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Établissement : Notre-Dame de Morienval (Oise, cant. Crépy-en-Valois ; diocèse ancien de Soissons).— Abbaye bénédictine, attestée depuis le milieu du IXᵉ siècle, d’abord peuplée de moines et de moniales, puis de moniales.
Carte de situation (Atlas de Cassini)
Édition du cartulaire médiéval (connu par copies), à laquelle l’éditeur a intégré 8 autres chartes du chartrier (actes 4, 5, 17, 34, 47, 55, 73 et 74 de l’édition). Est ajoutée en annexe l’édition de vingt-deux chartes de l’abbaye de Lieu-Restauré, d’après le cartulaire de cette dernière.
Total des actes édités : 88 (1 du Xᵉ siècle, 26 du XIIᵉ siècle, 48 du XIIIᵉ siècle, 13 du
XIVe siècle).
Morienval, au cœur historique du Valois, dans la vallée de l’Automne, est attesté
depuis au moins 570. Son étymologie fait l’objet de nombreuses hypothèses. Quant au
monastère, la plus ancienne attestation figure dans le diplôme de Charles le Simple pour
l’abbaye en 920, sous la forme Maurianae Vallis. Ce diplôme est repris
dans le cartulaire (éd. Lauer, Recueil des actes de Charles le Simple,
no 105).
On place souvent la fondation de l’abbaye en 920, date du diplôme précité, mais on peut
sans doute la faire remonter plus haut, entre 842, date du couronnement de Charles le
Chauve, et 869, date du décès de la reine Ermentrude. Charles le Chauve en effet, à la
demande de la reine, fit une donation à l’abbaye, ne figurant pas au cartulaire (l’acte
est perdu), mais confirmée en 920. Elle était adressée aux frères et moniales de
Morienval : le monastère était alors double. Vers la fin du XIIe siècle au plus tard, on constate dans les actes la disparition du monastère
d’hommes, par exemple dans la bulle d’Alexandre III de 1176 confirmant les biens de
l’abbaye (éd. Lohrmann, Papsturkunden in Frankreich, N.F., t. VII,
no 186).
On peut légitimement penser que le monastère était de fondation royale (Charles de
France, apanagé du Valois, en avait la garde et Louis XIV invoquait cette fondation
royale), assise sur un fisc royal. La très longue tradition, depuis les historiens du
Xe siècle, affirmant que la fondation de l’abbaye remontait au roi
Dagobert Ier, n’est donc peut-être pas sans fondement, mais reste
une conjecture. Le cartulaire de Morienval en effet ne contient aucun acte ou diplôme
sur les débuts de l’abbaye.
Sur l’abbaye du IXe siècle, nous ne savons donc que très peu de
choses. En 895, elle aurait été incendiée par les Normands, ce que tendent à confirmer
différentes fouilles archéologiques. Celles-ci ont permis de retrouver les fondations
d’une église datée de la fin du IXe ou du début du Xe siècle – époque où l’abbaye avait un abbé laïque.
C’est dans le dernier quart du XIe siècle que commence la première
campagne de construction de l’église romane si célèbre de nos jours. Vers 1130 débute
sans doute la seconde campagne. En 1840, l’église est classée Monument historique (pour
plus de détails, se reporter à la base Architecture-Mérimée du ministère de la Culture :
http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/ ).
L’abbaye était devenu un important lieu de pèlerinage grâce à l’arrivée, depuis
Fontenelle (Saint-Wandrille), entre 1075 et 1103, des reliques de Saint Annobert,
neuvième évêque de Sées au VIe siècle. La renommée de l’abbaye
s’étendit alors, les pèlerins et les donations affluèrent, assurant ainsi la prospérité
de l’établissement. Le cartulaire permet en effet de constater au XIIIe siècle de nombreux achats ou donations, en dîmes ou en terres. Quant au nombre
des moniales, il augmenta rapidement et il fallut le limiter à soixante.
Par ailleurs, on sait que en 1161 les sœurs sont soumises à l’ordre de saint Benoît et ne relèvent que du pape en vertu du privilège d’exemption, mais on ignore quand la communauté devint pleinement bénédictine. Malgré tout les moniales, souvent nobles, respectaient rarement la clôture et le vœu de pauvreté.
Jusqu’au début du XVIe siècle, les renseignements se font rares.
Après 1516, avec le Concordat, les abbesses sont nommées par le roi. Au début du XVIIe siècle, on agrandit les bâtiments du couvent et on reconstruit
partiellement l’église. Vers 1640, une abbesse réforme la communauté, alors fort
déréglée.
Le déclin de l’abbaye s’amorce pourtant dès la fin du XVIIe siècle,
où se fait jour une série de conflits entre l’abbaye et le clergé de la paroisse, qui
dureront de 1684 à 1739 : conflits financiers sur les dîmes, conflits d’autorité pour la
nomination aux cures dont les abbesses ont le droit de patronage, conflits sur les
titres (l’abbaye se disait « Dame de Morienval », ce que certains lui contestaient)…
Mais ce sont l’indiscipline des moniales et la disette de 1742 qui vont provoquer la
chute de l’abbaye : cette année-là, après certaines maladresses de l’abbaye, les pauvres
en font le siège et les religieuses, effrayées, envoient un placet au roi pour demander
plus de sûreté. Le 16 octobre 1743, Louis XV refuse la nomination d’une nouvelle
abbesse, interdit la nomination de novices, et ordonne aux quarante-cinq religieuses de
quitter Morienval. Ces dernières résisteront deux ans avant de se disperser au
Parc-aux-Dames, à Royal-Lieu et à Saint-Rémy de Villers-Cotterêts. Finalement, c’est en
1748 que Monseigneur de Fitz-James, évêque de Soissons, rend le décret d’extinction de
l’abbaye : ses biens sont alors réunis à ceux de l’abbaye bénédictine de Royal-Lieu. Par
suite d’erreurs de procédure, il faut attendre vingt et un ans pour que l’extinction
soit définitive. Le nouveau décret de 1768 de Monseigneur Bourdeilles n’est homologué
par le Parlement que le 3 juillet 1769 (date à laquelle les terres et dîmes de l’abbaye
sont donc définitivement attribuées à Royal-Lieu). L’église abbatiale devient alors
église paroissiale. Quand arriva la Révolution, ce qui restait du couvent (on avait en
effet déjà détruit le cloître après l’extinction) fut vendu comme bien national et
servit de carrière. L’église abbatiale, elle, de par son statut d’église paroissiale,
échappa à la destruction.
Les possessions de l’abbaye s’étendent dans un rayon de 100 km autour de Morienval, la plupart des biens se concentrant à proximité du monastère. Le diplôme de Charles le Simple de 920 récapitule l’ensemble des biens attribués par Charles le Chauve, Carloman II et un certain Abbon : l’abbaye possède alors 184 manses, plus de 7 moulins et 6 brasseries, répartis dans le Senlisois (Béthancourt, Rouvres, Plailly, Fresnoye, Feigneux, Pontdron, Vattier-Voisin, Bellival, etc), l’Amiénois (Parvilliers), le Vermandois (Fonches), l’Artois (Douchy), et quelques localités plus éloignées comme Allemant et Thorigny-sur-Marne.
Au cours des XIIe et XIIIe siècles, les
possessions de l’abbaye s’enrichissent grâce à des achats et des donations de biens
situés à proximité de Morienval (à Bethancourt, Vattier-Voisin, Bray etc.), dans le
Soissonnais (Jaulzy, Saint-Pierre-Aigle) ou encore au nord, autour de Saint-Quentin
(Ugny, Cabaret). Le cartulaire s’arrêtant au début du XIVe siècle et
les archives de l’abbaye ayant disparu, il est difficile de suivre la progression des
acquisitions. Un registre des fermes de Morienval établi à la fin du XVIIIo siècle (Arch. dép. Oise, H 7769) signale des possessions supplémentaires à la
Grange-au-Mont et à L’Essart-l’Abbesse.
Localisation des possessions de l'abbaye de Morienval
Carte 1
Carte 2
Légende :
En tant qu'abbaye royale, Morienval bénéficiait de privilèges accordés par les rois de
France (Philippe Auguste, Louis VIII, Saint-Louis, Philippe le Bel et Philippe le Long
d'après le cartulaire), en particulier de droits d’usage et de pâturage dans les forêts
royales. Pour le reste, le cartulaire fait état de nombreuses donations de la part de
seigneurs locaux, comme Simon de Magny (1142-1188) ou la famille de Pierrefonds, mais
aucun ne paraît avoir une importance plus grande que les autres : le cartulaire, qui est
assurément lacunaire, ne contient pas plus de deux chartes concernant les dons d'une
même personne. Florent du Hangest, sire de Viry, sans doute parent de l'abbesse Agnès de
Viry (deuxième moitié du XIIe siècle) fut inhumé dans l'église alors
qu'il était laïc ; il devait donc être un généreux donateur, même s'il ne reste aucune
trace écrite des dons qu'il fit à l'abbaye.
L'abbaye recevait également des offrandes faites par les pèlerins des reliques de Saint-Annobert, mais celles-ci ne sont pas signalées dans le cartulaire.
Il ne reste plus rien du chartrier médiéval de l’abbaye de Morienval, hormis trois actes de 1432 à 1445 concernant Béthencourt, sous la cote H 7728 des Archives départementales de l’Oise.
Quant aux archives de l’époque moderne, très lacunaires elles aussi, elles ont été
réunies à celles de l’abbaye bénédictine de Royalieu lors de la suppression de l’abbaye
de Morienval au XVIIIe siècle. Elles se trouvent également aux
Archives départementales de l’Oise ; le Répertoire numérique de la série
H, réalisé par J. Estienne avec la collaboration de Louis Carolus-Barré en 1942,
nous en fait connaître l’essentiel, à l’entrée Royalieu principalement : H 7725 à H 7769
(cette dernière cote correspond à un registre des biens de l’abbaye de Morienval réalisé
au XVIIIe siècle). Dominique Lebée a exploité ces archives pour son
étude sur l’abbaye (voir bibliographie).
Par ailleurs, l’inventaire des titres et papiers de Royalieu fait en 1790 par le
district de Compiègne, coté 1Q21644 aux Archives départementales de
l’Oise, comporte une analyse très détaillée des documents, dont certains sont issus de
l’ancienne abbaye de Morienval (voir le Répertoire numérique de la série
Q, dressé par H. Crampion en 1960).
Enfin les Archives départementales de l’Oise conservent des plans de l’abbaye et de ses
domaines aux XVIIe et XVIIIe siècles, sous les
cotes PLAN 1229/1 et 2, 1229/5 et 1229/7 à 9. Le musée Vivenel de Compiègne conserve
également des cartes et estampes de l’abbaye.
Stein signale, dans sa notice no 2603 consacrée à Morienval, un
cartulaire perdu de l’abbaye de Morienval, daté de 1323 et se composant de 29 feuillets
de parchemin (voir aussi http://www.cn-telma.fr/cartulR/entite785/). Le cartulaire perdu est par chance
connu par une copie de 1764, le manuscrit latin 9987 de la BnF, un in-4o de XII-91 feuillets de papier. Ce manuscrit est en très bon état (il a été
restauré en 1975).
Il y est précisé au fol. I que le cartulaire de Morienval « a été fait en l’an 1323 ; l’écriture qui est très belle et très correcte en prouve l’authenticité. Il est écrit sur 29 feuillets de parchemin en très bon ordre, excepté les deux derniers […], dans lesquels sont contenus 80 titres. »
Suit, du fol. I au fol. XII, une « analyse sommaire des titres contenus dans le
cartulaire de l’abbaye de Notre-Dame de Morienval, autrement Morgneval ou Mornneval,
située dans le diocèse de Senlis (
Par ailleurs, au fol. 89, on trouve la note suivante : « La fin de ce dernier titre
[no 79], à compter de ces mots illis de
jure pertinere, a été ajoutée et est d’une écriture différente de celle du
cartulaire, laquelle paraît être du XVIIe siècle. Il manque en cet
endroit plusieurs feuillets et ceux qui restent, qui sont au nombre de deux, sont très
imparfaits. Le premier est coupé jusqu’aux deux tiers et n’est écrit que du côté recto.
Il contient la fin d’un vidimus de lettres, qui n’est pas pareillement de la même
écriture que celle du cartulaire, mais paraît être de la fin du même siècle. À la suite
il y a deux notes qui sont vraisemblablement les notes des titres qui manquent.
L’écriture paraît être du 16e siècle. Le deuxième et dernier
feuillet n’est écrit que du côté verso et contient un titre entier. L’écriture est aussi
différente de celle du cartulaire : elle paraît être de la fin du XIVe siècle ou du commencement du XVe. »
Enfin, il est à noter que Stein signale à tort dans sa notice 2603 qu’on trouve d’autres copies du cartulaire de Morienval dans le volume 74 de la collection Baluze (BnF), aux pages 184-206 : il s’agit de copies du cartulaire de Morigny, non de Morienval.
Auguste Molinier, dans Les obituaires français au Moyen-Âge, Paris,
1890, signale un fragment de l’obituaire de Morienval, contenant notamment un long éloge
de Barthélemi de Roye, chambrier de France (mort en 1237). Ce manuscrit est conservé à
la BnF, collection Duchesne, XCVII bis, et a été publié par Léopold Delisle dans les Instructions adressées par le Comité des travaux historiques et scientifiques
aux correspondants du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts,
littérature latine et histoire du Moyen Âge, Paris, 1890, pages 65-67. Ce
fragment d’obituaire n’est pas signalé dans le Répertoire des documents
nécrologiques français de Jean-Loup Lemaitre.
L’évangéliaire de Morienval, conservé à la bibliothèque du chapitre de Noyon (auj.
bibliothèque municipale) contient plusieurs chartes de l’abbaye que Peigné-Delacourt a
intégrées à son édition. Le manuscrit appartenait à l’abbaye de Morienval depuis le
milieu au moins du XIIe siècle : on en a la preuve par deux chartes
transcrites sur les feuilles de garde et fol. 17v, dont la plus ancienne date de
l’abbatiat de Mathilde (1140-1161). L’abbaye des bénédictines de Morienval était alors
en plein épanouissement, comme l’atteste la splendeur de l’architecture de l’église
abbatiale, mais il est douteux qu’elle ait possédé un scriptorium trois siècles plus
tôt. La décoration du manuscrit permet de rattacher le manuscrit à l’école de Reims
(scriptorium de l’abbaye d’Hautvillers sans doute) et à l’époque carolingienne (fin
IXe siècle). Au XVIIe siècle, Mabillon cite
les chartes, qu’il a trouvées à Morienval « in veteri codice
Evangeliorum ». Le manuscrit est inscrit à l’inventaire des Monuments historiques
(Patrimoine des bibliothèques de France, t. II, Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Payot, 1995, p. 148-149).
