Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, par Léon Cadier et Camille Couderc, Nogent-le-Rotrou, 1891, 173 pages, tiré à part de Mémoires de la Société de l’histoire de Paris, t. 18, 1891, p. 101-271.
Établissement : Saint-Merry de Paris (l’église est aujourd’hui au n° 78 de la rue Saint-Martin, Paris IIIe ; ancien diocèse de Paris). — Collégiale.
Type d’édition : Édition du cartulaire médiéval et du censier qui lui est joint.
Total des actes édités (sans le censier) : 57 (8 du XIIe siècle, 49 du XIIIe siècle).
L’établissement
Historique
La première phase de l’histoire de Saint-Merry, longue et riche du VIIIe au milieu du XIIe siècle, doit s’écrire en pointillé, sans l’aide du chartrier, qui montre une collégiale déjà prospère au milieu d’un dense tissu urbain et social.
C’est vers 700 que l’abbé de Saint-Martin d’Autun Merry (Medericus) fut enseveli à proximité d’une chapelle dédiée à l’apôtre saint Pierre, sise en bordure de la voie romaine, et où il s’était retiré les trois dernières années de sa vie en compagnie de son disciple Frou (Frodulphus). Un culte local rendit bientôt honneur à Merry, objet d’une translation en 884. Saint-Pierre-et-Saint-Merry était déjà à cette époque une abbatiola, dont on peut supposer que le temporel avait été scindé en deux menses, la part de l’abbé (sans doute abbé laïc) faisant l’objet de nombreuses mainfermes confirmées en 937 par le roi Louis IV. Le document est aussi l’occasion de découvrir une assise foncière dispersée à proximité mais aussi dans les environs de Paris, sur les deux rives de la Seine (Linas et Vivarias, Ivry, Monsivry près de Villejuif, L’Haÿ, Saviès à Belleville, Drancy, Morgevalle, Nigeon sur l’actuel quai de Tokyo à Paris, Montmartre, Vetus Mansus, Thermes [de Cluny], et peut-être actuel cul-de-sac du Bœuf près de l’église même).
La deuxième période s’ouvre avec ce qui a les apparences d’une reprise en main ecclésiastique lancée au début du XIe siècle, quand l’évêque de Paris Renaud donne à son chapitre cathédral l’autel de l’église (« quoddam altare in honore Sancti Petri et Sancti Mederici dedicatum in suburbio Parisiensi » : éd. Lasteyrie, Cartulaire général de Paris, n° 74, p. 101-102). Même si l’on ignore tout des circonstances exactes de la fondation d’une collégiale de chanoines séculiers à Saint-Merry, celle-ci eut toutes les allures d’une sorte de filiale du chapitre cathédral, dont elle fut d’ailleurs censée l’une des quatre « filles », avec Saint-Étienne-des-Grés, Saint-Benoît et Saint-Sépulchre. Au XIIIe siècle, elle comptait sept chanoines, dont le plus éminent, dit chefcier (capicerius), était en charge de la cure.
La collégiale se trouvait aussi, en effet, à la tête d’une paroisse, aux limites tourmentées. L’église, rebâtie fin XIIe ou début XIIIe siècle, peut-être avec l’aide de cet Odo Falconarius célébré dans une inscription comme « fondateur » (l’édifice actuel est du XVIe siècle), vit autour d’elle germer un bourg de peuplement, bientôt pris dans un tissu densifié, et englobé dans la ville intra muros de l’enceinte de Philippe Auguste.
Localisation du patrimoine
Saint-Merry était à la tête d’une censive sur la rive droite, morcelée entre plusieurs enclaves, mais dont « la partie la plus importante se trouvait au nord de la rue de la Verrerie, à l’est de la rue Saint-Martin, au sud du rempart [de Philippe Auguste] et sur les deux côtés de la rue du Temple ». Cette censive emportait haute justice, mais la justice de sang fut abandonnée au roi Philippe III à l’exception de la justice du cloître qui restait entière.
De fait, rares sont les actes intéressant des biens non parisiens, comme à Montreuil ou L’Haÿ, qui semblent pour partie remonter à la dotation haut-médiévale de l’établissement.
Réseaux de bienfaiteurs
Les actes, tardifs, renseignent moins sur le réseau des donations (œuvre de chevaliers urbains ou de bourgeois) que sur celui des multiples relations nouées par l’établissement. Plusieurs actes de l’évêque et du chapitre cathédral de Paris voisinent ainsi avec une multitude d’accords et de conventions passés avec d’autres établissements ecclésiastiques : Saint-Antoine (n° 2, 20, 22, 33, 34, 39), Saint-Marcel (n° 6), Saint-Thomas du Louvre (n° 8), Hôtel-Dieu de Paris (n° 11), Hôpital de la Trinité (n° 15, 45), Saint-Jacques (n° 16, 21), Saint-Magloire (n° 18, 24), Montmartre (n° 23), Saint-Lazare (n° 25, 26), Livry (n° 27, 36-38), léproserie de Juvisy (n° 48), Saint-Germain-l’Auxerrois (n° 53), pour ne citer que les plus proches.
Orientation archivistique
— Le cartulaire objet de la présente édition a été compilé à la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle ; le censier qui lui est joint (fol. 1-35) a été transcrit, mais d’une autre main, en 1308, puis pourvu de quelques additions. L’ensemble du manuscrit est conservé à la Bibliothèque vaticane (Reg. lat. 907, fol. 1-62), où il est arrivé avec le fonds de la reine Christine de Suède, qui l’avait acquis de la collection de l’érudit Petau. Le manuscrit est recensé par Henri Stein (n° 2944) et microfilmé par l’I.R.H.T. (http://www.irht.cnrs.fr).
— Le fonds nationalisé de Saint-Merry est passé aux Archives nationales, et affecté comme de juste principalement aux séries H, L et S. Il est très riche pour l’époque moderne.
. H5 3490-*3493. Comptes, 1761-1786. — H5 *3494. Inventaire des comptes de 1362 à 1622, 1627. — H5 3495. Titres de rentes, XVe-XVIIIe siècle.
. L 605. Titres, 1363-1764. — LL 476-486. Registres capitulaires, 1666-1790. — LL 487. Procès avec le chapitre cathédral, 1523.
. S 910-921. Titres, fin XIIe siècle-1790.
Orientation bibliographique
- , Église Saint-Merry de Paris : histoire de la paroisse et de la collégiale (700-1310), Paris, 1911, 2 vol.
- IVe-Xe siècle, dans Paris et Ile-de-France, Mémoires, t. 11 (1960), p. 17-282, aux p. 205-208. , Saint-Merry, dans May Vieillard-Troiekouroff et al., Les anciennes églises suburbaines de Paris,
- VIIIe au XIIe siècle, dans Bibliothèque de l’École des chartes, 1960, p. 5-19. , L’abbaye de Saint-Pierre et Saint-Merry de Paris du
L’édition
L’éditeur : éléments biographiques
Léon Cadier (1862-1889) est sorti de l’École des chartes dans la promotion 1886 avec une thèse sur les états de Béarn au XVe siècle. Parti à l’École française de Rome (1886-1889), il engagea des recherches sur les institutions du royaume angevin de Naples sous ses deux premiers rois, Charles Ier et Charles II. À peine rentré en France, il décédait prématurément à Pau, non sans avoir aussi édité le cartulaire de Sainte-Foi de Morlaas. Durant son séjour à Rome, il n’avait eu que le temps de transcrire le manuscrit du Vatican. Son ami et camarade de promotion Camille Couderc (1860-1933), qui fit une longue carrière aux Manuscrits de la Bibliothèque nationale, acheva la préparation de l’ouvrage.
Notices nécrologiques de Léon Cadier dans Mélanges d’archéologie et d’histoire [de l’École française de Rome], t. 9, 1889, p. 452-454 ; Revue historique, t. 42, 1890, p. 360-362 ; Bibliothèque de l’École des chartes, t. 50, 1889, p. 640. Notice par Roman d’Amat, dans Dictionnaire de biographie française, t. VII (1956), col. 98. — Notice nécrologique de Camille Couderc dans Bibliothèque de l’École des chartes, t. 94, 1933, p. 412-414.
Conception et contenu de l’édition
L’ouvrage comprend (dans la pagination d’origine de la revue) :
— une présentation du manuscrit (p. 101-104),
— l’édition des documents de la seconde partie (cartulaire, fol. 37-62) du manuscrit (p. 104-170), comprenant le noyau primitif (54 actes), puis diverses additions (n° LV-LVI, notes sur divers droits de justice et autres, 1250-1253 et s.d. ; n° LVII-LIX, trois nouveaux actes des décennies 1270 et 1280).
— l’édition du censier (p. 171-248),
— un index des noms propres (p. 249-271).
Les 54 actes de la section cartulaire ne dépassent pas les années 1260 et sont en grande majorité concentrés dans le demi-siècle 1210-1260 ; comme on l’a dit, ils sont prolongés de 3 suppléments (sans compter les deux notices sur les droits de justice) :
XIIe siècle | 8 |
---|---|
Seconde moitié XIIe siècle | 5 |
1151-1160 | 2 |
1171-1180 | 1 |
1181-1190 | 2 |
S.d. XIIe siècle | 3 |
XIIIe siècle | 49 |
Première moitié XIIIe siècle | 42 |
1201-1210 | 6 |
1211-1220 | 13 |
1221-1230 | 15 |
1231-1240 | 3 |
1241-1250 | 5 |
Seconde moitié XIIIe siècle | 7 |
1251-1260 | 3 |
1261-1270 | 1 |
1271-1280 | 1 |
1281-1290 | 2 |
Qualité de l’édition
L’édition des actes est de grande qualité, mais ne prend en compte que le cartulaire, édité comme un unique manuscrit, à l’exclusion des autres témoins de la tradition.
L’édition du censier est novatrice. Elle a proposé des artifices typographiques pour indiquer les mises à jour (entre crochets carrés), et signale dans l’apparat suppressions et changements de main, ces dernières analysées avec soin. Des chiffres romains et des petites capitales signalent les grandes subdivisions du censier, dégagées par les éditeurs ; les sous-sections, indiquées par le document, sont reproduites après des chiffres arabes.
L’index mêle noms de personne (sous leur forme ancienne) et noms géographiques (autant que possible sous leur forme modernisée, sans identification). Il renvoie aux pages de l’édition.
Saint-Merry de Paris
Cartulaire
Prescription faite par Maurice de Sully, évêque de Paris, de célébrer, dans l'église de Saint-Merry, l'anniversaire de maître Gautier, chanoine, qui a donné à cette église le clos de Maúcart, et celui de Thibaut, chevalier, et de sa femme, seigneur dudit lieu, qui ont consenti à cette donation.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 37, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Hee littere sunt quando habuimus clausum de Maucart.
— in nomine sancte et individue Trinitatis. Amen.
Ego Mauricius, Dei
gratia
Parisiensis episcopus2, notum fieri volumus presentibus et
futuris quod,
Confirmation, par Maurice de Sully, évêque de Paris, de l'accord conclu entre les chanoines de Saint-Merry et Thibaut et Milon, fils de Thibaut Maréchal, au sujet d'une terre sise entre la maison de Robert de Paris et celle de Gui Le Vitrier.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 38, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De Theobaldo et Milone, militibus et
fratribus, filiis Theobaldi Mareschalli, quomodo quitaverunt
nobis terram nostram, que est a domo Roberti de Paris usque
ad domum Guidonis Vitrearii continue sita.
— Ego Mauricius, Dei
gratia
Parisiensis episcopus, notum fieri volumus,
universis tam presentibus quam futuris, quod, cum inter canonicos
Sancti Mederici et Theobaldum et
Milonem, militem, fratrem ejus, filios
Theobaldi, diu controversia fuisset ventilata super quadam
terra, a domo Roberti de Paris usque ad domum
Guidonis Vitrearii continue sita, cujus obventiones
predicti fratres T[heobaldus] et M[ilo]
injuste et violenter predictis canonicis diu abstulerant, cum ille ad ipsos
canonicos, tanquam ad dominos fundi pertinerent, tandem inter illos talis
compositio4 facta est,
quod predicti fratres, in presentia nostra, omnes illius terre obventiones,
scilicet viaturam, venditiones et omnes alias consuetudines ad
dominum fundi pertinentes, fide prestita in manu nostra, resignaverunt in
perpetuum, retentis tantum novem solidis desuper excrescentis census, quos dicti
fratres in terra illa habebunt.
In crastino autem post compositionem istam, investiture illius signum super
altare Sancti Mederici posuerunt.
Canonici vero predicti omnes obventiones terre predicte prenominato
Miloni1 concesserunt, quamdiu viveret, canonice possidendas, salvo ipsorum
censu xii denariorum, qui de illa terra annuatim illi reddebatur.
Theobaldo vero militi concesserunt, tam suum quam sui patris
anniversarium in ecclesia Sancti Mederici celebrandum.
Actum publice, Parisius, in aula nova, astantibus testibus
Herveo, Parisiensi
decano2, Petro capellano,
Reginaldo, clerico nostro, Henrico, Parisiensi
canonico, fratre Daniele3, Nicholao et aliis,
Antelmo deTrembleio, Johanne de
Chenevieres, chevaliers de Trembloi4, Radulfo
Strabone, Radulfo de Marli, Renoldo de
Monte Martyrum, Roberto Bocelli, Adam
Bocelli, Garinus Bocelli, Gautero de
Alauda, Gautero de Salicibus, Bernardo
de Sancto Victore, Petro Flandrine,
Gilduino Frogerii, Ivone Britone,
Guiberto Rege.
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, scripto commendari et sigillo nostro
dignitatis duximus confirmari.
