Cartulaire de l’abbaye de Notre-Dame de la Roche de l’ordre de Saint-Augustin au diocèse de Paris, d’après le manuscrit original de la Bibliothèque impériale, enrichi de notes, d’index et d’un dictionnaire géographique, suivi d’un précis historique et de la description de l’ancienne abbaye, d’une notice sur la paroisse et la seigneurie de Lévis et de notes historiques et généalogiques sur les seigneurs de Lévis, éd. Auguste Moutié, Paris : H. Plon, 1862, XXXII-476 pages.
Établissement : Notre-Dame de la Roche (Yvelines, cant. Chevreuse, comm. Lévis-Saint-Nom ; diocèse ancien de Paris).— D’abord fondation de type érémitique (vers 1196), régularisée vers 1226 (chanoines de Saint-Augustin, affiliés à Livry, fille de Saint-Victor de Paris, puis directement à Saint-Victor).
Carte de situation (Atlas de Cassini)
Édition du cartulaire (Bibl. nat. de Fr., lat. 10996), seule épave conservée du chartrier, enrichie de deux pièces complémentaires et d’un recueil de pièces justificatives annexées à la généalogie des seigneurs de Lévis.
Total des actes édités : 100 (1 du XIIe siècle, 98 du XIIIe siècle, 1 du XVIe siècle).
L’établissement
Historique
Le lieu de la Roche se situe à l’extrême bord de la plaine du Mesnil-Saint-Denis (ainsi nommée d’après la grande abbaye, qui possédait un vaste domaine à Beaurain et Trappes), à moins de deux kilomètres de Lévis-Saint-Nom et à une petite dizaine de kilomètres de l’abbaye des Vaux-de-Cernay et de Chevreuse. L’abbaye de Notre-Dame de la Roche relevait du diocèse de Paris, de l’archidiaconé de Josas et du doyenné de Châteaufort.
Comme la plupart des fondations médiévales, cet établissement tire son origine d’une
légende, celle d’une statue de la Vierge miraculeusement découverte par un taureau, pour
laquelle le seigneur de Lévis aurait fait bâtir une église et un monastère. Il semble en
réalité que, vers la fin du XIIe siècle, Guy de Lévis et son épouse
Élisabeth ont fait don à l’ancien curé de Maincourt, Guy, d’une terre pour
l’établissement d’une nouvelle maison religieuse. Le premier acte conservé du cartulaire
est la confirmation solennelle de ce legs par l’évêque de Paris, Maurice de Sully, vers
1196. Ainsi se forme la communauté du Bois-Guyon qui, devant son rapide
essor, s’établit sur une terre voisine, nommée la Roche, au bord de la plaine du
Mesnil-Saint-Denis, où elle construit une église. La vie se régularise bientôt : on
rencontre la première mention de l’abbaye de Notre-Dame de la Roche
dans un acte
de 1233 et, en 1237, une bulle du pape Grégoire IX, le seul document de la chancellerie
pontificale conservé dans le cartulaire, la prend sous sa protection.
De fait, en 1226, les frères reçoivent pour la première fois le titre de chanoines. Il est probable que c’est vers cette date qu’ils quittent le mode de vie érémitique qui avait présidé à leur fondation, qu’ils décident de suivre la règle des chanoines réguliers de Saint-Augustin et qu’ils reconnaissent dans un premier temps l’obédience de l’abbaye de Livry, fille de Saint-Victor de Paris, avant de se ranger sous l’obédience directe de l’abbaye parisienne. L’abbé est alors généralement un victorin, dont le premier est Gilbert en 1232. La communauté se compose d’une douzaine de chanoines.
Leur principal bienfaiteur, Guy de Lévis, meurt en 1233, non sans doter richement l’abbaye, et s’y fait inhumer. C’est ainsi que l’église de la Roche devient le lieu de sépulture des Lévis. La libéralité des fondateurs et de leur réseau de parents et amis permet à l’abbaye de se construire une église relativement somptueuse (vestiges de peintures murales, belles stalles), qui accueille de nombreux pèlerins venus en l’honneur de la statue miraculeuse de la Vierge.
Au XIVe siècle, Notre-Dame de la Roche connaît un net déclin, tant dans le nombre de ses membres que dans la discipline ou la gestion de ses biens. Dans les années 1460, les visites pastorales de l’archidiaconé de Josas attestent d’un délabrement inquiétant (un abbé mais aucun religieux entre 1461 et 1470)1. Sous le règne de Charles VIII, les abbés deviennent commendataires, mais, dès le début du XVIe siècle, les évêques de Paris nomment les abbés et essaient d’introduire une réforme (abbatiat de Pierre de Bruges, ami de Jean Standonck). Le nombre de religieux reste cependant très faible : en 1524, l’évêque de Paris François Ponchet en dénombre deux. Pourtant, jusqu’à la Révolution, le pèlerinage en l’honneur de la statue de la Vierge demeure très fréquenté.
Sous l’Ancien Régime, l’abbaye est à plusieurs reprises contrainte d’aliéner une partie de ses biens et passe sous l’influence de la famille Habert, propriétaire du château de Mesnil-Habert, proche de la Roche, et principal acquéreur de la plupart des seigneuries environnantes, dont celle de Lévis. Les abbés commendataires sont choisis presque exclusivement en son sein de 1576 à 1695, puis parmi ses fidèles. En 1786, l’abbé de la Clue vend au roi le fief des Rouches, sur lequel subsistaient de nombreux droits du monastère tombés en déshérence.
À la Révolution, les dernières possessions sont vendues comme biens nationaux et, en 1809, la statue miraculeuse est transférée à l’église de Lévis-Saint-Nom. Vers 1850, la famille des Lévis-Mirepoix rachète et restaure l’abbaye qu’elle met à la disposition de l’orphelinat de l’Assomption d’Élancourt. Au milieu du XXe siècle, une école de jardiniers y est ouverte par des religieuses.
Les vestiges de l’abbaye ont été classés Monuments historiques en 1926 (http://www.culture.gouv.fr/documentation/merimee/accueil.htm).
Localisation du patrimoine à grands traits
Pour autant qu’il transparaisse des notations morcelées des chartes, le patrimoine s’est constitué par bribes et sans forte unité aux alentours de l’abbaye, au sud-ouest de Paris, avec une pointe dans le diocèse de Chartres.
Réseaux de bienfaiteurs
La piété des seigneurs voisins procure de nombreux biens et dîmes aux frères de la Roche. Leur maison bénéficie en tout premier lieu de la protection de la famille de ses fondateurs, les seigneurs de Lévis, mais aussi d’autres membres de la noblesse locale, comme les seigneurs de Chevreuse et de Marly, et les Montfort, notamment le connétable de France Amaury, à son retour de Languedoc.
Orientation archivistique
Le chartrier
Aucune trace ne subsiste du chartrier médiéval de la maison, qui a dû se disperser assez tôt. Les Archives départementales des Yvelines (8 H) ne conservent plus qu’un bail à ferme de 1781.
Des sources cartographiques de provenance diverse pallient sous certains aspects ces lacunes, et certaines sont accessibles sur le site de cette institution (http://www.yvelines.fr/archives).
Cartulaire
Le cartulaire, lui aussi détourné, fut retrouvé en 1730 au château du Mesnil, dont le
nouveau propriétaire, le comte de Fargis, le remit à cette date au supérieur de la
maison, l’abbé Chanut. Une nouvelle péripétie mit le volume entre les mains du grand
érudit Dom Brial, de qui la Bibliothèque royale l’acquit en 1828. Le
cartulaire se trouve toujours à la Bibliothèque nationale de France (ms lat. 10996,
ancienne cote Cart. 120
, Stein 1893). Un microfilm en a été réalisé à l’I.R.H.T.
(http://www.irht.cnrs.fr).
Le volume, peut-être réalisé de plusieurs mains, est assez homogène dans ses 95 premières transcriptions (p. 1-103), récapitulées dans une table (p. 107-[116]). Les trois ajouts, les deux premiers précoces (nos 96, 97 et [98], p. 103-106), ont par contre reçu des regestes au XVIIe siècle. Au XVIIIe siècle a été confectionnée une table des noms propres.
Documents nécrologiques
Bibl. nat. de Fr., fr. 20219, fol. 35. Extraits du mortologe
de Notre-Dame de la
Roche.
Orientation bibliographique
Nous n’avons pas connaissance d’étude renouvelant celle d’Auguste Moutié sur l’abbaye. Sur la famille de Lévis, on peut par contre citer :
- , Archives du château de Léran, inventaire historique et général des docuemnts de la branche Lévis-Mirepoix, Toulouse, 1902-1928, 5 vol.
- III, 906), spécialement p. 123-132 sur Guy de Lévis. , Volo vincere cum meis vel occumbere cum eisdem : Studien su Simon von Montfort und seinen nordfranzösischen Gefolgsleuten während des Albigenserkreuzugs (1209 bis 1218), Francfort et al., 2001 (Europäische Hochschulschrifetn,
L’édition
L’éditeur : éléments biographiques
Auguste Moutié (1812-1886) est issu d’une famille de la bourgeoisie de Rambouillet, ville dont il fut maire et où il fut le fondateur et l’inlassable animateur d’une société savante qui connut, de son vivant même, des heures plus ou moins fastes. La Société archéologique de l’arrondissement de Rambouillet, dont il fut secrétaire puis président, parvint sous son impulsion à publier plusieurs volumes de Mémoires et documents, accueillant de fortes monographies, mais encore, grâce au mécénat du duc de Luynes, quelques éditions de sources, réunies en une éphémère série de Documents pour servir à l’histoire du département de Seine-et-Oise. Dans les Mémoires (t. 3, 1875-1876), Auguste Moutié publia ses longues Recherches sur Chevreuse dans les Documents…, il publia dès 1846 le Recueil de chartes et pièces relatives au prieuré des Moulineaux et à la châtellenie de Poigny, et en 1857, en collaboration avec Lucien Merlet, un double volume consacré au cartulaire des Vaux-de-Cernay. L’édition du cartulaire de Notre-Dame de la Roche suivit, cinq ans après, ce modèle.
Collectionneur passionné de géologie, correspondant d’Arcisse de Caumont, influencé par Benjamin Guérard, rédacteur de guides d’excursions archéologiques et historiques le long des voies de chemin de fer, Auguste Moutié est un bon représentant de l’érudition « totale » du XIXe siècle, assidue à exhumer et éditer les vestiges de tout genre.
Sources : notice nécrologique par Adolphe de Dion, dans Mémoires et documents publiés par la Société archéologique de Rambouillet, t. 8, 1887-1888, p. 5-15. — Les papiers d’érudition d’Auguste Moutié sont conservés aux Archives départementales des Yvelines, 13 F 1-12 [13 F 7 pour la préparation des éditions des Vaux-de-Cernay et de Notre-Dame de la Roche.]
Conception et contenu du volume
Peu après son acquisition par la Bibliothèque royale, un premier inventaire du cartulaire de Notre-Dame de la Roche avait été donné par Benjamin Guérard dans les Notices et extraits de la Bibliothèque du roi et autres bibliothèques (t. 13, 1838, p. 1-61). Il retint bientôt l’attention d’Auguste Moutié, alors secrétaire de la Société archéologique de Rambouillet. Comme dans ses autres travaux, celui-ci comprit l’édition comme partie intégrante, mais simple partie, d’une vaste monographie d’histoire locale. Ainsi s’explique le plan complexe du volume, dont nous allons passer en revue les composantes.
Introduction à l’édition
L’avant-propos dénonce l’influence de Benjamin Guérard : l’éditeur, contrairement à
nombre de ses contemporains, y présente le manuscrit et son histoire ; surtout, il
donne ensuite des manières de prolégomènes
au cartulaire, passant en revue
méthodiquement les sujets éclairés par les chartes : onomastique, histoire juridique
et économique, mesures agraires, monnaies, valeur de différents biens (terres,
maisons…), coût de l’entretien d’un religieux.
Édition du cartulaire
L’éditeur transcrit les actes dans l’ordre du cartulaire. Il s’appuie sur une transcription faite à la Bibliothèque royale par le chartiste André Borel d’Hauterive (1812-1896), qu’il contrôle sur une autre copie établie au XVIIIe siècle, elle aussi d’après le cartulaire original. Les éditions antérieures sont recherchées et mentionnées ; les actes sont pourvus d’une copieuse annotation, en partie reprise de Benjamin Guérard, en partie assise sur la connaissance que l’éditeur avait des lieux et de leur histoire.
Aux 98 textes du cartulaire, Auguste Moutié en ajoute deux, un acte complémentaire de 1249/1250, tiré du cartulaire de Saint-Maur-des-Fossés (éd. n° LXXXIIIbis), et, en annexe, un document de 1587 relatifs aux étangs de la Roche. En incluant ces deux pièces, la répartition chronologique des 100 textes édités est la suivante :
XIIe siècle | 1 |
---|---|
1191-1200 [sans doute 1196] | 1 |
XIIIe siècle | 98 |
Première moitié XIIIe siècle | 90 |
1201-1210 | 13 |
1211-1220 | 4 |
1221-1230 | 9 |
1231-1240 | 36 |
1241-1250 | 28 |
Seconde moitié XIIIe siècle | 8 |
1251-1260 | 7 |
1261-1270 | 1 |
XVIe siècle | 1 |
1587 | 1 |
Le cartulaire livre sans grand surprise une majorité de documents relatifs aux acquisitions (donations, achats, confirmations…). On y relève aussi des échanges ou accords avec d’autres communautés ecclésiastiques (chapitre de Notre-Dame de Paris, Saint-Denis), et des règlements de conflit, avec le prêtre Richard de Coignières au sujet d’une dîme (éd. n° XLIII), avec l’abbaye de Livry (éd. n° XCVII), avec le curé de Toussus-le-Noble, au terme d’un long déssaccord à propos de dîme novales (actes nos XXII, LXXXVII-LXXXIX, XCVI).
- table récapitulative des chartes par ordre chronologique (p. 107-) ;
- index des noms de personnes mentionnées dans les chartes (p. 113-) ;
- index de tous les noms géographiques mentionnés dans les chartes (p. 119-).
Histoire et archéologie de l’abbaye
La deuxième partie de l’ouvrage est consacrée d’une part à l’historique de l’abbaye (avec liste des abbés, p. 197-198), de l’autre à la description architecturale de ses bâtiments (d’après les notes et dessins relevés par Nicolle sur les instances du duc de Luynes), ainsi que les descriptions des sépultures sises dans l’église et des sceaux des seigneurs de Lévis.
Cette partie est complétée d’un atlas in-folio de XL planches de dessins au trait, non reproduit ici (bâtiments, épigraphie et, à la pl. XL, sceaux des seigneurs de Lévis).
Monographie de Lévis et de ses seigneurs, avec pièce justificatives
Le volume comporte en fait deux livres en un, puisqu’il se poursuit par une très longue histoire de la localité de Lévis-Saint-Nom et de ses seigneurs.
La troisième partie de l’ouvrage (p. 267-) porte en effet sur la paroisse de Lévis (localisation, constitution, historique, liste des curés de 1539 à 1789) et sur la seigneurie de Lévis (description géographique et évolution jusqu’à la fin de l’Ancien Régime), formant en fait une monographie de l’actuelle commune de Lévis-Saint-Nom, bien dans l’esprit de l’histoire locale du XIXe siècle.
Enfin, une dernière partie, très étoffée (p. 312-), étudie les membres les plus illustres de la famille de Lévis et leur généalogie (mais sans arbre généalogique) jusqu’au XVIIIe siècle.
Un recueil de pièces justificatives (p. 431-) y est adjoint : il s’agit essentiellement de documents de nature et de provenances diverses intéressant les seigneurs de Lévis, parfois donnés par extraits et regroupés à plusieurs sous l’un seul des 31 numéros retenus. Voici la répartition chronologique de ces 38 pièces :
XIIe siècle | 2 |
Seconde moitié XIIe siècle | 2 |
1191-1200 | 2 |
XIIIe siècle | 30 |
Première moitié XIIIe siècle | 19 |
1201-1210 | 2 |
1211-1220 | 5 |
1221-1230 | 2 |
1231-1240 | 4 |
1241-1250 | 6 |
Seconde moitié XIIIe siècle | 10 |
1251-1260 | 1 |
1261-1270 | 5 |
1271-1280 | 2 |
1281-1290 | 1 |
1291-1300 | 1 |
XVe siècle | 4 |
Première moitié XVe siècle | 3 |
1411-1420 | 2 |
1431-1440 | 1 |
Seconde moitié XVe siècle | 1 |
1461-1470 | 1 |
XVIe siècle | 2 |
1561-1570 | 1 |
1571-1580 | 1 |
Qualité de l’édition
Une rapide lecture montre les qualités de l’édition, que la perte du reste du chartrier rend exhaustive. Les index sont soignés et précis ; on prendra naturellement garde au fait qu’ils renvoient à un état dépassé des découpages départementaux (Seine, Seine-et-Oise…).
Notre-Dame de la Roche
Chartularium Abbatiæ Beatæ Mariæ de Roscha
De quadam carrucata terre a mareschallo2 data.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Gallia christiana, 1ere édition, t. IV, p. 791, et 2e édition, t. VII, Instrum., cap. XCVII, col. 77.
- b Dubois, Hist. eccl. Paris., t. II, p. 386.
- c Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
In nomine Domini, amen.
Ego Mauricius, Dei
gracia
Parisiensis episcopus, universitati presencium ac
futurorum hujus pagine attestatione notificare curamus quod dominus
Guido de Levies, pia et honesta
consideratione ductus, ad edificandam quandam novellam plantationem, amore Dei et remedio anime sue et animarum parentum
predecessorum suorum (sic), fratribus ibi Deo servituris in perpetuam
elemosinam donavit unam carrucam de terra quam emit des Fers
Dasnois3, et de decima
duas partes quas ab hiisdem emit, et unam partem nemoris quantum
semita dividit versus terram datam ; hanc elemosinam in manu nostra resignatam
benigne tribuit.
Sciendum autem quod de hac elemosina investivimus Guidonem, quondam presbiterum de
Meencort4
, pro se et pro aliis ibi
Deo se reddituris.
Actum apud Sanctum Victorem, astantibus Petro, precentore
Parisiensi ; Nicholao, presbitero ; Philippo, canonico ; Haimerico, capellano nostro ; Enardo, presbitero de Balneolis5 ; fratre Stephano de Monte-Fermeolo6 ; incarnationis dominice
De duobus modiis bladi in decima de Logiis et de tribus modiis bladi apud Marli, et de quadam carrucata terre cum granchia in qua non debemus dare decimam de nutrituris nostris.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Gallia christiana, 2e édition, t. VII, Instrum., col. 79, cap. CI.
- b Dubois, Hist. eccl. Paris., t. II, p. 386.
- c Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, A. Moutié (éd.). Paris : 1862.
Odo, Dei gratia
Parisiensis episcopus, omnibus ad quos littere
presentes pervenerint salutem, in Domino.
Noverint universi quod constitutus in nostra presencia Guido de
Levies, miles, laudante et concedente
Guiburge2, uxore sua, pro remedio anime sue, dedit et concessit in
perpetuam elemosinam Deo et fratribus de Nemore Guidonis3 duos modios bladi in decima sua de
Logiis4, tres
modios vini in vineis suis de Marliaco annuatim
percipiendos.
Dedit etiam eisdem fratribus unam carrucatam terre continuam illi terre quam olim
ipsis in eodem loco contulerat, et preterea grangiam5 quam ibidem habebat.
Ceterum, de assensu A.,
presbiteri Sancti Nonni6, per manum nostram ordinatum est et statutum quod fratres
ipsius loci de nutrituris animalium suorum decimam non solvant presbitero
Sancti Nonni, sed ab ipsius solutione liberi erunt
penitus et immunes.
Quod ut firmum et stabile permaneat presentem cartam, ad petitionem predictorum
Guidonis et A.,
presbiteri Sancti Nonni, fieri fecimus et sigilli nostri
impressione muniri.
Actum
De terra nostra de Bêle Penne.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, A. Moutié (éd.). Paris : 1862.
Omnibus Christi fidelibus ad quos presentes littere
pervenerint, Herveus de Caprosia1, miles, in Domino salutem.
Universitati vestre notum facio quod ego vendidi ecclesie Beate Marie
de Roscha, pro quadrigentis libris
Parisiensibus, de voluntate et assensu Guidonis2,
fratris mei, domini Caprosie, et Helisendis, uxoris sue, totam terram de
Bella Penna3, cum
omnibus suis pertinenciis, tam in hospitibus quam in pratis et
nemoribus et rebus aliis : nichil juris, nichil dominii michi vel heredibus meis
in tota dicta terra et omnibus superius memoratis retinendo : promittens bona fide
in omnibus supradictis ratam garantisiam contra omnes.
Quod ut ratum et firmum permaneat, presentes litteras sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
Quod dominus Caprosie concedit terram de Bele Penne tenendam.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, A. Moutié (éd.). Paris : 1862.
Omnibus Christi fidelibus presentes litteras inspecturis,
Guido, miles, dominus
Caprosie, salutem in
Domino.
Noverit universitas vestra quod Herveus,
frater meus, miles, de Caprosia, vendidit ecclesie
Beate Marie de Roscha, pro quadrigentis libris
Parisiensibus, totam terram de Bella
Penna cum omnibus suis pertinenciis..., etc.
1
Hanc autem venditionem, de assensu et voluntate Helisendis, uxoris mee, volui et laudavi, et omnia
superius expressa memorate ecclesie in perpetuum quittavi, et bona fide contra
omnes rectam garantisiam promisi ; nichil juris, nichil dominii michi vel
heredibus meis in supradiclis retinendo.
