L'École nationale des chartes met à disposition cette ressource électronique structurée, protégée par le code de la propriété intellectuelle sur les bases de données (L341-1), selon les termes de la licence Creative Commons : « Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification ; 2.0 France ».
Tout litige soulevé par le non respect des termes de cette licence sera soumis à la juridiction des tribunaux de Paris.
Ce fichier est issu d'une numérisation OCR dans le cadre du projet de numérisation des cartulaires d'Île-de-France mené par la bibliothèque de l'Ecole des chartes.
Établissement : Abbaye de Montmartre, auj. sur le territoire de Paris (XVIIIe arrondissement), anc. dioc. de Paris. — Abbaye de moniales
bénédictines fondée par le roi de France en 1133-1134 à la place d’un prieuré clunisien
relevant de Saint-Martin-des-Champs.
Type d’édition : Édition dans l’ordre chronologique (mais brisé par l’existence d’un suplément) des chartes transcrites dans les deux cartulaires médiévaux de l’abbaye, complétées de matériaux médiévaux et modernes pris à d’autres sources manuscrites et imprimées.
Total des actes édités : 194 (1 du XIe siècle, 55 du XIIe siècle, 46 du XIIIe siècle, 22 du XIVe siècle, 23 du XVe siècle, 9 du XVIe siècle, 22 du XVIIe siècle, 16 du XVIIIe siècle).
Siège d’une occupation gallo-romaine et d’un cimetière mérovingien, la colline de
Montmartre n’entre vraiment dans la légende dyonisienne, comme lieu prétendu du supplice
de saint Denis et de ses compagnons, qu’au début du IXe siècle où se
diffuse l’appellation de Mons martyrum au détriment de celle, sans
doute effectivement plus ancienne, de « Mont de Mercure » (voire « de Mars »).
En 1096 (date rectifiée par Robert de Lasteyrie, Cartulaire général de
Paris, Paris, 1887, n° 116, p. 141-142, contre « 1116 » dans
l’édition Barthélemy), le chevalier Gautier Payen et son épouse Hodierne dite Comtesse
donnèrent à Saint-Martin-des-Champs l’église de Montmartre (« ecclesiam que
sita est in monte qui nuncupatur Mons Martirum ») : sans doute déjà existante au
IXe siècle, elle se trouvait à l’emplacement de l’actuelle église
paroissiale Saint-Pierre-de-Montmartre, reconstruite au milieu du XIIe siècle. La donation impliquait l’église elle-même avec son autel et assez de
l’aître pour y édifier de quoi accueillir des frères (« tantum atrii ubi
fierent officine fratrum »), dans ce qui devait devenir une succursale du
puissant prieuré clunisien de fondation royale, le tout avec l’accord de Bouchard de
Montmorency dont les biens étaient tenus en fief.
En contrebas, du côté de Paris, plus explicitement encore lié à la légende dyonisienne, puisque censément édifiée sur le lieu même de la décollation du saint évêque, une « petite église » ou « chapelle », dite du Martyre, entra vers les mêmes années et sans doute après les mêmes détours dans le patrimoine de Saint-Martin-des-Champs, qui dut pourtant retrocéder à cens à un laïque le produit des oblations, manifestement liées à la vénération du saint, voire à un pèlerinage (Lasteyrie, n° 117, p. 142).
L’acte de 1096, transmis par le chartrier de Saint-Martin-des-Champs, marque encore la
préhistoire de l’abbaye de Montmartre, comme le roi capétien n’y apparaît qu’entre les
lignes. La situation change en 1133 : le roi intervient directement, obtient le
désengagement de Saint-Martin-des-Champs en lui abandonnant l’église de
Saint-Denis-de-la-Châtre ; il reçoit en échange l’église de Montmartre, « chapelle du
Saint-Martyre » (« capellam de Sancto Martyrio ») explicitement
incluse, pour y fonder une abbaye féminine (sur la mention d’un acte de Louis VI de fin
1131 et sur les actes de 1133 concluant l’affaire, voir Jean Dufour, Recueil des actes de Louis VI, t. II, n° 309,
p. 159-161). L’année suivante, en 1134, trois nouveaux actes royaux
viennent solenniser et préciser les conditions de la fondation (Dufour, nos 350-352, p. 229-238) ; le premier de ces actes a marqué les
esprits, comme le montre une riche tradition (Jean Dufour en a recensé trente copies
manuscrites et neuf éditions avant la sienne…) ; la fondation y est mise à l’actif de la
reine Adélaïde.
Les premières religieuses vinrent probablement de Saint-Pierre-de-Reims, tout comme l’abbesse Adélaïde. La dynastie poursuivit son soutien massif sous Louis VII, dont la sœur Constance institua par ailleurs un chapelain dans la chapelle du Martyre. En 1147, le pape Eugène III consacra la nouvelle église (et, une seconde fois dans l’année, soit la nef, soit la chapelle du Martyre), prit le monastère sous la protection de saint Pierre et confirma l’observance bénédictine.
Le monastère fut gravement touché par la Guerre de Cent ans. Il était en ruine vers
1440. Après quelques tentatives de restauration à la fin du XVe siècle, l’évêque de Paris Étienne Poncher prit en main la réforme de l’abbaye
(1503-1504) : il choisit des religieuses de l’ordre de Fontevrault, tirées des abbayes
de la Madeleine d’Orléans et de Fontaine-lès-Senlis, toutes deux nouvellement réformées.
Il rédigea de nouveaux statuts qui instituaient un visiteur et l'élection de l’abbesse
pour trois ans seulement. Les religieuses prirent alors un habit blanc. À la mort de
l’abbesse Marie Langlois, l’évêque imposa d’élire une abbesse de son choix sous la
direction de grands vicaires. À peine en place, Marie Cornu, qui venait de Fontevrault,
congédia l’ancien receveur pour installer Guillaume Dutertre, sergent du Châtelet, qui
mit de l’ordre dans les affaires. Des réformes successives survinrent par la suite, qui
redynamisèrent la vocation d’un établissement tiraillé par sa vocation à accueillir des
filles de l’aristocratie, réformes dont la plus connue est celle de l’abbesse Marie de
Beauvilliers (1598-1657), dont l’effet se faisait encore sentir sous le règne de
Louis XIV.
Le monastère a entièrement disparu, à l’exception de son église, dédiée à Saint-Pierre et devenue église paroissiale (fonction limitée au Moyen Âge à la nef, le chœur réservé aux religieuses étant dédié à la Vierge et à Saint-Denis).
La distribution mais aussi le morcellement du patrimoine sont pour ainsi dire inscrits dans les origines mêmes de l’abbaye : au fonds de terre entourant l’établissement, maigrement documenté, se joignent plusieurs paquets de possessions et de droits, dans Paris même (Change, Châtelet, Grande Boucherie) et au-delà, vers l’ouest et le sud, jusqu’en Étampois et en Gâtinais, mais aussi plus au nord, comme à Barbery (Oise, cant. Senlis), après une donation de la reine Adélaïde, qui reçut sépulture à l’abbaye.
Les biens et droits détenus dans le cœur de la « Ville », rive droite, associent l’abbaye à une zone de grande activité mais aussi de compétition serrée (étals de poissonniers et de bouchers, maisons…), ce qui intensifie la production d’actes, dont la richesse est bien connue des historiens de Paris.
Au-delà, plusieurs noyaux de possessions sont dus, avec un rythme rapide de donation, à la générosité de la dynastie capétienne. Ils semblent être restés assez stables. En 1384 (éd. Barthélemy, p. 196-203), un précieux état du temporel recense, parmi les plus grosses possessions, des implantations aux Menus (alias Boulogne-la-Petite, auj. Billancourt, comm. Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, ch.-l. arr.), à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine, ch.-l. cant.), à Torfou en Étampois (Essonne, cant. Étréchy)…
En 1763, un « état des revenus, créances et dettes de l’abbaye de Montmartre » donne un aperçu des possessions de l’abbaye : un domaine autour de l’abbaye ; deux maisons à Paris, des rentes, une échoppe sous le grand Châtelet ; la seigneurie de Barbery ; les seigneuries de Boissy et Herbauvilliers, de Boulogne, du Bourg-la-Reine ; une ferme et des rentes à Clichy ; des bois à Roissy-en-Brie ; un pré à Chelles ; une ferme et des rentes à Collégien-en-Brie ; des rentes sur le domaine de Paris, Calais, Compiègne, les aides, les tailles, le clergé. Le domaine foncier de l’abbaye est resté sensiblement le même.
La générosité royale, évidente dans la constitution du patrimoine, se lit aussi bien dans la distribution des chartes conservées. Jusqu’en 1165, le chartrier ne nous transmet guère que des actes royaux, en grand nombre, et des actes pontificaux, à l’évidence sollicités par le roi. De l’entourage de ce dernier apparaissent bientôt comme bienfaiteurs ses bouteillers héréditaires, tirés d’un puissant lignage de chevaliers de Senlis, bientôt dits « Bouteillers de Senlis ». Pour le reste, les réseaux de bienfaiteurs semblent aussi éclatés que le patrimoine.
— Le chartrier nationalisé à la Révolution est normalement allé aux Archives nationales, où il a été non moins naturellement démembré :
H5 *4001. Recettes. 1770-1789.
H5 *4002 à *4010, *4012 à *4033. Comptes. 1432-1653.
H5 *4034. Cens. 1678.
H5 4035. Comptes et rentes. 1481-XVIIIe siècle.
L 1030. Donations et accords. 1133-1345.
L 1031. Réforme de l’abbaye d’Étienne Poncher ; fondations d’Anne d’Autriche ; brevets de nomination d’abbesses. 1133-1767.
LL 1606A. Réforme. 1504.
S 4419 à 4498. Actes et documents du temporel. 1134-an
On conserve par ailleurs de précieux inventaires modernes des titres : un relevé
partiel de chartes (Arch. nat., L 1030), et surtout un inventaire du XVIIIe siècle formant volume autonome, de 192 ff. (Arch. nat.,
LL 1606B), qui semble tout indiqué pour commencer une recherche approfondie.
On trouvera des documents concernant l’abbaye de Montmartre sous de nombreuses autres cotes : les actes royaux et pontificaux ont pu être distraits du chartrier au bénéfice des Cartons des rois (K) et du Bullaire (L : la confirmation de l’institution de l'abbaye en 1137 par Innocent II se trouve ainsi sous la cote L 226). Noter aussi T 1602, Procès-verbal d’inventaire de l’abbaye de Montmartre.
. un premier cartulaire, du XIIIe siècle, dit par Barthélemy
« cartulaire A », de 25 ff. (avec additions en p. 3), Arch.
nat., LL 1030, n° 1, microfilmé par l’I.R.H.T. (http://www.irht.cnrs.fr) ;
. un second cartulaire, fin XVe-début XVIe siècle, dit par Barthélemy « cartulaire B », de 64 ff., Arch. nat.,
LL 1605.
