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Établissement : Chapitre cathédral de Chartres.
Cartulaire factice, dans l’ordre chronologique, composé d’une sélection d’originaux et de copies des cartulaires anciens.
Total des actes édités : 398 (1 du VIe siècle, 3 du VIIIe siècle, 2 du IXe siècle, 5 du Xe siècle, 14 du XIe siècle, 123 du XIIe siècle, 241 du XIIIe siècle, 9 du XIVe siècle).
Le diocèse de Chartres est l’un des plus anciens et des plus importants de la Gaule à
la fin de l’Empire romain. La légende veut que dans la forêt des Carnutes, des druides
aient fondé un temple en l’honneur d’une vierge devant enfanter, et que les saints
évangélisateurs Altin et Eodald aient trouvé la région déjà chrétienne avant l’heure dès
le Ier siècle de notre ère. Plus probablement, la région a été
évangélisée au cours du IIIe siècle, sous l’action des mêmes
personnages. Au moment de la chute de l’empire romain, le diocèse de Chartres est l’un
des plus vastes de Gaule, au premier rang de ceux de la province de Lyonnaise quatrième.
La ville romaine, Autricum, était déjà un centre économique important
dès avant l’arrivée du christianisme. La puissance de l’évêque et du chapitre de
Chartres trouve l’une de ses sources dans la richesse du pays environnant, la Beauce, où
le chapitre possède de grands domaines.
En 876, un don du roi Charles le Chauve à l’évêché de Chartres, la relique du voile de
la Vierge, est à l’origine d’un important mouvement de pèlerinage qui fait la fortune de
la cité et la puissance des institutions religieuses locales. L’éclat matériel de la
cité se double d’une grande renommée intellectuelle, cristallisée autour de la figure de
Fulbert de Chartres. Ce saint évêque est à l’origine du développement de la célèbre
« école de Chartres » qui s’épanouit pendant plus de deux siècles, sous l’action de
maîtres tels que Thierry de Chartres, Bernard de Chartres, et surtout le juriste Yves de
Chartres, figure éminente de la réforme de l’Église au XIe
siècle.
Le chapitre est probablement formé à l’époque carolingienne, soumis dès l’origine à la
règle édictée pour les chanoines par Chrodegang de Metz au VIIIe
siècle, puis à sa nouvelle forme donnée par le diacre Amalcaire au IXe siècle. En 889-890, des documents mentionnent un conseil de canonici autour de l’évêque Aimery. La vie canoniale semble s’être plutôt
relâchée autour de l’an mil, si l’on en juge par la pugnacité qui anima Fulbert dans sa
lutte contre le non-respect de la règle. Son œuvre a été poursuivie par Yves, puis par
une série de prélats remarquables, qui ont restauré aux XIIe et
XIIIe siècles l’observance des préceptes canoniques.
Un texte cité par les éditeurs de ce cartulaire, intitulé e siècle, époque où les évêques décident de diviser le temporel. Cette
répartition a d’ailleurs suscité des conflits incessants. De même, la puissance de
l’évêque ne va pas sans faire de l’ombre au comte dont dépend la ville. Les deux
personnages exercent chacun une part de la puissance publique : ainsi, le comte jouit du
droit de battre monnaie, tandis que l’évêque conserve les coins ; tous deux se disputent
les revenus du droit de ban et des tonlieux. Cette rivalité débouche sur des rixes
parfois sanglantes entre partisans de l’évêque et partisans du comte, qui tente
régulièrement de s’emparer par confiscation des biens de l’église à l’occasion de la
mort de l’évêque.
Malgré ces conflits, la puissance temporelle et matérielle du chapitre cathédral de Chartres connaît un accroissement constant, ce qui ne va pas sans heurts. En 855, les Normands mettent à sac et détruisent l’église cathédrale. En 962, l’édifice est à nouveau incendié par le duc Richard de Normandie, alors en guerre contre le comte de Blois Thibaud le Tricheur.
En 1020, Fulbert fait reconstruire sa église, encore une fois détruite par un incendie.
Le XIe siècle voit la cathédrale s’agrandir et s’embellir grâce aux
donations abondantes des puissants comme des humbles. La façade et le narthex sont
achevés vers 1050 grâce aux dons des chanoines, puis le comble est bâti grâce à la
générosité du roi Henri Iᵉʳ. En 1087, on achève d’élever le clocher aux frais de
Guillaume le Conquérant, pour le repos de l’âme de sa fille. Vers 1100, sous l’épiscopat
d’Yves, on construit un jubé et on pose dans le choeur un dallage de marbre offert par
le doyen Zacharie. On place une statue dorée de Notre-Dame à la porte de l’église aux
frais de Richer, archidiacre de Dunois. La salle capitulaire est achevée vers 1090.
Les donations et legs continuent sans tarir, permettant par exemple l’installation de
verrières. En 1194, un grand incendie dévaste la cathédrale, suscitant un nouvel afflux
de donations des chanoines, qui permet d’élever le vaste édifice gothique existant
aujourd’hui. Aux XIIIe et XIVe siècles, les
fondations de chapelles abondent et permettent d’entrevoir le réseau des bienfaiteurs et
des personnes attachées à l’église, qui seront évoqués plus en détail. Parallèlement, le
profil des donateurs se diversifie. On peut alors mesurer l’importance que le chapitre
de Notre-Dame de Chartres a acquise et conserve tout au long du Moyen Âge, et même
au-delà.
Le diocèse de Chartres est l’un des plus importants de la Gaule chrétienne, le second
après celui de Sens. Il s’étend sur 200 km de long et 60 de large. Il comprend la
Beauce, mais aussi le saltus du Perche, le pays de Dreux, une bonne
partie du Pincerais, le Dunois, le Blésois et la presque tout le Vendômois. Au Nord, la
limite est formée par les méandres de la Seine.
Bonne approche du temporel du chapitre dans
Comme on l’a déjà esquissé, le chapitre de Notre-Dame de Chartres bénéficie des
largesses des chanoines et des évêques issus des plus hauts lignages (Fulbert, Guillaume
aux Blanches Mains, Jean de Salisbury). Tout au long du Moyen Âge, les donateurs laïcs
ne sont pas moins illustres : parmi eux, les comtes de Blois et de Champagne et leurs
épouses, telles Adèle, femme du comte Étienne-Henri, Ermengarde, femme d’Eudes II, ou
Marie, femme d’Henri le Libéral, mais aussi les rois de France, de Charles le Chauve
jusqu’à Louis XIII et Anne d’Autriche, en passant par Berthe, épouse du roi
Philippe Ier. Les comtes de Bretagne rivalisent de prodigalité
avec les souverains anglais, au premier rang desquels Guillaume le Conquérant et la
reine Mathilde. Les riches laïcs chartrains ne sont évidemment pas en reste, et les
documents montrent combien matrones ou marchands fortunés savent se montrer
généreux.
Les fonds de l’évêché et du chapitre cathédral de Chartres ne sont, à de rares exceptions près, pas antérieurs à l’incendie qui a détruit la cathédrale en 1194. Ils ont été versés en 1793 aux Archives départementales d’Eure-et-Loir, alors installées au palais épiscopal avec le reste des services de la Préfecture. Ces archives ont souffert de tribulations incessantes : elles ont occupé successivement la chapelle Saint-Piat, dans le prolongement du chevet de la cathédrale, puis les combles de la Cour d’Assise de 1823 à 1854, un bâtiment trop étroit ensuite, avant d’être transférées en 1907 au Grand Séminaire où elles se trouvent toujours.
Les saisies révolutionnaires ont été accompagnées d’actes de vandalisme : la grande masse des pièces de procédure qui constituait la moitié du fonds du chapitre a été brûlée. Plus tard, des registres d’actes capitulaires en ont été distraits pour être cédés à la Bibliothèque municipale de Chartres, sous prétexte de gagner de la place. Au moment où Lucien Merlet est nommé archiviste d’Eure-et-Loir, en 1852, les séries n’ont pas encore reçu leur cotation définitive, et les documents sont regroupés pêle-mêle dans les liasses.
Le fonds du chapitre cathédral constitue pourtant l’ensemble le plus remarquable de ce
dépôt. Aujourd’hui au cœur de la série G, il porte les cotes G 130 à G 2920.
L’inventaire moderne suit à peu près un classement opéré en 1780 et reporté dans six
volumes d’inventaire : dans son état de 1852, le fonds en est un reflet assez exact,
bien qu’endommagé par la Révolution. Il est conservé dans des layettes numérotées de I à
CXVI, dites « caisses » jusque dans le caisse suivi d’un chiffre romain) et la cotation
actuelle, mais l’usage de l’
Plusieurs compilations médiévales et modernes ont été exploitées par les éditeurs
(Stein no 882-886), qui ont ignoré un manuscrit conservé à Toulouse
(Stein no 886).
Lépinois et Merlet ont joint à leur cartulaire un nécrologe dressé par leurs soins à partir d’un ensemble de documents nécrologiques alors conservés pour l’essentiel à la Bibliothèque municipale de Chartres, dont voici la liste :
La plupart de ces documents ont été vus et édités par o 899-915
Une partie des pièces réunies par Lépinois et Merlet ne sont pas des actes, mais de petits traités reliés :
Quelques dossiers peu volumineux concernant le chapitre cathédral de Chartres sont conservés aux Archives nationales sous les cotes L 729 et S 3244. Ils touchent en majorité la période moderne, et Lépinois et Merlet ne semblent pas s’en être servis.
Le cartulaire est précédé d’une introduction monumentale dont le propos, là encore, était de combler une vide historiographique en posant les premiers jalons d’une histoire économique du pays chartrain. Cependant, il s’agit là de l’aboutissement d’un chantier ouvert par Lépinois au cours la décennie précédente, qui a déjà produit une importante monographie :
Ces travaux ont été complétés plus tard par des ouvrages plus resserrés chronologiquement :
Ce dernier ouvrage est conçu comme une histoire topographique chartraine, rue par rue.
L’ouvrage de Chédeville a été prolongé récemment par une étude consacrée à la fin de la période médiévale :
Le trésor de la cathédrale a suscité de nombreuses études, parmi lesquelles il faut citer :
La cathédrale a suscité d’innombrables études, mais celle de René Merlet, fils de l’auteur du cartulaire, a fait date :
La synthèse la plus complète est aussi la plus récente :
La prosopographie du clergé n’est pas en reste :
Il convient de rappeler que les travaux de Merlet et Lépinois trouvent un antécédent important dans ceux de Jean-Baptiste Souchet (1589-1654), publiés seulement au XIXᵉ siècle :
Enfin, de manière générale, les 216 numéros de la
Lucien Victor Claude Merlet (1827-1898), né à Vannes, licencié en lettres et en droit, est ancien élève de l’École des chartes et de l’École nationale d’administration. Titulaire du diplôme de paléographe en 1848, il est nommé archiviste d’Eure-et-Loir en 1852 sur la recommandation de Benjamin Guérard, directeur de l’École des chartes. Correspondant de l’Académie des inscriptions et belles lettres, membre du Comité des travaux historiques, il est aussi un animateur actif des études historiques dans le pays de Chartres : aux côtés d’Arcisse de Caumont, il fonde en 1856 la Société archéologique du département d’Eure-et-Loir, qu’il préside jusqu’à sa mort et qui patronne notamment la publication du Cartulaire de Notre-Dame de Chartres. Il organise les Archives du département, supervise la construction d’un nouveau bâtiment destiné à les recevoir, et les pourveoit en inventaires sommaires particulièrement équilibrés ; parallèlement, il structure les archives de nombreuses communes, au nombre desquelles on compte Dreux et Châteaudun. Chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’instruction publique, Lucien Merlet meurt à Chartres le 20 juillet 1898.
Ses travaux abondants portent particulièrement sur l’histoire du sud de l’Île-de-France
et ses sources médiévales : éditeur infatigable, il publie aussi bien des instruments de
travail :
Son fils René poursuit son œuvre : il publie à titre posthume un ouvrage
prosopographique écrit à deux mains avec son père,
Sources :
Son collaborateur Eugène de Buchère de Lépinois n’a pas laissé un œuvre aussi
considérable : il a principalement publié une
Les deux érudits entendaient compenser une lacune historiographique importante, tout en s’inscrivant dans la vogue des éditions de cartulaires, type documentaire considéré alors comme le meilleur support d’étude d’un établissement ecclésiastique au Moyen Âge. Ils se sont inspirés du cartulaire de Saint-Père de Chartres et de celui de Notre-Dame de Paris, tous deux édités par Benjamin Guérard, le premier en 1840, le second en 1850. Il s’agissait d’ailleurs de combler le vide qui existait entre ces deux modèles, dans la mesure où ils concernent aussi bien l’Île-de-France à une niveau général que le pays chartrain en particulier.
Le noyau de cette compilation factice, étalé sur deux volumes, est intitulé
«
L’ambition avouée de publier une somme historique complète sur le chapitre cathédral et
le diocèse de Chartres a en outre poussé les deux éditeurs à réunir, autour ou au sein
même de leur restitution d’un cartulaire virtuel, un certain nombre de pièces
extérieures, documents narratifs ou normatifs. Il s’agit des « varii
codices » ou « documents » désignés dans les différents titres du cartulaire. De
fait, le « Texte du cartulaire » s’ouvre sur le o 18 ; t. I, no 1, p.
1-66)
À la suite de ce prolégomène sont réunis les actes du chartrier retenus (t. I, p.
67-263 : actes datés de 573 à 1199 ; t. II, p. 1-277 : de 1200 à 1391). La substance de
ce corps d’ouvrage émane de deux sources principales : le fonds du chapitre déjà évoqué,
qui a alimenté le cartulaire à partir de 1194, d’une part, et de larges extraits des
deux exemplaires du e siècle, d’autre part. Les actes sont classés dans l’ordre
chronologique :
Il est à noter qu’à partir du document no LIX (1150), les actes non
conservés repérés à l’aide de l’in
extenso, de manière à alléger l’ensemble. En guise de pendant à la
Le tome III présente quant à lui un nécrologe (p. 1-226) dressé à partir de BM Chartres
no 25, complété par d’autres documents nécrologiques de diverses
époque, et s’achève par un dispositif de tables destiné à faciliter l’exploitation des
actes édités en amont : un « dictionnaire topographique et index géographique » (p.
227-317), une « table des noms » (p. 319-391) et le « Pouillé du diocèse de Chartres au
XVIIIe siècle » (p. 393-438).
En tête de cet ensemble composite, les auteurs ont pris soin de ménager une vaste introduction qui cimente leur ouvrage (t. I, p. XXI-CCIII). Si elle revient en détail sur l’histoire des évêques et de leur diocèse, et s’appesantit au passage sur l’organisation, la hiérarchie et l’administration du chapitre cathédral, sans faire l’économie d’une description du trésor de la cathédrale, elle offre également l’occasion d’une étude ambitieuse de l’économie agraire de la Beauce. Elle vise aussi à répondre à des questions incidentes telleS que l’origine de l’église de Chartres ou les limites du diocèse.
De manière générale, le lecteur est amené à déplorer l’extrême parcimonie des indications qui permettraient de reconstituer la démarche des deux auteurs. La dimension expérimentale du projet aurait pourtant justifié des explications détaillées, à même de défendre et de mettre en valeur le large cadre choisi. Ainsi, quelle est la part de l’entreprise érudite dans la genèse de l’édition, par rapport aux motivations archivistiques que l’on devine au cœur des préoccupations de Lucien Merlet ? Qu’est-ce qui a motivé la sélection de tel ou tel acte dans le chartrier du chapitre, à partir du moment où l’inflation documentaire ne permet plus de tout éditer ?
Les réponses à ces questions de fond sont trop souvent abandonnées à la libre
appréciation du lecteur, auquel on laisse par exemple le soin de constater par ses
propres moyens que les auteurs ont cherché à rassembler systématiquement, à des fins
d’exhaustivité, l’ensemble des actes conservés antérieurs au sinistre de 1194. Dans le
même ordre d’idée, aucune explication n’est fournie sur le caractère provisoire du
système de cotation du fonds du chapitre. On déplore surtout une absence totale de
présentation des sources, de leur localisation ou de leur organisation. Les documents
originaux utilisés sont identifiés au cas par cas sous forme de notes, encore que
certaines clefs aussi indispensables que l’
Une courte préface apporte tout de même quelques éléments d’interprétation. Les auteurs avouent d’emblée que leur entreprise a suscité une polémique du fait des problèmes méthodologiques qu’elle n’a pas manqué de poser : « Nous n’avons pas ici suivi tout-à-fait la règle généralement adoptée. Quelques savants diplomatistes de notre époque nous ont contesté, nous le savons, à nous autres modernes, le droit de faire un cartulaire pour un établissement n’en ayant jamais possédé. » Mais il n’a pas été pas question de s’appesantir sur ce point, et la discussion reste à l’état d’ébauche.
Le caractère atypique de tel ou tel document a bien souvent constitué un critère
suffisant pour garantir son insertion dans l’édition finale : il en résulte un produit
hétérogène, qui ressemble davantage à un cabinet de curiosités diplomatiques ou
historiques qu’à un cartulaire aux logiques domaniales clairement affirmées. Un aspect
de cette hétérogénéité est l’ambitus chronologique inhabituellement large pour un
cartulaire : le dernier document de la partie « Instrumenta » date en
effet de 1391. C’est sans parler du pouillé, qui présente un tableau du diocèse de
Chartres en 1789 ; mais dans ce cas, l’influence de l’édition du cartulaire de
Notre-Dame de Paris par Guérard, modèle souvent invoqué, est sensible.
Enfin, la répartition des tâches entre les deux auteurs n’est pas explicitée. Il est
possible toutefois de supposer que Lucien Merlet s’est occupé du repérage et de
l’édition des actes, tandis qu’Eugène de Lépinois a pu mettre à profit l’expérience
acquise lors de l’éfition de son
De nombreux points positifs viennent compenser les défaillances du parti général, sans
remédier pour autant à l’hétérogénéité du résultat ou au manque de justification des
choix opérés. De fait, ils concernent surtout la qualité formelle de l’édition. Les
tables du tome III, limitées à un index locorum et un index nominum, remplissent parfaitement leur rôle ; quant à l’index
rerum, il est suppléé, de l’aveu des auteurs, par l’introduction. Les deux tables
sont d’un usage très commode : ainsi, l’index géographique répertorie toutes les
graphies rencontrées d’un nom de lieu, et renvoie toujours à une seule autorité. Fait
appréciable, il prend également en compte les noms de rues, de paroisses et de faubourgs
de Chartres.
Les auteurs précisent dans leur préface que l’abondance des notes, dont le dispositif est censé faciliter l’élaguage du trop volumineux fonds du chapitre, a requis de donner la préférence au français plutôt qu’au latin, pour des raisons de clarté. La description assez complète des sceaux, quand ils existent, est une bonne initiative qui n’est pas encore entrée en coutume à cette époque.
Epistola synodi Parisiensis IV ad Sigibertum regem, ut causam Promoti non defendat, quem Ægidius, episcopus Remensis, in Dunensi castro episcopum consecraverat.
« Domino gloriosissimo atque sanctæ ecclesiæ catholicæ filio,
Quantum ineffabili gaudio synodali
Nuper etenim, non absque conniventia gloriæ vestræ, sicut credimus, evocati
Quam rem, licet
Et quia nobis necesse fuit ut, juxta Canonum constituta, personæ temerariæ
deberet præsumptio coerceri, ideo, salutis obsequium digno in Christo
officiositatis et reverentiæ cultu præbentes, poscimus ut vos, quos Deus et
culmine præcipuos et sinceritate præclaros esse præcepit, non quocumque, aut
quorumcumque temerario consilio ad defensanda hujusmodi scandala misceatis : quia
Deum sufficit nosse nos nequaquam penitus velle contra vos divinam iracundiam
promoveri.
Annis multis gloriam regni vestri potentia divina cum omni felicitate conservet,
domne gloriosissime et præcellentissime domne.
Data epistola
Constitutio dotis ex quibusdam rebus in vicaria Gaugiacense.
« Cum constet fœcunditatem humanæ prolis a proteplasto Domino præcipiente
crevisse,
Crescite, inquiente, et
multiplicamini ; atque ob adjuFaciamus ei adjutorium
simile sibi, et : Idcirco relinquet homo patrem et matrem, et
adhœrebit uxori suœ, et erunt duo in carne una. Et, ut certius humana
fragilitas possit dignoscere bonum atque a Deo constitutum esse conjugium, ipse
auctor redemptionis Christus, Dei filius, invitatus ad nuptias, venit, ibique
aquas in vinum mirabile convertit.Ideoque ego, in Dei nomine,
Ergo dono tibi donatumque secundum Legem Salicam in tua dote, a die præsenti,
jure legitimo, in perpetuum esse volo, et de meo in tuum jus et dominationem trado
atque transcribo, hoc est, mansum juris mei indominicatum, cum aliis
cum infantibus
Qui præscriptus mansus, cum omnibus appenditiis, est in pago
Hæc omnia superius com
Dono etiam tibi in præfixo pago vel in eadem vicaria, in loco qui dicitur
Donation à l'abbaye de Saint-Denis-en-France par le roi Pépin, de la forêt Yveline,
quod antea exinde ad
loca Sanctorum per strumenta cartarum noscitur fuisse concessum, et entre
autres à l'église Notre-Dame de Chartres,
De donatione terræ de Mala-Domo.
« Ego
Teste cultro meo. »
Donatio Caroli-Calvi, regis Francorum, « de Gulmari-Culte. »
« In nomine sanctae et individuae Trinitatis,
Regalis celsitudinis mos est fideles regni sui donis multiplicibus et honoribus
ingentibus honorare sublimesque efficere : proinde ergo morem parentum regum,
videlicet predecessorum nostrorum, sequentes, libuit amplitudini nostrae
celsitudinis quendam fidelem nostrum atque ministerialem, nomine
Quae siquidem res sunt sitę, in pago
Unde hoc altitudinis ac magnitudinis nostrae preceptum fieri et jamdicto fideli
ac ministeriali nostro
Preter haec etiam, in loco qui dicitur
xlHaec omnia superius descripta et actenus preceptis nostrae auctoritatis prefato
fideli nostro relaxata, cum suis adjacentiis ac mancipiis desuper commanentibus
vel sibi legitime pertinentibus, universaliter illi ad proprium largimur et de
nostro jure in jus ac dominationem illius, sollemni more, transferimus atque
delegamus ; eo siquidem tenore ut quicquid ex eisdem rebus ac mancipiis ab hinc et
in reliquum, pro sua oportunitate ac commoditatis libitu, saepedictus
Et ut haec nostrae largitionis auctoritas firmior habeatur ac per futura tempora
diligentius conservetur, manu propria subter eam firmavimus anulique nostri
impressione insigniri jussimus.
Signum
Ego
Data
xxxActum monasterio
In Dei nomine feliciter. »
Carta Odonis, regis Francorum, de quibusdam rebus in villa Gaugiaco.
« In nomine sanctae et individuae Trinitatis,
Regalis celsitudinis mos est fideles regni sui donis multiplicibus atque
honoribus ingentibus honorare sublimesque efficere.
Noverit igitur omnium fidelium sanctae Dei ecclesiae et nostrorum, tam presentium
quam et futurorum, sollertia, quoniam placuit serenitati nostrae quendam fidelem
nostrum, nomine
Sunt autem eaedem res in pago
Nos itaque beneficium jamdicto fideli nostro, jure beneficiario et usufructuario,
concedimus, quatenus dum idem
Unde hoc nostrae celsitudinis preceptum fieri et memorato fideli nostro dari
jussimus, per quod precipimus atque jubemus ut ab hodierna die jamdictus fidelis
noster
Et ut haec nostrae largitionis concessio ita in omnibus conservetur atque verius
credatur, annulo nostro insigniri jussimus.
Datum
Actum
In Dei nomine feliciter, amen. »
Carta Hugonis, Francorum ducis, de quodam fisco, vocabulo Uno-Gradu.
« In nomine summi et eterni Salvatoris domini nostri
Cum, in hac ancipiti et
Noverit igitur omnium sancte Dei ecclesie fidelium, presentium atque futurorum,
nostrorumque successorum prudentialis sagacitas quod, hujus sancte exhortationis
commonitione roborati ac divine inspirationis gracia edocti, quendam fiscum
nostrum, vocabulo Uno-Gradum, quem libere ac
jure hereditario hactenus possedimus, qui est in pago
Concedentes itaque hoc juris nostri datum, deliberando statuimus ut pastibus
fratrum jamdicte ecclesie delegetur eorumque stipendiis et usibus deputetur, unde
cotidiani victus alimenta habeant et divinis cultibus atque exercitiis
spiritualibus liberius inserviant, pro nobis eciam ac conjuge nostra, necnon et
omni sobole, jugiter ad Dominum indefessas preces effundant, quatinus idem,
genitricis sue,
Si quis autem parentum, heredum vel proheredum nostrorum seu aliqua calumpniatrix
persona hujus tradicionis auctoritatem deinceps violare temptaverit, trine uneque
Deitatis iram incurrat,
Quatinus autem hec pagina validioris firmitatis robur obtineat, manu propria, nos
et filius noster
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum iterum
Signum
Signum
Signum
Signum iterum
Si
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Datum
En 1317, Philippe-le-Long confirma au Chapitre tous les droits autrefois cédés à
l'église de Chartres par Hugues, duc de France, sur la seigneurie d'Ingré et
notamment sur les bois dudit lieu, vulgairement appelés bois Sainte-Marie,
abandonnant au Chapitre tout droit de gruerie et toute justice haute, moyenne et
basse sur lesdits lieux. La reine Clémence de Hongrie, veuve de Louis-le-Hutin,
confirma de nouveau cette donation en 1323. (Orig. en parch. C.
XXXIII ter, A, 3).
Les bois de Sainte-Marie faisaient partie de la forêt d'Orléans et comprenaient
environ 122 arpents. (Mémoire dressé pour le Chapitre en 1738.
C. XXXIII ter, A, 9).
De rebus quas dedit vel reddidit Ragenfredus episcopus abbatiæ Sancti-Petri Carnotensis, et de quadam commutatione cum canonicis Sanctæ-Mariæ
« In nomine sanctæ et individuę Trinitatis,
Quotienscumque precedentium patrum ad medium deducuntur exempla, sanis mentibus
incitamenta sunt virtutum, informatio melioris vitę, inoffensa progressio vię
mandatorum Dei.
Divina autem, quia sunt pleraque rationis incapabilia ammirationis, nonnunquam
subeunt contemplativa.
Unde ego
Cujus clementię magnitudo, licet ubique terrarum se dignanter impendat, ut michi
tamen videtur, pre reliquis, nostrę sedis diocesim suę dilectionis amore dignam
duxit, dum, exigente filiorum suorum peccaminum mole, ita eam verbere
disciplinalis
Nullus honor impendebatur locis, voraci eos indifferenter flamma lambente, nulli
dignitati, ętati vel sexui accedebant remedia parcendi, gladio impiissimę
crudelitatis universa metente.
Tunc omnia hujus episcopii destructa sunt igne, monasteria consumpta, ęcclesię
pęne omnes fundetenus dirutę.
Si qua vero eorum evasere manus, domesticę oppressionis tam privatorum quam
potentum senserunt detrimenta.
Tandem prospiciens de excelso propitiatio superna, indoluit afflictorum lacrimis
et gemebundis miserorum querelis, sicque, cęlis misericordię rorem stillantibus,
obsidioni pęnę protritę urbis, divina se subveniendo, indulsit, dum post illorum
bellorum validissimam oppressionem diu optatę pacis gaudia arridere concessit.
Interea, non multo post,
Erat in suburbio jamdictę urbis
Quod superna annuente gratia et antistitis favorabili accedente in hoc suadela,
sui compos effectus est voti.
Preparatis siquidem impensis, non parvę jecit fundamenta fabricę, et, procedente
temporis spacio, superposuit basilicam quantitatis amplę, pulcritudinis operosę,
sicut in presenti facile est cernere, ilicoque, auctoritate pontificali,
canonicorum servitia inibi delegavit.
His ita se habentibus, ultimo vocationis suae diem presule sortito, ego
Ad quod, reor, non se difficulter obtulit materiei prebitio ; namque pervidens
premissi Sancti-
Quo adventante, cum quibusdam ejusdem ordinis comitibus una cum eo, in
antiquitatis monastice observantiam sepedictum reformavimus locum.
Quibus monachis, ne incusandę egestatis penuria subiret occasio evagandi foras,
quęcumque eidem loco a predecessorum nostrorum aliorumque invasionibus injuste
videbantur substracta, tam ex beneficiis militaribus quam et nostro indominicato,
ut se temporis optulit ratio, reddere studuimus, quanquam vita comite, si facultas
subpeditaverit, pluriora reddere michi animus suggerit, quorum quędam huic
pontificali privilegio, quędam aliis inserere ratum duximus.
Reddimus itaque eis terram quandam a suis antecessoribus, priscis temporibus,
possessam, postea malo ordine subtractam, quatenus illam pleniter possideant,
veluti illorum predecessores eam tenuisse, multorum testimonio, comprobantur.
Ipsa vero terra conjacet infra et extra muros
Una fronte terminatur terra
Commutavimus etiam, pro terra quam habebant in loco
In ipso situ cęnobii dedimus eis hortum cum
xvcimFacta est autem
Dedimus etiam, ex potestate
In pago quoque
Has omnes ęcclesias reddimus eis, concedentes decimas et remittentes synodum et
circadas ; simul etiam et de ecclesia in
Reddimus etiam illis, in pago
De cetero, sub pontificali excommunicatione auctorabili et anathematis
condempnatione inevitabili, interminamus, tam presentibus quam cunctis insuper
venturis
paratas nominant, non in terrarum invasione nulla secularis dignitatis
ambitio, ejus potestatis homines distringere presumat, non thelonea, non freda
extorquere, non quaslibet vel minimas sibi suorumque servientium inrogare
injurias, quin potius, remota inquietudine sollicitudinis, tranquillam in Dei
servitio et in monachico preposito ducant vitam, memores, omni tempore, nostri
nobisque commissę ecclesię, inter suorum tam privatarum quam et communium
orationum.Quod si quis his episcopalibus decretis obviare presumpserit aut irrita facere,
ęternę maledictionis confodiatur jaculis, et cum
Ut autem hujus privilegii auctoritas inconvulsam perpetualiter obtineat
firmitatem, tam nostra quam coepiscoporum manibus subterroborandam decrevimus.
Actum
Subscripti inantea, postea firmaverunt :
« Scriptum Ragenfredi episcopi de XII prebendis in ecclesia Sancte-Marie ab ipso datis » Sancto-Petro Carnotensi.
« Ego
Cenobium, in honore apostolorum
Ego itaque
Verum quia minus, ut animus suggerit, peragere valemus, ipsis fratribus, cum
consensu canonicorum, in nostra ecclesia
Eligant autem monachi sibi bonorum operum exemplis eos commenentem, antistiti
offerentes dono benedictioneque donandum.
Itaque, omni sollicitudinis inquietudine remota, tranquillam in Dei servitio
ducant vitam, nostri memores inter communium vota orationum.
Si quis autem his pontificalibus decretis obviare, aut irrita facere
presumpserit, jaculo dampnationis confodiatur eterne, et cum
Ut autem hujus privilegii auctoritas inconvulsa permaneat, tam nostra quam
coepiscoporum manibus ducisque, subterroborandam decrevimus.
Actum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
« De commutatione facta inter canonicos Sanctae Mariae Carnotensis ecclesie et monachos Sancti-Petri. »
« In Dei Patris et Filii et Spiritus-Sancti nomine, qui est unus potentialiter et
trinus personaliter.
Facta est commutatio inter canonicos
Dederunt sane prefati canonici
Econtra vero, mutua vicissitudine, receperunt a nobis monachis, videlicet
Harum autem situs villarum in pago
Quod, ea ratione atque intentione, noverint tam presentes quam superventuri
fideles sanctae Dei ęcclesię factum, ut inviolabilis et semper benefida caritatis
custodia conservetur inter utrumque ordinem, prout tempus et res, Deo provisore,
dictaverit.
Ut autem hęc inconvulsam obtineat firmitatem, manibus clericorum obtulimus
examussim roborandam.
Donation faite à l'église de Chartres par Avesgaud, d'une certaine église sise à Illiers, dans le territoire d'Evreux, avec toutes ses dépendances ; ladite église à lui appartenant en vertu du don qui lui en avait été fait, à titre de bien héréditaire, par la comtesse Ledgarde ; cette donation faite dans l'intention que les chanoines de ladite église prient Dieu pour le repos de son âme et de celle de ladite comtesse.
« De dono Ebrardiville et aliorum reddituum qui sunt in Normania. »
« Regnante domino
xvEgo
Notum igitur esse volo omnibus christianis, tam presentibus quam futuris,
qualiter ecclesiam sancte Dei genitricis
Dono itaque, pari voto et communi favore filiorum necnon et affinium meorum, et
de jure meo in propriam ditionem Dei, cujus omnia sunt, et
Hec itaque dona, pro qualitate peccatorum nostrorum modica, pro excellentia vero
Quatinus autem hec donatio perpetua sit stabilitate subnixa, litterarum exinde
noticiam scribere mandavi, scriptum vero signo crucis et mei nominis roboravi,
filiorum quoque et affinium, necnon et eorum quorum intererat manibus corroboravi
simul et omnibus insigniri precepi.
Datum
« Roberti, regis Francorum, de Humellis, de Brissart, Campisilve,
et Fermaincourt et aliis. »
« In nomine summi et æterni regis, domini
Noverit itaque sanctæ Dei æcclesiæ fidelium sollertia et palatinorum simul
industria qualiter ad majestatis nostrę mansuetudinem suplex accessit noster a
secretis
Cujus salubri desiderio nequaquam contraire sed satisfacere gratanter
elegimus.
Est autem ipse alodus, de quo supradictam elemosinam facere constituit, in
Hunc ergo, cum omnibus appendiciis suis, quorum hęc sunt nomina :
Illa vero omnia que sibi de his retinuit nullomodo occupabit neque de sua manu
foras mittet, neque per dotem, neque per beneficium, quin totum ad
Ut autem opus hoc pietatis et ejusdem operis noticia permaneant undique
stabiliora, manu mea illam firmavi et
Ego vero sigilli nostri impressione signari mandavi, ut si quis illud attaminare
presumpserit, tanquam reus majestatis qui capiti meo injuriam intulerit, auri
libras
Propter hanc autem elemosinam,
Actum publice
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum filiorum ejus
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Data
xxxv
« Henrici, regis Francorum, de Uno-Gradu. »
« In nomine sancte et individuę Trinitatis, Patris videlicet, et Filii et
Spiritus Sancti, ego
Si erga cultum Sanctorum et utilitatem ecclesiarum antiquorum institutio nos
voluit esse devotos, quanto magis erga singularem memoriam nostrę Salvationis,
videlicet Dei genitricis, quam post Deum credimus et confidimus non solum nostrę
salutis amminisculum, sed etiam plenum effectum.
Unde, pro adquisitione æternę felicitatis admodum sollicitus, circumspexi si
circa me aliquid haberem quod ejus famulatui et promerendę gratię impendere
possem.
Et hoc mihi aliquantisper cogitanti, ad memoriam rediit canonicorum
Ego vero petitionis ipsorum exaggerando cumulum, universa concedo quęcumque
quelibet terra prefati fisci mihi meisque hactenus persolvere consueverat,
quatenus in eo habitantes tutius vivere, et idcirco quęcumque ab eis usibus
canonicorum debentur plenius valeant reddere, exceptis
Et ut nostrę liberalitatis munificentia omnibus sancte matris ecclesię fidelibus
et nostris esset nota, summo studio et diligentia precipimus exarari et sigilli
nostri impressione signari, quatinus quod manu pro
Et si quis hujus conventionis esse temptaverit violator, quod absit, iram Dei
incurrat, atque nostra nostrorumque auctoritate convictus abscedat, et pro
illicita presumptione auri libras
Actum publice
mo XLVIIIvoxv
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
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Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
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Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Ego
De fraternitate inter monachos Majoris-Monasterii et capitulum Beatæ Mariæ Carnotensis.
« Notum perpetuitate istius carte fieri volumus fidelibus universis et maxime
successoribus nostris quod
Quod illi gratanter amplectantes, a minimo usque ad maximum, libero animo
concesserunt, gratulantes et ipsorum monachorum societatem adipisci et oracionibus
participare.....
Pour ce, les moines promettent aux chanoines de prier pour eux à leur mort et
d'inscrire les noms de tous les évêques de
Ut autem hoc pactum stabile fieret et indissolubile,
Signum
Donation faite à l'église de Chartres, par Isembard, évêque d'Orléans, de l'église d'Ingré, sise au territoire dudit Orléans, et de tous les droits que ledit évêque et l'archidiacre d'Orléans étaient en possession d'exercer en ladite église d'Ingré ; à raison de quoi Agobert, évêque de Chartres, abandonne, par forme d'échange et de compensation au Chapitre Saint-Liphard de Meung, l'église d'Oinville-en-Beauce.
Carta Araldi, episcopi, de una prebenda Cluniacensi monasterio donata
« Evangelicis atque apostolicis monemur institutis atque etiam majorum nostrorum
provocamur exemplis, ut sic, ex abundantia nostra, Christi servorum temporalem
indigentiam relevemus, quatenus eternorum abundantiam, precibus eorumdem, cum eis
assequi valeamus, quod non ex tristitia aut ex necessitate faciendum est, ut docet
beatus Apostolus
quoniam hilarem datorem diligit Deus, nec
vacuum esse reputatur temporalia seminare cum sic spiritualia debeamus
indesinenter mereri.Quapropter ego
Predictus vero
Ut autem scriptura ista certum habeat firmamentum, ego
Signum
Signum
En 1258, le pape Alexandre IV accorda à l'abbaye de Cluny une bulle de réunion à la manse du monastère de la prébende donnée par le Chapitre de Chartres, ainsi que de celle donnée à ladite maison, à peu près dans le même temps, par l'évêque d'Orléans, dans l'église de Sainte-Croix. La réunion de ces deux prébendes à la manse conventuelle fut faite pour que le produit en fût employé à l'entretien des lampes de l'église de Cluny dédiées aux apôtres saint Pierre et saint Paul.
Pour éviter les contestations qui s'élevaient au sujet de la nature et de la qualité du grain, par une transaction passée le 5 septembre 1666, le Chapitre de Chartres consentit que le gros de la prébende de Cluny fût converti en une redevance annuelle de 135 livres.
« Theobaldi, palatini comitis, de servis conjugio mixtis. »
« In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti, amen.
Ego
Quia enim, injuste et nulla juris nostri repetitione premissa, mancipaveram mihi
et æcclesiæ
Precibus ergo episcopi et canonicorum, presertim justis in hac re, dissentire
indignum duxi, et litis atque contentionis causam funditus eradicare atque pacem
quæ Deo conciliat animas elegi inter nos et canonicos ponere.
Consensu ergo
Ut ergo hæc nostra concessio petitionis illorum plenariam firmitatem in posterum
habeat, cartam hanc, sigillo auctoritatis nostræ impresso, cruce etiam facta manu
nostra, roboravimus et fidelium nostrorum manibus tangendo corroborandam
dedimus.
+ Signum
+ Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
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Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
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Signum
Signum
Signum
Signum
Data
Scripta manu
Epistola Urbani II, clero ac populo Carnotensi, de depositione Gaufridi et electione ac consecratione Ivonis.
«
Nos
Bonam itaque animi vestri voluntatem pręvenientes ac subsequentes, venerabilem
virum
Nunc eum ad vos remittentes, tanquam beati
Si enim placere Deo studueritis, pastorem procul dubio Deo placentem habebitis :
nos quoque in vestris opportunitatibus ad exaudiendum paratos in venietis.
Porro de
Datum
Epistola Urbani II, Richerio Senonensi archiepiscopo, de depositione Gaufridi et electione ac consecratione Ivonis.
«
Quantas pro
Tandem, rei veritate diligentius perquisita, largiente Domino, justicie
satisfecimus, et ab ipso in nostris manibus, sine cujuslibet tenore conditionis,
episcopatus refutatus est.
Tandem ad tuam fraternitatem scripta direximus, rei geste ordinem indicantes, et
ut tuum
Nostra itaque fulti licentia,
Cum autem a te consecrationis gratiam pro more ecclesie petivissent, tua
fraternitas ei manum imponere recusavit.
Ad nos igitur ipsis venientibus, et consecrationis ejusdem gratiam deposcentibus,
nos qui viri religionem jamdudum noveramus et ejus eligendi licentiam dederamus,
petitioni juste deesse nequivimus.
Consecratum igitur eum, salva tuę ecclesie obedientia, remittentes, dilectionis
tue dulcedinem postulamus, ut, omni litis fomite consopito, benignitate eum debita
complectaris, et ad ecclesie regimen auxilium tuum ei largiaris.
Porro
Datum
« Super dono terre Hervei apud Bullanvillam. »
« Communi capitulo
Volumus vobis notum esse nos conces
Etienne-Henri, fils de Thibault III, fut comte de Chartres de 1089 à 1102 ; fait
prisonnier à Ramla, dans la Terre-Sainte, par les troupes du calife d'Egypte, il
eut, dit-on, la tête tranchée le 18 juillet 1102 (Michaud, Hist. des
Croisades, t. II, p. 34). — Il avait épousé vers 1080, Adèle, fille de
Guillaume-le-Conquérant, duc de Normandie et roi d'Angleterre.
Ele fu de Chartres cuntesse,
Espuse al conte Estievenum,
Gentiz home, noble barun,
dit le Roman de Rou, t. II, p. 59. Ce prince et cette princesse
se montrèrent très-aumônieux envers l'église de Chartres, comme nous le verrons
ci-après. Leurs obits sont inscrits au Nécrologe (t. III de cet
ouvrage), savoir : celui d'Etienne, le 14 des cal. de juin ; et celui d'Adèle le 8
des ides de mars.
« Ivonis, episcopi Carnotensis, super licencia ecclesie construende monachorum de Bello Loco. »
« In nomine sancte et individuę Trinitatis, Patris et Filii et Spiritus
Sancti.
Ego
Quorum peticio quia digna impetratione et multis profutura visa est, assensu
confratrum nostrorum canonicorum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
Data in capitulo
to
« Privilegium Ivonis episcopi et cardinalium de prebendis et ceteris tam ecclesiis quam redditibus abbatie Sancti-Johannis datis. »
« Quia, summi patris ineffabili misericordia disponente, pastoralem curam, licet
indigni et peccatores, suscepimus, ut assidua cordis vigilantia communi utilitati
et saluti animarum diligenter providere studeamus, et ut, in vespera nummum
recepturi, dominice unice circumquaque propagines extendamus, superna gratia
mentem nostram illustrante, et vero dilecto nostro, quasi per compunctionis
foramen, manum promotionis et auxilii ad nos extendente, sepe et multum
cogitavimus et cogitantes investigavimus qualiter in hac urbe vel in suburbio
aliquam haberemus ecclesiam, in qua devota fidelium concio devotam et Deo dignam
canonicam ageret vitam.
Nunc igitur tandem salvatoris nostri
Ego itaque
Et quoniam, sine boni temporalis sustentaculo, intenti divino nequeunt esse
servicio, illis que antea possidebant ad victus stipendia superaddidimus prebende
uniuscujusque fratris de congregatione nostra deffuncti, sive monachilem vel canonicalem habitum suscipientis, vel
Dedimus et ecclesiam
Concedimus etiam Sancte-Fidis ecclesiam, et ecclesiam de
Terram etiam de
Super hec dedimus junioratum ecclesie de
Confirmamus etiam donum altaris ecclesie
Confirmamus quoque donum tocius terre
Ut autem hoc nostrum caritatis opus per succedentia tempora firmum ac stabile
maneat, litterarum memorie tradi fecimus et impressione sigilli nostri atque
auctoritate et presentia
Si quis ergo aliquam huic nostre institutioni calumniam inferre vel aliquid
adnullare temptaverit, anathemate nostro percussus, Deum sibi sentiat iratum, et,
nisi digna satisfactione culpam correxerit, penis infernalibus deputetur.
Preterea etiam constituimus ut si forte abbas supradicte ecclesie deffunctus
fuerit vel aliqua canonicali occasione discesserit, fratres sibi abbatem ex eadem
congregatione vel alia aliqua regulari, si ibi idoneus inveniri non poterit,
eligant, et ad hanc electionem aliquos sani consilii sibi conjungant.
Abbas autem electus in communi capitulo
Ego
Ego
Ego
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Signum
Carta Henrici-Stephani, comitis, « de immunitate domorum et rerum episcopalium in morte episcopi. »
« In nomine sancte et individue Trinitatis, Patris et Filii et Spiritus Sancti,
amen.
Ego
Addidit etiam peticioni sue ut exactio, quam vulgo
talliam
vocant que, defunctis episcopis vel decedentibus, fieri solet in servientes
episcopi, vel rusticos, simili ratione condonaretur.Nos igitur tanti viri peticionem dignam frustrari indignum esse judicantes, et
ecclesiasticas res augmentari potius quam deteri debere cogitantes,
ob remedium anime patris mei et mee, et uxoris mee, filiorumque
meorum, rem pretaxatam a prava consuetudine
Concedimus etiam ut pretaxata exactio que defunctis episcopis vel discedentibus
fieri solet in servientes episcopi, vel rusticos, de cetero nunquam fiat.
Et quia tam benigne ista concessimus, concesserunt mihi et
Si quis ergo pretaxatam pactionem annullare vel debilitare conabitur, concedimus,
quantum in nobis est, ut, tam in urbe, quam in suburbanis, divinum officium
interdicatur, et tanti sacrilegii patratores admoniti, si non resipuerint, usque
ad satisfactionem, anathematis gladio severissime puniantur.
[Si quis autem futurorum episcoporum in domo supradicta turrim vel propugnacula
edificaverint, turris et propugnacula tantum destruentur, domus autem cum
appenditiis suis inconcussa manebit].
Ut autem pactum hoc firmum et inconcussum per succedentia tempora permaneat,
placuit scripto mandari et optimatum, tam clericorum quam laico
+ Sigillum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
Testes ex parte comitis et comitisse :
[Concessioni
Concessioni vero
Ex parte autem ecclesie interfuerunt isti subnominati canonici ;
Preterea laici :
Concessioni autem comitisse, de domo episcopali et de appendiciis ejus,
interfuerunt :
Donation faite à l'église de Chartres par Erbold, pour le remède de son âme et de celle de Guitelidis, sa femme, d'un certain héritage situé dans un faubourg d'Orléans, l'usufruit réservé à ladite femme.
« Paschalis pape, de libertate domus et terre episcopi, in obitu ejusdem. »
«
Religiosis desideriis dignum est facilem prebere consensum, ut fidelis devocio
celerem sorciatur effectum.
Iccirco peticioni tuę, karissime frater et coepiscope
Omnium siquidem episcoporum clericorumque rebus provisum est, cum, in
Si quis episcoporum seu presbiterorum aut aliorum
clericorum deficiencium res invaserit, usque ad satisfactionem
excommunicetur. Hoc igitur sinodale decretum nostra quoque auctoritate
firmantes, de vestra singulariter domo pontificali statuimus, quam scilicet magnis
expensis tua strenuitas edificavit, ne quis, obeunte vel tuorum quolibet
successorum emigrante seu occasione aliqua decedente, domum ipsam dissipare aut
expoliare presumat, nec ab ea suppellex ferri, vel plumbi, vel vitri, vel ligni,
vel lapidis absportetur aut obruatur.Universa etiam pontificali edi appendentia, videlicet coquine, horrea, cellaria,
torcularia, furni furnorumque domus integra omnino et rapinis libera
conserventur.
Silve preterea et quicquid extra urbem aut intra urbem ad episcopi salarium
pertinet, nec donentur, nec venundentur, nec occasionibus aliis distrahantur, sed,
rapina omni violen
Sane si quis in crastinum archiepiscopus aut aliquis in aliquo cleri officio vel
honore constitutus, si quis rex sive princeps aut dux, comes aut vicecomes, judex,
advocatus sive defensor, aut quelibet secularis persona hanc nostre constitutionis
paginam sciens contra eam temere venire temptaverit, secundo terciove commonita,
si non satisfactione congrua emendaverit, excommunicationi subjaceat : cunctis
autem apostolice constitutionis decreta servantibus sit pax domini nostri
Amen, amen.
Scriptum per manum
Datum
« De canonicis qui non permittunt se promoveri. »
«
Audivimus in regionum vestrarum ecclesiis quasdam pravas consuetudines emersisse
et in ecclesia vestra precipue vigere ; super hec etiam quedam contra canonum
statuta presumi.
Nos vero sanctorum patrum statuta sequentes et ab omnibus ea intemerata servari
volentes, easdem consuetudines penitus abdicamus, et Sancti-Spiritus auctoritate
prohibemus ut in aliena stipendia nullus obrepat, nec beneficia presbiterorum
Precipimus etiam ut cleri qui negotia ecclesiastica ad seculares potestates
deferentes ecclesiam gravant, infames habeantur, donec condigne satisfaciant.
De concubinarum filiis que a predecessoribus nostris statutum est inconvulsum
serventur.
Ut qui, non precedente canonica excusatione, se promoveri non permittunt, suis
reddantur minoribus inferiores.
Secundum capitulum
Ut ornamenta ecclesie nemo vendat, aut distrahat, nisi pro ea necessitate quam
canones permittunt.
Et qui aliter fecerit, sacrilegii reus et canonum contemptor habeatur.
De his autem que apud vos precarie dicuntur, que tua fraternitas disposuerit nos
ratum habemus.
Illam sane excommunicationem quam, de domibus que ecclesie tue contigue fuerant,
pro ejusdem ecclesie utilitate dictasti, nos assertionis nostre auctoritate
firmamus.
Datum
Paschalis pape, super discordiis propter conditionarios.
«
Indubia veracium fratrum relatione comperimus magnos inter vos odiorum fomites
emersisse, quia, pro sacramentis illis que ad repellendos conditionarios apud vos
facta sunt, alteri alteris convicia, contumelias et injurias intulistis : insuper obligationes quasdam et pacta ad
ledendam fraternitatem contra pactum Domini concinnatis.
Qua de re, dilectionem vestram rogamus, et, Domino per nos jubente, precipimus,
ut dimittatis quicquid adversum vos in hoc negotio habetis.
Et nos enim facti sumus sobrii, et nos pro vobis imbecillitatem apostolicam
toleramus, ut vos Deo et ecclesie in pace ecclesie conlucremur.
Si ergo Deum diligitis, si apostolicam sedem veremini, donate mihi, ne dicam
vobis, hanc injuriam.
Si quis autem adhuc contentiosus est, nostri corporis non est ; quia nos
hujusmodi consuetudinem non habemus, neque ecclesia Dei.
Sane hominia que apud vos clerici sibi invicem faciunt, ut ne fiant ulterius
prohibemus, et que facta sunt irrita ducimus, quoniam contra honestatem videntur
ecclesiasticam fieri.
