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Établissement : Saint-Martin-des-Champs à Paris. – Collégiale fondée par le roi de France
Henri Ier (confirmation de 1059), rattachée à Cluny comme prieuré par
le roi de France Philippe Ier en 1079.
Carte de situation (Plan de Truschet-Hoyau, 1553)
Type d’édition : édition dans l’ordre chronologique des actes du chartrier jusqu’au début de 1285, tous modes de tradition confondus, sélectivement complétés d’autres sources.
Total des actes édités : 1298 pièces (1 texte du VIIIe siècle, 1 acte
du IXe siècle, 1 du Xe siècle, 85 du XIe siècle, 489 du XIIe siècle, 721 du XIIIe siècle).
Une basilique funéraire mérovingienne des VIe-VIIe siècles, réaménagée au temps des Carolingiens, précéda Saint-Martin des
Champs. Elle est mentionnée par Grégoire de Tours et se trouve plus ou moins au même
emplacement que l’église Saint-Martin-des-Champs, aujourd’hui dépendance du
Conservatoire National des Arts et Métiers. La première église aurait été détruite par
les Normands, elle est reconstruite autour de 1059 sur l’initiative du roi Henri Ier. Le souverain y instaure une collégiale, et ratifie sa fondation
dans un acte solennel délivré entre le 23 mai 1059 et sa propre mort, le 4 août 1060. Le
29 mai 1067, le roi Philippe Ier fait procéder à la dédicace de
l’église.
Des chanoines s’y étaient donc installés, mais en 1079 Philippe Ier leur substitue des religieux de Cluny : la maison devient le premier prieuré
de l’ordre. La vacance du siège abbatial, provoquée par la mort d’Engelard,
administrateur avisé et lettré, a favorisé sans doute cette transition à laquelle
semblent s’être conformés la plupart des treize chanoines de la collégiale. Les
religieux de l’ordre de Cluny s’implantent ainsi en Ile-de-France. Toujours en 1079,
l’abbé de Cluny Hugues désigne Urson comme premier prieur de Saint-Martin-des-Champs. Ce
prieuré est le siège d’une organisation agricole qui comporte des greniers de stockage,
des pressoirs et celliers, une bluterie. Une masse considérable de terres et de droits
sont offerts au prieuré. Hugues Ier, prieur de 1130 à 1142, fait
entourer la maison de murailles fortifiées qui sont renouvelées au XIIIe siècle. Un bourg se développe autour de Saint-Martin-des-Champs, noyau actif
de peuplement de cet espace péri-urbain, et une chapelle est rapidement créée pour les
habitants : c’est l’église Saint-Nicolas des Champs. Cette chapelle est mentionnée pour
la première fois dans une bulle de Calixte II du 27 novembre 1119 et est signalée comme
paroisse pour la première fois en 1184. Dès 1220, elle est qualifiée d’ecclesia, en raison de la forte croissance démographique du faubourg.
Sous les règnes de Louis VIII (1223-1226) et Louis IX (1226-1270) sont édifiés la
chapelle particulière des Arrode, aux abords de l’église, le cloître, le réfectoire des
moines, et la seconde nef de l’église, probablement sous le priorat d’Évrard du Pas. En
1321, Bertrand de Pébrac devient prieur de Saint-Martin-des-Champs. C’est sur son
initiative qu’est rédigé, en 1340, un code des offices du prieuré, complété d’une
description des domaines (Arch. nat., LL 1355-1357, dit « Registre Bertrand »). Ces
offices claustraux existent dès la fin du XIe siècle, mais on ne les
a jamais définis avec un tel souci d’organisation.
La première moitié du XVe siècle est marquée par la figure de
Jacques II Seguin, nommé prieur de Saint-Martin-des-Champs en février 1425. Son
administration consciencieuse, qui dure vingt-sept ans, s’ouvre sur la brillante
fondation des époux Morvilliers, qui élisent sépulture en la chapelle Saint-Nicolas,
dans le déambulatoire, contre une rente de 1600 £ et le don d’un mobilier liturgique
coûteux (1429). À la fin du XVe siècle, Jacques d’Amboise, abbé de
Cluny, envoie à Paris plusieurs moines pour réformer le prieuré, affecté par les abus
des prieurs commendataires qui se sont succédés. On possède une liste des religieux «
qui vinrent de Cluny, pour concevoir la réforme ». Le plus important est Jehan Rolin, à
qui Jacques d’Amboise confia la réforme des maisons clunisiennes, dont celle de
Saint-Martin-des-Champs. Cette réforme des statuts de 1500 incrimine la mauvaise gestion
des XIVe et XVe siècles ainsi que la lente
dégradation des bâtiments.
Sous l’Ancien Régime, les bâtiments conventuels sont rénovés par de nombreuses
campagnes de travaux. Sous Henri III, un portail monumental est élevé en bordure de la
rue Saint-Martin. Le prieuré accueille Guillaume Postel de 1562 à sa mort en 1581. En
1626, François Mansart construit un imposant maître-autel. Les études historiques se
développent au XVIIe siècle. L’historiographe du prieuré, dom Martin
Marrier, publie dès le début du XVIIe siècle un recueil des
documents les plus importants de Saint-Martin-des-Champs (Martiniana, id
est, litteræ, tituli, cartæ, privilegia et documenta…, Paris : Nicolas du Fossé,
1606). Trois décennies plus tard, il décrit le prieuré, étend sa quête documentaire,
relève l’emplacement des dalles mortuaires et des épitaphes (Monasterii
regalis Sancti Martini de Campis Parisiensis, ordinis Cluniacensis, historia,
Paris : Sébastien Cramoisy, 1636, 2e éd. dès 1637). On possède
également les dessins de monuments funéraires levés par Boudan pour le compte de Roger
de Gaignières (Bibl. nat. de Fr., Estampes, Pe 11 b rés.). Un cloître dorique est
construit de 1702 à 1720 sur les plans de Pierre Bullet ; un nouveau dortoir est terminé
en 1742. Vers 1765, la façade de l’église est refaite dans le style jésuite.
À la Révolution, les bâtiments et les biens du prieuré sont confisqués. En 1794, le prieuré, vide depuis quelques années, est transformé en Conservatoire des Arts et Métiers sur la proposition de l’abbé Grégoire : « Il sera formé à Paris, sous le nom de Conservatoire des Arts et Métiers, […] un dépôt de machines, modèles, outils, dessins, descriptions et livres dans tous les genres d’arts et métiers ».
S’il dominait comme seigneur justicier et censuel le bourg né autour de lui, le prieuré de Saint-Martin des Champs possédait aussi un important temporel localisé essentiellement en Ile-de-France (carte de situation) : seize des vingt-quatre prieurés dépendant de l’établissement se trouvent dans l’actuelle région parisienne.
Un premier ensemble se situait au nord et à l’est de Paris, entre l’Oise et la Marne, d’un part dans la vallée de la Marne, de Charenton à Annet-sur-Marne (on y trouvait quelques dépendances très riches de Saint-Martin comme les prieurés d’Annet-sur-Marne et de Gournay-sur-Marne, ou encore la seigneurie de Noisy-le-Grand), d’autre part entre Oise et Marne, où certaines terres se trouvaient le long de la route de Paris à Senlis (prieurés de Mauregard et Moussy-le-Neuf, seigneurie de Louvres-en-Parisis…), et à part, plus au nord, vers Senlis, la seigneurie de Saint-Nicolas d’Acy ; d’autres prieurés et seigneuries se retrouvaient hors de cet axe, à côté des forêts de Montmorency et Chantilly, comme la ferme de Bouffemont et le prieuré de Domont. D’autres possessions enfin se trouvaient le long de l’Oise, de Nogent-sur-Oise à Pontoise, avec notamment les prieurés de Beaumont-sur-Oise et de L’Isle-Adam.
Une nébuleuse de possessions s’étendaient à l’ouest de la cité, d’Aubervilliers à Saint-Cloud. En Beauce, Saint-Martin possédait le prieuré de Janville et quelques grands domaines comme Roinville et Gouillons-en-Beauce ; et, en Brie, autour de Melun, le prieuré de Marolles-en-Brie et les seigneuries de Limoges-Fourches et de Fontaine-le-Port, sur la Seine.
Outre les fondateurs capétiens, ce sont surtout des membres de l’aristocratie
d’Ile-de-France qui sont à l’origine des principales dotations temporelles. Les plus
importants sont les Montmorency, les comtes de Dammartin, les sires de Garlande, les
comtes de Montfort, les Montlhéry et les comtes de Meulan, sans compter des milites parisiens, comme ces Le Riche qui avaient beaucoup intéressé Joseph
Depoin, et d’autres lignages urbains.
Le chartrier confisqué à la Révolution, en dépit de quelques destructions symboliques
d’authentiques de reliques et de lettres pontificales, continue à former une masse
imposante, encore peu explorée, surtout pour ses riches archives de gestion de la fin du
Moyen Âge. Affecté aux Archives nationales, il y a été très ordinairement démembré entre
plusieurs séries : « Monuments ecclésiastiques » (L 870-878 et, pour les registres, LL
1351-1418) et « Biens des établissements ecclésiastiques supprimés » (Arch. nat., S
1324-1489), mais aussi comptabilités du XVIIIe siècle (H5
3612-3624), partie des plans (série N, passim), documents judiciaires
modernes (Z2 3702-3748).
On a compilé à Saint-Martin des cartulaires de tout temps et de toutes sortes, qui attendent encore une étude approfondie.
- Premier en date, un court cartulaire-chronique versifié et enluminé est consacré aux
premiers temps de la collégiale (British Library, Add. mss 11662 ; copie du XIIIe siècle, Bibl. nat. de Fr., nouv. acq. lat. 1359 ; Stein —).
- Compilé dans les premières décennies du XIIe siècle, le Liber
testamentorum (Bibl . nat. de Fr., lat. 10977 ; Stein 2976 ; microfilm réalisé à
l’I.R.H.T. : http://www.irht.cnrs.fr) est le
plus ancien cartulaire à proprement parler de Saint-Martin.
Le manuscrit, qui compte aujourd’hui 94 feuillets, est composite. Une première section, ouverte par l’acte royal de rattachement à Cluny en 1079 et par une donation royale de 1062, est ensuite consacrée à la compilation sans ordre apparent de chartes et notices de donation, souvent non datées, jusqu’en 1119 (fol. 1-44, actes numérotés I-C) : seule cette section a été éditée par Joseph Depoin.
Une deuxième section (actes numérotés à partir de CI) offre soixante actes royaux et pontificaux, épiscopaux et princiers, de 1065 à 1136 (fol. 66-94). Enfin, une autre compilation est venue s’intercaler entre ces deux sections, composée de plusieurs strates et comprenant trente-quatre extraits d’actes pontificaux, royaux et épiscopaux.
La première section a été éditée à part par Joseph Depoin en 1905 ; le matériau de ce travail préparatoire a été entièrement réincorporé au Recueil.
- Bien plus tard, comme en d’autres maisons parisiennes, mais apparemment dans le désordre, on a compilé des cartulaires spécialisés d’offices ou de domaines :
Arch. nat., LL 1358 Cartulaire de l’Hôtellerie (1418 ; Stein 2978),
Arch. nat., LL 1374 Cartulaire de la Chambrerie (1350-1461 ; Stein 2977),
Arch. nat., LL 1397-1398 Cartulaires de Gournay-sur-Marne (1109-1570 ; Stein —).
- Mais le cœur du dispositif a été composé d’un ensemble, au juste progressivement formé (XIIIe-XVIe siècles) et tardivement unifié dans son appellation, de quatre cartulaires, dits cartulaires A, B, C, D (Arch. nat., LL 1351-1354 ; Stein 2972-2975 ; microfilms réalisés à l’I.R.H.T. : http://www.irht.cnrs.fr).
Il est enfin délicat de décider si d’autres mentions et extraits de cartulaires (Stein 2979-2981) renvoient toujours à ceux-ci.
La documentation nécrologique n’est pas moins riche (Lemaitre, Répertoire, t. I, nos
1308-1310), et s’organise autour de deux compilations du XIIe et du
XIVe siècle (éd. sélective dans Obituaires de la province de Sens,
t. I, p. 418-476). J. Depoin donne au début du t. III de son édition un document
complémentaire.
J.-P. OLLIVIER, « L’évolution du temporel de Saint-Martin des Champs (XIIe-XVe siècles) », dans Paris et Ile-de-France, Mémoires, t. 48, n° 48, 1997, p. 143-150.
Bons points de départ sur l’histoire des bâtiments dans : C. SAPIN, C. BONNET, « Saint-Martin des Champs, l’église mérovingienne », dans La Revue du Musée des Arts et Métiers, n° 7, juin 1994 ; D. JOHNSON, P. PLAGNIEUX, A. PRIE, « Saint-Martin des Champs au Moyen Âge », ibid., n° 25, décembre 1998 ; articles consultables en ligne (www.art-et-metiers.net > Ressources > La Revue).
Nombreux plans et illustrations sur le site Internet du Conservatoire National des Arts et Métiers (www.cnam.fr/smdc/ > Histoire architecturale du CNAM).
Joseph Depoin (1855-1924) était le fils d’un avocat de Pontoise. Membre fondateur puis secrétaire général de la Société historique du Vexin pendant quarante-sept ans, il fut aussi membre de la Commission des Antiquités et des arts de Seine-et-Oise et président de l’institut sténographique de France. Il donna de nombreuses éditions de chartriers et de cartulaires, souvent complétées de sources hagiographiques et de foisonnantes reconstitutions généalogiques, en particulier pour l’abbaye Saint-Martin (1895-1904) et l’Hôtel-Dieu (1886) de Pontoise, l’abbaye Notre-Dame la Royale de Maubuisson (1882-1884), le prieuré clunisien de Saint-Martin-des-Champs à Paris… Parmi une riche production, se remarquent aussi de nombreuses études toponymiques et généalogiques centrées sur la période du IXe au XIIe siècle (comtes de Paris, vicomtes de Corbeil, comtes de Beaumont…).
Bibliographie : notices dans Dictionnaire de biographie française, t. X (1965), col. 1102, et dans Mémoires de la société historique et archéologique de Pontoise, du Val d’Oise et du Vexin, t. 83, 2000, p. 260.
Il est assez difficile de se prononcer sur le projet exact de l’éditeur et sur la liste précise des sources dépouillées en l’absence d’introduction au recueil : une rapide consultation montre que, en harmonie avec les évolutions de la diplomatique dans les décennies précédentes, l’éditeur a visé l’exhaustivité. Selon une doctrine qui s’imposait alors, il n’a pas hésité à traiter par des regestes les actes jugés trop longs du XIIIe siècle, ni même à en abréger les formules.
Le tout a été organisé par périodes et par règnes, avec, au fil des tomes, quelques additions, dont voici le détail (chaque volume s’achève par une table détaillée des actes) :
L’édition s’étant arrêtée à 1285, le projet fut bientôt formé, et plus vite encore abandonné, de le poursuivre en différentes livraisons de la Revue Mabillon. Ne furent imprimés que les éditions ou regestes de 54 actes pour le début du règne de Philippe IV, de 1285 au début de 1301 (« Chartes et documents de l’abbaye Saint-Martin des Champs », dans Revue Mabillon, 1925, p. 168-196 et 318-323, actes numérotés 1301 à 1354).
Joseph Depoin n’avait pas composé d’index. Ceux-ci ont été préparés par dom Jean BECQUET, Recueil des chartes et documents de l’abbaye de Saint-Martin des Champs, monastère parisien, par Joseph Depoin, Index, Ligugé : Abbaye Saint-Martin, 1989, 70 p. (Archives de la France monastique, 51), non intégré à la présente numérisation.
L’édition compte 1298 pièces, ainsi réparties (on tient compte de quelques pièces déclassées, remises à leur place chronologique) :
Malgré l’absence d’explication et d’introduction, on observe une grande régularité
dans les normes d’édition. La tradition des actes est précisément décrite, à la suite de
chaque texte. Les notes de bas de page sont utilisées pour identifier les noms de lieux,
décrire une généalogie, signaler des variantes ou des difficultés de lecture. Le style
chronologique n’est pas systématiquement précisé. Pour ce qui est des conventions
typographiques, on trouve systématiquement en italique les noms de fonctions de
personnes (roi, prieur), mais pas les noms personnels ni les
patronymes. En outre, sont en italique les noms de lieu la première fois où ils
apparaissent dans un acte. Les abréviations sont développées, sauf dans deux cas : «
Scti » pour « Sancti » et « S » pour « Signum », qui sont maintenus sous leur forme
abrégée. La ponctuation est uniformisée et modernisée dans l’ensemble, sauf dans les cas
où elle semblait significative. Les identifications des noms de lieu sont systématiques,
avec le canton et l’arrondissement. Les identifications de noms de personne sont faites
par renvoi à des ouvrages antérieurs, et par des renvois internes lorsqu’il y a lieu.
La présente édition recouvre la part la plus ancienne mais aussi la plus modeste du chartrier de Saint-Martin-des-Champs, dont Joseph Depoin lança plus tard une édition sinon systématique, du moins plus large. L’histoire de l’établissement, la présentation du chartrier, des cartulaires et de l’éditeur sont donc faites dans la notice introductive au Recueil des chartes et documents de l’abbaye de Saint-Martin-Champs.
Dans cette dernière publication, J. Depoin a réincorporé les actes publiés ici (un
tableau de concordance entre les deux éditions est donnée au Recueil…,
t. IV, p. 245-246). Pour cette raison, l’édition du Liber
testamentorum dans sa version de 1905 n’est ici présentée que pour son intérêt
historiographique.
Childebert
Cum in nostra vel nostrorum procerum presencia,
Unde et talis precepcionis predictorum principum in presente ostendiderunt
relegendas.
Relictas et percursas ipsas precepcionis, inven || tum est quod taliter ab
ipsis principebus ad ipsa casa
Postia dicebant quasi agentes ipsius viro
Aserebant econtra || agentes ipsius viro
Intendibant econtra agentes
Iterum inquisitum est per plures personas, eciam et per ipsas precepciones, qod
antedicte princepis ibydem in primordio et || in posterum, in integretati
concesserunt vel adfirmaverunt.
Syc asenciente ipso viro
Sed, dum ac causa taliter acta vel definita seu inquisita vel judecata, in
quantum inluster
Et quatenus, antehactis temporebus, clade intercedente, de ipso || vigo
(
Datum qod ficit
L'Église Saint-Martin possède, dans la cité de Paris, des terrains limitrophes de ceux appartenant à St-Maur-des-Fossés et voisins de ceux de St-Merri et de St-Germain-des-Prés (866-888).
Noticia de areis
(
(
(
(
(
Sunt in summa solidi
Hugues [le Grand], comte et marquis, unit un bénéfice héréditaire dont il se
dessaisit, l'abbaye de St-Symphorien d'Orléans à celle de St-Samson [plus tard
donnée à St-Martin-des-Champs par Philippe Ier].
Quoniam inter nos (sicut ait Apostolus) « fines sæculorum devenerunt » profecto
unicuique convenit
Quapropter ego,
Si quis vero hæredum aut prohæredum meorum huic donationi contradicere aliquid
voluerit (quod nullatenus fieri credimus) nostraque statuta esse inconvulsa
noluerit, iram incurret
Ut vero hoc scriptum meæ donationis, meæque humilitatis per succedentia
temporum spatia firmius permaneat, meo nomine illud prætitulavi et consignavi,
et nominibus nobilium clericorum et laicorum roborari præcepi.
Actum
Signum item
S.
S.
S.
S.
S.
Le roi Robert
Si fidelium nostrorum justas benigne petitiones suscipimus, easque ad pium
effectum prosperando perducimus, hoc sine dubio agimus unde communis utilitas
profectum suscipiat, regiaque celsitudo firma et stabilis atque gloriosa
omnimodis ubique consistat.
Cunctorum
Placuit nostre Excellentie his annuere precibus : et sicut ipse poposcit, de
septem mansis et dimidio predictis
Ipsos autem
Si quis autem, quod minime venturum esse credimus, contra istius precepti
auctoritatem presumptive temptaverit insurgere, ipse et petitio ejus adnullata
coram regia majestate maneat et, coactus judiciaria potestate, auri
Et ut hec nostre auctoritatis concessio firma et stabilis perpetualiter maneat,
manu propria subterfirmavimus
Actum palatio
Ansoud Le Riche de Paris fut un des quatre signataires habituels des premiers
diplômes émanés de Robert
Nous le considérons comme fils d'un autre Ansoud, que les Gestes
des évêques d'Auxerre disent avoir été mari de Raingarde et père de Jean,
titulaire de ce siège de 994 au 21 janvier 998.
Auguste Longnon fut bien inspiré en identifiant Ansoud Le Riche de Paris avec le mari de Reitrude, donateur de Fourches et de Limoges-en-Brie à la collégiale de St-Denis de la Châtre. En effet, dès juin 990, une charte de Cluny, datée de Vitry-en-Mâconnais, tout près du monastère, constate la vente au prêtre Gerbaud d'un champ dans cette localité par « Ansalt et uxor sua Rotrudis qui vendicione ista fierint et firmare rogaverunt » (Bruel,
Ansoud Le Riche, tige de la maison de Maule, déclare dans une charte qu'il a
pour ancêtres Ansoud et Guérin, bienfaiteurs, comme lui, de l'abbaye de
St-Evroult d'Ouche (Orderic Vital, éd. Le Prévost, t.
Le roi Robert
Si precibus nostrorum fidelium, quando
Igitur omnium
Cujus namque congruam considerantes petitionem, predictis canonicis
Si quis autem (quod nefarium est dici), plenus demonica potestate, contra hujus
precepti auctoritatem insurgere ausus fuerit, saeveris pressus juditiis, ter
denas auri libras regali censure cogatur exsolvere.
Ut autem hujus auctoritatis preceptum per futura tempora inviolabilem obtineat
firmitatis vigorem, manu propria subterfirmavimus, et sigilii nostri impressione
insigniri rogavimus.
L'évêque Imbert de Paris renonce à tout droit sur l'aître de l'église de Bondy, d'accord avec Ouri, archidiacre de Parisis.
In nomine Domni,
Cujus precibus adquiescere judicans, dignum non recusavi super hac peticione
exaudire eum, annuens
Et ut hoc firmum et stabile permaneat, assentiente
Testes vel consignatores : S.
Galeran cède à l'église Saint-Martin, moyennant quinze sous et pour son propre salut, deux arpents de terre attenant à l'église.
Tam presentibus quam futuris notum sit omnibus quod ego
Sub qua firmitate hanc cartulam firmo, his testibus roboratam.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Engelard, abbé de Saint-Martin, ayant prêté 40 livres au grand-chambrier Galeran de Senlis, prend hypothèque sur l'une de ses terres jusqu'à concurrence de la moitié du domaine. La reine-douairière Anne, Raoul, comte de Valois, et Hugues, neveu de Galeran, consentent à cet engagement.
In hac cartula continetur conventio quam
Huic enim supradictus abbas
Factum est hoc annuentibus
Une main du eB : « Vaugirard. » La
traduction est inacceptable. Les lettres u o qui terminent une
ligne semblent bien une répétition involontaire de la première syllabe de nocatur. Le scribe du
Hugues er et frère de Galeran), est la tige des comtes de Clermont. —
Galeran tenait de lui son domaine en fief ; Hugues le tenait à son tour du comte
de Valois, et celui-ci de la Couronne. C'est comme régente, et non comme femme
de Raoul, qu'Anne intervient pour donner son assentiment.
Le roi Philippe Ier maintient l'église Saint-Martin des
Champs en possession des autels de Neuvy-en-Beauce et de Janville, que le roi
Henri Ier avait donnés au monastère ; la reine mère et le
comte Baudoin de Flandre, administrateur de la maison du roi, interviennent.
Actum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Philippe Ier, après avoir achevé la reconstruction de
l'église Saint-Martin-des-Champs commencée par le roi Henri, et fait procéder à sa
dédicace, la confirme dans la possession des biens à elle octroyés par son père,
et lui donne, en outre, l'abbaye de St-Samson d'Orléans et la moitié du marché
annuel que le roi établit dans le territoire du monastère le 1er novembre.
Divinarum Scripturarum
Unde Dominus per
In via ergo bona antiquorum patrum ambulare precipimur, quia bona opera patrum
nostrorum nobis facienda atque imitanda proponuntur, quatinus eorum consortes ac
participes simus in cœlis, quorum exempla imitari laboramus in terris.
Ad cujus dedicationem celebrandam, multo evocato conventu pontificum et
procerum nostrorum nobilium, tam clericorum quam laicorum, ego ipse presentiam
meam obtuli ;
Hæc autem illi æcclesiæ in perpetuum habenda concessi et, hoc testamentum inde
fiere precepi ; et ut æternum firmamentum habeat, sigillo meo subterfirmavi et
corroboravi, et omnibus episcopis qui affuerunt, et principibus regni mei
firmandum presentavi.
Si quis vero, quod absit et quod minime credimus, hoc regale et legale statutum
aliqua temeritate calumpniare vel violare presumpserit, sciet se regia
majestatis reum et anathematis gladio feriendum.
Actum
Signum
Hugues, comte de Dammartin, que nous rencontrerons plusieurs fois comme témoin
de chartes postérieures, avait pour père Manassé, comte de Dammartin, frère de
Haudouin noster a secretis) du roi Robert en 1031 (Bouquet,
Hugues avait causé des inquiétudes à Philippe Ier, qui
fortifia Montmélian, aux frontières du Senlisois, pour se protéger contre ses
atteintes (
L'auteur de cette donation est une personnalité notoire du règne de Philippe
Ier. C'est Gui le Rouge fils de Gui le Grand de
Montlhéry ; son père assistait Henri Ieren 1059 lorsqu'il
dota solennellement la collégiale de St-Martin-des champs (nº 7) et Philippe Ier lorsqu'en 1067 il en confirma
l'établissement (nº 12). Lui-même intervint fréquemment pour
faciliter et approuver les donations de ses vassaux au prieuré clunisien. On le
rencontrera plus loin avec le titre de comte, accompagné
parfois du surnom de Rochefort : « Wido comes " ou » Wido
comes de Rupeforti ». Il mourut en 1107.
Élisabeth, sa seconde femme, s'identifie avec « Isabeldis, comitissa de Creciaco castro « qui, veuve de Bouchard
Garnier de Paris (dit aussi de Braine et de Dreux). Cf. Aug. Longnon, Bulletin de la Soc. de l'Hist. de Paris, 1879, p.
140. — Il est la tige des seigneurs de Gentilly, et de Brunoy, etc.
Garnier 8 ; K 23, nº 38 et 616).
Soudan (Sultannus) était le surnon de Geofroi, fils de
Bouchard de Massy et d'Elisabeth (nº 69 et note 291). Il le
tenait d'un grand-oncle maternel, Soudan de Paris, fils de Garnier 86).
Josselin, archidiacre de Josas, donne à Notre-Dame de Paris l'autel de Champigny, et à l'église St-Martin-des-Champs un aleu à Pantin.
Noverint audientes quoniam domnus
Quod donum ut ratum et inconcussum permaneret, assensu atque favore
Qui etiam
Actum
S.
S.
Signum
S.
Signum
S.
Josselin était archidiacre de Paris en 1063, lorsqu'il se fit
élire évêque de Soissons. Il fut dénoncé au pape Alexandre
non modo
pecunia sed etiam homicidio, et episcopatum Suessionensem simoniace,
invaserat. « (Mansi, Patrologia
latina, t. 146, p. 1297 ; Jaffé-Lœwenfeld, nº 4519). Ces imputations ne pouvaient être fondées, car
Josselin n'aurait pas, si la preuve en eût été faite, conservé pendant 34 ans
l'archidiaconé de Josas. Mais il renonça à l'évêché de Soissons, dont Alard
était titulaire en 1064. Josselin est cité dans les actes épiscopaux en qualité
d'archidiacre de l'église de Paris, de 1067 (Guérard,
Son obit est mentionné au 3 novembre au nécrologe de St-Martin-des-Champs en
ces termes : « Obiit Joscelinus archidiaconus. Officium fiat, cappa, in choro.
Refectionem debet camerarius de terra Pentini, quam ipse
emit ». Il mourut donc le 3 novembre 1096. (Molinier, Obit. de la province de Sens, t.
Philippe Ier, à la prière de sa mère Anne, accorde à l'église
Saint-Vincent de Senlis, restaurée par elle, là même liberté qu'aux églises
appartenant à la Couronne, Saint-Frambourg de Senlis, Saint-Martin de Paris et
Sainte-Geneviève.
Cujus humilitati condescendans, libentissime precibus illius, pro anima patris
mei parentumque meorum, adquievi — — Actum
Philippe Ier, qui sur les instances du feu frère Jehan,
reclus de Saint-Martin, homme de bonne mémoire et très soucieux des pauvres, avait
donné à l'hôpital des pèlerins et des miséreux, indépendant du monastère de
Saint-Martin des Champs, un moulin
Quoniam prevaricationis reatu primi parentis
Quapropter
Preterea deprecatus est ut via, que est ante monasterium
Et ut hoc inviolabiliter permaneat, signum caracteris mei impressi et sigillo
meo corroboravi.
S.
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Hec carta firmata est in
Hugues de Palaiseau et sa femme Théline, d'accord avec les fils de celle-ci, Payen et Geoffroi d'Orsay, donnent l'autel et l'aître de Clamart, des vignes à Arcueil et leur four de Vic-Juifs (Ville-Juif).
Cession par Henri Roussel, sa femme Thierrée, leur fille Aubour et leur gendre Ferri de Saint-Marceau, d'un cens à Vitry-sur-Seine ; Anseau, Ferri et Foulques, fils d'Henri, y donnent leur agrément.
Notum sit omnibus
Concesserunt etiam hoc tres filii supradicti
Hoc donum factum est in æcclesia
Philippe Iertransfère à l'abbaye de Cluny, dirigée par saint
Hugues, la propriété du monastère de Saint-Martin-des-Champs, fondé par son père
le roi Henri Ier, et de ses dépendances, telles que l'abbé
Engelard en a joui viagèrement sous le règne précédent et le règne actuel, réserve
faite des droits de juridiction appartenant à l'évêque de Paris.
† In nomme
Noverint cuncti fideles
Facio autem hanç donationem pro remissione peccatorum meorum et genitoris
genitricisque meæ et omnium regum
Ut autem hæc donatio firma et stabilis atque inconvulsa permaneat, hoc
preceptum manu propria firmo et corroboro, ac sigillo proprio sigillari
precipio, testibusque firmandum trado.
Signum
Si quis autem hoc donum vel preceptum calumpniare temptaverit,
Signum
Signum
Signum
Signum
Hujus rei testes sunt et confirmatores canonici ipsius loci :
Ego
Actum publice apud
Règlement établi par l'évêque de Paris pour la conservation de sa juridiction sur les religieux chargés du ministère paroissial à St-Martin-des-Champs.
De Sancto Martino de Campis.
Hec sunt debita subjectionis que debet ecclesia
Sacerdos qui parrochie preerit curam animarum ab episcopo et archidiacono
suscipiet, et quocienscumque diebus festis episcopus missam cantaverit, ipse
duodecimus cardinalis ministerio assistet.
Monachi vero Domino inibi servientes, ab eodem episcopo ordinabuntur.
Quod si aliquociens episcopus impeditus fuerit, et ipsi alias voluerint
ordinari, pro ordinacione eorum, ad quem elegerint episcopi vel archidiaconi
epistola dirigetur.
Si mater ecclesia cessaverit, cessabit et ipsa.
In
Expleta missa, redibunt ad domos suos cum pace.
Gauslin
L'autre moitié de l'église est donnée par Gautier, fils de Flahaut, vassal de Thion Chef-de-Fer.
Et hoc donum testantur
Qui etiam
Et hoc donum concessit
Testes sunt :
Et isti sunt testes illius doni :
En présence d'Etienne, comte de Chartres, d'Enguerran, grand archidiacre et de
son frère Etienne, vicomte de Meaux, Gauslin
Noticie fidelium tam presentium quam futurorum commendare prospeximus
oportunum, qualiter vel a quibus personis tota terra
Unde fuerunt testes :
Geofroi
Ego
Cujus ergo postulationem impetratione dignam existimans, quod petebat ad votum
animi ipsius, consensu et assensu
S.
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S.
Hardoin Chef-de-Fer et son fils Hugues renoncent à leurs droits sur la terre de Roinville, moyennant cinq sols ; des bottes et des souliers sont en outre offerts en cadeau à Hugues.
eEt hujus concessionis sunt testes :
Foulques d'Annet lègue à Saint-Martin le fief qu'il tenait de cette église, en présence d'Hervé de Montmorency, de ses chevaliers, et du comte Hugues de Dammartin.
Notum fieri volo omnibus
Hujus rei testes sunt :
Hugues, comte de Dammartin, que nous rencontrerons plusieurs fois comme témoin
de chartes postérieures, avait pour père Manassé, comte de Dammartin, frère de
Haudouin noster a secretis) du roi Robert en 1031 (Bouquet,
Hugues avait causé des inquiétudes à Philippe Ier, qui
fortifia Montmélian, aux frontières du Senlisois, pour se protéger contre ses
atteintes (
Geofroi Le Riche (Dives) nommé dans le
Geofroi Le Riche est ici surnommé Geofroi de Montmorency, et
Duchesne l'a rattaché à la souche des barons. Il laissa de sa femme Richeud une
postérité qualifiée decens prolis par la charte de fondation
de St-Prix (
Des deux fils d'Aubri de Montmorency cités avec Geofroi Le Riche, l'aîné,
Landri, qui survécut à son frère (nº 38infrà) était seigneur de Domont (nº 83) ; l'autre qui
possédait à Sevran le terre de Montceleux dont hérita St-Martin des Champs
laissa de sa femme Eudeline un fils unique, Aubri.
Josselin était archidiacre de Paris en 1063, lorsqu'il se fit
élire évêque de Soissons. Il fut dénoncé au pape Alexandre
non modo
pecunia sed etiam homicidio, et episcopatum Suessionensem simoniace,
invaserat. « (Mansi, Patrologia
latina, t. 146, p. 1297 ; Jaffé-Lœwenfeld, nº 4519). Ces imputations ne pouvaient être fondées, car
Josselin n'aurait pas, si la preuve en eût été faite, conservé pendant 34 ans
l'archidiaconé de Josas. Mais il renonça à l'évêché de Soissons, dont Alard
était titulaire en 1064. Josselin est cité dans les actes épiscopaux en qualité
d'archidiacre de l'église de Paris, de 1067 (Guérard,
Son obit est mentionné au 3 novembre au nécrologe de St-Martin-des-Champs en
ces termes : « Obiit Joscelinus archidiaconus. Officium fiat, cappa, in choro.
Refectionem debet camerarius de terra Pentini, quam ipse
emit ». Il mourut donc le 3 novembre 1096. (Molinier, Obit. de la province de Sens, t.
Gautier de Bagneux et sa femme Heudiarde concèdent à Saint-Martin la nef de l'église de Clamart, de l'aveu d'Arnoul, leur seigneur.
Notum fieri volumus omnibus
Hujus concessionis
Quando
Hugues de Crépy concède à Saint-Martin le chapt (la nef) de l'église de Clamart.
Volumus esse notum cunctis qui matris Aecclesiæ filii sunt, quod
« Capsum » paraît désigner la nef de l'église ; l'idée de coffre se substitue
ici à l'idée de vaisseau. Le terme de chapts existait encore dans le langage
juridique de l'Ile-de-France au e
Le mot « atrium " (aître) signifie le terrain réservé autour de l'église,
soit pour servir de cimetière, soit pour d'autres usages. Ici une portion en
est concédée aux moines pour s'y installer, lorsque les besoins du service
religieux les retenaient à Montmartre. " Officinæ » répond à cette idée, plus
étendue que celle de sacristie. On ne saurait voir là,
d'après le sens primitif du mot, des boutiques.
Ermesende, femme de Roger de Saint-Cloud, donne trois arpents de vigne à Clamart ; son mari conservera l'usufruit de la moitié, en livrant un demi-muid de vin par an aux moines.
Noscant p. et f. quod quedam bone voluntatis mulier
de
Et ut hoc donum firmius
Hoc autem notandum est quod idem
Vinee autem de quibus loquimur, in villa que
Hugues (de Crépy) approuve, ainsi que Hubert du Petit-Pont, des dons de vignes faits à Clamart, dans leur fief ou leur dîmage.
Notum fieri volumus filiis sanctæ æcclesiæ quod
Tres retinuit, redditurus æcclesiæ cum voluntatem sibi Deus dederit.
Hujus rei testes extitit
Hujus rei testes sunt
Gui le Rouge, fils de Gui de Montlhéry, renonce à tous ses droits sur les possessions de Saint-Martin à Clamart ; le prieur Ourson lui présente deux palefrois et donne à sa femme Elisabeth 40 sols.
Notum volo fieri omnibus
Inde dederunt sibi prior, domnus
Hujus rei sunt [testes] :
L'auteur de cette donation est une personnalité notoire du règne de Philippe
Ier. C'est Gui le Rouge fils de Gui le Grand de
Montlhéry ; son père assistait Henri Ieren 1059 lorsqu'il
dota solennellement la collégiale de St-Martin-des champs (nº 7) et Philippe Ier lorsqu'en 1067 il en confirma
l'établissement (nº 12). Lui-même intervint fréquemment pour
faciliter et approuver les donations de ses vassaux au prieuré clunisien. On
le rencontrera plus loin avec le titre de comte, accompagné
parfois du surnom de Rochefort : « Wido comes " ou » Wido
comes de Rupeforti ». Il mourut en 1107.
Élisabeth, sa seconde femme, s'identifie avec « Isabeldis, comitissa de Creciaco castro « qui, veuve de Bouchard
La suzeraineté exrcée par Nantier de Montjay à Annet-sur-Marne ne laisse aucun doute sur l'identification de son château avec Montjay-la-Tour, écart de Villevaudé qui, comme Annet, appartient au canton de Claye-Souilly, arr. de Meaux.
Nantier souscrit avec son frère Payen, en 1090, le diplôme de Philippe Ier pour St-Remi de Reims, en compagnie d'Eudes, comte de
Corbeil. Nous apprenons ici que le nom baptismal de Payen fut Arnoul. Cette précision nous oblige à le distinguer d'un second Payen
de Montjay, ayant pour prénom définitif Aubri, et dont nous
aurons à reparler à propos d'une approbation qu'il accorda à la donation de
Champmotteux à St-Martin-des-Champs en 1122. Payen Aubri est cité dès 1108 à
de nombreuses reprises dans Luchaire (
Nous verrons (nº 90) qu'Eveline (Avelina), femme de Nantier de Montjay, était nièce de Josselin,
archidiacre de Paris (cf. note 24).
Garnier de Paris (dit aussi de Braine et de Dreux). Cf. Aug. Longnon, Bulletin de la Soc. de l'Hist. de Paris, 1879, p.
140. — Il est la tige des seigneurs de Gentilly, et de Brunoy, etc.
Garnier 8 ; K 23, nº 38 et 616).
Soudan (Sultannus) était le surnon de Geofroi, fils de
Bouchard de Massy et d'Elisabeth (nº 69 et note 291). Il le
tenait d'un grand-oncle maternel, Soudan de Paris, fils de Garnier
86).
Ratbod, évêque de Noyon, ayant reçu l'église de Cappy des mains de Robert de Péronne, la donne à Cluny.
Quod si congregatio ibidem, Deo disponente, provenerit [culpas poterit
em]endare in potestate sui abbatis ; si autem [abbas seu prior] negligenter
egerit, tum ad episcopum
Ut autem cyrographum istud [futuris temporibus firmius] existat,
circumadstantium subnotavimus [nomina.
S.
S.
[S.
S.
S.
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S.
S.
Actum
Un domaine royal à Cappy fit partie de la dotation que, par un diplôme du 5 mai
877, Charles le Chauve constitua pour la collégiale de St-Corneille de
Compiègne. En 1092, Eudes, fils de Robert, « très chrétien prince de Péronne,
héritier et successeur des " princes " pervers et superbes qui, abusant de la
patience de Dieu, s'étaient emparés des biens de l'Église (après les invasions
des Normands), apprend, en visitant Cappy, qu'un territoire de cette paroisse se
nomme par tradition " les champs de saint Corneille ». Élevé dans le respect et
le culte du saint (comme issu, par les Vermandois, de Pépin comte de Senlis,
cousin germain de Charles le Chauve), Eudes se rend à la basilique de Compiègne,
et prend connaissance des chartes de dotation. Il reconnaît l'usurpation de ses
aïeux, et obtient leur absolution rétrospective en restituant aux chanoines une
partie de l'aleu donné par Charles le Chauve, que le chapitre lui rend à son
tour, moyennant un cens perpétuel de douze sols par an. Eudes, sa
femme Lucie, les châtelains Eudes
(Chanoine Morel,
L'évêque Geofroi de Paris, avec l'assentiment d'Ives de Mello, archidiacre de Brie, concède à St-Martin l'autel de Marolles à la prière de l'archidiacre de Parisis, Dreux, qui le tenait en bénéfice.
Cum in laboribus et oprobriis hujus seculi,
Placere ergo Karitati Humilitas nostra non differat, et necessaria petentibus
habundans misericordia manum benedictionis non retrahat.
Nos itaque patriam nostram tenui licet imagine sommiantes ad eam tamen modicum
quantulumcumque suspiramus ; etsi in multis delinquimus, non tamen de
Ita quidem dumtaxat ut quam in ecclesia
De synodo autem et circada et de cura animarum parochiano presbitero a nobis
commissa, et de ceteris omnibus ad curam animarum pertinentibus, nichil ad
presens quantum ad jus ecclesiasticum attinet, relaxamus.
Et ut hec karta firmior habeatur, manibus clericorum nostrorum firmandam
tradidimus.
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Acte faux Extrait. Le pape Urbain
Cum omnibus sanctæ filiis Ecclesiæ, etc.
. ...
Quidquid igitur libertatis, quidquid inmunitatis, quidquid auctoritatis tibi,
tuisque successoribus, tuoque cœnobio, per antecessorum nostrorum privilegia
concessum fuisse constat, nos quoque hujus notri decreti pagina conferimus,
tradimus, confirmamus.
Hoc insuper adjicientes, ut monasterium
Datum
La simple inspection du préambule, où le Pape qualifie Hugues, de son vivant,
« sanctissimus abbas ", suffit pour juger de la valeur de ce document. La
souscription est non moins insolite. La qualification donnée au diacre Jean ne
se rencontre (avec une variante, praesignatoris au lieu de prosignatoris) que
dans une bulle non moins apocryphe, investissant l'évêque : de Maguelonne
(Montpellier) du comté de Substantion (Migne, loc. cit., no 10). Partout
ailleurs la formule est : » Datum... per manus Johannis, sanctæ Romanæ ecclesiæ
diaconi cardinalis, ... anno Dominice Incarnationis..., pontificatus autem domni
Urbani pape
Il existe à la Bibliothèque nationale (Orig. 151 ; copie ancienne, coll.
Baluze, vol 380) une autre bulle souvent imprimée, du 15 mars 1095 (Bibliotheca
Cluniacensis, col. 516-518 ; Migne, Patr. lat., t. 151,
p. 215 ; cf. Jaffé-Wattenbach, no5551 ; (4157), t.
Geofroi, évêque de Paris et l'archidiacre Dreux concèdent à Cluny et à Saint-Martin-des-Champs l'autel de Bondy, village donné par Henri Ià St-Martin.
In nomine summe
Divinarum auctoritate Scripturarum informamur ut, dum tempus habemus, bonum ad
omnes, maxime vero ad domesticos fidei operemur, et peccamina ac iniquitates
nostras elemosinis redimentes, « amicos et receptores in eterna tabernacula » ,
juxta illud Evangelicum, « de his que relinquenda indigne possidemus, nobis
faciamus ».
Qui vero fideliores amici ac veriores pauperes, seu ad interpellandum Deum
familiariores, quam hii qui instar Apostolorum, omnibus exuti, pauperem Xpistum
et ipse pauperes sunt secuti, ac pro amore celestis Patrie dura obediencie onera
laturi, alterius jugo se summiserunt, religiosi scilicet ac catholici
monachi ?
Quisquis ergo in multis se meminit deliquisse, studeat necesse esse illis
prodesse et auxiliari, quorum merita sibi credit in ipso districto examine
suffragari.
Hec itaque et hujusmodi
Hoc, inquam, altare, cum omnibus reditibus et redibitionibus ejus, dono,
liberum concedo et transfundo predicte ecclesie, ipsisque fratribus
Hoc idem facio et
Et ut hoc donum stabile et inconcussum permaneat, hanc cartam in qua, me
precipiente, hec omnia scripta sunt, sigillo meo subtersignavi
Quod si quis hec calumpniari et contra facere, — quod absit et quod minime
credimus, — presumpserit, sciat se perpetuo anathemati subjacere, atque in
gehennalibus penis cum
Actum
Signum
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Hii quoque sunt testes qui interfuerunt :
Gui, comte de Ponthieu, et sa femme Adèle, donnent pour le repos éternel de leur fils Enguerran, trente muids de sel chaud, équivalant à 24 muids de sel froid, à prendre sur quinze concessions.
or
Hujus rei testes sunt :
illi
Debitores salis sunt hi :
Un des chevaliers du comte de Ponthieu, Nicolas de Waben, donne à Saint-Martin dix muids de sel et deux réserves de poisson.
Notum sit matris Aecclesie filiis p. et f. quod
quidam miles optimus de
Pro hujus elemosine recompensatione susceptus est predictus
Et quamvis uxor ejus et filii absentes essent, tamen a priore et ceteris in
societate æcclesiæ recepti sunt.
Nam et donum concessit
Hujus rei testes sunt :
[Quando] hoc donum laudavit et concessit
Le chevalier Gui de Senlis, fils de Landri, et sa femme Berthe, donnent trois arpents de terre à Survilliers et un champ à Pantin.
Notum sit omnibus tam presentibus quam futuris quoniam
Hoc donum fecit predictus
Postea vero, ipso defuncto,
Hujus rei testes sunt isti :
Concession à St-Martin de l'autel de Survilliers par l'évêque Ours de Senlis, à
la demande du vidame Robert
Quia mundus occiduus est, ea que in eo sunt occidua, utile visum fuit patribus
cartulis inscribere que donantur sancte Aecclesiæ, ne amittantur incuria et
oblivione.
Quorum testium nomina scripta sunt in subsequenti.
De clericis testis est
De laicis vero :
Hoc autem nec concessisset episcopus nisi a
Quod
Hoc et
Hujus autem doni primus dator fuit
Legs de vignes à St-Martin par Téoud et Dode, sa femme.
Notum sit
Le jour des obsèques d'Arrode de Montmorency, enterré à St-Martin-des-Champs, sa veuve Eudeline et son fils Aubri confirment le don de la terre de Montceleux, à Sevran, offerte par le défunt avec l'assentiment de Landri, son frère.
Hujus rei testes sunt :
Die vero illo quo prefatus
Hujus rei testes sunt :
Ex
La suzeraineté exrcée par Nantier de Montjay à Annet-sur-Marne ne laisse aucun doute sur l'identification de son château avec Montjay-la-Tour, écart de Villevaudé qui, comme Annet, appartient au canton de Claye-Souilly, arr. de Meaux.
Nantier souscrit avec son frère Payen, en 1090, le diplôme de Philippe Ier pour St-Remi de Reims, en compagnie d'Eudes, comte de
Corbeil. Nous apprenons ici que le nom baptismal de Payen fut Arnoul. Cette précision nous oblige à le distinguer d'un second Payen de
Montjay, ayant pour prénom définitif Aubri, et dont nous
aurons à reparler à propos d'une approbation qu'il accorda à la donation de
Champmotteux à St-Martin-des-Champs en 1122. Payen Aubri est cité dès 1108 à de
nombreuses reprises dans Luchaire (
Nous verrons (nº 90) qu'Eveline (Avelina),
femme de Nantier de Montjay, était nièce de Josselin, archidiacre de Paris (cf.
note 24).
Adebran, vassal de Guérin
Notum volo fieri sanctæ matris Aecclesiæ filiis quod
Villam vero tali pacto ut dimidium redditum a priore et senioribus teneret in
fedo sive in legibus, seu quibuslibet consuetudinibus.
Major a priore et seniorioribus inibi constituetur, qui utrisque sub juramento
faciet fidelitatem, suam unicuique redditurus medietatem.
Sub manu prioris erit senioratus et justicia, ut illius cujus est villa.
Supradictus
Firmatum est etiam a
Hoc ordine ita prosecuto,
Hæc sunt autem nomina eorum qui in hac cartula scribi potuerunt, quos scribat
in Libro viventium Scriptor ille beatus, qui scribebat in terra digito, oblata
sibi muliere in adulterio deprehensa :
De famulis
Post transacto multo tempore, rationem habuit
Unde testes fuerunt hi :
Hugues, comte de Dammartin, que nous rencontrerons plusieurs fois comme témoin
de chartes postérieures, avait pour père Manassé, comte de Dammartin, frère de
Haudouin noster a secretis) du roi Robert en 1031 (Bouquet,
Hugues avait causé des inquiétudes à Philippe Ier, qui
fortifia Montmélian, aux frontières du Senlisois, pour se protéger contre ses
atteintes (
Il n'est pas douteux qu'il ne s'agisse ici de Milon, frère d'Ansoud le Riche,
et père de Milon er de 1059-1060 (nº 6 suprà).
Milon ayant été gracié à la suite de la composition qui fait l'objet de ce
diplôme, réclama d'abord contre la cession faite, puis transigea avec les
chanoines de St-Martin.
Milon est cité en 1047 avec son frère Ansoud, dans un diplôme de Henri Ier : « in presentia... optimatum palatii regis, videlicet...
Ansoldi quoque et Milonis pratris ejus. » (D. Bouquet,
Geofroi, évêque de Paris, concède à Saint-Martin quatre autels : Sevran et
Noisy-le-Grand, du consentement de Hugues, comte de Dammartin, et de Guérin
Divinis Scripturarum auctoritatibus informamur, frequentius autem Apostoli
monitis, quasi quadam manu sollicitudinis excitamur, ut, dum tempus habemus,
bonum ad omnes, maxime autem ad domesticos fidei, operemur et, peccata nostra
elemosinis redimentes, amicos et receptores nobis in eterna tabernacula
faciamus.
Quisquis ergo se multis meminit deliquisse, studeat necesse
Talibus autem humilitas nostra placere non differat, et necessaria petentibus
habundans misericordia manum benedictionis non retrahat.
Terciumque in villa que vocatur
Hoc etiam libenti animo concesserunt
Ut autem hoc donum stabile inconvulsumque permaneat, cartam istam fieri
precepimus, manuque propria firmavimus, manibusque canonicorum nostrorum
firmandam tradidimus, nostroque sigillo subtersignavimus.
Actum
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S.
Hugues, comte de Dammartin, que nous rencontrerons plusieurs fois comme témoin
de chartes postérieures, avait pour père Manassé, comte de Dammartin, frère de
Haudouin noster a secretis) du roi Robert en 1031 (Bouquet,
Hugues avait causé des inquiétudes à Philippe Ier, qui
fortifia Montmélian, aux frontières du Senlisois, pour se protéger contre ses
atteintes (
Manassé de Pomponne, Ansoud son fils aîné et ses autres fils renoncent à leurs revendications sur l'autel de Noisy-le-Grand.
Notum fieri volo omnibus
Hujus rei testes sunt :
Saint Anselme, ancien abbé du Bec, élu, mais non encore sacré archevêque de Cantorbéry, ayant salué avec joie l'entrée dans la communauté de St-Martin-des-Champs, où préside son ami le prieur Ourson, de Galeran préchantre de Paris, aussi son ami, écrit à celui-ci pour exprimer son chagrin d'apprendre les obstacles que rencontre sa vocation. L'évêque Geofroi s'y est catégoriquement opposé ; il exige que le préchantre reprenne son office. Anselme encourage Galeran à résister à cette pression.
Audivi, amice karissime, quod propositum sancte conversationis eligens,
monasterii
Sed postea didici quod dominus noster episcopus tuus te inde vi retraxerit, et
tristis factus sum.
Et quum Honestatem tuam, de cujus dilectione certus sum, sine figmento dilexi
et diligo, reprehendit me mea consciencia si te visitare meis litteris et pro
possibilitate mea in tanto periculo tibi consulere caritative non studeo.
Timeo enim ne Diaboli calliditas animam tuam, dilectam mihi, decipiat ne tibi,
quum vi abstraheris et nolens a sancto proposito, posse in
Certus esto, karissime, quod nullo modo hoc potest anima tua sine sui
reprobatione suscipere, quamvis hoc episcopi sui auctoritate velit
defendere.
Xristus enim dicit : « Nemo mittens manum suam ad aratrum, et respiciens retro,
aptus est regno Celorum. »
Mens tua ab aratro Xristi respicit retro, si a proposito, ad quod te vocavit
Xristus, et quod incepisti, aliqua occasione tepescendo deficit.