— Pour le reste, de riches sources, mais essentiellement de l’époque moderne, sont conservées par la Bibliothèque nationale de France. Noter encore, d’époque révolutionnaire, un « catalogue des livres ayant appartenu à la ci-devant abbaye de Montmartre » (Bibl. nat. de Fr., Arsenal, ms 5276, fol. 1-64), et des « inventaires d’objets précieux de l’abbaye de Montmartre » (Bibliothèque historique de la Ville de Paris, ms 760, fol. 108).
Parmi les mises au point récentes, l’emportent les travaux sur les origines du site, à la fois obscures et importantes pour l’histoire parisienne :
Frère du chartiste Anatole de Barthélemy, soutien comme lui du Second Empire au service
duquel il fit une brillante carrière administrative, Édouard-Marie de Barthélemy
(1830-1888) consacra ses loisirs, puis sa retraite politique après 1870 à des recherches
historiques et érudites, sur Châlons et la Champagne, mais aussi sur la noblesse, sur
Paris, avec une attirance spéciale pour les XVIIe-XVIIIe siècles. Éditeur de diverses correspondances et du journal
d’Héroard, il se fit presque une spécialité de regestes ou d’éditions hâtives de
cartulaires (évêché et chapitre cathédral de Châlons en 1853, Notre-Dame de Novy en
1867, Notre-Dame de Signy, Foigny et Sainte-Menehould en 1879, Bucilly en 1881,
Saint-Pierre d’Oyes en 1882…).
Le plan suivi par le volume est complexe et fournit moins, histoire et édition mêlées, une œuvre d’ensemble qu’un regroupement de matériaux divers.
— L’introduction (publiée aussi à part dans le Bulletin du comité
d’histoire et d’archéologie du diocèse de Paris, t. 1, 1883,
p. 275-313) se décompose comme suit :
. esquisse historique (p. 1-25) ;
. vie religieuse (p. 26-29), avec édition de deux actes de profession en 1532 et 1733 (p. 28-29) ;
. deux listes successives des abbesses (p. 30-34 et 34-42), ni confrontées ni
contrôlées sur les actes édités, et reproduites respectivement d’après le Gallia christiana et d’après le Monasticon benedictinum (Bibl.
nat. de Fr., lat. 12685) ;
. lettre de nomination de l’abbesse en 1760 (p. 42-43) ;
. droits temporels de l’abbaye (p. 43-47) ;
. chapelle du Martyre (p. 47-49) et procès-verbal de la procession des religieux de Saint-Denis à Montmartre en 1728 (p. 50-53) ;
. notice historique sur les miracles, XVIIe siècle (p. 53-56).
— L’édition, quant à elle, suit un programme et des règles tacites. D’après les chiches
indications qui accompagnent les actes, et sans garantie aucune d’exhaustivité,
l’éditeur a utilisé les deux cartulaires des Archives nationales, et complété sa moisson
d’actes glanés aux archives de l’Hôtel-Dieu (1 acte), aux Archives de l’Hôtel-de-Ville
de Paris (10 actes), à la Bibl. nat. de Fr. (Gaignières 251 et lat. 10065), de mentions
trouvées dans des documents de la Chambre des comptes et du Parlement, ainsi que de
textes tirés de plusieurs travaux édités (Félibien, Martène, Dom J.-B.
Chéronnet, Histoire de Montmartre…, Paris, 1843).
L’édition est d’autant plus complexe à manier que, sans raison apparente ni ouverte, un ensemble de 14 documents est présenté dans un supplément (p. 311-319). Le détail chronologique (ci-dessous) fait supposer qu’il pourrait s’agir d’un paquet d’actes oubliés lors de la composition du corps du recueil, puisque groupés dans une période précise (1292-1365, et plus spécialement 1292-1320).
L’édition offre, supplément compris, un ensemble de 194 actes et documents, dont un bon quart (47) forment un précieux dossier moderne (complété encore des quatre documents épars de l’introduction), aux côtés de 147 documents médiévaux.
Décompte des actes édités dans le corps principal de l’édition et dans le supplément (ces derniers sont précédés du signe « + »)
L’apparat est minimal. Une source sélectionnée suffit à l’établissement du texte, qui n’est jamais mené de façon critique. Les cotes des originaux ne sont pas mentionnées.
On ne saurait donc trop mettre en garde sur la nécessité de procéder à des dépouillements complémentaires, à commencer par le fonds conservé aux Archives nationales, pour avoir une vue d’ensemble du chartrier.
Les actes n’ont pas été numérotés par l’éditeur. L’index qui clôt l’édition (p. 331-346) renvoie aux pages. Les personnes sont indexées à leur nom, modernisé. Lieux, seigneuries et parfois familles sont entrés pour la plupart sous la forme ancienne, sans identification (« Bagneux » voisine avec « Aubertum-Villare »).
Hoc vero publice factum est in supradicta
Volens itaque
Hujus rei testes sunt milites ejus qui cum eo venerunt, quique hoc pactum
libenter laudaverunt, quorum nomina hec sunt :
Nostrorum vero nomina hec sunt ;
Hoc autem factum est regnante in
Qui hec supradicte ecclesie abstulerit erit anathema.
Quod ut ratum et firmum permaneat in sempiternum, scripto commendavimus, et ne
possit a posteris infirmari,
Actum publice in capitulo
— Signum
Ego
Omnibus siquidem innotescere volumus quod
Eisdem insuper sanctimonialibus dedimus hospites quatuor in foro nostro
Dedimus etiam illis in pago
Sub silentio autem preterire non volumus quod pro domo
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus, et ne possit a posteris
infirmari, sigilli nostri auctoritate
Actum
— Signum
Data per manum
Dedimus etiam eis terras quasdam quas emi a militibus meis, scilicet a
Hanc venditionem laudavit
Decimam autem ejusdem terre vendidit michi
Idem
Et
Item dedit eis mansionillum de
Huic concessioni vocavit
Hec omnia tam libera et quicta sanctimonialibus concessimus, ut
— Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus, et, ne a posteris
possit infirmari, sigilli nostri auctoritate et nominis nostri caractere
subterfirmavimus.
— Actum publice
— Signum
— Data per manum
Ego
Item concessimus eisdem sanctimonialibus terram de
Si quidem dedimus predictis sanctimonialibus, annuente
Hec omnia superscripta tam libera eisdem sanctimonialibus et quieta concessimus,
ut nichil nobis neque heredibus nostris neque ulli hominum retinuerimus, preter
decimam terre que ultra rivulum sita est que ad ecclesiam
Quod ne oblivione valeat deleri, scripto commendavimus, et, ne a posteris valeat
infirmari, sigilli nostri karactere subterfirmavimus.
Actum
Pie postulatio voluntatis effectu debet prosequente compleri, quatenus et
religionis sinceritas laudabiliter enitescat, et utilitas postulata vires
indubitanter assumat.
Nec enim gratus Deo aliquando famulatus impenditur, si non caritatis radice
procedens a puritate religionis fuerit conservatus : ea propter,
Porro quecumque possessiones, quecumque bona ab eodem rege sive regina, seu ab
aliis
Vestra itaque interest ut quanto estis a curis secularibus libere, et sancte
romane ecclesie salubri patrocinio communite, tanto majori devotione divinis
obsequiis insistatis, atque de virtute in virtutem, cooperante Domino,
conscendentes, summo Pastori magis ac magis de die in diem complacere curetis.
Decernimus ergo ut nulli hominum fas sit vestrum monasterium temere pertubare,
aut ejus possessiones auferre, vel ablatas retinere, minuere, seu quibuslibet
infestationibus fatigare, sed omnia eidem loco illibata integraque permaneant
ancillarum Christi, pro quarum gubernatione et sustentatione concessa sunt usibus
profutura.
Si qua igitur in posterum ecclesiastica secularisve persona hanc nostre
constitutionis paginam sciens contra eam temere venire temptaverit, secundo
tertiove commonita, et non reatum suum congrua satisfactione correxerit,
potestatis honorisque sui dignitate careat, reamque se divino judicio existere de
perpetrata iniquitate cognoscat, et a sacratissimo corpore et sanguine Dei ac
Domini redemptoris nostri
Cunctis autem eidem monasterio justa servientibus sit pax Domini nostri
. †.
. †. Ego
. †.
. †.
. †.
. †.
. †.
. †.
. †.
. †.
Datum
De hac vero re predictus clericus donum super altare
Quod ne valeat oblivione deleri scripto commendavimus, et ne a posteris possit
infirmari, sigilli nostri auctoritate et nominis nostri karactere
subterfirmavimus.
Actum
Signum
— Data per manum
Ego
Omnibus si quidem innotescere volumus quod
Eisdem insuper sanctimonialibus dedimus hospites tres in foro nostro
Dedimus eciam illis in pago
Sub silentio autem preterire non volumus quod pro domo
Quod ne valeat oblivione deleri scripto commendavimus, et ne possit a posteris
infirmari, sigilli nostri caractere subterfirmavimus.
Actum
Data per manum
Noverint universi quod in presencia
In cujus rei testimonium presentes litteras salvo jure domini
Actum
mo tricesimo
octavo
Quod ut perpetue stabilitatis obtineat munimenta, scripto commendari, sigilli
nostri auctoritate muniri, nostrique nominis subter
Actum publice
Quod ut ratum et inconcussum perpetuo perseveret, scripto commendari, sigillique
nostri auctoritate muniri, nostrique nominis subtranscripto karactere corroborari
precipimus.
Actum publice
— Notum sit omnibus tam presentibus quam futuris, quod de discordia que erat
inter ecclesiam
Et si forte aqua de terra ecclesie decurret, ecclesie predicte vel alicui ex
parte sua terram laborare licebit, donec aqua super terram illam redibit, et pro
bono pacis predictus G., assensu uxoris sue
Quod et ratum etc. abbatissa predicta eum assensu predicti capituli, et predictue
G. sigillis suis cum cirographo confirmari fecerunt.
Concedo sanctimonialibus de
Quod inconcussum et inviolatum sit.
Officii nostri nos hortatur auctoritas venerabilia loca cum ipsis personis divino
famulatui mancipatis diligere et fovere, et eorum opportunitatibus paterna
sollicitudine providere.
Inde est quod nos sanctimonialium de
Illis autem qui tum locum ipsum devotionis et pietatis intuitu visitaverunt, vel
de cetero in anniversaria die ipsius consecrationis visitaverint, et de
facultatibus sibi
Religiosis desideriis dignum est facilem prebere consensum, ut fidelis devotio
celerem sortiatur effectum.