Orientation générale dans D. Lohrmann, Papsturkunden in Frankreich,
N.F., t. VII (1976), p. 182-183.
L’étude de l’église abbatiale est assez bien connue depuis les travaux d’Eugène
Lefèvre-Pontalis. Quant à l’histoire même de l’abbaye, on dispose désormais du récent
ouvrage de Dominique Lebée, qui a le premier activement exploité les archives et le
cartulaire de Morienval et auquel nous avons emprunté de précieuses informations : Histoire de l’abbaye royale Notre-Dame de Morienval et de sa paroisse jusqu’à
la Révolution, Beauvais, 2003-2004, Bulletin no 113-114 du GEMOB.
Achille Peigné-Delacourt est un érudit né à Troyes le 5 août 1797 (les ouvrages consultés n'indiquant pas la même date, nous nous appuyons sur la notice de son dossier de Légion d'Honneur, accessible depuis la base Léonore des Archives nationales : http://www.culture.gouv.fr/documentation/leonore/leonore.htm). En 1844, alors qu'il est médecin, il prend la tête de la manufacture d'Ourscamp dans l'Oise, l’un des sites phares de la production de velours de coton en France, installée dans les locaux de l'ancienne abbaye cistercienne. Il fait figure de patron paternaliste en faisant construire de nouvelles cités ouvrières, instaurant la gratuité des soins pour les ouvriers (un médecin et un pharmacien étaient attachés à la Compagnie d'Ourscamp), mettant des bains à leur disposition et assurant une instruction primaire et religieuse aux enfants de la filature. Mais c'est son travail d'historien et d'archéologue qui le passionne le plus : il laisse une bibliographie d'une trentaine de titres centrée sur l'histoire locale de la Picardie.
L'édition du cartulaire a été publiée alors qu'elle n'était pas achevée : elle ne contient ni préface, ni introduction. En revanche, tous les actes du cartulaire médiéval sont présents, dans l'ordre chronologique, ainsi que huit autres chartes. En appendice, on trouve les chartes de l'abbaye de Lieu-Restauré, sans qu'aucune explication ne nous soit donnée : on les a sans doute associées au cartulaire de Morienval en raison de leur proximité géographique et de leur nombre restreint qui ne permettait pas qu'on les édite séparément.
L’ordre chronologique adopté par Peigné-Delacourt dans l’édition n’est pas celui du manuscrit latin 9987 de la BnF, qui respecte sans doute l’ordre du cartulaire original. Seuls le premier et le dernier actes sont les mêmes dans les deux cas, correspondant à l’acte le plus ancien et au plus récent.
Par ailleurs, Peigné-Delacourt pour chaque acte indique dans la marge à quel folio du ms 9987 il se trouve, en plus du numéro de l’acte dans le ms 9987, de l’indication de l’année et d’une courte analyse (ainsi que la référence à tel recueil d’actes ou au lieu de conservation avec parfois la cote, pour les chartes qui ne sont pas transcrites dans le cartulaire). Malheureusement, bien souvent Peigné-Delacourt ne précise pas « recto » ou « verso », se contentant du numéro du folio, ce dernier étant lui-même régulièrement l’objet d’erreurs, de même que les numéros des actes dans le ms 9987. En outre, parfois, Peigné-Delacourt indique « page » au lieu de « folio ».
Concernant les titres et les analyses marginales donnés aux actes par Peigné-Delacourt, il les reprend souvent mot pour mot au ms 9987. Quant à l’édition même des actes, l’apparat critique est très léger et se limite souvent à quelques identifications de toponymes et notes historiques. Par ailleurs il y a souvent des retours à la ligne malvenus. L’usage de l’italique ne semble pas très cohérent, et n'est pas appliqué de manière uniforme. En outre, cette édition ne comporte ni titre, ni préface, ni index.
C’est par erreur qu’un acte d’Alexandre IV (1256) est attribué à Alexandre III et daté
de 1161 (no 11 de l’édition).
Sans doute la maladie t a-t-elle empêché Peigné-Delacourt d’achever son travail. La note manuscrite figurant sur la page de garde de l’édition semble aller dans le sens de cette hypothèse : « Édition préparée par M. Peigné-Delacourt, et qui ne sera probablement pas continuée ». En effet, les autres travaux que nous lui connaissons sont beaucoup plus achevés, à commencer l’édition du cartulaire de Notre-Dame d’Ourscamp (1865), malgré ses imperfections : elle comporte une longue préface et Peigné-Delacourt y publie les 949 actes dans l’ordre de l’original, tout en proposant une table de concordance chronologique et une table des noms de lieu.
Lettres du roi Charles le Simple confirmant les donations faites à Morienval par plusieurs rois de France. Les titres avaient été perdus par suite d'incendie.
In nomine sancte et individue Trinitatis :
Si petitionibus fidelium nostrorum justis et rationabilibus divini cultus amore
assensum prebemus.
Notum ergo esse volumus cunctis fidelibus sancte Dei Ecclesie et nostris tam
presentibus quam et futuris.
Quia comes venerabilis pariter que markio et
Contigit enim illud cenobium igne cremari, in quo exusta sunt precepta que,
virorum optimorum (consilio),
Deputavit itaque imperator
Que res subter sunt notate.
In pago
In eodem item pago, in villa
Item concessit omnem tertiam partem silvarum que pertinent ad villam
In pago denique
In pago vero
In pago etiam
In pago
Hec villa est in pago
Sunt ibi silve tres, ecclesia cum capella, farinarii tres.
De hiis igitur rebus superius comprehensis, ut nullus hominum presentium seu
futurorum inquietudinem refragationem, prejudicium, violentiam, subreptionem,
subtractionem, diminutationem, divisionem
temptet facere prefate congregationi, hoc nostre auctoritatis preceptum fieri
eidemque dari jussimus per quod res que imperator
Confirmamus eis in villa
Ut igitur hujus precepti auctoritas per futura annorum tempora firmiter
observetur manu propria subter firmantes anulo nostro eam sigillari jussimus.
Datum
Amen.
Enguerrand, évêque d'Amiens, confirme au couvent de Morienval la possession de l'église de Parvillers, qui lui avait été concédée par Gervin, son prédécesseur (1091 - 1102).
In nomine patris et filii et spiritus sancti.
Amen.
Cum per amplissima regionis universe climata ab antiquis patribus longe late que
imprimis sancta fundaretur ecclesia non solum auro argento gemmis et aliis
quibusdam quam decere videbantur ornamentis, digne laudabiliter munierunt.
Verum etiam terras decimas et alia hujusmodi beneficia eidem contulerunt.
Que cum hec et alia libertatis plurima tempore patrum libere possideret et eorum
munita presidiis incommodare volentibus quandoque resistebat quando que tamen
prout erat asperior prose conventui impetus usque ad auferendas terras,
possessiones, colla sumittere penitus oportebat.
Post modo vero filiorum tirannidem in quo poterant resecantes pariterque utili et
honesto sancte matris ecclesie non ad modicum in futurum providentes dignum quidam
duxerunt patres prescripti ut eorum que haberet adhibitis probabilium personarum
tam clericorum quam laicorum testimoniis, singula privilegium mater obtineret
ecclesia quatinus annis et abeuntibus, si forte aliquorum invidia suis eam
beneficiis quandoque privare conaretur usque in secundam tertiam et quartam
progeniem et ultra, in testimonium ecclesie quasi vox viva littera loqueretur ad
eorum igitur immutationem, Ego
Salvis que
Actum est hoc
Amen.
In nomine sancte et individue trinitatis.
Amen.
Sciant omnes tam futuri quam presentes quod Dominus
ta vQuod ergo malum, et excommunicationis sententiamque in eadem ecclesia de hoc
malo....reus factus est.
Obhorrens, penitens, ecclesiam venit : nobis forisfacti veniam petiit.
Petens obtinuit.
Et tali conventione dimissa sibi ac pecunia iter absolutus est ; extra V solidos
qui servientibus ecclesie in testimonium dati fuerunt.
Ut si ille
Huic conventionis concordie interfuerunt.
Dominam abbatissa
Et
Isti milites ; isti homines, hujus rei testes fuerunt.
Écrit sur une feuille de parchemin restée en blanc, dans le manuscrit de l'Évangéliaire.
Sanctarum Christi monialium pia certamina debita veneratione, et reçolentes
mirabilem Deum in sanctissimis Dominum collaudemus, qui sanctis suis generosis
nutu.
.
ac probis moribus superna gracia roboravit pro ipsius ætatis ac sexus infirmis
nominis amore vincentibus et seculi mortisque tristitiam p...
poscentibus illis gloriosam sui certaminis palmam contulit in cœlestibus, nobis
autem plurima confert beneficia ut credimus d......
cinantibus.
Quapropter sicuti cotidiana admonitione per suos presules sancta Mater Ecclesia
agere nos hortatur laudare Deum, et in omni loco glorificare atque gratificando
laudare semper ut bene valeamus.
Illud p ...
benedicam dominum : in omni tempore semper laus ejus in ore meo.
Ego quoque incolatu nostri exilii inter multiplices vitæ presentis posita cupiens
apostolicam implere admonitionem qua dicitur avaritia et cupiditas non nominantur
a vobis.
Plerum.
....
, ...
et honora dominum, nemo militans Deo implicat se negotiis secularibus ut ei
placeat qui se probavit.
Hoc igitur totum nec moriter retinens et actando......
Aliquuntulum....
offerens.
Domine nostre et abbatisse ad augmentum victus dominarum tam nostrarum presen
tium quam futurarum jam diu ecclesia ita ac in firmitate durabit omnibus diebus
quibus fuerint eis concessa tria.
Ego....
endis caritative annuo vobis pro requie anime mee do similiter de piscibus in
quibuscunque concederint diebus adaugeo eis sicut die superius dixi.
Hujus augmentationis testes fuerunt imprimis
Presbiteri erant
zolda regu....
uxor et ceterus conventus.
Cum ergo meq..
ex hoc voluerunt.
Natariis...
Ego et
rales et eam omni...
nostri conventus autoritate Dei omnipotentis Patris et filii et Spiritus sancti
et sacrorum canonum omniumque sanctorum quorum commemorationem ceteras orbis
recolit ; Illos excommunicamus damnanus et anathematizamus et sint Maranatha id
est Salvatoris nostri et matris Dei ecclesie alienati.
...
, et pereant in eternum cum
nisi resipiscerint et ad satisfactionem et emendationem venerint.
— Fiat.
Clerembaut, évêque de Soissons, donne à l'église de Morienval le personnat de l'église de Bettencourt.
A la suite, est une notice qui donne lieu de conjecteurer que l'abbesse Mathilde ayant eu quelques différends avec le chapitre de Senlis au sujet de la cure de Bettencourt, le procès se termina en distribuant un muid de vin aux chanoines.
In nomine sancte et individue trinitatis.
Amen.
Divine majestati fidele compensare debemus servitium que tale dignata est
imbecillitati nostre conferre remedium ut post peccatorum delicta si penitere
voluerimus, beneficii seu elemosinarum largitate vite eterne consequi non
ambigemus premium, unde et nos saluti nostre consulere premoniti.
Ego videlicet
Hujus rei testes sunt,
Hujus rei testes sunt
Pierre (1134-1151), évêque de Senlis, confirme la donation que Clerembaut (1115-1133),son prédécesseur, avait faite au vouvent de Morienval, du personnat de l'église de Bettencourt.
Ad episcopalis officii debito confirmare.
En propter soror in christo carissima
Sed et venerabilem fratrem nostrum
Si qua igitur ecclesiastica sive secularis persona hanc nostre institutionis
for
Secundo vel tertio ammonita nisi digne emendaverit, divine animadversionis
sententiam incurrat.
Hoc vero factum est, millesimo centesimo trigesimo septimo dominice incarnationis
anno.
Episcopatus autem nostri quarto.
Signum
Simon de Vermandois, évêque de Noyon, confirme la donation de l'autel d'Oisni aux religieuses de Morienval. par Simon de Magni.
In nomine Patris et filii et spiritus sancti.
Amen.
Ego
Maxima pastori ecclesiastico incumbit necessitas ut nominis sui virtutem
diligenter attendat et quod ex injuncto sibi officio dicitur operum exhibitione
sollerter compleat.
Debet siquidem omnibus et maxime domesicis fidei prout prevalet prodesse et
ecclesiarum justis utilitatibus sui favoris studium exhibere.
Quocirca
Ut igitur hec nostra largitio firma et illabata permaneat, pontificali
auctoritate precipimus et perturbatorem hujus eleemosine ex accepta
potestate-excommunicamus eet privilegium istud nostro sigillo corroboramus.
Hujus rei testes sunt suppositi.
S.
Actum
Simon, évêque de Noyon, confirme les dons antérieurs et le présent faits aux religieuses de Morienval.
In nomine Patris et filii et spiritus sancti.
Amen.
Ad nostrum spectat officium de hiis qui deo famulantur curam et sollicitudinem
gerere et eorum sustentationem elemosinam impendere.
Donum igitur quod vir venerabilis memorie
Salvo quidem jure nostro et ministrorum nostrorum et presbiteri eidem altari
servientis.
Dat autem eadem ecclesia de recto censu duos solidos denariorum provinensium
Ut hoc igitur ratum et inconvulsum permaneat tam testium sub assignatione
roboramus et ne ab aliquo ulterius violetur episcopali auctoritate et sub
anathemate prohibemus.
Signum
Actum
Accord entre le couvent de Morienval et le chapitre de Saint-Frambout de Senlis, au sujet de la dime des novales de Plailly
Ego
Tandem tempore
Quorum un decim et demi culta erant, Reliqua vero olim culta, Jam tunc arbustis
et vepribus obsita erant, Quod ne diutina oblivione posset deleri, litterarum
memorie commendavimus et utriusque ecclesie
Hujus rei testes sunt
Accord entre le couvent de Morienval et l'abbé de Saint-Éloi de Noyon, au sujet des dimes de Fonches, etc.
In nomine Patris filii et spiritus sancti.
Amen.
Ego
Notum fieri volo tam futuris quam presentibus quod causa illa que pro decima de
Funcis inter
Tamdem compositione interveniente et domino qui est autor pacis largiente, hoc
modo finita est et terminata fuerat si quidem apud
Quo in loco agricultura modo exercetur ubi abbas in decima partem habere volebat,
sicut in ceteris locis illius ville habebat.