Sicut enim episcopi servant sibi auctoritatem quamdiu concordant Xristo, ita
ipsi sibi eam adimunt cum discordant à Xristo.
Omnis episcopus qui habet vocem Xristi, Xristus est.
Et oves illum secuntur, pascuunt vocem ejus.
Lege in Evangelio, post hec verba, quem non secuntur oves, et cujus vocem non
noverunt.
Si persecutio corporis fugienda est de civitate in civitatem, quanto magis
persecutio anime !
Annon est anime fugienda persecutio, animam prohibere sequi Xristi
consilium ?
Amice karissime, si multa non legisses, et rationabilis ingenii non esses,
multa tibi dicerem ut quam bonum sit quod incepisti, et quam malum si ab incepto
deficis, ostenderem.
Breviter dico : nichil salubrius potuisti incipere, nichil periculosius potes
relinquere.
Nichil igitur separaret animam tuam a proposito monachico quod incepisti.
Omnipotens Dominus dirigat et corroboret et consoletur cor tuum.
Lege in
Guiard et sa femme Berthe donnent une terre devant l'église de Survilliers.
Hoc concessum est ab
Hujus rei testes sunt
Deinde
Ibi multi adfuerunt, qui ob testimonium vocati sunt :
La donation de terres au Pont-Yblon, par le prévôt Thiébert, est confirmée par sa veuve Aveline remariée au chevalier Gautier.
Notum facimus cunctis fidelibus f. et p. quod duo
fratres
Hoc etiam publice factum est in æcclesia sepe dicti, sepeque dicendi
Inter quos advocatus fuit
Hoc etiam concesserunt uxores eorum et filii, quarum uxorum sunt nomina
Concessit et hoc frater eorum
Notandum est eciam quod supradicti fratres,
Hujus tei testes sunt supradictus
Notandum est eciam, et huic cartule inserendum, quod
Qui, Deo annuente, cum eodem uxore nomine
Interfuerunt autem huic concessioni homines isti :
De nostris fuerunt hi :
Actum est
Guerri, neveu d'Heugier de la Grève, étant malade, se rend à Saint-Martin et fait une donation publique de quatre arpents de vignes ; il retourne chez lui et meurt
Notum sit omnibus
Nam cum jam infirmitate qua et mortuus est, detineretur, venit ad æcclesiam
Post hæc autem rediit ad domum suam et, interpositis aliquot diebus, presentem
finivit vitam.
Hujus rei testes idonei sunt hi :
Guérin [de Moussy (?)] renonce, moyennant cinq sous, à ses revendications sur des serfs et des serves, légués à St-Martin par le prévôt Thiébert. Adhésion d'Ermesende, femme de Guérin.
Hujus rei testes sunt ex sua parte :
Ex parte vero æcclesiæ :
Hoc etiam concessit uxor ejus
Gasce et Guillaume [Tranchebise] donnent aux moines, avec l'approbation de leurs seigneurs Gasce et Payen [de Thourotte], leur moulin de Dugny sous réserve d'une rente en blé à percevoir à la Mi-Carême, sauf le cas de pillage du moulin en temps de guerre féodale. Guillaume ajoute six sols de cens à Pont-Yblon.
Notum sit omnibus
Ita tamen ut
Aliud adhuc fuit additamentum, quod debet esse notum, hoc videlicet quod si cum
dominis suis aut cum quibuslibet aliis viris guerram habuerunt, qui partem suam
a molendino rapere velint, si, ut determinatum est, in molendino parata fuerit,
et præsvalens hostis eam rapuerit, aliquis eorum a monachis nullam redditionem
exigebit.
Hoc donum sic determinatum hi duo fratres
Hoc
(
Postea vero
Horum donorum testes fuerunt hi :
Deux chevaliers frères, Gasce et Guillaume Tranchebise, donnent leur aleu de Noisy-le-Sec, le premier en se faisant moine, le second après son décès ; celui-ci acquiert le droit de sépulture, s'il meurt à moins d'un jour de chemin du monastère.
Alter vero,
Tunc quidem prudens miles, memor anime suæ, addidit quoddam sibi utile,
scilicet ut si infra iter unius diei moreretur, ad æcclesiam a senioribus
sepeliendus deportaretur, ut per orationes eorum de peccatis suis veniam
consequi mereretur.
Dedit vero et aliud supradictus
Hujus rei testes sunt :
Sed quia non sufficiebat hæc concessio,
Hoc factum est tempore
Rembert Cholet donne à St-Martin-des-Champs une terre à Gouillons pour y
installer des moines et des hôtes, en nombre convenable pour la cultiver, sous la
condition que les hôtes n'iront pas travailler ailleurs tant que le sol concédé
pourra leur suffire. Consentement de Pernelle, femme de Rembert et de leurs fils
Germond
Notum fieri volumus omnibus t. p. q. f. quod
Subsequente igitur tempore, ad dexteram partem æcclesiæ, dedit æcclesiæ
Dedit etiam furnum ipsius ville, retenta sibi solummodo in hoc subsequenti
domo, vicaria atque banneria, eo videlicet tenore ut rustici ejusdem ville
quamdiu de illius terra satis haberent, nullam aliam excolerent.
In dominio autem suo, ad edificandam domum suam, aream unam retinuit, et aliam
ad reponendos fruges suos, hospitationem
Campi autem partem rustici usque
Factum est autem hoc donum, concedente domno
Ex parte
Ex parte autem
La dame Heudiarde de Gonesse donne, après sa mort, sept arpents de terre situés sur le chemin allant de Gonesse à Montmorency. Ses fils Eudes et Maingaud y consentent, ainsi que leurs sœurs Marie et Erembour, Aszon, mari de celle-ci, et Emmeline, femme de Maingaud. Le moine Hugues, frère d'Eudes et de Maingaud, reçoit ce don pour le couvent.
Hospites autem arpenni illius tres solidos, duos denarios minus, solvunt
æcclesiæ
Quatuor autem sunt in via que ducit ab
Volens itaque prudens mulier omnem calumpniam amovere, quoddam addidit utile,
quod huic cartule placuit scribere, scilicet ut sicut de hac terra cum ceteris
terris suis communem censum suum solvebat, ita dum viveret et ipsa solveret, et
decessores sui qui sua post se possessuri erunt, eundem censum sicut ipsa
solvebat, et ipsi solverent.
Hoc concesserunt
Hoc quidem et alia vice concesserunt
Accidit autem postea, Deo annuente, transacto aliquanto tempore, quod
Hoc concesserunt
Quod factum est per manum domni
Hujus rei testes sunt :
Hoc factum est temporibus
Hugues, gendre d'Heudiarde de Gonesse, et sa femme Marie donnent sept arpents de terre, sur le chemin de Gonesse à Montmorency et lieudit les Ouches.
Iterum notum
Testes advocati sunt :
Milon et sa femme Eudeline donnent à Saint-Martin neuf arpents de terre au lieu dit les Ouches (à Gonesse).
Cui rei dent testimonium qui adfuerunt :
Raoul
Notum sit omnibus
Hujus rei testes sunt :
Roger Jacob, chanoine de Saint-Mellon de Pontoise, donne, après sa mort, sa maison à Saint-Martin-des-Champs.
Testes hi affuerunt :
Hubert, clerc de Pontoise, cède un hôte qui doit acquitter le cens d'un sou, les droits de rouage, forage et autres dus généralement par les hôtes.
Hoc donum concesserunt uxor ejus et infantes eorum, et
Hoc donum recepit
Hi fuerunt testes :
Donation d'une vigne hypothéquée à Guillaume Beaussier et à Hugues fils de Roscelin.
Hoc arpennum dimidium habebant in vadimonium
Cession viagère au clerc Bernier de Pontoise d'une maison appartenant à St-Martin-des-Champs.
Monachi
Si autem idem
Hujus rei testes sunt :
Hoc donum et hæc conventio facta est in curia
Historique de l'érection d'une chapelle de secours. Une noble dame, sœur d'Hervé
de Montmorency, qui s'était retirée d'abord au cloître de St-Paul de Beauvais,
l'avait quitté, d'accord avec
Post
Nec mirum quia illis aderat cor unum et anima una, et erant eis omnia
communia ; de quibus dicitur : « Laudemus viros gloriosos. »
Ad eorum, nostris in temporibus, societatem quedam matrona tetendit, ingenua
natalibus
regni
Audierat enim Dominum dicentem : « Nisi quis renuntiaverit omnibus quæ
possidet, meus esse non potest discipulus ».
Propter quod omne quod sibi aderat proprium dereliquit,
Sed, non post multos dies, ibi communi consilio decretum est ut ad quandam
villam que vocatur
Sic illa, prout sibi permissum fuit, peregit.
Tum denique, propter corporis infirmitatem et annorum suorum pluralitatem,
cotidie ad æcclesiam ire non poterat, obedientiam sibi impositam ut onus
importabile graviter sustinebat Igitur, Deo opitulante,
Que audiens, leta rediit, et ad sacerdotem quantocius perrexit ; eique rem quam
impetraverat per ordinem enarravit.
Quibus auditis, sacerdotis animus perturbatus extitit.
In futurum precavere cœpit, matris æcclesiæ ne perderet timens, modis
quibuscumque potuit contradixit.
Verum ubi animum episcopi et archidiaconi cognovit, illius jussioni non
resistit, sed dixit se concessurum, si mater æcclesia beneficia que a primordio
optinuerat, non amiserit.
Quod ex utraque parte concessum est, tali conventu quod in illa æcclesia, in
Et quicumque conventus hos tales violare voluerit, gladio anathematis, nisi
resipuerit, percutiatur.
Et hujus talis conventus testes fuerunt :
Laici vero :
Le chevalier Aubert donne, du consentement de son fils Hugues, l'autel de
Sainte-Opportune de Moussy-le-Neuf à Saint-Martin-des-Champs, sur le conseil de
Hugues, abbé de Cluny ; Aubert dépose la lettre du saint abbé, que le prieur
Ourson fait insérer dans le manuscrit de la règle de Saint-Benoît. Bouchard
O quam
magnificis laudibus glorificandi sunt sancti patres nostri, qui nos divinis ita
sollicite instruxere documentis, ut fide percepta, plebs Xristiana Dominum Deum
suum videre jam cupiat in spe certa et caritate sincera.
Quibus columnis fidei, scilicet spei et caritatis, firmiter affixa, aliisque
quam plurimis spiritalibus documentis fideliter enutrita, Deum suum scit jam
adorare et colere ; sancti vero clerici et monachi,
Perpendentes igitur seniores nostri sancti scilicet Apostoli, et alii Patres
sancti, provisores pii, quod his qui æcclesiae deservirent humana subsidia
necessaria forent, eos populis preferentes constituere ut tam populus quam eorum
principes æcclesiis redderent decimas et oblaciones, ut per hæc et alia donaria
fieret sicut in primitiva æcclesia in qua dividebatur singulis prout cuique opus
erat.
Inde constitutum est ut propter scandalorum spinas et malorum calumpnias que
oriri solent, que de possessionibus suis dederunt homines, cartule fiant, ut
presentes et posteri sciant qui sunt datores, quid dederunt, et qualiter
dederunt, sub quorum principum temporibus vel quibus testibus.
Igitur notum
Hoc autem fecit
Hoc eciam fecit
Hoc vero concesserunt qui calumpniari possent :
Quod hoc concesserint
Hoc eciam concesserunt
Quod et concessit
Hujus concessionis
Hoc autem factum est temporibus
L'auteur de cette donation est une personnalité notoire du règne de Philippe
Ier. C'est Gui le Rouge fils de Gui le Grand de
Montlhéry ; son père assistait Henri Ieren 1059 lorsqu'il
dota solennellement la collégiale de St-Martin-des champs (nº 7) et Philippe Ier lorsqu'en 1067 il en confirma
l'établissement (nº 12). Lui-même intervint fréquemment pour
faciliter et approuver les donations de ses vassaux au prieuré clunisien. On le
rencontrera plus loin avec le titre de comte, accompagné
parfois du surnom de Rochefort : « Wido comes " ou » Wido
comes de Rupeforti ». Il mourut en 1107.
Élisabeth, sa seconde femme, s'identifie avec « Isabeldis, comitissa de Creciaco castro « qui, veuve de Bouchard
Sire Adam (de Garlande), fils de sire Aubert, donne à saint Hugues, abbé de Cluny, l'église de Noisiel, un moulin, un haras occupant dix arpents de prés, un clos de vigne à Torcy, et tous les droits qu'il percevait sur les inhumations à Roissy et autres lieux. Formule solennelle de participation aux bonnes œuvres du monastère accordée à Adam et aux siens.
Notum sit tam presentibus quam futuris quod
Insuper hec omnia, tradit supradictis Apostolis omnes sepulturas quas hodie
possidet, et quas in futuro adquiret.
Pro hoc beneficio recipimus vos, uxorem vestram et omnes amicos, vestrosque
consanguineos, vivos et defunctos, in societate nostra et in omnibus
benefactis nostris,
Si quis huic
dono contrarius exstare voluerit,
Gautier, fils de Martin, seigneur d'Aulnay-les-Bondy, sa femme Adeline et ses fils, Pierre et Barthélemi, donnent à l'abbaye de Cluny l'église d'Aulnay et divers autres biens et revenus.
Damus etiam in eadem villa medietatem silve que est juxta silvam Regis, et
prata que sunt juxta ecclesiam, et molendinum quod est in eadem villa, excepta
quarta parte que non est nostra, et medietatem alterius molendini simul cum
stagno, et semi arpentum terre ad clibanum faciendum, quod est juxta terram
altaris.
Damus autem duas partes villule que vocatur
Damus etiam tertiam partem ville que appellatur
Istam donationem et cartam signant et firmant :
S. deinceps
Hujus rei testes sunt
Gilbert Payen (de Garlande) cède pour 80 livres la terre et toute la seigneurie de Noisiel à St-Martin ; ses frères Etienne, clerc, Anseau, Guillaume et un autre Gilbert approuvent cette cession.
Sciant omnes Xristi fideles quod
Visum fuit etiam nobis utillimum in hac cartula memoriter retinendum, ne quod
superius diximus ex toto videatur gratis esse datum, quater viginti libras
habuisse, de quo superius diximus,
Hoc autem totum in supradicta æcclesia
Cujus rei testes sunt
Et ut hoc quod superius dictum est, firmissimum esse videatur, scribere
placuit quod
Hujus rei testes sunt :
La suzeraineté exrcée par Nantier de Montjay à Annet-sur-Marne ne laisse aucun doute sur l'identification de son château avec Montjay-la-Tour, écart de Villevaudé qui, comme Annet, appartient au canton de Claye-Souilly, arr. de Meaux.
Nantier souscrit avec son frère Payen, en 1090, le diplôme de Philippe Ier pour St-Remi de Reims, en compagnie d'Eudes, comte de
Corbeil. Nous apprenons ici que le nom baptismal de Payen fut Arnoul. Cette précision nous oblige à le distinguer d'un second Payen
de Montjay, ayant pour prénom définitif Aubri, et dont nous
aurons à reparler à propos d'une approbation qu'il accorda à la donation de
Champmotteux à St-Martin-des-Champs en 1122. Payen Aubri est cité dès 1108 à
de nombreuses reprises dans Luchaire (
Nous verrons (nº 90) qu'Eveline (Avelina), femme de Nantier de Montjay, était nièce de Josselin,
archidiacre de Paris (cf. note 24).
Eudes Hérisson, dit Payen, seigneur de Neuilly (sur-Marne), donne à St-Martin l'emplacement de deux moulins sur la Marne.
Filiis matris Aecclesiæ volumus esse notum, ut et tali matri consilio et
auxilio subveniant semper, et gratum mercedem recipient Paradisum, hoc videlicet
quod
Fuit etiam quoddam propter occasionem calumpnie additum, quod erat sive
divitibus sive pauperibus qui ad molendinos irent necessarium, videlicet ut si
quis ducens equum vel asinum eundo vel redeundo, equus vel asinus collum [huc]
vel illuc extend[end]o, ut fit, herbam sive messem morderet, non propter hoc
occasionando caperet, nisi in prato aut in messe pascentem inveniret.
Recipit vero societatem Seniorum, simulque habuit inde
Quod si infra dies octo solutus non fuerit, nisi condonatus fuerit, per legem
solvetur : concedentibus ipsius
Hoc etiam concesserunt domini de quorum fedo hoc tenebat
Hujus rei testes sunt :
La suzeraineté exrcée par Nantier de Montjay à Annet-sur-Marne ne laisse aucun doute sur l'identification de son château avec Montjay-la-Tour, écart de Villevaudé qui, comme Annet, appartient au canton de Claye-Souilly, arr. de Meaux.
Nantier souscrit avec son frère Payen, en 1090, le diplôme de Philippe Ier pour St-Remi de Reims, en compagnie d'Eudes, comte de
Corbeil. Nous apprenons ici que le nom baptismal de Payen fut Arnoul. Cette précision nous oblige à le distinguer d'un second Payen de
Montjay, ayant pour prénom définitif Aubri, et dont nous
aurons à reparler à propos d'une approbation qu'il accorda à la donation de
Champmotteux à St-Martin-des-Champs en 1122. Payen Aubri est cité dès 1108 à de
nombreuses reprises dans Luchaire (
Nous verrons (nº 90) qu'Eveline (Avelina),
femme de Nantier de Montjay, était nièce de Josselin, archidiacre de Paris (cf.
note 24).
Gournay-sur-Marne, ca. Le Raincy, ar. Pontoise (S.-et-O.). — Il est surprenant
que ni la donation primitive de Gui le Rouge à St-Martin-des-Champs, ni
l'approbation de Louis
« Ivo, humilis Carnotensium episcopus, Gontherio (al. Gunherio
« Gaudeo te quasi postliminio rediisse, gratias agens protectori nostro, cujus
misericordia te protexit etiam per marina discrimina. Nunc ergo quia incolumis
es redditus fratribus tuis, licet desiderio interne quietis omnibus prodesse non
possis, tamen vel paucis prodesse non graveris. Unde monco fraternitatem tuam ut
ad ecclesiam Gornacensem Beatæ semper Virginis transeas, ubi
et desiderate quieti vacare, et aliquorum fratrum saluti poteris providere. De
cetero ora pro me, frater charissime, ne remigantem in altitudine maris
tempestas submerget me. Vale. »
(Ivo Carnotensis episcopi epistola edit.
Magne, Patrologia latino, t.
Dans cet acte et les suivants, le maire de Noisy, Gautier, est accompagné de
plusieurs de ses enfants : Bertrand, Baudoin, Adam. L'aîné lui fut associé
durant un temps assez court, dans les derniers temps du gouvernement d'Ourson.
Dans une notice concernant Dreux de Clacy (nº 106), nous
verrons mentionnés simultanément « Walterius major, Bertrannus filius ejus ",
puis " Bertrannus major, Warinus frater majoris " : or de nombreux textes font
de Guérin le frère du maire Gautier. Nous plaçons vers 1105 la convention avec
Dreux de Clacy, bien qu'elle ait été faite " cum monachis Sancti Martini de
Campis qui apud Cornaium conversantur », et que dans la bulle de Pascal
Thion, frère de Gautier, lui fut substitué, postérieurement à 1105, mais dès
1106, comme le montrent la notice 114, qui est de cette même
année, et celle nº 125, qui est d'une époque très voisine.
Geudoin (de Chaunay), vassal d'Ebrard
Notum volumus esse filiis matris Æcclesiæ quod
Hoc etiam concessit et mater ejus
Videntium vero et audientium idonei testes utraque parte fuerunt : Ex parte
videlicet monachorum,
Ex parte vero
Robert, chapelain de Hugues du Puiset, dote le prieuré de Janville, du
consentement de son seigneur Ebrard
Domum etiam meam de
Decimum mercatum thelonei de
De decima vero
Hujus rei testes sunt :
Anseau, fils de Gauslin, donne à cens, dans son domaine de Janville, à Robert, chapelain du Puiset, de quoi occuper une charrue à trois sillons, moyennant cinq sous chartrains de redevance annuelle. Après la mort d'Anseau, sa veuve Heudegarde, recevant à Etampes la visite du chapelain Robert et du moine Arnaud, prévôt de Gouillons, renouvelle son adhésion.
Quod et fecimus, concedentibus fratribus uxoris mee
Est autem talis de censu inter nos conventio, ut unoquoque anno in
Quod si aliquis homo de
De quo censu si tardus aut neglegens ad solvendum extiterit, tantum cum plana
lege sua solvat, et prefatam terram non perdat.
Pro illa vero terra nullam justiciam pro nobis faciat, nisi de censu
tantum.
Propter hanc vero ipse
Nos quoque dedimus ei licentiam dandi aut vendendi ipsam terram
Hæc itaque conventio ut stabilis permaneat, litteris mandari eam concessimus,
et ut firmior semper existat, manibus propiis firmavimus, sub testificatione
bonorum testium ex utraque parte existentium.
S.
S.
Ex parte
Ex parte
Post aliquantum vero temporis capellanus, volens prefatam terram dimittere
Interfuerunt autem ex parte ejus :
Ex parte
Gautier
In nomine summe
Cum multis atque autenticis divinarum scripturarum institutionibus nobis in
valle lacrimarum degentibus, quibus aminiculis ad pacis visionem repatriare
possimus, rationabiliter insinuantibus, adquiescendum sentiamus, inter cetera
tamen ante mentis nostre oculos illud Apostoli preceptum sepius reducendum et
quo spiritalius, eo ardentius, ad implendum judicamus : quo salubriter ammonemur
ut « bonum ad omnes operemur, maxime autem ad domesticos fidei ".
Considerantes enim cujus fomitis amministratione tam Veteris quam Novi
Testamenti fundatores, hanc decretorum edificationem protulerint, aut quo fine
ea expleri summopere atuduerint, invenimus eos hoc ab illo sumpsisse et per
illum confirmasse, cujus Evangelica predicatione informamur : quod " de mammona
iniquitatis nobis amicos faciamus. »
Quocirca
Ut igitur donum hoc firmum et stabile imperpetuo permaneat, inde privilegium
istud capituli
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum
Si quis
Les archevêques de Sens, Richer et Daimbert, approuvent successivement la cession à Cluny de l'église de Cannes, par le chevalier Roscelin et son fils Frehier.
Cujus preces suscipientes concessimus ei, sed eo tenore ut heres illius
predictam ecclesiam semper de nobis teneat ; monachi vero per ipsum habeant.
Junioratus autem ecclesie quem presbiteratum appelant, sic hactenus integer
permaneat ; sacrilegium que ecclesie et atrii, sicut exigit ratio, in nostra
deliberatione consistat.
La dîme d'Orsonville est acquise par Saint-Martin-des-Champs. Une moitié lui est cédée par Gautier d'Étampes, l'autre par Foulques de Bullion.
Venite,
Notum igitur sit futuris, vobisque presentibus, quod
Quod concessit
Hoc etiam concesserunt filii eorum,
De dono autem facto super altare a predicto
Visum itaque fuit utile, pro scandalorum spinis que oriri solent, huic cartule
inserere, quod hoc donum, de quo superius tractatum est, concessit
Igitur, quia sic cepimus denotare, descendamus ad hos qui, nisi concessissent,
calumpniam possent inferre,
Testes autem hujus concessionis
Transeamus ergo ad aliam hujus
Hoc concessit
Hi tres fratres sunt supradicte mulieris.
Pro talibus igitur datoribus et datis, æcclesiam
Est et aliud quod volo notum esse filiis matris Æcclesiæ, quod
Cujus rei testes sunt :
L'auteur de cette donation est une personnalité notoire du règne de Philippe
Ier. C'est Gui le Rouge fils de Gui le Grand de
Montlhéry ; son père assistait Henri Ieren 1059 lorsqu'il
dota solennellement la collégiale de St-Martin-des champs (nº 7) et Philippe Ier lorsqu'en 1067 il en confirma
l'établissement (nº 12). Lui-même intervint fréquemment pour
faciliter et approuver les donations de ses vassaux au prieuré clunisien. On le
rencontrera plus loin avec le titre de comte, accompagné
parfois du surnom de Rochefort : « Wido comes " ou » Wido
comes de Rupeforti ». Il mourut en 1107.
Élisabeth, sa seconde femme, s'identifie avec « Isabeldis, comitissa de Creciaco castro « qui, veuve de Bouchard
Eustache de Senlis, du consentement de sa fille Belote et de son gendre Bourdin, donne un aleu à Auger et un clos de vigne près de Senlis, avec l'hôte qui le garde. Le don est fait entre les mains d'Arnoul, fils d'Eustache, moine à Saint-Martin, et du chambrier Hugues.
Volumus tradere noticiæ fidelium quod
Addidit et idem
Hoc factum est per manum filii sui
Hujus rei testes sunt :
Aubert, fils de Bernard, donne une terre à Orsonville, avec la faculté de capter l'eau nécessaire pour créer un étang.
Notum fieri volumus his qui se filios sanctæ Æcclesiæ confitentur, quod
Hoc autem concesserunt filii sui
Quod eciam factum est ab eis,
Nostrorum autem :
Gautier-Payen (vicomte de Meulan), et sa femme Comtesse, donnent l'église de
Montmartre à Saint-Martin. Bouchard
Vir quidam egregius et miles strenuus,
Hoc vero publice factum est in supradicta
Volens itaque
Hujus rei testes sunt milites ejus qui cum eo venerunt, quique hoc pactum
libenter laudaverunt, quorum nomina hæc sunt :
Nostrorum vero nomina hæc sunt :
Hoc autem factum est in
L'auteur de cette donation est une personnalité notoire du règne de Philippe
Ier. C'est Gui le Rouge fils de Gui le Grand de
Montlhéry ; son père assistait Henri Ieren 1059 lorsqu'il
dota solennellement la collégiale de St-Martin-des champs (nº 7) et Philippe Ier lorsqu'en 1067 il en confirma
l'établissement (nº 12). Lui-même intervint fréquemment pour
faciliter et approuver les donations de ses vassaux au prieuré clunisien. On le
rencontrera plus loin avec le titre de comte, accompagné
parfois du surnom de Rochefort : « Wido comes " ou » Wido
comes de Rupeforti ». Il mourut en 1107.
Élisabeth, sa seconde femme, s'identifie avec « Isabeldis, comitissa de Creciaco castro « qui, veuve de Bouchard
Le prieur Ourson afferme au laïc Bernard le casuel de la petite église sur la colline de Montmartre, dite Sanctum Martyrium, à charge d'y faire célébrer la messe deux ou trois fois par semaine, tant qu'il vivra, et de laisser à sa mort ses biens au prieuré.
Notum esse volumus contemporaneis etposteris nostris, quoniam parva æcclesia
que in colle
Domnus autem
Charte solennelle d'union de prières entre Hugues, évêque de Soissons, au nom de son chapitre, et le monastère de Saint-Martin de Paris dit ès Champs (in Campis), auquel il accorde les autels de Sainte-Gemme et de la Noue.
Singulorum hominum justitia cum per se, aut fere nulla, aut vere satis exigua
sit, necessarium valde est, hanc inter universos sustentationis vicissitudinem
discurrere, que ad bene subsistendum
Neque vero cuiquam de suis sibi virtutibus ita blandiendum est, ut vel eas sibi
ad beatitudinis meritum sufficere, vel aliene opis presidio se minime indigere
credere debeat, cum ex hoc quoque electorum perfectio constet, ut cum in monte
Virtutum steterint, in convalle se Humilitatis aspiciant, et adhuc profectum,
non tantum per se, sed et per alios querant.
Omnibus igitur
Atqui ipsis etiam bonis aliorum minus bonorum suffragatio expetenda videtur qui
ideo quorumlibet fidelium societa [tem et frater] nitatem asciscunt.
Et vere bonum est omnium in com[mune, magnorum] sive parvorum, oratio ; etsi
enim nostra non impetrant merita, tamen quia omnes uno
Adhuc autem quotquot fideliter aliquid petentes nomen Domini
Ipse utique
Videns igitur ego
Concessimus enim prefato
Nimirum eis Dei electis et jam,
Denique pro omnibus canonicis nostris, vivis sive defunctis, in eternum
specialiter orent.
Sed et ipsi quo sublimiores sunt, eo humilius nostre fraternitatis
participationem poposcerunt ; quod nos quoque eis contulimus,
Hujus itaque sancte societatis memoriale in altarium prefatorum concessione cum
sigillo nostro designari censuimus, ut et quanta sit utriusque ecclesie invicem
devotio, queve nostra concessio omnibus innotescat.
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum in urbe
Ego
Actes perdus.
Donations à
Ces églises appartenaient à
Bulle du pape Urbain
Pie postulatio voluntatis effectu debet prosequente compleri.
Quatinus et devotionis sinceritas laudabiliter enitescat, et utilitas postulata
vires indubitanter assumat.
Tue igitur voluntati et communis filii
De
De
De
De
De
De
De
De
De
De
De
De
De
De
De
De
Villa que dicitur
Ecclesia etiam de
De
De
Quicquid preterea idem locus hodie juste possidet, vel collatione bone memorie
Quicquid a quibuslibet fidelibus de suo jure eidem loco collatum est, vel in
futurum conferri contigerit, firma semper et illibata permaneant, tam a te quam
ab his qui per te vel successores tuos eidem loco prepositi fuerint, perpetuo
possidenda, regenda ac disponenda.
Decernimus ergo ut nulli omnino hominum liceat idem cenobium temere perturbare,
aut ejus possessiones auferre, vel ablatas retinere, minuere, vel temerariis
vexationibus fatigare ; sed omnia integra conserventur eorum pro quorum
sustentatione ac gubernatione concessa sunt usibus omnimodis profutura.
Si qua ergo in crastinum ecclesiastica secularisve persona hujus decreti
paginam sciens, contra eam temere venire temptaverit, secundo tertiove
commonita, si non satisfactione congrua emendaverit, potestatis honorisque sui
dignitate careat, reamque divino judicio se existere de perpetrata iniquitate
cognoscat,
Atque in extremo examine districte ultioni subjaceat.
Cunctis autem eidem loco justa servantibus, sit pax
Quatinus et hic fructum bone actionis precipiant, et apud districtum judicem
premia eterne pacis inveniant.
Datum
Amauri, fils de Rahier
Notum sit omnibus per succedentia tempora futuris quod
Dedit autem hoc donum, concedente
Interjecto autem tempore,
Sed tandem,
Hec autem concessio
Ex parte
Ex parte autem monachorum :
Famuli monachorum,
Gui de Gallardon approuve le don de la terre de Voise, fait par Hugues et Guérin, ses frères, et de la terre de Boulonville.
Notum sit omnibus per succedentia tempora quod ego de
Hæc autem concessio, facta in manu monachorum
Ex utraque autem parte hi testes affuerunt : Ex parte
Ex parte autem monachorum
De capitulo autem
Fouchard donne aux moines de Cluny installés à St-Martin la forêt allodiale qu'il possède à Noisy (le-Grand).
Hoc vero testantur factum in communi
Hoc autem factum est
Hugues de Voves, fils de Ferri, donne toute sa terre de Voves ainsi que deux aires de maison à Melun, au bourg St-Ambroise, près l'église St-Michel (*).
Utile indicavimus in hac cartula scribere, et sic fidelium presentium et
futurorum noticie tradere quod
Omnia dedit æcclesiæ
Adjunxit etiam huic dono duas areas domorum cum omnibus redditibus que de ipsis
consuetudinaliter
Sunt autem ipse areæ cum domibus suis in burgo
Dedit etiam cum omnibus his, æcclesiæ
Arpennum etiam vinee dedit qui in terra
Habebat autem domnus
Hi enim post decessum suum heredes esse debebant.
Timens ergo sepenominatus
Qui tandem precibus ejus evicti, ad
Hoc totum factum est in æcclesia
Les neveux de Hugues, enfants d'Erembour [vicomtesse de Corbeil], confirment la donation de Voves, en présence du comte Eudes.
His ita pacifice compositis, Dnus
Ibi enim habebat alios parentes, filios
Hos quatuor cum matre eorum
Qui peticionibus religiosi viri adquiescere dignum esse judicantes, peticionem
illius impleverunt, et donum superius nominatum ecclesiæ
Et ita ab illo tempore usque hodie æcclesia
Factum est hoc in
Hoc factum est
Confirmation, par Philippe Ier, de la concession de cinq
marchés annuels à tenir à Janville, accordée à Saint-Martin-des-Champs par Ebrard,
sire du Puiset.
Eudes de Gonesse et le chapitre de Notre-Dame de Senlis cèdent le tiers d'un moulin près de Survilliers.
Cognoscat tam presentium quam futurorum fidelium Aecclesia quia, cum insimul
tenerent canonici
Quod quidem canonici tali conventione monachis
Idem vero
Post mortem vero ipsius, quicumque suam terciam partem beneficii teneret, hunc
denominatum censum similiter canonicis redderet.
Actum in capitulo
Laici vero adfuerunt :
Guillaume, évêque de Paris, confirme à St-Martin les autels de Châtenay, Clamart, Conflans-sur-Marne, Drancy, Louvres, Montmartre, Pantin, sous réserve des droits de juridiction, de synode et de visite
Sanctorum Canonum auctoritate didicimus, et priorum Patrum institucionibus
edocti sumus nos de possessionibus nostris impertiri debere cunctis Deo
servientibus.
Igitur aprobate consuetudinis est in Aeclesia omnia cum fratribus semper habere
communia.
In hoc enim maxime caritas comprobatur, per quam
Probatio enim delectionis, exibitio est operis ; quod per ipsius Veritatis
testimonium satis evidenter sanctum nobis intimat Evangelium.
« Qui habet, inquit, mandata mea et servat ea, ipse est qui diligit me ».
Ergo qui caritatem habet, operibus eam magnificare debet.
Adibito igitur assensu et consilio archidiaconorum nostrorum, videlicet
Retinuimus tamen ecclesie nostre ipsorum altariorum debitam obedientiam, et
sinodum, et circadam.
Quod ne prolixitate temporis valeat aboleri, placuit nobis scripto memorie
commendari ; signa quoque nostra subscripsimus, manibus tangendo firmavimus, ne,
qua violentia, corrupi possit nostris successoribus.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum
voEgo
Isti sunt laici testes qui presentes fuere quando ista carta firmata est in
capitulo
Lambert, neveu d'Hubaud, donne dix hôtes à Pontoise, pour le salut de son seigneur Garnier de Senlis. Agnès, fille de Raoul Deliés et d'Hahuis, étant absente, donne pouvoir à ses parents d'approuver en son nom cette libéralité.
Notum sit omnibus
Hoc concessit
Quod et factum est, audientibus
Hujus concessionis testes sunt :
Hi autem hospites, unde sermo habetur, apud
Gervais succéda comme sénéchal de Philippe Ier, dès 1081, à
son devancier Adam, promu au dapiférat en 1079, et qui exerçait peut-être encore
sa charge en 1080. Son dernier acte est de 1090. La même année ou la suivante au
plus tard il fut remplacé par Manassé, et celui-ci dès 1091 par Gui de Rochefort
(Maurice Prou,
La mère de Mabile de Châteauneuf est connue par une lettre d'Ives de Chartres.
C'est une autre Mabile, sœur de Robert de Bellesme et fille de Roger de
Montgommery. Josseline, mère de Roger, avait elle-même pour mère Seufrie, sœur
de la duchesse Gonnor de Normandie. Ives s'opposa, en vertu de cette généalogie,
au mariage de Hugues de Châteauneuf, fils aîné de Gervais, avec une fille du roi
Henry Ier d'Angleterre, lequel out Gonnor pour trisaïeule.
Aucun compte n'ayant été tenu de ses menaces, Ives excommunia le jeune Hugues.
Le légat du Saint-Siège, Gonon de Préneste, paraît lui avoir donné tort (Migne,
Patrologia latina, t. 162, pp.
265, 270, epp. 261, 266). Cependant Hugues ayant fini par épouser la sœur de
Galeran er, fut défait et
puni.
Donation d'une terre à Senlis par Garnier, fils d'Aszon.
Notum sit
Cui adstipulationi testes adfuere :
Gui de la Tour, que nous avons déjà rencontré le 1er mai
1099 comme seigneur féodal (nº 84), est la tige des
Bouteillers de Senlis. Il est mort un 9 mars, mais non pas vers 1090, comme on
l'a supposé bien à tort lorsqu'à St-Nicolas d'Acy, on inscrivit sur sa tombe
l'épitaphe que relate l'intéressant document suivant :
Proces-verbal de l'état et des inscriptions des tombes des
fondateurs de St-Nicolas d'Acy
L'an 1562, le 12e jour d'avril après Quasimodo, par nous
Jean Lobry et Nicolas de Cornuaille, notaires du Roy notre Sire au baillage et
chastelenie de Senlis soubsignez, a la requeste de devote et religieuse personne
damp Germain Nicolas prestre, prieur du prioré St-Nicolas d'Acy lez Senlis, a
esté extrait de l'église dudit prieuré St-Nicolas, a sçavoir sur une tombe ou
sepulture de pierre ou y a deux gisans ; au chef du premier gisant ces mots :
« Fundator ecclesie » et à l'entour ces mots :
Hic jacet egregius Guido de Turre vocatus
Cui sit propitius Christus de Virgine natus.
Et au dessus dudit sepulchre, sur un table empreint en la muraille où sont gravés ces mots :
« Cy gist Gui de la Tour chevalier et sa femme fondateurs de l'église et
monastere de ceans, lequel trespassa environ l'an mil quatre vingt et dix, le
9e jour du mois de mars, auquel jour est fait et celebré
par chacun an un obit solennel en cette église et aumone generale par les
religieux de ce lieu pour les ames desdits fondateurs, leurs parens et amis.
Priés Dieu pour eux. »
Et encore au dessus est escrit semblablement : « Fundator ecclesie ». (Suivent les deux vers ci-dessus). Dont ledit prieur nous a
requis lettres, à luy octroyées ces présentes pour luy servir ce que de raison.
Fait comme dessus.
J.
Lorry. De Cornuaille.
Inerat olim dicti prioratus sacrarum edium pronao sequentes versus lapis continens :
Cœnobium hoc struxit Guido de Turre, perenne
Qui soboli nomen Buticulare dedit.
(Coll. Clairambault, vol. 562, p. 357. —
La suzeraineté exercée par Nantier de Montjay à Annet-sur-Marne ne laisse aucun doute sur l'identification de son château avec Montjay-la-Tour, écart de Villevaudé qui, comme Annet, appartient au canton de Claye-Souilly, arr. de Meaux.
Nantier souscrit avec son frère Payen, en 1090, le diplôme de Philippe Ier pour St-Remi de Reims, en compagnie d'Eudes, comte de
Corbeil. Nous apprenons ici que le nom baptismal de Payen fut Arnoul. Cette précision nous oblige à le distinguer d'un second Payen de
Montjay, ayant pour prénom définitif Aubri, et dont nous
aurons à reparler à propos d'une approbation qu'il accorda à la donation de
Champmotteux à St-Martin-des-Champs en 1122. Payen Aubri est cité dès 1108 à de
nombreuses reprises dans Luchaire (
Nous verrons (nº 90) qu'Eveline (Avelina),
femme de Nantier de Montjay, était nièce de Josselin, archidiacre de Paris (cf.
note 24).
Confirmation, à Poissy, de la donation précédente.
Sciat omnis Aecclesia Xristi sanguine redempta quod
Hujus rei testes sunt hi :
Postea autem
Gui de la Tour, que nous avons déjà rencontré le 1er mai
1099 comme seigneur féodal (nº 84), est la tige des
Bouteillers de Senlis. Il est mort un 9 mars, mais non pas vers 1090, comme on
l'a supposé bien à tort lorsqu'à St-Nicolas d'Acy, on inscrivit sur sa tombe
l'épitaphe que relate l'intéressant document suivant :
Proces-verbal de l'état et des inscriptions des tombes des
fondateurs de St-Nicolas d'Acy
L'an 1562, le 12e jour d'avril après Quasimodo, par nous
Jean Lobry et Nicolas de Cornuaille, notaires du Roy notre Sire au baillage et
chastelenie de Senlis soubsignez, a la requeste de devote et religieuse personne
damp Germain Nicolas prestre, prieur du prioré St-Nicolas d'Acy lez Senlis, a
esté extrait de l'église dudit prieuré St-Nicolas, a sçavoir sur une tombe ou
sepulture de pierre ou y a deux gisans ; au chef du premier gisant ces mots :
« Fundator ecclesie » et à l'entour ces mots :
Hic jacet egregius Guido de Turre vocatus
Cui sit propitius Christus de Virgine natus.
Et au dessus dudit sepulchre, sur un table empreint en la muraille où sont gravés ces mots :
« Cy gist Gui de la Tour chevalier et sa femme fondateurs de l'église et
monastere de ceans, lequel trespassa environ l'an mil quatre vingt et dix, le
9e jour du mois de mars, auquel jour est fait et celebré
par chacun an un obit solennel en cette église et aumone generale par les
religieux de ce lieu pour les ames desdits fondateurs, leurs parens et amis.
Priés Dieu pour eux. »
Et encore au dessus est escrit semblablement : « Fundator ecclesie ». (Suivent les deux vers ci-dessus). Dont ledit prieur nous a
requis lettres, à luy octroyées ces présentes pour luy servir ce que de raison.
Fait comme dessus.
J.
Lorry. De Cornuaille.
Inerat olim dicti prioratus sacrarum edium pronao sequentes versus lapis continens :
Cœnobium hoc struxit Guido de Turre, perenne
Qui soboli nomen Buticulare dedit.
(Coll. Clairambault, vol. 562, p. 357. —
Raoul
Notum sit presentibus et futuris quod
Hujus doni testes extiterunt :
Hi omnes fuerunt testes ex parte
Et ex parte
Cette notice est postérieure à celle qui figure au nº 53, et
qui concerne Pautel de Méru seul. D'après Luchaire, Louis-le-Gros fut associé au
trône en 1098. La donation fut confirmée par Anseau Louis VI, nº 70,
p. 38) la croit postérieure à la seconde confirmation par un
autre évêque de Beauvais, Geofroi, le 20 mars 1106 (nº 112infrà).
L'obituaire de St-Martin-des-Champs contient la mention suivante au 17
décembre : « Obiit Hazeca. Officium fiat, cappa, in choro. Servicium facit ille,
qui habet Pontisaram ». (Molinier, Obituaires de
la province de Sens, e
Gui de la Tour, que nous avons déjà rencontré le 1er mai
1099 comme seigneur féodal (nº 84), est la tige des
Bouteillers de Senlis. Il est mort un 9 mars, mais non pas vers 1090, comme on
l'a supposé bien à tort lorsqu'à St-Nicolas d'Acy, on inscrivit sur sa tombe
l'épitaphe que relate l'intéressant document suivant :
Proces-verbal de l'état et des inscriptions des tombes des
fondateurs de St-Nicolas d'Acy
L'an 1562, le 12e jour d'avril après Quasimodo, par nous
Jean Lobry et Nicolas de Cornuaille, notaires du Roy notre Sire au baillage et
chastelenie de Senlis soubsignez, a la requeste de devote et religieuse personne
damp Germain Nicolas prestre, prieur du prioré St-Nicolas d'Acy lez Senlis, a
esté extrait de l'église dudit prieuré St-Nicolas, a sçavoir sur une tombe ou
sepulture de pierre ou y a deux gisans ; au chef du premier gisant ces mots :
« Fundator ecclesie » et à l'entour ces mots :
Hic jacet egregius Guido de Turre vocatus
Cui sit propitius Christus de Virgine natus.
Et au dessus dudit sepulchre, sur un table empreint en la muraille où sont gravés ces mots :
« Cy gist Gui de la Tour chevalier et sa femme fondateurs de l'église et
monastere de ceans, lequel trespassa environ l'an mil quatre vingt et dix, le
9e jour du mois de mars, auquel jour est fait et celebré
par chacun an un obit solennel en cette église et aumone generale par les
religieux de ce lieu pour les ames desdits fondateurs, leurs parens et amis.
Priés Dieu pour eux. »
Et encore au dessus est escrit semblablement : « Fundator ecclesie ». (Suivent les deux vers ci-dessus). Dont ledit prieur nous a
requis lettres, à luy octroyées ces présentes pour luy servir ce que de raison.
Fait comme dessus.
J.
Lorry. De Cornuaille.
Inerat olim dicti prioratus sacrarum edium pronao sequentes versus lapis continens :
Cœnobium hoc struxit Guido de Turre, perenne
Qui soboli nomen Buticulare dedit.
(Coll. Clairambault, vol. 562, p. 357. —
Garnier de Paris (dit aussi de Braine et de Dreux). Cf. Aug. Longnon, Bulletin de la Soc. de l'Hist. de Paris, 1879, p.
140. — Il est la tige des seigneurs de Gentilly, et de Brunoy, etc.
Garnier 8 ; K 23, nº 38 et 616).
Soudan (Sultannus) était le surnon de Geofroi, fils de
Bouchard de Massy et d'Elisabeth (nº 69 et note 291). Il le
tenait d'un grand-oncle maternel, Soudan de Paris, fils de Garnier 86).
Anseau
Notum facio omnibus fidelibus t. f. q. p. qualiter altare ecclesie
de
Ut ergo donum, quod per nos donnus
Presentes fuerunt :
Actum
Cette notice est postérieure à celle qui figure au nº 53, et
qui concerne Pautel de Méru seul. D'après Luchaire, Louis-le-Gros fut associé au
trône en 1098. La donation fut confirmée par Anseau Louis VI, nº 70,
p. 38) la croit postérieure à la seconde confirmation par un
autre évêque de Beauvais, Geofroi, le 20 mars 1106 (nº 112infrà).
L'obituaire de St-Martin-des-Champs contient la mention suivante au 17
décembre : « Obiit Hazeca. Officium fiat, cappa, in choro. Servicium facit ille,
qui habet Pontisaram ». (Molinier, Obituaires de
la province de Sens, e
Le prieur Ourson et le chambrier Gautier font un échange de vignes avec Hellouin fils d'Alard.
Notum omnibus sancte Matris Aecclesiæ filiis t. p. q. f. quatinus
Ipse enim
Actum monasterio
mo
VIIIInoInde sunt testes ex parte Sancti,
Ex parte vero
En présence du comte de Mortagne et de nombreux seigneurs, Nantier de Montjay affranchit les fils de Rainard d'Annet, résidant sur les terres de St-Martin, du droit de protection qu'il avait sur leur père, et qui lui eût permis de revendiquer la moitié de sa succession.
Notum fieri volumus modernis et subsequentibus quia domnus
Sed quia, patre defuncto, bonorum illius dimidium, pro commendatione
exigebat,
dimissio facta est in
Hujus facti testes habentur hi quorum nomina subscribuntur :
Nantier de Montjay et sa femme Eveline renoncent à leurs revendications sur l'autel de Champigny, donné par l'archidiacre Josselin, oncle d'Eveline, en 1066-67, à l'hôpital ou Maison-Dieu de St-Martin des Champs.
Audiant filii matris Æcclesiæ quod
Sed pullulante Ejus invidia qui ait : « Ponam sedem meam ad
Dominus autem
Deinde necdum cessante Diabolo, animum commovit
Ille vero
Sed
Videntes autem seniores cum
Hoc testificentur, si opus fuerit, qui viderunt et audierunt et qui in hac
cartula ad testificandum scripti sunt :
Josselin était archidiacre de Paris en 1063, lorsqu'il se fit
élire évêque de Soissons. Il fut dénoncé au pape Alexandre
non modo
pecunia sed etiam homicidio, et episcopatum Suessionensem simoniace,
invaserat. « (Mansi, Patrologia
latina, t. 146, p. 1297 ; Jaffé-Lœwenfeld, nº 4519). Ces imputations ne pouvaient être fondées, car
Josselin n'aurait pas, si la preuve en eût été faite, conservé pendant 34 ans
l'archidiaconé de Josas. Mais il renonça à l'évêché de Soissons, dont Alard
était titulaire en 1064. Josselin est cité dans les actes épiscopaux en qualité
d'archidiacre de l'église de Paris, de 1067 (Guérard,
Son obit est mentionné au 3 novembre au nécrologe de St-Martin-des-Champs en
ces termes : « Obiit Joscelinus archidiaconus. Officium fiat, cappa, in choro.
Refectionem debet camerarius de terra Pentini, quam ipse
emit ». Il mourut donc le 3 novembre 1096. (Molinier, Obit. de la province de Sens, t.
Cet Yon (Udo), frère de l'archidiacre Josselin et beau-père
de Nantier de Montjay, serait-il le « Paganus Hericio, a fonte
baptismatis nomen Hudo « seigneur de Neuilly-sur-Marne, très
voisin de Champigny ? La notice 63 relatant un don qu'il fit à
St-Martin comprend dans sa liste de témoins un homme-lige de l'archidiacre
Josselin, et c'est aussi Nantier de Montjay qui approuve un acte de Hudo Paganus.
C'est après la mort successive de Geofroi et de Josselin que, vers 1097, le frère de l'archidiacre dut avoir la tentation de reprendre ce qui avait été donné à St-Martin. De même Nantier de Montjay n'en devint détenteur qu'à la mort de son beau-père.
Ilbert, doyen de Péronne, constate la donation faite par Eudes, préchantre de son chapitre, à l'église St-Médard de Cappy, des deux tiers de la dîme de Barleux.
Quoniam nos per succedentium vices in hunc ordinem mortalitatis ea lege natura
suscepit, quod sicut predecessorum suscepti sumus loco, sic nos admittere
posteros et cedere venientibus oporteret.
Dignum nobis visum est antique patrum consuetudini quantum possumus adherere,
et quemadmodum ipsi preteritorum memoriam antiquatam ab oblivionis interitu, vivaci
pagina defendere statuerunt, sic nos etiam litterarum vigilante custodia, ab
invide vetustatis neglecta caligine posterorum
Notum itaque facimus t. p. q. f. venerabilem fratrem nostrum
Nos autem, quoniam in presencia nostra donum istud sancitum est, signa eorum et
nomina qui interfuerunt, subscripsimus, et sigilli
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Manassé (de Pomponne ?) confirme tous les dons faits à Saint-Martin par Ève sa trisaïeule.
Sciant p. et f. quod
Foulques, doyen du chapitre de Notre-Dame après Jehan du Grand-Pont, qui mourut en 1089, fut élu en 1102, évêque de Paris. Hugues est cité comme sous diacre en 1088 et 1089.
Cette notice est donc antérieure à 1102.
L'évêque Ives de Chartres, juge désigné par le légat du Pape, Hugues de Lyon, procède à une enquête sur la plainte de St-Martin-des-Champs contre Marmoutier, en vue de maintenir les droits de la cure de Janville sur le château du Puiset. Les témoignages de l'archidiacre Simon et d'autres ecclésiastiques prouvent que trois curés de Janville, antérieurs à la donation de l'église aux chanoines de St-Martin, en 1062, puis les chanoines, ont exercé leur ministère au Puiset. Mais le châtelain Hugues Blavons, voulant rendre indépendant au spirituel son château, évinça les chanoines de St-Martin au profit de la chapelle castrale, confiée à un religieux de Marmoutier, L'abbé Engelard avait protesté contre la bénédiction de la chapelle ; plus tard les moines portèrent leurs plaintes aux conciles d'Issoudun (1081), Meaux (1082) et Paris (1082-83) tenus par le même légat, mais vainement. L'évêque de Chartres, attribuant aux témoignages du clergé la plus haute valeur, les accueille de préférence à ceux des laïcs produits en faveur de Marmoutier et maintient la dépendance de la chapelle du Puiset à l'égard de l'église-mère de Janville-en-Beauce.
Ivo,
Responsum est a monachis
Hujus autem investiture testes habuerunt
Quidam autem presbiter hujusmodi testis fuit, se non vidisse ecclesiam de
Monachi de
Quidam alius testis dixit se vidisse, tempore presbiterorum qui fuerunt ante
canonicos, presbiterum de
Quidam autem alius testis dixit se vidisse eundem presbiterum liberos
parrochiales ex debito ad sepulturam suscepisse et precium sepulture, ut a
parrochianis, accepisse, quos et nominavit.
Quidam autem archipresbiter testis fuit, tempore canonicorum, post
benedictionem capelle et atrii, per clamorem
Quidam autem eorundem canonicorum testis fuit se, cum aliis canonicis, secundum
verbum archipresbyteri, inde ad justiciam vocatum fuisse.
