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Établissements : Saint-Thomas d’Épernon (Eure-et-Loir, cant. Maintenon ; ancien diocèse de Chartres) ; Notre-Dame de Maintenon (Eure-et-Loir, ch.-l. cant. ; ancien diocèse de Chartres). – Bénédictins, prieurés de Marmoutier.
Carte de situation (Atlas de Cassini)
Édition ou regeste, dans l’ordre chronologique, des originaux et copies modernes.
Total des actes édités ou mentionnés : 178, dont 136 pour Épernon et 42 pour Maintenon (1
du XIe siècle, 8 du XIIe siècle, 102 du XIIIe siècle, 27 du XIVe siècle, 17 du XVe siècle, 15 du XVIe siècle, 6 du XVIIe siècle, 2 du XVIIIe siècle).
Le prieuré de Saint-Thomas d’Épernon est fondé par Amaury de Montfort (acte no I de l’édition, 1052 ou 1053), qui fait don du monastère de la
Trinité de Seincourt à l’abbé Albert de Marmoutier. Cette donation est confirmée par une
charte royale. Une nouvelle église, extension de l’ancienne, est construite ; elle sert
de sépulture aux seigneurs de Montfort jusqu’à la fondation du prieuré de Haute-Bruière
par la reine Bertrade de Montfort en 1115.
En 1551, l’ancienne église de la Trinité devient celle de la paroisse Saint-Nicolas : les moines abandonnent aux habitants la partie antérieure de leur grande église, et se réservent la partie centrale, en la fermant par un mur.
Au XVIIe siècle, le prieuré tombe en commende (il y a alors trois
religieux). Il est vendu comme bien national en 1791. Les terriers sont alors détruits,
et les propriétaires successifs abattent une partie des bâtiments. En 1865, Adolphe de
Dion fait des relevés et une description des bâtiments, avant une nouvelle démolition.
Vers 1897, le propriétaire d’alors, W. Klein, architecte, entreprend une restauration.
Aujourd’hui, le seul vestige encore visible au prieuré est la façade de l’ancienne
église de la Trinité de Seincourt.
Le prieuré est constitué d’environ 10 hectares de jardins, terres, parcs, pièces d’eau et garenne, et prés. Ses autres biens, situés dans les paroisses environnantes, consistent en métairies, terres labourables, prés, bois, dîmes, champarts, cens, rentes, et autres droits, dont le revenu est de 14 000 livres en 1791. En vertu des immunités accordées dans la charte de fondation, les moines de Saint-Thomas ont la juridiction sur toutes leurs possessions. Le prieuré est dans le ressort du bailliage de Montfort, puis, à partir de 1304, de celui de Mantes.
Saint-Thomas d’Épernon est protégé par les comtes de Montfort (voir les actes d’Amaury, Simon et Jean dans le cartulaire). Les seigneurs de Gazeran et de Montorgueil, auxquels il doit des redevances (sous forme de repas de pain et de vin), sont également des bienfaiteurs de l’établissement.
Il subsiste peu de documents historiques, en dehors des chartes originales (Arch. dép. Eure-et-Loir) et de copies modernes (Bibl. nat. de Fr.) exploitées par les éditeurs. Il nous reste seulement quelques comptes-rendus de visites de l’abbé de Marmoutier (dont les éditeurs donnent un récapitulatif et des extraits, p. 129-131).
Émile Ledru, « Le prieuré Saint-Thomas d’Épernon, étude historique… », extrait de Archives historiques du diocèse de Chartres, 1898.
Odile Gantier, « Recherches sur les possessions et les prieurés de l’abbaye de Marmoutier
du Xe au XIIIe siècle », dans Revue
Mabillon, t. 53 (1963) à 55 (1965), pagin. mult.
Auguste Moutié (1812-1886) appartient à la bourgeoisie de Rambouillet. Il s'intéresse à
l'histoire naturelle et à la géologie, collectionne livres, chinoiseries, faïences et
objets archéologiques, mais s'intéresse surtout à l'histoire locale. Membre fondateur et
animateur de la Société Archéologique de Rambouillet (1836), et président de cette
société pendant 17 ans (1868-1886), il est l'auteur d'études sur la région, en
particulier Chevreuse. Recherches historiques, archéologiques et
généalogiques (1876), qui lui vaut la médaille d'or au concours des antiquités
nationales, et édite divers cartulaires (Notre-Dame des Vaux-de Cernay, Notre-Dame des
Moulineaux et châtellenie de Poigny, Notre-Dame de La Roche). Il est membre de
nombreuses sociétés savantes, parmi lesquelles le Comité des travaux historiques, la
Société des Antiquaires de France, la Commission des Antiquités et Arts de
Seine-et-Oise, la Société des Sciences morales, Lettres et Arts de Versailles.
Sources : nécrologie par Adolphe de Dion, « Notice sur Auguste Moutié », t. à p. de
Bulletin de la Société
nationale des antiquaires de France, 1888, p. 87-88.
Adophe de Dion. Chercheur régional, le comte Adolphe de Dion (1823-1909) s’était
particulièrement attaché à l’histoire médiévale de l’ancien département de
Seine-et-Oise. Ce notable, maire de Montfort-l’Amaury, inspecteur général de la Société
française d’archéologie, anima la Société archéologique de l’arrondissement de
Rambouillet et la Société des antiquités et arts de Seine-et-Oise. Ses travaux ont porté
sur l’archéologie, la castellologie, la numismatique, le monachisme et la noblesse dans
l’ouest de l’Île-de-France. Son appétence pour l’édition de sources documentaires est
évidente : il avait ainsi publié le cartulaire de Notre-Dame de Porrois. Il a consacré
deux articles à Saint-Thomas d’Épernon : « L’église du prieuré Saint-Thomas d’Épernon »,
dans Congrès archéologique de
France, 98e session, 1872.
Sources : nécrologie et documents annexes par Lorin, « Notice sur le comte de Dion »,
dans
L’édition est faite en premier lieu d’après les documents originaux issus du chartrier
ancien de Marmoutier, concernant les prieurés d’Épernon et Maintenon. Ces documents
étaient passés, avec ceux des prieurés de Léthuin et Saint-Martin de Brethaucourt, lors
de la Révolution, aux Archives départementales d’Indre-et-Loire, dont l’archiviste les
envoya à celles d’Eure-et-Loir au début du XIXe siècle. Les éditeurs
ont complété ce corpus par des pièces tirées des collections de Gaignières (lat. 5441)
et Moreau, à la Bibliothèque nationale, et des archives du domaine de Rambouillet et du
château de Maintenon. Dans le chartrier de Marmoutier, les documents sont classés
méthodiquement, avec la mention « de Spernone » et un titre synthétique au dos. Aucun
n’a conservé de sceau. Moutié et de Dion ont choisi de les présenter chronologiquement
dans leur édition, en gardant le titre. Gaignières, qui reproduit parfois les sceaux,
leur fournit des précisions sur ce sujet.
Les actes 1 à 85 de ce chartrier concernent Épernon ; 17 pièces manquent (no 1, 2, 4, 12, 14, 16, 19, 20, 29, 36, 43-45, 75-77 et 84), et il y a
des numéros multiples : en tout, 107 pièces, correspondant aux cotes H 2320 à 2338 des
Archives départementales de l'Eure-et-Loir. Pour le prieuré de Maintenon, il s’agit de
32 numéros, 45 pièces, correspondant aux cotes H 2339 à 2349.
Tous les actes ne sont pas édités in extenso : seul les plus important aux yeux des éditeurs sont ainsi traités. Les formules des pièces « plus modernes » sont analysées ou abrégées, celles leur qui semblent de peu d’intérêt sont supprimées.
Deux notes donnent un éclairage sur la méthode adoptée par Moutié et de Dion : n. 1 p. 78 : « Dans cette pièce et dans la suivante, nous avons religieusement respecté l’orthographe des originaux » ; n. 1 p. 153 : « Nous ne saurions dire quel rapport cette charte peut avoir avec le prieuré de Maintenon ; nous la publions comme intéressant un personnage important du pays chartrain. » Cette dernière note nous rappelle qu’ils portent sur les cartulaires des prieurés de Maintenon et d’Épernon un regard d’érudits locaux, désireux de constituer des corpus de documents relatifs à un « pays ».
Le décompte chronologique s’établit comme suit :
Saint Thomas d’Épernon : 136 actes
Le volume comprend un index par noms de personne et de lieu (p. 181-188), un index sigillographique, par noms de personne (p. 181), des listes des prieurs connus d’Épernon (p. 132-135) et de Maintenon (p. 180), et des listes des visites de l’abbé de Marmoutier à ces deux prieurés (p. 129-131 et p. 180, avec une copie du procès-verbal de la visite du 29 septembre 1321 à Maintenon).
Les éditeurs pratiquent des coupes dans le formulaire des actes, éliminent certains
actes, mais en citent d’autres qui, sans se rapporter directement aux prieurés d’Épernon
et de Maintenon, leur semblent intéressants pour l’histoire locale. À côté de ces
éliminations, confrontés à un chirographe dont les deux parties comportent des variantes
l’une par rapport à l’autre, ils choisissent d’éditer les deux parties, alors qu’on
privilégierait sans doute aujourd’hui une édition des variantes en notes. Les
abréviations de noms propres sont résolues en notes, et les mots manquants rendus par
des points, ce qui peut entraîner une confusion avec les mots que les éditeurs ont
choisi de ne pas éditer. Certains actes, dont le texte est contenu dans un acte suivant,
ne sont pas édités (les no LXVII-LXIX d’Épernon renvoient au no LXX), mais, pour d’autres, les éditeurs créent des actes en les
extrayant d’autres (les n LXXII-LXXV sont des citations du n LXXIX).
L’index sigillographique a simplement des entrées aux surnoms et patronymes (et pas aux noms personnels), et ne comporte aucun renvoi, mais sa brièveté lui permet de rester d’usage commode. La table des noms de personne et de lieu est traitée de même, ce qui vu sa longueur est plus gênant. C’est le manque de rigueur qui est le principal inconvénient : certains personnages sont seulement à leur surnom, d’autres seulement à leur nom, plusieurs personnages portant le même nom ont une entrée commune, ce qui peut prêter à confusion, les renvois sont très peu nombreux et pas uniformisés. On regrette également que n’aient pas été prévues quelques entrées à des titres et qualificatifs comme « connétable », « clerc » ou « prieur ». La traduction et l’identification des noms latins est intégrée à cette table, et non au fil de l’édition.