Sed abbatissa contradicebat.
Concessum est autem ex utraque parte quod abbas in terra jam dicti nemoris unde
querela extiterat deinceps sextam garbam habebit : cetere vero garbe totius decime
ad domun abbatisse trahentur et si monialis vel conversus ab abbatissa missus
fuerit, abbatiassa misso fideliter observet quod si alia persona ab abbatissa
illic statuta fuerit, serviens seu minister abbatis clavem habebit et custodiet et
fidelitatem utrique faciet.
In toto autem gramo decime et in forragio in croino quoque et in hautonno
abbatissa duas partes et abbas tertiam habebit.
Querela vero illa que de cultura abbatisse emersa fuerat, hac compositione
penitus omissa est et extincta.
Ut hoc igitur quod pro bone pacis factum est, ratum et inconvulsum habeatur
litterarum nostrarum auctoritate et presenti cyrographo munimus et tam sigillo
nostro et sigillis utriusque ecclesie quam testium sub ponpomtorum attestatione
corroboramus et ne ab aliquo ulterius violetur, episcopali auctoritate
prohibemus.
Testes.
Signum
Item testes
Actum
Bulle du pape Alexandre III qui décharge l'abbaye de Morienval de toutes les provisions ou pensions que le St-Siége pourrait donner à ses clercs à prendre sur ladite abbaye.
Dilectis in christo filiabus, abbatisse et conventui monasterii
Decet et expedit ut gravati supra provisionibus clericorum per sedem apostolicam
que veluti pia mater eorum preces pleumque non potest indurata facie pertransire,
per nos alicujus relevationis solatium assequantur.
Cum igitur monasterium vestrum, sicut asseritum sit, super plurium provisionibus
pregravatum, nos vestris devotis supplicationibus incinati, auctoritate vobis
presentiam indulgemus ut ad receptionem vel provisinem alicujus in pensionibus seu
aliis ecclesiasticis beneficiis per litteras apostolice sedis vel legatorum ipsius
compelli minime valeatis absque speciali mandato sedis ejusdem faciente plenam et
expressam de hac indulgentia mentionem.
Nulli ergo omnino hominum liceat hanc paginam nostre concessionis infringere vel
ei ausu temerario contraire.
Si quis autem hoc attemptare presumpserit, indignationem omnipotentis Dei et
beatorum
Datum
Hugues II (de Champlleury), évêque de Soissons, confirme la donation faite au couvent de Morienval d'une rente en blé à prendre à Aile (S. Pierre Aigle).
In nomine Patris et filii et spiritus sancti.
Amen.
Ego
Notum volumus esse tam presentibus quam futuris conventionem pacis et concordie
quam in presentia nostra erga monasterium
Ipsi filii super hac elemosina injuriosi extiterunt.
Postea vero, resipientes, predictam elemosinam a matre et ab ipsis factam in
presentia nostra cognoverunt et se deinceps reddituros promiserunt.
Hujus rei testes sunt :
Actum
Vente par Raoul, comte de Vermandois, d'un moulin avec cellier, et un bois, sis à Fonches, sous le cens de quatre muids de froment, mesure de Roye, etc.
Quoniam ob temporum mutabilitatem et vite hominum brevitatem rerum gestarum
memoria diu haberi non potest.
Idcirco quicquid firmum quicquid esse ratum volumus scripto committimus.
Notum igitur tam presentibus quam futuris fieri volumus quin ego
Testes : Signum
Donation par Honure, clerc à l'église de Morienval, de deux muids de vin à prendre à Bettencourt au cueilloir de Bertrand le Jongleur, sans recours d'usufruit.
In nomine sancte et individue trinitatis.
Ego
Inde est quod notum fieri volumus universis presentibus et futuris quod ex
largitione et munificentia
Si vero vinum aliquo anno defuerit pro restitutione vini jam dicto
Post decessum autem suum idem
Nos vero assensu totius capituli nostri, pro bona voluntate et munificentia
ipsius, vel vinum vel restitutionem ut presens pagina continet singulis annis omni
vita sua eidem
Signum
Testes,
Confirmation de donation de biens à Jaux et Margny par Eustache à Pétronille, son épouse. (Richard. doyen de Morienval, et autres témoins.)
In nomine sancte et individue Trinitatis.
Quum providentia divine bonitatis primum hominem ad ymaginem et similitudinem
suam de limo terre formavit atque mulierem de costa ejusdem hominis factam in
adjutorium illi dedit eosque simul benedicens ait : crescite et multiplicamini et
replete terram.
Ipse quoque filius dei de Virgine matre ob redemptionem humani
generis veram nostre humanitatis formam sine peccato assumere dignatus nuptiis
interfuit et miraculi novitate nuptiarum convivas letificavit, predicans etiam et
docens, auctoritate proprii sermonis legitimum matrimonium confirmavit dicens ;
quod Deus conjunxit homo non separet.
Idcirco ego
Videliet domum in eam que est in vico
Dono etiam eidem uxori mee medietatem
Hujus prenominati dotalitii pactione manu propria per fidem suam confirmavit
atque inde fidejussor extitit
Bulle du pape Alexandre III confirmant les donations faites aux religieuses de Morienval, et qui leur permet, lorsqu'il y aura un interdit général, de célébrer le service divin à voix basse, huis clos et sans sonner les cloches.
Cura nos amovet suscepti regiminis ut omnibus qui sub religionis habitu domino
famulantur apostolicum debeamus patrocinium exhibere, scilicet tanto ferventius,
nos convenit vobis adesse quanto minus pro fragilitate sexus et assumpte
religionis proposito vestra potestis jura tueri.
Quapropter dilecte in Christo filie, vestris justis postulationibus clementer
annuimus et Ecclesiam vestram in qua dicto estis obsequio mancipate, sub
In primis si quidem statuentes ut ordo monasticus qui secundum Deum et
Propterea quascumque possessiones, quecumque bona eadem ecclesia in presentiarum
juste et canonice possidet in futurum concessione pontifioum, largitione regum vel
principum, oblatione fidelium, seu aliis justis modis, prestante domino, poterit
adipisci, firma vobis et hiis qui post vos successerint et illibata
permaneant.
In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis.
Locum ipsum in quo prefata Ecclesia sita est cum omnibus pertinentiis suis in
episcopatu
Ecclesiam
Nemus, qui sic ad usus vestros, terras arabiles, vincas, prata, molendinum,
hospites, mancipia utriusque sexus in nomine, terragium et decimam in villa que
dicitur
In Episcopatu
Molendinum de
Uno anno sex minos frumenti.
Alio anno
In villa
Preterea duos modios annone et unum avene quos vobis abbas
In episcopatu
In Episcopatu
Terram arabilem in molendino ejusdem ville singulis annis
In vivario bis in anno piscationem in
In
Sane novalium vestrorumque propriis manibus ant sumptibus colitis sive de
nutrimentis vestrorum animalium nullus a vobis presumat decimas exigere.
Cum autem generale interdictum terre fuerit, liceat vobis clausis januis exclusis
excommunicatis et interdictis, non pulsatis campanis, supressa voce divina officia
celebrare.
Sepulturam quoque ipsius loci liberam esse decernimus ut eorum devotioni et
extreme voluntati qui se illic sepeliri deliberaverint.
Nisi forte excommunicati vel interdicti sint, nullus obsistat.
Salva tamen justitia illarum ecclesiarum a quibus mortuorum corpora
assumuntur.
Obeunte vero te nunc ejusdem loci abbatissa vel tuarum qualibet succedentium
nulla ibi qualibet subreptionis astucia seu violentia proponatur nisi quanti
sorores communi consensu vel sororum pars consilii sanioris secundum Dei timorem
et
Decernimus ergo ut nulli omnino hominum liceat prefatam ecclesiam temere
pertubare aut ejus possessiones auferre vel ablatas retinere minuere seu
quibuslibet vexationibus fatigare scilicet illibata omnia et integra conserventur
Si qua igitur in futurum ecclesiastica secularisve persona hanc nostre
constitutionis paginam sciens contra eam venire tenere temptaverit, secundo
tertiove commonita, nisi presumptionem suam digna satisfactione correxerit,
potestatis honorisque sui dignitate careat reamque se divino judicio existere de
perpetrata iniquitate cognoscat et a sacratissimo corpore et sanguine Dei et
Domini Redemptoris nostri
Cunctis autem eidem loco sua jura servantibus sit pax Domini nostri
Amen.
Datum
Anno
Clémence, abbesse d'Hierre, abandonne, moyennant un cens, aux religieuses de Morienval le champart et le dixième, sur une pièce de terre à Bray.
In nomine Patris et Filii et Spiritus sancti.
Amen.
Ego
Notum fieri volui presentibus et futuris quod
Ita tamen quod pro ipso camparte et decima singulis annis quibus ipsa terra
frumento seminata fuerit sex minas frumenti
Quando autem eadem terra exculta non fuerit, nichil reddent.
Testes sunt hii :
Sentence arbitrale qui maintient l'abbesse de Morienval en possession des dîmes contre le trésorier de St-Frambourg.
Ad notitiam vestram pervenire volumus quod cum Dominus Papa causam que vertitur
inter abbatissam et Moniales de
Die autem illo abbatissa cum suis nobis se exhibuit sed thesaurius neque venire
neque aliquem prose Responsalem mitiere curavit, quemdam tamen clericum misit per
quem excusationem quo minus venit quamvis non sufficientem pretendit et diem alium
sibi profigit postulavit.
Nos itaque alium diem, illi atque hunc peremptorium prefiximus ad quem sicuti ad
primum diem tam venire
Duo tamen clerici die illo ad agendum prefixo nobis se exhibuerunt ab eodem
thesaurario ut dixerunt missi et nomine ipsius adversus abbatissam et moniales
super hac querela experiri parate ; sed neque litteras neque cautionem aliquam de
ratihabitione pro sœpe dicto thesaurario nobis obtulerunt.
Die vero isto nos quibusdam urgentibus negotiis impediti partes audire nequivimus
unde diem sequentem illis prefiximus et duobus clericis nomine thesaurarii ut
dixerunt misses quoniam diem istum recipere recusabant in mandatis dedimus ne ante
diem illum recederent sed expectarent et si quid haberent die illo pro thesaurario
adversus abbatissam responderent.
Illi autem die isto non expectato nobisque inconsultis recesserunt.
Nos habito honestorum et discretorum virorum consilio suspectoque autentico
scripto utriusque Ecclesie
Philippe, comte de Flandre et de Vermandois et sa femme Élizabeth, donnent au couvent de Morienval une rente de 10 livres à prendre sur le lieu de Crépy.
In nomine sancte et individue Trinitatis.
Ego
Quas singulis annis
Facta est autem hec elemosine nostre donatio per manus
Que ut rata et inconcussa permaneat, imperpetuum presentem paginam sigillorum
nostrorum auctoritate et testium annotatione muniri precepimus.
Signum
Actum est hoc
Accord entre le couvent de Morienval et le doyen du chapitre de Saint-Rieul à tenter au sujet du cens et du champart sur diverses pièces de terre.
In nomine sancte et individue Trinitatis.
Amen.
Que pro bona fide et zelo concordie facta sunt ne oblivioni tradantur litterarum
apicibus dignum duximus allegari.
Qua propter ego
Nos igitur paci et utilitati utriusque ecclesie providere volentes in hunc modum,
Deo annuente, composuimus : scilicet quod nos posuimus supra
Preter quasdam mansuras que sunt ad
Signum
Actum est hoc in claustro
Charte du roi Philippe - Auguste qui exempte de toutes coutumes l'hostise que les religieuses de Morienval possèdent à Plailly.
In nomine sancte et individue Trinitatis.
Amen.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod hostiziam unam quam moniales
de
Si vero aliquis qui religionis habitum non haberet in hostizia illa monialium
maneret, hostiziam quidem et hospitem ab omni consuetudine quittamus, sed
exercitus nostros et equitationes reddet.
Quod ut ratum et firmum permaneat presentem paginam sigilli nostri auctoritate
annotate precipimus confirmari.
Actum apud
Florent de Hangest, partant pour Jérusalem, exempte les batteurs de blé d'un droit à payer sur la dîme de Morienval à Fransart.
Ego
Lettre de Thibaut, évêque d'Amiens, au sujet de la concession faite par Robert du Castel, de biens à l'abbaye de Moreuil.
In nomine sancte et individue trinitatis.
Ego
Hoc tamen idem
Ut igitur hoc ratum existat, presens scriptum sigilli nostri appensione
confirmamus.
Actum est hoc
A., héritière de Pierrefonds, donne aux religieuses de Morienval une pièce de terre où on peut semer un muid de blé, et une maison.
Noverint presentes et futuri quod ego.
Quod ut ratum sit sigilli mei munimine confirmavi.
Actum est hoc
Istis proventibus quorum nomina scripta sunt
Accord entre le couvent de Morienval et le chapitre de Saint-Rieul de Senlis, au sujet de la dîme sur diverses terres à Morienval et Fresnoy.
Ego
Noverint tam presentes quam futuri quod cum ecclesia
Quum supra his emergentibus causis varie sepius quod nec ecclesias nec
ecclesiasticas personas decet, inter eos questiones et dissensionum cause
oriebantur, predicte ecclesie canonici
Salva tamen pensione bladi que a fratribus
Si quid autem solutioni defuerit quod ibidem de decima inveniri non possit, in
grangia earum de
Preterea singulis annis, ante augusti initium, famulus qui custos erit grangie de
Ceterum si terre ad vineas redierint, canonici sicut et in aliis vineis que ejus
decimationis sunt, tertiam partem recipient.
Si vero vinee ad agriculturam forte revertantur, decimam earum sub prenominate
pensionis titulo sine aliquo incremento canonicis exhibendo memoratum habebit
monasterium.
Quod ut ratum sit et maneat inconcussum, nos exinde ad preces utriusque partis
presentem fecimus cartam sigilli nostri munimine roboratam.
Actum
Ex parte monasterii de
Thibaut, curé du monastère de Morienval, donne quittance à l'abbé d'Hérivaux de 60 liv. au sujet de la donation faite par Richard, prêtre.
Ut priorum facta posteris nota permaneant et ea nullatenus varietatis amica
consumat oblivio, indiciis litterarum a prudentibus solent eternarique nullam
sustinet varietatem sed emergentibus calumpniis fronte occurit erecta et rei
seriem incommutata loquitur varietate.