Ipse autem idem testis fuit se vidisse presbiterum de
Tempore autem monachorum, testati sunt prior et monachi de donno
Utrarumque igitur partium hujusmodi testimonio audito, quia videlicet testes
monachorum
Quam probationem, dum illi, sicut preposuerant, in presentia capituli
Hugues Ier, dit Blavons, seigneur de Puiset, fils cadet
d'Ebrard Ier (mort le 17 février vers 1066) puis vicomte de
Chartres après son frère, Ebrard er confirma la dotation d'une
collégiale que « Hugo miles de Puteolo
« instituait daus l'église castrale du Puiset (Copie du eActes de Philippe I er, p. 181, nº 71). Plus de dix ans
s'étant écoulés, Hugues s'adressait à Bernard abbé de Marmoutier (élu après le
décès de Barthélemi, 23 février 1084, il survécut à Hugues environ quatre ans,
jusqu'au 7 avril 1100). Il lui demandait des religieux pour remplacer les
chanoines qui avaient cessé de plaire. Une notice de Marmoutier s'exprime
ainsi :
« Notum sit omnibus t, f. q. p. quod Hugo, Puteoli dominus, Ebrardi monachi frater, Bto Martini Majoris Monasterii ecclesiam Puteolo constructam in honore beati Martini, et ecclesiam
Bti Victurii Blesensis et ea que obtinere videntur monachi nostri apud
locum Ville Pelrose (Villepreux) dictum, pro suo, suorumque
salute, contulit. Hujusmodi autem donum, atque illud Nantulivillæ (Nantonville)
donum quod domnus Ebrardus tribuit, Adelesis conjux supradicti Hugonis, filiusque ejus
Ebrardus primogenitus, et Wido et Hugolinus e licentia domni Bernardi abbatis,
apud Puteolum autorizaverunt, tempore illo quo domnum Hugonem infirmitate detentum visitavit. « Copie de
e1 (Gaignières), fol. 222.
Heugaud, abbé de Marmoutier, cède la terre d'Oustreville, près du Puiset, à
Saint-Martin, afin d'apaiser les différends entre leurs monastères concernant
l'église de Gouillons et le siège même du prieuré ; il accepte le jugement rendu
au sujet de l'église du Puiset par le pape Urbain
Hujus vero tam saluberrime atque excellentissime auctoritatis consideratione
permotus, ego
Si vero suprascriptus census termino prestituto, aliqua incuria, persolutus non
fuerit, fratres nostri
Condiximus etiam ut
Servis vero Regis nunquam, nisi apud
Mortuos vero, apud
Licebit etiam presbitero de
Si autem in suburbio ejusdem castri, aliqua de causa, ecclesia constructa
fuerit, monachorum nostrorum quieta remanebit.
Ut autem conventio ista firma et inconcussa permaneat, sigillo
S.
Huic autem concordie, primum apud
Ansoud Le Riche de Paris fut un des quatre signataires habituels des premiers
diplômes émanés de Robert
Nous le considérons comme fils d'un autre Ansoud, que les Gestes
des évêques d'Auxerre disent avoir été mari de Raingarde et père de Jean,
titulaire de ce siège de 994 au 21 janvier 998.
Auguste Longnon fut bien inspiré en identifiant Ansoud Le Riche de Paris avec le mari de Reitrude, donateur de Fourches et de Limoges-en-Brie à la collégiale de St-Denis de la Châtre. En effet, dès juin 990, une charte de Cluny, datée de Vitry-en-Mâconnais, tout près du monastère, constate la vente au prêtre Gerbaud d'un champ dans cette localité par « Ansalt et uxor sua Rotrudis qui vendicione ista fierint et firmare rogaverunt » (Bruel,
Ansoud Le Riche, tige de la maison de Maule, déclare dans une charte qu'il a
pour ancêtres Ansoud et Guérin, bienfaiteurs, comme lui, de l'abbaye de
St-Evroult d'Ouche (Orderic Vital, éd. Le Prévost, t.
Hugues
Notum sit tam presentibus quam futuris quod ego [Hugo]
Concedo etiam quod si aliquis de beneficiis vel casamentis meis aliquid eis
dedit, vel vendidit, absque alia redemptione ex nostra parte, jure perpetuo
teneant.
Addo etiam quod liceat eis edificare burgum in terra nostra quam donavit eis
Excepto quod in dominio meo retinui, quod si aliquis meus burgensis in burgo
eorum emerit vel vendiderit, theloneum ab illo habebo ; et si burgensis eorum de
burgensibus meis, vel in mercato, vel extra mercatum, emerit vel vendiderit,
similiter theloneum ab illo habebo.
A quocunque autem burgensis eorum in mercato, in die mercati, emerit vel
vendiderit, similiter ab illo habebo.
Quod si extraneus aliquis, habens annonam in terra monachorum, et in die
mercati, testimonium in mercato portaverit et vendiderit, habebo
sextariacum.
Si vero burgensis meus, causa diffugii in terra eorum panem vel vinum aut carnem comportaverit,
dicet serviens meus monachis vel servienti eorum ut auferat de terra sua
necessaria illa.
Si autem libere accipiet serviens meus, vel si forte acciderit quod servus meus
in terra mea non inveniat eumdem panem, vel vinum aut carnem, et in terra eorum
invenerit, dabit vadimonium quod eque valeat, et si necesse fuerit, expectabit
usque ad duodecim dies ; ex illo autem non respondebit ei de vadimonio suo.
Quod si forte, aliqua necessitate, congregavero multitudinem militum, qui in
terra mea non possint habere hospicia, licencia monachorum vel servientis eorum,
accipient competenter in terra eorum hospitia.
De terra etiam
Quam terram concessit eis
Si vero non reddiderint, lege competenti emendabunt, ac terram in perpetuum
possidebunt.
Condiximus et concessimus, sicut inter monachos conventio fuit, quod licebit
parrochianis
Servis vero Regis nunquam licebit sepeliri, nisi ad æcclesiam de
Hujus doni vel concessionis testes affuerunt hi quorum nomina subnotavimus ;
Hugues Ier, dit Blavons, seigneur de Puiset, fils cadet
d'Ebrard Ier (mort le 17 février vers 1066) puis vicomte de
Chartres après son frère, Ebrard er confirma la dotation d'une
collégiale que « Hugo miles de Puteolo
« instituait daus l'église castrale du Puiset (Copie du eActes de Philippe I er, p. 181, nº 71). Plus de dix ans
s'étant écoulés, Hugues s'adressait à Bernard abbé de Marmoutier (élu après le
décès de Barthélemi, 23 février 1084, il survécut à Hugues environ quatre ans,
jusqu'au 7 avril 1100). Il lui demandait des religieux pour remplacer les
chanoines qui avaient cessé de plaire. Une notice de Marmoutier s'exprime
ainsi :
« Notum sit omnibus t, f. q. p. quod Hugo, Puteoli dominus, Ebrardi monachi frater, Bto Martini Majoris Monasterii ecclesiam Puteolo constructam in honore beati Martini, et ecclesiam
Bti Victurii Blesensis et ea que obtinere videntur monachi nostri apud
locum Ville Pelrose (Villepreux) dictum, pro suo, suorumque
salute, contulit. Hujusmodi autem donum, atque illud Nantulivillæ (Nantonville)
donum quod domnus Ebrardus tribuit, Adelesis conjux supradicti Hugonis, filiusque ejus
Ebrardus primogenitus, et Wido et Hugolinus e licentia domni Bernardi abbatis,
apud Puteolum autorizaverunt, tempore illo quo domnum Hugonem infirmitate detentum visitavit. « Copie de
e1 (Gaignières), fol. 222.
Ansoud Le Riche de Paris fut un des quatre signataires habituels des premiers
diplômes émanés de Robert
Nous le considérons comme fils d'un autre Ansoud, que les Gestes
des évêques d'Auxerre disent avoir été mari de Raingarde et père de Jean,
titulaire de ce siège de 994 au 21 janvier 998.
Auguste Longnon fut bien inspiré en identifiant Ansoud Le Riche de Paris avec le mari de Reitrude, donateur de Fourches et de Limoges-en-Brie à la collégiale de St-Denis de la Châtre. En effet, dès juin 990, une charte de Cluny, datée de Vitry-en-Mâconnais, tout près du monastère, constate la vente au prêtre Gerbaud d'un champ dans cette localité par « Ansalt et uxor sua Rotrudis qui vendicione ista fierint et firmare rogaverunt » (Bruel,
Ansoud Le Riche, tige de la maison de Maule, déclare dans une charte qu'il a
pour ancêtres Ansoud et Guérin, bienfaiteurs, comme lui, de l'abbaye de
St-Evroult d'Ouche (Orderic Vital, éd. Le Prévost, t.
Hugues
Ut posterorum memoriæ traderetur, scriptis infigere curavimus, quomodo
Huic autem cessioni assensum prebuit frater ejus
Hoc vero confirmatum fuit in presentia comitissæ
Hujus concessionis testes affuerunt in presentia comitis
Geofroi, fils d'Otran, ayant donné des hôtes à Saint-Chéron, le comte Guillaume de Chartres et la comtesse Adèle, sa mère, confirment ce don au prieur Ourson.
Huic donationi mee assensum prebuit
Hujus autem donationis testes adfuerunt in presentia comitis
In presentia vero matris, hi testes affuerunt :
Adèle, comtesse de Blois, veuve du comte Etienne-Henri, abandonne à St-Martin ses droits de vicomté et de voirie sur le domaine de Sainte-Gemme.
Notum sit omnibus t. p. q. f. quoniam
Et ut hoc donum firmum et stabile habeatur in posterum, litteris meis
sigillatis firmavi.
Valete, Karissimi
En marge de B : « le prioré de Sainte-Gemme » (note 181).
Adèle agit ici seule, sans le concours de son fils Guillaume : ses lettres paraissent avoir été données après l'exhérédation de celui-ci.
Isembard, abbé de St-Germain-des-Prés, cède des terrains au faubourg de Paris,
hors le Grand-Pont, au chevalier Flohier (maréchal de Philippe Ier), moyennant un cens.
Superfluum vero terræ, ultra predictas mensuras, sibi concessimus quietum.
Si autem census ultra octo dies predictæ festivitatis tardaverit, lege
persolvat et minime perdat.
Hoc donum sibi sub cirographo ad faciendum quicquid voluerit, salvo tamen
censu, manu nostra subterfirmavimus et, annuentibus fratribus nostris, eisdem
firmandum tradidimus.
Actum in monasterio
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Testes nostri de hac re :
Testes sui :
Isembard, élu abbé de St-Germain après Hugues (Gallia
christiana nova, VIL, 438). — On voit ici que, de son temps, son
monastère comprenait au moins vingt-quatre profès résidants.
Cette charte est fort éloignée de 1077 ; en effet, sur 28 moines de la communauté souscrivant en 1070, avec l'abbé Robert, il en est 21 qui ne se retrouvent plus ici (Poupardin,
Ansoud, fils de Fouquin, renonce à ses revendications sur le bois de St-Martin (à Noisy ?)
Hæc cartula notificet
Hujus rei testes sunt :
Dans cet acte et les suivants, le maire de Noisy, Gautier, est accompagné de
plusieurs de ses enfants : Bertrand, Baudoin, Adam. L'aîné lui fut associé
durant un temps assez court, dans les derniers temps du gouvernement d'Ourson.
Dans une notice concernant Dreux de Glacy (nº 106), nous
verrons mentionnés simultanément « Walterius major, Bertrannus filius ejus ",
puis " Bertrannus major, Warinus frater majoris " : or de nombreux textes font
de Guérin le frère du maire Gautier. Nous plaçons vers 1105 la convention avec
Dreux de Clacy, bien qu'elle ait été faite " cum monachis Sancti Martini de
Campis qui apud Cornaium conversantur », et que dans la bulle de Pascal
Thion, frère de Gautier, lui fut substitué, postérieurement à 1105, mais dès
1106, comme le montrent la notice 114, qui est de cette même
année, et celle nº 125, qui est d'une époque très voisine.
Après avoir renoncé à ses prétentions sur une dépendance de la terre de Noisy,
Dreux Reille, quoique largement indemnisé, réclame le droit de pitance pour lui,
sa femme et ses chevaliers lorsqu'ils voudront venir à St-Martin-des-Champs. Le
prieur transige en lui donnant un écu de sept sous ; en outre, Dreux aura le
Notum fieri volumus omnibus
tos
Hujus rei testes sunt :
De familia
Post multum vero temporis, eo instigante qui semper mendax est et primum
hominem fallaciter decepit, accidit ut supradictus
Sed quamvis ex parte æcclesie multi testes adhuc viventes huic falsitati
contradicerent, prior
Quoddam tamen, quod est satis laudabile, sibi retinuit, videlicet ut si, divina
gratia inspiratus, monachus vellet esse, a priore et senioribus reciperetur in
congregatione ; sin autem in seculo moreretur sine excommunicatione, ab eisdem
traderetur sepulture.
Hujus rei testes sunt ex parte ejus :
Ex parte
Hujus rei testes sunt :
Guérin
Ut in pace consistant bona Ecclesiæ, notum facimus his qui agnoscunt se filios
ejus esse, quod
Hoc concessit
Hujus rei testes sunt :
Dans cet acte et les suivants, le maire de Noisy, Gautier, est accompagné de
plusieurs de ses enfants : Bertrand, Baudoin, Adam. L'aîné lui fut associé
durant un temps assez court, dans les derniers temps du gouvernement d'Ourson.
Dans une notice concernant Dreux de Clacy (nº 106), nous
verrons mentionnés simultanément « Walterius major, Bertrannus filius ejus ",
puis " Bertrannus major, Warinus frater majoris " : or de nombreux textes font
de Guérin le frère du maire Gautier. Nous plaçons vers 1105 la convention avec
Dreux de Clacy, bien qu'elle ait été faite " cum monachis Sancti Martini de
Campis qui apud Cornaium conversantur », et que dans la bulle de Pascal
Thion, frère de Gautier, lui fut substitué, postérieurement à 1105, mais dès
1106, comme le montrent la notice 114, qui est de cette même
année, et celle nº 125, qui est d'une époque très voisine.
Cession de la moitié d'un moulin à Dugny par Agnès, sœur de Pierre Sanglier.
Post multum vero tempus, vivente adhuc
Fecerunt itaque cum eo concordiam monachi, apud
Hujus concordie extiterunt testes presentes
Post factam concordiam venit
Pierre Sanglier donne, pour son âme et celle d'Adeline sa femme, un moulin à
Noisiel, dans le fief de Nantier de Montjay ; il dépose sur l'autel, comme symbole
de cession, un morceau de bois sur lequel il place son anneau d'or. Approbation de
Simon et Pierre
Hujus rei testes sunt qui ad-hoc vocati fuerunt, quorum nomina hæc sunt :
Hoc etiam concesserunt filii ejus
Hujus concessionis testes sunt :
La suzeraineté exrcée par Nantier de Montjay à Annet-sur-Marne ne laisse aucun doute sur l'identification de son château avec Montjay-la-Tour, écart de Villevaudé qui, comme Annet, appartient au canton de Claye-Souilly, arr. de Meaux.
Nantier souscrit avec son frère Payen, en 1090, le diplôme de Philippe Ier pour St-Remi de Reims, en compagnie d'Eudes, comte de
Corbeil. Nous apprenons ici que le nom baptismal de Payen fut Arnoul. Cette précision nous oblige à le distinguer d'un second Payen de
Montjay, ayant pour prénom définitif Aubri, et dont nous
aurons à reparler à propos d'une approbation qu'il accorda à la donation de
Champmotteux à St-Martin-des-Champs en 1122. Payen Aubri est cité dès 1108 à de
nombreuses reprises dans Luchaire (
Nous verrons (nº 90) qu'Eveline (Avelina),
femme de Nantier de Montjay, était nièce de Josselin, archidiacre de Paris (cf.
note 24).
Frère Godefroi, évêque d'Amiens, et l'archidiacre Enguerran concèdent à St-Martin-des-Champs l'église de Ligny.
Ortodoxorum patrum traditionibus, canonicisque institutionibus, michi in
episcopali offîcio agenti injungitur ut ea que sunt ecclesie cui, auctore Deo,
deservio, cum rationabili sollicitudine dispensentur, et ut quibusque ejus
ministris, pro suis meritis, dividantur.
Hisque cura sollerti distributis, oportet etiam ut provideamus, quantum
possibile est, que ad pacem eis existant, autenticis institutis, firmisque privilegiis ea
premuniendo contra mundi turbines ac procellas, que ex insidiis perfidorum
emergunt.
His itaque offïcio meo et ordini incumbentibus debitis excitatus, cum omni
vigilantia procuravi ut que meis temporibus, divina gratia largiente, ex
possessionibus ecclesie mee a viris religiosis recollecta fuerant, et ab injusta
laicorum pervasione retracta, ejus boni testimonii et religiosi propositi
personis, ab ecclesia nostra, nobisque et successoribus nostris jugiter
possidenda concederem et, ad repellenda pervasorum jacula, quasi quodam
protectionis scuto, muroque inexpugnabili, privilegiis confirmarem.
Itaque ecclesie
Nichil tamen juvis nostri prisceque potestatis, nobis et successoribus nostris
atque ministris in ea inminuentes ; sed, sicut antiquitus propria sedes
antecessorum meorum fuerat, ad ordinationes faciendas, et ad crisma, et ad alia
quelibet sacramenta ecclesiastica confitienda, ita et modo et perhenniter,
monachis id ex debito consentientibus, perseveret sinodalem honorem, et census,
et circatas, et alia omnia que ab ecclesiis nostri episcopatus canonice
exiguntur, non pro se, sed pro ecclesia de
Concedimus etiam fratribus ut quicquid in episcopio nostro canonice acquirere
poterunt, sibi et ecclesie
Ut autem hec concessionis confirmatio rata et inviolabilis perseveret,
subscripto probationis signo suppleo, ut ad posteritatis testimonium et ad
veritatis inditium privilegii hujus suffitiat testamentum.
A Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum est in ecclesia
L'église élevée sur les bords de la Marne, auprès du château de Gournay et
fondée, sous l'invocation de Notre-Dame et de Saint-Jean l'Evangéliste, par Gui le
Rouge [de Montlhéry, comte de Rochefort] et sa femme Aélis, est donnée à
St-Martin-des-Champs, du consentement du roi [associé] Louis[le-Gros]. Dans la
dotation de l'église, constituée par les fondateurs, sont compris la chapelle
[castrale] de Gournay, la terre de Liaubon, un moulin à
Gournay-sur-Marne, ca. Le Raincy, ar. Pontoise (S.-et-O.). — Il est surprenant
que ni la donation primitive de Gui le Rouge à St-Martin-des-Champs, ni
l'approbation de Louis
« Ivo, humilis Carnotensium episcopus, Gontherio (al. Gunherio
« Gaudeo te quasi postliminio rediisse, gratias agens protectori nostro, cujus
misericordia te protexit etiam per marina discrimina. Nunc ergo quia incolumis
es redditus fratribus tuis, licet desiderio interne quietis omnibus prodesse non
possis, tamen vel paucis prodesse non graveris. Unde monco fraternitatem tuam ut
ad ecclesiam Gornacensem Beatæ semper Virginis transeas, ubi
et desiderate quieti vacare, et aliquorum fratrum saluti poteris providere. De
cetero ora pro me, frater charissime, ne remigantem in altitudine maris
tempestas submerget me. Vale. »
(Ivo Carnotensis episcopi epistola edit.
Magne, Patrologia latino, t.
Dreux de Clacy, avec l'approbation de son seigneur Guillaume, renonce à ses droits de voirie sur la terre du prieuré de Gournay-sur-Marne.
Sciant omnes sancte matris Æcclesiæ filii p. et f.
per baptismum abluti, per passionem Xristi redempti, quod domnus
Hæc enim ad domnum
Monachi autem
Apud
De vineis quoque altaris, que partite sunt inter eos, habet
Sedecim arpennos terre apud
Minutam decimam si quis hominum plene non dederit, et ad rationem missus
recognoverit, plane reddat.
Si non recognoscens, pervidenter tandem cognoverit, decimam reddat,
10Quod si, ad placitum veniens, convictus fuerit, per
Sic etiam fiat de decima vini.
Si oblationem, id est panem et candelam, interrogatus persolvisse se dixerit,
si testis ei fuerit sacerdos, quietus sit.
Sin autem, propria manu se reddidisse juret.
Si nec hoc nec illud potuerit, plegem componat.
Placuit ergo utrisque ut ipsa omnino dimitteretur, nec ulterius ab aliquo
requireretur.
Dimiserunt itaque, et ad monimentum scribi fecerunt quod si aliquis eorum qui
obierint, quicquid dimiserit, si sacerdoti suo prenominato vel
Si vero æcclesiæ suæ dimiserit, solvatur inde sinodus et circadia ; de reliquo
instauretur æcclesia.
Hæc autem omnia concessit
Concessit etiam
De illa terra quam tenet
Concessit etiam hæc
De parte
Quando autem
Est enim conventio inter
Quod si evenerit, per legem reddatur furnachium.
Gournay-sur-Marne, ca. Le Raincy, ar. Pontoise (S.-et-O.). — Il est surprenant
que ni la donation primitive de Gui le Rouge à St-Martin-des-Champs, ni
l'approbation de Louis
« Ivo, humilis Carnotensium episcopus, Gontherio (al. Gunherio
« Gaudeo te quasi postliminio rediisse, gratias agens protectori nostro, cujus
misericordia te protexit etiam per marina discrimina. Nunc ergo quia incolumis
es redditus fratribus tuis, licet desiderio interne quietis omnibus prodesse non
possis, tamen vel paucis prodesse non graveris. Unde monco fraternitatem tuam ut
ad ecclesiam Gornacensem Beatæ semper Virginis transeas, ubi
et desiderate quieti vacare, et aliquorum fratrum saluti poteris providere. De
cetero ora pro me, frater charissime, ne remigantem in altitudine maris
tempestas submerget me. Vale. »
(Ivo Carnotensis episcopi epistola edit.
Magne, Patrologia latino, t.
L'auteur de cette donation est une personnalité notoire du règne de Philippe
Ier. C'est Gui le Rouge fils de Gui le Grand de
Montlhéry ; son père assistait Henri Ieren 1059 lorsqu'il
dota solennellement la collégiale de St-Martin-des champs (nº 7) et Philippe Ier lorsqu'en 1067 il en confirma
l'établissement (nº 12). Lui-même intervint fréquemment pour
faciliter et approuver les donations de ses vassaux au prieuré clunisien. On le
rencontrera plus loin avec le titre de comte, accompagné
parfois du surnom de Rochefort : « Wido comes " ou » Wido
comes de Rupeforti ». Il mourut en 1107.
Élisabeth, sa seconde femme, s'identifie avec « Isabeldis, comitissa de Creciaco castro « qui, veuve de Bouchard
Ours (Ourson), prieur de St-Martin-des-Champs, assiste le prieur Henri, de Longpont, lorsque Gautier de la Bretonnière lègue une terre à Brétigny.
Le prieur Ours et l'abbé Hugues de Cluny accordent un anniversaire solennel au
profès Gui, qui avait érigé les prieurés de Rouvray, Pantin et Châtenay-en-France,
dont il fut le premier titulaire. Plus tard le prieur Thibaud Ier le confirme.
Notum sit omnibus hujus domus habitatoribus quod
Processu vero temporis, supra jam dictus
Documents nécrologiques concernant les prieurs Ourson et Thibaud Ier. — Date funèbre d'Ourson.
Etablissement d'un anniversaire solennel, pour le prieur Ourson, fondateur de la
communauté régulière de St-Martin-des-Champs ; cérémonial ordonné par Thibaud
Anniversarius dies
Ad vesperas, et officium, et matutinas que solenniter celebrabuntur, omnia
signa diutius pulsabuntur ; et sacerdos ad vesperas et ad officium atque
matutinas alba et cappa revestietur ; majus altare, deinde sepulturam ejus
incensabit.
Officium autem solemniter celebrabitur, et lectiones super lectorium in medio
chori, ab his quibus armarius preceperit, legentur.
Tertium responsorium duo, sextum tres, nonum quatuor cantabunt.
Ad missam autem sacerdos auratis et pretiosis vestietur indumentis, et
cantabitur missa festive.
Tres responsorium et quatuor, cappis induti, cantabunt tractum.
Et versus de offertorio, id est : « Redemptor animarum « ab ipsis qui tractum
cantabunt cantabitur.
Seniores in refectorio refectionem ipso die habebunt, ad quam comparandum
decanus de
Dum autem missa matutinalis cantabitur, duodecim pauperes de pane et vino et
carne, pro
ipsius anima, lautissime reficientur, ceteris vero pauperibus panis et vinum
dabitur.
Sepulchrum autem ejus, a primis vesperis usque in crastinum post completorium,
coopertum erit et cereus jugiter ante eum ardebit.
Constitution d'une prébende commémorative du prieur Ourson, établie par Thibaud
Sciant omnes hujus ecclesie habitatores futuri et presentes quod, rogatu
Obit du prieur Thibaud
Depositio
Officium plenum fiat, et
Sépulture du prieur Ourson et de quelques-uns de ses successeurs du XIIe siècle, à St-Martin-des-Champs et en divers lieux.
Reverendus pater
Reverendus pater
Illustrissimus et reverendissimus pater
Nescitur ubi jacet.
Reverendus pater
Reverendus pater
Bouchard
Notum sit presentibus et futuris quod, in tempore
Hoc solum sub coriventione retinuit
Donum autem hujus beneficii posuit
Fuerunt autem ex parte
Ex parte
Il est probable que c'est tout au début du priorat de Thibaud que le nouveau
supérieur de la communauté obtint de Bouchard
« Le lieu dit Mestegier ou Metiger dans des
titres des années 1207 et 1293, comme étant un hameau des dépendances de la
seigneurie de Montmorency, est entièrement détruit depuis longtemps (écrivait au
milieu du XVIIIe siècle l'abbé Lebeuf). Il n'en reste de
souvenir que dans le nom d'une fontaine située à l'extrémité de Moulignon
[Montlignon] vers le nord ». (Edit. Bournon, t.
Raoul
Raoul 4 ; Tardif,
Le prieur Thibaud
Notum sit o. f. et p. quia
Hujus rei testes sunt :
Geofroi, évêque de Beauvais, confirme les actes de son prédécesseur Anseau
Omnibus
Ad noticiam t. f. q. p. volumus pervenire, quod illam concessionem
et confirmationem quam fecit
Actum
Presentes fuerunt
Cette notice est postérieure à celle qui figure au nº 53, et
qui concerne Pautel de Méru seul. D'après Luchaire, Louis-le-Gros fut associé au
trône en 1098. La donation fut confirmée par Anseau Louis VI, nº 70,
p. 38) la croit postérieure à la seconde confirmation par un
autre évêque de Beauvais, Geofroi, le 20 mars 1106 (nº 112infrà).
L'obituaire de St-Martin-des-Champs contient la mention suivante au 17
décembre : « Obiit Hazeca. Officium fiat, cappa, in choro. Servicium facit ille,
qui habet Pontisaram ». (Molinier, Obituaires de
la province de Sens, e
Eustache de Boulaincourt, devenu infirme, se fait moine à St-Martin et lui donne,
avec une dîme, le quart de l'autel de Berchères, réclamé plus tard par son
beau-frère Guérin Besnus ; celui-ci se désiste en présence de Hugues
Ne alicujus vetustate temporis a memoria posterorum aboleretur, litteris
adnotari decretum est quod quidam miles,
Huic dono presentes inter alios adfuerunt duo milites,
Postea vero
Hujus autem concessionis testes adfuerunt hi quorum nomina subscripsimus :
Postea vero
Post capitulum vero, ejusdem concessionis donum super altare
Dans cet acte et les suivants, le maire de Noisy, Gautier, est accompagné de
plusieurs de ses enfants : Bertrand, Baudoin, Adam. L'aîné lui fut associé
durant un temps assez court, dans les derniers temps du gouvernement d'Ourson.
Dans une notice concernant Dreux de Clacy (nº 106), nous
verrons mentionnés simultanément « Walterius major, Bertrannus filius ejus ",
puis " Bertrannus major, Warinus frater majoris " : or de nombreux textes font
de Guérin le frère du maire Gautier. Nous plaçons vers 1105 la convention avec
Dreux de Clacy, bien qu'elle ait été faite " cum monachis Sancti Martini de
Campis qui apud Cornaium conversantur », et que dans la bulle de Pascal
Thion, frère de Gautier, lui fut substitué, postérieurement à 1105, mais dès
1106, comme le montrent la notice 114, qui est de cette même
année, et celle nº 125, qui est d'une époque très voisine.
Concession faite aux religieux de Saint-Nicolas d'Acy, par le Chapitre de Senlis, de la dîme des animaux et bestiaux servant à leur usage, tant à Acy qu'à Avilly.
De his vero que ad medietarios darent, sine contradictione reciperemus.
Quorum petitionem
Et ut hoc ratum et inconvulsum permaneret, literarum apicibus titulari
disposuimus.
(Scellé sur double queue de parchemin, le scel brisé.)
Hubert, évêque de Senlis, à la demande du roi désigné Louis et de Gui de la Tour
son ami, confirme la donation de l'église St-Nicolas d'Acy, faite sous son
prédécesseur Létaud par le vidame Robert
Notum fieri volumus omnibus fidei catholice cultoribus t. p. q. f.
quod
Cujus peticioni
Ita tamen, considerata auctoritate ecclesie nostre, ut si contigerit,
superveniente aliqua tribulatione, nos a divino officio cessare, et ipsi pariter
cessent, sic tamen ut, januis clausis, divinum officium liceat eis
celebrare.
Si autem monachi ibi manentes ordinari voluerint, a
Excommunicatos nostros nec vivos nec mortuos suscipiant.
Presbiter qui ibi parrochianus prefuerit, episcopo et archidiacono et canonicis
ecclesie, debitam subjectionem exibeat.
Huic autem nostre concessioni et corroborationi interfuit
Ut autem hec cartula perpetuam firmitatem obtineat, eam nominibus et signis
nostris signavimus.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Auctum in
capitulo
Ego
Gui de la Tour, que nous avons déjà rencontré le 1er mai
1099 comme seigneur féodal (nº84), est la tige des Bouteillers
de Senlis. Il est mort un 9 mars, mais non pas vers 1090, comme on l'a supposé
bien à tort lorsqu'à St-Nicolas d'Acy, on inscrivit sur sa tombe l'épitaphe que
relate l'intéressant document suivant :
Procès-verbal de l'état et des inscriptions des tombes des
fondateurs de St-Nicolas d'Acy
L'an 1562, le 12e jour d'avril après Quasimodo, par nous
Jean Lobry et Nicolas de Cornuaille, notaires du Roy notre Sire au baillage et
chastelenie de Senlis soubsignez, a la requeste de devote et religieuse personne
damp Germain Nicolas prestre, prieur du prioré St-Nicolas d'Acy lez Senlis, a
esté extrait de l'église dudit prieuré St-Nicolas, a sçavoir sur une tombe ou
sepulture de pierre ou y a deux gisans ; au chef du premier gisant ces mots :
« Fundator ecclesie » et à l'entour ces mots :
Hic jacet egregius Guido de Turre vocatus
Cui sit propitius Christus de Virgine natus.
Et au dessus dudit sepulchre, sur un table empreint en la muraille où sont gravés ces mots :
« Cy gist Gui de la Tour chevalier et sa femme fondateurs de l'eglise et
monastere de ceans, lequel trespassa environ l'an mil quatre vingt et dix, le
9e jour du mois de mars, auquel jour est fait et celebré
par chacun an un obit solennel en cette église et aumone generale par les
religieux de ce lieu pour les ames desdits fondateurs, leurs parens et amis.
Priés Dieu pour eux. »
Et encore au dessus est escrit semblablement : « Fundator ecclesie ». (Suivent les deux vers ci-dessus). Dont ledit prieur nous a
requis lettres, à luy octroyées ces ces présentes pour luy servir ce que de
raison. Fait comme dessus.
J.
Lobry. De Cornuaille.
Inerat olim dicti prioratus sacrarum edium pronao sequentes versus lapis continens :
Cœnobium hoc struxit Guido de Turre, perenne
Qui soboli nomen Buticulare dedit.
(Coll. Clairambault, vol. 562, p. 357. —
Baudri, évêque de Noyon, à la prière de Dreux et Guernon, moines de Cluny, donne à St-Martin-des-Champs les autels de Heudicourt et de Revelon, et la chapelle de Béthencourt.
Cum piam predecessorum nostrorum providentiam ecclesiarum cultoribus benigna
largitione noverimus subvenisse, illorum exemplis informati, eorum vestigiis
debemus adherere, et, in quantum possumus, Deo servientibus necessaria
ministrare.
Sciat igitur presens etas et futura, quosdam
Considerata ergo eorum devotione, immo
Quod ut nostris seu futuris in temporibus ratum et inviolatum maneat,
pontificali auctoritate confirmavimus, et sigilli nostri signo corroboravimus,
clericis nostris presentibus et assentientibus :
Actum
Donation de l'église Saint-Pantaléon de Beauvais avec ses dépendances, la vigne
de Rougemont et le pré de Goincourt,
Donations de l'autel de Courcelles, en Noyonnais, et de l'autel de Goussancourt, en Soissonnais, à Saint-Martin-des-Champs.
Le pape Pascal
Religiosis desideriis dignum est facilem prebere consensum, ut fidelium devotio
celerem sortiatur effectum.
Tui ergo desiderii, fili karissime, postulationibus annuentes,
Cuncta etiam que inpresenti quinta decima indictione pertinere videntur,
quieta
Item, in pago
In
In pago
In pago
Et cetera que predecessoris nostri, sancte memorie pape
Quecunque preterea a quibuslibet de suo jure eidem loco collata sunt, et in
futurum conferri contigerit, firma semper et illibata permeant, tam a te quam ab
aliis qui, per
Decernimus ergo ut nulli omnino hominum liceat idem cenobium temere perturbare,
aut ejus possessiones auferre, vel ablatas retinere, minuere, vel temerariis
vexationibus fatigare.
Sed
Si qua igitur in crastinum ecclesiastica secularisve persona hanc nostre
constitutionis paginam sciens, contra eam temere venire temptaverit, secundo
tertiove commonita, si non satisfactione congrua emendaverit, potestatis
honorisque sui dignitate careat, reamque se divino judicio existere de
perpetrata iniquitate cognoscat,
Cunctis autem eidem loco justa servantibus, sit pax
Datum apud Monasterium
Galon, évêque de Paris, concède à St-Martin-des-Champs les autels d'Eragny, Arnouville[-lès-Gonesse], Dugny et Livry, de concert avec Guillaume, archidiacre de Parisis.
In nomine sanete
Quoniam apostolicis instruimur documentis, quatinus bonum ad omnes, maxime
autem
Et ne res ecclesiastica a nostra manu omnino alienata esse videatur, sinodos,
circadas, reconciliaciones, curam animarum parrochianis presbiteris a nobis
commissam, in supradictis ecclesiis retinemus, et nullum debite subjectionis
obsequium relaxamus.
Ut autem hujus concessionis assercio inviolabili firmitatis fultiatur
privilegio, presentem cartam posteris scilicet ac presentibus memoriale manibus
nostris firmavimus, manibusque cum canonicorum nostrorum firmandam
tradidimus.
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum publice
Procès-verbal d'un jugement rendu, par délégation du Pape, entre les chanoines de la cathédrale et les moines de St-Martin de Tournai, au château de Cappy, en présence d'Honoré, curé de St-Médard de Cappy.
De querimonia inter canonicos Tornacenses et monachos Sancti Martini [Tornacensis].
Querimonia
Unde Dilectioni vestræ mandamus ut locum utrisque partibus competentem
constituatis, et prædicta querimonia diligenter examinata, eam penitus decidere,
et remota appellatione debitum finem imponatis, ut nullus
Scire volumus Dilectionem vestram Nos et Episcopum
Nos vero, licet inviti pro gravis et diutinæ infirmitatis nostræ timore, hujus
negotii actionem apostolica auctoritate suscipientes, eadem auctoritate mandamus
et Fraternitati vestræ injungimus quatenus, remota omni occasione
Bene valete
Suit le procès-verbal de l'assemblée dressé
« Parmi les témoins : «
Adam (de Senlis), échanson du Roi, donne pour la rédemption de son âme douze arpents de terre à Survilliers ; approbation de son frère Pierre.
Noverint presentes et futuri quod
Hujus donationis et concessionis testes sunt :
Hoc donum factum est
Gui de la Tour, que nous avons déjà rencontré le 1er mai
1099 comme seigneur féodal (nº 84), est la tige des
Bouteillers de Senlis. Il est mort un 9 mars, mais non pas vers 1090, comme on
l'a supposé bien à tort lorsqu'à St-Nicolas d'Acy, on inscrivit sur sa tombe
l'épitaphe que relate l'intéressant document suivant :
Proces-verbal de l'état et des inscriptions des tombes des
fondateurs de St-Nicolas d'Acy
L'an 1562, le 12e jour d'avril après Quasimodo, par nous
Jean Lobry et Nicolas de Cornuaille, notaires du Roy notre Sire au baillage et
chastelenie de Senlis soubsignez, a la requeste de devote et religieuse personne
damp Germain Nicolas prestre, prieur du prioré St-Nicolas d'Acy lez Senlis, a
esté extrait de l'église dudit prieuré St-Nicolas, a sçavoir sur une tombe ou
sepulture de pierre ou y a deux gisans ; au chef du premier gisant ces mots :
« Fundator ecclesie » et à l'entour ces mots :
Hic jacet egregius Guido de Turre vocatus
Cui sit propitius Christus de Virgine natus.
Et au dessus dudit sepulchre, sur un table empreint en la muraille où sont gravés ces mots :
« Cy gist Gui de la Tour chevalier et sa femme fondateurs de l'église et
monastere de ceans, lequel trespassa environ l'an mil quatre vingt et dix, le
9e jour du mois de mars, auquel jour est fait et celebré
par chacun an un obit solennel en cette église et aumone generale par les
religieux de ce lieu pour les ames desdits fondateurs, leurs parens et amis.
Priés Dieu pour eux. »
Et encore au dessus est escrit semblablement : « Fundator ecclesie ». (Suivent les deux vers ci-dessus). Dont ledit prieur nous a
requis lettres, à luy octroyées ces présentes pour luy servir ce que de raison.
Fait comme dessus.
J.
Lorry. De Cornuaille.
Inerat olim dicti prioratus sacrarum edium pronao sequentes versus lapis continens :
Cœnobium hoc struxit Guido de Turre, perenne
Qui soboli nomen Buticulare dedit.
(Coll. Clairambault, vol. 562, p. 357. —
Donation de deux arpents de terre à Issy par Adam-Payen et Béatrice, sa femme.
f. et p. quod
Quorum nomina in subsequenti memoriter retinentur conscripta :
Raoul
Raoul 4 ; Tardif,
Galeran du Puiset, seigneur de Villepreux, donne la terre d'Aulnay près
Saint-Cloud (Suresnes) ; Gui, son frère, qui tenait alors le château du Puiset
(comme tuteur de leur neveu Hugues III) approuve ce don, en présence de Mathieu
Sciant omnes Stæ Aeclesiæ filii presentibus et futuris quod
Hoc donum concessit
His ita gestis, aliquanto tempore elapso,
Cette donation pourrait être une suite de l'acquisition énoncée dans la charte
qui précède. La présence du maire Thion laisse à penser aussi qu'elle se
rapproche beaucoup de cette date. — Sur les « calciamenta comparanda », cf. note
a, p. 165.
D'après Lebeuf (
Une note marginale du
Hugues, comte de Dammartin, que nous rencontrerons plusieurs fois comme témoin
de chartes postérieures, avait pour père Manassé, comte de Dammartin, frère de
Haudouin noster a secretis) du roi Robert en 1031 (Bouquet,
Hugues avait causé des inquiétudes à Philippe Ier, qui
fortifia Montmélian, aux frontières du Senlisois, pour se protéger contre ses
atteintes (
Galon, évêque de Paris, confirme la donation de la « villa » d'Aulnay par Galeran
le Villepreux à St-Martin, avec l'adhésion du comte Robert Ier
de Meulan et des Seigneurs du Puiset, qui tenaient en fief cette terre de l'Église
de Paris.
Quoniam juxta Apostolicum, « qui manet in caritate,
Scriptum est enim : " Beati misericordes, quoniam ipsi misericordiam
consequentur ».
Huic autem dono
Facta est autem hec concessio et hoc donum hac conditione ut, salvo in omnibus
jure et consuetudine
Diffinitum est etiam et omnino concessum ut quandocunque aut ego aut quilibet
successor noster,
Determinatum est etiam ut postquam medietas illa in dominium episcopi
deveniret, neque episcopus absque priore
Ut autem hec concessio et conditio perpetue stabilitatis muniantur privilegio,
presentem cartam fieri decrevimus, et in testimonium veritatis figuris nominum
nostrorum illam signavimus.
† Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum publice
ma
Heutrude de St-Cloud donne à St-Martin douze hôtes à Aulnay près Saint-Cloud, et, après sa mort, tous ses biens meubles, du consentement de ses deux oncles.
Notum fiat omnibus presentibus et superventuris
Prior autem
Mulier autem et
Dans cet acte et les suivants, le maire de Noisy, Gautier, est accompagné de
plusieurs de ses enfants : Bertrand, Baudoin, Adam. L'aîné lui fut associé
durant un temps assez court, dans les derniers temps du gouvernement d'Ourson.
Dans une notice concernant Dreux de Clacy (nº 106), nous
verrons mentionnés simultanément « Walterius major, Bertrannus filius ejus ",
puis " Bertrannus major, Warinus frater majoris " : or de nombreux textes font
de Guérin le frère du maire Gautier. Nous plaçons vers 1105 la convention avec
Dreux de Clacy, bien qu'elle ait été faite " cum monachis Sancti Martini de
Campis qui apud Cornaium conversantur », et que dans la bulle de Pascal
Thion, frère de Gautier, lui fut substitué, postérieurement à 1105, mais dès
1106, comme le montrent la notice 114, qui est de cette même
année, et celle nº 125, qui est d'une époque très voisine.
Cette donation pourrait être une suite de l'acquisition énoncée dans la charte
qui précède. La présence du maire Thion laisse à penser aussi qu'elle se
rapproche beaucoup de cette date. — Sur les « calciamenta comparanda », cf. note
a, p. 165.
D'après Lebeuf (
Une note marginale du
Ives, évêque de Chartres, et Thibaud Ier, prieur de
St-Martin-des-Champs, après des sollicitations réitérées auprès du roi Louis
Notum esse volumus Excellentiæ vestræ, quia ego et domnus
Acquievit tandem precibus nostris et concessit ut eum ad curiam suam, que
Factum est ut condictum erat, et convenientes in curiam multiplicatis
intercessoribus petitionem nostram semel et sepius replicavimus.
Sed, reclamante curia, plenariam pacem impetrare nequivimus, nisi prædictus
metropolitanus per manum et sacramentum eam fidelitatem regi faceret, quam
prædecessoribus suis regibus
Quod, persuadentibus et impellentibus totius curiæ optimatibus, etsi propter
mandatorum rigorem minus licebat, factum est tamen, quia ecclesiasticæ paci et
fraternæ dilectioni sic expediebat.
Cum enim « plenitudo legis sit charitas », in hoc legibus obtemperatum esse
credimus, in quo charitatis opus impletum esse cognovimus — — Haec dicendo tamen doctam
Paternitatem Vestram non docemus, sed Eamdem consulendo et rogando monemus, ut
ibi consilii et pietatis studeatis visceribus abundare, ubi fas non est debitam
fortitudinem exercere.
Valete.
Gervais
Du consentement de sa femme Mabile, il donne à St-Martin la terre de Mamerault, qui sert à indemniser le chapitre de Paris, au temps de l'évêque Guillaume (mai 1095-17 août 1102). Plus tard, pour la pitance des moines le jour des Rameaux, il renonce en leur faveur au droit de travers qu'il avait à Mantes sur les tonnes de vin et, pour l'achat de poisson en Carême, il donne la dîme de tout le travers de Milly et de Conty.
Noverint p. et f. quod vir quidam nobilis
Presentibus et futuris notificamus quum
Donavit etiam ad refectionem monachorum
Et ad pisces emendos per Quadragesimam, in usus monachorum, dedit decimam
tocius transversi de
Et insuper, concedentibus uxore sua et filiis suis, concessit quicquid de feodo
ipsius dare vellet aliquis
Harum rerum donum posuit ipse super altare
Reliqui vero filii qui absentes erant, postea concesserunt.
Hæc omnia donavit ad monachorum sustentationem
Hæc autem scripta atque concessa sunt vivente domno
Gervais succéda comme sénéchal de Philippe Ier, dès 1081, à
son devancier Adam, promu au dapiférat en 1079, et qui exerçait peut-être encore
sa charge en 1080. Son dernier acte est de 1090. La même année ou la suivante au
plus tard il fut remplacé par Manassé, et celui-ci dès 1091 par Gui de Rochefort
(Maurice Prou,
La mère de Mabile de Châteauneuf est connue par une lettre d'Ives de Chartres.
C'est une autre Mabile, sœur de Robert de Bellesme et fille de Roger de
Montgommery. Josseline, mère de Roger, avait elle-même pour mère Seufrie, sœur
de la duchesse Gonnor de Normandie. Ives s'opposa, en vertu de cette généalogie,
au mariage de Hugues de Châteauneuf, fils aîné de Gervais, avec une fille du roi
Henry Ier d'Angleterre, lequel eut Gonnor pour trisaïeule.
Aucun compte n'ayant été tenu de ses menaces, Ives excommunia le jeune Hugues.
Le légat du Saint-Siège, Conon de Préneste, paraît lui avoir donné tort (Migne,
Patrologia latina, t. 162, pp.
265, 270, epp. 261, 266). Cependant Hugues ayant fini par épouser la sœur de
Galeran er, fut défait et
puni.
Gervais succéda comme sénéchal de Philippe Ier, dès 1081, à
son devancier Adam, promu au dapiférat en 1079, et qui exerçait peut-être encore
sa charge en 1080. Son dernier acte est de 1090. La même année ou la suivante au
plus tard il fut remplacé par Manassé, et celui-ci dès 1091 par Gui de Rochefort
(Maurice Prou,
La mère de Mabile de Châteauneuf est connue par une lettre d'Ives de Chartres.
C'est une autre Mabile, sœur de Robert de Bellesme et fille de Roger de
Montgommery. Josseline, mère de Roger, avait elle-même pour mère Seufrie, sœur
de la duchesse Gonnor de Normandie. Ives s'opposa, en vertu de cette généalogie,
au mariage de Hugues de Châteauneuf, fils aîné de Gervais, avec une fille du roi
Henry Ier d'Angleterre, lequel out Gonnor pour trisaïeule.
Aucun compte n'ayant été tenu de ses menaces, Ives excommunia le jeune Hugues.
Le légat du Saint-Siège, Gonon de Préneste, paraît lui avoir donné tort (Migne,
Patrologia latina, t. 162, pp.
265, 270, epp. 261, 266). Cependant Hugues ayant fini par épouser la sœur de
Galeran er, fut défait et
puni.
Acte perdu. — Donation à Saint-Martin, par le sénéchal Gervais, et confirmation
par le roi Philippe Ier, du don de trois oboles à prendre sur
chaque bateau passant devant Mantes. Cette libéralité, rappelée dans la bulle de
Calixte er (4 août 1108). Elle se confond sans doute, bien qu'elle semble plus
générale, avec le droit, non spécifié, sur les tonnes de vin passant devant
Mantes, dont il vient d'être parlé. Dans tous les cas, l'acte royal confirmatif a
disparu des archives du prieuré.
Hugues
Notum sit omnibus hominibus t. f. q. p. quod
Super hac vero calumpnia sermo fuit ante
Hanc vero concessionem fecit
Ut autem hec concessio firma vel inconcussa permaneret, jussit eam
T. comes suo sigillari sigillo.
Hujus rei sunt testes :
Ebrard
Icirco ea que sanctæ æcclesiæ a fidelibus dantur, cartulis inscribuntur, ut si
aliquando, ut sepe fit, aliquis calumniam inferre voluerit, cartule testimonio
convictus erubescat, et dimissa injusta calumnia, ecclesiæ quod ei datum est,
habere et possidere permittat.
Notum sit igitur omnibus
Dedit eciam aliud, quod nequaquam tacendum videtur, scilicet ut quicunque
voluerit de feodo suo aliquid dare æcclesiæ
Hoc donum fecit predictus
Et postea posuit super altare Sancti celebriter illud donum, audientibus tam ex
parte ejus quam ex nostra his testibus :
Sur les instances des prélats et avec l'agrément des barons, le roi Louis
Quia, preordinante Spiritu sancto, per
« Multum enim valet, ut habet
Orante nempe
Rex autem gladio accingitur ", secundum apostolum
Hac igitur ratione, spe et devotione, ego,
Hac prerogativa nostre Majestatis, omnes indifferenter hujus prefate ecclesie
servos benigniter honestavimus, quatenus in omnibus causis, placitis at querelis
contra universas ingenue potestatis personas, veritatis testimonium regali
instituto, amodo usque in sempiternum exaltati, ut testes legitimi, proferant et
proferendo asserant, salvo et integro jure et timore cujus sunt, ecclesie, ac
deinceps dampnum vel repulsam se in hujusmodi negotiis protulisse nullatenus
doleant vel erubescant.
Horum itaque probationes aut liberi suscipiant, aut contradicendo
falsificent.
Regalis igitur decreti transgressor causam de qua agit inperpetuum amittat,
excommunicationi subjaceat, et ejus calumnia irrita fiat ; interim etiam in
testimonium non recipiatur, nec pacis osculo a fidelibus osculetur.
Dignum est enim supra ceteros servos exaltare qui Ei serviunt, cui « servire
est regnare ».
Ut autem hujus instituti traditio per succedentia tempora inconvulsum vigorem
optineat, litterarum memorie commendari, immo nostro nominis charactere et
sigillo signari et corroborari precepimus.
Presentibus de palatio nostro quorum nomina substitulata sunt et signa.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum
mo
Gui de la Tour, que nous avons déjà rencontré le 1er mai
1099 comme seigneur féodal (nº 84), est la tige des
Bouteillers de Senlis. Il est mort un 9 mars, mais non pas vers 1090, comme on
l'a supposé bien à tort lorsqu'à St-Nicolas d'Acy, on inscrivit sur sa tombe
l'épitaphe que relate l'intéressant document suivant :
Proces-verbal de l'état et des inscriptions des tombes des
fondateurs de St-Nicolas d'Acy
L'an 1562, le 12e jour d'avril après Quasimodo, par nous
Jean Lobry et Nicolas de Cornuaille, notaires du Roy notre Sire au baillage et
chastelenie de Senlis soubsignez, a la requeste de devote et religieuse personne
damp Germain Nicolas prestre, prieur du prioré St-Nicolas d'Acy lez Senlis, a
esté extrait de l'église dudit prieuré St-Nicolas, a sçavoir sur une tombe ou
sepulture de pierre ou y a deux gisans ; au chef du premier gisant ces mots :
« Fundator ecclesie » et à l'entour ces mots :
Hic jacet egregius Guido de Turre vocatus
Cui sit propitius Christus de Virgine natus.
Et au dessus dudit sepulchre, sur un table empreint en la muraille où sont gravés ces mots :
« Cy gist Gui de la Tour chevalier et sa femme fondateurs de l'église et
monastere de ceans, lequel trespassa environ l'an mil quatre vingt et dix, le
9e jour du mois de mars, auquel jour est fait et celebré
par chacun an un obit solennel en cette église et aumone generale par les
religieux de ce lieu pour les ames desdits fondateurs, leurs parens et amis.
Priés Dieu pour eux. »
Et encore au dessus est escrit semblablement : « Fundator ecclesie ». (Suivent les deux vers ci-dessus). Dont ledit prieur nous a
requis lettres, à luy octroyées ces présentes pour luy servir ce que de raison.
Fait comme dessus.
J.
Lorry. De Cornuaille.
Inerat olim dicti prioratus sacrarum edium pronao sequentes versus lapis continens :
Cœnobium hoc struxit Guido de Turre, perenne
Qui soboli nomen Buticulare dedit.
(Coll. Clairambault, vol. 562, p. 357. —
Pierre (de Senlis), échanson du roi, donne une couture à Survilliers ; son frère Louis (plus tard grand bouteiller), y consent.
Sciant omnes sanctæ Æcclesiæ filii, presentes et futuri, quod
Hoc donum concessit
Hujus donationis testes fuerunt hi :
Ex parte monachorum
Hoc donum factum est
En marge : « Sorviliers. » Survilliers, ca. Luzarches, ar. Pontoise. — Voir sur Pierre, Louis et Adam de Senlis, l'étude généalogique sur les Bouteillers de Senlis (Appendices au
Boran, ca. Neuilly-en-Thelle, ar. Senlis. — Liancourt est probablement la paroisse située entre Creil et Clermont (note 93).
Raoul, fils de Gui (de Senlis), de l'aveu d'Aélis sa mère et de sa femme Ermengarde, donne 14 arpens de terre et un bois à Survilliers.