Le matériau est donc riche, mais pas toujours complet ni rigoureux, et la recherche à partir des tables et index ne se fait pas de manière très souple.
Fondation du prieuré par Amaury de Montfort.
Quisquis fidelium ardore succensus adimplinde preceptionis evangelice, quâ cuncti
divitias habentes misericorder admonentur de mammona iniquitatis facere sibi
amicos a quibus cum defecerint in eterna tabernacula recipiantur, omnium
necessitatibus communicare studuevit indigentium, ut deficiens ab hujus modi
amicis in mansiones excipiatur eternas ; noverit se indubitanter non solum a sui
receptione non esse frustrandum, sed etiam ab omnipotenti Deo se esse inter
gloriosiores beatitudinis eterne premia percepturum.
Hac igitur salubri consideratione ego
Quod ut probabilius fieri possit, eorum potius disposui procurare subsidia qui
sunt pauperes spiritu, quorum juxta veritatis vocem regnum dinoscitur esse
celorum, qui ut Xristi servitio liberius expeditiusque vacarent, propriis
abrenuntiantes facultatibus voluntariam subiere paupertatem.
Igitur fratribus hiis qui, in
Ut autem quantitatis sive integritatis earumdem rerum quas jam prefato loco
contulimus omnis propellatur ambiguitas, earum nomina huic scripto inserere
jussimus.
Id est : ecclesiam de
Altare vero de
Et quidquid jam sepe dicto loco tribuo liberum ab omni consuetudine exactionis
vel vicarie seu ceterorum vectigalium facio ; ita ut ab hodierna die nullus judex
publicus, vel quilibet ex judiciaria potestate infra hujus loci potestatem, ad
causas audiendas, vel freda exigenda, aut mansiones faciendas, aut homines ipsius
loci distringendos, aut fidejussores tollendos, nec ullas redibitiones aut
illicitas occasiones requirendas, nostris nec futuris temporibus ingredi audeat ;
sed sine ulla vel mea vel cujusquam successorum meorum contradictione, liceat
supradicte congregationi
Et ut hec nostre elemosine testamentum, per cuncta annorum curricula vigorem
perpetuitatis obtinendo ab omnibus credatur atque diligentius conservetur,
Si quis autem, quod absit, ex heredibus nostris vel alia quelibet cujuscumque
ordinis et potestatis persona, diabolice suggestionis instinctu, huic elemosine
testamento in ferre calumpniam temptaverit, et prave voluntatis effectum,
S.
S.
S.
S.
— S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Data anno
Deo gratias. »
L'original de cette pièce ne se trouve pas avec les autres aux archives d'Eure-et-Loir et n'y est représentée que par un vidimus de 1323 (N° 4 de la liasse). Comme il ne se trouve pas non plus à Tours, il est à croire qu'il n'existe plus. Il était déjà en fort mauvais état lorsqu'il fut copié par Gaignères (Extraits de Marmoutier. Bibl. nat., mss. lat. 5441, t. II, f° 196). Une autre copie très-soignée se trouve dans la même bibliothèque, au folio 86 du XXV° volume de la collection Moreau. Elle y est accompagnée des calques sur papier transparent de la première ligne, du monogramme royal et de la souscription du notaire, et suivie d'une note ainsi conçue :
Cette charte d'Amauri est sur une feuille de parchemin de deux pieds de haut sur seize pouces de large. Elle est percée et déchirée en plusieurs endroits et mangée de poussière et de malpropreté ; mais l'écriture n'a pas souffert de dommages notables ; quelques lettres rongées par ci par là sont tout l'échec qu'elle a reçu. L'encre est claire et brune, l'écriture fort régulière. Les lignes horizontales qui lui servent de règle et d'appui sont tracées avec la pointe de quelqu'instrument coupant. Toutes les signatures sont de la même main ; elles sont placées aux deux extrémités et sont rangées sur deux colonnes dont la première contient onze noms et la seconde quatre. L'espace intermédiaire est rempli par le signum et le monogramme d'Henri I. Immédiatement au-dessous est la vérification du notaire ; ensuite vient la date qui occupe la dernière ligne. Elle est écrite en caractères allongés, mais moins hauts d'un demi-pouce que les précédents. Cette pièce était munie d'un sceau en placard, mais il n'en reste plus d'autre vestige que l'incision cruciale environnée d'une couleur brune ; il était placé entre la vérification et la souscription du notaire faite en forme de ruche.
Cette première note est suivie d'une seconde d'une autre écriture et signée par Dom Liéble, bénédictin, qui mourut à Paris en 1813.
Cette charte, dit-il, très-curieuse à tous égards, est datée d'Étampes de la 21° année du roi Henri, indiction VI. Cette date convient à l'année 1052. L'indiction n'est pas exacte, c'était en 1052 l'indiction V.
Gaignères indique la même disposition des signatures et figure le monogramme royal dont le fac-simile se trouve également dans le vidimus de 1323. Ces trois copies concordantes ne laissent aucune difficulté de lecture. Henri I étant monté sur le trône le 20 juillet 1031, sa vingt et unième année commence le 20 juillet 1051 pour finir à la même date en 1052 ; d'autre part, l'indiction VI convient à l'année 1053. Faute de savoir laquelle de ces indictions est à corriger, la date de cette charte flotte entre le 11 avril 1052 et le 20 juillet 1053, ce qui n'a pas grande importance. Toutes les personnes nommées vivaient à cette époque, sauf une dont la présence parmi les témoins offre une sérieuse difficulté. Hescelin était évêque de Paris sous le roi Robert, c'était Imbert de Vergy qui occupa ce siége pendant toute la durée du règne de Henri I. Il faut donc constater ici une erreur évidente et assez singulière qui jette du doute sur l'authenticité de cette pièce qui n'a été suspectée ni par D. Martène, ni par Gaignères, ni par D. Lièble. Peut-être au lieu d'un original n'était-ce qu'une copie faite avec soin dès le onzième siècle, et dans laquelle le nom de l'évêque effacé ou représenté par la première lettre aura été mal interprété. (A. D.)
Le numéro 35 de la liasse est une charte d'Harduin Desredatus, cuisinier du comte Étienne, qui partant pour Jérusalem, donne en 1095 à Bernard, abbé de Marmoutier, des biens apud castrum Sparnaicum. Malgré la mention De Sparnone ajoutée postérieurement au dos de cette pièce, ce n'est que par erreur qu'elle se trouve parmi les chartes d'Epernon, et elle concerne indubitablement Epernay dont le comte Etienne était alors seigneur. En 1092, dans un acte pour le prieuré de Villeberfol publié par M. Mabile (Cartul. de Marmoutier pour le Dunois, n° 145), un Harduinus de Sparnone figure parmi les moines. Dans le même Recueil, nous trouvons un Odo Dereatus et Desderatus en 1083, 1095, 1119, vassal du prieuré de Nottonville.
« Exemplar domini Ivonis Carnotensis episcopi de Hanchis. »
« Ego
Predictus vero
Nos autem donni
† In hoc quoque dono capellam de
Nos etiam sicut quod presentialiter nominatim monachis tribuebatur annuimus : ita
etiam totum quod in futuro a predictis fratribus et ab aliis ibi aliquid
habentibus promitte
Hujus vero doni concessio facta est anno ab incarnatione domini nillesimo.
Ex parte episcopi, et archidiaconi fuit,
Ex parte vero abbatis :
De famulis :
Hec autem sunt que promissa sunt, scilicet terra duorum boum, et hospicia cum
aripennis terre, decem.
fuit † que talis convenientia inter monachos et ipsum ; ut monachi de
Hanc autem convenientiam dixit se ideo a monachis requisisse, ne propter
familiaritatem monachorum utrorumque qui unum sunt perderet ecclesia de
« Acteramentum domini Ivonis Carnotensis episcopi super ecclesia de Hanchis et Capella Hidulfi. »
« Ego
Predictus vero
Nos autem domni
Idem vero
In hoc quoque dono : capellam de
Nos etiam sicut presentialiter nominatim monachis tribuebatur annuimus ; ita
etiam totum quod in futuro a predictis fratribus et ab aliis ibi aliquid
habentibus promittebatur nominatim, habendum caritative concessimus.
Hoc autem sunt que promissa sunt : scilicet terra duorum boum et hospicia cum
arpennis terre.
Hujus vero doni concessio facta est anno ab incarnatione domini millesimo.
Ego
Hec donatio confirmata est in capitulo
Ad hujus, etc.
« Testamentum Ludovici regis et ducîs de omnibus que in potestate ejus habemus. — De Usagio nemorum Esquiline et aliorum. »
CJROGRAPHVM.
« In nomine Sancte et Individue Trinitatis Ego
In nemoribus autem quorum alterum
Et preter hoc concedimus eis potestatem habendi et pascendi equas suas in jam
dicta silva
Preterea in custodia nostra recepimus predictam domum
Quod ne possit oblivione deleri, vel a posteris nostris aliquatenus infirmari,
scripto annotari precepimus et sigilli nostri auctoritate et nominis nostri
karactere subter firmavimus.
Actum
Astantibus in palacio nostro, quorum nomina subtitulata sunt et signa,
S.
« Quarta de decima molendini nostri de Chaufor quod est situm apud Gaseran. »
« Ego
Quociens autem sive a domino
Quod ut ratum sit scribi fecimus et sigillo capituli nostri ob
custodiam pariter et memoriam communiri. »
Accord avec Saint-Rémy-des-Landes.
Simon de Montfort partant pour la croisade reçoit 40 livres et confirme les priviléges du prieuré.
Ego
Volo enim et concedo et confirmo predictis monachis et hominibus sive hospitibus
eorumdem libertates et immunitates quas antecessorum meorum temporibus habuerunt,
et quas antecessores mei eisdem concesserant, et easdem illibatas observari
precipio.
Nulli ergo heredum aut successorum meorum liceat dictos monachos aut homines sive
hospites eorum indebitis exactionibus gravare, aut contra cos occasionem accipere
malignandi.
Quod si quis fecerit, si commonitus sicut justum fuerit non emendaverit, pena que
in carta antecessoris mei
Quod ut ratum sit scribi feci, et sigilli mei munimine firmavi.
Testibus hiis :
Actum solempniter apud
« Vidimus litterarum Symonis Montisfortis, Mº CCº XLIIIIº. — De Feriis et consuetudinibus. »
« Universis presentes litteras inspecturis, Officialis
Noverint universi quod nos
ccº xlº quartoHabebunt autem omnes homines venientes ad eandem feriam liberum et quitum per
terram meam commeatum in eundo et in redeundo securi.