Illa enim que sursum est
Datum
Carta Theobaldi, Blesensis comitis, « super dono palefridi episcopi Carnotensis, quem solebant habere canonici Sancti-Martini. »
« Notum sit omnibus hominibus, tam presentibus quam futuris, quod quando
« Privilegium pape Paschalis, de VI prebendis » in ecclesia Sanctæ-Mariæ monasterio Sancti-Petri concessis.
«
Pie postulatio voluntatis effectu debet prosequente compleri, quatinus et
devotionis sinceritas laudabiliter enitescat, et utilitas postulata vires
indubitanter assumat.
Quia igitur dilectio tua, ad sedis apostolice portum confugiens, ejus tuitionem
devotione debita requisivit, nos supplicationi tue clementer annuimus, et beatorum
apostolorum
Per presentis igitur privilegii paginam, apostolica auctoritate, statuimus ut
quecumque predia, quecumque bona, pontificum concessione, regum et principum
liberalitate, vel aliorum fidelium legitimis oblationibus ad ipsum hodie
monasterium pertinent, vel in futurum pertinere contigerit, firma tibi tuisque
successoribus permaneant : in quibus hec propriis visa sunt nominibus annotanda :
ecclesia
Confirmamus etiam vobis ecclesiam de
Decernimus itaque ut nulli omnino hominum, etc..........
Scriptum per manum
Ego
Datum
Carta Ludovici, Francorum regis, « ne a Puteacensibus dominis aliqua gravamina ecclesie Carnotensi inferantur. »
« In nomine sancte et individue Trinitatis, Patris et Filii et Spiritus Sancti,
amen.
Moribus docemur et legibus quod regni gubernacula regibus ad hoc commissa sunt ut
primum bene se gerant, deinde regalium et legalium mandatorum contemptores gladio
ultore coherceant ; quatinus quod pontificalis auctoritas non sufficit adimplere
per sermonem doctrine, hoc perficere studeat regia potestas per severitatem
discipline.
Quod ego
Non enim res humane aliter tute et incolumes esse possunt nisi cum in unum
conveniunt ad earum defensionem et jus regium et auctoritas sancta pontificum.
Inde est quod municipium quoddam, in
Nos itaque, Dei misericordia preveniente et subsequente, huic malicie cohercende
supremam imposuimus manum, ad correctionem omnium secuturorum, destructionem
predicti manucipii in perpetuum reliquimus monimentum.
De cetero superest ut quod, Deo prosperante, felici successu incepimus non
dissimili fine concludere studeamus, et, ad peticionem ecclesiarum seu
monasteriorum, libertatem et immunitatem prediorum eorumdem diu vexatam, a
Nominatim ergo, propter reverentiam
Hoc per succedentia tempora illibatum manere precipimus, hoc pragmatica nostra
sanctione firmamus, et mandati nostri contemptores ac violatores
Ad hec, ut testatior sit nostra constitutio, metropolitanis et eorum suffraganeis
concedimus ut pretaxatos decreti nostri contemptores et in hoc majestatem regiam
minuentes, tandiu a liminibus ecclesie extorres faciant quousque ad plenum
satisfactionis remedium confugiant.
Actum
Signum
Signum
Signum
Quod nullatenus infirmari vel irritum fieri valeret, nostri nominis karactere et
sigillo firmari et corroborari precipimus.
Carta Ivonis, episcopi Carnotensis, « de una carruca terre que dicitur terra Sancte Marie, que est super rivulum qui dicitur Thiro. »
« In nomine sancte et individue Trinitatis, ego
Quorum petitio quia digna impetracione et multis profutura et nostre honestati et
eorum utilitati convenire visa est, dono eis predictam terram, quietam et immunem
a synodo et circada, ab omni etiam consuetudine, ab omni exactione, perpetualiter
habendam concessimus, salva obedientia que episcopo et capitulo debetur.
Ut autem per succedentia tempora firmiter et stabile hoc donum maneat, presenti
scripto mandavimus et signis manibus nostris factis roboravimus.
+ Signum
+ Signum
+ Signum
— Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum
+ Signum presbiterorum
+ Signum
Data
« Ivonis, episcopi Carnotensis, ne prepositi faciant exactiones in suis preposituris. »
« In nomine sancte et individue Trinitatis, Patris et Filii et Spiritus
sancti.
Ego
Quorum petitioni assensum prebere, quia rationabilis erat, dignum judicans,
cupiensque eorum providere quieti, volensque ut eorum murmuratio cessaret, odium
sopiretur, peccatum expelleretur, pax et quies pauperibus ecclesie restitueretur,
consilio optimatum nostrorum, decrevimus canonicos justam habere causam, et
precipimus ne in rusticis ecclesie prepositi deinceps has exactiones haberent, nec
ulterius communem in supradictis utilitatem minuerent.
[Concessimus etiam quod beneficia ecclesie que precarie dicuntur, et facte erant
prenarie, quia quod omnium erat
Si quis autem, quod nolumus, ad damnum canonicorum hoc in pejus mutare
presumpserit, et non resipuerit, maledictus atque excommunicatus permaneat, et cum
eis qui in fine mundi audituri sunt :
ite, maledicti, in ignem
eternum, qui preparatus est diabolo et angelis ejus, porcionem et
societatem habeat.Ut autem hęc concessio firmiorem per futura tempora optineret vigorem, et a
successoribus nostris verius certiusque crederetur et diligentius observaretur,
has litteras fieri jussi, et manu propria firmavi et fideles nostros firmare feci,
quorum nomina subtus tenentur adscripta.
+ Signum
« Pascalis, de reprimendis exactionibus prepositorum et de precariis et concessione facta de domibus canonicorum. »
«
Ex venerabilis fratris nostri
Ipsum quoque decretum oculis nostris inspeximus, in quo continebatur æcclesię
vestrę canonicos apud eum clamorem et querimoniam fecisse de prepositis suis qui,
privatis commodis inhiantes, communem fratrum utilitatem, in quibuscumque
poterant, minuebant, et quasdam res eis jure debitas per injuriam sibi retinebant,
pauperes æcclesię sub eorum patrocinio constitutos diversis calamitatibus
afficiebant ; quas calamitates idem episcopus in ejusdem decreti scripto
dinumerat, et, enumeratis eis, subsequitur :
Consilio optimatum
nostrorum, decrevimus canonicos justam habere causam et precepimus ne in
rusticis œcclesie prepositi deinceps has exactiones haberent, nec ulterius
communem in supradictis utilitatem minuerent. Hoc nimirum decretum, hoc
preceptum, a supradicto confratre nostro, vestrę æcclesię episcopo, constitutam,
quia justum ac rationabile visum est et quieti æcclesię commodum, nos, Deo
aspirante, laudamus et apostolicę sedis auctoritate firmamus.Item, in subsequentibus, idem scribit episcopus se concessisse ut beneficia
æcclesię quę precarię dicuntur et factę erant prenarię, quia quod omnium erat
Hanc quoque concessionem nos ratam asserimus et apostolicę sedis auctoritate
firmamus.
De domibus etiam canonicorum, concessionem ab eodem episcopo factam, sicut a
Si quis igitur, decreti hujus tenore cognito, temere, quod absit, contraire
temptaverit, honoris et officii sui periculum patiatur, aut excommunicationis
ultione plectatur nisi presumptionem suam digna satisfactione correxerit.
Amen, amen, amen.
Datum
De donatione IIII solidorum de censu capellæ Sanctorum Sergii et Bachi.
« Quoniam multociens contingit quod ea que presentialiter aguntur, per longa
temporum curricula, velociter per manum oblivionis subtrahuntur virorum memoria,
decreverunt sollertes viri prediti scientia ut quod in presentiarum tractatur, per
eorum consilia, tam posteris quam presentibus reduceret ad memoriam scripte sedule
noticia.
Unde ego
Hic autem census de feodo
Sed iste
Hoc autem ipse
Quod cum, in presentia domini
Postea vero
Ut autem pretaxate pactionis scedula firmior haberetur, ad veritatis testimonium,
subscripta sunt nomina testium :
Facta est autem hec cartula anno ab incarnatione Domini
Paschalis papæ, clero et populo Carnotensi, « de receptione episcopi consecrati. »
«
Apostolicę sedis administratio, cui, licet indigni, largiente Domino, deservimus,
facit nos æcclesiis omnibus debitores.
Idcirco petitiones vestras clementer admisimus et electum vestrum quem ad nos
transmisistis benigne suscepimus atque in
episcopum, prestante Domino, consecravimus.
Quem consecratum, ad vos remittentes, universitati vestrę litteris presentibus
commendamus.
Rogamus enim et precipimus ut eum, tanquam patrem et magistrum, affectione debita
diligatis et obedientia debita veneremini et ad restituenda æcclesiæ bona, si qua
distracta sunt, communibus studiis adjuvetis.
Abbatiam siquidem
Sane constitutiones quę a supradicto
Datum
Paschalis papæ, Daimberto, Senonensi archiepiscopo, de receptione episcopi consecrati.
«
Ex litteris experientię tuę, karissime frater D[aimberte],
Eum igitur, ad vos remittentes, litterarum nostrarum commendatione prosequimur,
rogantes ut eum adversus
Idem enim comes, sicut nosse vos plenius credimus, episcopo defuncto, episcopi
domos effregit, res diripuit, clientes redimi coegit et adhuc episcopi redditus
occupat.
Super quibus sacrilegiis, nisi infra dies
Datum
Carta Gaufridi, Carnotensis episcopi, « super libera electione decani. »
« Ego
Et ut hec mea concessio ab hac hora in antea firma et stabilis maneat, ad
noticiam posterorum presens scriptum inde fieri et sigilli mei munimine
corroborari precepi. »
« Quod quatuor persone majores jurare debent se nil accepturos pro prebendis et honoribus dandis. — Similiter nullus fiet canonicus nisi prius prestito juramento se nil dedisse vel promisisse pro prebenda. »
«
Quę religionis et honestatis prospectu in Dei ecclesia statuuntur, inconcussa
debent stabilitate servari.
Siquidem, frater in Christo karissime, de commissa tibi
Nullus etiam eorum qui canonici fiunt, pro prebenda quicquam det vel promittat,
aut per se similiter, aut per suppositam manum ; neque, post decessum prelatorum
qui nunc in ecclesia vestra vivunt, ullus vel Decanus, vel Precentor, vel
Subdecanus, vel Succentor, in locum ipsorum statuatur, quousque in communi
capitulo liquido juret pro officio suo se nichil dedisse vel promisisse, quousque
etiam juret se pro prebendis nichil exacturum, vel accepturum, aut per se, aut per
suppositam manum.
Similiter, post decessum simplicium canonicorum qui modo in
Hanc itaque constitutionem ad honorem Dei et animarum salutem a fraternitate tua
provisam, nos, prestante Deo, auctoritate sedis apostolicę confirmamus, et ratam
in posterum permanere sancimus.
Preterea debitam volentes ecclesię vestrę reverentiam conservari, decernimus ut
canonici
Si quis igitur, confirmationis hujus tenore cognito, temere, quod absit,
contraire temptaverit, honoris et officii sui periculum patiatur, aut
excommunicationis ultione plectatur, nisi presumptionem suam digna satisfactione
correxerit.
Prebendam
Ego
Datum
« De communitate ecclesie de Boferi et reddituum in ecclesia Carnotensi. »
« In nomine sancte et individue Trinitatis.
Ego
Presbyter etiam communiter eligetur et substituetur, salvo jure episcopi et
archidiaconi tam in hoc quam in ceteris.
Hospites nostri omnes de
Si quis vero parrochianorum apud nos sepeliri voluerit, salvo jure sui presbyteri
et ecclesie, liceat.
Servientes nostri de propria mensa excipiuntur a parrochiali jure. »
Carta Odonis, abbatis de Fontanis, « super dono eorum que apud Desconfecturam habebat. »
« Notum fieri volumus tam futuris quam presentibus quod ego
Dedit tamen predictus
Concordia inter monachos Sancti-Petri et ecclesiam Sanctæ-Mariæ Carnotensis, super privilegiis eorumdem monachorum.
«
Ecclesiam
Extra muros vero et extra corpora ecclesiarum, quodcumque vel a quocumque
forisfactum fuerit, ad decanum vel subdecanum pertinebit,
Insuper quieti sacerdotum
Et extra muros, et extra ecclesias, a quibuscumque atrium fractum fuerit,
sacerdotes a decano vel subdecano aquam benedictam, ad reconciliandum atrium,
requirent, sic tamen quod servientes qui de pane monachorum vivunt nullam decano
vel subdecano emendationem facient, sicut supradicimus.
Si vero decanus vel subdecanus aquam eis negaverint vel prolongaverint, ipsi
sacerdotes in domo episcopi accipiant, et atrium reconcilient, et statim
cantent.
Et si de his, scilicet de parrochianorum admonitione vel excommunicatione vel
absolutione, vel de aque benedicte peticione, ut determinatum est, decano vel
subdecano obedire noluerint vel omiserint, commoniti, in capitulo
De cetero provisum est, ut sacerdotes parrochianos suos, monachorum debita
reddere nolentes, ad preceptum abbatis et monachorum excommunicent ; sed eos, sine
licentia decani vel subdecani, absolvere non poterunt.
Sacerdotes ecclesiarum
Ecclesie vero, priusquam reconciliate fuerint, pro qualibet violatione ipsarum
vel cimiteriorum, nunquam cessabunt, et aqua benedicta nunquam eis negabitur.
His emendatis, privilegii firmitas, assensu episcopi et tocius Capituli, integra
et inconcussa manebit. »
Carta Theobaldi comitis, de donatione ecclesiæ Sancti-Martini-in-Valle monachis Majoris-Monasterii.
« Ego, Dei gratia,
Quam mutationem clericalis ordinis in monasticum ordinem debere fieri, cogente
Canonum auctoritate,
Igitur, per consilium ejus et manum, mater mea supradictis monachis prefatam
aecclesiam contulit, et ipsum donum sigillis et literis domni papę
Verumtamen, quibusdam causis impedientibus, non statim fuerunt monachi corporali
investitura investiti ; in quo intervallo, contigit ipsum papam et ipsum episcopum
de hoc mundo migrasse, et matrem meam vitam monachilem
Dolens igitur valde mater mea quod prefata elemosina non satis plene consummata
remansisset, et plurimum desiderans ut ante mortem suam compleretur, quatinus ejus
anima de hujus mundi carcere securior et lętior solveretur, sepe et sepius, preces
jungens precibus, me rogavit ut, dum michi liceret et ipsa viveret, ipsam
elemosinam perficerem, ne forte, morte vel aliquo periculo prepeditus, quando
vellem perficere non valerem.
Prebebat etiam testimonium quod ego aliquando ipsi elemosinę meum dedissem
assensum.
Tam piis igitur tamque frequentibus matris meę testimoniis et peticionibus
admonitus, perficere elemosinam disposui, dominoque et venerabili papę, tunc
temporis
Tuę quoque bonę voluntati congaudentes, mandamus ut quod ratio postulat faciendo,
aecclesiam illam et prebendas
Et quia idem
Et ita factum est.
Deo siquidem favente et omnia ad votum nostrum prosperante, vir religiosus,
Ipse igitur ab episcopo et a me expetitus, ad ęcclesiam
His ita actis, episcopus de prebendis et de ęcclesia abbatem
Quę omnia ipse prefatus legatus, auctoritate Dei et
Nomina eorum qui hęc viderunt et audierunt hęc sunt :
De monachis
Milites mei sive servientes vel alii homines :
De famulis
Porro, in crastinum ipsius diei, nobis positis in
Actum anno incarnationis dominicę
Ut vero hec mea antecessorumque meorum elemosina perpetuo rata foret, cum quadam vice abbas Majoris-Monasterii prefatus Odo ad me Blesim venisset, primogenitus filius meus Henricus.(Henri-le-Libéral, comte de Champagne après son père) , qui michi jure hereditario in honorem successurus erat, admonitione mea uxorisque mee jamdicte, Mathildis matris ejus, donum ecclesieBeati-Martini-de-Valle concessit, et hanc concessionem in litteris meis subscribi, ut cernere est, voluit, sub testibus istis : predicto abbate, Laurentio priore, Bermundo bajulo, Hugone hospitalario, Gaufrido Lepore et Guillelmo de Orchesia priore, monachis ; me quoque et supradicta uxore mea Mathildi presentibus ; Stephano etiam, camerario meo ; Gualterio de Berno ; Brunone, filio Hebroini ; Garino, filio Cane ; Herberto Faceto ; Berengario, preposito ; Pagano de Villa-Belfodi ; Athone Borrelli et Archembaldo Gubil, laicis. Actum anno incarnati Verbi MºCºXXXºVº, indictione xiiiª, epacta iiiiª
Carta Ludovici, Francorum regis, « de servis ecclesie Carnotensis contra omnes ad testimonium admittendis. »
«
Cum, juxta sacratissimarum legum instituta, regia potestas, ex injuncto sibi
officio, ecclesiarum defensioni et honori vacare plurimum debeat, opere precium
est eos, quibus tanta permissa potestas a Deo, earum tranquillitati et paci
attentiori cura sollicitudinis providere, et ad laudem Dei omnipotentis, per quem
reges regnant, ecclesias et earum res quodam honoris privilegio decorare, ut in
bonis actibus et regium morem exerceant et superne retributionis premium
indubitabiliter recipiant.
Noverint igitur universi quia fidelis noster
Unde res ecclesiastica, ob tanti scilicet obprobrium dedecoris, non solummodo
vilescebat, sed maximum diminutionis incommodum de die in diem incurrebat.
Cognita vero predicte ecclesie querela, moti tam ratione quam dilectione,
necessarium duximus ab eadem ecclesia tantum scandalum omnino removere et
Ego igitur
Quod si aliquis temeraria presumptione illorum testimonium in aliquo refutaverit,
aut calumpniatus fuerit, non solum regie majestatis et publice institutionis reus
existat, sed querelam negocii sui, vel placiti, irrecuperabiliter amittat, ìta
scilicet ut presumptuosus calumpniator de querela sua, si querat ulterius, non
audiatur, et si aliquid ab eo queratur alterius querele reus omnino et convictus
habeatur.
Aliud etiam statuimus ut predictus calumpniator, nisi de tanta calumpnie culpa
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus et, ne possit a posteris
infirmari, sigilli nostri auctoritate et nominis nostri karactere
subterfirmavimus.
Actum
Astantibus in palatio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa.
Signum
Signum
Signum
Dapifero nullo. »
Carta Ludovici, regis Francorum, « super familia Bernerii ab episcopo disrationata. »
« In nomine sancte et individue Trinitatis, ego
Cui videlicet juditio et veritati nos adquiescentes, supradictos homines tam sihi
quam omnibus ejus successoribus in perpetuum concessimus.
Hoc autem, ne per succedentia tempora possit oblivione deleri aut a posteris
infirmari, scripto commendavimus et sigilli nostri auctoritate ac nominis nostri
karactere firmavimus.
Astantibus in palatio nostro quorum nomina et signa subscripta sunt : Signum
Signum
Signum
Dapifero nullo.
Anno incarnati Verbi
Datum per manum
« De dimissione pastuum de Champseru facta a majore. »
« Ego
Quidam frater ejusdem ecclesie nostre qui hoc donum fecerat, prelocutus dominus
Tum vero, nos peticioni tam clericorum nostrorum quam predicti majoris,
postulantium ut donum istud auctoritate nostra confirmaremus, annuentes, eo ordine
quo prolocutum et factum fuit, ante nos ipsum donum scripto mandavimus, et
auctoritate nostra confirmavimus, et sigilli nostri impressione munivimus, et presenti carte, cum sigillo
nostro, sigillum beatissime virginis
Si qua vero, quod absit, etc.
......»
Au mois de novembre 1206, en présence de Gui, abbé de Saint-Père, de Gautier,
abbé de Josaphat, et de Robert, abbé de Saint-Cheron, le Chapitre de Chartres
acquit, moyennant 65 livres chartraines, d'Etienne, maire de Champseru, du
consentement de ses fils Mathieu et Philippe, tous les droits qu'il avait sur la
grange du Chapitre à Champseru, excepté une mine d'avoine et les droits qu'il
possédait dans les prébendes de Senainville, Loinville, Champgarnier et Bréez. Sur
les objets compris dans cet acquêt, 100 sous furent assignés pour l'anniversaire
de Simon Chardonnel et 20 sous pour celui de Guillaume de Cantorbéry (Orig. en parch. ; C. LXXXVI bis, A, 2. — Bibl. imp. ; cart.
28, p. 98; et carton 28 bis, fº 45 rº).
En 1253, Richer de Blois, chanoine, acquit d'Etienne, maire de Nogent-le-Phaye et
de sa femme, une pièce de terre labourable au terroir de Champseru, derrière
l'église (monasterium) dudit lieu (Orig. en
parch. ; C. LXXXVI bis, A, 3).
Enfin, le 25 mai 1488, le Chapitre fit l'acquisition sur Antoine Haudry de la
mairie de Champseru et de ses appartenances, que ledit Haudry tenait en fief du
Chapitre (Orig. en parch. ; C. LXXXVI bis, A, 7).
« De immunitate claustri. De villis episcopi et capituli. Quod servi ecclesie tanquam liberi ad testimonia admittantur. »
«
Discreta et provida sedis apostolicę dispensatio hanc servare temperantiam
consuevit ut singulorum jus et dignitatem illesam custodiat et quos ad obsequium
suum devotiores ac promtiores invenerit eos artioris dilectionis et familiaritatis
benivolentia sibi astringat.
Quia ergo te, venerabilis
Tuis igitur, frater in Christo karissime, rationabilibus postulationibus gratum
prebentes assensum, possessiones et bona quę in presentiarum juste et canonice
possides tibi et successoribus tuis et per vos
In quibus hęc propriis nominibus annotanda subjunximus : Terram videlicet de
Preterea villam
Quod autem canonici
Partem etiam telonei quam in urbe
Porro immunitatem claustri inviolatam manere statuimus, ut videlicet nulli omnino
hominum liceat idem claustrum infringere, seu clericos vel laicos ad locum ipsum
fugientes aut inibi commorantes offendere, aut eorum bona diripere.
Ad hęc, a fraternitate tua instantius exorati, ea quę juris sunt canonicorum
Preterea capellam
Adicimus autem ut quicquid in posterum, largitione regum vel principum, seu
aliorum oblatione fidelium, aut aliis justis modis, tam tibi, venerabilis frater
Statuimus autem ut homines de familia
Si qua igitur in futurum, etc.
...........
Ego
Ego
Ego
Ego
Ego
Datum
Carta Capituli Carnotensis, « de constructione burgi Mathei, » ecclesiæ Majoris-Monasterii concessa.
« In nomine sancte et individue Trinitatis, ego
De quibus vineis reddebatur annuatim nobis vini decima, et pro quibusdam domibus
que ibidem fuerant edificate et unus terciolus vini, et insuper de totis vineis
census
Hac igitur eorum peticione audita, duximus nos assensuros si debitam vini decimam
et terciolum et predictum censum nobis convenienter componerent.
Qui, habito consilio et considerata equilibritate, pepigerunt se nobis, in
octobri,
xlQuod si dimidius ita destruatur ut inde nullum habeant censum, de superstite
dimidio reddent
Quocienscumque vero post destructionem aut totus aut plusquam dimidius
reedificabitur, aut si non usque ad dimidium destruatur predictum censum
xlQuod si predicto termino predicte pactionis censum non solverent, censualis
emendationis lege restituent.
Debita vero parrochialia ecclesie nostre de
Hanc pactionem, nobis presentibus, in capitulo nostro, fecerunt missi ab
Quibus presentibus, ut facerent burgum, et censum et vendiciones preter primas
quiete haberent, concessimus et concedimus, salva nobis in perpetuum predicta
pactione
xlEgo
Ego
Ego
Ego
Ego
Ex parte nostra interfuerunt :
Ex parte illorum interfuerunt :
Datum
Carta Ludovici, regis Francorum, « de immunitate Fraxineti. »
« In nomine sancte et individue Trinitatis, amen, ego
Cum ad omnes, maxime autem ad domesticos, bonum operari moneamur, eis qui majori
nobis conjuncti sunt caritate et serviciorum suorum multiplicitate nos sibi
obnoxios fecerunt, propensiori voluntate et beneficio ampliori liberalitatis manum
porrigere debemus.
Hujus ergo rationis consideratione habita, notum fieri volumus cunctis fidelibus,
tam futuris quam instantibus, quod nos villam episcopi
Nos ergo predicte ville et omnibus inibi habitantibus et omnibus rebus ad eandem
villam pertinentibus perpetuam immunitatem ab omni consuetudine, ut dictum est,
concessimus, ita ut neque nos, neque successores nostri reges, neque omnino
aliquis, preter
Et eandem villam in nostra tuitione et defensione suscepimus.
Quod ut perpetue stabilitatis optineat munimentum, scripto commendari et sigilli
nostri auctoritate et nominis nostri karactere roborari precepimus.
Actum
Astantibus in palatio nostro, quorum nomina subtitulata sunt et signa : Signum
Signum
Signum
Signum
Datum per manum
« Super dono pastuum de Vovis, » facto a majore.
« Ego
Quedam vero alia filia ipsius majoris, nomine
Quidam autem venerabilis frater ejusdem ecclesie nostre qui hoc donum fecerat,
prelocutus
Tum vero nos peticioni, tam clericorum nostrorum quam predicti majoris,
postulantium ut donum illud auctoritate nostra confirmaremus, annuentes, eo ordine
quo prolocutum et factum fuit ante nos, ipsum donum scripto mandavimus, et
auctoritate nostra confirmavimus, et sigilli nostri impressione munivimus, et
presenti carte cum sigillo nostro sigillum
Si qua vero, quod absit, ecclesiastica secularisve persona, etc......
Testes hujus doni, qui viderunt et audierunt, venerabiles fratres nostri :
Interfuerunt et alii testes homines laici :
Insuper autem tam futuris quam presentibus notificare volumus quod Capitulum
nostrum
Factum est hoc
Superius diximus quod una de filiabus predicti majoris, nomine
« Quod homines ecclesie Carnotensis, de quadam parte Belsie, non debent pedagium domino Merlaii. »
« Quicquid ad honorem et communem utilitatem et ad quietem pauperum ecclesie
spectat, recta intentione querentibus, unum maxime necessarium sollicite
procurandum est, ne operam et impensam silentio perdant, et que pro pace et
concordia tam presentium quam futurorum viriliter elaboraverint, per negligentiam
et oblivionem, discordie postmodum et contentionis seminarium fiant.
Quapropter nos omnes
Summonitus a canonicis, ad justiciam venire noluit et ad ultimum excommunicatus
fuit.
Tandem, Deo miserante et inspirante, rediens ad cor, venit in capitulum, ibi
culpam suam cognovit et vadimonium rectitudinis, primum in manu decani, postea
vero, multis tam clericis quam laicis adstantibus et videntibus, super altare
Sunt tamen infra has metas due ville,
Insuper etiam concessit, hinc precibus canonicorum, inde pro anima sua et
antecessorum suorum, inde etiam data sibi caritate sexaginta librarum, quod in
clauso
Definitum est etiam et concessum quod si operarii canonicorum conducticii, (constat enim de domesticis quod in eos
nullus habet manummittere nisi canonicus), si, inquam, illi in clauso forifecerint
dum in opere erunt, licebit quidem servientibus domni
Quod si canonicus de operariis illis se intromittere noluerit, nos non
reclamabimus ; si vero de forifacto quod illi ante fecerint eos accusare voluerit
dum in opere canonici erunt, nec poterit eos retinere nec accusare.
Hęc ut prescripta sunt concessit ipse domnus
Concessis igitur et collaudatis ab utraque parte omnibus, ut in presenti carta
continentur, processit domnus
Hęc acta sunt
Huic concessioni interfuerunt, ex parte Capituli :
Laici vero :
Ex parte vero domni
Apud villam quę dicitur
Concessionis vero que facta est apud
Concessionis autem ibidem facte a
Concessionis apud
Hec omnia per diversa loca facta et concessa viderunt et audierunt prefatus
subdecanus et archidiaconus, cum clericis et servientibus, quorum sunt nomina :
cum subdecano,
Carta Arnoldi, Lexoviensis episcopi, « de ecclesiis quas possidet ecclesia Carnotensis in episcopatu Lexoviensi. »
« Universis sancte matris ecclesie filiis tam presentibus quam futuris,
Episcopalis officii ratio postulat jura et possessiones ecclesiarum que infra
terminos commisse nobis a Deo potestatis constitute sunt diligenti patrocinio
confovere et ab ipsis omnem arcere molestiam et injuriam removere.
Qua nimirum consideratione, bona quelibet tam ecclesiastica quam secularia que in
episcopatu
In quibus sane certum est quedam, de jure seculari in jus ecclesiasticum,
largitione principum concessa, devotione consecrata laudabili, in defensionem
ecclesie, tanquam res ecclesiasticas, pertransisse.
Quedam vero sunt que ab ipsa fidei christiane fondatione specialius ad jus
ecclesiasticum pertinere noscuntur, ideoque specialius ad episcopalem pertinet
potestatem ut ea scilicet affectuosius ecclesia protegat, quia ad eam magis
proprie spectant privilegio singulari.
Utraque igitur bona predicte sancte
Ex quibus quedam que omni jure necesse est ecclesiastica reputari propriis
duximus exprimenda vocabulis : ecclesiam
Has igitur ecclesias, sicut ab antiquis retro temporibus a sancta
« Ludovici, regis, de protectione Basochiarum-Episcopi, et quod Villana et ejus filii eas liberas et immunes ab omnibus dimiserunt exactionibus. »
« In nomine sanctę et individuę Trinitatis.
Ego
Nobis igitur presentibus, predictę personę omnes de illa rapina et maleficio
nullam excusationem pretendentes, et suam culpam nullatenus defendentes, in manu
Quod ut perpetuę stabilitatis obtineat munimentum, scripto commendari nostrique
sigilli auctoritate muniri atque nominis nostri subter inscripto karactere
coroborari precepimus.
Actum publice
Signum
Signum
Signum
De donatione cujusdam plateæ, in claustro Beatæ Mariæ sitæ, Roscelino famulo facta.
« Ego
Hanc autem donationem tali tenore fecimus ut idem
Hoc donum concessit domnus
Quod ut certius credatur et firmius teneatur, has litteras inde fieri et sigilli
mei testimonio corroborari precepi.
Huic rei interfuerunt :
« Goslini, episcopi Carnotensis, de duobus cereis qui singulis sabbatis ponuntur ante capsam beate Marie et de redditu a vicedomina ad hoc assignato. »
« Ego
Veni igitur ad eam, ex debito et intuitu pietatis, et confessa devote peccata sua
dispositionem rerum suarum in manu nostra tradidit et commisit.
Recordata est itaque inter cetera cujusdam elemosine quam
Voluit autem et precepit ut hec elemosina quam ad tempus fecerant, pro salute
antecessorum suorum et sua, perpetua esset ; et ad hoc perficiendum redditus
assignavit, videlicet
Hoc vidit, audivit et concessit
Ne autem oblivione deleri
Hoc viderunt et audierunt :
« De oblitis que sunt apud Unum pilum ; » a Radulfo, præposito de Nogento, Capitulo dimissis.
« Illum sue significationis sensum commoditati nostre magis commodum littere
nobis contulerunt, sub quo eas delegamus ad posteros decisionum nostrarum
interpretes.
Proinde memoratus
Compositione itaque, communi utriusque partis assensu, in eum modum facta,
decanum pro toto Capitulo exinde investivimus, a quo deinceps antedictus
Et est insuper adnectendum quod, ad recognitionem sui juris,
Actum publice, residentibus in capitulo nostro :
Si quis autem huic nostre pagine obviare presumpserit, a communione dominici
corporis et sanguinis alienus, noverit se anathemati subjacere.
Ad majorem nempe auctoritatem presenti cartule conferendam eam nostri impressione
sigilli munivimus. »
« Goslini, episcopi Carnotensis, ne prepositi habeant in preposituris servientes deditos vel domos proprias et ne faciant ibi aliquas exactiones. »
« Ego
Die igitur statuta, in capitulum convenerunt et ibidem, in presentia mea,
querimonias suas canonici exposuerunt, dixeruntque quod prepositi deditos
servientes habebant qui ibant per preposituras cum equis et sine equis, qui ibidem
morabantur et hospitabantur apud rusticos, et exigebant ab eis quedam que litteris
et statutis domni
Preterea conquesti sunt quod prepositi rusticos ęcclesię multis ad se
vocationibus et submonitionibus fatigabant, et multis vexationibus angariabant,
donec tandem, multis labo
Addiderunt et gravem querimoniam de eisdem prepositis qui, priusquam successores
decedentium majorum in capitulo presentarent, ab eis relevationes majoriarum
exegerant, et hujus rei bonam et antiquam ęcclesię consuetudinem pervertebant.
Iterum conquesti sunt quod prepositi proprias domos habebant in preposituris,
quod nullatenus licet.
His omnibus diligenter auditis et intellectis, nos utilitati ęcclesię et paci
pauperum providere et totius turbationis et scandali causam prorsus extirpare
desiderantes, predictos prepositos rogando, consulendo monuimus ne super his
adversus fratres et concanonicos suos contentiose agerent, nec ab unitate fraternę
caritatis discederent, verum hec omnia concorditer et amicabiliter terminari
concederent ; quod ipsi, rogatu nostro et amore fratrum suorum quos nullatenus
offendere volebant, benigne concesserunt.
Itaque, consilio optimatum nostrorum et voluntario assensu eorumdem prepositorum,
statuimus ne deinceps prepositi habeant in preposituris servientes quos tunc
habebant, nec cum equis nec sine equis, quare nimis infamati de gravamine pauperum
erant, neque alios ad hoc deditos, neque aliquem de junioribus suis summoneant, nisi pro certa causa, et hoc nec nisi per
se, vel per presbiterum, vel per majorem tantum.
Nullus eorum serviens apud rusticos hospitetur ; nullus cum eis medietates habeat
; nullus aliquid eis accommodet ; nullus ab eis exigat nummos, annonam et cetera
quę apostolico privilegio prohibentur.
Porro de illis qui in majoriis successuri erunt, statuimus ut nullam a preposito
suo de feodo ejus habeant investituram neque potestatem justicias exercendi, sive
summonitiones faciendi, donec prius in capitulum ab eodem preposito presententur
et a Capitulo relevent.
Preterea prohibuimus et omnino prohibemus ne prepositorum aliquis in prepositura
sua propriam domum de cetero habeat.
Si quis autem, quod nolumus, ad dampnum canonicorum hec in pejus mutare
presumpserit, et, secundo terciove commonitus, non resipuerit, maledictus atque
excommunicatus permaneat, et cum eis qui in fine mundi audituri sunt
ite maledicti in ignem eternum qui paratus est diabolo et angelis ejus
portionem et societatem habeat.Ut autem hec concessio firmiorem per futura tempora obtineret vigorem et a
successoribus nostris
« Gosleni, episcopi Carnotensis, de juramentis prepositorum et rusticorum ecclesie Carnotensis faciendis. »
Ego
Cujus nimirum consilio et assensu, ob remedium tantorum malorum,
predicti fratres nostri conscripserant institutum, quod et presentaverunt et legi
fecerunt in presentia mea, rogantes ut illud ego quoque concederem et
firmarem.
Quia ergo illud ex necessitate et pro pace pauperum instituerant et predicti
predecessoris
Sacramentum majorum ecclesie nostre quod debent facere in capitulo :
Hoc audiatis, domini, quod ab hac hora in antea a rusticis mee majorie non exigam
aurum, vel argentum, neque frumentum, aut avenam, nec humeros porcorum, nec
tortellos, aut ova, neque corveias aliquas
arature
Non exigam ab eis relevationes terrarum vel aliarum possessionum, decedentibus
patribus vel aliis possessoribus earum, neque de conjugandis feminis venditiones,
neque medietates habebo cum rusticis, neque eos mittam in plegium, neque exigam ab
eis oves, agnos, anseres, gallinas, neque aliquid quod ad exactionem aliquam
pertineat ; neque tenebo placita eorum ante me, neque submonebo eos sine jussu
prepositi vel certi nuntii ejus et sine certa causa quam ibidem nominem eis.
Non patiar amodo quod servientes prepositi apud rusticos mee majorie hospitium
habeant, neque ab eis quicquam exigant, nec annonam, nec avenam, nec anseres, nec
gallinas, nec ovem, nec agnum, nec ligna, neque eos medietarios habeant aut in
plegium mittant, neque corveiam aliquam ab eis exigant.
Preterea fidelis ero vobis amodo de perquirendis et persolvendis redditibus
vestris, nec suscipiam vendas a quoquam donec emptorem adducam et presentem vobis
in capitulum.
Census vestros perquiram ad terminum stabilitum sine fraude et dolo, et, postquam
suscepero, infra quintum-decimum diem in camera hujus ecclesie reponam.
Non patiar homines, sive feminas aut possessiones aliquas hujus ecclesie ab
ecclesia alienari, nec terras aut redditus vestros ad dampnum vestrum et ecclesie
per me vel per alium occupari, quantum ad me pertinebit, quin veniam in capitulum
et dicam vobis.
Hec legitime et fideliter tenebo sine malo ingenio.
Sic me Deus adjuvet et hec sancta.
Sacramentum rusticorum quod fit in capitulo.
Hoc audiatis, domini, quod ab hac hora in antea non recipiam ad hospitandum
servientes prepositi, neque veniam pro submonitione eorum, neque dabo eis aurum
vel argentum ; non dabo eis garbas, neque annonam aliquam, aut avenam, sive ligna,
non ovem aut agnum, non anseres, non gallinas aut pullum, neque corveiam aliquam
faciam eis, neque ero plegius eorum aut medietarius.
Similiter et majori meo ista non faciam per violentiam aut exactionem aliquam ;
scilicet non dabo ei, neque uxori aut servientibus ejus, aurum, vel argentum,
neque frumentum, neque annonam aliquam, aut avenam, non humeros porcorum, non
tortellos aut ova, neque corveias aliquas arature aut lanificii, vel cujuslibet
alterius rei, non ovem aut agnum, non anseres aut gallinas, neque aliquid quod ad
Cum missi fuerint servientes vestri ad grangias, si per violentiam pro numerando
a me aliquid extorserint, si de vestris rebus furto subripuerint, furtivum
depositum eorum in domum meam non recipiam, neque celabo si novero a quoquam
vicino meo recipi, sed veniam in capitulum et dicam vobis.
Similiter, cum carritia de annonis vestris fient, si videro dampnum vestrum et
sciero, vel annonam, vel aliud extra refectorium, vel intra, a quoquam subtrahi
vobis, dicam canonicis qui custodient grangias, et, si per eos non emendabitur, in
capitulo dicam vobis.
Hec fideliter tenebo sine malo ingenio.
Sic me Deus adjuvet et hec sancta.
Un des Cartulaires du Chapitre de Chartres (Bibl. nat. de France, cart. 50) nous a conservé la formule du serment que devaient prêter les
laïcs lors de leur affranchissement. Nous allons reproduire quelques passages de
cette formule :
« ..... Et si jurez que se vous saviez ou aperceviez que l'en deust ou volist fere honte ou désenneur ou doumage au Chapitre de Chartres, ou aucun chanoine de Chartres, vous le destorriez et destorberiez à vostre pouer ; et se vous non poivez destorber, vous le feriez à savoir au plus toust que vous porriez au Chapitre de Chartres et au chanoine à qui l'en voudroit fere la honte ou la désenneur ou doumage. Et si jurez que des ore en avant vous ne pleiderez ne ne ferez semondre en plet, neis pour vostre propre querelle, le Chapitre de Chartres ou aucun home ou fame de cors ou oste de l'iglise de Chartres, jusque vous l'aiez montré en Chapitre et requis de sei amender vers vous de la querelle dont vous le voudrez treire en pleit et que Chapistre vous en soit défaillant. Et si jurez que des ore en avant vous porterez enneur et reverence au Chapitre de Chartres tant com il sera chanoine de Chartres. Et jurez que s'il avenoit que li Chapitres de Chartres ou aucun chanoine de Chartres eust querelle ou cause contre aucun home ou aucune fame ou contre plusieurs, sur ce que li Chapitres ou li chanoines deist que cil ou celles fussent homes de cors ou fames de cors de l'iglise de Chartres, contre qui li Chapitres ou li chanoine auront la querelle vous porterez loial tesmoing, sans fere ou sans donner en gage de bataille, à la requeste dou Chapitre de Chartres ou dou chanoine dou parenté ou dou lignage à ceus et celles contre qui li Chapitres ou li chanoines de Chartres auront la querelle, nais se cil ou celles contre qui il auroient querelle vous apartenaient de bien près. Derechief vous jurez sur sainz que vous ne ferez ne ne ferez fere coumune en la cité de Chartres ne ailleurs contre le Chapitre ne contre l'iglise de Chartres ; ainçois destorberez à vostre povair que il ne seit fete, et s'elle ert feite vous ne seriez pas de celle coumune. Et si jurez que contre le Chapitre de Chartres ne contre l'iglise ne contre aucun chanoine de Chartres ne ferez aliance, et s'elle ert feite vous n'en serez pas, et se vous le savez vous le ferez à savoir au Chapitre ou au chanoine contre qui l'aliance seroit feite..... »
Nous reproduirons tout au long la formule du serment que devaient prêter les serfs que l'on affranchissait pour la tonsure, formule qui, dans ses termes, se rapproche beaucoup de celle dont nous donnons en ce moment des extraits.
Accord entre Goslein, évêque de Chartres, et le Chapitre d'une part, et les Abbé et Religieux de Saint-Jean-en-Vallée, d'autre, par lequel l'Évêque et le Chapitre abandonnent auxdits Abbé et Religieux tous les droits curiaux et paroissiaux qu'ils avaient au bourg Chastelet, moyennant une redevance annuelle de 12 sous, payable au Chapitre le jour de la Toussaint.
Acte par lequel Goslein, évêque de Chartres, reconnaît que les églises de Charonville et de Beauvilliers appartiennent au Chapitre et les lui abandonne, comme lui ayant été concédées par le privilége d'Yves, son prédécesseur.
« De immunitate Asconville ab angariis et corveis. »
«
Notum sit omnibus tam presentibus quam futuris quod ego
Super quadam commutatione decimarum apud Plaancheviler et Hermenovillam et modiatione molendini apud Minima-Prata Episcopi, inter Capitulum Beatæ-Mariæ et abbatiam Sancti-Petri.
« Ego
Habebat siquidem monasterium
Et cum utrique gravaremur, non enim homines nostri credebantur decimas suas
monachis bene solvere, neque homines monachorum bene dicebantur solvere nobis ;
cum etiam decimationes nostre sibi equivalentes viderentur, factum est inter nos
concambium, communi assensu et Capituli nostri et capituli
Itaque decimatio quam habebant monachi
Item, cum monachi
Est autem terminus hujus modiationis solvende cum sepedicti monachi recipiunt
annonam prebendarum suarum in
Hec, ut in posterum rata et inconvulsa habeantur, scripta sunt, et scriptum sub
cyrographo divisum, communi nostro assensu, mei scilicet et abbatis et capituli
Ego
Ego
Ego
Cunctis hec legitime servantibus sit pax domini nostri
« Quod Theobaldus, comes Blesensis, recognovit quod ipse nichil juris habebat in Bussiaco-Episcopi. »
« In nomine sancte et individue Trinitatis, amen.
Quoniam omnes Dei fideles a pervasione rei alterius christiane cohibet regula
discipline, et summa iniquitas est preripere bona venerabilibus personis et locis
deputata, iccirco ego
Perinde causam movens in curia regis
Cum igitur,
Actum publice
De venditione cujusdam partis pastuum villæ de Framboiseria.
« Notum sit omnibus tam presentibus quam futuris quod ego
Hanc itaque vendicionem, ut rata et firma esset per tempora succedentia, in
capitulo
Carta Rotrodi, Ebroicensis episcopi, « de donatione super Illeis. »
«
Notum et
Siquidem canonici
Porro, decedentibus presbyteris, presentationem subrogandorum ecclesie
Reliqua autem que altario pertinent, sicuti
agnos et porcellos et decimam lini et chanvre, jure sacerdotali, presbyteri sibi
habeant et decimam vini vinearum que tunc erant in parrochia illa quando hec
donatio facta est, sic tamen ut, si forte alie vinee in toto territorio de
Si autem que tunc erant vinee ad terram arabilem reverterentur, decima illius
terre in jus predictarum ecclesiarum
Sed et concessimus quod si forte aliqui laicorum qui in parrochia de
Dominus quoque
Hoc etiam notum vobis esse volumus et ratum permanere quod
Hoc quoque prius in presentia nostra diffinitum est quod dominus
Laboraverat enim in restituenda hac decima et ecclesie sue et ecclesie
Actum
Quod ut ratum per succedentia tempora perseveret, scriptum inde sollempniter
factum sigilli nostri impressione munivimus.
Hoc factum est, salvo per omnia jure nostro pontificali, videntibus
« Carta Capituli de donatione hospitum de Lonvillario. »
« Quoniam que in tempore fiunt lege temporis cito pretereunt et a memoria
dilabuntur, antiquorum viva discretio negociorum formulas litterarum monumentis
tradere consuevit ; deprehendit enim litterarum beneficio posse fragilis memorie
defectibus subveniri.
Ad exemplar igitur nostrorum patrum utile et imitandum, nos quoque, presentium
tam quam futurorum, noticie tradere curamus quod canonici
Id autem concesserunt et dederunt, pro remedio animarum suarum, domini ejusdem
ville
Predictorum autem virorum rogatu,
Hoc autem diffinitum est,
Post mortem vero
Revocatus autem postea, tum per justiciam ecclesie, tum per judicium, factam a
patre suo concessit donationem ; et in signum infrangibilis donationis ipse et
Hoc autem iterum factum
Alexandri tertii, papæ, « de libertate claustri et domorum familiarium. »
«
Cum a tempore bone memorie
Nos itaque paci vestre paterna volentes sollicitudine providere, claustri,
domorum et familiarum vestrarum libertatem, quam a temporibus prefati episcopi
habuisse nescuntur, auctoritate apostolica confirmamus et presentis scripti
patrocinio communimus.
Statuentes, etc.....
Datum
Godescalli, abbatis Bonevallensis, super dono cujusdam terræ juxta Prata-Episcopi.
« Universis tam presentibus quam futuris notum sit quod
Quod factum domnus
Hoc etiam universus ejusdem cenobii conventus approbavit, scriptoque confirmavit
; scilicet, ut eandem terram
Alexandri papæ tertii, de possessionibus episcoporum Carnotensium.
«
Et ordo rationis expostulat, et ecclesiastice utilitatis consideratio nos invitat
fratres et coepiscopos nostros ampliori caritate diligere, et commissas eorum
gubernationi ecclesias patrocinio sedis apostolice propensius communire, quatinus
in suscepti executione officii tanto vigilantiores possint semper existere, quanto
se a pravorum incursibus securiores viderint
Eapropter, venerabilis in Christo frater,
In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis : abbatiam
Decernimus ergo ut nulli omnino hominum liceat prefatam ecclesiam temere
perturbare, vel predictam abbatiam, et reliquas possessiones a mensa episcopi
quocumque modo alienare, seu in personatum concedere, auferre, vel ablatas
retinere, minuere, seu quibuslibet vexationibus fatigare, sed omnia illibata et
integra conserventur eorum pro quorum gubernatione et sustentatione concessa sunt,
usibus omnimodis profutura, salva nimirum apostolice sedis auctoritate.
Si qua igitur in futurum, etc.
.......
Datum per manum
ivSubscripserunt :
Alexandri papæ, Ludovico, Francorum regi, de receptione episcopi consecrati.
«
Dilectum filium nostrum
Eum itaque, cum amoris nostre et gratie plenitudine, ad propria remittentes,
licet de superabundanti quodam modo videatur, regie excellentie propensius
commendantes, serenitatem tuam per apostolica scripta rogamus, monemus et
exhortamur attentius, quatenus ipsum, pro reverentia
Rogamus ad hec celsitudinem tuam, et in Domino commonemus, quatenus causam
ecclesie, quam velut propriam suscepisti tuendam, manu tenere satagas, et
viriliter defensare, et ad exaltationem et incrementum ecclesie, sicut hactenus
magnanimiter fecisse dinosceris, studium et
operam constanter impendas, et ad hoc, sicut rex christianissimus et magnificus
princeps, modis omnibus elabores.
......
Datum apud
« Manasse, Aurelianensis episcopi, super capella de Merroliis. »
« Ego
Electus autem et canonici, precibus nostris et ejusdem
Ut autem tantum benefitium aliqua sequeretur remuneratio, sepenominatus
Si vero aliquis, quod absit, contra stabilitatem hanc conabitur insultare, nos in
illum gladio Spiritus-Sancti insurgemus et consulari justicia errorem
vindicabimus.
Quod ut ratum permaneret et perpetue stabilitatis munimen obtineret, scripto
commendari et sigilli nostri auctoritate corroborari precepimus.
Actum publice
Ordinatis in ecclesia Sancte-Crucis majoribus personis :
« Carta Carnotensis electi, de vino, » abbatiæ Sancti-Ebrulfi pertinenti, apud Carnotum.
« Ego
Hoc ut ratum esset, sigillo nostro confirmavimus. »
En 1246-47, au mois de mars, Geoffroy d'Ouarville, chanoine de Chartres,
reconnaît devoir chaque année à l'abbaye de Saint-Evroul la somme de quarante sous
chartrains pour la ferme trium modiorum vini quos ipsi habent in
decima que fuit Girardi, quondam dicti Boel, militis, apud Carnotum.
Geoffroy d'Ouarville possédait cette ferme comme héritier en partie de Girard
Boël, dont son père Renaud II avait épousé la fille, Hermengarde.
En 1255-56, au mois de janvier, le même Geoffroy confirme à l'abbaye de Saint-Evroul le don de ces trois muids de vin fait par Girard Boël, son aïeul.
En 1260-61, le jeudi avant la Purification, Richard, abbé de Saint-Evroul et le couvent dudit lieu vendent ces trois muids de vin au Chapitre de Chartres pour 30 livres tournois.
Le même jour, Foulques, évêque de Lisieux, confirme cette vente. (Original en parchemin. Arch. dep. d'Eure-et-Loir, C. XXXV, B, 2, 3 et
4.)
« De redditibus Matutinarum, et quod nulli duo concedantur honores nec personis alibi commorantibus. »
«
Quotiens illud a nobis petitur
Eapropter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulationibus clementer
annuimus et prefatam Dei genitricis semper virginis
Statuentes ut quascumque possessiones, quecumque bona eadem ecclesia in
presentiarum juste et canonice possidet, aut in futurum, concessione pontificum,
liberalitate regum vel principum, oblatione fidelium, seu aliis justis modis,
prestante Domino, poterit adipisci, firma vobis vestrisque successoribus et
illibata permaneant.