Actum
Confirmation par le doyen et le chapitre de Paris de l'accord conclu entre les chanoines de Saint-Merry et l'abbaye de Saint-Antoine, au sujet d'une maison sise dans le terroir de Saint-Merry et donnée à l'abbaye de Saint-Antoine par feu Pierre Leber et Agnès, sa veuve.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De abbatia Sancti Antonii, quo modo habet domum
Roberti
1 Leber1.
— Stephanus2, decanus,
totumque capitulum Parisiense omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Referentibus nobis canonicis Sancti Mederici Parisiensis,
noveritis nos accepisse quod Robertus 2
Leber, defunctus, et Agnes,
ejus relicta, donaverunt domum suam sitam in fundo terre Sancti
Mederici...
3 concessioni quam de
eadem domo fecerunt abbatie supradicte nostrum prebuimus assensum.
In cujus rei memoria presentes litteras, ad petitionem partium, sigilli nostri
munimine fecimus consignari.
Actum
Ordonnance du doyen et du chapitre de Paris attachant une prébende à la paroisse de Saint-Merry et confiant l'administration de cette paroisse à un curé ou « plebanus canonicus. »
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 38v°-39, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De constitutione et ordinatione parrochie Sancti Mederici,
et quo modo constituta fuit4.
— Stephanus, decanus, totumque
capitulum Parisiense, omnibus presentes litteras
inspecturis, salutem in Domino.
Volentes statum ecclesie Sancti Mederici Parisiensis,
precipue circa regimen animarum plebis illius ecclesie, in melius corrigere,
deliberatione habita de prudencium consilio, statum supradictum ordinavimus in
hunc modum : statuentes, ad petitionem canonicorum illius ecclesie et de communi
assensu eorumdem, ut prebenda que fuit defuncti Henrici,
quondam canonici dicte ecclesie, et modo est Stephani de
Ponte, presbiteri, successoris ejusdem, semper et perpetuo sit
connexa parrochie, et versa vice parrochia prebende ; et cuicumque contulerimus illam prebendam, conferemus simul et parrochiam, nec prebenda a
parrochia, nec parrochia a prebenda nullatenus poterunt separari ; et quicumque
resignabit alterum, necesse erit ut resignet et reliquum, sex aliis canonicis
illius ecclesie a cura animarum ecclesie penitus absolutis1.
Et quoniam maxima portio prebendarum illius ecclesie consistit in proventibus
parrochialibus ejusdem, visum fuit nobis equum et justum, ut sex canonici, qui
absoluti sunt a cura animarum, de dictis proventibus percipient, singulis annis, a
plebano canonico2 dicte
ecclesie, per quatuor terminos anni, xxi et iiii
libras Parisiensis monete : videlicet
Confirmation par le doyen et le chapitre de Paris de la constitution d'une chapellenie et d'un bénéfice en faveur d'Anfroy, prêtre, chapelain et bénéficier de Saint-Merry, sur les biens de Raymond Le Masson.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 41, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
... quadam domo2.
— Universis presentes litteras inspecturis, L[ucas], decanus3, totumque capitulum Parisiense,
salutem in Domino.
Notum facimus quod, coram nobis constituti, capicerius et canonici
Sancti Mederici Parisiensis, asseruerunt et recognoverunt
quod Anfredus, presbiter, capellanus et
beneficiatus in ecclesia dicti Sancti Mederici,
obtinet et habet in eadem ecclesia beneficium quod fuit Ade,
presbiteri, quondam beneficiati in dicta ecclesia, quod beneficium institutum
fuit, ut dicebant dicti capicerius et canonici, de bonis defuncti
Raimundi Cementarii.
Asserunt jamdicti capicerius et canonici quod dicto beneficio annexa sunt et sunt
de dicto beneficio : quedam domus sita in Novo Vico4, ubi sunt quinque stagia,
ut dicitur ; item xxx solidi augmentati census supra domum
quamdam quam tenet, ut dicitur, Thomas de Carnoto ; item
super quamdam domum quam tenet, ut dicitur, Robertus
Cementarius, viginti et unum solidi ; item decem solidi super quamdam
domum quam tenet, [ut] dicitur, Guillelmus de Boyssiaco ;
item decem solidi super domum quam tenet, ut dicitur, relicta defuncti
Nicholai Popin ; item viginti duos solidi super domum quam
tenet, ut dicitur, Guillelmus de Grisiaco.
Que omnia, videlicet domus et census, et sunt in terra ecclesie dicti
Sancti Mederici, sicut confessi sunt coram nobis dicti
capicerius et canonici ; et recognoverunt coram nobis dicti capicerius et canonici
quod ordinatum et conventum fuerat inter ipsos, ex una parte, et dictum
Anfredum, ex altera, attendentes in hoc, ut dicebant,
utilitatem dicte ecclesie, quod dictus Anfredus, nomine dicti
beneficii, et ejus successores in dicto beneficio, teneant, habeant et possideant
pacifice et quiete dictam domum et dictum censum in manu mortua, sine occasione
vendendi1 aut ponendi
extra manum suam ; ita tamen quod dictus Anfredus, et ejus
successores de dicto beneficio tenebuntur solvere, annuatim in perpetuum, dictis
capicerio et canonicis quadraginta solidos parisiensium pro dictis domo et censu,
quatuor terminis Parisius consuetis, hiis videlicet :
Cession consentie par le doyen et le chapitre de Saint-Marcel de Paris aux chanoines de Saint-Merry de 12 deniers de cens annuel, pour un legs qu'avaient fait au susdit chapitre Bernard de Saint-Victor et Ameline, sa femme, sur des maisons sises dans le terroir de Saint-Merry.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De decem solidis incrementi census collatis canonicis Sancti
Mederici.
— Ego Michael, decanus1, et capitulum Sancti
Marcelli Parisiensis, notum facimus universis presentes litteras
inspecturis, quod defuncti Bernardus [de Sancto Victore]2 et Amelina, uxor ejus, pro anniversario in nostra
ecclesia faciendo annuatim, legaverunt nobis decem solidos de cremento census et
presbiteris parrochialibus Sancti Martini et
Sancti Ypoliti, xxvi denarios annuatim
percipiendos in domibus suis, in terra Sancti Mederici, in
Vico Novo, Parisius, que fuerunt
dictorum Bernardi et Ameline, et
capitulum Sancti Mederici Parisiensis habuit in elemosinam
x solidos annuales incrementi census dictarum domorum, ut dictum
capitulum nobis concederet, sine calumpnia, cum vendendi coactione, dictos
x solidos ; et Domui Dei Parisiensi,
xviii solidos ; et Sancto Antonio,
ix solidos ; et domui leprosorum de la
Banliue3, iiii solidos et dimidium ; et domui leprosorum de Givisi4, iiii solidos et dimidium,
pacifice in perpetuum possidere.
Ad cujus concessionis majorem firmitatem, pro nostra parte, eidem capitulo
assignavimus xii denarios in nostris x solidis annuatim
percipiendos ; ita quod, in cremento census dictarum domorum, sumus annuatim
ix solidos et dicti presbiteri xxvi denarios percepturi,
nichil juris, neque fundum terre, neque alias obventiones in dictis cremento
census vel domibus reclamantes.
In cujus rei memoriam presentem fecimus paginam nostri sigilli testimonio
confirmari.
Confirmation par le doyen et le chapitre de Paris de l'accord conclu entre les chanoines de Saint-Merry et Thibaut et Milon, fils de Thibaut Maréchal.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De contentione habita inter canonicos Sancti Mederici et Theobaldum, militem, et Milonem, fratrem ejus, super quadam terra sita in fundo terre canonicorum. — Ego Herveus, Parisiensis ecclesie decanus, totumque ejusdem ecclesie capitulum, notum fieri volumus tam futuris quam presentibus quod, cum inter canonicos Sancti Mederici et Theobaldum, militem, et Milonem, fratrem ejus, filios Theobaldi Marescalli, diu controversia fuisset ventillata... 1.
Confirmation par le doyen et le chapitre de Paris de l'accord conclu entre les chanoines de Saint-Merry et ceux de Saint-Thomas du Louvre, au sujet d'une rente de 100 sous sur une maison située dans la censive de Saint-Merry.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 42v°, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Quo modo canonici Sancti Mederici quitaverunt canonicis
Sancti Thome de Lupara in manu mortua c
solidos pro xxx ª solidis annui census.
— [Lucas], decanus2, totumque capitulum ecclesie
Parisiensis omnibus presentes litteras inspecturis, in Domino salutem.
Notum facimus quod canonici Sancti Mederici Parisiensis,
in nostra presentia constituti, voluerunt et unanimiter concesserunt ut canonici
Sancti Thome de Lupara Parisiensis3 teneant et possideant, in manu
mortua in futurum, centum solidos annui redditus, quos Johannes de
Kala4 et Johanna, uxor ejus, dicebantur habere in
quadam domo sita, Parisius, in cuneo vici Andree
Malet5, in
censiva ecclesie Sancti Mederici Parisiensis,
quam domum tenet Nicholaus, decanus
Sancti Thome de Lupara, ad tres obolos capitalis
census, ut dicebant ; ita tamen quod, in recompensationem istius concessionis,
predicti canonici Sancti Mederici percipient super eadem
domo, primo et principaliter annuatim perpetuo, xxx solidos
parisiensium annui redditus, terminis inferius annotatis : videlicet
Don fait à l'église de Saint-Merry par Guillaume de Meaux, à la veille de son départ pour la Terre Sainte, et par Sibille, sa femme, de diverses maisons et de 100 livres à l'effet d'établir, après leur mort, une chapellenie dans ladite église.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 43, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De collatione quarumdam domuum et centum librarum parisiensium ad emendum
redditus, ad opus capelle cujusdam in ecclesia Sancti
Mederici, post obitum Guillelmi de Meldis et
Sibille, ejus uxoris.Stephanus, decanus1, totumque capitulum
Parisiense, omnibus presentes litteras inspecturis, in Domino salutem.
Notum facimus quod, constituti coram nobis, Willelmus de
Meldis, crucesignatus ad proficiscendum in Terram Sanctam, et Sibilla, uxor ejus,
Parisienses, donaverunt ecclesie Sancti
Mederici Parisiensis, post decessum suum, quatuor domos suas sitas
prope furnum Templi1, in
censiva Sancti Victoris, unam et dimidiam, et in censiva
Sancti Mederici, duas domos et dimidiam, et centum libras
parisiensium, de quibus redditus ementur, ad beneficium cujusdam capellanie, quam
ipsi pro remedio animarum suarum instituerunt in memorata ecclesia ; et eandem
capellaniam, coram nobis, Nicholao,
clerico, filio eorum, de consensu nostro contulerunt.
Sciendum est autem quod idem Nicholaus, cum ad competentem
etatem pervenerit, et successores sui, instituendi in eadem capellania, tenebuntur
residentiam facere in dicta capellania et ordinari ad ordinem sacerdotii.
Supradicte vero centum libre deponentur penes domum Templi
Parisius, sub fideli custodia, usque ad duos annos, ex quo iter
arripuerit idem Guillelmus, donec certum sit de ejusdem
Guillelmi obitu vel reditu.
Et si, infra duos annos, idem W[illelmus non redierit], per
manus canonicorum Sancti Mederici, collocabuntur dicte
centum libre in emptiones utiles ad opus beneficii supradicti.
Si vero dictus Guillelmus rediret, ipse haberet dictas
centum libras ad negociandum, salvo tamen capitale dicte ecclesie, prius prestita
bona securitate et sufficienti de restituendis prefatis centum libris ecclesie
antedicte ; et lucrum, quod de dictis centum libris posset pervenire, poneretur in
augmentum reddituum beneficii supradicti.
Prefati vero Guillelmus et ejus uxor omnes domos
prenominatas et proventus, qui ex supradicta pecunia potuerunt haberi, capient et
habebunt sine contradictione, quamdiu insimul vixerint, vel alter eorum, qui plus
supervixerit.
Quibus defunctis, capellanus dicte ecclesie, qui in eadem capella instituetur,
quicumque fuerit, habebit supradictas domos et emptiones predictarum centum
librarum.
Obligaverunt etiam sepedicti Guillelmus et ejus uxor
capellanum dicte capellanie, quicumque fuerit, ad reddendum, singulis annis, decem
solidos canonicis et clericis de choro Sancti Mederici pro
anniversario suo faciendo.
Quorum de[cem solidorum] quinque reddentur,
Reconnaissance faite aux chanoines de Saint-Merry de la propriété d'une maison sise près de leur église, qui leur était contestée par Hugues et Étienne, fils d'Aubré.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De compositione facta inter canonicos Sancti Mederici et
Hugonem, clericum, et
Stephanum, filios Auberee, super
quadam domo.
— Stephanus3 decanus, totumque capitulum
Parisiense, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino.
Notum facimus universis quod, cum causa verteretur coram nobis decano, inter Hugonem, clericum, et
Stephanum, filios Auberee, civis
Parisiensis, ex una parte, et canonicos Sancti
Mederici Parisiensis, ex altera, super quadam domo sita juxta
ecclesiam Sancti Mederici, supra cimiterium, in fundo terre
dictorum canonicorum, que fuit Durandi, quondam canonici
dicte ecclesie defuncti, quam dicti fratres a prefatis canonicis jure hereditario
petebant, tandem prefati fratres et eorum mater, meliori usi consilio, coram nobis
constituti, recognoverunt se super predicta domo nichil juris habere ; immo omnem
actionem et omne jus, si quod eis, adversus memoratos canonicos, super ante dicta
domo competebat, eisdem canonicis et successoribus eorum, fide data, remiserunt et
penitus quitaverunt, seque eadem fide astringentes, promiserunt dictis canonicis
prefatam domum se pro posse suo garantizaturos.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras, ad petitionem partium,
sigillo capituli Parisiensis fecimus consignari.
Actum
Composition accordée par les chanoines de Saint-Merry au maître et aux frères de l'Hôtel-Dieu de Paris, au sujet de rentes que ces derniers percevaient sur des maisons situées dans le terroir de ladite église.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 44, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De compositione facta super census quos Domus Dei
Parisiensis habebat et possidebat in terra canonicorum
Sancti Mederici.