Monachi vero de eadem feria quocunque die accident omnes consuetudines integre
libere et quiete percipient propriis usibus profuturas.
Preterea conquerente
Quod iniquum esse propendens volui concessi et firmiter precepi quod in mercatis
que monachis pro decima eveniunt nullus stallarius
Quod ut ratum sit scribi feci et sigilli mei ob custodiam pariter et memoriam
communiri.
Actum fuit apud
mº ccº iijºTestibus his de monachis :
De militibus :
De burgensibus :
— Datum anno et mense prenotatis.
Quod vidimus testificamur. »
« Simo Montisfortis de stallis. »
«
Dilecto meo
Quod iniquum esse propendimus.
Mando vobis et firmiter precipio, quod in decimis mercatis que monachis evenerint
nullus stallarius a solutione consuetudinum occasione stallagiorum inveniatur
immunis, et si qui contra hoc rebelles exstiterint, vos eos ad salvendum per
districtionem justicie compellatis. »
« Simo Montisfortis super stallos de Sparnone XII den. »
« Sciant omnes presentes et futuri quod ego S.
xiiEt si forte aliquis voluerit facere alios stallos, illud idem servicium et eumdem
censum quem alii dederunt predicto S. redderet.
Et si ita esset quod non haberent ubi possent facere predictus S.
precio aliorum ubi poterint rationabiliter facere eis assignaret.
Et ita est quam crescente populo ejusdem ville non licebit alicui majus premium
de stallis suis accipere quam modo.
Et ut hoc habeatur firmum assersu uxoris mee.
Actum publice apud
Simon de Montfort attribue au prieuré d'Epernon les dîmes de sa terre de Gole.
«
Noverit universitas vestra me, prudentium virorum consilio, inquisitionem fecisse
super decimam ville mee de
Inquisitione autem hujus rei fideliter inspecta in veritate cognovi quod predicta
decima ad ecclesiam
Inde est quod permisi illam prescriptam decimam ad jam dictam ecclesiam
Et ut hoc ratum et inconcussum fideliter teneatur, impressione sigilli mei
presentem paginam confirmavi, his testibus :
Actum
De Hermeraio — de Gola.
«
Noverint universi quod cum causa
Ad universorum noticiam transferatur quod cum nemus quoddam quod nemus de
In cujus rei memoriam et perpetuam firmitatem presens scriptum fecimus sigilli
nostri munimine roborari.
Actum
mº ccº vijº
Justice du prieuré, à Maingournois.
« Ego
Quod ut ratum sit presentem cartam, sigillo nostro fecimus roborari, anno
dominice incarnationis
« Subsidium de hominibus de Sparnone. »
« Ego
Ut igitur hoc ratum sit, nec possit malo instinctu per successionem heredum
revocari, presentem paginam sigilli nostri munimine confirmavi et caritatis
intuitu communitati hominum
Actum
Simon de Montfort donne acte du don fait par le prieur d'Epernon de 40 livres pour les fortifications de cette ville.
« Ego
Quod ut perpetuo ratum sit presentem paginam sigilli mei munimine confirmavi.
Actum anno gratie
« Quarta de donacione prati siti in cauda stagni prioris de Sparnone. »
« Ego
Quod ut ratum sit et inconcussum sigillo nostro confirmavimus.
Hujus rei isti sunt testes ex parte monachorum :
Ex alia parte :
Anno ab incarnatione Domini
« De ductu aque molendini de Seincort. »
« Ego
Quod préfatus prior et monachi pro bono pacis, prefato S. militi
xxijNepotes et suos, qui tunc temporis nundum ad elatem venerant, concessionis
faciende, prefatus S. miles promisit se facturum quam cito ad etatem
venissent, hanc conventionem concedere et firmiter observare.
Hujus conventionis firmiter observande plegii
Si autem ab hac conventione et pace prefatus S. miles vel aliquis
successorum ejus aliquando quoquo modo resilire presumpserit, aut in aliquo
prefatos monachos molestari vel gravare, ego
Hoc igitur ut ratum maneat et inconcussum presentem paginam ad petitionem
utriusque partis sigilli mei munimine feci roborari.....
« Les Broces de Villa-Nova. — VI agripenna terre pro VI solid. Carnot. »
« Notum sit omnibus presentibus et futuris quod ego
Quod ut ratum et stabile sit,
De ista conventione sunt hii testes :
Datum
Nonas ejusdem. »
Dans le tome 113, fol. 121 de la collection Morcau, se trouve une copie de cet acte d'après un original de quatre pouces de haut sur six de large, muni du sceau annoncé d'Amaury de Maintenon, en cire brune, portant un écu aux angles arrondis, chargé de trois bandes. La légende était incomplète. SIGILLVM. ESMAVRICI.....
Voir plus loin des chartes de 1221 et 1223 sur le même sujet. (A. D.)
« Michael juvenis de Protheiis. »
« Notum sit omnibus tam futuris quam presentibus quod fratres capituli
Nos vero fratres capituli
Et si forte aliquid de terra nostra preter areolas illas acquisierit ad
consuetudines aliorum hominum de
Hujus rei testes sunt ex parte nostra :
Quod ut ratum habeatur presens scriptum sigilli nostri munimine roboravimus.
Actum
« De Roseto de Proueriis. »
« Nos fratres
Super minutis decimis propriorum animalium que nos habemus vel habituri sumus in
granchia nostra de
denarios
Quam compositionem coram nobis recitatam, nos concedimus et ratam habemus, et
sigillo capituli nostri ob custodiam pariter et memoriam communivimus. »
« Decima juxta Ulmetum. »
« Ego
Hoc autem concessit uxor illius
« De Hermerai, de Gola. »
« CYROGRAPHVM. »
«
Cum ex delegatione domini pape
Predictus vero prior propter hoc unum modium annone, in granchia de
Cum ergo composicionem hujus modi utrique ecclesie credamus non modicum expedire,
de bonorum virorum et juris peritorum consilio, auctoritate apostolica qua
fungimur in hac parte, ipsam duximus confirmandam, cartulam istam super hoc de
partium voluntate compositam, sigillorum nostrorum munimine roborantes.
Actum
« Gola, — Rochet, — Gaseran, — Rambouillet. »
«
Noverit universitas vestra quod ego
Quod ut ratum habeatur presentes litteras annotari feci et sigilli mei munimine
roborari.
Actum
« De Cureto. »
«
Omnibus notum facimus quod nos dilecto nostro
Quod ut firmum et stabile permaneat, tam presbitero quum priori presentes
litteras in testimonium et munimen sigilli nostri robore confirmamus.
Datum
« Galeranus de Stanno vendit tria quarteria vince. »
« Ego
Hanc autem vendicionem
Et ut istud firmum teneatur ad utrius que partis peticionem precens scriptum
sigilli mei muniminc roboravi.
Datum
« G Estelou : donatio terre de Potino. »
« Ego
Preterea, ne uxor dicti
Voluntate ejus et viri sui dictam domum de terra predicta sessivit.
Et si forte dictam domum aliquis super hanc terram vexare voluerit, ipsa per
fidem tenetur quod secundum posse suum, salvis suis expensis, hanc terram dicte
domui garantizabit.
Et ut illud firmiter teneatur, ego
Actum anno gracie.
« Apud Potinum tria sextaria seminature terre. »
« Ego
Notum facio
Preterea, ne per dicte uxoris super hanc terram, vel dotalicii aliquid possint de
cetero reclamare.
Ipse resignaverunt predictam terram in manu mea et fidem dederunt quod super hanc
terram nichil de cetero reclamabunt et si forte.....
) Actum anno gracie
« Simon Fornerius vendit terram de Broceis. »
« Ego
assensu et voluntate
Si forte aliquis super hanc terram domum predictam vexare voluerit, ipsa tenetur
per fidem quod secundum posse suum salvis suis expensis illam dicte domui
garantizabit.
Et illud firmiter de cetero teneatur, ego decanus predictus, ad petitionem
utriusque partis, presentem paginam sigilli mei munimine confirmavi.
Actum anno gracie.
« Simo de Villa nova dedit XII denarios super terra de Brosels. »
« Universis presentis pagine noticiam habituris, ego
Hujus modi autem emptionem et vendicionem aprobo et confirmo, assensu et
voluntate
Eandem autem terram, idem
Quod ut ratum et stabile perseveret in futurum presentes litteras duxi sigilli
mei munimine confirmandas.
Datum anno ab incarnatione domini.
Mense aprilis. »
De la Villeneufve et des Broces, à présent tout en bois.
« Universis presens scriptum casu quolibet inspecturis, ego
Quod ut memoriter firmiterque tencatur presentes litteras ad petitionem dictorum
Datum anno domini.
Amaury de la Queue approuve l'acte précédent.
« Noverint universi presentes pariter et futuri, quod ego
Datum anno domini
« De becio in terra de Megornas juxta aquam Eure. »
« Ego
Predicti vero homines super jacturam becii quod in terra sua est facient quidquid
voluerint, ego vero et heredes mei propter jacturam becii in terra hominum viam
nec jura alia de cetero non reclamabimus ullo modo.
Preterea, si contigerit ut curetur becium ; tali modo et tali tempore curabitur
quod dicti homines per curationem dampnum aliquid non incurrent.
Adjectum est etiam et concessum quod si fortasse remanserit becium, sepedicti
homines in quantum terra sua continent medietatem becii in perpetuum
possidebunt.
Et ut firmum et stabile perseveret presentes litteras sigilli mei munimine feci
roborari.
Actum anno domini
« Hermeroy ; nemus Diluvii. »
«
Noveritis quod cum inter nos, ex una parte, et religiosos viros abbatem et
Conventum
Adjectum est eciam et concessum quod si quis nos vel ipsos super eisdem decimis
in causam traxerit, vel alias aliquatenus molestare presumpserit, nos et ipsi
predictas decimas in expensis communibus defendemus.
In cujus rei memoriam presentes litteras scribi fecimus et sigillorum nostrorum
munimine roborari.
Actum
Devant
« Terra decimalis de Cureio. »
« Omnibus presentes litteras inspecturis, Magister
Noverint universi quod
In cujus rei testimonium et munimen presentes litteras ad peticionem parcium
fecimus conscribi et sigilli nostri munimine roborari.
Actum anno domini
Les novales de Rambouillet.