Illud etiam quod pro servitio ejusdem genitricis Dei et honestate
Preterea quum, juxta beati.
Gregorii sentenciam, singula ecclesiastici juris officia singulis quibusque
personis sigillatim committi debent, prohibemus de cetero ut nulli duos honores in
eadem ecclesia concedantur, nec prepositure sive personatus ejusdem ecclesie
personis alibi commorantibus tribuantur.
Decernimus ergo, etc.
......
»
Echange entre les secrétaires du Chapitre et le nommé Ansold, closier de l'évêque, par lequel ledit Ansold leur abandonne quelques terres qu'il avait à Sandarville, pour et en contr'échange de quelques autres terres sises proche la maison dudit Ansold.
Carta Ludovici, regis, « quod non reclamaret consuetudinem pro eo quod homines nostri inerant in exercitum suum. »
« In nomine sancte et individue Trinitatis, amen.
Ego
Unde notum facimus omnibus, futuris sicut et presentibus, quia ex eo quod homines
predicte ecclesie, anno incarnationis dominice
Quod ut ratum sit, sigillo nostro muniri et nominis nostri karactere signari
fecimus.
Actum
« Super quibusdam terris in prepositura de Auvers. »
« In nomine sancte et individue Trinitatis.
Ego
Actum in capitulo nostro, anno dominice incarnationis
Quod ut ratum et inconcussum per succedentia tempora permaneret, presenti
cyrographo et sigillo
« Alexandri pape III, de forinsecis. »
«
Sicut scriptum est quod
qui Evangelium annuntiat de Evangelio
vivat, et qui altario deservit de altario participet, sic
etiam ex eisdem potest manifeste perpendi quod qui altario non deservit ejus non
debet beneficiis participare.Inde siquidem est quod nos ecclesiam vestram, que inter minores regni
Datum
Alexandri papæ III, de confirmatione ecclesiæ Beati-Mauricii episcopo Carnotensi
«
Ex tenore litterarum tuarum accepimus quod ecclesiam
Quod utique nos gratum acceptumque tenentes, sollicitudinem tuam in hac parte non
modicum commendamus, et eandem ecclesiam tibi et per te successoribus tuis,
auctoritate apostolica, confirmamus et presentis scripti patrocinio
communimus.
Statuentes, etc.
........
Datum
Carta Gaufridi, Carnotensis præpositi, « de Benis, » abbatiæ de Tironio concessis.
« Que cito oblivioni tradi possunt et a modernorum deleri memoria, scripto
commendare consuevit antiquorum prudentia.
Quare ego
Plurimis enim evolutis annorum circulis, eam quidam rustici propriis aratris
excoluerant ; unde, crescente malicia, quo gratiores esse deberent deteriores
fiebant, et inde pro eadem terra injuste monachis
Hujus rei testes sunt :
« Super augmento census debiti a domino Galardonis et quadam pace facta inter dominum Galardonis et quosdam homines de Gaivilla. »
« Ego
Hoc autem fecit, tum pro bono pacis, tum pro pascuis sibi a Capitulo concessis,
ut ea deinceps liberius et quietius tam ipse quam heredes sui possiderent quamdiu
pretaxatam census summam, viginti scilicet solidos, annuatim, ut dictum est,
Capitulo persolverent.
Prenominatis vero hominibus nostris, quibus tam tristem atque probrosam membrorum
mutilationem intulerat, hanc rependit honorificentiam, solatiumque miserie, atque
inopie relevationem : amborum quippe, nunc illius
Preterea plerique militum ejusdem
Actum in capitulo nostro anno dominice incarnationis
Quod ut ratum et stabile permaneret, placuit scripto mandari et sigillo
Nomina vero eorum qui huic rei interfuerunt placuit subscribi :
Ex parte autem sepedicti
« Capituli Carnotensis, super molendino et prato de Valcellis. »
« Ego
Ipse autem abjuravit pratum supradictum et concessit illud Capitulo libere et
quiete perpetuo habendum.
Actum in capitulo nostro, anno Dominice incarnationis
Quod ut ratum et stabile permaneat presenti cyrographo et auctoritate sigilli
« De quadam pace, facta inter Capitulum et Raherium de Montiniaco. »
« Ego
Concesserat et in perpetuum donaverat
Quia vero predictus
In territorio
Illud et adjiciendum est quod
In ceteris autem locis qui infra predictos terminos continentur, terragium simul et decima per cam
Licebit autem canonicis, si voluerint, servientem proprium ibi habere, qui partem
eorum custodiat et fidelitatem
Hanc autem terciam partem suam canonici
Post decessum autem
Fiet autem in loco competenti ecclesia et cimiterium, cui ecclesie presbyter de
Decedente autem presbytero de
Si vero superstes non fuerit, predicti canonici predictam ecclesiam cuicumque
voluerint assignabunt.
Sciendum est quod si quis in illo cimiterio, vel in grangia canonicorum et
Supradicte compositioni curavimus adjicere quatinus, si canonici adversus
Ut autem predicta compositio inviolabiliter et inconcussa conservetur, scriptis
eam mandari fecimus et sigilli nostri auctoritate communire curavimus.
Actum
« Capitulum Carnotense, super dono decime de Busse, facto a Matheo de Rufino. »
«
Que acta sunt scripto placuit commendare, ut qui ea viderint et legerint
memoriter teneant et eadem prolata in medium omnem litis materiam in futurum
decidant.
Sciant itaque universi, tam presentes quam futuri, quod
Qui, in signum libere immunitatis et benigne concessionis, altare
Ut autem concessioni huic firmiter obligarentur et ne hujus compositionis in
futurum possent subterfugere veritati, in rei memoriam, unicuique predictorum,
Ex parte Capituli hii testes extiterunt :
Ex parte domni
En 1209, Robert le Noir céda à l'église de Chartres six deniers de rente qu'il
avait à prendre sur la dîme de Buisseau. En 1253, Robert Bouvard et Geoffroy
Pichard, frères, ayant été affranchis par le Chapitre, lui donnèrent en récompense
trois muids et demi de terre, un hébergement et une ouche, à Buisseau. L'année
suivante, Robert Bouvard vendit au Chapitre trois pièces de terre audit lieu,
contenant environ douze setiers de terre. Enfin, en 1266, Geoffroy Pichard, devenu
châtelain de Blois, amortit, comme seigneur féodal immédiat, une dîme, sise à
Buisseau, vendue au Chapitre par Raimbaud de Buisseau et Guillaume de Chavernay
(Inv. du Chap. ; C. CXIV, Q, 2, 3, 4 et 5).
En 1563, le Chapitre aliéna la métairie de Buisseau pour les subventions de
l'Etat (Original en parchemin. C. CXIV, Q, 10), mais il conserva
les dîmes de ce lieu, au sujet desquelles il eut de fréquents débats avec les
seigneurs de Villeau et les religieux de Marmoutier.
« De donatione Bosci-Richeudis, » ab Hugone de Boteneio facta.
« Quod ad noticiam plurimorum pervenire volumus, provida deliberatione
litteralibus monumentis mandare decrevimus.
Sciat igitur presens etas omniumque futurorum secutura posteritas
Ex illis autem, duodecim decem
Preterea donavit
Huic autem concessioni affuerunt ex utraque parte testes ; ex parte
« De compositione facta inter prepositum Ebrardiville et ecclesiam Carnotensem super campiparte guesdiorum. »
« Quum nonnullas rerum gestarum propter scriptorum inopiam oblivione non dubium
est aboleri, magnis ac sapientibus viris visum est que in suis gesta temporibus in
subsecuturis etiam vellent inconcussa manere, litterarum assignatione posteris
relinquendo ab oblivionis interitu defendere.
In curia siquidem incliti
Deinde sepedictus
Insuper
Acta sunt hec
Que ut rata et stabilia permanerent presentis cyrographi testimonio et
auctoritate sigilli
« Alexandri, de justicia prepositurarum in canonicos transfusa, et de forinsecis et de immunitate dandi telonei. »
«
Pontificalis auctoritatis providentia exigit et pastoralis sollicitudo requirit
ut cunctorum invigilemus profectibus et ad ea studio tocius sollicitudinis
aspiremus que ad ecclesiarum pertinent incrementum ; quia laudabilis est et
commendanda providentia prelatorum cum ecclesiis salubri regimine provident et
earum statum dirigere satagunt et conservare illesum.
Intelleximus autem quod venerabilis
Si autem aliquis eorum tam temerarius extiterit ut eidem redditus suos tempore
quo debentur non solvat, illum prepositus justiciabit et
Sane si quis rusticorum cuilibet extraneo injuriosus fuerit, clamor ad canonicos
deferatur.
Presentatio autem presbiterorum in ecclesiis que vacaverint canonicorum pariter
et prepositi erit, et si prepositus noluerit aut dissimulaverit interesse,
canonici quod suum est nichilominus exsequantur.
Presbiter vero qui fuerit presentatus fidelitatem prestabit utrisque.
Sane predictus archiepiscopus, volens constitutionem ipsam ratam et firmam
manere, omnia que prescripta sunt in prepositura quam detinebat observari
decrevit, et de ceteris preposituris, censivis quoque, atque precariis idipsum
similiter censuit observandum, cum illos qui eas detinent contigerit ex hac vita
decedere, vel forte illas quoquo modo dimittere.
Preterea ab eodem statutum est et ordinatum ut qui ante hanc institutionem
canonici facti, anno ad minus dimidio mansionarii in vestra civitate non fuerint,
Eos autem qui futuri erunt canonici nichil de prebenda preter
Additum est etiam
Quam siquidem institutionem, prout superius dictum est, ratam et fimam habemus et
auctoritate apostolica confirmamus.
Ad hec libertatem claustri vestri, sicut in privilegiis regum
Statuentes, etc.....
Datum
Cette question de la résidence des chanoines fut une de celles qui occupèrent le
plus les Souverains-Pontifes et les Evêques aux XIIe et
XIIIe siècles. Nous avons déjà vu la bulle d'Alexandre III
du 4 avril 1168-1169 (nº LXXVII). Nous publierons plus loin une bulle du même pape
du 23 janvier 1179, relative au même sujet. Lucius III, en 1183, renouvela les
prescriptions de son prédécesseur. En 1208, l'évêque Renaud de Mouçon statua que
nul chanoine ne pourrait jouir de son gros s'il n'avait résidé et assisté
pontificalement à l'office du chœur au moins six mois de l'année (Bibl. nat. de
France, cart. 28, p. 111, et 28 bis, fº 51
rº). Au mois de janvier 1252, le pape Alexandre IV déclara que les chanoines ne
demeurant pas dans le cloître recevraient néanmoins leurs distributions, pourvu
qu'ils fussent présents à Matines et à deux des Heures du jour (Orig.
en parch., Arch. dep. d'Eure-et-Loir, fonds du Chap., C. I, L, 11).
L'obligation de la résidence devint plus rigoureuse encore par la promulgation du
canon du concile de Trente (Sess. 24, de reformat., cap. 12),
qui disposa que les chanoines absents plus de trois mois par an perdraient leurs
gros.
Cependant, malgré les protestations énergiques des chanoines, de nombreuses
infractions furent faites à ces réglements. Une bulle du pape Honorius III, ne
faisant au reste que confirmer une ordonnance capitulaire, statua, vers 1216, que
les chanoines étudiants en théologie seraient réputés présents et gagneraient les
gros fruits de leurs prébendes, à quelque école qu'ils fissent leurs études. C'est
au surplus ce qui fut admis dans tous les diocèses comme règle canonique (Rebuffe,
in prax. benefic., part. 2, tit. dispensatio de
non residendo, nº 25. — Louet et Brodeau, lettre E, somm. 6. — Despeisses,
t. III, des bénéf. ecclés., tit. 9, sect. II, nº 6). En 1252, le
pape Innocent IV dispensa de la résidence Etienne, son chapelain, malgré la
résistance du Chapitre, et déclara qu'il jouirait du revenu de son canonicat, à
l'exception des distributions (Orig. en parch., Arch. dep.
d'Eure-et-Loir, fonds du Chap., C. I, M, 2). Le pape Jean XXI en fit autant, en
1276, pour Pierre de Talaru, son chapelain (Id., ibid., C. I, M,
3). En 1402, le roi Charles VI exempta de la résidence Philippe de Bois-Giloud,
conseiller en son Parlement. Henri II, Charles IX et Henri III, en 1554, 1567 et
1580, déclarèrent, par application d'une bulle de Clément VI, du 20 avril 1351,
que les officiers et chapelains de leur oratoire devaient de même être réputés
comme présents. Les musiciens du Roi et les chapelains de la Sainte-Chapelle
furent assimilés aux chanoines de cette dernière catégorie par arrêts de 1582 et
de 1613 : mais des lettres-patentes de Henri IV, en date du 6 mars 1606,
réduisirent à six le nombre des chanoines privilégiés qui pourraient exister dans
l'église de Chartres. Ces lettres-patentes furent fidèlement observées jusqu'à la
Révolution, hormis à l'égard des chanoines de la Sainte-Chapelle, déshérités de ce
privilége par une déclaration du 18 décembre 1740, registrée au Grand-Conseil le
30 du même mois, et, de 1771 à 1774, nous voyons diverses lettres écrites par le
duc de la Vrillière, au sujet d'Augustin Lemée, chapelain de la comtesse de
Provence, Claude-Jacques Peigné, clerc de chapelle du comte de Provence,
Louis-Hector-Honorat-Maxime de Sabran de Forcalquier, aumônier du Roi, François de
Fontanges, aumônier de la Dauphine, Hyacinthe de Bouniol de Montégut, instituteur
des enfants de France, qui tous devront être classés au nombre des chanoines
privilégiés, en tant toutefois qu'une des six places réservées à ces chanoines
deviendra vacante. Cependant Gui de Thélis et Louis Buisson, conseillers au
Parlement, ayant demandé à jouir des distributions manuelles ou de leur
équivalent, quoique ne faisant pas résidence, furent déboutés par arrêt du
Parlement du 31 janvier 1606 ; mais en 1677, une ordonnance capitulaire déclara
que François Gobineau, avocat du Roi au bailliage, serait réputé présent toutes
les fois qu'il s'absenterait pour l'exercice de ses fonctions (Arch. dep.
d'Eure-et-Loir, fonds du Chap., C. I, M, 5, 7, 10, 13, 15, 16, 17, 25, 34 et
38).
« De villis et ecclesiis Capituli, et quod nullus excommunicatos ecclesie absque satisfactione absolvat, nec capella nec cimiterium fiat in civitate sine assensu Capituli. »
«
Ideo sumus, quamquam immeriti, ad universalis ecclesie regimen superna
providentia deputati, ut pro singularum ecclesiarum statu sollicitudine debeamus
pastorali satagere et eas contra pravorum incursus apostolice tuitionis patrocinio
communire, ne malignorum incursibus exponantur, si ad eorum defensionem apostolice
sollicitudinis providentia minus diligens fuerit vel remissa.
Eapropter, dilecti in Domino filii, considerato fervore devotionis vestre quam
circa nos et
In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis :
Ad hec presenti decreto sancimus et auctoritate apostolica arctius prohibemus ne
quis in civitate vestra vel suburbiis sibi contiguis, absque auctoritate et
assensu episcopi vestri et vestro, ecclesiam, capellam, oratorium vel cymiterium
construere audeat, salva apostolice sedis auctoritate.
Insuper etiam nichilominus districte presenti pagina prohibemus ne alicui liceat
parrochianos
Libertates quoque seu immunitates, sive a romanis pontificibus, sive ab episcopis
vestris, vel etiam a regibus et principibus, vobis et ecclesie vestre indultas, et
antiquas et rationabiles consuetudines ipsius ecclesie confirmamus et eas
decernimus obtinere perpetuam firmitatem.
Decernimus ergo, etc.......
[ Datum
Ce privilége fut confirmé par une grande bulle du pape Clément III du 2 des nones de juin 1190. Les termes de cette confirmation sont absolument semblables ; nous ne rapporterons que les souscriptions et la date :
Ego Clemens, catholice ecclesie episcopus, subscripsi.
Ego Albinus, Albanensis episcopus, subscripsi.
Ego Octavianus, Hostiensis et Velletrensis episcopus,
subscripsi.
Ego Johannes, tituli Sancti-Marci presbiter cardinalis,
subscripsi.
Ego Pandulfus, presbiter cardinalis Basilice-XII-Apostolorum,
subscripsi.
Ego Petrus, presbiter cardinalis tituli Sancte-Cecilie,
subscripsi.
Ego Petrus, tituli Sancti-Laurentii-in-Damaso presbiter
cardinalis, subscripsi.
Ego Petrus, presbiter cardinalis tituli
Sancti-Petri-ad-Vincula-et-Eudoxie, subscripsi.
Ego Johannes, tituli Sancti-Clementis cardinalis, Tusculanus
episcopus, subscripsi.
Ego Johannes Felix, presbiter cardinalis tituli Sancte-Susanne,
subscripsi.
Ego Jacintus, diaconus cardinalis Sancte-Marie-in-Cosmidyn,
subscripsi.
Ego Gratianus, Sanctorum-Cosme-et-Damiani diaconus cardinalis,
subscripsi.
Ego Soffredus, Sancte-Marie-in-Via-Lata diaconus cardinalis,
subscripsi.
Ego Gregorius, Sancte-Marie-in-Porticu diaconus cardinalis,
subscripsi.
Ego Johannes, Sancti-Theodori diaconus cardinalis,
subscripsi.
Ego Gregorius, Sancte-Marie-in-Aquiro diaconus cardinalis,
subscripsi.
Datum Laterani, per manum Moysi, sancte Romane ecclesie subdiaconi,
vicem agentis cancellarii, ii nonas junii, indictione viiiª, incarnationis
dominice anno MºCºXCº, pontificatus vero domni Clementis pape III anno
tercio. (Orig. en parch. bullé ; Arch. dep.
d'Eure-et-Loir, C. IX, R, 3.)
Littera Odonis Borrelli de Curtalano, « de Gaudo-Sancti-Stephani. »
« In nomine sancte et individue Trinitatis.
Ego
Reliqua vero decima tocius
In hospitibus et in hospitaliciis eorum, sicut supradictum est, nichil habebo nec
heredes mei, nec justiciam, nec aliud, nisi medietatem furni et quarrarium unum
per annum, et talleiam quarto anno, de quibus plenius loco suo dicetur.
Terra vero forinseca, que extra hospitalicia est, et quicquid inde proveniet,
commune erit inter me et heredes meos et canonicos, videlicet terragium, decima,
oblite, venditiones, census pratorum, forifacta, emendationes et placita ; que
emendationes et placita predicte terre ibi fient, et non alibi, per majorem
communem ejusdem terre.
Ad molendina que ibi fient molent hospites quamdiu poterunt ; cum autem non
poterunt, molent ad mea molendina, videlicet ad molendinum
Si autem aliquis accusabitur de molta forifecisse, purget se sola manu coram
majore terre et sit quietus ; quod si noluerit aut non poterit, reddat duplicem
moltam tantum.
Molendinarius tamen jurabit quod non delocabit eos, nec scienter injuste
tractabit.
Homines ejusdem terre pedagium michi reddent more aliorum.
Si tamen contigerit emendare pro uno forifacto, non possum plus quam quinque
solidos accipere.
Si autem inde accusatus voluerit se purgare quarta manu, licebit, et hoc
Jurabit autem pedagiator sicut molendinarius, quotienscumque mutabitur, quod
nullum scienter accusabit injuste.
Talleia supramemorata sic fiet : quarto anno submonebo canonicos per majorem
ejusdem ville et facient talleiam convenientem, de qua habebo medietatem, et ipsi
aliam.
Aliam talleiam non facient pro me nec pro heredibus meis, nisi voluerint, nec
etiam pro redemptione corporis mei.
Quotienscumque vero ipsi talleiam fecerint, dimidia erit mea.
Quarrarium vero supradictum non mittam nisi securo loco, videlicet ad
Ad eadem loca meam partem annone ejusdem prefate terre deferent, si voluero, nec
ultra.
Ecclesia vero et omnia parrochialia, oblationes scilicet et primicie canonicorum,
sunt proprie.
Major vero ejusdem terre erit meus ligius et heredibus meis de meo feodo, et erit
ligius canonicorum de suo feodo, salva fidelitate mea : qui major numerabit in
augusto.
Ponent tamen canonici, si voluerint, famulum suum, qui custodiet res suas quando
major numerabit in agris et in grangia, et ego meum et heredes mei, si
voluerimus.
Feodum majoris est farrago de grangia, terreata annone post paleam et caude
annonarum bene exquisitarum.
De unoquoque hospite qui lucrabitur bobus, non bove, mina annone ; de aliis
dimidia.
Stramen grangie remanet michi et canonicis.
De isto feodo
De hospitibus et eorum hospitaliciis totum a canonicis feodum, sicut supradictum
est.
Grangia communi expensa fiet, et trituratores communiter ponemus, ego et heredes
mei medietatem, et canonici aliam, qui facient nobis fidelitatem.
Ego
Ego
« Super compositione procurationis debite processionibus Carnotensis ecclesie apud Sanctum-Martinum. »
«
Quecumque jurgiorum prestant materiam et in ecclesia Dei contentiones excitant et
lites, summa diligentia et cura debent, pro posse suo, boni viri deprimere, et ne
servi Dei ambiguam jurgandi fortunam incidant, quantum in ipsis est, formam
negotiis, fatum litibus, causis exitum commodare.
Inde est quod notum fieri volumus universis, tam futuris quam presentibus, quod
nos odiosas Deo et nobis contentiones que inter monasterium
In
Ad commonitionem et consilium tandem prudentium ac religiosorum qui aderant,
utraque partium a lite recedens, in
In primis dixit ut monachi nostri jus ecclesie
Adjecit et dicto suo ut nichil deinceps in predictis processionibus, sive in
cibo, sive aliis, preparent vel impendant, exceptis clericulis qui misse
deservierint, quibus sex tantum nummos persolvant, scilicet :
xlActum est hoc in presentia
Quod ut ratum et inconcussum permaneat in perpetuum, presentis scripti
attestatione et sigilli Capituli nostri auctoritate confirmavimus. »
« De confirmatione ecclesiarum et reddituum quos habet ecclesia Carnotensis in Normannia. »
«
Sciatis me, pro salute mea et antecessorum et successorum meorum, concessisse et
presenti carta confirmasse ecclesie
Quare volo et firmiter precipio quod eadem ecclesia omnia supradicta habeat et
teneat bene et in pace, libere et quiete, integre et plenarie et honorifice, in
ecclesiis et terris et decimis, in bosco et plano, in pratis et pascuis, in aquis
et molendinis, in viis et semitis, et in omnibus aliis locis et aliis rebus ad ea
pertinentibus, cum omnibus libertatibus, et liberis consuetudinibus suis.
Testibus ;
Datum per manum magistri
« De subjeccione ecclesie Beati-Georgii Vindocinensis. »
«
Justis petentium desideriis dignum est nos facilem prebere consensum et vota que
a rationis tramite non discordant, effectu prosequente complere.
Eapropter, venerabilis in Christo frater episcope, tuis justis postulationibus
grato concurrentes assensu, subjectionem ecclessie
Statuentes ut sicut predecessoribus tuis et tibi ipsi hactenus subjecta fuisse
monstratur, ita etiam amodo, tibi et successoribus tuis, diocesana lege, debeat
subjacere.
Decernimus ergo, etc.....
Datum
« Nulli concedantur honores nisi his qui residentiam promiserint. »
«
Cum ab eo cui plus committitur amplius exigatur, dignum est et consonum rationi
ut qui in ecclesia vestra pre aliis honorantur studiosius illi deserviant et
utilitatibus ipsius intendant.
Hac itaque ratione inducti, auctoritate duximus apostolica statuendum ut honores
Si autem post promissionem suam hec nequaquam impleverint, ab ipsis reddantur
honoribus alieni.
Ad hec auctoritate apostolica inhibemus ne quis de aliena diocesi in canonicum
ecclesie vestre aut plebanum presbiterum admittatur nisi prius a proprio fuerit
episcopo absolutus.
Decernimus ergo, etc.
.....
Datum
« De jure quod habet ecclesia Carnotensis in villis istis, Lu,
Bellovillari, Martisvilla. »
«
Hujus compositionis sententiam dignum duximus litterarum apicibus commendandam,
alias per processum temporis ad oblivionis interitum elapsuram.
Itaque,
Bovatas extra villas que presignificate sunt consistentes, certum quidem est ad
jus domini de
Solis enim hominibus nostris, in supradictis villis manentibus, per manum nostram
illas conceditur exercere.
Pro unaquaque bovata integra, ad perticam
Si vero census qui presignificatus est infra
Additum est preterea quod si bovatas et non agripennos vendi vel forisfactum in
ipsis bovatis fieri contigerit, sine aliqua ecclesie participatione, ad dominum de
Si vero, versa vice, non bovata sed agripennus vendetur, vel in eo forisfactum
acciderit, ecclesie, non domino de
Si vero bovata simul agripennusque venditionis alienatione distrahentur,
venditiones inter nos et dominum de
Additum est etiam quod, tempore messionis, homines nostri numeratores a domino de
Qui vero ad numerationis officium vocabuntur, accitis hominibus nostris, in
presentia domini de
Deinde ceteris sibi numerari nolentibus, secundum ordinem quo fuerint requisiti,
numerationis officium benigne ac liberaliter exibebunt.
Postquam nostris hominibus predicto modo fuerint numeratores assignati, si
numerator aliquis, a nostris hominibus requisitus ut numeret, numerare noluerit,
vel aliquo casu impeditus numerare non poterit, homines nostri, adhibito duorum
testimonio, in crastino numerabunt, et, data juratoria cuatione, ipsi et testes
domino de
Insuper, si terra adjacens vie vel semite utrinque fuerit ecclesie, et via vel
semita tota erit ecclesie ; si domini de
Preterea, si terra sine colono remanserit, dominus de
Sin autem dominus de
Nil amplius juris habet dominus de
Testes hujus compositionis sunt :
Hanc etiam pacem tenendam fide firmaverunt predictus
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, auctoritate sigilli
Data per manum
Actum in capitulo nostro, anno Domini
« De recognitione quod filii Amiardi de Bretovillari sunt homines ecclesie Carnotensis. »
« Ego
Unde et ego mote querele penitus abrenumptiavi, et ipsi homines predicto Capitulo
Quod ne iterum recidere posset in questionem, sigilli presentis auctoritate
firmavi.
Data per manum
« Capituli Carnotensis, de compositione super decimis de Sancto-Leodegario, facta inter Capitulum et Garinum de Sancto-Leodegario. »
«
Inter nos et
Ad ultimum vero, Deo cooperante nobiscum, in hunc modum predicta contentio sopita
est quod prenominatus
Ut autem in posterum omnis contentio super hoc eliminetur, sigilli nostri
auctoritate hoc confirmare curavimus. »
« Quod in claustro nihil debet vendi preter in nundinis. »
«
Notum sit omnibus quod cum inter
De duobus vero stallis que sunt juxta capitellos nichil diffinitum est, sed
unusquisque, pro velle suo, quandocumque voluerit, coram nobis vel aliquo
successore nostro, jus suum prosequatur.
Quatuor ergo nobiscum convenientes una voce dixerunt quod preter dies nundinis
deputatos nichil in claustro debeat vendi : quod si vendentes ab aliquo canonico
submoniti a claustro recedere noluerint, licet canonico merces modeste
removere.
Nocte vero diem nundinarum precedente, scale vel stalla a mercatoribus in
claustro debent poni, nec ante, et tunc si mercator scale vel stalli custodiam
servienti decani commendaverit, pro custodia illius noctis, serviens decani unum
obolum percipiet : quod si non commendaverit, nichil a mercatore exigere
poterit.
Si vero secunda nocte ante diem nundinarum, scale vel stalla in claustro posita
fuerint, quod fieri de jure non debet, eodem modo fiet.
In claustro nullus mercator certum locum debet habere, sed quicumque prius
signaverit, locum signatum debet habere : si autem mercator signi sui custodiam
servienti decani commendaverit, serviens decani unum solum obolum percipiet, licet
multis noctibus custodierit ; quod si mercator non commendaverit, nec serviens
decani aliquid exigere poterit.
De sugundriis domorum canonicorum, dixerunt
quod, si placuerit canonico, nichil sub sugundria sua vendetur.
Quod si placuerit canonico ut sub sugundria sua aliquid vendatur, pro custodia
scale vel stalli vel signi, idem licet servienti canonici quod in aliis partibus
claustri servienti decani.
Vię que sunt a domibus canonicorum ad ęcclesiam
Quod si aliquis eas scala vel stallo impedierit, submonitus a canonico vel a
serviente canonici ut removeat, si non removerit, licebit canonico vel servienti
canonici, sine recompensatione dampni, scalam vel stallum precipitare.
Hec omnia, ut superius annotata sunt, et ut libertas claustri exigit, sub
anathemate precipimus observari, et ut ratum permaneat sigilli nostri munimine corroborari mandavimus. »
« De presentatione presbiterorum et sacristarum ad jus capicerii pertinentium. »
«
Ex multorum relatione veraciter didicimus quod presentatio presbyterorum extra
chorum vel in Cryptis altaribus
desservientium ad jus et officium tuum pertinet, excepto presbytero altaris
Similiter et sacriste, cum alter alterius loco, sive clericus sive laicus,
substituitur, presentationem et ministerium tuum totum agi debet.
Volentes ergo jus tuum et successoribus tuis capiceriis illibatum et incon
« Comes Teobaldus, de libertate a muris et fossatis nunquam per homines nostros de cetero reparandis. »
« Ego
Ipsi autem ad construendum murum super eosdem fossatos, ex communi assensu
Capituli, mille libras michi dederunt, tali conditione quod si deinceps quoquomodo
murum cadere aut dirui vel fossatos impleri contigerit, non teneantur amplius vel
in muro vel in fossatis aliquid mittere, sed ab omni bienno quod in eis habebam
ipsi et omnis terra Capituli quiti in perpetuum remaneant et absoluti.
Hoc approbavit atque concessit
Quod ut ratum maneret semper
Testes inde fuerunt :
Actum
Datum per manum
Signum comitisse †.
Signum
Signum
Signum
Signum
« Quod licet Capitulo, non obstante appellatione, excommunicare injuriosos nolentes satisfacere. »
«
Relatum est auribus nostris quod quidam parrochianorum vestrorum bona ecclesie
vestre violenter invadunt et tam vobis quam hominibus vestris irrogare injurias,
pro sue voluntatis arbitrio, non formidant, commoniti autem a sua non possunt
malitia revocari.
Quum igitur nobis imminet ecclesiis et personis ecclesiasticis providere pacem
debitam et quietem, et contra insolenciam laicorum apostolicum presidium
impartiri, auctoritate vobis apostolica indulgemus ut quicumque parrochianorum
vestrorum, sive scilicet
Datum
« Lucii pape III, ne raptoribus liceat appellare. »
«
Cum appellationis remedium in oppressorum auxilium, non ad incentivum
opprimentium, sit inventum, providere volumus et debemus ne malefactores ad bona
ecclesiastica, sub appellationis pretextu, violentas impune manus extendant.
Hac itaque ratione inducti, auctoritate apostolica constituimus ut si quisquam
res ecclesie vestre rapuerit, et excessus ejus fuerit manifestus, aut coram
episcopo vel archidiacono, in cujus archidiaconatu malefactor extiterit,
assertionem vestram canonice probaveritis, raptori non liceat, per appellationis
diffugium, disciplinam ecclesiasticam declinare.
Nulli ergo omnino hominum liceat, etc.......
Datum
« De vico Vasselorum. »
« Cum eorum memorie que temporaliter geruntur edax et obliviosa temporum
antiquitas plurimum soleat novercari, solus tamen repperitur tenor
Hujus siquidem rationis intuitu, ego
Cum igitur predictus J[uquellus] quandam plateam, jure matrimonii, possideret,
furno predictorum fratrum contiguam, pro salute anime sue et interventu precum
nostrarum, eam ipsis concessit in perpetuum, ut eorum hospites, in eodem furno
manentes, liberum ibidem porcis suis haberent egressum ; unde et idem fratres
alteram plateam hospitatam illi confinem eidem J[uquello] dimiserunt, sibi et heredibus suis perpetuo possidendam,
et hujus alternationis gratia
xvInsuper et
Ipse vero, posteaquam ab eis accepit,
xvHoc autem voluit et laudavit
Habentur etiam testes quorum nomina subter annexa sunt :
Actum anno Verbi incarnati
La maison des chevaliers du Temple occupait l'emplacement de l'ancienne église des Garmélites, aujourd'hui la Cour d'assises.
Les archives d'Eure-et-Loir possèdent un sceau fort curieux des chevaliers du
Temple, dont la principale commanderie dans le pays chartrain était à Sours. C'est
un petit sceau rond en cire brune, portant pour emblême l'image du Temple de
Jérusalem, tel qu'il est toujours figuré au Moyen-Age, sur les anciennes cartes et
dans les manuscrits des voyageurs. La légende est fruste en partie : [sigil]lvm templi sal..... (Arch. dep.
d'Eure-et-Loir, fonds de l'abbaye de Saint-Jean.)
« Quod Cantoris auctoritas propter unam de prebendis suis cessam per eum nepoti suo nullatenus minuatur. »
«
(Ils déclarent que la cession faite par le vénérable chantre
Cette déclaration est ainsi faite en présence de
Hii sunt testes :
« De contentione facta inter Capitulum Carnotense et Hospitalares super capellam. »
«
Notum facimus universis quod cum controversia verteretur inter nos et ecclesiam
Preterea nos firmiter promisimus, sub obtentu religionis et obedientie qua
astricti sumus hospitali
Vir vero venerabilis domnus
Nos vero synodalia persolvemus archidiacono et episcopo qui pro tempore erunt, et
recipientes crisma et oleum sanctum ab ecclesia
Quod ut firmum habeatur tam scripto quam sigillo nostro fecimus communiri.»
« Super terra data ad censum Ansoldo Tarcortes. »
«
Quum, intereuntibus singulis, humane actiones cito traduntur oblivioni nisi
litteris annotate memorie commendentur, litteris nostris annotare curavimus quod
Nos vero, habito consilio, ex communi assensu fratrum, terram illam predicto
Nummi autem hujus censive distribuentur canonicis qui anniversario episcopi
Factum est hoc in capitulo,
« Ne domus de claustro laicis locentur. »
«
Audivimus et audientes nequivimus non mirari quod laici quidam, in claustro
vestro domos jure hereditario possidentes, tales personas plerumque admittunt per
quas clericorum quies inhonesto strepitu sepe turbatur, et devotio populi, ne
divinis intendat officiis, prepeditur.
Joculatoribus quidem, aleatoribus, cauponibus et mulieribus turpibus prescripte
domus de consuetudine prava locantur.
Volentes igitur communi ecclesie honestati consulere, auctoritate apostolica
prohibemus ne domus canonicales ulterius laicis per quos honestati ecclesiastice
derogetur, vel gratis dentur, aut etiam sub quacumque occasione locentur.
Constituimus etiam de domibus quas laici in claustro jure hereditario tenent, si
eas in personis propriis cum honesta familia, exclusis mulieribus turpibus,
inhabitare noluerint, ut nonnisi clericis vel personis regularem vitam professis,
gratis vel pro pretio, concedantur, si congruum eis pretium voluerint
exhibere.
Nulli ergo omnino hominum liceat, etc.
.....
Datum
« De confirmatione antiquarum consuetudinum. »
«
Ad universalis ecclesie regimen, licet indigni, providentia superne dispositionis
assumpti, pro universarum ecclesiarum statu, pastorali tenemur consideratione
satagere, et earum quieti, quantum nobis Dominus dederit, sollicite providere.
Eapropter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulationibus inclinati, et
suscepte ministerio servitutis inducti, libertatem et rationabiles consuetudines
quibus ecclesia vestra, a
Nulli ergo omnino hominum liceat, etc.
......
Datum
« De anniversario Avegoti de Sancto-Prisco. »
«
Cum pia fidelium largitione ecclesie Dei aliquid erogatur, perpetuo possidendum
debet litteris commendari, ut si posterorum malicia hoc in litem presumpserit
revocare, per earum testimonium ipsorum calumpnia retundatur.
Hujus igitur rationis intuitu, presenti scripto fecimus annotari quod
Nos autem, ad cujus feodum decime pertinebant, et
Hoc in capitulo
Ceterum post cetera duximus adnotare quod altera pars decimarum predictarum cedet
ad sanctissime recordationis
Quod ut ratum et inconcussum permaneat scripto fecimus adnotari et sigilli
nostri testimonio communiri.
Actum anno gracie
« Capituli Carnotensis et comitis Roberti, super censu de Fermecort. »
«
Noverint universi, tam presentes quam futuri, quod inter nos et comitem
Predictus siquidem comes, pro pace et amore ecclesię
Quod si prefatus prepositus predictos denarios prefixo termino solvere noluerit
vel distulerit, comes vel successor ejus nobis tenebitur ejus supplere
defectum.
Nos autem, requisiti ab eodem comite, ei concessimus ut in predicta terra quę est
inter fossata Firmecurię et
Actum est hoc
Quod ut ratum et firmum inviolabiliter in posterum observetur, presentem paginam
sigillorum nostrorum munimine precepimus roborari. »
« De emptione feodi de Sancto-Laurentio-de-Nemore. »
« Ego
Hanc compositionem lauda
Hoc autem fuit coram nunciis meis ad hoc missis :
Ipse etiam
Quod ut ratum sit et firmum, litteris meis commendavi.
Actum
Datum
Carta Rotrodi, comitis Perticensis, de uno cereo ante Sanctam-Capsam ardenti.
«
Noverit universitas vestra quod nos, intuitu pietatis et misericordię et
reverentię quam venerabili matri nostrę
Ad peticionem igitur nostram, venerabilis pater et dominus
« Approbatio Theobaldi comitis remissionis viarie a domino de Galardone. »
« Ego
Quam elemosinam, quantum attinet ad meum feodum, tam ad instantiam precum domini
Transaction passée en Chapitre entre Hugues, prévôt et chanoine, d'une part, et les maires de Champs et de Mandres, d'autre
part, par laquelle ils cèdent et transportent à Hugues et à ses successeurs prévôts
la propriété du grand pré situé en-deçà de la rivière d'Eure, sur lequel ils ne se
réservent rien que le droit de garde et de forfaiture ; et Hugues abandonne auxdits
maires la propriété du petit
«De decima de Sernellis quam Gilebertus de Tardeis dedit ad anniversarium suum. »
«
Noverint universi quod
Sciendum tamen est quod, singulis annis, pretaxati summa debiti, pro fructibus
perceptis in censu et in terra
Si vero infra terminum prescriptum
Verum si predictus camerarius infra terminum prestitum humanis exemptus fuerit,
quod absit, nepotes ejus,
Expleto autem quinquennio, si
Si vero ea vel non poterit redimere, vel noluerit,
Ceterum, si idem
Quod ut ratum et firmum permaneat, tam scripto quam sigillo nostro fecimus
communiri, sub testimonio
Datum
« Capituli Carnotensis et comitis Perticensis super nemore de Autun. »
« Noverint universi ad quos littere iste pervenerint quod nemus de
Preterea canonici ejusdem ecclesie, sine assensu Comitis, in jamdicto nemore ad
usum suum nichil capere poterunt, preterquam ad fabricam ecclesie
Capitulum vero nec aliquid vendere inde vel donare poterit.
Comes vero prefatum nemus ita vendere poterit quod priusquam vendatur, Comes
venditionem Capitulo significabit ut illuc quem voluerit mittat qui intersit
venditioni, et illi qui plus offeret vel meliorem offeret conditionem predictum
nemus concedetur.
Et hoc ita si in grossum nemus vendatur ; si vero ad forestagium ; per servientem
Capituli et servientem Comitis vendetur, ab utroque serviente tam a Capitulo quam
a Comite juratoria cautione recepta, et Capitulum medietatem precii
consequetur.
Item, Comes inde poterit dare et capere ; et quantum inde dederit vel acceperit,
tantum Capitulum dare poterit vel accipere.
Quantum autem ad pasturam vetitum nemoris Comes, intuitu elemosine, dimittit, ita
quod in jamdicto nemore medietatem proventuum pasture Capitulum percipiet, eo
tenore quod in ecclesia
Canonicis autem qui predictis anniversariis
interfuerint, predictum pasnagii et pasture emolumentum erogabitur, quod,
Reliquam vero medietatem pasture Comes sibi et heredibus suis retinuit.
Item institutum est et concessum quod undecumque animalia ad pasturam
convenerint, sive de terra Comitis, sive Capituli, sive ejusdem Comitis militum,
pastura vendetur, et quod inde perceptum fuerit Capitulo et Comiti communicabitur,
ita quod neutra pars alicui in eadem pastura poterit dare immunitatem nisi de
communi assensu Capituli et Comitis.
Datum
« Super dono ecclesie Sanctorum Sergii et Bachi. »
«
Cum in voto haberemus et summo desiderio
Verum quod ad presens possumus, illud tantillulum eidem ecclesie boni concedimus
quod habemus in manibus et donamus Capitulo perpetuo possidendum ; capellam etenim
Statuimus autem ut nullus contra hanc concessionis nostre paginam venire audeat ;
quod si quis presumpserit divini subjaceat ultioni.
Quod ut firmum habeatur et ratum, tam scripto quam sigillo nostro fecimus
communiri.
Data
« Quod episcopus dedit decem solidos fraternitati Clericorum de choro. »
«
Noverit universitas vestra nos fraternitati
clericorum
Quod ut ratum et firmum permaneat hoc tam scripto quam sigillo nostro fecimus
communiri.
Datum
Acte par lequel le Chapitre réduit à 100 sous de rente annuelle et perpétuelle le droit de gîte et procure que le prévôt de Mézangey ou le fermier de sa censive, en son nom, exigeaient des hommes de corps ou censitaires dudit Mézangey.
« De viaria Johannis de Friesia. »
«
Noverint universi presentis scripti paginam inspecturi, quod ego, pro salute
anime mee et parentum meorum, totam viariam quam in terra ecclesie
Quod ut ratum et inconcussum permaneat sigilli mei feci munimine roborari. »
« Raginaldi, episcopi Carnotensis, de preposituris concessis Capitulo et precariis factis preposituris. »
«
Noverit universitas vestra quod
Capitulum vero, in recompensationem collati sibi beneficii, ne
Si autem alteram partium precarię de
Ut autem hoc inconcussum omni tempore
Idipsum quoque, prestito juramento corporaliter, firmaverunt decanus, cantor,
subdecanus, succentor, archidiaconi, capitherius, camerarius, prepositi,
presbiteri, diaconi, subdiaconi.
Statutum est etiam ut quicumque substituantur canonici corporale prestent
juramentum se hoc fideliter servaturos.
Quod ut ratum et firmum observetur in posterum, presens scriptum sigilli nostri
precepimus impressione muniri.
Actum publice in capitulo
Celestini papæ tertii, de contentione inter Capitulum Carnotense et Comitissam super servientibus ejusdem Capituli.
«
Sicut
Cum autem post, multa gravamina super hoc clericis memoratis illata fuissent, ex
utraque parte in arbitros compromissum, nulla tamen ex parte clericorum
interposita cautione, idem arbitri, partibus in sua presentia constitutis, plenum
dare arbitrium noluerunt, asserentes se non debere super earum consuetudinibus vel
libertatibus arbitrari, nec esse ad hoc ex forma compromissionis astrictos.
Istud tamen pro sua voluntate dixerunt ut prefati servientes
Quia igitur clerici sepedicti ad consuetudinum ac libertatum ecclesie sue
observantias se faterentur juramento teneri et idcirco earum non posse pati tuta
consciencia lesionem, petierunt sibi in casu isto per commissionis nostre litteras
provideri.
Ideoque discretioni vestre per apostolica scripta mandamus quatinus arbitros
memoratos monere attencius et inducere studeatis ut inter partes premissas
perfecte concordie viam studeant invenire.
Quod et si arbitri memorati facere forte noluerint vel eas super questione
jamdicta secundum quod rationi consentaneum fuerit expedire, vos auctoritate
nostra partes ad vestram presentiam convocetis, et, que fuerint hic inde proposita
diligenter auditis et cognitis, causam super hiis, appellatione remota, mediante
justicia, terminetis, non permissuri clericos memoratos, dum coram arbitris vel
sub examine vestro justicie parere voluerint, premissorum servientium privari
possessione indebite, vel contra libertates seu consuetudines approbatas ecclesie
sue aliquid temere attemptari, nullis litteris veritati et justicie
prejudicantibus, si que apparuerint a sede apostolica impetrate.
Datum
« Attestationes Comitisse Blesensis et Capituli Carnotensis super consuetudinibus ecclesie Carnotensis, de quibus erat contentio. »
«
Noverint universi quod nos a domino
Testes ex parte comitisse contra canonicos
Domina Regina et dominus
Addiderunt etiam quod de dicto eorum observando fidejussit dominus Rex.
Adjecit etiam quod de quinque hominibus tunc erat
De fidejussione quam de dicto arbitrorum observando fecisse dicitur dominus Rex,
dixerunt ipsa Regina et dominus
Sciatur insuper quod testes comitisse
Attestationes pro ęcclesia
Et adjecit quod, in tempore comitis
Vidit etiam
Vidit etiam
Vidit quoque
Vidit etiam
Simile vidit de
De arbitrio dixit quod revera facta est compromissio in dominam Reginam et
De loco in quo hoc factum fuit, dixit in aula Regis,
De prolatione arbitrii idem quod
Dixit etiam quod plures habuit servientes burgenses, qui immunes extiterunt, et
cum comes
Adjecit quoque se vidisse idem de
De arbitrio dixit se non interfuisse
De prolatione arbitrii dicit se immemorem esse.
De arbitrio dixit quod non interfuit quando facta est compromissio
Adjecit etiam
De arbitrio, dixit quod non fuit
Etiam adjecit quod antequam proferrent arbitrium publice proposuerunt quod
arbitrium illud non susceperant, nisi salvis consuetudinibus et libertatibus
ecclesie
Dixit etiam quod cum ita prolatum fuisset arbitrium dixit dominus
De arbitrio, dixit quod interfuit
De prolatione arbitrii idem dixit, quod
De compromissione facta, idem dixit quod
Prolationi vero arbitrii non affuit, ut dixit.
De arbitrio, dixit se non interfuisse arbitrio proferendo vel quando facta est
compromissio.
De arbitrio, dixit quod compromissioni non interfuit, sed prolationi arbitrii
affuit, de qua dixit idem quod
De arbitrio, dixit quod compromissioni non interfuit ; sed de prolatione
arbitrii, idem dixit quod
Postea vero gravatus rediit ad servicium
Vidit etiam
De servientibus abbatis
De arbitrio, dixit se interfuisse compromissioni facte
De prolatione arbitrii et reportatione responsi cum requisitus fuit dominus
De compromissione facta in dominam Reginam et dominum
De prolatione arbitrii, idem
De reportatione responsi, cum missum fuit ad dominum archiepiscopum, idem quod
De susceptione et prolatione arbitrii, idem quod
De susceptione arbitrii, dominum
De adjectione
De prolatione arbitrii, dixit quod non interfuit.
De forma compromissi, idem dixit quod subdecanus.
De prolatione arbitrii, dixit quod vidit et audivit, presens, quod, primo in
arbitrio, propositum est ab arbitris quod res servientium redderentur in integrum
et de earum emptione fieret emendatio, et postmodum dictum fuit ab arbitris quod
servientes in protectione ecclesie remanerent
Dixit etiam nec cautionem nec penam de tenendo arbitrio interpositam fuisse.
De
Vidit quoque gagia cujusdam famule cujusdam clerici, nec canonici nec de choro,
capta et per justiciam ecclesie reddita.
De forma compromissi, dixit idem quod subdecanus ; de prolatione arbitrii, idem
quod
De forma compromissi, idem quod
De prolatione arbitrii, dixit se non interfuisse.
De prolatione arbitrii, idem quod
De prolatione arbitrii, dixit illud ita dictum fuisse quod servientes de quibus
erat contentio pacifice remanerent in servicio clericorum et protectione ecclesie
Dixit etiam idem
Postea convenerunt idem
Restituantur ad integrum servientibus clericorum ablata, et sint servientes in
servicio clericorum, si ipsis servientibus placuerit,
Dicit etiam quod clerici instabant ut servientes, pro quibus presens orta est
contentio, quiete remanerent in servicio clericorum, sed, non acquiescente
archiepiscopo, respondit archiepiscopus se in dicto suo conservaturum honorem
ecclesie
Dixit etiam se interfuisse Capitulo
Isti servientes, de quibus presens agitur contentio, quieti et immunes remaneant
in servicio clericorum, si ita servientibus placuerit,
Adjecit etiam archiepiscopum, in communi audientia, dixisse illos receptos fuisse
cupiditatis obtentu et magis ad dedecus quam ad honorem ecclesie.
Asseruit etiam archiepiscopum dixisse se paratum jurare quod servientes non
debent recipi in servitio clericorum spe precii.
Eodem modo transivit
Simili nichilominus libertate
Similiter
Garinus
Similiter
Ego etiam vendebam annonam meam in domo mea, ad minam domini mei
Vidi etiam
Severicus etiam in eadem exactionum immunitate servivit
Vidi etiam
Quod major
Etiam adjecit : « Vidi
De
Addidit etiam quod pallium prefati
Idem de
De immunitate
De
Dicit etiam magister
Idem iterum dicit de
Idemque perhibuit de
Idem etiam testatus est de
Et cum prescriptis testibus convenit in testimonio de
Vidi etiam
Et addidit idem testimonium de
Et addidit de
Etiam addidit de
Hoc etiam de immunitate pannificandi testatur magister
Addidit etiam G[aufridus] predictus quod vidit
Vidit etiam
Dicit etiam de se quod sepe imposita fuerit ei tallia, et ad instanciam ecclesie
remansit semper immunis.
Addidit etiam se vidisse
De se ipso etiam idem testatus est quod major
Adjecit eciam servientes clericorum libere posse comparare et vendere quelibet
victualia in qualibet quantitate, et, ad propriam minam vel domini sui, annonas
suas vendere absque consuetudine.
Etiam adjecit de quodam
Asseruit etiam quod sepe viderit ecclesiam
Tam iste etiam A[alardus] quam multi alii jurati testantur nullum servientem
clericorum compulsum umquam fuisse ab eorum servicio ad manum comitis redire,
preter eos per quos instans scandalum emersit inter ecclesiam et comitissam.
De emendo et vendendo victualia et pannificando a servientibus clericorum, eamdem
immunitatem testatur
Magister
Quo audito,
Sed quia ante ostium sub divo exposite fuerunt res ablate, iterata instantia
compulsi sunt ministri comitis domum prenotatam suis spoliis investire. »
De
De
Dixit etiam de se ipso se habuisse servientem
De donatione XII agripennorum terræ apud Unum-Pilum.