Ne autem super hoc in posterum valeat oriri contencio, sod perpetuam obtineat
firmitatem, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi.
Actum
Littere abbatis et conventus Beati Dyonisii de terra de Bele Penne.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Odo, divina
permissione ecclesie Beati Dyonisii minister
indignus et ejusdem loci conventus, universis presentes litteras
inspecturis, salutem in Domino.
Notum facimus quod venerabilibus viris et amicis karissimis abbati et conventui
de Roscha sexaginta aripennos terre juxta
Roscham, quos emerunt a domino Guidone de
Caprosia et Herveo, fratre
ejus, militibus, de quibus sexaginta aripennis dictus
Guido nobis annuatim reddebat apud
Bellum-Ramum1
quinque solidos capitalis census2,
tenendos concessimus imperpetuum et habendos ; ita quod exinde nobis
singulis annis reddent
De usuario in foresta Aquilina.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Noverint universi presentes litteras inspecturi, quod nos Almaricus, Dei providencia dux
Narbone, comes Tholose,
Bitterensis et Carcassone
vicecomes, et dominus Montisfortis1, dedimus et concessimus Deo et ecclesie
Beate Marie de Roscha et fratribus ibidem commorantibus
usuarium suum in plana foresta Aquiline, nostris tamen
defensis exceptis, scilicet nemus vivum ad domos suas proprias edificandas, et
mortuum ad comburendum, a nobis et heredibus nostris imperpetuum possidendum,
libere, pacifice ac quiete2.
Quod ut ratum permaneat litteras istas sigilli nostri munimine duximus
roborari.
Actum apud Altam Brueriam3
De terris Aquiline et usuario nostro.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, A. Moutié (éd.). Paris : 1862.
Almaricus, comes
Montisfortis1Francie constabularius, notum
facimus quod nos, assensu et voluntate Beatricis2, uxoris nostre, pro
animabus antecessorum et successorum nostrorum, dedimus et concessimus, in puram
et perpetuam elemosinam, abbati et conventui de Roscha,
ordinis Sancti Victoris
Parisiensis, centum et sexaginta arpenta tam terre arabilis
quam pratorum in loco qui vocatur Marescheria3, ibi in perpetuum pacifice
possidendum : concessimus eciam eisdem in plana et communi foresta nostra4 nemus vivum ad edificandum et nemus
mortuum ad ardendum extra defensa ; et animalium suorum pascua in dicta communi et
plana foresta extra defensa.
Ipsi autem, in ecclesia de Roscha5, genitoris et genetricis nostre, nostri et
uxoris nostre, et Guidonis,
Bigorensis comitis6, fratris nostri, imperpetuum anniversaria facere
tenebuntur.
De dictis autem centum et sexaginta arpentis retinere poterunt ad nemus decem
arpenta circa domum suam7.
Ut autem in perpetuum elemosina et donatio ista robur firmitatis obtineat,
presentes litteras sigillo nostro fecimus confirmari.
Item de terris Aquiline et usuario.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Johannes, comes
Montisfortis1, notum facimus quod nos inspeximus litteras bone memorie
domini Almarici, karissimi patris nostri, in hec verba : Almaricus, comes..., etc.
1
Nos vero, pro remedio anime dicti patris nostri, antecessorum et successorum
nostrorum, necnon et pro remedio anime nostre et uxoris nostre2, predictam elemosinam karissimi patris nostri
augmentavimus de quadraginta arpentis terre arabilis, contiguis terre quam dedit
eis idem pater noster.
Retinemus autem in predictis omnibus, de consensu et voluntate predictorum
abbatis et conventus, omnem magnam justiciam que pertinet ad baronem3 ; et ipsi anniversarium nostrum et uxoris
nostre annuatim facere tenebuntur.
Et ut ista donatio robur firmitatis optineat, presentes litteras sigillo nostro
fecimus confirmari.
De decem et octo sextariis frumenti et de duobus modiis avene apud Honneinville.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
In nomine Domini nostri Jhesu Christi,
amen.
Ego Reginaldus,
Carnotensis episcopus, notum facio omnibus, tam
presentibus quam futuris, quod dominus Symon de Honeinvilla,
cum assensu Alaude, uxoris sue, et Mathei1, fratris sui, ecclesie Beate Marie de
Roscha, ad victum unius sacerdotis quem ibi assignavit, pro salute
anime sue, patris et matris sue et antecessorum suorum, et pro remedio animarum
antecessorum uxoris sue, dedit et concessit in perpetuam elemosinam decem et octo
sextarios frumenti ad mensuram Honeinville, et duos modios
avene rasos ad mensuram Carnotensem, in granchia sua
Honeinville
De decima de Villanova et de Doinviller.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Guido, miles de
Levies, notum facio omnibus, tam presentibus quam
futuris, quod ego et Guiburgis, uxor
mea1, pietatis intuitu et pro
salute animarum nostrarum et heredum et amicorum nostrorum,
Guidone et Philippo, filiis
nostris2, militibus, volentibus et
concedentibus, dedimus et concessimus ecclesie Beate Marie de
Roscha decimam nostram de Villanova et
decimam de Doigviller in perpetuum possidendas.
Et ut hoc ratum permaneat et in posterum perseveret, sigilli nostri munimine
fecimus roborari.
Actum
Confirmatio curie Parisiensis pro decimis supradictis.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Parisiensis, salutem in
Domino.
Noverint universi quod nos
Concessio domini Mathei de Marliaco de eodem.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Matheus de Malliaco1, miles, notum facio omnibus presentes
litteras inspecturis, quod donationem quam Guido de
Levies, miles, quondam mareschallus de
Albigesio, et Guiburgis, uxor sua, fecerunt ecclesie
Beate Marie de Roscha de decima de
Villanova, que movebat de feodo nostro et quam ipsi
tenebant a nobis, volui et concessi ; et ut eam dicta ecclesia teneat in
manumortua.
Et ut hoc ratum et firmum in posterum perseveret, presens scriptum sigilli mei
munimine roboravi.
Actum
De arpento frigii prope abbatiam versus Bele Penne.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Guido, dominus Caprosie1, notum facio tam
presentibus quam [futuris] quod, de consensu et voluntate Helissendis, uxoris mee, dedi et [concessi]
ecclesie Beate Marie de Roscha arpentum frigii2 quod habebam contiguum proprisio domus de
Roscha, versus Bele Penne, et ab
omni censu et exactione libere possidendum.
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentes litteras sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
De decima de Logiis.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Philippus1, archidiaconus Pissiacensis, omnibus
presentem paginam inspecturis, salutem in vero salutari.
Universitati vestre notum fieri volo quod ego, intuitu pietatis et amore Dei et salute anime mee et parentum meorum, dedi in perpetuam
elemosinam ecclesie Beate Marie de Roscha, ad victum duorum
sacerdotum, totam decimam de Logiis, exceptis duobus modiis
et octo sextariis2 quos eadem ecclesia
Sancte Marie ex donatione
Guidonis de Levies et Guiburgis, ejus uxoris, antea habebat ; quam
decimam a predicto Guidone de Levies et Guiburge, uxore ejus, pro ducentis et quadraginta
libris comparavi, domino Petro3, de cujus feodo predicta erat decima, concedente et donationem
illam ratam habente.
Quod ut ratum permaneat et in posterum perseveret, sigilli mei munimine dignum
duxi confirmari.
Actum Parisius
Quod episcopus Parisiensis confirmat venditionem dicte decime.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Petrus, Dei
gratia cooperante Parisiensis1, episcopus, omnibus presentem paginam
inspecturis, notum fieri volumus quod Guido de Levies, miles,
coram nobis recognovit se vendidisse Philippo, archidiacono
Pissiacensi, fratri suo, pro ducentis et
quadraginta libris Parisiensibus, quicquid habebat in
decima de Logiis, exceptis duobus modiis et octo sextariis
bladi quos antea idem Guido in puram et perpetuam elemosinam
dederat ecclesie Beate Marie de Roscha.
Predictus autem archidiaconus illud totum donavit predicte ecclesie de
Roscha in perpetuam elemosinam, ad victum duorum
sacerdotum.
Predictus vero Guido de predicta decima in manu nostra se
devestivit, et nos de illa fratres Beate Marie de Roscha
investivimus.
Petrus quoque de Logiis, miles, de
cujus feodo predicta decima movebat, hoc concessit et se in manu nostra devestivit
et omnino quitavit ; et promisit quod nichil de cetero in prefata
decima reclamabit.
Quod ut ratum permaneat et in posterum perseveret, presentem paginam sigilli mei
(sic) munimine dignum duximus confirmari.
Actum Parisius
Item de decima de Logiis.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Petrus, Dei gratia
Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis, in Domino salutem.
Notum facimus quod Willelmus de Buc, et
Willelmus et Petrus, et Nicholaus, filii ejusdem Willelmi
de Buc et Maria, uxor ejus, et Hugo, filius eorumdem, quitaverunt in
nostra presencia fratribus Beate Marie de Roscha quicquid
juris, sive jure feodi, vel alio modo reclamabant habere in decima de
Logiis ; et de garancia fidem dederunt.
Preterea, Adam et Philippus et
Theob.
(sic) filii, et Johanna et Mathildis, filie prefati Willelmi de Buc1, hoc concesserunt et
quitaverunt coram dilecto nostro Bartholomeo, decano de Villa
Peror, ad hoc a nobis specialiter destinato.
Dicti vero Adam et Philippus fidem
dederunt in manu dicti decani, sicut idem decanus nobis asseruit, quod in ipsa
decima nichil de cetero reclamabunt.
Actum
De decima de Logiis.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Petrus, Dei gracia
Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis, salutem in Domino.
Notum facimus quod Bochardus de Bolia, miles1, coram nobis quitavit fratribus Beate Marie
de Roscha quidquid juris, sive ratione feodi, vel alio modo se
habere dicebat in decima de Logiis, et in manu nostra
corporaliter fidem dedit quod nichil de cetero in ipsa decima reclamabit ; immo
ipsam decimam predictis fratribus per fidem suam garantire tenebitur.
Preterea Aalis, uxor predicti
Bochardi2, coram dilecto nostro Bartholomeo, decano de Ville
Peror, quem ad hoc specialiter destinavimus hoc idem
concessit et quitavit, et in manu sua fidem dedit de garancia recta portanda,
sicut dictus decanus confessus est coram nobis.
Actum
Item de decima de Logiis.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Petrus, Dei gracia
Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis, salutem in Domino.
Notum facimus quod Rogerus de Villa Davroi, et Elisabeth, uxor sua1, quitaverunt et concesserunt fratribus
Beate Marie de Roscha, in perpetuam elemosinam, quicquid
juris se habere dicebant in decima de Logiis, et fidem suam
corporaliter prestiterunt quod nichil de cetero in ipsa decima reclamabunt, rectam
garanciam exinde bona fide laturi.
Predictus autem Rogerus se devestivit de omni jure quod se
asserebat habere in decima memorata.
Quod ut ratum permaneat et in posterum perseveret, presentes litteras sigilli
nostri munimine fecimus roborari.
Actum
De decima de Logiis1.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
In nomine Domini, amen.
Petrus, Dei gratia
Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis, salutem in Domino.
Notum facimus quod Guido de Levies, miles, coram nobis
recognovit se vendidisse, de consensu et voluntate Guiburgis, uxoris sue, Philippo, archidiacono
Pissiancesi, fratri suo, pro ducentis et
quadraginta libris Parisiensibus, quicquid habebat in
decima de Logiis, exceptis duobus modiis et octo sextariis
bladi quod antea idem Guido, consentiente Guiburge, uxore sua, in puram et perpetuam
elemosinam dederat ecclesie Beate Marie de Roscha.
Predictus autem archidiaconus illud totum donavit predicte ecclesie de
Roscha, in perpetuam elemosinam, ad victum duorum
sacerdotum.
Predictus vero Guido se devestivit de predicta decima in
manu nostra ; prefata quoque Guiburgis,
uxor ipsius Guidonis, hoc concessit et laudavit fide
sua interposita et se similiter devestivit ; et nos de illa decima fratres
Beate Marie de Roscha investivimus.
Petrus eciam de Logiis, miles, de
cujus feodo predicta decima movebat, hoc concessit et se in manu nostra devestivit
et omnino quitavit : et promisit quod nichil de cetero in ipsa decima
reclamaret.
Quod ut ratum permaneat et in posterum perseveret, presentem paginam sigilli
nostri munimine dignum duximus confirmari.
Actum
De quadam domo apud Logias.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Parisiensis, salutem in
Domino.
Notum facimus quod Guillermus Laceron1 et Emelina, uxor ejus, in nostra presencia constituti
recognoverunt se vendidisse ecclesie Beate Marie de Roscha
quamdam domum cum pertinenciis suis, liberam et sine aliqua consuetudine sive
redibentia, sitam, ut dicitur, apud Logias, pro quindecim
libris Parisiensibus jam eis solutis, ut ipsi assererunt
coram nobis ; quam domum tenebant in feodum ut dicitur2, a Roberto de Logiis,
burgensi de Caprosia3 : promittentes fide media quod contra venditionem istam
per se vel per alium non venient in futurum et quod dictam domum cum pertinenciis
suis ad usus et consuetudines Francie garantizabunt dicte
ecclesie contra omnes.
Ad hec, predicta Emelina quitavit penitus et expresse
quicquid in dicta domo habebat, vel habere poterat, ratione dotalicii seu
quocunque alio modo, spontanea voluntate.
Preterea, dictus Robertus, primus dominus feodi, de cujus
feodo dicta domus cum pertinenciis suis movere dicitur, prout idem asserebat, et
Johannes Faiel de Toussus, secundus ut
dicitur dominus4 dicti feodi, ut
similiter asserebat, in nostra presencia constituti, dictam
venditionem voluerunt pariter et concesserunt : promittentes, fide in manu nostra
prestita corporali, quod contra dictam venditionem venire in perpetuum nullatenus
attemptabunt, et quod dictam domum cum pertinenciis suis predicte ecclesie
garantizabunt contra omnes, et quod in dicta domo et pertinenciis ejus nichil
juris de cetero reclamabunt, exceptis duodecim denariis capitalis census5 quos dictus Johannes
Phayel habebit annis singulis
De quodam modio bladi in campiparte domini Gervasii de Separa, militis, apud Logias.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Parisiensis, salutem in
Domino.
Notum facimus quod Odelina de Separa1, mulier nobilis,
Symon, clericus, et Rogerus,
armiger2, filii ejus, in nostra
presencia constituti, asseruerunt quod nobilis mulier
Aalidis de Gumbervilla3 et Theodoricus, ejus
filius, vendiderunt ecclesie Beate Marie de Roscha
quoddam modium bladi annui redditus quod habebant apud
Logias in campiparte4
domini Gervasii de Separa, militis, filii
predicte Odeline.
Hanc autem venditionem memorata Odelina,
Symon, clericus, et Rogerus, armiger,
filii ejus, ratam et gratam habuerunt, promittentes fide media quod in dicto modio
bladi nichil in posterum reclamabunt.
Eadem autem Odelina quitavit penitus et expresse quicquid in
dicto modio bladi habebat, vel habere poterat, ratione dotalicii seu quocunque
alio modo.
Actum ad petitionem dicte Odeline et filiorum ejus, clerici
et armigeri predictorum
Compositio inter nos et presbiterum de Toussus.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Petrus, Dei gratia
Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis salutem in Domino.
Notum facimus quod cum fratres de Roscha emissent a Galtero, charpentario, et M., uxore sua, IIIIor sextarios bladi in decima de Logiis, pro
septem libris Parisiensis monete, et in emptione illa
presbiter de Toussus1 assereret ecclesiam suam debere preponi, ac quod decima illa
est in parrochia sua sita.
Tandem, bonis viris mediantibus, inter eos facta est compositio in hunc modum :
quod presbiter de Toussus medietatem septem librarum
persolvet, et medietatem illorum IIIIor sextariorum
habebit ; et alia medietas remanet fratribus de Roscha.
Preterea, cum presbiter de Toussus peteret a fratribus de
Roscha decimas novalium tam presencium quam futurorum in
decima de Logiis, coram W.,
archidiacono, et P., succentore
Parisiensibus a domino Papa judicibus delegatis,
tandem inter eos, coram ipsis judicibus intervenit compositio in hunc modum : quod
dicti fratres debent annuatim exsolvere presbitero de
Toussus tres minas hybernagii et tres minas avene in
decima de Logiis ; quitaverunt eciam ipsi fratres prefato
presbitero decimam quam habebant in duobus arpentis terre ipsius presbiteri,
quorum alter situs est apud Faïel, alter autem apud
Noam Herbodi.
Presbiter autem predictus in verbo sacerdotis promisit quod nichil
ulterius in ipsa decima novalium, neque futurorum, neque extancium,
reclamabit.
In cujus rei memoriam has litteras fecimus nostro sigillo muniri.
Actum
Privilegium domini Pape in quo districte precipitur ac firmiter inhibetur ne aliquis exigere vel extorquere presumat a nobis decimas de novalibus neque de nutrituris nostris.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Gregorius, episcopus, servus servorum
Dei, dilectis filiis abbati et conventui monasterii Beate Marie de
Roscha, ordinis Sancti
Victoris
Parisiensis, salutem et apostolicam benedictionem.
Cum a nobis petitur quod justum est et honestum, tam vigor equitatis quam ordo
exigit rationis ut id per sollicitudinem officii nostri ad debitum perducatur
effectum.
Quapropter, dilecti in Domino filii, vestris justis
postulationibus grato concurrentes assensu, personas vestras et locum in quo
divino estis obsequio mancipati cum omnibus bonis que impresenciarum
rationabiliter possidet, aut in futurum justis modis, prestante Domino, poterit
adipisci, sub beati Petri et nostra
protectione suscipimus et presentis scripti patrocinio communimus ; districtius
inhibentes ne quis de novalibus vestris, que propriis manibus aut sumptibus
colitis, de quibus aliquis hactenus non percepit, sive de vestrorum animalium
nutrimentis, a vobis decimas exigere vel extorquere presumat.
Nulli ergo omnino hominum liceat hanc paginam nostre protectionis et inhibitionis
infringere, vel ei ausu temerario contraire.
Si quis autem hoc attemptare presumpserit, indignationem omnipotentis Dei et beatorum Petri et
Pauli, apostolorum ejus, se noverit incursurum.
De stanno et de duobus arpentis terre prope ortum nostrum.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Petrus, Dei gratia
Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis, salutem in Domino.
Universitati vestre notum facimus quod domina Isabella de Levies1 in nostra presencia
constituta, donavit in perpetuam elemosinam fratribus Beate Marie de
Roscha quoddam stagnum prope nemus Sancti Dyonisii2 et duos arpennos terre et
prati prope ortum suum, quos dominus Milo de
Levies, filius predicte Isabelle eidem
dederat ad faciendam suam voluntatem, salvo tamen capitali ipsius
Milonis.
Actum
De centum solidis pro domina Marliaci apud Carnotum.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Mathildis, domina
Malliaci1, notum facio omnibus presentes litteras inspecturis quod
ego, intuitu caritatis, pro remedio anime mee et patris et matris mee
ac bone memorie Bochardi de Malliaco, quondam mariti mei2, in puram ac perpetuam elemosinam, super
quintum3 meum de tringinta libris
Carnotensibus quos michi debet de redditu nobilis vir comes Carnotensis4 pro excambio molendini
de Turre quod spectabat ad hereditatem meam, dedi et
assignavi centum solidos annui redditus abbatie de Roscha
singulis annis post decessum meum percipiendos.
In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras sigilli mei munimine
dicte abbatie concessi roboratas.
Actum
De viginti solidis Turonensibus.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Parisiensis, salutem in
Domino.
Noverint universi nos
De sexaginta solidis in censu de Levies, in festo sancti Remigii.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Johannes de Nantolio, miles, dominus
de Levies1,
notum facio universis presentes litteras inspecturis quod ego, post decessum meum,
assensu et voluntate Margarete2, uxoris mee, pro salute anime mee et
eciam uxoris mee, dedi in puram elemosinam ecclesie Beate Marie de
Roscha, super quinto meo, sexaginta solidos Parisienses in censu meo
de Levies
De terra de Pommeret in manumortua tenenda, et de duobus sextariis hybernagii apud Doinviller.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Johannes de Nantolio, miles, dominus
de Levies, assensu et voluntate Margarete, uxoris mee, volo et concedo quod
ecclesia Beate Marie de Roscha libere et quiete teneat et
possideat terram de Pommeret que de feodo meo movere
dignoscitur, quam terram bone memorie Guido de Levies,
quondam mareschallus Albigensis,
dicte ecclesie in puram et perpetuam elemosinam condonavit1.
Preterea volo et concedo quantum ad me attinet, quod supradicta ecclesia pacifice
et quiete teneat et possideat duos sextarios bladi hybernagii quos
Almaricus de Levevilla et Girardus, filius ejus, milites, in granchia sua
apud Doinviller, sepedicte ecclesie in perpetuam elemosinam
contulerunt2.
Volo etiam et concedo quod stannum supradicte ecclesie cursum aque sue scilicet
Essevouir3
liberum habeat et competentem.