Fratres capituli
Noverit universitas vestra quod inter nos ex una parte, et religiosos viros
abbatem et conventum
Nos in predictis novalibus singulis annis medietatem perciepiemus, dicti vero
abbas et conventus
Et quia in predicta parrochia lapsu temporis poterunt fieri novalia, ne lis inter
nos et illos valeat suscitari, volumus et concedimus de novalibus amodo faciendis
in dicta parrochia, dicti abbas et conventus
Si quis vero super decimis novalium factarum et faciendarum processu temporis
dictos abbatem et conventum
In cujus rei memoriam et munimen litteras istas sub cirographo scriptas
sigillorum nostrorum impressionibus fecimus ad majorem firmitatem in perpetuum
roborari.
Actum
« De prato juxta grangiam Harmeroi. »
« Ego
Ita tamen quod ego
Dicti vero monachi de prato de
Hanc autem conventionem
In
Actum
« Drocho de Resieus dedit vi denarios censuales. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Que geruntur sub tempore ne labantur conlapsu temporis debent scripti memoria vel
voce testium confirmari.
Sciant igitur omnes, quorum aspectui presentabitur hec presens pagina, quod ego
de consensu et voluntate
Si autem in partibus illis me decedere contigerit, cum fratribus ejusdem ecclesie
corpus meum tradetur ecclesiastice sepulture, cum eisdem participaturum in
spiritualibus cum uxore mea et meis liberis habitare.
Quod ut firmum permaneat et stabile presens scriptum sigilli mei munimine
roboravi.
Datum
« Quitacio usagiorum in nemore Aquiline et aliorum. »
«
Noverit universitas vestra quod cum Abbas et conventus
Tandem de bonorum virorum consilio predicti abbas et conventus
Et nos in recompensationem dicte quitancie prefatis abbati et conventui
Ita quod de ipso nemore et fundo terre possint supradicti abbas et conventus
Preterea donamus et concedimus eisdem monachis duo arpenta terre contigua dicto
Nec nos ve heredes nostri in prefatis nemoribus et terra, usagium, vel aliquod
jus, vel possessionem, in futurum poterimus reclamare ; immo predicta omnia eisdem
monachis ab omni usagio et consuetudine sive costuma vel redibitione, quod vel
quas quicumque alius quoquomodo vendicare vet petere posset, nos et heredes nostri
bona fide garantizare tenemur et ab omnibus liberare.
Excepta alta justicia quam nobis et heredibus nostris in predictis omnibus
retinemus.
Videlicet : raptus, multri, incendii, furti, et sanguinis.
Sanguinem tamen servientium ipsorum non retinemus.
Et exceptis quibuslibet venationibus quas nobis generaliter retinemus.
Set si forte aliquis ipsorum monachorum vel fratrum vel serviencium suorum
invenerint aliquam magnam bestiam fatigatam vel mortuam, ipsi tenerentur eam
reddere nobis, vel preposito de
Si que vero littere regum vel antecessorum nostrorum facte super aliquo de quo
fiat mencio in contractu isto, remanerint penes dictos monachos que pro ipsis
faciant, nullius amodo sint valoris.
Et sciendum est quod hec predicta omnia sepefati abbas et conventus et prior et
monachi de
In cujus rei memoriam et munimen sepefatis monachis in testimonium presentes
litteras sigilli nostri impressione dedimus roboratas.
Actum
Lorsque Gaignères copia cet acte à la fin du dix-septième siècle, il était encore muni d'un sceau en cire brune, sur queues de parchemin, présentant le cinquième type du sceau qu'employa Amaury. Il a été décrit dans le cartulaire des Vaux-de-Cernay, I, 346, et dans l'Inventaire des sceaux des archives, sous le nº 712. Du vivant de son père, il se servait d'un sceau armorial dont l'écu portait un lion ; il prit, en 1218, le sceau de majesté des comtes de Toulouse (décrit Inv. des sceaux, nº 748). Lorsqu'il dut renoncer à ses possessions du midi, il se fit faire un sceau de grande dimension, sur lequel il prend le titre de comte de Montfort. Comme connetable, il employa deux sceaux fort semblables, mais dont le second, celui qui nous occupe, est très-supérieur par la perfection des formes et le mouvement de l'homme et du cheval. La légende de l'un était : S. AM.. .. COMITIS. MONTISFORTIS. FRANCIE. CONSTABVLARII. (Inv. des sceaux, nº 711) ; celle de l'autre, que l'exemplaire des archives ne donne pas : AMAVRIC : COMES : MOTIS : FORTIS : FRACIE : COSTABVLARIVS : Le contre-sceau présente un pal émanché entre deux fleurs de lys, avec la légende VERITAS. Cet émanché, en pal de gueules et d'argent, était les armes primitives de la famille de Montfort, qui, dès le douzième siècle, portait aussi le lion d'argent sur champ de gueules.
Dans la collection Moreau, t. 155, fol. 202, la copie du même acte est dite faite sur un original de quatorze pouces de haut sur un pied de large, un peu endommagé par les insectes, mais dont l'écriture fort belle et très-brillante avait peu souffert. Il ne restait plus que des débris du sceau de cire brune, (A. D.)
Les novales de Rambouillet,
« Universis presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod cum
Peteret etiam coram nobis a dictis abbate et conventu valorem
Tandem dictus
Quod dictus
Pro qua admodiacione dictus procurator dictorum A. et
Hanc autem compositionem volumus et comprobamus tanquam judex a sede apostolica
in causa predicta datus, et tanquam episcopus, judex ordinarius loci in quo site
sunt ecclesia de
In cujus rei memoriam.
Actum
Isti sunt dies. »
« Sententia arbitralis officialis curie Carnotensis inter Priorem Sancti Thome et Yvonem Esperel. »
« Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis
Noverint universi quod cum
Tandem dictus
Nos per arbitrium nostrum diximus et injunximus dicto
Datum
« Sententia super foragio vini venditi apud Spernonem. »
(Extrait.
) « Universis presentes litteras, inspecturis,
Noveritis quod cum contencio verteretur inter religiosos viros abbatem et
conventum
super eo quod dicti abbas et conventus petebant a dicta relicta quamdam costumam
que vocatur foragium vini quod ipsa vendiderat seu exposuerat ad vendendum in
quadam domo sita apud
a dicta relicta
defundavit cum secundum usum et consuetudinem usitatos in
Tandem dicta relicta nolens subire calumpnie sacramentum, dictum foragium,
scilicet quatuor denarios solvit priori de
Gagiavit etiam predictam emendam memorato priori......
promittens fide media in manu nostra prestita quod quocienscumque ipsa vendet
vinum in dicta domo, in dicto decimo mercato.....
foragium dicto priori reddet.
In cujus rei testimonium.....
« Sententia de minagio priorisse Alte Bruerie, pro priore de Sparnone. »
« In nomine patris et filii et Spiritus Sancti, amen.
Cum priorissa et conventus
Unde petebant dicte priorissa et conventus a dicto priore, ut ipse restituendo
eas ad dictam possessionem vel quasi redderet eis dictos duos sextarios bladi et
avene.
Unde petebant dicte priorissa et conventus a dicto priore, ut ipse restituendo
eas ad dictam possessionem vel quasi redderet eis dictos duos sextarios bladi et
avene, et quod permitteret eas de dicta possessione gaudere.
Dicerent et eedem priorissa et conventus contra dictum priorem quod idem prior
injuriatus erat eisdem capiendo et retinendo per unum mensem servientem quemdam
ipsarum priorisse et conventus ; faciendo etiam eundem servientem, quem dicta die
instituerant ad recipiendam dictam costumam retrudi in carcerem quo ponunt
latrones, in contemptu et injuria dictarum priorisse et conventus ; retinendo et
duas moniales ejusdem prioratus et facientes
Unde petebant dicte priorissa et conventus a dicto priore dictas
Item cum in modum reconventionis, dixerit dictus prior de
Que quidem dies lune post dictas octabas erat assignata dictis partibus ad
jurandum de calumpnia.
Cum igitur dicta dies lune continuata esset procuratoribus utriusque partis usque
ad diem martis sequentem ; et illa die martis pars dicti prioris sufficienter
coram nobis comparuisset, et prout debuit expectasset ; parte adversa per se vel
per procuratorem minime comparente et nos postea dictas priorissam et conventum
citari fecissimus coram nobis
Dicta die martis continuata, auditis hinc inde propositis, interloquendo
prononciamus dictum
A qua interloqutoria dictus
Intimato eisdem quod sive venirent sive non, nos nichilominus procederemus in
dictis causis, et ad dictam sententiam proferendam prout de jure esset
procedendum.
Dicto priore eadem die coram nobis, personaliter comparente, parte dictarum
priorisse et conventus non exibente litteras abbatisse sue de ratihabitione ut
dictum est et minus sufficienter comparente coram nobis ; nos habito bonorum et
peritorum consilio, dictas priorissam et conventum habentes pro confessis, quantum
ad ea que petuntur ab eisdem, et intelligentes quod quantum ad ea que in
conventione earumdem petunt a dicto priore cadere debeant ab instituta actione :
dictum priorem ab impetitione dictarum priorisse et conventus, quantum ad ea que
in libello earumdem conventionali continentur, per diffinitivam sententiam
absolvimus ; easdem priorissam et conventum ad ea facienda, reddenda et observanda
que in libello reconventionali dicti prioris ab eisdem priorissa et conventu
petuntur, et in expensis in utraque lite a dicto priore factis eidem priori
reddendis per eandem sententiam condempnentes.
Datum anno domini
Dicta die martis
Philippe, archevêque de Bourges, Henri, évêque de Chartres, et Guillaume, évêque de Paris, donnent un vidimus de la charte du numéro VII, par laquelle Simon de Montfort accordait en 1203, au prieuré d'Epernon, une foire le jour de la Saint-Léger.
« De donatione minutarum decimarum de Vado Petroso. — De granchia leprosorum.
« Universis presentes litteras inspecturis
Noverint quod
Et fidem corporalem dederunt in manu nostra dicti
In cujus rei testimonium et munimen eidem priori et monachis tradidimus presentes
litteras ad petitionem dictorum
Actum et datum
« Hemericus de Gais, XII denarios censuales. »
« Ego
In cujus rei testimonium et munimen, ego
Datum et actum
Jean de Montfort partant pour la croisade reçoit 40 livres du prieur d'Epernon et confirme les libertés du prieuré.
« Ego
Deo volente proposueram,
Volo enim et concedo et confirmo predictis monachis et hominibus sive hospitibus
eorumdem libertates et immunitates quas antecessorum meorum temporibus habuerunt,
et quas antecessores mei eisdem concesserunt, et easdem illibatas conservari
precipio.
Nulli ergo heredum aut successorum meorum liceat dictos monachos aut homines
eorum indebitis exactionibus gravari, aut contra eos occasionem accipere
malignandi.