« Dominus
Hujus doni signum est et memoriale cutellus iste a prefato archidiacono super
altare
Huic dono et memorate quitationi a predicto
« Sententia a judicibus delegatis super consuetudinibus ecclesie Carnotensis contra Comitissam. »
«
Notum fieri volumus quod cum controversia inter dilectos filios Capitulum
Nos igitur, juxta tenorem rescripti apostolici, partes ad nostram presentiam
convocavimus auditisque allegationibus et attestationibus hinc inde productis et
diligenter discussis, tandem, prudentum virorum et juris peritorum freti consilio,
negocium ipsum ad sententiam diffinitivam in hunc modum produximus.
Siquidem compromissum factum in dominam Reginam et dominum
Libertates et consuetudines de legitimorum virorum testimonio comprobatas et
infra subnotatas adjudicavimus ęcclesię
De omnibus nutrituris suis et earum proventibus facere possunt sub eadem
libertate.
Si quis autem huic nostrę diffinitioni, auctoritate apostolica promulgatę,
contraire presumpserit, indignationem omnipotentis Dei et nostram incurrat.
Actum
« Ne quis contra privilegia ecclesie prejudicium faciat. »
«
Curam debemus sollicitam et studium modis omnibus adhibere ut privilegia et
libertates que a nobis et predecessoribus nostris rationabiliter Dei ecclesiis
conceduntur, in sua semper consistere valeant firmitate, et ne cujuslibet
temeritatis incursu possint infringi auctoritate nobis concessa studiosius imminet
precavendum.
Quocirca presentium auctoritate districtius inhibemus ne aliquis archiepiscopus,
episcopus, vel alia quelibet persona contra privilegia vobis ab apostolica sede
indulta presumat aliquid attemptare, per quod vobis vel ecclesie vestre
prejudicium in aliquo generetur ; quod si forte facere presumpserit, illud
decernimus fore vacuum penitus et inane, nisi mandatum super hoc
Nulli ergo omnino hominum liceat, etc....
Datum
« Quod episcopus tenetur juramento ad consuetudines conservandas. »
«
Ex parte vestra nostris est auribus intimatum quod venerabilis frater noster
episcopus
Qui si forte super illarum aliqua dubius extiterit, testimonio et recordationi
unanimi tocius vel majoris partis Capituli aut probationi juratorie trium vel
Hanc ergo consuetudinem ab episcopis vestris a retroactis temporibus observatam,
sicut sine pravitate instituta esse dinoscitur, ratam habemus et auctoritate vobis
apostolica confirmamus.
Decernimus igitur ut nulli omnino hominum liceat, etc......
Datum
« Quod servi et ancille Carnotenses communiam vel conspirationem non possint facere. »
«
Ad hoc sumus in apostolice sedis specula, disponente Domino, constituti ut ad
statum
Quocirca vobis presenti pagina duximus indulgendum ut servos et ancillas ecclesie
vestre qui, contra ipsius ecclesie dominium, communiam, seu conspirationem, aut
rebellionem quamlibet aliam machinantur, vobis liceat auctoritate apostolica,
appellatione remota, canonica districtione compellere ad debitum servitium eidem
ecclesie
Volumus preterea et auctoritate presentium vobis tribuimus facultatem ut
communiam
Nulli ergo omnino hominum liceat, etc........
Datum
« Nullus canonicus trahatur ad judicium seculare nisi ratione feodi. »
«
Justis petentium desideriis dignum est nos facilem prebere consensum et vota que
a rationis tramite non discordant effectu prosequente complere.
Eapropter, dilecti in
Statuentes ut si aliquis contra hanc apostolice sedis indulgentiam venire
presumpserit, licitum vobis sit in ipsum ecclesiastice districtionis sententiam,
appellatione postposita, promulgare.
Nulli igitur omnino hominum liceat, etc.
.....
Datum
De servientibus. — De juramento episcopi super consuetudinibus servandis. — Quod nulli liceat ire contra privilegia. — Ne servi ecclesie communiam faciant. — De compositione super precariis. — Quod nullus canonicus respondeat coram seculari judice. »
«
Cum dilectis filiis Decano et Capitulo
Datum
« Quod jura archidiaconatuum non minuantur. — Quod ecclesie et earum presentatio ad archidiaconos spectantes, sine assensu Capituli, non possint alienari. »
«
Cum a nobis petitur quod justum est et honestum, tam vigor equitatis quam ordo
exigit rationis ut id, per sollicitudinem officii nostri, ad debitum perducatur
effectum.
Statuentes ut si, contra hanc nostram inhibitionem, factum fuerit illud, viribus
careat et penitus non servetur.
Nulli ergo omnino hominum, etc.
........
Datum
« De capella de Girodeto. »
«
Notum esse volumus universis, presentem paginam inspecturis, contentionem motam
fuisse inter
Dicebat enim predictus
Presbyter autem instanter asserebat in contrarium, dicens quod
Post multam igitur verborum altercacionem, de assensu utriusque partis, inter
ipsos transactum est in hunc modum : ecclesia
Presbyter autem sabbato vesperas, die dominica de die missam vel de
Spiritu-Sancto, si homines qui aderunt maluerint, die lune missam pro defunctis,
Si autem, die qua celebrabit dictus presbyter, ut dictum est, apud capellam,
aliqua mulierum de
Insuper, panes et omnia parrochialia jura ab hominibus de
Ut igitur transactio ista rata et inconcussa observetur in futurum, presens
scriptum, de communi assensu nostro, ad petitionem predictorum
Actum apud
« De LXª solidis ad anniversarium Maneserii Malvoisin, militis.
»
« Noverint universi, presentes pariter et futuri, quod ego,
Cum vero opus et edificationem ipsius ecclesie per Dei graciam consummari
contigerit, ipsa ecclesia nummos prefatos perpetuo habebit.
Capitulum vero
Quod ut ratum firmumque permaneat, presens scriptum sigilli mei impressione in
testimonium feci roborari.
Actum sollenniter
Manassès Mauvoisin était onçle et feudataire de Gui Mauvoisin, seigneur dominant
à Mantes, avec lequel et un autre de ses neveux, Pierre Mauvoisin, il garantit, au
mois de juillet 1200, la promesse faite par Robert d'Ivry au roi Philippe-Auguste
de lui livrer les forteresses d'Ivry et d'Avrilly (L. Delisle, Cat.
des actes de Phil.-Aug., nº 632). Le Nécrologe de Notre-Dame, qui qualifie
Manassès Mauvoisin de nobilis genere et strenuus armis, donne
son obit sous la date du 12 des calendes de novembre.
La famille Mauvoisin s'étendait sur toute la partie du Vexin français, située aux
environs de Mantes. Deux de ses membres, Pierre et Guillaume, figurent comme
témoins dans un acte de Geoffroy de Neauphle (a. 1213) ; un autre, appelé Robert,
avait épousé Cécile, sœur de Gui de Chevreuse (1208), et un quatrième était
beau-frère de Guillaume Morhier, seigneur de Villiers (1209). (Cart.
des Vaux-de-Cernay, p. 162, 179, 189, 197, 203.) Vers la fin de 1204 ou le
commencement de 1205, Philippe-Auguste confirma le bail que Gui Mauvoisin avait
fait des deux tiers de la coutume de Rosny à la communauté des hommes de Mantes.
Vers 1201, le même roi donne à Pierre Mauvoisin la ville de Nonancourt, et, au
mois de juillet 1213, le village de Saint-André, diocèse d'Evreux. (Voir, pour ces
pièces et d'autres relatives à cette famille, L. Delisle, Cat. des
actes de Phil.-Aug., nos 511, 512, 599, 693 A, 869, 897
960 et 1455.)
« Super dono Gauterii de Gislenvilla. »
«
Notum fieri volumus universis litteras istas inspecturis quod nos dedimus et in
servili conditione in eternum habendum concessimus
Hec autem donatio facta est assensu ipsius
Quod ut ratum et firmum in posterum permaneat, scripti attestatione presentis et
sigilli nostri munimine confirmamus.
Actum anno gracie
Le manuscrit 28 bis donne la lettre S pour initiale du nom du
comte, au lieu de la lettre M (Milo). Cependant il est certain
qu'en 1195 le comte de Bar-sur-Seine était Miles III, du Puiset, fils de Hugues,
seigneur du Puiset, lequel avait épousé, en 1168, Pétronille de Bar, héritière du
comté. D'ailleurs on ne trouve dans la suite des comtes de Bar-sur-Seine aucun
comte dont le nom commence par la lettre S.
Le manuscrit 28 laisse le nom du comte en blanc.
« Super decima territorii Lataxe et super majoria Fontanelle
inter Capitulum et heredes Godini. »
«
Ipsi autem, super hiis omnibus supradictis, unusquisque, suo tempore, prout
successive ad hereditatem accedet, fidelitatem nobis jurantes prestabunt in
capitulo ; illis vero qui predicte terre dominabuntur, vel in ea ex parte nostra
amministrabunt, hominium facient, et eisdem, quotiens illuc accedent, in stratis
stramineis, in culcitris et lineis, tam ad lectum, quam ad mensam pertinentibus,
sufficienter providebunt.
Proprium autem servientem, si nobis placuerit, ad granum custodiendum in granica
statuemus, nostris sumptibus procurandum.
Quod ut memorie teneatur et stabile perseveret, sigilli nostri fecimus
impressione muniri.
Datum
« Super gisto de Granthusso donato per manum Gaufridi, comitis Perticensis. »
« Ego
Quod ut ratum maneaf, litteris commendavi et sigilli mei impressione muniri
precepi.
Actum
« De decima Sancti-Mauricii pertinente ad Décanatum. »
Geoffroy, doyen de Chartres, et Guillaume de Montmirail, chanoine de
Saint-Maurice, qui étaient en différend au sujet d'une dîme de quatre champs à
Saint-Maurice, acceptent la transaction suivante, de l'avis et par le conseil de
Michel, archevêque de Sens, au tribunal duquel l'affaire avait été portée par
appel, savoir : le doyen se désiste de ses prétentions, moyennant une rente
annuelle et perpétuelle de dix setiers, six de froment et quatre d'avoine, payable
par l'église de Saint-Maurice, en nature et de la qualité de la récolte faite dans
lesdits champs.
« Actum
De concordia super hominibus de « Desconfectura. »
« Ego
Concessi hominibus de
Si bestie cum custode inveniantur in sua defensione, a pastore
Si contentio exinde oriatur, secundum usum et consuetudinem patrie
terminetur.
Si evadit sine custode bestia, nulla inde sequitur emenda.
Si ad tallionem vendidero nemus de
Preterea concessi predictis hominibus prata defuncti
Hoc concedere faciam uxori mee et filiis et filiabus et fratribus meis et
forestariis,
Et si
De hoc dabo eis litteras episcopi
Et si, de voluntate Regis
xlJuravi etiam in
Quod ut ratum et stabile habeatur in posterum, confirmavi et sigilli mei
appositione presentem paginam communivi.
Actum
Approbation par Renaud, évêque de Chartres, comme seigneur féodal, de la vente faite par Hugues des Yys à Eudes de Salary et sa femme, de 66 sous de cens à prendre à Saint-Maurice, Morfontaine, Seresville et Bossonville.
« De augmento Cantorie. »
«
Ad decorem domus Dei pertinet et honorem ut personatus ecclesiastici, qui majores
dignitate sunt et nomine, stipendiis quoque sint et redditibus ampliores, ne quos
forinsecus attollit dignitatis et nominis magnitudo intus premat rei familiaris
angustia.
Eapropter, precibus et mandato sanctissimi patris
Redditus autem iste his constat, scilicet :
Quia vero iste redditus, ad presens, nostra donatione a quodam clerico
possidetur, quousque ipsum a dicto clerico, per commutationem beneficii
competentis vel alio justo modo, liberari et vacare contingat, sepedicto
personatui assignamus et statuimus decem libras, in molendinis nostris annonariis
de
Capitulum quoque
Actum est hoc publice et sollempniter in capitulo
Quod ut firma et perhenni stabilitate perseveret, presenti scripto et sigilli
nostri fecimus impressione muniri. »
« De compositione inter subdecanum et majorem Sancti-Mauricii super procuratione illius. »
«
Noveritis universi quod cum inter venerabilem
Sepedictus vero
Quod ut ratum in posterum perseveret, subdecanus ipse, pro se et pro
successoribus suis subdecanis, firma, nobis approbantibus, concessione, sepedictus
vero
Nos etiam, a premissis
Actum publice
« Super granchia et terra quam major Manumville vendidit Capitulo. »
« Hoc cultello super altare
« De decima apud Novigentum, assignata pro anniversario Hugonis de Sancto-Leobino. »
«
Notum fieri volumus universis, tam presentibus quam futuris, quod
xlSi vero carnotensis moneta forte deterioretur,
Preterea prefatus miles illam partem decime quam possidet ita obligavit quod, si
Capitulum, ex defectu ipsius R[oberti], aliquas patiatur expensas, totum super
decimam computabitur.
Hoc tenendum concesserunt
Nos vero, de cujus feodo predicta decima esse cognoscitur, hoc approbavimus, et,
ad peticionem tam Capituli quam predicti
Actum in Capitulo, anno gracie
« De impeticione et renuntiatione episcopi super Michaele, majore de Rebolin. »
«
Noverint universi, presentis scripti paginam inspecturi, quod cum
Insuper etiam ex superhabundanti ut tota tolleretur suspicio, predictus
Quo facto, de jure a predicta impeticione cessantes, cognoscimus et fatemur et
manifestum tam presentibus
Quod ut ratum habeatur, sigilli nostri impressione fecimus roborari.
Actum
« De pace inter dominos de Chavernaio et majorem de Auviler,
super quibusdam pertinentibus ad Capitulum Carnotense. »
« Ego
Tandem vero, prudentum et discretorum virorum mediante consilio, contentio ista
finem sortita est in hunc modum : predicti fratres
Jurati itaque major et pater ejus et
Quando vero dominus de
Item juraverunt predicti, major scilicet et pater ejus et
Predictus vero major talem debet facere granchiam illam quod dominus de
Si vero hujusmodi defectibus dominus de
Tempore vero messium, cum prima garba campipartis debebit afferri, major clavem
granice illius sine dilatione tradet servienti domini de
Major vero in granica illa, quotiens opus est, tenetur querere scopas et palas et
vannos et que ad mun
Hec itaque, ut predicta sunt et sicut predicti homines juraverunt, prenominati
fratres de
Ego autem, ad preces et peticionem utriusque partis, quia hoc ad feodum meum
spectat, firmiter tenendum et garandizandum manucepi.
Quod ut ratum habeatur et firmum, litteris commendavi et sigillo meo
confirmavi.
Testes sunt,
Actum
Data per manum
« De consuetudinibus ecclesie littera ad Capitulum Cenomanense. »
« Venerabilibus ac dilectissimis in Christo, fratribus et amicis,
In primis, noveritis quod quilibet ecclesie nostre canonicorum super qualibet
personarum de familia sua, communitatis, et uxoribus ac liberis, ceteris que
fami.........
ac fratre suo et concanonico, si ejus frater commensalis est, plenam omnium habet
tuicionem, cum juridictionis ecclesiastice et secularis integra potestate.
Quod si canonicus de aliquo suorum justiciam exibere refugerit, conquerenti
defectum suum cogetur per ipsum
Si vero Capitulum ipsum in juris exhibicione defecerit, tunc tandem per episcopum
nostrum tota universitas nostra cogetur, ut plenam faciat conquerenti justiciam
exhibere ; quod semper, ubi contra totum Capitulum ab extraneis agitur,
observatur.
Episcopus enim universitatis nostre judex est erga extraneos, et universitas
judex est singulorum ; ita quod minimus eciam ecclesie nostre canonicus, ab
episcopi juridictione liber penitus et immunis, ipsi Capitulo, prout domino suo,
stat aut cadit.
Persone tamen ecclesie nostre, que et ipse canonici sunt, super hiis que
universitatem nostram tangere non videntur possunt coram episcopo, in claustro
tamen et non alibi, conveniri, et juri stare tenentur, sub reliquarum examine
personarum, racione fidelitatis quam ipsi episcopo, sub hominio personatibus ipsis
annexo, ex antiquis temporibus consueverint astringi.
Que videlicet iste persone, sub hiis que nostre sunt potestatis, utpote super
prebendis, terris, hominibus, consuetudinibus nostris, nulla possunt racione ad
episcopum trahi.
Ad hoc, in ecclesiis dominationis nostre, atque ministris et parochianis eorum,
nec episcopus, neque archidiaconus, ullam obtinet potestatem ; sed comprebendales
eorum locorum canonici, pro disposicione Capituli, plena ibidem archidiaconi vice
funguntur, appellacionibus tamen et hujusmodi que alibi ad episcopum pertinent
Capitulo reservatis.
Super ordinacionibus clericorum canonicorum et dedicationibus ecclesiarum et
hujusmodi que nonnisi ab episcopo fieri permittuntur, noster est episcopus, si
presens fuerit, requirendus ; super quibus tamen, ipso forte absente, vel ea
exequi recusante, alterius episcopi licite possumus suffragium implorare.
Si quis autem nostrorum, vel universitas nostra, sive clerici de choro nostro
contra quamlibet personam, vel collegium dyocesis
In requirendis autem malefactoribus nostris hunc ordinem observamus quod
malefactor noster, si presens fuerit in loco ubi delictum committitur, ipse est in
propria persona requirendus ; alioquin, requisito ejus officiali ad quem id
noscitur pertinere et juri stare nolente, terram illius eidem officiali commissam
interdicto supponimus, ordine prenotato.
Hiis et duximus adnectendum quod in generali sinodo injungitur ab episcopo
presbyteris, annuatim, ut quicumque ipsorum hominem, predam, sive quamcumque rem
ecclesiastice protectioni subjectam, in sua invenerit parrochia captam violenter,
sive detentam, eam statim reddi postulet aut recredi ; quod si nequiverit
obtinere, locum illum statim subteret interdicto.
Quod si res capta ad aliam forte parrochiam transferratur, ad ipsum monebit
ejusdem parrochie presbytero faciendum.
In recredentia vero facienda major ille sive alterius nominis serviens ad cujus
curam et officium res capta noscitur specialiter attinere, ipse et non alius
detentori fidejussor, pro justicia exibenda ubi debetur, assignatur.
Quod si forte detentor ipse recredentiam negaverit, rem alienam violenter captam,
sive seisitam, tenere aliqua occasione contendens, non per exceptionem nec per
appellationem potest aliqua racione tueri quominus eam reddere vel recredere
compellatur.
Addimus preterea quod ecclesia nostra vel civitas
Semel autem lata pro querelis nostris aut nostrorum sentencia in quocumque tocius
dyocesis loco, quoadusque de ipsis fuerit nobis integre satisfactum, non potest de
jure ab archidiacono vel ab episcopo seu ab alio aliquatenus relaxari, salva tamen
archidiaconi emendacione delicti, qui districtum vel rectum vulgariter appellatur,
super qua etiam archidiaconi a Capitulo requisiti, ejus consueverunt acquiescere
voluntati.
Et notandum quod
Has vero et alias consuetudines ac libertates nostras scriptas et non scriptas et
maxime privilegiatas, que non omnes scripto vel in memoria possunt ad presens
facile comprehendi, Episcopus noster, quicumque pro tempore fuerit, tenetur nobis,
per juramentum ex consuetudine debitum, ante ipsius consecracionem, publice in
capitulo prestandum, fideliter tenere ac fideliter observare.
Verum si episcopus vel archidiaconus premissis libertatibus nostris duxerit
obviandum, nos, in ipsius confusionem et penam, cathedralem ecclesiam, excepto
tamen sonitu campanarum, supponere possumus interdicto.
Quin etiam archidiaconum ipsum, sicut quamlibet aliam juridictionis nostre
personam, possumus per nos ipsos, omnium contradictione cessante, episcopum vero,
tanquam juratum libertatis nostre.....
per majorem judicem, pro rei exigencia, severius cohercere.....
Incumbit vobis quatinus reverendum patrem ac dominum
semper devocione diligere studeatis. »
«
Le Chapitre consent à ce que le chanoine
suas domos quas de ecclesia habebat, et precariam suam de
à la condition que ledit
Si
« De pace inter Capitulum et dominum de Insula super territorio de Desconfectura. »
« Ego
Que et ut dilucidius pateant ex ordine enumeranda decrevi.
Canonicus, qui precariam illam, nomine Capituli, possidebit, donationem ecclesie
ejusdem ville, herberiagium, viridarium, nemus domui contiguum, pratum per se
habet, in quibus michi cum eodem non aliquid est commune, nec in hiis que ad manum
devenerint sacerdotis, in minutis scilicet pecudum decimis et oblationibus ; nec
ego aut heredes mei in villa possumus habere herberiagium aut in ea cum expensis
hominum et detrimento jacere.
Grangia vero ad communes recipiendos redditus de communi debet construi, in
expensis canonici et meis aut meorum heredum.
Canonicus in furno furnerium instituit, me irrequisito, sed institutus
fidelitatem michi faciet de jure meo michi, per manum prepositi ejusdem ville,
fideliter persolvendo.
Similiter canonicus in molendino molendinarium instituit, qui michi vel heredibus
meis de conservando jure meo, sicut pre
De molendini autem proventibus tercia pars erit mea vel meorum heredum, tercia
canonici, tercia prepositi, qui dirutum debet molendinum reficere in nemore et
platea ; et ego et canonicus communiter illi debemus ligna necessaria providere si
in illis nemoribus meis in quibus homines ville suum habent usuarium inveniri non
possint, qui debet etiam suis expensis dirutam stagni reficere calciatam.
Prepositus etiam ville homo est ligius canonici et feodum suum ab eodem habet
integre ; de mea vero portione a me vel heredibus meis
De jure canonici est placita sine me vel meis heredibus tenere et omnes justicias
majores et minores facere per se vel per prepositum ; de forefactis et de
emendatis injuriis, que tamen a canonico non fuerint condonata, ad me vel heredes
meos debet medietas devenire, et omnia forefacta usque ad
Illa vero que fuerint
Canonicus item et omnes hospites territorii Desconfecture usuarium suum habent in
omnibus nemoribus meis citra
Porci autem omnes de territorio
Si quis vero tantum
Hospites autem tenentur communia blada, quamcumque in partem voluerimus, ducere
tribus leugatis terre, et tenentur etiam adducere canonico nemus ad calefaciendum
et ardendum et ad grangia, furnum et molendinum construenda.
Si molere poterit molendinus
Si vero eos ego vel heredes mei in alio molendino inveniremus molentes, vel ab
alio redeuntes, asinum possemus extra territorium
In territorio vero Desconfecture nihil prorsus possemus capere ego vel heredes
mei, sed nec extra territorium quod ad
Si redditus ville communes aut homines aut eorum res impedirentur alicubi, maxime
cum libertates eorum, quas in vicinis castris easdem cum hominibus nostris habent,
defendere teneamur, nos liberationi eorum pro juribus intendere tenemur, et
canonicus justiciam sancte ecclesie querere, qui relaxari non potest quousque
nobis et nostris fuisset hominibus plenarie satisfactum.
Stagnum autem nobis et canonico est commune.
Si homines
Si homines
Census et vende michi vel heredibus meis et canonico communes sunt, qui etiam per
manum prepositi recipiuntur.
Quod ut ratum perseveret et firmum, ego et
Actum publice, in capitulo
Anno gracie
«
Notum esse volumus universis presen
Si moneta carnotensis deterioraretur,
xlviiiPreterea
Illi qui decimam habebunt clavem et custodiam in autumpno sibi servabunt.
Quandocumque predictus
Hanc conventionem approbaverunt, et, data fide corporaliter, tenendam promiserunt
Testes hujus pactionis sunt :
Nos autem, ad petitionem ipsorum predictorum, litteras istas fecimus annotari et
sigilli nostri impressione muniri.
Actum
Sentence arbitrale rendue par Hugues d'Amilly et Robert de Bérou, devant qui le
procès avait été renvoyé par les abbés de Saint-Germain, de Sainte-Genéviève et
« De prebenda hospitalis Rome. »
«
In nostra presentia constitutus venerabilis frater noster episcopus
Ne autem ex hoc ecclesia vestra solito servitio defraudetur, pastorali volentes
sollicitudine providere, volumus et presentium auctoritate concedimus ut, juxta
dispositionem ipsius episcopi, aliquis statuatur qui pro ea deserviat et in ea
ecclesie
Ideoque
Alioquin noveritis nos eidem, et venerabili fratri nostro
Datum
Innocentius, papa III, collationem beneficiorum Reginaldo, episcopo Carnotensi, ablatam restituit.
«
Olim dilectus filius noster
Nos autem, providere volentes ne beneficia, que pertinebant ad donationem ipsius,
diutius vacare contingeret, venerabili fratri nostro
Postmodum etiam pro dilecto filio magistro
Cum ergo nuper, ex obitu cujusdam canonici
Eundem autem episcopum, in nostra presentia constitutum, laboribus ejus pio
compatientes affectu, de solita sedis apostolice mansuetudine benigne recepimus,
et recepto ab eo publice juramento quod mandatis nostris, tam super offensa
interdicti ab initio non servati quam causa suspensionis predicte, parebit, ei
gratiam nostram restituimus et favorem, et eum post cautionem hujusmodi ab utraque
sententia qua tenebatur duximus absolvendum ; mandantes ei sub debito juramenti
ut, quoniam in collatione beneficiorum duobus modis excedere diu publice
dicebatur, quia videlicet minus digne et minus dignis beneficia conferebat, gratis
beneficia conferat, sine pretio scilicet convento, pollicito vel recepto ; et, ut
dignis conferat, dilectos filios decanum et magistrum scolarum
Predicto etiam
De cetero vero cum idem sit episcopus restitutus, sepedictus episcopus
Datum
Carta Ludovici, comitis Blesensis, de confirmatione unius cerei ante Sanctam-Capsam perpetuo arsuri.
« Ego
Quod si forte molendinum supradictum deterire vel omnino perire contingeret,
quominus inde percipi possent
Ego autem hanc donationem et donationis constitucionem a bono patre meo pie ac
devote factam, pro remedio anime mee et anime sue remedio et antecessorum
nostrorum, laudantibus et concedentibus
Quod ut ratum firmumque permaneat, sigilli mei auctoritate firmavi.
Actum
« De commutatione procurationum processionis Sancti-Petri. »
Ex pia antecessorum religione statutum fuit quod duas procurationes, alteram
Verum, quia in dictarum procurationum exhibitione, ob turbarum
instantiam, illis importune, nobis dampnose, utrisque inhoneste res fieri
videbatur et verti utrobique pluries in querelam, ad fugam discordie et mutue
affectionis custodiam, antiqua illa institutio, de assensu utriusque partis,
retracta est commodius in hunc modum : ita, scilicet, quod processio illarum
personarum, canonicorum, clericorum, matriculariorum a memoratis procurationibus
et potu et missione pastillorum ad personas prefatis diebus de cetero abstineret
et ab eisdem procurationibus quieti perpetuo existeremus et immunes.
Nos vero in recompensationem dictarum procurationum, potus et pastillorum,
quicquid in decimis apud villam que dicitur
Si autem res memoratas qualibet occasione diminui aut aliquatenus contigerit
adnullari, nichil tamen in supradictis procurationibus poterunt reclamare.
Verum quia memorate res in manu nostra tunc temporis non erant, statutum fuit
quod donec ipsas ipsis liberaremus, quas nos, quamcito possemus, bona fide
juravimus liberaturos,
Sed quia scriptum est
qui non laborat non manducet, de assensu
utriusque partis firmatum fuit et confirmatum quod si prefatis diebus ad
monasterium nostrum, alicujus rei aut interdicti occasione, dicta processio non
veniret, nullam eis denariorum summam de predictis procurationibus solyere
teneremur.Quod ne possit processu temporis oblivione deleri aut aliquatenus a posteris in
irritum revocari, sigillorum nostrorum appositione fecimus in memoriam presentem
paginam confirmari.
Actum
« De anniversario Ludovici, Blesensis comitis, et matris et uxoris ejus. »
« Ego
De istis vero predictis
Post decessum vero meum, die anniversarii mei
Similiter post decessum uxoris mee,
Quod ut ratum sit et firmum, litteris meis commendo et sigillo meo confirmo.
Actum
Datum per manum
« De novem sextariis annone que dedit Gaufridus Mordant. »
«
Noverint universi presentis scripti paginam inspecturi quod
Ita quod, quotiens mutabitur in terra illa medietarius seu colonus, idem miles,
seu quicumque in ejusdem terre dominio ipsi successerit, dicto Capitulo
presentialiter exhibere tenebitur eum qui de novo terre illi adhibebitur
medietarium seu colonum, juratoriam cautionem de reddendo fideliter predicto
redditu prestiturum.
Hanc autem donationem et quam prenotavimus pactionem observandam fideliter et
tuendam juraverunt prefatus
Quod ut ratum inconcussumque permaneat, sigilli nostri munimine fecimus
roborari.
Actum
« De anniversario Vicedomini Carnotensis. »
«
Noverint universi presentis scripti paginam inspecturi, quod ego ecclesie
xlxlxlQuod ut ratum permaneat, sigilli mei feci munimine roborari.
Actum
« De divisione nemorum de Torceio inter Capitulum et Gervasium Castri-Novi. »
« Ego
Hoc etiam concessit presentialiter in capitulo
Quod ut ratum permaneat et immotum, feci presentem paginam adnotari et sigilli
mei munimine roborari.
Actum
« De anniversario Gervasii de Castello-Novo. »
«
Noverint universi scriptum presens inspecturi quod ego, pro anniversario meo
annuatim in
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, appositione sigilli mei feci presentem
paginam roborari.
Actum sollempniter in capitulo
« De dono Gaufridi de Bullou apud Escurolles et
Charonvilla. »
«
Datum
« De anniversariis Gaufridi, comitis Perticensis, et Matildis uxoris ejus. »
« Ego
Quod ut ratum permaneat, presens scriptum sigilli mei feci munimine roborari.
Actum in capitulo
Au mois de juillet 1236, Etienne de Sancerre, de Sacro-Cesaris,
seigneur de Châtillon, Saint-Brisson, Marchéville et La Loupe, qui devint
grand-bouteiller de France en 1248, assigna ces 60 sous tournois sur la prévôté de
Marchéville, à la fête de la Purification.
Le 13 décembre 1252, le même Etienne donna au Chapitre 60 autres sous tournois
sur la prévôté de Marchéville, dans l'octave de l'Ascension, pour son anniversaire
et celui de ses trois fils, Etienne, Jean et Thibaut. (Original en
parchemin. C. LXVII, B, 21.)
« De anniversario Stephani de Pertico, et Gaufridi comitis de Pertico, et Matildis uxoris ejus. »
«
Hanc autem donationem ego concessi et confirmavi.
Preterea, pro anniversario meo in eadem ecclesia annuatim celebrando,
quinquaginta solidos carnotensis monete assignavi, in redditu de
Institutionem etiam anniversariorum karissimi fratris mei
Ad quorum robur atque memoriam sigilli mei appositione presentem paginam
communivi.
Actum in capitulo
« Willelmi de Memmilon, de uno modio annone in territorio
Sancti-Georgii, pro presbiteris de oratoriis Beate-Marie. »
« Ego
Dictus autem
Preterea
Hoc autem concesserunt et per fidei interpositionem tenere fideliter et garandire
firmaverunt :
Ego vero ne idem factum aliquatenus a posteris irritetur aut ex processu temporis
oblivioni tradatur, ad majorem ipsius facti confirmationem et memoriam, presentem
paginam, ad petitionem predicti
Testibus hiis quorum nomina subscripta sunt
Actum
mo
« De compositione inter majorem de Fontanis et prepositum. »
«
Cum inter dilectum fratrem nostrum
Cetera vero supradicta omnia, absque reclamatione et contradictione aliqua,
recognovit ad jus memorati prepositi specialiter pertinere.
Actum anno gracie
Quod ut ratum, etc...... »
Acquêt fait par Hugues, prévôt d'Amilly, sur Eudes de Villars, de sept septiers de terre en une pièce, attenante le Poirier de Villeron, mouvante en fief de Nivelon, seigneur de Meslay.
Donation faite au Chapitre par Raoul de Beauvoir, chanoine, et par Guillaume, chapelain de la comtesse de Dunois, de la troisième portion du pré de Jouy.
Reconnaissance par Renaud, évêque de Chartres, qu'il n'a aucun droit de procuration sur les églises de Saint-Gilles, Saint-Pierre et Saint-Lubin de Châteaudun, à raison des visites qu'il fait dans ces églises.
« Rex mandat Baronibus suis ut protegant et defendant res nostras tanquam suas proprias. »
«
Mandamus vobis et vos requirimus quatinus terram et homines ecclesie
Actum
« Donatio domus et vivarii de Penchat per abbatem et conventum de
Josaphat. »
«
Pro rei exigentia vobis duximus declarandum quod nos, concordi voluntate, dilecto
nostro venerabili viro
Actum publice in capitulo nostro, anno Domini
« De decima apud Loulapes quam acquisivit magister Berterus.
»
«
Cette donation est approuvée par
Huic facto testes sunt quorum nomina subscripta sunt :
Quod ut firmum et stabile perseveret, sigilli nostri munimine confirmamus.
Actum
« De decima Piativillaris. »
«
Notum fieri volumus universis, tam presentibus quam futuris, quod
In cujus donationis recompensationem, idem decanus
Verum memoratus decanus hujus decime duas partes nobis largitus est, pro
anniversario suo faciendo ; terciam vero partem, de communi assensu omnium
nostrum, monachis
Ceterum supradicti
Hoc idem concessit et, fide interposita, se firmiter observaturum promisit
Hoc idem concessit
Hujus quoque rei testes et fidejussores, etiam fide interposita, sunt milites
isti :
Actum in capitulo,
Quod ut ratum permaneat et inviolabiliter observetur, presentem paginam sigilli
« De triginta solidis et dimidio modio avene ad anniversarium Richeri cantoris. »
« Ego
Memorati vero canonici, in hujus recompensationem beneficii,
Unde ad majorem hujus rei noticiam in posterum faciendam, ego, in ecclesia
supradicta, ad altare
Hanc etiam donationem perpetuo et inviolabiliter observare et bona fide garandire
promisi et fidei mee interpositione firmavi : hujus quoque rei fidejussores
constitui, scilicet :
Quod ut ratum permaneat et de cetero nequeat oblivione deleri, presentis
scripture testimonio declarare decrevi, sigilli mei munimine roborato.
Actum
« De compositione inter decanum et subdecanum et abbatem Sancti-Petri super servientibus abbatis. »
«
Ad omnium noticiam volumus pervenire quod cum inter venerabiles viros
xvxvQuod ne possit in irritum duci aut processu temporis oblivione deleri, presenti
pagine mandari fecimus et sigillorum nostrorum munimine confirmari.
Actum
De venditione majoriæ Jupaelli et Tievillæ.
«
Universitati vestre notum fieri volumus quod
Huic rei testes interfuerunt :
Actum
« De terra apud Vilais. »
« Ego
Capitulum eidem
Ego vero, de cujus feodo dictus
Quod ut ratum firmumque permaneat, presentes litteras sigilli mei munimine feci
roborari.
Actum
« Littere de quitatione majorie de Baigniaus et Basochiis. »
«
Ad universorum noticiam pervenire volumus quod nos, considerato et audito tenore
litterarum venerabilis
Datum
« De parochianis Seneville et Coletenville. »
«
(Les habitants de
La chapelle construite fut dotée, par quatre habitants du lieu, d'un revenu de
Datum
« De anniversario comitisse Montisfortis. »
«
Noverit universitas vestra quod nos ecclesie
Assignamus autem eosdem
Quod ut ratum et stabile in perpetuum perseveret, presentem cartulam inde notari
fecimus et sigilli nostri munimine roborari.
Actum anno incarnati Verbi millesimo
« De compositione inter Capitulum et Comitissam super pluribus querelis. »
«
Venientes ad nos nuncii vestri, ecclesie vestre negocium deferentes, post varias
rationes, tam ab ipsis quam
Item vos poteritis capere homines vestros de corpore per totam terram Comitisse,
et ipsa similiter suos per totam terram vestram.
Item, de contentione illa de homine cui auricula fuit abscisa, compromissum est
hinc inde in eo quod
Si vero alter dictorum militum moreretur antequam esset eorum arbitrium
promulgatum, nos alium loco illius legitimum arbitrum poneremus, et vos similiter
unum alium de canonicis vestris, si predictum
Dictum vero eorum promulgabitur
De
Hec autem omnia, sicut supra dicta sunt, tam ipsi nuntii vestri quam etiam
Comitisse, coram baronibus nobis astantibus, tenenda bona fide et sine malo
ingenio promiserunt, nos hinc inde requirentes ut predictorum arbitrorum dictum
faceremus teneri.
Actum
« Littere Raginaldi episcopi, de decima Booleti-Duarum-Ecclesiarum. »
«
Universitati vestre, pro facti exigentia, digne duximus declarandum quod
Nos vero, ad instantiam ejusdem
Actum apud
« Hee sunt littere de decima que est apud Tovi, quam adquisivit
dominus Garinus Camerarii, ad anniversarium karissimi avunculi sui. »
«
Noveritis quod
Qui etiam, coram omnibus, creantavit totam decimam garantizare, tali videlicet
conditione quod ille qui prefatam decimam possidebit, singulis annis, pro decime
garantizatione,
Quod ut ratum et firmum in evum permaneat, presentem paginam sigilli nostri
munimine partitoque cirographo corroboravimus.
Actum in capitulo nostro,
« De decima apud Carnotensevillare, pro anniversariis Philippi et Garnerii Moreher et Crispini Drocensis. »
«
Notum volo fieri universis quod ego quicquid decimarum bladi apud
Quod ut ratum et stabile perseveret, presentem cartulam inde notari feci et
sigilli mei munimine roborari.
Actum sollempniter et publice in capitulo
« De redditu quem prebendarii de Landellis reddunt ad anniversarium Milonis de Garneio super majoriam loci. »
«
Universitati vestre notum fieri volumus quod
Ad hoc autem presens existens dilectus
Cujus petitioni acquiescentes, illud ei concessimus, tali modo quod canonici qui
prefuerint dicto loco
Quod ut ratum permaneat, presentem cartulam inde notari fecimus et sigilli nostri
appositione muniri.
Actum anno gratie
« De dono decime nemorum de Breessart et Cusse.
»
«
Noverit universitas
Quod ut ratum, etc...
Actum anno gracie
« Hoc tenet Radulfus, camerarius, a Capitulo. »
« Ego
Il donne au Chapitre, sous réserve d'usufruit pendant sa vie et celle de
l'héritier qu'il désignera,
Pendant la jouissance, il paiera au Chapitre deux sous par an, et, après lui, son
héritier versera annuellement
Actum in capitulo
Capituli Carnotensis, de excambio inter episcopum Carnotensem et Capitulum Sancti-Mauricii.
«
Noverint universi nos venerabilis patris nostri
Quam utique commutationem, sicut in litteris episcopi et ipsius Capituli est
expressa, ratam habemus et gratam, in hujus rei memoriam et perpetuam firmitatem
presentes litteras sigilli nostri facientes munimine roborari.
Actum
Bail par le Chapitre d'une maison et d'un arpent de terre y attenant, assis à Gognières, en faveur de Hubert Larcher, moyennant 10 sous parisis de cens, sans aucune autre charge, sinon le droit de justice haute, moyenne et basse que le Chapitre se réserve. Lesquels héritages avaient été donnés en franche aumône par Hubert Larcher, francs et quittes de tous droits, excepté le droit qu'avait sur la maison Renaud, fils de Gautier le Prévost.
« De xiii solidis census in quadam vinea apud Vallem-Radulfi.
»
«
Ad universorum noticiam volumus pervenire quod nos, voluntate et assensu communi,
vineam quandam, in
Si vero per defectum tenentium ipsam devastari contingeret, alie possessiones
ipsorum, ubicumque essent site, ad satisfaciendum de predicto censu tenerentur
obligare.
Quod ut ratum et stabile permaneret, presentem inde paginam notari fecimus et
sigilli nostri munimine roborari.
Actum
« De anniversario Comitis Nivernensis et Raginaldi de Monte-Mirabili. »
«
Universitati vestre notum facimus quod karissimus
Nos autem hanc collationem ratam habentes et acceptam Domino considerantes,
ampliori eam beneficio curavimus augmentare, videlicet
Ad reddendum autem eos Capitulo dicte ecclesie obligabitur juramento quisquis
erit pedagiarius ibi pro tempore, sub tali conditionis tenore quod si eos non
reddiderit ad terminum supradictum, pro singulis septimanis quibus eos reddere
differret
Insuper etiam homines, terras et villas dicte ecclesie, istas scilicet :
Memoratum vero Capitulum, ad instantiam nostram, duo anniversaria, unum pro
nobis, reliquum pro predicto fratre nostro, singulis annis, in eadem ecclesia
misericorditer et benigne facienda concessit.
Preterea, ad majorem cumulum karitatis, idem Capitulum nobis concedens, diebus
singulis, missam unam de Sancto-Spiritu, quamdiu vixerimus, et post decessum
nostrum, pro anime nostre et amicorum nostrorum remedio, in perpetuum celebrandam,
in uno ecclesie oratorio, videlicet in oratorio
Quod ut ratum, inconcussum et stabile permaneret, presentem paginam inde notari
fecimus et sigilli nostri munimine roborari.
Datum
« De anniversario Bonelli. »
«
Actum
« De decem et octo solidis quos acquisivit Garinus de Boteri apud
Cintre. »
«
Noverit universitas vestra quod nos concessimus
Quod ut ratum permaneat, sigilli nostri munimine roboramus.
Actum
« De avenis de Briensac. »
« Ego
Noverit universitas vestra quod cum inter nos et
Actum
« De acquisitione Philippi Morehier apud Menvoisin, tribus anniversariis. »
«
Ad universorum noticiam scripto presenti volumus pervenire quod
Dictus autem
Quando autem prebendam suam in loco illo non percipiet, quicumque prebendas suas
ibi habuerint, pro predictis acquisitis que tenebunt,
Post deces
Notandum etiam quod idem major totum residuum feodi, quem tenet a nobis, in
contraplegium hujus venditionis nobismetipsis obligavit.
Quod ut ratum sit et firmum, sigilli nostri appositione roboravimus.
Actum
« De venditionibus de Fromundivillari et de Perverecort in
prepositura de Auvers. »
«
Noverint universi presentis scripti paginam inspecturi quod venditiones terre
Quod ut ratum et inconcussum in posterum permaneat, sigilli mei impressione
fecimus roborari. »
« Confirmatio archiepiscopi Senonensis super interdicto Carnotensi contra Comitissam. »
«
Ad omnium volu
Datum
« De tensamento de Gayeville, quod vendidit Gaufridus de
Galardone, ad anniversarium Roberti de Orrevilla et Petri cancellarii. »
« Ego
Et ego, a quo dictus
Datum
« De hospite et xii denariis census in loco qui vocatur
Post-Nemus. »
« Ego
Il donne à l'église de
« Girardus de Carnoto, miles, quitavit ecclesie unum modium annone et unum avene quos capiebat in domo episcopi. »
« Ego
Ego preterea
Venditionem autem istam concesserunt
Ut autem venditio ista firma et stabilis perseveret, eam sigilli mei testimonio
confirmavi.
Actum
« Quod major de Masengeio est homo Capituli. »
« Ego
Juravit etiam idem major quod de cetero ipse fidelis erit tam Capitulo quam
preposito
Testibus :
Actum
« De quitatione domini de Illers super emptione quam fecit
Henricus, archidiaconus Dunensis, apud Marchesvillam. »
« Ego
Ad quod siquidem laudandum et concedendum, ea precipue ratio me induxit quod de
testimonio bonorum virorum didici, quorum super hoc juramenta recepi,
In cujus rei memoriam et perpetuam firmitatem, presens scriptum feci sigilli mei
impressione signari.
Actum anno Domini
« De duobus modiis, emptis ab Ivone de Sancto-Georgio, milite, annone, reddendis ab episcopo ad anniversarium Gaufridi Cardinalis. »
«
En conséquence l'évêque prend l'engagement de servir cette rente au Chapitre.
Quod ut perpetuam obtineret firmitatem, presentem paginam inde scribi fecimus et
sigilli nostri caractere roborari.
Datum anno gracie
« Carta janitoris. »
«
Elabuntur simul cum tempore que sunt in tempore, nisi jugi litterarum memoria
teneantur.
Proinde liberaliter petitioni
In primis, hec que nos et predecessores nostri tenuerunt et hunc usque
servaverunt, scilicet quod, in unaquaque ebdomada, debentur janitori, quicumque
fuerit, sive janitrici, feodaliter panes
Si presens est episcopus
De militantibus exterinis qui prebendam recipiunt in curia, janitor habet unam
avene haveatam.
Mestivas etiam habet per terram episcopi, et unum sextarium de legumine in
granchiis quando legumen recipitur.
Preterea, pro pellibus quibus uti solent pro palliis
De unaquaque majoria, unam gallinam.
Item, in nundinis
Si militantes exterini supervenerint et procurati fuerint in domo nostra, tantum
capit quantum si nos presentes essemus.
Famulus janitoris semper panem et vinum recipit cum aliis curie
retromanentibus.
Hec etiam ut firma in posterum memoriam et stabilitatem obtineant, fecimus
annotari et sigilli nostri munimine roborari.
Actum
« Arbitrium inter Stephanum, prepositum de Auvers, et Adeliciam,
relictam Arnulphi de Auvers, militis. »
«
Ad universorum noticiam presenti scripto volumus pervenire quod, cum inter
ecclesie
Nos igitur, secundum formam compromissionis modo et ordine debito procedentes,
testes utriusque partis recepimus et examinavimus diligenter et in scriptis dicta
redegimus eorumdem.
Quibus, post factam ab utraque parte renunciationem productioni testium,
consideratis attente et plenius intellectis, communicato cum prudentibus viris
consilio, dictum nostrum arbitrando proferimus in hunc modum.
De terra granicam
De terris vero que dicuntur
De magna vero cultura predicti
Quod ut ratum et stabile permaneret, presentem cartulam inde fecimus annotari et
sigillorum nostrorum impressione communiri.
Datum
Noticia de violatione domus decani et claustri Beatæ-Mariæ.
« Dirus antiqui hostis furor in ecclesia Dei, multiplici fraudis sue
machinamento, non desinit laicorum semper in clericos odium incitare ; conatur ut
per hoc ecclesia quasi in se ipsam divisa desoletur, quia hii facilius a fidelium
communione recedunt qui clericos, Christi caractere insignitos, gratis habere
odio, et eo solo quod clerici sint vel verbo vel actione prosequi non
verentur.
Hac siquidem vetustissimi hostis invidia compellente, contigit in urbe
Cumque ministri Comitisse qui civibus preerant universis, marescallus videlicet
et prepositus, requisiti fuissent a Capitulo, etiam ex parte Regis, quatinus
furiosam vulgi multitudinem a claustro repellerent, vel eorum furorem pro tradita
sibi potestate comprimerent, noluerunt, sed impellere potius populum quam
repellere, et augere furorem magis quam comprimere conati sunt, misso etiam per
urbem precone qui per vicos et plateas clamabat quatinus universi cum armis ad
domum decani diruendam irruerent.
Unde factum est ut, irruente populo, alii fenestras ejusdem domus lapidibus
obruere, alii postes, januas et stipites securibus excidere conarentur.
Sane decanus, ut primum furentis populi rabiem vidit increscere, ad ecclesiam
confugit ; qui autem in domo ejus ausi fuerant remanere, clausis tandem januis et
firmiter obseratis, se ibidem tueri et deffendere strenue et viriliter
laboraverunt : nam alii ligna et lapides per fenestras deorsum mittebant, alii,
supra tectum ejusdem domus ascendentes, jactu lapidum frequentissimo turbam
irruentis populi proturbabant.
Sicque multi ex eadem sacrilega multitudine vulnerati sunt, quorum nonnulli morte
non immerita corrue
Unde populus, majori repletus insania, uno ex plaustris
Depredatio enim illa noctis tempore, candellis accensis, facta est ; et sic opus
tenebrarum, quod tempore lucis inceperant, in nocte consummaverunt.
Qua de re turbatus est clerus et admodum desolatus : si qui etiam sana mente
erant laici, si quę religiosę mulieres tanti sacrilegii facinus abhorrebant.
Cessatum est igitur in ecclesia
Denudatum est etiam altare
Statutum est etiam a Capitulo ut sacerdotes ecclesie ejusdem, singulis diebus,
pulpitum ascendentes, in memoratos sacrilegos excommunicationis sententiam, et
ejusdem horrende maledictionis, que
excommunicatio magna dicitur, verba proferrent,
accensis candellis, et pulsatis eadem hora, non tam ejus ecclesie quam ceterarum
ecclesiarum, campanis.
Verum sacrilegi non ideo compuncti sunt, sed illorum amplius indurata sunt
corda.
Quindena siquidem die a sacrilegio perpetrato, dum sacerdotum unus, sicut
statutum fuerat, memorate maledictionis verba proferret, clamor vulgi astantis
altus et irrisonus in eadem ecclesia subsecutus est.
Unde Dominus, magis ad iracundiam provocatus, suam non distulit ultionem ; qui,
proxime noctis tempore, anathematis sententiam, quam ministri ejus verbo tenus
tulerant sacerdotes, per angelum exterminatorem, ut credimus, executioni
mandavit.
Ignis enim succensus est in furore suo, qui, a vico quodam inferiore secus ripam
Audure incipiens, in urbem ascendit et omnium fere sacrilegorum domos usque ad
claustrum
Quod siquidem quibusdam sacrilegii compunctionis gemitum et timorem, aliis vero
majorem confusionis iram et invidiam generavit.
Accessit autem sepedictis sacrilegii major confusio.
Decanus etenim et universi fere cum eo canonici, ipsa hebdomada post commissum
sacrilegium,
Cumque de ipsis sacrilegorum principibus, marescallo scilicet et preposito,
eorumque complicibus, ipsi regi, utpote patrono et defensori suo, nominatim et
expresse, querimoniam detulissent, Rex, in hoc facto, non tam ecclesiasticę
libertatis quam regie majestatis lesionem attendens, quid super hoc facturus esset
Et ita factum est.
In sequenti namque hebdomada, peregrinationis causa,
Ad videndum quoque domum decani et notanda sepefati sacrilegii signa exire
dignatus est : qui, ex gradibus ecclesie, frontem ejusdem domus, partim securibus
violatam, partim lapidibus concassatam, prospiciens, domum illam, que sic violata
fuerat, depredatam fuisse minime dubitavit ; in eadem vero civitate morari diutius
noluit, sed, tanquam cives sacrilegos devitaret,
Adveniente igitur die illo, qui etiam festivus ob solennitatem
Sanctorum-Omnium habebatur, cum multi,
Precepit etiam quatinus ipsi consequenter ibidem decanum totumque Capitulum, per
pecuniam numeratam aut vadimonia aurea vel argentea, securos facerent de
restituendis omnibus que in domo decani dissipata fuerant vel ablata, ita tamen
quod illi qui res suas ibi tunc amisisse dicebant, probationem juratoriam propriis
manibus exhiberent.