Quocirca,
In primis si quidem statuentes ut ordo monasticus secundum
Abbatissa etiam earum, sive ipse sanctimoniales pro aliqua aliquando negligentia
a suo penitus monasterio non expellantur, nisi prius legali judicio sue sancte
matris Romane ecclesie, cujus patrocinio sunt communite, dijudicate fuerint, sed
potius
Porro quascumque possessiones, quecumque bona ab eodem rege sive regina, seu
aliis
In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis : Ecclesiam
Sane laborum vestrorum quos propriis manibus aut sumtibus colitis, nullus a vobis
decimas exigere presumat.
Decernimus ergo ut nulli omnino hominum liceat prefatum locum temere perturbare,
aut ejus possessiones auferre, vel ablatas retinere, minuere, aut aliquibus
vexationibus fatigare.
Sed omnia integra conserventur earum pro quarum gubernatione et sustentatione
concessa sunt usibus omni modis profutura, salva sedis apostolice in omnibus
auctoritate.
Si qua igitur in futurum ecclesiastica, secularisve persona hanc nostre
constitutionis paginam sciens contra cam temere venire temptaverit, secundo
tertiove commonita, si non satisfactione congrua emendaverit, potestatis
Cunctis autem eidem loco justa servantibus sit pax Domini nostri
†
†
†
†
†
†
†
†
†
†
†
†
†
†
Datum
Ego C.
Anno vero quo rex
Si vero hic census sicut dictum est non redderetur, domus cum omni subpellectili
in manu ecclesie libere et absque omni calumnia reverteretur.
Hujus rei testes sunt, ex parte nostra
In civitate
Persolventur autem in quatuor terminis
— Perinde sciant omnes quod
— Innotescat eciam universis sepedictam abbatissam a
— Addendum est eciam quod
Quod cum recognitum fuisset in presentia nostra
Ut autem ecclesia
— Actum
— Tunc sine dapifero erat domus nostra.
Signum
Data per manum
A.
Noveritis quod nos quamdam plateam
Si vero in predictis terminis censum ad plenum non reddiderint, unus pro omnibus
et una satisfactione et quod vulgo una lege dicitur emendans censum ex integro
nobis restituet, et quod in emendatione et census restitutione ab eo expensum
fuerit, ab eo qui commisit totum ei exigere licebit.
Addimus etiam quod si aliqua querela inter eos de his que ad terram nostram
pertinent
Est eciam constitutum quod si unus vel duo vel plures eorum defuerit, residui
predictam summam denariorum in prefixis terminis ex integro persolvent, si vero
aliquis eorum ita defecerit quod nequiverit vel noluerit conventionem istam
tenere, seu defuerit qui hereditario jure ei habeat succedere, piscatorum erit
communiter alium substituere qui locum deficientis obtineat et censum in parte sua
nobis persolvat.
Addimus eciam quod si aliquis eorum in predicta platea aliquid edificii vel
emendationis fecerit, alii salvis venditionibus et ceteris redditibus nostris
vendere poterit.
Quod ut ratum in posterum maneat nos sub cyrographo sigilli nostri caractère
firmari decrevimus.
Actum publice in capitulo nostro
Signum
Et dum essemus in itinere, bone memorie
Quod donum ut concederemus per nostros et suos familiares nostre mandavit
serenitati atque rogavit, cujus precem exaudire et voluntatem facere
convenientissimum nobis erat.
Sciant igitur universi presentes et futuri quod, completa peregrinatione nostra,
sepulturam regine matris nostre voluimus videre, et congregationem dominarum
Ut hoc autem in posterum cognitum sit et inconcussum, et ut omnis deinceps
amoveatur calumpnia,
— Actum publice
Astantibus in palacio nostro quorum subtitulata sunt nomina et signa.
S.
S.
S.
S.
— Data per manum
Ex regie administrationis providencia debemus protectionem ecclesiis regni et
omnibus
Hac racione multum intendentes et solliciti circa monasterium de
Quod ut ratum sit in posterum, sigillo nostro muniri et nominis nostri caractere
precepimus consignari.
— Actum publice
Signum
Data per manum
Quod ut ratum sit in perpetuum, nostri sigilli auctoritate confirmari et nominis
nostri karactere consignari precepimus.
Actum publice
Notum facimus universis presentibus atque futuris, quod
Quod si eam vendere voluerit
Ut ita cognitum sit et ratum habeatur in posterum, sigilli nostri auctoritate et
nominis nostri karactere firmari et consignari precipimus.
Actum publice
Quoniam ecclesiam de
Quod ut ratum sit in posterum et omnino inconcussum, et ut jam dicta ecclesia
nullum inde accipiat dampnum, sigilli nostri auctoritate presentem paginam
confirmari et nominis nostri karactere precipimus insigniri.
Actum publice
Quod ut ratum sit in posterum, sigillo nostro muniri fecimus ascripto nominis
nostri karactere.
Actum
Dictum ergo monasterium specialiter amplectentes, notum facimus universis tam
présentibus quam futuris quod.
Ut autem hoc ratum sit et penitus inconcussum, sigillo nostro presentem paginam
muniri precepimus subterscripto karactere nostri nominis.
Actum publice
Habebat eadem ecclesia quamdam terram apud
Notum itaque facimus universis presentibus et futuris quod ecclesie
Actum publice
Signum
— Data per manum
Habebat eadem ecclesia quamdam terram apud
Notum itaque facimus universis presentibus et futuris quod ecclesie
Et ad perpetuam stabilitatem scriptura et sigillo regio confirmari precepimus,
subter inscripto nostri nominis karactere.
Actum publice
Desiderium quod ad religionis propositum, animarum salutem, pertinere monstratis
sine aliqua esse dilatione complendum [arbitramur], eapropter,
Preterea quascumque possessiones et quecumque bona ab eodem rege sive regina seu
aliis
— Decernimus ergo ut nulli omnino hominum liceat prefatum monasterium temere
perturbare, aut ejus possessiones auferre, vel ablatas retinere, seu quibus libet
vexationibus fatigare, sed omnia integra conserventur earum pro quarum
gubernatione ac sustentatione concessa sunt usibus omnino profutura, salva in
omnibus apostolice sedis auctoritate.
Si qua igitur in futurum ecclesiastica secularisve persona hanc nostre
constitutionis paginam sciens, contra eam venire temere tentaverit, secundo
tertiove commonita, nisi presumptionem suam congrue emendaverit, potestatis
honorisque sui careat dignitate, reamque se divino judicio existere de perpetrata
iniquitate cognoscat, et a sacratissimo corpore ac sanguine Dei ac Domini
redemptoris nostri
Cunctis autem eidem loco sua jura servantibus sit pax Domini nostri
Locus signi.
Ego....
Hostiensis episcopus.
Ego.....
Datum
Conventiones et contractus qui fuerint inter ecclesiasticas et seculares
personas, quando ad nostram venerint audientiam, dignum est illa commendari
memorie, ut descripta veritate negocii, perfidia eorum qui nocere cogitant
necessitate cognite veritatis obmutescat.
Notum itaque sit universis presentibus et futuris quod
Contractus iste recitatus fuit ante nos et rem laudavit
Ceterum ipsi nos laudantes contractum pro amore ecclesie cui multum favemus,
conscribi, et sigillo nostro muniri fecimus, addito karactere nostri nominis.
Actum publice
Ea que pro salute animarum a fidelibus racionabili devotione coram nobis facta
esse cognoscimus, ne in posterum a pravorum hominum violencia infringantur,
scripto retineri ac sigilli nostri munimine roborari utile duximus.
Hujus itaque considerationis intuitu, dilecta soror
Si quis hanc nostre confirmacionis paginam sciens eam infringere temptaverit,
donec errorem suum satisfactione correxerit, anathema sit.
Actum est autem hoc
mo VIIº
Notum facimus, et sit tam posteris quam presentibus, quod
Hic vero
Cujus rei hi sunt testes.
In hac institutione que vocatur infirmaria, domina
Sed si alibi decem solidos predicte infirmarie assignaret, ipsa domina
Eodem tempore
Item
Hec itaque tali pacto dat, quod decem et octo sextarii annone, quales molendinum
predictum lucratum fuerit, reddantur inde
Si autem ipsa
Postquam vero utraque decesserit, supradictum molendinum cum annona et piscatura
domui infirmarie supra nominate ecclesie remaneat in posterum, tali videlicet
conditione, quod singulis annis custos domus infirmarie duodecim solidos in die
anniversarii ipsius
Hec autem omnia facta sunt assensu domine
Et ut hec rata et inconcussa teneantur in perpetuum, domina
Actum
Timemus enim ne forte, quod absit, ex dissimulatione culpabili per negligentiam
offendamus.
Qua consideratione notum facimus universis presentibus et futuris quod super
monasterio beate et gloriose
Quod si presumptione vel temeritate aliqua prescriptus numerus excedatur, sciant
tam abbatissa, quam conventus, quod pro nostri transgressione mandati regiant
indignationem et offensam incurrent, et quod enormiter gestum fuerit, regie
districtionis censura noverint puniendum.
Quod ut incommutabile et ratum perpetuo permaneat, sigilli nostri auctoritate, ac
regii nominis subter inscripto karactere fecimus communiri.
Factum
Quoniam mater litis oblivio etiam serio acta nonnunquam ad nihilum redigit, ego
Eumdem preterea
Porro exinde super eamdem possessionem census
Si vero stipites predicti defecerint, si tegule supra spatium ut dictum est
Verum ne proterve aliquis aliquo reclamet in tempore, sigilli nostri auctoritatem
objecimus.
Subscripta sunt etiam testium legitimorum nomina.
Ex parte nostra, Signum
Ex parte
Actum in capitulo nostro
Notum sit omnibus tam futuris quam presentibus, quod
Quod ut ratum in perpetuum permaneat ad peticionem predicti
Notum sit omnibus tam futuris quam presentibus quod
Hoc autem concesserunt
Quod ut ratum sit cartam istam auctoritate sigilli mei munivi.
Ipse autem
Hujus rei testes sunt :
Noverint universi presentes pariter et futuri, quod
— Propterea ad omnium noticiam venire volumus quod sicut pater noster piissime
recordationis
Simili modo considerata racione constitutionis patris nostri idem constituimus et
precipimus.
— Que omnia ut perpetuam obtineant firmitatem et apud posteros inconcussa
permaneant, presentem paginam sigilli nostri auctoritate, et regii nominis
karactere inferius annotato communimus.
— Actum
— Signum
Data per manum
Noverint universitas vestra quod mandatum domini Pape recepimus sub hac forma :
«
Ex parte dilectarum in Christo filiarum abbatisse et sanctimonialium
Quia vero quanto fragilioris condicionis existunt, tanto magis eis in suis sumus
peticionibus debitores, discretioni vestre per apostolica scripta mandamus
quatenus partibus convocatis audiatis hinc inde proposita, et causam inter eos
appellatione remota mediante justicia terminetis, facientes quod decreveritis per
censuram ecclesiasticam firmiter observari.