Quod si quis fecerit, si commonitus sicut justum fuerit, non emendaverit, pena
que in carta antecessoris mei
Quod ut ratum sit scribi feri et sigilli mei munimine firmavi.
Actum
Vidimus par Jean, comte de Montfort, du numéro XV.
« Universis presentes litteras inspecturis,
Noveritis nos
millesimo
« Ego vero predictus
In quorum omnium premissorum testimonium et munimen presentes litteras sigilli
mei munimine roboravi.
Actum
Vidimus par Jean, comte de Montfort, du numéro XII.
« Capella de Houderpont, unum sextarium bladi in molendinis de Vado. »
« Ego
Noverint universi quod cum
Quod si contigerit dicta molendina tradi ad admodiationem ; ille qui predicta
molendina ad admodiationem tenebit, erga supradictum presbiterum de
Presbiter vero qui pro tempore deserviet in capella de
Hec autem omnia prout superius sunt expressa et narrata voluerunt et concesserunt
predicti
In quorum omnium premissorum et singulorum testimonium et munimen seu
confirmationem, ego predictus
Actum
« Littera abbatissæ Fontis Ebraldi.)
« Universis presentes litteras inspecturis,
Noveritis quod nos, in compromissione facta in venerabilibus viris
Datum apud
« Arbitrium cum abbatissa de Alta Brueria. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Noveritis quod nos super contencionibus habitis inter religiosas priorissam et
conventum de
Prenotate vero priorissa et conventus de
In cujus rei testimonium et munimen presenti scripto sigilla nostra duximus
apponenda.
Actum
« De sexaginta solidis habendis, per manum presbiteri de Hanchiis. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Noveritis quod de
Qui
Inmo postquam contigerit dictum
Nos vero ad confirmationem premissorum et ad requisitionem dicti prioris de
Datum
« De Mittenivilla. »
« De Mitanivilla juxta Marchesium sentencia. »
« Omnibus ad quos presentes littere pervenerint,
Noveritis quod cum contentio verteretur inter religiosum virum priorem de
Nos, habito bonorum virorum consilio, die mercurii post festum omnium sanctorum
eisdem partibus coram nobis apud
Videlicet quod dictus prior et successores sui de cetero nomine prioratus jam
dicti percipient pacifice et quiete decimas
In cujus rei testimonium et munimen ad petitionem dictarum partium presentibus
litteris sigilla nostra duximus apponenda.
Actum
« Quarta de arbitrio decimarum sitarum in parrochia de Mittenivilla juxta Marchesium. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Noverint universi quod cum contentio verteretur inter religiosum virum priorem de
Et dicti prior et presbiter super dicta contentione de bonorum virorum consilio
compromisissent in jure sub pena
seu declarationem arbitrii predicti in presentia mea dictis partibus assignato,
de bonorum virorum consilio, dictam prolationem arbitrii explanavi et declaravi in
hunc modum : videlicet quod dictus prior et successores sui de cetero nomine
prioratus jam dicti annuatim percipient pacifice et quiete decimas
Et quia sigillum proprium non habebam presentes litteras, ad petitionem, dictarum
partium sigillo Curie archidiaconi
Datum
Mathieu, évêque, donne un vidimus d'un acte de Jean, comte de Montfort, confirmant et vidimant la charte de son grand-père Simon, donnée sous le nº VII.
« Megornas-Margarita Roillée. »
« Universis presentes litteras inspecturis
Noverit universitas vestra quod ego teneo et tenere debeo a priore et prioratu de
In cujus rei testimonium et munimen presentes litteras sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
« Domus Simonis Ribaldi apud Sparnonem. »
« Universis presentes litteras inspecturis, officialis
Noveritis quod in nostra presencia constituti
In cujus rei testimonium et munimen ad peticionem dictorum
Datum
« Littera consensus Ferrandi, filii regis Hispanie et baronis baronie de Esparnone, super justiciam altam bassam, et mediam monachorum Sancti Thome de dicto Sparnone. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Noveritis quod cum inter nos ex una parte, et religiosos viros abbatem et
conventum
Tandem ducti consilio saniori, cum nobis constet et liqueat per fide dignos, quod
justitia omnis et vigaria per totam terram ipsorum
In hereditatibus autem illorum malefactorum, rebus immobilibus existentibus in
terra seu in dominio sive infra fines territorii monachorum predictorum, nos nec
heredes nostri aliquid reclamare vel habere non poterimus, sed erunt ipsorum
religiosorum in tribus casibus supradictis.
Item decimas molendinorum nostrorum quas ipsi habent, et decimum mercatum quod
ipsi similiter habent et possident secundum quod tempore antecessorum nostrorum
habere et possidere consueverant ; item justitiam nemorum predictorum de
Tota autem alta justitia et quicquid ad eam pertinet per totam terram suam, sive
sit in eorum dominio, aut domanio, censiva, feodo, aut qualicunque modo ad ipsos
pertineat, dictorum religiosorum erit qualiscunque et qualicunque modo fuerit, et
ubicunque et quandocunque ; et deducetur atque determinabitur coram ipsorum
judicibus suis ballivis et in curia sive curiis eorumdem, et pre ipsos sive
ipsorum mandatum exequetur, et in ipsa justitia sive ipsorum hospitibus,
mansionariis, aut aliis personis, in terra, sive infra fines territorii,
predictorum religiosorum commorantium, aut manentium in dicta castellania, nos
sive heredes aut successores nostri aliquid justitie reclamare non poterimus vel
habere, nec omnino aliquid justicie retinemus in dicto prioratu seu terra ad
eumdem prioratum pertinente, exceptis in tribus casibus supradictis.
Preterea volumus et con
Usque ad aliam metam positam in terra sive ortis dicto fossato adherentibus,
imperpetuum, libere, pacifice et quiete.
Et si aliquis habens terram prope dictum stagnum aperuerit vel effoderit, terram
suam adeo quod aqua dicti stagni ibidem intraverit dicti religiosi poterunt
claudere si voluerint stagnum suum ibidem, vel sequi pisces suos si maluerint, et
piscare in fossato sic facto.
Insuper quinque solidos parisiensium prenotatos census annui, quos percipere
consueveramus super domo predicta ut dicebamus que
Idem vero religiosi, quantum ad hoc nolentes existere ingrati in recompensatione
dicte domus et platee in qua sita est, et omnium jurium que in ipsa poteramus
quoquo modo habere, que ut dictum est eisdem monachis dedimuset adhuc damus in
puram et perpetuam elemosinam, nobis et heredibus nostris assignaverunt quatuor
solidos turonenses quos ipsi habebant annui census in domo
Actum etiam inter nos et et religiosos predictos quod ipsi seu eorum mandatum non
poterunt pendere seu pendifacere latronem seu malefactorem aliquem, nisi ad furcas
Nec nos vel heredes nostri similiter alibi premissa facere poterimus quam in loco
predicto in terra religiosorum ipsorum.
Nec nobis nec ipsis hoc licebit ; sed nos in terra nostra propria, hoc poterimus
facere si voluerimus ; quod si nos vel heredes nostri fecerimus, furce predicte
predictis monachis remanebunt in territorio predicto.
Et ipsi vel mandatum eorumdem monachorum, et nos vel mandatum nostrum, communibus
sumptibus et expensis nos et heredes successores nostri communiter reficere vel
refici facere tenebimur furcas predictas cum defecerent.
Si vero nos vel heredes nostri alibi in terra nostra furcas alias fecerimus, et
ille predicte furce eisdem monachis remanerint, eas reficere et reparare poterunt
quando voluerunt, ut sibi videbitur expedire.
Insuper nos volentes spontanea voluntate, non choacti, nec seducti, ipsis
religiosis graciam facere pleniorem et saluti anime nostre et antecessorum quantum
possumus consulere cupientes, eis damus in puram et perpetuam elemosinam quidquid
juris habemus et habere possumus in predictis ; exceptis dictis tribus casibus et
id quod nobis assignatum est in recompensationem dictorum quinque solidorum
parisiensium ; nec non omnes libertates, immunitates, concessiones, possessiones,
collationes, elemosinas et donationes factas a predecessoribus et parentibus
Volentes quod de omnibus et singulis premissis imperpetuum gaudeant libere
pacifice et quiete, retentis nobis et heredibus nostris tribus casibus supradictis
cum aliis superius jam expressis.
Et de hiis omnibus et singulis bona fide et perpetuo tenendis, nos et heredes et
quoscunque successores nostros, et omnia bona nostra habita et habenda ubicunque
existentia mobilia et immobilia, pariter obligamus.
In cujus rei testimonium et munimen nos, in hoc unanimiter concordantes,
predictis religiosis presentes dedimus litteras sigillorum nostrorum munimine
roboratas.
Actum
Un sceau détaché de Laure de Montfort existe aux archives d'Eure-et-Loir, et provient peut-être de cette charte ; Gaignères nous a conservé le dessin de celui de Ferrand. L'un et l'autre étaient en cire brune, sur lacs de soie rouge, jaune et verte. Celui du mari, qui manque à la collection des archives nationales, représentait un cavalier armé de toutes pièces, l'épée haute, et portant un bouclier fascé et bordé. Les mêmes armes, qui sont celles du Ponthieu, étaient reproduites sur le caparaçon du cheval. La légende est : S. FERRANDI. FILII. REGIS. YSPANIE. HEREDIS. PONTIVI. MILITIS. Le contre-sceau est rond, portant dans le champ le château à trois tours de Castille, avec la légende : SIGILLVM SECRETI. MEI. (A. D.)
Le sceau de Laure est ogival. Une dame en grand manteau et les cheveux noués d'un bandeau, tient une fleur de la main droite et un petit chien sur le bras gauche. A droite et à gauche sont deux écussons, tous deux chargés d'un lion. Légende : SIGILL. DOM.... LORE. DE MONT.... Dans l'exemplaire des archives d'Eure-et-Loir, 1 U initial de cette charte est une lettre ornée fort élégante, dont Gaignères et la collection Moreau ont donné une représentation fort exacte. Dans le vide de cette lettre sont deux écussons superposés ; le premier, fascé et bordé, est celui du mari ; le second, portant un lion et également bordé, doit avoir été mis pour la femme, Laure de Montfort. (A. M.)
« Compositio facta cum Ferrando domino de S. arnone. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Cum controversie verterentur inter nos ex una parte, et religiosos viros abbatem
et conventum
Nos nolentes quod eccecutione hujusmodi super premissis de cetera per aliquid
molestentur, volumus, concedimus, et promittimus quod si
reddere teneamur, et ipsi religiosi, teneantur nobis reddere litteras quas ipsi
habent a nobis super predicta pace facta solutione prius dicte peccunie, redderet
eneantur.....
similiter.
