus roboratas.
Guiard de Guignonville vend au chapitre 13 arpents de terre au Val Vaslin pour 73 livres 10 sous parisis et une travée de froment en la grange de la Forêt Sainte-Croix.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Omnibus presentes litteras inspecluris Philipus, decanus christianitatis
Stampensis, salutem in
Domino.
Noverint universi quod coram nobis in jure constituti Guiardus dictus de Gaignunvilla, domicelus, et Petronilla, ejus uxor, confessi fuerunt
se vendidisse et vendicionis nomine in perpetuum quitavisse venerabilibus viris
decano et capitulo ecclesie Aurelianensis
duodecim arpenta terre arabilis, vulgaliter appellate Val
Valin, moventis de censiva ipsorum decani et capituli, site ex
una parte inter la Charbonnière et ex alia
parte inter terram relicte et liberorum defuncti Johannis dicti
Gontier, pro sexaginta tresdecim libris et
decem solidis parisiensium suis quitis, de quibus dicti
Guiardus et Petronilla se tenuerunt
coram nobis plenarie pro pagalis, et pro una posteya de frumenteyo
granchie ipsorum de Foresta Sancte Crucis, de quibus
tresdecim arpentis dicti Guiardus et
Petronilla confessi fuerunt coram nobis se deveslivisse in
manu magistri Alberti de Aussona, canonici
Aurelianensis et prepositi de Meso
Giraudi.
Promiserunt autem, etc...
Renunciantes, etc...
In cujus rei testimonium sigillum nostrum ad peticionem dictorum
Guiardi et Petronille presentibus
litteris duximus apponendum.
Lettres de Philippe le Hardi requérant en faveur de Sainte-Croix l'exécution des lettres de Saint-Louis sur la cession des dîmes aux églises (ch. CCCXIX).
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 483.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gracia
Francorum rex, ballivo
Aurelianensi salutem.
Cum inclite recordationis carissimus dominus et genitor noster Ludovicus, rex Francorum, in
favorem Ecclesie concessisset quod omnes persone laicales, decimas percipientes in
regno Francie, in feodum moventes mediate vel immediate ab
ipso, quas ecclesie perciperent si eas laici non haberent, possint eas relinquere,
dare et alio quocumque justo et licito modo ecclesiis concedere tenendas in
perpetuum, ipsius vel successorum suorum assensu minime requisito, tu vel aliqui
ex parte tua decanum et capitulum Aurelianenses super
quibusdam decimis per ipsos acquisitis pretextu ordinationis nostre super novis
acquisitionibus, que non se extendit ad decimas, contra concessionem hujusmodi, ut
intelleximus, impedis et perturbas.
Quare mandamus tibi quatinus, concessionem predictam faciens servari, predictos
decanum et capitulum super decimis predictis non molestes nec permittas indebite
molestari.
Actum Parisius
Philippe le Bel, ratifiant la transaction conclue entre Guillaume de Rebréchien, vicaire à Sainte-Croix, et le bailli d'Orléans, accorde audit vicaire et à ses successeurs la libre possession des maisons de la rue de la porte Parisie affectées par le chanoine Guiard Fabi à la fondation de ce vicaire.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gratia
Francorum rex.
Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod cum Guillelmus de Rebrechien, vicarius in ecclesia
Sancte CrucisAurelianensis,
juxta tenorem ordinationis nostre finaverit cum baillivo nostro
Aurelianensi, recipiente pro nobis, super retinendis
perpetuo sibi et successoribus suis vicariis dicte vicarie quibusdam domibus
quinque estanconos aut sex continentibus, sitis
Aureliani in vico Porte Paris ante
portam claustri Sancte Crucis, contiguis domui
Odini matricularii, ex una parte, et domui
Sancti Evurcii Aurelianensis, ex altera ; quas quidem
domos Guiardus Fabi, quondam canonicus
Aurelianensis, titulo emptionis, ut dicitur,
acquisivit et eis ad fundationem dicte vicarie concessit, nos, dictam finationem
ratam et gratam habentes, volumus et concedimus, quantum in nobis est, quod dictus
Guillermus et successores sui in dicta vicaria dictas domos
tenere possint imperpetuum et pacifice possidere sine coactione vendendi vel extra
manum suam ponendi, salvo in aliis jure nostro et jure quolibet alieno.
Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum presentibus litteris nostrum
fecimus apponi sigillum.
Actum apud Montem Argi
Vente au chapitre par les Chenart d'une maison du cloître de Saint-Avit pour 100 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis
Aurelianensis sede vacante1, salutem in Domino.
Noveritis quod coram nobis in jure constituti Robertus Chenart, miles, Ysabellis ejus uxor, Gazotus Chenart, armiger, et
domicella Margareta, dicti Gazoti
uxor, vendunt et nomine vendicionis quittant et liberant venerabilibus
viris decano et capitulo Aurelianensibus quamdam domum cum
pertinenciis ejusdem domus quam se habere dicunt sitam in claustro
Sancti Aviti Aurelianensis in censiva ecclesie
Sancti Aviti Aurelianensis, ad quatuordecim denarios
censuales et ad duodecim solidos parisiensium pro relevacionibus quando
eveniunt, absque alio honere et absque aliis redebentiis et coustumis, precio
centum librarum parisiensium, de quibus coram nobis se tenent integre
pro pagatis, renunciantes per fidem suam excepcioni non numerate peccunie, non
tradite et non recepte, dominium, jus, proprietatem et possessionem dicte domus in
dictos decanum et capitulum Aurelianenses totaliter
transferendo et in corporalem possessionem venerabilem virum magistrum
Thomam, subdecanum Aurelianensem,
nomine ecclesie Aurelianensis, inducendo per tradicionem
litterarum Constantini, quondam decani
Sancti Aviti Aurelianensis, et capituli ejusdem
loci necnon et litterarum bone memorie Manasses, quondam
episcopi Aurelianensis, in quibus litteris
continetur quod dicta domus vendita honeratur et debet quatuordecim denarios
censuales et duodecim solidos parisiensium tantummodo pro
relevationibus quociescumque relevaciones contigerit evenire.
Promittentes, etc...
Preterea in jure coram nobis Philippus Chenart, presbiter,
fraterque dicti Gazoti, Johanna,
Gazotia et Phelippa, filie dicti
Roberti Chenart, militis, per fidem suam predictas
vendicionem, quittacionem et liberacionem dicte domus et suarum pertinenciarum
volunt, laudant, concedunt et ratas habent, et promittunt, etc..
In cujus rei memoriam et testimonium presentibus litteris sigillum
Aurelianensis curie duximus apponendum.
Confirmation de l'appel interjeté par le chapitre d'un jugement du bailli d'Orléans en faveur de l'abbaye de la Cour-Dieu pour le pasnage des bois de Cerisy.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei
gratia
Francorum rex, baillivo
Aurelianensi salutem.
Cum decanus et capitulum Aurelianenses de judicio per te
pro abbate et conventu de Curia Dei supra pasnagio nemorum
de Cerisi contra ipsos facto, tamquam de pravo et falso ad
nos appellaverint, scire te volumus quod, viso processu coram te habito et
diligenter examinato, visis etiam attestationibus testium utriusque partis, per
curie nostre judicium pronunciatum fuit dictum judicium per te factum fuisse fal
sum et pravum, et juste et rite a dicto decano et capitulo fuisse appellatum.
Actum Parisius
Redde litteras.
Vente au chapitre par Jean de Bruyères le Châtel d'une maison sise derrière l'église Saint-Martin-Cuisse-de-Vache, pour 70 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis
Aurelianensis
salutem in Domino.
Notum facimus quod in nostra presentia constituti Johannes de Brueriis
castro et Agnes dicta La
Letaude, ejus uxor, vendunt et nomine venditionis quitant et
tradunt venerabilibus viris decano et capitulo
Aurelianensibus quamdam domum cum ejus pertinenciis quam
se habere dicunt sitam in vico deretro ecclesiam Beati Martini1 juxta
claustrum sancti Aniani, juxta domum capituli
Sancti Aniani Aurelianensis, ex una parte, et
juxta predictam ecclesiam Beati Martini, ex altera, que
domus quondam fuit defuncti Reginaldi dicti
Templier, quondam canonici Parisiensis,
in censiva Sancte Crucis Aurelianensis, precio
sexaginta et decem librarum parisiensium de quibus coram
nobis se tenent pro pagatis, renunciantes dicti conjuges per fidem suam exceptioni
non numerate pecunie, etc...
Immo dicti conjuges venditores quilibet in solidum per fidem suam dictam domum
venditam cum ejus pertinenciis garentire, liberare et deffendere promittunt dictis
decano et capitulo Aurelianensibus et eorum successoribus
in dicta ecclesia et omnibus ab eis causam habentibus ad usus et
consuetudines Aurelianenses contra Johannam, ejusdem Agnetis
filiam, et etiam contra omnes, etc...
Adam.
Philippe le Bel autorise le chapitre à acquérir dans les fiefs et arrière-fiefs du roi, hors de la ville d'Orléans, 20 livres parisis de rente. (Vidimus du 7 octobre 1295).
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 244.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
A touz ceus qui verront ces presentes letres Guillaume
Tibot, garde de la prevoté de... salut en Notre Seigneur.
Saichent tuit que nos, l'
Philippus, Dei
gracia
Francorum rex.
Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod nos, ob devocionem quam
habemus ad ecclesiam Aurelianensem, ob etiam remedium anime
nostre ac inclite recordacionis Philippi,
quondam Francorum regis, et
Ysabellis ejus consortis, carisimorum parentum nostrorum,
specialiter pro eorum anniversario quod singulis annis certa die sollempniter
decanus et capitulum ipsius Aurelianensis ecclesie
celebrare tenentur in eadem ecclesia, concedimus eisdem decano et capitulo quod
ipsi extra civitatem Aurelianensem in feodis aut
retrofeodis nostris in augmentum reddituum et proventuum dicte
Aurelianensis ecclesie possint acquirere
sibi et eidem sue ecclesie usque ad summam vinginti libratarum parisiensium annui
et perpetui redditus, dum tamen in eis justiciam aut dominium non acquirant,
volentes quod eas teneant pacifice perpetuo sine coactione vendendi vel extra
manum suam ponendi, salvo in aliis jure nostro et in omnibus jure quolibet
alieno.
Quod ut firmum et stabile perseveret, presentes litteras sigillo nostro fecimus
communiri.
Actum
J. de Boch.
Bail perpétuel pour le chapitre à Guillaume Chens et ses héritiers d'une pièce de terre à Villermain, pour un cens de 36 sous parisis. Il y devra édifier, dans les trois ans, une maison de la valeur de dix livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 373.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod in nostra presentia constitutus Guillermus dictus
Chens confessus est in jure coram nobis se accepisse a venerabilibus
viris decano et capitulo Aurelianensis ecclesie quamdam
peciam terre arabilis quam ipsi habebant, ut dicitur, sitam apud
Villermain, juxta cymiterium de
Villermain, ex parte una, et juxta cheminum de Magduno, ex altera,
tenendam, habendam, possidendam et explectandam a dicto
Guillelmo et ejus heredibus et successoribus et ad
faciendum fructus suos pacifice et quiete in perpetuum, salva dicte terre
decima, justicia et juribus predicto capitulo, sub annuo censu
triginta
sex solidorum parisiensium ipsi capitulo vel ejus mandato
tenenti decimam suam de Villermain in crastino
1 Debria
Vente au chapitre par Hemeri de Gas de biens situés à Boissy-la-Rivière pour 600 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 350 bis.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
A touz caus qui ces presentes lestres varront et orront Jaque Biaubouchier, prevost
d'Estampes, et Guillaume Le Ferron, guarde de seel de ladite
prevosté, saluz an Nostre Segneur.
Sachent tuit present et avenir que an nostre presence establiz an droit Hemeri de Guays, escuier, et Madame Jehanne de Boissi, sa fame, jadis fame
feu Crespin de Rochefort,
chevalier, requenurent an droit pardevant nous de leur bone volanté
sanz nulle force que il avoient vendu a honorables homes au dean et au chapistre
d'Orlians et au nom de leur église
d'Orlians au nom de vente, baillié, livré et quité a touz
jourz mais sanz nul rapel toute la terre et toutes les rentes que il avoient a
Boissi la Rivière1delez Estampes, mouvenz de l'erilage a ladite
dame, ce est assavoir la meson et toutes les apartenances soit an vignes, an
courtiz, an aunoiz, an prez, an rivieres, an guaranes, an cens, an dimes et an
friches, et le sextime que il eust an la terre monsegneur
Jehan de Boissi, chevalier, et Thomas de Boissi, escuier, et en terres gaignables
anviron cinquante et sept arpanz, po plus, po mains, et an bois et an fiez don
Monsegneur Jehan de Boissi tient do dit
Hemeri nu. anu.
adis livrées de
rente parisis po plus po moinsb, et Hemeri le tient de
chapistre.