Testes autem qui nominati fuerint, si se gratia, odio, vel timore subtraxerint
quominus testimonium perhibeant veritati, nos ad id per censuram ecclesiasticam
Quod si omnes hiis exequendis nequiveritis interesse, duo vestrum ea nichilominus
exequantur.
« — Cum hujus igitur auctoritate mandati ad instanciam abbatisse et monialium de
Tunc dictus
Cum itaque omnia rite ac sollempniter agerentur et negotii veritas per legitimos
et idoneos testes nobis innotesceret, priore
Noverit universitas vestra quod cum a domino Papa judices deputati ad instanciam
abbatisse et monialium de
Et tunc dictus
Requisitus de tempore dixit factum fuisse jam elapsis
Requisitus de loco dixit fuisse factum in quadam ecclesia apud
Addidit etiam idem
Requisitus de tempore dixit
Quantum autem ibi sit terre arabilis ex donacione, dicit se nescire, de tempore
et loco idem.
— Ex parte
Frater
Huic autem rei apud
Hujus recognitionis testes fuerunt :
Actum
Datum per manum
Pro hujus vero recompensione beneficii
— Nos autem
Quod ut ratum habeatur in posterum sigilli nostri impressione et nominis nostri
karactere confirmari volumus.
Hujus rei testes sunt
Actum
Notum sit omnibus hominibus tam futuris quam presentibus, quod dominus
Hanc autem domum prenominata Comitissa pro animabus patris et matris sue, et pro
anima fratris sui
Ut autem hec in memoriam et testimonium habeantur, etne
Actum fuit hoc coram domino
Preterea prefatus miles acceptis de
tiTestes interfuerunt :
— Actum apud
Notum fieri volumus presentibus et futuris quod nos ad preces
or— Quod ut ratum permaneat sigillo nostro muniri fecimus.
— Actum est hoc in capitulo nostro
Noverint universi presentes pariter et futuri quod
Actum apud
Quod ut perpetuam sortiatur stabilitatem sigilli nostri auctoritate et regii
nominis karactere inferius annotato precepimus confirmari.
Actum
Astantibus in palacio nostro quorum nomina supposita sunt et signa.
S.
S.
S.
— Data vacante cancellaria.
In nomine Domini.
Ego
Ne autem hoc apud posteros possit infirmari sigilli munimine corroboravi.
— Actum est hoc apud
Ego
Contulit etiam in elemosinam idem
Ego vero ad peticionem
Hoc autem ut stabilitate gaudeat inconcussa, litterarum amminiculis commendari
feci et sigilli mei munimine roborari.
Actum
Ego
Sciant preterea universi quod si necessitate ingruente ecclesiam vendere domum
predictam contigerit, jam dictus
Ut autem hoc ratum habeatur, auctoritate sigilli nostri et testium nominibus.
corroboravimus.
Actum apud
Ne suborta dissensione suffocetur vel matre litis oblivione interveniente
deleatur,
Actum
Sciant tam presentes quam futuri quod
Actum
Ut autem elemosina ista firmior esset, voluit eadem
Quod ut ratum permaneat et inviolatum, presentem cartulam super hoc fecimus
sigilli nostri munimine roboratam.
Ea que sano prudentium consilio disponuntur et provida actione scripto debent
commendari, ne rem
Illi autem dictores dixerunt et ego dixi cum eis, quod jam dicti
Ipsi autem dominum regem debent adire, eum absque desus mittendo exorantes,
quatinus compositionem inter eos et abbatissam ecclesie
Quod ut ratum et firmum sit, sigilli mei munimine confirmo.
Actum
Notum facio omnibus tam presentibus quam futuris, quod
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, sigilli mei auctoritate confirmavi.
Notum sit omnibus presentibus et futuris, quod
Postquam vero hec due sorores defuncte fuerint, supradicte vinee in perpetuum
remanebunt omni conventui sanctimonialium de
Et sciendum est quod nulla abatissa mittat manum in redditibus vinearum istarum,
nisi illa sola cui conventus hoc opus injunxerit.
Hoc autem totum laudavit omnis congregatio et impressione sigilli
confirmavit.
Hujus rei testes fuerunt
Abbatissa autem et moniales predicte concesserunt se reddituras nobis tres
solidos censuales in eodem festo percipiendos annuatim, quamdiu eosdem carterios
vinee possedebunt.
Signum
Quod ut ratum et firmum permaneat sigilli nostri munimine roboravimus.
Ego
Hoc factum est salvis nummis quos ibidem ab eisdem monialibus percipere
consuevi.
Huic autem concessioni et quitationi interfuerunt ex parte ecclesie et monialium,
— Quod ut ratum habeatur in posterum, sigilli mei munimine fecimus roborari.
Actum
Quod ud ratum habeatur, ad preces eorum hoc scriptum inde fieri, et sigillo
nostro fecimus confirmari.
Actum
— Notum facimus quod constituti in presentia nostra
Ad peticionem utriusque ipsorum, in memoriam et testimonium elemosine predicte
presentem cartam sigilli nostri fecimus impressione muniri.
Actum
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod in nostra presentia constitutus,
Noverint universi presentes pariter et futuri quod
Nos autem donationem istam ratam habemus, et ut perpetuum robur obtineat
presentem paginam sigilli nostri auctoritate roboramus.
Actum apud
Noverint universi presentes et futuri, quod major et jurati et tota communitas
Ne autem super hoc aliqua questio possit suboriri imposterum, ipsi major et
jurati et tota communitas
Actum
— Valete.
Noverint universi ad quos littere presentes pervenerint, quod
laisantium
Quod ut perpetuum robur obtineat, sigilli nostri auctoritate confirmamus.
Actum
Post illarum autem decessum, volta predicta et ejus proventus quiete et libere
remanebunt ad communes usus ecclesie
Quod ut ratum permaneat, presentem cartulam sigilli nostri munimine roboravi.
Actum
Notum facimus quod
Recognoverunt autem se recepisse de caritate ecclesie, pie recompensationis
intuitu, sexaginta libras parisiensium.
Et nos ad preces eorumdem, in hujus rei testimonium, presentem cartam notari
fecimus, et sigillo nostro muniri.
Actum
Quod ut ratum et firmum habeatur et nunc et in perpetuum, sigilli nostri munimine
fecimus roborari.
Actum
mo
Noverint
Quod ut ratum permaneat et firmum, presentem paginam fecimus sigilli nostri
munimine roborari.
Actum
Noverit uruversitas vestra quod cum nos abbatissa de pecunia quam neptis nostra
de
Ut autem he assignationes rate maneant et firme, presentem paginam nostro sigillo
fecimus roborari.
Actum
Dicti carnifices domum predictam et viginti quinque stalla amodo ad censum
quinquaginta librarum tenebunt ab abbatissa et conventu, de quibus singulis annis
ipsi abbatisse et conventui reddent carnifices supradicti
Ne autem aliquo modo super predictis stallis oriri possit contentio vel aliqua
dubitatio, noverint universi quod viginti tria stalla sunt sita in domo predicti
In istis autem omnibus tam in stallis quam in predicta domo ponent sepefati
carnifices omnia constamenta.
Quod ut perpetuum robur obtineat ad peticionem utriusque partis sigilli nostri
auctoritate et regii nominis karactere inferius annotato, salvo jure nostro et
alieno, presentem paginam confirmamus.
Actum
Preterea concessimus el ut teneat
Hec autem sunt que de nobis tenet : domum
ororIpse autem
Quod ut firmum ac stabile permaneat presenti carta conscribi et sigillis nostris
fecimus consignari, fratrum nostrorum signa et nomina subnotantes.
Signum
Actum
Ut autem hoc firmum et ratum habeatur, presentem cartam sigilli nostri munimine
corroboravimus.
Actum apud
Notum fieri volumus omnibus presentes litteras inspecturis, quod querela que
vertebatur inter nos ex una parte, et Canonicos
Si vero predicti Canonici de meliore blado quod superius determinatum est se non
recepisse conquesti fuerint, data fide illius custos grangie eisdem
satisfaciet.
Et si ad eumdem terminum bladus ille et viginti solidi non fuerint soluti, nos in
crastino persolvemus, et per quinque solidos eis emendabimus.
Hoc autem sciendum est quod si ecclesia
Ne autem hec conventio aliqua possit in posterum oblivione deleri, presentem
chartam chirographi partitione divisam conscripsimus, eamque non solum sigillo
nostro, sed etiam sigillo capituli nostri corroboravimus.
— Actum
Hec autem viatura ex antiqua consuetudine pastum debet et messionem, quem pastum
et quam messionem per singulos annos homines solvunt qui infra predictam viaturam
consistunt vel terram colunt.
Dominus vero
Propterea dominus
Adcensationem vero viature qualiter facta sit determinavimus hoc modo : Si
homines eorum sibi invicem vel alicui extraneo, exceptis nobis et hominibus
nostris, injuriam fecerint, pro hujus modi forifacto nullo modo eos poterimus
summonere, nec ipsi ad justitiam nostram venire debebunt, nec forifactum hoc
quantum ad viaturam spectat nobis vel alicui emendabunt.
Quod si nobis in capite nostro, id est vel fratribus nostris vel servientibus
nostris, vel omnibus qui de pane nostro vivunt aliquam injuriam fecerint, pro tali
forifacto ad justitiam nostram a nobis summoniti venient, et forifactum illud
secundum jus et judicium viature nobis emendabunt.
Si autem aliis hominibus nostris aliquam injuriam fecerint, pro isto forifacto ad
Messionem vero viature nequaquam predictis hominibus adcensavimus, sed potius ab
eisdem hominibus, quicumque eorum infra predictam viaturam terram colunt, more
debito accipiemus.
Hoc autem debitum, quod quilibet supradictorum qui infra viaturam terram colunt,
si bovem unum aut equum unum aut asinos duos habuerit, unam minam annone dabit ;
si autem boves duos aut equos duos, aut quatuor asinos habuerit, unum sextarium
dabit.
Quod
Annone vero quam pro messione debent, media pars debet esse de meliori
hybernatico quod in illa terra colligunt, alia vero medietas de meliori marestia
Hoc modo predicti homines messionem viature in octavis
Quod si in eodem termino predictos viginti solidos et debitam messionem non
solverint, in crastinum quicquid non solutum est lege sua persolvent.
Illud etiam sciendum est quod apud
Dominus vero
— Nec hoc latere volumus quod nos et dominus
Quod ipse libenter annuit et sigillum suum cartulis hujus conventionis eo tenore
quo determinatum est apposuit.
Notum facimus quod
Nos vero in recempensatione illius conventionis et quitationis dicti marisci et
prebende dedimus et concessimus predicto
Post vero illorum et
Quod ut
Actum
Notum facimus qùod nos litteras inclite recordationis regis
Noveritis quod nos inquiri fecimus diligenter, quale jus et quale usuagium
abbatissa et capitulum
Dicti vero homines sui de maisnilio in dicto nemore nostro de
Actum
« — Nos autem quum predicte abbatissa et
Quod ut ratum et stabile perseveret presentes litteras sigilli nostri munimine
fecimus roborari.