Nos autem, nec heredes nostri, neque possumus nec in perpetuum poterimus
predictam compositionem pacis revocare, nec in aliquo violare.
Nos.....
ad omnia et singula premissa firmiter tenenda inviolabiliter in futurum bona fide
eisdem religiosis obligamus nos et heredes et successores nostros et omnia bona
nostra, mobilia et immobilia, habita et habenda presentia et futura, ubicunque
existentia.
Actum et compositum fuit inter nos et predictos religiosos, quod cum dicta
nec ipsa predicta domina de
Ad hoc se astrinxit prefatus prier et nobis suas dedit litteras quasdam alias
super hoc sigillo suo sigilatas, si tamen idem prior super hoc a nobis fuerit
requisitus.
In cujus rei testimonium et munimen nos eisdem religiosis presentes dedimus
litteras sigillis nostris sigillatas ; renunciantes in hoc facto exceptioni non
numerate, non solute et non deliberate pecunie, et omnibus aliis que contra
presens scriptum vel instrumentum possent obiri vel proponi.
Datum
« Ista littera loquitur de minutis decimis de Vado Petroso. »
« Universis... officialis curie archidiaconi in decanatu
recognoverunt
« Confirmatio Roberti comitis de Drocis. »
« Universis presentes litteras inspecturis, ego
Noverint universi quod ego
, et quorum finis talis est : in cujus rei testimonium nos in hoc unanimiter
concordantes predictis religiosis presentes dedimus litteras sigillorum nostrorum
munimine roboratas.
Actum
Et promitimus dictis religiosis quod nos omnia contenta in dictis litteris
tanquam domini contra omnes juri et legi parere volentes bona fide garandizabimus
eisdem.
Item ego
Et promittimus nos contra non venire et specialiter
Ego vero
Et ad fidem perpetuam faciendam ego
Data
« Quarta super nundinis in castro de Sparnone. »
« Omnibus presentes litteras inspecturis,
Noverint universi quod cum religiosi viri prior et conventus
Tandem utilitate cujus libet partis considerata, inter nos ex una parte, el
dictos religiososos ex altera actum fuit taliter et etiam ordinatum : quod dicte
nundine que in burgo dicti prioratus solebant esse ut dictum est, erunt amodo et
in perpetuum communes nobis et dictis priori et conventui in festo predicto, in
castello nostro de
Die vero dictarum nundinarum dicti prior et conventus habebunt et habere poterunt
servientem suum cum serviente nostro seu prepositi nostri de
Nos vero, seu ballivi vel servientes nostri, forefacta seu emendas forefactorum
que evenire seu accidere contigerit in dictis nundinis quitare seu
Nos vero
Nos enim
Et quantum ad premissa tenenda et inviolabiliter observanda, nos, et heredes, ac
successores nostros specialiter obligamus, promittentes nos in futurum contra
promissa non venire seu aliquid de premissis.
In cujus rei testimonium et munimen presentibus litteris sigilla nostra duximus
apponenda.
Actum
« Quarta qua equi nostri possunt libere deferre mousturam ad molendinum de seincort. »
« Ego
Noverint universi quod cum contentio controversia et dissensio verteretur et
esset inter nos ex una parte, et priorem et conventum
et apud
Nos in contrarium dicentes et asserentes a nobis et per nostros.
Per inquisicionem super hoc diligenter factam, inventum est a nobis quod dicti
prior et conventus jus habent cum equis suis et sommariis querendi mousturam et
adducendi a dictis locis ad dictum molendinum ; et confitemur nos non habere jus
prohibendi vel impediendi predictam mousturam sic quesitam et adductam ad dictum
molendinum.
Et preterea quod plus est si haberemus jus aliquod in prohibendo vel impediendo
dictam mousturam sic quesitam et ad dictum molendinum adductam, illo juri
renunciamus et quitamus penitus et omnino dictis priori et conventui omne jus vel
omnem actionem quam vel quod habemus seu habere poterimus in aliqua prohibitione
seu impedicione super premissis facienda, dictis priori et conventus : et omnia
premissa et singula prout narrata sunt confitemur esse vera et esse legitime
probata coram nobis et promittimus bona fide observare et contra non venire.
Et quod firmum sit et stabile presentes litteras sigillorum nostrorum dedimus
sigillatas in testimonium et munimen.
Datum
« Guillelmus de Housso super decimis. »
(Extrait) « Universis..... officialis
Noveritis quod inter religiosos viros abbatem et con
quarum dictus prior.....
partem propriis expensis excolebat, in reliqua vero parte religiosi predicti
verum dominium, censivam, terragium et campipartem habebant ; alia vero pars crat
infra metas parrochiarum in quibus dicti religiosi jus patronatus habebant...
dicto milite contrarium asserente.....
Tandem comparentibus in jure coram nobis.....
dictus miles confessus fuit se nullum jus habere percipiendi predictas
decimas....
et dictas decimas totaliter resignavit.....
Promisit etiam dictus miles se procurare quod
concedent......
Constituti postea in jure coram nobis predicti
sub pena sexaginta librarum turonensium......
Nolumus autem quod per ea que in presentibus continentur presbitero parrochiali
aliquod prejudicium generetur.
In cujus rei, etc.
Datum
D'un mur édifié près les ères d'Guestreuse.
« A touz ceus qui verront et orront cestes présentes lestres,
Et dissien que le dit prieur et le covent ne poient fere le dit mur por ce que
nous auien ères joignanz à lesue deuant dite.
Et que ceus qui tenoient à cens de nous les ères deuant dites auoient aisemant de
lesue deuant dite et leur vsage en la dite esue dou cortil feu
Et le prieur et le covent deuant diz affermasent et deissent que il avoient réson
de fère et dédifier le mur deuant dit en ladite esue qui estet leur si comme il
disaient.
Au darrenier dou conseil de bonne gent nous auon seu et enquis diligemment que
nous nauien point de droiture en ce que nous disien que le dit mur saiet en nostre
terre et en nostre esue.
Et que nous ne naus censsiers deuant diz nauien ne ne poien auoir aissement de
lesue deuant dite ne point dusage ençois estet lesue deuant dicte au prieur et au
couent deuant diz et porce que nous ne volien pas que contenz fust entre nous et
les deuant diz religieus des choses deuant dites dou conseil de bonne gens et
lenqueste feite diligemment dou dit contenz nous auon aperceu et seu que nous
nauien nulle droiture ès choses deuant dites.
Et lesson le dit prieur et le couent en bonne pès, dou dit contenz comme ceus qui
ont reson et droit dédefier le dit mur en la dite esue si comme il est dit par
deuant et que nous en la dicte esue ne ou suet dou mur deuant dit nauon rien ne
nentendons à auoir ne nous ne nos eirs ne nous censsiers.
Et prometons en bonne foi que nous ne nostre commandemant ne trauailleron ne ne
molesteron ne ne feron trauaillier ne molestier par nous ne par autres le dit
prieur ne le dit couent ne ceus qui vendront après les diz Religieus ne ne traeron
en cause ne ne demanderon ne ne feron riens demander sur le dit contenz ne par
reson dou dit contenz des ores en avant.
Et quant à ce tenir garder et aconplir.
Et que ce soit ferme et estable nous en obligon nous et nos eirs et touz nous
biens meibles et non meibles présenz et futurs touz ensemble et chacun par soi en
quel que leu que il soient.
Et en tesmoing de ceste chose et que ce soit ferme et estable à
Ce fu feit en l
Vidimus par l'official de Chartres, du privilége royal de 1140.
Guy de Sandreville pour trois loises de terre de trois deniers de cens.
« A touz ceus qui ces présentes lectres verront et oront
Sachent tuit que par devant nous vint mon seingneur
Ce fut fet l
Philippe le Bel règle le ressort de la justice du prieuré d'Epernon.
Autre acte du même roi, sur le même sujet, donné à Paris.
« Marie, royne de France. — De la justice ou ressort du prieuré d'Espernon. — Arrestus pro charrono burgi Sancti Thome. »
«
Comme le
Sachent tuit que, nous sus les diz cas et articles auons veu et regardé, en
consueil et deliberation par nostre noble consueil, en la manière qui ensuit ;
Premièrement le prieur d
en saisine destre gardez par le siège du chastel de
Tout oui ce qui proposé estoit d'une part et d'autre, veu les lettres le Roy à
nous enuoiées sur ceu, et la grâce que le Roy auoit donnée à la dite Duchesse, du
deuant dit ressort d
Item, le procureur de la dite Duchesse requeroit à nous la court et la
congnoissance dune demande, que le dit prieur d
Et que du dit débat pour la reson du dit prieur lequel est en nostre espécial
garde, la congnoissance en appartenoit à nostre dit baillif, à sauoir se le fet
estoit occision ou murtre, et disoit nostre dit baillif que enqueste seu estoit
faite sauoir se le cas estoit occision ou murtre, du consentement du dit prieur et
du baillif à la dite Contesse par quoi disoit nostre dit baillif que parmi la dite
enqueste len pouet venair clèrement, à sauoir se le fet est occision ou murtre ;
Tout oui ce qui proposé estoit dune part et dautre, dit fu et par arrest que la
dite enqueste sera ouuerte et se jugera à fin deue.
Item le procureur de la dite Duchesse nous requèroit la court et la congnoissance
du préuost d
Tout oui ce qui proposé estoit dune part et dautre, dit fu et par arrest, que se
le dit bailif à la Contesse, ou son préuost pouaient prouuer que le dit charron,
en tant que il est franche personne, eust requis deuant iceus des hostienz, et lui
mis en procès pour prendre droit deuant eus, que la congnoissance leur en demoura
pour tant quie au dit charron touche, et se il ne le peuent prouuer, la court et
la congnoissance en demourra pardeuers nostre dit baillif, pour tant que le dit
prieur qui en notre garde est, sest adioint aueiques le dit charron ; les quèles
choses dessus dites nous certefions par naus lettres seellées de notre propre
seel.
Données
« Marie, reine de France. — De la justice et ressort du prieur d'Epernon. — Pour le prieur d'Espernon. — Arrestum pro quodam homine occiso, do quo justicia nobis pertinebat. »
«
Comme plet feust meu, deuant nostre baillif de
En tesmoing de la quèle chose nous auons fet ces lettres seeller de notre seel
sauf le droit dautrui.