Et Thomas de Boissi, escuier, tient
quarante et huit livrées par. de nu. anu. po plus po moins.
Item madame Fauque de Domarville2tient huit livrées par. nu. anu. po plus po
moins.
Item Guiot Broart3, escuier, tient sis
livrées nu. anu. po plus po moins, et ce icil Hemeri tient
nu. anu. de chapistre.
Item le rierefie de Amerville4que l'an tient de Thomas de
Boissi, icil Thomas le tient de celui
Hemeri, et Hemeri de chapistre ; et
vaut ce rierefie a caus qui le tienent deus cenz livres de tournois po plus po
moins.
Item un rierefie que Mons.
Bouchart de Bois5tient do dit Hemeri, c'est asa voir la meson
Monsr
Jehan de Boissi, chevalier, que il tient du dit
Bouchart et les apartenances d'icelle meson juques a la
value de vint et quatre livrées de rente po plus po moins pour le pris de cinc
cenz et cinquante livres par.
Item Phelipon de Boissi tient sa dime do dit
Hemeri, et Hemeri de
Monsr
Jehan de Boissi, et Monsegneur
Jehan de mestre Henri d'Albeville6, arceprestre
d'Orlians, juques a la value trente livrées ou de
pres.
Item Guillaume de Prinvau7tien do dit Hemeri sa terre de
Prinvau, et Hemeri
de Thomas de Boissi, et vaut ice de rente autour
quarante livrées parisis, et ci dui darrenier fie sunt vendu le pris de cinquante
livres par.
Et de ces cinc cenz et cinquante livres et des cinquante livres pour les deus
fiez darreniers li diz Hemeris et la dite dame Jehanne sa fame se tindrent antiermemant
pour poiez parde-devant nous, an bone pecune nombrée, bailliée et livrée, et
renoncerent pardevant nous a l'exception de la peccune non bailliée et non receue
et non eue, et se desseisirent par devant nous li diz escuiers et ladite dame de
tout le droit de la possession et de la propriété des choses desus nommées sanz
riens retenir a aus, et transporterent au dit dean et chapistre
d'Orlians au nom de l'eglise
d'Orlians tout le droit et toute lasegnourie
de possession et de propriété que il avoient es choses desus dites ou povoient
avoir par reison de heritage ou de conquest ou par autre reison quelque elle
soit.
Et promistrent et gagierent par devant nous a delivrer, a garantir et a deffendre
les choses desus nommées et tout le droit que ledit escuier et ladite dame
povoient avoir an ices choses audit dean et au chapistre a touz jourz meis
loiaument contre touz segneurs et contre toutes manieres de genz, franches et
delivrees de douaires et de toutes autres obligations as hus et as coutumes de
pais, a leurs propres despans.
Et se il avenoit que aucuns chalongoit ladite terre ou partie des choses desus
dites, il promistrent pardevant nous et gagierent a garantir et deffendre a leur
propres couz audiz dean et chapistre, et se aucuns, par santence ou par droit que
il eust, anportoit lesdites choses ou partie d'icelles, il obligierent pardevant
nous a restablir audiz dean et chapistre de leur propre heritage jusques a la
value des choses evencues, ou feire tant que li deans et chapistre se tendroient a
poié.
Et quant a ces convenances ci desus nommées tenir, garder et acomplir en la
maniere que il est desus devisié li diz Hemeris et ladite
dame sa fame obligierent pardevant nous et soumistrent aus et leur hoirs et touz
leurs biens et les biens de leur hoirs meubles et non meubles presenz et avenir ou
que il soient a jousticier par la juridicion et par la cohercion de la prevosté
d'Estampes.
Et pour ces choses ci com elles sunt devisiées tenir et acomplir vindrent au
droit pardevant nous, a la requeste dudit Hemeri de Guays et
de Madame Jehanne sa fame, nobles
homes c'est asavoir Monsegneur Phelippe de Gualardon1, Monsegneur Mahi de Baillieil2, chevalier, Hemeri de la
Bruière3 et
Guillaume de Guays, escuier, et se
firent, ordenerent et establirent plege et principal garant et chacuns pour le
tout sanz division ferre de lavente et de toutes les convenances
desus dites tenir, garantir, delivrer, deffendre et acomplir an la manière que il
est desus dit an toutes choses sanz riens excepter.
Et obligierent vers ledit dean et chapistre aus et leur hoirs et touz leurs biens
et le bien de leur hoirs meubles et non meubles, presenz et avenir an la manière
desus dite.
Et renoncèrent lesdiz vendeeurs et les pleges desus nommez an ce cas a toute
exception de fraude et de barat, a benefice de l'espistre de dive
Adrian, et ladite dame a benefice de
Veilleyan, et tuit ansemble renoncierent a touz
privileges donnez et a donner par reison de croiz prises et a prendre a toute ayde
de droit, de fet, de canon et de lay, et a exception de touz decevemanz, et a la
barre par laquelle li deceu de la moitié de droit pris sunt restabli, a touz
establissemanz viez et nouviaus, a toutes coustumes de pays et de leus, a toutes
autres barres, exceptions, cavillacions et deffenses qui pourroient estre obiciées
et proposées contre cest present estrumant.
Et devant nous establi an droit noble home Monsegneur Thibaut de
Nangevile4,
chevalier, demourant a Papellon5et Madame
Jehanne sa fame et mere de ladite vendarresse de
leur gré sanz force vostrent, agreerent et ostroierent ceste vente et renoncierent
a tout droit que il avoient ou povoient avoir es choses desus dites par reison de
douaire, de conquest et par autre reison quelque elle fust.
Et promissent que contre ladite vente ne vendront ne assoieront avenir par aus ne
par autres.
Et quant a ce il obligierent aus et leur hoirs an la maniere desus dite an toutes
choses sanz riens excepter ne retenir et renoncierent a la dite manière et a
toutes les choses desus nommées sanz nulle retenue feire.
Et an tesmoin de ceste chose a la requeste do dit Hemeri de
Guays et de sa fame et des pleges desus diz et do dit
Mous.
Thibaut et sa fame nous avons mis an ces lettres la seel de
la prevosté d'Estampes, sauf le droit le roi de
France et la rayne, an
Expédition du même acte en latin.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret G 350 bis.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis Carnotensis salutem in Domino. Noverint universi quod coram Guillermo de Puteo, clerico curie nostre, notario jurato ad hoc a nobis specialiter destinato, cui quantum ad hec et majora fidem adhibemus pleniorem, et in presencia ipsius notarii nostri et testium inferius nominatorum, propter hoc personaliter constituti, Heimericus de Gaiis, armiger, et domina Johanna de Buxiaco Riparie, ejus uxor, quondam uxor defuncti Crispini de Ruppeforti, quondam militis, confessi fuerunt coram dicto jurato, etc... 1
Et renonciaverunt per fidem suam omnibus premissis modis omnibus quibuscunque,
presentibus ad hec Guillelmo Le Ferron, custode sigilli
prepositure Stampensis, Johanne Picquardi de
Corbolio, Reginaldo de Gaiis, milite,
Guillermo Marquier, presbitero, rectore ecclesie de
Fontanis, procuratore dictorum decani et capituli,
testibus ad hoc ab ipso jurato nostro vocatis et rogatis, prout hec omnia dictus
juratus noster, cui quantum ad hec et majora fidem adhibemus pleniorem, nobis
retulit viva voce.
In cujus rei testimonium et munimen ad relacionem dicti jurati nostri et
petitionem dictorum venditorum et fidejussorum suorum et dictorum
Theobaldi et ejus uxoris sigillum nostrum presentibus
litteris duximus apponendum.
G. de Puteo
Vente aux chapelains de Sainte-Croix par Guillaume Le Ballif d'une maison sise rue Maillet, pour 42 livres parisis1.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod in nostra presentia constituti Guillermus dictus le
Ballif et Petronilla, ejus
uxor, vendiderunt et titulo pure et perfecte venditionis in perpetuum
quitaverunt spontanei, non coacti et penitus, concesserunt capellanis ecclesie
Sancte Crucis Aurelianensis et eorum successoribus
quamdam domum cum pertinentiis sitam in vico qui dieitur vicus
Malleti, juxta domum elemosine
Aurelianensis, ex una parte, et domum dicti
Painchaut, ex altera, in censiva heredum defuncti
Guillelmi de Fossatis, precio quadraginta duarum
librarum parisiensium, de quibus se tenuerunt dicti venditores pro pagatis,
videlicet de triginta duabus libris parisiensium in pecunia numerata,
in utilitatem dictorum venditorum conversa, et decem libras
parisiensium residuas retinuerunt dicti capellani de voluntate et assensu dictorum
venditorum, in quibus dicti venditores dictis capellanis tenebantur pro
anniversario matris dicti Guillelmi et suo perpetuo faciendo,
prout hec dicti venditores confessi sunt coram nobis, exceptioni, etc...
Promittentes, etc...
Immo promiserunt, etc...
In cujus rei testimonium presentibus litteris sigillum curie
Aurelianensis duximus apponendum.
G. Goion.
Guillaume Boyau ratifie l'achat fait par les chapelains de la maison de la rue Maillet et reconnaît avoir reçu 60 sous parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 307.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
A touz cels qui verront ces presentes letres Dreue
Pelerin, garde de la prevoste
d'Orliens, salut.
Sachent tuit que Guill[aulme] Boiau,
escuier, a reconneu pardavant nos en dreit que, en tant comme apartient et
poait apartenir a lui, il a chevi as chapellins vicaires en l'eglise
d'Orliens d'une meson que il ont achetee assise en la rue Maillet, laquele meson fut au
baillif de la porte Parisie
d'Orliens, assise ou fye dudit Guill[aulme],
a ce que il tiengnent et pourseent a touz jourz mes la dite meson, en baillant
vicaire toutes faiz que il convendra, a seixante solz de par[ises], desquels
LX
s. li diz Guill[aulme] se tint a paie pardavant
nos a deniers saies nombrez, et renoinca a ce que il ne poist james dire que la
dite some de deniers ne li eust este nombrée, baillée et livrée.
Et fut devisé que, se mon seigneur l'evesque d'Orliens
ensigoit ou menoit mau ledit Guill. ou ses heirs, ladite
chevisance seroit nule, mes li diz Guil. ou ses heirs leur
rendreit les LX
s. davant diz, et n'en seroit li diz Guill. ne
ses heirs en plus tenuz et si auroit ces letres quant les LX
s. sereint renduz.
El quant a ladite chevisance tenir et garder doudit Guill.
et de ses heirs, en tant comme apartenoit et puet apartenir a lui et a ses heirs,
et de non venir encontre par aucun dreit ne par aucune cause ou reson en la
maniere que il est desus dit, li diz Guill. a obligé aus
chapelains davant diz et a leur successeurs et a cils qui auront cause d'aux, et
souzmis a la juridicion de la prevosté
d'Orliens sei et ses heirs et ses successeurs et touz ses
biens muebles et non muebles presenz et a venir ou que il soient.
Et renoinca quant a ces choses a toutes graces, a touz privileges de croiz prise
et a prendre, a l'excepcion de tricherie, de mal, et en fet a tout error et
decevance, a toute maniere de dreit de canon et de lay, a touz us, coustumes et
establissemanz de pays et de leu, a toutes autres excepcions et deffensses de fet
et de dreit qui poissent estre dites contre ces letres.
Ce fut fet
N. de Boch.
Sentence arbitrale de Jean Barat au sujet des droits réciproques du chapitre et des comtes de Blois à Nouan-sur-Loire, approuvée par les parties.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 356.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine Domini, Amen.