Precepit insuper quatinus ipsum decanum et quendam alium canonicum, cujus etiam
domus per violationem supradictam aliquantulum fuerat violata, securos facerent de
suis domibus reparandis ad eumdem valoris statum in quo prius fuisse
videbantur.
Ad hec omnia facienda, idem Rex diem certum prefixit, et hiis omnibus exequendis
eximios fidejussores accepit, utpote comitem
Facta sunt igitur omnia sicut Rex imperaverat.
Quibus peractis, clerus ad processionem se pręparans, quędam primum solemnia, quę
ad sacrorum reconciliationem locorum liber ordinarius fieri indicat,
celebravit.
Hiis expletis solemniis, ad pulsandas ecclesię campanas quorumdam astantium
laicorum multitudo cucurrit ; responsorium
Et sic facta est letitia magna in clero, in populo autem gravi adhuc iniquitate
et peccato confusio maxima.
Facta sunt autem hęc omnia supradicta, absente Rege, episcopo et multis aliis
Christi fidelibus iter peregrinationis arripientibus ad debellandos quosdam
hereticos, quos illustrissimus
Verum quia Rex, sicut supradictum est, rectum in manu decani fieri, domos
reparari, ablata restitui jusserat, sed nondum fuerat expressum quantam
satisfactionis penam prenominati malefactores, pro tanto reatu sacrilegii, pati
deberent, memoratus episcopus, qui jam a prefata peregrinatione redierat, et
decanus, cum quibusdam canonicis ab ipso Capitulo missis, ad Regem simul et
unanimiter accesserunt, ipsius super hoc judicium postulantes.
Decrevit itaque Rex eosdem malefactores, qui in manu decani rectum fecerant, qui
etiam, ex facto suo, non solum Deum et ecclesiam offendisse, verum etiam
majestatem regiam contempsisse videbantur, ter mille librarum parisiensis monete
solutione muletandos ; de qua scilicet summa
Decrevit preterea Rex quod sepedicti malefactores et eorum complices, de quibus
Capitulum nominatim et expresse querimoniam fecerat, die quadam solenni, ad
processionem ecclesie, in conspectu totius populi, nudi appa
Hęc autem omnia, juxta Regis irrefragabilem sententiam et ipsius imperium,
oportuit penitus adimpleri.
Sic igitur
De uno cerco desuper altare beatæ Mariæ in perpetuum arsuro, ex dono Galteri Juvenis.
«
Ad universorum noticiam volumus pervenire quod nos, de voluntate et assensu
sacristarum ecclesie
Quod ut firmum et stabile permaneat, patentium testimonio litterarum et nostrorum
sigillorum munimine roboramus.
Actum
« De majoriis de Champseru et de Loenvilla, quas Gaufridus de
Alneolo emit ad anniversarium Remensis archiepiscopi. »
«
Le chanoine
Cette vente est consentie par
« De restitutione facienda prius quorumdam hominum Capituli apud Drocas, et post de proprietate pasturarum. »
« Magister
Noverint universi quod cum controversia que vertebatur inter nobilem virum
comitem
Unde, cum utraque pars super hoc vellet audire interlocutoriam, de prudentum
virorum consilio, interloquendo diximus quod secundum consuetudinem tocius
ecclesie gallicane, a longis retroactis temporibus approbatam et observatam, causa
canonicorum super spoliatione facienda primo debet in foro ecclesiastico
terminari, qua terminata, si super proprietate aliquid in foro ecclesiastico
terminari, qua terminata, si super proprietate aliquid remanserit questionis,
coram competenti judice quod residuum fuerit terminetur.
Actum
« Quitatio viarie de Chanscru facta a dominis de Malle. »
« Nos duo fratres, videlicet
Ego etiam
Et ut hec etiam quitatio nostra firmior haberetur, super ea fideliter observanda
plegium assignavimus ipsi Capitulo dominum
Domino etiam regi
Qui ad peticionem nostram ipsi Capitulo premissam quitationem nostram se
garandaturum promisit et manucepit, heredes suos statuens obligatos haberi dicto
Capitulo super eadem garendia prestanda.
Actum
« De xii hostisiis apud Burgum-Novum. »
« Universitas Capituli
Noverint universi quod nos
Illi duodecim homines aut heredes eorum, seu illi quibus hostisias venderent
supradictas, ad censum nominatum easdem tenebunt, ab omni prorsus exactione,
quantum ad nos pertinet, liberas et immunes, nisi quod inde nobis aut aliis loco
nostri vendas et gantos redderent si hostisie venderentur ; et si forte
forifacerent, se, prout deberent, justiciarent per nos, vel per illum, vel per
illos qui in loco illo gererent vices nostras.
Quod ut ratum perduret et stabile, presentibus litteris annotari fecimus et
sigilli nostri caractere communiri.
Actum, vacante decanatu, anno Domini
« Quod archidiaconus habet juridictionem ecclesiasticam apud Gardees et apud Tyronem, non jure archidiaconatus, sed jure Capituli. »
«
Noverint universi, presentes pariter et futuri, quod jurisdictionem
ecclesiasticam, quam tam in villa de
Quod ut memoriter habeatur, memorato Capitulo
Datum anno gracie
« Donatio viarie de Berjovilla. »
« Ego
Et donum istud obtuli super majus altare ejusdem ecclesie per litteras presentes
super illud impositas et oblatas.
Quod ut ratum habeatur atque permaneat inconcussum, presentem cartulam inde
conscriptam sigilli mei feci munimine roborari.
Actum
« De prebenda devoluta ad donationem Capituli. »
«
Cum venerabilis frater noster
Miramur etenim quod, sicut nuper audivimus, cum vacantem prebendam
Ad quod, cum jus vestrum fateretur, idem episcopus, utpote qui in justicia
pariter et amore vobiscum consonare consuevit, diligenter vos peciit et rogavit
quod jus vestrum atque vices eidem unanimiter velletis concedere, ne cederet ei ad
pudorem si careret facultate quod promiserat exequendi.
Quod cum ad ipsius patris et domini sui petitionem et rogatum, quidam vestrorum,
fere omnes sicut audivimus, liberaliter vellent annuere (quorum benignitatem et
amorem commendamus super hoc cum multiplici gratiarum actione), quidam vestrorum,
pauci tamen didicimus, pietatis immemores et ingrati, penitus abnuerunt.
Quamobrem, universis vobis et singulis bona fide consulimus, vos rogantes
attentius et pro munere requirentes quatinus, dicti patris et domini vestri
liberalitatis non immemores quam vobis semper exhibuit, non desinit exhibere,
prebendam illam, de qua vos rogavit atque rogat, amore ipsius atque nostri,
liberaliter concedatis persone ydonee quam vobis presentabit, scientes pro certo
quod si ad nos prebende illius devoluta esset donatio, voluntatem dicti episcopi
de ipsa libentius faceremus. »
« De donatione decimarum novalium apud Bercherias-Maingoti. »
«
Noverit universitas vestra
De voluntate tamen nostra et assensu Capituli, venerabiles viri
Quod ut ratum et firmum a posteris haberetur, nos, in hujus rei confirmationem et
memoriam, Capitulo litteras nostras dedimus sigilli nostri karactere
roboratas.
Datum
« De furno sacristarum et ejus libertate et hospitum ibi morancium. »
«
Ad universorum noticiam volumus pervenire quod nos furnum sacristarum
Nolumus enim eos qui tanta libertate
Datum
« De quitatione consuetudinum de Masengeio et de anniversario comitis Vindocinensis. »
« Ego
Pro hujus siquidem quitationis remedio, dicti canonici
Ego autem in
Hujus rei testes sunt :
Ut hoc autem factum meum perpetuam firmitatem obtineat, presentem paginam sigilli
mei robore roboravi.
Actum publice apud
« De donatione Tornesville. »
« Licet moderne pateat, future tamen etati scripti demonstratione notificetur
quod
Si predictus tamen
Concessit etiam
Terram restantem de agripennis que est sub via que vadit ad
Si autem aliqua causa inter hospites et
Si ante majorem terminari non poterit, ante
Si autem inde lex exeat,
Aliam vero terram que est desuper viam que vadit ad
Si quis autem hospitacionem ville noluerit habere, tamen, pro defensione predicte
ecclesie, dimidium agripennum habeat et dimidios redditus reddat.
Ex utraque parte, testes affuerunt :
« De anniversario Bartholomei de Roia. »
«
Noverint universi Capitulum
Tandem vero, ipso B[artholomeo] sublato de medio, ipsius anniversarium sollempne
annuatim celebrabunt, similiter ad altare majus, in perpetuum.
Nos autem, pensata affectione quam habemus erga ipsum
Actum anno Domini
« De villa de Chenneveriis et plesseio et quinque agripennis terre, quos dedit Robertus de Vadis, miles, ecclesie Carnotensi. »
« Ego
Du consentement de
Facta fuit hec donatio publice in capitulo
« Quod parentela Symonis de Burgo-Garini nil reclamaret in domo de Berjovilla. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Sed cum postea inquisissent utrum de jure predictas teneturas possent reclamare,
post inquisitionem diligenter factam, confessi sunt coram nobis quod nullum jus in
predictis teneturis habebant, nec ad se nec ad aliquem de genere suo jure
hereditario pertinebant, sed ab impetitione quam fecerant, Capitulum ecclesie
Huic facto affuere isti :
Actum
« Quod prepositus et marescallus apportaverunt hominem suspensum a furcis usque in claustro. »
«
Notum vobis facimus quod, cum controversia verteretur inter Capitulum
Cum igitur, mandato predicti Comitis, prefatus prepositus de
prepositus,
castellanus
Dicimus etiam quod comes faciat dari a preposito
Canonico vero cujus serviens erat predictus
Hiis autem peractis, dicti comes et clerici et homines sui in pace remanebunt et
de premissis nichil aliud facere vel solvere tenebuntur.
In cujus rei memoriam, presentes litteras sigillis nostris fecimus sigillari.
Actum
« Nullum prejuditium faciat Capitulo quod episcopus prebuit prebendam alibi quam in Capitulo. »
«
Notum facimus universis quod, cum prebendam
Ipsi vero ad preces nostras liberaliter annuerunt.
Nos autem eisdem concessimus et presentibus litteris testificamur quod, propter
hanc gratiam nobis exhibitam, nullum prejudicium Capitulo vel alicui de Capitulo
in posterum generetur.
Ad cujus rei confirmationem, has litteras sigilli nostri impressione roborari et
eisdem tradi fecimus.
Actum anno Domini
« Hoc tenet Radulfus, chamerarius, a Capitulo. »
« Ego
Ex hoc debeo annuatim
Item, apud
Et, apud
Et insuper habeo apud
Ex hoc,
Item, apud
Ubicumque vero negocium fuerit terminatum, non habeo de emenda nisi
De minuta decima habeo terciam partem in omnibus ; hospites
Ex hoc debeo Matutinis,
Item, decimam vini teneo in bannileuga
In hac decima sunt multi arpenni quorum numerus
Quod si quesitor decime voluerit et valuerit debitorem convincere per testes,
stabitur probationi testium.
Procuravi etiam, multo labore meo et sumptu, quod, cum in tempus meum non
redderent debitores decime, pro decima, vinum de pressoragio, modo reddent mihi
tale vinum pro decima quale est illud quod ipsi retinent sibi et reponunt in
doliis suis.
Hanc decimam querit major
Ex hoc debeo annuatim Matutinis,
Item, apud
xvIn omnibus hospitibus et hebergamentis, habeo censum cum vendis et justiciam
totam ; nec debent illi hospites exercitum, nec calvacatam, nec talliam de
teneuris precarie, nec de mobilibus suis, quamdiu habitant residentes in
precaria.
Habeo etiam in eisdem duas partes minute decime et oblationum suarum in majoribus
festis per custodiam servientis mei, et ibidem habeo
Ex hoc debeo Matutinis
Item, apud
Item, teneo apud
Ex hoc debeo Capitulo annuatim, in anniversario defuncti
xlItem, apud
Ego enim et
xvEx hoc debeo Capitulo annuatim, ad parvum compotum, ex donatione mea,
Datum est hoc scriptum memoriale Capitulo,
L'acte de donation de la terre du Boullay-Thierry n'a pas été conservé : mais le
28 juin 1230, Raoul du Boullay-Thierry fit une transaction avec le Chapitre au
sujet de la donation faite par son père Thierry. (Inv. du Chap.,
C. LXII, C, 3.) Au mois de juillet 1221, Hugues du Boullay-Thierry acquit de
Philippe de Champigny, de Dreux, son frère, et d'Etiennette, leur mère, une dîme
entre le Boullay et Sécherville, qu'il engagea, le 26 juillet de la même année, au
Chapitre, avec la dîme de Fresnel, du consentement d'Henri de Boutigny et d'Henri
de Ponceaux, de qui relevait cette dernière. (Bibl. nat. de France, cart. 28 bis, fos 76 vº et 77 rº. —
Mém. de Guill. Laisné, t. III, fº 139 rº.)
Le Chapitre ne jouit pas au reste long-temps de la terre du Boullay-Thierry, car
il l'échangea, le 14 septembre 1386, avec Hugues du Boullay-Thierry et Marguerite
de Trie, sa femme, contre la terre de Germonval, près Gallardon (Original en parchemin. fonds du Chap., C. LXIV, S, 1) ; et, quelques
années plus tard, en 1403, il céda Germonval à Pierre, comte d'Alençon, contre la
seigneurie du Bois-de-Lèves. (Inv. du Chap., C. XXXVI, C,
1.)
« De compositione inter Capitulum Carnotense et presbyterum de Scronis super decima de Girodeto. »
«
Datum anno gracie
Au mois de juin 1225, Etienne, archidiacre, et Henri, chanoine, reconnurent tenir
du Chapitre la prêtrière de Giroudet, moyennant une ferme de 20 muids de froment.
(Bibl. nat. de France, Liv. des Priv., cart. 28 bis, fº 134 rº.)
La même année, le Chapitre acquit une dîme que l'abbaye des Vaux-de-Cernay
possédait à Giroudet, puis compléta ce premier acquêt par l'achat qu'il fit, au
mois d'octobre 1238, sur Gervais de Gallardon et sa femme, de toute la dîme qu'ils
possédaient en ce lieu. (Inv. du Chap., C. LXIV, Q, 3.) En
octobre 1226, les mêmes Etienne, archidiacre de Chartres, et Henri, son frère,
archidiacre de Blois, reconnurent tenir à ferme du Chapitre la dîme acquise sur
les religieux des Vaux-de-Cernay. Les mêmes chanoines reconnurent en outre tenir à
ferme de Milon de Crocé, chanoine, la dîme, sise à Giroudet, qu'il avait achetée,
au nom du Chapitre, d'Alix, de Gui, son fils, et de Mathilde, sa fille. (Bibl.
nat. de France, cart. 28 bis, fº 142 vº.)
La terre et seigneurie de Giroudet fut abandonnée, le 14 juillet 1508, par le
Chapitre à l'abbaye de Saint-Père, en même temps que 25 livres dues au Chapitre
pour les deux processions qui se faisaient annuellement à Saint-Père, et 20 sous
pour les pâtés des dignités du Chapitre, afin d'obtenir des
religieux leur désistement des six prébendes et collocations qu'ils possédaient en
l'église de Chartres. (Inv. du Chap., C. IX, A, 3.)
« Feodus Leobini carpentarii. »
« Ipse habet
Pro quo tenetur carpentare in propria persona, quociens opus fuerit, in domo
episcopi, sive in torculari ejus.
Et singulis diebus quibus ibidem operatur, debet habere micam et prandium
sufficienter, et vinum de nona, et sero, ad hospicium suum, duos albos panes et
dimidium sextarium vini ; et similiter debet habere singulis dominicis et diebus
festivis, preter micam et vinum de nona.
Qui infra tempus operationis sue contingerint, scopellos omnes debet habere, qui
non possunt mitti in opere ; et etiam debet habere unam propriam cameram ad
ponendum ferramenta sua sive scopellos suos.
Et in vindemiis habet unum minotum plenum racemis et unum sextarium musti.
Ferramenta autem sua qui in opere episcopi sive confracta fuerint sive pejorata,
de proprio episcopi reformabuntur.
Et cunctis diebus quibus episcopus
Tempore vindemiarum debet servare celarium de die et nocte, et debet habere
expensam competentem, et de nocte duos denarios
« De consuetudinibus quitatis a domino de Montorio in terra ecclesie apud Masengeium. »
«
Preterea sciendum est quod omnes exactiones quas mei servientes, me ignorante,
faciebant hominibus
districte prohibui ne servientes mei amplius hoc facerent.
Immo, eisdem districtius precepi ut, de cetero, dictis hominibus legittime et cum
recta mensura mensurarent, et, si quid terre cadere, vel in sacis remanere
contingeret, liberaliter sinerent reportare.....
assensu et voluntate
Nobilem autem virum dominum meum et avunculum karissimum
Actum publice
«De quitatione consuetudinum in terra domini Montis-Fortis. »
«
Universitati vestre notum facimus quod, cum orta esset contentio inter nos et
ecclesiam
Quod ut ratum sit, presentem cartam sigilli nostri munimine duximus
confirmandam.
Actum apud
« Quod Radulfus Harenc fecit domos suas canonicales. »
« Universis Christi fidelibus ad quos presens scriptum pervenerit,
Il donne à l'église les maisons de
Anno gracie
« De pressorio apud Cloiam. »
«
Le Chapitre donne, à
Hugues fera chaque année le serment de ne pas frauder le Chapitre qui, du reste,
pourra placer un surveillant sur les lieux pendant le temps des vendanges.
Actum
« De donatione l solidorum pro anniversario Henrici de
Corbolio.»
«
Dorénavant les chanoines qui exercent leurs droits de prébendiers sur cette
grange, donneront, chaque année,
Actum in capitulo
« De decimis novalium in parochia de Maceriis-in-Drocensi. »
« Universis Christi fidelibus ad quos littere iste pervenerint,
Noverit universitas vestra quod, cum verteretur
Ipse autem omne jus, si quod habebat aut habere poterat in futurum in decimis
novalium quorumcumque de parrochia illa, cujuscumque sint, temporis seu presentis,
seu preteriti, seu futuri, cujuscumque sint, manerii, seu vinearum, seu agrorum
arabilium, seu cultuum aliorum, omnino et in perpetuum cessit et quitavit dictis
canonicis atque ecclesie
Ita etiam quod ipse, si opus fuerit, ad requisitionem predictorum canonicorum,
vel eorum qui pro tempore erunt, et secundum consilium et instructionem eorum,
quod juste poterit et honeste auxilium, absque sumptibus suis, eis impendet ad
predicta novalia vendicanda.
In cujus rei memoriam et testimonium, nos, ad peticionem partium, presentes
litteras sigillorum nostrorum fecimus impressionibus communiri.
Actum in presentia nostra,
« De precaria Bertonvillaris. »
«
Noverit universitas vestra quod nos viro venerabili
Si autem hospites illi contra predictum cantorem
Qui, si ad terminum eos non solveret, postea redderet cum emenda, et super hoc
haberent prebendarii dicti loci regressum ad terram ipsam et ad ea que invenirent
in terra, donec esset eisdem satisfactum.
In cujus rei robur et testimonium, presentes litteras sigilli nostri fecimus
muniri.
Actum
Sentence arbitrale rendue entre le Chapitre de Chartres et Baudouin de Gazeran, par laquelle est adjugé au Chapitre un droit de pâture et quelques autres usages que le Chapitre prétendait, tant pour lui que pour ses hommes de corps de la vallée d'Emancé, sur la terre de Baudouin sise entre le Charmoy-d'Emancé et Epernon, consistant en terres tant labourables qu'incultes, vignes et bois appelés le Défaix.
« Quod habemus vii libras x solidos super
perreriam Comitis per receptorem suum. »
« Ego
Predicta vero peccunia, annis singulis,
Quod ut ratum permaneat in futurum, litteris commendavi et sigilli mei munimine
roboravi.
Actum anno gratie
Datum per manum
Par le mot perreria, il faut entendre un lieu où les marchands
de Chartres s'assemblaient pour discuter entre eux de ce qui concernait leur état,
et où l'on pesait les marchandises au poids du Comte de Chartres, à qui on payait
pour cela un tribut. Suivant une note de l'Inventaire du
Chapitre, on appelait ce lieu perreria, perreia, preya,
parce qu'il était dans le pré du Comte ; on l'appelait aussi perteria, perreta, parce qu'il se tenait auprès d'une porte de la ville.
Ces explications ont été adoptées par du Cange, verbo Perreia.
Mais D. Carpentier pense que le mot perreria et ses synonymes
perreia, perteria, porreta, preya, etc., sont l'équivalent
latin du vieux français perroy ou perrail, qui
signifie quai, rive ; et, en effet, la Perrée de Chartres était située sur le bord
de la rivière.
Le poids en usage dans les foires de Brie et de Champagne pour le pesage des
laines s'appelait Pierre. Plusieurs titres cités dans l'Extenta Comit. Campanie et Brie, dans Pérard in
Burgundicis, p. 562, et dans Bourquelot, Hist. de
Provins, vol. Ier, p. 417 et 418, parlent des pierres du poid de Provins. D'un autre côté, un titre de Thibault
VI, comte de Chartres, de l'année 1213, rapporté dans les cédules de
Lancelot, dit qu'à Chartres chaque vendeur donnera un denier de unaquaque perrata, c'est-à-dire de chaque pierrée. Ne
pourrait-on pas en conclure que le mot perreia et ses synonymes
signifiaient le lieu renfermant les pierres du poids de Chartres
? C'est l'interprétation que propose M. de Lépinois dans son Histoire
de Chartres (vol. Ier, p. 330, note 4).
« De augmento ecclesiarum Capituli. »
«
Sur la réclamation des curés des
Ils ajoutent une rente d'un muid de blé pour le curé des
Pour indemniser l'Aumône, propriétaire de la
« De terra apud Mereletum, data ad censum canonicis Sancti-Evulcii Aurelianensis. »
«
L'abbaye de
Or, dans ce cas, d'après l'usage de l'église de
Actum
« De cereo Willelmi, episcopi Cathalaunensis. »
«
Noverit universitas vestra quod nos, pro salute anime nostre et animarum patris
et matris et aliorum antecessorum nostrorum, dedimus et concessimus unum cereum
super altare beatissime virginis Marie
Si vero prepositi vel aliquis eorum cessaverit a solutione prefati redditus in
prelibatis terminis, is qui in mora fuerit ad solutionem
Volumus etiam quod ille qui negligens fuerit in solvendo redditum memoratum
excommunicetur usquedum predictis matriculariis super hoc fuerit satisfactum, non
absolvendus nisi ad petitionem nostram, et propter hoc ad penam
Quod ut ratum permaneat et stabile, presentem paginam sigilli nostri impressione
fecimus roborari.
Actum
« De equo argenti oblato. »
« Ego,
Precepi etiam quod nisi dicta ecclesia dictum militem cum equo possit habere,
quod terram meam del
In cujus rei
Actum in obsidione
De garenna apud Amanciacum.
«
Noveritis quod nos volumus et concedimus dilectis nostris canonicis
Actum
De jure cantoris super stalla ecclesie Carnotensis.
«
Noverit universitas vestra quod nos, in choro nostre ecclesie nova stalla forme
insolite nova dispositione ponentes, jura cantoris nostri per cuncta volumus salva
et integra permanere, ex quibus unum duximus presentibus litteris expri
Quociens igitur cantor in choro nostro, secundum ecclesie nostre consuetudinem,
installat aliquem, sive de novo, sive, ut dictum est, transferendo a stallo in
stallum, quando ei hoc licet de consuetudine, potest, si sit persona inter
personas, si simplex canonicus inter simplices canonicos, si non canonicus inter
non canonicos, primum vel ultimum vel quorumlibet duorum medium, pro sue
voluntatis arbitrio, allocare, nonobstante situ vel forma stallorum seu aliquo
quod ad situm vel formam pertineat eorumdem, salvo tamen jure quorumdam certa
stalla in choro habencium, videlicet decani, subdecani, succentoris, cancellarii,
majoris archidiaconi, capicerii et camerarii, quibus alia stalla cantor assignare
non potest quam ea que ipsi obtinent de jure proprie dignitatis, videlicet quod
subdecanus semper debet esse tercius a decano, qui primus est ex illa parte chori
que est dextra ingredientibus ; major archidiaconus semper eorum medius ;
camerarius semper in angulo ex eadem parte chori ; succentor ex altera parte chori
semper secundus vel tercius a cantore, ita quod potest cantor, si voluerit, unam
ex aliis personis locare mediam inter se et succentorem ; cancellario vero semper
angulus ex eadem parte chori, et capicerio semper extremus in grandi statu locus
debetur.
Notandum etiam quod bene licet cantori personam aliquam, si non sit dyaconus,
installare in statu alio quam in grandi, et tunc debet ei primum locum ante omnes
canonicos assignare.
Preterea notandum est quod non potest cantor inter duas personas immediate
installatas aliquem qui non sit persona nostre ecclesie, nec inter duos canonicos
aliquem non canonicum, nec inter duos non canonicos aliquem canonicum allocare :
in hiis et in aliis omnibus jus ipsius cantoris et nostrum omnium volumus et
concedimus penitus esse salvum.
In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras eidem cantori nostro
dedimus sigilli nostri munimine roboratas.
Datum anno gracie millesimo
« De centum solidis quos contulit Gervasius de Castro clericis de choro qui intererunt horis quatuor festivitatum beate Marie. »
« Ego
Volo similiter et statuo, de assensu predicti Capituli, quod, post obitum meum,
in die anniversarii mei, decem solidi de eisdem
Quod ut firmum et stabile perseveret, donum meum presentis
Actum
« De quadam terra et nemore apud Ballolium-Pigni. »
«
Noverit universitas vestra quod cum inter Capitulum
Insuper dictus major in contraplegium dedit Capitulo quicquid de ecclesia
In cujus rei testimonium, ad peticionem predictorum majoris et fratrum et sororum
ipsius, presentes litteras notari fecimus et sigilli nostri karactere
communiri.
Datum
« De residentia personarum. »
« Decanus et Capitulum
Prudentie vestre notum esse volumus quod...
, habito in capitulo nostro tractatu, consensimus quod persone ecclesie nostre,
per medietatem anni in propriis personis et per aliam medietatem per competentem
familiam, in ecclesia nostra residentiam facere debent, salvis videlicet exceptionibus de absentia, causa
studiorum et peregrinationis et itineris ad sedem apostolicam et servicii
ecclesie.....
Consensimus etiam quod omnes personas ecclesie nostre moneremus et per
subtractionem beneficiorum, si opus esset, compelleremus quod in ecclesia nostra
residentiam faciant sapradictam, nisi infra festum sancti Andree rationabilem
causam probaverint quare in propriis personis residentiam facere non
debeant.....
Datum
« De molendinis de Ferreriis, quos tenebat Johannes de Frescoth,
archidiaconus Blesensis. »
«
Il reconnaît tenir du Chapitre les moulins de
de quibus tenemur, singulis annis, matutinariis satisfacere
Actum
« Matheus Haguenon debet annis singulis reddere decem solidos pro
quodam prato sito apud Torceium, ad anniversarium Symonis de Burgo-Garini. »
«
Noveritis quod
Actum in capitulo
« Quod clerici nostri et clerici de choro sunt immunes a jurisdictione decani et subdecani. »
« Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum esse volumus universis quod cum decanus et subdecanus
Servientes quoque predictorum scilicet canonicorum et clericorum chori, sicut
sunt immunes a jurisdictione seculari comitis
Illi autem qui justiciabiles sunt comitis de forisfactis vel contractibus suis,
similiter de nostra sunt ecclesiastica jurisdictione.
Datum anno Domini
« Compositio inter episcopum et archidiaconos. »
« Universis Christi fidelibus presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod cum contentio esset inter venerabilem
Nos autem, pro bono pacis, habito prudentium virorum consilio, ordinavimus in
hunc modum : in primis dicimus quod si agitur ad divortium super matrimonio jam
contracto, totalis causa ab initio ad episcopum pertinebit : alie cause matrimonii et sacrilegii archidiaconis
remanebunt.
Due partes bonorum eorum qui decedent intestati ad episcopi, tertia pars ad
archidiaconorum distributionem pertinebunt, in eo salvo jure et libertate quod
archidiaconi et episcopus ipse in servientibus et sociis suis habent.
In emendis autem archidiaconorum episcopus nihil habebit, nec archidiaconi in
emendis episcopi aliquid habebunt.
In cujus rei testimonium, presens scriptum sigillis nostris, ad petitionem
partium, fecimus sigillari.
Actum
« Littere domini Galteri, episcopi, super admortizatione census quem vendiderunt
nobis monachi Cistercienses, apud Mortfontaine. »
«
Actum publice in capitulo
Un autre acte, de Renaud de Mouçon, daté du jour des cal. de juillet 1207, fait
connaître que le chevalier Hugues des Yys avait vendu le cens qu'il possédait sur
la terre des chanoines, pro negociis duorum filiorum suorum qui
crucem assumpserant propter Deum. (Bibl. nat. de France, cart.
28 bis, fº 121 rº).
Le chanoine Nicolas Le Sesne acheta encore, pour le Chapitre, par acte d'octobre
1223, moyennant trente-cinq livres de chartrains, de Robert du Tertre, Agnès, sa
femme, et Renaud, son fils, la huitième partie de la grosse dîme de Poisvilliers
qu'ils possédaient à titre héréditaire. Cette vente fut ratifiée et garantie par
Maurice li Frans de Pratis, seigneur du fief. (Original en parchemin. Arch. dep. d'Eure-et-Loir, fonds du Chap., C.
XLVII, A, 1. — Bibl. nat. de France, cart. 28 bis, fº 123
rº.)
« Quod mercerii de capitellis sunt de justicia Capituli. »
« Consentimus nos universi et singuli, tam persone quam canonici
Actum
Echange entre Girard de Chartres et Isabelle, sa femme, d'une part, et le Chapitre, d'autre, par lequel Girard de Chartres et sa femme cèdent et transportent, en toute propriété, au Chapitre le droit de voierie qu'ils avaient à Fontenay, Sandarville, Bennes et Afflainville, et le Chapitre s'oblige de faire payer annuellement aux donateurs, par les mains du maire de Fontenay, la somme de cent sous tournois.
« De vineis de Clauso » Beate-Marie, apud Sparras.
«
Le Chapitre loue à
Conditiones istas se fideliter observaturos, omnes, in capitulo nostro vel coram
mandato nostro, tactis sacrosanctis, juraverunt.
Quod ne possit oblivione deleri, presentem paginam sigilli nostri impressione
partitoque cyrographo fecimus roborari.
Actum
Au mois de février précédent (cart. 28 bis, fº 115 vº), le
Chapitre avait dégagé le clos Notre-Dame des droits de possession et de jouissance
que le Doyen, le Chantre, le Sous-Doyen et le Sous-Chantre y exerçaient, en raison
de leurs personnats, et il avait rendu l'équivalent à ces dignitaires dans les
vignes de Reculet, de Pisseloup, des Graviers de Lèves.
Aux mois de juin et de juillet 1226 (Ib., fº 116 rº à 118 rº),
le Chapitre donna, à cens perpétuel de 25 sous par quartier, à plusieurs
individus, son vignoble de la Barre de Poiffonds, sous la condition, par chacun
d'eux, de construire une maison sur sa portion et d'être soumis à la justice du
Chapitre, qui les considèrera comme ses hôtes et les défendra comme tels.
« Littere Ludovici regis, » de protectione ecclesiæ Carnotensis.
«
Quoniam ecclesia
Actum apud
« De pace facta inter abbatem et conventum Beati-Petri Carnotensis et Capitulum Carnotense. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Cum inter viros venerabiles decanum et Capitulum
Nos itaque, de utriusque partis controversiis et querelis, pro bono pacis, bona
fide et de consensu partium, taliter ordinamus : Medietas decime de
Duos vero presbyteratus ecclesie de
Ordinamus etiam ut Capitulùm
Preter hec ordinamus ut Capitulum
Quarum litterarum tenorem presentibus litteris duximus inserendum : .....
Abbas vero et monasterium
De querelis et controversiis quas abbas et monachi habebant contra decanum et
Capitulum taliter ordinamus : Prepositure antique de
Prepositure nove de
Ordinamus etiam ut idem abbas et monachi remittant et quitent Capitulo et novis
prepositis jus omne, si quid habebant vel habere poterant
Precipimus etiam partibus, in virtute prestiti sacramenti, quod ordinacioni
nostre, quam pro bono pacis fecimus, assensum prebeant in presenti et eam
observent inviolabiliter in futuro, et de hoc suas patentes litteras ad invicem
sibi tradant.
Precipimus etiam partibus quod jurent quod hanc ordinationem fideliter et
firmiter observabunt, nec contra eam aliquo venire tempore per se vel per alium
attemptabunt.
In cujus rei memoriam et munimen, presentes litteras auctoritate sigillorum
nostrorum fecimus communiri.
Actum
« De foraneitatibus. »
« Omnibus presentes litteras inspecturis,
Nos attendentès pium esse mortuis subvenire et eisdem de beneficiis ecclesie
largius impartiri, statuendo decrevimus ut quandocumque aliquis de canonicis
Si vero canonicum
Quod ut ratum et stabile.....
Actum
Les mêmes chanoines, délégués par le Chapitre, complétèrent, au mois d'août 1227,
leur première décision, en ajoutant que l'on agirait de même pour les fruits des
prévôtés qui se partagent en commun, sauf 50 sous que l'on déduirait du compte du
chanoine défunt pour les donner aux religieux de Saint-Jean-en-Vallée chargé de
son annuel. (Cart. 28 bis, fº 144 rº.)
Les mêmes chanoines statuèrent, à la même époque, que la semaine des absents
serait faite, de bonne volonté ou sur la désignation du Doyen, par un des prêtres
de la partie du chœur où comptait l'absent, et fixèrent des amendes pour les
récalcitrants et des distributions doubles pour les diligents chargés de ce
surcroît de service. (Ib., fº 144 vº.)
« Littere de decima de Sancto-Leodegario. »
« Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis
Il résulte d'un accord passé entre le Chapitre de
Actum in presentia nostra, anno Domini
Sentence arbitrale entre Amaury, comte de Toulouse et de Montfort, d'une part, et le Chapitre, d'autre, par laquelle il est réglé qu'Amaury, en qualité de seigneur d'Epernon, ne pourra rien prétendre sur les pailles et fourrages de la grange d'Emancé, si ce n'est cinq petites charretées d'étrain pour son lit, lors qu'il sera résidant à Epernon.
« De procuratione de Breval et Rouvres. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Il a été convenu entre ledit couvent et
Actum
De octo cereis ante sanctam capsam quos debet dominus de Noers.
« Ego
Et notandum quod, per singulos annos,
Actum
« Feodum majoris de Ungreio. »
« Omnibus presentes litteras inspecturis,
in granchia duos batatores, medietatem omnium palearum granchia, unum tractum ad
unum equum, unam gerbam hybernagii, vel duas avene, pro potura equi, omnibus
diebus quibus equus trahebat ad granchiam, medietatem omnium sedium post paleam
reducendo, ultimam minam ad sedem
D'un commun accord ces droits sont convertis en soixante sous parisis de rente et
huit muids de grain, mesure d'Orléans, soit quatre muids d'avoine, trois muids de
seigle et un muid de froment,
Le maire déclare qu'il tient toutes ces choses du Chapitre, qui le reçoit pour
son homme et l'institue à nouveau maire d'
Actum
« Feodum majoris de Grandi-Husso. »
«
Le fief du maire de
6º stramina, forragia, pilonem bene extractum et paleas
Ledit maire est tenu de relever ce fief au Chapitre chaque fois que le prévôt de
Actum
« De decima apud Joiacum quam domina Tecla obligavit Capitulo. »
« Ego
Datum
Trois titres qui suivent celui-ci, dans le Livre des Priviléges
(fos 118 rº et vº), nous apprennent que l'emprunt de 80
livres fait par Thècle au Chapitre avait pour but de rembourser les religieux de
l'abbaye des Vaux-de-Cernay de pareille somme qu'elle leur devait.
Le Cartulaire des Vaux-de-Cernay donne plusieurs actes qui constatent les libéralités faites par les frères Morhier envers cette abbaye en 1209, 1211, 1215 et 1226 (p. 179, 183, 196, 258). Ces titres ne parlent pas de Thècle, quoique l'un d'eux mentionne deux autres sœurs des Morhier : Hélissende, femme de Simon de Pinçon, et Elisabeth, femme de Robert Mauvoisin.
« Hec est carta clausarii. »
« Omnibus presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod clausarius noster, quicumque sit, habet precium duorum hominum, singulis
diebus, quando operarii sunt in vineis clausi nostri ; habet etiam,
Post finem vero vindemiarum clausi, habet idem clausarius
Preterea habet idem clausarius si episcopus sit in villa, in festis annualibus,
videlicet
Si vero episcopus diebus supradictis non sit in villa, habet idem clausarius
solummodo simplicem traditionem de curia, de vino et coquina, et insuper duos
panes albos et unam gallinam in carniprevio.
Preterea habet idem clausarius, in vindemiis clausi,
Habet etiam idem clausarius in unoquoque anno, in tempore vindemiarum, de curia,
unum sextarium pisorum et
Habet
Tenetur autem clausarius conducere operarios in quolibet tempore quo apparet, et
In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras fecimus conscribi et
sigilli nostri munimine roborari.
Actum
« De lampade Willelmi de Miliaco, militis. »
« Ego
Il donne à l'église de
Et de hoc insuper dedi plegios sua fide astrictos
Actum
« De l solidis redditus in claustro, ad anniversarium Odonis
prepositi. »
« Omnibus presentes litteras inspecturis,
Actum anno Domini
« De procuratione quam habet episcopus in prioratu de Mereleio. »
«
Ils conviennent avec
Actum anno Domini
« De decima Symonis de Huxo, militis, ad anniversarium Ernaudi Foalle. »
« Magister
Actum
Transaction entre le Chapitre et Denis, curé de Berchères-la-Maingot, par laquelle le curé abandonne au Chapitre toutes les dîmes novales de la paroisse, en compensation desquelles le Chapitre lui assigne, sur sa grange de Berchères, 4 setiers de blé et autant d'avoine, de revenu annuel.
« Quod Philippus de Alneto, miles, obligavit Capitulo medietatem decime sue de Monasteriis. »
« Ego
Noble homme
Tant que le Chapitre conservera la moitié de ladite dîme, il se chargera
d'amodier
ita quod, si infra octo dies postquam eam tradiderit invenire poterit aliquem qui
plus unum modium ex ea dare voluerit, ipse eam habebit.
Deux autres actes du même mois, l'un de Philippe d'Aunay, en personne, l'autre de
l'official de Chartres, constatent le même engagement. Ce dernier renferme la
phrase suivante : Idem Philippus, et Ansellus, miles, frater ejus,
fidei interpositione firmaverunt ; accomodavit etiam idem Philippus granchiam
suam de Monasteriis, ad reponendum in ea messes ipsius decime quamdiu Capitulum
eam in manu sua tenebit. (Cart. 28 bis, fº 125 vº.)
Quelques années après, le Chapitre engagea la dîme de Moutiers à Jean de
Limignon, écuyer, avec faculté d'y rentrer, et, en 1269, Renaud, archidiacre de
Beauce en l'église d'Orléans, l'acquit de ce seigneur, en même temps que celle de
Prasville, produisant ensemble six muids de grain tant blé qu'avoine. Dans la
suite, Renaud donna de nouveau cette dime à l'église de Chartres. (Inv. du Chap., C. CVI, C, 1 et F, 3.)
« De quitacione furni de vico Vasellorum et processionibus apud Sanctum-Johannem. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Cum, ex pia antecessorum nostrorum devotione, processio ecclesie
Preterea cum decanus et Capitulum
Nos autem dictis decano et Capitulo
In cujus rei robur, testimonium et munimen, ad peticionem ipsorum, presentes
litteras fecimus conscribi et sigillorum nostrorum munimine roborari.
Actum
Acquêt fait par le Chapitre sur Yves de Magny et sa femme, de toute la dîme qu'ils possédaient dans la paroisse de Blandainville.
Sentence du bailli de Chartres, condamnant Hugues d'Ivry, chevalier, qui avait tué un homme de corps du Chapitre, à faire amende honorable et à payer quelques sommes d'argent pour l'expiation de son crime.
« De decima et terragio Juvenis-Fontinelle. »
« Omnibus presentes litteras inspecturis, magister
Actum
De eis quæ Ursio de Mellayo ab episcopo Carnotensi tenet.
« Ego
In primis igitur dico me tenere ab episcopo
Item medietatem omnium reddituum, justiciarum, feodorum que teneo et a me
tenentur in
Item
Item ab eodem episcopo teneo feoda que a me tenent et tenere debent nobiles viri
domini de
Item teneo ab eodem episcopo feoda que a me tenent et tenere debent
Teneo et ad eodem episcopo quicquid teneo et a me tenetur de feodo quod dicitur
feodum
Et forsan plura alia teneo ab episcopo ipso, de quibus ad presens non recolo ;
que, si ad memoriam reduxero, quam citius commode potero, eidem vel successoribus
suis declarabo.
Ne vero, instinctu Dyaboli aut alicujus prava suggestione, jura
Actum
Sentence arbitrale de compromis par laquelle Amaury, seigneur de Maintenon, est condamné de détruire les chaussées qu'il avait fait construire au lieu dit Houdrepont et ailleurs, portant préjudice au Chapitre et à ses hôtes.
« Quod nos commodamus fratribus Minoribus locum ad manendum, et ipsi tenentur servare interdicta. »
« Nos fratres Minores supplicamus humiliter Capitulo
Et ne ecclesia
Promittimus etiam quod licentia celebrandi divina, quam habemus a Capitulo, non
utemur nisi quantum et quomodo placuerit ipsi Capitulo : inviolabiliter etiam
servabimus interdicta Capituli sepedicti.
Promittimus etiam quod nullo privilegio impetrato vel impetrando utemur contra
ecclesiam
Et ut hoc scriptum robur optineat firmitatis, ipsum communi sigillo fratrum
Minorum de
Acta sunt hec
« Littere de cereo ante corpus Domini deputato. »
«
Cum dilectus filius
Nos igitur, attendentes capiceriam
Erit autem iste cereus ejusdem ponderis et valoris cum cereis qui super altare
beate Virginis ante sacrum ipsius scrinium accenduntur, et semper renovabitur
quociens eosdem cereos contigerit renovari.
In cujus rei testimonium et firmitatem perpetuam, presentes litteras sigilli
nostri munimine roboratas, ad petitionem dicti capicerii, dedimus Capitulo
Actum
De augmento matutinalium officiorum.
« Universis presentes litteras inspecturis,
Ad uniuscujusque noticiam scripto presenti volumus pervenire quod nos, die lune
proxima
Quod ut ratum et stabile perseveret, presentes litteras inde notari fecimus et
sigilli nostri caractere roborari.
Actum die predicta,
« Juramentum quod tenetur facere quilibet novus prior fratrum Predicatorum in sua prima receptione. »
« Universis presentes litteras inspecturis, frater
Il déclare approuver et reconnaître comme règle la promesse faite envers le
Chapitre de
quod interdicta eorum servabit et in domo sua servari faciet sicut servabuntur in
banleuga, ita quod divina celebrabuntur voce submissa, campanis non pulsatis,
januis clausis, excommunicatis et interdictis exclusis tam a divina quam a
cimiterii sepultura ; quod nec per se, nec per alium, privilegium vel indulgentiam
que sunt contra jura, libertates et consuetudines approbatas ecclesie
Hanc promissionem, ut dictum est, ego frater
Nos igitur, pro conservanda amicicia eorumdem dominorum et amicorum nostrorum,
venerabilis viri
In quorum robur et testimonium, patentes has litteras dedimus, sigilli nostri
munimine roboratas.
Actum anno Domini
« Quod Ebrardus, major de Benis, vendidit quicquid habebat in terra Tironii apud
Romigne. »
« Omnibus presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod
Actum
« De servis, » qui ecclesiæ Carnotensi debita servitia denegant exhibere.
«
Dilectorum filiorum decani et Capituli ecclesie
Cum igitur monomachia sit sacris canonibus interdicta, discretioni tue per
apostolica scripta mandamus quatinus, si dicti decanus et Capitulum per testes
Datum
Testamentum Galterii, Carnotensis episcopi.
« Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum fieri volumus quod nos, considerata hujus vite incertitudine, volentes
nobis in futurum precavere, dum adhuc essemus in bono statu, de mobilibus nostris
taliter duximus ordinandum et disponendum.
Volumus igitur et precipimus ut omnia mobilia nostra, ubicumque sint, tam in
blado quam in vino, quam etiam in equis, vasis argenteis, anulis et rebus aliis
quibuslibet, vendantur per manum executorum nostrorum qui inferius nominabuntur,
et omnia debita nostra que debemus ante omnia persolvantur.
Debita autem que debemus sunt hec : illustri
Ducente libre parisienses quas habuimus a
Item
Item ducente libre turonenses quas habuimus aliquando a domina Regina,
Item census quos acquisivimus et emimus a
Quos census si episcopus habere voluerit et dictos
Item relicte
xxvEt volumus ut fratri
Item magistro
Item
Item volumus ut si de mobilibus nostris, post solutionem debitorum nostrorum,
superfuerit,
Quod si de mobilibus nostris omnia debita nostra non potuerint persolvi
sufficienter, volumus et precipimus ut etiam capelle nostre vendantur et plena
debitorum solutio fiat ; si vero absque earum venditione debita possint persolvi,
capelle nostre dentur hiis locis : ecclesie Carnotensi detur capella nostra de
baldequino antiquo, casula scilicet, dalmatica et tunica, insuper et mitra nostra
et baculus sive crocia ; ecclesie
De gentibus et familia nostra qui nobis servierunt, dimittimus super fratrem
Executores autem hujus testamenti et ordinationis nostre, per quorum manus et
prudentiam hec omnia, sicut hic sunt expressa, diligenter et fideliter
compleantur, esse volumus et constituimus viros venerabiles et amicos nostros
Ut autem hec firma habeantur et rata, conscribi fecimus diligenter et sigillo
nostro roborari.
Actum
Acquêt fait par le Chapitre sur Robert de Poisvilliers et sa femme de la huitième portion de toute la dîme, tant grosse que menue, de Jouy, dont le Chapitre possédait déjà la moitié.
« Gregorii, quod possit episcopus contra exequtores male exequentes voluntatem decedentium procedere. »
«
Ex parte tua nobis extitit intimatum quod quamplures executores testamentorum
decedentium tue diocesis, commodis propriis intendendo, ea minus fideliter
exequentes, bona que isdem decedentes mandant per manus ipsorum piis usibus
erogari, in usus proprios et illicitos convertere sepius non verentur, in sue
salutis dispendium et scandalum plurimorum.
Licet enim ex officio tuo possis procedere contra tales, quia tamen plus timeri
solet quod specialiter indulgetur quam quod generali concluditur sponsione,
presentium tibi auctoritate concedimus ut contra predictos, non obstante frivole
appellationis objectu, officii tui debitum exequaris.
Datum
Acquêt fait, au nom de l'église de Chartres, par Mathieu, chanoine et sous-doyen de ladite église, sur Barthélemy de Dreux, bourgeois de Chartres, et sa femme, de toutes les dîmes qu'ils avaient à prendre à Hardessé et ès environs.
De iis quæ debet abbatia Sancti-Carauni Capitulo Carnotensi.
« Universis presentes litteras inspecturis,
Les religieux de Saint-Cheron devaient fournir aux chanoines et aux clercs de
chœur de Notre-Dame, savoir : à la procession de la
Pour éviter les inconvénients résultant de ces distributions en nature, le
Chapitre et le Couvent convertissent ces prestations de vin, grains et viandes en
une redevance annuelle de
Actum
« Carta de patronatu ecclesie de Perreio. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Noverint universi presentes litteras inspecturi quod cum villa nostra nova de
Limites autem hujus nove parrochie in nomine Domini sic designamus.
Volumus quod granchia illa que fuit monachorum
Volumus insuper et statuimus ut omnes minute decime hujus parrochie sint
presbytero cui dictam ecclesiam contulimus et successoribus suis qui per episcopum
De majoribus autem decimis dictarum novalium sic incipimus ordinare.
Voluimus et statuimus quod majores decime dicte granchie que nuncupatur
Statuimus etiam quod in dicta decima novalium pauperes moniales
Similiter ordinamus ut fratres de
In cujus rei memoriam et testimonium,
Datum
Acquêt fait par Mathieu, sous-doyen de l'église de Chartres, sur Jean, maire de Dollemont, des fourrages, pois, vesses, pailles, pillons et autres droits de mairie sur la grange de Dollemont, avec un des deux batteurs de ladite grange et une mine d'avoine, qu'il avait droit de prendre sur chaque sac sortant d'icelle grange
Sentence arbitrale, rendue par les abbés de Saint-Denis-en-France et d'Hermière, entre le roi Louis IX d'une part, et Henri de Grez, évêque de Chartres, et le Chapitre dudit lieu d'autre ; par laquelle sentence il est statué que, de trois prébendes vacantes en l'église de Chartres, depuis la vacance du siége épiscopal par la mort d'Aubry le Cornu, deux seront conférées par le Roi et la troisième par Henri de Grez, évêque successeur, et qu'à l'avenir, pareille vacance arrivant, la collation des dignités, personnats et prébendes de l'église appartiendra alternativement au Roi et à l'évêque successeur jusqu'à la clôture de la régale.
Transaction entre le prêtrier du Gault-au-Perche, stipulant au nom du Chapitre, et Nicolas de la Bruyère, seigneur de Bois-Ruffin, au sujet de quelques droits prétendus respectivement ; par laquelle, entre autres dispositions, il est statué, de concert entre les parties, que tous les bois ou enclos plantés d'arbres assis en la forêt du Gault-Saint-Etienne, et notamment les arbres du parc qui touchent à la maison du seigneur de Bois-Ruffin seront exploités et vendus pour le profit commun des parties, avec cette réserve néanmoins que dans la vente des bois ou parc on ne comprendra point ce qui pourrait environner le manoir de chaque hôte ou homme de corps du Chapitre à la distance de la longueur d'une lance de tous côtés, qui sera conservé sur pied pour la défense et sûreté de chaque manoir, si cette partie de bois n'est pas bonne pour faire clôture ; et que si elle peut servir ou quelques arbres de ladite partie de bois, le prêtrier la pourra retenir pour l'usage des hôtes en indemnisant le seigneur de Bois-Ruffin pour la moitié du prix du bois ou arbres conservés.