Sciant omnes fideles Xristi, presentes et superventuri, quod
Et ut hoc donum firmum per succedentia tempora stare posset, dederunt
supradicto
Hujus doni testes sunt :
Terra autem de qua loquimur, apud
Gui de la Tour, que nous avons déjà rencontré le 1er mai
1099 comme seigneur féodal (nº 84), est la tige des
Bouteillers de Senlis. Il est mort un 9 mars, mais non pas vers 1090, comme on
l'a supposé bien à tort lorsqu'à St-Nicolas d'Acy, on inscrivit sur sa tombe
l'épitaphe que relate l'intéressant document suivant :
Proces-verbal de l'état et des inscriptions des tombes des
fondateurs de St-Nicolas d'Acy
L'an 1562, le 12e jour d'avril après Quasimodo, par nous
Jean Lobry et Nicolas de Cornuaille, notaires du Roy notre Sire au baillage et
chastelenie de Senlis soubsignez, a la requeste de devote et religieuse personne
damp Germain Nicolas prestre, prieur du prioré St-Nicolas d'Acy lez Senlis, a
esté extrait de l'église dudit prieuré St-Nicolas, a sçavoir sur une tombe ou
sepulture de pierre ou y a deux gisans ; au chef du premier gisant ces mots :
« Fundator ecclesie » et à l'entour ces mots :
Hic jacet egregius Guido de Turre vocatus
Cui sit propitius Christus de Virgine natus.
Et au dessus dudit sepulchre, sur un table empreint en la muraille où sont gravés ces mots :
« Cy gist Gui de la Tour chevalier et sa femme fondateurs de l'église et
monastere de ceans, lequel trespassa environ l'an mil quatre vingt et dix, le
9e jour du mois de mars, auquel jour est fait et celebré
par chacun an un obit solennel en cette église et aumone generale par les
religieux de ce lieu pour les ames desdits fondateurs, leurs parens et amis.
Priés Dieu pour eux. »
Et encore au dessus est escrit semblablement : « Fundator ecclesie ». (Suivent les deux vers ci-dessus). Dont ledit prieur nous a
requis lettres, à luy octroyées ces présentes pour luy servir ce que de raison.
Fait comme dessus.
J.
Lorry. De Cornuaille.
Inerat olim dicti prioratus sacrarum edium pronao sequentes versus lapis continens :
Cœnobium hoc struxit Guido de Turre, perenne
Qui soboli nomen Buticulare dedit.
(Coll. Clairambault, vol. 562, p. 357. —
Constance (neveu de Gautier de Bagneux) donne ses vignes et toute sa fortune à St-Martin ; son frère Garnier en conserve l'usufruit, sans pouvoir cependant y imputer une part du domaine de sa future, s'il vient à prendre femme.
Vineas suas et omnem substanciam mobilem et immobilem donavit
Adfuerunt testes
Bourdin, fils d'Ernoul de Paris, ayant donné à St-Martin une aire de moulin à
Arcueil, les moines transigent avec Ferri de
Notum [sit] presentibus et futuris quod
Monachi autem
Post mortem vero ejus reciperent monachi quiete molendinum suum.
Hujus autem aree dono calumniam intulerunt
De hac autem calumnia fecerunt concordiam monachi et
Petro autem vivente vel tenente molendinum, reddent
Petro vero mortuo, vel
Hanc autem concordiam concesserunt uxor
Inter monachos autem et
Testes hujus cartule fuerunt :
Ex parte autem monachorum hi testes adfuerunt :
Processu vero temporis, justiciam molendini et tocius terræ que ad molendinum
pertinet, emit
Hujus emptionis testes sunt :
Et quando
Et quando
Anschoud de Lardières, chevalier, obtient de Thibaud
Sciant omnes fideles Xristi p. et f. quod miles
quidam de
Prior autem respondit se hoc facere non posse, ne forte in aliqua parte matris
æcclesiæ consuetudines videretur in minuere.
Miles vero predictus, in sua peticione persistens, promisit priori quod Deo et
Prior vero, quia vir discretus erat, viri peticionem et parrochianorum
considerans, se voluntati illius adquieturum promisit, si quod pollicebatur,
jure matris æcclesiæ integerrimo permanente,
Ad instaurationem vero carruce, dabit unum bovem, et uxor illius bovem
unum.
Addidit quoque huic dono
Si
Si autem in laicali habitu obierit, ipse et cunjunx ejus et filii, apud
Capellam communiter edificabunt Prior et
Capellanum, qui in ea serviturus est, poscet
Silvam ad hospitandum et ardendum, sicut constitutum est, non negabit.
Et hæc omnia fideliter implebuntur, tali pacto ut mater æcclesia de
Pierre Chaud-Morceau et sa femme Milesende renoncent à leurs droits sur une terre qu'ils disputaient à l'église de Behoust.
Notum sit omnibus
Hujus rei testes sunt :
Mathieu Ier, comte de Beaumont-sur-Oise, unit le prieuré
bénédictin de Saint-Léonor de Beaumont au prieuré de St-Martin-des-Champs. — Titre
perdu.
Obit du comte Mathieu Ier, au nécrologe de Saint-Léonor,
rappelant la donation à St-Martin-des-Champs, la construction du réfectoire et du
cloître, l'enrichissement des châsses et de l'autel, le don du
Refectorium, claustrum, de proprio edificavit.
Corpora sanctorum in eadem ecclesia quiescentium, altare scilicet
Ante mortem monachus factus, cum monachis
orOfficium plenum fiat, cap[p]a in choro ; responsum et tractus in cap[p]is ;
Generale facit prior de piscibus habundanter.
Roger, archidiacre de Beauvais, constate, par l'apposition de son sceau,
l'authenticité d'une charte par laquelle, à St-Léonor de Beaumont, en présence du
prieur Henri et du moine Thibaud, le comte de Beaumont-sur-Oise Mathieu Ier affranchit les hommes du village de Bernes, dans sa
châtellenie, de toutes coutumes injustes, à la requête des chanoines de
St-Germain-l'Auxerrois.
Notum sit omnibus tam presentibus quam futuris, quod canonici
Ego itaque
Ut hoc autem ratum permaneret, excommunicatio in presencia nostra facta est in
monasterio
Cartam quoque istam ad confirmationem hujus rei fieri jussimus, et facte, manus
confirmationis addidimus, eamque
Signa quoque nostra apponimus.
Signum
Testes etiam additi sunt :
Monachi :
Canonici :
Milites :
Actum est hoc
Concurrente
Robert
Nous
Noverit presens etas et futura quod
Considerata igitur monacorum
Item unes autres letres contenans tel fourme que devant est dite.
En témoignage de ce que nous avons veuu, nous avons seelé ces présentes letres
de no séel, duquel nous usons en teles besoignes.
Donné à
Louis er et Philippe Ier) à Saint-Martin-des-Champs, et
spécifie notamment l'église même de Saint-Martin, les terres qui l'entourent, les
tonlieux et les justices de ces terres ; un moulin à Paris, la terre
d'Anbervilliers, les domaines de Noisy, d'Annet, de Bondy, de Dizy-en-Laonnais,
les autels de Janville et de Neuvy, un gourd à Poissy.
Quia cuncta que mundo fiunt, nisi cyrographi memoria recensentur, vel fere vel
penitus, humane levitatis
Preterea,
Terram
Omnem decimam pastionis
Altare
In territorio
Gordum etiam piscium apud
Preterea cuncta beneficia, cunctas videlicet terras cum ceteris possessionibus
quas ceteri barones in nostro regno tam clerici quam laici prenominate
S.
S.
S.
Actum
Leigium et Bieria sont deux
circonscriptions forestières dépendant de la Couronne. Nous avons peine à croire
que la chancellerie de Louis Leia ou Leya la forêt de Laye où
se trouve Saint-Germain, ait simultanément, dans un document unique, dénommé
cette forêt Leigium (Cf. les diplômes édités par nous dans Le Prieuré de St-Germain-en-Laye, origine et cartulaire ;
Bulletin de la Commission des Antiquités et Arts de Seine-et-Oise, 1895). C'est
pourtant ce qu'avait pensé Luchaire. Il serait moins anormal d'y voir les bois
du Lay, de Leio, où fut établi au début du e
Pour la forêt de Bière, elle a laissé son nom à plusieurs localités du canton de Melun : Chailly-en-Bière, Fleury-en-Bière, Villiers-en-Bière ; c'est la forêt de Fontainebleau.
Jean, évêque de Térouanne, concède à St-Martin l'église de Frévent, à la prière
d'Eustache
Notum sit omnibus f. et p. quod
Hoc autem feci rogatu
Factum publice apud
Nivelon
Notum sit omnibus t. f. q. p. frequenti precum instantia rogatos
esse
Dicebat enim idem castelli dominus hoc ad meliorationem vite sue, quam satis
inter discrimina et peccata exercuerat, maxime proficere si eandem capellam eo
voto in manus Episcopi recusaret, ut religiose viventibus Deumque timentibus
personis ordinaretur.
Diu tamen dubitatum est a
Hujus igitur pessimi exempli timore, dubitatum est diuque dilatum capellam
predictam monachis concedi ne et ipsi, contra ecclesie
Sed nichil tale hoc metuendum esse domnus abbas predictus venerabilis
Ibi igitur concessio, talisque constitutio approbata est a predictis patribus
et personis, ut monachi in predicta capella manentes,
Quod si mandatum illud violasse aliquis monachorum arguetur, veniat in
At si quis adeo contumax extiterit, ut mandatum non observasse parvipendat, et
predicto modo satisfacere contempnat, iste nec apud Abbatem aut Fratres
In hoc autem constitutione pariter collaudatum est ut, quoniam omnes Deo
servientes tam clerici quam monachi, beneficiis ecclesiasticis et fidelium
oblationibus ali habent, ecclesie
Hanc autem constitutionem, inter
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Ego
Lisiard de Crépy, évêque de Soissons, appartenait à une lignée de châtelains issue de la famille Le Riche (cf. note 72). La
« Lisiardus de Crespi, a Sto Arnulfo subdiaconus ordinatus, ex præposito
episcopus Silvanectensis adlectus dicitur anno 1108 exeunte in Chronico
Alberici. Anno 1113, ad preces Guillelmi, abbatis Majoris monasterii, una secum
considente Tetbaldo priore Sancti Martini a Gampis, cessit capellam Sancti
Maximi in castello de Petrafonte sitam, monachis Sancti Sulpicii
D'après Carlier (
Robert de Chilly (?) concède la dîme d'Orsonville dépendant de son fief.
Notum sit omnibus sancte Aecclesie fidelibus quod
Unde sunt testes :
Louis
In nomme
Notum facimus, tam presentibus quam futuris, quod claustrum ecclesie
Quicquid est juris in eo spatio, quod inter claustrum et
Quod ne umquam
usurpatoris temeritate infirmari valeat, litterarum memoriae commendari, et
nominis nostri
caractere et
sigillo signari et corroborari fecimus.
Actum
Signa
Louis
Ego
Quod ita et fecimus.
Verum ut hoc ratum et firmum permaneat in sempiternum, presentem kartam, nostri
auctoritate sigilli firmatam et corroboratam, fieri disposuimus ; que et plene
perfecteque elemosinam istam factam exponat, et in munimentum stabilitatis
perpetuo existat.
Actum
Astantibus in palatio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa.
S.
S.
S.
S.
Data per manum
Louis
Et ut hec libertas ex parte nostra firma et inconvulsa permaneat, memoriale
presens inde fieri et nostri nominis karactere, et sigillo signari et
corroborari precepimus.
Teste
Etienne, comte d'Aumale, concède à St-Martin tout ce qu'il possédait dans les églises d'Airaines, du chef de sa femme Avoie, fille de Raoul de Mortemer.
Notum sit omnibus sancte Matris Ecclesie filiis p. et
f. quod
Et ut hoc donum stabile et inconcussum in futuris temporibus et generationibus
permaneat, ad comprobationem et stabilitatem futurorum cartulam istam sigilli
mei impressione confirmavi.
Louis
Disposuit
Cujus petitioni, prout dignum erat, adquievimus.
Verum ut hoc ratum et firmum permaneat in sempiternum, presentem kartam, nostri
auctoritate sigilli firmatam et corroboratam, fieri disposuimus, que et hanc
elemosinam ab ipso
Actum
Astantibus in palatio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa.
S.
S.
S.
S.
Data per manum
L'évêque de Chartres approuve un arrangement conclu devant Eudes, archidiacre du Pinserais, entre les moines de St-Martin et Eudes, curé de Crespières.
Omnibus notum habeatur fidelibus quod de quadam controversia que inter monachos
Monachi etenim, sicut pacis amatores, ut sua quiete possiderent, duas
oblationum partes et decimam de valle
Ille autem sacerdos,
Hujus rei testes sunt :
Manassé, petit-fils d'Eve, renonce, moyennant 50 sols, à toute revendication sur
deux pressoirs, le droit de garde des vignes et deux arpens de vignes donnés à
St-Martin par Eve son aïeule maternelle, du vivant du prieur Thibaud Ier, et qu'il avait revendiqués plus tard. Parmi les témoins, le
sénéchal Anseau de Garlande et son frère Guillaume.
Presentibus et futuris notificamus quod
Sed his omnibus intulit postea calumpniam
Propterea monachi fecerunt cum eo concordiam, tribuentes ei
Adfuerunt testes
Donations à St-Martin des Champs, au temps du prieur Thibaud Ier :
par Adam de Vineseuil d'une part de la dîme de Montmartre ;
par Raoul
Martin (Mathieu Ier ?), prieur de St-Martin-des-Champs, prend
part aux délibérations d'une cour ecclésiastique présidée par Clérembaud, évêque
de Senlis, à St-Arnoul de Crépy. Le chevalier Enguerran est débouté de ses
revendications sur un bourg situé dans la banlieue de Crépy, dont son aïeul
s'était emparé, et qu'il
In nomine Domini,
Ad hæc monachi respondentes dixerunt : « Si parentes vestri aliquid in burgo
illo tenuerunt, violentia fuit.
Postmodo vero
« Supradicti quoque monachi hæc etiam addiderunt, dicentes quod »
Defuncto autem hærede, jus suum ecclesia ex integro recepit, quiete plus quam
viginti quinque annis tenuit, cum
« His dictis, apostolica privilegia citata, quæ dicta sunt affirmantia, monachi
præsentaverunt ; qui vero adversabantur, nihil omnino contra privilegia
dixerunt.
Post hæc prior
Huic audientiæ affuerunt mecum
Laici vero sunt hi :
Donation à Saint-Martin, au temps de Galon, évêque de Paris, par le chevalier
Flohier, maréchal du roi Philippe Ier, de la chapelle
St-Jacques [-la-Boucherie].
Louis
Notum fieri volo tam futuris quam et instantibus quoniam nostram adiere
presentiam domnus
Quorum petitionem misericorditer amplexus, eum eidem Ecclesie, nihil prorsus in
eo retinentes, in perpetuum donavimus.
Verum ut hoc ratum et firmum maneat in sempiternum, presentem kartam, nostri
auctoritate sigilli firmatam et corroboratam, fieri disposuimus, que et istud
donum patenter exponat et in munimentum stabilitatis perpetuo existat.
Actum
Astantibus in palatio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa : Signum
Signum
Signum
Signum
Data per manum
Dreux
Notum fieri volo cunctis fidelibus tam presentibus quam posteris quod ecclesie
Et ut donum elemosine hujus firmius stabiliretur, sigilli mei et sigilli
predicti episcopi impressione et testium subnotatione roborari precepi.
Que ut firma et inconcussa permaneant,
Hii sunt testes qui hec viderunt et audierunt :
Dotation du prieuré de Gournay-sur-Marne par Anseau de Garlande, sénéchal de Louis VI.
Cette dotation comprend : les deux tiers du village de Roissy, dont les moines avaient déjà le tiers, à l'exception des bois où des droits d'usage sont concédés à eux et à leurs hôtes (paysans) ; l'église de Noisiel avec toutes ses dépendances ; la dîme de Pontault et de plusieurs territoires voisins : une partie de la dîme de Torcy ; l'église, l'aître et de la dîme d'Essonnes. Anseau confirme les dons de deux de ses vassaux, Baudoin de Clacy et Aubert de Brie. Ses trois frères, Etienne, Guillaume et Gilbert de Garlande approuvent ses libéralités.
Enguerran, évêque d'Amiens, constate qu'après la prise du château d'Encre sur les tyrans qui l'occupaient, le comte Baudoin de Flandre a restitué à l'église St-Gervais une famille de serfs qui leur avait été soustraite. Il confirme les possessions de la collégiale d'Encre, desservie par des clercs.
Necessarium ducimus,
Proinde omni tempore ab hostili incursu sibi debemus providere,
indefessaque
vigilantia precavere, ne repentinis perversorum opressa injuriis, substantiolam
ad usus sibi necessarios a fidelibus delegatam, negligencie nostre torpore amittat.
Consequens est itaque, fratres karissimi, ut propter miseriam inopum
devitandam, propter gemitum pauperum supprimendum, exurgamus, et adversus
nefarios ecclesiasticarum possessionum pervasores, gladium usque ad animam
pervenientem exaremus, et firmi muniminis decretum, privilegiumque in perpetuum,
Deo agente, duraturum, concordi conscriptione sanctiamus, possessionibus cunctis
ecclesie
Hodie ego predicte ecclesie rebus privilegium confirmantes, excommunicamus, et
sub anathemate persecutorum rabidam violentiam penitus inhibemus : altare
Ecclesia de
Tota ecclesia de
Tota ecclesia similiter de
Tota ecclesia de
Tota
Tota ecclesia de
Tota ecclesia de
Tota ecclesia de
Tota ecclesia de
Cum vero
Hec omnia sicut prediximus, ecclesie predicte, clericisque ejus in perpetuum
possidenda firmamus, eosque qui hec violare presumpserint, perpetue
maledictionis vinculo colligamus, et a cetu ecclesie sequestramus.
Ut autem imposterum ratum habeatur quod gestum est,
Actum
Raoul, archevêque de Reims, confirme à la prière de l'évêque d'Amiens Enguerran, la cession, au frère Robert et aux chanoines de St-Augustin, de l'église de Wahagnies et de ses dépendances.
Nos quos propitia Divinitas Ecclesie sue ministros ordinavit, ecclesiarum ac
monasterium utilitatibus compellit suscepti regiminis cura, debita sollicitudine
providere, ac piis bonorum desideriis assensum prebere.
Quocirca
Ad hoc decernimus ut nulli omnino homini liceat perturbare eandem ecclesiam
temere, aut ejus possessiones auferre, vel ablata retinere, vel temerariis
vexationibus fatigare.
Ut autem hec rata permaneant et inconvulsa, sigilli nostri impressione ac
probabili personarum testimonio ea muniri ac roborari precepimus.
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum
Donations à St-Martin-des-Champs énumérées ci-après :
Ind. Bulle de Calixte II, nº 157.
A Paris, la chapelle St-Nicolas[-des-Champs];
En Parisis, par Eudes, comte de Corbeil :
A Taverny, St-Prix et Moncelles, des hôtes, des vignes, des cens, deux châtaigneraies limitrophes.
Par le moine Bérenger, avec le consentement d'Osmond, seigneur du château de Chaumont-en-Vexin :
Une terre, une [censive] et des hôtes au Val-de-Jouy[le-Moutier]. Par Bouchard IV de Montmorency :
L'autel, l'église, l'aître et la dîme d'Ecouen.
Par le moine Cléopas :
Une terre à St-Marcel.
Par des donateurs non précisés :
A Vitry-sur-Seine, une maison, un pressoir, un vignoble.
A Belleville et à Montmartre, des pressoirs et des vignes.
Bulle de Calixte
Sicut injusta poscentibus nullus est tribuendus effectus, sic legitima
desiderantium non est differenda peticio.
Proinde nos,
Cuncta etiam que, in presenti
Videlicet in pago
s. ;
s. ;
decimam de
s. ; apud
s. ; in
In
s. ;
s. ;
s., et
s. ; gordum de
In
In
In
In
s. et terram de
In
In
s., altare de
In
In
In
s. et decimam de
s., et altare
s. ; apud
In
In
Apud castrum
Et cetera que predecessorum nostrorum sancte memorie,
Quecunque preterea quibuslibet de suo jure eidem loco collata sunt, vel in
futurum conferre contigerit, firma semper et illibata permaneant, tam a te quam
ab aliis qui per
Decernimus igitur
— districte ultioni subjaceat.
Ego
Bene valete.
Datum apud
Gournay-sur-Marne, ca. Le Raincy, ar. Pontoise (S.-et-O.). — Il est surprenant
que ni la donation primitive de Gui le Rouge à St-Martin-des-Champs, ni
l'approbation de Louis
« Ivo, humilis Carnotensium episcopus, Gontherio (al. Gunherio
« Gaudeo te quasi postliminio rediisse, gratias agens protectori nostro, cujus
misericordia te protexit etiam per marina discrimina. Nunc ergo quia incolumis
es redditus fratribus tuis, licet desiderio interne quietis omnibus prodesse non
possis, tamen vel paucis prodesse non graveris. Unde monco fraternitatem tuam ut
ad ecclesiam Gornacensem Beatæ semper Virginis transeas, ubi
et desiderate quieti vacare, et aliquorum fratrum saluti poteris providere. De
cetero ora pro me, frater charissime, ne remigantem in altitudine maris
tempestas submerget me. Vale. »
(Ivo Carnotensis episcopi epistola edit.
Magne, Patrologia latino, t.
Cette donation pourrait être une suite de l'acquisition énoncée dans la charte
qui précède. La présence du maire Thion laisse à penser aussi qu'elle se
rapproche beaucoup de cette date. — Sur les « calciamenta comparanda », cf. note
a, p. 165.
D'après Lebeuf (
Une note marginale du
Gervais succéda comme sénéchal de Philippe Ier, dès 1081, à
son devancier Adam, promu au dapiférat en 1079, et qui exerçait peut-être encore
sa charge en 1080. Son dernier acte est de 1090. La même année ou la suivante au
plus tard il fut remplacé par Manassé, et celui-ci dès 1091 par Gui de Rochefort
(Maurice Prou,
La mère de Mabile de Châteauneuf est connue par une lettre d'Ives de Chartres.
C'est une autre Mabile, sœur de Robert de Bellesme et fille de Roger de
Montgommery. Josseline, mère de Roger, avait elle-même pour mère Seufrie, sœur
de la duchesse Gonnor de Normandie. Ives s'opposa, en vertu de cette généalogie,
au mariage de Hugues de Châteauneuf, fils aîné de Gervais, avec une fille du roi
Henry Ier d'Angleterre, lequel out Gonnor pour trisaïeule.
Aucun compte n'ayant été tenu de ses menaces, Ives excommunia le jeune Hugues.
Le légat du Saint-Siège, Gonon de Préneste, paraît lui avoir donné tort (Migne,
Patrologia latina, t. 162, pp.
265, 270, epp. 261, 266). Cependant Hugues ayant fini par épouser la sœur de
Galeran er, fut défait et
puni.
Louis
Ego
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus, et ne possit a posteris
infringi, sigilli nostri auctoritate et nominis nostri karactere subterfirmavimus.
Actum
Astantibus in palatio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa.
S.
S.
S.
S.
Diplôme de Louis
In nomine Domini etc.
Ego
Notum fieri volo cunctis fidelibus tam futuris quam et instantibus, quia
quicquid
Actum
Confirmation par Gilbert II (Girbert), évêque de Paris, des lettres de son prédécesseur Galon au sujet du don de la terre d'Aulnay par Galeran de Villepreux et Robert de Meulan.
Officium est pietatis in omnibus ecclesiarum tranquillitati providere, et ea
precipue negocia que ad honorem Dei et Ecclesie pacem videntur esse contracta,
perhennibus scriptis contradere ; ut si quid fuerit labenti memorie negligenter
subtractum, scribentis officio ad memoriam redeat ex integro reformatum.
Et si forte aliquando noverca omnium bonorum turbante Invidia, querela ac
controversia ante judicem mota inde fuerit, scripta in medium recitata, ordinem
rei et qualitatem negocii veritatis exponat testimonio, ora invidentium perpetuo
claudat silentio.
Noverint igitur omnes quod
Et quamvis partem hereditarie possessionis valeat unusquisque, non requisito
heredum assensu, juste in elemosinam dare
Quod et factum est.
Sed quoniam donum illud nulla staret ratione, nulla maneret stabilitate, nisi
principaliter pontificali firmaretur auctoritate, — terram enim illam
Bone igitur memorie episcopus, donnus scilicet
Determinatum enim fuit ut neque hospites episcopi, neque hospitum res, contra
voluntatem ipsius et successorum ejus, in predictam terram reciperentur.
Fuit etiam illud in pacto publice diffinito ut quandocumque prenominatus
episcopus vel quilibet successor ejus, ecclesie
Ego igitur
Sciendum vero quod canonici nostri, tam persone quam ceteri, nobis et
successoribus nostris illud omnino concesserunt, ut si aliquando placeat nobis
vel alicui de successoribus nostris medietatem nostram monasterio
His igitur ita determinatis, plane et absolute diffinitum est ut terram
prenominatam ego et quilibet successor noster,
Notandum vero quod suprascriptam terre istius medietatem nostram, vel ejusdem
medietatis redditus nulli persone, nulli ecclesie, nulli monasterio, ego aut
quilibet successor noster dare vel vendere, aut aliquomodo a manu nostra
emancipare valeamus, nisi monachis
Ut autem licencia ista et concessio supradicta perpetue firmitatis vigorem
obtineant, presentem cartam inde fieri precepimus, et in testimonio veritatis
sigillo nostro, sigillo capituli nostri, sigillo etiam
† S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum publice in capitulo
Robert Ier, comte de Meulan, mort le 5 juin 1118 (Depoin,
Appendices au
La donation de Galeran de Villepreux en 1108 (nº 123) fut
suivie d'une confirmation accordée par l'évêque Galon (nº 124).
Cette donation pourrait être une suite de l'acquisition énoncée dans la charte
qui précède. La présence du maire Thion laisse à penser aussi qu'elle se
rapproche beaucoup de cette date. — Sur les « calciamenta comparanda », cf. note
a, p. 165.
D'après Lebeuf (
Une note marginale du
Adèle, comtesse douairière de Vermandois, et son fils, Raoul de Péronne, concèdent à St-Martin-des-Champs l'église de Largny-en-Valois avec sa dotation en terres, serfs et serves, revenus, four et moulin, restitués à l'Église par le chevalier Berneret et sa femme Avoie de Largny ; l'évêque diocésain, Lisiard de Soissons, en investit Mathieu, prieur de St-Martin-des-Champs.
Quod quidem ita actum est : Miles quidam,
Vir autem iste et mulier ejus, saluti animarum suarum consultu iri studientes,
et anime filii sui
Nos igitur in devotione et caritate eorum participare cupientes, petitioni
eorum libenter annuimus, et totam prefatam ecclesiam, et ipsius ecclesie terram
arabilem, et oblationes et decimas, et hospites, et servos, et ancillas, furnum
quoque et molendinum cum vivario, imo quicquid
Actum
Testes affuerunt :
Lisiard de Crépy, évêque de Soissons, appartenait à une lignée de châtelains issue de la famille Le Riche (cf. note 72). La
« Lisiardus de Crespi, a Sto Arnulfo subdiaconus ordinatus, ex præposito
episcopus Silvanectensis adlectus dicitur anno 1108 exeunte in Chronico
Alberici. Anno 1113, ad preces Guillelmi, abbatis Majoris monasterii, una secum
considente Tetbaldo priore Sancti Martini a Gampis, cessit capellam Sancti
Maximi in castello de Petrafonte sitam, monachis Sancti Sulpicii
D'après Carlier (
Louis
Ego
Cum multa illi contulissent beneficia, eam, cum omnibus ad ipsam pertinentibus,
monachis
Ut autem eorum dona que predicte ecclesie dederunt, ab aliorum beneficiis
distinguamus, eadem dona nominatim subscribi precepimus.
Primum eorum donum monachis
Hec sunt specialiter
Cunctis preterea innotescere volumus, quod
Totam quoque decimam de
Hospites vero in eodem atrio commanentes,
Apud
His et aliis beneficiis bone memorie
In vodo quod est
inter
cimquetem
Terram quoque et nemus de
Eidem ecclesie confirmamus terram et nemus quod dicitur
Actum
S.
S.
S.
S.
Data per manum
Gournay-sur-Marne, ca. Le Raincy, ar. Pontoise (S.-et-O.). — Il est surprenant
que ni la donation primitive de Gui le Rouge à St-Martin-des-Champs, ni
l'approbation de Louis
« Ivo, humilis Carnotensium episcopus, Gontherio (al. Gunherio
« Gaudeo te quasi postliminio rediisse, gratias agens protectori nostro, cujus
misericordia te protexit etiam per marina discrimina. Nunc ergo quia incolumis
es redditus fratribus tuis, licet desiderio interne quietis omnibus prodesse non
possis, tamen vel paucis prodesse non graveris. Unde monco fraternitatem tuam ut
ad ecclesiam Gornacensem Beatæ semper Virginis transeas, ubi
et desiderate quieti vacare, et aliquorum fratrum saluti poteris providere. De
cetero ora pro me, frater charissime, ne remigantem in altitudine maris
tempestas submerget me. Vale. »
(Ivo Carnotensis episcopi epistola edit.
Magne, Patrologia latino, t.
L'auteur de cette donation est une personnalité notoire du règne de Philippe
Ier. C'est Gui le Rouge fils de Gui le Grand de
Montlhéry ; son père assistait Henri Ieren 1059 lorsqu'il
dota solennellement la collégiale de St-Martin-des champs (nº 7) et Philippe Ier lorsqu'en 1067 il en confirma
l'établissement (nº 12). Lui-même intervint fréquemment pour
faciliter et approuver les donations de ses vassaux au prieuré clunisien. On le
rencontrera plus loin avec le titre de comte, accompagné
parfois du surnom de Rochefort : « Wido comes " ou » Wido
comes de Rupeforti ». Il mourut en 1107.
Élisabeth, sa seconde femme, s'identifie avec « Isabeldis, comitissa de Creciaco castro « qui, veuve de Bouchard
La suzeraineté exrcée par Nantier de Montjay à Annet-sur-Marne ne laisse aucun doute sur l'identification de son château avec Montjay-la-Tour, écart de Villevaudé qui, comme Annet, appartient au canton de Claye-Souilly, arr. de Meaux.
Nantier souscrit avec son frère Payen, en 1090, le diplôme de Philippe Ier pour St-Remi de Reims, en compagnie d'Eudes, comte de
Corbeil. Nous apprenons ici que le nom baptismal de Payen fut Arnoul. Cette précision nous oblige à le distinguer d'un second Payen de
Montjay, ayant pour prénom définitif Aubri, et dont nous
aurons à reparler à propos d'une approbation qu'il accorda à la donation de
Champmotteux à St-Martin-des-Champs en 1122. Payen Aubri est cité dès 1108 à de
nombreuses reprises dans Luchaire (
Nous verrons (nº 90) qu'Eveline (Avelina),
femme de Nantier de Montjay, était nièce de Josselin, archidiacre de Paris (cf.
note 24).
Passage à St-Martin-des-Champs du rouleau mortuaire du B. Vital, abbé de Savigny.
Omnipotens pius et misericors Deus animam venerandi patris
Sicut ergo nos pro illis orare studuimus, ita et vos pro nostris orare non
differatis.
Orate pro domno
Gilbert II (Girbert), évêque de Paris, confirme les libéralités d'Ansoud le Riche et Reitrude, sa femme, à St-Denis de la Châtre, provenant de démembrements du fief épiscopal qu'Ansoud tenait à Marcoussis et Nozay.
Pastoralis providentie est pio affectu ac studiosa sollicitudine omnibus
invigilare, maxime autem, juxta Apostolum, domesticos fidei beneficiis et
munificentia ampliare, et ampliatos diligenti cura protegere, ac contra
malignorum versutias premunire.
Ego igitur
Et hoc totum predicta ecclesia, prout accepimus, plurimis ac pene innumeris
annis quiete ac justa tranquillitate usque hodie possedit,
Et ne hoc aliqua posterorum calumnia possit infirmari, sigilli nostri
impressione, et canonicorum nostrorum signis decrevimus sic fulciri.
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum publice
Ansoud Le Riche de Paris fut un des quatre signataires habituels des premiers
diplômes émanés de Robert
Nous le considérons comme fils d'un autre Ansoud, que les Gestes
des évêques d'Auxerre disent avoir été mari de Raingarde et père de Jean,
titulaire de ce siège de 994 au 21 janvier 998.
Auguste Longnon fut bien inspiré en identifiant Ansoud Le Riche de Paris avec le mari de Reitrude, donateur de Fourches et de Limoges-en-Brie à la collégiale de St-Denis de la Châtre. En effet, dès juin 990, une charte de Cluny, datée de Vitry-en-Mâconnais, tout près du monastère, constate la vente au prêtre Gerbaud d'un champ dans cette localité par « Ansalt et uxor sua Rotrudis qui vendicione ista fierint et firmare rogaverunt » (Bruel,
Ansoud Le Riche, tige de la maison de Maule, déclare dans une charte qu'il a
pour ancêtres Ansoud et Guérin, bienfaiteurs, comme lui, de l'abbaye de
St-Evroult d'Ouche (Orderic Vital, éd. Le Prévost, t.
Bouchard, évêque de Meaux, donne l'église du Vieux-Crécy à St-Martin, du
consentement d'Étienne, fils de Réri, et du comte Thibaud
Tocius conditor Dominus creature, dolens, antiqui fraude serpentis, genus
humanum perire, suum ad nos Filium dignatus est mittere, Eum, sua miseratione
monente, qui naturam liberaret humanam ab eterna dampnatione, cui Ecclesiam, uti
sponsam, placuit sociare, et sic eam in toto mundo per fideles suos
sublimare.
Quapropter
Si quis autem, quod absit, hoc nostrum donum
Hujus carte monumentum adprobant isti subscripti qui etiam interfuerunt :
Lettres de l'évêque Gilbert II (Girbert), confirmant la fondation et la dotation da prieuré de Gournay-sur-Marne.
Quoniam beneficia a Domino collata et impensa sunt vota fidelium et patrimonia
sunt pauperum, summa nitendum est cura, summo laborandum est studio, ne valeant
aut malivolentia distrahi, aut negligentia minui ; sed, perpetuo stabilitatis
munimine roborata, et subsidia sint viventium, et suffragia morientium.
Villas vero et beneficia ab eis eidem monasterio collata subscribere
decrevimus, ut eorum dona ab aliorum beneficiis distingueremus : Primum ergo
donum est prefata ecclesia cum suis clausuris et toto circumadjacente
ambitu.
Capella de
Terra de
Molendinum apud
Apud
Ista sunt specialiter
Decimam de
Tertiam vero partem cum atrio
Totam quoque decimam de
Hospites vero in eodem atrio commanentes
Apud
His et aliis beneficiis bone memorie
Quoniam ergo, juxta canonum decreta, ecclesiarum bona sub tuitione et potestate
sunt episcopali, nos qui ecclesie Dei habemus et preesse et prodesse, presentem
cartam, fidelium dona exponentem, assensu archidiaconorum nostrorum,
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum publice
Gilbert
†
Convenit prelatis Ecclesie, quippe qui ad hoc preeminere videntur velut
exaltata Providencie spicula, creditum sibi gregem Dominicum a malorum
incursibus sancta calliditate premunire, et filiis pacis pacem inviolabilem,
multum quidem in presenti, sed magis in posterum providere.
Hoc autem feodum ab episcopali jure dirivatum,
Sed quoniam res geste, oblivionis incursu, humane cito subtrahuntur memorie,
non incongruum fuit istud, ad testimonium veritatis, litterarum apicibus
commendare, et cartam ista continentem, assensu
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum publice
Girbert (Gilbert II), évêque de Paris, à l'occasion d'un different entre Mathieu,
prieur de St-Martin-des-Champs, et Dreux de Clacy, à qui les moines voulaient
imposer des coutumes de servage, jugeant par coutumace, excommunie ce dernier en
vertu de lettres du pape Calixte
Placuit episcopali providentie ad honorem Dei et ecclesie pacem, causam et
controversiam inter
Die igitur statuta ac denominata, convenientibus ante presentiam nostram tam
priore de
Fuerat enim hospes quidam apud
In eadem vero domus area, in eodem prorsus loco
Facta igitur in hunc modum querela prioris, respondit
Hujusmodi vero
Nostre igitur super hoc considerationi Prior diligenter et absolute adquievit
et consensit.
Cum igitur
Nos itaque fulti tam ratione quam Apostolica auctoritate, communicato et
episcoporum et abbatum ac religiosorum virorum consilio qui curie et negotio
intererant, episcoporum scilicet
Tandem vero, Deo miserante qui marult vitam peccatoris quam mortem,
Nos ergo de ove jam quasi perdita sed,
Causa igitur et controversia prioris et
Priore itaque hanc quasi libertatem tam pro voluntate et laude donni
Testes vero tam cause quam concordie subscribere decrevimus, et in robur
perpetue firmitatis, eorum nomina subannotare dignum censuimus.
Testes cause.
Ex parte domni Prioris : Supradicti Episcopi et Abbates.
Clerici :
Laici vero :
Ex parte
Archidiaconi
Clerici :
Testes vero concordie.
Ex parte domni Prioris : Domnus abbas
De monachis
Ex parte
Clerici multi qui fuerant etiam in causa.
Milites :
Actum publice
Etienne de Garlande, sénéchal du roi, s'indentifie, comme le prouve la charte
de l'évêque Gilbert 167), avec
l'archidiacre de Notre-Dame de Paris qui succéda à Dreux Ier
de Mello en 1096 ; il conserva ses attributions ecclésiastiques après que
l'intrevention de saint Bernard eut, en 1127, précipité la disgrâce de sa maison
qui lui fit perdre ses charges de cour.
Etienne, après la mort de son frère Anseau (1127), tint le château de
Gournay-sur-Marne, comme le prouve une charte de 1124/1125 (nº 181).
Enguerran, évêque d'Amiens, concède aux chanoines de St-Martin de Wahagnies les autels de Bonnay et de Courcelles.
Premonstrante sacri elogii auctoritate, dilectissimi fratres, mei offìcii
certum est esse ut res sancte matris Ecclesie, perfidorum nequitia deprimente,
minutas pro modulo mee facultatis restaurarem, ac deformatas calamitate dierum
hujus temporis qui mali sunt, in melius reformando, Dei fultus auxilio,
commutarem.
Hac igitur professionis nostre causa convenior, simulque officii mei ratione
compellor, ut voti premissi compleam actionem, sollicitudinisque pastoralis non
intermittam injunctam mihi vicem ne forte, voti reus et nominis, premium perdam
divine promissionis, que consummatoribus professionis et ordinis in terra sua
dupplicia et leticiam sempiternam repromittit in tempore retributionis.
Quocirca
Vobis igitur corampositis, dilectissimi fratres, pred. monasterio privilegium
confirmantes, excommunicavimus et anathemate insolubili percutimus illos omnes
qui hoc statutum evertere, versutia instigante diabolica, temptaverint, et res
ejusdem ecclesie invadere, minuere, lacerare, separare jurique suo assignare
presumpserint.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum (anno) ab
Saint-Josse, ca. Montreuil-sur-Mer. — Saint-Fuscien, abbayc d'Amiens. Saint-Acheul, ca. Bernaville, arr. Doullens. — Saint-Denis, éc. Mont-St-Quentin, ca. Péronne.
Ybert ou Imbert fut abbé de St-Josse-sur-Mer après Gautier de Lalaing vivant en 1105. Son premier acte cité par la
Lisiard, évêque de Soissons, autorise St-Martin-des-Champs à posséder dans son diocèse l'église de Largny [en Valois], que des laïes détenaient auparavant comme fief relevant du comté de Crépy. La comtesse douairière et son fils Raoul ont approuvé cette cession.
Cum autem omnibus si fieri posset, munificum et utilem episcopalis me dignitas
esse deposcat, religiosis maxime viris munificentie et utilitatis mee
liberalitatem aliqua inpendere statui.
Quapropter ecclesie
Si quis vero hanc dationis mee liberalitatem infringere et contra hanc
institutionis mee paginam proterve incedere presumpserit,
Et ut hec omnia rata et inconvulsa permaneant, sigilli nostri impressione et
probabilium personarum testimonio roborari volui.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum
Pierre de Léon, cardinal-prêtre [de Ste-Marie au Transtévère], et Grégoire, cardinal-diacre de St-Ange, légats du Saint-Siège, approuvent le don de l'église de Neuville que l'évêque d'Orléans [Jean II] a fait à Mathieu, prieur de St-Martin-des-Champ, et que celui-ci avait scrupule à accepter.
Nos igitur Apostolice Sedis auctoritate, a timore tue conscientie te
absolventes, donum quod
Ces lettres montrent associés dans une légation en France, deux futurs
compétiteurs à la chaire de Saint-Pierre, à la mort d'Honoré de Sancto Vito : il fut
remplacé par un autre Grégoire en 1123. (Cf. Jaffé-Wattenbach, t.
Trésor de chronologie,
p. 1181).
L'évêque de Chartres cité est Geofroi Novavilla du texte avec
Neuvy, dont l'autel avait été donné à St-Martin par Henri Ier et confirmé par Philippe Ier (nº 11). Mais
Raoul, fils de Foulques et petit-fiIs de Nivelon, ayant restitué à l'évêque Pierre de Beauvais, l'église St-Martin de Cressonsacq, le prélat la remet à Mathieu, prieur de St-Martin-des-Champs, du consentement de l'archidiacre Henri.
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod
Nec ignotum esse volo quod idem
Et ut hoc firmum et inconcussum permaneat, sigilli nostri impressione
corroborari feci.
Et ne aliquis, pro eadem ecclesia, domum
Huic dono interfuere
Actum
Pierre, évêque de Beauvais, sur les instances du prieur Mathieu, confirme à St-Martin tout ce que possède le monastère dans son diocèse, notamment les églises de St-Omer en Chaussée, de Méru, de St-Léonor à Beaumont-sur-Oise, de Cressonsacq ; le travers de Milly, une rente sur le moulin d'Ons.
Quoniam mundus in maligno positus est, et jam multorum refriguit caritas,
necesse est ut qui Sancte presunt Ecclesie Deo servientium paci studiosius
invigilent, non solum suis temporibus, sed et in futuro providentes.
Unde notum esse volumus omnibus t. p. q. f. quod
s. ; terram cum nemore et hospitibus quam habet idem monasterium
de dono
Hoc autem feci consilio et assensu archidiaconorum ecclesie nostre,
Et ut hoc fìrmum et inconcussum permaneat, cartam sigillo meo signatam
confirmavi.
Et ne aliquis has possessiones et istam confirmationem infringere et invadere
presumat, sub anathemate interdixi.
Louis
Notum fieri volumus cunctis fìdelibus tam futuris quam et instantibus, quod
Altare de
Et medietatem altaris de
Hec omnia supradicta et quicquid insuper predictus
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus et, ne possit a posteris
infirmari, sigilli nostri caractere subterfirmavimus.
Actum
Gui de la Tour, que nous avons déjà rencontré le 1er mai
1099 comme seigneur féodal (nº 84), est la tige des
Bouteillers de Senlis. Il est mort un 9 mars, mais non pas vers 1090, comme on
l'a supposé bien à tort lorsqu'à St-Nicolas d'Acy, on inscrivit sur sa tombe
l'épitaphe que relate l'intéressant document suivant :
Proces-verbal de l'état et des inscriptions des tombes des
fondateurs de St-Nicolas d'Acy
L'an 1562, le 12e jour d'avril après Quasimodo, par nous
Jean Lobry et Nicolas de Cornuaille, notaires du Roy notre Sire au baillage et
chastelenie de Senlis soubsignez, a la requeste de devote et religieuse personne
damp Germain Nicolas prestre, prieur du prioré St-Nicolas d'Acy lez Senlis, a
esté extrait de l'église dudit prieuré St-Nicolas, a sçavoir sur une tombe ou
sepulture de pierre ou y a deux gisans ; au chef du premier gisant ces mots :
« Fundator ecclesie » et à l'entour ces mots :
Hic jacet egregius Guido de Turre vocatus
Cui sit propitius Christus de Virgine natus.
Et au dessus dudit sepulchre, sur un table empreint en la muraille où sont gravés ces mots :
« Cy gist Gui de la Tour chevalier et sa femme fondateurs de l'église et
monastere de ceans, lequel trespassa environ l'an mil quatre vingt et dix, le
9e jour du mois de mars, auquel jour est fait et celebré
par chacun an un obit solennel en cette église et aumone generale par les
religieux de ce lieu pour les ames desdits fondateurs, leurs parens et amis.
Priés Dieu pour eux. »
Et encore au dessus est escrit semblablement : « Fundator ecclesie ». (Suivent les deux vers ci-dessus). Dont ledit prieur nous a
requis lettres, à luy octroyées ces présentes pour luy servir ce que de raison.
Fait comme dessus.
J.
Lorry. De Cornuaille.
Inerat olim dicti prioratus sacrarum edium pronao sequentes versus lapis continens :
Cœnobium hoc struxit Guido de Turre, perenne
Qui soboli nomen Buticulare dedit.
(Coll. Clairambault, vol. 562, p. 357. —
La confirmation des bénéfices réunis au prieuré dans le diocèse de Paris,
accordée en 1098 par l'évêque Guillaume ler (nº 82) joint à des cures possédées depuis longtemps par St-Martin l'autel
de Drancy (ca. Noisy-le-Sec, ar. St-Denis), et nous l'avons identifié avec celui
que la bulle d'Urbain 75) désigne par ces
mots : « altare de Renzegio " au lieu de " altare de Derenzegio ». Le diplôme de
Louis
Pour concilier ces données, on pourrait admettre qu'après avoir obtenu de l'èvêque Hubert, son ami, la ratification du don de l'église St-Nicolas au monastère des Champs, Gui de la Tour fit rattacher à la nouvellc fondation l'autel de Drancy, octroyé par lui à St-Martin une dizaine d'années auparavant.
Donations à St-Martin sous le prieur Mathieu Ier par Raoul
Par Gilbert de Montfermeil et sa femme Comtesse, fille d'Antheaume de Groslay et d'Ermengarde : L'église paroissiale dont dépend.
La suzeraineté exrcée par Nantier de Montjay à Annet-sur-Marne ne laisse aucun doute sur l'identification de son château avec Montjay-la-Tour, écart de Villevaudé qui, comme Annet, appartient au canton de Claye-Souilly, arr. de Meaux.
Nantier souscrit avec son frère Payen, en 1090, le diplôme de Philippe Ier pour St-Remi de Reims, en compagnie d'Eudes, comte de
Corbeil. Nous apprenons ici que le nom baptismal de Payen fut Arnoul. Cette précision nous oblige à le distinguer d'un second Payen de
Montjay, ayant pour prénom définitif Aubri, et dont nous
aurons à reparler à propos d'une approbation qu'il accorda à la donation de
Champmotteux à St-Martin-des-Champs en 1122. Payen Aubri est cité dès 1108 à de
nombreuses reprises dans Luchaire (
Nous verrons (nº 90) qu'Eveline (Avelina),
femme de Nantier de Montjay, était nièce de Josselin, archidiacre de Paris (cf.
note 24).
Etienne de Senlis, évêque de Paris, homologue un accord entre Mathieu, prieur de
St-Martin, et Bouchard
Plerumque contingere solet ut ea que ecclesiis Dei a fidelibus dantur, aut
vetustate temporum oblivioni tradantur, aut ab injustis calumpniatoribus
auferantur, nisi cartulis vel ereis aut petrinis tabulis ad memoriam futurorum
inserta conseribantur.
Quod malum vitare cupiens
Sciant igitur fìdeles Dei, presentes et futuri, quod domnus
Et, ut que dicimus enucleatius intelligantur, ipsa possessionum nomina hic
suscribere dignum judicavimus : ecclesiam
Hec dedit
Concessit etiam ecclesiam de
Concessit et altare de
Dedit etiam domnus
taPost obitum autem
taDomnus vero
Tum vero idem
tata
Notum etiam fieri volo quod
Preterea sciendum est quod, concessione antecessorum nostrorum et nostra, idem
monasterium habet in capella
Verum ut hec omnia que supradicta sunt rata et firma in sempiternum permaneant,
presentem kartam nostri auctoritate sigilli firmatam fieri disposuimus, signisque
canonicorum nostrorum corroborari precepimus.
Actum
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Si quis contra hanc dispositionem agere presumpserit, anathema sit.
Raoul
Raoul 4 ; Tardif,
La suzeraineté exrcée par Nantier de Montjay à Annet-sur-Marne ne laisse aucun doute sur l'identification de son château avec Montjay-la-Tour, écart de Villevaudé qui, comme Annet, appartient au canton de Claye-Souilly, arr. de Meaux.
Nantier souscrit avec son frère Payen, en 1090, le diplôme de Philippe Ier pour St-Remi de Reims, en compagnie d'Eudes, comte de
Corbeil. Nous apprenons ici que le nom baptismal de Payen fut Arnoul. Cette précision nous oblige à le distinguer d'un second Payen de
Montjay, ayant pour prénom définitif Aubri, et dont nous
aurons à reparler à propos d'une approbation qu'il accorda à la donation de
Champmotteux à St-Martin-des-Champs en 1122. Payen Aubri est cité dès 1108 à de
nombreuses reprises dans Luchaire (
Nous verrons (nº 90) qu'Eveline (Avelina),
femme de Nantier de Montjay, était nièce de Josselin, archidiacre de Paris (cf.
note 24).
Bouchard, évêque de Meaux, constate la soumission de Pierre l'Orphelin, qui,
ayant enlevé à St-Martin-des-Champs une carrière établie sur la Marne, à Annet,
avait été excommunié par lui, de l'autorité du Pape Calixte er.
Pierre, ayant construit un four à Annet au mépris du droit de banalité acquis par
les moines, est condamné à démolir ce four par la Cour épiscopale.
Omnibus qui, auctore Deo, pastorali cure invigilant, necesse est plus prodesse
quam preesse, ut presentes in ipsis videant quod sequantur, posteri audiant
exempla quibus instruantur.
Quod
Sed de hoc resipiscens, et errorem suam confitens, bone memorie
Cum autem ex auctoritate domni Pape et nostra eidem subjaceat sentencie, pro
furno etiam quem in supradicta villa
Igitur utriusque spontaneo voluntatis assensu faventibus, denominata est dies,
conveniunt, Priore rem ut erat perorante,
Audita vero utriusque causa, initum est consilium.
Dein
Quod et factum est, istis presentibus :
Sciant itaque t. p. q. f. horum omnium me cum tota ecclesia nostra
assertorem esse, et his omnibus testimonium perhibere.
De cetero, propter unitatis et pacis tenende observantiam interdico, prohibeo
et gladio Sancti Spiritus amputo, ut nulli omnino hominum liceat, nullus
presumat carrariam in aquas
Altare etiam de
Quelques-uns des démêlés existant entre St-Martin (en raison du prieuré d'Annet)
et Pierre l'Orphelin, d'Annet-sur-Marne, sont terminés par un arrangement
concernant le choix des collecteurs ou « trayeurs « de la dîme, et du gardien de
la grange dîmeresse, le partage de la dîme, la banalité du four. Geofroi, abbé de
Lagny, est choisi pour arbitre. La présentation à la cure d'Annet est réservée aux
moines. Pierre l'Orphelin désigne pour garants le comte Thibaud
Scripti memoria hujus et attestatione, omnibus ipsum legentibus et audientibus
notum sit qualiter discordia, que inter monachos
Hujusmodi igitur inter eos erat discordia : Dicebat namque
Ad furnum etiam
Jam enim furnum suum quem ipse idem
His omnibus contradicebant monachi, dicentes, sine ipsis nec tractores in
decima, nec custodem in granchia esse mittendos, nec decimam parciendam ; et
quod ad ipsos tantum presbiteri missio vel expulsio pertineret, et quod nullus
furnus, nisi
Cum hujusmodi dissentionem diutius alterutrum monachi et
Qui tres de communi conducentur, et communiter tam monachis quam
Si vero tam parva fuerit decima, ut unus solus ad eam trahendam sufficiat,
communi consilio et assensu, monachi et
Et sic de tribus dictum est, de communitate conducetur, et communiter tam
monachis quam
Quod si duo fuerint, alterum mittet
De fidelitate vero et conductione tractorum, sive sint tres, sive duo, sive
unus, predicto modo fiet.
Hec de tractoribus definita sunt.
Ad granchiam vero custodiendam eliget
Quem si monachi refutaverint, duos adhuc alios fideles homines, unum post
alterum, similiter eliget, eisque offeret.
De quibus tribus oportet ut monachi unum, quem voluerint, custodem granchie
esse concedant.
Quod si custos ille monachis non sufficerit, poterunt mittere, si voluerint,
suum cum illo in granchia custodem ; quem tamen de suo proprio conducent ; et
utrique custodes monachis et
Quod si unus de tribus monachis suffecerit, ipse monachis et
Quod si utrisque, id est
Decimam vero, nec monachi sine
Cujus presbiteri in ecclesia missio vel expulsio ad solos pertinebit monachos,
sicut illi soli eum conducent.