A touz ceus qui verront cestes presentes letres, Gie Johanz dit Barat, clerc, salut. Sachent, etc... 1
Prolato autem dicto seu arbitrio predicto, memorati comitissa et dominus Radulphus de Cheneveriis ac Guillelmus de Magduno, procuratores decani et capituli predictorum, presentes suo ac procuratorio nomine predicto, habentes inter cetera potestatem et mandatum ratifficandi, aprobandi et emologandi arbitrium seu ordinacionem quod vel quam dictus magister Johannes arbitrator duxerit proferendum vel proferendam, dictum et ordinationem predictas, prout superius sunt expresse, voluerunt, laudaverunt, approbaverunt et emologaverunt expresse, et promiserunt hincinde, tam dicta comitissa quam procuratores predicti procuratorio nomine predicto, predictas dictum et ordinacionem tenere, servare et adimplere et contra premissa aut aliqua de premissis se quacumque racione vel causa in posterum non venturos. Actum apud Boloniam, domum ejusdem comitisse, in diocesi Carnotensi anno, mense, die et indictione predictis, presentibus una cum dictis comitissa et procuratoribus religioso viro fratre Symone Marquieiz, de ordine fratrum Minorum, et discretis viris magistris Sancio, ballivo domini Aurelianensis episcopi, Bartholite(?) Clausarii , canonico ecclesie S. Salvatoris Blesis, et Michaele Guillardi, clerico, ac Guillelmo dicto de Hangest, baillivo dicte domine comitisse, cum Laurentio de Ascheriis, clerico dicti magistri Johannis Barat, cum aliis fidedignis.
Et ego Guillelmus de Bosco communi, Senonensis diocesis, clericus, auctoritate sacrosancte Romane Ecclesie publicus et Aurelianensis curie notarius, premissis arbitrii prolacioni, confessioni, aprobacioni et emologationi et aliis actis anno, mense, die, indictione et loco una cum dictis testibus presens vocatus interfui, presensque hoc publicum instrumentum propria manu scripsi et in hanc publicam formam redegi, meoque consueto signo signavi rogatus.
Sentence arbitrale délimitant les droits de justice et autres du chapitre et des comtes de Blois à Nouan-sur-Loire, acceptée par la comtesse de Blois.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 356.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis Johanna, comitissa Alenconis et
Blezis, salutem in
Domino.
Noveritis quod cum inter nos, ex una parte, et venerabiles viros
decanum et capitulum Aurelianensis ecclesie, ex altera,
esset et fuisset diu orta materia questionis super justicia et dominio ville de
Noemyo super Ligerim et super
territorio et apertinenciis ejusdem loci et parrochie ejusdem, tam in aquis quam
in terris, et specialiter super jure quod nuncupatur espaves et super aluvionibus
et acrementis aque Ligeris et super justicia raptus,
murtri, incendii, latrocinii, sanguinis, bastardorum et super alio
omni genere justicie et super pluribus aliis rebus et articulis, expresse et
specialiter super hoc quod nos dicebamus quod nos poteramus et eramus in
possessione vel quasi tenendi per nos vel per alium de mandato nostro assizias seu
placita nostra in dicta villa de Noemyo et ejus
pertinenciis, dictis decano et capitulo dicentibus et asserentibus contrarium esse
verum.
Tandem, deliberato bonorum consilio, per procuratorem nostrum ad hoc specialiter
destinatum et super hiis habentem mandatum speciale, in curia serenissimi
principis regis Francorum et coram magistris ejusdem curie,
in pallamento quod fuit
A touz ceus qui verront cesa présentes lettres,
Je, Jehanb dit Barat, clerc,
salut.
Sachent tuit que comme plait, contens et descort fust entre tres haute
dame et puissantc
ma chiere dame Jehanned, jadis fame de noble homme le conte d'Alencon et
contesse de Bloys, d'une part, et honorables
hommese et
sagesf le
deeng et le
chapistre d'Orliens en non de l'eglise
d'Orliens, d'autre, seur la justiceh et seignorie de la ville de
Noyen sur Leire ou terreoiri et aus apertenances dou dit chapistre
tant en evesj comme
en terres et especialment seur les espaves et escreues de l'eve de
Leire en tant comme la terre du chapistre se estent, le
raptk, le murtre,
l'arsin, larrecin, le sanc, la force, les bastars et toute autre maniere de
justice, et seur plusieurs autres choses et especialment et expressement seur ce
que ladite contesse disoit que elle povoit et devoit et bien l'avoit usél de tenir et de
fairem tenir ses
assises et ses plaiz en ladite ville de Noyen et aus
apertenances, lesdiz deen et chapistre disans et affremanz le contrairen.
A la parfin les dites parties par souffisans procureurso establiz a ce establies en jugement en
plain pallement, devant les mestres ou pallement de la
Nos vero de omnibus et singulis premissis diligenter auditis et intellectis,
deliberacione prehabita diligenti, omnia et singula premissa volumus, laudamus ac
etiam approbamus, promittentes omnia tenere et servare inviolabiliter et contra
non venire, et ad hoc nos, heredes et successores nostros et omnia bona nostra,
heredum et successorum nostrorum obligamus.
In cujus rei testimonium presentes litteras dictis decano et capitulo sigillo
nostro dedimus sigillatas.
Vente au chapitre par Jean Baron à Thibaud d'Avalon, vicaire perpétuel à Sainte-Croix, d'une maison sise devant le cimetière de Sainte-Croix, pour 70 livres parisis.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inscripturis, officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis quod in nostra presentia constituti Johannes
Baronis senior et Amelina, ejus uxor, confessi
sunt in jure coram nobis se vendidisse, quitavisse et nomine vendicionis in
perpetuum concessisse Theobaldo de Avalone, presbitero,
perpetuo vicario in ecclesia Sancte Crucis
Aurelianensis, quamdam domum cum pertinentiis ejusdem quam
se habere dicebant ab oppositis cimiterii Sancte Crucis
Aurelianensis, inter domum capituli
Aurelianensis, ex una parte, et domum defuncti
Guillermi Coustosii, ex altera, in censiva capituli
ecclesie Sancti Petri Puellarum Aurelianensis, ad
duos denarios et obolum censuales sine aliis redebencis et ad vendas
tamen, quando eas contigerit evenire, totum jus suum, dominium, possessionem et
proprietatem dicte domus et pertinentiarum ipsius in dictum
Theobaldum et ejus heredes et successores in perpetuum
transferendo, et nichil sibi juris vel heredibus suis in eisdem in posterum
retinendo, et se desesierunt coram nobis de dicta domo et ejus pertinenciis, et
dictum Theobaldum investierunt de eisdem per traditionem
presentium litterarum, pro precio sexaginta et decem
librarum parisiensium, de qua pecunie summa dicti conjuges se tenuerunt coram
nobis integre pro pagatis in pecunia numerata.
Exceptioni, etc...
Promiserunt etiam, etc...
Renunciantes,
etc...
In cujus rei testimonium presentibus litteris sigillum
Aurelianensis curie duximus apponendum.
G. Mormannus.
Donation entre vifs au chapitre par Robert de Froville, doyen de Chartres, de la dîme des animaux de ses maisons de Moret, sauf le droit de l'église de Rouvray Sainte-Croix.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 365.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Magister Robertus de Frovilla, decanus
Carnotensis, universis presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noveritis quod nos, donatione facta inter vivos, damus et concedimus ecclesie
Sancte Crucis Aurelianensis decimam animalium domorum
nostrarum de Mores, salvo jure parrochialis ecclesie
Sancti Johannis de Rovreyo, in perpetuum possidendam post
mortem nostram.
In cujus signum et munimen dedimus predicte ecclesie presentes litteras sigillo
nostro proprio sigillatas.
Fondation par le chanoine Guillaume Boulain de son anniversaire à Sainte-Croix, qu'il gratifie dans ce but de 7 muids 1,2 d'avoine et 36 gélines de taxes à Faveroles. Il s'en réserve l'usufruit pendant sa vie.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 376.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Notum facimus quod coram magistro Guillermo de Bosco
communi, clerico, curie Aurelianensis
notario jurato, ad hec que sequntur a nobis specialiter destinato, cui plenam
fidem super hiis et majoribus adhibemus, constitutus vir venerabilis
Guillermus dictus Boulains, canonicus ecclesie
Aurelianensis, certus, sciens, providus et sponneus, ut
asserebat, donavit et concessit imperpetuum venerabilibus viris decano et capitulo
ecclesie Aurelianensis, ejusdem ecclesie nomine, pro
anniversario suo in eadem ecclesia perpetuo celebrando, redditum quendam [quem]
possidebat et se possidere asseruit idem canonicus in villa de
Faveroliis super hospites decani et capituli predictorum,
qui redditus dicitur taxamentum avene et gallinarum, quod quidem taxamentum
estimatur circa septem modios cum dimidio avene ad mensuram
Aurelianensem et triginta
sex gallinas1,
in quorum quolibet modio sunt tresdecim mine ad memoriam predictam, et quod
siquidem taxamentum seu quam avenam et quas gallinas singulis annis percipiendas
et habendas in dicto loco emisse dicitur idem Guillelmus
Boulains a Gaufrido dicto de Codrayo,
Gaufrido dicto Pichot de Brueria, armigero, ac
Johanne dicto de Codrayo, exequtoribus testamenti et ultime
voluntatis deffuncti Guillermi de Codrayo, quondam armigeri,
nomine exequtorio, et a nobili muliere domina
Avelina, quondam matre dicti deffuncti
Guillermi, ac Odone, filio
domine supradicte, necnon et a Johanne dicto Espyvant et
Margareta, tunc ejus uxore, prout in nostris aliis litteris
super hoc confectis vidimus et dinoscitur plenius contineri, retento tamen ab
eodem canonico in predictis, quamdiu idem Guillermus Boulains
vixerit, usuffructu, jus, proprietatem, possessionem et dominium dictarum rerum
exnunc in dictos donatarios, nomine quo supra, totaliter transferendo, et nichil
sibi juris in premissis nisi solum usuffructum predictum ulterius aliquatenus
retinendo, volens et concedens coram dicto jurato nostro prefatus
Guillermus Boulains ex certa sciencia quod dicte donatio et
concessio exnunc perpetuam obtineant roboris firmitatem.
Promittens, etc...
In cujus rei testimonium et memoriam firmiorem ad relacionem dicti notarii
sigillum Aurelianensis curie duximus
presentibus apponendum.
Datum et actum presentibus venerabilibus et discretis viris magistris
Guillermo de Farunvilla et Johanne
Aguietardi, canonicis Aurelianensis ecclesie
Guillermus.
Vente au chapitre par Jean de Pailly des péages de Ferrières, Dordives et des Juifs à Châteaulandon pour 1625 livres de petits tournois.
- B Copie authentique sur « un ancien cartulaire en veslin appellé le Livre Rouge », 16 mai 1668. Arch. nat., R4 558: 29.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
A tous ceux qui ces presentes lettres verront et oyront Godefroy dit Le Ferpier, garde du seel de la prevosté de
Chasteaulandon, salut en Nostre Seigneur.
Sachent tous que par-devant nous establi en droit monseigneur
Jean de Paly, chevallier, present le procureur du
doyen et du chapistre de l'esglise d'Orléans, vendit et
recogneut soy avoir vendu et en nom de vente pure avoir octroié, laissé, quitté et
deslaissé a toujours mais, sans esperance de rapel, au devant dits doyen et
chapitre, pour eux et pour leurs successeurs, les peaiges de
Ferrieres et de Dordives et les
peaiges des Juifs, que il disoit soy avoir a
Chasteaulandon, tous amortis, lesquels peaiges dessusdits
il disoit et affermoit estre siens et mouvants de son propre heritage en tout le
droit et en toutte la seigneurie que il avoit et pouvoit avoir esdits peaiges et
en toutes les appartenances d'icelles ; lesquels peaiges de
Ferrieres et de Dordives il disoit
et affermoit estre tenus de quatre seigneurs en fief, c'est a sçavoir de Perrot de Vaudurant, escuier, comme de
premier seigneur, de Jean de Ferrolles,
escuier, comme de second, de monseigneur
Nicolas Dumes, chevallier, comme de tiers, et de
monseigneur Gilles d'Amponville, comme dequart,
et par dessus de nostre seigneur le roy ; desquels quatre seigneurs il bailla
audit procureur du doyen et du chapitre lettres d'ammortissement, et promist
pardevant nous audit procureur, en nom desdits doyen et chapitre, que sy aucuns
aultres seigneurs vendoint ou deissent (sic) puissent dire par adveu ou
par aultre maniere que lesdits peaiges meussent d'eux et en meusent contens
ausdits doyen et chapistre en quelque maniere que ce fust, que il les en
deffendroit a ses propres cousts et despens, et amortiroit et feroit amortir
lesdits peaiges de tous ceux de qui il pouroit estre trouvé que lesdits peaiges
meusent, aultres que lesdits quattre seigneurs dessusdits, et le peaige de
Chasteaulandon il disoit que il mouvoit du roy de
France seulement, et en bailla audit procureur, en nom
desdits doyen et chapitre, une lettre du roy de France1 scellée du scel du roy en
cire verte et en lacs desoye, desquelles lettres et de
l'amortissement du roy ledit procureur, en nom desdits doyen et chapitre, se
tiendrent a payé.