Quod ut ratum et firmum permaneat, presentem paginam sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
Quod dominus Johannes de Nantolio vult et concedit omnia que data sunt nobis a Mareschallo.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Johannes de Nantolio, miles,
notum facio tam presentibus quam futuris, quod ego et Margareta, uxor mea, volumus et concedimus quod
ecclesia Beate Marie de Roscha teneat et possideat pacifice
et quiete in manumortua omnia, tam in terris quam pratis et nemoribus et vineis et
aliis possessionibus, que bone memorie dominus Guido
de Levies, quondam mareschallus
Albigensis, dicte ecclesie in elemosinam contulit,
et quicquid jure feodali, sive alio quocunque modo, in supradictis habebamus, vel
habere poteramus, totaliter quitavimus ecclesie memorate ; nichil juris vel
dominii, sive alicujus proprietatis nobis et heredibus nostris in omnibus supra
memoratis retinentes.
Promittimus eciam bona fide quod contra predictam elemosinam, nec per nos nec per
alios veniemus in futurum ; et, quantum ad nos pertinet, omnia supradicta secundum consuetudines Francie supradicte
ecclesie garantizabimus.
Quod ut ratum et stabile permaneat, presentes litteras sigilli nostri munimine
fecimus communiri.
Actum
De decima de Paucovillare.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
In nomine sancte et individue Trinitatis :Ego Simon, miles de
Levies1,
notum facio universis presentes litteras inspecturis quod Petronilla2,
uxor mea, de voluntate mea et assensu, dedit et concessit in perpetuam
elemosinam ecclesie Beate Marie de Roscha decem et octo
sextarios hybernagii et totidem avene in decima sua de
Paucovillari, singulis annis percipiendos et
De decima de Paucovillari.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Notum sit universis presentes litteras inspecturis quod ego
Ebrardus, miles de Leveville1, ad petitionem defuncte
Petronille, cognate mee, et ex assensu domini
Symonis de Levies, ejusdem mariti, volui et, ut dominus,
garantizare concessi ecclesie Beate Marie de Roscha, in
perpetuam elemosinam, decem et octo sextarios hybernagii et totidem avene in
decima de Poiviler que movet de feodo meo, pro dicta
Petronilla singulis annis percipiendos et
De decima de Paucovillare.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Symon de Levies, miles, notum facio (sic)
presentes litteras inspecturis quod ego, bono sensu et recto intellectu, dico et
contestor in anima mea quod Petronilla, prima uxor mea, apud
civitatem Constances, in qua tunc commorabamur, in extrema
sua voluntate, de assensu et voluntate mea, legavit ecclesie Beate
Marie de Roscha decem et octo sextarios bladi et totidem avene,
annuatim percipiendos in decima de Poiviller ; ita quod si
decima de Poiviller non sufficeret ad predictorum bladi et
avene solutionem, in decima de Nant, que erat de hereditate
sua sicut et decima de Poiviller, defectus suppleretur.
In hoc autem legato et aliis legatis suis, dominum Milonem de
Levies, militem, fratrem meum, qui nobiscum apud prefatam civitatem
servicio regis Francorum
commorabatur1, et me constituit
exequtores.
Ad confirmationem vero predictorum, si necesse erat, paratus essem facere
sacramentum.
In cujus rei testimonium presentes litteras sigilli mei munimine feci
communiri.
Actum
De decima de Paucovillari.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, frater
Theob[aldus], Vallium Sarnaii
dictus abbas1, salutem in Domino.
Noverit universitas vestra quod dominus Symon de
Levies, miles, sane mentis et corporis sui, coram filiis
nostris dilectis fide dignis, B., cellerario nostro, et fratre Crispino thesaurario nostro, quos
ad hoc audiendum ab ore suo specialiter ad ipsum direximus2, dixit quod si necesse esset paratus esset jurare quod domina Petronilla, quondam uxor sua,
donavit abbatie de Roscha tres modios bladi3 annuatim in decima sua de
Poiviller ; quod si ibi non possent inveniri, deberent
perfici in decima sua de Nant.
In cujus rei testimonium et munimen, has presentes litteras sigilli nostri
munimine roboravimus.
De decima de Paucovillari.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Parisiensis, salutem in
Domino.
Notum facimus quod, in nostra presencia constituti,
Galterius de Poissiaco, miles, et Ysabellis, uxor ejus1, asseruerunt quod defuncta
Petronilla, uxor quondam Symonis de
Levies, militis, quondam matris dicte
Ysabellis, dederat et concesserat in perpetuam elemosinam
ecclesie Beate Marie de Roscha tres modios bladi,
medietatem hybernagii et medietatem avene, percipiendos annuatim
De decima de Paucovillari.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Parisiensis, salutem in
Domino.
Notum facimus quod, in nostra presencia constituti, Galterus de Poissiaco, miles, et Ysabellis, ejus uxor, asseruerunt quod defuncta Petronilla, quondam uxor domini
Symonis de Levies et mater dicte Ysabellis1, dederat in elemosinam
ecclesie Beate Marie de Roscha, tres modios bladi,
medietatem hybernagii et medietatem avene, percipiendos in decima sua de
Paucovillari ; volens quod si dicta decima non sufficeret
ad solutionem dicti bladi annuatim
De decem solidis Carnotensihus in censu de Cerevilla.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Galterus de
Poissiaco, miles, salutem.
Noverit universitas vestra quod ego volo et concedo ut ecclesia Beate
Marie de Roscha habeat et possideat et in manu mortua teneat decem
solidos Carnotenses quos Ysabellis,
quondam uxor mea, dicte ecclesie, pro remedio anime sue, contulit1.
Quos decem solidos in censu de Cerevilla2, qui de hereditate sua movebat
Concessio de eodem.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Johannes de Levies1, miles, salutem.
Noverit universitas vestra quod ego volo et concedo ut ecclesia Beate
Marie de Roscha habeat et possideat et in manu mortua teneat decem
solidos Carnotenses, quos defuncta
Ysabellis, soror mea, quondam uxor Galterii de
Poissiaco, militis, dicte ecclesie, pro remedio
anime sue, contulit in censu de Cerevilla, qui de meo movet
feodo
De uno sextario hybernagii in granchia de Doinviller.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Ebrardus de Levesvilla1, miles, salutem in Domino vero salutari.
Noverit universitas vestra quod Amalricus de Levesvilla,
miles, de voluntate et assensu Aales,
uxoris sue, dedit et concessit in perpetuam elemosinam ecclesie
Beate Marie de Roscha unum sextarium
hybernagii,
De quinque solidis Carnotensibus apud Cerevillam.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentibus pariter et futuris, ego Ebrardus
de Levesvilla, miles, notum facio quod nobilis mulier Ysabella, mea soror, in mea presencia
constituta, ecclesie Beate Marie de Roscha, pro anima sua
et maritorum suorum Herberti videlicet et
Galerani et ipsius Ysabelle
anniversariis per tres dies celebrandis, in perpetuam elemosinam concessit et
donavit quinque solidos annui census Carnotenses apud
Cerevillam1,
in sua censiva quam de me tenet,
De quadam decima apud Molerias.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
In nomine Domini, amen.
Ego Petrus, miles de
Braceolo, et Elisabeth, uxor mea1, notum facimus universis presentem paginam
inspecturis quod nos, pro remedio animarum nostrarum, parentum et amicorum
nostrorum, totam decimam quam habebamus in terris in territorio
Molierarum sitis, quas emimus a domino
Reginaldo de Gif2,
Elisabeth, filia nostra et Galtero, fratre ejus, concedentibus,
ecclesie Beate Marie de Roscha, in perpetuam dedimus
elemosinam ; tali tenore quod fratres predicte ecclesie presbitero de
Moleriis, et in domo ipsius, quinque solidos ad faciendum
luminare unius lampadis in sollempnitate apostolorum Petri et
Pauli annuatim persolvent, quos ad predictum luminare E. domina Moleriarum3 in prefata decima prius
assignaverat.
Quod ut ratum permaneat et in posterum perseveret, sigilli nostri munimine
fecimus confirmari.
Actum
Confirmatio episcopi Parisiensis de eodem.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
In nomine Domini, amen. Petrus Dei gratia Parisiensis episcopus, universis presentem paginam inspecturis salutem in vero salutari. Notum facimus quod Petrus de Braceolo, miles, et Elisabeth, uxor ejus... etc. 1
Nos siquidem fratres de Roscha de prefata decima
investivimus.
Quod ut ratum permaneat et in posterum perseveret, ad petitionem sacerdotis de
Moleriis et fratrum predictorum, sigilli nostri munimine
fecimus confirmari.
Actum
De quadam decima in novalibus Lande sita.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Quoniam cito labitur quicquid humano favore solidatur, noverint omnes tam posteri
quam moderni quod controversia erat inter fratres de Roscha
et Richardum, presbiterum de
Cogneriis1, super quadam decima in novalibus nemoris
Lande sita, quam tenuit Symon de Villatain2, clericus, dum viveret ; que
controversia, assensu utriusque partis, in hunc modum est sopita : quod pretaxati
fratres medietatem illius decime tam presencium quam futurorum
novalium Lande, quiete et pacifice in perpetuum
possidebunt ; et presbiter Cogneriarum, quisquis erit,
aliam medietatem simili modo, quiete et pacifice in perpetuum possidebit.
Si vero adversus prefatum presbiterum et fratres supradictos super decima
superius nominata aliquis aliquam movere voluerit questionem et contra eos
insurgere attemptaverit, tam prefati fratres quam presbiter sepedictus alter ad
alterum in sumptibus causarum providerent et adjuvarent vicissim ; ita quod
unusquisque eorum dampnum et lucrum in eadem causa sustinebit.
Et ut hec omnia predicta rata permaneant in perpetuum, ego
Philippus, Pissiacensis
archidiaconus, in cujus presentia hoc actum fuit, sub cirographo hoc duxi
dignum subscribi, et ad petitionem utriusque partis, sigilli mei caractere feci
confirmari.
Actum
De quinque sextariis avene apud Cocgner-Novas.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Philippus, archidiaconus
Pissiacensis, universis presentem paginam
inspecturis notum esse volo quod Symon de Villatein1, ad conversionem veniens, ecclesie
Beate Marie de Roscha quintam partem tenementi sui in
perpetuam elemosinam contulit.
Quod tenementum Matheus, frater predicti
Symonis, volens sibi retinere, pro eodem tenemento
quinque sextarios avene in commutationem predicte ecclesie dedit annuatim
solvendos,
De dimidio modio bladi apud Essarta-Regis.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Noverint universi presentes litteras inspecturi quod nos Almaricus, comes Montisfortis et
Leycestrie, approbamus et laudamus elemosinam
dimidii modii bladi quam bone memorie Th. de Nova Villa1 donavit domui de
Roscha et assignavit apud Essarta-Regis2 : et assignationem illam ratam habemus et eam sigilli nostri munimine confirmamus3.
Actum Stampis
De quodam sextario hybernagii in granchia de Doinviller in festo sancti Remigii.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Girardus de
Levevilla1, miles,
salutem in Domino.
Noveritis quod ego, pro salute anime mee parentum et amicorum meorum, dedi in
puram et perpetuam elemosinam ecclesie Beate Marie de
Roscha unum sextarium hybernagii singulis annis in granchia mea de
Doinviller
De quodam modio bladi in campiparte domini Gervasii de Separa, militis.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Guillermus1
divina permissione
Parisiensis ecclesie minister indignus, omnibus
presentes litteras inspecturis salutem in Domino.
Notum facimus quod, in nostra constituti presencia, nobilis mulier
Aalicia de la Bolie2, Theobaldus, Guillermus,
armigeri, et Guiardus, clericus, fratres, liberi ejusdem
Aalicie, recognoverunt quod dederant et concesserant Ysabelle, filie dicte
Aalicie et sorori dictorum fratrum, pro pertione
paterne et materne hereditatis, unum modium bladi, medietatem mistolii et
medietatem avene, percipiendum annuatim in campiparte quam se dicebant habere apud
Logias in campiparte domini Gervasii de
Separa3.
Ad hec dicta Ysabella recognovit coram nobis quod dictum
bladum vendiderat ecclesie de Roscha, pro quadraginta
quinque libris Parisiensibus, de quibus recognovit dicta
Ysabellis sibi a dicta ecclesia fuisse plenarie satisfactum
in pecunia numerata : promittens fide data quod contra istam venditionem per se
vel per alium non veniet in futurum.
Insuper dicta Aalicia et dicti fratres dictam venditionem
laudaverunt pariter et concesserunt, et fide data promiserunt quod contra dictam
venditionem per se vel per alium non venient in futurum ; promittentes sub fidei
prestite religione dictum bladum garantizare dicte ecclesie ad usus et
consuetudines Francie contra omnes.
De recta vero garantisia ferenda prout dictum est, et quod alii liberi dicte
Aalicie, cum ad etatem legitimam pervenerint, dictam
venditionem laudabunt et fide data concedent, dominus Petrus de
Claagni, miles4,
Adam de Ossigniis5 et Matheus de Marinas
(sic)6 se fidejussores
constituerunt sub pena decem librarum Parisiensium quilibet
in solidum et per fidem.
Preterea, Gervasius de Separa, de cujus feodo dicta
campipars primo, et Gervasius li Viautres, milites7, de cujus feodo secundo dicta campipars
movere dicitur, dictam venditionem laudaverunt et concesserunt, fide data quod
dicta ecclesia dictum modium bladi in dicta campiparte percipiat annuatim et in
manu mortua teneat libere et quiete ; constituentes se sub eadem fide
garantizatores, tanquam domini, erga dictam ecclesiam ad usus et consuetudines
Francie contra omnes.
In cujus rei memoriam presentem cartam sigilli nostri munimine fecimus
roborari.
Actum
De tribus arpentis vinearum et una hostisia apud Champlant.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Symon de Chateron1, miles, notum facio omnibus presentem cartam inspecturis quod
vendidi ecclesie beate Marie de Roscha tria
arpenta vinee que habebam apud Champlant, in feodo domini
Mathei de Malliaco2 ; vendidi eciam unam hostisiam predicte ecclesie in eadem villa,
que fuit Hugonis Guinemer, que debebat michi decem solidos
annui redditus
De tribus arpentis pratorum apud Capellam juxta Caprosiam.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Guillermus1, permissione divina Parisiensis
ecclesie minister indignus, omnibus presentes litteras inspecturis salutem in Domino.
Notum facimus quod in nostra presencia constitutus, dominus
Guillermus de Yssiaco2, miles, recognovit se vendidisse abbacie de
Roscha duo arpenta prati siti apud
Capellam juxta Caprosiam3.
Dominus vero Bartholomeus de Vileoflein4, miles, coram nobis recognovit se vendidisse
prefate abbacie unum arpentum prati siti in eodem loco ; utraque autem venditio
facta est dicte abbatie pro quinquaginta libris
Parisiensibus.
Promiserunt insuper tam dicti Guillermus quam
Bartholomeus quod ipsi garantizabunt dictas venditiones ab
ipsis factas memorate abbatie secundum usus et consuetudines
Francorum contra omnes, et quod contra predictas
venditiones per se vel per alium non venient in futurum.
Sedilia vero, uxor predicti
Guillermi, in presencia dilecti et fidelis nostri
decani de Sarcleio, ad hoc a nobis specialiter destinati,
istam venditionem a marito suo factam voluit et concessit, quitans quicquid in
predicta venditione habebat, vel habere poterat ratione dotalicii, jure
hereditario vel alio modo, spontanea, non coacta, fide in manu dicti decani
prestita corporali, sicut ipse decanus nobis retulit viva voce.
Preterea, capellanus Capelle juxta
Caprosiam, de quo tenebantur dicta tria arpenta prati
nomine capellanie sue, istas venditiones voluit et concessit tenendas in manu
mortua : ita quod dicta abbatia teneatur sibi solvere duodecim denarios, nomine
capellanie sue annuatim quos antea percipiebat, ut dicitur, de eisdem pratis ; et
ita quod dictus Guillermus debet assignare eidem capellano,
nomine capellanie sue, quinque solidos annui redditus ad requisitionem decani de
Sarcleio in episcopatu
Parisiensi.
In cujus rei testimonium presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus
roborari, concessionem dicti capellani de tenendo in manu mortua potestate
ordinaria confirmantes.
Actum
De iiiior arpentis pratorum apud Capellam juxta Caprosiam.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, G.1, permissione divina ecclesie
Parisiensis minister indignus, eternam in Domino salutem.
Notum facimus quod in nostra presencia constitutus, Guido Chevrel2,
miles, et Beatrix, ejus uxor,
recognoverunt se vendidisse abbatie de Roscha, pro
sexaginta libris Parisiensibus suis quitis, quatuor arpenta
prati, siti ad Capellam juxta
Caprosiam in censiva capellanie antedicte, ad quindecim
denarios censuales, ut dicebant ; et promiserunt, fide in manu nostra prestita
corporali, quod dictam venditionem abbati et conventui de
Roscha garantizabunt contra omnes ad usus et
consuetudines Francie, et quod de cetero contra dictam
venditionem per se sive per alium non venient.
Memorata quoque Beatrix quitavit expresse coram nobis
quicquid in dictis pratis habebat, vel habere poterat, jure hereditario, sive
ratione dotalicii seu quocunque alio modo, spontanea, sub prestite fidei
religione.
Preterea, Adam, capellanus dicte
Capellanie3 juxta Caprosiam, de cujus capitali
censu dicta prata movebant, de assensu et voluntate nostra voluit et concessit
quod abbatia de Roscha dicta prata de cetero possideat in
manu mortua, sine coactione distrahendi, salvis tamen sibi et successoribus suis
in dicta capella quindecim denariis censualibus supradictis.
Item, dictus Guido Chevrel tenetur, et promisit sub fide
prestita se assignaturum et liberaturum in manu mortua dicte
Ade vel ejus successoribus, si interim ipsum mori
contigerit, unum sextarium bladi mosturangii, ad valorem siliginis ad minus, in
molendino suo de Capella, sive in molendino suo de
Bequencort4 ;
alioquin teneretur solvere dicto capellano decem libras Parisienses idem
Guido, videlicet, nisi
De decima de Menildon.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Parisiensis, in Domino
salutem.
Notum facimus quod Petrus de Capella,
miles, et Luciana, uxor ejus1, in nostra presencia constituti
recognoverunt se vendidisse abbati et conventui ecclesie de
Roscha totalem decimam de
Menildoin2,
sitam in parrochia de Caprosia, et totalem decimam quam
habebat ibidem Guillermus, frater
suus, de consensu ipsius Guillermi expresso, et quicquid
juris habebant in eadem, tam in forragine quam in tractu, pro quatuor viginti et
decem libris Parisiensibus, de quibus
recognoverunt coram nobis sibi fuisse satisfactum : promittentes fide media quod
contra venditionem istam per se vel per alium non venient in futurum, et quod
dictam decimam prefatis abbati et conventui garantizabunt contra omnes.
Predicta autem Luciana quitavit quicquid in dicta decima
habebat, vel habere poterat, ratione dotalicii vel alio modo, spontanea, non
coacta, fide data.
Conventum etiam fuit quod dicta decima dabitur ad admodiationem usque ad tres
annos proximo venturos, et si ipsa decima non valeret in dictis tribus annis
continuis sex modios bladi quolibet anno, duos modios idem miles et uxor ejus de
precio dicte venditionis redderent dictis abbati et conventui secundum
estimationem defectus dictorum duorum modiorum.
Guillermus autem, frater prefati
Petri, dictam venditionem voluit, laudavit et
concessit coram nobis, fide data.
Preterea Symon de Mauveriis3, miles, primus dominus feodi et de quo dicta decima movere
dicitur, dictam venditionem voluit et concessit coram nobis, fide data ; volens
nihilominus et concedens ut dicti abbas et conventus dictam decimam in perpetuum
teneant et possideant in manu mortua, sine aliqua coactione vendendi aut
alienandi, vel extra manum suam ponendi.
Similiter hoc idem voluit dominus Guido de
Caprosia, miles4,
secundus dominus dicti feodi, prout in litteris ipsius vidimus contineri.
Et de pecunia reddenda, si esset aliquis defectus in decima ; item de garancia
ferenda et de omnibus supradictis tenendis supradictus Symon de
Mauveriis Philippus Chaumunt5, Reginaldus Escorche Botun,
milites, predictus Guillermus,
frater dicti Petri, et Johannes de
Soisei6, se plegios
constituerunt coram nobis, ad usus et consuetudines
Francie, et quilibet in solidum et per fidem.
Insuper
Helyssendis, uxor dicti Guidonis
de Caprosia militis, et Mathildis, uxor dicti Symonis de
Mauveriis, fide media, quitaverunt quicquid juris habebant in
decima supradicta, prout in litteris (sic)7, presbiteri de Caprosia ad
nos directas (sic) et a nobis specialiter destinati vidimus
contineri.
Actum
Concessio decime de Menildon.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, ego
Guido, miles, dominus
Caprosie, salutem in
Domino.
Notum facimus universis quod cum Petrus de
Capella, miles, et Luciana, ejus uxor, vendidissent duos modios bladi
annui redditus in decima sua de Menildon, sita in parrochia
de Caprosia, et etiam quicquid habebat (sic) in
totali decima ejusdem ville, et eciam in territorio ejusdem, et quicquid Guillermus, armiger, frater ejusdem
Petri, in eisdem locis habebat ibi de decima,
assensu G. expresso interveniente, ecclesie
Beate Marie de Roscha ordinis Sancti
Victoris ; quam decimam tenebat in feodum a Symone de Malveriis, milite, primo loco,
et idem S. a nobis immediate.
Nos, ad preces dicti Petri, militis, dictam venditionem
volumus et concedimus et rectam habemus ; volentes et concedentes quod eandem
decimam teneat ecclesia predicta de cetero in manu mortua sine aliqua coactione
[vendendi], seu ponendi extra manum suam.