De furno quoque sic confirmatum est ut ipse
Omnes preterea querele que inter
Hujus concordie tenende et conservande, obsides dedit
Quod si
Hoc etiam in hac concordia ab utraque parte concessum est, ut nec
Et postmodum, nisi ipse eos pacificaverit, ubi voluerint se clamabunt.
Hec omnia sicut supra scripta sunt, de decima, de tractoribus decime, de
custodibus granchie, de particione decime, de impositione sacerdotis, de furno
et de ceteris, ut rata et firma permaneant, concesserunt ipse
Terram etiam de
Hujus rei igitur testes sunt ;
Ex parte domni
Laici vero :
Ex parte
Etienne de Garlande, sénéchal du roi, s'indentifie, comme le prouve la charte
de l'évêque Gilbert 167), avec
l'archidiacre de Notre-Dame de Paris qui succéda à Dreux Ier
de Mello en 1096 ; il conserva ses attributions ecclésiastiques après que
l'intrevention de saint Bernard eut, en 1127, précipité la disgrâce de sa maison
qui lui fit perdre ses charges de cour.
Etienne, après la mort de son frère Anseau (1127), tint le château de
Gournay-sur-Marne, comme le prouve une charte de 1124/1125 (nº 181).
Hugues Fresnel, du consentement de Pierre
† Cirographum.
Notum sit omnibus tam presentibus quam futuris quod ego
Erit autem via illa latitudinis
orAnnuatim vero, pro via illa,
De cetero quidem viariam prenominate vie et justiciam do illis et concedo,
liberam omnino et quietam ab omnibus exactionibus et consuetudinibus.
In hac autem donatione participem me fecerunt, et omnes antecessores meos et
parentes meos, omnium beneficorum, vigiliarum, elemosinarum, omniumque bonorum
que fiunt in ecclesia
Hujus rei testes
Hugues d'Amiens (depuis archevêque de Rouen), dédie ses Dialogues à Mathieu, prieur de St-Martin-des-Champs (depuis cardinal).
.
. ...
Nos enim et una generis consanguinitas, et ejusdem professionis in Christo
junxit societas
quos
Sed te patria
tenuit, me obedientia exulem in
Te
Fondation d'un tricenaire (série de trente messes) par le prieur Mathieu, pour
ses devanciers Ours et Thibaud
Sciant habitatores hujus ecclesie presentes et superventuri quod
Et ut hoc preceptum nulla oblivione deleatur, precepit predictus domnus
Le prieur Mathieu établit, sur les revenus de Sevran, une pitance de 60 sols pour solenniser l'anniversaire de Milon de Montlhéry, fondé par Amauri de Montfort et par la sœur de Hugues de Crécy, mariée à Manassé de Tournan.
Sciant omnes habitatores hujus loci presentes et futuri quod
Postea
Etienne de Senlis, évêque de Paris, assiste au jugement rendu dans la cour d'Etienne de Garlande, au château de Gournay, par Raoul de Torcy, adjugeant à St-Martin la terre de Chenou, revendiquée par Foulques de Presles, mari d'une nièce du donateur Aubert de Brie, plus d'un an et d'un jour s'étant écoulés entre les épousailles et l'introduction de l'instance.
Convenit prelatis ecclesie supra greges suos sollerter invigilando, luporum
rabiem arcere, et ne pabula desint omnibus collata ecclesiis, fidelium
beneficia, suis et munimentis et interdictionibus quasi quodam vallo
firmare.
Dieque, assensu partium, denominata,
Judicium autem fecit
Hanc, inquam, terram ego, de cujus feodo predictum castrum, et que ad illud
pertinent, descendebat, sicut eidem monasterio predecessor meus
Causam itaque istam sic processisse et sic terminatam fuisse testantur qui
viderunt et audierunt :
Etienne de Garlande, sénéchal du roi, s'indentifie, comme le prouve la charte
de l'évêque Gilbert 167), avec
l'archidiacre de Notre-Dame de Paris qui succéda à Dreux Ier
de Mello en 1096 ; il conserva ses attributions ecclésiastiques après que
l'intrevention de saint Bernard eut, en 1127, précipité la disgrâce de sa maison
qui lui fit perdre ses charges de cour.
Etienne, après la mort de son frère Anseau (1127), tint le château de
Gournay-sur-Marne, comme le prouve une charte de 1124/1125 (nº 181).
Garnier de Paris (dit aussi de Braine et de Dreux). Cf. Aug. Longnon, Bulletin de la Soc. de l'Hist. de Paris, 1879, p.
140. — Il est la tige des seigneurs de Gentilly, et de Brunoy, etc.
Garnier 8 ; K 23, nº 38 et 616).
Soudan (Sultannus) était le surnon de Geofroi, fils de
Bouchard de Massy et d'Elisabeth (nº 69 et note 291). Il le
tenait d'un grand-oncle maternel, Soudan de Paris, fils de Garnier 86).
Le pape Honoré
Habitantes in domo Domini, in sinceritate charitatis unanimes, conservant
veritatem spiritus in vinculo pacis.
Pure namque mentis religio, et indissolubili divini amoris glutino confirmata,
vultum clementissimi Creatoris, ut terrena cœlestibus conjungantur et ima
supernis socientur, mundis orationibus incessanter profusis inclinat.
Sicut enim humani compagem corporis spiritus interior regit atque vivificat,
ita religiose mentis vegetacio et salus extitit moderatrix inspirationis divine
benignitas.
Quapropter,
Bona igitur et possessiones que eadem ecclesia impresenciarum juste et legitime
possidet sive in futurum, largiente Deo, poterit adipisci, firma cenobio
In quibus hec propriis nominibus duximus annotanda : Predictam videlicet
ecclesiam
Terram de
Molendinum apud
Totam villam
Silvam ejusdem ville ad vestrum et hospitum vestrorum usum concessam.
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Apud
In vodo quod est
inter
Decernimus ergo ut nulli omnino hominum liceat eandem ecclesiam, que juris
Sed omnia integra conserventur eorum pro quorum sustentatione et gubernatione
concessa sunt usibus omnimodis profutura.
Salva diocesani episcopi justicia.
Si qua igitur in futurum ecclesiastica secularisve persona hanc nostre
constitutionis paginam sciens contra eam temere venire temptaverit, secundo
terciove commonita, si non satisfactione congrua emendaverit, potestatis
honorisque sui careat dignitate, reamque se divino judicio existere de
perpetrata iniquitate cognoscat, et a sanctissimo
Cunctis autem eidem ecclesie justa servantibus, sit pax
Quatinus et hic fructum bone actionis percipiant et apud districtum judicem
premia eterne pacis inveniant.
L'auteur de cette donation est une personnalité notoire du règne de Philippe
Ier. C'est Gui le Rouge fils de Gui le Grand de
Montlhéry ; son père assistait Henri Ieren 1059 lorsqu'il
dota solennellement la collégiale de St-Martin-des champs (nº 7) et Philippe Ier lorsqu'en 1067 il en confirma
l'établissement (nº 12). Lui-même intervint fréquemment pour
faciliter et approuver les donations de ses vassaux au prieuré clunisien. On le
rencontrera plus loin avec le titre de comte, accompagné
parfois du surnom de Rochefort : « Wido comes " ou » Wido
comes de Rupeforti ». Il mourut en 1107.
Élisabeth, sa seconde femme, s'identifie avec « Isabeldis, comitissa de Creciaco castro « qui, veuve de Bouchard
Gournay-sur-Marne, ca. Le Raincy, ar. Pontoise (S.-et-O.). — Il est surprenant
que ni la donation primitive de Gui le Rouge à St-Martin-des-Champs, ni
l'approbation de Louis
« Ivo, humilis Carnotensium episcopus, Gontherio (al. Gunherio
« Gaudeo te quasi postliminio rediisse, gratias agens protectori nostro, cujus
misericordia te protexit etiam per marina discrimina. Nunc ergo quia incolumis
es redditus fratribus tuis, licet desiderio interne quietis omnibus prodesse non
possis, tamen vel paucis prodesse non graveris. Unde monco fraternitatem tuam ut
ad ecclesiam Gornacensem Beatæ semper Virginis transeas, ubi
et desiderate quieti vacare, et aliquorum fratrum saluti poteris providere. De
cetero ora pro me, frater charissime, ne remigantem in altitudine maris
tempestas submerget me. Vale. »
(Ivo Carnotensis episcopi epistola edit.
Magne, Patrologia latino, t.
Renaud
Notum sit omnibus p. et f. quod ego
Ego quoque, de mea parte, do et concedo pedagium quod dicitur transversum de
Quod ut ratum sit et firmum maneat, carta sigillata et testibus subnotatis, qui
presentes fuerunt, confirmo et corroboro.
Testes autem sunt :
Pierre, évêque de Beauvais, fondant de saintes espérances sur la communauté de St-Léonor de Beaumont-sur-Oise, lui concède une moitié de l'église et de la dîme de Fresnoy-en-Thelle, restituée par Pierre de Vaux ; l'église et l'aître de Courcelles, rendus à l'Église par Garnier Chausson, Raoul d'Asnières et Eudeline ; enfin l'église St-Pierre de Beaumont, à la prière du vicomte Garnier et de la recluse qui y est logée.
Attenditur in monasteriis vigere
Incumbit igitur ecclesiarum rectoribus
Unde
Insuper et ecclesiam et atrium de
Ut autem hec concessio firma permaneat, eam scripti hujus assertione, sigilli
quoque mei auctoritate, assignatam confirmo.
Concedo similiter ecclesiam
† Signum
S.
S.
S.
Actum
Pierre, évêque de Beauvais, concède à St-Martin l'église de Viarmes, précédemment tombée en des mains séculières.
Attenditur in monasteriis
Unde
S.
S.
S.
Actum
Guérin, évêque d'Amiens, à la prière du clerc Gui, qui possédait l'église
St-Martin de Wahagnies, avec les autels de Bonnay et de Courcelles, et sur les
instances de l'archidiacre Raoul et de Goslin, évêque de Soissons, réunit ces
bénéfices au monastère de St-Martin-des-Champs, Eudes Ier
étant prieur.
Notum fieri volumus t. p. q. f. quod
Sinodales tamen census, circatas, aliasque canonicas consuetudines nostras, ac
ministrorum nostrorum, in manu nostra retinuimus, statuentes ut annis singulis
nobis nostrisque ministris et successoribus, statutis temporibus, solvantur.
Si quis vero, quod absit, levitate temeraria impulsus, hec violare
presumpserit, anathema sit.
Nomina vero personarum in quarum presentia predictorum traditionem
confirmavimus, per manum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Thibaud
Notum sit omnibus hominibus t. p. q. f. quod
Hujus rei sunt testes :
Data est hec cartula
Louis
Notum fieri volo cunctis fidelibus, t. f. q. p., quod petitione et
prece
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus, et ne possit a posteris
infirmari, sigilli nostri auctoritate et nominis nostri caractere
subterfirmavimus.
Actum
mo
Signum
S.
S.
Data per manum
Le cardinal Mathieu, évêque d'Albano et légat du Saint-Siège, étant à Janville,
entouré de l'archevêque de Reims, des évêques de Soissons, Laon, Noyon, Chartres,
Orléans, Paris et Meaux, des abbés Geofroi de Soissons et Suger de St-Denis,
enregistre l'exonération de toutes coutumes accordée à la terre des moines de
St-Martin-des-Champs à Pontoise, par Louis
Notum facio tam p. q. f. quod in nostra,
Raoul, comte de Vermandois, et Aélis, sa femme, donnent pour le luminaire des offices, à l'église Saint-Médard de Cappy, dix sols de rente à prendre sur le produit du guidonnage (droit d'escorte imposé aux marchands) à Péronne.
Notum fieri volumus omnibus quoniam nos
Hoc autem in perpetuum teneri, scripto et sigillo firmavimus, etc.
Gérard de Cappy, qui tenait à cens une terre de Saint-Corneille à Cappy, la résigne entre les mains des chanoines de Compiègne, en faveur du prieuré de Saint-Médard de Cappy, dépendant immédiatement de Saint-Martin-des-Champs. Les chanoines donnent aussitôt l'investiture au prieuré, qui devra leur payer annuellement cinq sous de cens à la Saint-Martin d'hiver.
Notum fieri volumus quam presentibus tam futuris quia
Nos autem sancte predicte
Ut autem nostra concessio rata sit, nec in eternum deleri possit, scripto
commendantes, sigilli
S.
Signa monachorum ecclesie de
Famulorum eorum nomina :
Laici
Eudes Ier, prieur de Saint-Martin-des-Champs, remercie les
chanoines de Compiègne d'avoir ratifié la donation faite par Gérard de Cappy au
prieuré de Cappy, placé sous la dépendance immédiate de son monastère.
Dilectis
Conventioni que inter vos et monachos nostros, qui sunt apud
Quod ne quis futurorum contradicere possit, auctoritate sigilli
Guérin de Châtillon, évêque d'Amiens, constate que le prieur Eudes
Cirographum.
Quam si ad diem prestitutum non solverint, post
De rebus vero mobilibus que tunc ibi fuerint, supra valens
De ceteris omnibus nichil ei vel aliis licebit distrahere.
Quod si etiam
Si supra moratus fuerit, æadem æcclesia, sicut dictum est, ad monachos
Convention
Le pape Innocent
Dilectionem vestram latere non volumus
Quam nimirum donationem, quemadmodum a nobis facta est, ita in posterum volumus
ab omnibus firmiter observari.
Precipimus itaque quatinus prefatam ecclesiam, et
Quod si ipse vel quilibet alius pred. fratribus molestiam aliquam super hoc
inferre presumpserit, debitam de eo justiciam faciatis.
Le pape Innocent
hEt ipsa ecclesia
Adeo quod nos suam ei justiciam libenti animo confirmamus, et que juste
possidet hujus scripti pagina communimus.
Ecclesiam igitur de
Louis
Noverint omnes presentes et futuri quod
Qui etiam
Quorum precibus annuentes, illam elemosinam, cum ceteris bonis ejusdem domus,
in protectionem nostram suscepimus, et tam nominis nostri karactere quam sigilli
impressione corroborari precipimus.
Actum
Astantibus in palatio quorum nomina subtitulata sunt.
S.
S.
S.
S.
Eudes Ier, prieur de St-Martin-des-Champs, élu abbé de
St-Médard, malgré l'opposition de l'évêque de Soissons Goslin de Vierzy, est bénit
par Innocent
Ecclesia
Predictus siquidem Papa, ante dicationem ecclesie predicate,
Obit de l'abbé Eudes de Saint-Médard.
Louis
Hec autem sunt que predictus
Hospites
Apud villam que
Quicquid etiam habebant apud
Vineas etiam quos
Concedimus etiam eis
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus, et ne possit a posteris
infirmari, sigilli nostri autoritate et nominis nostri karactere
subterfirmavimus.
Actum
S.
S.
S.
S.
Data per manum
Louis
Notum fieri volumus tam futuris quam et instantibus quod calumpniam quam
imposuimus
Quod ne valeat — — (voir nº
Actum
Astantibus.- — — — Signum
Data per manum
Etienne, évêque de Paris, supprime le chapitre de St-Denis de la Châtre, en
annexant à St-Martin-des-Champs cette collégiale qui avail fait retour au domaine
royal. Approbation de Louis
Non ignoramus
quid sollicitudinis, quid amoris,
Cum autem omnibus, si fieri posset, munificum et utilem episcopalis me dignitas
esse deposcat, religiosis maxime viris munificentie et utilitatis mea
liberalitatem aliquam impendere studui.
Quapropter ecclesie
Nos autem tranquillitati fratrum ibidem
Verum ut hoc ratum et firmum permaneat in sempiternum, pres. cartam nostri
auctoritate sigilli firmavimus, que donum nostrum diligenter exponat, et
munimentum stabilitatis perpetuo existat.
Actum
Signa quoque fratrum nostrorum subtitulari decrevimus, ut, testimonio
veritatis, quod factum est corroboraretur.
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Thibaud
Donavimus etiam et ad hoc idem : capellam de
Rex autem
Quod ut ratum et firmum permaneat in sempiternum, scripto commendavimus, et ne
possit a posteris infirmari, sigilli nostri auctoritate subterfirmavimus.
Actum publice in Capitulo
Signum
S.
S.
S.
S.
Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, approuve l'échange de l'église de Montmartre
contre celle de St-Denis de la Châtre, conclu entre le prieur Thibaud
Diligens precedencium patrum prudencia et studiosa nihilominus sagacis
providencie eorum sollercia, alumna pacis, amica concordie, presentum
futurorumque consulens utilitati, hoc instituit, hoc previdit, hoc inspirante
Cujus constitutionis doctrinam, divinitus editam,
Sunt autem hæc quæ ego et conventus concessimus : Ecclesia videl. libera, eo
duntaxat modo quo monachi nostri tenuerunt ; et decima ad eamdem ecclesiam
pertinens, cum vineas et terra arabili, cum
Addidimus præterea ecclesiam de
Actum
Louis
Molendinum apud
In civitate
In silva quoque nostra que
Domum preterea
Omnibus siquidem innotescere volumus quod
Eisdem insuper monialibus dedimus hospites
Et terram, quam emi a
Et piscaturam quam
Et terram in insula de
Apud
In pago
Dedimus etiam illis in pago
In pago
Hospitem quoque
In pago
Quicquid etiam adipisci de feudo nostro poterunt, in perpetuum concedimus.
Et
Apud
Sub silentio autem preterire non volumus quod pro domo
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus, et ne possit a posteris
infirmari, sigilli nostri auctoritate, et nominis nostri caractere
subterfirmavimus.
Actum
Astantibus in palatio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa.
S.
S.
S.
S.
Data per manum
Simon
Pastoralis solertia meminisse debet assidue, quam vigilem, quamque efficacem se
esse oporteat, quatenus ad ea que
Quocirca ministerii nostri altitudinem considerantes, et ad portandum tanti
oneris jugum, servorum
Singulis annis, tu et successores tui synodalia jura persolvetis, debitam de
ipso altari nobis et archidiacono nostro et ministris nostris justiciam
prosequentes.
Igitur ne a quoquam in futuro, umquam tempore, ausu temerario hoc beneficium
ecclesie
Actum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Thibaud
Res acte vel agende necessario litteris inserviuntur, ut ad memoriam posterorum
revocentur.
Quocirca
Alodium igitur nostrum quod vocatur
Episcopus autem universumque capitulum
Si vero infra diocesim episcopus non fuerit, archidiaconi illi qui prefatis
ecclesiis et altaribus
Ex parte
S.
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S.
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S.
Ex parte
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum
Le prieur Thibaud
Noverint tam p. q. f. quod
Hac videlicet conventione quod se in capitulo
Hac etiam conventione quod post mortem ejus omnes ecclesie augmentationes cum
omnibus edificiis ecclesia
Cetera vero mobilia, pro nutu et voluntate sua, disponat, exceptis his que in
ecclesia
— Factum est postquam monachi
Iste
Post obitum fratris
Dicebant enim monachi quod sui juris erat locus ille pro personatu et pro
parochia de
Econtra canonici reclamabant locum pro ordine et pro habitu sui canonici.
Dicitur enim, sicut audivimus recordari, quod prefatus
Tandem vero per
Acte établissant les droits de St-Martin sur la terre et l'église de Choisy-en-Brie.
Aleaume, prieur de Cluny, approuve un échange par lequel sont abandonnés par les
moines de Rueil-en-Brie, à ce autorisés par Eudes, prieur de La Charité-sur-Loire,
les droits prétendus sur la terre de Choisy-en-Brie, donnée à St-Martin par le
vicomte Geofroi
Notum sit omnibus fidelibus quod in presentia
Acte établissant les droits de St-Martin sur la terre et l'église de Choisy-en-Brie.
Thibaud
Notum sit omnibus hominibus quod
villam
Hoc donum laudavit et concessit
Concessioni
Bouchard, évêque de Meaux, concède à St-Martin-des-Champs l'église de Choisy-en-Brie (Acte perdu).
Guérin, évêque d'Amiens, à la prière d'Aluise, évêque d'Arras, et de l'ancien archidiacre Simon, devenu moine d'Anchin, confirme à l'abbaye de Corbie les autels de Wahagnies, Bonnay et Courcelles ; Dreux de Dury concède également ces autels, qui dépendaient de son fief.
Sciat Dilectio vestra nos petitionem
Acta
Signum
Actum est boc tempore domni
Ego quoque
Le pape Innocent
Quotiens illud a nobis petitur quod rationi noscitur convenire, animo nos decet
libenti concedere et petentium desideriis congruum impertiri suffragium.
Desiderium namque quod ad religionis propositum et animarum salutem pertinere
monstratur, authore
Proinde,
Preterea confirmamus vobis ecclesiam de
Si qua igitur in futurum ecclesiastica secularisve persona, etc.
Louis
In nornine sancte et individue Trinitalis.
Notun fieri volumus t. f. q. p. quoniam beneficia, quecumque et
ubicumque sint, que
Si quis autem eidem monasterio et fratribus ibidem
Consuetudinem vero nullam in curia monachorum, sive in claustro, habemus,
extrinsecus vero, ab eorum hospitibus, in die solummodo qua mercatum in villa
est, omnem consuetudinem nobis retinemus.
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendari precepimus, et ne possit a
posteris infirmari, sigilli nostri auctoritate et nominis nostri karactere
subterfirmavimus.
Actum
Signum
S.
S.
S.
Data per manum (
Manassé
In nomme sancte et individue Trinitalis.
Attenditur in monasteriis vigere
Incumbit igitur Ecclesiarum rectoribus ut,
Unde
Que videlicet omnia a pred. precedecessore nostro pred. monachis jam data
fuerant.
Preterea fratrum in ecclesia de
Dono etiam predictis fratribus medietatem cere et candelarum ejusdem ecclesie,
per totum annum ; medietatem quoque cere et candelarum de
Concedo etiam altare de
Ut hec igitur rata imperpetuum et inconcussa permaneant, sigilli nostri
auctoritate et impressione confirmamus et corroboramus ; et si quis contra ire
presumpserit, anathema sit.
S.
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S.
Acta sunt hec
Galeran, fils de Marie, vicomtesse de Beaumont-sur-Oise, donne à St-Martin-des-Champs une rente à Noisy-sur-Oise ; sa mère et ses frères y consentent.
Eudes
Quoniam omnibus qui,
Furnum etiam
Preterea quicquid eadem ecclesia
Le pape Innocent
Quociens illud a nobis petitur quod rationi et honestati convenire
cognoscitur,
Eapropter,
Statuentes ut, quemadmodum cetera
Cuncta etiam que in presenti
Videlicet in pago
Apud
Apud
Apud
In
In
Item, in pago
Et cetera que predecessorum nostrorum sancte memorie
Decernimus ergo ut nulli omnino hominum — — districte ultioni subjaceat.
Cunctis autem — — premia eterne pacis inveniant.
Data
Eudes, sous-prieur de St-Martin, assiste avec l'évêque de Paris Etienne et le comte Raoul de Vermandois, à la confirmation donnée par le roi Louis à une libéralité de Lucienne de Montthéry-Rochefort au prieuré de Longpont [Extrait].
Quod donum
Item, idem
Louis
Thibaud
Notum fieri volumus tam p. q. f. quod
Quod si neglexerint, statutum est, prefato abbate diligenter annuente, ut infra
Quod si iterum neglexerint, prefata ecclesia de
Hoc etiam decretum est, ut nunquam ibi monachi desint, qui
Hujus conventionis testes sunt ex parte
Adfuerunt etiam clerici :
Adfuerunt etiam laici :
Item fuerunt ex parte abbatis
Item de clericis :
Item de laicis :
Hyon le Blanc, châtelain de La Ferlé-Milon, étant à Lagny dans la chambre de
l'abbé Geofroi, en présence de Geofroi
Notum [sit] omnibus hominibus tam p. q. f. quod
Hoc vero donum concessit
Si autem cano
Adèle, comtesse de Vermandois, son mari Renaud
Pastoralem vos habere sollicitudinem ac studium meliorationis, ad ecclesias
vestre diocesis, cognovimus et approbamus.
Hac nos intentione ducti, et amore propagande religionis provocati, abbatiam
juris nostri que dicitur
Valete.
Documents concernant l'abbaye de Bucilly, antérieurement à la donation faite à St-Martin-des-Champs, et constatant l'inexistence d'une communauté organisée et l'administration des biens par l'évêque et les avoués séculiers.
Barthélemi, évêque de Laon, délimite les droits de deux avoués de Bucilly, Roger de Pierrepont, fils d'Enguerran, et Marc, seigneur de Vesles, et signale les difficultés sociales du temps.
Ne res digne relatu temporis curriculo depereant, et a memoria decidant,
scripto retinente posteros certificare prisca Patrum consuevit sagacitas.
Eapropter
Sed post cum
Ita tamen quod ipse advocatus non prosequetur cos extra territorium de
Et quod alodium de
Et sicut libertatem habet et habuit distribuendi, sic, succedente tempore, seu
per elemosinam, seu per redemptionem vel etiam forisfactum, habuit
recipiendi.
Advocato vero, dum advocabitur dumtaxat, concessit tertiam partem de commisso
de aliquo sibi resistente.
Preterea, si quid incole, sine ulla reclamatione ad ecclesiam facta, de suo
vellent ei dare, sine offensa ecclesie
Advocatus nichilominus concessit ecclesie omnem vicinitatem terre sue,
wionagium, theloneum et pasturas ; et si quid etiam de feodo suo ralionabiliter
ulterius acquirere posset.
Mesi etiam quos
rustici diu injuste reclamaverant, tam curie nostre consilio quam multorum
nobilium judicio, rei veritate subtiliter examinata coram nobis adjudicati sunt
ecclesie.
Ut autem hujus pagine tenor perpetuum illibatumque vigorem obtineat, sigilli
nostri impressione et testium subscriptione roborari dignum duximus et in eos
qui perturbare presumpserint. nisi resipuerint et ad condignam satisfactionem
venerint, anathematis sententiam promulgamus.
Signum
S.
S.
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S.
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Actum apud
Barthélemi, évêque de Laon, fait relire et transcrire une charte du comte Eilbert de Vermandois (Ybert de Ribémont) et de sa femme Gertrude, qui ayant fondé l'église du Vieux Bucilly sur leur propre alleu, la dotèrent d'un grand nombre de domaines allodiaux.
Quia, seculo senescente, cuncta simul deficiunt, ita ut etiam scripta, que ad
servandam hominum memoriam fieri solent, nimia vetustate solvantur,
necessitate compulsi sumus ecclesiis nobis
Eapropter notum fieri volumus t. f. q. p. quod, inter aliarum
ecclesiarum privilegia, etiam
Inter autem privilegia
Ipse quippe comes, ob remedium anime sue et predecessorum suorum, instinctu
nobilissime
Alodium de
Alodium de
Alodium de
Alodium de
Medietatem silve que dicitur de Communione.
Medietatem totius territorii de
Molendinum super
Sed quia predicta alodia ex magna parte nemorosa erant et infructifera ut non sufficere possent
ad victum habitantium, in
Servos etiam et ancillas quos in predictis locis seu villis idem comes habebat,
libere donavit prefatae
Insuper etiam ad augmentum tenere plantacionis sue, quicquid ulterius de
feodo suo
rationabiliter acquirere posset, eadem ecclesie gratanter annuit, ipsamque
ecclesiam sub custodia sua et successorum suorum materiali gladio defendendam ut
capellam propriam detinuit.
Nos igitur, eandem ecclesiam paterno affectu diligentes et priorum benefacta,
sicut digna memoria celebrantur, pie et fideliter amplectentes, omnia hec que
prescripta sunt, libere et quiete ipsi ecclesie imperpetuum possidenda,
pontificali auctoritate confirmamus.
Si qua ergo ecclesiastica vel secularis persona contra hanc paginam venire et
prefatam ecclesiam super his temere inquietare presumpserit, secundo terciove
commonita, si non resipuerit et ad condignam satisfactionem venerit, anathemati
subjaceat.
Ut autem hec permaneant, et illibatum et perpetuum robur obtineant, et sigilli
nostri impressione, et testium subscriptione communiri fecimus.
Signum
Actum
Barthélemi, évêque de Laon, fait relire en présence de Thomas Ier, seigneur de La Fère, un privilège de son père Enguerran Ier exemptant des droits de guidonnage et de pontonnage sur ses
terres de Marie et de La Fère, l'abbaye de Bucilly.
Insuper etiam omnem terre sue vicinitatem et aisentias contulit, et, si quid de
feodo suo ulterius rationabiliter adquirere posset, annuit.
Verum, quia nostrum est nobilium benefacta approbare, approbata pontificali
auctoritate roborare, et testes subscribi, et sigillo nostro precepimus
muniri.
Signum
S.
S.
S.
S.
Et ceterorum.
Actum
Barthélemi, évêque de Laon, fait avec Clérembaud de Rozoy une convention concernant Bucilly, alors occupé par une congrégation de femmes (Extrait).
Quia in domo
Et ceterorum.
Actum
Barthélemi, évêque de Laon, confirme à l'abbé Percy le monastère de Bucilly, pour y instituer une communauté de l'ordre de Prémontré ; il énumère les privilèges et les possessions de cette abbaye (Extrait).
Quoniam sine vere cultu religionis nec caritatis unitas potest subsistere, nec
Preterea statuimus quascumque possessiones, quecumque loca prefata ecclesia in
presentiarum juste et canonice possidet — — firma tibi et tuis successoribus et
illibata permaneant.
In quibus
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Que nimirum ville lege et consuetudine
Si de jure ecclesie dissenserint, in camera abbatis apud
Altare de
Alodium quod dedit
Dimidium territorii quod dicitur de Communione, cum tota decima tocius
territorii.
Altare de
Altare de
Altare de
De
Similiter de
Altare de
Altare de
Altare de
Molendinum de
Alodium de
Apud
Apud
De territorio de
— In ecclesia
Apud
Altare de
Apud
Ab unaquaque domo de duabus decaniis que sunt in
De
Ut autem hec rata et inconvulsa permaneant, proprii sigilli impressione et
testium subscriptione roborari precepimus.
Signum
S.
S.
Et ceterorum.
Actum
Diplôme de Louis e
Notum fieri volumus cunctis fidelibus t. p. q. f., quod nos, pro
salute nostra et stabilitate regni nostri, ad preces archiepiscoporum,
episcoporum et principum regni nostri, monasterium
Et quia certum est quod singuli prioratus ad abbatem et monasterium
Sunt autem hec nomina, videlicet : prioratus
Fortalicia autem, castra et munitiones, propter necessitates et
defensiones Corone regni
Astantibus in palatio nostro hiis quorum subtitulata sunt nomina, facta sunt
hec : videlicet
Ut autem hec memorie traderentur, scripto commendavimus, et sigilli nostri
impressione, ne a posteris infirmari posset vel infringi, corroboravimus.
Actum publice
S.
S.
S.
S.
Data per manum
Lettres patentes de Louis e
Regiæ dignitatis et officii est,
Hujus itaque justæ petitioni et piæ devotioni, spe supernæ remunerationis et
amore
— — Et quoniam ipsa eadem ecclesia a tempore
Præterea mansiones quas, quorumdam ministerialium nostrorum suggestione et
consultu, a loco Indicti usque
Quoniam exinde magnum detrimentum et molestiam gloriosorum martyrum ecclesiæ
posteris temporibus accidere posse providimus, interdicimus itaque regiæ
Majestatis auctoritate et prohibemus, ne qua mansio vel inhabitatio a prædicto
burgo usque ad ecclesiam
Has, et omnes alias quas in eadem villa habebamus consuetudines, sicut
Actum
Signum
Data per manum
Louis er,
accorde aux hommes de St-Martin le privilège de ne pouvoir être pris, sauf le cas
de flagrant délit, par la justice royale ; si le roi ou ses hommes ont quelque
débat avec eux, il sera porté devant la justice du prieur ; les hommes de
St-Martin ne pourront être appelés à aucun service militaire, si ce n'est de leur
bon vouloir et sous l'agrément du prieur. Le roi amortit par avance tout ce que
ses vassaux pourront donner au monastère (Acte suspect).
Concedimus etiam quod
Preterea quicquid de feodo meo eis datum est, vel in futurum poterunt,
largiente Domino, adipisci, illis jure perpetuo concedimus et confirmamus.
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus, et ne possit a posteris
infirmari, sigilli nostri auctoritate et nominis nostri karactere
subterfirmavimus.
Actum
Astantibus in palatio nostro quorum nomina substitulata sunt et signa.
S.
S.
S.
Dapifero nullo.
Guillaume Giffard, évêque de Winchester, donne, pour l'âme de Raoul de Tosny, sa terre sise au marché de Londres, qu'il avait eue de l'évêque Eudes de Bayeux.
Notum sit cunctis Ecclesie fidelibus t. f. q. p. quod
Hujus rei testes sunt :
Le roi Henry
Sciatis me concessisse
† Signum Regis
† Signum
† Signum
† Signum
† Signum
† Signum
† Signum
†
† (Sans indication).
Juhel de Totnes mande à Guillaume Ier, évêque d'Exeter, qu'il
a constitué à Barnstaple un prieuré de Clunisiens dépendant
Incipit carta
Cum nos omnes
Ea propter
universitati vestre notum fieri volo me, pro salute anime mee et patris et
matris mee et omnium parentum et amicorum meorum, constituisse quandam
obedienciam monachorum
Et quia ex voto teneor ecclesie
Donavi etiam eis molendinum de
Et totam terram extra muros que est inter
Et totam aquam, prout terra eorum extenditur.
Et totum tractum piscium ipsius aque, tam in terra ipsorum quam in terra mea
proxima : ipsis quoque monachis exclusam piscarie in terra mea firmare licebit,
in quantum terra eorum extenditur ex altera parte aque.
Insuper autem eis concessi omnes terras suas, et homines, possessiones et
elemosinas quas habent, vel in posterum jure ac legaliter adquirere poterunt
infra fines tocius terre mee et feudi mei, habeant et teneant solutas, liberas
et quietas ab omnibus exactionibus, hund[redis], placitis, querelis, et omni
servitio et opere servili, et omnibus consuetudinibus que excogitari
poterunt.
Si quid vero forefacti vel querele inter homines eorum quacumque occasione
inciderit, monachi plenarie de qualibet causa curiam suam et justitiam habeant
propriam et emendationem.
Et quia hec predicta pred. fratrum sustentationi minime sufficere estimavi,
divini amoris instinctu, totam ecclesiam de
Et per manus
venerabilis
Contuli etiam eisdem monachis duas partes decime de dominio meo de
Hec autem omnia sepedictis monachis contuli, sicut dominus fundi melius, plenius et liberius
donare potest.
Et ne aliquis ex heredibus meis, vel quilibet alius indevotus hanc donationem
meam revocare, vel in aliquo perturbare possit in posterum, ipsam presenti
scripto sigilli mei impressione signato roboravi.
Hiis testibus :
Guillaume, roi [associé] d'Angleterre, confirme la donation du prieuré de Barnstaple à Cluny et à Saint-Martin-des-Champs.
Quod autem superest, plurimorum testimonio, trium solidorum numerum non excedit
per annum.
Preterea hoc quod idem habet in
Terra quidem duabus carrucis sufficit, quæ in dominio est, homines vero
Preter hec etiam quicquid ipse in
Preter hec autem omnium dominicarum suarum duas partes, tam animalium quam
segetum, lane et caseorum seu ceterorum.
Et nominatim decimam molendini de
Et decimam
De hoc itaque elemosina
Quod autem superfuerit fratres qui loco predicto, id est ecclesie de
Et ut hec largitio firma inconcussaque omni tempore permaneat, sigillo
Guillaume Ier (Warelwast), évêque d'Exeter, à la
sollicitation de son diocésain Johel, confirme la fondation et la dotation par
celui-ci, en exécution d'un vœu, du prieuré clunisien de la Madeleine de
Barnstaple, soumis à Saint-Martin-des-Champs.
Omnibus ad quod presens scriptum pervenerit,
Noverit universitas vestra quod
Et quia ex voto tenetur ecclesie
Donavit etiam eis molendinum de
Ipsis quoque monachis concessit exclusam piscarie in terra sua firmare, in
quantum terra eorum extenditur ex altera parte aque.
Insuper autem concesit ipsis monachis ut omnes terras suas et homines et
possessiones et elemosinas quas habent, vel imperpetuum jure ac legaliter
adquirere poterunt, infra fines tocius terre ipsius et feudi sui, habeant et
teneant solutas, liberas et quietas ab omnibus exactionibus, hundriis, placitis,
querelis et omni servicio et opere servili, et omnibus consuetudinibus que
excogitari potuerunt.
Si quid vero forefacti vel querele inter homines monachorum inciderit, monachi
plenarie de qualibet causa, curiam suam et justiciam habebunt propriam et
emendationem.
Et quia memoratus
Quod ne tractu temporis vel malignantium versuciis in dubium revocetur, ego
sicut diocesanus episcopus, ad petitionem jam dicti
Le roi Henry Ier, en mémoire de la feue reine Maud, donne aux
moines de Barnestaple deux terres à Pilton et Churchill.
Sciatis me clamasse quietam
Et prohibeo ne super hoc inde aliquid exigatur vel capiatur.
Testibus
Apud
Le roi Henry Iconfirme à St-Martin-des-Champs et à la Madeleine de Barnestaple diverses propriétés, parmi lesquelles les terres qu'il a précédemment données après son second mariage.
Sciatis me donasse et firmiter concessisse
Et volo et firmiter precipio quod bene et in pace et honorifice et libere
teneant unam virgatam terre de
Et sciatis me clamasse quietam totam supradictam terram, de omnibus geldis, et
danegeldis, et hidagiis et placitis et auxiliis, et omnibus consuetudinibus, cum
socca et sacca, et toll et theam et in fanguenetes, in bosco et in plano, aquis, pratis,
viis, semitis.
Testibus
Apud
Le roi Louis
Quia evangelica ammonitione instruimur ut nobis de iniquo mammona amicos
faciamus, dignum est ut eos a quibus in eterna tabernacula recipiemur,
terrenorum beneficiorum participes faciamus, ut eorum spiritalia mereamur.
Iccirco
Confirmavi etiam decimam de
Quod ut firmum maneat, sigilli mei auctoritate roboravi.
Actum
toSignum
S.
S.
S.
Etienne, évêque de Paris, approuve le don de la terre de Bouffémont à Saint-Martin-des-Champs par Hugues Tirel.
Quia disponente
Ideoque, sagaci provisione, que in futurum obesse possent sunt precavenda, ut
pacis firmentur stabilimenta.
Iccirco
Ego autem, secundum rationabilem pred.
Hugonis petitionem, istud prefatum donum sigilli mei attestatione confirmo, et
divina auctoritate omnes ejus malignos invasores et direptores excommunico et a
cetu fidelium et pace ecclesia sequestrandos censeo, et nisi resipiscentes
satisfecerint, a justorum grege remoti, cum Sathane angelis, eternis deputentur
suppliciis.
Actum
mo
Hugues
Quia, disponente
Iccirco
Hugues Tirel, ayant donné la terre de Bouffémont à Saint-Martin-des-Champs en se
réservant une rente viagère de sept livres, renonce à ce revenu moyennant un
capital de cinquante livres que lui verse le prieur Thibaud
Quoniam generatio venit et generatio preterit, et universa tendunt ad
interitum, ego
Donum autem hujus elemosine coram domno
Postea vero, bonorum virorum admonitione, supradictas libras
Concessi ergo monachis ex tunc et scripto presenti, quod mei sigilli caractere
firmavi, ut prefatam villam absque omni calumpnia tam mei quam omnium
successorum meorum, liberam et quietam usque in evum possideant, ita quod
hospites predicte ville semper habebunt, in meo nemore quod proximum est eidem
ville, que prius solebant habere necessaria, scilicet ad reficiendos tantum
parietes, et corilum, et spinam, et mortuum nemus tantum ad comburendum, et
truncum veterem quando eum rusticus impulsu pedis sternere poterit ; ita tamen
quod illos redditus quos rustici michi vel servientibus meis pro nemore dare
solebant, monachi
Facta est hec donatio apud
De laïcis :
Ex parte vero
Postmodum hanc donationem concesserunt et confirmaverunt, apud
Le roi Louis
Precipimus etiam ut idem furnus ita in predicto foro et loco solus et unicus
perpetuo habeatur, quod nunquam a nobis, neque ab alio aliquo furnus ibi alius
ullatenus construatur.
Quod ut perpetue
Actum
Signum
S.
S.
S.
Data per manum
Manassé
Notum facimus tam presentibus quam posteris quod controversia illa que erat
inter ecclesiam
Nos vero de eadem ecclesia et ejus appendiciis
Predictus deinde prior ipsam ecclesiam prefato
Si vero casu aliquo monachi defuerint, priori et monachis
In mense etiam augusto, sextarium annone, minam videlicet unam frumenti,
alteram tramesii, et in tribus illis sollempnitatibus in quibus predictus
De cetero vero toto anno ad manum monachorum venerit, vel etiam quidquid, seu a
defunctis, seu a vivis, ei dimissum fuerit, totum ipsorum erit.
Hoc excepto quod in illis festivitatibus tantum que feriantur a populo et in
dominicis diebus ex quo sacerdos missam cantare inceperit, monachatus non
cantabit, donec « Sanctus, Sanctus » dicatur.
Si vero necessitas monachum cantare coegerit, in spatio illo hostia claudet, et
nullum parrochianorum recipiet.
Deinde diffinitum est quod canonici de
Statutum est etiam quod monachis non licebit de ecclesia illa sacerdotem
removere, vel alium introducere quamdiu domnus
Defuncto ipso
Quod si inter monachos et eundem
Postremum autem diffinitum est, amodo monachis licere circa
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presente scedula adnotari et sigilli
nostri auctoritate precipimus roborari.
Huic pacto laudabiles persone interfuerunt et nomina sua subscribi
preceperunt.
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
De canonicis etiam
S.
S.
S.
S.
Actum est hoc
Eudes, abbé de St-Remi de Reims, concède l'association aux prières de sa communauté et un tricenaire, après sa mort, à Ives, moine de St-Martin et prieur de Marolles.
—
Idem etiam eque concessum est
Le roi Louis
Quia preordinante Spiritu sancto, per
« Multum enim valet ", ut habet
Hac igitur ratione, spe et devotione ego,
Preterea,
Alterum vero ad eundem pontem, de elemosina
Alterum et supra predictum pontem, de elemosina
Iterum alium in
Terram etiam
Omnem vero decimam pastionis
Et
Quas
Gordum etiam piscium, apud
Ex dono etiam ejusdem patris mei, apud
Ita tamen quod expeditiones nostras et equitatus nostros tantummodo in
hominibus in predicta terra morantibus retinemus ; qui tamen neque a preposito
neque ab aliquo ministrorum nostrorum submoneantur nisi ex precepto nostro et
dapiferi nostri.
Exaltacionem quoque servorum
Dignum est enim super ceteros servos exaltare qui Ei serviunt Cui « servire est
regnare ».
Ecclesiam quoque
Villa de
Villa etiam de
Villa de
pro
Insuper
Donationem etiam quam fecit pater meus, pie memorie
Concedimus etiam quod
Preterea quicquid de feodo nostro predictis monachis
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus ; et ne possit a
posteris infirmari, sigilli nostri auctoritate et nominis nostri karactere
subterfirmavimus.
Actum
Astantibus in palatio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa.
S.
S.
S.
S.
Data per manum
Le pape Innocent
Que piis et religiosis locis, largitione episcoporum, liberalitate regum,
conferuntur, libenti animo Apostolice Sedis munimine roboramus.
Eapropter, dilecti
Si quis autem hoc audaci presumptione attentaverit,
Guérin, évêque d'Amiens, confie à Saint-Martin-des-Champs l'église Saint-Gervais d'Encre, restituée par les laïcs qui la possédaient, en présence du légat Alberic et des évêques de Soissons et Châlons-sur-Marne.
Quia
Iccirco
Teste
Actum est
Pierre, évêque de Senlis, confirme à Pierre, prieur de Saint-Nicolas d'Acy, la propriété de tous les biens et bénéfices concédés à l'église Saint-Nicolas dans son diocèse.
Notum sit omnibus, tam posteris quam et instantibus,
Inprimis prebendam quam dedit illis bone memorie
Deinde ecclesiam de
Ecclesiam de
Medietatem altaris de
Medietatem minute decime de
Ecclesiam ipsam
Hospites
Terram et prata que dedit
Terram quam dedit
Villam que
De elemosina
orItem, apud
Item, in urbe
Medietatem quoque altaris de
Et terram et censum, et hospites quos dedit
Et terram quam dedit
Presbiter vero, qui in ecclesia
Preterea sciendum est quod major et minor decima predicte ville que
Igitur
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus, et sigilli nostri
authoritate corroboravimus.
Actum
to
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Aluise, évêque d'Arras, donne à St-Martin-des-Champs et au prieur Thibaud
Quoniam inter omnia veteris ac nove institutionis precepta
Presbiter vero interim, donec prebenda aperta sit, de jure parrochiali ibi
vivat.
Quicquid autem, vel in varia suppellectile, vel in agrorum et reddituum
possessione, in vita clericorum ex devotione fidelium predicto loco conferetur,
tam hoc quam ceteri ecclesie redditus fraterne inter clericos et monachos, sicut
ad prebendas attinet, ex equo dividantur ; nisi quid ab aliquo fidelium
specialiter ipsis fratribus denominetur, proprium erit monachorum.
Post mortem vero clericorum, presbiter parrochialis in eo statu in quo tunc
prebende erunt, suam deinceps, sine participatione succedentis augmenti,
obtinebit.
Ipso autem presbitero decedente, tam domus ejus cum supellectile quam libri et
ornamenta sacerdotalia ad ecclesiam et usum presbiteri substituendi
remanebunt.
Cetera vero ejus quelibet possessio, tam de mobilibus quam de immobilibus, in
jus monachorum transibit.
Hoc preterea adicientes sanximus et statuimus, quatinus prior et fratres de
Volumus etiam et hoc in futurum conservari precipimus, quatinus prout res
exterior,
Ut autem hoc libertatis donativum ratum et inconvulsum permaneat, in augmentum
firmitatis fideles testes adnotare procuravimus.
Signum
S.
[S.
S. d.
S. d.
S. d.
S. d.
S. d.
S. d.
S. d.
S. d.
S. d.
Si quis autem in crastinum, hujus nostre institutionis tenorem sciens, contra
eam venire, temerare, minuere aut quolibet modo infringere presumpserit, si
secundo terciove commo (nitus) non resipuerit et ecclesie
[
Actum
Thibaud
Ut autem hec concordia firma et inconvulsa imperpetuum teneretur, auctoritate
sigilli mei per has litteras confirmavi.
Fragment d'une charte de Josselin de Vierzy, évêque de Soissons, confirmant au prieuré de Ste-Gemme en Soissonnais, dépendant de St-Martin-des-Champs, un certain nombre de libéralités récentes.
Cum ex debito officii nostri omnium ecclesiarum
. ...
de
. ... heres jus,
. ...
. ... dedit ecclesie
Minutam decimam...
. ... his testibus :
Altaria de
. ... nostre confirmationis formulam perturbare vel temerario ausu irritare
temptaverit, secundo...
. ...
Le chapitre de Senlis accorde aux moines de Saint-Nicolas d'Acy l'exemption de la dîme en leur jardin, moyennant six deniers de cens.
Quorum petitionem ego
Hoc siquidem actum est
Preterea omne beneficium tam in decimis quam in redditibus aliis quod idem
Quod ratum et inconvulsum in perpetuum permanere volentes, sigilli nostri
auctoritate et probabilium personarum astipulatione presentem paginam
munimus.
Actum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Eudes
Quoniam
Ego frater
Altare etiam de
Ecclesiam quoque de
Ecclesiam etiam de
Ecclesiam quoque du
Ecclesiam etiam de
Ecclesiam insuper
[Hujus rei testes sunt
Actum
Accord avec les Moines de Josaphat au sujet du bois des Tables.
De censu quem debent nobis monachi de Josaphat apud Carnotum.
— Noverint in commune t. p. q. f. Ecclesie fideles quod monachi de
Si autem de eadem terra amodo amplius acquisierint monachi de
Louis er et Louis
Quia, preordinante Spiritu sancto, per Esaiam de Ecclesia dicitur, quod
« mamilla regum lactabitur et reges erunt nutricii ejus, » decet regalem
pietatem tranquillitati et paci sancte Ecclesie per omnia providere, quatinus
ipsi Ecclesie filii attentius
Hac igitur ratione
Et ut firmiter et perhenniter possideant, sigilli nostri auctoritate
roboramus.
Actum
Etienne, évêque de Paris, concède et confirme aux moines de Cluny le tiers de la dîme de Bobigny, qui lui a été aumônée pour l'âme du chevalier Foulques de Jouarre.
Quia, juxta prophetiam
Hac igitur ratione,
Et ut hec rata et firma permaneant, presentem cartam sigilli nostri auctoritate
firmari fecimus, signisque canonicorum nostrorum corroborari precepimus.
Actum
Manassé
Omnibus ad quos presens scriptura pervenerit,
Noverit universitas vestra quod domnus
In ipsa villa furnum
Terram eciam quandam juxta eandem villam, a pred.
Hec quidem omnia in episcopatu nostro habita, per manus nostras investituram
seped. monachis irrevocabiliter donaverunt.
Et quicquid ipsi monachi in posterum jure ac legaliter acquirere poterunt,
infra fines terre et feodi ipsorum, ipsis monachis possidendum concesserunt.
Preterea, sub nostra testificatione, quedam alia in aliis episcopatibus sita,
eisdem monachis concessa et donata sunt : In episcopatu videlicet
Medietatem decime quam
In villa eciam que
In episcopatu
Quod ne tractu
temporis vel malignantium versutiis in dubium revocetur, petitione domni
Actum
Etienne, évêque de Paris, concède et confirme aux moines de Saint-Martin-des-Champs les églises de Drancy et de Charonne, avec quelques parties des dîmes de ces paroisses.
Quia juxta propheticam et evangelicam vocem, veritates a filiis hominum
diminui, et, refrigescente charitate, iniquitatem, proh dolor ! videmus
habundare, oportunum, imo necessarium est nos operam omnimodis dare, quatenus
iniquitatis multiplicitati et habundantiæ, per bonorum operum incrementa,
valeamus resistere.
Hac igitur ratione,
Et ecclesiam de
Et ut hæc in sempiternum rata et firma permaneant, præsentem cartam nostri
authoritate sigilli firmari fecimus.
Actum
Eudes, sous-prieur de Saint-Martin-des-Champs, et Hugues de Crécy, religieux de
ce monastère, sont au nombre des arbitres qui réconcilient le roi Louis
Hic est modus pactionis et pacis quæ inter
Hélie, évêque d'Orléans, à la demande de Louis
Notum esse volo omnibus
Duas etiam partes sponsalium et injuramentorum.
Et in
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, sigilli nostri auctoritate
confirmo.
Actum
Manassé
Ex injuncto pontificatus officio nobis imminet ecclesiis
Preterea eisd. monachis quicquid habebat in ecclesia de
Huic pacto
laudabiles persone interfuerunt et nomina sua subscribi preceperunt :
Postremo ut hoc donum stabile permaneat et inconcussum,
Si quis vero, quod absit, hoc donum ausu temerario violare presumpserit,
Actum
Etienne, évêque de Paris, s'accorde avec Saint-Martin au sujet d'une carrière qui, récemment établie à Saint-Cloud, a amené la démolition de deux maisons qui étaient la propriété commune du chapitre et du prieuré. Par compensation, le prélat abandonne aux moines, tant que ces maisons n'auront pas été rebâties, l'avouerie, vulgairement appelée la voirie, des vignes du prieuré à Saint-Cloud.
Quoniam que ecclesiis concedimus, ut ea quiete possideant, summopere curare
debemus,
In hac vinea mansiones duorum hospitum habent ; sed cum de alio loco de quo, ad
usus nostros et aliorum, modo lapides extrahantur,
Ne ergo alicui successorum nostrorum calumpnia vel alia inquietatione deinceps
tali recompensationi licitum sit obviare, nostra auctoritate interdicimus ; et
ut ratum et stabile permaneat hoc in futurum, sigilli nostri munimine sanccimus
et, presenti scripto, memorie posteritatis commendamus
Henri Sanglier, archevêque de Sens, reconnaît à Saint-Martin-des-Champs le droit de présentation à la cure de Dormelles, avec partage du casuel.
Pars monachorum est omnis medietas in omnibus oblationibus, tam in dominicis
quam in festivis diebus, et in celebratione missarum pro defunctis, dum corpus
presens est.
Habent
Defuncto autem predicte ecclesie presbitero, monachi alium presentabunt, et si
idoneus fuerit, per manum eorum in ecclesia substituatur.
Hoc autem ut ratum et inconcussum permaneat, sigilli nostri impressione
firmavimns.
Accord entre le prieur Thibaud
Hoc tamen tali pactione ab ipsa nobis concessum, et sigilli nostri impressione
confirmatum est, ut et nos propter rei hujus assertionem, eidem
Post mortem vero ipsius, de modio frumenti et de
Ad memoriam igitur helemosine quam nobis fecit, ei concedimus ut tantum in
morte sua, pro ipsa fiat quantum pro quodam de monachis nostris facere
solemus.