Vente à Barthélemy, chambrier de l'église de Chartres, moyennant 45 livres
chartraines, par Jacques et Jean, frères, fils de feu Geoffroy, maire de Dollemont,
de Daullomonte, d'une pièce de pré sise à Athaye, apud Ataie.
« De terris apud Guillonvillam, que sunt ad anniversarium Nicolai Haudrici, cantoris Parisiensis. »
« Universis presentes litteras inspecturis, magister
Noverint universi quod
Prenominatus autem magister
Actum
« Littere compositionis de memore de Riene, inter homines de
Villa-Nova. »
« Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie archidiaconi
Noveritis quod cum inter homines de
Adjectum etiam fuit inter dictas partes, in dicta compositione, quod de predicto
nemore quod divisum erat in
Dictum etiam fuit quod in primo anno quo secabitur dicta tercia pars nemoris, non
ibunt porci neque equi dictorum hominum in dictam terciam partem ; elapso vero
illo primo anno, ibunt sine contradictione in dictam terciam partem nemoris porci
et equi supradicti, ita tamen quod dicti
Si autem boves, que in illa tercia parte privabuntur a pastore, per servientem
dicti nemoris in illa tercia parte potuerint inveniri, homines, quorum boves
fuerint supradicte, dicto servienti et non alii, pro qualibet bove, duos denarios
tantummodo persolvent ; si vero contigerit aliquam bovem fortassis evadere in
tercia parte supradicta et dictus serviens eam ibi potuerit [invenire], unum
denarium tantummodo habebit, nisi dicta bos a tauro fugata fuerit vel a musca.
Preterea serviens qui dictum nemus pro tempore servaverit,
Insuper divisum fuit coram nobis et concessum quod pro predicta composicione, ut
dictum est, facienda dicti homines capras habere non poterunt in nemore
supradicto, immo eas a dicto nemore penitus removebunt.....
Hanc composicionem laudavit, voluit et concessit et approbavit
In quorum omnium premissorum testimonium et munimen, ad peticionem partium
predictarum, sigillum curie archidiaconi
Datum
Acquêt par les chapelains des Dix-Autels sur Avesgaud de Saint-Prest et Marguerite, sa femme, de quinze setiers et mine d'avoine de redevance sur la grange de la Chapelle du Thieulin, cinq sous deux deniers de rente pour le droit de fournement, cinq sous pour les noues et escoublages, et le quart de la dîme et des ventes dudit lieu du Thieulin.
Acquêt par Miles de Châtillon, chanoine, sur Isabelle, dite la Babaude, d'une maison avec un petit pré et autres dépendances assise, à Chartres, rue du Four-de-Thiron.
De feodo castri Montis-Duplelli.
«
Idem autem frater noster comes
Et nos in recompensationem juris, si quod habet comes
Supradictus etiam comes
semper de cetero teneant dictam villam de
In cujus rei testimonium, sigillum nostrum presentibus litteris duximus
apponendum.
Actum
Acquêt par Jean d'Espaillard, prévôt de Mézangey, sur Mathieu, maire du Perray, de
tout ce qu'il avait droit de percevoir dans la grange dudit lieu, et cession par
De compromisso inter Capitulum et Comitissam Carnotensem, super libertatibus dicti Capituli.
« In nomine Patris et Filii et Spiritus-Sancti, amen.
Nos
Item quod gagiet emendam de interdicto propter hoc posito in ecclesia et civitate
et banleuga
Item quod juret idem prepositus quod, die mercurii proxima, hora prima, publice
et aperte reportet vel reportari faciat corpus dicti
Item quod Comitissa et prepositus predicti solvant Capitulo predicto
Hec pronunciata sunt a nobis
Et vero die mercurii proxima sequenti pronunciamus, declarando supra dicta que
non erant declarata, quod prepositus
Item pronunciamus quod Comitissa et prepositus predicti solvant Capitulo predicto
Item pronunciamus quod idem prepositus faciat unam processionem
Item, super emenda gagiata a dicto preposito Capitulo
Retinemus tamen nobis potestatem relaxandi eidem, vel in toto vel in parte,
processiones non expressas, si viderimus expedire, et de processionibus quas
fecerit extra
Item pronunciamus quod dicti Comitissa et prepositus faciant hodie adduci coram
nobis in capitulo
Si vero contingeret predictos
Hec autem omnia supradicta in omnibus et singulis capitulis arbitrando dicimus,
et precipimus firmiter et inviolabiliter observari et penitus adimpleri.
Actum et pronunciatum, de consensu utriusque partis,
« Littera de carnificibus. »
Les bouchers de
Poursuivis pour ce fait
« In nomine Patris et Filii et Spiritus-Sancti, amen.
Nos
Actum
Innocentii papæ, ne ullus delegatus excommunicationis sententiam ferat in Carnotensem ecclesiam.
«
Apostolice sedis benignitas sincere obsequencium vota fidelium benivolo assensu
prosequi consuevit et personas illorum quas in sua devocione promptos invenerit et
ferventes quibusdam titulis decencius decorare.
Ut igitur, ex
Nulli ergo omnino liceat...
Datum
Le Livre des Priv. (cart. 28, p. 180) contient une autre bulle,
absolument semblable, d'Urbain IV, datée de Viterbe, le 3 des calendes de juillet,
l'an Ier de son pontificat (28 juin 1262). Cette bulle existe
en original aux Archives d'Eure-et-Loir, fonds du Chap., C. X, A, 11 bis.
En 1281, l'abbé de Saint-Cheron, juge délégué par le doyen du Mans, conservateur
des priviléges du Chapitre de Chartres, lança une sentence d'excommunication
contre l'abbé de Saint-Illidius de Clermont, conservateur des priviléges de
l'abbaye de Cluny, qui avait excommunié les chanoines de Chartres, au mépris de
leur privilége de ne pouvoir l'être par aucun délégué ou conservateur. (Inv. du Chap., C. X, A, 12.)
En 1287, Jean de Pontoise, official de Saint-Germain-des-Prés, ayant rendu une
sentence d'excommunication contre le Chapitre, au nom des abbés de Saint-Denis et
de Saint-Germain conservateurs des priviléges du Roi, fut condamné à une forte
amende sur la plainte rendue contre lui par les chanoines de Chartres. (Original en parchemin. fonds du Chap., C. X, A, 14.)
Bulle d'Innocent IV, par laquelle est confirmée la cession et démission faite au Chapitre par Gilles, prévôt de Normandie, de la terre de Montaudouin, reconnue par ledit prévôt appartenir au Chapitre comme étant une de ses anciennes prêtrières.
Délivrance faite au Chapitre par Guillaume de Bussy, évêque d'Orléans, et Mathieu, évêque de Chartres, exécuteurs testamentaires d'Isabelle, comtesse dudit Chartres, de la somme de 500 livres, pour réparation des torts et dommages que ladite comtesse pouvait avoir fait à l'église de Chartres et aux serfs et hommes de corps du Chapitre.
Vente au Chapitre de Chartres, pour le prix de 160 livres tournois, de quatre muids
de froment rendus chaque année dans les greniers de Loens, par Etienne, maire
d'Ouerray, de Oreio, chevalier, Michel, Miles et Geoffroy, ses
fils, Ennorme, femme dudit Michel, Odeline, femme dudit Miles, Isabelle, femme de
Denis de Jouy, Hélissende, femme de Thibault Bonne-Femme, Alix, femme de Thomas,
maire de Sandarville, Jeanne et Adelote, toutes cinq filles dudit Etienne.
Le même Etienne et ses enfants vendirent au Chapitre, au mois de février 1258,
deux batteurs qu'ils avaient dans la granche du Chapitre à Ouerray, apud Oyreium, et neuf sols de rente sur le champart d'Ouerray, le tout
moyennant 45 livres tournois.
Enfin, au mois de décembre 1258, le même Etienne et ses enfants vendirent, pour
30 livres chartraines, à Jean de Montlhéry, chanoine de Chartres, forragia, paleas et minuta stramina que percipiebant in granchia Capituli sita
apud Oreium, necnon majoriam seu serjanteriam de Oireio, cum omnibus et singulis
rebus ad dictam majoriam seu serjanteriam pertinentibus. A la même date,
Jean de Montlhéry donna au Chapitre la mairie d'Ouerray, une maison et neuf muids
de terre qu'il avait acquis dudit Etienne, à la charge de deux anniversaires. (Orig. en parch ; fonds du Chap., C. LXXXIV, C, 1 et LXVII, B,
24).
Acquêt, au nom du Chapitre, par les exécuteurs testamentaires de feu Barthélemy,
chambrier de l'église de Chartres, sur Simon, maire de Nogent-le-Phaye, d'une
Bulle d'indulgences accordées par le pape Innocent IV à tous ceux qui assisteront aux processions qui se font trois fois la semaine dans l'église de Chartres pendant le Carême, et le dimanche des Rameaux à Saint-Cheron, aussi bien qu'au clergé qui fait lesdites processions.
« De juridicione seculari in Clauso-Erardi. »
« Omnibus presentes litteras inspecturis,
Noveritis quod cum venerabilis vir magister
Et hoc vidisse et audivisse testificamur.
In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillis nostris dignum duximus
sigillandas.
Datum
Donation faite au Chapitre par Hervé Desraé, chanoine, d'une maison et six muids un septier de terre en plusieurs pièces, assis à Berchères-la-Maingot, et ce pour la fondation d'un anniversaire pour le repos de son âme et de celles de Hugues Desraé, chevalier, son frère, et de Hersende, sa mère.
Hervé Desraé avait acquis ces biens de divers particuliers, savoir : 1º la
maison, sise en la censive de l'abbaye des Vaux-de-Cernay, de Jean de Houville, et
sa femme, au mois de mars 1242/3 ; 2º cinq setiers de terre, au terroir de
Pérusse, de Laurence, dite la Maillarde, fille de Simon Cordier, au mois de
septembre 1242 ; 3º sept setiers de terre, au terroir de Grandchamps, de Jean, dit
Ménage, au mois de mai 1247 ; 4º cinq setiers de terre, audit terroir, de Raoul,
dit Quatrehommes, et Arnoul, dit Neymer, son frère, au mois de septembre 1247.
(Inv. du Chap., C. LXXXV, A, 4.)
Ce même chanoine avait reçu en 1238 de l'abbesse et du couvent de
l'Eau-lès-Chartres, en considération des biens qu'il avait faits audit couvent,
une vigne sise à Champhol, en la censive de Saint-Père. Il la donna également au
Chapitre. (Inv. du Chap., C. LXXXV, M, 4.)
Acquêt par les chapelains des Dix-Autels sur Mathieu de Neuvy, prêtre, curé
d'Ymonville, moyennant 80 livres chartraines, de tout ce qu'il possédait, tant en
fief que domaine, au terroir de Mondonville-la-Saint-Jean, ainsi que de plusieurs
cens, seize raies d'avoine et la moitié des ventes des terres de Mondonville, que
ledit Mathieu partageait avec les religieux de Saint-Jean, et en outre deux oies
blanches qu'il avait coutume de percevoir sur l'abbaye de Saint-Jean, par les mains
du prieur de Mondonville. Ledit acquêt
confirmé par Girard de Trancrainville, chevalier, par Mathieu du Chesnay, de Chesneyo, écuyer, et par Pétronille, fille de Guillaume de Thoré,
de Thoriaco, chevalier, premier, second et troisième seigneurs
féodaux.
« Littera episcopi Aurelianensis, » Comitissæ Carnotensi, de excommunicatione in eam lata.
«
Ex parte venerabilium virorum decani et Capituli
Quia igitur nobilitati vestre sic favere et deffere nos convenerat quod honestati
vestre et juri alieno nullatenus derogetur, nobilitatem vestram hortamur, bona
fide consulentes, quatinus cum eisdem decano et Capitulo pacificare voletis et a
sentenciis excommunica
Alioquin, cum nos eisdem in suis justis petitionibus deesse non possumus,
sentencias excommunicationis predictas, quas in personam vestram, auctoritate
dictorum privilegiornm, promulgarunt, secundum quod jus requirit faciemus in
nostra dyocesi, in locis de quibus requisiti fuimus, promulgare et sollempniter
publicare, cum nos privilegia predicta diligenter inspeximus et credamus quod
ipsi, auctoritate eorumdem privilegiorum, excommunicandi quoslibet injuriatores
suos liberam habeant facultatem.
Datum anno Domini
De hominio-ligio erga Carnotensem episcopum per Vice-dominum Carnotensem.
« Omnibus presentes litteras inspecturis,
Noverint universi quod cum ego pluries requisissem reverendum patrem M[atheum],
Dei gratia, episcopum
Et ego, antequam
De quibus omnibus et singulis a me tenendis et observandis
Quos fidejussores ego per fidem meam promitto liberare a dicta fidejussione, et
eos quantum ad hoc pertinet servare indempnes.
In cujus rei testimonium et munimen, ego dedi dicto domino episcopo presentes
litteras sigillo meo sigillatas.
Datum
Guillaume et Mathieu, fils de Geoffroy de Meslay, étaient devenus vidames de
Chartres du fait de leur mère Hélissende de Tachainville. Guillaume, l'aîné de ces
deux frères, a acquis une certaine célébrité par ses Saluts
d'amour, attribués faussement à Guillaume de Ferrières, par MM. P. Paris et
L. Lacour. (France littéraire, t. XXIII. — Chansons
et Saluts d'amour de Guillaume de Ferrières). Il ne périt point dans la
croisade qu'il avait faite à la suite de saint Louis, mais il revint à Chartres,
où il passa un accord avec son frère pour le partage du vidamé et où il composa sa
jolie chanson :
Combien que j'aie demouré,
Et maint grant travail enduré
En terre maleurée,
Pour ce n'ai-je pas oublié
Le doux mal qui si m'agrée,
Dont jà n'en quier avoir santé,
S'en France ne m'est trouvée.
Voir l'opuscule publié par nous sur ce sujet et intitulé : Guillaume
de Meslay, auteur des Chansons et Saluts d'amour, connus sous le nom du Vidame
de Chartres. Chartres, Garnier, 1858.
De procuratione ecclesiæ Beati-Georgii Vindocinensis.
« Universis presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod nos, paupertatem ecclesie et canonicorum
In cujus rei testimonium et munimen, dictis canonicis et aliis beneficiatis
presentes litteras dedimus
Datum
Transaction entre le Chapitre et les abbé et religieux de Thiron, par laquelle, pour terminer entre les parties quelques contestations au sujet de la justice, le Chapitre abandonne à l'abbaye ce droit sur une pièce de terre contenant le labour d'une charrue, et sur le bourg de Thiron, le Chapitre au surplus se réservant la justice sur ses censitaires et hommes de corps dans l'étendue de la paroisse de Gardais : et quant à la justice sur les habitants du Bouchage et d'Authon, le Chapitre consent qu'elle demeure commune, comme par le passé, entre lui et les religieux.
Vente aux clercs du chœur de l'église Notre-Dame par Jean et Guillaume de Ragny,
de Reigneio, frères, de toute la grosse dîme qu'ils possédaient
dans la paroisse de Fruncé, de Fronceio ; vente confirmée au mois
de février suivant par Poulain de Fruncé, Poolinus de Frunceio,
chevalier, et Pierre, son fils aîné, seigneurs féodaux de cette dîme.
Vente par Jean des Ormes et Alix, sa femme, à Girard Mordant, chanoine de Chartres
et prébendier d'Amilly, moyennant sept livres chartraines, de trois mines de terre
labourable aux Ormes d'Amilly, apud Ulmos de Amiliaco.
Le manoir des Ormes, situé sur le chemin de Chartres à Pontgouin, appartenait au
Chapitre de Chartres, qui, en 1305, le donna à bail moyennant 16 livres. (Inv. du Chap. ; C. LXXXIV, A, 2.)
Le Chapitre possédait une prêtrière assez importante à Amilly, qui lui provenait
de dons faits par Pierre de Fontenay, en 1254, Renaud de Villeneuve-Guyard, en
1297, Garnier de Oquis, en 1334, Gui des Fouchers, en 1348. A
cette prêtrière était attaché le droit de manage, entassage et échauchage des
foins sur les habitants d'Amilly, droit souvent contesté au Chapitre et reconnu
par une sentence des Requêtes du Palais, du 6 mai 1393. (Inv. du
Chap., C. LXXXIV, A, 3 et 4.)
Ratification par les héritiers de Pierre de Fontenay, chanoine, de la donation par lui faite au Chapitre de tous les biens qu'il possédait à Fontenay et à Sandarville, sur lesquels il avait assigné précédemment au profit du Chapitre 50 livres de rente annuelle, et ce pour le prix de l'affranchissement et manumission des personnes de ses frères et sœurs et autres ses parents, qui tous étaient serfs et hommes de corps du Chapitre.
Compromis et nomination d'arbitres, par Jacques, seigneur de Château-Gontier et de Nogent-le-Rotrou, d'une part, et le Chapitre, d'autre, à l'effet d'être réglés sur une contestation élevée entre les parties, au sujet de deux muides d'avoine de redevance annuelle que Jacques de Château-Gontier prétendait avoir droit de percevoir sur les hommes et vassaux du Chapitre, à Grandhoux, sans condition, le Chapitre prétendant au contraire que ce droit ne pouvait s'exercer qu'autant que le seigneur laisserait aux hommes de Chapitre la liberté et faculté de mener leurs bestiaux paître dans ses bois.
« Littere manumissionis Leodegarii, dicti Parent, de Bonavalle et
Gilete ejus filie. »
« Universis presentes litteras inspecturis, officialis
Noveritis quod, in nostra presentia constituti,
Con
Preterea confessi fuerunt, coram nobis et in jure, predicti
Item confessi fuerunt dicti
Juraverunt etiam quod ipsi contra ecclesiam
In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sigillavimus sigillo
curie
Datum
Les archives d'Eure-et-Loir possèdent un certain nombre d'actes originaux de
manumissions ; nous allons les analyser rapidement, en indiquant seulement les
passages les plus remarquables de chacun d'eux. Presque tous ces affranchissements
d'ailleurs sont accordés pour l'admission des impétrants à la tonsure, ad clericatum et tonsuram clericalem.
1255, le samedi après la Saint-Denis (14 octobre 1255), Herbert, fils de Clément, de Vieil-Allonnes.
1256, le samedi après la Saint-Pierre et Saint-Paul (1er
juillet), Gautier, fils du maire d'Amilly. Item confessus fuit coram
nobis dictus Galterus quod ipse, dictis die et anno, juraverat publice in
capitulo Carnotensi quod si majoria Capituli Carnotensis ad ipsum Galterum
contigerit devenire, ratione successionis vel caduci vel alia ratione, si vellet
habere et retinere illam majoriam, dimitteret tonsuram, alioquin dictam majoriam
non haberet ; et si esset in tali statu quod clericatum vel tonsuram dimittere
non posset, non haberet nec peteret majoriam, immo dicta majoria ad proximiores
heredes deveniret absque dicti Galteri contradictione. Cette condition se
trouve renouvelée dans toutes les manumissions intéressant des individus qui
pouvaient avoir quelques droits à des mairies du Chapitre.
1263, le vendredi après la Saint-Jean-Baptiste (27 juin), Pierre, maire des moines de Coulombs.
1263, le lundi avant la Madeleine (21 juillet), Geoffroy Testivan de Bonneval.
1264, le lundi après la Saint-Jacques et Saint-Philippe (6 mai), Robert Fouquaut de Bonneval et Jeanne, sa femme, fille de Bernard de Saint-Maur, et Alix, leur fille.
1269, le jeudi après la Chandeleur (9 février), Barthélemy Bichot de Voves, Jean, fils de Mathieu Aquariot, et Cheron, fils de Michel Baudry.
1278, le vendredi après la Saint-Pierre et Saint-Paul (1er
juillet), Geoffroy Guimont, de Jouy ; Raoul Epi-d'Avoine, de Jouy ; Thibault, fils
de Guillaume, maire de Champseru ; Etienne de Mignières, fils d'Alix, veuve de
Jean de Mignières, écuyer.
Nous nous arrêtons : chaque année les affranchissements deviennent plus nombreux,
et nous ne sommes pas éloignés de l'époque où le Chapitre affranchira en masse
tous les serfs de ses domaines. Nous ferons cependant remarquer que parmi ces
nouveaux affranchis, plusieurs ne semblent pas d'une obscure extraction. Jean de
Mignières était fils d'un écuyer, et Etienne Grenet, affranchi en 1317,
appartenait à la maison des Grenet, qui depuis est devenue une des plus
importantes de Chartres, et qui, dès le XIVe siècle, jouait
déjà un certain rôle.
Pierre de Fontenay, chanoine de Chartres, s'étant engagé par serment à assigner au Chapitre avant la Nativité de saint Jean-Baptiste une rente de 11 livres, Etienne, maire d'Amilly, à la prière dudit chanoine, engage au Chapitre pour cette rente sa mairie d'Amilly, et ledit Pierre promet que dans un espace de trois ans il fera acquisition d'un héritage sur lequel seront assignées ces 11 livres de rente.
« Quod Episcopus possit conferre prebendam Medonte, non obstante consuetudine et juramento per eum prestito. »
«
Devocionis tue meretur sinceritas ut tuis supplicationibus in hiis que digne
postulas favorabiliter annuamus.
Sane lecta nobis ex parte tua peticio continebat quod, cum olim, sicut moris est,
in tua promotione juravisti te antiquas et approbatas, scriptas et non scriptas,
consuetudines Carnotensis ecclesie servaturum, in quibus inter alia continetur
quod prebendas, personatus, dignitates et alia beneficia, que pro tempore vacare
contingeret, personis ydoneis conferre deberes infra menia civitatis et in
capitulo
Quare nobis humiliter supplicasti ut, dicta ordinacione durante, prebendas et
beneficia, necnon personatus et dignitates que in predicta ecclesia
Nos itaque tuis supplicationibus inclinati, auctoritate presentium concedimus
postulata.
Nulli ergo omnino hominum liceat...
Datum
« Privilegium Innocentii IIII, quod Capitulum Carnotense possit morari Medunte. »
«
Cum a nobis
Sane petitio vestra nobis exhibita continebat quod olim inter burgenses
Porro cum vos, juramento prestito secundum consuetudinem ejusdem
Nulli ergo hominum....
Datum
« Sententia contra quosdam infrascriptos qui Renaldum de Spina interfecerant. »
« In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti, amen.
Et exnunc privamus perpetuo dictum
Item nos, iidem supradicti, eisdem anno et die, in negocio inquisitionis, facte
auctoritate provincialis concilii, super interfectione cantoris predicti, auditis
confessionibus
Actum
« De annualibus canonicorum Carnotensium. »
« Universis presentes litteras inspecturis, magister
Noveritis quod cum abbas et conventus
Nos igitur, habita deliberatione et diligenter super hoc inquisita veritate, ita
ordinamus et pronunciando dicimus quod canonici
solidos
In cujus rei testimonium, presentibus litteris sigilla nostra duximus
apponenda.
Datum
« Quedam relacio episcopi Aurelianensis de pace inter Capitulum et J[ohaunem] comitem Blesensem. »
« Viris venerabilibus et dilectis suis decano et Capitulo
Noveritis quod discordia que inter vos, ex una parte, et nobilem virum
Hoc autem factum est pro bono pacis et pro affectione bona quam videtur habere
dictus comes erga vos et ecclesiam
Formam autem compositionis predicte fratres
Sciatis insuper quod dictus Comes precepit, in presentia nostra, castellano suo
Prepositus vero
In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine
fecimus roborari.
Datum
« Privilegium Alexandri pape, de decimis novalium. »
«
Solet annuere sedes apostolica piis votis, et honestis potentium precibus favorem
benivolum impartiri.
Eapropter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulationibus grato
concurrentes assensu, ut, in parrociis illis in quibus veteres decimas percipitis,
novalium quoque decimas, de quibus aliquis hactenus non percepit, pro ea portione
qua veteres vos contingunt, percipere valeatis, auctoritate vobis presentium
indulgemus, cum illi qui de laboribus terre parrochiarum decimas percipiunt de
novalibus eas exigere satis possint.
Nulli ergo omnino hominum liceat...
Datum
Acquêt par
quarum una pecia, continens dimidium modium seminis, sita est juxta cheminum per
quod itur de
« Quod justicia domorum prope Portam-Novam, que dicuntur de Sendarvilla, est Capituli. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Un différend s'étant élevé entre le doyen et le Chapitre de
in quadam domo sita,
maison habitée par
Actum
Bail par le Chapitre à Gui, maire de Dammarie, du four dudit lieu, avec une maison, verger et une pièce de terre contenant environ un setier, assis audit lieu, moyennant 100 sous de rente annuelle.
Alexandri papæ quarti, de claustri vallatione et quibusdam statutis.
«
Hiis que ab ecclesiarum prelatis pro ipsarum utilitatibus provide statuuntur
libenter adicimus apostolici muniminis firmitatem, ut intemerata consistant cum
nostro fuerint presidio communita.
Significastis siquidem nobis quod cum, quondam cantore ecclesie vestre a
quibusdam iniquitatis filiis interempto, non possetis secure in vestra ecclesia
commorari, dilecti filii
Nos igitur vestris devotis supplicationibus inclinati, statuta hujusmodi, sicut
provide ab archidiaconis et canonicis predictis sunt edita, rata habentes et
grata, illa, non obstante qualibet consuetudine vel statuto ipsius ecclesie
contrariis, vallatis juramento vel quavis firmitate alia, auctoritate apostolica
confirmamus et presentis scripti patrocinio communimus.
Nulli ergo omnino........
Datum
Lettres de Mathieu, évêque de Chartres, par lesquelles, sur l'enquête préalablement faite de l'usage ancien du Chapitre touchant le nombre des chanoines-prêtres requis dans l'église de Chartres, il reconnaît que ce nombre doit être de treize, non compris le Doyen et l'abbé de Saint-Jean-en-Vallée, et qu'il ne peut disposer d'aucune prébende vacante en faveur d'aucun clerc, constitué en ordres inférieurs, et déterminé à y rester, jusqu'à ce que le nombre des chanoines-prêtres soit rempli, ou du moins jusqu'à ce que ceux qui doivent le compléter, quoique non prêtres actuellement, soient en état et volonté de recevoir l'ordre de prêtrise dans le cours de l'année, à compter du jour de leur réception.
Acquêt par le Chapitre sur Pierre du Marchais, chevalier, et sa femme, de tous les
champarts, cens, poules, rentes, corvées et autres droits qu'ils avaient à prendre
Pierre du Marchais avait acquis ces biens de Raoul Chevrel et sa femme en 1256 ;
il eut même, au sujet de cet acquêt, avec le Chapitre, un différend qui fut réglé
par l'archidiacre de Blois et Guillaume de Manlia, chanoine, au sujet d'une bovée
de terre dont le Chapitre lui contestait la justice. (Inv. du Chap.
; C. CXIII, P, 2.)
Les biens vendus par Pierre du Marchais constituèrent la prètrière de Puiseaux,
donnée en 1258 à Renaud de Beaumont, chanoine, et qui s'accrut successivement :
d'un hébergement et 33 setiers de terre au terroir de Marolles, acquis, en 1257 et
1258, par Jean Groignet, chanoine, et de la mairie de Puiseaux, vendue en 1295 à
Guillaume d'Essay, chanoine, par Jean de Puiseaux et ses enfants. (Inv. du Chap. ; C. CXIII, P. 3, 4 et 5.)
« Littera qualiter Vice-dominus non potest habere posternam seu introitum extra claustrum ad domum suam. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Cum venerabiles viri decanus et Capitulum
proponentes contra ipsos quod jus faciendi premissa non haberent, eo quod exitus
et egressus ad domos nostras quas habemus in claustro predicto nobis libere non
patebatur sicut ante dicti claustri clausuram ;....
assereremus eciam portam seu posternam et viam sitas inter domum nostram et
ecclesiam
Pour vider ce différend, un arbitrage eut lieu, de l'assentiment des parties, et
le sous-doyen,
Le Vidame déclare accepter ce jugement et s'engage et
Actum
« De duodecim solidis et octo denariis annui census in claustro. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Il a vendu au Chapitre, pour
Datum
Prise par Roger Passemer du roi saint Louis, de 79 acres et 3 vergées de terre, assis en la paroisse de Cottevrard, avec le droit de corvée et toute justice, moyennant 38 livres 18 sous de rente annuelle et perpétuelle.
« Beati Ludovici de fundacione altarium Angelorum et Virginum et viginti libris pro certis anniversariis. »
« In nomine sancte et individue Trinitatis, amen.
Notum facimus universis quod super procuracione seu gisto quod apud
Idem autem episcopus, pro hac quitatione et pace, promisit nobis et concessit
dare
Quorum uterque capellanus, de predicta summa,
Tenebitur autem uterque ipsorum, diebus singulis, pro nobis quandiu vixerimus,
per se vel per alium, si legitimum impedimentum haberent, missam celebrare
secundum quod est in ecclesia consuetum.
Et frequentius missam de Sancto-Spiritu et de beata Dei genitrice petimus
celebrari, et in omnibus missis pro nobis collectam dici et orationem fieri
specialem.
Singulis autem diebus sabbati, ad altare de Sanctis Virginibus, missam de
gloriosa Virgine regina Virginum, et in altari de
Post decessum vero nostrum, in predictis duobus altaribus, missam que dicitur pro
defunctis fidelibus, singulis diebus, uterque celebrare tenebitur capellanus,
excepto quod in diebus sabbati ad altare de Virginibus missa de beata Virgine et
in secundis feriis ad altare de
Diebus tamen sollempnibus in quibus non consuevit ecclesia celebrare pro Mortuis,
poterunt officium celebrare quod sollempnitati competet aut diei.
Collationem autem dictarum duarum capellaniarum nobis retinemus tantummodo prima
vice, et postmodum ad Capitulum in perpetuum pertinebit.
Volumus autem quod talibus conferantur qui alia ecclesiastica beneficia non
habeant et qui jam ad sacerdotium sint promoti, vel qui promoveri debeant in
proximis ordinibus successive, et qui personaliter et continue resideant in
eisdem.
Provideat ta
Donamus autem et concedimus de residuo dicti redditus, ad faciendum
distributiones, secundum disposicionem Capituli, canonicis et clericis ejusdem
ecclesie, in quinque anniversariis infra nominatis, viginti libras turonenses,
videlicet in anniversario clare memorie genitoris nostri
Que quidem anniversaria sollempniter fieri petimus et ad majus altare diebus
obitus nostri, et distributiones anniversariorum illis dumtaxat fiant canonicis et
clericis qui interfuerint quolibet anniversario, tam in vigiliis quam in
missa.
Quandiu autem vixerimus nos et Regina predicta uxor nostra, pro nobis et ipsa, in
duobus proximis diebus
Tenetur autem episcopus
Quod ut perpetue stabilitatis robur obtineat, presentem paginam sigilli nostri
auctoritate ac regii no
Actum
Astantibus in palatio nostro quorum nomina supposita sunt et signa.
Dapifero nullo.
Signum
Signum
Signum
« Littera de domo domini Leugarum sita in claustro. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Ils déclarent abandonner les plaintes qu'ils avaient élevées contre le Chapitre
au sujet de la clôture du cloître et ils reconnaissent avoir reçu dudit Chapitre,
à titre de dédommagement, la somme de
Datum
« Ordinacio quod episcopus Carnotensis tenetur in cibo et potu operariis in argento et auro circa majus altare et Sacram-Capsam laborantibus. »
«
Notum facimus universis quod cum inter
Nos autem
in cibo et
potu, omnibus operariis in auro et argento, qui pro tempore operantur et
operati fuerint et eciam operabuntur in futurum in capsa, sive in sacro scrinio
Super arreragiis autem ordinamus, ex causa probabili, quod reverendus pater
In cujus rei testimonium et firmitatem, nos,
Actum
Sentence arbitrale sur compromis entre les abbé et religieux de Thiron d'une part et les habitants de la Troche et de la paroisse des Corvées, sujets du Chapitre et de l'Aumône de Chartres d'autre part, touchant les droits de pâturage dans les bois du prieuré de Lédo, appartenant auxdits abbé et religieux.
« Littera Regis, super licentia eligendi episcopum. »
«
Cum nobis obitum bone memorie
Actum
« De fondatione capelle de Frequoto. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego, pro remedio anime mee,
patris et matris meorum et aliorum antecessorum meorum, dedi, concessi et
assignavi in perpetuum capelle quam ego, in honore
Dedi etiam et concessi et assignavi dicte capelle totum locum in quo est sita
dicta capella, qui vulgariter dicitur
Dedi insuper et assignavi dicte capelle campum qui est inter dictam
Dedi etiam et concessi et assignavi capelle predicte quemdam campum, prout
continetur in longum et latum, quem habebam apud
Ita tamen quod presbiter seu persona qui pro tempore dictam capellam habebit, per
se vel per alium, in dicta capella, singulis diebus, tenebitur pro Defunctis
celebrare, exceptis diebus dominicis et festivis novem lectionum, et etiam horas
canonicas decantare.
Et quantum ad omnia permissa tenenda, me et heredes meos universales et singulos
obligavi.
In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris sigillum meum
apposui.
Datum
Accord entre Robin d'Illou et les habitants de Dampierre-sur-Avre, par lequel il paraît que les habitants ont droit d'usage dans les bois dudit Robin en la paroisse de Dampierre.
Transaction entre le Chapitre et les habitants d'Ingré, au sujet du droit de taille et jalage qu'il avait droit de percevoir à Ingré
Ce droit de jalage ou jaugeage fut converti en 20 deniers parisis par arpent de vigne. En 1579, le Chapitre consentit à en affranchir les habitants d'Ingré moyennant 510 écus d'or. — Cette redevance féodale était très usitée dans les vignobles de l'Orléanais.
En 1315, Pierre Policon acquit, au nom du Chapitre, sur Guillaume le Bouteiller
tous les droits de vinage et jalage que ce dernier avait à prendre dans l'étendue
des paroisses de Saint-Loup d'Ingré, de la Chapelle-Saint-Maxime, des Ormes, de
Saint-Jean-de-la-Ruelle et de Saran. En 1410, Jean Rondeau, et, en 1478, Marion de
Sancerre passèrent des aveux et dénombrements au duc d'Orléans pour leur droit de
jalage sur certains cantons de vignes à Ingré. (Inv. du Chap.,
C. LXIV, T, 2, 4, 7 et 12).
Bulle du pape Alexandre IV, portant indulgences en faveur de ceux qui visiteront l'église de Chartres le dimanche, veille de saint Luc, jour destiné pour sa dédicace.
Acquêt fait par Raoul d'Aubusson, doyen de l'église de Chartres, sur Colin, maire de Berchères-sur-Vesgre, de deux batteurs qu'il avait en la grange de Berchères, à cause de sa mairie, et de 10 sous de revenu pour le champart qu'il avait à prendre sur la grange.
Les possessions du Chapitre à Berchères-sur-Vesgre provenaient, outre cette
acquisition, de la donation faite, en 1283, par les exécuteurs testamentaires de
Pierre de Villarceau, chanoine de Chartres, de toutes les pailles et pillons, des
blés et avoines, vesses et deniers, perçus en la grange de Berchères, acquise par
ledit chanoine sur Jean, maire dudit lieu. (Orig. en parch.,
fonds du Chap., C. LXVII, B, 34).
Outre ce qu'il possédait à Berchères-sur-Vesgre, Raoul d'Aubusson donna au
Chapitre, pour son anniversaire, une maison manable, appartenances et dépendances,
appelée la métairie de Brissard, que le Chapitre louait 70 livres tournois en
1280. (Inv. du Chap., C. LXXXV bis, E, 2.)
« Littera de gastis de Pincon. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Noveritis, quod nos, de
Que
Et conventum est inter nos et dictum
Verumtamen, si dicta terra ad alios quam ad heredes dicti
Nos enim promittimus bona fide.....
In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras dedimus dicto
Datum
« Pacificatio inter episcopum et priorem Sancti-Martini-in-Valle super procuratione episcopi. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Noverint universi quod, cum inter nos verteretur contentio super eo videlicet
quod nos prefatus episcopus dicebamus dictum priorem et conventum
Quare nos, predictus episcopus, petebamus a predictis priore et conventu plenam
satisfactio
Et debet
Dictum est etiam quod, antequam idem episcopus proferat arbitrium sive
ordinationem super premissis, venerabiles viri decanus et Capitulum
In cujus rei testimonium, presentibus sigilla nostra duximus apponenda.
Datum
« Rescriptum apostolicum super compromisso facto pro injuria cuidam canonico et advocato ecclesie Carnotensis. »
«
Lecta coram nobis dilectorum filiorum decani et Capituli ecclesie
Adjecta quod si contingeret aliquem arbitrorum ipsorum abesse vel etiam impediri,
magister
Promiserunt etiam partes ipse, sub pena hujusmodi, quod ratum et firmum haberent
et observarent quicquid ab eisdem arbitris statutum fuit vel etiam ordinatum.
Sane predicti arbitri non attendentes quod ad instar judiciorum arbitria sunt
redacta, lite non contestata et juris ordine non servato, contra dictos decanum et
Capitulum minus provide arbitrium protulerunt, quod redundat in grave dicte
Quia vero nobis
Testes autem qui fuerint nominati, si se gratia, odio vel timore subtraxerint,
censura simili, appellatione cessante, cogatis veritati testimonium perhibere.
Quod si non omnes hiis exequendis potueritis interesse, tu, frater archiepiscope,
cum eorum altero, ea nichilominus exequaris.
Datum
Le grand procès entre le comte et le Chapitre au sujet de Renaud Col-Rouge
commença au mois de mars 1260. Il était à la fois question de Renaud Col-Rouge et
de Denisot son fils, de Gilot, fils de Gilbert Col-Rouge, frère dudit Renaud, et
de Guillaume Floier. Les parties firent un premier compromis entre les mains de
Jacques, trésorier de Beauvais, et de Guillaume de Limigni, archidiacre de
Pinserais. Les arbitres durent rechercher se cil Renaut Corroge iert
telz ou en tel estat que il peust estre avoez de chanone de Chartres, et seur ce
doit li quens de Chartres ses prueves amener à prover se il est usurier ou
marcheant, et se li cuens puet prover que il soit marcheanz ou usurier,
Chapistre ne chanone de Chartres ne le puent défendre par la reison de celui
avoement. Quant à Gilot Col-Rouge, maire du Chapitre, les arbitres enquerront se li maires de Chapistre puet marchander franchement, et se
il trovent que li meres puisse marcheander et estre frans de la marcheandise
quant au conte, la briseure de sa meson et les injures seront amendées et les
domages li seront renduz. Les sentences d'excommunication et d'interdit
prononcées contre le comte et ses officiers seront suspendues jusqu'à l'octave de
la Madeleine.
Rien ne fut décidé à l'octave de la Madeleine, et, au mois de juillet, les
parties firent un nouveau compromis entre les mains du doyen de Chartres, du
trésorier de Beauvais et de Gui de Neaufle, doyen de Saint-Martin de Tours. La
sentence de ces nouveaux arbitres devait être rendue avant l'octave de la
Toussaint. La querelle ne put encore être terminée à cette époque, et de nouveaux
arbitres furent nommés ; ce sont ceux désignés dans la bulle que nous publions.
Ils rendirent leur sentence en 1263, mais nous voyons que le Chapitre de Chartres
en appela au pape de leur décision. (Original en parchemin.
fonds du Chap., C. X, E, 3).
Clément IV adressa deux autres bulles, dans le même sens, à l'archevêque de
Bourges et au doyen de Saint-Ursin, datées de Viterbe, le 10 juillet et le 24
novembre 1267. La querelle s'était d'ailleurs envenimée, pendant l'intervalle de
ces deux années, par de nouvelles vexations de la part du comte. Une bulle de
Clément IV, datée de Viterbe, le 24 novembre 1266, nous apprend que le comte quosdam homines ipsius Capituli de corpore contra justiciam capi
fecerat ac predictos decanum et Capitulum angariis et perangariis et aliis
exactionibus indebitis aggravabat. Une autre bulle du même pape, donnée à
Viterbe, le 28 juillet 1267, rapporte que le comte decanum et
Capitulum perturbat multipliciter ac impedit quominus valeant uti jure advocandi
ad sua servitia cives Carnotenses ac per hoc ipsos a jurisdictione seculari
qualibet eximendi. (Orig. en parch. bullés ; fonds du
Chap., C. X, E, 3.)
La sentence de l'archevêque de Bourges, du doyen et du prieur de Saint-Ursin fut
rendue à la fin de l'année 1268, mais le Chapitre refusa de s'y soumettre. Le 30
janvier 1269, Guillaume Potier, clerc, Guillaume de Lèves, chanoine de Chartres,
et Gervais le Plâtrier, Plastrarius, citoyen de Chartres,
procureurs dudit Chapitre, déposèrent, devant Jean de Hauteville, notaire
apostolique, une protestation contre ce jugement, se fondant sur ce qu'il ne leur
avait pas été permis de faire entendre librement leurs témoins et sur ce que les
dires de leur adversaire ne leur avaient pas été communiqués. (Original en parchemin. fonds du Chap., C., X, E, 7).
Ce long procès ne fut terminé qu'en 1271 par la composition conclue sous la médiation de Philippe-le-Hardi. (Voir nº CCCL).
Sentence arbitrale, rendue sur compromis, entre le Chapitre et ses vassaux et
censitaires d'une part, et Etienne de Sept-Fonts, chevalier, d'autre part, au sujet
de quelques contestations élevées entre les parties, à propos de la propriété des
voieries de Gardais et d'Authou et de quelques prestations d'avenages, prétendus
Par un acte du mois de novembre suivant, Etienne de Sept-Fonts déclara acquiescer à cette sentence.
En 1273, le même différend se renouvela entre le Chapitre et Jean-le-Roux, duc de
Bretagne Les parties nommèrent pour arbitres Guillaume de la Rosière, chevalier,
et Guillaume de Monceaux, archidiacre de Dreux, et ces arbitres prononcèrent un
jugement conforme à celui de 1265. (Inv. du Chap. ; C. LXXXVII,
S, 4.)
Homagium episcopo Carnotensi pro terra de Alluya.
«
Noveritis quod cum
Dictus vero
In cujus rei testimonium, presentibus litteris nostrum fecimus apponi
sigillum.
Sentence arbitrale rendue entre le Chapitre d'une part et les héritiers de Gautier de Frescot, chanoine, d'autre, laquelle adjuge au Chapitre, en toute propriété, l'hébergement de Préez, les bois, vignes, vergers, garenne et autres dépendances, ainsi que le moulin à foulon dudit Préez, les eaux et droits d'icelles depuis le moulin jusqu'au Pont-Tranchefêtu, avec la pêche des anguilles depuis le Pont-Tranchefêtu jusqu'au moulin sous Thivars du côté de Tachainville, les ruisseaux et graviers depuis les bornes plantées entre le moulin de Spoir et le pont de Villaine jusqu'au moulin de Ville, les droits desdites eaux qu'avait l'évêque de Chartres èsdits moulins, le champart et le dîme de Mons et d'Oisemont, et les prés assis proche le Pont-Tranchefêtu ; item la terre du Perray, la dîme d'Herville et les terres labourables sises devant le moulin de Villaine : tout ce que dessus ci-devant acquis par Nicolas de Frescot, archidiacre de Dunois, et par lui légué au Chapitre ; item le biais de rivière de Villaine et les terres sur Pohas, Basche et Barestiau, acquises par Gautier de Frescot, neveu de Nicolas, et par lui transportées au Chapitre, avec les biens donnés par son oncle, dont l'usufruit lui avait été réservé.
« Rescriptum apostolicum pro Capitulo, in causa appellationis a subdecano vel ejus vicem gerentibus. »
«
Sua nobis dilecti filii decanus et Capitulum ac
Quocirca discretioni vestre, per apostolica scripta, mandamus quatinus, legitime
in appellationis causa procedentes, sententiam ipsam confirmare vel infirmare,
appellatione remota, curetis, sicut de jure fuerit faciendum.
Quod si non omnes hiis exequendis potueritis interesse, tu, frater archiepiscope,
cum eorum altero, ea nichilominus exequaris.
Datum
« De subgondriis domorum canonicorum. »
«
Comme une contestation s'était élevée entre
— Le marchand qui donnera pendant cette nuit son étal à garder
Litteræ Ludovici regis, de suspensione interdicti.
«
Cum vos, ad requisitionem et preces nostras,
Actum apud
Accord passé devant Gaucher de Rochefort,
sire du Puiset, par lequel Gohier et Guillot de Juifs, écuyers, cèdent et
abandonnent au Chapitre toutes les menues rentes et deniers, poules, pain et autres
choses qu'ils avaient à prendre sur les hommes ou hôtes de l'église de Chartres en
la ville de Juifs, pour dédommager le Chapitre des pertes et injures souffertes par
le meurtre que lesdits écuyers
« De compositione advocatorum Ecclesie. »
«
Nos autem super premissis pronunciamus seu ordinamus in hunc modum : Primo, quod,
ratione istius nostre ordinationis, arbitrii seu dicti, dicti decanus et Capitulum
omnes interdicti et excommunicationis sentencias, occasione predictarum
contentionum auctoritate sua latas, ubicumque et in quascumque personas amoveant,
necnon et latas, ad instanciam eorumdem,
Deinde, de numero advocatorum dictorum decani et Capituli
Item, de condictionibus advocatorum taliter ordinamus quod, in delictis aut
quasi, exempti sint a juridictione omnimoda alta et bassa Comitis
Appellatione autem familie volumus contineri advocatorum liberos cum ipsis
advocatis manentes, ad ipsorum advocatorum expensas, sint vel non sint in eorum
potestate, ac omnes illos qui cum advocatis ipsis morabuntur, ad expensas
advocatorum, et suum domesticum servitium facient et ad hoc specialiter
assumentur.
De quibus advocatis et eorum familiis taliter ordinamus quod ad omnimodam
jurisdictionem dictorum decani et Capituli pertineant, nisi in casibus in quibus
justiciandi essent per alium quam per ecclesiam aut per Comitem
Item de bonis mobilibus dictorum advocatorum taliter ordinamus quod, propter
delictum aut quasi ipsius advocati, aut propter quamcumque aliam occasionem seu
causam, non debeant ipsi Comiti confiscari, nec ad juridictionem seu justiciam
ipsius Comitis aliquatenus pertinere, dum tamen bona illa existencia sint in
civitate et banleuga
Item ordinamus quod de contractibus aut quasi, in dictis civitate
De bonis vero eorum immobilibus, perinde ac si non essent advocati, nulla per
hanc ordinationem nostram conceditur exemptio ; quin, ubi debebunt super hiis
respondere teneantur, excepta domo quam inhabitabit advocatus et familia ejusdem
advocati, cum toto pourprisio, in qua vel pro qua, cum toto pourprisio, quamdiu
inhabitabit, ibidem nullam dictus Comes aut sui possunt, quacumque occasione seu
causa, juridictionem seu justiciam exercere, nisi pro censu Comiti debito, pro quo
non soluto justiciare poterit dictus Comes, secundum quod, pro censu sibi debito,
justiciare consuevit alias domos
Item ordinamus quod decanus et Capitulum
Item ordinamus quod decanus et Capitulum
Et hec predicta omnia, videlicet de non advocando usurarium et de familia non
ultra quam ipsis advocatis sufficiat assumenda, jurabit procurator decani et
Capituli
Quilibet vero de cetero recipiendus in canonicum in ecclesia
Item, ordinamus quod decanus et Capitulum
Preterea quociens dicti decanus et Capitulum aliquem seu aliquos advocabunt,
debent tunc advocatorum nomina, in capitulo
Quo juramento, quantum ad negotiationem pertinet, idem Comes, sine alia
probatione, debebit esse contentus.
Ordinamus etiam quod quicumque fuerit Comes
Dicti vero decanus et Capitulum, occasione seu ratione istius
Ordinamus etiam quod prepositus, castellanus et baillivus, seu quicumque alii in
comitatu
Nec dicti decanus et Capitulum poterunt eos qui juraverint trahere ad forum
ecclesiasticum, occasione seu ratione istius juramenti.
Item ordinamus quod, in recompensatione advocatorum, quia plures habere
consueverant, ut asserebant predicti decanus et Capitulum, quam per nostram
suprascriptam ordinacionem concessimus ipsis decano et Capitulo, dictus Comes
teneatur eis dare et assignare in comitatu
Ordinamus etiam ut advocatorum familia in omnibus eadem libertate gaudeant qua
per istam nostram ordinacionem, arbitrium seu dictum gaudere possunt advocati
predicti.
Item, super dampnis, expensis et injuriis hinc inde habitis seu factis, occasione
dictarum contencionum, de quibus in nos compromissum est, ordinamus et volumus
quod partes predicte mutuo se absolvant seu quitent.
Item ordinamus quod dicti decanus et Capitulum statuta revocent que fecerunt ad
usus illos qui contra ipsos decanum et Capitulum predicto Comiti aut suis
prestarent consilium vel juvamen ; et si qua fuerit super predictis declaratio,
petita ab alterutra partium, de consensu earum, nobis retinemus
Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris nostrum
fecimus apponi sigillum.
Actum
Vente au Chapitre de Chartres par Etienne, dit Beauventre, de Beauvilliers, et Jeanne, sa femme, de 18 setiers de terre arable, sis dans la paroisse de Boisville-la-Saint-Père, dans la prébende de Reboulin, au territoire de Guillonville, ladite vente faite moyennant cinquante-cinq livres chartraines.
En 1279, le mercredi après la saint Martin d'hiver (15 novembre), Guillaume de
Sérignan, chanoine, et Jacques Alain, clerc, exécuteurs testamentaires de Cinchius
de Saint-Eustache, chanoine de Chartres, acquirent, pour être appliqués à
l'anniversaire dudit chanoine, d'Henri de la Porte-Morard, chanoine de
Saint-Aignan d'Orléans, quatre muids de terre au territoire de Guillonville,
moyennant 60 livres chartraines. Au mois de mars 1280, les mêmes acquirent, pour
la même cause, de Geoffroy de Guillonville, sept boisselées de terre ou environ à
Guillonville. (Orig. en parch. ; fonds du Chap., C. CVI, B,
3.)
En 1294, le dimanche après l'Epiphanie (10 janvier), Robert de Frouville, doyen,
et Guillaume de Sérignan, chanoine, exécuteurs testamentaires de Pierre de la
Châtre, chancelier de l'église de Chartres, acquirent, pour être appliqués à
l'anniversaire dudit Pierre, de Luc de Guillonville et de Mathilde, sa femme,
moyennant 30 livres tournois, 18 setiers de terre au territoire de Guillonville,
juxta cheminum per quod itur de Carnoto Aurelianis, et juxta viam
per quam itur de Guillonvilla ad perreriam de Valle-Ogis, in loco qui
dicitur le Grou. (Orig. en parch. ; fonds de Chap., C.
CVI, B, 4).