Promittimus insuper quod de cetero in eadem decima nec per nos nec per alium
nichil juris de cetero reclamabimus, sed ipsam venditionem ex nunc ratam habemus
et in perpetuum habebimus.
Concessio decime deTalon."
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Guido de
Caprosia1, miles,
salutem in Domino.
Noverit universitas vestra quod Reginaldus de Mauvères,
armiger, in nostra presencia constitutus, de cujus feodo decima de
Talon movere dignoscitur, donationem dicte decime, quam
fecit2
Petrus de Capella, miles, ecclesie
Beate Marie de Roscha, voluit et concessit dicte ecclesie
perpetuo possidendam ; et ego, dominus feodi, dictam donationem similiter volui,
et per appositionem sigilli mei confirmavi.
Quod dominus Caprosie tenetur in quinque solidis annui redditus domine Ysabellis de Toussus."
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Guido de Caprosia, miles1, notum facio universis quod ego
debeo domine Ysabelli de Toussus2 quinque solidos Parisienses annui census, percipiendos annuatim,
De quinque solidis in censu de Caprosia.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Guido de Caprosia, miles, notum
facio universis presentes litteras inspecturis, quod cum ego tenerer defuncte
Ysabelle de Toussus1 reddere quinque solidos censuales, percipiendos annuatim
De vineis Ulmi.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Thomas,
Pyssiacensis archidiaconus, universis presentes
litteras inspecturis salutem in vero salutari.
Noverit universitas vestra quod constitutus coram nobis
Robertus Boutelle, de Marc, recognovit se vendidisse
ecclesie Beate Marie de Roscha quinque quarteria vinee sita
apud Ulmum1,
assensu et voluntate Philippe, uxoris sue, scilicet pro
tredecim libris Parisiensibus, pro triginta denariis
censualibus Drochoni, militi de
Hargevilla2, et Ysabelli, uxori
sue, et heredibus suis
De quodam arpento vinee in territorio de Vineolis.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis Christi fidelibus ad quos presentes littere
pervenerint, Thomas,
Pissiacensis archidiaconus, salutem in Domino.
Noverit universitas vestra quod, constitutus coram nobis, Guillermus de
Spedona recognovit se vendidisse ecclesie Beate Marie de
Roscha unum arpentum vinee, situm in territorio de
Vineolis1,
assensu et voluntate Eremburgis, uxoris
sue, scilicet pro duodecim libris Parisiensibus, ad
viginti et septem denarios censuales Roberto, militi de Vineolis2, et
Petronille, uxori sue, et heredibus suis
De quadam summa pecunie data a Mareschallo pro abbatia facienda et conventu congregando1.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Gallia christiana, 1ere édition, t. IV, p. 791, col. 2 et 2e édition, t. VII, Instrum., col. 100.
- b Dubois, Hist. eccles. Paris., t. II, p. 387.
- c Cartulaire des Vaux de Cernay, t. I, p. 306.
- d Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Guido de Levies, miles, notum
fieri volo universis quod ego, per Dei gratiam, in bono
statu corporis manens et bonum et rectum sensum habens, pro salute anime mee et
amicorum meorum, in puram elemosinam dedi, de mobilibus meis a me acquisitis,
quatuor millia librarum Parisiensium ad faciendam abbatiam
de Roscha et congregandum ibi conventum ; et tradidi dictam
pecuniam viris veneralibus et amicis meis abbati Vallium
Sarnaii et domino Almarico,
comiti Montisfortis, et Alexandro de
Bordis2, consanguineo meo,
expendendam per manus et consilium ipsorum in edificatione dicte abbatie, in
provisione conventus et in emendis redditibus seu possessionibus ad opus et
utilitatem et incrementum dicte abbatie et dicti conventus.
In cujus rei testimonium presentes litteras sigilli mei munimine roboravi.
Actum
De duobus sextariis bladi in molendino de Rodon.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras (sic) [inspectaris], Officialis curie Parisiensis, salutem in Domino.
Notum facimus quod, in nostra presentia constitutus, Johannes
Broschart1, miles,
asseruit coram nobis quod defunctus Nicholaus, miles, quondam avunculus ipsius
Johannis, dedit olim et concessit in puram et
perpetuam elemosinam abbati et conventui de Roscha duos
sextarios bladi percipiendos singulis annis in molendino de
Rooduna.
Quam donationem, sive elemosinationem, voluit et concessit idem Johannes, miles, coram nobis constitutus, et quod
dicta ecclesia teneat in manu mortua sine coactione vendendi, sive alienandi dicta
duo sextaria bladi, et eadem percipiat in molendino memorato singulis annis, prout
superius est expressum : promittens quod contra donationem, sive elemosinationem
hujus[modi], per se vel per alium, non veniet in futurum.
Actum
Concessio de quodam modio bladi in molendino de Hauton1.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Johannes de
Nantolio, miles, salutem.
Noverit universitas vestra quod ego de assensu et voluntateMargarete, uxoris mee2, volui et concessi ut ecclesia Beate Marie
de Roscha habeat et possideat et in manu mortua teneat pacifice et
quiete unum modium bladi quod de feodo meo movere dignoscitur, in molendino de
Hautun annuatim percipiendum ; quem modium bladi frater
Johannes de Ructoria3, ejusdem ecclesie canonicus, assensu fratrum suorum, videlicet
Milonis, militis, et Gilonis, clerici,
et Philippi et Symonis4, armigerorum, predicte ecclesie, pro salute
anime sue et parentum suorum, in dicto molendino singulis annis percipiendum in
perpetuam elemosinam contulit et donavit.
Promisi eciam quod bona fide predictam elemosinam contra omnes, ad usus et
consuetudines Francie garantizabo.
Margareta vero, uxor mea, quicquid
juris ratione dotalicii, vel aliquo alio modo, in supradicto modio bladi habebat,
vel habere poterat, spontanea et non coacta quitavit.
Promisit eciam dicta Margareta per suam fidem quod contra
supradictam elemosinam et donationem per se, vel per alium, de cetero non
veniet.
Ego vero, ad peticionem dicti fratris Johannis et
supradictorum fratrum suorum, ad confirmationem predicte donationis et elemosine,
presentes litteras sigilli mei munimine roboravi.
Actum
De iiiior arpentis et dimidio tam terre quam friche et alneti prope ortum nostrum tenendis in manu mortua.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Johannes de Nantolio, miles1, notum facio universis presentes
litteras inspecturis, quod ego, Margareta
uxore mea, consentiente, volo et concedo expresse quod monasterium de
Roscha, ordinis Sancti
Victoris
Parisiensis, dyocesis
Parisiensis, habeat, teneat et possideat in perpetuum in
manu mortua quatuor arpenta et dimidium tam terre quam friche et eciam alneti,
sita subter stannum monasterii supradicti, contiguum terre de
Pommeret2, in
censiva mea3, honerata4 in novem solidis censualibus tantummodo, qui solvuntur
michi et meis heredibus annuatim
De sex arpentis vinearum apud Stannum sitis.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, ego
Milo, dominus de Stanno1, armiger, notum facio quod ego intuitu
caritatis et pro salute anime mee, Agnetis de Voisins,
uxoris mee, et parentum meorum, de voluntate ejusdem uxoris, volo et concedo
abbati et conventui ecclesie Beate Marie de Roscha, ut
ipsi, nomine ecclesie seu predicte, sex arpenta vinee sita in censiva mea apud
Stannum, que arpenta iidem fratres, nomine dicte
ecclesie, quinque annis retroactis continue, de permissione et voluntate mea et
predicte uxoris mee, pacifice possederunt2, teneant et habeant in manu mortua perpetuo, pro sex solidis et
quatuor denariis et obolo Parisiensi michi et heredibus
meis annuatim ab eisdem fratribus, vel eorum mandato
De escambio vinee de la Crote.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes (sic) inspecturis, Officialis
P., curie Parisiensis archidiaconi,
salutem in Domino.
Notum facimus quod, in nostra presencia constitutus, Milo de Nealfa, miles1, asseruit quod habebat et possidebat dimidium
arpennum vinee site apud Stannum2, in territorio quod vocatur
Mota, movens de hereditate et censiva ipsius, ut
dicebat : quod dimidium arpentum vinee recognovit se dedisse et concessisse in
escambium perpetuum religiosis viris abbati et conventui de
Roscha, ordinis Sancti
Victoris, pro duabus peciis vinearum sitarum, ut
dicitur, ad Crotam de Marliaco3, in censiva, ut dicitur, heredum de Valle Orselli4, que fuerunt, ut dicitur,
quondam nobilis mulieris Ysabellis de Ructoria5.
Quas duas pecias vinearum predicta nobilis contulit in elemosinam, ut dicitur,
abbati et conventui memoratis ; quas eciam pecias vinearum abbas predictus, in
nostra presencia constitutus, monasterii sui utilitate pensata, recognovit se
dedisse et concessisse nomine permutationis predicto Miloni
et ejus heredibus in perpetuum, pro dimidio arpento vinee supradicto.
Promittentes predicti Milo et abbas videlicet dictus abbas,
in verbo sacerdotis, pro se et monasterio suo ; et dictus
Milo, fide in manu nostra prestita corporali, quod contra
permutationem hujusmodi per se vel per alium in futurum non venient ullo jure, et
quod res predictas permutatas sibi ad invicem garantizabunt et liberabunt ;
videlicet dictus Milo in manu mortua, sine coactione
vendendi, distrahendi seu extra manum suam ponendi ; et predictus abbas, ad usus
et consuetudines Francie contra omnes.
Predictus vero abbas, coram nobis confidens predictum dimidium arpentum vinee
esse in sex denariis capitalis census oneratum, promisit, suo et sui monasterii
nomine, se redditurum predictos sex denarios censuales predicto
Miloni et ejus heredibus
De quadam masura et de uno arpento et dimidio quarterio vinee apud Stannum.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Officialis
P., curie
Parisiensis archidiaconi, salutem
in Domino.
Notum facimus quod in nostra presencia constitutus, Ansellus, dictus de
Nisuta1, armiger, asseruit
quod habebat quamdam masuram et possidebat, sitam apud
Stannum, cum proprisio et appendiciis ejusdem masure et
arpentum et dimidium quarterium vinee site in uno tenenti, contigue, ut dicitur,
vinee ecclesie de Stanno, movencia, ut asserit, de
hereditate sua, in duobus solidis capitalis census onerata Miloni, fratri ejusdem Anselli2, militi, ut dicitur
Concessio de iiiior arpentis et dimidio tam terre quam friche et alneti prope ortum nostrum1.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Parisiensis, salutem in
Domino.
Notum facimus quod in nostra presencia constitute, domicella Aalipdis
de Briis, vidua, et domina
Johanna, filia ejus2, vidua, voluerunt et concesserunt expresse coram
nobis spontanee, non coacte, ut asserunt, quod monasterium de
Roscha, Parisiensis dyocesis,
ordinis Sancti Victoris
Parisiensis, habeat, teneat et possideat perpetuo in
manu mortua quatuor arpenta terrarum arabilium et dimidium arpentum de friche et d'aunai, sita, ut dicitur, versus
Roscham, subtus stannum de Roscha3, contigua terre de
Pommeret, ut dicitur, in censiva domini
Johannis de Nantolio, militis ; quas terras idem
miles tenebat in feodum a predictis Aalipdi et
Johanna, ut dicebatur ; et quas terras abbas et conventus
predicti monasterii emisse dicuntur a Roberto de Granchia et
ejus nepotibus : ita tamen quod predictum monasterium solvat predicto militi novem
solidos Parisienses ratione capitalis census, annis singulis, et heredibus militis
supradicti.
Quitantes penitus coram nobis quicquid juris, dominii, possessionis et
proprietatis habebant, seu habere poterant, quoquomodo in terris predictis, nichil
juris sibi et heredibus suis ex nunc retinentes in eis ; promittentes, fide in
manunostra prestita corporali, quod contra concessionem et
quitacionem predictas per se vel per alium, jure hereditario, ratione doarii vel
alio modo non venient in futurum, et quod in predictis terris ratione feodi, vel
aliqua alia ratione, nichil in posterum reclamabunt.
Quod autem audivimus, hoc testamur sine juris prejudicio alieni.
De dimidio arpento prati contigui orto nostro1.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Parisiensis, salutem in
Domino.
Notum facimus quod coram nobis constitute, domicella Aalipdis2 et domina
Johanna de Palaciolo, ejus filia, vidue, voluerunt
et concesserunt expresse coram nobis, spontanee, non coacte, ut asserunt, quod
monasterium de Roscha, ordinis Sancti
Victoris
Parisiensis, dyocesis Parisiensis,
habeat, teneat et possideat perpetuo in manu mortua dimidium arpentum prati, siti,
ut dicitur, apud Roscham, contigui orto predicti monasterii
ex una parte, et prato ejusdem monasterii de Roscha ex
altera, versus Levies, ut dicitur, in censiva domini Johannis de Nantolio, militis, et
in feodum dictarum mulierum, ut dicebant.
Quittantes penitus coram nobis quicquid juris, dominii, possessionis et
proprietatis in predicto prato habebant, aut habere poterant quoquo modo ; nichil
juris sibi et heredibus suis ex nunc retinentes in eo ; promittentes, fide in manu
nostra prestita corporali, quod contra concessionem et quitacionem predictas per
se vel per alium, jure hereditario, ratione doarii, aut alio modo, non venient in
futurum.
De quadam pecia vinee apud Marliacum que vocatur La Croière.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Robertus Basin de Voisins1, miles, salutem in Domino.
Notum facimus quod nos venditionem quam fecerunt dominus
Galterus de Tiverval2, miles, et Ysabellis, uxor ejus, abbati et conventui
Beate Marie de Roscha, pro LXª decem libris
Parisiensibus, de quadam pecia vinee que vocatur
La Croière3,
sita apud Malliacum, que movet de nobis ad censum sex
denarios
Confirmatio de eodem.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis
H., ecclesie
Parisiensis archidiaconi, salutem
in Domino.
Notum facimus quod in nostra presentia constituti, dominus Galterus de
Tiverval et domina Ysabellis,
uxor ejus, recognoverunt se vendidisse ecclesie Beate Marie de
Roscha in perpetuum, pro sexaginta et decem libris
Parisiensibus, unam peciam vinee site apud
Marliacum que vocatur La Croière,
in censiva domini Roberti de Vicinis,
militis1, ad sex denarios, ut
asserunt tantummodo censuales ; promittentes fide media quod contra venditionem
istam per se vel per alium non venient in futurum, et quod eandem vineam dicte
ecclesie garantizabunt in perpetuum contra omnes.
Dictus vero Robertus, miles, primus
dominus feodi, ut dicitur, istam venditionem voluit et concessit, promittens fide
media quod contra eandem per se vel per alium nichil in posterum attemptabit : si
vero ista venditio retraheretur, ipsi venditores dicte ecclesie sex libras
Parisienses, nomine pene, solvere tenerentur, et hoc fide media promiserunt.
Dicta autem Ysabellis specialiter et expresse quitavit coram
nobis eidem ecclesie quicquid juris in dicta vinea habebat et habere poterat
ratione dotalicii, vel alio modo, spontanea, non coacta, fide prestita
corporali.
Domina vero Margarita, vidua relicta
defuncti Petri de Vicinis2, militis, quitavit eidem ecclesie in
perpetuum, coram dilecto nostro Guidone, decano de
Guidonis curia3, quicquid juris in dicta vinea ratione dotalicii vel alio modo
habebat, vel poterat reclamare, spontanea voluntate, fide prestita in manu dicti
decani, sicut idem decanus nobis retulit viva voce.
Confirmatio decime de Vicinis le Cuit.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Parisiensis, salutem in
Domino.
Notum facimus quod Philippus de Limous1, miles, et Johanna, uxor ejus, in nostra presencia
constituti, asseruerunt quod ipsi habebant quamdam decimam apud Voisins
le Cuit2 et circiter eandem
villam, que movebat de hereditate ipsius Philippi et movebat
de feodo mareschalli de Levies et
Albigensis3.
Hanc autem decimam totalem et quicquid juris habebant in eadem, vel habere
poterant, tam ex ipsa decima quam ratione ipsius decime, exceptis quinque minis
bladi quas presbiteri de Sarcleio et de
Palaciolo ibidem percipiunt annuatim, recognoverunt se
vendidisse ecclesie Beate Marie de Roscha pro quaterviginti
libris et centum solidis Parisiensibus ; de qua pecunia recognoverunt sibi fuisse integraliter a dicta ecclesia plenarie
satisfactum in pecunia numerata : promittentes fide mea (sic) quod
contra dictam venditionem cum (sic) nichil juris in dicta decima vel
juris quod eis poterat competere ex ea retinuerint per se vel per alium non
venient in futurum, et quod dictam decimam necnon et omnia predicta eidem ecclesie
ad usus et consuetudines Francie garantizabunt in perpetuum
contra omnes.
Preterea, dicta Johanna quitavit quicquid juris habebat, vel
habere poterat ratione dotalicii seu quocumque alio modo, spontanea, non
coacta.
Hanc vero venditionem vir venerabilis
H., ecclesie
Parisiensis archidiaconus, de cujus refeodo dicta
decima movere dicitur, sicuti ipse asseruit, predictam venditionem voluit,
laudavit pariter et concessit.
Ad hec Petrus de Limous et Philippus,
fratres predicti Philippi, milites, eamdem venditionem
voluerunt et concesserunt coram nobis ; promittentes fide data quod in dicta
decima nichil in posterum reclamabunt.
Supradicti autem Philippus et Johanna, uxor ejus, sub prestite fidei religione,
promiserunt se reddere quadraginta libras Parisienses nomine pene, si contingeret
quod dicta venditio eviceretur vel retraheretur in toto vel in parte, necnon et si
deficerint in recta garantisia ferenda post quam essent a dicta ecclesia super hoc
requisiti.
Et de predictis quadraginta libris reddendis nomine jamdicte pene promissis,
Petrus et Philippus, fratres memorati
Philippi plegios se constituerunt coram nobis, uterque in
solidum et per fidem.
Hec autem venditio facta est salvo jure ecclesie parrochialis quantum ad novalia
que sunt aut fient in eodem territorio.
Concessio decime de Vicinis le Cuit in manu mortua tenende1.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, ego
Matildis, domina Malliaci1, salutem in
Domino.
Notum vobis facimus quod nos concessimus, voluimus et laudavimus venditionem
decime de Vicinis le Cuit, quam venditionem fecit dominus Philippus de
Limous, miles, et domina Johanna, ejus uxor, cum viris religiosis
abbate et conventu Beate Marie de Roscha.
Volumus eciam et concedimus quod dicti abbas et conventus ex nunc imperpetuum
dictam decimam in manu mortua teneant et possideant pacifice et quiete, nichil
juris aut dominii in eadem decima amodo retinentes.
Quod ut ratum et firmum permaneat presentes litteras sigilli nostri munimine
roboravimus.
Item pro decima de Vicinis le Cuit1.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Matheus de
Malliaco2, miles,
salutem.
Noverit universitas vestra quod ego venditionem decime de
Vicinis le Cuit, quam defunctus
Philippus de Limous, miles, et Johanna, uxor ejus, fecerunt ecclesie
Beate Marie de Roscha, volui, laudavi et concessi, et
quicquid in predicta decima, jure feodali vel alio modo habebam, vel habere
poteram, predicte ecclesie in perpetuum quitavi.
Quod ut ratum et firmum permaneat, presentes litteras sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
De quinque solidis Parisiensibus apud Vernoil1.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Noverint universi presentes litteras inspecturi, quod ego Matheus de
Malliaco2, pro salute
anime mee, patris, matris, fratrum et progenitorum et amicorum meorum, donavi in
puram et perpetuam elemosinam ecclesie de Roscha quinque
solidos Parisienses percipiendos super quintum meum in redditu meo de
Melleto3,
singulis annis
Concessio de eodem.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Noverint universi presentes litteras inspecturi, quod ego Buchardus1, dominus Malliaci, volui, laudavi et concessi elemosinam quam Matheus, frater meus, fecit ecclesie de Roscha, videlicet quinque solidos Parisienses..., etc. 1
Actum
Concessio de tribus arpentis vinee et unius hostisie apud Champlant1.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Matheus de Marliaco, miles, notum
facio omnibus presentes litteras inspecturis quod ego vidi litteras domini
Simonis de Chateron2, militis, super venditione trium arpentorum vinee et unius
hostisie apud Champlant in feodo meo sitorum ; quam
venditionem dictus miles fecit ecclesie Beate Marie de
Roscha pro sexaginta libris
Parisiensibus.
Hanc autem venditionem laudo tanquam feodi dominus et me
garantizaturum promitto.
Quod ut sit ratum et firmum, sigillum meum presentibus litteris duxi
apponendum.
De viginti solidis Carnotensibus apud Carnotum.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Noverint universi quod ego Buchardus,
dominus Malliaci1, dedi in perpetuam elemosinam, pro salute anime mee,
patris, matris, uxoris, fratrum et filiorum meorum, canonicis de
Roscha, viginti solidos
Carnotenses percipiendos singulis annis
Concessio vinee de la Craiere.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Petrus1, dominus Malliaci, notum facio
presentes litteras inspecturis quod ego volo et concedo quod abbacia de
Roscha teneat et possideat in perpetuum dimidium arpentum
vinee, que fuit Galteri Boidrot, ad talem censivam qualem
debet.
Que vinea sita est in territorio Crearie2.