Donné à
Et les diz bailliz des dites contesses, par tant quie à chacun deus touchoit ou
pouet touchier, disoient et maintenoient, que le dit prieur son prieuré, les biens
les sougiez et les habitanz de son dit prieuré, au siège de
Ex conquestione prioris de
Vos que quamdiu dictum castrum tenuistis, fueritis et antea nos et predecessores
nostri fuerimus in possessione exercendi ressortum et gardam hujus per dictos
justiciarios et non alios, prout dicit, nichilominus dilecte et fideles mee,
Vobis id circo mandamus quatenus si dictus prior pro se suo prioratu et ejus
subditis, fecerit vobis fidem, quod ipsi ad sedem et curiam de
Sur les quieus débaz deuant diz, meuz entre les dites parties, fèz contraires
furent bailléz par escript dune part et dautre et tant procedèrent deuant notre
dit baillif, que les dessus diz bailliz des dites contesses, se delessièrent de
Item comme plet feust meuz deuant notre baillif de
La cause mise pardeuers nous, Veu les enquestes dune partie et dautre, En
consueil et déliberation sur icelles, Dit fu et par arrest que le fet dentre les
dessus diz
Données
Procuration du comte d'Aumale.
« Nous
nostre amé et féal
espécial en toutes nos causes et besoignes.....
En tesmoing de ce nous avons feit ces présentes lettres seeler de nostre propre
seel douquel nous usons à présent.
Ce fut feit
Procuration de l'abbé de Marmoutier.
« Universis fratres capituli
Noverint universi, quod cum inter nobilem dominum comitem de
ex altera, super pluribus justicie casibus, contentio verteretur.....
nos dilecto fratri
compromictendis in dictos
Datum
Procuration d'Iolande de Meulan.
« Nous
de tous les descors meus entre nous et le dit prieur pour reson de la prieuré
d'
En tesmoing de ce nous avons séelées ces lettres de nos propres seaus, qui furent
faites
Consentement de l'abbé de Marmoutier.
« Universis fratres capituli
compromissum in venerabiles et discretos viros
ratum habemus......
et confirmavimus......
Datum
Vidimus de la charte de fondation.
«
« Nos autem predictas litteras propter earum, ac sigilli quo erant sigillate
nimiam vetustatem, ad religiosorum virorum dilectorum meorum abbatis et conventus
In cujus rei testimonium nostrum presentibus apponi fecimus supradictum
sigillum.
Actum
Vidimus par le roi de la charte de Louis VII, en 1140.
Vidimus de la charte d'Amaury de Montfort, en 1238.
Sentence arbitrale pour la juridiction du prieur d'Espernon.
« A touz ceus qui ces leictres verront et orront Nous
Comme contens et descors fussent meeus pieça pour plusieurs cas de justice entre
noble dame et haute
se fussent compromis par certains procureurs......
C'est asavoir
Desquelles procuracions les teneurs contiennent la fourme qui ensuit :
Hommes discrez
A la parfin, saichent tuit que pardeuant nous
presenz les procureurs desus diz, en une sentence concordante didrent et
pronuncièrent leur dit et leur sentence arbitrale en la fourme et en la menière
qui en suit : C'est assavoir que les lettres lesquelles les diz religieus ont par
reson de leur prieuré d'
Derechief, quant aus cas de
Derechief, quant au cas de ce que le baillif d'
Derechief, quant aus corps de lhomme qui fut estaché dou mur à
Derechief, quant au disieme marchié que le
Derechief, quant au cas de la joustice de la meson en laquelle
Auquel dit et pronunciacion les procureurs dessus diz comme procureurs de leurs
mestres et le dit prieur pour tant quie à lui appartient obayrent et promistrent
par leurs foiz sus la peine dessus dite que il contre le dit et la pronunciacion
des diz arbitres ne vendront ne ne feront venir ou temps avenir ; Aincois l'ont et
auront ferme et estable à touz jours mès.
En tesmoing de ce nous auons scellé ces lectres dou seel de la chastellerie de
Donné
Guillaume de Mévoisin vend la dîme de Grogneul.
« .......
Saichent tuit que en la présence
à religieus homme et honeste, honorable et discret maistre
Et de la disme dessus dicte vendue euls se dessésirent par le bail de ces
présentes lectres.....
etc.
, etc......
Donné
Amortissement par le roi du don d'Henri de Saint-Yon.
«
Comme le prieur d'
En octobre
« La lettre de l'amortissement du seigneur de Emboize, pour le prieur d'Espernon. — La Blanche. — De Savonnières. »
« Nous
la dicte disme nous amortissons comme à nous touche et peut toucher, obligons
quant à ce nous, nos hoirs, nos biens et les biens de nos hoirs présens et
futurs.
En tesmoing de ce nous avons seellées ces lettres de nostre propre seel...
donné le
« L'amortissement du Bigot de la disme à la Blanche, pour le prieuré d'Espernon. »
« Nous
Laquelle dismes nous amortissons tant comme à nous touche et puet toucher ;
Obligons quant à ce nous, nos hoirs.....
En tesmoing de ce nous avons scellées ces lettres de nostre propre seel...
Donné
Legs de la dame de Marolles.
« Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facio quod ego executor in solidum testamenti
In cujus...
« Jacobus Boileau dedit priori grangiam suam sitam apud Ramboulletum. »
« In nomine Domini amen.
Per hoc presens publicum
xliiijºxiijªiQuam grangiam dedit et elemosinavit dictus clericus pro salute anime ipsius dicto
domino priori sive prioratui supradicto, obligans ad hoc omnia bona sua se,
heredesque suos quod contra premissa seu aliqua premissorum non veniret per se seu
per alios et de actis prout sunt superius diuisa nichil revocabit sed melius prout
potuerit affirmabit.
Super quibus et singulis dictus dominus prior peciit mihi notario infra scripto
sibi fieri publicum instrumentum.
Acta fuerunt hec in quadam camera dicti prioratus circa horam tercie, sub anno,
indictione, die, mense et pontificatu predictis, presentibus ad hoc
« Et ego
« Johannes Regis dedit unum arpentum prati. — A la Mendreuse. »
« In nomine Domini amen.
Per hoc presens publicum instrumentum.......
post decessum ipsius unum arpentum prati siti a la
Super quibus vir honestus et religiosus
Acta fuerunt hec in quadam camera dicti prioratus, circa horam tercie, sub anno,
indictione, die, mense et pontificatu predictis, presentibus ad hoc
Et ego
« Un arpent de terre assis au Baigniouer aux Moines. »
« A tous ceuls qui cestes presentes lettres verront et orront
Saichent tuit
Tesmoing le scel de la dite chastellerie à la relacion dudit clerc juré
l'
«
« Gileta relicta G. Geofroy vendidit unam grangiam apud Rambouillet. »
« A touz ceuls qui....
en la présence
vindrent et furent présens.....
à
une grange, avecques une place séant devant icelle grange...
que ils disoient avoir à
pour le pris et somme de quarante livres tournois de laquelle dite somme d'argent
les diz vendeurs....
etc.
, etc.
En tesmoing de laquelle choze, nous à la relacion du dit clerc juré avons mis le
scel de la dite chastellerie en cestes présentes lettres.
Donné et fait en
« Traité entre le seigneur de Gazeran et le prieur de Saint Thomas d'Espernon. »
« A tous ceulx qui ces présentes lettres verront et orront,
Saichent tuit que comme descort feust meu entre noble homme monseigneur
Et avecques ce ledit seigneur de
Lequel accort ou nom que dit est et en la forme que dessus est devisé, nous
promectons tenir garder et enterriner et de non venir en contre et gregnieuse
confirmacion bailler ou faire bailler lectres perpétuelles de l'abbé et du convent
de
En tesmoing de ce nous avons scellées ces présentes lectres et accort de nostre
propre scel.
Ce fut fait le
xviije
« Collacion de ceste présente coppie a esté faicte à son original par nous
e
xvje
« N.
G. Ansolt vend deux pièces de terre à Perrin du Pont.
« A tous.....
Saichent tuit que en la présence
avoir vendu....
à
deux pièces de terre tenanz aus murs des religieus les moines de la prieuré de
tout pour la somme de
donné sous les seels dessus diz l'
«
Antioche, place et jardin à Epernon.
« A touz ceulx....
Saichent tuit que par devant
vindrent et furent présens.....
congnurent....
avoir vendu....
à
une place et jardin.....
qu'il avoient à
pour le prix et la somme de huit frans d'or.....
En tesmoing de ce nous.....
avons seellez ces présentes lectres dudit seel.
Ce fut fait le
« Declaratio exemptionis episcopi Carnotensis. »
« Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus, quod cum die infra scripta per diocesim nostrum transeuntes, ad
locum prioratus
Et propter hoc priori dicti prioratus a jurisdictione nostra ordinaria penitus
exempto, aut ejus successoribus, in posterum aliquid prejudicium nolumus
generari.
Datum ibidem videlicet in dicto prioratu, teste nostre presentibus hiis apposito
sigillo,
« Lettres de
« En la court du Roy à
« A tous.....
en la présence de
furent présens...
confessèrent avoir prins à ferme et perpétuel héritage...
de messeigneurs labé et couvent de
Et fut ce fait pour le prix et somme de
Ce fut fait le
e
«
« A tous.....
Par devant
confessèrent que dès le
eà rente annuelle et perpétuelle, de religieuses et honnestes personnes les prieur
et couvent d'
une vieille maison et jardin ou souloit avoir tannerie.....
lesqelles souloit tenir feu
Ceste prinse faite pour le pris et somme de
Donné sous le scel de la chastellenie de
xiije
«
Pasquier Caloigne pour un moulin à draps.
« ...
par devant
une place de moulin et maison assise audit lieu
d'
jouxte une aire qui fut à feu
Ceste prinse faicte pour et parmy ce que lesd. preneurs.....
seront tenuz et ont promis......
faire construire et édiffier en lad. place de moulin, dedans
etc., etc.
Le
e
«
« Lettres de
« Grogneul. — Crespin Le Maire. — Estienne Cochon. — Demi-muy de bled. »
« A tous ceulx qui ces présentes lettres verront.
Savoir faisons que par devant
Laquelle quantité de trois septiers de blé, pour la cause dessus dite, ledit
debteur promist et gaigia par la foy et serment de son corps, rendre et paier
audit terme ou au porteur de ces lettres dedens la
Donné soubs le seel de la chastellenie de
« M.
Accensement des biens à Curet.