Proinde ego
Quod ut sanum sit et stans perseveret, sigillorum nostrorum virtute fecimus
insigniri.
Actum anno incarnati verbi millesimo ducentesimo.
Robert, maire de Béthencourt, et Anselme de Faussemont donnent au couvent de Morienval diverses terres. Ils avaient assigné que la jouissance leur en serait conservée pendant leur vie.
Noverint tam futuri quam presentes quod
Sed quia nullum bonum ad eo inremuneratum, remuneratio supra eos non
cessavit.
Domicella etenim
Ita tamen quod ecclesia a sui doni possessione non privetur.
Hujus rei testes sunt
Étienne 1er, évêque de Noyon, reconnait la confirmation donnée
par Simon, évêque, du don d'Oisny aux religieuses de Morienval.
Omnibus ad quos presentis pagine noticia pervenerit notum fieri volumus quod nos
altare de
Super hoc igitur auctoritatis nostre munimen et testimonium sub sigilli nostri
karactere duximus apponendum.
Actum publice in palatio nostro apud
Anno gratie millesimo ducentesimo secundo.
Datum per manum fratis
Charte d'Éléonore, dame de St-Quentin et de Valois, accordant à l'abbesse de Morienval la faculté de n'avoir en son couvent que soixante nonnains.
In nomine sancte et individue trinitatis.
Amen.
Accedens ad nos
Nos autem non injustas petitiones ipsius attendentes per peritorum ac
religiosorum virorum consilium et per preces totius ejusdem ecclesie cenventus ad
hoc inducte fuimus quod ad predicte abbatisse postulationem liberum prebuimus
assensum et ne aliquis prefatum numerum presumat excedere, predicta abbatissa sub
excomunicationis sententia apposuit inhibitionem, nisi forte aliqua in extremis
laborans, si ad ecclesiam predictam deferri postulaverit et in religionis habitum
vitam elegerit terminare.
Ad hanc igitur institutionem tenendam illibatamque conservandam imposterum,
presens scriptum sigilli nostri impressione voluimus confirmari.
Actum anno domini millesimo ducentesimo quarto.
Datum per manum
Guillaume, évêque d'Amiens, déclare que la collation de la cure de Parvillers appartient à l'abbesse de Morienval et non à lui, et qu'en conséquence il a fait résigner celui qu'il avait nommé à la dite cure.
Universis presentes litteras inspecturis
Cum nuper ecclesia parrochiali de
Noveritis quod nos ex collatione et institutione predictis ex dicta parrochiali
ecclesia eidem
Nos vero jus ejusdem abbatisse et dicti monasterii supra premissis omnibus et
singulis ac etiam in vacationibus dicte parrochialis ecclesie volentes illesum
modis omnibus observari et ne prenominata abbatissa propter collationem et
institutionem predictas de nobis materiam habeat conquerendi, fecimus per dictum
Quidquid autem contra dictam abbatissam ejus etiam monasterium et jus sui
patronatus quantum pertinet ad omnia premissa et singula fuerit attemptatum seu
factum revocantes penitus et expresse.
In cujus rei testimonium sigillum nostrum presentibus litteris duximus
apponendum.
Datum anno domini millesimo ducentesimo quarto, die veneris
Accord entre le couvent de Morienval et celui de Lieu Restauré, au sujet des dîmes de Fresnoy.
Ego
Noverint tam presentes quam futuri quod cum quedam terre quarum decime partim ad
nos
Ita inter mixte et illaqueate essent quod frequentes in messium collectione inter
fratres nostros de
Tandem consilio bonorum virorum pro bono pacis in decimam quorumdam arpentorum
que ad nos pertinebat eos habere permisimus et ipsi similiter quorumdam arpentorum
decimam que eorum erat nobis dimiserunt.
Ita quod ex una parte decimam nostram haberemus separatam a decima eorum et ipsi
similiter decimam suam separatam a nostra haberent, unde metas hoc assignantes
concorditer infiximus.
Sunt autem hec mete que has decimationes determinant.
Prima meta est fixa subter viam juxta salicem veterem prope aquam
Secunda est ad caput de
Ab ista, itur per crestam montis ad tertiam que est juxta tegulariam et ab illa
itur tota semita de
Ab ista itur per deforis terram
Aliarum metarum prima est ulmus de
Omnem decimationem quam nos ultra metas istas videlicet versus participes
prenominatas habebamus per hanc compositionem eos imperpetuum habere concessimus
ipsis similiter omnem decimationem infra dictas metas scilicet versus non ad eos
pertinentes nos in perpetuum possidere concedentibus.
Ut autem compositio firma et stabilis imperpetuum permaneat, assensu capituli
nostri, eam sigilli nostri munimine roboravimus.
Actum est hoc
Échange entre Élinand, abbé du Lieu Restauré et Berthe, abbesse de Morienval, par lequel ledit Elinand cède la dîme qu'il a le droit de prendre dans la paroisse de Feigneux, sous les clauses respectives détaillées dans ledit acte. Les limites des dites dîmes sont fixées.
Notum habeat tam futura successio quam presens hominum generatio quod ego
Et
Sunt autem hec mete quibus decimationes nostre a decimationibus prefate ecclesie
separantur.
Prima meta est fixa supra viam prope aquam
Secunda est ad caput de
Ab ista itur per crestam montis ad tertiam que est juxta tegulariam et ab illa
itur tota semita de
Ab ista itur ad quintam que est in via
Ab ista itur per deforis terram domine
Aliarum metarum prima est ulmus de
Omnes ut supra diximus quam ultra metas istas scilicet versus
Inter Pontem de
Sciendum est etiam quod apud
Ut autem hec portio rata et inconcussa habeatur cyrographo sigilli que nostri
robora vimus testimonio.
Acta sunt hec
Charte de Malou, évêque de Soissons, qui fixe à soixante le nombre des religieux dudit couvent.
Noverint universi presentes et futuri quod cum monasterium de
Nos considerantes quod ipsius monasterii facultates ad sustentationem tante
multitudinis monialium et eris aliene solutionem minime spectabant ut prefatum
monasterium nostra diligentia et pastoralis officü sollicitudine posset
aliquantulum respirare, de voluntate abbatisse totiusque conventus, communicato
prudentium et religiosorum virorum consilio, ordinavimus et statuimus, perpetuis
temporibus observandum, ut ultra sexagenarium numerum in monasterio prenominate
moniales nullatenus assumantur, nec aliqua recipiatur, donec ad constitutum
numerum redigantur, omnes anathematis vincula supponentes qui huic nostre
constitutioni presumpserit obviare.
Ut autem hec perpetuam optineant firmitatem presentem institutionem auctoritate
pontificali duximus confirmandam.
Actum
Donation aux religieux du Lieu Restauré, par Berthe, abbesse de Morienval et tout son couvent, de la dîme de IX arpents de vigne, derrière Pondront.
Ego
Et in ejusdem vendemiis sextam partem decime vini
Nos, pro parte illa quam fratribus nominatis garenddire nequivimus, duas partes
vini trium arpennorum inter pontem de
Supradictos canonicos que contigerant, communi assensu ecclesie nostre
circummunimus perpetuo possidendas nec latent.
Quatenus si deinceps qui undiquam in plantatis vel plantandis vineis nostre
dominationis pacifice fratribus a nobis concesse canonici
Imminente damno
Ut hoc autem ratum et continuum habeatur, hanc cartulam sigilli nostri munimine
roboremus.
Anno verbi incarnati millesimo centesimo
Donation faite au couvent de Morienval par Richard de Vernon, de vingt deniers qu'il avait à Plailly.
Sciant omnes quod ego
Anno gratie millesimo ducentesimo decimo.
Guillaume de Mello, châtelain de Roye et seigneur de Parvillers, délivre tous ses hommes de la taille moyennant une redevance annuelle de 20 liv.
In nomine sancte et individue trinitatis.
Quum humana natura fragilitati subjacet perutile duximus scripture testimonio
confirmare que fallacia oblivionis vel alicujus corrosione emula possint diminui
vel penitus dessolvi.
Ego
Tamen sub hac pactionis diffinitione prefinita ut quotannis determinate
Ego equidem jurejurando et fidei pignore, ut incommutabile et inconvulsum
permaneat pactum, me ipsum obligavi et si aliquis inclinare vim pacti et seriem
turbare presumpserit, se subjectum esse anathemati me sic jubente cognoscat.
Addimus etiam quod ipsi homines de
Hec nomina testium litterarum apicibus annotamus.
Donation par Floent, seigneur de Hangest, d'une pièce de terre sise à Fransart, pour y bâtir une grange à l'effet d'y déposer la dîme des religieuses de Morienval.
Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego
De hiis vero que in illa grangia debemus annuatim recipere, scilicet rehautonnum
et totius annone vacuum forragium eidem ecclesie predictum rehautonnum in
elemosinam concedimus imperpetuum.
Ceterum qualicunque anno predicta ecclesia viciam vel lenticulam integram ita
videlicet ut non flagelletur retinere voluerit, illo anno quintam partem vicie vel
lenticule pro forragio nostro per compositionem inter nos et ejusdem ecclesie
ministros factam debemus possidere et postquam grangia evacuata fuerit, annuatim
usque ad augustum custodire eam debemus et quod in custodia nostra lesum fuerit
emandare et ut hoc firmum permaneat presentem cartam sigilli nostri munimine
fecimus roborari.
Actum
Sentence rendue par Étienne, archidiacre, Pierre, chantre de Saint-Rieul, et Hugues
de Chambly, chanoine de Senlis, à l'occasion d'un différend entre le couvent de
Morienval et Jean le Justicier de Nesle, sur la possession de
quatre muids de blé. Ils sont adjugés à l'église de Morienval.
Ego
Nos vero hujus modi appellationi non defferentes, testes ecclesie super
possessione predicti bladi, altera parte citata et contumaciter absente, recipimus
attestationes, publicavimus.
Tandem predictum
Quo contumaciter absente, habito bonorum virorum et juris peritorum consilio
deffinitive sententiando possessionem predicti bladi ecclesie
In cujus rei firmitatem presens scriptum sigillorum nostrorum munimine fecimus
roborari.
Actum
Bulle du pape Honorius qui fixe à soixante le nombre des religieuses qui doivent être dans le couvent de Morienval.
Dilectis nostris in christo filiabus, abbatisse ac monialibus de
Justis petentium desideriis dignum nos est facilem prebere consensum et vota que
a rationis tramite non discordant effectu prosequente complere.
Cum igitur venerabiles fratres nostri
Statuentes ut idem monasterium illo monialium numero sit contentum.
Nisi forte ipsius monasterii in tantum excreverint facul
Salvo semper in omnibus apostolice sedis mandato.
Nulli ergo omnino hominum liceat hanc paginam vestre confirmationis infringere
vel ei ausu temerario contraire.
Si quis autem hoc attemptare presumpserit, indignationem omnipotentis dei et
beatorum
Datum
Guillaume de Mello, chevalier, concède à Pierre Patout un pré à Parvillers qui dépendait pour un jour par an de la justice de la Chàtellenie de Roye.
Ego
Actum
o
Lettres du roi Philippe-Auguste donnant à cens de 30 s. annuellement à l'abbaye de Morienval, un pré situé sous le monastère, pour la commodité des religieuses.
Quod ut perpetuam obtineat firmitatem presentes litteras fecimus scribi et
sigilli nostri auctoritate muniri.
Actum apud
Donation par Thibaut Rosel et Berthe, sa femme, à l'église de Morienval, de la moitié des dîmes de Roissy, avec l'assentiment de Jean-lez-Roye et d'Ermengarde, son épouse.
Ego
Notum facimus universis presentes litteras inspecturis quod
Nos vero eandem donationem gratam habentes et ratam, dictam decimam nominate
ecclesie de
Quod ut ratum permaneat, ego predictus
Actum
Simon Valet de Pierrefonds, et Agnès son épouse, vendent à l'église de Morienval 12 essins de terre, et approuvent un don de 15 essins fait par Ade Lavinete, de Pierrefonds.
Noverint universi quod
Hanc venditionem et hanc elemosinam coram nobis creantaverunt et fide interposita
tam dictus
Quod ut ratum permaneat et firmum, ad petitionem utriusque partis presenti
scripto sigillum nostrum in hujus rei testimonium dignum duximus apponendum.
Vaslet de Pierre-fonds, chevalier, et Eremburge, son épouse, donnent à l'église de
Morienval une mense de 14 essins, sis au Cabaret.
Noverint universi quod
Hanc venditionem coram nobis recognoverunt et fidem dederunt corporalem dictus
Quod ut ratum permaneat et firmum ad petitionem utriusque partis presenti scripti
sigillum nostrum dignum duximus apponendum.
Actum
Vente par Simon Vaslet et Agnès, sa femme, de 40 essins de terre aux Essarts de Rest pour 6-1.
Ego
Noveritis quod
Predictus
Dicta vero
Si vero contigerit heredes dictorum
Hujus autem venditionis firmiter tenere et contra omnes qui juri parare
voluerunt, garandizande, plegii sunt
Hujus rei testes ;
Actum
Accord entre Gui du Plessier, chevalier, et l'église de Morienval, au sujet des Essarts, entre ce lieu et Pierrefonds.
Ego
Notum facio presentibus pariter et futuris quod cum contentio verteretur inter me
ex una parte et abbatissam et conventum
Tandem de bonorum virorum consilio inter me et dictam abbatissam et conventum
Sciendum est igitur quod ego de consilio et voluntate
Dicta vero abbatissa et conventus
Dederunt insupra mihi ad prescens dicta abbatissa et conventus
Si vero contigerit nemora que sunt de dicto feodo vel partem ipsorum ad terram
redigi arabilem, ego et heredes mei medictatem habebimus campipartis et ecclesia
Verum si ego infra tres annos proximo futuros in terris quas tenent dominus
Si autem Dominus Rex eidem sanctimonialibus usagium in nemore quod
Hujus autem pacis imposterum firmiter tenende cui sigillum meum apposui dedi
dicte ecclesie
Actum
Garanties fournies au monastère de Morienval.
Magister
Noveritis quod
Hanc autem invadictionem voluit, laudavit et concessit
Preterea predictus
Hujus invadictionis sunt plegii
Pretera predictus
Et si in dicta decima non esset tantum bladi, quod predicti modii bladi non
possent solvi ad plenum, de eo defectus illorum modiorum bladi suppleretur de
avena ejusdem decime ad valorem bladi.