Et disoit et affermoit ledit chevallier pardevant nous que lesdits peaiges
valoient chacun an quatre vingt livres tournois petits de droitte rente, pour le
prix de seize cens livres tournois petits, c'est a sçavoir pour chascun cent solz
tournois petit de rente cent livres de tournois petits, et vingt cincq livres
tournois petit outre la somme dessus dite pour noble dame
Jeanne sa femme1, desquels seize cens livres et vingt cinq livres de
tournois dessus dits ledit chevallier se tient entierement a payé pardevant nous
et confessa que il les avoit eues et receus en bons deniers nombrez, et renonce
pardevant nous quant a ce a exception de pecune non receue non nombrée, et
transporte ausdits doyen et chapitre tout le droit, toutte la seigneurie, saisine
et propriété qu'il avoit et pouvoit avoir esdits peaiges et es contenances
d'icelles et touttes les obligations et actions que il pouvoit avoir es choses
dessusdites et pour raison d'icelles, et se dessaisit de toutes les choses
dessusdites et de chacune d'icelles en nostre main et ensaisine de sa volonté le
procureur desdits doyen et chapitre en nom d'eux et en baillant audit procureur
ces presentes lettres.
Et fust accordé entre ledit chevallier et ledit procureur, pourveu que l'une
partie ne l'aultre ne feust deceue, que trois proudhommes, c'est ascavoir
Robin Lescrivouins, Jean de la
Coulier, et Landry Boutelou recevront lesdits
peaiges en nom desdits doyen et chapitre par l'espace de deux ans continuellement
encommencez au jour d'huy et jureront devant leurs parties ou leurs procureurs que
ils le ferront bien et loyallement ainsy pour l'une partie que pour l'aultre, et
en la fin des deux ans passez si ils treuvent que lesdites peaiges aient
valuplus de quattre vingt livres de tournois de droitte rente,
faitte compensation de l'une année a l'aultre, de tant comme il sera trouvé que
ils ayent plus valu lesdits doyens et chapitre seront tenus a payer et rendre
audit chevalier selon la forme du prix cydessus.
Et aussy si il est trouvé que il vaille moings, ledit chevallier sera tenu rendre
ausdits doyen et chapitre ce que il aura plus receu du prix dessus dit selon la
taxacion cy dessus.
Et a toutte les choses dessusdites fust presente en droit pardevant nous noble
dame madame Jeanne sa femme, et luy furent touttes les choses
dessusdites exposez diligemment, si que elle entendit et peut entendre, et les
voult, octroya, consentit et aprouva, toutes ensemble et chascun par soy, et
quitta de sa bonne volonté ausdits doyen et chapitre tout le droict qu'elle avoit
et pouvoit avoir es choses dessusdites par coustume ou par droit ou par quelque
autre cause qu'elle soit, et promirent ledit chevallier et dame, etc... obligèrent, etc...
Et de chascun pour soy tenir, garder et accomplir noble homme
Me
Gilles de Ponville, chevallier, Robert de
Brangier, Guillaume et Pierre dits
Doats, Estienne de Pailly1, et Hugues de Montizambert, escuier, establi en droit
pardevant nous, s'establirent pleges et principaux vendeurs tous ensemble et
chascun pour soy et pour le tout envers lesdits doyen et chapistre, et obligèrent,
etc...
Et renoncent lesdits chevallier et sa femme, etc...
En tesmoing de laquelle chose nous, a la requeste desdits chevallier et sa femme
et des pleges dessus nommez, avons scellé ces presente lettres du scel de la
prevosté de Chasteaulandon, en
Donation entre vifs faite par Raoul de Chenevières, chanoine d'Orléans, à son neveu Pierre, de l'usufruit de toutes ses possessions de Fontaines, Courmemin et Bracieux, qui appartiendront, après la mort de Pierre, aux chapitres de Sainte-Croix et de Meung par moitié.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 325.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
A touz ceuls qui verront cestes presentes lettres le baillif de
Blois salut en Nostre Seigneur.
Sachent tuit que monseur Raoul de
Cheneveres, chanoine d'Orliens, a
reconneu en droit par devant moy que il, de sa bonne volenté, a donné par don fet
sollennement entre vis et senz pansée de james rapeler, a Pierre, son neveu, filz
Brunete, seur audit monseur
Raoul, tout quanque ycelui monseur Raoul
a es parroisses de Fontaines, de
Courmamain et de Braceos, soit en
mesons, en terres, en prez et en quelconques autres choses que ce soient, a tenir,
a avoir et a percevoir lesdites choses données doudit Pierre
ou de son commandement tant comme ycelui Pierre vivra tant
seulement ; et après le deces doudit Pierre, ledit monseur
Raoul a volu, ostroié et acordé par devant moy en droit que
toutes les choses données dessus dites soient et demeurgent a touz jourz mes a
heritaige au deian et au chapistre de Sainte Croez
d'Orliens et au chapistre de Meun, a chescun
d'iceuls chapistres pour la moitié, a tenir, a avoir et a poursoair, a vendre, a
esploitier et a en fere toute leur volenté de euls, de leur successeurs et de
ceuls qui cause y auront de euls, si comme il leur plera et il verront que il sera
a fere.
Desqueles choses données dessus dites ledit monseur Raoul
s'est desseisi et desvestu de tout entout par devant moy en droit, et
gie, a sa requeste et de sa bonne volenté, en ay soisiz et vestuz ledit
Pierre et lesdiz deian et chapistres par le bail de cestes
presentes lettres, sauve l'uffruit des dites choses données audit monseur
Raoul sa vie, en quelque estat que il soit, soit en
religion, mendient ou en autre.
Et quant a tout ce dessus dit fere et accomplir loiaument senz venir encontre,
ledit monseur Raoul en obliga par devant moy audit
Pierre et as diz deian et chapistres, a leur successeurs et
a ceuls qui cause y auront de euls, soy et ses hoirs et touz ses biens muebles et
non muebles, presenz et avenir, en quelque leu que il soient et que il porront
estre trovez, renoncent quant en cest fet ledit monseur Raoul
par sa foy a touz privileges, graces et benefices quex que il soient, donnez et a
donner, a toute excepcion de decevance, a toutes autres exceptions, barres,
cauteles, deffenses, resons, cavillacions et allegacions, a tout us et a toute
coustume de pais, a tout aide et a tout benefice de droit escript et non escript,
et au droit qui dit que generau renonciacion ne vaut pas, et en suppose quant a ce
soy et ses biens a la juridiscion de la court de la contée de Blois en
Blesois senz autre court avoer.
En tesmoing de laquele chose gie fet seeler cestes lettres dou seel de ladite
court de Blois.
Ce fut fet
Le chapitre de Saint Avit d'Orléans amortit à Sainte-Croix la maison que ce dernier chapitre a acquise dans le cloître de Saint-Avit derrière la maison des frères de Grandmont, à condition qu'ils paient le cens annuel de 4 deniers, et 12 sous parisis de relevoisons abonnées, pour lesquelles sera nommé un vicaire. Saint-Avit pourra acquérir aux mêmes conditions des biens de même valeur en censive de Sainte-Croix.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 268.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis capitulum ecclesie Sancti
Aviti Aurelianensis
salutem in Domino.
Notum facimus quod cum venerabiles viri et discreti decanus et capitulum
Aurelianensis ecclesie acquisiverunt quamdam domum sitam
in claustro nostro et censiva nostra retro domum fratrum ordinis
Grandimontensis, pro qua domo nobis debentur
quatuor denarii census annui et relevationes cum obveniunt, que sunt
adbonate ad duodecim solidos parisiensium ab antiquo, nos volumus et
concedimus quod dicti venerabiles viri dictam domum perpetuo teneant in manu
mortua, solvendo nobis censum tempore debito et relevationes adbonatas cum
obvenerint ac nominando nobis vicarium pro eadem.
Et dicti venerabiles viri nobis concesserunt quod nos acquiramus rem ejusdem
valoris in censiva eorumdem, dummodo pro illa re quam in censiva eorumdem
acquisiverimus non debeantur relevationes excedentes summam duodecim
solidorum quam nos tenebimus in manum mortuam, eisdem solvendo censum tempore
debito et relevaciones adbonatas cum obvenerint, ac eis vicarium nominando.
Et nos bona fide promittimus contra non venire.
In cujus rei testimonium presentibus litteris sigillum nostri capituli duximus
apponendum.
Ratificalion par l'évêque Ferry de Lorraine de l'amortissement de 40 sous de rente à la chèvecerie, donnés par Raymond de Laon, chèvecier. (Vidimus de l'official d'Orléans, 7 juillet 1300).
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 441.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Noveritis nos
Ferricus, Dei
miseratione
Aurelianensis episcopus, omnibus presentibus et
futuris salutem in Domino.
Ad universorum noticiam volumus pervenire nos
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie Aurelianensis, etc... 1
Et nos Ferricus predictus omnia supradicta, in supradictis litteris contenta, ex certa sciencia laudamus, approbamus ac eciam confirmamus et ex superhabundanti, si aliquid deest, ad suplendum quantum possumus supplemus et amortizamus et supradicta amortizata volumus in perpetuum capiceriatui et capicerio qui tempore fuerit remanere. In cujus rei testimonium sigillum nostrum presentibus duximus apponendum anno et mense primo dictis.
Quod autem vidimus testamur et ad majoris (sic) rei evidenciam presentibus litteris sigillum curie Aurelianensis duximus apponendum. Datum ut supra anno et die predictis.
De Thou.
Confirmation par Boniface VIII de la sentence arbitrale des évêques d'Ostie et de Sabine, délégués du Saint-Siège, accordant à l'évêque toute juridiction civile et criminelle dans le doyenné d'Orléans, moyennant une indemnité de 200 livres de petits tournois, payables chaque année au doyen du chapitre.