Actum apud
Universitati vestre notum facimus quod nos volumus et concedimus quod religiose
domine abbatissa et conventus
Promittimus etiam quod ab ipsis de cetero predictas vineas distrahere vel extra
manum suam ponere non cogemus.
Ipse enim predicte domine bona fide concesserunt et promiserunt dilecto in
Christo
Quod nisi infra terminum pretaxatum fecerint, prior noster
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigillorum nostrorum
munimine duximus roborandas.
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod cum
Tandem cum dicta domus esset vendita pro centum libris parisiensium, eo quod
dominus censive non permittebat ecclesiam nostram eamdem domum tenere in manu
mortua, de pecunia reddita ex venditione predicta, que preterea nobis abbatisse
tradita fuit et numerata, ex parte dicti conventus taliter inter nos et conventum
ecclesie nostre et dictas filias dictorum
Predictos autem viginti solidos debet percipere et habere conventus noster,
quamdiu vixerint predicte filie vel altera earumdem, utraque autem filia de medio
sublata cessabit solutio viginti solidorum predictorum, et predicte septem libre
ad conventum nostre ecclesie devolventur ab abbatissa que pro tempore fuerit
singulis annis in posterum persolvende ad vestes comparandas ad usus ipsarum
monialium secundum voluntatem dictorum
Et ut hec in perpetuum rata sint et firma, in testimonium presentes litteras
sigilli nostri munimine fecimus roborari.
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Statuimus insuper et concessimus ad sotulares emendos dicto conventui annuatim,
singulis duos solidos
Et si contingeret quod predictam granchiam de
Preterea eidem conventui statuimus unam minutionem singulis annis
Et hec omnia fecimus de voluntate et assensu tocius nostri conventus qui cum
nostro sigillo suum presentibus appendit sigillum ad majorem predictorum
confirmationem.
Actum
Notum facimus quod cum controversia esset inter nos ex una parte, et abbatissam
et conventum
Dicte vero moniales in recompensationem quictacionis prefate nobis dederunt et
concesserunt triginta libras parisiensium in utilitatem nostre ecclesie
In cujus rei testimonium et munimen presens scriptum sigillorum nostrorum
impressionibus fecimus confirmari.
Actum
mo. ducentmo. tricesimo sexto
Significamus vobis quod nos compositionem illam pacis quam dilectus
In cujus rei memoriam presentes litteras conscribi et sigillorum nostrorum
munimine fecimus roborari.
Actum
mo
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod in nostra presentia constituti,
Promiserunt nichilominus dicti
Dicta vero
Promiserunt nichilominus dicti
Ad hoc
Quod ut ratum et firmum permaneat, presentes litteras ad peticionem dictarum
partium sigillo
Actum
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod in nostra presencia constituti,
Predicta autem
Actum
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod in nostra presentia constituta
Universis presentes litteras inspecturis, nos
Notum facimus quod nos promisimus et creantavimus abbatisse et conventui
Et si forte dictos liberos quittare omnia supradicta facere non possemus, prout
superius est expressum, nos eidem abbatisse et conventui de omnibus damnis, et
sumptibus, et de perditis totaliter restaurandis, que contingeret easdem
abbatissam et conventum incurrere per liberos ante dictos, occasione predictarum
granchie et terrarum, obligavimus et constituimus per litteras nosmetipsos.
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod cum
Et ut hec in perpetuum rata sint et firma in testimonium presentes litteras
sigilli nostri munimine fecimus roborari.
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Noveritis quod nos dedimus et concessimus
Post vero decessum dicte
Item post decessum dicte
Omnia que in singulis continentur articulis nos bona fide firmiter et
inviolabiliter observaturas promittimus et non contra venturas.
Quod ut ratum et firmum permaneat sigillorum nostrorum caracthere presentes
litteras fecimus communiri.
Actum
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod cum dominus
In cujus rei testimonium presentes litteras eidem
Omnibus presentes litteras inspecturis, abbatissa
Notum facimus quod nos vendidimus unanimi voluntate domino
Quictamus insuper
In quorum testimonium presentes litteras eidem
Notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod cum inter me ex una
parte et religiosas mulieres abbatissam et conventum
Ego vero attendens justitiam altam et bassam, jurisdictionem et dominium
maresiorum ipsorum atque piscariam ad ipsas abbatissam et conventum nomine sui
monasterii pleno jure totaliter pertinere, nolens quod ad me non pertinet temere
usurpare, confiteor et etiam recognosco me et heredes meos nullum jus habere
ibidem, et dictas justiciam, jurisdictionem altam et bassam, dominium maresiorum
ipsorum atque piscariam ad easdem moniales quiete et libere pertinere, sicut dicti
maresii et piscaria in longitudine et latitudine se comportant ; piscariam autem
predictam confiteor me recepisse pro me et meis heredibus ad censum a dictis
abbatissa et conventu ex nunc imposterum pro sexaginta solidis paris, annui
redditus, et promitto me redditurum eisdem monialibus annuatim imposterum die
Promitto etiam et ad hoc me et heredes meos obligo specialiter voluntate
spontanea, quod si aliquis vel aliqua caperentur in aliquo forefacto vel pro
forefacto aliquo contingerit arrestari in maresiis vel piscaria predictis per me
vel servientes meos, quod ego redderem vel reddi facerem captum vel captam
predictis monialibus vel servienti earum de
In cujus rei testimonium presentes litteras eisdem monialibus tradidi sigillo meo
proprio sigillatas.
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod in nostra presentia constituti,
Vindemia dictarum vinearum per banniam deferetur ad premendum ad illud pressorium
ad tertium potum, et sub isto onere recognoverunt se dictas terras ad dictum
censum recepisse et tenere.
Preterea vero
Ad dictum vero censum solvendum loco et termino supradictis, et ad tenendum
predictas conventiones dicti homines, quamdiu easdem terras tenuerint, et omnes
illos ad quoscumque dicte terre in posterum devenerint, obligantes coram nobis et
promittentes, fide in manu nostra prestita corporali, quod predicta omnia
tenebunt, et in posterum fideliter observabunt ; quod autem audivimus, hoc
testamur, salvo jure alieno.
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod constitutus coram nobis
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod coram nobis constituta
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod coram nobis constituti
Voluit et ordinavit insuper dictus
Prenominati vero
Promiserunt etiam dicti
In cujus rei testimonium et memoriam ad petitionem dictorum
mo. LXmo
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facio quod ego habeo et singulis annis percipio super masuris inferius
nominatis census seu redditus inferius nominandos, videlicet, super masura
Promittens ex certa scientia, voluntate spontanea, non coactus, fide mea prestita
corporali, quod contra donationem, concessionem, et quitationem hujusmodi, jure
hereditario et actione conquestus, vel alio quoquo modo per me vel pealium non
veniam in futurum, et quod in censibus,
In cujus rei testimonium presentibus litteris sigillum meum apponere dignum
duxi.
Universis litteras inspecturis,
Notum facimus quod in nostra presencia constitutus dominus
Dictus vero
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod in nostra presencia constituti
Et promiserunt dicti conjuges ex certa scientia, spontanea non coacta voluntate,
sua propria fide data in manu nostra, quod contra donationem, concessionem et
quitacionem predictas jure aliquo, ratione conquestus, dotis, doarii, donacionis
propter nuptias, aut alio jure quocumque communi vel speciali non venient per se
vel per alium in futurum, nichil juris sibi vel suis heredibus in eisdem de cetero
retinentes, juridictioni etc... se supponentes.
mo LXXXº
A tous ceulx qui ces presentes lettres verront,
Lesquels soixante solz parisis de cens ou de rente ci-dessus dits et tout le
droit, toute l'action, la propriété et possession que les devant ditz
Pour laquelle vente dessusdicte euissent accordée et faite, les devant dits
Et les soixante solz parisis de cens ou de rente dessusdits ainsi vendus
prosmisrent par leur serment corporel à garantir, à deffendre et à délivrer à
leurs cousts a ladicte
Et pour la chose dessusdicte tenir, garder et garantir fermement et léaument, les
devant ditz
Espécialement il leur ont bailhé et obligé contre plege deux arpens et demy de
vingnes assis
En tesmoing de ce, nous avons mis en ces lettres le scel de la prevosté de
Dans le testament de
« Aux nonnains de
A tous ceulx qui ces lettres verront,
Savoir faisons que par devant nous vint en jugement
En tesmoing de ce nous avons mis en ces lettres le
Accords faicts entre les dames de
— De l'an 1345.
A tous ceus qui verront ces presentes lettres,
— Savoir faisons que pour obvier aux descors, plaiz et notes qui pouroient estre
ou qui esperez sont a mouvoir entre
Item la court, la cuisine et la porte sont et demourront moytoiennes et conmunes,
et les jardins seront partiz au lonc jusques au bout, selon ce que le mur qui
joint au coulombier se comporte, en telle manière que la partie qui est ou chevet
de la chapelle tout du lonc, selon ce que elle se comporte, est et demourra à la
chapellenie premièrement fondée, et le demourant a lautre chapellenie.
Et demourront esdictes maisons veues et esgouz en la manière que il y sont, et
toutesfois celui qui tient ou tendra la chapellenie premièrement fondée pourra
faire fenestrages en lestage haut du coulombier pour y faire chambre, se il li
plaist, pour avoir la veue devers
Et voulans et ordennons, et par le consentement desdiz chapellains a ce presenz
et consentenz devant nous, que des ores maiz en avant se aucun de eulx ou de leurs
successeurs fait soustenir
Et voulons et nous plaist que se il y a aucun desdiz chappelainz qui veille
abatre aucun des diz appentiz ou chambres, exceptées les deux grans maisons et la
cuisine, que il le puist faire, pourveu touteffois que la court par ce ne soit
desclose.
En tesmoing de laquelle chose, nous avons seellé ces lettres de mon seel.
Donné le
Sachent tuit que nous suer
e
— Seellé de
— A
e
— Dilectarum in Christo filiarum abbatisse et conventus monasterii de
A tous ceulx qui ces presentes lettres verront.
— Savoir faisons que par devant nous vindrent en jugement
Cest assavoir ceste presente prise faicte pour et parmy douze livres parisis de
cens ou rente annuel, quils en promisrent et gaigairent, chascun pour le tout, par
eulx et leurs ayans cause rendre et payer desore en droit chascun
an.... par les quatre termes en lan généralement à
En tesmoing de ce, nous avons à ces lettres le seel mis de la prevosté de
L'abbesse et le couvent de
Pour ce est-il que nous vous mandons et estroitement enjoignons que a
Car einssi le voulons et nous plaist.