In cujus rei memoria presentes litteras ad petitionem predicti
Actum
Le doyen et le chapitre de St-Thomas de Crépy déclarent que les 22 s. parisis qu'ils percevaient sur deux maisons sises à Crépy appartiennent à l'église de Morienval.
Decanus et capitulum
Noverint universi quod cum nos ex sufferencia abbatisse et conventus de
In cujus rei memoriam presentes litteras fieri fecimus sigilli nostri impressione
roboratas.
Actum
Lettres de saint Louis, roi de France, aux sergents de la forêt de Rest pour la permission donnée aux religieuses de Morienval d'envoyer leurs bestiaux à la pâture dans la dite forêt.
Nobis conquerendo monstravit dilecta in Christo abbatissa
Actum apud
Translation de la chapellerie de Saint-Sauveur dans l'église de Morienval, faite par Pierre de Parville et Marie, son épouse ; ils la dotent de six bassiers de terre et demi arpent de vigne.
Ego
Ad cujus capellanie institutionem contulimus in elemosinam perpetuam sex bonaria
terre arabilis site apud
Alia duo bonaria in via que dicitur de
Contulimus etam ad institutionem dicte Capellanie dimidium arpentum vinee parum
plus vel parum minus site apud
In cujus rei testimonium et perpetuam firmitatem presentes litteras ego
Actum anno millesimo ducentesimo quadragesimo, mense septembri.
Accord entre l'église de Morienval et Jean, abbé de Longpont, au sujet des dîmes de Fransart et autres lieux.
Officialis
Noverint universi quod eum inter religiosas dominas abbatissam et conventum
Tandem dictis abbatissa et conventus et dicto
Predicta vero abbatissa et conventus intuitu pietatis et nomine elemosine ad
instanciam bonorum virorum voluerunt et concesserunt de communi suo assensu quod
dictus
Preterea cum dicte abbatissa et conventus in dicto managio medietatem de jure suo
haberent dictam medietatem dictus presbiter cum portione ipsum contingente
scilicet quarta parte quam diu vixerit possidebit.
Tenetur autem dictus
Quod assignamentum debet fieri infra proximam dominicam
Actum
Échange de plusieurs objets entre le couvent de Morienval et Robert, maire de Fonches.
Omnibus hec visuris.
Officialis
Vobis notum facimus quod in nostra presentia propter hoc constitutus,
Ita videlicet quod dictam terram tenebit idem
Itaque si defecerunt pro quolibet defectu duos solidos et octo denarios parisinos
eidem ecclesie pro emenda redderere teneretur.
Preterea
Huic autem venditioni et excambio supra dictis
Immo eidem legitimam ferent garandiam ad usus et consuetudines patrie adversus
omnes juri et legi parere nolentes.
In cujus rei testimonium presentes litteras ad instanciam dictorum
Datum
Eudes de Pierrefonds, et dame Anastasie, sa femme, donnent à l'église de Morienval
une pièce de terre au lieu dit Cabaret sur laquelle on peut semer
un muid de blé, moyennant 104 liv. parisis.
Universis presentes litteras inspecturis magister
Noverint universi quod
Immo promisit idem
Memorata autem
In cujus rei testimonium et munimen presentem cartam sigillo curie
Actum presentibus et in testimonium evocatis
Anno domini millesimo ducentesimo quadragesimo septimo mense aprilis.
Vente par Eudes de Pierrefonds, de deux essins de terre sis à Cabaret, à l'église de Morienval, pour le prix de 10 l.
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Noverint universi quod coram
Hanc autem venditionem
Immo eisdem supra hiis legitimam portabunt garandiam erga omnes legi et juri
parere nolentes, renuntiantes propter hoc tam dictus miles quam ejus uxor predicta
omni auxilio juris et beneficio canonici et civilis et maxime auxilio
In cujus rei testimonium presentes sigillo
Datum
Nicholaus officialis Silvan.
Universis presentes litteras inspecturis
Noverit universitas vestra quod orta contentione inter religiosas mulieres
abbatissam et conventum de
Tandem dictis partibus in nos compromittentibus et promittentibus sub pena
Nos, cause momento, plenius intellectis, die ad proferendum arbitrium partibus
assignato, partibus per procuratores comparantibus, dictum nostrum protulimus in
hunc modum.
Super campiparte et decima duorum arpennorum terre in monte de
Super tertia vero parte decime vini de vineis que movent de censiva
Abbatisse, et conventui silentium imponimus, decanum et capitulum nomine ecclesie
Hec autem omnia et singula sub pena in compromisso apposita a dictis partibus
precipimus observari, et ne super hoc in posterum dubitetur, presentibus litteris
sigilla nostra duximus apponenda.
Nos vero, dicte abbatisse et conventui de
Actum anno Domini
Accord entre l'église de Morienval et Nivelon, sire de Chaulnes, et son fils Renaut, au sujet de pièces de terre sises à Fonches.
A tous ceux qui ces lettres verront.
Je
Sachent tout cil qui est escript verront que comme descors fust entre l'abesse et
le couvent de
Ce est assavoir dez le cortil
Deux journex et
Sauf ce que se aucuns manufaiteires qui eust deservi mort venoit en ces manoirs
cil qui seroit manens es manoirs de par l'abéesse et de par le couvent le doit
mettre hors et se il estoit mestieuz, de nous ou de nos gens qu'il ne leur mis
hors par son seul sairement sanz plus faire encontre s'en passeroit li sergans de
ces manoirs.
Ne nous ne poons ne ne devons estlinguer les manoirs devant nommez.
Ne sergiant que nous aions, ne l'abéesse, ne li couvens ne pueent retenir en leur
manoirs qui sont dit devant les meubles ne les chatex a nos hommes encontre notre
droiture.
Et si est assavoir que se les beste à l'abbéesse et au couvent devant nommé
estoient prises en aucun forfait au terroir de
Simon de Clermont, sire de Nesle, donne à l'église de Morienval quatorze setiers et un quarteron de blé à prendre annuellement à Fonches, sur le dit couvent.
Je
Les quiex, ils tenoit de moi en fief.
C'est assavoir que il leur a quittée perpétuellement et il et ses hoirs et cette
quittance qu'il lor a faite.
Je l'ai volut et octroyé bien et loyaument comme sires et que ce soit ferme chose
et estable.
Je en ai as presentes lettres sellées de mon seel en l'
Accord entre le couvent de Morienval et celui de Saint-Jean au bois de Cuise, au
sujet d'une pièce de terre située au lieu dit la Haye de Rest,
données par Pierre Boistiaux, curé de Pierrefonds. L'église de Saint-Just donne pour
indemnité trois arpents et trois quartiers de terre.
Universis presentes litteras inspecturis.
Noverint universi quod cum
Tandem inter nos in hunc modum est pacificatum, quod dicta Ecclesia de dicta
terra tres arpentos et tres quarterios ex communi assensu nostro imperpetuum
possidebit et nos residuum terre dicte, de assensu dicte Ecclesie, in manum
mortuam possidebimus, salvis redditibus qui eidem Ecclesie pro dicta terra
debentur et omni justitia que potest et debet « illis de jure pertinere eo modo
quod si laicus eam teneret nec dictum monasterium ad ponendam dictam terram extra
manu nostram poterint cohercere.
In rei cujus testimonium presentes litteras dicto monasterio
Actum
Donation faite au couvent de Morienval par Jean, chanoine de Morienval, fils
d'Helinet, d'une place et d'une portion de vigne sise au lieu dit la
Courtille.
Universis presentes litteras inspecturis
Noverit universitas vestra quod in presentia
Mediantibus undecim minis avene ad mensuram de
In cujus rei testimonium presentes litteras sigillo
Datum anno millesimo ducentesimo quinquagesimo, mense decembri.
Pierre de Vic, chevalier, et Éléonore, son épouse, donnent à l'église de Morienval deux muids de blé à prendre annuellement dans la grange de Béthisy.
Ego
Ita videlicet quod dicta
Predicta vero
Quam scilicet
Si vero bona grangie predicte ad solutionem dictorum duorum modiorum non
sufficerent ad id plenarie reddendum et solvendum eis facio assignamentum ad totam
terram meam de
Quod ut ratum sit et firmum presentes litteras sigilli mei munimine roboravi.
Actum anno domini millesimo ducentesimo quinquagesimo secundo, mense
januario.
Marie, ayant la prévôté de Parvillers, vend à l'église de Morienval neuf journaux de terre aux lieux dits les Essarts, à Parvillers, pour 100 liv.
Universis presentes litteras inspecturis.
Ego
Vendidi etiam eisdem de assensu et voluntate predicti domini
Predicta videlicet novem jornalia terre supra dicte et totum homagium
Promisimus siquidem tam ego quam prefatus dominus
Que ut rata et inconcussa permaneant ego
Actum
Marie Prevôt(e) de Parvillers, rend aveu à l'église de Morienval pour divers biens en ce lieu.
Ego
Teneo etiam de dicta domina abbatissa et conventu homagia inferius annotata :
homagium videlicet
Teneo insuper hospites quos habeo in villa de
Hec omnia et singula prenotata teneo et recognosco me tenere in homagium et
feodum memoratum de dicta domina abbatissa et conventu
Cui recognitioni a me facte personaliter interfuerunt ex parte earum ad hoc
specialiter evocati,
In cujus rei testimonium presentes litteras sigilli mei munimine roboravi.
Actum
Ratification donnée par Éléonore, épouse de Pierre de Vic. au sujet de la donation faite à l'église de Morienval de 2 muids de blé à prendre annuellement sur la grange de Béthisy.
Universis presentes litteras inspecturis
Noverint universi quod domina
Ut unaqueque ipsarum sororum unum modium ex dictis duobus modiis, annis
singulis
Abbatissa Ecclesie memorate ut ipsa Ecclesia, post predictarum sororum decessum,
dictos duos modios bladi, scilicet bladi sani sieci et meditanei annis singulis
infra dictum terminum imperpetuum percipiat et habeat quitte et pacifice titulo
elemosine memorate.
Salva eisdem sororibus, quamdiu vixerint, ut dictum est, perceptione dictorum
duorum modiorum bladi etiam alteri post alterius decessum ac deinde postquam ambe
decesserint dicte Ecclesie annuatim imperpetuam faciendam dicta
Necnon et se ipsam presentem futurosque possessores quoscumque ipsius grangie
appendentiumque terrarum et hanc elemosinam scilicet dictos duos modios bladi
annui redditus titulo ipsius elemosine voluit dicta
Eadem
Volens nichilomi
Nos autem, quod super hiis coram dicto tabellione nostro actum est ratum et
gratum habentes presentem cartam dicte Ecclesie ad petitionem dicte
Acta in presentia horum testium scilicet
Raoul de Castres Archidiacre de Rivière, concède à l'église de Morienval le montant des biens de lépreux pour les hommes de corps, dont l'héritage revient aux chapelains.
Universis presentes litteras inspecturis
Noverint universi quod cum peteremus bona mobilia decedentium leprosorum, hominum
de corpore
Preterea cum abbatissa et conventus dicte Ecclesie
Promisimus etiam bona fide quod de cetero dictam Ecclesiam supra omnibus
premissis et singulis non inquietabimus ullo modo et de hiis tenendis et fideliter
adimplendis presentes litteras predictis abbatisse et conventui concessimus,
sigilli nostri munimine roboratas et hec universis tenore intimamus.
Datum anno domini millesimo ducentesimo quinquagesimo tertio, mense januario.
Lettres du roi Louis confirmant la permission donnée par son père aux religieuses de Morienval de prendre pour leur chauffage le bois mort dans la forêt de Cuise ; et chaque année un char de bois pour bâtir.
Quod cum inclite recordationis
Videlicet in montibus
Nos ipsius genitoris nostri piam donationem et cessionem, sicut superius
continetur, volumus concedimus et ratam habemus.
Adjicientes pro de dicto bosco mortuo moniales predicte ubicumque eis opus fuerit
edificare valeant.
Ita tamen quod quadrigam ipsam ad dictum usagium mittere non valeant in dicta
foresta nisi tantummodo bis in die.
Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentes litteras sigilli nostri
fecimus impressione muniri.
Actum apud
Lettres d'un accord entre l'église de Céens et l'église de Longpont sur les dismes de Fransart.
Universis presentes litteras inspecturis
Universitati vestre notum facimus, quod cum nos, diu est, traxissemus in causam
coram judice delegato a domino principe abbatissam et conventum Ecclesie
Ipse, per septennium ante dictam causam motam elapsum nos indebite spoliaverant
possessione nostra vel quasi ante dicta in parte videlicet in hoc que nos per
totum dictum septennium spoliaverant possessione nostra vel quasi percipiendi
tertiam partem fructuum vel proventuum decimarum sandici, tam apud
Et cum predictis etiam contra eas in judicio proposuissemus quod cum
Alii vero dictorum hominum quasdam pecias ortis suis contiguas vel partes earum
et alias distantes ab ortis non incluserunt.
Dicte vero abbatissa et conventus
Item cum ipse pluries petiissent a nobis extra judicium quod nos ad reparationem
grangie sue de
Quia in illa pars nostra dictarum decimarum reponebatur cum sua nobis dicentibus
quod nichil ad reparationem dicte grangie ponere debebamus, quia nunquam ad
reparationem illius aliquid posueramus in quadraginta annis vel amplius jam
elapsis, quamvis in tanto tempore aliquociens fuisset reparata, cum sepe dicte
cause aliquotiens fuissent agitati apud
Dicta abbatissa et conventus
In quibus etiam ortis et masuris voluerunt et concesserunt dicte abbatissa et
conventus quod nos habeamus de cetero imperpetuum tertiam partem decimarum sandici
ibidem seminati et collecti, si in illis ortis et masuris decima sandici ibidem
seminati et collecti debeat magna decima censeri, et quod habeamus de cetero in
perpetuum tertiam partem omnium decimarum in omnibus terris inclusis a
Vel etiam supra arreragiis illius de cetero nullatenus nobis movebunt questionem
vel etiam motam contra nos prosequentur.