- B Copie. Bibl. d'Orléans, ms. 552: p. 317; d'après les mss. d'Hubert, du Trésor de l'évêché.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Bonifacius episcopus, servus servorum Dei, venerabili episcopo et dilecto filio decano Aurelianensi salutem et apostolicam benedictionem. Licet ea que per fratres nostros Ecclesie Romane cardinales, nostri auctoritate mandati, simul in se robur obtineant, libenter tamen adjicimus apostolici his muniminis firmitatem ut illibata persistant cum nostro fuerint presidio communita. Lecta siquidem coram nobis vestra peticio continebat quod cum inter vos, super eo quod tu, fili decane, jurisdictionem ecclesiasticam in archidiaconatu Aurelianensi, decanatui tuo ecclesie Aurelianensis annexe, dum te in jurisdictione ipsa exercenda te, frater episcope, prevenire contingebat ad te, de antiqua et approbata consuetudine et hactenus pacifice observata, tu vero, episcope, in certis casibus et locis infra lines dicti archidiaconatus consistentibus ad te tantum et episcopalem sedem Aurelianensem eamdem jurisdictionem asserebas pertinere, necnon super emolumenta que ex episcopali jurisdictione tu, decane, racione archidiaconatus predicti tibi deberi dicebas, te, episcope, contrarium affirmante, questio vertebatur, que inter vos jamdudum et predecessores vestros episcopos et decanos Aurelianenses diutius noscitur fuisse ventilata non sine gravibus laboribus et expensis et incommodis, tam vestris et ipsorum predecessorum quam vestrorum eciam subditorum cum, officialibus et ministris alterutrius vestrum nonnunquam officiales et ministros alterius in jurisdictione predicta exequenda prevenire conantibus, gravia scandala, dissensiones, eciam hominum percussiones ac interdum interfectiones inde provenisse noscantur, studio quoque litterarum, quod Aurelianis vigere a longis retroactis temporibus generaliter consuevit, occasione contencionis hujusmodi per quam sepius turbabatur, detrimentum non modicum immineat, nos1, volentes predictam Aurelianensem ecclesiam ejusque subditos a prefatis incommodis relevare vestrisque parcere laboribus et expensis, tam episcopalis sedis Aurelianensis quam dicti decanatus utilitate necnon et quiete subditorum2 predictorum diligenter pensatis, ad talem composicionem super hoc, si tamen nobis placeret, amicabilem devenistis, videlicet quod in archidiaconatu predicto omnis jurisdictio totaliter tam in civilibus quam in criminalibus ad te, episcope, tuosque successores tantum perpetuo debeat pertinere, nec per preventionem nec alias tu, decane, ac successores tui vos aliquatenus de jurisdictione ipsius ecclesie Aurelianensis et claustri ejusdem, que per hoc in nullo mutetur sed remaneat in pristino statu, et quod tu, episcope, et successores tui tibi, decane, tuisque successoribus CC libras turonensium parvorum annuatim, singulis videlicet mensibus pro equis porcionibus, teneamini solvere in recompensacionem obventionum temporalium que tibi, decane, ac ipsis tuis successoribus ex predicta jurisdictione poterant quomodolibet provenire, et quod propter hoc universa bona episcopalia, et specialiter omnes tam sigilli quam jurisdictionis episcopalis proventus sint et maneant tibi et eisdem tuis successoribus obligata, quibus CC libris tu et dicti successores, contenti existentes, racione archidiaconatus et eciam episcopalis jurisdictionis sive emolumenti proventus ex eis nihil vobis amplius vindicare possitis. Quare vobis, episcope et decane, a nobis suppliciter postulantibus ut composicionem hujusmodi approbare ac apostolico roborare munimine curaremus, nos igitur venerabilibus fratribus nostris G[erardo]1Sabinensi et Hugoni2Ostiensi episcopis nostris dedimus litteris in mandatis ut si, premissis diligenter pensatis, super quibus eorum consciencias intendebamus operare, eis videretur composicionem eamdem utilitatem partis respicere utriusque, illam authoritate approbare et confirmare curarent, suplendo defectum, si quis pro eo quod capituli dicte ecclesie Aurelianensis non intervenit assensus, vel ex alia quacumque causa que in ea extitit, de apostolice plenitudine potestatis contradictores per censuram apostolicam3 appellatione posposita compescendo. Sane memorati Sabinensis et Ostiensis episcopi, formam per dictas litteras quas eis tradidinuis exacta diligencia observantes, cum per curiosam indaginem quam de predictis studiis habuerint veritatem super his, tam a quibusdam fratribus nostris quam aliis qui [bus] dam noverant sollicite perscrutando, eisdem episcopis videretur quia dicta composicio in vestrum vestrorumque successorum manifestam utilitatem et predicte ecclesie redundabat, composicionem istam auctoritate predictarum litterarum nostrarum approbarunt et confirmarunt, supplentes defectui, si quis ex eo quod in hoc predicti capituli non intervenit assensus, vel ex quacumque alia causa in eadem composicione fuerat, de commissa eis per easdem litteras apostolice plenitudine potestatis, prout in presentibus litteris inde confectis ipsorum episcoporum sigillis munitis plenius continetur. Nos itaque vestris supplicationibus inclinati, que super his ab eisdem episcopis facta sunt rata et grata habentes, ea authoritate apostolica ex dicta nostra scientia confirmamus et presentis scripti patrocinio communimus, tenorem predictarum litterarum predictorum episcoporum de verbo ad verbum presentibus inseri facientes, qui talis est :
Miseracione divina Gerardus
Sabinensis et frater
Hugo
Ostiensis episcopi, S. R. E.
cardinales, ad perpetuam rei memoriam.
Cum inter venerabilem in Christo patrem Ferricum episcopum, Radulphum dictum Grosparmi decanum
Aurelianenses, super eo quod idem decanus
Aurelianensis jurisdictionem ecclesiasticam in
archidiaconatu Aurelianensi decanatui suo ecclesie
Aurelianensis annexo, episcopum ipsum in jurisdictione
ipsa exercenda prevenire contingit, ad se de antiqua et approbata consuetudine et
hactenus pacifice observata, idem vero episcopus in certis casibus et locis infra
fines ejusdem arcbidiaconatus consistentibus ad se totum et ad episcopalem sedem
Aurelianensem eamdem jurisdictionem assereret pertinere,
etc...
1
... compescendo1.
Nos igitur, cum omni devocionis affectu volontes mandatis apostolicis obedire et
conscientiarum nostrarum in hoc providere, inquisicione diligenti premissa et
sollicita indagine curiosius cum quibusdam de dominis cardinalibus et aliis qui in
civitate Aurelianensi causa studii longo tempore
permanserunt, quibusque super premissis erat veritas manifesta, discussione
prehabita, quia, per ea que sentire potuimus et videre, composicio supradicta
eorum dem episcopi et decani successorumque ipsorum utilitatem respicens
evidenter, subdilis et studio supradictis parat quietis pacifice
commoda graciosa ; considerantes quoque quod archidiaconatus ipse, cui inheret
jurisdictio de qua in presenti composicione agitur, per decanum qui est pro
tempore de consuetudine ecclesie Aurelianensis ab eodem
episcopo feudatorio jure tenetur, quodque per jurisdictionem hujusmodi ad antiquam
et originalem videtur redire naturam ; advertentes etiam quod propterea inter
eosdem episcopum et decanum successoresque predictos interveniet duratura in
posterum pacis perpetue pulchritudo que, multis, procul dubio, exclusis
dissensionibus et simultatibus retroatis, proficiet ad salutem, composicionem
eamdem, authoritate apostolica per eumdem dominum nostrum summum Pontificem nobis
in hac parte commissa, approbando confirmamus et confimando approbamus, supplendo
defectum, si quis pro, eo quod in hoc capituli ecclesie
Aurelianensis non intervenit assensus, vel alia ex
quacumque causa, ut dictum est in composicione ipsa, extitit, de commissa nobis
apostolice plenitude potestatis.
Si qui vero in posterum ausu temerario in premissis contradictores fuerint vel
rebelles, nos exnunc tenore presencium inducimus et monemus ut a contradictione et
presumpcione sua hujusmodi omnino desistant, alioquin in eosdem, authoritate juxta
commissam ab eodem domino nostro formam in his scriptis, excommunicacionis
sentenciam promulgamus.
In cujus rei testimonium et evidentem noticiam omnium premissorum et cautelam
perpetuo roborare valituram presentes litteras fieri fecimus et sigillorum
nostrorum munimine roborari.
Nulli ergo, etc..
Si quis autem, etc...
Amortissement au chapitre, par Robin de Sandillon, du quart de la dîme de Chaudré.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 376.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
A touz ceus qui verront cestes presentes letres, Simon de
Corceaux, garde de la prevoste d'Orliens,
salut.
Sachent tuit que Robin de Sendillon, escuier de la parroisse
de Lailly, establi par devant nos en droit, reconnut que il
a amorti, baillé, livré, cessé, quitté et delessié en main morte a touz jorz mes
au dean et au chapistre d'Orliens et a lor successeurs, et
a ceus qui auront cause d'aux a touz jorz mes, au non de lor eglise, le fié de la
quarte partie de la disme de Chaudre et des apartenences
que les diz dean et chapistre tenoient ou devoient ou poient tenir doudit
Robin, que les diz dean et chapistre avoient euz de feu
Johan de Tho et de feu Raou de
Chenevieres, jadis chanoines d'Orliens.
Et veut et accorde ledit Robin que les diz dean et chapistre
et lor successeurs et ceus qui auront cause d'aux tiegnent ladite disme en main
morte a touz jorz mes, sauve le droit a ses sovrains.
Et promist le dit Robin que il james ancontre cest
amortissement, cession et quitence ne vendra, ne assaiera a venir, ne james en
ladite disme rien ne reclamera ne fera reclamer par soi ne par autri par aucun
droit, par reson d'eritage, de decevance, de fié, de rachat, de quint denier, de
rerifié, de lesion, de circonvencion, ne par aucune autre cause ou reson.
Et por cest amortissement, cession et quitance ledit Robin a
eu et receu des diz dean et chapistre en deniers soics nonbrez diseoict livres de
paris, desqueles XVIII livres parisis le dit Robin
se tint enterignement a paiez par devant nos,et renoinca a ce que il
ne poist james dire que ladite somme de deniers ne li eust esté nombrée, baillée
et livrée, et promist le dit Robin que il aux diz dean et
chapistre et a lor successeurs et a ceus qui auront cause d'aux le dit fié de la
quarte partie de la dite disme de Chaudré delivrera,
garentira et deffendra touz jorz mes verz touz et contre touz por lui, por ses
hoirs, en mainmorte, de empeschemenz qui de lui ne de ses hoirs ne de ceus qui
auront cause de lui i porroient movoir ne sordre, et que se les diz dean ou
chapistre ou lor successeurs ou ceus qui auroient cause d'aux ou lor procurator ou
le porteor de ces letres avoient, fesoient ou soustenoient couz, mises, despens,
dommages ou deperiz par defaute de garenti ou de delivrance, le dit
Robin promist que il les lor rendroit et en creroit le
procurator aux diz dean et chapistre ou le porteor de ces letres chascun endroit
soi par son simple serement senz autre preve querre.
Et quant a ces choses tenir, garder, fere et acomplir fermement senz venir
encontre par aucun droit ne par aucune autre cause ou reson ledit
Robin a obligé aux diz dean et chapistre et a lor
successeurs et a ceus qui auront cause d'aux et souzmis a la juridicion de la
prevosté d'Orliens soi, ses hoirs et touz ses biens
muebles, non muebles, presenz ou a venir, ou que il soient.
Et renonca quant a ces choses a toutes graces et a touz privelieges de croiz
prise et a prendre, a l'exception de tricherie, de mal en action et en fet, a
toute decevance et error, a toute lesion et circonvencion, a tout benefice de
restitucion en enterin, a toute aide de droit de canon et de lai, et a touz us,
coustumes, establissemenz de pais et de leu, a tout droit disent que renunciacion
general ne doie valoir se l'especial ne voit devant, et a toutes autres
excepcions, allegacions, cavillacions, deffenses et aides de fet et de droit qui
poissent estre dites ne obicées contre ces letres.
Et en tesmoing de ce nos, a la requeste des dites parties, nos avons seelé ces
letres dou seau de la prevosté d'Orliens.
Ce fut fet
Le chapitre se désiste de son adhésion à l'appel interjeté par plusieurs archidiacres contre l'évêque, ce dernier révoquant les atteintes portées par ses officiers à la juridiction du chapitre.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 483.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine Domini, amen.
Et ego Guillelmus de Boscocommuni, Senonensis diocesis, clericus, auctoritate sacrosancte Romane ecclesie publicus et Aurelianensis curie notarius, premissis prefatis vocatus interfui, presensque hoc instrumentum publicum inde confectum propria manu scripsi, et in hanc publicam formam redegi, meoque consueto signo signavi rogatus.
Sentence de l'official de Nevers condamnant Pachin et Aton, tenanciers du moulin de Pruynat, à payer au chapitre de Sainte-Croix les 2 setiers de mouture, mesure de la Guerche, qu'ils doivent chaque année à la Toussaint.
- B Copie xve siècle. Arch. dep. du Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti, Amen.
Universis presentes litteras inspecturis officialis
Nivernensis
salutem in Domino.
Notum facimus quod cum proponeret in jure coram nobis procurator venerabilium
virorum decani et capituli Aurelianensium, nomine
procuratoris ipsorum et pro ipsis actor, contra dictum Pachin
et dictum Aton, ejus nepotem, reos quod, cum dicti decanus et
capitulum nomine quo supra fuissent et essent in possessione percipiendi et
habendi annis singulis super molendinum de Pruynat a
possessoribus dicti molendini et ab eis lem duos sextarios mosture ad
mensuram de Guercia
Révocation de la sentence d'excommunication portée pour vol contre les envahisseurs de la maison de Gautier de Beaufort et leurs complices.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 483.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Officialis curie Aurclianensis omnibus presbiteris,
prioribus, capellanis celerisque ecclesiarum rectoribus, necnon omnibus doctoribus
in quacunque facultate Aurelianis regentibus, ad quos
presentes littere pervenirent, salutem in Domino.
Cum nos ex parte Johannis de Monasteriis,
clerici et procuratoris venerabilis viri magistri
Galteri de Bellotorti, thesaurarii
Morinensis, nomine procuratorio,
querimoniam receperimus continentem quod cum viri venerabiles decanus et capitulum
Aurelianensis ecclesie, associatis sibi clericis ejusdem
ecclesie, accessissent de novo ad domum quam inhabitare consuevit discretus vir
magister Galterus de Belloforti predictus, domumque ipsam vi
introissent, et cum ipsis plures iniquitatis filii, clerici et laici, quidam ex
ipsis, Deum pre oculis non habentes, multa de bonis dicti procuratoris et domini
sui furtive subripuerunt et asportarunt ; nosque monitione mandassemus
malefactoribus hujusmodi ut ipsa dicta bona substracta furtive per ipsos redderent
loco dictorum procuratoris et domini sui, et scientes ipsos malefactores priori
fratrum Predicatorum revelarent, alioquin nos [contra] tam malefactores quam
scientes sententiam excommunicationis protulerimus, nos predictas monicionem et
excommunicationis sententiam, ex causa quia de furto lati sunt, in hiis scriptis
revocamus ; quod omnibus quorum interest tenore presentium intimamus.