Donné en nostre Ville d'
e
A tous ceux qui ces presentes lettres verront,
Savoir faisons que nous tenons de la fondation de notre Eglise, et tout en
temporel et pour le gouvernement de nous et de notre couvent tout ce que cy-après
s'ensuit :
Item au terroir de la ville de
Item environ cinq arpents et demi de vignes, lesquelles terres et vignes sont
assises en plusieurs censives, et en devons chacun an environ cinquante-huit sols
six deniers parisis de cens.
Item en ladite ville de
Item aux marests de
Item nous prenons sur le moulin à vent six livres de rente.
Item en la ville de
Item en la ville de
Item au bourg la Royne, avons cens, finaiges, qui nous souloient valoir chacun an
vingt huit livres parisis, que
Item en ladite ville soulions avoir six vingts chapons et cinq muids d'avoine, où
nous n'avons à présent qu'environ quatre vingts chapons et trois muids et demi
d'avoine, et trois queues de vin de pressoir, receus en la
Lès le
Item à
Item en
Et en un autre lieu que lon dit
Item en la ville de
Item en la ville de
Item en la ville du
Item en la
Item emprès
Item en la ville d'
Item aux près
Et en tesmoing de ce, nous avons mis notre seel duquel nous usons.
Ce fut fait le
exx III
Notum facimus quod cum a quadam sententia per prepositum nostrum
Et emendabunt appellantes ipsos in expensis hujus cause appellationis
condempnando, earumdem expensarum taxatione eidem curie nostre reservata.
In cujus rei testimonium presentibus litteris nostrum jussimus apponi
sigillum.
Datum
— Sigillatum sigillo nostro in absentia magni ordinario.
Lettres de
« En tesmoing de ce..... avons mis à ces lettres le seel de la presvosté de
Saichent tuit que nous sueur
En tesmoin de ce nous avons mis le seel de nostre dite Eglise en ces présentes le
e
A tous ceulx qui ces lettres verront,
Savoir faisons que nous
Savoir faisons que aujourd'hui comparans en jugement par devant nous ou
Nous ouye la dite requeste dudit procureur desdictes religieuses abbesse et
couvent, et veues les lettres et tiltres desdites religieuses abbesse et couvent,
par lesquels est souffisamment apparu icelles religieuses abbesse et couvent avoir
droit de prendre et percevoir par chascun an ausdicts quatre termes lesdictes
rentes et fons de terre en et sur ladicte grant boucherie avant quelle feust
démolie et abattue, avons dit et ordonné, disons et ordonnons par manière de
provision et sans préjudice, ès presences desdits commissaires et dudit procureur
du roy non contredisant, que lesdictes religieuses abbesse et couvent seront
paiées doresenavant de leurs dictes rentes et fons de terre aux termes dessusdicts
sur les rentes et revenues qui furent à la Communauté de ladite boucherie et qui
appartiennent à present au Roy nostre sire, par le recepveur de
Si donnons en mandement audict recepveur et autres qui recepvront lesdictes
rentes etc......
En tesmoing de ce nous avons faict mestre à ces lettres le seel de la prevosté de
Ce fut faict en jugement ou
e« Et nous a ce présent transcript avons mis le seel de ladicte prevosté de
Les gens des comptes et trésoriers du Roy nostre sire à
Veue par nous la requeste cy attachée soubz l'un de nos signez, à nous faicte par
les religieuses abbesse et couvent de
Donné à
e
Cette prinse et retenue faite moiennant le pris et somme de sept frans, quatre
sols parisis monnoie courante, que de loyer par chascune desdites années ledit
Pour ce en ont obligé etc..
Fait le
e
Veue par nous la requeste des relligieuses abbesse et couvent de
Si vous mandons qu'à icelles religieuses abbesse et couvent laissez joir
desdictes terres et boys par la manière dessus dicte.
Donné soubz le scel de nostredict office
eSigné :
Cest la lettre de
A tous ceulx qui ces présentes lettres verront,
Savoir faisons que par devant
Ceste prinse et retenue faicte tant pour et parmy ce que lesdits
En tesmoing de ce, nous, à la relation desdicts notaires, avons mis à ces lettres
le seel de ladicte prevosté de
Lettres de
Lettres de
A tous ceulx qui ces presentes lettres verront,
Savoir faisons que nous
r GuCum nos annis pluribus et diversis, et visitationibus nostris personaliter
factis, in monasterio seu abbassia religiosarum monialium ordinis
Nos necessitati predicte provideri volentes, statum ejusdem monasterii in
redditibus, in bonis mobilibus et immobilibus et aliis duximus, absque tamen
quacumque reactione et expensa, visitandum ; et quia tam per juramenta dicte
abbatisse et singularum religiosarum dicti loci ac procuratorum et
administratorum, ac aliorum proborum et fide dignorum testium cognovimus non posse
dicte necessitati ex mobilibus dicte ecclesie absque provisione alia provideri,
audito a dictis abbatissa et procuratoribus quod jam ab annis plurimis lis mota
fuerat que jamdiu manserat indecisa inter predictam abbatissam et conventum ex una
parte, et certos dominos seu possessores loci seu
Datum apud
— « Et
Et estoient signées : "
En tesmoing de ce nous à ce présent transcript ou vidimus, avons mis le scel de
ladite prevousté de
Ce fut ainssi fait l'an et jour dessus premiers ditz.
Les religieuses abbesse et couvent de
r l'Fait
e
Reçue avons
Nous inclinant à leur dicte supplication, ces choses considérées, et afin que que
le divin service puisse estre continué en ladicte église, vous mandons, et parce
qu'elle est assise près de nostre ville de
Et s'aucuns de leurs biens estoient pour ce prins et arrestez ou empeschez,
Car ainsi nous plait-il estre faict, et ausdictes religieuses abbesse et convent
l'avons octroyé par ces présentes et octroyons de grace espécial par ces
présentes, nonobstant que lesdictes religieuses suppliantes ayent eu de nous
semblables Lettres, et aussi quelconques obligations et renonciations sur ce
faites et passées par foy et serment, pourvu qu'elles en seront dispensées de leur
prélat et d'autre ayant pouvoir à ce, et quelconques Lettres subreptices à ce
contraires.
— Donné à
e
A tous ceulx qui ces présentes lettres verront,
Sçavoir fasons que ouy le plaidoyer faict en jugement devant nous ou
Après que ledict
Faict
« Veus les exploix et commission mis en court par lesdictes demanderesses et leur
adjoinct, et par ledict
En tesmoing de ce nous avons faict mestre à ces présentes le scel de ladicte
prevosté de
Ce fut faict et prononcé en jugement oudit
Quocirca omnibus presbiteris, vicariis, capellanis et aliis nobis subditis
mandamus, et quoscumque alios nobis non subditos requirimus, quatenus vos vel
procuratorem vestrum nomine vestro et pro vobis in possessionem corporalem,
actualem et realem Capellaniæ, jurium et pertinentiarum predictarum, auctoritate
nostra ponant et inducant, seu poni et induci faciant, servatis et adhibitis
solemnitatibus in talibus assuetis, vobisque vel procuratori vestro de ipsis
Capellanie fructibus, redditibus, proventibus, obventibus et emolumentis universis
(traditionem) faciant....
Jure nostro et cujuslibet alieno in omnibus semper salvo.
Datum in dicto nostro monasterio sub sigillo nostro
Faict et passé
— Solet annuere Sedes Apostolica piis votis et honeste petentium precibus favorem
benevolum impartiri.
Eapropter,
— Nulli ergo omnino hominum liceat hanc paginam nostre confirmationis et
communitionis infringere, vel ei ausu temerario contraire.
Si quis autem hoc attemptare presumpserit, indignationem
Datum
Statuts dressés en 1504 par Etienne Poncher, évêque de Paris, pour la réforme du monastère de Montmartre, approuvés par le cardinal Georges d'Amboise.
Ces statuts, ainsi que l'indique une note écrite sur une des trois copies servirent
depuis à la réforme des abbayes de
« C'est le regisrre et papier de la seigneurie et justice de
. ....
« Premier.
— Lesdites dames dudit
A tous ceulx qui ces présentes lettres verront,
Sçavoir fasons que par devant
(Voy. cette lettre, plus haut, page 131), " — »
(Voy. cette lettre, p. 89), « — »
Noverint universi quod cum contentio esset.....
(Voy. cette lettre p. 146).
« Pour desdites trois lettres dessus transcriptes avoir
En tesmoing de ce, nous, à la relation desdictz notaires, avons faict mestre le
scel de ladicte prévosté de
A tous ceulx qui ces presentes lettres verront.
Savoir faisons que par devant
Ladicte banne ou arche assise à
Ceste présente prinse et retenue faicte
En tesmoing de ce nous à la relation desdictz notaires avons mis le seel de
ladite prevosté de
De par le Roy,
A tous noz lieutenans, gouverneurs, mareschaulx, bailliz, seneschaulx, prevostz,
capitaines, chefz et conducteurs de noz gens de guerre, tant de noz
Nous vous deffendons très expressément et a chascun de vous, sur tant que
craignez a nous desobéyr et encourir nostre indignation, que vous ne aulcun de
vous ne logez ne souffrez loger en l'abbaye et monastère de
Laquelle abbaye, maisons, lieux et mestairies d'icelle, ensemble lesdictes
religieuses, leurs dictz gens, procureurs, fermiers, mestaiers et censiers nous
avons exemptez et exemptons desdictz logeis, et les avons prins et mys, prenons et
mectons quant a ce en et soubz nostre protection et sauvegarde espécial, sçachans
ceulx qui feront le contraire de ceste nostre présente sauvegarde et deffense que
nous en ferons faire la justice et pugnition si tres estroicte et rigoreuse que
les aultres y prendront exemple.
Donné à
— Ainsy signé : Par le Roy,
Echange fait par l'abbaye qui cède à
Nous avons receu l'humble supplication de noz chers et bien-amez les habitans du
villaige de
Pour ce est-il que nous pour ces causes et aultres justes considérations à ce
nous mouvans, à iceulx habitans dudict
Et pour ce que lesdictz habitans n'ont aulcuns deniers patrimoniaulx ne aultres
en commun qui soient suffisans pour satisfaire à la despence de ladicte
closture...... avons permis et octroyé, permettons et octroyons par cesdictes
présentes qu'ilz puissent asseoir et faire lever tant sur eulx que sur tous ceulx
qui ont ou auront maisons, terres ou héritaiges au dedans de l'encloz de ladicte
ville et de ce qui en demeurera pour les fauxbourgs la somme de douze cens livres
tournois, pour icelle somme estre employée au faict de ladicte
closture..........
Signé :
— Par le Roy en son conseil :
— Séellé du grand sceau de cyre verd.