In cujus rei confirmationem, presentibus litteris sigillum meum digne duxi
apponendum.
Actum
De decima de Talon.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod ego
Petrus de Capella, miles, pro remedio anime mee,
antecessorum et successorum meorum, dedi in puram et perpetuam elemosinam ecclesie
Beate Marie de Roscha decimam meam de
Talon1 et
quicquid in dicta decima habebam, vel quocunque modo habere poteram,
dicte ecclesie perpetuo possidendam.
Quod ut firmum et stabile permaneat, presentem paginam sigilli mei munimine
roboravi.
Quod pueri de Ructoria concedunt vinee (sic) de la Crote quam dedit nobis mater ipsorum.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, dominus
Milo de Ructoria, miles, et fratres ejus, videlicet
Egidius1,
clericus, et Symon, armiger, salutem in
Domino.
Noverit universitas vestra quod nos volumus et concedimus donationem quam fecit
Ysabellis, nobilis quondam domina de
Ructoria, precordialis mater nostra, ecclesie
Beate Marie de Roscha, scilicet de quodam arpento vinee,
sito in territorio de la Crote2 prope Marliacum castrum ;
promittentes bona fide quod contra dictam donationem per nos nec per alios non
ibimus, nec dictam ecclesiam in aliquo molestabimus ratione donationis
antedicte.
Ad cujus rei certitudinem, presentes litteras sigillorum nostrorum munimine
fecimus roborari.
De quadam pecia terre apud Yssiacum.1
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Parisiensis, salutem in
Domino.
Notum facimus quod in nostra presencia constituti,Petrus de Claagniaco, miles,
Bouchardus, Johannes,
Giletus, fratres ; Solitia, soror eorum, liberi dicti
Petri, et Nicholaus de Mortuo
Mari2, maritus dicte
S., recognoverunt se vendidisse
abbati et conventui de Roscha, ordinis Sancti Victoris, in perpetuum in manu mortua, pro
sexaginta libris Parisiensibus jam solutis eisdem
venditoribus in pecunia numerata, prout confessi sunt coram nobis, quamdam peciam
vinee quam dicebant se habere apud Yssiacum, que vinea
vocatur vinea de Girardo3, quitam et liberam ab omni onere censuali, consuetudine vel
coustuma, preterquam de sex denariis capitalis census annuatim
De pratis nostris juxta Yvetam.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, frater
Gaufridus, Beate Marie Vallium
Sarnaii dictus abbas1, eternam in Domino salutem.
Noverit universitas vestra quod Egidius de Ructoria,
clericus, in nostra presencia constitutus, in puram et perpetuam elemosinam
contulit et concessit ecclesie Beate Marie de Roscha,
Parisiensis dyocesis, sua prata sita juxta
Yvetam2,
movencia de censiva prioris ejusdem ville, et ex patris dicti clerici successione
proveniencia : promittens, coram nobis fide media, quod contra dictam donationem
per se vel per alium non veniet in futurum.
Et ut ista donatio robur firmitatis optineat, ad petitionem dicti clerici
presentem, paginam sigillo nostro cum appositione sigilli sui fecimus
roborari.
De duobus sextariis bladi in granchia de Ructoria.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Carnotensis, salutem in
Domino.
Noverint universi quod Egidius de
Ructoria, clericus, in nostra presencia constitutus,
in puram et perpetuam elemosinam contulit et concessit ecclesie Beate
Marie de Roscha, Parisiensis dyocesis, duo
sextaria bladi annui redditus percipienda
De pratis nostris juxta Yvetam.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis
P., ecclesie
Parisiensis archidiaconi, salutem
in Domino.
Notum facimus quod, in nostra presencia constitutus, Egidius dictus de
la Ruthoere1, clericus,
asseruit quod ipse habebat et possidebat tria arpenta prati, sita prope fontem
d'Ivète2, in
censiva prioris d'Ivete, movencia de hereditate ipsius
clerici, ut dicebat, quorum trium arpentorum prati recognovit idem clericus se
dedisse et concessisse in puram et perpetuam elemosinam quintam partem ecclesie
Beate Marie de Roscha.
Item recognovit dictus clericus coram nobis se vendidisse et in perpetuum
quitavisse predicte ecclesie Beate Marie de Roscha quatuor
partes dictorum trium arpentorum, pro quatuor viginti libris
Parisiensibus jam sibi solutis, traditis et numeratis, ut
idem clericus venditor confessus est coram nobis, renuncians exceptioni non
numerate pecunie, non tradite, non solute et non numerate.
Et promisit idem clericus, fide in manu nostra prestita corporali,
quod contra venditionem et quitacionem et donationem predictas, jure hereditario
aut alio quocunque modo, per se vel per alium non veniet in futurum et quod
predictas quatuor partes dictorum trium arpentorum prati venditas, ut dictum est,
predicte ecclesie et illis qui causam habebunt ab eadem ad usus et consuetudines
Francie garentizabit et liberabit quocienscunque opus
fuerit contra omnes.
Promisit etiam, sub prestita fide, quod in dicta quinta parte dictorum trium
arpentorum prati per se vel per alium nichil juris in posterum reclamabit ; immo
quitavit penitus et expresse ex nunc in posterum dicte ecclesie quicquid juris
habebat, vel habere poterat, in eadem quinta parte ; et de recta garendia ferenda
predictus clericus se et bona sua universa, ubicumque sint et fuerint, nec non et
heredes suos ecclesie predicte obligavit et oneravit et obligatos relinquit.
Concessio eorumdem pratorum in manu mortua tenendorum.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, abbas et conventus monasterii
Fossatensis, in Domino
salutem.
Noverint universi quod nos, ecclesie nostre utilitati pensata, volumus et
concedimus quod abbas et conventus Beate Marie de Roscha in
perpetuum teneant et possideant in manu mortua, sine coactione vendendi,
distrahendi seu extra manum suam ponendi, tria arpenta prati, sita juxta fontem de Yveta in censiva et dominio
prioris nostri de Yveta1, ad unicum denarium tantummodo censualem sine omni alia
consuetudine, servicio vel coustuma ; remittentes eis penitus et expresse alios
quinque denarios censuales quibus et predicto denario dicta tria arpenta prati
erant primitus onerata.
Pro cujus rei recompensatione, dicti abbas et conventus
Beate Marie de Roscha quitaverunt nobis et dicto priori
nostro de Yveta penitus et expresse quicquid juris
habebant, vel habere poterant, ratione parrochiali de Sancto Nonno2, seu alio quocunque modo, in
decimis novalium factorum et faciendorum intra metas parrochie dicti
Sancti Nonni in dominio dicti prioris nostri de
Yveta.
Promittentes dicti abbas et conventus de Roscha, quod
contra quitationem predictam per se vel per alios non venient in futurum, et quod
in dictis novalibus, in dominio dicti prioris de Yveta
factis et faciendis, nichil juris de cetero reclamabunt ; nec nos, nec dictum
priorem de Yveta super hiis novalibus vel eorum decimis, in
judicio vel extra judicium amplius molestabunt.
In cujus rei memoriam et testimonium, presentibus litteris sigilla nostra duximus
apponenda.
Actum
De eadem concessione.
- B Cartulaire en papier du dix-septième siècle de l'abbaye de Saint-Maur des Fossés. Bibl. nat. de France, ms. 5416.
- C Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus présentes litteras inspecturis, abbas et conventus Beate Marie
de Roscha, in Domino salutem.
Noverint universi quod nos, considerata et pensata utilitate ecclesie nostre,
quitavimus penitus et expresse monachis Beati Petri
Fossatensis et prioratui de Yveta quidquid
juris habebamus vel habere poteramus ratione parrochiagii de Sancto
Nunno seu aliocumque modo in decimis novalium factorum vel
faciendorum que sunt sita infra metas parrochie dicti Sancti
Nunni in dominio dicti prioratus de Yveta ;
promittentes quod contra dictam quitationem ratione dicti parrochiagii
Sancti Nunni seu aliocumque modo, per nos vel per alios
nullatenus non veniemus, et quod in decimis dictorum novalium in
dominio dicti prioratus de Yveta factorum et faciendorum
nichil juris reclamabimus in futurum, nec abbatem et conventum Sancti
Petri Fossatensis, seu priorem dicti prioratus de
Yveta super dictis decimis dictorum novalium, in judicio
vel extra molestabimus seu trahemus in causam.
In cujus rei recompensationem, abbas et conventus Sancti Petri
Fossatensis, nec non et dictus prior de Yveta
voluerunt et concesserunt quod nos teneamus et possideamus in perpetuum, in manu
mortua sine coactione vendendi, distrahendi seu extra manum suam ponendi, tria
arpenta prati sita juxta fontem de
Yveta in censiva et dominio dicti prioratus de
Yveta ad unicum denarium tantummodo censualem, sine onere
alterius consuetudinis, servitii, costume ; remmittentes nobis quinque alios
denarios, quibus quinque denariis cum prefato denario dicta tria arpenta prati
onerari solebant.
De decima de Tranbleia quam emimus a domino Richardo de Argal.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Parisiensis, in Domino
salutem.
Notum facimus quod, in nostra presencia constituti, dominus
Richardus de Argal1, miles, et Emelina,
ejus uxor, recognoverunt se vendidisse abbati et conventui
Beate Marie de Roscha in perpetuum quicquid habebant et
habere poterant in decima de Tranbleia2, scilicet bladi et avene, marceschie necnon et
palea, stramine, tractu et in omnibus aliis rebus, valens, ut dicebant, annuatim
quatuor modios tam bladi quam avene annui redditus, pro ducentis libris
Parisiensibus jam solutis, sicut ipsi confessi sunt coram
nobis : videlicet quemlibet modium bladi ad mensuram castri
Marliaci, pro sexaginta libris
Parisiensibus ; et quemlibet modium avene ad eamdem
mensuram, pro quadraginta libris Parisiensibus ; tali
conditione apposita, ut dicebant, quod quolibet anno usque ad triennium facient
valere eisdem abbati et conventui quatuor modios.
Est autem sciendum quod conventum est inter eos, prout idem miles et uxor ejus
coram nobis asseruerunt, quod dicta decima colligetur et redigetur usque ad
triennium per mandatum dicte ecclesie quolibet anno in aliqua granchia in
parrochia in qua sita est dicta decima, ut tunc possit apparere decima collecta et
triturata an valeat dictos quatuor modios ; et si per dictum triennium illud quod
venditum est non valeret duodecim modios, prefatus miles et ejus uxor, pro rata
defectus, eisdem abbati et conventui redderent de precio prenotato ; et si forte
plus valeret illud quod venditum est quam duodecim modios, pro illo plure ipsi
abbas et conventus tenerentur pro rata dictum precium augmentare, sicut ipse miles
et ejus uxor asseruerunt coram nobis quam decimam se tantum debere facere
valere.
Se obligaverunt coram nobis idem miles et ejus uxor omnino, et promiserunt fide
in manu nostra prestita corporali, quod contra venditionem hujus jure hereditario,
ratione dotalicii aut alio modo, per se vel per alios non venient in futurum, et
quod decimam predictam ab eis venditam cum omni jure, dominio, jurisdictione et
justicia quod in eadem decima habebant et habere poterant quoquomodo eisdem abbati
et conventui et ecclesie de Roscha in manu mortua perpetuo
garentizabunt et liberabunt quocienscunque opus fuerit ad usus et consuetudines
Francie contra omnes.
De hac autem venditione tenenda et garentizanda, et de omnibus hiis
qui superius dicta sunt fideliter adimplendis dominus
Milo de Jehaigniaco, miles, Guillermus de
Vicinis, Hugo Pilet, Symon, major de Nemore
Arsicii, Johannes dictus Bovet, quilibet
in solidum et per fidem erga dictos abbatem et conventum pro dictis milite et ejus
uxore se contulerunt plegios coram nobis : promittentes dictus miles et uxor ejus
sub prestita fide quod quocienscunque unus vel plures de dictis fidejussoribus
decesserit, ipse miles et uxor ejus alium vel alios eque ydoneos loco decedentis
vel decedencium fidejussorum substituerent, se et heredes suos ad hoc specialiter
obligando.
Item de decima de Tranbleia.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Parisiensis, salutem in
Domino.
Notum facimus quod, in presencia nostra constitutus, Richardus de Argal, miles, quitavit abbati et
conventui Beate Marie de Roscha, ordinis Sancti Augustini, quicquid juris, dominii,
jurisdictionis et justicie habebat vel habere poterat in decima de
Tranbleia, tam in grano, palea, tractu, stramine, quam
omnibus aliis quibuscunque, pro decem et novem libris
Parisiensibus jam sibi solutis, traditis et numeratis,
sicut idem miles confessus est coram nobis : promittens, fide in nostra manu
prestita corporali, quod contra quitacionem hujusmodi jure hereditario sive alio
modo, per se vel per alium non veniet in futurum, et quod in dicta decima nichil
juris, dominii, jurisdictionis et justicie de cetero per se vel per alium
reclamabit.
Concessio ejusdem decime in manu mortua tenende.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Guido de Caprosia1, miles, notum facio universis presentes
litteras inspecturis quod venditionem quam dominus
Richardus de Argal, miles, et domina Evelina, ejus uxor, fecerunt abbati et
conventui Beate Marie de Roscha de omni eo quod ipse
Richardus et ejus uxor habebant vel habere poterant in
decima de Tranbleia, sita in parrochia de Nemore
Arsicii, que movet de feodo meo tanquam primus dominus, volo, laudo
pariter et concedo et promitto fide prestita corporali quod dictam decimam cum
omni jure et jurisdictioni ad eam pertinente, que idem miles et predicta ejus uxor
in dicta decima de Tranbleia et in tota parrochia de
Nemore tempore predicte venditionis habebant et habere
poterant, eisdem abbati et conventui in manu mortua garentizabo in perpetuum
tanquam primus dominus feodi, sine coactione vendendi seu extra manum suam
ponendi, contra omnes ad hoc me et heredes meos specialiter obligando.
In cujus rei robur et perpetuam firmitatem, sigillum meum duxi presentibus
litteris apponendum.
Dictum Odonis de Monsterolio et Stephani de Giffivilla, presbiterorum, pro decima de Logiis inter nos et presbiterum de Toussus.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Odo de Monsterolio
et Stephanus de Giffivilla, presbiteri, salutem in Domino.
Notum facimus quod cum in nos compromissum esset, sub pena decem
librarum Parisiensium, inter G.1, abbatem de Roscha,
pro se et conventu suo ex una parte, et Petrum, presbiterum de
Toussus, nomine ecclesie sue, ex altera, super
contentione que inter eos vertebatur super decima et novalibus de
Logiis2, et
super omnibus aliis controversiis motis hactenus inter eos ; tandem nos, cognitis
hujus causarum meritis, audito bonorum consilio, dicto abbate pro se et conventu
suo et dicto
P. pro se et ecclesia sua presentibus et arbitrium
nostrum petentibus sibi reddi, per arbitrium nostrum dicimus et pronunciamus :
quod idem abbas, nomine suo et monasterii sui, reddat dicto presbitero de
Toussus tres minas ybernagii et tres minas avene de anno
preterito de decima de Logiis, et quod ipsi abbas et
conventus non inquietent ipsum presbiterum nec ab ipso aliquid petant pro decima
duorum arpentorum ipsius presbiteri, quorum unum situm est apud
Fayel et alterum apud Noam Herboldi3, secundum quod in litteris
bone memorie Petri, quondam
Parisiensis episcopi, super compositione habita
inter fratres de Roscha et presbiterum de
Toussus confectis continetur.
Dicimus etiam et pronunciamus quod ipsi abbas et conventus in posterum solvant
dicto presbitero dictas tres minas ybernagii et tres minas avene annuatim, prout
in dictis litteris continetur, et quod contra ea que in dictis litteris
continentur non veniant in futurum ; ipsum abbatem nomine suo et nomine sui
monasterii in predictis condemnantes.
Dicimus et pronunciamus per arbitrium nostrum quod idem presbiter reddat
monasterio de Roscha quicquid in decima de
Logiis, sive apud Fayellum Magnum,
sive apud Fayellum Parvum, cepit ratione novalium factorum
in dictis locis a tempore dicte compositionis
Quod Officialis Parisiensis confirmat dictum presbiterorum prenominatorum.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Parisiensis, salutem in
Domino.
Notum facimus quod, in nostra presencia constitutus, dominus
Petrus, presbiter de Toussus1, voluit, concessit et acceptavit
arbitrium quod Odo de Monsterolio et Stephanus de
Giffivilla, presbiteri, protulerunt prout in litteris presentibus
hiis annexis plenius continetur.
Sententia Iata contra presbiterum de Toussus1."
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti, amen.
Proponente in jure coram nobis fratre
Ingeranno, de Roscha
canonico, procuratore generali abbatis et conventus de
Roscha, nomine eorumdem contra dominum
Petrum, presbiterum de
Toussus, quod cum fuisset controversia et lis mota
inter fratrem Gilbertum, quondam abbatem de
Roscha2,
nomine suo et nomine conventus sui ex una parte ; et dictum presbiterum ex altera,
super quibusdam decimis et novalibus de Logiis : dictus
abbas suo et conventus predicti nomine, et presbiter memoratus super dicta
controversia et super omnibus aliis controversiis motis inter eos compromiserunt
in Odonem de Monsterolio et Stephanum de
Giffivilla, presbiteros, promittentes bona fide, se inviolabiliter
observaturos quicquid dicti arbitri pace vel judicio alte et basse super premissis
ducerent statuendum.
Proponente eciam dicto procuratore, nomine procuratorio dictorum abbatis et
conventus, contra dictum presbiterum quod conventum fuit inter partes predictas
quod pars que ab arbitrio dictorum arbitrorum resiliret, solveret parti arbitrium
observare volenti decem libras Parisienses nomine pene.
Proponente insuper dicto procuratore contra dictum presbiterum quod dicti arbitri
suum arbitrium protulerunt in modum qui sequitur : dicimus et pronunciamus per
arbitrium nostrum quod idem presbiter reddet monasterio de
Roscha...., etc.
1
Proponente eciam dicto procuratore, nomine procuratorio dictorum abbatis et
conventus, quod dictus presbiter in prejudicium ipsorum abbatis et conventus
contra arbitrium sive dictum dictorum arbitrorum veniendo percepit, seu percipi
fecit a duobus annis citra decimam novalium decem et novem vel viginti
arpentorum terrarum arabilium vel circiter, sitarum in Fayel
Parvo, vel Fayel Magno, quam decimam dictus
procurator estimavit a duobus predictis annis citra ad valorem sex sextarios
bladi ; et ob hoc petente eodem procuratore, nomine procuratoris dictorum abbatis
et conventus, dictum presbiterum de Toussus a nobis
compelli ad observationem arbitrii dictorum arbitrorum et eidem presbitero
perpetuum silencium imponi super decima decem et novem vel viginti arpentorum
terrarum predictarum, et eciam ad reddendum eisdem abbati et conventui predictos
sex sextarios bladi pro arreragiis dictorum duorum annorum.
Dicto presbitero in jure coram nobis comparente personaliter et litem
contestando, recognoscente se percepisse, vel percipi fecisse per duos annos
decimam decem et novem vel viginti arpentorum terre, negante tamen se percepisse,
seu percipi fecisse decimam dictarum terrarum in prejudicium abbatis et conventus
memoratorum contra arbitrium dictorum arbitrorum veniendo, cum dicte terre non
sint site in Fayello Magno vel Parvo, ut dicebat, citra
omnia et singula asserente vera esse.
Lite igitur super premissis plenius contestata, prestito post modum ab ipsis
procuratore et presbitero de veritate dicenda juramento, testibus hinc inde ad
intentionem suam fundandam productis et attestationibus eorum publicatis et
diligenter inspectis, auditis partibus in hisque coram nobis proponere in judicio
voluerunt, consideratis omnibus, que nos movere poterant et debebant, cunctisque
rite actis, die assignata ad audiendum diffinitivam sententiam, partibus
presentibus et ; sententiam fieri instanter poscentibus : nos, communicato bonorum
virorum et virorum peritorum consilio, per diffinitivam sententiam condempnavimus
predictum presbiterum ad observationem arbitrii ratione cujus agitur inter partes
predictas ; per eamdem sententiam dicto presbitero silencium imponentes super
decima novalium terrarum ratione quarum agitur coram nobis ; dictum presbiterum
per eamdem sententiam condempnantes ad reddendum abbati et conventui memoratis sex
sextarios bladi pro arreragiis dictorum duorum annorum, supradictis abbati et
conventui questione expensarum in lite factorum per eamdem sententiam
reservata.
De decima de Vere Magno.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Officialis
P., ecclesie
Parisiensis archidiaconi, salutem
in Domino.
Notum facimus quod in nostra presencia Odo de Vere
Magno, miles, et Margareta, ejus uxor, asseruerunt quod ipsi
habebant et percipiebant decimam in centum et sexaginta arpentis terre arabilis et
plus, sitis in parrochia de Vere Magno, moventem de
hereditate Mathildis, quondam matris ipsius
militis defuncte, ut dicebant ; quam totalem decimam sitam in parrochia
predicta, ut dictum est, recognoverunt se vendidisse et in perpetuum quitavisse
abbati et conventui de Roscha,
Parisiensis dyocesis, pro sexies viginti et sexdecim
libris Parisiensibus eisdem venditoribus jam solutis,
traditis et numeratis, sicut confessi sunt coram nobis, tenendam in manu mortua ab
eisdem abbati et conventu et in posterum possidendam ; renunciantes quantum hoc
exceptioni non numerate pecunie, non tradite, non solute et non recepte.