« .....
par devant
de religieuse personne et honneste
Ceste prinse faicte pour le pris et somme de vint solz tournois de rente ou
pension annuelle que ledit preneur promist et gaigia par la foy de son corps
rendre et paiers par lui ses hoirs....
chascun an
Donné soubs le seel de la chastellenie de
« M.
« Lettres de
Redevance du prieur d'Epernon au châtelain de Gazeran.
De l'aveu de la châtellenie de
« ....
Item soullée de pain et de vin que le prieur d'
Item ung septier de bled froment qu'il me doibt chacun an sur ladicte granche et
un disner solempnel que ledit prieur me doibt chacun an à mon forestier et à sa
suite en ladicte grange ; en laquelle granche j'ai la haute justice. »
La même redevance est ainsi exprimée dans l'aveu du
Le même prieur doit en outre tous les ans sur ladite grange un septier de blé
froment et un dîner solemnel en ladite grange au forestier et à sa suite.
Le seigneur a la haute justice en cette grange. »
Lettres de
« A tous.....
Comme prosès fut meu et pendant en la court de
tout tel droit, action, possession, saisine...
que il a et peult avoir...
sur lesdits trois quartiers de pré....
Le présent transport aussy fait par ledit escuier...
pour estre acompaigné et participant lui et ses prédésesseurs aulx bienfsaiz,
messes, prières et oraissons qui sont et seront dittes ou temps advenir ou dit
prieuré.....
Donné soubz les sceaulx de la chastellenie
xxve
«
Lettre de mainlevée du moulin Dionvau.
« A tous ceulx....
Comme puis naguères le procureur de monseigneur de
Savoir faisons que par devant
Il conseentit et conseent par ces présentes, sans préjudice des droits dudit
seigneur de
Donné en tesmoing de ce soubz les sceaux de la dicte chastellenie de
meNous approuvons en rasure
«
Guillot le Boucher rend aveu pour une masure à Prouais.
« .....
que il tient et advoue à tenir en fief à une foy et ung hommage, rachat quant le
cas y eschiét, de religieuse et honneste personne
une masure ou souloit avoir maison avesques le jardin, terre et
appartenances.....
contenant trois arpens de terre assis en la paroisse de
Et tout ce que dessus est dit, ledit
Le
xvje
Lettres de
« Ferme des dixmes de Ramboïllet et de Gazeran. — xj muids de
grains. — xj livres de cire. »
« A tous ceulx qui ces présentes lettres verront,
Savoir faisons que par devant
Et sur ce promist ledit chevalier rendre et paier tous coutz, fraiz, mises,
dommaiges, interestz et despens que ledit prieur pouroit avoir et soutenir par
deffault de paiement desdits
Et quant à ce ledit chevalier obliga audit prieur et soubzmist du tout à la
jurisdiction du chastel de
Donné soubz le scel de ladite chastellenie de
e
Déclaration des héritaiges de la métairie de Curé rendue au prieur
d'
« Transaction entre la veuve messire Charles d'Angennes, seigneur de Rambouillet et de Montorgueil, et le prieur d'Epernon, par laquelle il est marqué la manière de rendre la foy et hommage au fief de Montorgueil par le prieur de Saint-Thomas d'Espernon : concernant aussy main levée de la saisie qui avoit esté faite d'un cheval sur lequel ledit prieur estoit monté lorsqu'il rendit la foy et hommage pour raison dudit prieuré, le lendemain de Pasques, parce qu'il manquoit un cloud à l'un des fers dudit cheval. »
« Furent présent
Disoit oultre que par l'augmentacion, dotacion et fondacion dudit prioré
Et s'il y avoit faulte en aucune des choses dessus d'etes ledit seigneur de
Au moyen de laquelle donacion ledit prieur a tousjours joy d'icelles dismes, et
pareillement les droitz et devoirs audit seigneur de
Et à ceste cause fut ledit cheval prins, saisi par justice et mis en la main de
la dicte damoiselle, comme estant acquis et confisqué ; pareillement les dismes
d'icelle seigneurie pour icelle année ; et depuis fut ledit cheval mis en
Pareillement depuis les dictes dismes pour icelle année mises en criées et
bannées et baillées par les officiers de la dicte damoiselle au plus offrant et
dernier enchérisseur et délivrées à
Au moyen duquel bail ledit
Disoit oultre la dicte damoiselle que toutesfoys qu'il y a eu deffault par ledit
prieur de paier les droitz et devoirs et faire les choses dessus dictes, les
prédécesseurs des ditz myneurs ont pareillement fait déclarer tant cheval que
dismes confisqués, tout selon et ensuivant, ce que dessus est dit, ainsi qu'ils
ont tousjours joy et usé et estoit en bonne possession et saisine.
Ce que débatoit et empeschoit ledit prieur pour plusieurs causes et raisons à
déclairer en temps et lieu.
Finablement les dictes parties de leurs bons grez, et sur ce bien conseillez, ont
confessé avoir transigé, accordé et appoincté entre elles, en tant que touche les
dictes dismes de ceste année, ainsi levées que dit est dessus en la manière qui
sensuit, sans desroger toutes voyes pour le temps advenir aux droitz d'icelles
parties, sans préjudice d'iceulx d'une part et d'autre.
C'est assavoir que la dicte damoiselle a consenti et consent
que lesdites dismes, ainsi baillées à ferme et levées par ledit Moiennant et parmy ce, que le dict prieur sera tenu et a promys faire dire,
chanter et cellébrer par les religieux dudit prioré et convent, ung trentin de
messes pour les ames des prédécesseurs des ditz myneurs.
Et à ce faire seront tenuz appeller la dicte damoiselle pour aller audit service
et y assister se bon luy semble.
Et par ce moyen demourra ledit prieur quicte envers la dictes damoiselle des
dictes dismes ainsi levées ceste
Et les parties quictes l'un envers l'autre des ditz cheval et dismes pour la
dicte année, sans préjudice des droitz des parties pour le temps advenir.
Si comme et dont promectant obligent.....
et renoncent, etc.....
« Fait double cestuy pour ledit prieur et passé pour les partyes le
Jean Phelipeaux, prieur d'Epernon, fait avec Guillaume Noël un bail de cinquante-neuf des biens du prieuré à Curet.
Lettres de e
Lettres de
Accensement de trente-sept arpents de friche au Bois-Dieu.
« A tous.....
par devant
confessa avoir baillé à lettre de cens dès maintenant jusques à
iceulx cens portans lots, gants, ventes, défauts et amendes, à
buissons et non valeur au terrouer appellé le Bois-Dieu, distant dudit
moyennant la somme de quinze deniers tournois par arpent.....
et de payer des grains venans desdites terres de
Donné soubs le scel aux contracts de la chatellenie
d'
Ces présentes seront pour ledit prieur.
«
Lettres de
Lettres de
Lettres de
Lettres de
Lettres de e
« Procès-verbal de reception de la foy et hommage du prieur d'Epernon au seigneur de Montorgueil. »
«
re
fut présent noble homme M
re
lequel a fait et constitué...
son procureur général M
re
Seigné
—
Sellé de cire vert sur double queue.
« Lequel
Et a icelluy
Et lequel gasteau et pot de vin il a offertz aux lieux dessus dicts.
A ce est comparu
re
Et pour ce que ledict
Et davantaige ledict
Ce faict, ledict
Ce que monsieur le procureur a accordé sans préjudice desdicts droitz.
Dont et des quelles choses cy dessus avons donné et octroyé acte pour luy servir
et valloir en temps et lieu ce que de raison.
Et néantmointz ordonnons que sans préjudice desdicts droictz...
ledict gasteau sera receu... »
«
Sentence de
Hommage du prieur au seigneur de Montorgueil.
«
e
e
etc. »
Lettres de
Lettres d'
Bail des biens du prieuré.
Lettres de
r de
Lettres du bailli de
Lettres de
Lettres de
Arrêt du grand Conseil, rendu entre
Lettres du Roi portant commission pour le premier huissier du grand Conseil de, à
la requête de frère
« Mémoire au sujet de la foy et hommage de Montorgueil. »
« Aprés le décès de
r
l'Evesque de re
r prieur à cause de la mutation dudit prieuré,
« Toutes celles qui ont suivi jusques à celle rendue en l'année dernière
« Toutes ces protestestations n'ont point obligé jusqu'à présent le S
r prieur à satisfaire au payement du droit de relief
qu'il doit à S. A. S.,
« Le Conseil est supplié d'ordonner si la prochaine foy et hommage se recevra à
l'ordinaire avec la mesme protestation seulement, ou s'il y sera augmenté,
« Le titre de cette foy et hommage est indiqué par une transaction, dont
l'original est aux archives de S. A. S. passée entre la dame de
etc.
. »
Foi et hommage de Montorgueil.
« Monté sur un cheval ayant les
Et en cet équipage seroit arrivé en la place ou estoit la principale porte du
château de
« Ce fait, le sieur
« De laquelle foy et hommage il nous a requis acte, etc...
. »
A partir du 23 avril 1753 jusqu'au 28 mars 1785, tous les actes de réception de cette foy et hommage portent :
« Est arrivé devant la grille de la principale entrée du château de Rambouillet, chef-lieu de la seigneurie de Montorgueil..... »
« L'acte de 1753 porte en outre qu'acte fut donné de la réception, sans que le changement de lieu de la présentation de ladite foy et hommage, permis par les ordres que le procureur fiscal nous a dit luy avoir été adressés, puisse tirer à conséquence pour l'avenir, en cas de désunion de ladite seigneurie de Montorgueil, ou que Monseigneur le duc de Penthièvre jugeât à propos de la faire rendre à l'ancien manoir de Montorgueil. »
Il est bon de noter ici que vers 1742 eut lieu la démolition du château de Gazeran et du manoir de Montorgueil, dont les matériaux furent employés à la construction des communs du château de Rambouillet. Le manoir de Montorgueil était situé près de la ferme de Rambouillet ; il ne reste plus de l'enceinte circulaire qu'un fossé presque entièrement comblé. Cette forme doit faire remonter la construction du manoir aux temps les plus reculés de la féodalité. On a vu par la pièce CIII bis que le prieur d'Epernon était tenu envers le seigneur de Gazeran à une formalité analogue à celles exigées pour la dîme inféodée de Montorgueil. Le seigneur de Gazeran et celui de Montorgueil étaient tous deux vassaux d'Amanry de Montfort, principal fondateur du prieuré. Ne peut-on présumer que, contraints par l'exemple de leur suzerain, ou à l'instigation de l'évêque diocésain, ils firent un peu à contre-cœur des donations au nouveau prieuré, en lui imposant les singulières redevances que nous avons rapportées ?