— Nos bien amées les relligieuses abbesse et couvent de
Ont aussy à cause desdites terres, seigneuryes, plusieurs beaux droictz de fiefz,
arrièrefiefz, domaynes et possessions, aussy sont tenuz d'elles tant en fief que
saisine et roture, plusieurs héritaiges, possessions et autres dont leur sont
deubz par les détenteurs plusieurs cens, rentes, dixmes, champartz, bledz,
avoynes, poulles, chappons et autres debvoirs annuelz, lesquelz droictz les
exposantes désireroient faire recognoistre de nouvel par les détempteurs desdictz
héritaiges et fiefz estant desdictes sieuryes par le moyen d'un nouveau pappier
terrier, craignans que à l'advant lesdictz détempteurs leur voulussent desnyer
lesdictz droictz, qui leur tourneroit à grand préjudice, lequel pappier terrier
elles ne peuvent faire, sans avoir sur ce nos lettres nécessaires qu'elles nous
ont très humblement supplyé et requis leur octroyer.
Nous à ces causes désirans pourveoir aux biens et droictz de l'église desquelz
sommes protecteurs et gardes, mesmes de ce que a esté fondé de noz prédécesseurs
comme est celle dudict
Et si dedens le temps à eux limitté après lesdictes publications, lesdictz
subjectz détempteurs et redevables nont satisfaict, prenez, saisissez et mettez en
la main desdictes exposantes lesdictz fiefz, arrière-fiefz, héritaiges et autres
possessions dont n'aura esté satisfaict par les propriétaires et détempteurs......
et aussy à payer lesdictz droictz féodaux, arréraiges de leurs rentes, dixmes,
champartz et autres droictz, contraignez ou faictes contraindre les dètempteurs
desdictz héritaiges par saysies et arrestz et autres manières deues et
raisonnables, et aussy tous greffiers, nottaires et tabellions et autres personnes
publicques à exhiber leurs registres et enseignemens faisant mention desdictz
droictz depuys quarente ans, et en bailler coppye collationnée aux originaux, aux
despens desdictes exposantes.... nonobstant oppositions ou
appellations.........
Mandons et commandons à tous justiciers, officiers et subjectz que à vous, vos
commis et depputez en ce faisant aient à obéyr.
Car tel est nostre plaisir.
— Donné à
ee— Signé : Par le Roy en son conseil :
Receu avons
Sçavoir faisons, que nous inclinans libérallement à la supplication et requeste
desdictes abbesse et relligieuses, desirans non seullement les maintenir et
conserver en la dottation et fondation de leurdicte église, monastère et abbaye,
ains aussy leur accroistre et augmenter, leur avons de grace spécial, plaine
puissance et auctorité royal, confirmé et confirmons ladicte fondation et
dottation de ladicte église, monastère et abbaye, avec tous et chacuns leurs
villaiges, maisons, terres, prez, vignes, boys, cens, rentes, justice, vicairie,
voyries, biens, possessions et droictz quelconques, qui leur ont esté donnez par
pieuse donation et de nouveau leur donnons et conceddons, pour par lesdictes
abbesse et relligieuses, leurs officiers, receveurs, fermiers, tenanciers, hommes
et serviteurs domesticques, en jouyr et user plainement, paisiblement et
librement, francs de toutes exactions, tailles et coustumes, et sy libres et sy
paisibles que nous ne nous en sommes rien réservé ny à nos héritiers, ny à
personne du monde, ainsy qu'il est contenu par lesdites
Sy donnons en mandement à nos amez et féaulx Conseillers les gens tenans noz
Donné à
Signé :
— Par le Roy : Signé :
— Piis supplicum votis, præsertim divini cultus augmentum concernentibus,
libenter annuimus, illaque favoribus prosequimur opportunis.
Cum itaque, sicut exhibita nobis pro parte illustrissimarum principum
Nos
Nos eapropter dictum contractum dotationis et donationis, ac omnia et singula in
eo contenta, tanquam ad laudem et gloriam Omnipotentis Dei,
In quorum confirmationem et testimonium, has præsentes litteras manu nostra
obsignatas per Magistrum
Datum
— Signatum :
— Et plus bas : De mandato rever.
Domini
— Notum facimus quod visis per nos libello supplice pro parte abbatisse et
sanctimonialium monasterii
Quæ quidem abbatissa sanctimoniales seu religiosas numero decem, ad divinum et
tam diurnum quam nocturnum officium in perpetuum persolvendum, in dicto prioratu
et conventu actu residentes habere et tenere tenebitur.
Cujus etiam prioratus et conventus præmissa domina
næ Abbatissa et Sanctimoniales tenebuntur,
quæ videlicet acquisitio ab ipsis alienari.... non poterit nisi ad effectum in
dicto contractu expressum.Quod autem ad incorporationem duarum capellaniarum attinet.... dicimus, ordinamus
et decernimus presentium tenore... easdemque capellanias eisdem prioratui et
conventui annectimus et incorporamus.....
In quorum præmissorum fidem et testimonium, has præsentes litteras per magistrum
mi Domini Cardinalis fecimus et
jussimus appencione communiri.Datum
De par le Roy,
A tous lieutenans généraux, gouverneurs, capitaines et conducteurs de gens de
guerre tant à cheval qu'à pied, baillifs, sénéchaux, prevostz, juges, leurs
lieutenans, et à tous nos autres justiciers, officiers et subjectz.
Nous vous mandons et commandons que vous n'ayez à loger ny souffrir loger aucunes
gens de guerre tant de cheval que de pied, de quelque nation qu'ilz soient,
fourager, prendre, ny emporter aucun bled, vin, chair, lard, poulaille, foin,
paille, avoyne, ny estre faict aucun tort dans tous les lieux et endroictz
dépendans de l'abbaye et couvent de
Donné à
ee— Signé :
— Par le Roy, signé :
Par acte notarié du 25 Juin 1627,
re Pierre
Forget« Fait et passé devant
Les plus riches ornemens dont les hommes se puissent signaler en ce monde sont
les vertus que Dieu nous a proposées comme des degrez pour parvenir et participer
à la divinité, lesquelles se trouvant aux personnes desroys
Et de toutes, celle que nous debvons aujourd'huy le plus praticquer et mettre en
exercice semble estre la gratitude et recognoissance, laquelle Sa Majesté divine
nous prescrivant mesmes envers ceux qu'il nous a soubmiz, nous faict voir que
celle des bienfaictz et graces qui viennent de sa bonté doibt estre toute
particulière.
Ceux que nous recevons journellement de son assistance, outre l'obligation que
nous luy avons de nous avoir establis pour commander à tant de peuples, de nous
conserver encores et nous combler de tant de grâces, nous doibvent esmouvoir à de
nouveaux ressentimens, lesquelz, ne pouvant tesmoigner en l'estat qui nous est
commun avec les autres hommes que par des submissions et actions de graces tres
affectueuses, aultant que nous sommes esloignez de ses perfections, dans sa bonté
ordinaire, il nous a faict cognoistre avoir agréables, comme la foiblesse de
nostre nature ne nous permet de nous aprocher de sa grandeur, d'adresser quelques
fois noz prières à ceux, lesquelz après avoir conversé en ce monde, et par leurs
bienfaictz et souffrances mérité d'estre receus en son paradis, pour porter noz
vœux et acquérir de sa divine bonté les choses qui nous seroient nécessaires pour
mériter les mesmes graces par la charité qu'il a daigné enseigner et recommander
surtout à ses créatures ; c'est pourquoy tant de graces et bienfaictz, et
particulièrement celuy du recouvrement de nostre santé après une si dangereuse
maladie, nous convient de nouveau à tesmoigner par quelques marques du ressouvenir
de l'efficace des intercessions des
Ce que ne pouvant mieux faire que par la fondation d'icelle et dotation par
chacun an d'une somme capable d'y entretenir ung prestre qui puisse tous les jours
vacquer au service divin et y célébrer
Sy donnons en mandement à nos amez et féaux conseillers les gens de nos Comptes à
eEt afin que ce soit chose ferme et stable à tousjours, nous avons faict mettre
nostre scel à cesdictes présentes.
— Donné à
Signé :
— Par le roy :
Par devant
Et révérendes et dévotes religieuses
Disant madicte dame Reyne, que ayant receu en une infinité d'occasions des
marques visibles de la bonté divine sur sa personne et sur cet estat par
l'intercession du glorieux
Et afin que le payement desdictes huit cens livres de rente chacun an fust plus
certain et asseuré, Sa Majesté se chargeroit de le faire consentir et agréer par
le roy par lettres patentes qui seroient vérifiées et registrées en la chambre des
Comptes
C'est à sçavoir que lesdites dames abbesse et religieuses se sont par ces
présentes chargées et obligées, tant pour elles que pour leurs successeures en
ladicte abbaye et monastère de
En considération de laquelle fondation, et pour donner moyen à ladicte abbaye et
monastère de
A l'effet de quoy icelle somme sera employée en la despense des estats des
charges assignées sur ledit domaine, qui s'expédiera chacun an, au chapitre des
fiefs et aumosnes, et ledit don et assignat consenty et agréé par le roy par
lettres patentes que madicte dame Reyne se charge de faire incessamment registrer
et vérifier à ses frais et dilligences, en ladicte
Promettans et obligeans chacun endroit soy, renonçans etc.
Faict et passé à l'esgard de madicte dame Reyne au chasteau de
Signé :
Par acte notarié du 25 juin 1672, «
me
Françoise-Renée deme
gr
Et « que du contenu en ces présentes, il soit fait mention dans un marbre ou
cuivre que lesdites dames religieuses feront apposer en un lieu éminent en l'une
de leurs églises, etc. »
— Cet acte fut passé au prieuré des
e
. ...
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Ledit fief du
Fait et passé au grand parloir de ladite dame abbesse, au prieuré des
Nous avons déclaré et déclarons n'avoir entendu supprimer les hautes justices des
paroisses et prévosté de
— Donné à
— Signé :
— Par le roy :
C'est pourquoy elle a eu recours à nous pour y estre pourveu, ainsy que de
raison.
Veu laquelle requeste, nostre Commission d'informer du contenu en icelle estant
au bas de ladite requeste, addressée au sieur abbé
eFait à
e
Signé :
— Par Monseigneur, signé :
Par acte notarié du
Ladite messe sera dite par le
« Ledit acte passé au parloir des
En foy de quoy nous avons
Signé :
Par commandement de Madame ; Signé :
Par contrat d'échange passé devant
— Et en échange lesdits sieurs Curé et Marguilliers ont abandonné et cédé
auxdites Dames abbesse et religieuses la propriété de sept quartiers de vignes,
sis au lieu des
Par acte passé devant
Nous
Promettons passer au profit de
Et ce pour une, deux ou trois années, si tant dure l'exploitation, à commencer la
jouissance du jour dont nous conviendrons.... aux charges, prix, clauses et
conditions qui suivent, sçavoir :
Article
Art. 2.
Il sera loisible audit sieur
Art. 3.
Si pour la construction des nouveaux fours ledit sieur
Art. 4.
En tirant le restant de la masse, ledit sieur
Art. 5.