Si
Cirographum.
Laurent, prieur de Saint-Denis de la Châtre, avec l'assentiment de Thibaud
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus et sigilli nostri
impressione firmavimus.
Le prieur Thibaud
Notum sit omnibus t. p. q. f.
Preterea memorata
Hanc igitur decimam memoratumque redditum ad coquinam in servitio ordinavit
fratrum.
In quibus fratres a cellerario plenam habeant refectionem, sicut fieri solet in
anniversario
Concessimus etiam ipsi
Concedimus etiam in obitu
Preterea ad hec que supra diximus addiderunt etiam dimidium modium frumenti per
singulos annos in molendinis que sunt sub ecclesie
Concedimus quoque per singulos annos memorate
Eudes Percebot er, revendique une terre à Barbery que son aïeul avait possédée et
qu'ensuite dame Agnès et son mari Jean donnèrent à St-Nicolas d'Acy. La
reine-douairière Adèle (Adélaïde) et son second mari Mathieu (de Montmorency) en
qualité de suzerains (Adèle étant dame de Barbery) négocient une transaction :
Eudes reçoit des moines vingt livres et un muid de froment, sa femme vingt sous,
plus une rente de quatre muids de grain. Parmi les témoins : Thibaud
Notum sit presentibus et futuris quod Ecclesia
Ad ultimum, tam ipse quam monachi prefate ecclesie in presentia
Monachi dederunt predicto
Concesserunt iidem
Ipse autem totam prefatam culturam et terram libere et absolute monachis
possidendam, vel quidquid de ea facere vellent concessit et adversus omnes
calumpnias se eam monachis patrocinaturum promisit, et per fidem suam hanc
conventionem se tenere pepigit ; Regina vero et
Hujus rei testes sunt : De monachis,
[De laicis,
Propterea, cum ad
Ex parte sui :
Ex parte monachorum :
Balle du pape Innocent
Quociens illud a nobis petitur — — suffragium.
Eapropter,
215, sauf les variantes qui
suivent.)— — In
In
Apud
In
In
In
In
In
In
In
In
Apud
In
In
In
Data
Henri de France, abbé de Notre-Dame d'Etampes, approuve le don d'une des prébendes de son chapitre, fait à Saint-Martin par le préchantre Aubert.
Quoniam quidem
« mundus transit et concupiscentia ejus ", sicut immobilis Veritas per organum
suum
Ea nempe quibus temporaliter fruimur, vix permanent nobiscum dum vivimus,
morientes vero quoniam sequi non possunt, non solum nudos, verum etiam suis
illecebris reos factos, ad penam dimittunt.
Illa autem que pauperibus subveniendo omnipotenti dextere committimus, ad quem
" fures non accedunt et rapina nil profïcit », et tunc incipiunt veraciter
possideri cum morimur, et nunc interim spei bone solatium nobis prestant, dum
vivimus.
His igitur
atque hujusmodi rationibus pollicitus, ego
Quod ut ratum sit et immobile perseveretur, sigilli mei munimine et testibus
subnotatis confirmavi.
S.
S.
S.
[S.
S.
S.
S.
S.
Le roi Louis
In nomine sancte et individue trinitatis.
Noscat presens etas ac postera
Moti sanctitate loci et religiosa conversatione que illic divino famulatui
incessanter incumbit, pro remedio anime genitoris nostri venerande memorie
Quod, etc.
Actum
Le prieur Thibaud
Noverint tam presentes quam posteri, quod frater
Et ne hoc mutetur vel diminuatur in perpetuum,
Simon de Vermandois, évêque de Noyon, donne à St-Martin-des-Champs l'autel de Liancourt-Fosse.
Sciat igitur presens etas et postera quod altare de
Quod scilicet altare in manum nostram venerat, decedente
Fiet autem anniversarium nostrum singulis annis et refectio plenaria
Sie autem hoc eis beneficium largimus, salvo jure nostro et archidiaconi, et
presbiteri, et ministrorum nostrorum, ut ex more sinodalia jura quotannis
solvantur.
Signum
Manassé
Pontificalis est officii nostri ecclesiis
Noverint igitur universi ad quorum notitiam littere iste pervenerint,
Insuper etiam, assensu eorumdem, prefatus
Et si, quod absit, minime observarent, sine ulla declamatione et submonitione
sese anathemati subjacere concesserunt.
Hujus rei testes sunt :
Actum est hoc et recognitum
Si quis vero, quod absit, huic dono contraire presumpserit,
Le roi Louis
Hujus itaque juste peticioni... assensum prebuimus, et quecumque
Actum
Le roi Louis
Quoniam ore prophetico de Ecclesia sancta olim predictum est quod « mamilla
regum lactabitur »,
Proinde, ad posterorum usque transmitto notitiam, quod domus
Unde tam ipse quam prefate domus monachi, in presentia
Monachi dederunt — —
— — se tenere pepigit.
Quibus omnibus hoc ordine consummatis, idem
[Ego igitur et utilitati Ecclesie et posterorum nostrorum concordie in longum
usque providens, hec ut pretaxata sunt permansura esse decrevi, et ut rata sint
et inconvulsa perseverent, sigilli nostri munimine et testibus subnotatis
corroboravi.
Actum publice
S.
S.
S.
S.
Data per manum
Le roi Louis
Notum fieri volumus
Beneficia quidem ista sunt :
Si quis autem eidem monasterio et fratribus ibidem
Damus etiam eis et concedimus servum quendam apud
Consuetudinem vero nullam in curia monachorum sive in claustro habemus ;
extrinsecus vero, ab eorum hospitibus in die solummodo qua mercatum in villa
est, omnem consuetudinem nobis retinemus.
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendari precepimus, et ne possit a
posteris infirmari, sigilli nostri auctoritate et nominis nostri karactere
subterfirmavimus.
Actum publice
Astantibus in palatio nostro quorum nomina subtitulala sunt et signa.
Signum
S.
S.
S.
Data per manum
Eudes
Nominis Xristiani dignitate signatis omnibus fidelibus,
Notum fieri volumus omnibus t. f. q. p. omnia que habent monachi
Ecclesiam de
Ecclesiam de villa
Ecclesiam de
Et si qua alia, elemosina fidelium, in meo habent episcopatu concedo et
confirmo, et omnes qui hec inquietare, auferre aut minuere presumpserunt,
Et ut hec firmitatem perpetuam obtineat, sigillo meo corroboro.
Eudes
Hanc investituram factam predicto monasterio confirmamus, et sigilli nostri
impressione hoc scriptum inde factum, salvo jure
Huic confirmationi interfuerunt
Thibaud, évêque de Paris et prieur de Saint-Martin-des-Champs, détermine une option laissée en suspens par un accord fait sous son prédécesseur Etienne entre l'église de Paris et le prieuré, au sujet de la voirie de Saint-Cloud.
†
Ne autem propter dannum quod supradictis intulerat monachis aliquod apud
Nunc autem quod [
Ut autem inconcussum permaneat, sigilli nostri impressione roboramus.
Actum
Hugues
Ecclesia vero
Sed quia de eadem prebenda, que monachis imperpetuum data erat, jam de cetero
ecclesia
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus, et ne
Thibaud, évêque de Paris, ayant concédé, avec l'agrément du chapitre, aux moines
de St-Martin-des-Champs une prébende en l'église Notre-Dame, approuve les
conditions imposées à ceux-ci par Hugues
— — Hec sunt nomina clericorum qui interfuerunt : Magister
Le prieur Eudes
Ecclesia vero
Signum
S.
S.
S.
Hec sunt nomina clericorum qui interfuerunt : magister
Actum publice in capitulo
Le prieur Eudes
Cyrographum de reditu Ganniaci
Quod, disponente
Accidit namque reditum quemdam, estimationem unius marce argenti aut circiter,
tantum per annum referentem, venditione fuisse expositum.
Nobis autem visum est ex eo comparato domui nostre, eoquod prope esset, aliquid
commodi provenire posse.
Sed cum facultas nobis minus ad comparandum suppeteret,
Comporavit igitur nobis memoratum redditum, sed comparatum in tota vita sua
sibi propria manu tenere placuit.
Ecclesia quippe
Unde communi assensu, parique concessione, nostrique capituli et ipsius domini
scilicet
Post decessum vero utriusque, in memoriam eorumdem, ad ecclesiam de
De conventu
De conventu
Item de conventu clericorum
Les évêques Thibaud de Paris, Josselin de Soissons et Hugues
Unde autem querela illa orta sit, ad majorem evidenciam paucis aperimus.
Proinde sciendum est quod in ecclesia
Cumque canonici
Tandem res in querelam ducta et usque ad audienciam
Primo quidem decrevimus ut ecclesia
Deinde etiam, quia de eadem prebenda que monachis data erat, jam de cetero
ecclesia
Hanc autem pacem et pacis conventionem quam, precepto domini Pape, inter
utramque ecclesiam fecimus, ne aliqua valeta oblivione deleri, scripto
commendavimus et, ne possit a posteris infirmari, sigillorum nostrorum
auctoritate firmavimus et, etiam ad testimonium, quorumdam nomina qui hujus
pacis compositioni interfuerunt adscripsimus :
De monachis
De canonicis
Actum publice, in nostra et suprascriptorum presentia, inter
Donations à St-Martin énumérées ci-après :
En
Une prébende à
Une prébende à
Au diocèse de
Le pape Luce
Ad hoc nobis Ecclesie catholice cura a sumno Pastore Deo commissa est
Tunc enim
Eapropter, dilecti
Statuentes ut quascumque possessiones, quecumque bona eadem ecclesia
inpresentiarum juste et canonice possidet, aut in futurum, concessione
pontificum, largitione regum vel principum, oblatione fidelium, seu aliis justis
modis,
In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis :
In episcopatu
Terrain de
In episcopatu
In episcopatu
In archiepiscopatu
In ecclesia
In episcopatu
In episcopatu
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Capellam secus castrum
Porro locus ipse in obediencia et subjectione abbatis
Decernimus — — eterne pacis inveniant.
Béatrice de Rochefort, femme de Dreux de Pierrefonds, cède aux moines du Vieux-Crécy les droits de péage qu'elle possède par héritage à Crécy.
Noverint tam presentes quam posteri Ecclesie fideles, quod
Factum est hoc
to
Le roi Louis
Quoties ea que temporalia
Notum itaque tam futuris quam et presentibus esse volumus quod, rogatu
venerabilis monachi
Quod ut ratum firmumque in perpetuum permaneat, scripto commendari, sigilli
nostri auctoritate muniri nostrique nominis subter inscripto caractere
corroborari precipimus.
Actum publice
S.
S. constabularii.
S.
Data per manum
Barthélemi, évêque de Laon, en présence d'Eudes
Quoniam ea que geruntur, tum ex transitu temporum, tum ex defectu hominum,
annullata evanescunt, necesse est scripto mandari quod convenit posteris notum
fieri.
Eapropter
Si quis vero contra hoc ire presumpserit, anathema sit.
[Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum
Donations à St-Martin-des-Champs dans l'évêché de Beauvais (Actes perdus).
La chapelle de er
Les moines de St-Léonor ayant construit le pont de Beaumont-sur-Oise, le comte
Mathieu Ier leur accorde en compensation une rente perpétuelle
de cent sols parisis et de dix mines de sel sur le travers du pont ; le comte et
ses fils, Mathieu
Eudes
Quoniam, secundum veredictam Domini sententiam, propinquante seculi fine, jam
habundat iniquitas, et refrigescit caritas multorum, qui magis aliena appetere
quam propria largiri, magis bona ecclesie diripere quam tueri noscuntur, necesse
est ut omnes quibus dominici gregis cura committitur, Ecclesie fidelibus in
posterum provideant, et bona ipsorum contra impios pervasores munimentis quibus
possunt tueantur et muniant.
Altare scilicet de
Altare
Ecclesiam
Ecclesiam de
In majori decima de
Apud
Altare de
Decimam de
Altare de
Altare de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Transversum de
Ecclesiam de
Terram cum nemore et hospitibus apud
Apud
[Preterea decimas de novalibus factis vel imposterum faciendis intra terminos
parochiarum seu decimationum ecclesie
Hoc autem ratum et inconcussum esse, cunctis ecclesie
[S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Acta sunt hec
Gateran
Sciatis nos concessisse et confirmasse
Testibus subscriptis :
Data est hec concessio apud
Le pape Eugène
Super controversia quæ inter vos et canonicos
Barthélemi, doyen du chapitre de Paris, promulgue un règlement concernant la prébende affectée à St-Martin-des-Champs, d'accord avec l'évêque Thibaud et le prieur Eudes II.
Et quia justum est ut qui ecclesie
Si autem distributio illa panis et vini ultra pred. terminum duraverit, vel
etiam infra terminum duplicata vel aliquo modo aucta fuerit, quicquid supra id
quod determinatum est additum fuerit, totum monachorum erit.
Stationes vero et antiphonas, et vinum libertatum habebit vicarius.
Adjunctum est etiam quod quando processio ad Indictum vel ad
Si autem charitas ultra
Nullam omnino aliam charitatem, nisi illam que determinata est, habebit
vicarius.
Sciendum vero est quod ecclesia
Quod si pred. vicarius in reddendo debito servitio negligens fuerit, et per
negligentiam suam aliquid scandalum aut servitii defectus contigerit, ad
Capitulum nostrum spectabit correctio, ita quod ecclesie
Hanc autem reddituum assignationem, que vicario
Quod ne valeat oblivione deleri,
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum publice
Sentence arbitrale entre le prieur de St-Denis de la Châtre et les vicaires (Acte perdu).
Le roi Louis
Nos quoque eandem venditionem libere concessimus et auctoritate regia
confirmavimus, et ratam esse perhenniter et inconcussam stabilivimus.
Quod ut ita in posterum stabile permaneret, scripto commendari et sigilli
nostri impressione signari precepimus.
Le roi Louis
Quod scribimus, id concedimus et regia auctoritate firmamus.
Ceterum in hac donatione conditionem adjungit hujusmodi, ut pater suus terram
illam possideat dum viveret, et
Post horum vero decessum et post mortem patris, in possessionem nostram toto
hec terra concedet, si, ut dictum est, in hac peregrinatione absque herede
moriatur.
Qua de re ut certitudo vos maneat, has vobis nostre auctoritatis litteras
mittimus quibus concedimus et confirmamus hoc donum.
Aveline, femme de Guillaume le Queux de Melan, donne en pure aumône à St-Martin, du consentement de ses enfants Jean et Elisabeth, toute la dîme de vin et de grain qu'elle avait à Vosves, pour fonder son anniversaire. Heudiarde dite Beline de Lissy, ainsi que Bardoul de Dammarie, dont cette dîme mouvait en fief, l'amortissent. — Lettres de Hugues de Toucy, archevêque de Sens, à ce sujet.
Hoc autem donum
Nos itaque, quoniam loca sancta et religiosa maxime fovere, a suis imposterum
perturbationibus munire habemus, predictam donationem laudare et, ut rata in
futurum permaneat, sigilli nostri auctoritate munire curavimus.
Sciendum vero quod predicta
Archidiaconus autem in manu
Quam siquidem donationem concessit et laudavit
Quod ut quidem ratum esset, litteris mandare et sigilli nostri auctoritate
firmare curavimus.
Le prieur Eudes
Notum sit omnibus
Sciendum quoque est quod omnem decimam que ad altare
Designavimus etiam quia idem abbas
Hujus rei testes sunt :
Anseau
Simon de Vermandois, évêque de Noyon, confirme à Pierre, prieur de Cappy, l'autel de Molliens [-Vidame], rendu à l'église par le bénéficier Milon, chanoine de Péronne. Thierri, évêque d'Amiens, en est témoin.
Ad nostrum spectat officium ut de ecclesiis nobis commissis sollicitudinem
habeamus, quatinus in ipsis
Altare igitur de
Ut hoc ratum et inconvulsum permaneat, tam sigillo nostro quam testium
subassignatorum testimonio corroboramus ; et ne ab aliquo ulterius violaretur,
episcopali auctoritate et sub analhemate prohibemus.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Le même prélat confirme au prieur Eudes
Signum
S.
Actum
Hugues de Toucy, archevêque de Sens, confirme à St-Martin l'église de Fontaine-le-Port, au temps du prieur Eudes II.
Pastoralem condecet sollicitudinem venerabilia
Eapropter
Salvo per omnia jure
Quod ne tractu temporis vel malignantium versutiis in dubium revocetur,
presenti scripto et sigilli nostri auctoritate muniri curavimus.
[His testibus :
Actum est hoc apud
Donations à St-Martin énumérées ci-après (Actes perdus).
Au diocèse de Paris :
L'église d'
Les deux tiers de la dîme de
L'église et la dîme de
Au diocèse de Noyon :
Une part des dîmes, de l'aître et du casuel de
Les deux tiers de la dîme de
L'autel de
La dîme des anguilles de
Au diocèse d'Amiens :
L'autel du
Au diocèse de Reims :
Sanson Mauvoisin, archevêque de Reims, et Barthélemi, évêque de Laon, décident
que la moitié de Dizy-en-Laonnais, appartenant à St-Martin-des-Champs par don de
Henri Ier, passera aux mains de Luc, abbé de Cuissy, à charge
de payer une rente annuelle de trente sous au prieuré (Acte perdu).
Bulle du pape Eugène
Religiosis desideriis dignum est facilem prebere consensum, ut fidelis devotio
celerem sortiatur effectum.
Eapropter,
Infra urbem, unam prebendam in ecclesia
In ecclesia
Ecclesiam
Aliam ecclesiam infra ipsum castellum.
Apud
Ecclesiam de
Ecclesiam
Ecclesiam
Capellam de castro quod dicitur
Capellam
Ecclesiam de
Altare de
Apud
In
In pago
In
In pago
Alodium de
In
In pago
In pago
In pago
In pago
In pago
In pago
In
In
Et cetera que de predecessorum nostrorum sancte memorie
Preterea predicti predecessoris nostri bone memorie pape
Decernimus ergo ut nulli hominum — — premia eterne pacis inveniant.
Ego
Galeran, prieur de St-Pierre de Cannes, et Eudes
Cyrographum.
— Notum fiat omnibus Ecclesie sancte filiis t. p. q. f. quod
monachi
Si vero monachi in solvenda prescripta annona negligentes extiterint, et semel
vel bis ammoniti,
Facta est autem hec conventio inter monachos et canonicos in capitulo
Ex parte monachorum sunt testes ipse
Hugues de Toucy, archevêque de Sens, termine un différend entre Galeran, prieur de Cannes, et sire Guillaume de Courtenay au sujet de l'aleu de Savigny légué au prieuré par Daimbert de Montereau.
Donnus itaque
Quod quidem ne alia super hoc calumnia deinceps emergeret, utrorumque, Prioris
videlicet et donni
Simon
Hoc itaque donum patris mei ratum habui, et ut futuris temporibus inconcussam
et inviolabilem firmitatem debeat optinere, assensum meum adhibendo laudavi.
Sed quoniam de terminis prefati nemoris fuerat orta contentio, prius acceptis
hominum circummanentium probationibus legitimis, illud certis limitibus et metis
designari feci, et ipsum ecclesie memorate possidendum cum hac immunitate et
libertate concessi, ut nullus hominum meorum intra terminos ejusdem nemoris
custodiam nec capturam, nec ullum omnino dominium usurpare presumat ; ut etiam
monachis liceat in ipso nemore novos hospites constituere, et idem non solum ad
usum proprium assumere, sed et hospitibus suis tantum ad edificandum concedere,
[hoc retento ut nemus neque vendi nec extra terminos predicte ville dari
possit.
Quod si nemus vastari et extra dari contigerit, quod tamen testimonio hominum
meorum et evidentibus indiciis monstrari possit, hospitarius
Quod ut ratum et inconvulsum permaneat, scripto presenti cum sigilli mei
impressione et testium subnotatione firmavi.
Hec sunt nomina testium :
Pierre le Vénérable, abbe de Cluny, adresse au prieur Eudes
Venerandis et charissimis fratri et filiis nostris,
Quid dicam, quid loquar !
Putabam in asperis casibus, et maxime in morte charissimi fratris et filii
nostri
Sed ut video, et scriptis me prævenistis, et querelis præoccupastis ; sed
lacrymis tamen non anticipastis.
Deflestis funus ejus post mortem ejus, sed ego adhuc viventis, quia moriturum
non dubitabam, deflevi ante ipsius obitum mortem ejus.
Vicistis me scribendo, sed non vicistis lacrymando.
Lacrymatus sum ego prior, quia prius deficientem vidi, sed prior scribere non
potui, quia ab assiduis negotiis, hoc est importunis vitæ meæ tortoribus,
permissus non fui.
Scribo nunc, tandem aliquando permissus, et communis fratris, filii et amici
defectum vobiscum pariter, licet absens, deploro.
Habeo materiam deplorationis, quantam vix camelus scriptam sublimibus et
fortibus humeris portare posset ; habetis vos tantam, quantam et ipsi nostis, et
ego ex parte forsitan non ignoro.
Ut enim primo de propriis loquar, quis jam a
Et — ut quæ sunt vestra subjungam — quis illo amplius vel adeo rempublicam
vestram dilexit ? quis ita coluit ? quis tam me quam omnes nostros ad eam
diligendam, protegendam, confovendam, ad defendendam animavit ?
Deploremus pia compassione funus ejus, prosequamur magis occultis lacrymis et
precibus animam ejus, ut cui jam affectum nostrum ostendere non possumus
conridendo vel collætando, ostendamus orando, sacrificando vel pie pro anima
ejus coram
Fiat hoc apud vos specialiter pro ipso ; fiat et pro priore nostro ; fiat, si
placet, et pro multis sanctis, religiosis et magnis coram
Unde cessent jam lacrymæ inanes, et inconsiderato dolore extortæ coram
hominibus, et succedant gemitus pro salute istorum effusi coram
Valeat sanctum collegium vestrum,
Donations au prieuré de Gournay-sur-Marne par Galeran
La forêt de l'eau du
Vingt sous de rente sur le marché de
Le four de
La terre de
Dix arpents au château de
La dîme des terres d'
La moitié de la dîme de
Autres donations au prieuré de Gournay-sur-Marne. (Actes perdus.)
A
La terre et la dîme de
La moitié de la terre de
A
A
A
A
A
A
A
A
Thibaud, évêque de Paris, confirme à Gamon, prieur de Gournay-sur-Marne, et au monastère de St-Martin-des-Champs, les propriétés du prieuré de Gournay.
Beneficia ecclesiis collata ex devotione fidelium, de quibus
Eapropter, fili
Hec sunt igitur que
Capellam de
Molendinum apud
Forestam aque de
Ecclesiam de
Terram de
Decimam terre
Que concesserunt
Totam villam
Silvam ejusdem ville, vobis et hospitibus vestris ad ardendum et ad
hospitandum, et ad clausuram messium vestrarum vestrorumque hospitum.
Terram cum decima
Medietatem terre
Ecclesiam de
Decimam quoque de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Apud
Terram et silvam de
Apud
Ecclesiam scilicet cum pertinentiis suis, prata, terram et silvam, concedente
Terram
queTerram de
Campum quem dedit
Terram quoque
Apud
Vineas apud
Decimam quam
In vodo quoque inter
Apud
Apud
Apud
Apud
Partem decimam quam apud
Hec igitur breviter annotata, ut inperpetuum calumpnie locus excludatur,
sigilli nostri testimonio, cum assensu ecclesie nostre confirmamus.
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum puplice in sede nostra
Verbi incarnati,
ma
Data per manum
Bulle du pape Eugène
Pie postulatio voluntatis effectu debet prosequente compleri, quatinus et
devotionis sinceritas laudabiliter enitescat, et utilitas postulata vires
indubitanter assumat.
Quapropter,
Statuentes ut quascumque possessiones, quecumque bona eadem ecclesia in
presentiarum juste et canonice possidet, aut in futurum concessione pontificum,
largitione regum vel principum, oblatione fidelium, seu aliis justis modis,
In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis : Predictam videlicet
ecclesiam
Terram de
Molendinum apud
Totam villam
Silvam ejusdem ville, ad vestrum et hospitum vestrorum usum concessam.
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Terram
In vodo quod est inter
Terram que dicitur
Forestam aque de veteri
In foro ejusdem castri
Apud
Furnum de
Decimam terre
Apud
Apud
Decimam apud villam
Decimas et vineas quas apud
Quicquid apud
Decimas quas habetis apud
Apud
Apud
Terram cum nemore
Apud
Capellam de
Decernimus igitur ut nulli omnino hominum liceat prefatam ecclesiam, que juris
Cunctis autem — — pacis inveniant.
Le pape Eugène
Officii nostri nos hortatur auctoritas ad religionem statuendam diligenter
intendere, stabilitam vero exacta diligentia conservare.
Inde est, sicut tua novit dilectio, quod cum
Quod brevitate temporis prohibente, secundum ipsius et nostrum propositum
nequivimus effectui mancipare.
Verum, quia vices regias in
Nos vero Priori
Ad ipsorum quoque usum omnia beneficia decendentium canonicorum assignari
volumus et jubemus.
Le pape Eugène
Quisquid Catholicæ fidei veritatem — — in ecclesiis qui
Inde est quod in ecclesia vestra gratam
Ideoque universitati vestræ per præsentia scripta mandamus, quatinus eos
honeste recipiatis et, salvis præbendis
Quod si facere præsumpseritis, sententiam quam memoratus filius noster Abbas
Cujus sustentationi — — jubemus.
Le pape Eugène
Le prieur Eudes
De disciplinis autem quas fratres, pro remisione peccatorum suorum suscipiunt,
eam participem fieri volunt, et eandem remissionem quam sibi ei concedi a Domino
expetunt.
Preterea predicta
Dedit etiam ad Elemosinam
Donavit et
Manassé
Terra vero si donata vel dimissa fuerit, monacorum crit.
Duas etiam partes sponsalium et juramentorum.
Et in
Notificetur etiam universis quod
Nos autem, omnibus Religiosis proposse nostro subvenire desiderantes, quicquid
prefatus
Actum publice
mo. Cmo.
XL. VIIIºmo
Data per manum
Autre édition de la même charte (Même date).
Eudes
Ommibus qui, auctore
Quod
Insuper approbamus et sancimus compositionem factam inter priorem ejusdem
monasterii, donnum
II. et capellanum ecclesie
Confirmamus etiam in ecclesia de
[Horum testes affluerunt :
Actum
Thibaud, évêque de Paris, avec l'assentiment de Bernard, archidiacre de Josas, assure une rente de trente sols à St-Martin en échange de ses droits sur l'église de Clamart.
Monachi vero circatam et synodum adquietabunt.
Presbiter autem de
Actum est hoc sub testimonio et assensu
Et ut hoc imposterum ratum et inconvulsurn permaneat, sigilli nostri
auctoritate confirmamus.
[Testes fuerunt
Cession de la dîme de Saint-Brice au Prieuré de St-Martin-des-Champs par Mathieu
Le Bel et sa famille. Du consentement de Suger, abbé de Saint-Denis, et de Mathieu
Nos vero, rogatu ipsius et omnium predictorum, eandem decimam
Quod ut ratum sit, sigilli nostri caractere corroboravimus, cum assensu et
attestatione personarum nostrarum.
Signum
Signum
S.
S.
S.
S.
Actum est
Quoniam, ex proprio
Quapropter
In presentia siquidem nostra, totiusque capituli nostri, prefatus
Affuerunt etiam quamplures alii confirmationis hujus testes idonei, quorum
nomina subscripta sunt :
Actum est hoc et hec carta
Inter innumeras suorum offensas criminum, quibus
Cumque magnum hoc esse peccatum, et clericorum certa relatio, et non minus
ipsa
Quapropter ego
Quam tuitionem et defensionem ideo super me et successores meos firmiter
tenendam suscepi, ut predicte ecclesie
Hujus confirmationis testes affuerunt ydonei
Actum est hoc et hec carta
Le prieur Eudes
Extitit causa quod beata memoria
Interea
Dominabatur in hac ecclesia
Consilio igitur tocius curiæ habito, ante Concilium eo exuit istam, et illam
investivit — —
Et suscitavit Dominus spiritum Summi Pontificis qui quicquid Episcopus fecerat
cassans, suam ecclesiæ, quam habuerat ab initio eligendi quem vellet, libertatem
restituit ; et, septimo post ordinationem suam die, pulso incumbatore, fratres
suæ primæ electioni firmiter inherentes, dominum
Qui vix biennio presidens, natalis soli dulcedine ductus, ut aiunt, suæ quam
legitime desponsaverat dedit repudium, et illi alteri cui emancipatus
renunciaverat, solo regimine nupsit, nec impune ferens, quoniam nec longo
tempore tenuit, et ne dominaretur demum vale fecit invitus.
Tunc igitur is...
Geofroi
Omnibus ad quos presens scriptura pervenerit,
Noverit universitas vestra
De illis autem rebus, de quibus mercatores nominati fuerint, apud
Quod si prepositus
Quod si
Quod si serviens domini
Quod si bovem, aut equum, aut equam, aut asinum, aut asinam emerit, et inde
sesionem suam prefecerit, si postea vendiderit, pedagium nullum dabit.
Nulla ebdomade die, de his que ad
Quod si homo de
Quod si transeuntem paraturam impedierit, si cognitum fuerit tam transeunti
quam domino
Si vero negaverit, manu sua purgabit.
Quicumque autem homo, seu mercator indigena, vel alienigena, per Crucem buxatam
ad
Omnes itaque homines de
Quod ut ratum permaneat, sigillorum nostrorum impressione cum testium
subnotatione corroborari fecimus.
Pierre
Notum sit tam presenti quam successive etati quod
Hec acta sunt apud
Hoc concessit
Et ut hec elemosina rata et inconvulsa imposterum permaneat, pref. episcopus
eam auctoritate sigilli sui corroborari precepit.
Actum
[Hoc autem non pretermittendum est, quod ita quiete et ab omnibus penitus
consuetudinibus liberrime concessit hoc domnus
Illud etiam addendum, ud
Ebrard
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod ego
Quod si forte evenerit ut in aliquo predictorum dierum, mercatum apud
Volo ut absoluta et libera ab omnibus exactionibus sive consuetudinibus parvis
vel magnis mercata sua amodo, jure perpetuo, habeant et possideant.
Concedo etiam et confirmo omnibus qui in burgo suo morantur, omnes exitus
ville : furnum, molendinum, aquam, mercatum et cetera necessaria, ut sint eis
communia sicut propriis burgensibus nostris.
Que omnia ut rata et inconcussa permaneant, sigilli nostri auctoritate
roboravimus.
Actum publice
mo Cmo XLmo VIIIvoPresentes quoque erant hii quorum nomina subtitulata sunt :
Sanson Mauvoisin, archevêque de Reims, constate que Gaucher de Bazoches, du consentement de son frère Gui, a donné au prieuré de Sainte-Gemme cent dix sols de rente à Poilly, en compensation d'une somme de quatre-vingts livres et d'un cheval monté qu'il a reçus du prieur.
Quia, ex officio Nobis, licet indignis, injuncti debito monilis dominici cura
laboramus ; licet omnibus in commune fidelibus mensuram
Iccirco notum
fieri volumus quod nobilis vir
Hec, ut
prelibata sunt, nos presenti decreto et metropolitana auctoritate ecclesie
Et ne aliquis ecclesiastica secularisve persona contra hanc nostre
institutionis seriem ausu temerario contraire presumpserit, imaginis nostre
impressione et
probabilium personarum intitulatione eam corroborari fecimus.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Datum
Le prieur Barthélemi garantit à une femme nommée Liois, 60 sols qu'elle a prêtés
au clerc Eudes, qui s'est donné depuis, lui et ses biens au monastère ; ce prêt
fut fait pour permettre d'améliorer
Domus vero nostra
Quod ut ratum sit, sigilli nostri impressione et testium subscriptione
firmavimus.
Le prieur Eudes
Cyrographum.
Notum [sit] omnibus t. p. q. f. quod
Sed, quoniam predicta terra singulis annis reddebat monasterio
Hec autem concessio ut firmius roboraretur, cartam fieri jussimus, manibusque
nostris firmavimus, fratribusque firmandam tradidimus.
Le prieur Eudes
Propter quod, assensu totius capituli nostri, concessimus eis quatinus
Quod si alter eorum forte obierit, ille qui superstes fuerit eandem annonam in
vita sua nichilominus habebit ; verumptamen ad posteros suos redditus ille
transire non poterit.
Quod ut ratum sit et inconvulsum maneat, sigilli nostri impressione
firmamus.
Moisselles, ca. Ecouen, ar. Pontoise. — Il n'est point question de cette dîme
dans la bulle du 2 juin
Etienne Boucheau se fit moine à St-Martin ; son nom figure dans les dyptiques
funèbres du e
Le prieur Eudes
Noverint presentes et posteri quod
Hujus rei testes sunt :
Gamon, prieur de Gournay dès 1137 (nº 240), voulut, à
l'imitation du prieur de Beaumont-sur-Oise, construire un pont et fit à ce
sujet, avec Galeran er
janvier 1155 (mort de Mathieu Ier, comte de
Beaumont-sur-Oise). Guillaume le remplaçait à Gournay dès le 5 juin 1154 (nº 336).
Parmi les témoins, tous moines, figurent le sous-prieur Simon de Mello (nº 320) ; Roger, prieur de Choisy dès 1137 (nº 240), les sacristains Pierre (mort après Gamon et avant le comte Mathieu
Ier, d'après les diptyques), en charge dès 1150 (nº 324), et Jozon. Le nécrologe écrit vers 1195 (Bibl. Mazarine
3347, ancien 1344 A) note au 19 mai (fol. 35) cet obit
extrêmement intéressant : « Joszo monachus sacrista, qui jacet in capella Beate
Marie quam ipse edificavit, cui concessimus ut semper in ejus anniversario missa
matutinalis ibidem celebretur, et magna signa, que ipse fecit,
pulsantur. « Il vivait encore en
Nous regardons la convention faite avec le prieur de Gournay, ainsi que les
deux, contrats précédents, comme étant au nombre des actes de mauvaise
administration que Pierre le Vénérable impute à la faiblesse du prieur Eudes
Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, informe Suger, abbé de Saint-Denis, que, pour
sauver d'une décadence imminente le monastère de Saint-Martin-des-Champs, il a dû
remplacer le prieur
Venerabili et charissimo domino et amico nostro
Quia Reverentiam vestram jam ab antiquo dileximus,
Eapropter frequenter vos pro nostrarum rerum diversis eventibus rogare non
dubitamus.
Nunc autem et rogamus Dilectionem vestram pro domo nostra
Unde ejus condescendentes infirmitati, a cura domus prædictæ cum more nostro
absolvimus, et loco ipsius dilectum fratrem et filium nostrum
Super quo rogamus Prudentiam vestram ut eum, causa
Manassé
Notum fieri volumus
Nos vero qui, ex officio nobis injuncto, humilibus et religiosis subvenire
debemus, et eorum esse refugium, ab
Ex parte vero
Ebrard
Noverint tam presentes quam futuri quod ego
Dies isti certi et denominati sunt :
Quod si forte evenerit ut in aliquo predictorum dierum mercatum apud
Volo insuper et jubeo, ut absoluta et libera ab omnibus exactionibus sive
consuetudinibus parvis vel magnis amodo jure perpetuo mercata sua habeant et
possideant.
Concedo etiam omnibus qui in burgo eorum amodo manserint, omnes exitus ville,
sicut propriis burgensibus meis : mercata scilicet, furnos, molendina, aliaque
necessaria, usui eorum utilia.
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendari et sigilli mei actoritate
corroborari precepi.
Actum publice
Le roi Louis
Ex regie
majestatis officio est ut ea que, a predecessoribus nostris
Eo nimirum intuitu, religiosorum monachorum
Volumus itaque et omnino prohibemus ne, propter gregariam illam, vel propter
usus nemoris, quicquid operis agant in nemoribus illis vel illi vel homines
eorum, aliqui servientum nostrorum, vel prepositorum, aliquam exactionem eis
inferant, vel vexationem, et omnino eos in pace dimittant, de illis videlicet
rebus que ad predictam gregariam pertinent.
Quod ut ratum et inconcussum in posterum permaneat, scripto commendari, sigilli
nostri auctoritate muniri, nostrique nominis subterinscripto caractere
corroborari precepimus.
Actum
[Astantibus in palatio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa.
Signum
S.
S.
S.
Data per manum
Les moines de St-Martin résidant au prieuré d'Airaines concèdent aux Prémontrés de Selincourt, moyennant une rente de deux muids de froment et deux d'avoine, diverses propriétés voisines de leur abbaye, Gautier étant abbé de Selincourt, et Simon prieur de Saint-Martin-des-Champs.
Nota sit omnibus t. p. q. f. ista memorialis actio que facta est
inter fratres ecclesie
Facta est autem hec actionis pactio
Isti sunt testes : frater
Mathieu er à St-Léonor.
Notum sit omnibus t. f. q. p. omnem decimam, magnam et minutam,
quam ecclesia
Ut hoc ratum permaneat, sigilli
Hujus rei testes sunt
Actum est in capitulo
Sanson Mauvoisin, archevêque de Reims, et Josselin de Vierzy, évêque de Soissons, sanctionnent un accord entre Simon, prieur de St-Martin-des-Champs, et Gerri, abbé d'Igny, au sujet de la dîme de Raroy, dépendant du prieuré de Sainte-Gemme.
Officii nostri auctoritate compellimur ecclesiarum ac monasteriorum
Vestre igitur petitioni annuentes, t. f. q. p. per presentem
scripturam notificare decrevimus, auctoritate nostra confirmatam esse concordiam
quam monachi de
Ideoque, pontificali auctoritate, sub anathemate interdicimus ne quis de his
sive de illis ulterius hanc concordiam rescindere vel inquietare presumat.
Ut autem hec scriptura firma et inviolabilis sit, sigillorum nostrorum
impressionibus eam muniri pre[cipimus].
Qnoniam igitur hanc conventionem ecclesia nostra et approbavit et confirmavit,
potestate nostra que nobis in nostros, divina auctoritate tradita est,
excommunicatum se noverit quicumque ex nostris ulterius hanc concordiam
rescindere vel inquietare temptaverit, nisi resipiens satisfecerit.
Ut autem hec scriptura pondus auctoritatis habeat, placuit nobis sigilli nostri
impressione confirmari.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Ut autem inviolabile robur hec scriptura obtineat, sigilli nostri impressione
comprobare voluimus.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum est hoc
Le pape Eugène
Quorum necessitatibus ac detrimentis benigno compatientes affectu, per presentia
scripta mandamus quatinus apud eundem fratrem
Manassé
Hoc autem tenore hoc confirmo, quod prefate decime medietatem
Post mortem vero vel conversionem ejus, tota decima ad ecclesiam cui facta est
elemosina, redibit.
Manassé er, lequel était lui-même
neveu de Gautier de Chambly qui, de chanoine de Paris, devint en 1085 évêque de
Meaux. Ives de Chartres qualifie claris natalibus ortum
Manassé Ier, qui en 1107 est cité avec ses frères Pierre et
Ansoud (Estournet, Origines des seigneurs de Nemours, 1912,
p. 18). Il est à considérer que, dans aucun des actes précédents
émanés de lui (nos213, 240, 254, 258, 270,
305) dont la plupart existent en originaux, Manassé secundus « qui eut pu être de mise au début de son épiscopat. On ne
s'expliquerait pas pourquoi tout à coup, entre le 1er juin
1148 et le cours de l'année 1151, il aurait éprouvé le besoin de recourir à
cette appellation distinctive, négligée durant quinze années de prélature. La
solution de ce problème nous apparaît plus simplement dans la substitution à
Manassé eManasses
secundus, comme Eudes Odo secundus.
Cette conclusion paraît confirmée par l'examen des listes nécrologiques de
St-Martin. On y rencontre un « Manasses episcopus Meldensis
« qui a dû mourir sous l'habit de saint Benoît, comme tous les frères commémorés
chronologiquement, et dont on ne saurait retarder l'inscription sur ces
diptyques jusqu'à la date où Simon
Manassé
Universas autem consuetudines et redditus illius villule quos prius habebant,
monachi retinuerunt.
Statutum est etiam quod si quis hominum vel feminarum de potestate
Similiter si aliquis ex gente vicecomitis infra supradictam potestatem venerit,
Vicecomes eum ibi requiret et habebit.
Feodos autem militum, concedentibus monachis, sibi et heredibus suis
retinuit.
Quicquid tamen predictus vicecomes
Sapientum autem virorum consilio, concessit
Heredes autem eorum nec in potestate nec in justicia amplius hereditabunt.
Monachi officialem suum, ad faciendum justiciam, ponent liberum omnino ; et si
quid Vicecomiti forisfecerit, in curia prioris predicte ville
Vicecomes etiam officialem suum ponet, liberum omnino, nisi terram teneat unde
redditus aliquos ecclesie debeat.
Quilibet siquidem officialium, sine altero, submonitionem facere non poterit
nec justiciam.
Confederati, inquam, erunt officiales sacramento quod
Si vero homines pr. potestatis de censu vel aliis redditibus forisfecerint,
officialis monachorum in eorum curia submonitionem faciet, presente officiali
Vicecomitis, et si quid pecunie pro forisfacto acceptum fuerit, medietatem
uterque habebit.
St autem de aliis forisfactis causa agitabitur,
Licebit etiam Priori
Denique, si in causis agendis, vadimonia bellorum emerserint, apud
Si qua monachis injuria ab aliquo illata fuerit, unde per se emendationem
habere non possint, antequam ab aliqua seculari potestate vindictam requirant,
ab ipso Vicecomite vel a dapifero suo requirent.
Si vero ipsi non emendaverint, monachi ad quemcunque voluerint ultionem
requirent.
Subscripsimus etiam, ad tollendam penitus occasionem scismatis, quod in
suprad. potestate heredes
Si quis autem huic nostre assertioni scienter obviaverit, episcopali eum gladio
feriendum decernimus, nisi resipuerit.
Actum publice
Monachis :
Militibus :
Famulis :
Ut autem hoc ratum permaneat, sigilli mei karactere concordiam istam confirmo,
attestor etiam
Manassé er, lequel était lui-même
neveu de Gautier de Chambly qui, de chanoine de Paris, devint en 1085 évêque de
Meaux. Ives de Chartres qualifie claris natalibus ortum
Manassé Ier, qui en 1107 est cité avec ses frères Pierre et
Ansoud (Estournet, Origines des seigneurs de Nemours, 1912,
p. 18). Il est à considérer que, dans aucun des actes précédents
émanés de lui (nos213, 240, 254, 258, 270,
305) dont la plupart existent en originaux, Manassé secundus « qui eut pu être de mise au début de son épiscopat. On ne
s'expliquerait pas pourquoi tout à coup, entre le 1er juin
1148 et le cours de l'année 1151, il aurait éprouvé le besoin de recourir à
cette appellation distinctive, négligée durant quinze années de prélature. La
solution de ce problème nous apparaît plus simplement dans la substitution à
Manassé eManasses
secundus, comme Eudes Odo secundus.
Cette conclusion paraît confirmée par l'examen des listes nécrologiques de
St-Martin. On y rencontre un « Manasses episcopus Meldensis
« qui a dû mourir sous l'habit de saint Benoît, comme tous les frères commémorés
chronologiquement, et dont on ne saurait retarder l'inscription sur ces
diptyques jusqu'à la date où Simon
Vente faite par les Religieux de Saint-Martin-des-Champs au profit de ceux de Saint-Martin de Pontoise, de tout ce qu'ils avaient à Jouy, moyennant une redevance de trente-cinq sols parisis de rente. — (Acte perdu).
Passage à St-Martin-des-Champs du rouleau mortuaire d'Ebles de Turenne, abbé de Tulle.
Omnipotens pius, etc.
(Orate) pro
Le prieur Simon détache de la rente de deux mares, au poids de Paris, que doit l'église d'Heudicourt à St-Martin pour l'autel de Revelon, trois firtons (quarts de marc) qui seront versés au prieur de Cappy pour l'autel de Longueval.
Cirographum.
Notum sit t. p. q. f. omnibus Sancte Ecclesie fidelibus quod
eHujus rei testes sunt
Actum est
Datum
Le roi Louis
La reine-mère Adèle [Adélaïde] avec son mari Mathieu [de Montmorency] approuve, comme dame de Senlis, le don fait à St-Martin par feu le préchantre Barthélemi de vignes à Rieux.
Consulens salubriter ad salutem animarum, humane utriusque sexus creature rebus
transitoriis habundanti Divina sic hortatur pagina : « Abscondite elemosinam in
sinu pauperis, et ipsa oret pro vobis ad Dominum, quoniam sicut aqua extinguit
ignem, ita elemosina extinguit peccatum ».
Quod ore audientes et corde revolventes animarumque nostrarum refrigerio
peccatorum innumeris exustionibus obnoxias aliquantulum providentes,
Quasquidem
Totas autem vineas post suum decessum ecclesia
Milon, évêque de Térouanne, confirme aux religieux de Cercamp la chapelle St-Hilaire, que ceux de St-Martin-des-Champs leur ont donnée.
Quia in eo positi sumus ut ad removendam tocius discordie et contentionis
occasionem, ex commisso nobis officio, universis in futurum consulere debemus,
illis potissimum qui, sancte Religioni mancipati, ex occupatione divini cultus,
non possent nec licet mundanis vaccare negotiis, ut in sancto, sine strepitu,
permaneant voto ac debita tranquillitate perfruantur, nostrum est providere.
Inde est quod
Actum
Hugues, abbé de Cercamp, donne au prêtre Baudoin l'église Saint-Hilaire-au-Bois à titre viager.
Noverint tam presentes quam futuri quod
Signum
Signum
Signum
S.
S.
S.
S.
Cet arrangement n'a pu se l'aire qu'après la confirmation accordée par l'évêque de Térouanne, à la suite de laquelle il est inscrit au Cartulaire de Frévent. L'autre limite est la date funèbre de Hugues, abbé de Cercamp.
Vers 1134, Baudoin étant simple clerc (clericus et nondum
sacerdos) avait reçu du prieur Thibaud 206).
Le pape Anastase
Dilectis filiis
Que piis locis intuitu pietatis ab aliquibus conferuntur, eorum oblatio
inconcussa debet servari et, ne pravorum instinctu ab aliquo perturbentur, ea
convenit Apostolice Sedis munimine roborari.
Eapropter, dilecti
Nulli ergo hominum fas sit hanc nostre confirmationis paginam temerario ausu
infringere, vel ei quomodolibet contraire.
Si quis autem — se noverit incursurum.
Galeran
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod
queSi quo autem anno erit defectio harengorum, sicut contigere aliquotiens solet,
tunc pro unoquoque millenario harengorum reddantur monachis
Si autem prepositus fecerit nuntium morari ultra tertium diem, expensas ejus
deinde persolvet ex suo proprio prepositus.
Hiis testibus :
Cette charte se place, ainsi que les suivantes, entre le 27 octobre 1147, date
de la bulle d'Eugène 299) et le 14 décembre 1154, date de la
bulle d'Adrien 343).
Nous classons ces actes de Galeran A) mention des enfants, sans désignation de nom, antérieurement
au baptême de l'aîné des fils, Robert (nº 337, 338) ; — B) association de Robert à sa mère Agnès comme témoin d'actes
paternels (nº 339, 340) ; — C) mention du
consentement de Robert (nº 341) ; — D)
association de Robert à ses parents dans l'intitulé de l'acte (nº 342).
Galeran
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod
Testibus :
Cette charte se place, ainsi que les suivantes, entre le 27 octobre 1147, date
de la bulle d'Eugène 299) et le 14 décembre 1154, date de la
bulle d'Adrien 343).
Nous classons ces actes de Galeran A) mention des enfants, sans désignation de nom, antérieurement
au baptême de l'aîné des fils, Robert (nº 337, 338) ; — B) association de Robert à sa mère Agnès comme témoin d'actes
paternels (nº 339, 340) ; — C) mention du
consentement de Robert (nº 341) ; — D)
association de Robert à ses parents dans l'intitulé de l'acte (nº 342).
Galeran
Sciatis me dedisse et concessisse
Ideoque vobis mando et precipio quatinus eos in pace et honorifice et plenarie
eam habere faciatis.
Testibus subscriptis :
Cette charte se place, ainsi que les suivantes, entre le 27 octobre 1147, date
de la bulle d'Eugène 299) et le 14 décembre 1154, date de la
bulle d'Adrien 343).
Nous classons ces actes de Galeran A) mention des enfants, sans désignation de nom, antérieurement
au baptême de l'aîné des fils, Robert (nº 337, 338) ; — B) association de Robert à sa mère Agnès comme témoin d'actes
paternels (nº 339, 340) ; — C) mention du
consentement de Robert (nº 341) ; — D)
association de Robert à ses parents dans l'intitulé de l'acte (nº 342).
Galeran
Et hoc feci assensu et concessu
Testibus
Cette charte se place, ainsi que les suivantes, entre le 27 octobre 1147, date
de la bulle d'Eugène 299) et le 14 décembre 1154, date de la
bulle d'Adrien 343).
Nous classons ces actes de Galeran A) mention des enfants, sans désignation de nom, antérieurement
au baptême de l'aîné des fils, Robert (nº 337, 338) ; — B) association de Robert à sa mère Agnès comme témoin d'actes
paternels (nº 339, 340) ; — C) mention du
consentement de Robert (nº 341) ; — D)
association de Robert à ses parents dans l'intitulé de l'acte (nº 342).
Galeran
Salubre remedium est divitibus hujus seculi de propriis possessionibus
Hoc itaque intuitu
Retinuimus tamen in manu nostra
Consuetudinem etiam veniendi ad eosdem molendinos ab hominibus de
Quod si eos consuetudinem istam evitantes ad alios molendinos euntes, vel inde
redeuntes invenerint, data est a nobis eis et eorum famulis potestas capiendi
eos et summarios eorum cum annona vel farina ; homines vero quos ceperint ad
prepositos nostros de
Si vero prefatis monachis complacuerit, licebit eis
Superest aliud, quod et presentibus notificare et ad posterorum noticiam
transmittere curavimus, videlicet quod, postquam prefati monachi in castello
pontem lapideum construere ceperent, c. solidos in pedagio ejusdem
castelli singulis annis eis reddendos habebunt, et in talibus terminis,
videlicet
Istud vero ita
statutum est,
Determinatum etiam fuit quod supradicti monachi eundem pontem restituent,
quociens illum quolibet casu pejorari contigerit.
Ipsis vero si voluerint in arcubus ejusdem pontis molendinos facere licebit, et
piscaturam eorum et eciam supradictorum habere.
Nos vero quicti monachorum consulere et debitam eis tuicionem impendere
desiderantes, omnes eorum possessiones et consuetudines in eo tempore permanere
concedimus, quas predecessorum nostrorum temporibus habuerant,
Galeran
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod
Testibus subscriptis :
Cette charte se place, ainsi que les suivantes, entre le 27 octobre 1147, date
de la bulle d'Eugène 299) et le 14 décembre 1154, date de la
bulle d'Adrien 343).
Nous classons ces actes de Galeran A) mention des enfants, sans désignation de nom, antérieurement
au baptême de l'aîné des fils, Robert (nº 337, 338) ; — B) association de Robert à sa mère Agnès comme témoin d'actes
paternels (nº 339, 340) ; — C) mention du
consentement de Robert (nº 341) ; — D)
association de Robert à ses parents dans l'intitulé de l'acte (nº 342).
Hugues
Quoniam ea que ecclesiis
Apud
Si quis autem ista vel auferre eis vel imminuere presumpserit, nisi penituerit
aut satisfecerit, sit anathema maranatha.
Cette charte se place, ainsi que les suivantes, entre le 27 octobre 1147, date
de la bulle d'Eugène 299) et le 14 décembre 1154, date de la
bulle d'Adrien 343).
Nous classons ces actes de Galeran A) mention des enfants, sans désignation de nom, antérieurement
au baptême de l'aîné des fils, Robert (nº 337, 338) ; — B) association de Robert à sa mère Agnès comme témoin d'actes
paternels (nº 339, 340) ; — C) mention du
consentement de Robert (nº 341) ; — D)
association de Robert à ses parents dans l'intitulé de l'acte (nº 342).
Le pape Adrien
Que a nobilibus viris piis locis et religiosis personis devotionis intuitu et
rationabili providentia conferuntur, in sua volumus stabilitate subsistere et,
ne in posterum refragatione pravorum hominum perturbentur, confirmationis nostre
munimine roborare.
Quocirca,
In comitatu
Reliqua etiam beneficia que idem Comes predicte ecclesie pietatis intuitu
dignoscitur contulisse.
Nulli ergo omnino hominum fas sit ipsam donationem temerario ausu infringere,
seu quibuslibet molestiis perturbare.
Si quis autem — — se noverit incursurum.