In dicta etiam compositione ita fuit ordinatum de consensu nostro nomine Ecclesie
nostre
In cujus modi repositionem tertie partis predicte in dicta grangia voluerunt et
con
De ista vero compositione imperpetuum inviolabiliter observanda tam a nobis qui
nunc sumus in Ecclesia
Ita videlicet quod si contingeret nos vel illos qui nobis succedent de cetero in
Ecclesia nostra
Et ex nunc sua jurisdictione quam habebat in dictis causis tempore ordinationis
dicte compositionis libere uteretur ad instanciam nostram vel nostrorum
successorum in Ecclesia nostra vel ad instanciam dictarum abbatisse et conventus
que nunc sunt aut succedentium eis in Ecclesia
Ut autem omnia supra dicta prout sunt superius expressa, firma permaneant et
illibata imperpetuum, presentes litteras sigilli nostri munimine predictis
abbatisse et conventui que nunc sunt in Ecclesia
Datum
Lettres du roi saint Louis, par lesquelles ce prince fait remise aux religieuses de Morienval de 30 liv. parisis d'une part, et d'un tiers d'un muid de vin d'autre part, qu'elles devaient lui rendre annuellement, remise en faveur de l'anniversaire de la reine Blanche.
Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentem paginam sigilli nostri
fecimus impressione muniri.
Actum apud
Lettres du roi saint Louis enjoignant aux sergents de la forêt de Cuise, de laisser prendre chaque année un char de bois pour bâtir.
Cum nos monialibus
Ita tamen quod quadrigam suam ad dictum usagium non possent mittere nisi
tantummodo bis in die, pro ut hec in litteris nostris supra hoc confectis plenius
continetur.
Eedemque moniales, ut asserunt, per dictam quadrigam, sicut eis opus esset, non
possint attrahere vel adducere boscum competentem ad edificandum.
Tibi mandamus quatenus loco dicte quadrige singulis annis per tres dies currum
suum mittere permittas eisdem ad attrahendum vel ad adducendum predictum usagium
cum sibi viderint expedire.
Dum tamen hoc per visum et scientiam tuam fiat.
Datum apud
Agnès, veuve de Simon Vaslet Thiemer, concède à l'église de Morienval, ses droits avec terre sur 27 arpents à la Haie aux Essarts.
Universis presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod cum
Cedentes et quittantes eidem Ecclesie penitus et imperpetuum omnem proprietatem
et quicquid juris habebant vel habere debebant qualibet ratione in omnibus et
singulis memoratis et tam dicta
Ad hec autem presentes fuerunt dominus
In cujus rei testimonium presentibus litteris sigillum
Datum et actum
Accord entre le couvent de Morienval et le prieur de Brétigny, au sujet de certaines terres à Parviller et relevant du prieuré.
Universis presentes litteras inspecturis
Noverit universitas vestra quod in presentia nostra constitutus
Ita tamen quod si dictus prior vel ejus successores essent in defectu dictorum
duorum denariorum censualium ad dictum terminum, ipsi tenerentur dictis abbatisse
et conventui in lege sive emenda septem solidorum et dimidii parisiensium, pro quo
censu non soluto et pro lege si forte comittatur.
Dicte abbatissa et conventus vel mandatum suum possunt habere recursum ad terram
et saisire de fructibus ejus ad valorem dicti census et legis, et sciendum est
quod quotienscunque contigerit prioratum de
Nec est tacendum quod si contingeret quod dictus prioratus alicui alie persone
quam priori tradentur vel ad tempus vel ad vitam vel alio modo, quelibet persona
cui traderetur dictum relevium redderet pro dicta terra antequam de illa
gauderet.
Has autem conventiones tam nos quam dictus prior de
In cujus rei testimonium, nos istam emptionem approbantes et ratam habentes
presentes litteras sigillis nostris fecimus roborari.
Datum
Pierre Bonnart, curé de Rosel, au diocèse de Soissons, vend pour onze liv. parisis, à l'église de Morienval, un muid de blé de revenu annuel, à la mesure de Morienval, qu'il perçoit à Béthencourt.
Universis presentes litteras inspecturis
Noverint universi quod coram nobis in jure propter hoc personaliter constitutus
Cedens et concedens predictus presbiter prefatis abbatisse et conventui omne jus
divinum, proprietatem, possessionem et quamlibet actionem que et quas habere
dicebatur quoquo modo in dicto modio bladi vendito cum dicta sergantaria et in
omni parte ejusdem, promittens nichilominus dictus presbiter fide et juramento in
verbo Domini coram nobis prestitis ab eodem quod contra dictam venditionem per se
vel per alium non veniet in futurum, et quod nec artem nec ingenium queret per
quam seu per quod predicti abbatissa et conventus supra premissis vel aliqua
premissorum possint aut debeant imposterum molestari vel gravari seu etiam in
causam trahi coram aliqua justitia ecclesiastica vel seculari.
Immo prefatus presbiter eisdem abbatisse et conventui supra premissis et quolibet
premissorum legitimam feret garandiam ad usus et consuetudines patrie adversus
omnes super hoc juri ac legi parere nolentes et renuncia vit in hoc facto
predictus presbiter penitus et expresse exceptioni doli mali et exceptioni non
numerate pecunie vel non solute et omnibus aliis exceptionibus et rationibus que
de jure vel facto contra presens instrumentum seu contenta in eodem possent objici
vel opponi et que dicto presbitero possent prodesse et dictis abbatisse et
conventui nocere.
In quorum omnium testimonium et munimen ad petitionem dicti presbiteri presentes
litteras inde factas prefatis abbatisse et conventui sigilli
Datum et actum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo primo, mense
januario.
Milon, évêque de Soissons, confirme la vente que Pierre, dit Bonnart, de Morienval, curé de Rosel, avait faite aux religieuses de Morienval d'un muid de blé de revenu à prendre sur leur grange.
Omnibus presentes litteras inspecturis
Notum facimus universis quod coram nobis in jure propter hoc per
Idem presbiter per eadem predictam venditionem cessit et quittavit dictis
religiosis imperpetuum coram nobis cum omni jure domanio, proprietate, possessione
et actione qualicumque quas et que idem presbiter qualibet ratione habebat et
habere poterat ac debebat in dictis serganteria et modio bladi ejusdem pro pretio
Cedens et concedens predictus presbiter prefatis abbatisse et conventui omne jus
domanium proprietatem possessionem et quamlibet actionem que et quas idem
presbiter habebat quoquo modo in serganteria et modio bladi predictis mediante
pretio supra dicto.
Et promittens idem presbiter fide et juramento in verbo Domini coram nobis
prestitis ab eodem quod contra dictas venditionem, quittationem, cessionem ac
satisfactionem non veniet per se vel per alios ullo modo et quod nec artem queret
nec ingenium per quam vel per quod predicte abbatissa et conventus supra premissis
vel aliquo premissorum possint aut debeant imposterum molestari vel aggravari seu
in causam trahi coram aliqua justitia ecclesiastica vel seculari.
Immo sub dictis fide et juramento promisit idem presbiter coram nobis quod ipse
suis sumptibus de premissis sic venditis et de quolibet premissorum legitimam ad
usus patrie et consuetudines predictis religiosis et earum in hiis locum
tenentibus portabit garandiam contra omnes de hiis superius expressis in toto vel
in parte juri et placito parere nolentes, itaque si per defectum dicte garandie
vel per contrarium factum dicti presbiteri obviantis aliquibus conventionibus
supra dictis contingeret deinceps dictas religiosas per se vel per earum mandatum
incurrere aliqua dampna vel facere aliqua custamenta, idem presbiter omnia dicta
dampna et custamenta predictis religiosis vel earum mandato reddere teneretur et
etiam eis vel earum procuratori supra hiis dampnis et custamenti credere solo
simplici juramento absque alia probatione et ad omnia premissa irrevocabiliter
tenenda et adimplenda idem presbiter coram nobis obligavit omnes heredes ac
successores suos presentes et futuros ac etiam omnia bona sua mobilia et immobilia
presentia et futura, supponens se, quantum ad premissa, nostre jurisdictioni
ubicumque contingat, ipsum de cetero se transferre ac renuntians in hiis omnibus
coram nobis sub juramento et fide predictis penitus et expresse exceptioni non
numerate pecunie predicte, non sibi tradite, non solute nec in ejus utilitatem
converse, exceptioni illi qua subvenitur deceptis ultra dimidiam justi pretii vel
juste estimationis, privilegia fori beneficia et omnibus aliis exceptionibus
deceptionibus et rationibus tam facti quam juris canonici et civilis que sibi vel
suis heredibus aut successoribus possent et deberent deinceps competere et
prodesse et dictis religiosis vel earum mandato obesse in aliquo vel nocere ad
elidendum seu revocandum aliqua de premissis.
In quorum omnium testimonium et munimen presentibus litteris de volun
Datum et actum pluribus presentibus et ad hec in testimonium evocatis anno Domini
millesimo ducentesimo septuagesimo tertio, mense januario.
De petita licentia eligendi in monasterio Mornevallis.
Orationes humiles et devotas...
Cum per mortem religiose mulieris
Datum
o CCo
Transaction entre Roger de Palasne, chevalier, Regnaut, curé de Montigny, Isabelle de Roissy, veuve de Thomas du Du Moyen, écuyer, et Regnault de Roissy, écuyer, fils d'icelle Isabelle, et les religieuses de Morienval.
A tous ceulx qui ces présentes lettres verront et orront.
Nous faisons assavoir à tous que comme discors fut entre nous d'une part et les
religieuses dames, l'abbesse et le couvent de
Sur ce que nous disions et affirmions que les devant dictes abbesse et couvent
avoient chascun an à tousjours le neufvienne en la disme
Et elles disoient et affirmoient à l'encontre quelles avoient, lever, penre,
avoir debvoient en la dicte disme le neufviesme pour tout.
C'est assavoir en blé, en avoinne, en pois, en fesbves, en vesches, en estrains
et en feures et en toutes autres choses qui pouvoient et debvoient yssir et venir
pour
C'est assavoir que ce nous trayons ou traire faisions la dite disme à nos
chevaulx, à nos charrettes, et à nos sergents nous deverons prendre et lever et
avoir le redisme de tous les biens de cette disme sans contredict d'elles et
elles, par ce, seront quitte de tout ce que ladite disme averoit cousté à traire
fors du loyer de la granche duquel elles doibvent partir les neufviesme et
partiront les dites abbesse et le couvent et partir deveront et doibvent partout
au remenont si comme dessus est dict nous deverons prendre le serment des sergens
que ladicte disme quenont, le veront receveront et garderont que il la partie aux
demanderesses abbesse et couvent et toute la disme devant dicte leur garderont
sincèrement et loyaument autre saut comme la nostre propre partie sans dommage
faire à elles et pour ce que ce soit ferme chose et estalle, nous
Ce fut faict en
Quittance donnée aux religieuses de Morienval par Charles, comte de Valois, des droits d'amortissement des biens qu'elles avaient acquis depuis quarante-huit ans en deçà.
A tous ceux qui ces presentes lettres verront et orront.
Sachent tuit que nous avons eu et receu de Religieuses Dames l'abbesse et le
couvent de l'Église
Premièrement :
Item.
Item. arpents
Item. en ce même lieu, un quartier.
Item. ou
En
En
Ez
A la
En
Au bu de lonc fou,
Au bois sire
Item.
En ce meesme lieu,
En
A la
A la
Au sentier de
Au sentier de
Au
A la geule dou
Az
De seure la quarrière de
A la voie de L'essart,
En
Au
A la viez loge,
Au chemin de L'essart,
De Lez la Couture de L'essart,
Au
Item, De lez ce même chemin,
Au bu de bouc fou,
As deux crois,
En
A la
Au chemin de
En
Au mont de
Au lonc fou,
Dont li ans que cele terre fu achetée n'est
mie encore passez et la puent li ami retraire per la bourse.
A la
A la
A
Au mont de
Item.
Item.
Item. Mares pour semer un boicel de linuise.
Item. à
En chante pie,
Ez ruelles,
Item une maison qui fut monseigneur
Item maisières cheves tenans à ladite
église.
Item une maison delez le clos de la place.
Item une maison à la
Item une maison séant devant la maison qui fut
Item un muid de vin moitié blanc, moitié rouge.
Item un quartier de pré tenant au ru sire
Item de
De monseigneur
Item de iceli monseigneur
Item de
Item de
Item en
Item en ce même lieu un quartier qui fut
Item au
Item az essars,
Item au boz,
Item au
Item au
Item au
Et pour toutes ces choses ci-desseur dénommées avoir fermes et estables, je
Ce fut fait en l'
Philippe de Bonneuil, fils d'Oudast, et sa femme Marguerite, vendent aux religieuses de Morienval leur maison située à Watervoisin, au lieu dit Goindinval, et une vigne pour 250 liv. parisis monnaie forte, remise faite pour les égoûts des dites maisons.
A touz ceux qui ces présentes lettres verront et orront.
Sachent tuit que pardevant nous pour y ce faire et accorder vindrent en leurs
propres personnes,
Item : une pièce de vigne si comme elle se comporte de lonc et de li tenant au
courtil et au prael devant diz et a lestable devant dite et az estables et au
pignon de la grange
Cil qui ainsin converroient larroient du lonc de tout le laires des maisons
devant dites.
Si comme il est dessus dit et lairoient ou mur ou en la closure devant dites lieu
wit ou non clos pour aler et pour venir en
l'espace des
Les hirétages dessus diz vendus, les dites quittances et les accors dessus dis
tenront garderont accompliront et en porteront bonne garandise et loial et
chascuns pour le tout, az devant dites religieuses et aceulz qui aront cause de
iceles a touz jours envers touz et encontre touz en jugement et hors jugement a
leurs propres cous et despens et renderont toujours damages et despens se aucuns
en y avoit en ce pourchacier par leurs deffaut des quiex li porteres de ces
presentes lettres sera creus par tout par son simple sairement sans autre preuve
faire encontre et quant a ce tenir garder faire et accomplir en obligèrent devant
nous li dit vendeurs et laissierent pour obligiez tous ensemble et chascuns par
soi et pour le tout envers les dites religieuses leurs eglise et ceuls qui aront
cause de iceles et sousmittrent à la jurisdiction de la Prevoté de
En tesmoing de ce, nous, a la requeste des dis vendeurs avons selleez ces
presentes lettres dudit grand seel et nous
Ce fu fait en
Lettres de Philippe le Bel, roi de France, accordant aux religieuses de Morienval l'autorisation d'envoyer paître trente porcs dans la forêt de Cuise, excepté les jours de ête.
Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod nos religiosis
mulieribus dilectis nostris in Christo abbatisse et conventui monasterii
Dantes custodibus et servientibus foreste predicte modernis et qui pro tempore
fuerint tenore presentium in mandatis ut religiosas predictas de cetero presentis
concessionis nostre gratia omni impedimento cessante, permittant absque alterius
mandati expectatione gaudere.
Salvo in aliis jure nostro et in omnibus quolibet alieno.