— Decanus, totumque capitulum Parisiense, omnibus
presentes litteras inspecturis, salutem in Domino.
Notum facimus quod, cum magister et fratres Domus Dei
Parisiensis quosdam census augmentatos haberent, eis in elemosina
legatos, supra domos quasdam sitas, Parisius, in fundo
terre Sancti Mederici Parisiensis : videlicet supra domum
Philippi Hamelin, viginti duos solidos ; supra domum
Radulfi Chenoel, sex solidos ; supra domum domini
Stephani de Sacrocesare, octo solidos ;
supra domum Roberti Matricularii, sex solidos ; quos census
predicta Domus Dei sine consensu et voluntate canonicorum
Sancti Mederici tenere non poterat ; tandem ipsi canonici
Sancti Mederici, ad instantiam magistri et fratrum
Domus Dei, voluerunt et concesserunt quod
Domus Dei Parisiensis census prenominatos in perpetuum
teneat et habeat pacifice et quiete, ita quod magister et fratres Domus
Dei ad illos census vendendos vel alienandos de cetero non poterunt
coactari.
Et sciendum quod magister et fratres sex solidos augmentati census, quos
percipere solebant supra domum Durandi, presbiteri, ab
opposito Sancti Mederici sitam, sepefatis canonicis
Sancti Mederici in perpetuum quitaverunt et concesserunt,
propter alios census prenumeratos ab ipso magistro et fratribus perpetuo
possidendos.
Hec autem facta sunt, salvis, in jamdictis domibus et retentis ecclesie et
canonicis Sancti Mederici, dominii, justicie proventibus et
consuetudinibus fundi terre.
Nos igitur, utriusque ecclesie utilitate pensata, supradicta laudantes et
approbantes, presentes litteras, ad petitionem utriusque partis, sigillo nostro
duximus roborandas.
Actum
Quittances réciproques données par Isambart, chanoine de Saint-Merry, au chapitre de ladite église, et par ledit chapitre audit Isambart, pour diverses sommes qu'ils se devaient.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De mutuatione peccunie Ysembardo,
canonico, a canonicis Sancti Mederici et receptione
vu librarum super eadem mutuatione.
— Decanus, et capitulum Parisiense, universis presentes
litteras inspecturis, salutem in Domino.
Notum facimus quod capitulum Sancti Mederici Parisiensis,
in presentia nostra constitutum, quitavit Ysembardo, canonico ejusdem ecclesie, de septem
libris1 parisiensium, in
quibus ipse tenebatur eidem capitulo in commodo, sicut ab utraque parte confessum
fuit coram nobis.
Dictus vero2
Ysembardus, in presentia nostra similiter constitutus,
recognovit quod satisfactum est ei a dicto capitulo super xxti libras parisiensium, in quibus eidem
Ysembardo tenebatur, per compositionem factam inter ipsos,
coram venerabilibus viris judicibus a domino papa delegatis, videlicet abbate,
priore de Cagia3, et thesaurario
Meldonensi, sicut in eorumdem judicum litteris supra
dicta compositione confectis, plenius continetur.
Actum
Composition faite, au sujet de certains revenus, entre Robert, chanoine de Saint-Merry, et les autres chanoines de ladite église..
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 44v°-45, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De compositione facta inter canonicos Sancti Mederici et
Robertum, concanonicum eorumdem, super quibusdam
redditibus annui census.
Omnibus presentes litteras inspecturis L[ucas de
Lauduno], decanus, totumque capitulum
Parisiense, salutem in Domino.
Notum facimus quod, cum causa verteretur intercanonicos ecclesie
Sancti Mederici Parisiensis, ex una parte, et dominum
Robertum, in ipsa ecclesia capellanum, ex altera, super eo
quod dicti canonici petebant ab eodem Roberto
l solidos parisiensium annui redditus, de quibus defunctus Nicholaus de Meldis, predecessor ejusdem
R[oberti], legaverat super conquestus suos, in sua
ultima voluntate, communitati dicte ecclesie, ut dicebant, quindecim solidos, ad
opus anniversarii sui in predicta ecclesia annuatim celebrandi, et xxxv
solidos dictis canonicis, ut dicebant, ad hoc ut jamdictos xv solidos
permitterent dicte communitati in manu mortua possidere ; et etiam super hoc quod
dicti canonici compellebant prefatum R[obertum] apponendi
extra manum suam omnes redditus et possessiones, quos vel quas, in terra predicte
ecclesie, ratione beneficii sui, tenebat et habebat, quia vero cognitioni ipsius
cause non poteramus interesse, aliis negotiis perpediti, viris venerabilibus et
discretis L[uce], decano, et magistro
H[ugoni] de Caprosia1, canonicis nostris, eandem causam jugiter duximus
committendam.
Qui, auditis hinc inde propositis, de communi assensu partium, ordinaverunt inter
ipsos modo inferius annotato, videlicet quod dictus R[obertus], capellanus, et ejus successores
tenebuntur, singulis annis, reddere memoratis canonicis prefate ecclesie
Sancti Mederici quinquaginta solidos parisiensium annui
redditus, quatuor terminis principalibus Parisius
consuetis, et nichilominus tredecim denarios capitalis census,
Vente par Étienne Boucel et Marie, sa femme, aux chanoines de Saint-Merry de la moitié d'un pressoir et d'une maison.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De emptione medietatis cujusdam pressorii et cujusdam domus.
— Petrus [de Nemosio]1, Dei
gratia
Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis, in Domino salutem.
Notum facimus quod, constituti coram nobis Stephanus, filius Garini Bocelli
defuncti, et Maria, uxor ejusdem
Stephani, recognoverunt se vendidisse canonicis et
clericis Sancti Mederici Parisiensis medietatem cujusdam
torcularis et proventuum ejusdem, quod nuncupatur pressorium Sancti
Mederici, situm juxta clausum de Maucoart, et
quamdam domum in Vico Novo sitam, in fundo terre
Sancti Mederici, pro viginti quinque libris
Parisiensis monete, promittentes, fide interposita, se
garantizaturos supradictis canonicis et clericis antedicta tenimenta adversus
omnes homines et eos penitus super hiis conservare indempnes ; et fratres ejusdem
Stephani, scilicet Guarinus et
Theobaldus, similiter constituti coram nobis sepedictis
canonicis et clericis hanc venditionem laudaverunt pariter et quitaverunt.
Nos vero, ad petitionem partium, has litteras sigilli nostri munimine duximus
corroborandas.
Actum
Cession de 5 chambres faite par les chanoines de Saint-Merry à l'hôpital de la Trinité, moyennant le payement d'un cens annuel de 7 sous.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 45v°, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De quitatione quarumdam camerarum facta domui Sancte
Trinitatis a canonicis Sancti Mederici.
— Ego P[etrus de Nemosio], Dei gratia
Parisiensis episcopus, omnibus ad quos presentes
littere pervenerint in Domino salutem.
Noveritis quod canonici Sancti Mederici Parisiensis, in
nostra presentia constituti, domui Sancte Trinitatis1 Parisiensis quinque
cameras, que in eorum censiva date fuerint in elemosina predicte domui, de communi
assensu canonicorum, in perpetuum possidendas benigne
concesserunt, retenta tamen dictis canonicis Sancti
Mederici omni justitia fundi terre in eisdem cameris, tali quidem
conditione quod prenominata domus [Sancte Trinitatis]
predictis canonicis septem solidos censuales,
Vente faite par l'archiprêtre de Saint-Jacques de Paris aux chanoines de Saint-Merry d'un cens qu'il percevait sur des maisons situées dans leur censive.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De quitatione cujusdam census augmentati facta canonicis Sancti
Mederici ab archipresbitero Sancti
Jacobi Parisiensis, pro decem et octo libris
parisiensium.
— Guillelmus [de Seignelay]1, Dei
gratia
Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis, eternam in Domino salutem.
Notum facimus quod, referente nobis dilecto nostro
G., archipresbitero Sancti
Jacobi Parisiensis, audivimus quod, cum
Parisiensis augmentatione ecclesie,xl ª duos
solidos et duos denarios augmentati census possideret, ei in elemosina legatos,
supra quasdam domos sitas in censiva ecclesie Sancti Mederici
Parisiensis, et canonici dicte ecclesie dictum archipresbiterum ad
vendendum censum predictum compellerent, sicut tam ab ipso archipresbitero quam a
parte canonicorum ipsorum nobis est relatum, tandem archipresbiter predictum
censum prefatis canonicis Sancti Mederici pro decem et octo
libris Parisiensium vendidit et quitavit.
Nos igitur venditionem et quitationem ipsam ratam habentes, presentes litteras in
hujus rei testimonium sigilli nostri munimine fecimus roborari.
Actum
Transaction entre Martin, chefcier de Saint-Merry, et les six autres chanoines de cette église, d'après laquelle le chefcier est autorisé à prendre, pendant quatre ans, moyennant le payement annuel d'une somme de 60 sous parisis, toutes les offrandes faites à la grand'messe, à l'exception de celles apportées les jours des fêtes de saint Pierre et saint Paul et de saint Léonard.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 45bis, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De oblationibus quatuor annorum traditis ad firmam capicerio Sancti
Mederici a concanonicis ejusdem ecclesie.
— Omnibus presentes litteras inspecturis E[rnaudus de
Curva Villa]2, decanus, N[icholaus]1, cantor,
Parisienses, salutem in Domino.
Notum facimus quod dominus Martinus,
capicerius ecclesie Sancti Mederici Parisiensis,
coram nobis recepit a sex concanonicis ejusdem ecclesie,
Confirmation par Louis VII d'un échange de terre fait entre l'abbé de Saint-Magloire et les chanoines de Saint-Merry.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 45bis v°, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De excambitione cujusdam terre facta inter abbatem Sancti
Maglorii, ex una parte, et canonicos Sancti
Mederici, ex altera.
— In nomine sancte et individue Trinitatis. Amen, [Ludovicus, Dei gratia
Francorum rex].
Si ex caritate proximorum sibi ab invicem quilibet obnoxii sunt, multo magis
ecclesie sibi subservire debent et omne munus caritatis adimplere.
Sciant itaque universi presentes atque posteri quod Petrus1, abbas Sancti Maglorii, per assensum
capituli, cum canonicis Sancti Mederici terram quamdam
excambiavit et aliam donavit contiguam terre Sancti
Mederici, illam videlicet quam dux
Hugo capelle Sancti Maglorii,
ubi nunc est abbatia, contulit in elemosinam liberam et immunem et sine omni2 consuetudine
habendam, quam monachi in eadem libertate deinceps possidendam predictis clericis
transmiserunt ratione excambii.
Nos vero, rogati [ab] abbate, concessimus excambium quod ecclesia
beati Mederici terram illam in perpetuum habeat quietam, sicut data fuit a duce Hugone penitus
liberam.
Quod ut ratum sit in posterum et inconcussum, sigilli nostri auctoritate et
nominis nostri caractere, confirmari precipimus et signari.
Actum Parisius
Concession de 15 sous parisis de rente annuelle, sur la prévôté de Paris, faite par Philippe-Auguste aux chanoines de Saint-Merry, en dédommagement de deux étaus qu'ils possédaient au lieu dit Champeaux, où le Roi avait fait construire des halles.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De quitatione stallorum facta Regi pro quindecim solidis parisiensium annui
redditus reddendis canonicis Sancti Mederici
Parisiensis.
— Philippus, Dei
gratia
Francorum rex.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod nos, pro restauratione duorum
stallorum, que canonici Sancti Mederici habebant in
Ca[m]pellis, Parisius, ubi hale
nostre facte fuerunt, concessimus quod idem canonici habeant annuatim,
Accord conclu entre les chanoines de Saint-Merry et l'abbaye de Saint-Antoine, au sujet d'une maison sise sur le terroir de Saint-Merry et donnée à l'abbaye de Saint-Antoine par feu Pierre Leber et Agnès, sa veuve.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 46, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Dexx solidis augmentati census collatis canonicis Sancti
Mederici ab abbatissa Sancti Anthonii, ut
ipsi non possent compellere abbatiam ad vendendum domum que fuit
Roberti 1 Leber, defuncti1.
— Abbatissa Sancti Antonii2 Parisiensis totusque conventus ejusdem monasterii
omnibus has litteras inspecturis, salutem in Domino.
Noveritis a fratribus nostris conversis et ab executoribus testamenti
Roberti 2 Leber, defuncti, nos
accepisse quod dictus P[etrus] Leber, defunctus, et Agnes, ejus relicta, donaverunt domum
suam, sitam in fundo terre Sancti Mederici3 Parisiensis, cum appendiciis
ejusdem, de consensu canonicorurn ejusdem ecclesie, ecclesie nostre in perpetuam
elemosinam, hac conditione tamen adjecta, tam a nobis quam a dictis canonicis,
sicut etiam memorati Robertus 3
Leber et Agnes, ejus
relicta, inter se ordinaverunt, quod, pro eo quod sepedicti canonici de
cetero non poterunt nos compellere ad distrahendum seu ad alienandum domum
supradictam cum appendiciis suis, nos, vel quicumque possessor fuerit domus supradicte, tenebitur reddere memoratis canonicis, singulis annis
in
Déclaration de Gui, archiprêtre de Saint-Jacques, par laquelle il reconnaît n'avoir d'autre droit sur la maison d'Adam de Bagneux que celui de percevoir un don de 3 sous 6 deniers.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De tribus solidis et dimidio elemosinatis ecclesie Sancti
Jacobi super domum Ade de Baigneus.
— Omnibus presentes litteras inspecturis, G[aufridus], Parisiensis
archidiaconus1,
in Domino salutem.