Confirmation par l'évêque Bertold du don et de l'amortissement de 40 sous de rente en faveur du chévecier.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G 377.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Aurelianensis
salutem in Domino.
Notum facimus nos
Universis presentes litteras inspecturis B[ertoldus], miseracione divina
Aurelianensis episcopus, salutem
in Domino.
Noveritis quod cum bone memorie F[erricus], quondam episcopus
Aurelianensis, predecessor noster, voluerit et
concesserit, ob favorem Aurelianensis ecclesie, quod
dilectus noster et fidelis Andreas,
capicerius Aurelianensis ecclesie, et successores
sui futuri capicerii, nomine suo et capiceriatus sui, perpetuo possiderent,
perciperent et haberent quadraginta solidos parisiensium annui census a
bone memorie Remundo2, ejus predecessore, nomine
suo et capiceriatus predicti emptos a deffuncto Stephano
Morini, qui census percipi consuevit in feudo vel retrofeudo nostro
apud Semayum, Magdunum,
Donesianum
(sic) et Returnum Sancti Benedicti de
Aurelianis,et
Aurelianis in pluribus aliis locis, et quod compelli non
possent extra manum suam ponere censum predictum, ac eundem censum predicto
capicerio et suis successoribus in dicto capiceriatu duxerit mortificandum, prout
nobis constat per litteras predicti predecessoris nostri de hoc latas1, nobis ostensas, quibus
fidem plenissimam adhibemus, nos, ulilitatem capiceriatus predicti et
Aurelianensis ecclesie affectantes, omnia et singula
predicta volumus et approbamus, et, si non tenuerint vel non valuerint aliqua de
causa, tamen volumus et concedimus de novo quod dictus capicerius et successores
sui dictum censum annuum perpetuo possideant et habeant, et quod compelli
nullatenus possint predictum censum extra manum suam ponere, ac eumdem censum cum
omni justicia seu redebentia ad censum seu dominium census hujusmodi de jure seu
consuetudine pertinenti eisdem admortificamus, volentes ut pacifice et quiete
admortificatum cum omnibus predictis teneant in futurum omne jus et omnem actionem
quod et que nobis competit et competere potest racione admortizacionis seu
alienacionis cujuscumque per vasallos nostros facte vel alias, nostro vel
predecessorum nostrorum non requisito consilio vel assensu seu obtento, eidem
capicerio et successoribus suis dantes penitus et cedentes.
In cujus rei testimonium sigillum nostrum presentibus litteris duximus
apponendum.
Quod autem vidimus testamur. Datum anno et die predictis.
Guillelmus.
Lothaire confirme les pancartes de ses prédécesseurs relatives aux possessions et à l'immunité dont jouit l'église d'Orléans.
- B Copie incomplète sous la date 956. Bib. d'Orléans, ms. 552, fol. 267.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine Domini Dei æterni et salvaloris nostri Jhesu Christi, Lotharius, misericordia Dei rex. Noverit sagacitas seu utilitas omnium fidelium sanctæ Dei ecclesiæ nostrorumque tam præsentium quam futurorum sollertia, quia adiens serenitatem nostram vir venerabilis Ermenteus, Aurelianensis ecclesiæ episcopus, quæ in honore sanctæ et vivificæ Crucis dinoscitur esse constructa, in qua etiam manus Domini apparuit, obtulit obtutibus nostris auctoritates prædecessorum nostrorum regum et imperatorum gloriosissimorum, quæ pancartæ vocantur, in quibus continebatur qualiter ei suisque successoribus inibi Domino famulantibus omnes res sanctæ præfatæ ecclesiæ, quas ab antiquo tempore juste et legaliter possidebat, et postea tam a regibus quam ab aliis sanctæ Dei Ecclesiæ fidelibus adquisivit, perpetualiter ad deserviendum confirmaverunt. Obsecrando itaque humiliter postulavit ut nos, antecessorum nostrorum morem sequentes, easdem res præfatæ ecclesiæ simili nostræ auctoritatis confirmaremus exemplo atque præcepto. Hujus igitur venerabilis episcopi benignam petitionem cum consultu fidelium nostrorum ratam considerantes, id agere decrevimus. Res autem, quas ab antiquis temporibus seu modernis ipsa tenebat ac modo retinet ecclesia, hæ sunt : monasterium sancti Evurtii, monasterium sancti Lifardi, cum rebus quæ sunt in Pontivo, hoc est villa quæ dicitur Rais cum omnibus sibi pertinentibus et cum omnibus quæ sunt in Provincia et in Masconensi ad eandem abbatiam pertinentibus. Monasterium sancti Maximini monachorum ; item capellam S. Maximini juxta murum, monasterium Sancti Petri virorum ; item Sancti Petri puellarum, Sanctæ Crucis Gargogilensis, Sancti Aviti ; cella Sancti Privati, Sancti Petri Tauriacensis, Sancti Saturnini, Sanctæ ; Mariæ Draviacensis, item Sanctæ Mariæ fabricatæ, Sancti Johannis, Sancti Marcelli, Sancti Martini prope murum, item Sancti Martini Crevennensis, Sancti Laurentii, Sancti Gervasii, Puteus Sancti Sigismundi, Sancti Vincencii, Sancti Sergii, Buccum monasterium, Bellumcampum, Screonas, Marogilum, item Marogilum, Sancti Petri Magdunensis, Forisciniacum, cum rebus omnibus ad prædicta monasteria vel cellas pertinentibus. Sunt etiam hæ villæ : Silviniacus, Pedeverius, Bullus, Maciacus, Rofiacus, Cennonus, Castellanus, Veteres mansiones, Novavilla, Liminiacus, Buxiacus, Nemaus, Cationus, Cambonnus, Gaverdomnus, et alodus Teodradi, et res cum mancipio quas Deotimus et Agius, venerabiles episcopi, et alii Dei fideles eidem contulerunt ecclesiæ. Res autem quas Karolus quondam augustus præscriptæ reddidit ecclesiæ quarum hæc sunt nomina : Basilicas, Ulmetus, Perpetiacus, Gavenoilus, Lalliacus, Casionnus cum villis ad se pertinentibus, id est Vienna, Limogilo, Buxerola, Silviniaco, cum rebus et mancipiis ad easdem pertinentibus, necnon et villa Dendela, quam Ludovicus junior quondam per præceptum reddidit. Res præterea quas Karlomannus rex huic reddidit ecclesiæ hæ sunt : Caltesium, Marsiacus, Burbra, Puteolis, item Rofiacus et Pauliacus fratribus Sanctæ Crucis in pago Biturigo. Sunt præterea quædam res in pago Aurelianensi,diversis in locis positæ, quas Radulfus rex præfatæ reddidit ecclesiæ, hoc est in villa quæ vocatur Clepiacus mansos V, et in villa Triganou, pertinentem ad camdem villam Clepiacum, capellam I, mansum I, uncias V, et in prædicto Clepiaco une [ias] IIII. In Mardiaco, ecclesia I. In Arunto, unc[iam] I. in Buciaco, quartas II. In Barberoni villa quartam I. In brolio Monbleni, quartam I. In Canolico, une[iam] I. In Domiciaco quartam I. In Abel mansos V absos. In Sigilariis, mansum I absum. In Gaugiaco dimidiam ecclesiam super fluvium Bonoiæ. In Bocas mansiones, mansum I ; in Lauriaco, ecclesiam I, mansos VI ; in Sutriniaco mansum I cum ecclesia, et inter Ligerum et Ligeritum, per deprecationem Lamberti, mansum I. Dedit præterea quidam vir nobilis, nomine Vivianus, prætaxatæ ecclesiæ moderno tempore in ipso pago alodum per diversa loca positum, hoc est in Baridono, cum brolio et terra arabili, et in alio loco qui dicitur Mansus Meraldi, cum terra arabili et casualibus. Item quædam venerabilis matrona, nomine Girberga, alodum in eodem pago, villam quæ vocatur Gavasia cum terra arabili et brolio, et in alio loco, in villa quæ vocatur Suriacus, terram arabilem, cum pratis et silva glandifera. Item in pago Carnotensi, quartam partem de villa quæ vocatur Judeis. Dedit itaque quidam nomine Walterius, quondam Hebræus, postea vero christianus, clausum prope murum Aurelianis civitatis fratrihus Sanctæ Crucis habendum, magno precio emptum a monachis Sancti Benedicti. Item quædam matrona, in eodem pago, alodum in villa quæ dicitur Saviniacus, cum vineis et terris arabilibus. Memorata igitur monasteria, cellas et villas cum alodis... 1 præcipimus ut nullus comes, nullus vicecomes... 2
Interdiction à toute personne laïque d'habiter dans le cloître de Sainte-Croix.
- B Copie. Bib. nat. de France, Moreau 208: 82. Tiré du cartulaire de l'église de Sainte-Croix, fol. 44 rº. Envoyé par D.G le 18 avril 1765.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Stephanus, Aurelianensis ecclesie decanus, Stephano subdecano, Zacharie cantori et universis ejusdem ecclesie tam prelatis quam canonicis salutem et benedictionem Domini. Fraternitas in Christo Jesu exigit quatenus de hiis que justa sunt ne que nos a vobis neque vos a nobis nullatenus discrepemus. Super hiis que de segregandis a claustro nostro habitantibus laicis fraternitas nostra a vobis2 consulendo postulavit, eisdem dominis Ostiensi et Tusculanensi episcopis, Apostolice Sedis legatis, necnon cum Ludovico rege Francorum, domino nostro, consilium accepimus ; quorum consilio fulti atque instructi, juste petitioni vestre voluntatem nostram atque auxilium diligenter impendimus, scilicet ut nulla laica persona ulterius in claustro Sancte Crucis mansionem et habitationem deinceps habere presumat ; et ne hoc ab aliquo successorum nostrorum infirmari valeat, sigilli nostri authoritate confirmavimus.
Accord entre Hervé, sire de Vierzon, et le chapitre réglant la juridiction de Maray en Berry.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Ego Herveus, Virsionensis dominus, notum fieri volo cunctis tam futuris quam presentibus quia cum Letoldus subdecanus, et Adam, prepositus pro Aurelianensi ecclesia, homines qui possessiones habehant in terra Sancte Crucis tam ex una parte Cari quam ex altera, trahere in causam aput Mazia cum in curia Sancte Crucis et ibidem justiciare vellent, et nos et homines istud contradiceremus, mediantibus domino Rainaudo de Craciaco, Gauterio Hospitalario, Mauberto, canonico Sancte Crucis, tam nos et homines quam prefati canonici tandem in hunc modum convenimus. Prefati canonici eorumque successores vel ministeriales homines quicumque possessiones habent vel habebunt ex parte Cari, in qua Maziacus situs est, aput Maziacum in curiam suam trahent, et ibidem de prefatis possessionibus eos justiciabunt. Homines autem illos qui ex altera parte Cari possessiones habebunt in terra Sancte Crucis que ex illa parte fluvii sita est, in curiam Sancte Crucis trahent et ibidem eos justiciabunt vel in eadem terra vel Castris vel aput Monestellum ; et in opcione tamen canonicorum erit quo istorum locorum justiciam suam tenere maluerint ; et in quocumque istorum locorum ipsi vel ministeriales eorum placita sua tenere voluerint, tam in duello quam in aliis justiciam suam, sicut aput Maziacum habent, integre et sine aliqua diminucione ibi habebunt. Quod si ego vel successores mei eis justiciam sicut predictum est non garantiremus, omnes, tam ex una parte Cari quam ex altera que in terra Sancte Crucis possessiones habebunt, aput Maziacum in curia sua de eisdem possessionibus justiciabunt. Verum si inter nos vel successores nostros et dominum Craciasensem guerram esse contigerit, eis quos ad justiciam suam submonebunt in eundo et redeundo bonum dabunt conductum, aut usque ad tempus pacis vel treuge different, vel ex altera parte fluvii justiciam suam tenebunt. Ut autem que supra dicta sunt nostris et nostrorum successorum temporibus firma permaneant, sigilli nostri actoritate fecimus corroborari.