Thierri, évêque d'Amiens, confirme aux moines de St-Martin l'église St-Gervais
d'Encre, à eux donnée, sous son devancier Guérin, par Hugues
In
Ad pastoralem sollicitudinem specialiter pertinet, jus ecclesiasticum a malis
et importunis hominibus liberare, et cum extraordinarie libertas Ecclesie
ducitur, in quantum prevalet, ad ordinis lineam reducere ; et quoniam lilterarum
vis est
preteritorum vel absentium facta posteris presencia facere, et omnem
ambiguitatis notam vel controversie questionem de medio auferre ; quo ordine
ecclesia
Siquidem predictus
Nostris vero temporibus, post decessum predicti
Nos igitur ecclesiam
[Sed, ne forte presbiterorum parrochialium prebendas successores eorum ad jus
presbiterii pertinere confingant, quoniam aliquando capellani fuerint illi simul
et canonici, determinamus expresse quod nichil penitus in prebendis, ex jure
presbiterii, debeant habere capellani, quicumque successuri sunt.
Hoc autem satis ipsius rei demonstrat evidentia, cum
Si enim essent prebende de jure parrochiali, ex quo capellanus fuit, utique
simul et canonicus fuisset.
Ut igitur litis et calumpnie precidatur omnis occasio, statuimus ut, post
decessum capellanorum qui nunc sunt, prebende ipsorum irremissibiliter in
possessionem et usum transeant monachorum].
Ne igitur rei hujus a memoria hominum excidat sed ut, decurrente tempore per
etates, et ipsa decurrat, ad monumentum pretaxati monasterii presens scriptum
fecimus et sigillo nostro communimus, et, ne ab aliqua ecclesiastica vel
seculari persona hec nostra confirmatio ausu temerario impetatur, sub anathemate
interdicimus et ipsum scriptum personarum nostrarum et eorum qui huic donationi
interfuerunt subscriptionibus roboramus.
Thibaud Ier, évêque de Senlis, confirme un accord entre
Simon, prieur de St-Nicolas d'Acy, et un clerc homonyme, au sujet d'une dîme
donnée au prieuré.
Quos cum personis et canonicis Ecclesie nostre causa pacis et concordie sepe
conveniens, tandem, sicut in presenti scripto continetur, discordiam partis
utriusque removimus.
Monachi de caritate sua
Ego etiam tam prece
Et ut successores nostri Episcopi hoc idem faciant, justum fore decerno.
Sigilli vero nostri munimine et impressione, ne deleri valeat, posterorum
notitie trado, testibus qui interfuerunt subnotatis :
Thibaud Ier, évêque de Senlis, élu après la mort de Pierre
Ier (8 avril 1151), est encore cité en 1154 ; Amauri
l'avait remplacé dès
La mention du doyen Ybert ne peut être d'aucun secours pour mieux préciser la
date de cet acte. Nommé dès 1138, Ybert fils de Réri de Dammartin, occupa le
décanat de Senlis jusqu'à sa mort survenue un Ier septembre,
probablement en
Gauslin de Lèves, êvêque de Chartres, confirme à Saint-Martin les églises d'Orsonville avec les dîmes d'Ecurie et de Gauvilliers, et lui concède l'église de Gouillons.
Pastoralem condecet sollicitudinem modis omnibus religionem propagare, eamque
congruo sustentare suffragio ; quia, sine vere religionis cultu, nec fraterna
caritas potest subsistere, nec gratum
Eapropter
Insuper etiam in villa de
Et in
Preterea, ecclesiam de
Et ne aliquis pertinax vel indevotus, diabolice inspirationis instinctu, huic
nostre concessioni contraire presumat, ipsam presenti scripto et sigilli nostri
munimine corroborari fecimus.
Ilis testibus :
Le prieur Simon, en reconnaissance des nombreuses libéralités du convers Chrétien, établit quatre pitances générales pour la communauté, assigne des revenus pour les dons aux pauvres le Jeudi-Saint, pour une fourniture quotidienne de sept pains à l'Aumône, sur diverses propriétés et notamment sur la dîme de Bagneux, acquise par engagement de Raoul, fils du vicomte de Corbeil.
Notum sit t. f. q. p.
Quarta in translatione
Huic autem refectioni, assensu totius capituli, deputati sunt semper
Preterea idem emit prata de
Cumque his omnibus dedit
Hec autem auctoritate et assensu domni abbatis
Insuper cellarium, capitulum et
Sciendum est quod ipse
Misit et in decima de
Invadiavit quoque quandam decimam que est apud
Bagneux, ca. et ar. Sceaux. — Raoul, frère d'Anseau Ier,
vicomte de Corbeil, cité en 1149 dans un acte d'affranchissement (Depoin, Les Vicomtes de Corbeil, pp. 10, 55 ; Poupardin,
— Le convers Chrétien exerçait la profession de tailleur. Il mourut une dizaine d'années environ après son entrée en religion, et se trouve inscrit aux diptyques funèbres (Bibl. Mazarine, ms. 3346, fol. 9) sous la dénomination « Xristianus sartor ».
La date de cet acte a pour limites la désignation de Simon Ier comme prieur sur la fin de l'année 1150 (nº 320) et
son remplacement par Guillaume Ier, déjà en charge le 22
mars 1158, et probablement dès
Thibaud, abbé de St-Maur-des-Fossés, cède aux moines de Gournay-sur-Marne, pour quatre livres de Provins, quatre arpents de terre donnés à son monastère par Pierre de Berchères, et en investit le prieur de Gournay, Nicolas.
Universa vanitati videmus subjacere et multa, a veteribus prius gesta, per
antiquitatem temporum ab hominum memoria deperire.
Unde
ororHec siquidem terra
Cum enim
Hanc itaque terram quam postea absque calumpnia possedimus, fratribus
Ut autem omnia, que prelibata sunt, rata permaneant, hanc scedulam ymaginis
nostre impressione roboravimus et testium nomina subtus scribi fecimus.
Testes ex parte Abbatis :
Testes de parte
Actum publice,
Galeran
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod
Et donamus eis et firmamus censum quam ipse
queTestibus subscriptis :
Agnès, dame de Livry, donne au prieuré de Gournay-sur-Marne, du consentement de ses fils, sept sols de cens à Roissy. (Acte perdu).
Thibaud, évêque de Paris, confirme au prieuré de Gournay-sur-Marne tout ce qui,
dans l'étendue de son fief, a été concédé aux moines par le vénérable comte de
Meulan, Galeran
Notum sit omnibus p. et f. quod
Insuper decimam tocius redditus quod
Consuetudinem etiam veniendi apud molendinos, ab hominibus de
Si vero prefatis monachis complacuerit, licebit eis
Insuper monasterium de
Preterea venditionem terre quam fecit eis
quePiscatoriam etiam quam idem comes prefatis monachis donavit, et censum quem eis
domina
et
Preterea elemosinam que facta fuit pro
Hec igitur omnia ut futuris temporibus inconcussa et rata permaneant,
privilegii nostri auctoritate et sigilli nostri impressione firmavimus.
Au rebours de la précédente, beaucoup plus étendue, du 13 octobre 1147 (nº 300), cette charte de Thibaud, dont nous possédons l'original,
n'est en aucune façon un document ecclésiastique. Il ne comporte ni préambule
dévot, ni sanction religieuse. C'est un acte féodal, homologuant d'autres
contrats purement civils. La question de savoir s'il pourrait s'agir du « fief
de l'évêché de Paris » ne se pose même pas : il suffirait de lui opposer les
termes du privilège de Girbert, en 1123, qui se place à l'unique point de vue
d'une constatation des droits acquis par l'église Notre-Dame de Gournay, du chef
de donations antérieures et de confirmations royales (nº 165,
t.
163, t.
La formule qu'emploie le prélat est celle d'une concession : « concessi...
que... comes Mellentinus et uxor ejus... dederunt de feudo nostro. » Mais ce ne
sont pas seulement les propriétés transmises par Agnès de Garlande à sa fille et
à son gendre qui dépendent du fief de Thibaud ; le cens de Roissy, donné par
Agnès de Livry, veuve de Guillaume
La législation excluait les moines de tout exercice d'un pouvoir féodal ; mais en quittant la vie claustrale pour entrer dans le clergé séculier, Thibaud avait repris tous ses droits : une part de l'héritage de son père devait lui revenir, au moins à titre d'usufruit. Son oncle, l'archidiacre de Paris, Etienne de Garlande, avait bien administré la châtellenie de Gournay comme tuteur de la future comtesse de Meulan. Etienne avait personnellement une puissance féodale, comme le prouve l'épisode de Hugues de Montjay, et il se peut que Thibaud fût autorisé à revendiquer son héritage.
L'existence du prénom de Thibaud dans la maison de Montlhéry, issue non pas en ligne directe, mais par alliance, de Thibaud Fil-Estoup, forestier de Robert-le-Pieux, est constatée par des textes qui font descendre une branche de seigneurs de Villeneuve d'un frère de Gui-le-Grand, Hugues, père de Thibaud-Payen. Il est donc naturel que ce prénom se soit transmis à un arrière-petit-fils de Gui-le-Grand par son fils Gui-le-Rouge.
Galeran
Sciatis quod monachi de
Testes sunt
Le prieur de Gournay n'est plus Guillaume qui occupait cette charge le 14
décembre 1154 (nº 344). Ce religieux est devenu, croyons-nous,
prieur de St-Martin-des-Champs, par suite de la retraite, volontaire ou imposée,
de Simon de Melto, Le nouveau prieur H... (probablement un Hugues) fut remplacé, dès 1161/1162, par Foulques, comme le
montre une charte de la comtesse douairière Agnès de Meulan, datée de
Les mandements de Galeran 351) mais antérieurs au diplôme de Louis
354).
Galeran
Sciatis monachos de
Hanc concessionem facio pro amore et petitione H. prioris et
Testes sunt :
Le prieur de Gournay n'est plus Guillaume qui occupait cette charge le 14
décembre 1154 (nº 344). Ce religieux est devenu, croyons-nous,
prieur de St-Martin-des-Champs, par suite de la retraite, volontaire ou imposée,
de Simon de Melto, Le nouveau prieur H... (probablement un Hugues) fut remplacé, dès 1161/1162, par Foulques, comme le
montre une charte de la comtesse douairière Agnès de Meulan, datée de
Les mandements de Galeran 351) mais antérieurs au diplôme de Louis
354).
Le roi Louis
Ecclesie
Jura possessionum ecclesiasticarum quas, ex debito administrationis regie,
decet nos protegere, in lucem volumus deducere astipulatione nostre scripture,
patris nostri bone memorie
Que omnia cum pater meus Rex predicte ecclesie firmaverit et monachis, Nos
proinde rata habentes, in perpetuum confirmavimus.
Ceterum
Similiter omnes decimas omnium bladorum suorum de eodem honore in molendinis et
in omnibus redditibus.
Decimam vini de
Decimam tocius redditus quem habet
Decimam ejus quem habet
Apud
Medietatem duorum molendinorum que
Consuetudinem veniendi ad molendina, ab hominibus de
Monasterium de
Piscatoriam suam de
Apud
In molendinis de
Hec omnia ecclesie de
Actum puplice
Astantibus in palatio nostro quorum subposita sunt nomina et signa.
S.
S.
S.
S.
Data per manum
Par un acte daté de 1157, Galeran
Cependant la charte de Louis econsanguineus noster « appliquée par la chancellerie à un personnage qui
n'appartient point à l'agnation royale.
Donations à St-Martin-des-Champs sous le règne de Louis
L'église de
L'autel et l'église de
L'église
La dîme de
La dîme de
L'église de
Le tiers de toute la dîme de
Le tiers de toute la dîme d'
La dîme des vignes d'
La dîme d'une terre et de vignes à
Le tiers de la dîme du vin à
Le tiers de l'autel de
Le huitième de la dîme de
La dîme de
La moitié de la dîme de
Une part des dîmes de
Une part de la dîme de
(Entre 1147 et 1157)
Thibaud, évêque de Paris, adresse au prieur Simon une charte de confirmation générale des biens de St-Martin-des-Champs dépendant de son diocèse.
Religiose viventibus in spiritualibus ad salutem animarum suarum, nostrum est
consulere et in temporalibus, ex nostris et aliorum beneficiis, vite presentis
subsidia
providere, et provisa tueri.
Eapropter que, predecessorum nostrorum tempore el nostro ecclesie
Moisselles, ca. Ecouen, ar. Pontoise. — Il n'est point question de cette dîme
dans la bulle du 2 juin
Etienne Boucheau se fit moine à St-Martin ; son nom figure dans les dyptiques
funèbres du e
Thibaud, évêque de Paris, notifie un échange conclu en sa présence, à
Moissy-Cramayel, un 22 mars par Guillaume Ier, prieur de
St-Martin, et la restitution à l'Église ce même jour, par Milon, chevalier de
Fourches, d'une dîme que le prélat offre au Prieuré.
Eadem etiam die,
Hoc autem factum est in presentia nostra apud
Actum
Au cours d'une tournée pastorale, l'évêque Thibaud se trouvant à Moissy un 22
mars, est intervenu dans deux actes concernant St-Martin et, de retour à Paris,
leur a donné une forme juridique. La date 1157 qui, d'après le style de Pâques,
comprend la période du 31 mars 1157 au 20 avril 1158, donne lieu de penser qu'il
s'agirait du 22 mars
Massiacum est Moissy-Cramayel, ca. Brie-comte-Robert, ar.
Melun.
Le prieur Guillaume Ier dresse un acte de notoriété
enregistrant les clauses d'un arbitrage entre son monastère et l'abbaye de Cuissy,
au sujet du village de Dizy : les arbitres choisis étaient Sanson Mauvoisin,
archevêque de Reims, et Barthélemi, évêque de Laon. (Extrait.)
Cyrographum.
Frequenter accidere consuevit ut ea que, bono pacis et caritatis conservande
inter homines, a probis et sapientibus constituta sunt, oblivio deleat a memoria
hominum et revocet ad perniciem contentionis quod salubriter terminatum fuerat
per consilium bonitatis.
Hujus igitur mali vitandi gratia,
Ea scilicet conditione ut habeant quicquid juris nostri erat apud
Ut autem ista constitutio,
etc.Actum est
Simon d'Oisy, vicomte de la Ferté-Ançoul, et sa femme Ade accordent aux Bons-Hommes, pour s'y établir, le bois de Raray, et le dégagent des droits d'usage qu'y avaient les moines de St-Martin-des-Champs, à la suite d'un accord avec le prieur Guillaume et Renouf prieur de Marnoue.
Ad nostras pervenit aures quorumdam, quos dicimus Bonos homines, sanctæ
religionis fama et bonæ conversationis rumor.
Et quia certum erat quod
Hujus rei testes sunt
.
Le prieur Guillaume Ier acense au prêtre Gautier, fils de
Masselin de Montfort, la maison de Garnier de Saint-Marceau, à Paris, —
(Extrait).
Noverint presentes et posteri
— — — Hujus rei testes sunt, ex parte monachorum :
Thibaud, évêque de Paris, homologue un contrat par lequel Heudiarde, converse à St-Martin, a donné au monastère ses propriétés mobilières et immobilières, au temps du prieur Guillaume, qui lui a assuré dans le couvent tout ce qui lui serait nécessaire pour vivre.
Quod tempore
Quod ut inconcussum
Thibaud
Existencium presencie et futurorum posteritati notum facio quod monachi
Precipimus igitur ut deinceps absque contradictione et omni inquietatione,
habeant monachi quarragium in pace, sicut superius divisum est, et omnes alias
consuetudines in corveiis et in omnibus aliis, prout tempore patris mei habuerunt.
Si quis autem contra hoc facere presumpserit, a justiciis meis coherceatur, et
sinon emendaverit, vel per pecuniam, vel per penam corporalem, vel per utrumque
constringatur.
Ne vero hoc possit oblivione deleri, et a posteris infirmari, sigilli mei
impressione et nominis mei
Testes inde habentur :
Thibaud, évêque de Paris, notifie qu'Archer de la Queue a cédé à l'hospitalier de Saint-Martin le droit de pressurage sur les vignes de Clamart appartenant à l'abbaye, du consentement de son seigneur Guillaume de Viroflay.
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, scripti presentis annotatione et
sigilli nostri impressione roborari fecimus.
Thibaud, évêque de Paris, à la requête de Clérembaud, curé de Moussy, et du consentement de Guermond, archidiacre de Parisis, autorise le prieuré de St-Martin à percevoir une rente annuelle de vingt sols sur la cure de Moussy.
Cujus pie petitioni assensum prebentes, assensu
Et ne hoc ab aliquo possit infringi, scripto et sigillo nostro confirmari
precepimus.
Thibaud, évêque de Paris, par amour pour St-Martin-des-Champs, confirme, du consentement de l'archidiacre Guermond, la cession faite à St-Nicolas d'Acy par Jean, échanson du Roi, de l'assentiment de son fils Pierre, de ce qu'il avait usurpé dans la dîme de Villeron, moyennant une indemnité de 22 livres.
Ego autem, petitione ipsius, pro amore quem habebam ad
Thibaud, évêque de Paris, constate le droit de propriété de St-Martin-des-Champs
sur des vignes que son neveu Barthélemi détient en viager à Fontenay-sous-Bois, et
sur d'autres concédées par le feu prieur Eudes
Illo vero decedente, ad ecclesiam
Quod ne temporum successu possit abholeri, ad testimonium veritatis placuit
nobis scripto memorie commendare, et sigilli nostri munimine et testium
subsignatorum confirmare assercione.
Item notum fieri volumus quod magister
Mathieu Ier de Montmorency règle la distribution d'une rente
de dix livres léguée par son père Bouchard
Notum vobis fieri volo et o. t. f. q. p. quod
De his
Quod si dominus
Si vero pred. servientes fiduciam jamdictam facere ipsis monachis renuerint, et
dominus
Eapropter volo ut ipsa charta testimonio et auctoritate sigilli
.
Thibaud, évêque de Paris, ayant laissé vingt livres parisis par testament à dom Nicolas, sous-prieur de St-Martin, intendant de sa maison épiscopale, en reconnaissance de ses services, celui-ci les offre en y ajoutant encore cent sols, à sa communauté pour acquérir des revenus. Le prieur Guillaume les donne à Foulques prieur de St-Léonor de Beaumont, à la charge d'une rente perpétuelle de 25 sols destinée à servir aux moines de St-Martin un repas complet de poissons de Seine, ou deux repas de harengs frais, suivant la saison, au jour anniversaire de Nicolas.
Sciant presentes et futuri
Ipse vero
Statutum est, assensu tocius capituli, quod qui hanc conventionem sive
pactionem infregerit, anathema sit.
La mort de l'évêque Thibaud est commémorée le 8 janvier par l'obituaire de la
cathédrale de Paris et par le Livre des Anniversaires, du eObituaires de la province de
Sens, Depositio Theobaldi
episcopi portée au 8 des calendes de mars (22 ou 23 février) sur un des
nécrologes de St-Germain-des-Prés (Ib. p. 281). Quant à la
transposition au 24 juin de l'obit de Thibaud de Paris sur le Nécrologe de
Notre-Dame au e
Ces points établis, faut-il suivre, comme nous l'avons fait (Essai
sur la chronologie des évêques de Paris, Bulletin historique et
philologique, 1906), l'opinion de la
Le roi Louis
Regie benignitatis dignissima est cura
Qua consideratione moniti, notum facimus universis, presentibus pariter et
futuris, quod pro antecessorum nostrorum regum
Actum publice
Astantibus in palatio nostro quorum apposita sunt nomina et signa.
S.
S.
S.
S.
Henri, comte palatin de Troyes, constate que Gervais de Châtillon, sa femme Basle, fille d'Helloin de Damery, et Gérard, frère de Basle, ont renoncé à tout droit de vicomté ou de voirie sur la terre de St-Martin à Sainte-Gemme.
Ut autem litis
et calumpnie in posterum precedatur occasio, hanc immunitatem et libertatem
memorate ville laudavi et concessi, statuens ut idem
Actum
Henri, comte palatin de Troyes, assure au prieuré de Ste-Gemme 20 setiers de blé de rente en échange de revenus qui lui ont été concédés.
Et ut hec commutatio rata et inconcussa permaneat, eam sigilli mei impressione
et testium subnotatione confirmari precepi.
Hujus confirmationis testes affuerunt :
Actum est hoc apud
Adam
Noverint tam presentes quam posteri, quod
Apud
Apud
Ad granchiam de
Apud
Quicquid etiam monachi habent apud
In castro etiam
Apud
Apud
Apud
Apud
In
Ego vero
Ad victum etiam capellani ejusdem ecclesie, dimidium modium annone
annuatim.
Captionem quoque quam super hospites
Omnium autem elemosinarum quas monachi habent, undecunque date fuerint, me
defensorem, prout ratio dictaverit, per omnia promitto, etc.
.
Henri de France, évêque de Beauvais, approuve la restitution des dîmes du vin à l'Isle-Adam, Parmain et Boullonville, faite à l'église Notre-Dame de l'Isle par Godefroi de Jouy et Raoul de Courcelles.
Pred. vero ecclesia de eadem decima presbitero de
In decima quoque annone de
Preter hec autem
Quia vero elemosinas fidelium nostrum est approbare, et prout res exigit,
litteris confirmare, predictorum fidelium elemosinas sigilli nostri auctoritate
firmamus ut in perpetuum rate permaneant et inconcusse.
Si quis vero ausu temerario donationes istas infringere presumpserit, anathema
sit.
Mathieu
Quoniam temporum diuturnitate et rerum instabilitate facta hominum deleri
noscuntur, nisi litterarum apicibus denotata, succedentium memorie tradantur,
Ut igitur hoc
donum ratum et inviolabile in perpetuum maneat, litteris adnotari et sigilli mei
auctoritate roborari feci.
Insuper et terminos in quibus predicta a transversario pontis, quicumque ille
fuerit, remota omni occasione et dilatione, sicut precepit pater meus, monachis
persolventur, assignare volui : ad Edictum,
Sal enim infra predictos terminos reddetur.
Hujus rei
testes sunt :
Le prieur Thibaud
Sub tali quidem pactione quod ecclesia
Insuper quod
tacemQuod si ecclesia
cemSimiliter si
cemSi vero, quod absit, statutis terminis neque consum neque legem ecclesia
Hec autem pactio inter utramque ecclesiam firmata est, ita quod carta
Actum
Ego frater
Sub tali quidem pactione — —
Renaud Ier, évêque de Meaux, constate que Hugues de La
Chapelle a engagé, pour 40 livres de Provins, à St-Martin-des-Champs, la dîme de
Boularre tenue par lui de Guy de Garlande et d'Arnoul dit Judas [de La
Chapelle].
Hoc autem vadium concesserunt filii ejus et filie et illi similiter de quorum
feudo ipsam decimam tenet, videlicet
Sciendum quod ipse
Hec autem decima in parochia
Nos autem auctoritate pontificali predictum vadium laudamus et confirmamus, et
sigillo nostro munimus, et hanc petitionem perturbantes ecclesiastice justicie
subicimus.
Gundacre, chevalier de Creil, en présence de l'évêque de Beauvais Henri, concède la grosse dîme de Brenouille et du Plessis Belleville à St-Nicolas d'Acy, et reçoit 23 livres provinoises du sacristain Giroud.
Notum facimus tam presentibus quam futuris quod quidam miles de
Postea vero, ab amicis sano accepto consilio, pro magna decima earumdem
villarum, a domno
Et, ut inconvulsum et stabile permaneret, ipse
Hujus rei
testes sunt
Le prieur Thibaud
Notum sit omnibus quod venerabilis amicus noster,
Dedit et nobis vineas suas de
Insuper dimisit nobis omnia mobilia que inventa fuerint ad mortem ejus, que sub
legitimis testibus alibi non dederit, et
Ego quoque,
Ipse quoque cantor constituit nobis et promittit quod, singulis annis
Nos etiam constituimus ei ut, post mortem ad anniversarium ejus faciendum,
tribuantur
Quod si placuerit ei has
Signum
S.
S.
S.
S. magistri
S.
De monachis : S.
S.
S.
S.
Gervais de Chamigny, de concert avec ses frères Hugues, Gasce et Nivard chevaliers, et avec sa femme Elisabeth, et du consentement du seigneur féodal Hugues de Chamigny, donne une famille de serfs à l'église St-Pierre de Choisy.
Noverint universi presentes litteras inspecturi quod ego
Et ut hoc ratum sit, ego
Guillaume Louvel, châtelain d'Ivry, garantit dans toute l'étendue de sa terre, la sécurité de tout ce qui peut appartenir à l'église de Gournay-sur-Marne.
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod ego
Le pape Alexandre
Cum inter vos et dilectos filios nostros Canonicos
Postmodum vero cum in nostra presencia super proprietate sepius questio
tractata fuisset, causa pendente et adhuc dubia existente, de communi fratrum
nostrorum consilio, auctoritate qua fungimur statuimus ut
Quoniam igitur ipsi in sua obstinatione sistentes, infra terminum sibi a nobis
prefixum, alterum predictorum eligere contempserunt, Apostolica auctoritate
censemus, ut a proximis
Si autem illas a nobis infra
Ceterum si infra biennium utrum,
Barthélemi, évêque de Beauvais, constate que, moyennant 60 sols parisis que leur
a versés Aleaume, prieur de St-Nicolas d'Acy, Raoul de Balagny, sa femme Eudeline,
fille d'Aszon de Mello, et leur fils Raoul ont renoncé à toute revendication sur
le clos de vigne légué au prieuré par le chantre de Senlis, Barthélemi dont ils
étaient héritiers, et à la perception d'une rente de six
Notam fieri volumus tam futuris quam presentibus quod ecclesia
Preterea in clauso vinee que fuit
Has autem
Ut igitur donatio illa firma et inconcussa maneat, et a nullo deinceps
infirmari, aut aliquo modo commutari valeat, eam sigilli nostri auctoritate
firmavimus et presentis scripti patrocinio communivimus.
Le roi Louis
Noverint universi presenter
Sciendum vero est quod, ad preces nostras, abbas et conventus
Dedimus etiam et concessimus in perpetuam elemosinam supradictis Bonis
Hominibus
Ut hoc ratum permaneat, scripto commendari et sigilli nostri auctoritate
confirmari precipimus.
Actum
Signum comitis
S.
S.
S.
Data per manum
Roger, abbé des Fossés [Saint-Maur], notifie que les moines de St-Martin ont acquis de Pierre de Clacy, pour vingt livres de Provins, seize sols de cens à Noisy-le-Sec. Pierre a prêté caution par serment que lui, sire Guillaume de Cornillon et sire Soudan [de Massy] leur beau-père, garantiraient cette vente. L'abbaye de Fossés renonce à tout droit sur les cens de Noisy.
Quicquid autem ad ecclesiam nostram super hoc spectabat, assensu capituli
nostri, quietum eis et sine reclamatione imperpetuum concedimus.
Notum etiam facio quod idem
Juramento etiam fîrmavit quod heredes sui, post obitum ipsius, eandem garandiam
prestabunt.
Quod ne aliquis aliquando negare vel violare presumat, presenti sigillo et
presentium testium depositione roboravimus.
Sacerdos de
Hoc autem factum est
Le pape Alexandre
Justis petentium desideriis dignum est nos facilem prebere consensum et vota que a
rationis tramite non discordant, effectu sunt prosequente complenda.
Eapropter, dilecti
Maurice de Sully, évêque de Paris, et Hugues
Qui causam ipsam] ex consensu utriusque partis nobis commisit audiendam, et
Cum itaque diem ipsius constituissemus, interim pars utraque conveniens, in
hunc [modum, lite sopita, paci consensit.
Predictus
Decima quoque de
Si vero aliud quam terra vel annuum censuale
Legata quoque monachis ipsorum propria erunt.
De omnibus vero oblationibus predicte ecclesie in missis tam pro vivis quam
defunctis, a quocumque celebrate fuerint, in purificationibus quoque et
nuptiarum oblationibus, et de candela
Quod ut ratum et inconvulsum in posterum observetur, auctoritate apostolica,
scripti etiam presentis annotatione, et sigillorum nostrorum impressione
confîrmavimus.
Actum est hoc
Galeran
Hac ratione ea que fidelibus ecclesiis dantur, sigillis et cyrographis
muniuntur, ut et quibus res ecclesiarum dentur et earumdem rerum confirmatio ad
noticiam posterorum proferatur.
Notum sit igitur t. p. q. f. quod
Concessimus etiam modium salis apud
Ecclesiam quoque de
Quatuordecim solidos in terra
Terram de
Terram
tiTerram et silvam in
Terram et nemus que dicuntur
Terram
Molendinum nostrum ad firmam pro
queApud
Concessimus insuper et presentis scripti privilegio munivimus, statuentes ut
quascumque possessiones, quecumque bona eadem
In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis : Predictam videlicet
ecclesiam, cum suis clausuris, et omnibus ad eam pertinentibus, que ab ipsis
fundatoribus,
Terram quoque de
Totam villam
Silvam ejusdem ville ad monachorum et hospitum suorum usum.
Apud
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Terram
In vodo inter
Capellam de
li
Acta sunt apud
Moisselles, ca. Ecouen, ar. Pontoise. — Il n'est point question de cette dîme
dans la bulle du 2 juin
Etienne Boucheau se fit moine à St-Martin ; son nom figure dans les dyptiques
funèbres du e
Robert
Notum sit vobis me concessisse et firmasse omnes elemosinas quas pater meus
Insuper autem concedo donum quod pater meus et mater mea fecerunt de furno de
Testes sunt hii :
Moisselles, ca. Ecouen, ar. Pontoise. — Il n'est point question de cette dîme
dans la bulle du 2 juin
Etienne Boucheau se fit moine à St-Martin ; son nom figure dans les dyptiques
funèbres du e
Le prieur Gautier acquiert du chevalier de Clacy, sire Pierre, sa maison et sa vigne « sous le moûtier » de Noisy-le-Grand, en échange des droits que le prieuré avait à Noisy-le-Sec.
Ipse siquidem
Quod ut ratum sit et inconvulsum, sigilli nostri impressione et testium
subnotatione confirmatum est.
Testes ex parte nostra :
Le prieur Gautier acense à Dreux le Boucher une terre que lui avait donnée la femme d'Archer le Queux, en échange d'une terre dans la couture des moines auprès des murs de leur couvent.
Notum sit p. t. f. quod
Pro qua, nobis, annuente
Quod ut ratum sit et inconcussum permaneat, sigilli nostri karactere et testium
subnotatione corroboravimus.
Testes ex parte nostra :
Ex parte
Amauri, évêque de Senlis, à la sollicitation du prieur Giroud, confirme les propriétés du prieuré de St-Nicolas d'Acy situées dans son diocèse.
Carta Amalrici Silvanectensis episcopi, qua laudat et confirmat
dona collata ecclesie Sti Nicholai de Aciaco
Notum sit omnibus tam posteris quam presentibus,
Inprimis igitur, concedimus et confirmamus prefate ecclesie molendinum de
Insuper
In decima autem de
Terram quoque
que dicitur
Iterum
Insuper
Terram quoque quam
Insuper et quidquid habent in magna decima et minuta apud eandem villam, et
ecclesiam ipsius ville et domum quam
Terram quoque que est de elemosina
Et
Actum
Hugues
Revera magister
Utraque igitur parte ante nos constituta, cum causa diu esset agitata, tandem
pred.
Hoc idem
Quod ut inviolabiliter observetur, sigillo nostro roborari postulaverunt.
Actum
Maurice, évêque de Paris, constate la ratification par le mineur Pierre de la vente, consentie par son père Aleaume, d'une maison au chanoine Hugues.
Qua siquidem causa cum diu fuisset agitata, tandem pred.
Hoc idem
Quod ut inconcussum teneretur imposterum, sigilli nostri auctoritate roborari
postulaverunt.
Actum
Gui
Ego
Vendicabant monachi hac ratione decimam predictam, dicentes nemora que in
culturam
vertebantur et totam decimam predicti territorii quam in pace tenebant, ejusdem
feodi esse ; seque et illos a quibus data fuerat, a tempore predecessorum meorum
quiete possedisse.
Audita igitur quam pretendebant ratione, nolui super hac re eos amplius
inquietare, maxime quia prefata ecclesia bone apud nos opinionis est, et fratres
loci illius obtime conversationis.
Sciant igitur omnes quod ego, assensu et voluntate
Ut igitur hec
rata sint, et inconcussa permaneant, sigilli mei simul et uxoris mee auctoritate
munire curavi.
Hujus rei testes sunt :
Acta sunt hec
Le prieur Gautier, Dreux prieur de Nanteuil-le-Haudouin, et Robert prieur de
Moussy, règlent un différend survenu au sujet du tonlieu de Crépy-en-Valois, entre
St-Martin et Aubri de Bouqueval, comme tuteur de ses beaux-fils Pierre et Philippe
Sanglier, vassaux de Thibaud
Tempore
Per manum autem
Quod cum fecerit, mandabit hoc predicto
Si autem et illa absens fuerit, nuntiabitur majori suo vel preposito vel alicui
de hominibus suis, ita quod summa firme, quam firmarius pepigerit, nominabitur ;
postea idem
Quod si hoc infra
Verumptamen si ipse voluerit, sacramentum ab eo accipiet quod fideliter suam
portionem servabit et reddet sibi vel cui ipse jusserit, et justum compotum
faciet.
Sciendum etiam quod, si idem
Quando hereditas hujus partis quam
Huic conventioni et concordie interfuerunt
Juraverunt eciam quod, tam ipsi quam heredes eorum, conventionem istam monachi
garandiabunt per rectum contra dominum feodi, i[d est] contra
Quod totum ne oblivione posset deleri, per maliciam convelli, inscriptum et
cirographum redactum est, et sigillo conventus
Testes etiam appositi sunt ex utraque parte, qui his omnibus interfuerunt.
Testes ex parte monachorum :
Actum
Thibaud
Utile est ad memoriam revocare quod incommodum est per negligenciam
senescere.
Post mortem filii ejus qui majoriam habebit, majoria ecclesie
Testes inde habentur :
Actum apud
Datum per manum
Amauri, évêque de Senlis, notifie que Jean, échanson du Roi, du consentement de
sa femme Elisende, de ses enfants Pierre, Aélis et Mahaud, a renoncé en faveur du
prieuré d'Acy à tous ses
Spoponderunt autem et fide firmaverunt pariter se portaturos garandiam predicte
ecclesie super eisdem decimis, secundum quod justitia dictaverit ; quod si
facere non valerent, reddituros se acceptam pecuniam, infra annum, que supra
nominata est : si autem neutrum facerent, ipsis volentibus et laudantibus, a
nobis statutum est quatinus eos, sine fatigatione prefato ecclesie,
excommunicationis sententia feriremus, donec satisfacerent.
Hec autem ut rata et inconvulsa permanerent, litteris annotata sigilli nostri
caractere et testibus subnotatis corroboravimus.
La date de cet acte a pour limites le décès de l'évêque Thibaud, prédécesseur
d'Amauri, et la date funèbre de celui-ci. Le Nécrologe de la cathédrale de
Senlis (ms. lat. 17049) porte (p. 435) : «
L'acquisition des dîmes de Villeron, n'étant point comprise dans la charte
d'Amauri en 1166 (nº 390), doit se placer apparemment au début
de
Béatrice de Rochefort, femme de Dreux de Pierrefonds, donne à
St-Martin-des-Champs, avec l'approbation du roi Louis
Ego
Béatrice de Rochefort agissant seule, comme dame de soi, est donc veuve. Son
mari, Dreux de Pierrofonds, fut l'un des chevaliers qui accompagnaient Louis
Des lettres de Mathieu, abbé de St-Denis en 1284 (Arch. nat., S 1409, nº 18)
portent qu'il eut sous les yeux « cartam beate memorie Beatricis de Petrofonte,
filie quondam comitis Montifortis ». Montfort ne fut érigé en
comté qu'en 1226 en faveur d'Amauri Rochefort que l'abbé de St-Deuis a voulu parler dedi et concessi
quicquid habebam vel possidebam in villa que Bonnelles.
Moisselles, ca. Ecouen, ar. Pontoise. — Il n'est point question de cette dîme
dans la bulle du 2 juin
Etienne Boucheau se fit moine à St-Martin ; son nom figure dans les dyptiques
funèbres du e
Agathe de Pierrefonds [fille de Dreux] renonce, pour l'âme de ses parents, au droit de tensement qu'elle percevait à Viarmes.
Ego
Hujus rei testes sunt, etc.
Gui
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod ego
Pro hac vero concessione
Quod ut ratum sit, litteris nostris et sigillo meo corroboratum et testibus
subnotatis communitum [est].
Testes ex parte
mea interfuerunt
Ex parte Prioris :
Gui
Ego
Noverint tam presentes quam posteri quod uxor
Cum autem, processu temporis, res in manum nostram devenerit, ego
Affuerunt testes
Milites :
Quod ut ratum et firmum permaneat, sigilli nostri auctoritate corroboramus.
Actum publice
Le prieur Gautier vend à Foulques, prieur de Gournay, une rente de dix-huit setiers d'avoine sur le moulin de Noisiel ; Foulques la donne à Gournay pour y fonder son anniversaire.
Itaque constituimus et ipsius anniversarium fieri et de pred.
Ut autem hec constitutio temporibus futuris inviolabiliter observetur, scripti
presentis annotatione, cum tocius capituli nostri assensu et sigilli nostri
impressione confirmavimus.
Agnès, comtesse [de Meulan] et ses fils renoncent à exiger des moines de
Gournay-sur-Marne l'exécution du contrat passé entre le comte Galeran
Querela siquidem erat inter nos et ipsos de ponte lapideo construendo quem
dominus
Sed quia absque voluntate et assensu conventus hoc fecisse probatur, illius
pactio inanis jure et vacua judicatur.
Quia igitur nulla ratione ad hoc opus cogi poterant, eorum voluntati omnino
dimisimus.
Preterea molendina illa que facere disponebamus, quia injuste et ad dampnum
ecclesie fieri videbantur, amplius non edificabuntur, sed omnino remanebunt.
Habent enim monachi
queSet quia molendina illa supervenientibus ex debito molentibus sufficere non
poterant, volumus et precepimus, quatinus tercium molendinum, ad opus suum, in
quocunque loco voluerint, construent, et illud cum relictis pace perpetua
possideant.
In hoc tamen molendino modium
Sciendum est etiam quod
Si autem ipsi vel eorum successores pontem aliquando edificare voluerint, ex
quo incipient, modium illum annone sibi remanebunt, et
Iterum querela inter nos non minima, de nemore quod ad usum eorum et hospitum
suorum de
Quod quidem se
Horum igitur querimoniam clementer intuentes, quia eos inquietare non debemus,
sed protegere, bona eorum non minuere sed augere, omnem calumpniam et injuriam
quam a nobis vel aliis pro nemore paciebantur, eternaliter removemus et non
solum ad exteriores domos, sed etiam ad quecunque loca nemus illud in usus
proprios deferre voluerint, remota omni occasione, in perpetuum concedimus.
Hospitibus vero eorum de
Quia igitur quieti monachorum consulere, et debitam eis tuitionem, ut
supradiximus, impendere debemus, omnes eorum possessiones, et omnia bona et
consuetudines quas in presentiarum possident, libere et quiete imperpetuum
permanere concedimus ; et ne ultra super hoc molestari queant, sigilli nostri
auctoritate et testium subnotatione roboramus.
Testes sunt :
Simon molendinarius et
Agnès, comtesse de Meulan, approuve l'aumône faite à Notre-Dame de Gournay par Anseau de Combault de la dîme au Petit-Pontault, qu'Anseau avait acquise de son gendre Jean.
Hanc igitur donationem, prefate ecclesie ita factam, concessi et, ut ratum et
inconvulsum permaneat, sigilli mei impressione confirmavi.
Hujus rei testes sunt :
La comtesse Agnès [de Meulan] donne à Notre-Dame de Gournay, la portion du bois de la Minière qui se trouve au-dessous du chemin de Roissy.
Notum sit presentibus et futuris quod
Ut autem hoc ratum et inconvulsum permaneat, sigilli mei appositione et testium
adnotatione firmare curavi.
Hujus rei testes sunt :
Le roi Louis
Quoniam nostri officium est testimonium veritatis perhibere et nulla odii vel
amoris causa ad dexteram sive ad sinistram aliquatenus declinare, inde est quod
illa que per
Noverint ergo universi t. p. q. f. quod
Istud donum laudavit in presencia nostra
Nos insuper huic donacioni benigno favore assensum nostrum adhibentes,
concessimus quod ecclesiam et monachos super hoc contra omnes, pro justicia,
manu teneremus, salvo jure alieno.
Quod ut ratum et firmum in posterum habeatur, sigilli nostri impressione et
nominis nostri caractere muniri et confirmari precepimus.
Actum publice
Signum
S.
S.
S.
Data per manum
Maurice, évêque de Paris, constate la cession de droits sur les dîmes de Brie faite par Milon d'Attilly au monastère de Saint-Martin-des-Champs où son père a pris l'habit religieux. Le prélat en investit le prieur Gautier, la femme de Milon, Aye, leurs enfants, Jacques, Manassé, Roger, Milon, Agnès, Félice, Aveline, ayant donné leur consentement — (Extrait).
Quoniam ad episcopalem dignitatem spectat, ut diligenti vigilancia
Ea de causa,
Nos autem domnum
— Isdem vero Prior — — dedit jamdicto
Ipse autem
Hoc similiter concessit
Hoc etiam donum concessit
Testes
Guillaume Ier d'Aulnay-lès-Bondy confirme le don d'un moulin
à Villepinte, dit le Moulineau, accordé au prieuré de Mauregard par ses
fondateurs, Gautier
Ego
Vidi etiam quod monachi illud molendinum pacifice possiderent.
Et ut hoc testimonium meum firmum sit et stabile, hoc presens scriptum sigilli
mei munimine confirmo.
La mairie de Saint-Martin-des-Champs est mentionnée comme ressort.
Noverint p. et f. quod
Henri, évêque de Senlis, ayant reçu de sire Gui
Nos autem, precibus ipsius cum assensu uxoris sue
Ad majorem etiam evidentiam ut omnis in posterum litis et calumnie precidatur
occasio, signanter additum est, et a domino
Quod ne in posterum, vel oblivione deleri, vel cujusquam temeritate disolvi
possit, scripto presenti et sigilli nostri impressione, cum testium
subnotatione, firmavimus.
Hec autem sunt nomina testium :
Actum
Le pape Alexandre
Pie postulatio voluntatis effectu debet prosequente compleri, ut et devotionis
sinceritas laudabiliter enitescat, et utilitas postulata
Eapropter, dilecti
Preterea quascunque possessiones, quecumque bona idem monasterium
impresentiarum juste et canonice possidet — — illibata permaneant.
In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis : Ecclesiam
Quidquid habetis in ecclesia
Sepulturam quoque ipsius loci liberam esse decernimus, ut eorum devotioni et
extreme voluntati qui se illic sepeliri deliberaverint nisi forte excommunicati
vel interdicti sint nullus obsistat ; salva tamen justitia illarum ecclesiarum a
quibus mortuorum corpora assumuntur.
In parochialibus autem ecclesiis quas tenetis, liceat
Sane novalium vestrorum que propriis sumptibus colitis sive de nutrimentis
vestrorum animalium, nullus a vobis decimas presumat exigere.
Cum autem commune terre interdictum fuerit, liceat vobis clausis januis,
exclusis excommunicatis et interdictis, non pulsatis campanis, suppressa voce
divina officia celebrare.
Obeunte vero te nunc ejusdam loci priore, vel tuorum quolibet successorum,
nullus ibi qualibet subreptionis astutia seu violentia preponatur, nisi quem
fratres communi consensu, vel fratrum pars consilii sanioris, secundum
Decernimus igitur, etc.
Guillaume, archevêque de Sens, confirme à Ançoul, prieur de Cannes, les propriétés de son monastère.
Gratus
Omnes igitur
Quamobrem, dilecti
In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis, videlicet ecclesiam
Et quicquid pretere immunitatis, quicquid
Decernimus ergo ut nulli omnino hominum liceat prefatam ecclesiam temere
perturbare, aut ejus possessiones auferre, vel ablatas retinere, minuere, seu quibuslibet
molestiis fatigare ; sed omnia integra conserventur eorum pro quorum
gubernatione et sustentatione concessa sunt, usibus omnimodis profutura ; salva
in omnibus Sedis Apostolice auctoritate, et nostra successorumque nostrorum
canonica justicia.
Si qua igitur in futurum ecclesiastica secularisve persona hanc nostre
constitutionis paginam sciens, contra cam venire temptaverit,
Cunctis autem eidem ecclesie jura sua servantibus, sit pax
Actum
Maurice, évêque de Paris, approuve la cession au chapitre de St-Côme de Luzarches, par Gautier, prieur de St-Martin, de dîmes à Lassy, Champlâtreux et Plessis [- Luzarches], données avant 1142 au prieuré par Payen de Prestes.
Notum fieri volumus posteris et presentibus, quod
Preterea idem prior
Illud quoque sciendum quod custos pred. granchie et excussores monachis
Quod si forte canonici de
Quod ut ratum atque firmissimum imposterum habeatur, presens scriptum sigilli
nostri auctoritate corroborari fecimus, et huic facto assistentium tam
clericorum quam laicorum personas nominatim distinximus.
[Clerici qui affuerunt :
Actum [publice]
Thibaud d'Heilly, évêque d'Amiens, constate qu'après la mort de Raoul d'Airaines,
ses libéralités au prieuré de ce nom ont été approuvées par sa veuve Marie, son
fils Henri et son gendre Dreux de Selincourt. Parmi les témoins Eustache abbé de
Selincourt, Allou prieur de Laleu, Simon de Lis prieur d'Airaines, et le vidame
Gérard
Cum a tempore predecessorum nostrorum, ecclesia de
Port decessum vero illius et exequias tanti viri, quanta decuit honorificentia
celebratas,
Nos igitur devoti viri elemosinam per manum nostram ecclesie
Hujus rei testes sunt :
Datum per manum
Le prieur Gautier de Châlons constate un arrangement fait entre Adam de Brie et son fils Thibaud, au sujet de la dot constituée par ce dernier à sa femme Perrenelle.
Hec autem sic se habet :
Sciendum autem quod omnia alia predicta, excepta hac grangia de
Verumptamen, quia prefatus
Hec autem inter patrem et filium concorditer interposita, ne aliqua malitia
turbari possent, pred.
Hanc pactionem inviolabiliter se observaturos (dederunt etiam fidejussores de
his immutabiliter observandis) fide interposita firmaverunt.
Nomina fidejussorum hec sunt :
Ex alia parte :
Isti surit testes hujus rei :
Pierre, cardinal du titre de Saint-Chrysogone, légat du pape Alexandre
Huic sententie proferende assessores nobis et consilium dederunt :
Maurice, évêque de Paris, constate l'accord intervenu entre les moines de Gournay-sur-Marne et les Génovéfains de Montjay et de Pomponne au sujet de dîmes et de droits paroissiaux.
Ad ecclesiam de
Ea vero castri pars que extra presentem muri circuitum repperitur, ecclesie de
Viculum quoque que vulgo
Super decimis autem in hunc transegerunt modum, ut tam majores quam minores
decime tam ab hiis qui intra murum quam ab hiis qui extra murum in eodem castro
habitant, ab ipsis etiam canonicis necnon de novalibus, nullo obstante
privilegio, ecclesie de
Quod tamen eatenus restringitur, ut canonici ea que in presenti intra sue
occupationis fines clauduntur, ortum videlicet et virgultum, libera ab omni
decimatione possideant, sed de nutritura animalium suorum decimas jure perhenni
prestent.
In suma illud advertendum est, quod canonici de
Verum ut hec omnia rata sint et firma, presentem cartam auctoritate sigilli
nostri corroborari precepimus
Actum puplice
Magister
Géraud, abbé de Ruricourt [St-Martin-aux-Bois] confirme l'accord intervenu entre les chanoines de Montjay et de Pouponne, dépendant de son monastère, et le prieuré de Gournay-sur-Marne.
Que omnia ut inviolabiter teneantur sicut in privilegio
Actum
Le roi Louis
Communiter etiam fuit statutum quod, sicut
De communi etiam consilio et voluntate trium dominorum, tribus molendinis
molendinarii adsignabuntur.
Preterea si predicti domini in terra sua, extra predicta molendina, aliquid
novi communiter voluerint construere, in hoc sicut in aliis communes erunt
redditus et expense.
Sciendum est insuper quod predicti monachi, de propria terra sua, in
communitatem poserunt quartam partem arpenni terre arabilis, ad construendum
hospitium molendinarii, et quartam partem arpenni terre de alneto ad ortum faciendum
Quod ut Nobis et successoribus nostris,
Actum publice
Signum
S.
S.
S.
Vaccante
Formule initiale du rouleau des morts, parti de St-Martin-des-Champs après la
mort du prieur Eudes
« Omnipotens pius et misericors
« Sic ergo nos pro illis orare studuimus, ita et vos pro nostris orare ne
differatis.
Orate pro
Aubert, préchantre de Notre-Dame de Paris, ayant donné à St-Martin une prébende à Notre-Dame d'Étampes, une maison, onze arpents de vignes et le matériel de viticulture à Vitry, et 50 livres pour fonder une chapelle, le prieur Gautier ordonne qu'on célébrera son anniversaire par une réfection générale d'échaudés, de fèves, d'excellent vin et de bon poisson frais, à l'aide de 60 sous fournis par les revenus de Favril, de Pontoise et de Survilliers, et qu'une pitance de 20 sous sera donnée aux moines le 9 avril, fête de Ste Marie Egyptienne.
Notum sit t. p. q. f. quod emimus, assensu prioris
Preterea idem
Insuper et
Preterea idem
De istis autem suprascriptis generalibus
D'après la note 404, le terminus ad quem de cet acte
capitulaire, passé du vivant d'Aubert, est le 18 décembre
Gautier qui prit la place d'Aubert, paraît s'identifier avec le chapelain de l'évêque Maurice qui précisément à la même date fut remplacé par Josselin et bientôt après par Daniel.
Maurice, évêque de Paris, termine un différend entre Gautier de Châlons, prieur de St-Martin, et Raoul de Bussy, chevalier, au sujet de la gruerie des bois de Marolles.
Temporibus nostris, mota fuit controversia ab ecclesia
Illi autem
E contra monachi asserebant et monstrare parati erant quod
Nos autem, cum hec in presentia nostra agitarentur, mediatoris vice fungentes,
discordantes in pacem hoc modo reduximus : Monachi, de consilio nostro,
orIlli vero, veritate a nobis diligenter inquisita, multis astantibus,
recognoverunt in predictis nemoribus nullum se jus griarie habere, et calumpnie
quam injuste moverant, per manum nostram penitus renuntiantes, omnia nemora,
sive ultra, sive citra
Que, ut firma et inconvulsa permaneant, utriusque partis rogatu et assensu, hec
omnia in scriptum redegimus, et tam sigilli nostri munimine, quam testium
subnotatione, corroboravimus.
[Ex parte monachorum, textes affuerunt :
Ex parte altera testes fuerunt
Nobis autem astabant qui hec viderunt et audierunt :
Guillaume, archevêque de Sens, approuve la cession d'une part de dîme à Angerville par Hugues de Salisbury et sa femme Poline, avec l'agrément de Pierre de Crespières, dont Poline la tenait en fief.
Noverit universitas vestra quod
Et hoc donum
Et hii omnes firmiter tenere, et de jure garantizare, in manu nostra
fiduciaverunt.
Actum publice apud ecclesiam
Astantibus nobis
Maurice, évêque de Paris, constate que Froger, chambellan du roi, et sa femme Aélis et leurs fils et filles, ayant reçu 140 livres de St-Martin-des-Champs, ont cédé au prieuré la dîme de Bezons, provenant de l'héritage d'Aélis, et renoncent à toute revendication sur un croît de cens dans leur fief, donné par Adam de Brie.
Quod ut in posterum inviolabilem obtineat firmitatem,
Ad majorem etiam confirmationem idem
Preterea concessit, assensu conjugis sue et liberorum suorum, ut eadem ecclesia
Quod ne forte, vetustate temporum, aboleri vel cujusquam temeritate dissolvi
possit, scripto presenti et sigilli nostri impressione, cum testium subnotatione
firmavimus.
[Hii sunt testes :
Laici :
La date de cette pièce (1174) résulte du diplôme nº 425. Elle
est d'autre part postérieure au 18 décembre 1174, date de la mort du préchantre
Aubert (note 404). — Froger, qualifié ici camerarius, et dans
les textes qui suivent, relatifs au mémo contrat, cubicularius
Regis, est un chambellan de Louis malè Melfa). — Cf. Vaissette, édit. Privat,
Ce Froger ne doit point être confondu avec son homonyme, Frogerius
Cathalaunensis, mari d'Agnès et donateur de l'église d'Attilly à
St-Martin-des-Champs. Cf. notre
Bouchard
Ego
Quod ut in posterum inconcussam obtineat firmitatem, concessi et laudavi,
concedente
[Hi sunt testes :
Le roi Louis
Dignum est et regie benignitati conveniens non solum ecclesias regni beneficiis
ampliare, verum etiam ipsis ab
Notum itaque facimus tam futuris quam presentibus quod
Nos autem petitionem ipsius
Quod ut perpetue mancipetur stabilitati, scribi et sigilli nostri auctoritate
precepimus confirmari.