Notum facimus quod Guido, quondam
archipresbiter Sancti Jacobi Parisiensis, in nostra
presentia constitutus et in verbo veritatis requisitus, recognovit quod tres
solidi et sex denarii augmentati census elemosinati, quos ecclesia
Sancti Jacobi Parisiensis percipit supra domum
Ade de Baigneus, juxta portam Sancti
Mederici2,
Parisius sitam, in fundo terre Sancti Mederici
Parisiensis, sint de piis elemosinis, et quod in illa domo nichil
penitus habet memorata ecclesia Sancti Jacobi Parisiensis,
preterquam solidos tres etvi denarios augmentati census elemosinati,
ab[sque] omni justicia et absque fundo terre et omnibus aliis juribus fundi
terre.
Actum
Déclaration d'Amicie, abbesse de Saint-Antoine, par laquelle elle reconnaît qu'elle n'a à percevoir, sur le terroir de Saint-Merry, qu'une rente de 9 sous.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 46v°, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Deix solidis augmentati census collatis ecclesie Sancti
Anthonii, elemosinatis de elemosina de fratre B[ernardo]
de Sancto Victore, et quod nullam justitiam habet eadem abbatia in
fundo terre canonicorum
Sancti Mederici.
— A[micia]1, ecclesie Sancti Antonii
Parisiensis humilis ministra, totusque ejusdem loci conventus
omnibus presentes litteras inspecturis in Domino
salutem.
Notum facimus quod in novem solidis parisiensium augmentati census elemosinatis,
quos in fundo terre Sancti Mederici Parisiensis percipimus,
de elemosina defuncti Bernardi de Sancto Victore, nichil
penitus habemus preter illosix solidos de predicto censu augmentato et
elemosinato.
Recognoscimus enim quod in predicta elemosina, de qua
predictos novem solidos singulares percipimus, nullam justitiam, neque fundum
terre, neque aliquas obventiones fundi terre habemus.
Actum
Composition faite, au sujet d'une vigne, entre les chanoines de Saint-Merry et l'abbesse de Montmartre.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De compositione facta inter canonicos et abbatissam et commoniales
Montis Martyrum super vinea que dicitur vinea
Caballi.
— Ego3 abbatissa totusque
conventus monialium Montis Martyrum omnibus presentes
litteras inspecturis in Domino salutem.
Ad notitiam vestram volumus pervenire quod, cum canonici Sancti
Mederici Parisiensis compellerent nos ad vendendum quamdam vineam,
que vulgo nuncupatur vinea Caballi, et est sita juxta
torculare nostrum apud Savias4, in fundo terre dictorum
canonicorum, pro qua etiam reddebamus eis, singulis annis, septem denarios de
capitali censu,
Échange de terrain fait entre l'abbé de Saint-Magloire et les chanoines de Saint-Merry.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Notum fieri volumus tam futuris1 quam presentibus quod ego
Petrus2, beati Maglorii abbas, consensu
fratrum nostrorum, partem quamdam terre nostre, que est ad caput ecclesie
Sanctorum Innocentium, canonicis ecclesie
Sancti Mederici sic donamus et habendam concedimus, ut
omnes redibitiones et consuetudines, parrochiam, viaturam et quicquid ad eam
pertinet inde habeant et in perpetuum quiete possideant.
Ipsi autem quandam terram suam, que officinis nostris proxima erat, similiter cum
omnibus consuetudinibus, cum parrochia et omnibus redibitionibus, per manum
capituli Beate Marie3, nobis concesserunt, ut haberemus et in perpetuum
quiete possideremus.
Hanc autem mutuam donationem, ne ab aliquo posset infringi vel oblivione deleri,
noticie litterarum curavimus tradere et sigilli impressione beati
Maglorii munire.
Hujus rei testes sunt : ego Petrus,
abbas, Rivallonus, prior,
Girelmus, Tirathrius,
Ascelinus, Gaufridus, Johannes, puer, Erchambaudus, puer, Rainaldus, puer.
Actum publice in capitulo beati Maglorii
Sentence arbitrale prononcée par Baudouin, prieur de Saint-Martin-des-Champs, et Herbert, chanoine de Paris, au sujet des différends que le prieur et les frères de Saint-Lazare avaient avec les chanoines de Saint-Merry.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 47-48, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Hec sunt littere de compositione facta inter nos et fratres Sancti
Lazari Parisiensis super...
Universis presentes litteras inspecturis frater
B[alduinus]1, humilis prior Sancti Martini de
Campis, et magister
Herbertus, canonicus et capellanus domini
Parisiensis [episcopi2], salutem in
Domino.
Notum facimus quod, cum inter venerabiles viros canonicos Sancti
Mederici Parisiensis, ex una parte, et viros religiosos priorem et
fratres Sancti Lazari Parisiensis, ex altera, questio
verteretur super hoc quod dicti canonici dicebant predictos priorem et fratres
emisse, vel ex quacumque causa habuisse, a domino Marliaci3, quamdam
terram moventem ab eisdem canonicis cum justitia, et dominio, et censiva, sub
annuo censu viginti octo denariorum parisiensium de capitali censu ; que terra
incipit a domo Guillermi Cementarii et protenditur usque ad
domum Edoardi de Veres inclusive, scilicet super magnam viam,
qua itur ad Sanctum Martinum de Campis, et iterum
protenditur in vico de Quinquinpoist, usque ad muros
Sancti Maglorii Parisiensis, supra cymiterium ejusdem
loci ; et eam detinere in ipsorum canonicorum prejudicium et gravamen, cum inde
amitterent jura sua, ut dicebant, pro eo quod ad manum mortuam devenerat terra
illa ; ad cujus terre alienationem dicti canonici eosdem priorem et fratres
compellere nitebantur.
Et super hoc quod dicti prior et fratres dicebant ex adverso quod censiva, justitia et dominium furni, qui dicitur furnus de
Livriaco, movebantur ab eisdem priore et fratribus, que
omnia ipsi asserebant a domino Marliaci se emisse ; que
siquidem omnia dicti prior et fratres dicebant eosdem canonicos detinere in
eorumdem prejudicium et gravamen.
Tandem, mediantibus bonis viris, dicte partes super premissis et super omnibus
aliis querelis retro habitis inter eos usque ad diem hodiernum, in nos, sub pena
xx librarum parisiensium, compromiserunt, vallantes compromissionem
eandem sigillo capituli Parisiensis, ex parte dictorum
canonicorum, et, ex parte dictorum prioris et fratrum, sigillo capituli fratrum
eorumdem.
Nos vero, de prudentium virorum consilio, arbitrium nostrum presentibus partibus
protulimus in hunc modum : quod dicti prior et fratres dictam terram cum justicia,
dominio et censu augmentato, quam domini Marliaci ibidem
solebant percipere annuatim, libere de cetero possidebunt, salvis viginti et octo
denariis pro eadem terra de capitali censu a dictis priore et
fratribus, singulis annis, in perpetuum persolvendis,
Compromis par lequel Guy, prieur de Saint-Lazare, s'en remet à la décision de Baudouin, prieur de Saint-Martin-des-Champs, pour le règlement des différends qu'il a avec les chanoines de Saint-Merry.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Compromissio querele precedentis.
— Frater G[uido]2, humilis prior
Sancti Lazari Parisiensis, et ejusdem loci
capitulum, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in
Domino.
Notum facimus quod, cum super censiva, et justitia et dominio cujusdam terre, ad
nos devolute per emptionem a nobili viro bone memorie B[urchardo] de
Marliaco, et super censiva furni abbatie de
Livriaco, et multis aliis querelis, discordia verteretur
sive controversia inter nos, ex una parte, et canonicos Sancti Mederici
Parisiensis, ex altera, tandem pro bono pacis compromisimus in
religiosum B[alduinum], priorem Sancti Martini
de Campis Parisiensis, et in venerabilem magistrum
Herbertum, capellanum Parisiensis episcopi, quicquid super
premissis pace vel judicio statuendum decreverint inviolabiliter servaturi.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigillorum nostrorum
munimine fecimus roborari.
Actum
Acceptation par l'abbé de Livry de la sentence arbitrale par laquelle la possession d'un four situé sur le terroir de Saint-Merry lui est confirmée, moyennant le payement d'une rente annuelle de 5 sous aux chanoines de ladite église.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 48v°, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Littere hec sunt de compositione pacis inter nos et abbatem et conventum de
Livriaco pro furno quod habent in terra nostra.
— Abbas1 totusque
conventus abbatie de Livriaco omnibus presentem2 paginam inspecturis, salutem in Domino.
Noverint universi quod, cum verteretur controversia inter nos, ex una parte, et
canonicos Sancti Mederici Parisiensis, ex altera, super
quodam furno in terra Sancti Mederici
sito, et predicti canonici compellerent nos ad distrahendum furnum illum, tandem
sopita est controversia inter nos, ex una parte, et predictos canonicos, ex
altera, per venerabiles viros, Johannem,
abbatem Sancti Victoris,
Hugonem1, decanum, Adam2, archidiaconum Parisiensem, de
communi assensu ad hoc arbitros electos, qui, per arbitrium suum, finem huic
controversie3 imposuerunt
in hunc modum4...
Actum
Vente faite par Pierre Lejeune, chanoine de Paris, à Rasse, chanoine de Saint-Merry, d'une maison ayant appartenu à Roger Langlais.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 49, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De venditione cujusdam domus Rascie,
canonico Sancti Mederici.
— Universis presentes litteras inspecturis officialis archidiaconi
Parisiensis
salutem in Domino.
Notum facimus quod constitutus coram nobis venerabilis vir
Petrus Juvenis5, canonicus Parisiensis, recognovit
se vendidisse, proxx libris parisiensium, domino
Rascie, canonico Sancti
Mederici, domum quamdam sitam Parisius,
in Vico Novo et in censiva Sancti Mederici
Parisiensis, que domus fuit Rogerii Anglici6 de Sancto
Victore, et ad quam domum idem Petrus assignatus
erat, per dominos censive illius, super xxxv libras parisiensium, quam
peccunie summam idem Rogerius domino
Petro debebat, antequam clamdestine et fugitivus a civitate
Parisiensi recessisset.
Voluerunt etiam predicte partes, et hoc conditum fuit coram nobis, quod si forte
contingeret venditionem dicte domus ab aliquo in posterum irritari, ille, qui
dictam domum retraheret prefato Rascie, c
solidos parisiensium, pro pena, cum predictis xx libris,
reddere teneretur.
Petrus vero de Tria de premissa venditione tenenda et de
dictisxx libris et centum solidis parisiensium, pro pena, si dictam
venditionem rescindi contingeret, reddendis, in contraplegium domum suam, sitam Parisius in Vico
Novo et in censiva Sancti Mederici
Parisiensis, contiguam domui prefati Rogerii,
memorato Rascie, fide interposita, pignori obligavit ; quia
idem Petrus de Tria super xxxv libris parisiensium
plegius erat, pro prefato Rogero, erga dominum
Petrum, canonicum Parisiensem, prout
idem Petrus de Tria recognovit coram nobis.
Dominus vero Petrus Juvenis, canonicus
Parisiensis, venditionem dicte domus tenetur garantizare,
et hoc concessit coram nobis, prout dictam domum garantizare potuerit, bona
fide.
In cujus1 rei memoriam et
testimonium, presentes litteras sigillo nostro, cum sigillo domini
Petri ibi appenso, sigillari curavimus.
Actum
Vente faite par Élisabeth Barbe et son mari Pierre aux chanoines de Saint-Merry de 6 sous 2 deniers de rente sur deux chambres situées dans la rue du Sac.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Hec sunt littere de emptione sex solidorum census sitorum super duabus cameris
sitis in vico Sacci, que fuerunt Petri
et Elysabeth, filie defuncti
Hugonis Barbe.
— Omnibus litteras inspecturis officialis curie ecclesie
Parisiensis archidiaconi salutem in
Domino.
Notum facimus universis quod, constituti in presentia nostra Petrus, maritus Elysabeth, filie defuncti Hugonis
Barbe, et ipsa Elysabeth
recognoverunt se vendidisse, fide interposita, canonicis sancti
Mederici Parisiensis sex solidos et duos denarios de augmentato
censu super duabus cameris sitis in vico Sacci2, juxta domum Hugonis
Trossevache, in fundo terre dictorum canonicorum,
prol solidis Parisiensium, fide sua
promittentes quod dictum censum prefatis canonicis contra omnes homines
garantizabunt.
Richardus vero, frater predicte
Elysabet hanc venditionem laudavit et concessit,
fide sua promittens quod in dicto censu, nichil presumet de cetero reclamare.
In cujus rei memoriam presentes litteras fieri fecimus et sigillo curie
Parisiensis archidiaconi consignari.
Actum
Sentence de Philippe archidiacre de Paris, au sujet de certains droits qu'Helluin de Meulant avait usurpés sur les chanoines de Saint-Merry.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 49v°, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De compositione facta inter canonicos Sancti Mederici et
Helluinum de Mellento super quadam terra.
— Ego Phylippus,
Parisiensis archidiaconus, notum fieri volumus tam
futuris quam presentibus quod, inter canonicos Sancti
Mederici et Herluinum de
Mellento, majorem et ministrum Balduini de
Barris, in presentia nostra, causa ventilata est super quadam
terra, quam predictus Balduinus tenet a
canonicis Sancti Mederici, ad censum vi
denariorum, singulis annis,
Composition faite entre l'abbé d'Hermières et les chanoines de Saint-Merry, au sujet d'une rente perçue sur des maisons de la rue Baillehoue.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 50, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Littere abbatis de Hermeriis de elemosina
Johannis Paalee.
— Universis Christi fidelibus ad quos presentes
litteræ3 pervenerint Thomas, dictus abbas
Hermeriarum4, totusque ejusdem loci conventus, eternam
in Domino salutem.