L'évêque Manassé accorde à Sainte-Croix, en échange de la terre d'un serf nommé Breteau, achetée 100 livres par le chapitre, quinze livres de rente des oblations de l'anniversaire de Louis VII et de la reine Constance ; le chapitre célèbrera perpétuellement l'anniversaire de Manassé, de ses père et mère, et de son oncle le doyen Etienne.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G ; mention Scriptum.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine sancte et individue Trinitatis, Amen.
Contra ignatum homini oblivionis defectum reperto litterarum remedio humana
suppletur insufticentia, ut quod fragilis memoria tenere non prevalet vivaci
littera producatur in posteros.
Eapropter ego Manasses, Dei gratia
Aurelianensis dictus episcopus, presenti pagina
notum fieri volo tam futuris quam presentibus, quod dilecti
filii mei canonici Sancte Crucisterram
cujusdam servi ecclesie, Britelli scilicet, que est in
pago Pitverensi tam in castro quam juxta castrum, mea
permissione et consilio pretio centum librarum sibi comparaverunt.
Valet autem terra illa tam in censu et decima quam in hospitibus et alio terre
exitu decem libras et eo amplius per singulos annos.
Ego vero terram illam episcopo valde utilem et necessariam postmodum considerans,
canonicis autem minus utilem propter eorum remotionem, postulavi abeis, utpote ab
amicis meis, quatinus ea michi et successoribus meis in perpetuum concederent et
donarent.
Illi siquidem petitionem meam benigne suscipientes, neque de mea erga eos
benivolentia sive munificentia diffidentes, voluntali mee libenter animo
adquieverunt.
Tantam ergo et tam benignam eorum largitatem non indignam remuneratione
dijudicans, recompensavi eis decem libras
Aurelianensis monete in altari et calice singulis annis
accipiendas, eo videlicet modo quod a vigilia dominice qua cantatur Isti sunt dies custodem suum inibi ponent, qui omnes oblationes ad
episcopum pertinentes sine expensa recipiet, donec in integrum decem
libras receperit.
Custos vero episcopi de expensis providebit, et uterque sibi invicem fidelitatem
facient.
Hoc ita faciendum singulis annis precipio, et ne aliquis successorum meorum
contradicere aut disturbare aliquo modo audeat sub anathemate prohibeo.
Si quis autem, quod absit, hoc attentare presumpserit, in arbitrio canonicorum
erit cessare et tam diu ecclesiam interdicere donec et dampnum restitutum et
condigna eis exhibita fuerit satisfactio.
Hoc etiam adnectendum esse judicavi quod predicti amici mei et filii multa jam
eis et ecclesie sue a me beneficia collata attendentes, de conferendis autem bonam
cum fiducia spem habentes, ex libera voluntate sua anniversarium meum, patris
etiam et matris mee necnon et patrui mei, domni videlicet
Stephani, decani eorum, se in perpetuum facturos
concesserunt.
Preterea gracia et amore domini mei regis
Ludovici, Ludovici filii,
centum solidos ejusdem monete in altari et calice singulis annis
recipiendos predictis canonicis donavi, ita ut in die anniversarii
ejusdem regis Ludovici
sexaginta solidi, et in die anniversarii uxoris sue
Constancie regine, que in eadem ecclesia
consecrationis sue benedictionem accepit, quadraginta solidi
persolventur, sic ut canonici singuli qui servitio intererunt XIIcim denarios, non canonici vero quatuor
sortiantur.
L'évêque Manassé, à la prière de Robert, maire démissionnaire de Bou, accorde cette mairie à Raymond de Bou, avec la main d'Erembourg, fille de Robert.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti. Amen.
Nichil eque aufert oblivionis incommodum sicuti vivax memoria litterarum.
Circa quod ego Manasses, Dei gracia
Aurelianensis episcopus, tam posterorum quam
instancium noticie presentis scripti testimonio transmittendum duximus quia Robertus, quondam major de
Bullo, dum esset major, per multas vices in
presencia nostra constitutus nobis lacrimabiliter fuit conquestus quia tum propter
cara tempora, tum pro magna quam domi habebat familia, maxima oppressus esset
inedia, adeo, inquam, quod non haberet unde aliquam filiarum suarum quos habebat
etiam pauperi et ignobili viro maritaret.
Nos vero, moti tandem misericordia super illo, refutata ab eo in manu nostra
majoria sua de Bullo, nullo cogente, sed ex propria et
spontanea voluntate sua, cum eamdem majoriam nullus habere posset vel deberet,
nisi Sancte Crucis serviens esset, quamdam ejusdem Roberti filiam,
Aremburgim nomine, Sancte Crucis
ancillam, cum majoria de Bullo, sicut prefatus
Robertus eam tenuerat, Rainaldo de
Bullo, servienti Sancte Crucis et nostro et
heredibus suis ad misericordiam nostram integre possidenda, in uxorem dedimus et
eumdem Rainaldum de eadem majoria in hominem nostrum ligium
accepimus.
Hoc voluit et approbavit Aremburgis, uxor
predicti Roberti, cum filiabus suis Aaliz, uxore Brumatin, et
Amelina et Odelina, et concessit ; et ex parte sua et filiarum suarum super hoc Symonem de
Loia, Johannem de Averzaio et Odonem, nepotem viri sui
Roberti, appellavit.
Nos vero, ad removendam in posterum super hoc calumpniam et contempcionem, ad
preces supradicti Roberti et uxoris et filiarum suarum
pretaxatarum predicto Rainaldo et heredi suo, ut hoc ratum
maneat et firmum, presentem dedimus cartam sigilli nostri munimine roboratam.
Actum publice Gargogili
Alexandre III proteste contre les infractions commises par Regnaud de Graçay à l'accord conclu entre lui et Sainte-Croix, et presse l'archevêque de Bourges, ou le chapitre à son défaut, d'en exiger les réparations par tous les moyens, y compris l'excommunication.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Alexander episcopus, servis servorum
Dei, venerabili fratri S[tephano]
archiepiscopo et dilectis filiis capitulo
Bituricensi salutem et apostolicani benedictionem.
Ad nostram noveritis audientiam pervenisse quod
R[ainaldus] de Craciaco pacem3 inter ipsum et dilectos filios nostros
canonicos Aurelianensis ecclesie factam, et privilegio bone
memorie predecessoris tui, frater archiepiscope, roboratam, quam idem
R[ainaldus] prestito juramento tenere firmavit, presumpsit
infringere et bona ejusdem ecclesie non veretur auferre.
Quia vero ad nostrum spectat officium ea que perperara fiunt ad rectitudinis
tramitem revocare, discretioni vestre per apostolica scripta precipiendo mandamus
quatinus predictum virum moneatis et districte compellatis ut prescriptam pacem,
sicut juravit, et in privilegio prefati archiepiscopi continetur, inviolabiliter
observet, et tam ipsum quam alios quos idem canonici vobis nominaverint, qui eis
bona predicte ecclesie presumpserunt auferre, ad ablatorum restitutionem seu ad
complementum justicie compellatis.
Quod si memoratus R[ainaldus] pacem ipsam sicut juravit non
tenuerit, et tam ipse quam ceteri a prefatis canonicis nominati vobis eis ablata
non restituerint nec justicie plenitudinem coram vobis exhibuerint, ipsos usque ad
dignam satisfactionem appellatione remoti vinculo excommunicationis
astringalis.
Si autem tu, frater archiepiscope, his interesse non poteris, vos, filii
canonici, hec nichilominus exsequamini.
Data Tusculani
Nomination par l'abbé de Saint-Père de Chartres et présentation au chapitre de Sainte-Croix d'Etienne comme curé de Nids.
- A Original sur parchemin. Arch. dép. Loiret, G.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Venerabilibus viris et amicis F[ulconi] decano et capitulo Aurelianensi G[uido], Dei gracia Sancti Petri Carnotensis abbas, et universitas fratrum ejusdem loci, salutem et sincere dilectionis affectum. Noverit discrecio vestra nos ecclesiam de Niz Stephano, latori presentium, contulisse, et nos vobis eumdem ad titulum ejusdem ecclesie presentamus.
Philippe-Auguste félicite le chapitre de Sainte-Croix de n'avoir pas interrompu les offices2, comme l'en priait l'évêque à l'occasion de son différend avec le roi au sujet des régales.
- B Copie. Bib. nat. de France, Baluze 128, fol. 306.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippus, Dei gratia Francorum rex, decano totique Aurelianensi capitulo salutem. Quia constat reges precellere clerum, plebem regibus tanquam precellentibus obedire, fidelem nostrum Aurelianorum episcopum nostre constat obnoxium majestati regalium ratione. Sed quia dictus episcopus jussioni nostre, prout tenebatur, consentire penitus pretermisit, [et] regalia que pertinebant ad nos non distulit occupare, non volumus ejus delictum clausis oculis pertransire. Pretaxatus quidem episcopus, sicut nobis asseritur, universitatem vestram dulciter exoravit quod vos in civitatem et in personas nobis subjectas generalem sententiam proferatis ; sed ejus exhortationem surdis auribus transeuntes, divina satis congrue celebratis : propter quod favorem regie majestatis immo et gratias obtinetis. Nos igitur universitati vestre persolventes gratiarum multimodas actiones, vestram rogamus discretionem quatinus regale jus illud illibatum et integrum conservetis, et in tam pia constantia vos fideliter habeatis.
Le chapitre d'Orléans répond à Philippe-Auguste qu'il différera de lancer l'interdit, tant que le droit écrit ne l'y contraindra pas ; il recommande l'évêque à la bienveillance du roi.
- B Copie. Bibl. nat. de France, Baluze 128, fol. 306.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Philippo excellentissimo domino, Dei gratia Francorum regi, decanus totumque Aurelianensis ecclesie capitulum, salutem et debitam in omnibus reverentiam. Quanto dignius est nomen regum et gloria, tanto debet impendi regibus dignus honor et subjectio consummata. Reverendum patrem episcopum nostrum, quia deliquit in vos mancipatione regalium, spoliastis. Et quia propter exhortationem vestram ejus civitatem et personas civitatis supponere noluimus interdicto, nobis grates porrigitis copiosas, propensius ammonentes quod regale decus a nobis in tam pia constantia conservetur et interdictum quantum poterimus differatur. Testis enim est Dominus, cogitationum cognitor et scrutator, quod nos regnum et salutem regni totis visceribus diligentes, secundum nostre modicitatis effectum vestre majestatis magnificentiam ampliamus, et differemus generalem sententiam promulgare donec jus scriptum nos contigerit perurgere. Nos igitur que regum sunt regibus et que Dei sunt Deo reddere cupientes, vestram excellentiam exoramus quatinus tam pium, tam honestum episcopum in favorem vestrum et gratiam admittatis, ne forte, quod absit, per rigorem justitie compellamur promulgare generaliter interdictum, si cor vestrum nimium fuerit induratum. Scripture sacre profert judicium quod a fidelibus est plene regibus defferendum. Divinum monitum perfecte sequitur qui partem regiam fovere sicut expedit comprobatur.
Le chapitre de Sainte-Croix menace le chapitre de Saint-Aignan de la perte de sa familiarité, s'il ne cesse pas les offices, comme l'en a prié l'évêque.
- B Copie. Bibl. nat. de France, Baluze 128, fol. 308 vº.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Fulco, Aurelianensis ecclesie decanus, totumque ejusdem ecclesie capitulum dilectis olim in Christo decano totique Sancti Aniani capitulo salutem. Apud illos hospitari nescit vera compassio quorum mentem non polit mansuetudinis habitudo Retroactis temporibus inter ecclesiam nostram et vos hucusque familiaritas specialis integra perduravit, ita quod, si vobis vel ecclesie vestre aut etiam personis ad vos spectantibus molestum aliquid inferretur, generale tam cito statuimus interdictum, cessantes penitus a divinis donec vobis fuisset plenarie satisfactum. Reverendus ac venerabilis pater et episcopus noster, cum a civitate tanquam exul et profugus recessisset, caritatem vestram dulciter imploravit quod in ecclesia vestra divina suspendere curassetis. Sed vos, exilium ejus et fugam induratis mentibus transeuntes, campanas vestras magis solito compulsatis in contemptum nostrum, necnon et in duriciam vestram cum majori sollempnitate divinum officium celebratis. Cum igitur vera justitia compassionem habeat, falsa vero dedignationem, vobis preces offerimus copiosas quatinus, sicut vobis dictum est, in pulsatione campanarum et in cantu sollempnitates debitas suspendatis, vel familiaritatem nostram penitus amittetis.