En 1298, le 25 août, Hébert de Chasay, chanoine, et Jean de Chaumont, exécuteurs
testamentaires de Guillaume de Chaumont, archidiacre de Chartres, firent
l'acquisition pour l'anniversaire dudit Guillaume : 1º moyennant 10 livres
tournois, de Guillot le Maçon, de Guillonville, et de Jeanne sa femme, d'un setier
huit boisselées de terre labourable, audit Guillonville ; 2° moyennant 18 livres
tournois, de Luc de Guillonville et Mathilde, sa femme, de 6 setiers et une mine
de terre, à Guillonville, prope viam per quam itur de Guillonvilla
apud Rebolinum ; 3º moyennant 18 livres tournois, de Robin Lucas et Jeanne,
sa femme, de la même quantité de terres, audit lieu, in via per quam
itur de Guillonvilla apud Pravillam, juxta marchesium de Guillonvilla. (Orig. en parch. ; fonds du Chap., C. CVI, B, 5.)
Composition faite entre Pierre, évêque de Chartres, et le Chapitre, au sujet des
processions que le Chapitre avait coutume de faire en l'église de Saint-André le
vendredi d'après Pâques et la veille de la fête dudit Saint-André, par laquelle le
Donation par Pierre, élu archevêque de Reims, à Jean de la Brosse, chanoine de Chartres, des maisons canoniales qu'il possédait audit Chartres, rue des Vasseleurs, s'étendant jusque dans la rue qui est derrière le four de l'Evêque, en la censive de l'Aumône Notre-Dame.
Littere venditionis Hugonis Lamer, militis, de furno Boelli.
« Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie
quendam furnum qui dicitur furnus
Cette vente est faite du consentement et avec la garantie de
Datum
Amortissement par Guillaume de Prasville, de Proevilla, écuyer,
et Agnès, sa femme, de la vente faite à Renaud Cher-Temps, chanoine de Chartres, par
Jean d'Elumignon, Johanne de Limignons, écuyer, des dîmes de Moinville-la-Bourreau et de Sermerolles, de Mondonvilla-Gosleni
et de Sarmesoles, qu'il tenait en fief de Guillaume, père dudit
Guillaume.
Vente par Jean de Voise, chevalier, et Agnès, sa femme, au Chapitre de Chartres,
moyennant 250 livres chartraines, de sept arpents et demi de pré, in
banleuca Carnotensi, scilicet ante Fontanam-Bullientem, in loco qui vulgariter
appellatur Lonsaux, et juxta Fortem-Domum, scilicet inter ipsam Fortem-Domum, ex
una parte, et prata Sancti-Johannis-in-Valleia Carnotensi, ex altera, et en outre de trois muids de vin de revenu in tercolliis, in torcullari Johannis Colli-Rubei de Cruce-Jumelini :
De immunitate claustri. — Quod licet Episcopo ponere scalas suas in claustro.
« Universis presentes litteras inspecturis,
Noveritis quod nos volumus et concedimus reverendo patri
In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras dicto domino episcopo
dedimus sigillo Capituli nostri sigillatas.
Datum
Vente au Chapitre de Chartres, moyennant 80 livres chartraines, par Girard
Beau-Fils, Girardus Pulchrus-Filius, et Ennor, sa femme, de la
dîme qu'ils possédaient Petrus Bellus-Filius, frère du vendeur, et amortie, au mois de mars
suivant, par Renaud d'Ouarville, Raginaldus de Orrevilla,
chevalier, Geoffroy de Meslay, Gaufridus de Melleio, écuyer, et
Gilles, maire du Fresne, Gilo, major de Fraxino.
« De custodia capitis beate Anne. »
« Universis presentes inspecturis,
Cette disposition était attaquée par
Cependant, sur les instances du Chapitre,
Datum
Attestationes de inventione corporis sancti Piati, integri et incorrupti.
« Anno
Et ad hoc sunt testes qui sequuntur, in ecclesia
En 1310, le 1er octobre, on fit de nouveau l'ouverture de la
châsse de saint Piat et on trouva le corps du saint martyr integrum
et incorruptum, a corpore tamen diviso capite. Etaient présents : Theobaldo de Alneto, decano Carnotensi ; Egidio de Condeta,
archidiacono Vindocinensi ; Petro de Ruppeforti ; Petro de Crisperiis ;
Raginaldo de Brocia ; Gaufrido de Joigniaco ; Guillelmo de Ordone ; Radulpho de
Medonta ; Richardo de Hanesiis ; Johanne de Reate ; Radulpho de Capriaco ;
Corraldo de Mediolano ; Landulpho de Columpna, canonicis Carnotensibus ;
Lamberto de Castello, legum professore, consiliario Capituli Carnotensis ;
Symone, carpentario. (Orig. en parch. scellé ; Arch. dep.
d'Eure-et-Loir, C. III, D, 9.)
Le 20 août 1352, on fit une nouvelle ouverture de la châsse, en présence de Louis
de Vaucemain, évêque de Chartres, et de : Bernardo de Cardaillaco,
decano ; Johanne de Monte-Mauri, camerario ; Johanne de Montigniaco, Drocensi,
Raginaldo Saiget, Vindocinensi archidiaconis ; Girardo
Dechan ; Petro de Bosco ; Petro Sageti ; Helya Grimouart ; Bertrando de Sancto-Crispino ; Hugone de Pomeriis ; Petro Gueite ;
Guidone des Foucheiz ; Guidone de Mesnilio ;
Guillelmo Johannis ; Petro de Paluau ; Guillelmo de
Cantumerulla ; Luca de Urbe-Veteri ; Eblone de Sancta-Maria ; Ludovico Chauvelli
; Girardo de Madico, canonicis ; Johanne Dynere, magistro
fabrice ; Matheo Aquari, consiliario ; Almarico de Brueriis,
secretario ; Petro de Lureyo, advocato, et Jacobo Laysie, cive
Carnotensi. (Orig. en parch. scellé ; Arch. dep.
d'Eure-et-Loir, C. III, D, 9.)
Le 1er septembre 1356, ad instantiam domini
Johannis, regis Francorum, le Chapitre fit l'ouverture de la châsse de
saint Piat. Outre le roi, étaient présents : R[aginaldo],
Cathalaunensi episcopo ; comite Stamparum ; Gaufrido de Charni, milite ; Arnulpho de Odenehan, marescallo domini
regis, et pluribus aliis nobilibus. (Original en
parchemin. Arch. dep. d'Eure-et-Loir, C. III, D, 9.)
Le 6 octobre 1591, à la demande du cardinal Charles de Bourbon, archevêque de
Rouen, en sa présence et en celles de Charles de Bourbon, comte de Soissons, son
frère ; de Nicolas de Thou, évêque de Chartres ; de Philippe du Bec, évêque de
Nantes ; d'Henri d'Escoubleau, évêque de Maillezais ; de Renaud de Beaune,
patriarche et archevêque de Bourges ; de Nicolas Fumée, évêque et comte de
Beauvais, pair de France ; de Claude d'Angennes, évêque du Mans ; de Charles
Miron, évêque d'Angers ; de Philippe Hurault, comte de Cheverny, chancelier de
France, et de tous les membres du Chapitre de Chartres, on fit l'ouverture de la
châsse de saint Piat, et on trouva le corps du martyr incorruptum,
cohœrentibus singulis ejus membris ac partibus, excepto capite quod est a
corpore divisum. (Expéd. sur pap. ; Arch. dep.
d'Eure-et-Loir, C. III, D, 9.)
La châsse fut de nouveau ouverte le 24 mars 1609 à la prière de la reine Marie de
Médicis, et enfin, le 20 décembre 1708, Paul Godet des Marais opéra la translation
des reliques dans une nouvelle châsse. Nous extrayons du procès-verbal dressé à
cette occasion la description de l'état dans lequel on trouva le corps du saint
martyr. Evolutis pannis sericis et linteis quibus tegebantur,
invenimus corpus humanum integrum, capite super humeros apposite reposito,
cœteris ejus membris cohœrentibus : faciem habebat manusque nudas, pelle,
carnibus et nervis exsiccatis adhuc ornatas ; pollice tamen utroque dissoluto,
manu dextera super pectus, lœva ad latus posita. Reliquœ corporis partes sindone
vetusta circumvolutœ erant et quasi vestitœ. Et cum voluerimus sindonem illum
tollere, imo et resecare, plurimas telas similiter dispositas firmissime
adhœrentes et conglutinatas reperimus, illis vero resecatis aliquibus in locis
et œgre revulsis, maxime circa partes superiores pectoris et partem inferiorem
lacerti dextri, ossa nondum pelle denudata vidimus. Deinde etiam pedem dextrum,
telis et fascis quibus involvebatur resecatis, deteximus, illumque integrum
pariter, pellibus, nervis, carnibus exsiccatis reperimus. (Expéd. sur pap. ; Arch. dep. d'Eure-et-Loir, C. III, D, 9.)
« Pro xx libris percipiendis in prepositura Yenville, in
Ascencione Domini, ad anniversarium Alphonsi, comitis Pictavensis. »
«
Notum facimus universis, tam presentibus quam futuris, quod cum, juxta
ordinationem felicis recordatio
Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris nostrum
fecimus apponi sigillum.
Actum
« Interdictum civitatis et banleuge Carnotensis, per Capitulum mandatum iterato observari, post recessum Regis. »
«
Cum nos, ob reverenciam domini Regis et ad ipsius instanciam,
interdictum a nobis positum in civitate et banleuca
Datum
Reddite litteras sigillatas in signum presentis mandati nostri recepti. »
Deux monitoires, en date des 23 avril et 12 mai 1278, adressés par le Chapitre au
curé de Saint-Aignan, dans la paroisse duquel se trouvait le château du comte,
nous apprennent la cause de cet interdit, lancé contre le comte et Guillaume de
Saint-Mesmin, son châtelain. Cum sit notorium quod prepositus seu vis
Comitis Carnotensis ad quoddam stallum situm Carnoti, in loco qui vulgariter
appellatur Porta-Nova, in quo Johannes Rufus, carnifex, consuevit vendere carnes
suas, qui quidem stallus est proprium domanium et predium ecclesie Carnotensis
et nostrum, accedens, in grave dampnum et prejudicium nostrum et ecclesie
nostre, necnon gravem injuriam, dictum stallum diruit, fregit et amovit et
exinde asportavit........... Cum prepositus Stephanum Tonelarium, hospitem
venerabilis viri decani et Capituli Carnotensis, levantem et cubantem in terra
ipsorum, videlicet in furno de Porta Sparrarum, ceperat seu capi fecerat,
detinebat seu detineri faciebat, violenter, injuste et sine causa
rationabili..... (Original en parchemin. fonds du Chap.,
C. X, E, 7.)
L'interdit, lancé par le Chapitre, ne produisit pas grand effet : le comte et ses
officiers commençaient à ne plus beaucoup se soucier de ces rigueurs
ecclésiastiques. Une nouvelle lettre du Chapitre, en date du 23 décembre 1278,
nous apprend que le prévôt de Chartres s'était transporté à la maison du boucher
Jean Leroux, située dans la rue Châtelet, in vico qui dicitur
Casteletus, et en avait brisé les portes, au mépris des priviléges et des
droits du Chapitre.
Nous ne savons quelle fut l'issue de cette dispute entre le comte et le Chapitre ; mais quelques années plus tard nous voyons qu'un nouvel interdit fut lancé contre la comtesse Jeanne. (Voir nº CCCLXXVIII).
Vente par Geoffroy de Pouancé à Guillaume de Berou de tout ce qu'il possédait au terroir de Berou, en la paroisse de Meslay-le-Grenet.
« A touz ceulx qui ces présentes lettres verront, l'official de
En tesmoing et garnissement de laquelle chose, nous avons fait mettre nostre seel
en ces présentes.
Donné l'
« Privilegium Nicolai pape, » de interdictis in Comitem et officiarios Regis.
«
Datum
Acquêt par le Chapitre sur Henri de Villereau et Guillaume, son frère, de la dîme qu'ils possédaient audit lieu de Villereau, s'étendant sur 34 muids de terre : ladite dîme amortie par Gaucher de Rochefort, sire du Puiset, seigneur féodal.
« Sermones episcopi. »
« Hos sermones facit episcopus per annum in ecclesia
« Hii sunt redditus quos debent insimul episcopus et capicerius matriculariis. »
« Debent, quolibet mense, pro coquina,
Debent insuper omnia necessaria coquine, scilicet ligna et carbones, potos et
patellas et omnia alia utensilia nova quando deficient, fracta repare.
Aquam vero ad coquinam debet subcoquus, ratione candelarum quas dent iidem
subcoco ad legendum.
Coquus vero querit coquine piperem, allia et sal grossum coquine et sal album
mense, ratione
xxv
Debent et pro qualibet mundatione chori
Et pro uncto ad campanas ungendas, quolibet mense,
Pro pulsatione cujuslibet anniversarii simplicis
Debent matriculariis clericis pro circuitu sive pro
xx
Item, pro quolibet festo dupplici,
Debent,
Debent etiam,
Item matriculariis clericis, quando removetur magnus cereus
Item,
Item, quocienscumque matricularii clerici seu laici faciunt sibi minui, debent
cuilibet minuto seu minutis, pro qualibet minutione,
Item, quolibet sabbato,
Pro quolibet duplici anniversario duos cereos ejusdem ponderis.
Pro quolibet duplici festo, quando ponitur candelabrum,
Item, pro quolibet festo semi-duplici, debent
De omnibus istis cereis qui tradentur matriculariis pro sabbatis, pro festis
duplicibus, semi-duplicibus, pro candelabro, tenentur matricularii clerici reddere
episcopo et capicerio torciones quolibet sabbato.
Missus est, ponitur ante letrinum cereus qui ardeat a principio
matutinarum usque post complectorium.
Presepe jam fulget, ponuntur A dicto complectorio ponit decanus unum cereum ante presepe, ardentem continuo
die noctuque
Item, die
xv
Omnium vero cereorum parvorum et magnorum et magni cerei et grimaudi qui ardent
infra chorum, ubicumque barbe et feuture sive
Debent insuper episcopus et capicerius servienti qui pulsat campanas in turre
majori, ad minus
Item debent matricularis laicis, in omni festo duplici sive semi-duplici,
quolibet festo,
Item, quolibet sabbato,
Item, quandocumque vel quocienscumque paratur ecclesia tota sive dimidia, pro
festo sive pro quocumque alio casu contingente, debent
Si vero contigerit parare ecclesiam pro legato, episcopo, rege vel alia persona,
vel alio casu superveniente, debentur pro tentura
Item
Pro tentura seu paratura Omnium-Sanctorum
— Item pro
Summa predictorum
In istis denariis matricularii laici habent terciam partem, clerici vero duas
partes.
Item ad predictum compotum matriculariis clericis, pro festagiis,
Ad istum compotum habet qui defert
draconem
Item
— Item pro pullis
Summa istorum
Item ad secundum compotum, subcoco, pro vinagerio
Item matriculariis clericis, pro festagiis,
— Deferenti draconem ad istum compotum
La cire était une des dépenses les plus considérables de l'église de Chartres.
Outre ces nombreux cierges dûs par l'évêque et le chefcier, nous voyons que
l'œuvre était forcée de fournir : 54 cierges, d'une demi-livre chacun, lorsqu'on
allumait le tour du chœur, c'est-à-dire 19 fois dans l'année,
aux fêtes de saint Jean-Baptiste, de la Madeleine, de l'Assomption, de saint Roch,
de saint Louis, de la Nativité, de la Dédicace, de la Toussaint, de la Conception,
de la Présentation, de Noël, des Rois, de la Purification, de saint Joseph, de
l'Annonciation, de Pâques, de l'Ascension, de la Pentecôte et du Saint-Sacrement
;
20 cierges, d'une demi-livre, chaque fois qu'on allumait la perche, c'est-à-dire 43 fois dans l'année, aux fêtes de la Circoncision,
de sainte Geneviève, du Nom de Jésus, de saint Sébastien, de l'Octave de la
Purification, de la Brèche, de sainte Gertrude, de saint Pierre, de la Visitation,
de saint Bonaventure, de sainte Anne, de la Transfiguration, de l'Octave de
l'Assomption, de l'Octave de la Nativité, du Nom de Marie, de saint Michel, de
saint Piat, des Anges gardiens, de saint François, de saint Denis, des Morts, de
saint Charles, de l'Octave de la Toussaint, de saint Martin, de l'octave de saint
Martin, de l'Octave de la Présentation, de saint Nicolas, de l'Octave de la
Conception, aux deux Trinités, au dimanche dans l'Octave du Saint-Sacrement, aux O
de Noël et aux cinq messes de Vendôme ;
33 cierges, d'une demi-livre, chaque fois qu'on allumait le jubé, c'est-à-dire à toutes les fêtes où le tour du chœur ou la perche étaient allumés ;
10 cierges aux enfants de chœur, aux fêtes de la Purification, de l'Annonciation, de l'Ascension, de la Madeleine, de l'Assomption, de l'Octave de la Nativité, de la Toussaint, de Noël et pendant les saluts de l'Avent ;
De plus, les processionaux pour les dimanches et jours de fête à la grand'messe ;
les bourdons pour les obits, les cierges pour les angelots, et enfin tout le
luminaire des chapelles de Saint-Jérôme, Saint-Gilles et Saint-Vincent. (Comptes de l'œuvre, passim).
Complément en écriture un peu plus moderne :
Item Dominus Episcopus et Capicerius debent anno quolibet, in festo
Penthecostes, in ecclesia Carnotensi, XLIII tabulas, videlicet decano sex
tabulas, cantori sex, succentori tres, subdecano tres, sacristis viginti
quatuor, matriculariis laicis duas. Summa quadraginta quatuor tabule cere.
Pars Domini Episcopi XXIX tabule III libre cum dimidia et due partes
quarteroni. Pars autem Capicerii est XIIII tabule VII libre cum uno quarterono
et tercia parte quarteroni. De quibus dictus capicerius debet tribus
matriculariis clericis XII tabulas et duobus matriculariis laicis II tabulas ;
et domino episcopo debet reddere VII tabulas cum quarterono et terciam partem
quarteroni.
Hæ sunt minutæ costumæ ad episcopum Carnotensem pertinentes.
« In primis dominus episcopus
Item a mercatoribus extra venientibus, causa emendi eas, similiter duos denarios
pro quolibet miliare.
Item a quolibet miliare transeunti per villam, duos denarios, de pedagio.
Item a quolibet
Item a quolibet
Item a quolibet
Item a quolibet salmone frisco et salsato, per pecias vendito,
Item a quolibet sommario piscium aque dulcis, unum denarium.
Item a quolibet celerino asportandi pisces aque dulcis, pictam.
Item a quolibet summario asportatarum piscium maris,
Item a quolibet miliare alectium salsatorum, venditorum
Item ab emptore revendente alectia,
Item a quolibet veniente ad villam pro piscibus emendis et ducendis
Item a quolibet miliare de maquerellis friscis,
Item a quolibet miliare alectium friscorum,
Item a quolibet miliare maquerellorum salsatorum,
Item pro transitu maquerellorum friscorum et salsatorum,
Item pro qualibet summa alosarum et salmonum,
Item pro quolibet
Quelibet uxor vel carnifex vendens allectia die sabbati,
Quilibet carnifex vendens
Pro quolibet
Pro quolibet
Pro quolibet
Pro quolibet
Item ab emptoribus, dum tamen dictam ceram revendaverint,
A quolibet
A mercatore eam ducente, pro transitu,
De quolibet centum canabi,
De quolibet quarterio lane vendite in mercato, obolum, nisi habeat
defensorem.
De quolibet emptore agniculorum, dum tamen emerit ultra
A quolibet cordario et a quolibet chanpvaterio venientibus ad vendendum ad
mercatum,
A quolibet vendente culcitram et pulvinar, pro qualibet culcitra et pulvinari,
unum denarium.
Ab emptore similiter, unum denarium, nisi habeat defensorem.
A quolibet mercatore extraneo, asportante pellicias ad vendendum, pro quolibet
garnamento vendito,
A quolibet mercatore extraneo, asportante telas ad vendendum, pro qualibet pecia
vendita, pictam.
A quolibet burgensi, asportante telas suas ad vendendum, tam in mercato quam in
nundina, pro qualibet pecia vendita, pictam.
A qualibet venditrice telarum, in mercato vel in nundinis, qualibet die mercati
vel nundinarum, pictam.
A quolibet panno lamo vendito super lapides, tam in mercato quam in nundinis,
A quolibet mercatore emptore,
Item similiter, a quolibet vendente pannos, nisi habeat defensorem, obolum.
Item a quolibet mercatore, emente per villam, et a burgensibus, in domo ipsorum,
obolum, de qualibet pecia panni.
Item, a quolibet panno intemerato, tam in mercato quam in nundinis, obolum, si
non habet mercator defensorem.
A quolibet vestimento de pellibus salvasine, duos denarios.
A quolibet bacone vendito, vel uncto vendito, pictam, nisi habeat defensorem.
A qualibet venditrice pomorum, pirarum et aliorum fructuum quorumcumque, pictam,
qualibet die
Pro qualibet quadrigata panis, veniente ad mercatum vel ad nundinas,
Pro qualibet summa panis, qualibet vice qua venerit, obolum, a quocumque loco
adducetur.
A qualibet quadrigata de egruno,
A qualibet venditrice super terram, pictam.
A quolibet corvoiserio, vendente in mercato et nundina, qualibet vice,
pictam.
A quolibet summario de porellis et oleribus, pictam.
A quolibet talliatore corei, pictam, qualibet vice talliaverit, die sabbati vel
die nundinarum.
A quolibet mercerio, pro tribus diebus sabbati, pictam.
A quolibet venditore falcium, seu falces vendente, valorem medietatis cujusdam
falcis, quolibet anno.
Pro qualibet platea cucufaris, in mercato,
Item, pro qualibet archa seu stallo pellipariorum,
Pro qualibet lapide seu stallo de magnis halis, et pro quolibet stallo vel
lapide, ubicumque sit,
Quilibet burgensis vendens debet medietatem havagii, et quilibet alius similiter,
nisi habeat defensorem, bladi, avene, fabarum, pisorum et aliorum fructuum.
Quilibet clericus, quilibet miles aut religiosus, quartam partem havagii.
Omnes homines Capituli, vendentes in mercato, in potestate Comitis, quartam
partem havagii.
Omnes operatores unctarum et hucheri, quilibet
Doliatores similiter quilibet
Quicumque sit cordubernarius, vendens vel emens,
Quicumque sit corvoiserius, vendens calciamenta vacce, quilibet
A quolibet porco vel sue, transeuntibus apud
Item, pro duabus bidentibus, aliis vel animalibus, obolum, pro transitu, a
quacumque persona.
Quilibet caligarius, veniens ad vendendum in mercato,
Quicumque adducens sal, de tribus summis dimidium rasellum.
A quolibet revendente sal, de novem summis dimidium rasellum, qui salnerius
sit.
vanerii, de
A quolibet summario qui vocatur bales, transeunte,
A quolibet summario corde et mallie, obolum.
De qualibet giba cordee et malliee,
De quolibet panno qui vocatur plet et aplet, obolum.
Draperii
De qualibet summa olei transeuntis,
De qualibet summa olei venditi in villa,
Quilibet veniens pro oleo emendo ad revendendum extra,
Pro qualibet quadrigata bladi, avene, pisorum, fabarum,
Pro quolibet leto corei transeuntis per villam,
Tanatores
Quilibet fenestrarius vendens
De quolibet centum cere vendite ad quemlibet stallum,
Quilibet talemelarius habens panem, nisi sit de loco privilegiato, pictam,
qualibet die martis, et si non habet panem die martis et habet die jovis sequenti
debet pictam.
Quilibet talemelarius, si habet panem qualibet die sabbati, obolum, et si non
solverit die sabbati, tenetur solvere die dominica sequenti.
Quilibet fenestrarius seu soldarius,
Pro quolibet
Pro quolibet porco vendito in mercato, venditor et emptor quilibet, pictam, nisi
sint privilegiati.
Pro quolibet porco vendito per villam, pictam, ab emptore et venditore.
De quatuor albis annualibus bidens, obolum.
De qualibet capra, pictam.
De qualibet vacca vendita, venditor et emptor quilibet, pictam, nisi
privilegiati.
De quolibet bove cornuto vendito, obolum, et si non est cornutus, pictam,
quilibet tam venditor quam emptor.
De quolibet torello cum mentula, venditor et emptor quilibet, pictam, nisi
privilegiati.
De quolibet equo vendito, tam in mercato quam in villa, emptor et venditor
quilibet,
De equo ad arma,
De quolibet mercatore ducente equos ad arma, de quolibet
De palefredo,
Item, dominus episcopus
Item, de stallis et lapidibus de mercato,
Item, similiter medietatem vendarum platearum cucufaris.
Item, medietatem omnium rerum sitarum in circuitu rote mercati.
Item, de quolibet stallo in
Item, eadem die, de qualibet platea tripariarum,
Item, de quolibet dictorum stallorum et platearum,
De qualibet quadrigata pomorum, pirarum et aliorum quorumcumque fructuum,
ubicumque inveniatur in civitate,
Quilibet vanerius, commorans in villa, medietatem cujusdam vanni,
Item, quilibet vanerius mercator extraneus, veniens ad villam, medietatem vanni,
eodem festo, vel post, si inveniatur.
Quilibet vitrarius mercator,
Item, medietatem havagii mine currentis ad portam
Item, nemo novus volens vendere cinerem clavelatam ad fenestram, hoc habet facere
nec potest sine mandato toneleatoris episcopi.
Quicumque adducens
Quilibet adducens potos vel cruchas
Item, de quolibet pondere de abano vel de pipere, qui sit mercator, que vocatur
fes,
Item, in furno
Item, in furno
Item, ab emptore et venditore de melle, pro qualibet summa,
Item, de qualibet quadrigata guesdorum adductorum
Item, a qualibet quadrigata molarum,
Item, a qualibet quadrigata cardonum,
Item, de quolibet pondere cineris clavelate,
In
Item cum Comite medietatem boisselagii de porta
Omnes costume
Minagium mercati,
xxv
Rasellum salis,
xl
Minutum tonleium animalium, ferri, panis, fructuum, et piscium aque dulcis, cepe,
alliorum, et omnium fructuum,
Mina porte
Coustuma dossagii et pannorum desuper petras,
Mina porte
Costuma culcitrarum,
Minuta costuma allectium,
Domus
xl
Costuma telarum,
Pedagium portarum,
xx
Coustuma lini, canabi, agniculorum,
Il est curieux de comparer à ces droits de menues coutumes de l'évêque, ceux appartenant au doyen, tels qu'ils sont établis dans une transaction passée, vers 1370, entre le Chapitre et Philippe de Talaru, doyen, et renouvelée au mois de septembre 1406, par Miles de Dangeul, successeur de Philippe de Talaru :
« Pour chaque cheval chargé, 1 den. ; — pour une charrette chargée, 4 den. ; —
pour un chariot, 8 den. ; — pour un âne chargé, ob. ; — pour place à étau, 1 den.
; — pour chaque drap vendu pour revendre, 1 den. ; — pour couste à coussin, 1 den.
; — pour un oreiller, ob. ; — pour un tonneau de vinaigre, 6 den. ; — pour un
tonneau de verjus, 6 den. ; — pour chandelle de suif ou d'oint, ob. ; — d'un
vendeur de fruits, ob. ; — d'un vendeur de bouteilles et godets, ob. ; — d'un
potier, 1 den. ; — d'un vendeur de verres, 1 den. ; — d'un vendeur de cuir, 1 den.
; — d'un vendeur de souliers et de housseaux neufs, 1 den. ; — d'un vendeur de
sel, 1 den. ; — d'un vendeur de lard, 1 den. ; — d'un vendeur de porcs, 1 den.,
ob. par le vendeur, ob. par l'acheteur ; — d'un vendeur de laines, par cent, 4
den. ; — d'un vendeur de pelleteries, 1 den. ; — d'un vannier, 1 den. ; — par
pièce de toile, ob. ; — d'un vendeur de seaux, 1 den. ; — d'un vendeur de faux et
faucilles, 1 den. ; — d'un vendeur de tapis, 1 den. ; — d'un fripier, 1 den. ; —
d'un chaussier, 1 den. ; — d'un vendeur de fromages et œufs, 1 den. ; — d'un
vendeur d'écuelles d'étain ou de bois, 1 den. ; — d'un vendeur de lanternes et
soufflets, ob. ; — d'un vendeur de ferraille, 1 den. ; — d'un mercier, 1 den. ; —
d'un épicier, 1 den. ; — pour grosses bestes, pour chacune, 1 den., vendeur et
acheteur, chacun ob. ; — pour menues bestes, les quatre, 1 den. ; — d'un vendeur
de lin et chanvre, ob. ; — d'un vendeur d'oignons, 1 den. ; — d'un vendeur de
harengs, 1 den. ; — de tous autres vendant autres denrées, 1 den. ou ob., selon
l'estimation des choses ci-dessus, sans rien exiger de plus, sauf la coutume des
chapeaux. Et pareil droit pourra prendre chacun chanoine és subgrondes et autres
lieux réservés. » (Original en parchemin. Arch. dep.
d'Eure-et-Loir, fonds du Chap., C, I, R, 10.)
Chaque seigneur avait ainsi sa pancarte des menues coutumes qui
lui étaient dues. La Société Archéologique doit publier dans ses mémoires, d'après un ancien placard imprimé, la pancarte du comté de
Dunois en 1733 ; les archives d'Eure-et-Loir en possèdent plusieurs manuscrites :
nous citerons comme la plus ancienne celle de la seigneurie de Jouy en 1688 (série
B, 405), et nous publierons celle du marquisat de Maintenon, datée de 1727, comme
complètement inédite.
« Pour chaque charretée de bled, 12 den. — Pour chaque charretée de vin, 12 den.
— Pour chaque cheval de marchand, 2 den. — Pour chaque charretée de bois à bâtir,
18 den. — Pour chaque charretée de bois à brûler, 12 den. — Pour chaque charretée
de merrain, 2 sols 6 den. — Pour chaque charretée de meubles, 12 den. — Pour
chaque charretée de sabots, 12 den. — Pour chaque coffre, cabinet, buffet ou
dressoir qui ont serrure fermant à clef, 5 sols. — Pour chaque matelas, 2 sols 6
den. — Pour chaque cheval, bœuf ou vache, 2 den. — Pour chaque porc, 1 den. — Pour
chaque chèvre ou bique, 5 sols (sic). — Pour chaque cent de
brebis ou moutons, 5 sols 8 den. — Pour chaque cent de laine, 1 sol 8 den. — Pour
chaque charretée de foin, 6 den. — Pour chaque charretée de morue ou de hareng, 2
sols 6 den. — Pour chaque charretée de bois de charron, 2 sols 6 den. — Pour
chaque charretée de barils d'huile, 2 sols 6 den. — Pour chaque charretée
d'eau-de-vie, 18 den. — Pour chaque charretée de fromages, 12 den. — Pour chaque
charretée de veaux, 2 sols 6 den. — Pour chaque veau, 1 den. — Pour chaque
charretée de beurre, 18 den. — Pour chaque somme de beurre, 2 den. — Pour chaque
charretée d'œufs, 20 den. — Pour chaque charretée de fruits, 18 den. — Pour chaque
somme de fruits, œufs et fromages, 2 den. — Pour chaque charretée de pruneaux, 18
den. — Pour chaque somme de pruneaux, 2 den. — Pour chaque charretée de tuiles ou
briques, 20 den. — Pour chaque cheval de somme, 2 den. — Pour chaque beste asine,
2 den. — Pour chaque millier de plomb, 10 den. — Pour chaque charretée de plâtre,
1 sol 6 den. — Pour chaque charretée de toille ou linge, 1 sol. — Pour chaque
charretée de fer, 2 sols 6 den. — Pour chaque charretée de pots et chaudrons, 2
sols 6 den. — Pour chaque cuir de bœuf ou vache, 2 den. — Pour chacun estail de
chacun jour de marché, 12 den. — Pour l'estallage de chaque personne vendant sur
la place et sous les halles chaque jour de marché, 6 den. — Pour chaque personne
ayant un panier d'œufs ou beurre ou autres choses, 3 den. — Pour chaque marchand
vendant à l'aune, sera tenu de prendre une aune marquée, aux deux bouts, aux armes
de mon seigneur de ce marquisat, pour chacune aune, 15 den. — Pour chaque personne
ayant estallage ou boutique à la foire de Saint-Mamert, le lundy de Pasques, 2
sols. — Pour chaque cabaretier vendant vin ou cidre ledit jour, 5 sols. — Pour ce
qui sera passé à la balance dans la ville de Maintenon, pour cent, 8 sols 4 den. »
(Archiv. d'Eure-et-Loir, série B, 338).
« Juramentum quod debent facere manumittendi ad tonsuram clericalem. »
« Vous qui estes home de cors dou Chapitre et de l'iglise de
Et s'il a esté promis vous non soudrez pas ne ne ferez soudre, neis s'il avoit
esté promis par seirement ou par fiance ; ainçois le direz au Chapitre ou ferez
dire, et lors en face ou commant
Et se aultre l'a promis par vos, vous porchacerez an bone foi qu'il ne sera pas
solu ou preté ou poié, et si jurez que dès ore en avant, és afferes dou Chapitre
et de l'iglise de
Et si jurez que se vous saviez ou aperceviez que l'en deust ou vousist fere honte
ou désenneur ou doumage au Chapitre de
Et si jurez que dès ore en avant vous ne pleiderez ne ne ferez semondre en plet,
nais pour vostre querelle propre, le Chapitre de
Et si jurez que dès ore en avant vous porterez enneur et révérence au Chapitre de
Et si jurez que se dès ore en avant avenant que vous vous mariessiez, vous dès
lors en avant ne porteriez point de corone, ainz recorriez arrières en servitude
et seriez dès lors home de cors de Chapitre come devant.
Et se vous ne vous mariiez pas et vous ne portiez corone, ausint de lors en avant
seriez homme de cors dou Chapitre comme devant.
Et jurez que s'il avenoit que
Derechief vous jurez sur sainz que vous ne ferez ne ne ferez fere coumune en la
cité de
Et s'elle ert fete, vous ne serez pas de celle coumune.
Et si voulez et otroiez que se vous venez contre aucune des chouses devant dites
que dès lors en avant saiez home de cors dou Chapitre comme vous souliez
estre.
Et si jurez que contre le Chapitre de
Derechef vous jurez que se la merie dou Chapitre vous avient par raison
d'eschaaite ou de descendue ou par autre reison, se vous la voulez avoir et
retenir, vous leirez la corone et serez home de cors comme devant, ou se ce non
vous n'aurez pas la merie, ainz vendroit celle merie au plus prochains éritiers
sanz contredit qui vous i meissiez.
Ces chouses, si comme eles sunt devisées, vous jurez à tenir et garder, bien et
leaument, en toutes et en chacunes chouses dessus dites.
Et si jurez que de toutes ces choses vos donriez lettres seelées dou seel de la
court à l'official de
S'insit, vous ait Dex et tuit saint et toutes saintes.
—
« Hii sunt redditus quos episcopus debet per se matriculariis clericis et laicis. »
» Episcopus debet, in qualibet septimana,
xxvxxv
Item, de quolibet anno,
xvEt quando redditur vinum per particulas, incipiunt
Item debet dictus episcopus, quolibet anno, ad carniprevium, terciam partem
baconi, ad valorem
Eodem die debet
Matricularii vero clerici debent matriculariis laicis duas pecias carnis freschie
ad portandum in domos suas, et coco unam peciam, quia comedunt matricularii laici,
die lune et die martis carniprevii, in domos suas, et dant tribus servientibus ad
comedendum duobus prefatis diebus.
Item debet episcopus,
Item, die veneris,
Item,
Item, quando Sancta-Capsa lavatur
Et capicerius debet domino
Item, die dominica,
Si vero dominus episcopus vel alius archidiaconus celebraverit pro episcopo hiis
Item debet, die
Remanent etiam septimanario ova que offerentur, die veneris et vigilia
Similiter ebdomadarius matricularius debet habere in septimana quicquid quod
comedi potest, quandocumque offertur ad altare.
Item debet episcopus, in festo sancti Petri-ad-Vincula, duos bonos anseres
septimanario, quacumque
Item quocienscumque episcopus
Item quocienscumque episcopus
Si vero episcopus, archidiaconus vel etiam legatus celebrat sollemniter ad majus
altare, et sic ad expensas episcopi vel Capituli vel ad instantiam alicujus, ille
qui facit expensas, debet matriculariis procurationem talem ut supradictum
est.
Item quocienscumque camera episcopi paratur pannis ecclesie pro episcopo vel alia
quacumque personna, debet episcopus septimanario et aliis de letrino
Item debet episcopus pro anniversario
Pro anniversario
Pro anniversario
In istis tribus anniversariis capiunt matricularii laici, in quolibet
anniversario, quilibet
Item debet episcopus vel rex, si regalia sint, a prima die qua incipitur clausum
vinearum episcopi vindemiari, qualibet die qua vindemiatur, plenum ciphum
Fondation et dotation par Guillaume de Sandreville, chevalier, d'une chapelle audit Sandreville, à laquelle il donne sa dime grosse et menue dudit lieu ; sur laquelle dime l'hôpital de Chantfour prend une année sept setiers et pleine mine, moitié blé et moitié avoine, et l'autre année quinze septiers de pareil blé et avoine, et l'église de Villeconin 2 sols parisis de rente : icelle dime, ce que dessus acquitté, peut rapporter quatre muids de grain, moitié blé moitié avoine, par chacun an. Item donne encore sa dime grosse et menue du Val-Saint-Germain, qui peut valoir 4 livres parisis par chacun an ; item le quart de toutes dimes grosses et menues, en deux ans une fois à prendre, proche la paroisse dudit Villeconin ; lequel quart de dime ledit de Sandreville tient en fief de Jean d'Angervilliers, chevalier ; pour raison duquel quart le chapelain prendra deux muids de grain, moitié blé moitié avoine, en la grange dudit fondateur, jusqu'à ce que cette portion de dime soit amortie ; et enfin le logement dudit chapelain. Le tout à la charge d'un service journellement et de trois anniversaires dans le cours de l'année, pour son père, sa mère, et lui fondateur et ses femmes.
Carta Symonis episcopi, de hiis que debet episcopus Carnotensis fratribus suis.
«
Et totidem habent
Excellentissimo die dominice
In hyemali,
Item accipiunt fratres domini episcopi, in festo apostolorum Domini, unum album
panem, scilicet
Preter hoc habent unum album panem a
Item a die dominica qua sacerdotes accipiunt carniprevium
Et quisque habet
Preter hoc, si contigit quod aliquis fratrum infirmitate prematur, dominus
episcopus ei subvenire debet in necessariis et in sepultura, si frater non habeat
unde fieri possit.
Item fratres domini episcopi accipiunt bladum pro pane, videlicet illi qui
fuerunt de
« Quod injuriatores notorios et manifestos possit Capitulum libere excommunicare, exceptis Regibus, et Regum filiis, archiepiscopis et episcopis. »
«
Inter universas ecclesias in regno
Dudum siquidem, ante nostre promocionis auspicia, legationis fungentes officio in
partibus gallicanis, frequenter audivimus quod nonnulli qui, proprie salutis
immemores, in sua malitia gloriantur ut in operibus delectantur iniquis, vos et
predictam ecclesiam, in personis et bonis vestris, abjecta reverentia Salvatoris
et gloriose Virginis matris sue, in cujus honore prefata ecclesia fundata
dinoscitur, interdum gravibus injuriis afficere ac dispendiosis jacturis opprimere
indebite non verentur.
Nos autem paterne sollicitudinis studio intendentes, vobis et eidem ecclesie
contra nepharios et nequicias talium detestandas opportuni et efficacis remedii
presidio subvenire de hujusmodi vestre indigencie apostolici favoris auxilio
utiliter providere volentes, vobis, ut in vestros et ipsius ecclesie injuriatores
notarios et manifestos, competenti monicione premissa possitis libere auctoritate
vestra censuram ecclesiasticam exercere, non abstante si aliquibus a sede
apostolica sit indultum quod interdici, suspendi vel excommunicari non valeant,
per litteras dicte sedis non facientes plenam, certam, determinatam et expressam
de indulto hujusmodi mencionem, auctoritate presentium indulgemus.
Nolumus autem quod hujusmodi indulgencia ad Reges et Regum filios ac
archiepiscopos quomodolibet extendatur.
Nulli ergo omnino hominum liceat, etc.....
Actum apud
Echange entre le roi de France Philippe et Gautier de Nemours, par lequel icelui
Gautier cède au Roi 98 liv. 6 s. 8 d. de revenu annuel qu'il avait dans la ville de
Nemours, ensemble la justice dudit lieu ; et le Roi abandonne en contr'échange 50
muids et 10 mines et demie d'avoine et 22 muids de blé d'hivernage de rente
Vente par Guillaume de Montdoubleau, clerc, et Marie la Charbonnière, sa femme, Denis de Gallou, maître des bouchers de Chartres, et Jeanne, sa femme, à Guillaume de Neuville, archidiacre de Blois, de diverses pièces de terre à Athaye, moyennant 48 livres chartraines.
La contenance et la situation de ces pièces de terre est décrite dans les divers actes d'acquêt faits par Guillaume et Denis, et dont les originaux existent encore aux Archives d'Eure-et-Loir. Nous allons les analyser rapidement :
1274, sept. Acquêt, moyennant 45 sous chartrains, sur Jean Burel de Berou, de
cinq mines de terre, apud foveas de Ataya.
1275, mars. Acquêt, moyennant 40 sous chartrains, sur Jean Guiton et Laurence, sa
femme, d'un setier de terre, retro Atayam, juxta viam de
Chiencul.
1275, mars. Acquêt, moyennant 30 sous chartrains, sur Renaud Lobe, d'un setier de
terre, apud Montem-Banier.
1275, juillet. Acquêt, moyennant 20 sous chartrains, sur Jacqueline, veuve de
Thomas Holier, d'une mine de terre, apud Atayam.
1275, juillet. Acquêt, moyennant 36 sous chartrains, sur Renaud Boulart, et
Julienne, sa femme, de trois mines de terre, apud Monbalain.
1275, août. Acquêt, moyennant 15 sous chartrains, sur Etienne Foucher, et
Guiburge, sa femme, d'une mine de terre, in territorio de
Ataya.
1275, sept. Echange de la terre achetée sur Jean Guiton au mois de mars 1275,
contre deux setiers de terre, apud foveas de Athaya, que
possédaient Jacquet le Prévost et Marguerite, sa femme.
1276, janv. Acquêt, moyennant deux muids de blé, sur Herbelot de Moncal, de Moncallo, et Amelote, sa femme, de quatre setiers de terre, juxta viam per quam itur de Ataia apud Oyreium.
1276, fév. Acquêt, moyennant 6 livres chartraines, sur Guillaume Michel et Michel
Pignart, son frère, de quatre setiers de terre, apud
Montem-Banaen.
1276, sept. Acquêt, moyennant 100 sous chartrains, sur Réné, drapier de
Pontgouin, et Jeanne, sa femme, Gervais Chaperon et Amelote, sa femme, de quatre
setiers de terre, juxta cheminum de Via-Furcarum.
1277, janv. Acquêt, moyennant 16 sous chartrains, sur Jean Thibault, d'une mine
de terre, in territorio de Ataia.
1277, juillet. Acquêt, moyennant 50 sous chartrains, sur Perrin Leroy,
charpentier, et Saincette, sa femme, d'un setier de terre, in
territorio de Ataia. (Original en parchemin. fonds du
Chap., C. LXXXIV bis, M, 2.)
« Littera quitationis » advocati a Capitulo deputati apud curiam Senonensem.
« Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis
Notum facimus quod, in nostra presentia constitutus, magister
Recognovit idem magister
Datum die veneris
Acquêt fait par les clercs du chœur de l'église de Chartres sur Jean de Serez,
direcde Nanto, et des environs, moyennant 26 livres
chartraines.
« Monitio et excommunicatio contra Comitem pro Odone doliario. »
«
Cum
Item pro eo quod in
Vobis mandamus quatinus ad
Que si monita competenter ad dictam
Redde litteras sigillatas pro monitione facta in prima cauda vacua, pro
excommunicatione si eam incurrerit in secunda, pro intimatione facta in tercia.
Datum
Vente au Chapitre de Chartres, moyennant 290 livres chartraines, par Jean, maire de
Monceaux, major de Moncellis-super-Auduram, de toute la mairie
dudit lieu et ses appartenances, pour les revenus être employés à la fondation de
l'anniversaire de Guillaume de Monceaux, archidiacre de Dreux.
Acquêt par Jean de Capriaco, sous-chantre de l'église de Chartres, sur les exécuteurs testamentaires de Jean de Seconne, sous-doyen de ladite église, de quelques maisons appartenantes à la succession dudit sous-doyen, assises au cloître Notre-Dame, juxte d'un côté la ruelle par où l'on va à la Poissonnerie de Chartres.
Acquêt par le Chapitre sur Simon Guyet et Ameline, sa femme, de 100 sous de rente à prendre sur un four, hébergement et un arpent de vigne, sis aux Bordes d'Ymeray, en la mairie et paroisse dudit lieu, pour servir à la fondation de l'anniversaire de Girard de Limoges, chanoine de Chartres.
Le Chapitre de Chartres ne posséda jamais la mairie d'Ymeray qui, jusqu'à la Révolution, fut la propriété de divers particuliers, mais il ne fit pas moins de nombreuses acquisitions dans la paroisse d'Ymeray.
1296. Acquêt par Jean Séquence, chanoine, sur Simon Guyet, d'un arpent de vigne.
1305. Acquêt par le même, sur Jean Trochu, d'un quartier de vigne.
1325. Acquêt par Jean d'Auxerre, chanoine, sur Jean de Réate, aussi chanoine, d'un arpent de vigne, au terroir de Monfrable.
1351. Acquêts par le cardinal Gillard de la Motte, de diverses petites rentes en argent sur plusieurs particuliers d'Ymeray.
1386. Acquêt par Anceau de Chantemesle, chanoine, sur Etienne Hubé, de 60 s. de rente sur un hébergement et aulnaie au clos de Mauvoisine.
Sentence arbitrale rendue entre le Chapitre, d'une part, et les abbé et religieux de Bonneval, d'autre part, par laquelle, sur les contestations élevées entre les parties, tant au sujet de la justice prétendue respectivement sur les hommes de corps du Chapitre demeurant dans la ville et banlieue de Bonneval et en tous autres lieux où s'étend la juridiction des religieux, qu'au sujet du droit de taille et autres servitudes que les abbé et religieux voulaient exiger desdits hommes de corps, il est statué, du consentement des parties, que la justice sur lesdits hommes de corps appartiendrait aux abbé et religieux dans les matières purement civiles, et que la justice dans les matières criminelles serait réservée au Chapitre ; que lesdits hommes de corps seraient assujettis à la garde des villes et aux droits de bannage, chantelage, taille et autres droits seigneuriaux appartenant aux abbé et religieux, tant qu'ils demeureraient dans l'étendue de leur justice.
Fondation par Laurent Voisin, chefcier de l'église de Chartres, d'une chapelle en l'honneur de Saint-Julien, pour la dotation de laquelle il assigne 20 livres chartraines sur la mairie de Fontenay-sur-Eure, ajoutant que si les revenus de ladite mairie sont insuffisants pour payer cette somme et une autre de 10 livres assignée par lui pour son anniversaire, il y sera suppléé au moyen du revenu qu'il possède à Berchères-la-Maingot.
« Ordinacio servicii ecclesie Carnotensis, facta anno Domini MCC nonagesimo sexto. »
« Ordinatum est per capitulum generale
Et est ordinatum quod ille qui supplebit defectum presbiteri ebdomadarii, quia
magis est oneratus, percipiat a Capitulo viginti solidos parisienses pro supplendo
toto defectu.
Subdiaconus vero, pro eo quod tenetur totam ebdomadam in propria persona facere,
percipiat decem solidos parisienses.
Diaconus vero, pro qualibet die qua oportebit per canonicum supplere defectum in
missa et in matutinis ; percipiat duos solidos parisienses ; et in aliis diebus
simplex clericus chori qui supplebit defectum euvangelii percipiat quatuor
denarios a Capitulo.
» Item ordinatum est quod ille qui subrogabitur in locum deficientis, si faciat
defectum, amittet totum lucrum predictum, et alio, loco ipsius, subrogando
accrescet.
Et si contingat quod canonicus presens faciat defectum et ipse velit supplere
quod superest ad faciendum de ebdomada, admittatur, prout dictum est, ante omnes,
salvo prius defectu.
» Item ordinatum est quod omnes isti defectus per matutinarium canonicum, nomine
Capituli, sine remissione aliqua, levabuntur ; et de eis ordinabit Capitulum prout
viderit ordinandum.
Et exnunc jurare tenebitur ille qui modo est matutinarius canonicus et successor
ipsius canonici in officio,
» Item ordinatum est de minoribus defectibus canonicorum quod per eundem
matutinarium canonicum sine remissioné, modo consimili, levabuntur, et si
inveniatur aliquis canonicus qui velit supplere defectum, legendo vel cantando,
habebit sex denarios pro defectu.
» Item ordinatum est quod nullus beneficiarius extra ecclesiam
Item ordinatum est quod clericus non existens de familia canonici alicujus chori
istius civitatis extra chorum ecclesie
Item ordinatum est quod, sicut clerici chori qui intererant Matutinis de nocte
tenebantur continue antiquitus interesse in Laudibus servicii Defunctorum, quando
dicebantur post Matutinas, predictas nec exire poterant usque ad finem, ita omnes
clerici qui intererunt anniversariis teneantur Laudibus interesse, alioquin
anniversarium suum perdant, nisi existens de familia canonici exeat cum eodem vel
de mandato ipsius speciali.
Item ordinatum est quod clerici chori, quando percipient in anniversario
celebrando, teneantur ad Complectorium remanere
Item ordinatum est quod instituetur aliquis clericus chori a Capitulo, qui
levabit defectus clericorum chori et habebit propter hoc competens salarium de
defectibus predictis, jurabitque quod dictos defectus fideliter levabit, nulli
parcendo, et de eis mandato Capituli computabit.
Item ordinatum est quod ille qui supplebit defectum tempestive et ydonee ante
scandalum, habebit unum denarium de defectu.
Item ordinatum est quod canonici qui fundaverunt vel fundaverint perpetuos
matutinarios querant, quam cicius commode et bona fide poterunt, duodecim libras
annui redditus, quas pro illo vicario et Capitulo assignent, et donec sic
assignaverint dictum redditum, tradere teneantur matutinario canonico pro toto
anno duodecim libras, vel saltem pecuniam pro mense quolibet, in inicio mensis per
ipsum matutinarium distribuendam.
Item ordinatum est quod, in institutione eorumdem matutinariorum, ipsi
examinentur ex parte Capituli, et si aliqui minus ydonei inveniantur, per
Capitulum expellantur.