Notum facimus quod cum, ex elemosina defuncti
Johannis Paalee, quondam servientis domini regis
Francie, et Guillelmi
Esaiacos, fratris sui, quinquaginta solidos parisiensium
superexcrescentis census haberemus, in fundo terre et in censiva canonicorum
Sancti Mederici Parisiensis sitos, super quasdam domos
Parisius, in vico qui vulgariter appellatur
Bullehoe1, et predicti canonici nos compellerent ad vendendum censum
prenominatum, minime sustinentes quod idem census ad manum mortuam devenisset,
tandem, bonis viris intromittentibus se de pace super hoc
inter nos et eosdem canonicos, pacem gratam et perpetuam super hoc inter nos
fecimus in hunc modum : quod nos, de communi assensu nostri conventus, pro
sufferentia hujus rei, et pro eo quod de cetero prefati canonici minime nos
compellerent ad prefatum censum distrahendum, gratanter et liberaliter eisdem
canonicis Sancti Mederici quartam partem, videlicet
duodecim solidos et dimidium parisiensium, concessimus de eodem superexcrescente
censu, singulis annis, in octabis Sancti Dyonisii, dictis
canonicis Sancti Mederici a nobis persolvendos, salvo tamen
et retento eisdem canonicis Sancti Mederici censu capitali
viginti et unius denariorum parisiensium, quem nos tenemur reddere canonicis
memoratis Sancti Mederici, in dictis octabis, singulis
annis, sicuti prius, a dicto Johanne, dictos xx et
unum denarios percipere ipsi canonici Sancti Mederici
consueverant ab antiquo, retenta in domibus antedictis canonicis Sancti
Mederici tota justicia, teloneo et omnibus aliis proventibus
quibuscunque, qui ex fundo terre solent dominis provenire.
Sciendum enim est quod si hospites, qui in domibus memoratis erunt, moram
fecerunt in antedicto censu reddendo, nos ipsi neque fenestras domorum illarum
propter hoc capere poterimus ullo modo, neque aliquam habere cohercionem, sed per
dictos canonicos Sancti Mederici, aut per ecclesiasticum
judicem, censum habere poterimus supradictum.
In cujus rei memoriam et testimonium, ad petitionem supradictorum, presentes
litteras sigillo nostri conventus canonicis supradictis tradidimus communitas.
Actum
Sentence arbitrale prononcée par Jean, archidiacre, Grégoire, chanoine de Paris, et Landry, prêtre de Vitry, pour mettre fin au différend qui s'était élevé entre les chanoines de Saint-Merry et Pierre, clerc de Saint-Martin, au sujet de distributions qui devaient être faites dans l'église de Saint-Merry, le jour du service anniversaire de l'archidiacre Étienne.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 50v°, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De compositione facta inter canonicos Sancti Mederici et
Petrum, clericum de Sancto
Martino, super sexaginta etxii solidis incrementi
census.
— Omnibus presentes litteras inspecturis Johannes, archidiaconus, Gregorius, canonicus
Parisiensis, et magister
Landricus, presbyter de
Vitriaco, salutem in
Domino.
Noveritis quod cum esset orta controversia inter canonicos Sancti
Mederici Parisiensis, ex una parte, et Petrum, clericum de Sancto
Martino, ex altera, super sexaginta etxii solidis
de Parisius incrementi census, sitis in fundo terre
dictorum canonicorum, quos dictus Petrus petebat ad vitam, ex
legato Stephani, felicis recordationis, quondam archidiaconi
Parisiensis ; ex altera vero parte, dicti canonici
dicebant prefatum archidiaconum voluisse et ordinasse quod de
prefato incremento census fieret distributio in ecclesia Sancti
Mederici, die anniversarii sui, hiis qui essent presentes ; tandem
ipse dicte partes, de bonorum virorum consilio, in nos executores dicti quondam
archidiaconi compromiserunt, bona fide promittentes se fideliter observaturos
quicquid a nobis, compositione vel judicio, [de] supradicta controversia fuerit
ordinatum.
Petrus vero, clericus, renuntians
omnibus litteris, quas jam super eadem controversia impetraverat, vel dicebat se
impetrasse, de tenendo arbitrio et de non contraveniendo, in manu nostra fidem
prestitit corporalem, et canonici supradicti de rato litteras sui capituli nobis
prestiterunt.
Nos autem executores dicti archidiaconi testamenti, tamquam hii, quibus dederat
potestatem in extrema sui voluntate corrigendi, mutandi, addendi et diminuendi,
secundum quod viderimus expedire, posita etiam affectione quam erga dictam
ecclesiam predictus archidiaconus habebat, et considerata utilitate utriusque
partis, ut servientium in eadem ecclesia relevetur necessitas et via pateat
servientibus pia devotione, concessimus predictum incrementum census prefatis
canonicis perpetuo possidendum, communiter et equaliter distribuendum ad
matutinas ; ita tamen quod, die anniversarii archidiaconi memorati, de supradicta
pecunia distribuentur quatuordecim solidi hiis qui intererunt servitio.
Dicti autem canonici Petro memorato, per arbitrium nostrum,
pro quitatione dicti incrementi census ab ipso Petro facta,
de voluntate et assensu ipsius Petri, solverunt
eidem Petro
xxv libras.
Et quia prefati canonici dicebant inde se esse gravatos, eisdem canonicis dedimus
centum solidos parisiensium de elemosina ipsius domini archidiaconi memorati.
In cujus rei testimonium, ad petitionem partium, presentes litteras sigillis
nostris duximus roborandas.
Actum
Cession faite par l'abbesse de Saint-Antoine aux chanoines de Saint-Merry de 2 sous, d'un côté, et de 15 sous 2 deniers de rente, de l'autre, sur des maisons sises dans leur terroir.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 51, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Qualiter abbatissa Sancti Antonii dedit canonicis
Sancti Mederici
ii solidos, ex una parte, et, ex alia,xv solidos et duos
denarios annui redditus.
— Soror Amicia, dicta abbatissa,
totusque conventus Sancti Antonii Parisiensis omnibus
presentes litteras inspecturis salutem in Domino.
Notum facimus quod cum Adam Foec,
defunctus, legasset nobis in elemosinam perpetuam decem solidos parsiensium de
incremento census percipiendos, annis singulis, super domum Garini
Huttaut, sitam Parisius, in fundo terre
canonicorum Sancti Mederici Parisiensis, nos volumus et
concessimus eisdem canonicis, quod ipsi, in recompensatione ventarum que de dictis
decem solidis possent evenire aliquando, duos solidos de jamdictis decem solidis
in perpetuum percipient ; et ipsi canoniciviii solidos super domum
predictam nobis percipere et in perpetuum pacifice possidere concesserunt.
Item notum facimus quod, cum Bernardus de Sancto Victore
nobis et quibusdam aliis ecclesiis legasset, in perpetuam elemosinam, sexaginta
duos solidos et duos denarios de incremento census percipiendos, annis singulis,
super quasdam domos sitas Parisius, in fundo terre dictorum
canonicorum, que domus fuerunt ipsius Bernardi, nos, cum
aliis ecclesiis, volumus et concessimus quod predicti canonici, annis singulis, in
perpetuum percipientxv solidos et duos denarios tantummodo de
predictislxii solidis etii denariis, in recompensationem
ventarum, que de prefatis sexaginta duobus solidis et duobus denariis possent
aliquando provenire.
Et idem canonici nobis et ecclesiis aliis totum residuum in perpetuum possidere
et super easdem domos percipere concesserunt ; ita quod nos, pro
parte nostra,ix solidos super prefatas domos quiete et libere in
perpetuum percipiemus1.
Recognoscimus etiam quod in predictis domibus nichil penitus reclamamus vel in
futurum reclamabimus, nisi tantummodo super domum Garini
Hurtaut
viii solidos, et super domos, que sunt defuncti Bernardi de
Sancto Victore, ix solidos, de puro censu augmentato,
salvis eisdem canonicis antiquo censu capitali, quem persolvent hospites domorum
predictorum, justitia, venditionibus, eventionibus et omnibus aliis que ad fundum
terre possunt et debent jure communi pertinere.
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras fecimus annotari et
sigilli nostri appositione muniri.
Actum
Sentence arbitrale d'après laquelle l'abbesse de Saint-Antoine est tenue de payer aux chanoines de Saint-Merry une rente annuelle de 45 sous parisis, pour la maison sise dans le terroir de Saint-Merry, qui avait été autrefois donnée à l'abbaye par Pierre Leber et Agnès, sa femme.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 51v°, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De compositione facta inter abbatissam Sancti Antonii et
canonicos
Sancti Mederici super quadam domo, que fuit defuncti
Petri Leber.
— Universis presentes litteras inspecturis abbatissa Sancti Antonii
Parisiensis totusque ejusdem loci conventus,
Cisterciensis ordinis, eternam in Domino
salutem.
Notum facimus quod, cum questio mota fuisset inter nos, ex una parte, et
canonicos Sancti Mederici Parisiensis, ex altera, super eo
quod dicti canonici volebant ut nos poneremus extra manum nostram quamdam
domum2, quam defuncti
Petrus Leber et Agnes, uxor ejus, nobis et ecclesie nostre dederant
in perpetuam elemosinam, sitam Parisius, contiguam domui
nostre, prope domum Petri Conversi, in censiva dictorum
canonicorum pro majori parte, tandem nos et predicti canonici
compromisimus1, pro bono
pacis, in venerabiles viros [Lucam de
Lauduno,] decanum, magistrum
Hugonem de Caprosia, canonicum
Parisiensem, et Regnerum Bordum, civem
Parisiensem, sub pena centum librarum
parisiensium.
Qui arbitri dictam sententiam seu arbitrium protulerunt modo, videlicet
arbitrando, dicentes quod nos et ecclesia nostra tenebimus ac possidebimus dictam
domum pro rata, illa que est in dominio dictorum canonicorum sita, sine aliqua
coactione vendendi vel alienandi in manu mortua vel extra manum nostram ponendi ;
ita tamen quod nos persolvemus, ex jure et in perpetuum, singulis annis, jamdictis
canonicis quadraginta quinque solidos parisiensium annui census, videlicet
medietatem
Cession faite par Bernier de Montreuil à la confrérie de Saint-Merry d'une vigne sise à Montreuil, moyennant le payement d'une rente annuelle de 4 deniers.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 52, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De quadam vinea que concessa fuit confratrie Sancti
Mederici in perpetuum possidenda, quam Bernerus de
Mosterolio concessit.
— Omnibus presentes litteras inspecturis officialis archidiaconi
Parisiensis
in Domino salutem.
Notum facimus quod constitutus coram nobis Bernerus
de Mosterolio, miles, voluit et concessit
quod confratria Sancti Mederici Parisiensis vineam quamdam,
quam habet apud Mosterolium, in censiva ejusdem militis, ad
censum quatuor denariorum singulis annis reddendorum, in perpetuum
teneat et possideat.
Obligavit etiam se et heredes suos ne de cetero dictam confratriam possint
compellere ad distrahendam vineam supradictam ; qui quatuor denarii reddendi sunt,
singulis annis,
Sentence arbitrale par laquelle la possession d'un four situé dans le terroir de Saint-Merry est confirmée à l'abbaye de Livry, moyennant le payement d'une rente annuelle de 5 sous aux chanoines de Saint-Merry.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 52v°, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
I. Quod abbas et conventus de Livriaco ratam habent compromissionem factam in abbate S. Victoris et in aliis nominatis. — Abbas, totusque conventus de Livriaco1 omnibus presentes litteras inspecturis salutem. Noverit universitas vestra quod compromissionem quam fecerunt canonici Sancti Mederici Parisiensis, ex una parte, et abbas et conventus de Livriaco, ex altera, sub penax librarum, in venerabiles viros J[ohannem], abbatem Sancti Victoris, H[ugonem], decanum, A[dam], archidiaconum Parisiensem, super causa que vertitur inter eos super quodam furno, nos ratam et gratam habemus.
II. Quod H[ugo], decanus, et alii intus nominati ratam habent et gratam compromissionem inde factam. — Decanus totumque capitulum ecclesie Parisiensis omnibus presentes litteras inspecturis in Domino salutem. Noverit universitas vestra quod compromissionem quam fecerunt canonici Sancti Mederici Parisiensis, ex una parte, et abbas et conventus de Livriaco, ex altera, sub penax librarum, in venerabiles viros J[ohannem], abbatem Sancti Victoris Parisiensis, H[ugonem], decanum, A[dam], archidiaconum Parisiensem, super causa que vertitur inter eos super quodam furno, nos gratam et ratam habemus.
III. Quo modo pronunciatum est dictum arbitrium quod canonici
Sancti Mederici debent habere, singulis annis, pro furno
quinque solidos parisiensium de capitali censu, et dictum furnum
permitterent dicto abbati et conventui in pace possidere.
— Johannes, abbas Sancti
Victoris, H[ugo],
decanus, A[dam], archidiaconus
Parisiensis, omnibus presentem paginam inspecturis
salutem in Domino.
Vestra noverit universitas quod, cum verteretur contentio inter viros
venerabiles, abbatem et conventum de Livriaco, ex una
parte, et canonicos Sancti Mederici Parisiensis, ex altera,
super quodam furno in territorio eorumdem canonicorum
Parisius sito, et prefati canonici vellent compellere
predictos abbatem et conventum ad vendendum furnum illum, tandem dicte partes ex
communi assensu prestando dicto nostro, sub penax librorum, hinc inde
in nos tres compromiserunt.
Nos vero pronunciando diximus quod predicti canonici Sancti Mederici
Parisiensis de cetero non compellerent memoratos abbatem et
conventum de Livriaco ad vendendum prenominatum furnum .
Preterea pronunciavimus quod predicti abbas et conventus redderent, pro prefato
furno, singulis annis,v solidos de censu capitali predictis canonicis
Sancti Mederici,
Compromis par lequel l'abbesse de Saint-Antoine s'en remet à trois arbitres, pour le règlement du différend qu'elle a avec les chanoines de Saint-Merry, au sujet de la maison de Pierre Leber.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De discordia que fuit inter abbatissam et conventum Sancti
Antonii, ex una parte, et canonicos Sancti
Mederici, ex altera, super quadam domo que fuit defuncti magistri
Petri Leber, et in quibus compromiserunt1.