Promiserunt insuper prefati venditores, fide in manu nostra prestita corporali,
quod contra venditionem et quitationem predictas per se vel alium non venient in
futurum, et quod predictam decimam prefatis abbati et conventui in manu mortua
garentizabunt et liberabunt ad usus et consuetudines
Francie contra omnes, sine coactione vendendi,
distrahendi, seu extra manum suam ponendi, quitam, liberam et immunem ab omni
onere et prestatione qualibet, consuetudine et coustuma.
Prefata vero Margareta coram nobis quitavit specialiter et
expresse, spontanea, non coacta, quicquid juris habebat vel habere poterat ratione
dotalicii vel alio quoquo modo sub prestite fidei datione.
Johannes vero de Cheteinvilla, armiger, primus dominus feodi
dicte decime ; dominus Johannes de Cheteinvilla1 miles, secundus dominus dicti feodi predicte decime, et dominus Johannes de
Guillervilla2, miles,
tercius et ultimus dominus feodi dicte decime, ut dicebant, coram nobis
constituti, venditionem predictam voluerunt, laudaverunt et concesserunt ;
promittentes fide data se contra hanc non venturos, immo se garentizaturos in manu
mortua venditionem predictam abbati et conventui predictis contra omnes.
De decima de Vere Magno in sigillo curie P., archidiaconi Parisiensis
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis
P., ecclesie
Parisiensis archidiaconi, salutem
in Domino.
Notum facimus quod, coram nobis constitutus, Odo de Vere
Magno asseruit quod ipse, diu est, vendiderat abbati et conventui de
Roscha, pro sexcies viginti et sexdecem libris
Parisiensibus, decimam octies viginti arpentorum terre arabilis et plus, que dicebat se habere in parrochia de Vere
Magno, movencia de hereditate nobilis mulieris
Matilpdis, matris ipsius
Odonis, ut dicebat, prout in nostris litteris hiis
annexis super hoc confectis plenius vidimus contineri.
Volens et concedens predictus Odo quod propter hoc quod
dictus abbas asserebat quod quater viginti et sex arpenta terre esse tantummodo in
dicta decimaria et non plura, ut idem abbas reciperet et perciperet campipartem
cum totali decima quam idem miles habebat et percipiebat, ut dicebat, in
quaterviginti et sex arpentis predictis, ad defectum dictorum octies viginti
arpentorum terre, ut dictum est, venditorum.
Si quis esset defectus ibidem quousque abbati et conventui de
Roscha decima octies viginti arpentorum de quibus fit
mentio in nostris litteris hiis annexis super venditione confectis, penitus et
integre liberetur.
Et promisit idem miles, fide in manu nostra prestita, quod contra premissa vel
aliquid premissorum, per se vel per alium venire nullatenus attemptabit, et quod
nichil de dicta campiparte vel decima percipiet vel levabit interim, quousque
dicta decima vendita eisdem abbati et conventui libere assignetur et penitus
liberetur.
Quod autem audivimus hoc testamur salvo jure alieno.
Commutatio ejusdem decime pro iibus modiis avene in Domo Dei Parisiensi.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, L., decanus, et capitulum
Parisiense, salutem in Domino.
Notum facimus quod cum religiosi viri abbas et conventus de
Roscha, ordinis Sancti
Augustini, Parisiensis
dyocesis, haberent et perciperent decimam in centum et sexaginta arpentis terre
arabilis et amplius, sitis in parrochia de Vere Magno, ipsi
abbas et conventus dictam decimam et quicquid in ea habebant et
habere poterant, dederunt et concesserunt in perpetuum in manu mortua, ad
amodiationem, magistro et fratribus Domus Dei Parisiensis,
sicut ipsi magister et fratres confessi sunt coram nobis, pro duobus modiis avene
annui redditus, nec de meliori, nec de pejori, sed mediocris secundum communem
estimationem, eadem abbati et conventui, vel eorum mandato, in Domo Dei
Parisiensi, ad mensuram Parisiensem, annis
singulis
De quinque solidis Parisiensibus apud Sanctum Remigium.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Symon, castellanus de Nealphe1, salutem in
Domino.
Noverit universitas vestra quod ego, pietatis intuitu et pro salute
anime mee et amicorum meorum, de consensu et voluntate Fennie, uxoris mee2, dedi et concessi in perpetuam elemosinam ecclesie
Beate Marie de Roscha quinque solidos Parisienses annui
redditus, singulis annis percipiendos
De quodam sextario hibernagii in grangia de Malo Repastu.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Milo, castellanus de Malo
Repastu1, omnibus
presentes litteras inspecturis notum facio quod ego, pro remedio anime mee, donavi
in perpetuam elemosinam ecclesie Beate Marie de Roscha unum
sextarium hybernagii in granchia mea de Malo Repastu
singulis annis
Quod dominus Garinus de Monsterolio concedit que data sunt nobis a Mareschallo tenenda.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego Garinus de
Montereul, miles, assensu et voluntate Sanceline, uxoris, et Petri1,
primogeniti filii mei, quitavi penitus quicquid (sic) [habebam] vel habere poteram jure feodali in elemosina quam fecit
bone memorie Guido de Levies, quondam
mareschallus albigensis, ecclesie Beate
Marie de Roscha, tam in nemoribus quam in rebus aliis ad feodum meum
pertinentibus2.
Promisimus eciam bona fide, ego et Sancelina, uxor mea, et Petrus, primogenitus filius meus quod contra
predictam elemosinam per nos vel per alios venire de cetero nullatenus
attemptabimus vel aliquid juris reclamabimus.
Quod ut firmum et stabile permaneat in posterum, presentem paginam sigilli mei
munimine roboravi.
Actum
De septem arpentis nemoris juxta Bele Penne, contiguis nemoribus Sancti Dyonisii.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Maria de
Cogneriis, relicta domini Johannis de Levies1, salutem in Domino.
Noverit universitas vestra quod ego, pro remedio anime mee et dicti
Johannis, quondam mariti mei,
parentum et antecessorum meorum, volo et concedo, quod ecclesia Beate
Marie de Roscha teneat, habeat et possideat in perpetuum septem
arpenta nemoris, sita juxta Bele Penne, contigua nemoribus
Sancti Dyonisii ; quod nemus dictus
Johannes, quondam maritus meus, et ego emimus a
consanguineis domini Richardi de Argal, militis.
Quitans penitus eidem ecclesie et renuncians quicquid jure hereditario,
conquestus, seu ratione dotalicii, sive alio quocunque modo habebam vel habere
poteram in dictis septem arpentis nemoris : quod nemus jam dictus Johannes, quondam maritus meus,
supradicte ecclesie contulit in puram et perpetuam elemosinam et legavit.
Quod ut ratum et firmum permaneat presentem, paginam sigilli mei munimine
roboravi.
Quedam compositio inter nos et presbiterum de Toussus.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Petrus, Dei gracia
Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras
inspecturis, salutem in Domino.
Notum facimus quod cum contencio verteretur inter fratres de
Roscha ex una parte, et J., presbiterum de
Toussus ex altera, super decimis novalium tam
presencium quam futurorum in decima de Logiis1, sicut ipsi fratres et dictus presbiter
confessi sunt coram nobis : super hiis compositio inter eos amicabilis intercessit
coram dilectis nostris W.,
archidiacono et P.,
succentore Parisiensi, quibus a summo pontifice ipsa
causa fuerat delegata : ita videlicet quod prefati fratres debent annuatim
exsolvere presbitero de Toussus tres minas hybernagii et
tres minas avene in decima de Logiis.
Quitaverunt eciam ipsi fratres prefato presbitero decimam quam habebant in duobus
arpennis terre ipsius presbiteri, quorum alter situs est apud
Faiel, alter autem apud Noam
Herbodi.
Presbiter quidem supradictus in verbo sacerdotis promisit quod nichil ulterius in
ipsa decima novalium reclamabit.
Nos autem compositionem illam, sicut coram prefatis W., archidiacono, et P., succentore
Parisiensi, facta est, ratam habentes, ipsam
fecimus sigilli nostri munimine roborari.
Actum
Compositio inter nos et abbatem Livriacensem.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, frater
Yvo, dictus abbas Beate Marie de
Livriaco, totusque ejusdem loci conventus, eternam in Domino salutem.
Noverit universitas vestra quod cum inter ecclesiam nostram ex una parte, et
ecclesiam Beate Marie de Roscha ex altera, contentio
haberetur super eo quod nos dicebamus nos habere in ecclesia Beate
Marie de Roscha plenariam jurisdictionem ; predictis abbate et
conventu Beate Marie de Roscha predictam jurisdictionem non
recognoscentibus : tandem, de consilio bonorum virorum et assensu utriusque
partis, contentio in hunc modum sopita est : quod ecclesia Beate Marie
de Roscha singulis annis solvet ecclesie nostre decem et octo
mixtolii de guegnagio suo in grangia sua de Roscha, quod
mixtolium non separabitur, nec priorabitur, nec emendabitur, et totidem sextarios
avene ad mensuram de Caprosia
Donation par le seigneur de Chenevières.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
- Gallia christiana, t. VII, col. 832.
A touz cels qui verront et orront ces presentes lectres, Philippes de Chénevières, chevalier, saluz en nostre Seingneur. Je faz à savoir à tous que je laisse et donne et octroi pour le remède de m'ame en pure almone, à l'abbéie de la Rouche et aux chanoines servanz en ice leu un setier de blé à touz jourz, à prendre chacun an en ma granche de Chénevières, pour feire mon anniverseire et le Ysabel, ma fame, chacun an. Et ceste donnaison voudrent, loèrent et octroièrent Geufrei, mon ainzné fil, et Phelipot et Symart, mes fiuz, frères, escuiers. Et quant à ceste donnaison, je oblige mes et touz mes hers présenz et avenir et touz mes biens muebles et non muebles en quelque il soient. Et pour ce que je wuil que ce soit ferme et estable, je scelle ces présentes lectres de mon scel. Ce fut fet en l'an de grace mil deus cenz sexante et quatre du mois de février2.
Appendice
Confirmation de la vente des deux étangs de la Roche.
- A Original en parchemin. Arch. du domaine de Rambouillet. Scellé de cire rouge sur queue de parchemin.
- B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Charles, cardinal de Bourbon ; Louis, cardinal de Guise ; Fabius, archevesque de Nazareth, nonce de nostre sainct Père près le Roy ; Pierre de Gondy, évesque de Paris, conseiller du Roy en son conseil d'Estat ; Florentin Regnar et Bon Broé, conseillers du dict seigneur en sa cour de parlement de Paris et présidents es enquestes d'icelle ; Louis Séguier, Pierre Ruelle et Jean Le Roy, conseillers de Sa Majesté en sa cour de parlement sus dicte ; Jean Dadrey, Jean Tefault, chanoines es églises de Rouen et Saint-Cernin de Toulouse, agens généraulx du clergé de France, commissaires délégués de nostre sainct père le Pape pour l'exécution de sa bulle du XXXme janvier M. Vc IIIIxxVI, pour la levée de cinquante mil escuz de rente du bien temporel de l'Église du royaume de France accordée au Roy, vériffiée en la dicte cour, authorisez par Sa Majesté, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Sçavoir faisons qu'après qu'il nous est duement apparu que noble et discrète personne Mre Arnoul Dumesnil, chanoine et archidiacre de Brie en l'église de Paris, vicaire général de Monsieur l'évesque de Paris ; frère Joseph Foulon, abbé de l'abbaye de Ste Geneviève au Mont, à Paris, et domp Jacques Ancelot, prieur du prieuré Saint-Martin des Champs, à Paris, commissaires députés par le Roy et subdélégués par nous pour le faict de la dicte exécution de bulle au diocèse de Paris, et nobles hommes Mres Mathias de la Bruière, lieutenant particulier de la prévosté et vicomté de Paris, et Charles de Villemontré, procureur du Roy au Chastelet de Paris, en présence du promoteur de l'évesché de Paris, ont, dès le cinquième jour de novembre M. Ve IIIIxXVI, en jugement à l'officialité de Paris et à la requeste de l'abbé de l'abbaye de la Roche Notre-Dame de Lévis au dict diocèse, et pour satisfaire à six escuz sol de rente à quoy la dicte abbaie a esté taxée pour sa cothe part de la dicte levée, après les proclamations et aultres formes et solemnitez portées par noz mémoires et instructions faictes, gardées et observées : Vendu et adjugé à Antoine Mazure, comme plus offrant et dernier enchérisseur, pour et au nom et proffict de Mre Loys Habert, conseiller du Roy, trésorier à l'extraordinaire de ses guerres, deux éstangs contenans ensemble huit arpens ou environ, appartenant à icelle abbaie sizs près d'icelle, le plus grand des dits deux éstangs tenant d'une part aux terres d'Avagot, et d'autre aux terres labourables de la paroisse de St Non de Lévis ; d'un bout aux terres de la ferme de Belle Panne ; le petit tenant d'une part au ruisseau et d'aultre aux dictes terres d'Avagot, d'un bout aux prez et aulnois appartenant à la dicte abbaie, les dicts éstangs estans partie en eaue, partie en prez, à la charge que iceulx estangs demeureront en la censive et seigneurie d'icelle abbaie, et chargez envers icelle au fur de douze deniers parisis de cens pour arpent chascun an au terme accoustumé. Le dict cens portant lotz, vente, saisine et amendes quand le cas y eschet, et moyennant le prix et somme de sept vingtz dix escuz sol pour le sou principal de la dicte vente, et encore de dix huict deniers tournois pour livre, pour les frais de la délégation et loys du receveur des dicts deniers, ainsy qu'il est plus à plain porté, déclaré et spécifié au procès-verbal d'icelle vente, auquel est insérée la coppie de la quittance du paiement des dictes sommes, signé en fin par commandement de Mrs les commissaires subdélégués : Bernard. Nous, après avoir veu et considéré le dict procès-verbal, avons les dictes ventes et adjudications approuvées et confirmées, approuvons et confirmons, par ces présentes ordonnons qu'elle ait son plain et entier effect, tout ainsi que si elle avait esté faicte par nous et en noz présences, aux charges et conditions contenues au dict procès-verbal, et que le surplus des deniers de la dicte adjudication, oultre l'acquit de la dicte taxe, montant six escuz sol, sera emploié en rente ou aultrement au proffict de la dicte abbaie. En tesmoing de quoy nous avons faict sceller ces présentes par nostre secrétaire et sceller du scel de la délégation1. DONNÉ en nostre assemblée tenue à Paris le treiziesme jour de février, l'an mil Vc quatre vingt sept.
Par messeigneurs De Voisins.
Pièces Justificatives
- A Original en parchemin. Appartient au duc de Luynes.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis notum sit quod nos Guido de
Caprosia et Philippus de Levis, milites
consanguinei, mox ad partes Francie cum illustri domino
nostro, Philippo,
Francorum rege, profecturi ; mutuo recepimus a
Bonifacio Auxia et suis sociis,
Januensibus civibus, ducentas libras turonenses
Parisius, ad Templum, per nos
supradictis civibus ex nunc inannum reddendas : et ad predictam solucionem bona
omnia nostra obligamus.
In cujus rei testimonium presentes litteras sigillis nostris sigillari
fecimus.
Actum Accon
Littere Milonis et Guidonis de Leviis.
- A Arch. nat., LL 1157.
- B Cartulaire de Saint-Denis, p. 539.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Hugo, Dei gratia
beati Dyonisii abbas, et ejusdem ecclesie conventus
omnibus ad quos littere iste pervenerint salutem.
Universitati vestre notum facimus quod nos partem nostram foreste desuper
Ivete et partem nostram de nemore quod dicitur Grenne Reginaldo de Cornilon, preposito
Parisiensi ; et domino
Miloni et domino Guidoni de Leviis
pro octies C. libris vendidimus ; ita quod ab instanti
Compositio inter ecclesiam Sancti Dyonisii et filios Philippi de Leviis.
- A Arch. nat., LL 1157.
- B Cartulaire de Saint-Denis, p. 540.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
J[ohannes], Sancte Genovefe
Parisiensis dictus abbas, et A...., prior Sancti Germani de
Pratis, omnibus ad quos littere iste pervenerint salutem.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod cum causa que inter
venerabilem abbatem et monachos beati Dyonisii, ex una
parte, et filios defuncti Philippi de Leviis, videlicet
archidiaconum Pissiacensem,
Milonem,Guidonem,
Alexandrum et Symonem ac matrem eorum
super quibusdam rebus, exaltera, vertebatur : R[oberto], quondam abbati Sancti
Germani1, et
nobis summus pontifex delegavit canonice terminandam.
Tandem, controversia inter eos exorta hujusmodi est, compositione interveniente,
direpta.
Predicti monachi Beati Dyonisii et filii defuncti Philippi de Leviis, archidiaconus
Pissiacensis, Milo,
Guido, Alexander et
Symon ac mater eorum innostra presentia convenerunt ; et
coram nobis monachi Beati Dyonisii predictis filiis
Philippi de Leviis et matri eorum granchiam de
Mesnil-Sevin, cum pertinenciis suis, et omnes censivas
quas de Beato Dyonisio usque ad tempus hujus facte
compositionis tenebant, salvis suis redditibus quos ibi consueverant habere atque
justicia, quitaverunt, excepto feodo Balduini Cochere,
reddito illis precio quod pro illo dederant monachis Beati
Dyonisii.
Predicti fratres ac mater eorum penitus quitaverunt molendino (sic) de
Chastellon et omnes emptiones quas apud Bellum
Ramum fecit pater eorum et terra de Moncel et
de Champermeries, salvis sibi redditibus quos ibi habere
sunt soliti.
Assignaverunt preterea hominibus Beati Dyonisii
prenominati fratres, ad usuarium, nemoris sui quinquaginta arpennos conjunctos
nemori monachorum Beati Dyonisii, predictis hominibus pro
usuario assignato ; residuum nemoris sui predicti fratres tenebunt in pace, ita
quod fundus terre erit Beati Dyonisii si ipsum nemus
contigerit extirpari.
Istum pacis modum quem premisimus et tenorem se ratum habere coram nobis pars
utraque asseruit ; sed ne quod juste est terminatum futuris temporibus in residive
contentionis scrupulum possit venire, de hac habita compositione testimoniales
nostras litteras sigillis nostris munitas utrique parti tradidimus.
Actum
Compositio inter nos et milites deStratis.
- A Arch. nat., LL 1137.
- B Cartulaire de Saint-Denis, p. 796.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Symon Lisiardus, ballivus nobilis viri Philippi, regis
Francorum filii, comitis
Clarimontis.
Notum facio omnibus presentes litteras inspecturis, quod cum venerabilis
religiosusque P......, abbas
Beati Dyonisii in Francia, coram domino
Symone de Leviis et me, qui ad hoc de mandato dicti comitis
fuimus specialiter destinati, Petrum de Cauli et
Arnulfum veterem de Stratis,
milites, super quibusdam dampnis et multis aliis querelis traxisset incausam.
Tandem, de prudentum virorum consilio, in dominum Reinaudum de
Tricoc et Renaudum de Stratis, milites, de
omnibus querelis hucusque habitis inter ipsos, salvis omnibus erramentis,
compromiserunt : ita videlicet quod quicquid juditio, vel pace, per arbitrium suum
proferrent partes tenentur inviolabiliter observare.
De isto autem arbitrio firmiter observando dederunt predicti milites
fidejussores, videlicet dictus P. de Cauli,
Ausondum de Thivereriis, Renaudum et
Johannem de Stratis, milites ;
Arnulfus vero Renaudum et
Johannem de Stratis, milites, et dominum Odonem
de Chauferi ; hoc modo videlicet quod si predictus
Petrus et Arnulfus, milites, arbitrium
a predictis arbitris prelatum observare integraliter nonvellent, dicti
fidejussores tamdiu apud Pontem Sancte Maxencie, sive
Silvanectis, ubi melius abbas vellet, prisionem tenerent
donec dicti milites et arbitrium observarent et dampna et dependita redderent
dicto abbati et ecclesie sue, que per ipsos essent assequti.
Et ego, de voluntate predicti Symonis de Leviis et partium
assensu, presentibus litteris in testimonium sigillum meum apposui.
Actum apud Medium Vellare
Philippus II, ballivis suis.
- B Extrait d'une lettre de vidimus donnée par Louis IX en avril 1256. Cartulaire de Normandie, fol. 14r°.
- a Ordonnances, tome V, p. 317.
- b L. Delisle, Cartulaire normand, n°556.
- c Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Philippus, Dei
gratia
Francorum rex, dilecto et fideli suo Miloni
de Lyniis(sic, pro Liviis) et Petro de
Tylleto et Renardo de Villa Terrici,
salutem.
Mandamus vobis et precipimus quatinus abbati et canonicis Deo servientibus apud
Lucernam cartam suam quam Richardus, quondam rex
Anglorum, eis indulsit, super quitatione pedagiorum
et aliarum consuetudinum firmiter teneatis, et per ballivias vestras observari
faciatis secundum tenorem ejusdem carte, et secundum quod usi sunt tempore dicti
Ricardi quondam regis
Anglorum, de eadem carta, non obstante quod non
est sigillata in modum carte perpetue.
Actum Parisius
Amortissement fait par Jean de Nanteuil,chevalier, aux dames de Port-Royal.
- B Bibl. nat. de France, cartulaire intitulé le Petit Porréal, fol. XXII.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
A toz celz qui verront ces présentes lettres, je
Jahan de Nanteuil, chevalier, salu
en Nostre Seigneur.