Les fours actuellement subsistants étant dans ces proportions savoir :
Art. 6.
Le prix de chaque toise de moellon qui sera pris ou vendu en nature, sera par lui
payé la somme de...... et le libage... à raison de..... la voye.
Art. 7.
Le sieur
Art. 9.
Il livrera chacun an à nous abbesse susdite, ou gens de notre part, dans ladite
carrière, la quantité de 4 toises de moellon, tirées à ses frais, sans diminution
du prix cy-dessus, que nous ferons enlever de ladite carrière à nos dépens.
Fait double etc....
Par acte notarié du
Ladite donation et la fondation seront inscrites sur une petite plaque de cuivre
" que les dames feront incessamment poser à leurs frais dans le chœur de leur
église ; laquelle plaque sera ornée de marbre. »
— Ledit acte passé en ladite abbaye au grand-parloir de ladite dame abbesse,
e
«
Mais comme elle craint de perdre une partie de ses droits par la mutation des
tenants et aboutissants et la mauvaise foy des détenteurs, dont la pluspart sont
refusans de passer titre nouvel, donner des déclarations, bailler adveux et
dénombrements, et de reconnoistre ce qui est deu à l'exposante, s'ils n'y sont
contraints, et ne luy est pourveu de nos lettres sur ce nécessaires, qu'elle nous
a très humblement fait supplier lui vouloir accorder.
— A ces causes,.... nous vous mandons et enjoignons par ces présentes, qu'à sa
requête, vous fassiez savoir, tant
Donné à
ee— Par le Roy en son Conseil, signé :
Par acte notarié du
me la grande duchesse de — Fait et passé à
Les abbesse et relligieuses de l'abbaye royalle de
cccA ces causes, de l'avis de nostre Conseil qui a reçu ledit arrest, dont
l'extraict est cy attaché sous le contre-scel de nostre chancellerie, nous avons
liquidé et par ces présentes signées de notre main liquidons à la somme de deux
cent livres par an le dédommagement prétendu par les exposantes à cause de la
démolition ordonnée.... d'une boutique ou échoppe à elles appartenante située sous
le
Ordonnons que dans les états de nos domaines de la généralité de
cSy vous mandons que ces présentes vous ayez à registrer purement et simplement,
et du contenu en icelles faire jouir et user lesdites exposantes.
Car tel est notre plaisir.
Donné à
Signé :
— Par le roy :
En entrant à main droite par la
Echoppes adossées à la
Notre Cour de Parlement, par arrêt du
Les héritiers de notre dite cousine ont pris le parti, au lieu de faire ladite
délivrance, d'abandonner les biens dont notre cousine avoit pu disposer par
testament..........
Dans ces circonstances...
A ces causes, etc.....
Donné à
eSigné :
— Et plus bas, Par le roi :
Par acte notarié du
— Il a été convenu que pour tenir lieu du gros de ladite cure, que l'abbaye
payait en nature audit cure, lesdites dames s'obligent à payer annuellement la
somme de 405 livres, sans que, à l'avenir, le curé puisse exiger d'être payé en
nature.
— Fait et passé en ladite abbaye,
L'abbaye a la haute justice dans tout le territoire, et une partie des censives
et dixmes.
Le chapitre de l'Eglise de
te Catherine
J'ay l'honneur, Monsieur, de mettre sous vos yeux le compte qui a été rendu de
l'entreprise des boulangers de
Elle me parait tout-à-fait contraire à mes
Je vous prie, Monsieur, d'être tout-à-fait favorable audit
J'ai confiance en votre équité pour soutenir les droits de chacun.....
C'est dans ces sentiments que j'ay l'honneur d'être, etc...
A
>
18 Sœurs converses
erEtrainnes.
Donné à
l— Au sacristain, au laquais, au portier, aux deux chartiers, au maitre jardinier,
aux deux tourières, chacun
— Aux trois garçons jardiniers, porteur d'eau,
— Au suisse et bedeau de
Etrainnes.
A nos deux enfans de chœur
ls
— Pour deux aumônes
— Aux garçons serrurier et couvreur
— Au garçon tonnelier «
— Pour des présens apportés à Madame
— Aux garçons maréchaux, charron et bourrelier
— Au garçon boucher
— Aux domestiques
Donné pour
ls
Au prédicateur du jour des rois
l
Municipalité de Paris.
eer
Procureur de la Commune,
La Commission extraordinaire de l'Assemblée Nationale, Monsieur, m'a paru désirer
qu'on fit évacuer le plus promptement possible la maison cy-devant
Abbaye-
L'arrêté de la Commune relatif aux couvents de
Vu les circonstances et le besoin qu'on peut avoir de cet emplacement pour
établir des batries
Signé :
Certifié conforme par moi, secrétaire du district de
Signé :
Je soussigné,
Plus qu'il a été apporté deux coffres d'argenterie de ladite abbaye, lesquels ont
été ouverts en présence des commissaires de ce département qui ont trouvé à la
vérification en doré et argent,
A
er
Pour duplicata.
Signé :
xxA ce fu présent
Universis presentes litteras inspecturis,
Noverint universi presentes
Nos vero pensata utilitate nostri monasterii predicti, receptis ab eisdem viduis
nomine quo supra vel eorum mandato viginti libris parisiensium ex causa predicta,
voluimus et volumus, concessimus et concedimus ex nunc inperpetuum, solvendo
capitali censu predicto nobis et monasterio nostro, in perpetuum teneant et
possideant absque compulsione seu coactione [jus] eas ponendi extra manum earum
necnon et incrementum census predictum, si eum acquirere potuerint in futurum,
dummodo ipse nobis pro emptione ventas debitas persolvant.
Similiter volumus, concessimus et concedimus quod absque compulsione aliqua
teneant et possideant in futurum, retenta nobis
Confitemur etiam et pro firmo hiis nostris presentibus testamur quod pecunia
supradicta inde habita et recepta a nobis in utilitatem nostri monasterii et in
acquisitione ipsius est conversa.
In cujus rei testimonium et munimen ad perpetuam rei memoriam sigilla nostra
presentibus litteris duximus apponenda.
Nos eorum laudabile propositum attendentes ac considerantes attentius quod
redditus jam instituti capellani predicti adeo sunt tenues et exiles quod
sufficienter non potest ex eis sustentari, quodque conjuges supradicti tam salubre
suum propositum perficere sine gravi dispendio rerum suarum non possunt, ob nostre
et carissime consortis nostre et parentum nostrorum remedium animarum, necnon
devotionem et reverentiam quas ad gloriosum martirem
Concedentes nichilominus quod iidem capellani et successores sui redditum
supradictum secundum ipsorum conjugum ordinationem perpetuo et hereditarie teneant
et possideant pacifice et quiete, absque coactione vendendi vel extra manum suam
ponendi, et sine prestatione financie cujuscumque, salvo in aliis jure nostro et
in omnibus jure alieno.
Quod ut ratum et stabile in perpetuum perseveret, presentibus litteris nostrum
fecimus apponi sigillum.
Actum
— Item asserunt dicti conjuges coram nobis
Et voluerunt dicti conjuges quod si contingeret eos velle edificare quamdam domum
ultra sufficientiam dictorum capellanorum, quod ipsi aut alter eorum superstes,
quamdiu vixerint, possint in eadem habitare et de eadem disponere prout eorum
placuerit voluntati, quamdiu vixerint duntaxat.
Ita tamen quod dicta domus pro eorum usibus propriis construenda ad ecclesiam
monialium de
— Asserunt
Que premissa fecerunt dicti conjuges ob remedium animarum suarum parentumque
suorum et omnium aliorum benefactorum, et specialiter ob remedium anime bone
memorie
— Et nos predictus
In cujus rei testimonium sigillum nostrum proprium presentibus litteris duximus
apponendum.
Datum et actum
Universis presentes litteras inspecturis,
Pateat universis tam presentibus quam futuris quod cum dilecti nobis
Si vero nos et successores nostre abbatisse et conventus monasterii nostri
sepedicti, qui pro tempore extiterint, in eodem aliquo casu emergente vel quavis
necessitate ingruente aut eciam voluntate, eligeremus processu temporis in dicto
loco in quo edificande sunt dicte domus commorari, vel fortassis ibidem prioratum
constituere, hoc nobis et successoribus nostris post obitum ultimi decedentis
eorumdem conjugum liceret facere, et dictam domum a dictis conjugibus eisdem
capellanis ut dictum est assignatam et constructam nobis cum suis pertinenciis
applicare, eisdem capellanis domum alibi in terra nostra adeo competentem prope
dictam capellam nostris sumptibus assignando.
— Que omnia et singula sepedicti conjuges promiserint bona fide et per sua super
hoc prestita juramenta facere et complere, ac contra premissa vel premissorum
aliqua in posterum
— Nos abbatissa et conventus predicti, nostro et monasterii nostri predicti ac
successorum nostrorum in eodem monasterio nomine, attendentes eximiam devocionem
et laudabile propositum conjugum predictorum, affectantes, ut tenemur, in dicta
nostra capella divinum officium augmentari, premissis omnibus et singulis ad
commodum et honorem dictorum nostri monasterii et capelle cedentibus nostrum
unanimiter prebemus assensum, eademque volumus et eciam approbamus et promittimus
bona fide et sub voto religionis nostre, quo supra nomine, ea omnia et singula in
qualibet sui parte inviolabiliter observare, ac contra in posterum non venire jure
aliquo, ingenio vel cautela ; nos, monasterium nostrum et successores nostras
eidem monasterio presidentes pro tempore, nostra et eorumdem bona mobilia et
immobilia presentia et futura dictis conjugibus et eorum alteri quoad hec
obligando specialiter et expresse.
— Ad cujus rei sic geste memoriam dictis conjugibus presentes litteras sigillorum
nostrorum munimine tradidimus roboratas.
— Datum et actum in pleno nostro Capitulo
Quum ea que humane memorie relinquuntur faciliter pereunt, ad vitandam
ignorantiam et ad servandam pacem in posterum, hoc opus scripto quod duret in
perpetuum commendatur.
Itaque notum sit omnibus tam futuris quam presentibus quod seniores
Si autem casu acciderit quod molendinum et horreum combustione seu vastatione
guerre, vel alio aliquo infortunio perierint, ecclesia
Est etiam in pacto quod domina abbatissa, si Dominis placuerit, usque
Hoc totum factum est tempore
Hoc etiam factum est tempore domine
Universis has presentes inspecturis,
Noveritis nos
moNotum facimus quod in nostra presencia propter hoc personaliter constituta
— Et sic terminatur : »
moQuas debet dicte testatrici.... seu....
Voluit nichilominus dicta testatrix quod illi quadraginta solidi supradicti post
mortem dictorum monachi et monialis, implicentur in vestimentis monialium
monasterii
« — Transcriptum autem principii et finis testamenti ac clausule predicte fieri
fecimus sub sigillo