— Omnibus presentes litteras inspecturis Amicia, Sancti Antonii
Parisiensis humilis abbatissa, totusque ejusdem loci
conventus salutem in Domino.
Noverint universi quod cum inter nos, ex una parte, et canonicos
Sancti Mederici Parisiensis discordia verteretur super
manumortua cujusdam domus, site Parisius, in terra
Sancti Mederici Parisiensis, que domus fuit defuncti
magistri Petri Leber, nobis ab eodem defuncto in elemosinam
collecta, tandem nos et dicti canonici compromisimus in venerabilem virum decanum
L[ucam de Lauduno], magistrum
Hugonem de Caprosia, canonicum
Parisiensem, et Renerum, dictum Bordon, civem
Parisiensem, promittentes, per stipulationem
legitimam et sub pena centum librarum parisiensium, quod inviolabiliter
observabimus quicquid ipsi très concorditer super dicta discordia duxerint
ordinandum ; ita quod, si alter eorum dissenserit, aliorum ordinatio cassa sit
penitus et inanis.
In quorum testimonium presentes litteras sigillo nostro fecimus roborari.
Sentence arbitrale rendue par Barthélemy, chanoine de Saint-Merry, au sujet de 2 sous de rente annuelle qu'un certain Guillaume et sa femme prétendaient avoir sur la maison de Robert Le Masson.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De Guillelmo et Auxendi, uxore ejus, quo modo quitaverunt nobis
duos solidos census sitos supra domum que fuit R[oberti]
Cementarii.
— [Fol.
53] Officialis Parisiensis omnibus presens
scriptum inspecturis in Domino salutem.
Noveritis quod constituti coram nobis Guillelmus et Auxendis, ejus uxor, de querela que
vertebatur inter ipsos, ex una parte, et canonicos Sancti Mederici
Parisiensis, ex altera, super duobus solidis annuatim assignatis
eisdem canonicis, pro quodam anniversario faciendo, supra domum, que fuit
Roberti Cementarii, in vico de
Quiquempoit, compromiserunt, fide media, in magistrum
Bartholomeum, concanonicum ejusdem ecclesie, promittentes,
eadem fide, quod, quicquid idem Bartholomeus super premissa
querela statuerit, ipsi inviolabiliter observarent, nec contra dictum suum
aliquatenus super hoc reclamarent.
Dictas vero Bartholomeus dicto suo statuit predictos duos
solidos predicte ecclesie pacifice remanere, nec predicti
Guillelmus et Auxendis super predictis
duobus solidis predictam ecclesiam de cetero inquietare.
Dictus vero B[artholomeus] dedit dictis
Guillelmo et Auxendi
v solidos, de bonis ecclesie memorate, et pallium reddidit obligatum
eisdem pro censu anni preteriti.
Actum
Abandon2 fait par « Adda, »fille de Pierre de L'Hay, des prétentions qu'elle avait sur une terre que les chanoines de Saint-Merry avaient achetée de Guerin de Villejuif.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De Adda, filia Petri de Laiaco, quo modo quitavit nobis terram nostram de Laiaco3, quam emeramus a Guerino de Villa Judea. — Ego Johannes, Noviomensis thesaurarius, notum facio presentibus et futuris quod cum Garinus de Villa Judea canonicis Beati Mederici Parisiensis quamdam terram, que est apud Laiacum, vendidisset, et Adda, filia Petri de Laiaco, sepe et multum reclamavit et ejusdem terre venditionem voluit irritare, verum, ad petitionem et instantiam bonorum virorum, prefata Adda, neptis mea, prefate terre venditionem, fide data, ratam habuit et in Parisiensi capitulo confirmavit. Quod ut ratum et stabile perseveret litterarum mearum testimonio et sigilli mei munimine roboravi. Testes sunt : Petrus de Campello, canonicus Parisiensis, Rosardus canonicus, magister Arnulfus, magister Hosmundus, magister Albertus, Paganus, dyaconus, Rogerus, dyaconus, magister Simon, laici : Homondus, Eustachius, Theobaldus Comes, Herbertus, Joscelinus. Omnes isti de Laiaco sunt.
Quittance donnée par Etienne le Boiteux d'une somme de 10 livres parisis qui lui a été payée par les chanoines de Saint-Merry, pour une maison qu'il leur a vendue.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 53v°, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Recognitio solutionis decem librarum solutarum Stephano, filio defuncti Hugonis
allutarii, a canonicis Sancti Mederici, de summa
xx librarum debitarum pro emptione domus site supra cymiterium
Sancti Mederici.
Notum facimus quod constitutus coram nobis Stephanus, filius defuncti Hugonis
Claudi, allutarii, recognovit se recepisse a canonicis
Sancti Mederici et clericis ejusdem ecclesie decem libras
parisiensium, pro venditione domus supra cymiterium Sancti
Mederici, contiguam domui Tatini, balistarii, quam dicti canonici et clerici
ab eodem Stephano emerant pro viginti libris
parisiensium.
Actum
Confirmation par l'archidiacre de Paris de l'abandon fait par « Adda, »fille de Pierre de L'Hay, des prétentions qu'elle avait sur une terre que les chanoines de Saint-Merry avaient achetée de Guérin de Villejuif.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Heedem littere que sunt in illis que incipiunt : Ego Johannes... sed in alio sigillo sigillatas. — Parisiensis ecclesie archidiaconus omnibus ad quos presens pagina pervenerit salutem in Domino. Noverit universitas vestra quod cum Garinus de Villa Judea, canonicis Sancti Mederici, quandam terram, que est apud Laiacum, vendidisset, Adda, filia Petri de Laiaco, sepe et multum reclamavit et ejusdem terre venditionem voluit irritare. Unde, ad petitionem et instanciam bonorum virorum, prefata Adda supradicte terre venditionem ratam habuit et confirmavit in capitulo Parisiensi. Testes : Johannes, Noviomensis thesaurarius, Petrus de Campello, canonicus Parisiensis, Rosardus, canonicus, magister Arnulfus, magister Osmondus, magister Albertus, Paganus, dyaconus, Rogerus, dyaconus, magister Symon et plures alii. Quod ut ratum et stabile perseveret sigilli nostri appositione fecimus roborari.
Abandon fait par Daniel, prêtre de Sainte-Opportune, aux chanoines de Saint-Merry d'une rente annuelle de 18 deniers parisis à prendre sur celle de 4 sous 6 deniers qu'il avait sur la maison de Vincent le Cordier.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De decem et octo denariis datis a domino
Daniele, presbitero, pro tribus solidis obtinendis
in censiva canonicorum Sancti Mederici.
— Omnibus presentes litteras inspecturis capitulum Sancti Mederici
Parisiensis
in Domino salutem.
Notum facimus quod cum dominus Daniel,
presbiter de Sancta Oportuna, haberet quatuor,
solidos et dimidium, Parisius, in terra nostra, censuales
ad suam capellaniam pertinentes, super domo videlicet Vincentii le
Cordier, ante ecclesiam Sanctorum Innocentium,
dictus Daniel, presbiter, voluit et concessit, de illis
quatuor solidis et sex denariis, nobis xviii denarios parisiensium in
singulis annis percipiendos, tali pactione quod nos et successores nostri
permitteremus ipsum dictum Danielem, presbiterum, et suos
successores libere et pacifice possidere residuum de dictis quatuor solidis et
dimidium.
In cujus rei testimonium et munimen, de voluntate et assensu utriusque partis,
sigillo nostri capituli has litteras fecimus sigillari.
Actum
Cession faite par les chanoines de Saint-Merry à l'hôpital de la Trinité de cinq chambres situées dans la censive de Saint-Merry, moyennant le payement d'une redevance annuelle de 7 sous parisis.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 54, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De quitatione quinque camerarum, sitarum in fundo
Sancti Mederici, facta domui Sancte
Trinitatis1, pro vii solidis.
— Thomas, Dei
misericordia
Hermeriarum abbas, totaque ejusdem loci congregatio,
omnibus ad quos presens scriptum pervenerit in Domino
salutem.
Noveritis quod canonici Sancti Mederici
Parisiensis domui Sancte Trinitatis
Parisiensis quinque cameras, que in eorum censiva site fuerunt,
predicte domui in elemosinam, de communi assensu partium, possidendas concesserunt
unanimiter et benigne, et retenta tamen in eisdem cameris predictis canonicis
Sancti Mederici omni justitia fundi terre.
Domus vero predicta prefatis canonicis septem solidos parisiensium censuales,
Sentence de Giraud, doyen de Paris, par laquelle il condamne les chanoines de Saint-Merry à rendre à « Sanctissima Mulier » et à sa fille une maison sise dans la rue Baillehoue, à charge toutefois pour ces dernières de payer 4 sous parisis, et sans préjudice du cens annuel qu'elles devront aux chanoines pour la susdite maison.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De compositione facta inter canonicos Sancti Mederici, ex
una parte, et Sanctissimam Mulierem, et Eremburgim, ejus filiam, ex altera, super quadam
domo sita in terra dictorum canonicorum.
— In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti. Amen.
Nos G[iraudus1], decanus
Parisiensis, auditis et intellectis que Sanctissima
Mulier, per se, et Eremburgis, ejus
filia, per maritum suum, proposuerunt coram nobis, petentes a canonicis
Sancti Mederici Parisiensis quamdam domum sitam in vico
Baillehoue, inter domum Guidonis
Casearii, ex una parte, et domum Michaelis
Majoris, ex altera, et que dicti canonici responderunt ex adverso, asserentes dictam S[anctissimam Mulierem] eis concessisse quod de
dicta domo facerent quicquid vellent, pro arreragiis xix solidorum et
dimidium de incremento census, quos eis debuerat solvisse per v annos,
ut dicebant, antequam dictam domum sarsissent, adicientes quod cum ipsa postea
traheret eos in causam super dicta domo coram Ernaudo, tunc decano
Parisiensi, idem decanus eos absolverat ; per sententiam diffinitivam ab impetitione dicte mulieris, lite legitime
contestata, et prestito hine inde juramento de calumpnia, testibus receptis,
atestationibus publicatis, positionibus et interrogationibus et confessionibus in
jure factis et aliis rite actis, die ad sententiam partibus assignata et sponte ab
eisdem recepta, habito bonorum virorum consilio, adjudicavimus dictam domum
memoratis S[anctissime Mulieri] et E[remburgi], ejus filie,
condempnantes memoratos canonicos dictis S[anctissime Mulieri] et ejus filie ad
reddendum dictam domum pacifice possidendam, quam Alexandrum Presbiterum, ipsi canonici et idem
Alexander, eorum auctoritate, possidere confessi sunt.
Condempnamus etiam dictas S[anctissimam Mulierem] et ejus filiam memoratis
canonicis in quatuor solidis parisiensium infundendis eisdem canonicis, pro
meliorationibus dicte domus, habita consideratione proventuum perceptorum et
percipiendorum a partibus usque modo, salvo censu trium solidorum et dimidium et
incremento census xii solidorum, solvendis singulis annis dictis
canonicis ab illis qui dictam domum de cetero possidebunt.
Actum
Composition entre Benoît, chanoine de Saint-Merry, et ses collègues, au sujet d'une maison et des revenus de deux bénéfices qu'il avait institués dans leur église.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 55, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De compositione pacis habita inter canonicos Sancti
Mederici et Benedictum,
concanonicum ejusdem ecclesie, super quadam domo et proventibus duorum
beneficiorum.
— G[aufridus]1, archidiaconus, magister
Herbertus et Guillelmus de
Varziaco1,
canonicus Parisiensis, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Noverint universi quod cum inter Benedictum, canonicum Sancti Mederici
Parisiensis, ex una parte, et concanonicos suos, ex altera,
contentio verteretur super proventibus duorum beneficiorum, que idem
Benedictus in ecclesia Sancti
Mederici instituit, quorum beneficiorum proventus ipse
Benedictus asserebat se, quamdiu viveret, percepturus, et
super quadam domo, quam communitati et anniversariis ejusdem ecclesie contulerat,
ut predicti canonici allegabant, nec tamen et super quodam thuribulo argenteo et
xii libris parisiensium, quas ab ipso Benedicto
sibi restitui postulabant, tandem, mediante bonorum virorum industria, utriusque
partis fide interposita, amicabilis intercessit compositio in hunc modum quod
dicti canonici ipsum Benedictum de thuribulo et duodecim
libris penitus absolverunt, et concesserunt eidem quod proventus duorum
predictorum beneficiorum , quoad vixerit, percipiat, et de
ipsis proventibus pro sua voluntate disponat.
Concesserunt etiam ipsi canonici, intuitu Dei, duobus
alumpnis ipsius Benedicti, ad quorum sustentationem, illa duo
beneficia constituisse dinoscitur, quod in communitate et anniversariis ipsius
ecclesie percipiant, sicut canonici et quicumque post ipsos pueros illa beneficia
obtinebunt, que sunt et erunt de cetero in perpetuum capellanie.
Dictus quoque Benedictus domum suam, juxta terraciam sitam,
sicut magnum suum cellarium se comportat, dedit et quitavit communitati et
anniversariis in perpetuum possidendam, hoc tamen retento quod cellarium ipsum,
quamdiu vixerit, retinebit, post obitum autem, quod fenestra que illuminat
cellarium, ex parte pratelli, ab herede vel successore ipsius
Benedicti, nullatenus poterit obturari.
In cujus rei memoriam et testimonium has litteras, de consensu parcium, sigillis
nostris fecimus communiri.