Je fat à savoir à toz que comme Jahan de
Laigni, orfèvre, borjois de Paris, ait
donné en aulmosne à léglise etas nonnains de Porreis, de
lordre de Cistiax, du diocèse de
Paris, un pressoer, assis juste
Meudon, qui est apelé le pressoer le
Comte ou de
Contignies, et ix arpens de vignes en une pièce,
et lx sous de menus cens et iii droitures et demie,
appartenant en partie de mon fié ; je, en tant que à moi apartient, veil et octroi
que les devant dites nonnains de Porreis tiegnent les
devant dites choses et porsient quitement et perdurablement en main morte, sanz
nule reclamance de moi ne de mes heirs dès ore en avant.
A tesmoing de la quel chose, je baillie as devant dites nonnains ces lettres
seellées de mon seel.
Cest fet en
- A Arch. d'Eure-et-Loir, Inventaire des titres de Saint-Remy-des-Landes (abbaye de Louye), p. 208.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis....
A tous ceulx qui ces présentes verront, Philippe, archidiacre du
Pincerais, salut.
Je veux et entends que vous soyez advertiz qu'en considération de la piété et
amour de Dieu, j'ay donné en aulmosne, à tousjours, sur la
dixme de Maurepast que j'avois acquise de Guillaume de Maurepast, mon cousin paternel, demy
muid de bled (trois septiers de godriolle et trois septiers d'avoyne) aux
religieuses de Saint-Remy-des-Saulx ; plus, demy muid de
bled (trois septiers dudit grain et trois septiers dudit avoyne) aux religieuses
de Saint-Chorentin, du consentement de Mre
Pierre de Richebourg, du fief duquel ladite dixme est
dépendante ; le tout de l'adveu et consentement de Anne, espouse dudit de
Richebourg, et de Guidon, leur filz.
Et en tesmoing de mon aulmosne faicte ausdictes religieuses, j'ay faict apposer
mon sceau à ces présentes lettres et j'ay supplié monseigneur
Regnault, évesque de
Chartres, de confirmer de l'apposition de son sceau la
teneur desdictes présentes, suyvant le contenu des lettres que lesdictes
religieuses ont desja receües de moy et dudict Mre
Pierre de Richebourg.
Lesquelles, en récompense de ce bien-faict, seront tenues de faire dire et
célébrer tous les ans, spéciallement, une messe du Saint-Esprit à mon
intention, tandis que je serai vivant : et une annuelle à mon décedz.
Donnée au moys de janvier, en l'
De quibusdam concessionibus apud Essarta etRuctoriam Philippo et Alexandro de Levies ab abbate S. Magloriifactis.
- B Bibl. nat. de France, cartulaire de Saint-Magloire, ms. 5413, p. 308.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
In nomine sancte et individue Trinitatis, amen.
Ego Gerbertus,Beati
Maglorii monasterii abbas humilis...
Noverint omnes, tam futuri quam presentes, quod communi assensu capituli nostri,
dedimus ac beneficio concedimus domino Philippo de Levis et
Alexandro, filio suo, omnia illa que
habebamus in decimis duarum carrucarum terre quas dominus rex
Francie dedit prescripto Philippo in
exertis Aquiline silve in perpetuum possidenda.
Tali vero conditione hoc eis concessimus quod nobis servitium et hommagium, pro
hujusmodi concessione debent, essent reddituri.
Hoc autem donum ad usus et consuetudines Parisienses libere et sine calumpnia
confirmamus.
Si vero super hoc aliqua justicia suboriretur, in curia nostra
Parisiensi ante presentiam nostram sectandam dignum
duximus.
Cum his siquidem concedimus eis decimam quam habebamus in terragio de
la Ritoire, sicut illam tenuimus dum domumde
la Ritoire monachi de Nealpha
veteri in sua manu tenebant.
Ut hoc autem ratum perseveret et inconcussum, sigillo nostro fecimus
communiri.
Hoc autem actum fuit
Alexander de Leviis de venditione decimarum deRuctoria.
- B Bibl. nat. de France, cartulaire de Saint-Magloire, ms. 5413, p. 308.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Alexander de Leviis, miles, notum
facio universis presentem paginam inspecturis quod ego, de assensu et mera
voluntate Ysabellis, uxore mee, omnes
decimas minutas et grossas, tam veteres quam novas, quas percipiebam et percipere
poteram apud Ructoriam, et etiam omnes decimas essartorum,
tam factorum quam faciendorum, de quibus debebam servitium et hommagium religiosis
viris abbati et conventui Sancti Maglorii Parisiensis,
vendidi eisdem absque aliqua retensione in perpetuum, pro quadraginta libris
Parisiensibus.
Predicta vero Ysabellis, uxor mea,
dotalicium quod habebat, aut habere poterat in istis, spontanea resignavit in manu
magistri Roberti, decani Pissiacensis,
et fidem prestitit corporaliter quod nomine dotalicii, aut alio modo, nichil de
cetero reclamabit.
Insuper, fidem meam prestiti corporaliter in manu prefati
decani Pissiacensis, quod si prefati abbas et
conventus ad majorem securitatem voluerint habere litteras reverendi patris G.
Carnotensis episcopi, aut litteras domini archidiaconi Pissiacensis, hoc ego sine
difficultate in confectione litterarum ipsarum consentiam et coram ipsis ire
tenear pro concessione dictarum litterarum.
Actum
Philippus Hurepel de hominagio suo.
- B Bibl. nat. de France, ms. 8408, 2. 2. B., fol. LXXIIrº.
- a Cartulaire normand, M. L. Delise, n° 1121.
- b Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
«Ego Ph., domini regis Francorum filius, notum facio universis, tam presentibus quam futuris, me fecisse hominagium ligium contra omnes homines et feminas karissimo domino et genitori nostro Ph., illustri Francorum regi, de terra et redditibus ac proventibus ballivie quam Milo de Levies tenet ; ita quod dominus rex retinet in manu sua fortericias Gavraii et Moritolii tenendas ad cautum suum....»
Simon de Leviis de decima de Giroudet.
- B Extrait des titres du chapitre de Chartres. Bibl. nat. de France, collection Gaignières, tome II.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Simon de Leviis, miles, salutem in Domino. Notum sit omnibus quod ego, de assensu et voluntate Mabille, uxoris mee, et filiorum meorum, concessi et laudavi quatinus monachi Vallium Sernaii habeant in perpetuum et possideant decimam quam Symon, clericus de Voisins, in parrochia d'Escronnes apud Giroudet, que est de feodo meo, monachis vendidit prænotatis. In cujus rei memoriam et munimen, sigillo meo presentes litteras roboravi. Actum anno Domini M. CC. XXIV.
De venditione unius arpenti vinee apud Marolium a Galterio de Levies, presbitero, facta.
- B Copie du xviiie siècle. Arch. de l'Essone, abbaye de Joyenval
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis ego Galterius
de Levies, presbiter, in Domino
salutem.
Notum facio quod unum arpentum vinee quem habebam, situm apud
Marolium, vendidi abbati
Gaudis-Vallis, ordinis Premonstratensis, tenendum in perpetuum et
pacifice, pro XX et IV libris et II solidis
Parisiensibus, de quibus teneo me propagate ; promittens
in verbo sacerdotis quod contra venditionem istam per me, vel peralium, non veniam
in futurum.
In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli mei munimine tradidi
roboratas.
Actum
De decima et quibusdam nobis datis apud Levies.
- A Arch. nat., LL 1157.
- B Cartulaire de Saint-Denis, p. 173.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis curie
Parisiensis, salutem in
Domino.
Notum facimus quod in nostra presentia constitutus Galterius, presbiter Sancti Eustachii de
Foresta, Rothomagensis diocesis, filius
quondam defuncti Stephani de Leviis, recognovit coram
nobis se dedisse et concessisse, in puram et perpetuam elemosinam,
viris religiosis abbati et conventui Sancti Dyonisii in
Francia, decimam quam habebat jure hereditario, ut dicitur,
in territorio quod vocatur Levies, inter forestam
Sancti Dyonisii et aquam que vocatur
Yveta, ut dicitur, et quatuor denarios annui census
habendos et percipiendos a dictis abbate et conventu annuatim in posterum, super
quadam pecia prati et terre sita inter dictam forestam et aquam de
Yvetta, ut dicitur, in censiva ecclesie Sancti
Dyonisii predicti, utdicitur.
Que pecia prati et terre ad ipsum pertinebat jure hereditario, ut dicebat, unacum
octo denariis capitalis census quos ipsi abbas et conventus habent et percipiunt,
ratione censive, annuatim
Ferricus de Maci legat quintam partem hereditatissue et ortum situm in censiva Guidonis de Liviis.
- A Arch. nat., S 2074, nº25.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Ferricus de Maci, miles, notum facio omnibus presentes litteras inspecturis quod, de consensu comitisse, uxoris mee, astantibus et consentientibus domino Johanne, patre meo, et domina Margarita, matre mea, et Simone, fratre meo ; presentibus etiam et laudantibus karissimis amicis meis domino Ferrico de Palatiolo, et domino Guillelmo de Valle-Grignosa ; assistentibus etiam sacerdotibus Radulfo de Maciaco, et de Arevilo, legavi ecclesie Sancti Victoris Parisiensis quintam partem totius hereditatis mee, ubicumque sit, pro remedio anime mee et amicorum meorum, in perpetuum obtinendam ; nichil michi vel heredibus meis in eadem quinta in posterum retinens. Illud autem sciendum quod de feodo domini regis movent omnia que legavi predicte ecclesie, excepto jardino quod erat de conquestu meo, et illud tenebam de domino Guidone de Liviis ad sex denarios de censu : quod videlicet jardinum jam dicte ecclesie legavi. Notandum autem quod cumpredicta ecclesia quintam hereditatis mee in pace obtinuerit, legatariis meis quadraginta libras tenebitur refundere ad debita mea solvenda, vel elemosinas faciendas, si viderint expedire. Quod ne possit oblivione deleri, presentibus litteris sigillum meum apponi feci.
1 Scellé en cire verte sur double queue de parchemin, du sceau de federici de maciaco.
Au dos est écrit : « De terra de Mathiaco.
De controversia sopita inter Guidonem de Levies et conventum Bolbonæ.
- a D. Vaissette, Preuves de l'histoire du Languedoc, tome III, p. 249.
- b Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Carta Guidonis de Levies, Amalrici de Monteforti mandatum habentis.
- a D. Vaissette, Preuves de l'histoire du Languedoc, tome III, p. 266. D'après une charte des archives de l'abbaye de Montolieu.
- b Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Noverint universi.... etc., quod nos G., Dei gratia
Carcassonæ episcopus, et G. de Levis, marescallus domini
comitis, ex mandato domini comitis Montisfortis,
promittimus in fide bona tibi domino.... abbati
Montis-Olivi et monasterio ejusdem loci, quod donationem
et traditionem factam vobis et vestro monasterio dominii et juris quod comes
habebat in castro et villa et suburbio Montis-Olivi et
pertinentiis eorumdem, faciemus a matre ejus et suis fratribus, quandocumque ad
partes istas accesserint, infra mensem, persuas litteras legitime confirmari.
Et ut hoc firmiter observetur, sigillis nostris fecimus confirmari.
Datum in obsidione Castri-Novi
Carta Guidonis de Leviis, militis, de nemoribus,pratis et terris.
- A Arch. nat., LL 1157.
- B Cartulaire de Saint-Denis, p. 563.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Universis presentes litteras inspecturis, Guido de
Leviis, marescallus Albigensis,
salutem.
Noveritis quod cum esset contentio inter noset dominam matrem nostram, ex una
parte ; et ecclesiam Beati Dyonisii, exaltera ; super
terris, pratis, haiis, que bone memorie Guido de
Leviis, quondam marescallus
Albigensis, pater noster, tenebat ab eadem
ecclesia.
Que prata, terre, haye, sita sunt apud Levies Balduini
Cocherel, et apud locum qui dicitur le
Cormier, juxta molendinumGirouard, et etiam
apud les Bendes
(sic)1, et debent ibi esse
circa quinquaginta duo arpenta, vel amplius sive minus, tam in pratis quam
interris et haiis, ad mensuram loci illius.
Tandem predicta domina mater nostra, de consilio amicorum suorum et aliorum
bonorum virorum, composuit et pacem fecit cum ecclesia Beati
Dyonisii in hunc modum : quod de predictis terris, pratis, haiis,
singulis annis reddamus monacho Beati Dyonisii, preposito
Belli-Rami, vel ejus mandato apud
Bellum-Ramum, XIII solidos
Parisiensium capitalis census
Extraits des divers actes de la soumission des seigneurs d'Aniort au roi saint Louis. Cédule de Gérault d'Aniort. Ratification du roi saint Louis.
- B Bibl. nat. de France, Colbert 2275, Regesta curie Francie
- C Arch. nat., Trésor des Chartes, Securitates, nº 140
- D Regesta curie Francie.
- a D. Vaissette, Preuves de l'histoire générale du Languedoc, p. 397-399.
- b Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Gaufridus, vicecomes
Castri-Duni ; Henricus de
Solliaco, Joannes de
Bello-Monte, D. regis cambellanus ;
Adam de Milliaco ; Ferricus, marescallus, et Guido de Levis, dictus marescallus de
Mirapice, omnibus... etc.
Notum facimus quod Geraldus de Aniorto, pro se, matre sua,
fratribus atque nepotibus suis et sociis suis, .......... in propria persona, apud
Dullacum subtus Petram-Pertusam ad
nos venit, et se et fortalicias suas posuit in manu nostra ad voluntatem
D. regis, videlicet : castrum Aniort,
castrum Por, la Bastida Rochani, et
castrum Dornia cum pertinentiis eorumdem ; tali conditione
quod quando idem G. per se vel procuratorem, erit coram
D. rege, si D. rex ipsum G. et dictas
fortalicias voluerit recipere ad suam voluntatem, vel erga D. papam
per nuntios suos impetrare reconciliationem..........
In cujus rei testimonium, presentibus litteris sigilla nostra duximus
apponenda.
Actum ante Petram-Pertusam
Noverint.... quod nos, Geraldus de Aniorto, per nos et per
omnes nostros, promittimus vobis D.
Gaufrido, vicecomiti
Castri-Duni....
1
D.
Ferrico, marescallo, et Guidoni de Levies, marescallo de
Mirapice, quod si Bernardus
Ot. et Guillelmus de Aniorto, fratres nostri,
etc..........
Datum apud Yssoire
Ludovicus, Dei
gratia
Francorum rex, universis....
Notum facimus per præsentes, quod nos conventiones quas dilecti fideles nostri G., vicecomes
Castri-Duni....
2Ferricus,
marescallus, et Guido de Levis,
marescallus de Mirapice, habuerunt cum
G. de Aniorto, pro se et suis, ratas habemus
et gratas, prout in litteris eorum.... etc.
Actum apud Pontisaram
- A Arch. nat., LL 1157.
- B Cartulaire de Saint-Denis, p. 570.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Guido de Levies, universis notum facio quod cum
contentio suborta fuisset inter me, ex una parte ; et religiosos viros Guillelmum, Dei gratia
abbatem Beati Dyonisii in
Francia et ejusdem loci conventum, ex altera ;super
eo videlicet quod ego dicebam quod me debere habere et percipere super quibusdam
hominibus in balliva de Bello-Ramo, singulis annis,
tensamentum.
Tandem, pro bono pacis, contentionem hinc inde subortam inter me et dictos
abbatem et conventum voluimus sic soppiri.
Compromissum enim fuit, ex parte mea, in Guidonem dictum
Chevrel, militem ; et ex parte dictorum abbatis et conventus in
Lambertum de Tercia-Leuca, in hune modum; quod ego et
Johannes de Nantholio, miles, qui hanc eandem conventionem
habet cum dictis abbate et conventu debemus solummodo tres homines nominare, et
dictus abbas et conventus tres similiter nominabunt ; et si vellemus dictos tres,
duos vel unum producere de hominibus dictorum abbatis et conventus, et ipsi
similiter de nostris ; utrique tam ego et dictus Johannes ex
una parte,dicti abbas et conventus ex altera, compellaremus ipsos veritati super
illa inquisitione testimonium perhibere, et dicti inquisitores a dictis sex a
nobis hinc inde nominatis debent inquirere diligenter ubi, videlicet in domibus
sive in campis gagiare debemus, si forte contingat aliquem de
hujusmodi hominibus non solvere tensamentum1.
Ego vero de hujusmodi tenendo arbitrio dedi meas patentes litteras dictis abbati
et conventui sigilli mei munimine roboratas.
Compromissio in Guidonem Chevrel super tensamentopredicto.
- A Arch. nat., LL 1157.
- B Cartulaire de Saint-Denis, p. 571.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ego Guido de Levies, miles, universis notum facio quod cum contentio suborta fuisset inter me, ex una parte ; et religiosos viros Guillelmum.... etc. 1
Predicti vero arbitri, facta super premissis inquisitione legitima habitoque
bonorum virorum consilio, suum protulerunt arbitrium in hunc modum : quod nos,
Johannes de Nantolio et Guido de
Levies, milites, possumus assignare et capere tantummodo in domibus
hominum Beati Dyonisii, qui debent nobis reddere
tensamentum, et in arpentis in quibus site sunt domus dictorum hominum, usque ad
unum arpentum ad plus, ipsis domibus magis contiguum et nonalibi, si forte
contingat aliquem dictorum hominum predictum nobis non solvere tensamentum.
Ego vero de predicto arbitrio, sic prolato, firmiter observando presentes
litteras concessi predictis abbati et conventui Beati
Dyonisii, sigilli mei munimine roboratas.
Actum
De donatione de gradu et ramada de Veneris et plejæ que vocatur Coja.
- A Arch. du domaine de Montpellier, Vendres, nº6.
- a D. Vaissette, Preuves de l'histoire générale de Languedoc.
- b Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Littera Ludovici IX de transita regis Aragonum.
- A Arch. du domaine de Montpellier, sénéchaussée de Carcassonne.
- a D. Vaissette, Hist. génér. de Languedoc, t. III, p. 519.
- b Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ludovicus, Dei
gratia
Francorum rex, senescallo
Carcassonnæ....
Ex tenore litterarum vestrarum intelleximus quod rex
Aragonum cum magno exercitu per terram nostram
transitum facere, et apud Montem-Pessulanum venire
proponit, nihil vobis inde ex parte ipsius intimato.
Hinc est, quod vobis mandamus, quatenus ipsum cum tanta forcia per terram nostram
non permittatis transire, nisi prius vobis securitatem prestiterit quod per ipsum,
vel suos, terræ nostræ seu hominibus nostris dampnum seu molestiam non inferatur ;
et super sufficientia securitatis, cum marescallo de
Mirepoix, Petro de Vicinis et
aliis fidelibus nostris, necnon cum prelatis cum quibus videritis esse bonum
consilium, et de consilio eorum faciatis.
Datum Parisius
Inquesta terminata Parisius, in Pallamento octabarum Candelose, anno Domini 1261.
- a Beugnot, les Olim, Enquêtes, p. 148.
- b Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Inquesta facta per Guidonem, Narbonensem archiepiscopum, de mandato domini regis et de assensu parcium, inter Guiotum, marescallum de Mirapiscis, et Berengarium de Podio-Sorigario, militem, ad sciendum utrum Berengarius de Podio-Soriguario defunctus, pater istius Berengarii qui nunc agit, terram de Florensiaco et de Pomerolio, sitam in episcopatu Aguatensi, quorum possessionem petit iste Berengarius, amiserit in generali guerra quam defunctus Simon, comes Montisfortis, fecit auctoritate apostolica, in episcopatu predicto et locis vicinis, pro hereticis et eorum fautoribus extirpandis. Item, utrum comes Montisfortis, seu Guido de Leviis, avus istius Guioti et pater ejusdem Guioti tenuerunt et possiderunt dictam terram sic predictam. Item, per quantum tempus. Item, utrum avus et pater istius Guioti fuerunt in homagio regis de dicta terra. Item, curia Romana confirmaverit dicto comiti dictas terras sic amissas. Item, utrum dictus comes, avus vel pater ipsius Guioti fuerunt ejecti a saisina dicte terre. Item, quomodo et per quem et a quo tempore. Item, si amiserint, quomodo recuperaverunt et a quo tempore. Item, inquirendum est utrum Berengarius, pater istius Berengarii qui nunc agit fuerit in saisina dicte terre, existens in bona pace cum ecclesia et domino rege, et qualiter acquisivit dictam saisinam et quo tempore et per quantum tempus fuit in ea. Item, quis amovit eum a dicta saisina et quomodo fuit amotus et quot sunt anni quod fuerit amotus : quia constat, tam per confessionem dicti Berengarii, quam per testes, quod idem Berengarius per violenciam recuperavit a patre dicti Guioti, in ultima guerra quam habuit cornes Tholose contra dominum regem, in qua idem Berengarius fuit contra regem, cum dicto comite et valitoribus ejus, possessionem medietatis castri et ville de Florenciaco et totius castri de Pomerolio, Aguadensis diocesis, quibus dicebat patrem suum spoliatum fuisse non violenciam ab avo dicti Guioti, que petebat ab eodem Guioto sibi reddi absolutus est dictus Guiotus ab impeticione ipsius Berengarii.
De servitio debito D. regi per terrarios senescalliæ Carcassonæ.
- A Archiv. du domaine de Montpellier, sénéchaussée de Carcassonne, 2e cart., nº4.
- a D. Vaissette, Histoire générale du Languedoc, tome III, p. 583-584.
- b Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Ludovicus, D. G.