Quod ut perpetue stabilitatis robur obtineat presentes litteras sigilli nostri
fecimus impressione muniri.
Actum
Acte de cession faite par Henri dit du Moion de Roissy-lès-Vaumoise, écuyer, de neuf mines de blé de rente perpétuelle assis sur certaines terres.
A tous ceus qui ces presentes lettres verront et orront.
Sachent tuit que pardevant nous comme pardevant justice pour yce faire et
accorder vindrent en leurs propres personnes.
t
t PierreEt quant à ce tenir garder faire et a emplir fermement et entierrement et non
contrevenir, en obligierent devant nous li dit detteur et laissièrent pour
obligiez tous ensemble et chascuns par soi et pour le tout envers les dites
religieuses leur eglise et le porteur des presentes lettres de par eles et sous
mistrent à la jurisdiction de ladite prevosté et en quelque destroit ils se
transportent et soient demeurant sans autre seigneur avouer ne requerre pour eulz
ne pour leurs hoirs, leur cors a mettre et a tenir prison fermée de part notre
seigneur le Roy.
Leurs hoirs tous leurs biens et les biens de leurs hoires muebles et non muebles
presens et a avenir quelz que il soient et puissent estre trouvé et especiaulement
les terrages devant ditz seur lesquels la devant dite annuele et perpetuele rente
est assise a penre saisir et detenir partout vendre et despendre de par no
Seigneur le Roy ou de par quelque justice il plairoit miex au porteur de ces
presentes lettres le dit général ains que l'especial ou l'especial, ains que le
général que il plaira miex au porteur de ces presentes lettres pour enteriner le
fait de ces presentes lettres, se deffaute y avait et renoncierent le dit detteur
pardevant nous pour eulz et pour leurs hoirs et pour ceux qui aront cause de eulz
en y ce fait expressement a toute ayde de droit de fait de canon et cytoien, a
exception de fraude de mal circonvention et de deception a ce que il ne autres
pour eulz ne puissent pas dire que il y ait esté autrement fait que ci est
escript, a touz privileges de crois, a toutes
graces et indulgences donneez ou à donner de quelque personne, au bénéfice de
restitution de velleyan de division a tout droit escript et non escript et
coustume de terre et de pais et a toutes autres raisons exceptions et actions de
droit et de fait qui ci ne sont expressées lesquelez il eurent et ont pour
expresséez qui a eux et à leurs hoirs pourroient valoir et aidier contre ces
presentes lettres a destruire le fait qui y est contenus.
En tesmoing de ce, nous a la requestre desdiz detteurs avons seelleez ces
présentes lettres de seel de la dite prevoté et du seel au dit tabellion sauf le
droit noseigneurs le Roy et l'autrui ce fu fait en
Lettres du roi Philippe le Bel accordant aux religieuses de Morienval l'autorisation d'enlever les bois sec et vert de chauffage, et un char de bois pour bâtir chaque année.
Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod nos divine pietatis
intuitu et ob nostre predecessorumque nostrorum ac inclite memorie
Nolumus tamen quod numerus quadrigarum quas ipse religiose habent in dictis
forestis pro earum usagio propter hoc quomodolibet diminuatur vel etiam
augmentetur.
Quod ut firmum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris fecimus
apponi sigillum nostrum, salvo in aliis jure nostro et quolibet in omnibus
alieno.
Actum in abbatia
Pierre de Fayel, écuyer, et Dame Agathe, sa femme, vendent à l'église de Morienval la dîme de Glaigne où ils restaient, pour 20 liv. parisis fortes.
A tous ceux qui ces presentes lettres verront et orront.
Sachent tuit que pardevant nous comme pardevant justice pour y ce faire et
accorder vindrent en leurs propres personnes,
C'est a scavoir tout le droit, l'action, seignourie et propriété que il avoient
et povoient avoir en une dixme laquele siet a
Aincois des ore mais en avant, ladite vente et quittance devant dite tenront,
garderont, delivreront et en porteront bonne garandise et loial a ladite abbeesse
et a ceus qui aront cause de li et dou couvent a touz jours envers tous et contre
tous et avec ce ils rendront tous cous, dommages et despens se aucuns en y avoit
par deffaut de leur garandise, des quiex et dont ils se tindrent bien payez tout a
plein pardevant nous et en quittèrent ladite acheteresse et le couvent et touz
ceux qui poiroient avoir cause de eulz bonnement à touz jours et sans rapel,
recognurent encore li dit vendeurs que de la disme et de tout le droit que il
avoient et povoient avoir il s'en estoient devestu et dessaisi en la main de
ladite abbeesse et Couvent comme trefonciere et encore s'en dessaississoient-il en
notre main comme en main souveraine et que ladite abbeesse et Couvent en fussent
saisi et revestu tant par leur main comme par le bail de ces presentes lettres et
par title de vente et promittrent ledit vendeur pardevant nous par leur loial
creant et chascuns pour le tout et seur amende que contre la vente et quittance
dite ne venront ne venir ne feront ne debat ne empeschement nul ni metteront ne ne
feront mettre par eulz ne par autre par nul droit de hiretage de succession de
pere ou de mere ou d'autre charnex amis par raison de conquest de douaire de don
de noces ou d'autre par nul droit que ce soit puist estre ou ait esté commun ou
especial a nul jour.
Aincois desore mais en avant ladite vente et quittance devant dite tenront,
garderont, délivreront et en porteront bonne garandise et loial a ladite abbeesse
et a ceux qui aront cause de li et dou Couvent à touz jours envers tous et conte
tous et avec ce ils rendront tous cous damages et despens se aucuns en y avoit par
deffaut de leur garandise des quiex li porteres de ces lettres sera creuz par tout
par son simple sairement sans autre presve faire en contre et quant à ce qui est
devant dit tenir garder acomplir et non contrevenir en obligerent devant nous li
dit vendeur et laisserent pour obligez et chascuns par le tout envers les dits
acheteurs ou le porteur de ces lettres et souzmistrent à la jurisdiction de la
Prevoté de
En tesmoing de ce, nous, à la requeste des dits vendeurs avons seelleez ces
presentes lettres des seaulz de ladite Prevoté sauf tous droits.
Ce fu fait en l'
Henri de Moion de Rossy reconnaît devoir aux religieuses de Morienval une rente
annuelle de neuf essins de blé à la Mesure de Saint-Pierre en
Aile.
A tous ceux qui ces presentes lettres veront et orront.
Sachent tuit que pardevant nous comme pardevant justice pour yce faire et
accorder, vint en sa propre personne
Si comme li diz
Le dit general ains que le especial ou l'especial ains que le general que il
plaira miex au porteur de ces presentes lettres ou le dit transcript pour
enteriner le fait de ces presentes lettres, se deffaute y avoit, et renonça li diz
En tesmoing de ce, nous, a la requeste du devant dit
Ce fu fait l'an de grâce
Lettres de Henri, comte de Valois, portant reconnaissance de 64 liv. parisis dues par suite d'achats faits par l'église de Morienval.
Nous
Faisons savoir à tous ceux qui ces presentes lettres verront et orront que a nos
amez et féaux,
et universites des acquerements faits en ladite Conté par quelconque cause que ce
soit Religieuses dames l'abbéesse et le Couvent de l'eglise
dévisées acquises en noble fié ont finé à
Lesquelles nous avons eus et reçues et nous en tenons pour bien payés.
C'est assavoir pour un quartier de terre au val de
Item pour
Item pour
Item pour un arpent à la Voie Droite.
Item pour
Item pour
Item
Item une maison et le courtil si comme il se comporte et
C'est assavoir
Item un petit de courtil et de maison à
Item quartier
Item
Item une maison à
Item
Item
Item un arpent de lez la cousture de
Item
Item
Item
Item
Item
Item
Item
Item
Item
Item
Laquelle finance nous volons loons et approvons.
Et octroyons que les choses dessus dictes soient et demeurent as dictes
Religieuses à tous jours mais perpetuellement sans être pourforciéez par nous ne
par nos successeurs de les mettre hors de leurs mains, ou de en faire autre
finance ou temps à venir, et ce promettons nous à tenir fermement sans venir
encontre.
En tesmoin de laquelle chose nous avons fait mettre en ces présentes lettres
notre propre seel qui furent faites en l'
Lettres du roi Philippe le Long autorisant les religieuses de Morienval à envoyer paître leurs troupeaux, juments, poulains, bœufs, vaches et veaux dans la forêt de Cuise.
Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod nos dampna
considerantes gravia que religiose mulieres abbatissa et conventus monasterii
Dantes presentibus in mandatis magistris forestarum nostrarum.
Necnon dicte foreste nostre
Quod ut ratum et stabile perpetuo perseveret presen
Actum apud
Le Bailli de Vermandois déclare que chargé de saisir les biens que l'abbaye de Morienval aurait acquis depuis 50 ou 60 ans, il est résulté de l'enquête que tous les biens de ce monastère étaient de date plus ancienne.
A tous ceus qui ces presentes verront et orront.
Sachent tuit que nous en l'
Nous vous mandons et commettons que vous vous enfourmez diligemment des acques
que l'église de
e eglise sans delay.Donné à
Par la vertu desqueles Lettres nous avons enquis diligemment à plusieurs
personnes anciennes dignes de foy examinéez et juréez estroitement, se ladite
Église a rien acquesté puis le temps dessus dit, liquel nous dirent et
tesmoignerent par leurs loyaus creans et sairements que non, pour coi a ladite
Église nous delivrons et avons delivré tous les biens estans en la Prevosté de
En tesmoing de ce, nous avans mis en ces presentes lettres ledit seel de la
baillie establi à
Ce fu fait
Demande au roi par les religieuses de Morienval pour obtenir la permission d'élire une abbesse au lieu et place d'Æide d'Ertry décédée
Excellentissimo principi domino suo,
Cum monasterium nostrum sit ad presens abbatisse regimine destitutum per mortem
bone memorie
Hinc est quod vestre celsitudini regie notum facimus quod nos dilectos nostros
In cujus rei testimonium sigilla nostra quibus ad presens utimur presentibus
litteris duximus apponenda.
Datum
Procuration délivrée par les religieuses de Morienval à Pierre du Martroy, pour demander qu'il soit procédé à l'élection d'une abbesse à Morienval en remplacement d'Adèle d'Ertry.
Strenuissimo principi domino suo precipuo
Cum nostrum monasterium sit ad presens abbatisse regimine destitutum per mortem
bone memorie domine
Notum facimus quod nos dilectos nostros dominum
In cujus rei testimonium sigilla, nostra quibus ad presens utimur presentibus
litteris duximus apponenda.
Datum
Lettre du roi Charles le Bel adressée au couvent de Morienval, contenant l'autorisation d'élire une abbesse, sauf la remise des droits du comte de Valois.
Dilectis priorisse et conventui monasterii
Cum ex parte vestra nobis fuerit supplicatum ut vestro predicta vacante
monasterio per mortem
Nos attendentes quod Karissimus dominus genitor noster in alia dicti monasterii
vacatione ultima tunc priorisse et conventui ipsius monasterii licentiam concessit
eandem et considerantes quod
Salvo dicto patruo nostro jure suo si quod habeat in predictis.
Super quo si et cum petierit sibi justitiam faciemus.
Datum
Accensement fait par le couvent de Morienval à divers de Fresnoy, de sept arpents,
un quartier et de terres situées au Val Bourgon.
A touz ceus qui ces presentes lettres verront ou orront,
Salut.
Sachent tuit que pardevant nous comme pardevant justice pour y ce faire et
accorder vindrent en leurs propres personnes
Item ledit
Item ledit
Item ledit
Item ledit
Item
Ce fut fait en
Charte de Goslin, évêque de Soissons, qui confirme à Luc, abbé de Cuissy, et à ses
successeurs une terre labourable au terroir de Bonneuil, laquelle Raoul, comte de
Vermandois, avait léguée avec le terrage, de manière que si les paysans venaient à
en cesser le labour, ladite terre repasserait aux Religieux. (Note de D. Grenier propriamanu.)
In nomine sancte et individue Trinitatis.
Ego
Beneficiis que ex munificentia principum religiosis conferuntur ecclesiis
congaudere, ea denique Ecclesiasticis communire instrumentis par est.
Ea propter
Hec scilicet : terram arabilem de
Terragium quoque quod ibi habebat, eo tenore quod si rustici eam terram colere
desistant, ad proprietatem fratrum libere revertatur, pascua quoque et terram
incultam et cursum aque ad faciendum molendinum concessit.
Preterea addidit quatenus usui predictorum canonicorum cederet.
Necnon et in posterum quicquid in nemoribus suis eis esset necessarium.
Si quis igitur ecclesiastica secularisve persona hanc nostre auctoritatis
institutionem temerario ausu irritare vel destruere voluerit, semel, secundo,
tertiove ammonita nisi resipuerit et satisfecerit divine ultione subjaceat.
Hoc autem factum est.
Anno M. C.
Anno regnante
Charte de Raoul, comte de Vermandois, par laquelle il gratifie l'abbaye de
Notre-Dame du Lieu Restoré, des dîmes grosses et masure de Bargny,
et d'une masure au même terrain pour y bâtir.
In nomine sancte et individue Trinitatis.
Ego
Apud homines quidem preclaram memoriam apud Deum vero magnificam repensationis
gloriam optinere desiderans, Ecclesie
Quibus etiam panes altaris
Semper parati providentiam Deo servientium ubique protegere eorumque subaulas ad
pociorem
Preterea, ut eorum fratrum conversatio nullo unquam exturbetur adversario, eas in
predicto mansuram unam habere volumus territorio.
Videlicet et domos quas voluerint extruant et totius ville aisentias
pérpetualiter sine offenso possideant Hujus igitur donationis testes sunt milites
:
Acta sunt hec
Confirmation donnée, en 1257, par l'official de Soissons d'un accord qui s'était
fait entre les abbés de Cisteaux et de Prémontré à cause de difficultés esmeucs par leurs Religieux. (D. Grenier).
Universis presentes litteras inspecturis.
Noverint universi quod nos
mccolo septimoIn nomine sancte et individue Trinitatis Patris et Filii et Spiritus sancti.
Amen.
Confirmacio societatis et pacis inter Cystercienses et Premonstratenses.
Igitur ad custodiam pacis et civitatis utriusque capituli assensu, utrumque
ordinem constitutum et confirmatum est.
Ut nullus
Nullus in utroque ordine locum ad abbatiam edificiat circa alterius ordinis
abbatiam infra
Et
Quod si nostri redditus et possessiones ad tenendum conventum sufficiant, de
grangia ad grangiam sive de grangia ad abbatiam ad minus semper una intersit
leuga.