Item quod ad omnia teneantur ad que tenentur antiqui ex ordinatione ecclesie
Item ordinatum est quod nullus curam habens animarum, ad officium Matutinarum vel
aliud officium chori assumatur, quamdiu alius ydoneus valeat inveniri.
Item ordinatum est quod si aliquis matutinarius vel horarius, impeditus justo
impedimento, velit pro se substituere alium, teneatur pro se presentare
ebdomadarium aliquem ydoneum de hiis qui non veniunt ad Matutinas, alioquin
matutinarium amittat : idem de diurnis officiis.
Item ordinatum est quod quando aliquis de matutinariis Capituli seu aliorum qui
fundati sunt de novo habebit se absentare ex causa rationabili et ydonea, teneatur
substituere loco sui aliquem clericum ydoneum qui non consuevit surgere ad
Matutinas, qui percipiat totum salarium et emolumentum quod ipse absens fuerat
percepturus.
Si autem habeat impedimentum corporale, poterit sibi partem salarii retinere ;
super quibus omnibus jurabit se fraudem non facere quoquomodo.
Item ordinatum est quod beneficiati capellani in ecclesia
Item ordinatum est quod, quando aliquis canonicus pecierit aliquem clericum poni
in choro, dictus canonicus asserat bona fide et sub fidelitate qua tenetur
ecclesie quod non petit hoc, favore clerici vel alterius persone, sed quia eo
indiget, ad ipsum associandum dum venerit ad ecclesiam et redierit, et quod ipsum
existimat satis esse ydoneum et habilem ad lecturam et cantum, quodque ipsum habet
vel habere intendit de propria familia sine fraude, et juxta hoc procurator
cantoris ipsum non poterit recusare.
Item ad clericorum chori effranatam multitudinem reprimendam, procurator cantoris
non poterit quemque extraneum, scilicet qui non requiretur a canonico, in choro
ponere absque Capituli licencia speciali.
Item ordinatum est quod due majores persone vel duo presbiteri canonici inquirant
de vita et moribus et conversacione clericorum chori et de ydoneitate eorum, et
quod, prout invenerint ipsos, possint corrigere et punire, interdicendo sibi
ingressum chori ad tempus, vel si meruerint totaliter expellendo.
Item quia matricularii ecclesie
Item quia inhonestum est et contra jura quod laici tractent, palpent vel
custodiant ornamenta ecclesiastica, specialiter vestimenta ad usum divini officii
deputata, ordinatum est quod matricularii clerici teneantur custodire vestimenta
et alia sacra ministerio seu divino officio dedicata, ministrare et induere
sacerdotem, diaconum et subdiaconum ; et quod dicta vestimenta et eciam cape de
choro custodiantur per ipsos in revestiario, ita quod tam diebus feriatis quam non
feriatis clerici qui debent chorum tenere, exeant cum capis de revestiario cum
sacerdote, diacono et subdiacono, et in fine misse similiter redeant una cum ipsis
; alioquin dicti clerici perdant salarium misse sicut si defecissent in introitu
misse.
Item ordinatum est quod matricularii laici teneantur pulsare campanas, sicut
clerici matricularii antea tenebantur, quia ipsi relevati sunt ab onere
custodiendi vestimenta et ebdomadarium induendi, hoc excepto quod matricularii
clerici tenebuntur querere tercium pulsatorem cum duobus matriculariis laicis in
decenti habitu et honesto.
Item ordinatum est quod matricularii clerici diligenter inspiciant Brevem et quod
administrent librum Lectionum ubi administrari consuevit et Collectas secundum
usum ecclesie
Item ordinatum est quod magnus magister scolarum
Item ordinatum est quod matricularii laici teneantur pulsare campanas hora debita
et cum debita melodia seu concordia, modo et spacio consueto, et similiter illi
qui debent pulsare in
Item ordinatum est quod matricularius laicus de cetero ad Processionem non induet
albam pro portando aquam benedictam, sed unus clericus chori quem elegerit
ebdomadarius portabit aquam benedictam, et habebit duos denarios extra
claustrum.
Matricularius autem qui solebat aquam portare tenebitur custodire et refrenare
processionem cum virga, una cum socio suo, ante et retro, ab impetu populi et
tumultu.
Item ordinatum est quod calix, missale et ornamenta magni altaris nunquam
administrentur ad altare posterius nisi quando canonicus celebrabit in
eo.
Item ordinatum est quod ornamenta altaris sepe mundentur et nova querantur ad
sufficienciam ut possint sepe mundari, et determinetur per quem querantur.
Item ordinatum est quod matricularii caveant diligenter ne aliquis accedat prope
altare magnum dum missa celebratur in eo.
Item ordinatum est quod truanni, viles persone et suspecte non intrent nec
remaneant inter duo altaria dum missa in eis celebratur.
Item studeant matricularii laici, virgarii et custodes ecclesie quod aliquis nisi
de choro ascendat pulpitum quamdiu celebratur missa.
Item ordinatum est quod aliquis de sacristis assistat presbitero cantanti missam
in missa pro hiis que fuerint facienda, et habeat oculum ad librum ne aliquid de
necessariis a sacerdote obmittatur, et quod faciant teneri silencium circa altare
dum presbiter cantat missam et precipue postquam incipit Secretum misse, et quod
non permittant levari cortinas retro altare dum presbiter cantat Pater noster.
Item ordinatum est quod pueri chori
Benedicamus Domino, et quod cantent in
medio chori ea que cantabant extra januas ferreas ante altare.
Item leventur omnes predicti defectus ab anno citra qui poterint inveniri.
Item ordinatum est quod queratum vinum recens qualibet die ad missas et tantum
quod non effundetur usque ad feces.
Item ordinatum est quod si decanus, cantor vel succentor defecerint in hiis que
habent facere ratione sui officii, leventur defectus sicut ab aliis.
Item ordinatum est quod si aliquis horarius defecerit, cum amissione salarii quod
exinde habere debebat, unum denarium de proprio suo solvat.
Item ordinatum est quod,
Item ordinatum est quod quilibet clericus ponendus in choro juret istam
ordinacionem fideliter servare et quod in ea fraudem aliquam non committet, et si
aliquem socium, clericum de choro, fraudem vel maliciam facientem, viderit vel
sciverit, ebdomadario nunciabit. »
« Hii sunt redditus episcopatus Carnotensis. »
« Apud
Clausum vinearum
xlxvexxxxxl; —
; —
xvxxxv
Apud
Tallia
ivxxxv
Apud
Quartam partem
Item molendinum Vice-Domini
Item molendinum de
Item census
xliii
Item census
Item census molendini de
Apud
Apud
Apud
Decima
xxxvxx
Apud
Nemora valent annuatim
xxxvxxvxx
Apud
Census
xvxvxxv
Apud
Agricultura
; — Item, ibidem decimam vini
xliiixvxxv— Item, due partes decime lane cum aliis minutis decimis.
Apud
De censu arpentorum
Apud
Agricultura, terragia, decima,
; —
xliii; — Avene oblitarum
xx
Apud
Agricultura, terragia, decima
xxxlv
Apud
Apud
Census
Apud
Decimam
Apud
Stagna et nemora, granchia ville de nemore et agricultura valet
xxxlxxxliii; — Tallia
; — Galline
; — Due partes decime lane ; —
lxv
Apud
Apud
Apud
Decima
; tallia
xl
Apud
Apud
;
xv
Apud
Census
xl; denarii oblitarum
Apud
Tallia
Apud
Granchia et decima
xxxxv; — Pro nemore de
; — Galline
xlviixxv
Apud
Agricultura valens
xx
Apud
Agricultura, terragia, decima
xxlvxxi; —
xl; garencia
xlxxxlvixlxlxxvxv; —
; —
Apud
; — Census
obol.
Apud
Terragia et decima
xxvcum
xlxl
Apud
Decima
par. et
Apud
Agricultura et decima
; — Tallia
; — De terragiis
Apud
xv
Apud
; — Item,
Denarii synodales.
A decano
et
; — a decano
; — a decano de
Circate in processionibus.
Item circate
A decano
xvxvxlvii
Item Nemora
Piscature stagnorum et garenne cuniculorum.
« Majorie terre episcopatus Carnotensis. »
« Majorissa
Prepositus
Major
xl
Major
xl
Major
Prepositus de
Major
xxv
Major
xl
Major
xl
Prepositus
Major
Major
Major
Major
Major
Janitor rachetat de
Clausarius rachetat de
Carpentarius rachetat de
Major
Et in libro rubeo continentur : Majoria
Omnes predicti majores et prepositi debent rachetum in mutatione episcoporum
Omnes predicti majores et prepositi tenentur domino Episcopo vel suo camerario
per sacramentum in primo adventu, quamvis ipsorum aliqui faciant homagium. »
« Littera regia de victoria Flandrensi. »
«
Si regnum
Tandem immensa Christi pietas, sue gloriose matris Marie virginis piis provocata
precibus, ad regnum ipsum, cujus regimem nobis miseratione divina commisit, cor
paternum reflectens, videns inimicorum nequiciam multam nimis et cor eorum
impenitens, Nos, cum fideli exercitu gallicano, ad faciendam vindictam in natione
illa
Quapropter nos, in humilitatis spiritu confitentes Domino, eique et sacratissime
genitrici illius devote laudis sacrificium offerentes, regraciamur ei qui, sedens
super thronum, judicavit causam justicie regni sui : et ut Dominus qui tanquam vir
pugnator delevit impios aute faciem nostram in suis laudetur operibus, ejusdem non
obliviscantur mirabilia, et beatissima virgo mater ejus
Quod ut ratum permaneat, presentibus litteris nostrum fecimus apponi
sigillum.
Actum in castris prope
Composition entre le Comte et le Chapitre.
«
A tous ceux qui verront et orront ces présentes lettres,
Sachent tuit que, comme contenz et descors eussent esté et fussent encores entre
nous, pour raison de nostre conté de
Il est acordé, se homme de cors de Chapitres, hoste le Conte, couchant et levant
souz le Conte en son propre demainne ou sa propre justice, fet aucun meffet qui
emporte paine de sanc, la cognoissance, le jugement et l'exécution dudit meffet
appartendront au Chapitre, exceptez les cas qui sont ci-dessouz escripz qui
demouront au Conte, quant à la cognoissance et au jugement.
Et pourront les Justices de Chapitre prendre ou faire prendre lesdiz hommes de
cors en la terre le Conte ès cas qui s'ensuient :
C'est à sçavoir, quant le crime ou meffet sera ou aura esté notoires par évidance
de faict, ou quant il auront esté condempnez par les Justices de Chapitre, ou
convaincu d'aucun crime, ou quant il auront confessié le crime par devant lesdiz
justiciers, ou quant il auront esté forbaniz par lesdiz justiciers et il s'en
seront foïs apres le forban, ou quant il auront pris le fet sur eus defuïant, sur
lequel fet il auront esté appelez souffisammant par les Justiciers du Chapitre,
selon la coustume du païs.
Et quant la prise aura esté faite, se les genz le Conte s'en deulent, le Chapitre
sera tenuz à les enformer par son Justicier, et par deus hommes dignes de foy, que
la prise aura esté faite pour aucune des causes dessus dites : et sera faite
l'information à
Et se Chapitre faut de ladite information faire, il sera tenuz à remettre l'omme
au lieu là où il aura esté pris, sanz ce que point d'amande en soit faite.
Et se les Justiciers le Conte prenoient ou avoient pris, pour cas de crime qui
emporte paine de sanc, aucuns des hommes dessus diz, pris à présent forfaict ou
non présent, il seroient tenuz, à la requeste ou à la monicion de Chapitre, de les
rendre sanz contredit au Chapitre ou à son commandement, o touz les biens qui
auroient esté pris avec eus pour l'occasion du forfait : Et se lesdiz Justiciers
Et se aucun desdiz hommes estoit pris o tout biens emblez ou ravis, et mis en la
prison le Conte, les gens le Conte pourroient faire rendre les choses emblées ou
ravies à iceluy, ou à ceus qui les pourroient faire pour leur, avant que ledit
homme soit requis de Chapitre ; et se il est requis de Chapitre avant que les genz
le Conte aient rendu ou fait rendre lesdites choses, il leur sera rendu avec
lesdites choses.
Et se ainsy estoit que il eust reconneu le larrecin ou meffait devant les genz le
Conte, ou il fust si notoire que il ne peust estre celé, et il s'avouoit à homme
de Chapitre avant que il fust requis de Chapitre, les genz le Conte ne le
pourroient punir sans jugement fait en appert et sollennement, ne ne hasteront le
jugement, ne ne le pourront jugier sanz l'assentement du Baillif en ce cas, ne ne
feront fraude, ne barat, ne tricherie, par quoy le Chapitre ne puisse avoir temps
souffisant de le requerre, de quoy le Prévost sera creu par son serement ; Et se
il le requièrent, il leur sera rendu des genz le Conte, tantost comme il le
requerront, à jugier, ou à punir, selonc le meffait, ne confession que il ait
faite devant les genz le Conte, ne le fet, se il n'est notoire, ne autre manière
de preuve, ne la rendu des biens dessus diz, ne nuira au Chapitre, ne ne leur
pourra faire préjudice, puisque il aura esté requis, que le Chapitre n'en ait
cognoissance et le jugement.
Vezci les cas exceptez qui demeurent au Conte.
Se un homme de cors de Chapitre appelle aucun en la court le Conte par gaige de
bataille, sur cas qui, par coustume de païs, doient estre menez et traitiez par
gaige de bataille.
Item, se il estoit appelez en ladite court du Conte, et respoigne de sa
Item, se il venoit de sa propre volenté, sanz contraignement, pour tesmoignier en
la cour le Conte, en aulcune cause, et il estoit levé comme parjure ; en ces cas
devant diz, la court le Conte, pourroit mener et traitier ledit homme de cors en
cognoissant et en jugeant ainsy comme ses autres justiciables, sauf ce que
l'exécution dudit homme demourra au Chapitre : et n'est mie à entendre que semonse
soit contraignement.
Et se il advenoit que ledit homme fust appellé en la court du Conte par gaige de
bataille, et il estoit requis de par Chapitre, ains que il respondit de son bon
gré, ou se il ne vouloit demorer illecques, ou se il estoit contraint de venir à
la court le Conte pour tesmoigner, jà soit ce que il y eust receu le gaige, ou
tesmoignié efforciez, et contre son gré, les genz le Conte seroient tenuz de le
rendre audit Chapitre : Et ès autres cas qui n'emportent pas paine de sanc, la
cognoissance, le jugement et l'exécution, quant ausdiz hommes et leurs biens
estanz souz le Conte, demourront par devers les Justiciers le Conte ; exceptez se
il estoit tenuz ou obligiez au Chapitre, aus Chanoines, ou à autres personnes de
l'église, ésquiex cas la cause seroit traitiée, menée et déterminée en Chapitre,
par devant l'ordinaire du lieu ou devant autre Juge de l'Eglise souffisant.
Et pourront lesdiz hommes obligier leur cors, pour leurs debtes, par les lettres
le Conte, et tenir prison en la prison le Conte.
Et se aucun de eus étoit condempné en cas de crime, ses biens meubles et non
meubles qui seroient souz le Conte
Et se il avenoit que les Justiciers le Conte preissent aucun des hommes dessus
diz és cas qui leur appartiennent, il seroient tenuz à le retroire, et à le mener
par droit aussy comme les autres Bourgois de la Ville.
Et autel droit aura Chapitre du tout en tout és hommes du cors le Conte,
demouranz en la terre de Chapitre.
Et toutes ces choses dessus dites ont lieu, et sont à entendre és hommes de cors
de Chapitre, couchanz et levanz ou propre domaine du Conte, ou en sa justice, non
pas en ses fiez, ne en ses refiez où il n'a justice que par ressort, et aussy des
hommes de cors le Conte, couchanz et levanz ou propre domaine ou en la propre
justice de Chapitre.
Item, il est accordé des hommes de cors de Chapitre, qui ne sont cou
Sauf ce que se ils estoient condempnez en cas de crime, leurs meubles et non
meubles qui seroient souz le Conte
Vezci les cas qui demeurent par devers les genz le Conte, les hommes de Chapitre
qui ne sont couchanz ne levanz souz le Conte.
Premièrement, les trois cas qui sont dessus exceptez ou premier article.
C'est à sçavoir, quant il appelle et est appelez et il porte tesmoignaige, si
comme il est dessus dit, et yceus demouront aus genz le Conte quant à la
cognoissance et au jugement ; mais l'exécution des hommes demoura à Chapitre.
Item, se aucuns desdiz hommes font injures aus Justiciers le Conte, ou aus
sergens jurez, en metant main en eus, ou en les vilenant autrement, notoirement et
publiquement en la court le Conte, la court séant ou non séant, ou se il faisoient
injure hors de la court le Conte, au Baillif ou au Prévost le Conte, en mettant
main en eus en la terre le Conte, en ce cas, la justice demouroit au Conte, ne ne
seront pas lidiz hommes renduz au Chapitre pour justicier ; et se il avoient biens
souffisanz en la juridiction le Conte pour amander l'injure et le meffait, secont
loy et coustume du païs, les justiciers le Conte justiceront lesdiz biens pour
l'amande : Et se il n'avoient biens à ce souffisanz souz le Conte, il les
tendroient jusques à tant que il eussent donné seurté de faire satisfaction de
l'injure et du forfait : Et se il n'avoient nuz biens, lesdits Justiciers le Conte
les tendroient en leur prison tant comme il seroient à tenir, secont la qualité du
forfait et de l'injure, par le serement des Justiciers le Conte.
Et tel droit sera tenuz et gardez en ce cas és hommes de cors le Conte, qui ne
sont couchanz et levanz souz Chapitre, envers le Chapitre et envers ses Justiciers
et ses Sergenz jurez, se il leur font injure en leur court ou en leur terre : Et
se il
Item, il est acordé que se homme de cors de Chapitre non couchant ne levant ou
demainne, ne en la propre justice le Conte, si comme il est dessus dit, obligoit
son cors à tenir prison en la prison du Conte, les genz du Conte seroient tenuz de
le rendre à Chapitre tantost comme il en seroient requis ; et le Chapitre tendroit
ledit homme en sa prison, secont la forme de l'obligation, jusques à tant que
satisfaction fut faite de ce dont il seroit obligiez : Et tout aussy sera-il gardé
des hommes de cors le Conte, qui ne sont couchanz ne levanz ou demaine ne en la
justice de Chapitre, se il se obligent par les lettres de Chapitre.
Item, il est acordé que se les gens le Conte tiennent ung homme de cors de
Chapitre, où que il soit couchant ne levant, pour cas de crime, et il soient
amonestez par le Chapitre, ou par l'ordinaire du lieu, que il le rendent, il sera
mis en la monicion que lesdiz Justiciers le rendent, ou que il veignent en
Chapitre à certain jour à proposer aucunes des causes exceptées dessus dites, par
quoy il ne le doivent mie rendre ; et se il en veulent aucune proposer, il seront
tenuz à amener avecques eus en Chapitre ledit homme, et proposeront leur cause en
sa présence ; Et se il cognoist leur cause, il leur sera laissié à justicier
secont la forme de la composition dessus ditte : Et se
Item, il est acordé que se le Prévost ou la force le Conte prennent ou saisissent
hoste de Chapitre, ou les biens de l'oste, ou les biens de l'omme de cors où que
il soit demourant, ilz seront tenuz, à la requeste ou à la moni
Adecertes, se la prise ou la saisine ne despent pas de leur fet, quar il
n'avoient pas faite la prise, ne la saisine, ne commandée à faire, il auront
délibéracion de sis jours, et entre deus feront la récréance, se récréance y
affiert, et au chief des sis jours, il seront tenuz de prouver la cause de la
prise, ou de la saisine raisonnable, en la forme qui s'ensuit :
C'est à sçavoir, le Baillif par son serement o ung autre digne de foy, le Prévost
fermier ou non fermier, chacun de eus o deus autres dignes de foy, affermanz, en
appert, par leur seremenz, que il tiennent pour la cause proposée sanz fraude et
sanz malice, et que il, souffisamment enformez, croient que elle soit vraie ; et
se il ne la preuvent, il seront tenuz à rendre quitte et delivre et amander : Et
se lesdiz Justiciers le Conte allégaient que il eussent pris l'oste de Chapitre en
présent forfait en leur terre, il seroient tenuz à le mener en Chapitre : Et se il
nie le présent forfait, il seront tenuz à le retroire en Chapitre, jusques à tant
que il aient prouvé, par leur seremanz, la cause, sy comme il est dit tantost
devant.
Item, il est acordé que si
Item, il est acordé se les Justiciers du Conte emprisonnent homine de cors où que
il soit demourant, ou hoste de Chapitre, ou autre justiciable de Chapitre sanz
cause et sanz raison, il ne payeront point de geolaige ; et se le Geolier l'a pris
de eus, il le rendra : Et se il emprisonnent aucun d'iceus dessus diz ou cas où il
le peuvent prendre tenir, et justicier, ne que il ne soient tenuz de le rendre, il
seront tenuz au geolaige : Et se il le prennent en cas où il puissent prendre et
non mie cognoistre de la cause, et il esconveigne que il le rendent, il seront
tenuz au geolaige de l'entrée et non mie de l'issue.
Item, il est acordé que se homme de cors de Chapitre, où que il soit couchant ne
levant, est pris en la justice le Conte pour cas de crime qui emporte paine de
sanc, et il est doute se il veult avoer à homme de cors de Chapitre, les
Justiciers le Conte amonestez de le rendre seront tenuz de l'amener en Chapitre :
Et se il s'avoue à homme de cors du Chapitre, il leur demourra, se les Justiciers
le Conte ne proposent aucunes des causes exceptées, ésquiex la cognoissance et le
jugement demeurent par devers le Conte, si comme il est dessus dit : Et se il la
proposent, l'en yra avant, si comme il est contenu és articles dessoubz mis : et
se il ne proposent aucunes des causes dessus dites, ains veulent suivre ledit
homme comme homme de cors le Conte, ou proposer autre chose semblable, il
poursuiront leur droict en Chapitre : Et se il se désavouoit de Chapitre, et se
advouoit à homme de cors le Conte, la saisine en demourroit au Conte, jusques à
tant que Chapitre l'eust prouvé à son homme de cors, là où il déniroit.
Item, il est acordé que se aucun homme de cors de Chapitre se tenoit pour franc
bourgois le Conte, le Chapitre, avant que il
Et ceste informacion faite en la manière dessus dite, le Chapitre pourra movoir
audit homme question de son estat, et sera la cause traitiée audit homme, et sauf
ce que ladite informacion ne
Et en faisant cet accord dessus dit, fist le Conte devant dit retenue du droit
que il a et a acoustumé à avoir quant ses hommes sont joinz par mariaige aus
hommes ou aus fames de cors de Chapitre, et le Chapitre fist retenue du droit que
il a acoustumé à avoir quant à ce cas.
Item, il est déclairé que la Justice du cloistre de l'Eglise de
Item, il est acordé que le Chapitre aura vint et six maisons canoniaus, en la
ville de
Et les Chanoines qui demourront en ses maisons, y auront toute justice des privez
et des estranges, ainsy comme il ont és maisons du cloistre ; mais se il advenoit
que aucun maufeteur se serroit en aucunes de ces maisons à garantye, en préjudice
dou Conte, le Maire de Chapitre ou son lieutenant, lequel y sera tenuz touzjours à
avoir en la ville de
Et se il advenoit que bourgoys ou autre homme lay demourast en aulcune desdites
maisons comme principal chief de hostel, la justice desdites maisons demourroit au
Conte, ou au seigneur temporel à cui elle appartendroit, tant comme il y
demourroit.
Et par cest accort ne demoura pas que
Et jurront les Chanoines qui ores tiennent ou tendront les maisons dessus dites,
que nul malfeteur ne
Et se il avenoit que le devant dit Maire ou son lieutenant, ou le Chanoine
demourant en aucunes desdites maisons, feissent aucune chose en fraude ou en
préjudice du Conte, quant à destourner le malfeteur qui se furoit ès dites maisons
à garantie, le Chapitre, à la requeste des genz le Conte, seroit tenu à faire
hative raison du chanoine devant dit, ou du Maire, ou de son lieutenant, et à
faire satisfacion secont raison.
Et à ce fermement tenir se est obligiez le Chapitre.
Item, se il avenoit que Chanoine demourast en aucune autre maison hors du
cloistre que des maisons dessus dites en la justice le Conte, tant comme le
Chanoine la tendra pour son demourer, il aura toute la justice de sa mesnie et de
ses hostes tant seulement.
Item, il est acordé que la coustume de Chapitre soit gardée, qui est telle, que
se aucun justicier le Conte ou autre est semons ou amonestez devant un des Juges
ordinaires de Chapitre en Chapitre, et le juge est absent, le Chapitre pourra
mettre un Chanoine pour luy.
Item, il est acordé que le Chapitre et les personnes de l'Eglise, secont ce que à
chascun appartient, auront en tous cas la justice des clercs de cœur et de leur
mesnie, des Maregliers et de leur mesnie, des Sergens de l'Eglise et de leur
mesnies, en quelque lieu que il demeurent en la justice du Conte de
Item, il est acordé que la composition faite sus les advoez entre le dean et le
Chapitre d'une part et le Conte
Item, il est acordé que le Chapitre puisse prendre les biens meubles de ses
clercs justiciables en la terre le Conte, c'est assavoir les meubles clers, sanz
faire violance, sauf ce que par tele prise il ne réclaiment pas ne contendent à
avoir juridicion temporelle en ce lieu où il les prendront.
Item, il est acordé que les Huissiers, les Geoliers et le Maire et les
Je, tel, jure que je ne demanderay, ne demander feray aus Justiciers du Conte de
Item, je jure que l'omme de cors de Chapitre qui me sera rendu des Justiciers le
Conte, tantost comme je pouray, en bonne manière mèneray jugement, et si comme il
aura déservi loialement le jugeray, toute fraude, malice, dilacions faintes et
coulourées du tout lessiées, fors que celles qui appartiennent de droict et de
coustume : et que je ne délivreré ledit homme par don, ne par prière, ne par
profict que je en aie, ne que je en atende à avoir, ne que je ne
Item, il est acordé que le Baillif et le Prévost et tuit
Item, il jureront que ès choses dessus dites, ne en aucunes d'icelles, ne
adjouteront, ne adjouter feront, ne ne soufferont à adjouter, ne fere, ne en
répont ne en appert, malice ne fraude principaument ne occasionnaumant, ne ne la
troubleront, ne ne feront troubler par aucune machination, ne par engin, ne par
cautelle, ains la garderont loialment et sanz rompre.
Item, il est acordé que le Conte qui ores est, et ses successeurs en la Contée,
comme il seront requis de par Chapitre, seront tenuz à jurer en Chapitre, une fois
en leur vie, par eus ou Procureur souffisamment à ce establiz, en leur ames, que
ceste dite composition garderont et feront garder, sans rompre, tant comme à eux
appartendra, et que par eus ne par autres ne feront empeschier ne ne empescheront
ladite composition, ne ne troubleront ne en réponst ne en appert, ne ne feront ne
ne soufferont à estre empeschée ne troublée de leurs genz, en quelque manière que
ce soit, pour quoi il le saichent, Et autel serement fera le Procureur du Chapitre
en l'ame de eus, et les Chanoines qui ores sont et cil qui sont à venir, en la
première réception de chanoine, feront semblable serement, à ce appellé le Prévost
de
Laquelle pes et lequel acort, si comme il sont dessus devisez, nous voulons,
accordons et octroions en bonne foy, pour nous et pour nos hoirs, et pour noz
successeurs qui pour temps seront Contes de
Et quant à ce, nous obligons nous et noz hoirs et noz successeurs au dean et
Chapitre et à l'Eglise de
En tesmoing de laquelle chose, Nous avons scellées ces présentes lettres nos
sceaulx.
Donné à
Et ceste composition nous faisons en nom dessus dit et en nom de noz enfanz,
enfanz de ladite
Donné en l'an et ou jour dessus dit.
Nos vero, ad requisitionem partium predictarum, premissa omnia et singula, prout
superius sunt expressa, laudamus, approbamus, et, ex certa scientia, authoritate
regia, confirmanus.
Verum, quia, vivente
Quod ut ratum et stabile in posterum perseveret, presentes litteras sigilli
nostri munimine fecimus roborari.
Datum
« noviesme jour d'avril l'an de grâce mil
trois cens et douze
. »
Littera Philippi, regis Francorum, de gruagio nemorum apud Unum-Gradum.
»
Noveritis nos litteras infrascriptas, sub sigillo nostro, in cera viridi
sigillatas, vidisse, formam que sequitur continentes :
Nos igitur per genitorum nostrorum qui, ob eximie devociocionis
habundanciam quam ad sacrosanctas Dei ecclesias et ministros earum jugiter
habuisse noscuntur, dona pergrandia et largas elemosinas ecclesiis ipsis tam
liberaliter tamque magnifice sunt largiti, exemplis edocti, predictis decano et
Capitulo ac eorumdem predicte ecclesie
Quod ut firmum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris fecimus
apponi sigillum.
Actum
In cujus visionis testimonium, sigillum nostrum litteris presentibus duximus
apponendum.
Datum
« Inventaire des biens, reliques et chappelle d'ung certain évesque de céans (Robert de Joigny), estant pour lors de son décès au revestiaire. »
«
Primo casulla, tunica et dalmatica, alba, amictum, cappa, colereta,
Item casulla facta ad acutam, colereta et manipulum, stolla, de eadem
armatura.
Item una magna cappa deaurata ad ymagines, forrata de saing, inde
Item casula, tunica et cetera, rubei, sine cappa.
Item casula, tunica et dalmatica,
Item casula, tunica, dalmatica, alba, collereta,
Item due cappe albe.
Item tunica et dalmatica, de tartaro, inde forrata de cendallo rubeo.
Item tunica, dalmatica dealbata, forrata de cendallo nigro.
Item due cappe operate ad moletas rubeas.
Item una casulla alba, et una alba et amictus pares.
Item
Item
Item unum lintheamem circa altare et capitellum, ad ymaginem de
Item
Item una magna manutergia circa altare, de serico, ad unum magnum
Item una parva, ad unum parvum
Item
Item
Item
Item principium de quadam almucia de
Item una manutergia ad aves.
Item alba, rochetum et zona.
Item
Item
Item
Item una alba, amictum,
Item
Item una coopertura
Item unum parvum librum pro
Item una casulla alba, forrata de tela
Item unum parvum
Item
Item unum altare benedictum, et una manutergia et unum
Item una coopertura ad cruces.
Item unum rochetum pro capellanis, et
Item una careta argentea pro
Item una parva crocea,
Item unum gradalle, et unum auriculare
Item
Item
Item una pax de argento
Item
Item una coopertura pro letrino, et unum scuvetum de argento, plenum
sanctuariis.
Item unum
Item
Item
Item una crux de argento, deaurata, cum pede.
Item una mitra alba ad ymagines, operata ad
Item unum pannum
Item unum parvum pannum de altare
Item
Item unum magnum vessellum de argento
Item unum parvum vecellum de argento in uno scrinio, pleno de reliquiis.
Item unum parvum vecellum de argento, in quo sunt de capillis
Item una naviculla de argento, et
Item ymago
Item
Item una campana ad corpus Domini.
Item due palme de ultra marina.
Item unum ciphum murrenum, ad pedes de argento.
Item una paria de scutellis.
Item
Item
Il est curieux de rapprocher de cet Inventaire, celui fait au moment de la prise de possession de Jean de Frétigny, le 10 mars 1422 :
« Une mittre semée de menues perles de semence, garnie et bordée d'argent doré, et quatre grans fermaulx devant et derrière, et six aultres petits de chascun costé, garniz ladicte bordeure et fermaulx de plusieurs saphirs, émeraudes, grenaz et perles ; et sont les pendans de derrière garniz de menues perles et de quatre esmaulz de plitre, dont les deux d'em bas sont plus grans que ceulx d'en hault, bordés aux bous d'em bas de petites esmeraudes, grenaz et perles, doublée par dessus de vermoil veluau, semée de estoiles de brodeure d'or.
Item deux grans pontificaulx bordés de brodeure d'or à Agnus
Dei, sur chacun desquieulx a ung fermail d'argent doré, garni au millieu
d'un petit émail de plitre, quatre grenaz environ, et quatre crochets chacun de
quatre petites perles.
Item ung anel pontifical d'argent doré, garni au millieu d'un doublet en façon de balay, quatre petiz verres bleus et menuz grenaz et perles environ.
Item une croce d'argent doré en quatre pièces, et y a ou millieu du croceron ung Couronnement de Nostre-Dame et ung évêque à genoulz devant, esmaillée en plusieurs lieux.
Item une mittre de satin blanc, broudée à ymages de broudeure d'or, eslevés à demy, c'est assavoir ung Couronnement Nostre-Dame par devant et une Annunciation Nostre-Dame par derrière, à ymages d'Apostres environ en la bordeure d'em bas, semée et guernie en plusieurs lieux de menues perles, à deux fretelles par en hault et deux verres bleus.
Item troiz mittres blanches, l'une de bogran, l'autre de fustaine et l'autre de satin blanc.
Item deux gans bordés d'orfrais d'or trait.
Item une père de sandalles, c'est assavoir chausses et soulers de drap de soye blanc, doublées de sandal vermoil.
Item une tunique et damatique de taffetas blanc, garniz de rubens d'or.
Item tunique et damatique de deux taffetas, l'un vermoil et l'autre sur le brun, garniz de rubens d'or d'un costé et d'aultre.
Item deux sandales de chausses et soulers de drap de soye vermoil, semez de soulaux et de trèfles de broudeure de soye vert.
Item ung pontifical commencent ou premier foillet en la Ve
ligne Jacentem mundum.
Item ung petit livre couvert de rouge pour faire le saint Cresme, commencent en
la VIIe ligne Omnia que necessaria sunt.
Item quatre quayers pour faire le cresme.
Item une mittre de drap de damas blanc, broudée de petiz orffrais d'or trait.
Item sandalles de chausses et soulers de velloux vermoil, broudée à tiges, où il a plusieurs fleurs blanches et asurées, et sont les soulers garniz de fermouers d'argent doré.
Item ung repositoire d'argent, en trois pièces rondes entretenans, avecques le fourreau ou estui de cuir garni d'argent pour mettre le saint cresme et aultres sainctes unctions.
Item une père de gans bordés de perles, à deux fermaulx de perles, aux armes de feu Pierre d'Orgemont.
Item un drap d'or vermeil pour parer une chaire de prélat, bordé tout autour de velours blanc et frange.
Item deux sandalles vermoilles de chausses et soulers, broudées de vignettes et de violetes.
Item ung livre où sont au commencement les bénédictions pontificales de toute
l'année, ouquel est le canon, plusieurs préfaces, la réconciliation des
pénitenciers, la messe du Jeudi-absolu et l'office du cresme et du Vendredi-saint,
et plusieurs aultres choses ensemble ; commencent ledit livre en la Ve ligne du second foillet Dignetur civis
regni.
Item ung petit livret rouge pour les pénitentiers le mercredi de la Cendre et le
Jeudi-absolu. (Orig. en parch ; fonds du Chap. ; C. XI, 33.)
Compositio facta de hominibus ecclesie inter dominum comitem Blesensem et decanum et Capitulum Carnotense.
« Nous
Et nous, conte de
Et nous doyen et Chapistre dessus diz volons et accordons que la prise de nos diz
hommes en tous cas criminels, en présent meffet ou non, appartendra audit conte en
sa terre, sauve que à nous doyen et Chapistre sera faite la délivrance de nos diz
hommes pris pour le cas dessus dit par ledit conte de
Prometans nous parties dessus dites, en bonne foy, sus l'obligacion de nous et de
nos biens, tenir et garder toutes les chouses dessus dictes et chascunes d'icelles
sanz venir encontre.
En tesmoing de laquelle chose, nous conte de
« Quedam consuetudines Ecclesie Carnotensis. »
« Primo quantum ad Episcopum :
Episcopus non potest excomunicare canonicos clericos chori, familiares eorum seu
commensales canonicorum, advocatos nec eorum familiam, nec homines ecclesie nec
morantes in Claustro.
Item vero de decano et subdecano ; item archidiaconis.
Item Episcopus confert dignitates et prebendas ecclesie, decanatu excepto, et
debet prebendas conferre presens in capitulo
et presentim, nisi sit extra diocesim pro negotiis ecclesie aut infirmitate sui
corporis impeditus ; tenetur tamen Episcopus canonizandum die precedenti
presentare seu nominare
Capitulum vero potest dispensare super hoc et gratiam facere ubi et quando
voluerit.
Item de collatione dignitatum facienda in capitulo per Episcopum semper fuit
observata ista consuetudo usque ad tempora domini
Item Episcopus potest habere sex canonicos qui suis insistendo obsequiis possunt
lucrari fructus................
Memoria de obtinentibus dignitates.
Item Episcopus potest dispensare de duobus mensibus.
Item Episcopus non potest nec debet dare prebendas in ecclesia donec numerus
cimet abbate
Item Episcopus non potest nec debet denegare licentiam de non residendo in
ecclesia alicui beneficiato in sua diocesi residenti obsequiis Capituli vel
singulorum canonicorum ; et idem est de canonico in prebenda alterius canonici de
familiari suo obtinenti beneficium.
Memoria de pluribus aliis consuetudinibus tangentibus Episcopum, scriptis et
allegatis in curia Romana, ratione litis inter
Item decanus et subdecanus non possunt aliquid saisire seu justiciare in domibus
advoatorum, vel in ipsos advoatos aliquam jurisdictionem exercere.
Item canonicus, facta prima residentia, potest lucrari fructus suos, morando in
curia Romana, in peregrinatione vel in scolis, et etiam in villa ubi sunt
Predicatores vel aliter Minores et alii Mandicantes studium tenentes, licet non
sit civitas vel studium generale.
Item nullus canonicus potest facere stagium suum ubi benefitiatus existit licet
sit studium generale, et etiam supposito quod ad ecclesiam illa.....
Item canonicus, facta prima residentia, si post aliqua tempora fuerit foraneus,
oportet quod iterato redeat ad Ecclesiam facturus residentiam personalem antequam
grossos fructus recipiat.
Item canonicus, facta prima residentia, licet non percipiat grossos fructus,
capit in emolumento jurisdictionis et in foranitatibus et inter canonicos
distributiones, et etiam habet vocem in collatione Ecclesiarum.
Item canonicus reputatur foraneus qui procuratorem in Capitulo non habet.
Item nullus canonicus percipit Lampredam
nisi sit presens in capitulo Purificationis et suum primum perfecerit stagium.
Item nullus canonicus tenet juridictionem nisi sit presens.
Item foranei et existentes extra regnum, licet percipiant grossos fructus, non
percipiunt in jurisdictione, nec habent vocem in collatione beneficiorum.
Item pertinet ad Capitulum omnimoda jurisdictio advoatorum, clericorum chori et
familiarium eorum et commorantium in Claustro.
Item quilibet canonicus habet jurisdictionem familie sue, cujuscumque status sit,
et commensalium suorum sine fraude.
Item capicerius habet jurisdictionem omnimodam matriculariorum tam clericorum
quam laicorum, excepto quod si delinquant in ecclesia ratione officii sui
Capitulum punit eos.
Item capicerius habet jurisdictionem seu custodiam Ecclesie.
Item decanus jurisdictionem et custodiam Claustri a pulsatione prime misse usque
post pulsationem ignitegii ; Capitulum vero ab illa hora usque ad aliam.
Item capicerius presentat subdecano ad omnia altaria ecclesie, exceptis altaribus
Memoria de questione seu discordia inter Capitulum et capicerium super collatione
altarium scilicet Virginum et Angelorum.
Item subdecanus confert altaria ad presentationem capicerii, et tanquam
archidiaconus dispensat de non residendo ubi et quando expedit faciendum, exceptis
altaribus Capitulo pertinentibus.
Item capicerius confert sex clericis deservientibus ad altare matricularias, et
tenentur illi ad dyaconatus ordinem promoveri.
Item confert
Item notandum est quod ad Capitulum pertinet dispensare de non residendo
matriculariis clericis, et non capicerio.
Item ad universitatem Capituli solummodo pertinet extra ecclesiam collationes
duarum capellaniarum
Item, sede vacante Episcopatus dignitatis, dignitates et prebende vacantes debent
conferri alternatim, una per Regem, et alia debet futuro
Item de consuetudine Ecclesie debet dari copia processuum et expensarum illius
qui.....
prebendam vel dignitatem in Ecclesia
Item nullus adversarius ecclesie debet recipi in canonicum hujus ecclesie et in
fratrem...................
Item consuetudo est quod homines ecclesie non possunt excommunicari per
officiales archidiaconorum, sed quilibet debet remitti in capitulo coram
archidiacono in sua jurisdictione morantium vel coram ejus vicario vel coram alio
a capitulo deputato, verumptamen emolumentum tam sigilli quam emendarum ad
archidiaconum pertinebit.
Item si aliquis sive laicus sive clericus citetur coram aliquo archidiacono in
capitulo de consuetudine...
potest delegare unum canonicum loco illius si sit absens archidiaconus qui causam
decidet in capitulo.
Ista vero consuetudo per Capitulum...................
Item de consuetudine canonicus substitui ab alio potest. »
« Littera empcionis terre de Drocis, facte per Capitulum a domino Henrico, comite
Vaudemontis, et a domina Maria de Lusambourc, ejus uxore, precio
Vm et C florenorum, que terra movet de hereditate dicte domine
et valet circa IIIc libras parisienses redditus, admortizati per
Regem, et pertinet ad anniversarium Cardinalis de Mota et quedam alia. De qua
empcione fuit facta littera dupplicata, sub sigillo Castelleti Parisiensis. »
« A tous ceuls qui ces lettres verront,
Item les menues coustumes tant de buefs, pors, moutons, veaulx, lars, suif,
chandelle de suif ; et est assavoir que se aucun chandelier va criant, vendant
chandelle de suif parmi la ville, et les gens desdits conte et conteesse le
treuvent vendant, s'il n'a congié ou est assensé accoustumé, il pert toute la
chandelle qu'il porte et est acquise ausdis conte et conteesse.
Item
Item hors des murs de ladicte ville trois places où il avoit moulins foulerez où
les ouvriers du mestier et autres estoient banniers.
Item en ladicte ville une autre maison appelée la maison de
Item ou vignon de
Item en ladicte ville environ douze souls de menus cens portans los et
ventes.
Item entre
Item au bois du
Item en tous yceuls boys et en plusieurs autres lieux environ, et mesmement en
quarante deux arpens de boys du Chappitre de
Item en ladicte ville ban deux mois l'an, c'est assavoir le ban du
Et toute la justice et seignourie haulte, moyenne et basse que lesdis conte et
conteesse ont en toute la terre dessus dicte
et ésdis quarante et deux arpens de bois du
Toutes lesquelles choses furent mouvans et tenues du Roy notre sire, en fié, à
une seule foy et un seul hommage, à cause du chastel et chastellenie de
Affermèrent encores, en bonne vérité, et recognurent les dessus nommez conte et
procureurs de ladicte conteesse, de leurs bonnes volontez, sans aucune contrainte,
que pour le prouffit d'iceuls conte et conteesse faire et leur grand dommage
eschever, mesmement pour eux acquittier de plusieurs sommes de deniers qu'ils
povoient devoir, avoient vendu, conjoinctement ensemble et chascun pour le tout és
noms dessus dis, quittié, cessé, transporté et délessé, et encores, par devant
lesdis notaires jurez comme par devant nous, vendirent, octroièrent, quictèrent,
cessèrent, transportèrent et délessèrent, en nom de pure et perpétuel vente à
tousjours, sans espérance de jamais rapeler et aler encontre, tous les héritages,
cens, rentes, prez, boys, vignes, maisons, ban, justice, seigneurie, arrière-fié,
avec les senefais desdis boys et autres prouffits, yssues, émolumens et revenues
quelconques, appartenans ausdis conte et conteesse, pour raison et à cause des
héritages, possessions, rentes et revenues et les appartenances, ainsi amorties
comme dict est, à honorables et discrètes personnes les Doyen et Chappitre de
l'église Notre-Dame de
En tesmoing de ce, nous, à la relacion desdis notaires jurez, ausquels nous
adjoustons foy plenière en ce cas et en greigneurs, avons mis à ces lettres,
doublées de l'accord desdis vendeurs, le seel de la Prévosté de
Il existe de nombreux actes qui prouvent la haute-justice du Chapitre en la Boucherie de Dreux. Nous citerons les suivants :
Lettres du roi Charles V du 15 décembre 1378, en forme de maintenue, obtenues par le Chapitre contre le bailli de Dreux, qui avait fait emprisonner un sergent dudit Chapitre faisant cri public en sa Boucherie de Dreux, auquel bailli il est enjoint de faire jouir ledit Chapitre du droit de faire cri public en sadite Boucherie, où, comme seigneur en partie de la ville de Dreux, il a toute justice haute, moyenne et basse.
Lettres-royaux du 23 juillet 1517, obtenues par le Chapitre contre Guillaume Delamare, sergent ordinaire du bailliage de Dreux, qui avait enfoncé les portes de la prison et lieu seigneurial de la Boucherie de Dreux et avait mis dehors Jean Barbereau qui y était détenu prisonnier.
Ordonnance de police du bailli de la Boucherie de Dreux, du 18 janvier 1681, par laquelle, pour empêcher les rôdeurs de nuit et vagabonds qui se retirent dans ladite Boucherie et y attaquent les passants, il est statué que les portes en seront fermées depuis la Saint-Remy jusqu'à Pâques à six heures du soir et ouvertes à six heures du matin, et depuis Pâques jusqu'à la Saint-Rémy fermées à neuf heures du soir et ouvertes à cinq heures du matin.
Plantation d'un poteau de justice, aux armes du Chapitre, devant la grande porte de la Boucherie de Dreux, le 21 mai 1728. (Arch. dep. d'Eure-et-Loir ; C. XXXII, A, 11, 18, 23 et 35.)
A cette charte en sont jointes plusieurs autres :
Du 12 mars 1361 (1362, n. st.), Lettres de mandements du roi Jean, données au Bois de Vincennes, pour mettre le Chapitre en possession de tout ce que lui avait vendu Henri, comte de Vaudemont, à Dreux et aux environs.
Du 18 mars 1361 (1362, n. st.), Ratification de la vente par Marie de Luxembourg.
Du 25 février 1362 (1363, n. st.), Amortissement du roi Jean, donné à Saint-Denis-en-France, de tout ce que le Chapitre avait acquis à Dreux sur Henri, comte de Vaudemont.
« Testamentum domini Johannis Fabri, quondam episcopi Carnotensis. »
« In nomine Domini, amen.
Noverint universi et singuli, presentes pariter et futuri, quod,
reverendus in Christo pater et dominus dominus
In nomine Domini, amen.
Quoniam propter delictum primi parentis humani generis successio est mortalis et
transitoria ad heredes plerumque non cogitantes diem extremum sibi necessario
venturum morte temporali, mundanali prosperitate falluntur qui dum plus credunt
vivere in hujusmodi
Quod cogitantes videntesque et sapientes,.....
ego
de bonis meis mobilibus sic volo et ordino.
Primo quod omnes libri qui pro tempore obitus mei penes me quocumque loco
reperientur monasterio predicto
Mitram gemmatam, per
Idem volo fieri de tunicis et dalmaticis, sirotecis et sandaliis.
Anulum meum pontificalem cum lapide saphiro, quem fieri feci, do et lego
monasterio
Acta fuerunt hec
. »
Outre les trois objets précieux relatés dans le testament de Jean Lefèvre, Jean de Montaigu, par un acte du 21 mai 1393, reconnut avoir reçu des exécuteurs testamentaires de son prédécesseur :
« Premièrement, en la chapelle de l'ostel de Paris,
i autel, prisé lx s. par.
A Chartres, en la chambre nommée le Trésor,i
tunicle et i domaticle de taffetas noir d'une part et d'autre
part de taffetas vermeil, prisées xvi liv. tourn.
Ou pressoir de Chartres, une cheville de fer et une dolouere,
prisées ensemble x s. tourn. ; — une grande cuve contenant vi muys ou environ ; — i pressoir et la
couverture.
En la sale de la Potence,i grant banc à
dossier et à marches de iiii toises de long ; — une table de
ladicte longueur ; — i dressoir à ii
estaiges.
En la chambre du Trésorier,i petit buffet et
une petite fourme.
En la chambre maistre Mahieu à Saint-Estienne,i grant pontifical de grosse lettre, couvert de cuir blanc, commencent en
la iiiie ligre après la rubrice Jacentem mundum.
En la chambre nommée le Trésor dessus dicte,i drap barré de menu ouvrage pour mectre en chaiere de prélat, prisé xxx s.
En la Trésorerie,ii huches ferrées et ung
coffre non couvert ; — en i coffre estant oudit Trésor, i volume de bréviaire commencent en la iie ligne après la rubrice Venite, adoremus ; —
i autre bréviaire notté ; — i livre notté
où est contenu le service pour faire le cresme ; — iii quayers
ausquelx en chacun est contenu le service pour faire le cresme ; — i autre livre couvert de parchemin contenant ledit service ; — i autre livre couvert de cuir blanc intitulé Martyrologium ; — i autre livre couvert de blanc
contenant les rentes et revenues appartenant à l'ostel Saint-Ladre de Mante ; —
item i fardel de quayers faisant mencion des réparacions des
maisons de l'éveschié ; — i fermail d'argent esmaillé aux armes
dudit feu ; — plusieurs lettres, chartes, instrumens, privilléges, pappiers,
mémoires et autres escriptures touchant le fait dudit éveschié.
A Dreux, en la cave nouvellement achatée,i
grande cuve contenant viii queues, prisée viii liv. tourn.
A Pontgouing, en la sale haulte de l'ostel épiscopal, i dressoir, prisé x s. tourn.
En la sale basse,vi vieilles arbalestes et
vi vieux baudriers ; — deux petis canons et vi garros ; — une lance ferrée et i chapel de
Montauben.
A Dreux, en l'ostel, en la basse sale,i banc
de ix piés de lonc ou environ, prisé lx s. ;
— i dressoir en estaige, prisé l s. ; — une
table d'une pièce, de ix piés de lonc, prisée viii s. ; — une autre table moindre, prisée vi s. ; —
deux tréteaux pour la grant table, prisés iiii s. ; — iii fourmes chacune de x piés de lonc, prisées
xv s.
On cellier,v tréteaux, prisés iiii s.
En la chambre haulte,i banc de vii piés de lonc et ii tréteaux, prisés viii s. ; — une petite fourme de vi piés de lonc, iiii s. ; — une vielle table de x piés de
lonc, ii s.
En la salle haulte,i banc vieux de x piés de lonc, v s.
En la cuisine,ii dressoirs, v
s. » (Orig. sur pap. ; fonds du Chap. ; C. XI, 54.)