Actum
Composition d'après laquelle les chanoines de Saint-Merry reconnaissent aux léproseries de Juvisy et de la Banlieue le droit de percevoir 9 sous de rente sur des maisons situées dans la rue Neuve-Saint-Merry.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 55v°, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De xii denariis census recisis de decem solidis collatis duabus
leprosariis ; qui decem solidi erant augmentati census in censiva canonicorum
Sancti Mederici.
— Omnibus presentes litteras inspecturis officialis curie
Parisiensis
salutem in Domino.
Notum facimus quod cum leprosi de Givisiaco1 haberent v solidos
augmentati census et leprosi de Banleuca2 alios quinque solidos, singulis
annis ex elemosina defuncti Bernardi de Sancto Victore, supra
domos quasdam sitas in Vico Novo, in fundo terre
Sancti Mederici Parisiensis, et canonici ejusdem ecclesie
predictos leprosos compellerent ad illos decem solidos extra manum suam ponendos,
sicut magistri dictorum domorum leprosorum nobis intimaverunt, tandem partes in
hoc convenerunt quod ipsi canonici voluerunt et concesserunt ut domos leprosorum
predictorum, de censu predicto augmentato, novem solidos, utraque
scilicet domus quatuor solidos et dimidium1, supra domus illas in perpetuum teneant et percipiant annuatim,
ita quod ad eos vendendos vel alienandos de cetero non poterunt coarctari ;
dictique canonici et eorum successores residuos duodecim
denarios in recompensationem percipient ventarum, tamquam suos.
Et hoc factum est, salva et retenta dictis canonicis et eorum successoribus
omnimoda justicia et jurisdictione, que pertinet ad fundum terre.
Nam dicti leprosi, in domibus sepe dictis, nichil preter ix solidos
illos augmentati census poterunt reclamare.
In cujus rei testimonium et approbationem presentes litteras, ad petitionem
partium, sigillo curie Parisiensis fecimus communiri.
Actum
Confirmation par Doulce, sœur d'Évrard le Crieur, et par son fils Guibert, de la vente de 62 sous de rente que le susdit Évrard avait faite à l'église de Saint-Merry, du consentement de sa femme et de ses enfants.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De emptione sexaginta duorum solidorum augmentati census pro xxx ª
duabus libris parisiensium.
— Omnibus presentes litteras inspecturis officialis curie
Parisiensis
in Domino salutem.
Notum facimus universis quod constituti coram nobis Dulcia, mulier vidua, soror Evrardi
Clamatoris, et Guibertus, filius ejusdem Dulcie,
cives Parisienses, quamdam venditionem census
sexaginta duorum solidorum, quam dictus Evrardus et Agnes, ejus uxor, de consensu
Henrici et Thiefene, filiorum
eorumdem, fecerunt ecclesie Sancti Mederici Parisiensis,
pro xxx et duabus libris parisiensium, eidem ecclesie in perpetuum
quitaverunt, firmiter promittentes fide sua quod tam ipsam ecclesiam quam dictos
Evrardum, et uxorem ejus, et filios eorum, super premissa
venditione in perpetua pace tenerent.
Et versa vice, pro hac siquidem quitatione dicte ecclesie facta, antedicti
Evrardus et A[gnes],
uxor ejus, dictis filiis eorum suum prebentibus assensum, prefate
Dulcie heredibusque suis, ubicumque ipsi domos vel alias possessiones habent et possident, similiter in perpetuum quitaverunt,
fide sua se astringentes, quod contra hoc factum suum nullatenus venire vel
aliquid attemptare presument.
In cujus rei memoriam has litteras, ad petitionem parcium, sigillo curie
Parisiensis fecimus consignari.
Actum
Vente faite par diverses personnes aux chanoines de Saint-Merry de 62 sous de rente sur des maisons sises dans le terroir de leur église.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 56, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De emptione sexaginta duorum solidorum augmentati census sitorum in diversis
locis in fundo tamen terre Sancti Mederici, et a diversis
hominibus emptorum.
— Officialis episcopi Parisiensis omnibus presentes
litteras inspecturis salutem in Domino.
Noveritis quod constituti coram nobis Durandus Poncherus et
ejus uxor recognoverunt se vendidisse, pro quindecim libris parisiensium,
canonicis Sancti Mederici Perisiensis triginta solidos
censuales de augmentato censu, supra tres domos contiguas,
quas idem Durandus ejusque uxor habent sitas in fundo terre
dictorum canonicorum prope Sanctum Medericum.
Preterea Richardus Aurelianensis et Ermengardis, ejus uxor, constituti coram nobis,
similiter recognoverunt se vendidisse, pro octo libris, dictis canonicis
xvi solidos censuales de augmentato censu, supra domum suam, sitam in
fundo terre dictorum canonicorum, prope Sanctum
Medericum.
Insuper Sanctissima Mulier, civis Parisiensis, recognovit
coram nobis se vendidisse, pro xiii libris, sepedictis canonicis
sexdecim solidos censuales de augmentato censu supra domum suam, sitam in fundo
terre dictorum canonicorum, prope Sanctum Medericum.
Omnes vero predicti venditores fiduciaverunt quod supra, censum, qui jam positus
est in prefatis domibus, nisi de voluntate et consensu memoratorum canonicorum,
non poterunt majorem censum statuere.
Nos vero, ad petitionem supradictorum partium, istas pactiones in scriptis
redegimus et sigillo curie Parisiensis consignavimus.
Actum
Reconnaissance par Geoffroy de Bagneux de la rente de 5 sous parisis que ses parents avaient léguée, par testament et pour leur anniversaire, aux chanoines de Saint-Merry.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 56v°, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De v solidis legatis a defunctis Gaufrido 1 de Bailneolio et Odelina, ejus uxore, super bonis eorum.
— Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Parisiensis
salutem in Domino.
Notum facimus quod coram nobis in jure constitutus Gaufridus, dictus de Bailneolio, filius quondam
defunctorum Ade de Bailneolio et Odeline, ejus uxoris, quorum heres est et bona
eorum possidet, recognovit quod dicti Adam et
Odelina in extremis legaverunt canonicis Sancti
Mederici Parisiensis, ad opus anniversariorum suorum in dictorum
canonicorum ecclesia celebrandorum, quinque solidos parisiensium annui redditus,
videlicet dictus Adam duos solidos, et dicta
Odelina tres solidos parisiensium, habendos et percipiendos
in posterum annuatim super bona eorumdem defunctorum.
Recognovit enim se, a tempore mortis ipsorum, dictum redditum persolvisse eisdem
canonicis annuatim, et ipsos canonicos a dicto tempore citra fuisse in pacifica
possessione, vel quasi, percipiendi annuatim debitum supradictum.
Et promisit idem Gaufridus quod dictum redditum reddet
annuatim, ad opus dictorum anniversariorum,
Don fait par Guy Le Prestre, chapelain de feu Adam Bigue, de 8 sous de rente pour son anniversaire.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 1-62, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De octo solidis census collatis a Guidone,
capellano defuncti Ade Bigue, sitis super quadam domo
sita Parisius, in vico qui dicitur
Cul-de-Sac, in censiva Sancti
Mederici.
— Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Parisiensis
salutem in Domino.
Notum facimus quod in nostra presentia constitutus dominus
Guido Presbiter, capellanus defuncti Ade
Bigue1, dedit et concessit, donatione inter vivos, ex nunc in
perpetuum, in elemosinam, canonicis Sancti Mederici
Parisiensis, ad opus anniversarii sui in ecclesia ejusdem
Sancti Mederici celebrandi, octo solidos parisiensium
augmentati census, quos habebat et percipiebat idem presbiter, de conquestu suo
proprio, super quadam domo sita Parisius in vico qui
dicitur Cul-de-Sac2, in censiva dicte ecclesie Sancti
Mederici, ut dicebat, ita tamen quod ipse Presbiter dictos octo
solidos habebit et percipiet, quamdiu vixerit, quoad usumfructum tantummodo.
Voluit etiam et concessit quod, in vigilia anniversarii sui, distribuantur
quatuor solidi, et, in die, alii quatuor solidi de censu predicto.
Et promisit idem Presbiter, fide data in manu nostra, quod contra donationem
hujusmodi per se vel per alium non veniet in futurum.
Sentence qui reconnaît aux chanoines de Saint-Merry le droit de nommer à une vicairie de l'église de Saint-Germain-l'Auxerrois et défend au chapitre de cette église de faire subir un examen audit vicaire.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 57, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Sententia lata inter nos et decanum et capitulum Sancti Germani
Autissiodorensis super vicaria nostra in ecclesia eorum.
— In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti. Amen.
Proponente in jure coram nobis procuratore capituli seu canonicorum ecclesie
Sancti Mederici Parisiensis contra decanum et capitulum
Sancti Germani Autissiodorensis,
Parisius, quod cum ipsi canonici Sancti
Mederici Parisiensis sint et fuerint in possessione, vel quasi,
conferendi, in ecclesia Sancti Germani predicti, quandam
vicariam, vicarium ejusdem vicarie, pro voluntate ipsorum canonicorum
Sancti Mederici Parisiensis, revocando et removendo, ac
ipsi canonici Sancti Mederici Parisiensis dictam vicariam
contulissent domino Dyonisio Britoni, presbitero, ipsi
decanus et capitulum Sancti Germani ejusdem vicarium
ipsius, ipsis canonicis Sancti Mederici Parisiensis
absentibus et irrequisitis, examinaverunt, contradicentes ante examinationem
eumdem recipere in vicarium, nisi prius examinaretur ab ipsis, in prejudicium
ipsorum canonicorum Sancti Mederici, cum ipsi decanus et
capitulum non consueverint examinare vicarium ab eisdem
canonicis Sancti Mederici in eadem ecclesia, temporibus
preteritis, institutum ; nec alias ad ipsos pertinet examinatio ipsius vicarii, ut
dicebat idem procurator.
Et ideo, petente eodem procuratore, nomine dictorum canonicorum Sancti
Mederici, a nobis denunciari irritam et inanem examinationem, factam
ab eodem decano et capitulo, ut dictum est, et inhiberi eisdem per nos ne se de
tali examinatione intromitterent, et sibi caveri ne talem examinationem de cetero
presumerent attemptare, et pronunciari a nobis ad ipsos decanum et capitulum non
pertinere examinationem vicarii predicti, Herveo vero,
procuratore dictorum decani et capituli, in jure premissa vera esse negante, lite
super premissis legittime contestata, prestito hinc inde calumpnie seu de veritate
dicenda juramento, positionibus et responsionibus factis, et confessionibus in
jure factis, attente auditis partibus in hiis que proponere voluerunt, die ad
audiendam diffinitivam sententiam partibus assignata, procuratoribus partium in
jure presentibus et sententiam sibi reddi instanter petentibus, consideratis
omnibus que nos movere poterant et debebant, omnibusque rite peractis, communicato
bonorum consilio, cum non sit probatum Dyonisium, vicarium
dictorum canonicorum Sancti Mederici, fuisse examinatum a
decano et capitulo Sancti Germani predicti, quando ipsi
canonici Sancti Mederici predicti eumdem
Dyonisium fecerunt in dicta ecclesia Sancti
Germani vicarium, quantum ad hoc, ut denuncietur examinatio irrita
et inanis, duximus eosdem decanum et capitulum absolvendos et eosdem, quantum ad
hoc, absolvimus.
Inhibemus tum eisdem decano et capitulo Sancti Germani ne
de examinatione vicarii Sancti Mederici predicti se
intromittant, cum non sit ostensum, ex parte decani et capituli Sancti
Germani, examinationem dicti vicarii ad eos debere pertinere.
Actum
Vente par Jean de Meulan à Agathe de La Porte d'une maison, sise rue de la Monnaie, moyennant le payement d'une somme de 120 livres et la cession d'une maison que ladite Agathe possédait rue Aubry-le-Boucher.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 58, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Parisiensis
salutem in Domino.
Notum facimus quod Johannes de Mellento,
civis Parisiensis, coram nobis recognovit se partim
vendidisse et partim in escambium dedisse et concessisse nobili mulieri Agathe, relicte defuncti
Johannis, dicti de Porta quondam baillivi
Rothomagensis, et ejusdem
Agathe heredibus, in perpetuum, pro sexcies viginti libris
parisiensium, jamdicto Johanni solitis, ut confessus est
coram nobis, renuncians exceptioni non numerate pecunie, non tradite, non solute,
pro quadam domo sita Parisius, in vico Auberici
Carnificis1, in censiva Sancti Maglorii Parisiensis,
onerata de decem solidis et octo donariis censualibus tantummodo, ut dicebat,
contigua domui Roberti de Silvanectis ex una parte, et domui
Johannis de Silvanectis2 ex altera, in dicebat, domum quandam sitam
Parisius, in vico Monete3, in censiva Sancti
Mederici Prarisiensis, oneratam de sex libris parisiensium
augmentati census, debitis Philippo, dicto Barbete, ut
dicebat, de quibus siquidem sex libris censualibus dictus
Philippus debet capitulo Sancti
Mederici predicti decem et octo denarios, ut dicebat,
promittens, fide in manu nostra corporaliter prestita, quod dictam domum sitam in
vico Monete, ad sex libras censuales predictas,
garentizabit et liberabit dicte Agathe et ejus heredibus, ac
illis qui causam habituri sunt ab eadem, ad usus et consuetudines
Francie, contra omnes, et quod contra premissa per se vel
per alium non veniet, jure hereditario et actione conquestus, seu alio quoquo
modo.