Réponse ironique de Saint-Aignan à Sainte-Croix : fondée par le roi, leur église ne peut interrompre les offices que de l'avis du roi.
- B Copie. Bibl. nat. de France, Baluze 128, fol. 309.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Dilectissimis in Christo dominis Fulconi decano totique Aurelianensis ecclesie capitulo R[aginaldus] Sancti Aniani decanus, totumque capitulum salutem et paratum in omnibus obsequium. Contra regem nihil debet fieri, nisi rege consulto primitus super negotio principali. Caritati nostre transmisistis litteras continentes quod vos valde nostram duritiam exprobratis, eo quod, vobis et ecclesie vestre necnon et dolori vestri capitis non compassi, in ecclesia nostra celebramus divina magis sollempni tripudio quam solemus, propter quod indignationis vitio laborare nos probamus. De cognitione quidem vestra credimus nos elapsum quod Francorum reges nostram ecclesiam fundaverunt, multis eam possessionibus ampliantes ; et cum ad regem pertinere jam specialiter videatur, absurdum esset regis ecclesiam interdici donec primo fuissemus regis consilio ruborati. Nos igitur partem vestram et honorem regium fovere propensius satagentes, universitatem vestram dulciter imploramus quatinus velitis per tempus modicum sustinere, quia, postquam cum domino rege locuti fuerimus, nobis providentes que videbuntur magis necessaria faciemus.
Revenus et droits du doyenné d'Orléans
- A Petit reg. parch. de 9 folios, couvert en parchemin. Arch. dep. du Loiret, G 441.
- a Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. Eugène Jarry et Joseph Thillier, Paris, 1906.
Et primo habet decanus Aurelianensis in parrochia de Ardonno mannerium cum tribus stannis, octo arpenta vinearum.
Item duodecim arpenta pratorum vel circa.
Item duodecim minatas terre.
Item ducenta arpenta nemorum que sunt clausa ad fossata, de quibus non debetur griagium.
Item centum arpenta que non sunt clausa, de quibus debetur griagium domino de Feritate quando venduntur.
Item rector ecclesie de Ardonno debet annuatim racione
dicte ecclesie decano predicto sexdecim libras parisiensium
terminis qui sequuntur
videlicet
item
item
item
Item1 habet dictus decanus in parrochia de Marolio tria arpenta pratorum cum dimidio juxta prata episcopi Aurelianensis.
Item2 quinque quarteria vinearum versus Sanctum Vincencium inter vineas capituli Aurelianensis.
Item3 apud Floriacum sexdecim arpenta terre vel circa que nichil valent.
Item unam domum in Tincturaria, que quadraginta
vel quinquaginta solidos solet locari ; modo est tradita ad vitam
Johannis Droini4 et ejus uxoris et filii ad quadraginta
octo solidos, solvendos medietatem
Item6 presbiter
Sancti Privati debet dicto decano de tribus arpentis cum
dimidio sitis apud Sanctum Privatum, in loco qui dicitur
Closeau,
Item capitulum Sancti Petri Puellarum pro decimis novalium
terrarum suarum sitarum in parrochia de Ardonno,
Item1 per composicionem
initam inter ipsum decanum et cives Aurelianenses racione
manus mortue habet ipse decanus apud Geonnam et alias
villas vicinas octo modia ad mensuram de
Balgenciaco frumenti puri, mina qualibet valente duobus
denariis minus de electo, reddenda apud Balgenciacum
Item super festagio dicte ville de Balgenciaco,
Item super botagio dicte ville, tercia die vel quarta
Et si dicte viginti libre dictis terminis non solvantur, debet dominus de Balgenciaco dicto decano, pro qualibet die qua in solucione predictorum defficiet, viginti solidos pro emenda.
Item apud Floriacum
C III
s.
VIII d. census, solvendi terminis qui sequntur : videlicet
item
item
item
Et qui defficit in solucione dicti census tenetur in quinque solidis pro emenda priori Sancti Gervasii, in cujus treffundo et justicia consistunt terre de quibus dictus census debetur, et debet facere gaudere dictum decanum de dicto censu.
Item super quolibet stallo in quo sedet aliquis campsor in claustro
Sancte Crucis
Item habet dictus decanus omnimodam juridicionem in dicto claustro et ecclesia Sancte Crucis, exceptis choro et circuitu dicti chori.
Item habet dictus decanus emolumentum quatuor nundinarum in dicto
claustro existencium, videlicet
item
item
item
Item habet dictus decanus in bursa capituli
Item et
Item apud Sanctum Maximinum,
Item et quociens mutatur decanus debentur relevaciones.
Item et quociens venduntur terre de quibus debetur dictus census, et debentur pro dictis relevacionibus et vendicionibus IIIIer denarii pro quolibet denario dicti census.
Item et qui in solucione dicti census defficit debet quinque solidos pro emenda.
Item pro terris sitis apud Orgmont, quas tenet
Johannes le Fort,
Item per composicionem initam inter episcopum et ipsum decanum super juridicione decanatus predicti1 VIIIxx libras parisiensium solvendas per sigilliferum Aurelianensis curie singulis mensibus pro equis porcionibus XIII libras VI s. VIII d.
Item installaciones abbatum Sancti Maximini et Sancti Evurcii spectant ad ipsum decanum, et debentur ei quadraginta1 solidi predicti abbatis Sancti Maximini, sed pro installacione Sancti Evurcii nichil.
Item habet visitacionem et procuracionem in prioratu de Semayo.
Item in prioratibus Sancti Laurentii et de Ponte Monachorum procuracionem tantum ; tamen visitat ecclesiam Sancti Laurencii.
Item in omnibus ecclesiis dicti decanatus, exemptis exceptis, visitacionem et non procuracionem.
Item et, quociens vacat aliqua parrochialis ecclesia in decanatu predicto, spectant omnes obventus ipsius ecclesie ad dictum decanum, post quadragesimum diem a tempore vacacionis computandum quousque novus rector dicte ecclesie fuerit in sacris ordinibus constitutus.
Item, quociens vacat aliqua ecclesiarum dicti decanatus
Item, quando vacat aliqua de dictis ecclesiis
Item instituciones et destituciones magistrorum domorum Dei et Sancti Lazari in dicto decanatu ad ipsum decanum spectant, et tenentur dicti magistri reddere dicto decano compotum et racionem administracionum suarum.
Item presentaciones ad ecclesias dicti decanatus vacantes sunt ipsi decano a patronis faciende et per ipsum decanum episcopo.
Item intronizationes novorum curatorum sunt de mandato ipsius decani per archipresbiterum faciende1.
Item habet dictus decanus duas prebendas integras cum distribucionibus duplicibus.
Item capitulum ecclesie Beate Marie de Cleriaco debet
annuatim dicto decano LX
s.
Item curatus Sancti Stephani Aurelianensis pro placea
(sic) et edificiis que sunt introitu ecclesie III
s. videlicet
Item habet dictus decanus emolumentum omnium roncinorum racione servicii, videlicet pro quolibet roncino Ix s. par.
Hec sunt que racione decanatus debentur.
Primo, quociens mutatur decanus, debet decanus novus priori Sancti Gervasii pro relevacionibus census de Floriaco xI s.
Item annuatim debet dicto priori
Item et si non solvat, debet V s. pro emenda.
Item episcopo Aurelianensi pro pratis de
Marolio
Item 1 Sancti Vincencii XXIIII s.2.
[Ad collationem decani]
Primo massicotaria decani.
Item domus de Ponte Monachorum.
Item domus leprosarie Sancti Maximini.
Item domus leprosarie de Cleriaco.
Item capella Sancti Anthonii supra ponte Aurelianis.
Item ecclesia de Marolio in prato.
Item ecclesia de Ardonno.
Item ecclesia sancti Sirici, alterius vicibus capitulum de Jargolio.
Item ecclesia de Bonhiaco.
Item ecclesia de Seranno.
Item ecclesia de Marinhiaco.
Item ecclesia Sancte Columbe.
Item ecclesia Sancti Stephani Aurelianis.
Capella manus mortue Aurelianis.
Item archipresbiteratus Aurelianensis, et non potest conferri nisi canonico Aurelianensi1
Hec debentur archipresbitero Aurelianensi in sinodo estivali et hiemali, primo ut sequitur
Prior de Semeyo pro Sancto Johanne de Braiis et Comblosio | IIs. IX d. |
Prior Sancti Macuti pro parte sua | XII d. |
Item idem prior pro Sancto Sulpicio | IIs. VI d. |
Prior de Ponte Monachorum pro Checiaco | II s. VI d. |
Sanctus Lupus | II s. |
Prior Sancti Laurencii | XVIII d. |
Prior Sancti Vincencii in vineis pro Sancto Vincencio | IX d. |
Prior Sancti Donaciani | II s. |
Prior Sancti Lazari pro Sancto Karonno | XVIII d. |
Idem prior pro Checiaco | IIs. VI d. |
Presbiter Sancti Maximini juxta Sanctum Anianum | II s. |
Presbiter Sancti Sergii | XXIII d. |
Presbiter Sancti Maximi (sic) de sancto (sic) Alodio | XII d. |
Presbiter de Capella Sancti Maximini | II s. |
Presbiter Sancti Petri de Sancto Maximino | II s. |
Presbiter Sancti Ylarii de Sancto Maximino | XII d. |
Duo presbiteri de Checiaco, quilibet | IIII d. |
Presbiter de Comblosio | VI d. |
Presbiter Sancti Nicolay de Sancto Maximino | II s. |
Presbiter de Marrigniaco | XII d. |
Pr | III s. |
Pr | IIIs. III d. |
Pr | IIIs. III d. |
P | IIs. III d. |
P | II s. |
III s. | |
I d. | |
I d. | |
Presbiter de Chingiaco | II s. |
Presbiter de Marolio in Pratis | IIIIs. IX d. |
Presbiter de Sancto Marcello | VI d. |
Presbiter Sancti Dionisii in vallibus | XII d. |
Presbiter Sancti Johannis Albi | XI d. |
Item idem dominus pro terra dicti Le Chat | XXII d. |
Presbiter Sancti Johannis de Braiis | II s. |
Presbiter Sancti Cirici | IIIIs. IX d. |
Presbiter Sancti Paterni | IIs. VI d. |
Presbiter Sancti Petri in semita lata pro sancto Ebulpho | XII d. |
Presbiter Sancti Laurencii | XVIII d. |
Duo presbiteri de Sancto Paulo, quilibet | XXI d. |
Presbiter de Sancto Karonno | XVI d. |
Presbiter Sancti Michaelis de porta Parisia Aurelianis | IIs. III d. |
Presbiter Sancti Vincencii in vineis | IX d. |
Presbiter Sancti Benedicti de Returno | XII d. |
Presbiter Sancti Liphardi | XIII d. |
Presbiter Sancti Mauricii | XII d. |
Presbiter de Ulmis pro sinodo | XII d. |
Item idem presbiter pro patronatu | V s. |
Somma tocius synodi IIII libre | XIs. VIII d. |
Item capitulum de Cleriaco1 dominica qua cantatur
Item archipresbiter consuevit percipere letum furnitum cum luminari et oblacionibus in obitu cujuslibet presbiteri cujus intronizatio pertinet ad archipresbiterum.
Item quomodocumque aliqua ecclesia vacet, cujus intronizacio pertinet ad archipresbiterum, sive per mortem sive per permutacionem aut alias quoquomodo, archipresbiter habet deportum cum emolumentis per quadraginta dies.
Item si aliqua ecclesiarum hujusmodi vacat
Item quomodocunque aliqua ecclesiarum hujusmodi vacet sive per mortem sive per
permutacionem aut alias, quocumque tempore vacet, si persona cui confertur ipsa
ecclesia non sitin sacris infra proximum
Item atriconarius consuevit associare archipresbiterum in festis annualibus ad manducandum in vigilia et in die cum decano, si sit in villa ; et si decanus non sit in villa, atriconarius consuevit manducare cum archipresbitero si sit in villa.
Item archipresbiter habet omnimodam juridicionem super quatuor
personis que defferunt campanas per villam, et debet quelibet persona
VI denarios annui census
Item dictus archipresbiter habet juridicionem spiritualem [in] parrochiali ecclesia de Ulmis, Aurelianensis diocesis, et collacionem quam eciam tenet a decano et generaliter omnia pertinentia ad archipresbiteratum.
Item archipresbiter predictus tenetur facere cuilibet novo decano homagium et juramentum fidelitatis per osculum, alias dictus decanus recipit fructus dicti archipresbiteratus.
J. Gomberti, pro collacione facta cum simili quaterno.