Francorum rex, senescallo
Carcassonæ : Dilecti et fideles nostri Guido de Levis, marescallus
Mirapicensis ; Lambertus et
Simon de Tureyo, fratres, domini
Saxiaci et Podii-Terricii ;
Geraldus de Cane-Suspenso et Johanna,
relicta quondam Petri de Vicinis de Limoso, nobis per suas
litteras intimarunt, vos eis et aliis terrariis senescalliæ vestræ præcipisse quod
ad opus Carcassonæ faciant residentiam cum servitio quo
nobis sunt obligati ; unde cum prædicti milites ad excusationem
prætenderunt......
Mandamus vobis quatenus, nisi necessitas vel periculum immineat de prædicta
residentia facienda, sufferatis eosdem
Nobilibus viris et amicis suis carissimis D.
Philippo de Monteforti, D.
Guidoni de Levis, marescallo
Mirapicis ; D.
Lamberto de Montilio, D.
Lamberto de Limoso, D.
Simoni, fratri ejus ; liberis D.
Petri de Vicinis,
D.
Geraldo de Cane-Suspenso,.....
1
Guillelmus de Cohardone, miles et
senescallus Carcassonæ et
Biterris, salutem et sinceram dilectionem.
Mandamus vobis universis et singulis, ex parte excellentissimi D. regis Francorum firmiter et
districte, et de mandato ejus speciali, hinc
Item, fuit mandatum per litteras D. senescalli infrascriptas, D.
Petro Rogerii de Mirapisce, D.
Isarno de Fano-Jovis, D.
Raymundo de Ruppeforti, Odoardo de Monte-Mauro, domino de
Monte-Blachi ; Petro Amalrici de
Vantagione, Galhardo de Toro, D. de Rapissacho ; Stephano
Martini, Johanni de Conchis....., D.
Johanni de Brueriis, D.
Lupo de Fuxo, D.
Guillelmo Petri de Duroforti... etc., ad quam diem
venerunt ad prædictam citationem dicti D. senescalli
Carcassonæ omnes terrarii infrascripti videlicet : Guido de Levis, marescallus
Albigesii et D.
Mirapiscis, excusavit uxorem suam propter
debilitatem ; D.
Odo de Insula cum uxore sua ; Johannes de
Insula ; D.
Symon de Tureyo excusans uxorem suam propter
debilitatem ; D.
Petrus Rogerii de Mirapisce excusans D.
Isarnum, fratrem suum, propter infirmitatem ;
Guill.
Bernardi de Duroforti ; Lupus de Fuxo,
D.
Raymundus Albanus, D. G.
Albani, Johannes de Sallelis ;
Petrus Amalrici, B. de
Rapissacho cum uxore sua ; D.
Ermengardis de Pomaribus, pro se et liberis suis ; D.
Geraldus de Cane-Suspenso, D.
Jorris, cum uxore sua........ etc., etc., qui omnes
supradicti venerunt ad civitatem Carcassonæ ad mandatum
D. senescalli, afferentes se paratos obedire ejus mandato et venire
quotiescumque ei placuerit ad servitium D. regis ; et cum per aliquos
dies ibi residentiam fecissent, licentia per dictum D. senescallum
postea recesserunt.
Actum Carcassonæ, dominicæ
Assises de la sénéchaussée de Carcassonne.
- A Arch. du domaine de Montpellier, sénéchaussée de Carcassonne, l.3, nº9.
- a D. Vaissette, Preuves de l'histoire générale de Languedoc, tome III, p. 596.
- b Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Noverint..... quod
Testamentum Guidonis de Levis III, marescalli Mirapiscis.
- A Arch. du duc de Lévis-Mirepoix au château de Léran.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
In nomine Domini,.. etc. Noverint universi quod cum sapientis sit et discreti sua considerare novissima, ne post ejus obitum de bonis suis aliquando questio oriatur : idcirco, nos Guido de Levis, fidei marescalus et sancte romane Ecclesie protector, dominus Mirapiscis aliorumque locorum, sanus mente et corpore, nostrum testamentum facimus in hunc modum.
In primis, videlicet : apud abbatiam nostram de Roscha in
Francia, quam primogenitores nostri fundaverunt, cum
eisdem eligimus sepeliri.
Item, damus et legamus fabrice ecclesie Beati Mauricii de
Mirapisce vingenti libras turonenses ; centum solidos turonenses
capellano, idem subcapellano, quadraginta clerico ; viginti libras turonenses
hospitali ejusdem ad emendam hereditatem, et leprosis centum solidos
turonenses.
Item, conventui Bolbonensi pro pitantia.
Item, conventui sororum Rive-Nitide.
Item, conventui Sancti Hilarii Carcassonne, quadraginta
solidos turonenses pro pitantia.
Item, damus, legamus et assignamus pro pascendis et vestiendis tredecim fratribus
minoribus, moram pro tempore facientibus in conventu
Mirapisce, centum libras turonenses renduales quolibet
anno percipiendas de redditibus nostris de Mirapisce per
manum bajuli ejusdem vel thesaurarii nostri qui pro tempore fuerit
Item, volumus et mandamus quod si qui apparuerint conquerentes de nobis, fiat eis jus maturum cognitioni et arbitrio religiosorum virorum gardiani fratrum minorum de Mirapisce et fratris Petri de Figiaco quos ad hoc specialiter deputamus. Et si dictum fratrem Petrum inexpedito negotio mors contingerit, gardianus predictus advocet alium de conventu Mirapiscis, de quo si videbitur et illum substituet loco suo.
Item, heredes nostros constituimus executores nostros testamentarios, et supradicta omnia et singula peragenda et complenda prout superius sunt expressa : videlicet, in partibus Francie venerabilem patrem abbatem de Roscha, nobiles viros consanguineos nostros dominum Johannem de Monte-Capreoli2, dominum Joannem de Denisiaco et dominum Johannem de Trambleya, milites. Et in istis partibus Albigensibus, videlicet reverendum patrem dominum Bertrandum, Dei gratia Tholosanum episcopum, quem instanter requirimus et rogamus quatinus sibi placeat amore nostri et gratia, sigilli sui testimonio presentem paginam sigillare ad majorem horum omnium firmitatem ; et nobiles viros, dilectos et fideles nostros Guillelmum de Arcicio, Guillelmum Estandardi et Arnulphum de Bordis3, milites, et magistrum Joannem Vasconem, capellanum nostrum ; dantes et concedentes eisdem plenariam potestatem et speciale mandatum recipiendi de bonis nostris, vendendi et distrahendi, si opus fuerit, quod sufficiat ad complementum omnium predictorum ; obligantes eisdem executoribus ad hoc omnes nostros posteros et heredes et omnia bona nostra sub omni renunciatione et cautela. Qui constituti executores de istis partibus Albigensibus advocent et habeant in predictis religiosos viros, dilectos et honoratos nostros custodem fratrum minorum de Tholosa et gardianum de Mirapisce. Et si forte heredes nostri et successores contra predicta, seu aliqua de predictis, venire vel facere optentarent, quintam partem totius terre et hereditatis nostre, et omnes conquestus nostros ubicumque sint in istis partibus vel in Francia, pro supradictis omnibus et singulis peragendis totaliter et complendis, prout superius sunt expressa, eisdem executoribus obligamus.
Hec est ultima voluntas nostra et dispositio rerum nostrarum, quam jure
testamenti valere volumus et mandamus ; et si jure testamenti valere non possit,
volumus quod valeat saltem jure codicillorum, vel alterius cujuslibet ultime
voluntatis ; et ad majorem firmitatem et testimonium habendum in perpetuum,
presentem scripturam sigilli nostri testimonio communimus.
Actum apud Mirapicem
Et nos Bertrandus, permissione divina
Tholosanus episcopus, ad instantiam nobilis viri supradicti de Levi, domini de
Mirapisce, fidei marescalli et sancte romane Ecclesie
clipei et deffensoris, sigillum nostrum huic testamento apponi fecimus
Extrait d'un traité de mariage dont l'original est au thrésor de Chantilly.
- a A. Duchesne, Histoire de Montmorency, Preuves p. 124-125.
- b Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Nous Guy de Léviz, mareschal de
Mirepois, chevalier, et je
Ysabel, sa femme, à tous ceus qui ces présentes
lettres verront et orront salut en Nostre Seigneur.
Nous fesons à savoir à tous que nous, de nostre bonne volenté et de nostre quemun
assentement, attendanz nostre proufit et nostre honneur, avons donné Jehanne, nostre ainsnée fille, en
mariage à noble homme Mahiu, seigneur de
Montmorency, chevalier, o tout quatre cenz livrées
de terre à tournois pour ledit mariage faire dudit Mahiu, et
à emplir.
Lesqueles quatre cenz livrées de terre nous asséons au devant dit
Mahiu en ceste manière qui sensuit.
C'est assavoir, en nostre ville qui est dite Achères en
diocèse de Chartres, o toutes les appartenances de celle
mesme ville.... etc.
Et donons encore et otroions audit Mahiu, pour ledit mariage
faire avesques nostre dite fille, neuf mille livres de bons tournois, desquels
ledit Mahiu pourra faire sa volenté....
En tesmoin desqueles choses, toutes et chacunes d'icelles, si comme elles sont
pardessus devisées, nous devant diz Guy et
Ysabel avons donné audit Mahiu ces
présentes lettres, confermées par le garnissement de nos propres seaulx.
Et prions encore et requérons nos amés amis, Thiébaut de
Marly et Jehan de Bruières ; Ansel de l'Isle, seigneur de
Bourriz, et Jehan de Ourmoy,
chevaliers, que ils s'establissent principaux déteurs et rendeurs, chascuns pour
le tout, à emplisseeurs et entérineeurs de toutes les choses dessus dites et de
chacunes d'icelles, si comme elles sont desus devisées, envers ledit
Mahiu pour nous.... etc.
Fait l'
Seellé de cinq seaux dont le premier est de Guy de Lévis, ayant en l'escusson trois chevrons et au contreseel un lyon rampant à la queue fourchée ; le second d'Ysabeau, sa femme, tenant un oyseau sur le poin, à ses deux costez deux aiglettes, et au revers une croix avec quatre aiglettes, qui est de Marly1. Le troisiesme, tombé, estoit celuy de Thibaut de Marly ; le quatriesme de Jean d'Ourmoy, ayant un lyon en l'escusson. Le cinquiesme d'Ansel de l'Isle, où se void une fasce accompagnée de sept merlettes, quatre en chef et trois en pointe, à un lambel de cinq pièces.
Partage des biens de la maison de Montfort et de Castres.
- A Arch. du domaine de Montpellier, Castres, nº 12
- a D. Vaissette, Histoire générale de Languedoc, tome IV, p. 94-95.
- b Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Noverint, etc.... cum nos Joannes de
Monteforti, comes Squillacii et
Montis-Caveosi, ac regni Siciliæ
camerarius ; Bernardus de Convenis,
miles, primogenitus D. comitis
Convenarum, nomine ac pro parte
Lauræ de Monteforti, consortis nostræ ; Laura de
Monteforti prædicta et domicella Elienors de
Monteforti, quasdam terras, villas, castra et jura feudalia,
pertinentia nobis jure successionis paternæ et maternæ quondam bonæ memoriæ D.
Philippi de Monteforti, patris, et D.
Joannæ de Leviers, matris nostrûm prædictorum
Joannis, Lauræ et
Elienoris, tam in Francia, quam in
Albigesio, Radesio,
Agadesio et Narbonesio, communia
possideremus et haberemus : placuit mihi prædictæ Elienori
scire et habere velle partem meam in prædictis, ratione prædictæ successionis,
contingentem, etc.
De communi voto et consensu nostrûm omnium prædictorum, ac etiam tractatu virorum
nobilium D.
Guidonis de Leviers, D.
Mirapiscis, charissimi avunculi nostri ; necnon D.
Joannis de Alneolo, D.
de Denisiaco, et D.
Joannis de Burlaccio senioris, facta est mihi
prædictæ Elienori, et assignata finaliter de prædictis bonis
pars subscripta ; videlicet terra de Bertoldi-Curia cum
castellaria sua.... pro CCCC libris turonensibus, etc., tali pacto,
etc.
Item, Castra Aviacii et Beciani in
Agadesio, cum suis juribus et pertinentiis,
et XL libras turon. assignentur mihi in redditibus, cum omni
jurisdictione alta et bassa super villa de Bezola, sita in
Radesio ; de qua parte sum firmiter et bene contenta,
quitans prædictis consortibus meis omne jus quod mihi competit in reliquis terris,
castris, villis et juribus, ratione divisionis prædictæ, excepta causa de
Lumberiis quæ communiter prosequitur : et promitto
legaliter, nunquam inde venire contra, sed semper in prædicta divisione manere et
ipsam gratam et ratam habere.
Et nos, qui supra, Joannes, Bernardus
et Laura prædictam divisionem et partem ratificamus, etc.
Et ego prædicta Elienors, vobis prædicto D.
Joanni, charissimo fratre meo, pro prædicta terra
Franciæ feci homagium, ut est moris et juris.
Et ut prædicta omnia fidei robur obtineant ac etiam perpetuæ firmitatis, etc.,
facta sunt inde tria consimilia scripta, sigillis nostrûm, qui supra,
Joannis, Bernardi,
Lauræ et Elienoris, ac etiam
prædictorum nobilium communita, etc.
Actum in Ruppecurva
- A Arch. nat. , S 163-9. Scellé en cire rouge, sur simple queue de parchemin.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Sachient tuit que ces presentes lettres verront, que je Gaucelin Baudil, procureur et resceveour généraulx du noble et puissant seigneur messire Philippe de Levis, chevalier, seigneur de Florensac et de Mailly le Chastel (sic), cognoit et confesse avoir eu et resceu de Garniet Robiolle, bourgoys de Paris, dix frans deus pour raison du rachiat de certaine quantité de vin tenu en fief de mon dit seigneur, prins et resceu au lieu de Fontaney pour ledit Garniet a cause de Gellette, sa femme. De laquelle somme desdits X frans, je, en nom de mon dit seigneur, men tient encontent et en quitte ledit Garniet et ladite Gellette, sa femme, et tous ceulx a qui quittance en puet et doit appartenir : et parmy ce je ai mis et mets ledit Garniet Robiolle en la suffrence de mondit seigneur jusqua sa venue, sauf en toutes chousses le droit de mondit seigneur et tout autre. Lequel fié est tenu de mondit seigneur à cause de son chastel et chastellenie de Maigny Lessart juxte Chastel1 ........ Donné audit Maigny Lessart le dimenge XVIIe jour du mois de may, lan de grace mil CCC IIIIxx et huit. Et parmy ce nous avons levé et levons la main de mondit seigneur dudit fief et de tous les....... estant dudit fief et eschouz depuis la main mise. Donné comme dessus.
- A Arch. nat. , S 163-10.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Saichent tuit que nous Philippe de Lévis,
chevalier, seigneur de Florensac et de
Marly, confessons et recognoissons avoir eu et
receu de venerables personnes et saiges, doyen et chapitre de
Paris, la somme de six vins quatorze livres huit sols
parisis pour les leveez de cinq anneez d'un fief de dix huit muys de vin de rente,
assis à Fontenay-lez-Baigneux, tenu et mouvant de nous à
cause de notre terre de Maigny Lessart.
C'est assavoir, des anneez de lan mil IIIIc VI,
IIIIcVII, IIIIc
huit, IIIIcIX et quatre cens dix ; et
esquelles leveez ils auroient esté condempnez envers nous par certain arrêt de la
cour du parlement, donné et prononcé en
(Scellé en cire rouge, sur simple queue de parchemin.)
- A Arch. nat., S 163-8.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Philippe de Lévis, chevallier, seigneur de
Florensac et de Marly le Chastel
et de Magny Lessart, à nos bailly, procureur et
autres officiers dudit Maigny, salut.
Savoir faisons que aujourd'hui, honourable homme et saige
maistre Nicholas de Baye, greffier en parlement, nous
a fait foy et hommaige de dix huit muis de vin de rente, prins chacun an en
vendanges sur les vinaiges, voerie et rentes que doyen et chapitre de l'église de
Paris ont en la ville de Fontenay lez
Baigneux, Saint (sic) et appartenances dicelle ville,
tenuz et mouvans de nous en fief noble à cause de nostre chastel et chastellenie
dudit Maigny : à laquelle foy et hommaige nous lavons receu
sans contredit.
Si vous mandons et estroitement enjoignons, et à chacun de vous si comme à lui
appartiendra, que pour cause dudit hommaige non fait et dadveu ou denombrement non
baille, vous ne traveillez, grevez ne molestez ledit maistre
Nicholas en aucune manière : et se aucun empeschement avoit
esté mis en son dit fief pour cause desdiz homaige non fait et adveu non baillé,
si le mecctez ou faites mettre à pleine delivrance, et lequel nous lui délivrons a
plain par ces présentes.
Donné à Paris soubz nostre scel,
(Scellé en cire rouge, sur simple queue de parchemin.)
Foi et hommage des terres de Lévis et de Florensac.
- A Arch. nat., registre des hommages de la Cour des Comptes, p. 16, nº 67, ancien nº 5, 806.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Charles, par la grâce de Dieu roi de France, à nos amés et feaulx gens de nos comptes et notre prévost de Paris, aux seneschaux de Thoulouze et de Carcassonne, aux vicomtes de Béziers, aux....... de Montpellier, à nos receveurs et procureurs ordinaires aus dits baillages, à leurs lieutenants, et à tous autres nos officiers et trésoriers, salut. Savoir vous faisons que notre bien amé Philippe de Lévis, escuyer, seigneur de Florensac, nous a aujourd'hui en notre personne fait les fois et hommaiges liges qu'il nous était tenu de faire pour raison des chastel, terre, tenements et appartenances de Lévis, assis en notre vicomté de Paris, qu'il tient de nous à cause de notre dit vicomté. Item, pour le chastel, ville, terre et seigneurie de Florensac, etc., ausquels fois et hommaiges nous l'avons receu sauf notre droit et l'autrui. Si vous mandons, etc.
Donné à Pezenas
Pour le roy, le sire de la Varenne et autres présents : Bourdelot.
Foy et hommage de Magny l'Essart.
- A Arch. des Yvelines ; [ancienne cote : Arch. de Seine-et-Oise, Chevreuse, 37e liasse.]
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Sachent tuit que je Guy de Lévis, escuyer, seigneur de Marly-le-Chastel et de Magny Lessart, avons à tenir en foy et hommage du roy, mon souverain seigneur, à cause de sa vicomté de Paris, ma terre, chastel et chastellenye de Magny, tenant cens, rentes, prouffits, revenus, émoluments, droits, domaines, justice et juridiction, etc.
Foy et hommage de la seigneurie de Lévis par Jacques de Crussol.
- A Arch. nat., anciens hommages, reg. 1er, coté CCCL.
- B Copie du dix-huitième siècle. Arch. de Rambouillet.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Charles, par la grâce de
Dieu, Roy de France, à nos amez et féaux
gens de nos comptes, etc. .....
Sçavoir vous faisons que nostre amé et féal conseiller et
chambellan, Jacques de Crussol, seigneur dudit lieu et de
Lévis, nous a aujourd'huy fait, ès main de nostre
amé et féal chancelier, les foy et hommage que tenu nous estoit de faire à cause
de sa dite terre et seigneurie de Lévis, ses appartenances
et deppendances, tenue et mouvante de nous à cause de nostre couronne ; à quoy
nous l'avons receu sauf nostre droit et l'autruy.
Si vous mandons, etc., que pour cause dudit hommage à nous non fait, vous ne
faites, mettez ou donnez à nostre dit conseiller et chambellan aucun destourbier
ou empeschement en sadite terre et seigneurie, ne autres ses biens ; ains, sadite
terre de Lévis, appartenances et appendances d'icelle, se
sont ou estoient pour ce prins, saisis et mis en nostre main, mettez les luy ou
faites mettre incontinent et sans délay à pleine délivrance, pourveu que nostre dit conseiller et chambellan baille par escrit, dedans temps
deu, son dénombrement et adveu et qu'il fera et payera les autres droits et
devoirs, s'aucuns en sont pour ce deubz, se faits ou payez ne les a.
Donné à Melun, le
Foy et hommage de la baronnie de Lévis par Jacques de Crussol.
- A Arch. nat., anciens aveux, reg. 4e, coté XIeXXXVIII.
- B Copie du dix-huitième siècle. Arch. de Rambouillet.
- a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
Henry, par la grâce de Dieu Roy de France et de Poloigne, etc. Sçavoir vous faisons que nostre amé Me Denis de Marque, procureur en nostre chambre desdits comptes, au nom et comme procureur..... de nostre cher et bien amé Mre Jacques de Crussol, duc d'Uzès, pair de France, comte de Crussol, seigneur d'Assier, baron de Lévis, Florensac, Vias et Baudiner, chevalier de nostre ordre, conseiller en nostre conseil privé et nostre lieutenant général au bas pays de Languedoc,... nous a aujourd'huy, audit nom, fait au bureau de nostre dite chambre des comptes les foy et hommage que ledit de Crussol estoit tenu nous faire pour raison de sa terre et baronnie dudit Lévis, ses appartenances et dépendances, tenue et mouvante de nous à cause de nostre grosse tour du Louvre et à luy appartenant ; auxquels foy et hommage ledit de Marque, audit nom, a esté receu sauf nostre droit et l'autruy. Si vous mandons, etc. Donné à Paris, le 16e jour de février, l'an de grâce M Ve LXXVI et de nostre règne le deuxième.