Que siquidem Agatha coram viro discreto decano de
Braia, a nobis ad hoc specialiter deputato, recognovit se
in escambium dedisse et concessisse dicto Johanni de Mellento
et ejus heredibus, ac illis qui causam habituri sunt ab eodem, imperpetuum,
prenotatam domum de vico Auberici Carnificis, sub decem
solidis et octo denariis censualibus predictis, una cum summa sexcies viginti
predicta, ut dicebat, pro predicta domo de vico Monete,
sita inter Plastreriam1 et ruellam Sine Capite2, onerata de sex libris
augmentati census predictis, ut dicebat ; promittens, fide in manu dicti decani
corporaliter prestita, spontanea non coacta, quod predictam domum de vico
Auberici Carnificis, ad decem solidos et octo denarios
censuales predictos, garentizabit et liberabit dicto Johanni de
Mellento et ejus heredibus, ac illis qui ab ipso causam habebunt, in
perpetuum, ad usus et consuetudines Francie, contra omnes,
et quod contra predicta per se vel per alium non veniet jure hereditario, ratione
doarii vel conquestus, seu alio quoquo modo, prout idem decanus, cui plenam fidem
adhibemus in hac parte, nobis retulit hec omnia et singula
viva voce.
Petrus vero, canonicus
Cathalaunensis, Johannes et
Adam, filii dicti Johannis de
Mellento, Rogerus de
Navibus, gener, et Petronilla, uxor sua, filia ejusdem Johannis
de Mellento, senioris, coram nobis voluerunt expresse,
laudaverunt et concesserunt expresse (sic) omnia et singula
suprascripta, promittentes, fide in manu nostra prestita, spontanea non coacta,
quod contra premissa seu aliquid de premissis, per se vel per alium, non venient
jure hereditario, ratione doarii seu conquestus, aut alio quoquo modo jure.
Promiserunt insuper, sub prestita fide, dicti Johannes de
Mellento, Petrus, Johannes
et Adam, filii sui, procurare et efficere, quilibet in
solidum, erga Johannam, sororem eorumdem fratrum minorem, ut
dicebant, quod, ad petitionem dicte Agathe vel
heredum suorum, laudabit et acceptabit ipsa Johanna, cum
fuerit maritata, interveniente auctoritate mariti sui, vel cum ad etatem adultam
venerit, omnia et singula suprascripta, et promittet fide interposita, quod contra
non veniet jure hereditario, ratione doarii, seu alio quoquo jure, alioquin si in
hoc defecerint, ipsi quilibet in solidum restaurabunt predicte
Agathe, vel heredibus suis, omnia et singula dampna
deperdita.
Notes diverses relatives aux droits de justice du maire de Saint-Merry.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 58v°-59, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Sciendum est quod
De neg[otiis] Sancti Mederici.
— Sciendum est quod [cum] Robertus Hennapius, dictus
Houlier, maritus Marguarete, commorans in
terra Sancti Mederici, in vico de Falsa
Posterna1, [mortuus fuisset] in terra nostra, sine herede, prepositi
Parisienses, scilicet Odo Popin et
Odo Rufi, miserunt ad domum ipsius defuncti servientes qui
bona ipsius, quem dicebant esse albanum, sub clavibus includerent, quasi devoluta
ad regem.
Moniti fuerunt dicti prepositi quod eos revocarent a terra Sancti
Mederici per officialem Parisiensem, scilicet
magistrum Natalem2.
Revocaverunt iidem servientes, emissa hujusmodi monitione, sed res ipsius
defuncti et dicte Marguarete incluserunt sub clavibus ; quas
claves habuerunt prepositi per aliquot dies.
Postmodum requisite sunt claves ex parte canonicorum Sancti
Mederici, et tandem liberate fuerunt dicte claves et bona ipsius
defuncti a dictis prepositis, absque compulsione judicis, sed mera voluntate
prepositorum.
Has claves ego Garnerius in
Castelletum ivi quesitum et eas mihi tradidit Hugo Theglerarius 2, clericus Castelleti,
presente Herveo, nepote defuncti
Alexandri, ante locum ubi tenentur placita
Castelleti.
Et sic super hoc in quiete remansimus et bona dicti defuncti vendidimus dicte
Margarete, pro duodecim libris, ut credo.
Quod claves sic tradite fuerunt sciunt dictus officialis, cui Hugo
Grimout, qui tenebat tunc [placita]
Castelleti, promisit claves liberare, item
Judocus, serviens curie ; hoc scit et Hugo, clericus predictus, ego et
Herveus predictus, dominus
Petrus de Latigniaco, canonicus Sancti
Mederici, tunc major existens, et Jacobus
Grimoudi, maior noster laicus, item Richardus
de Riveriis, et alii multi.
Hec facta sunt
Anno predicto, Galtero Magistro et Nicholao Barbete existentibus prepositis, quoddam hostium interceptum fuit pro furato in terra nostra. Illud vendicavit, coram maiore nostro, uxor magistri Simonis de Sancto Juliano, et liberatum fuit ei. Ipsi prepositi dicebant quod ad nos non pertinebat cognoscere de re furata ; et tandem ita dimiserunt nos in pace, et ita usi sumus.
Item eodem anno, tempore Odonis Popin et Odonis Ruffi, prepositorum Parisiensium, qui dictis Nicholao et Galtero successerunt, quidam homo decessit in dicta terra Sancti Mederici intestatus, et erat madelinarius, et ipsi tunc prepositi miserunt servientes suos ad domum ipsius, in terra Sancti Mederici, quia dicebant quod ex debebat habere aillant domum, eo quod idem homo defunctus erat albanus et decesserat sine prole. Tandem per1 [auctoritatem ecclesia]sticam, tempore officialis Natalis, recesserunt et ceperunt claves archarum domus, et postmodum eas et res alias ipsius domus reddiderunt ante possidem 3 Castelleti ; et illas claves reddidit Hugo Tegularius, tunc clericus prepositorum, michi Garnerio, canonico Sancti Mederici Parisiensis, et hiis interfuit Hugo predictus, ego Hugo Grimodi, qui audiebam causas Castelleti et Judocus, serviens domini episcopi, et Herveus, diaconus, nepos domini Alexandri beneficiati tunc Sancti Mederici.
Notes diverses sur les revenus et les droits de Saint-Merry2
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 60, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Clausum de Maucouart, cum pressorio, et domo lapidea et xxiiii cuppis.
Item, arpentum et dimidium terræ, et tres hospites ad fretam Bernoisis, per cartam Mauritii.
Terra a domo Roberti de Paris usque ad domum Guidonis Vitrearii cum viatura ventis et aliis consuetudinibus, per cartam Mauritii, episcopi.
Viginti solidi annui redditus in
Annexa est prebenda parrochie, qua sunt absoluti sex canonici a cura
animarum.
Qui sex canonici a curato illius loci per annum xxiiii libras
parisiensium percipient, quilibet iiii libras : cxx solidos
Quilibet canonicus habet majoriam cum omnibus proventibus, per annum,
Quadraginta solidi annuatim, quatuor terminis, pro manumortua rerum beneficii domini Anfredi.
Decem solidi super domibus sitis in Vico Novo, que fuerant defuncti Bernardi [de Sancto Victore] et Emeline, [uxoris ejus], pro manumortua census annualis quem super dictis domibus legavit.
Triginta solidi in
Decem solidi pro aniversario Guillelmi de Meldis, solvendi a capellano obtinente beneficium, quod ipse instituit in ecclesia Sancti Mederici.
Domum juxta ecclesiam supra cimeterium Sancti Mederici.
Sex solidi super domum Durandi, presbyteri, ante Sanctum Medericum, pro manumortua census Domus Dei, salvo dominio, justicia et cætera.
Quinquaginta solidi, quatuor terminis Parisius consuetis,
canonicorum communitati ; xiii denarii capitalis census
Medium pressorii juxta clausum Maucouart et domus in Vico Novo, que empta fuerunt a Stephano, filio Boucelli, ad opus communitatis.
Septem solidi
Abandon fait par les chanoines de Saint-Merry aux religieux de l'abbaye du Bec-Hellouin des droits qu'ils avaient sur une maison appelée de la Barre et possédée par ces derniers.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 61r°, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Carta de Barra.
— Universis, et cætera.
Notum facimus quod nos
Don d'une maison, sise rue de la Cour-Robert-de-Paris, fait par Jean de Méré au chapelain de la chapellenie qu'il a fondée dans l'église de Paris, à la condition que ce dernier payera, tous les ans, 50 sous parisis à l'église de Paris, pour l'anniversaire d'Ancel de Bussy, et 30 sous parisis à l'église Saint-Merry, pour qu'il y soit dit deux messes à l'intention dudit donateur, pendant sa vie, et pour que son anniversaire y soit célébré après sa mort.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 61v°, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
Carta Johannis de Meriaco.
— Universis litteras inspecturis G[aufridus de Barbo]1, decanus, et capitulum
Parisienses
salutem in Domino.
Notum facimus quod coram nobis constitutus Johannes de
Meriaco, vicarius2 in ecclesia Parisiensi et canonicus
ecclesie Sancti Mederici Parisiensis, asseruit quod ipse
habebat, tenebat et possidebat, ex conquestu suo, quamdam domum sitam
Parisius, ultra Magnum Pontem, in
vico qui dicitur vicus 1
Roberti de Parisius3, in censiva et dominio Sancti Mederici
Parisiensis, contiguam, ex una parte, domui Radulfi de
Gagniaco, et, ex altera parte, domui que quondam fuit defuncti
Symonis, quondam capellani in ecclesia Sancti
Mederici predicta, oneratam in centum solidis parisiensium annui
augmentati census debitis quibusdam civibus
Parisiensibus.
Et voluit dictus Johannes quod dicta domus deveniat ad illum
qui habet et tenet seu habebit et tenebit quandam capellaniam, quam ipse
Johannes fundavit in ecclesia
Parisiensi, possidenda et habenda, perpetuo, pacifice et quiete ; hoc adjuto (sic) quod ipse capellanus
predicte capellanie solvat et solvere teneatur quinquaginta solidos parisiensium,
quolibet anno, in posterum, ecclesie
Parisiensi, ad opus anniversarii defuncti magistri Anselli de Buciaco1, quondam canonici
Parisiensis, et, ex alia parte, triginta solidos
parisiensium predicte ecclesie Sancti Mederici pro
anniversario dicti Johannis in eadem ecclesia
Sancti Mederici, annis singulis, post decessum ipsius, in
perpetuum faciendo, ita quod, quandiu vixerit idem Johannes,
celebrabuntur due misse in dicta ecclesia Sancti Mederici
solempniter ad majus altare pro ipso, una silicet de Sancto Spiritu et alia de
Virgine gloriosa, annuatim ; et post decessum ejusdem
convertatur missa de Sancto Spiritu in vigilia et missa pro anniversario
ejusdem.
Canonici vero predicte ecclesie Sancti Mederici coram
nobis constituti, ad preces et instantiam dicti Johannis,
totam domum predictam admortizaverunt, volentes ex nunc et consentientes expresse
quod dictus Johannes, et illi qui causam habebunt ab ipso, ut
predicitur, in eadem totam predictam domum habeant, teneant et possideant in
manumortua, perpetuo, pacifice et quiete, absque coactione vendendi, distrahendi
aut extra manum suam ponendi, salvis et exceptis ab admortizatione predicta
predictis centum solidis, qui debentur civibus
Parisiensibus, ut superius est expressum, qui centum
solidi non sunt, nec erunt per predicta admortizati.
Pro qua admortizatione predicta idem Johannes coram nobis
voluit et concessit expresse quod dicti canonici Sancti
Mederici habeant et percipiant, in perpetuum, viginti solidos
parisiensium annui redditus super dicta domo pro admortizatione predicta.
Insuper voluit dictus Johannes quod quilibet, tam canonicus
quam de comunitate, qui presens fuerit in dictis vigilia et missa, habeat octo
denarios parisienses, et, si quod residuum fuerit, illud distribuatur clericis
dicte ecclesie Sancti Mederici per manus dictorum
canonicorum, prout sibi visum fuerit expedire.
In cujus rei testimonium et munimen sigillum nostrum litteris presentibus duximus
apponendum.
Accord qui fixe à 19 sous parisis la part de la confrérie des Ardents et à 7 sous celle des chanoines de Saint-Merry dans les 26 sous de cens annuel qui sont perçus sur une maison sise rue Simon-le-Franc.
- B Bibliothèque vaticane, Reg. lat. 907, fol. 62r°, cartulaire du XIIIe ou XIVe siècle.
- a Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris, éd. Léon Cadier et Camille Couderc, Paris, 1891.
De amortizatione capellanorum Beate Marie Parisiensis.
— Universis presentes litteras inspecturis G[aufridus
de Barbo], canonicus, et capitulum
Parisienses
salutem in Domino.
Notum facimus quod cum capellani communitatis capellanorum ecclesie
Parisiensis et confratria Ardentium in ecclesia memorata haberent et perciperent, quolibet anno, viginti sex
solidos parisiensium annui augmentati census, videlicet dicti capellani, nomine et
ratione communitatis predicte, viginti unum solidos parisiensium super domo
Johannis dicti Parrere et Marie, ejus uxoris, que quondam fuit
Radulfi de Conchis, sita Parisius,
in vico Symonis dicti Franque1, contigua, ex una parte, domui Ascelini
de Chambeliaco, et, ex alia parte, domui Stephani de
Conchis, in censiva Sancti Mederici
Parisiensis, et canonici dicte ecclesie Sancti
Mederici compellerent dictos capellanos et confratriam ad ponendum
dictos viginti sex solidos parisiensium annui census extra manum suam, tandem
canonici dicte ecclesie Sancti Mederici voluerunt et
expresse concesserunt quod dicti capellani et eorum communitas et confratria
predicta et successores sui habeant et percipiant, ex nunc in perpetuum, in
manumortua ad opus communitatis et confratrie predictarum, super domo predicta,
decem et novem solidos parisiensium, de dictis viginti sex solidis parisiensium ;
et dicta ecclesia Sancti Mederici alios septem solidos
parisiensium, pro amortizatione dictorum decem et novem solidorum parisiensium in
perpetuum percipiet et habebit.
Nos autem super premissis auctoritatem prestantes nostram, assensum super hiis
prebuimus et consensum.
In cujus rei testimonium sigillum nostrum presentibus litteris
duximus apponendum.