Mansio vero sororum de abbatia distet duabus leugis.
Verumtamen terre ille que ante annum Incarnationis et diem qui suscriptus est
suscepti fuerant, sub hac lege non tenebuntur.
Siquidem singule terre ad integram carucam sufficerint vel ad edificandam
abbatiam suscepte fuerint, nullus utroque ordine alter ab altero tam de
nutrimentis quam de laboribus decimas exiget vel accipiet.
Si aliquis in utroque ordine de qualibet re emendare vel acquirenda loco suo,
prius tractare vel aliquam convenire incepit.
Antequam sponte dimiserit : nullus de altero ordine sibi usurpare, vel impedire
presumat Si forte in aliquibus locis inter aliquos utriusque ordinis aliquid
queremonie emerserit, inter eos familiariter per aliquos religiosos mediatores
componi non poterit, sine majori audiencia differetur et ad audientiam alter
utrius generalis capituli referetur.
Quisquis in eodem capitulo reus esse claruerit, quod intulit dampnum prius
restituat et post modum in capitulum quem offendit veniam usque ad satisfactionem
ante pedes ejus humiliat, reliquum vero penitencie in dispositionem Generalis
Capituli seu ordinis permaneat commemorationem et plenarium officium pro omnibus
defunctis suis singulis annis invicem facient.
Quod ut firmum deinceps et in eternum quandiu utriusque ordinis viguerit
inconcussum permaneat Ego
Signum
mo centesimo quadragesimo
secundoEpacta vicesima secunda.
Inditione quinta.
Concurrente
iiiovo
In cujus rei testimonium nos Officicialis
Anno et die supra primo prescriptis.
Bulle du pape Eugène III. Confirmation des possessions du Lieu-Restoré adressée à l'abbé Haimon et à sa communauté. Des priviléges accordés à l'abbaye.
Quia sine vero cultu religionis nec caritatis unitas potest subsistere nec Deo
gratum exhibere servitium, expedit apostolice auctoritati religiosam personam
diligere et earum quieti auxiliante Domino providere.
Ea propter, dilecti in Dominum filii,
Statuentes ut quascunque possessiones, quecumque bona in presentiarum juste et
canonice possidentis aut in futurum concessione pontificum, liberalitate regum,
largitione principum, oblatione fidelium seu aliis justis modis prestante Domino
poteritis adipisci, firma vobis vestrisque successoribus et illibata
permaneant.
In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis.
Ex dono
Terragium quoque quod ibidem habebat eo tenore quod si rustici, eam colere
destiterint ad proprietatem vestram libere redeat.
Pascua etiam et terram incultam et cursum aque ad faciendum molendinum
Ecclesiam de
Decimam de
Decimam de
Tertiam partem de
Curiam de
Sive laborum vestrorum quas propriis manibus aut sumptibus colitis, sive de
nutrimentis animalium vestrorum nullus omnium clericus vel laicus a vobis decimam
exigere presumat.
Decernimus ergo ut nulli omnino hominum, etc.
Amen amen amen † † † (Episcopi cardinalis, etc.
)
Datum
Charte d'Amaury, évêque de Senlis, faisant mention de la fondation du Lieu-Restoré par Raoul, comte de Vermandois, et du don que ce comte lui avait fait de la dîme de Feigneux dont la sixième partie, qui appartenait à divers particuliers, fut remise à lui, évêque, pour en gratifier la même abbaye, ce qu'il fit par cette charte adressée à l'abbé Haimon et à sa communauté.
In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti.
Amen.
Episcopalis officii interest pauperibus ecclesiis providere, et necessitatibus
fratrum debitam impendere sollicitudinem.
Siquidem illustris
Et quibusdam sue largitatis dotaverat beneficiis.
Inter que postremo universam decimam de
Et predicte Ecclesie ab eo devotissime donari postulavit.
Cujus juste petitioni debitum prout dignum fuerat, et assensum prebuit et
effectum hujus decime sextam partem que
Laudantibus filiis ac filiabus suis et
Simili modo de sexta parte ejusdem decime que de feodo
Tibi igitur abbas venerabilis
Anno M. C.
Signum
Donation par l'abbaye de Valsery d'un cens en bénéfice à Bonneuil en faveur de Haimon, abbé du Lieu-Restoré.
In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti.
Amen, Ego
Notum facimus tam presentibus quam futuris quod accepimus ab ecclesia
Apud signa memoratum
Actum est hoc
Accord entre l'abbaye du Lieu-Restoré et celle de St-Médard-lez-Soissons au sujet d'une petite forêt, à condition que les chanoines réguliers du Lieu-Restoré la défricheraient et la mettraient en nature de terre labourable.
Noverint tam futuri quam presentes fratres
Convenit tandem inter Ecclesiam
Metas silvule que prius assignate fuerant nullatenus transgressuri.
Hec autem pretio sic considerata est ut ab utraque parte concessa sit, cum eodem
censu quem prius dederant.
Duas partes decime de terra eadem fratres sepe prefati
Sed ne discordia vel dissentio aliqua inter Ecclesias ipsas propter nimiam
domorum vicinitatem contigeret assensu ecclesie utriusque firmissime statutum est
ne mansionem aliquam super eandem terram edificare presumerent.
Quod ut ratum sit et firmum per cirographum utriusque Ecclesie sigillo roboratum
est.
Actum in capitulo
o Co LXo VIo
Charte d'Etienne, doyen de Saint-Rieul de Senlis, touchant l'abandon fait par son chapitre de l'abbaye à l'abbaye du Lieu-Restoré, d'une dîme au terroir de Feigneux, à la charge de rendre annuellement dix-sept muids de blé médiocre et huit muids d'avoine.
In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti.
Notum habeat tam futura successio quam presens hominum generatio quod ego
Eo tenore quod ab ejusdem Ecclesie fratribus
Accepit preterea Ecclesia
Et sic utraque ecclesia jus proprium quod in territorio de
Nos autem ut pactio ista firma et rata, etc.....
Auctoritate sigilli nostri confirmavimus, etc......
Actum anno
o Co LXXo IXo
Charte de Mathieu, comte de Beaumont, et d'Eléonore de Vermandois, son épouse, comtesse et dame de Crespy, par laquelle ils donnent à l'abbaye du Lieu-Restoré quatre-vingts arpents de terre dans les bois de Bargny à la charge d'enrendre la neuvième gerbée.
In nomine sancte et etc.
Justum est ut de nobilium virorum atque mulierum habundantia servorum Dei penuria
suppleatur.
Unde est quod ego
Consensimus etiam quod si quis eandem Ecclesiam, quod absit, de eadem terra
inquietaverit, plenam garandiam eidem Ecclesiæ portabimus.
Ut autem hec pactio in perpetuum duret, sigillo
Actum est hoc apud
o Co octogintesimo
quinto
Accord entre l'église du Lieu-Restoré et le prieur de Saint-Amand au sujet de la dime de la grange dans les terres de Sommeval et du Bois-Robert.
In nomine, sancte et individue Trinitatis.
Amen.
Ego
Videlicet quod Fratres ecclesie
Quas propriis manibus et sumptibus laborabant sive de nutrimentis animalium a die
qua pax ista facta est in pace possidebunt.
Exemptis
Debent predicti Fratres ecclesie nostre singulis annis
xiiSecundum vero quod ecclesia nostra omnem decimationem ultra viam que ducit de
Ut autem hec pactio etc.
...........................
.................................
Actum est hoc anno........
moco nonagesimo ij.
Charte de Nivelon, évêque de Soissons, confirmant à l'abbaye du Lieu-Restoré deux muids de blé, mesure de Crépy, à prendre sur son terrage de Plessy-le-Bourg et plein usage dans les bois et pâturages du dit lieu, excepté dans le lieu de Praesle.
Notum facimus presentibus et futuris quod
Ad hec omnia plenum prebuerunt assensum
observari... faceret.
Hujus rei testes et plagii fuerunt
— Preterea testes fuerunt
Anno
o Co nonagesimo
nono
Aumône de six muids de bled faite à l'église du Lieu-Restoré par Thomas, prévôt de la Ferté-Milon, et Ermine, son épouse, à l'église du Lieu-Restoré, avec charge pour la dîme de Feigneux. Enguerrand de Liry, de qui dépendait ce fief, approuve.
Ego
Noverint tam presentes quam futuri quod
Et
Post modum ipse T...
in presentia nostra constitutus tres illos modios qui sui erant per manum nostram
eidem ecclesie contulit eleemosine titulo in perpetuum possidendas.
Insuper etiam fide
quam illos tres quos ipse E...
dederat ratam habuit et fide data in manu nostra de illa elemosina se quantum ad
feodum pertinet garandiam portare promisit erga omnes illos qui in eodem feodo
aliquid juris habent vel habere possunt.
Eamdem dictam elemosinam uxor ejusdem J... ratam habuit.
Quod ut ratum sit, ad petitionem ipsorum hoc scriptum super hoc factum, sigilli
nostri impressione fecimus communiri.
Actum apud
o duodecimoAstantibus
Charte d'Eléonore, comtesse de Saint-Quetin, et dame de Valois, confirmant à l'abbaye du Lieu-Restoré l'aleu de Bargny donné par Martin de la Chapelle, sous charge d'un censannuel d'un marc d'argent. Confirmation accordée sous condition que les Prémontrés y édifieront une chapelle de leur ordre.
Noverint universi tam, presentes quam futuri quod Fratres ordinis
Sciendum est etiam quod dicti Fratres
Nos vero hec laudavimus et concessimus sub tali conditione quod sepe dicti
fratres
Quod ut ratum, et inconcussum presentem paginam sigilli nostri appositione
fecimus confirmari.
Actum
o CCoo
Charte d'Eléonore comtesse de Saint-Quentin, et dame de Valois, confirmant le don fait par Huger de Bargny, officier de sa maison, à l'église de Lieu-Restoré.
Notum facio tam futuris quam presentibus quod
Similiter ecclesia
Quod ut ratum etc.
Actum anno
o CCo IIo
Charte de Mathilde, abbesse de Fontevraut, par laquelle du consentement de la prieure Eustachie et du prieur Gilbert et de la communauté de Colinance, elle abandonne à l'abbaye du Lieu-Restoré sept mines d'avoine de dime que le monastère de Colinance répétait au territoire de Bargny.
Sciant presentes et futuri quod ego
Inde testes sunt
Actum est hoc anno Verbi incarnati
o CCo IIo
Lettres de Fernand, commandant de l'ordre de Saint-Jacques au-deçà des Pyrénées, par lesquelles il confirme un traité fait et passé entre l'abbé et le couvent du Lieu-Restoré, et Roderic, prieur de l'Ordre en France, au sujet de Martin de la Chapelle à Bargny, à la charge d'une rente de 40 s. parisis à payer annuellement au commandeur de l'Ordre en France.
Ego
Notum fieri volumus tam presentibus quam futuris nos ratam habere compositionem
factam inter abbatem et conventum
Hoc autem factum est
o CCo VIIo
Diplôme du roi Philippe-Auguste qui accorde aux chanoines réguliers du
Lieu-Restoré, de prendre annuellement dans la forêt de Retz mille cordons de coudre et de charme pour faire des futailles, et soixante-dix
cordons de bouleau pour faire des cuves et de grands tonneaux.
In nomine Sancte et individue Trinitatis.
Amen.
Ego
Noverint universi presentes pariter et futuri quod nos concessimus canonicis
Servientium nostrorum similiter, nichilque amplius capient canonici memorati in
predictis landis.
Quod ut perpetue stabilitatis robur obtineat presentem cartam sigilli nostri
auctoritate et Regii nominis caractere inferius ornatam confirmamus.
Actum
o CCo quinto decimoAstantibus in palatio nostro quorum nomina supposita sunt et signa.
Lettres de Jean de Rome, commandeur de l'ordre militaire de Saint-Jacques et de
tous les frères de l'ordre, par lesquelles ils déclarent avoir vendu à l'abbaye du
Lieu-Restoré une rente de 40 s. p qu'ils lui devaient pour certaines terres à
Baigny. (Voyez la charte 120) Deux sceaux dont l'un porte une épée en pal, la pointe
en bas...., accostée de deux fleurs de lys. — Légende : Jacobi in
Gallia. De l'autre côté, une coquille renversée.
Omnibus presentes litteras visuris salutem.
Noverint universi quod ego jam dictus
Quoniam autem hanc venditionem firmam esse volumus et stabilem, predictis abbati
et conventui concedimus, creantamus et in verbo Domini promittimus quod si a
magistro et commendatore nostri Ordinis de
In cujus testimonium et munimen tam sigillo nostro quam sigillo capituli Fratrum
nostrorum in
Actum anno Domini
o CCo
XXX.
L'official de Meaux constate la vente faite à l'abbaye du Lieu-Restore par Geoffroy de Nanteuil et Marie, son épouse, d'un muid de blé sur la grange d'Haudrival moyennant 35 l p.
Omnibus presenties officialis
Datum
o CCo
quadragesimo sexto
Lettres du roi saint Louis par lesquelles ce prince fait remise aux Religieuses de Morienval de 30 s. parisis et du tiers d'un muid de vin de rente annuelle. Cette remise faite en faveur de l'anniversaire de la reine Blanche.
Noverint universi presentes pariter et futuri, quod cum Moniales
Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum presentem paginam sigilli nostri
fecimus impressione muniri.
Actum apud
Charte en français concernant le don fait par messire Renaut de Séri, chevalier à l'Eglise de Notre-Dame du Parc de l'ordre de Cîteaux, de terres à Rouville et champart sur terres à Haudrival.
A tous ceux qui ces presentes lettres verront et orront.
Je
Je fas savoir que
Fait en
Lettres de Charles, fils du roi de France, par lesquelles il amortit une maison
léguée par Giroux de Pisseleu à la Maladrerie de Pisseleu Cartul. sur papier de
l'abbaye du Lieu-Restoré, fo 532.
Salut.
Sachent tuit que nous voulons et nous plaist que M.
Jouxte la maison et le manoir feu
En telle manière que nous et nos hoirs et nos successeurs les puissions
contraindre de mettre hors de leurs mains la dite maison et tout le pourpris
dessus dit.
Saulf à nous à nos hoirs, à nos successeurs le ressort, l'obéissance et notre
droict, et saulf le droict d'aultruy.
En tesmoing de laquelle chose, nous avons donné ces presentes lettres seelées de
nostre seel.
Qui furent faictes à