Actum publice
Signum
S.
S.
S.
Adam
Notum sit presentibus et futuris quod
Insuper
Dedi etiam capicerio, id est sacriste ejusdem ecclesie, ad oleum et ad ea que
ei necessaria fuerint, apud
Hanc autem grangiam et virgultum et pratum et predictos arpennos terre
Pro hac vero donatione
Sciendum est autem quod, pro
Preterea in eadem cultura de
In his autem omnibus concessi non solum dominicaturam sed et omnem justiciam et
viariam, sive de latrone, sive de omnibus consuetudinibus quecunque possunt
evenire de terra.
Taliam quoque quam habebam super hospites
Omnium autem elemosinarum quas monachi habent, undecunque data fuerint, me
defensorem et protectorem, et heredem meum prout ratio dictaverit, per omnia
promisi ; et quicquid eidem ecclesie de feodo meo collatum fuerit, eosdem
monachos imperpetuum habere et tenere concessi.
Hec autem omnia concesserunt
Igitur ut hec rata permaneant et immutabilia, volui ea scripto commendari et
sigillo meo impressione communiri.
Actum
Maurice, évêque de Paris, confirme à St-Martin tous les bénéfices que le prieuré détient dans son diocèse.
Pastoralem condecet sollicitudinem ex alta Providencie specula[tione]
creditum
sibi
Eapropter
Primum, ipsam cellam
Ecclesiam
Ecclesiam
taEcclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesia[m] de
Ecclesiam de
Ecclesiam
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Insuper etiam decimas quas eadem ecclesia in episcopatu
Decimam de
Totam decimam majorem de
Quartam partem decime de
Apud
In ecclesia de
Duas partes tercie partis universe decime vini de
Medietatem ville que dicitur
In granchia canonicorum de
Item, ecclesiam de
Preterea, decimas de novalibus factis, vel imposterum faciendis, intra terminos
parrochiarum seu decimationum ecclesie
Que ut rata sint et inconvulsa permaneant, sigilli nostri impressione et tam
personarum quam canonicorum nostrorum assensu et subscriptione corroborari
precepimus.
[Signum
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum [est hoc publice]
Luzarches, ar. Pontoise, et les paroisses voisines : Chennevières-lès-Louvres, Puiseux-lès-Louvres. — Bobigny, ca. Noisy-le-Sec, ar. St-Denis.
En comparant ce privilège à celui du légat Guillaume, archevêque de Sens (nº
432) qui lui est postérieur d'une année, on voit que dans
cet intervalle St-Martin acquit toute la grosse dîme de Thiessonville, et les
deux tiers de la menue dîme du Mesnil-Aubry (ar. Pontoise). Nous ne possédons
pas les titres de propriété de ces bénéfices.
Vente d'une maison par Gautier, prieur de St-Martin, à Gérard le Maçon.
Ipse vero
Census autem predictus
Si qua super eidem terra calumpnia orta fuerit, prefato
Quod ut in posterum ratum et inconcussum permaneat, scripto presenti et sigilli
nostri impressione cum assensu capituli et testium subnotatione firmavimus.
Hii sunt testes :
Le roi Louis
Notum facimus universis p. pariter ac f. quod
Promisimus etiam Nos omnem garantiam adversus quemlibet hominem
prestaturos.
Quod ne possit in posterum oblivione deleri, vel a quocumque minutari,
presentem cartam regii sigilli nostri auctoritate fecimus roborari.
Actum
Le Chapitre de St-Martin de Tours cède à St-Martin-des-Champs ses droits sur l'église de Pas-en-Artois moyennant une rente de trois marcs d'argent, et institue avec le monastère parisien une union de prières.
Que rationabiliter inter ecclesias statuuntur, litteris annotari debent, ne per
oblivionem imposterum subvertantur.
Hujus igitur intuitu rationis,
Voluit siquidem et statuit donnus Papa
Nos autem diu differentes ejus statuto parere, tandem precepto et monitis
ipsius, tum precibus et peti[ti]one prioris
Insuper ipsi, ad augmentum pie fraternitatis et sancte caritatis vinculum,
statuerunt ut singulorum fratrum nostrorum obitu nunciato, facerent pro ipso in
missis et orationibus et ceteris beneficiis sicut pro monacho suo.
Supererogaverunt etiam ut, singulis annis, facerent trecennarium in ecclesia
sua pro fratribus ecclesie nostre defunctis ; et nos similiter recepimus eos in
orationes et beneficia ecclesie nostre, tanquam fratres et familiares
nostros.
Hoc etiam voluerunt adjungi, ut si negotium vel necessitas ecclesie nostre
aliquos nostrum ad ecclesiam eorum duceret, tanquam fratribus et benefactoribus
suis auxilium et consilium et hospitalitatem exiberent.
Et ut concordia ista inviolabiliter teneretur imperpetuum, presenti scripto
mandare curavimus, et sigilli nostri impressione munire.
Actum
Maurice, évêque de Paris, apaise tous les différends qui avaient surgi entre la comtesse [Agnès] de Meulan et les moines de Gournay. L'engagement pris autrefois par le prieur Gamon de construire un pont de pierre sur la Marne est déclaré nul, comme conclu sans l'assentiment de la communauté. Si pourtant les moines veulent plus tard élever un pont, ils toucheront à perpétuité cent sous sur le péage et un muid de grain. La Comtesse renonce à son projet de bâtir de nouveaux moulins, mais les deux qui subsistent étant insuffisants, les moines devront en faire un troisième sur un emplacement à leur choix : ils pourront en faire d'autres dans les arches du pont. Les hôtes du prieuré conserveront les coutumes dont ils jouissaient dans les bois de Roissy.
Querela siquidem erat inter eos de ponte lapideo construendo, quem
Sed quia absque voluntate et consensu conventus hoc fecisse probatur, illius
pactio inanis jure et vacua judicata est ; nec ultra vel ipsa vel successores
ejus super hoc monachos cogere poterunt, Preterea molendina illa que facere
disponebat, quia injuste et ad dampnum ecclesie fieri videbantur, omnino
remanebunt, nec amplius edificabuntur.
Habent enim monachi
Sed quia molendina illa supervenientibus sufficere non poterant, voluit et
precepit quatenus tercium molendinum ad opus suum monachi, in quoquo loco voluerint,
construent,,
et illud cum reliquis pace perpetua possideant.
In hoc tamen molendino modium
Sciendum est quod
Si autem monachi pontem aliquando edificare voluerint, ex quo illum construere
ceperint, modium
annone sibi retinebunt, et
Si autem eis placuerit, in arcubus ejusdem pontis molendina facere licebit, et
piscaturam eorum in perpetuum habere.
Iterum querela erat inter eos non minima, de nemore quod ad usum monachorum et
hospitum suorum de
Quod quidem se fecisse antecessorum tempore, sine calumpnia, testabantur ; sed
ejus temporibus multas injurias ab ipsa et forestariis suis se pertulisse
conquerebantur.
Tandem,
Hospitibus vero supranominatis consuetudinem illam quam in nemore antiquitus
habere consueverant, libere annuit.
De cetero Comitissa quandam partem
Denique, data fide in manu nostra, hec omnia se tenere et quia filios suos,
comitem scilicet
Ut autem hec rata et inconvulsa imperpetuum permaneant, ipsius postulatione et
rogatu, sigilli nostri auctoritate et testium subnotatione roboravimus.
Testes :
Maurice, évêque de Paris, déclare qu'en sa présence et devant le roi Louis
Calumnia vero jam sepedicti
Hujus rei testes sunt :
Actum publice
Maurice, évêque de Paris, constate qu'après avoir été indemnisés, les héritiers de Dreux de Chelles et de sa femme Aélis ont renoncé à toute revendication sur une maison léguée au prieuré de Gournay-sur-Marne.
Notum fieri volumus universis t. p. q. f. quod
Sed de domo quadam, que erat ex hereditate ejusdem
Calumpniabant enim
Ducta autem in longum controversia, tandem parentes ejusdem
temPreterea
temQuod ut ratum permaneat,
Hii sunt fidejussores : pro
Pro
Pro
Hoc quoque notum fieri volumus quod predicta domus, tempore
tiQuas omnes consuetudines Ecclesie perpetuo dimisit, accipiens a monachis tam
pro censu quam pro omni consuetudine,
Tali etiam conditione quod, ad vendendam domum monachos cogere non potest,
neque ipse neque heredes ejus.
Hujus rei testes sunt :
Hii sunt testes ex parte
Ex parte aliorum :
Quod ne longua temporum successione deleri nec in reciduam possit relabi
controversiam, presenti scripto et sigilli nostri auctoritate
corroboravimus.
Actum publice apud
Le prieur Gautier, du consentement de Raoul, abbé de Cluny, concède à Pierre, abbé de Cercamp, la chapelle St-Hilaire et la dîme de Frévent.
Notum sit Sancte Dei Ecclesie filiis, tam clericis quam laicis, p.
et f., quod
Concessi quoque pred. abbati et eidem cenobio, sub memorato censu, totam
decimationem que ad altare
Porro ex omnibus rebus quas memoratus
Designavimus preterea quod
Quam commutationem monachi
Ut igitur pactiones iste rate et stabiles consistant, pr. paginam in
cyrographum dividi et utramque partem sigillo
Hujus rei testes sunt
Actum
Guillaume, archevêque de Sens, légat du Saint-Siège, confirme à St-Martin-des-Champs les églises et les dîmes qui lui ont été données.
Ex commisso Nobis officio, ecclesias
Unde universitati vestre notum fieri volumus quod dilectis filiis nostris monachis
Primum ipsam ecclesiam
Ecclesiam
Ecclesiam
Ecclesiam de
taEcclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Has itaque supra memoratas decimas cum presentationibus presbiterorum ecclesie
Insuper eciam decimas quas eadem Ecclesia in episcopatu
Decimam de
Totam majorem decimam de
Quartam partem decime de
Apud
In ecclesia de
cemDuas partes tercie partis universe decime vini de
Medietatem ville que dicitur
In granchia canonicorum de
Apud
Duas partes minoris decime de
Apud
Item ecclesiam de
Preterea decimas de novalibus factis vel in posterum faciendis intra terminos
parrochiarum seu decimacionum ecclesie
Hec autem omnia rata et inconcussa inperpetuum permanere volentes, ea presenti
pagine commendavimus, sigilli nostri auctoritate corroboravimus, statuentes et
sub anathemate prohibentes ne quis huic nostre confirmacioni in aliquo contraire
presumat, salva in omnibus Apostolice Sedis auctoritate.
Actum
Moisselles, ca. Ecouen, ar. Pontoise. — Il n'est point question de cette dîme
dans la bulle du 2 juin
Etienne Boucheau se fit moine à St-Martin ; son nom figure dans les dyptiques
funèbres du e
Le prieur Gautier décrète une pitance annuelle en commémoration de l'infirmier Raoul, qui par son travail, son industrie et l'élevage de troupeaux, avait amassé 24 livres dont il acquit, par engagement, la moitié d'une dîme de Livry, détenue par le chevalier Ascelin de Mauregard.
Notum sit omnibus p. et f. quod
Reliquam vero partem ipsius decime ecclesia
Proinde a domno
Si vero decimam eandem redimi contigerit, ex assensu et constitutione capituli
predicte
Le prieur Gautier, après la mort de Pierre
Notum sit omnibus p. et f. dominum
Concessum est itaque ei et, sub anathemate a domno
orSin autem, ad voluntatem et dispositionem conventus alio die fiat.
Mathieu
De redecima de Borene
Quoniam pleraque negotia rerum veritate sepissime infirmari videntur,
litterarum inditiis memorie posterorum dignum duximus intimandum, quod
Item,
.
Les chartes 435, 436 et 437 sont
antérieures à la mort de Mathieu er juillet 435 en mentionne deux, sans intervention de la seconde femme de Mathieu
436 mentionne
les mêmes enfants, mais de plus la comtesse Aélis. Enfin dans la charte 437 interviennent les quatre fils de Mathieu
La dernière est visiblement une libéralité testamentaire.
Mathieu
Notum sit pres. et f. quod
Concessi eciam aream quandam molendini apud
Concessi insuper parcum de
Ut autem hec rata et inconvulsa imperpetuum permaneant, sigilli mei auctoritate
et testium subnotatione firmare curavi.
Hujus rei testes sunt
Laboissière et Le Déluge, ca. Noailles, ar. Beauvais.
Cette charte montre que les reliques de saint-Léonor n'étaient point les seules
conservées à Beaumont-sur-Oise. Il n'est pas surprenant de rencontrer ici
d'origine bretonne, mais il faut noter le transfert du corps de saint Calixte,
déposé par le duc Ebrard de Frioul dans l'abbaye belge de Cysoing, au milieu du
IXe siècle.
Les chartes 435, 436 et 437 sont
antérieures à la mort de Mathieu er juillet 435 en mentionne deux, sans intervention de la seconde femme de Mathieu
436 mentionne
les mêmes enfants, mais de plus la comtesse Aélis. Enfin dans la charte 437 interviennent les quatre fils de Mathieu
La dernière est visiblement une libéralité testamentaire.
Mathieu
Notum sit p. et f. quod
Si vero alias mansionem fecerint, vel ubicumque abierint, monachi tamen
consuetudinem suam in supradicto loco semper accipient.
Quorum denariorum,
Preterea concessit summarium
Donavit autem post decessum suum, baraz jumentorum suorum, cum sequacibus
suis.
Ut autem hec rata et inconcussa in perpetuum permaneant, sigilli sui
auctoritate et testium annotatione firmare curavit.
Testes hi
sunt :
Laboissière et Le Déluge, ca. Noailles, ar. Beauvais.
Cette charte montre que les reliques de saint-Léonor n'étaient point les seules
conservées à Beaumont-sur-Oise. Il n'est pas surprenant de rencontrer ici
d'origine bretonne, mais il faut noter le transfert du corps de saint Calixte,
déposé par le duc Ebrard de Frioul dans l'abbaye belge de Cysoing, au milieu du
IXe siècle.
Maurice, évêque de Paris, rend une sentence au sujet d'un prêt fait par St-Martin à Geofroi, chevalier de Sevran.
Notum fieri volumus t. p. q. f. quod
Insuper quoque, tactis sacrosanctis reliquiis, juravit quod nullam super hujus
feodi obligatione vel fructuum ipsius perceptione, predicte ecclesie litem seu
calumpniam per se vel per alium moveret.
Adjectum est etiam in sacramento ut illud feodum ipsi nunquam redimere liceat
aliena pecunia, nisi tantum propria, et ipsa non particulatim, sed simul et
integre reddenda.
Postmodum jamdictus miles, ad Sedem Apostolicam profectus, Domino Pape
suggessit predictam ecclesiam
Ideoque possessionem obligatam absolute sibi restitui postulavit.
Domnus vero Papa causam hanc delegatis judicibus, Domino
Proinde utramque partem convocavimus, et rationibus hinc inde diligenter
auditis et cognitis, totum ejusdem feodi fructum et emolumentum ecclesie
Postremo predictus
Monachi autem
Quod si fecerit, totum feodum ecclesie
Ita quod
Hec autem omnia se observaturos esse, data fide in manu nostra, ipse et liberi
ejus fiduciaverunt.
Ex parte monachorum :
Ex parte
Actum publice
Le roi Louis
Noverint universi presentes et futuri, quod
Postmodum prefatus miles -
Proinde utramque partem convocaverunt et — ecclesie
Nos autem, ad
Actum
Signum
S.
S.
S.
Vacante
Maurice, évêque de Paris, atteste que, pour faire admettre leur frère Hugues à
St-Martin-des-Champs, Jean et Renaud
Notum fieri volo universis t. p. q. f. quod
Hujus vero decime donum super altare de
Hujus rei testes fuerunt :
Hoc idem fecerunt predicti fratres apud
Quod ne temporum vetustate vel multiplici malignantium calumpnia deleri vel
aliquatenus infringi possit in posterum, scripto commendavimus et sigilli nostri
auctoritate confirmamus.
Huic confirmationi plures interfuerunt :
Frater
Actum
Laboissière et Le Déluge, ca. Noailles, ar. Beauvais.
Cette charte montre que les reliques de saint-Léonor n'étaient point les seules
conservées à Beaumont-sur-Oise. Il n'est pas surprenant de rencontrer ici
d'origine bretonne, mais il faut noter le transfert du corps de saint Calixte,
déposé par le duc Ebrard de Frioul dans l'abbaye belge de Cysoing, au milieu du
IXe siècle.
Robert
Notum sit t. p. q. f. quod
Insuper et eis concedo donum quod idem pater meus et mater mea fecerunt de
furno de
Huic concessioni testes interfuerunt
Robert
queSed quum prepositi sepe, per defectionem harengorum se excusantes solent
predictam elemosinam diminuere, et pro ipsis harengis nummos minus quam debeant
solvere, precipimus ut amodo ipsi harengi boni ac legitimi, sine aliqua
excusatione et absque dilatione reddantur.
Si vero prepositus ejusdem ville, propter improbitatem suam, nuncium monachorum
ultra tercium diem quo ibidem advenerit morari fecerit, expensam illius nuncii
de suo proprio sicut in carta patris mei continetur, persolvet...
Testes sunt :
Actum
Josselin d'Auneau, du consentement de Téceline, sa femme, et de leurs six fils, fait un échange de biens fonciers avec St-Martin à St-Léger-des-Aubées.
Ego
Tantumdem vero terre que apud
Ut autem commutatio hec in posterum inviolabiliter observetur, eam presenti
scripto et sigilli mei impressione con testium subnotatione confirmavi.
Hii sunt testes :
Simon
Insuper etiam terciam partem decime novalium nemoris de
Actum est hoc in presentia nostra, laudantibus filiis ejusdem
Hujus rei testes sunt :
De laicis :
Ex parte
Ut autem hoc ratum et inconcussum permaneat, sigilli nostri auctoritate
fìrmamus, et predictus
Nivelon, évêque de Soissons, sanctionne un arrangement entre St-Martin-des-Champs et Hugues, curé de Lergny.
Custos vero grangie tractores et trituratores prefacto presbitero et
successoribus ejus fidelitatem exhibebunt.
Actum
Guillaume, archevêque de Sens et légat du Pape, constate un accord conclu entre Gautier, prieur de St-Martin, et Eudes de Gif, chevalier, au sujet d'une dîme comprise dans le fief du chevalier Archambaud de Ville-d'Avray. Témoins : Mathieu évêque de Troyes, Etienne abbé de St-Remi, Salon abbé de Ste-Colombe.
Volumus ut tam posteris quam modernis innotescat, quod
Monachi enim asserebant quod tota decima de
Miles vero e contra hoc constanter negabat.
Hec autem contentio in presentia nostra ita sopita est : monachi de consilio
nostro eidem militi dederunt
Predicte itaque compositioni interfuerunt quorum nomina subscripta sunt :
Valete
Jean de Coucy et Aélis sa femme comme ayant la garde du château de Crécy en Brie
pendant la minorité de Gaucher
Ipse autem ea que perperam egerat, emendare cupiens,
Et quoniam pars hujus decime est de feodo illius qui futurus est dominus
Quod ut futuris temporibus inviolabiliter observetur, scripto et sigilli nostri
impressione, cum testium subnotatione firmavimus.
Hec sunt nomina testium :
Boullarre, ca. Betz, ar. Senlis. La dîme qu'y possédait Hugues de La Chapelle
avait été engagée par lui entre 1158 et 1161 (nº 375). L'un
des coseigneurs de cette dîme était alors Gui de Garlande : sa part de
suzeraineté est passée aux enfants de Gui
Pierre de Berchères se rattache au village de ce nom situé près de Tournan,
dans les anciens domaines de la maison de Garlande. (CF. t.
Nous n'avons pu identifier avec certitude le vicomte Pierre, frère de Barthélemi. Peut-être y avait-il encore à Crécy une famille conservant le titre héréditaire de vicomte.
Philippe, évêque élu de Beauvais, investit Richard, prieur de l'Isle-Adam, des dîmes au bourg de l'Isle et à Parmain, dont Anschoud de Nesle, fils de Thierri de Parmain, s est dessaisi entre ses mains.
Ad noticiam t. f. q. p. volumus pervenire quod veniens ante nos,
Nos autem omnia ista in manu
Ut autem hoc ratum et inconcussum permaneat in futurum, presenti scripto et
sigilli nostri impressione, et testium qui affuerunt subscriptione
munivimus.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum
Simon
In nomme
Idem vero pie memorie
Nos autem decimam ipsam que de feodo nostro est, nichilominus ecclesie
Eamdem etiam cum adhuc teneremus, e manu nostra penitus emisimus ; quam
consequenter ecclesie
Post mortem vero ejus, vel si religionis habitum assumpserit, sive etiam ipsum
ad episcopatum promoveri contigerit, eadem decima ad ecclesiam cui data est ex
integro revertetur.
Ut autem hoc ratum permaneat, sigilli nostri et sigilli
Hujus rei testes sunt :
Subdiaconi :
Pueri et canonici :
Actum est istud
Ebrard
Quoniam opera hominum per temporum successionem a memoria cito labuntur,
iccirco ego
Quod ut ratum et inconvulsum permaneat, sigilli mei auctoritate confirmare
curavi.
Hujus rei testes sunt,
etc.
Actum
Le roi Louis
Monachi
Et si fuerit contentio, submone nos
Entre la perte du duché d'Aquitaine (1154) et le 19 septembre 1180, date
funèbre du roi, se place le mandement de Louis Scriptores Histor. Franc.,
Ce nom ainsi que celui de Châtelier ou Châteliers, est fort répandu. Nous insérons ici cette pièce par
déférence pour l'autorité de Luchaire, tout en reproduisant la note suivante de
dom Brial :
« Cum multa sint monasteria sancto Martino sacra, Pontisare, Turonibus, Nivernis, et aliis in locis, de quo potissimum hic sermo sit vix conjecturam facere audemus. Credimus tamen Majus hic intelligendum esse monasterium prope Turonos, tum ob loci celebritatem, tum propter viciniam Castellaris atque Fontanarum. »
D'après l'abbé Vaucelle (la Collégiale de St-Martin de Tours,
p. 313) le chapitre de ce monastère possédait un domaine à
Fontaine, commune de Savigny (Loir-et-Cher) constituant une prévôté. S'étant
brouillés avec le détenteur de ce bénéfice, ils s'adressèrent au bailli du roi
pour qu'il substituât son autorité à celle de leur propre prévôt, qui fut
incarcéré (vers 1232). Sur le territoire de Savigny-sur-Braye (Loir-et-Cher)
subsiste un château nommé Le Châtelier. Mais ce rapprochement
semble dénué d'intérêt ; Louis
Mathieu
Noverint universi tam presentes quam futuri quoniam
Post predictos vero monacos
Et quicumque vero decime prenominate custos extiterit, jam sepedicto
Actum est hoc publice, istis viris astantibus et testificantibus quorum nomina
subtitulantur :
Hoc autem ut ratum et inconcussum permaneat, ego
Jean Petit de Salisbury, évêque de Chartres par la grâce de Dieu et les mérites de saint Thomas [de Cantorbéry], notifie la renonciation par le chevalier Gohier de Lannery et sa femme Ligeard à leurs droits de dîme à Francourville sur une terre donnée par le père de Ligeard à St-Martin.
Noverit universitas vestra quod controversia quedam vertebatur inter monachos
Antedictus autem
Predictam autem decimam quicquid antea
Testes hujus concessionis fuerunt :
Actes relatant les conventions faites entre Imbert, prieur de Saint-Lazare, et, d'une part, Augustin son queux ; d'autre part, Ogier, queux de St-Martin-des-Champs.
Nos autem capitalem censum illius et corveas dabimus et tectam garantiam de
terra illa
Actum publice in capitulo
De ponte nostro reparando.
orCujus pactionis tenor ut inviolabilem et inconcussam firmitatem obtineat,
presentem cartam sigilli nostri caractere et testibus subscriptis fecimus
corroborari.
Hujus rei testes sunt, ex parte
Ex parte vero
Actum
Le pape Alexandre
Officio pietatis inducimur et caritatis debito provocamur, Religiosorum votis
annuere et eorum pia desideria effectu prosequente complere.
Eapropter, dilecti
Thibaud [d'Heilly], évêque d'Amiens, confirme à Simon [du Lys], prieur d'Airaines, et à ses successeurs les dîmes données au prieuré, ainsi que le quart des prélèvements faits sur le transit des poissons au travers d'Airaines.
Quoniam exiguis momentis status rerum humanarum
Bonam igitur in hac peticione tua intencionem, et laudabilem erga domum tuam,
de providenda suarum rerum stabilitate, sollicitudinem attendentes, possessiones
et elemosinas quas monasterium tuum juste et cauonice usque ad hanc diem
dinoscitur possedisse, sub ecclesiastica protectione suscipimus, et pontificali
a[u]ctoritate confirmamus.
En quibus hec propriis duximus nominibus distinguenda : Terciam videlicet
partem decime que ad casam pertinet, in territorio de
De elemosina autem
Hujus elemosine testes sunt :
De elemosina
Cujus rei testes sunt :
Porro in eadem decima sextam partem tercie partis que pertinet ad altare, de
elemosina
Hec igitur singulis distincta capitulis et sicut de testimonio probabilium
personarum accepimus, quiete possessa, tibi et monasterio tuo perpetuo mansura
confirmamus, et, ne ab aliquo hec nostra confirmatio in posterum temere
impetatur, interdicimus.
Data per manum
Henri, évêque de Senlis, notifie un accord entre Thibaud, prieur de Saint-Nicolas, et Jean Torchard, au sujet d'un dîmage à Brasseuse. Jean conservera la dîme, sa vie durant, et après sa mort Jean, son fils, jouira viagèrement de la moitié. Jean Torchard s'engage à racheter tout ce qu'il pourra des terres que les vilains de Bray et de Brasseuse ont frauduleusement soustraites aux moines ; il les conservera, moyennant une redevance forfaitaire pendant sa vie.
Carta Henrici Silvatectensis Episcopi de decima de Benoitum.
Cum pro quadam decimatione novalium de
Partibus igitur in nostra presentia super eadem questione constitutis,
Hoc laudavit et approbavit
Deinde concessum est hinc inde a partibus, quod
Quam, nisi ad religionem se transtulerit, ad conditionem et consuetudinem
Et si ille, prius quam pater suus, ab hoc seculo migraverit, tota eadem
decimatio sine contradicto et aliqua retentione et diminutione, ad ecclesiam
Et interim, quoad vixerit
Quod si hoc efficere poterit, terras quas exinde revocaverit, eo tenore in vita
sua possidebit, quod de singulis ejusdem terre arpennis plenam minam de bladio
quod eadem terra eodem anno portaverit ad distinctum terminum eidem ecclesie
reddet.
Similiter pro quodam arpenno terre et dimidio quem sepedictus
Et post obitum ejusdem
Quod ne valeat oblivione delerit, scripto commendavimus, et sigilli nostri
auctoritate firmavimus, [subter annotantes nomina et signa testium].
Actum publice in domo nostra
[S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Ives, abbé de Barbeau, et Robert, prieur de St-Martin-des-Champs, s'accordent au sujet des dîmes de vin à prélever sur le clos de Fontaine-le-Port, appartenant aux moines de Barbeau ; la redevance forfaitaire sera d'un muid de vin de mère-goutte, puisé dans une cuve au moins à demi pleine.
Testes qui in his interfuerunt :
Hec pactio a nobis et a
Ut autem hec inviolabilem obtineat firmitatem, scripto commendari et sigillo
nostro fecimus roborari.]
Actum
Le prieur Robert constate l'agrément donné par sa communauté aux conventions passées avec celle de Barbeau.
Testes qui his interfuerunt :
Hec pactio a nobis et a
Signum
S.
S.
Ut autem hec inviolabilem obtineant firmitatem, scripto commendari et sigillo
capituli nostri et nostro fecimus roborari.
Actum
Henri, seigneur d'Airaines qui, lorsqu'il était encore enfant, avait [en 1172]
approuvé une libéralité de son père Raoul Ier au prieuré de ce
lieu, et plus tard l'avait contestée,
Declaretur universis t. p. g. f. quod
Ut autem res ista, perfecta a me et confirmata, posteris cercius et clarius
innotescat, sciendum est quod predictam elemosinam de patre meo factam et a me,
tunc puero nec emancipato, concessam et hoc tenore jamdiu possidentes monachi
reclamabant.
Ego vero a patre meo rem taliter dispositam penitus abnegans, decimam predictam
rehabere et in jus hereditarium mihi volui revocare.
Verumtamen, cooperante
Et ne, per me vel per heredem meum, scandalum oriretur in posterum, presentium
litterarum et sigilli mei attestatione firmavi.
Testes affuerunt :
Gui
Monachi concesserunt michi et heredibus meis medietatem de
Est autem et
aliud memus quod dicitur defensum, quod totum ex integro monachi possidebunt
quietum et absque omni reclamatione mei vel heredum meorum in perpetum, eritque
monachorum proprium ad vendendum et donandum, excepto quod novalia ibi non
facient.
In his autem predictis nemoribus, communis pastura erit animalium tam
monachorum quam heredum meorum.
Preterea sciendum quod decimam de cunctis novalibus memoris quod in
Hoc etiam addere duxi necessarium, ut quisquis in loco memorato sibi novale
fecerit, sive ego, sive successores mei, sive quilibet alius, ipsius territorii
decima ecclesie predicte integra, salvo stramine, conservetur.
Ecclesiam quoque de
Item dedi
Item
Item dedi
Et si ego vel heres meus in predicta terra, villam facere voluerimus,
unusquisque hospitum habebit arpennum unum ad mansuram suam, pro quo videlicet
arpenno reddent singulis annis
orTerram autem predictam licebit michi et heredibus meis excolere, sed tamen
quicumque excoluerit eam, sive ego, sive heres meus, vel quilibet alius, omnem
campipartem habebunt monachi in perpetuum.
Quidquid autem habeo apud
Hec omnia supradicta, assensu conjugis mee
Preterea quidquid dominus
Et villam que
Et terram arabilem apud
Et altare de
Et altare de
Hec autem omnia supradicta, et quidquid predictus
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavi.
Et ne possit a posteris infirmari, sigilli mei auctoritate subterfirmare
curavi.
Testes :
Ex parte monachorum :
Actum
Le cardinal Guillaume aux Blanches-mains, archevêque de Reims, confirme la convention passée entre Gui [IV de Senlis], bouteiller du Roi, et Thibaud, prieur d'Acy. Gui et son fils cadet Guillaume promettent de la faire ratifier par Marguerite femme de Gui, et Gui son fils aîné, s'ils relèvent de la maladie dont ils sont atteints.
Noverit universitas vestra quod, in presentia nostra constitutus
Hec igitur omnia supradictus
Fidem etiam dedit ipse
Nos quoque, paci et quieti sepedicte ecclesie in futurum providere volentes et
omnia predicta rata et firma permanere statuentes, assensu utriusque partis
eadem presenti pagine commendavimus et sigilli nostri auctoritate
confirmavimus.
Actum
Le prieur Robert enregistre les termes de la convention passée entre le
bouteiller Gui
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus et, ne possit a posteris
infirmari, sigilli nostri auctoritate subterfirmavimus.
Testes :
Henri, évêque de Senlis, notifie la convention précédente (Même date). Cette
charte est conçue en termes identiques à celle de l'archevêque de
Le prieur Robert notifie l'accord conclu avec Amauri II [de Meulan], seigneur de
Gournay, au sujet des bois de Noisy qui sont dégradés et presque perdus ;
l'avouerie en est confiée au pos
Nos vero, paci nostre et salvationi nemoris nostri intendentes, ut ad
custodiendum ipsum nemus nobis fidelis adjutor et defensor existat, ipsi et
heredi illius, ei solummodo quicumque castrum de
Verum quia predictum nemus pene adnichilatum jam fuerat, statutum est et
concessum ut venditio forestis usque ad decem annos differatur.
Hec autem forestis per quatuor venditiones vendetur, transacto decennio.
Deinceps arbitrio Prioris
Si vero, post decem annos, prefatus Prior nominatum nemus vendere postposuerit,
ad submonitionem domini
Homines nostri de
Omnia forefacta exinde procedentia, et vadia in eorum nemore capta in curia
nostra apud
Si vero aliquis hominum nostrorum de
Concedimus insuper omnibus hominibus domini
At si, aliquo modo, furnum, aut plures hospites quam supradiximus in memorato
castro dominus
Si vero aliqua pars nemoris illius quod usuale vocant, quocumque modo in terram
arabilem redacta fuerit, in jure et proprietate
Ad custodiam totius nemoris duo fosrestarii, unus a monachis, et alius a domino
Sed si dominus
In memorato nemore neque Prior sine assensu domini
[Hujus rei testes sunt :
Actum est hoc
Guillaume
Ego
Hoc ego, existens in presentia
Hoc laudavit et concessit uxor mea
Hujus rei me testem et fidejussorem, coram predicto episcopo, constitui, et
warandiam monachis portare semper tenebor.
Hujus rei testes sunt
De militibus :
Quod ut ratum et in convulsum permaneat, sigilii nostri caractere subterfimare
curavimus.
Actum publice
Simon
Texte établi d'après B et E.
Quoniam in humanis rebus nichil est stabile, nichil firmum, et multa hominum
gesta temporis diuturnitate et hominum interitu, a memoria elabuntur; ideirco
magnis ac sapientibus viris visum est ea que in suis temporibus facta in
subsecuturis etiam vellent inconcussa manere litteris assignando, posteris
relinquere.
Quapropter
Prefatus vero
Hoc, fide prestita,
Hoc laudavit
Hec etiam
laudaverunt sorores predicti
Hujus pactionis sunt fidejussores omnes per fidem :
Si vero inde aliqua orta fuerit calumpnia, fidejussores predicti infra octo
dies postquam submoniti fuerint a monachis, ponent se in captionem in civitate
[Hujus rei testes sunt
Actum est hoc
Quod ut ratum sit et inconcussum permaneat, sigilli nostri auctoritate
confirmamus.
Le pape Luce
Effectum justa postulantibus indulgere et vigor postulat equitatis et ordo
exigit rationis, presertim quando petentium voluntatem et pietas adjuvat, et
veritas non relinquit.
Eapropter, dilecti
In primis - - Preterea quascunque possessiones - - - propriis exprimenda
vocabulis.
Ecclesiam
Altare de
Duas partes decime de
Altare de
Illud juris et possessionis quod in altari de
Prebendam unam in ecclesia
Altare de
Altare de
Altare de
Terram de
Altare de
Quicquid habetis in decima de
Altare de
Viginti solidos ad luminare ecclesie singulis annis in conductu mercatorum quod
vulgo guionagium dicitur,
Terram que dicitur
Sexaginta solidos
Tres bonnerios terre de dono
Sane novalium - - - - - pacis inveniant.
Le pape Luce
Querelam dilectorum filiorum nostrorum monachorum cenobii de
Mandamus itaque Dilectioni vestre quatenus, vocatis in presentiam vestram qui
fuerint evocandi, decimas de possessionibus illius memorate ecclesie integre,
nullius a[p]pellatione obstante, faciatis exsolvi.
Le pape Luce
Quociens a nobis petitur quod religioni et honestati convenire dinoscitur,
animo nos decet libenti et petentium desideriis congruum suffragium impertiri.
Eapropter, dilecti
In primis siquidem statuentes ut ordo monasticus qui secundum Deum et
Preterea quascumque possessiones - - propriis duximus exprimenda vocabulis.
Locum ipsum in quo prefatum monasterium situm est, cum omnibus pertinenciis
suis.
In episcopatu
Ecclesiam
Unam prebendam apud
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Prebendam unam quatuordecim librarum in ecclesiam
Decimam de
Totam majorem decimam de
Quartam partem decime de
Apud
In ecelesia de
Apud
Duas partes tercie partis universe decime vini de
Medietatem ville que dicitur
In grangia canonicorum de
Apud
Duas partes majoris decime de
Ecclesiam de
Grangias de
Domum, vineas et pressorium de
Villam de
Hospites et redditus de
Pressoria de
Furnum Gente de
Furnum infirmarii de
Duas domos super
In
Censum
Prioratum de
In episcopatu
Ecclesiam de
In episcopatu
In episcopatu
In episcopatu
Prioratum de
Prioratum de
Ecclesiam de
In episcopatu
Prioratum de
Prioratum de
In episcopatu
In episcopatu
In episcopatu
In civitate
In episcopatu
In
In episcopatu
In
Sane novalium vestrorum que propriis manibus atit sumptibus colitis, sive de
nutrimentis animalium vestrorum, nullus a vobis decimas exigere seu extorquere
presumat.
Liceatque vobis clericos aut laicos e seculo fugientes liberos et absolutos ad
conversionem recipere, et eos absque contradictione aliqua retinere.
Cum autem generale interdictum terre fuerit, et liceat vobis, clausis januis,
exclusis excommunicatis et interdictis, non pulsatis campanis, suspressa voce, divina
officia celebrare.
In parrochialibus vero ecclesiis quas habetis, liceat vobis sacerdotes eligere,
et diocesano episcopo presentare, quibus, si idonei fuerint, episcopus animarum
curam committat ; ita quidem quod ei de spiritualibus, vobis autem de
temporalibus debeant respondere.
Priorem insuper vel monachos, sicut a bone memorie papa
Si vero, quod absit ! in atrio vestro, vel in effusione sanguinis, vel in
verberum elatione, sive in aliquo hujusmodi, violentiam irrogari forte
contigerit, nequaquam proppter hoc a divinis ecclesia vestra prohibeatur
officiis.
Libertates autem et immunitates ac rationabiles consuetudines ecclesie vestre
hactenus observatas, ratas habemus et eas futuris temporibus illibatas manere
sanccimus.
Crisma vero et oleum sanctum, consecrationes altarium seu basilicarum,
ordinationes clericorum qui ad sacros ordines fuerint promovendi, et cetera
ecclesiastica sacramenta a diocesano suscipiatis episcopo si catholicus fuerit,
et gratiam atque communionem Apostolice sedis habuerit, et ea vobis gratis et
absque pravitate aliqua voluerit exhibere : alioquim liceat vobis quemcumque malueritis
catholicam adire antistitem, qui nimirum nostra fultus auctoritate, quod
postulatur indulgeat.
Adicientes autem auctoritate apostolica ne ulli episcopo liceat in ecclcsia
vestra stationes facere, vel missas publicas sine assensu vestro celebrare, ne
monastice simplicitas discipline, que per prelatos ecclesiarum fovenda
dinoscitur, popularibus tumultibus perturbetur.
Sepulturam preterea ipsius loci liberam esse decernimus, ut eorum devotioni et
extreme voluntati qui se illic sepeliri deliberaverint, nisi forte excommunicati
vel interdicti sint, nullus obsistat ; salva tamen justicia ecclesiarum a quibus
mortuorum corpora assumuntur.
Paci quoque et tranquillitate vestre paterna sollicitudine providere volentes,
auctoritate apostolica prohibemus ut, infra clausuras locorum seu grangiarum
vestrarum, nullus violentiam vel rapinam seu furtum committere, ignem apponere, hominem
capere vel interficere audeat.
Decerminus igitur - - pacis inveniant.
[
Le pape Luce
Sicut juri contraria postulantes ab ipso debent limine sue postulationis
repelli, sic petentes amica justicie benigne convenit exaudiri : Eapropter,
vestris justis postulacionibus inclinati.
Apostolica auctoritate vobis concedimus ut decimas ad vestras ecclesias
pertinentes de manibus laicorum qui eas, in prejudicium sue salutis, detinent,
redimatis ; ita tamen quod ab ipsarum ecclesiarum, ad quas de jure pertinent,
dominio non
recedant.
Nichilominus presenti vobis pagina duximus indulgendum, ut tam decimas quam
possessiones de feodo ecclesie vestre, si ab hiis qui eas feudaliter detinent
obligentur, libere vobis liceat absque contradicione aliqua retinere ; ita quod
fructus decimarum et feudorum
Nulli ergo hominum liceat hanc paginam nostre constitutionis infringere, vel ei
ausu temerario contraire.
Si quis autem hoc attemptare presumpserit, indignacionem Omnipotentis Dei et
beatorum
Le pape Luce
Quociens a Nobis petitur quod religioni et honestati convenire dinoscitur,
animo Nos decet libenti concedere, et petentium desideriis congruum suffragium
impertiri.
Eapropter, dilecti
Statuentes ut quascumque possessiones, quecumque bona eadem ecclesia in
presentiarum juste ac canonice possidet, aut in futurum concessione pontificum,
largitione regum vel principum, oblatione fidelium, seu aliis justis modis,
prestante Domino, poterit adipisci, firma vobis vestrisque successoribus, et
illibata permaneant.
In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis :
Ecclesiam de
Silvam ejusdem ville, ad
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Apud
Apud
Decimas omnium reddituum scilicet denariorum, annone et vini, apud
Modium salis, apud
Quinque milia alletium apud
Furnum de
Quatuordecim solidos in terra
Terram de
Terram
Molendinum unum ad firmam pro quinque modiis annone, et duodecim solidos
Si vero monachis placuerit, licebit vobis unum molendinum aut plura quocunque
voluerint loco facere, ita tamen ut firmitas castri non infirmetur.
Dimidium modium annone in molendinis de
Terram de
Terram de Villa presbyteri.
Sane novalium vestrorum que propriis manibus vel sumptibus colitis, sive de
nutrimentis animalium vestrorum nullus a vobis decimas extorquere presumat.
Liceat quoque vobis clericos vel laicos, e seculo fugientes, liberos et
absolutos ad conversionem recipere, et eos absque contradictione aliqua
retinere.
Cum autem generale interdictum
In parrochialibus autem ecclesiis quas habetis, liceat vobis sacerdotes eligere
et diocesano episcopo presentare ; quibus si idonei fuerint, episcopus curam
animarum committat ut ei de spiritualibus, vobis vero de temporalibus debeant
respondere.
Adicientes insuper auctoritate prohibemus ut nulli archiepiscopo vel episcopo
liceat in predictum monasterium vel in monachos interdictum vel
excommunicationis sententiam promulgare, aliquasque consuetudines exigere, seu
alicujus gravaminis causa manum apponere vel missas publicas, seu stationes,
sine assensu vestro celebrare, ne monastice simplicitas discipline que per
prelatos ecclesiarum fovenda dinoscitur, popularibus tumultibus perturbetur.
Si vero, quod absit, in atrio vestro, vel in sanguinis effusione, vel in
verberum elatione, sive in aliquo hujusmodi violentiam irrogari forte
contigerit, nequaquam propter hoc a divinis ecclesia vestra prohibeatur
officiis.
Libertates siquidem et immunitates, necnon antiquas et rationabiles
consuetudines monasterio vestro concessas, et hactenus observatas, ratas
habemus, easque futuris temporibus illibatas manere sanccimus.
Prohibemus etiam ut infra fines parrochiarum vestrarum, nullus ecclesiam vel
oratorium sine assensu vestro, edificare presumat, salvis tamen Romanorum
pontificum privilegiis.
Crisma vero, oleum sanctum, consecrationes altarium seu basilicarum,
ordinationes clericorum qui ad sacros ordines fuerint promovendi, et cetera
ecclesiastica sacramenta a diocesano suscipiatis episcopo, siquidem catholicus
fuerit, et gratiam et communionem Apostolice Sedis habuerit, et ea gratis et
absque pravitate aliqua vobis voluerit exhibere ; alioquin liceat vobis
quemcumque malueritis adire antistitem catholicum, qui nimirum nostra fultus
auctoritate, quod postulatur indulgeat.
Sepulturam preterea ipsius loci liberam esse decernimus, ut eorum devotioni et
extreme voluntati qui se illic sepeliri deliberaverint, nisi forte excommunicati
vel interdicti sint, nullus obsistat, salva tamen justicia illaru a ecclesiarum,
a quibus mortuorum corpora assumuntur.
Paci quoque et tranquillitati vestra
Decernimus ergo - - pacis inveniant.
«
In cruce : « Scs
Scs
Mathieu
Sciant omnes
Ego enim vel servientes mei super hospites
Ubicumque vero predicti hospites terras juxta vias appendentes habuerint,
Majorem meum requirent ut terris suis metas imponat, et postquam cum
requisierint, ante metarum impositionem, in excolendo terras nichil pro
forefacto dabunt.
Sed, post impositionem metarum, si excolendo terras, metas transierint, pro
forefacto
Si vero hospites predicta alia forefacta fecerint quam illa que in hac carta
numeravimus, Comiti emendabunt.
Pro hac autem libertate et consuetudine quam dant Comes et Comitissa hospitibus
Preterea Prior
corduenarium,
Ut autem hoc inconcussum permaneat, sigillorum nostrorum auctoritate cartam
hanc solidamus.
Actum est hoc tempore
Robert de France, comte de Braisne, confirme le don d'un bois fait à St-Arnoul de Marolles, par Guérin d'Amboile, son vassal.
Notum facio t. p, q. f. quod quedam querela
veresbatur inter ecclesiam
Hujus querele tenorem ego diligentissime inquirens et probabilium virorum
testimonio veritatem agnoscens, in remedium anime mee, assensu et voluntate
uxoris mee et filiorum meorum, rogantibus etiam et testimonium perhibentibus
Hanc elemosinam contra omnes et maxime adversus dominum
Quod ut ratum et inconvulsum habeatur, scripto presenti cum sigilli mei cum
testium subnotatione volui corroborare.
Testes hujus rei :
Actum publice apud
Datum per manum
La reine-douairière Ale de Champagne, en récompense des services qu'elle a reçus de son clerc[Pierre de Limoges], chanoinede Saint-Spire de Corbeil, lui fail don d'une maison qu'avait achetée le juif Hélie.
Quod ut ratum inconcussumque permaneat, sigilli nostri munimine voluimus
roborari.
Actum
Le roi Philippe-Auguste confirme la libéralité précédente faite par sa mère Ale, usufruitière du domaine de Corbeil.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod
Que donatio, cum per matrem nostram non esset temporalis, nostre matris
amore perpetuam concedimus.
Et ut hec donatio rata sit et vigorem obtineat perpetuitatis, eandem presentis
patrocinio scripti, nostrique auctoritate sigilli, confirmamus.
Actum
Datum per manum
Henri, évêque de Senlis, confirme la vente d'une part de la dîme de Bray par Louis Le Queux, à laquelle [Landri] Le Charpentier et Guillaume de Garlande ont donné leur assentiment.
Hoc autem factum fuit in presentia nostra apud
Hoc autem factum est assensu
Et de hoc in presentia nostra se fidejussores promiserunt :
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus et sigilli nostri
munimine corroboravimus.
Actum
Philippe, évêque de Beauvais, confirme à St-Martin-des-Champs l'église Notre-Dame
de l'Isle-Adam ainsi que les libéralités récentes du châtelain Adam
Apud
Apud
Apud
Item,
Et apud
Grangiam justa
Preterea
In his autem omnibus concessit
Talliam quoque quam habebat super hospites
Concessit et monachis molturam bladorum suorum quietam in suis molendinis,
usque ad unum modium pro
Quicquid etiam de feodo suo predicte ecclesie collatum ab aliquo fuerit, eosdem
monachos imperpetuum tenere concessit.
Nos igitur paci ecclesie in posterum providere cupientes, tam predicta omnia
quam ipsam ecclesiam
Actum
Le prieur Robert intervient comme arbitre dans un litige entre Hélie, abbé de Saint-Magloire, et Gille, abbesse de Fontevrault, agissant comme supérieure de la communauté de Haute-Bruyère.
Nominatur
Testes, seu potius arbitri,
Gui er), notifie que le prieuré de Gournay-sur-Marne
Quoniam fidelibus hujus seculi divitibus
Noverint itaque
presentes et posteri quod quidam miles,
Hanc abstulit eis, multo tempore,
Tandem, positus in infirmitate, peccatique penitens, talem cum monachis pacem
fecit : medietatem tocius prefate decime, et de altera medietate unum modium
frumenti, et tractum pertinentem ad medietatem et ad modium frumenti, concessit
monachis jure perpetuo.
Monachi vero concesserunt ei et heredibus suis residuum illius decime, ut
partem monachorum adquietent.
Ipse vero
Quod et feci, diligens valde domum monachorum de
Robert Le Gras, de Tournan, donne à titre d'aumône une masure à l'église
N.-D. de Gournay, du consentement d'Aélis, dame de Villaine, de ses
enfants Gautier et Ermengard, et d'une autre Aélis, femme de Gautier. Confirmation
de Gui
Notum sit omnibus t. f. q. p. quod
Et ut hoc ratum et inconvulsum permaneat, ego
Hujus rei testes sunt :
Amauri II [de Meulan], seigneur de Gournay, abandonne au prieuré de Notre-Dame trois muids de méteil qui lui étaient dus comme redevance sur les moulins des moines. Agnès sa mère, Roger son frère, Aélis sa femme [veuve du comte de Beaumont] posent avec lui la charte de concession sur l'autel de la Vierge, en présence de dix-huit chevaliers et du prieur Ançoul.
Noverint presentes et futuri quod
Quam elemosinam, ut in perpetuum stabilis permaneat, concesserunt et insuper
donum super altare predicte ecclesie posuerunt
Ad majorem
Testes igitur sunt :
Amauri
Quod ut ratum et inconvulsum permaneat, donationem istam concedendo, super
altare prefate ecclesie, ob memorie causam, posui et precibus matris mee
Guillaume de Garlande fonde une messe quotidienne et perpétuelle à N.-D. de Gournay pour l'âme de son jeune fils Anseau, dont le corps repose dans cette église. Il donne au Prieuré la moitié de toute sa dîme à Nogent-sur-Marne ; les revenus serviront à fournir une pitance générale au couvent, le jour anniversaire de la mort d'Anseau, et à entretenir de pelisses les religieux. Pour le repos éternel de cet enfant qu'elle aimait uniquement, sa mère Idoine renonce à toutes ses revendications sur les libéralités faites à l'église de Gournay dont Thibaud est prieur.
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod ego,
Integrum autem jus et dominium habebunt, in sua medietate, sicut ego vel
successores mei, in reliqua parte.
De tractu vero ejusdem decime sic ordinatum est, quod monachi per unum annum
tractum habebunt, et trahent ubicumque voluerint : et ego vel heredes mei
medietatem in grangia eorum recipiemus ; et altero anno, ego vel heredes mei
similiter tractum habebimus, et monachi medietatem suam in grangia nostra
recipient.
Pro anima autem predicti
De viginti solidis predicte decime faciet Subprior, vel quicumque tenuerit eam,
refectionem fratribus, in die anniversarii ejus : totum residuum servabitur ad
pellicias conventus emendas.
Preterea decimam de
Item viginti solidos in pedagio
Item decimam denariorum quos habemus apud
Item usum nemoris de
Item, septem solidos in terra de
Item, partem nemoris quod dicitur
Ego quoque, quia tercia pars ad jus meum pertinebat, predictis monachis ad
excolendum concessi.
Ad hec etiam uxor mea contestatis concessionibus seu donationibus assensum
ultro prebuit, et devote concessit pro
Verum ut inscripte donationes robur et valetudinem perhempnem obtineant, et ut
eas inperpetuum monachi de
Testes :
De militibus : Comitissa ;
Adam
Noverint universi t. p. q. f. quoniam ego
[Testes affuerunt : Signum
Signum
S.
Signum
Signum
S.
Ut autem hoc ratum et inconcussum in perpetuum permaneat, sigilli mei authoritate corroborari
feci
Gui
Notum sit t. p. q. f. quod ego
taEt ut in posterum ratum habeatur et stabile, presens scriptum sigilli mei munio
robore.
Testibus hiis :
Actum
Guillaume de Garlande approuve la cession d'un second tiers de la grosse dîme de Bray par Guillaume Torchard et sa femme Rohais, avec l'assentiment de Louis [Le Queux] et des autres frères de Rohais, en faveur de St-Nicolas-d'Acy, Barthélemi étant prieur.
Ego
Hoc etiam
Hujus venditionis fidejussores se constituerunt
Hoc ego, existens in presentia ejusdem episcopi, volui, concessi et
approbavi.
Laudavit etiam hoc et concessit
Hujus rei me testem et fidejussorem, coram predicto episcopo, constitui et
garandiam monachis portare semper tenebor.
Hujus rei testes sunt
De militibus :
De burgensibus :
De rusticis :
Quod ut ratum et inconvulsum permaneat, sigilli nostri caractere subterfirmare
curavimus.
Actum publice
Hermer était en 1180 chantre de Saint-Frambauld. La
Le doyen de Saint-Rieul, Etienne Le Coq [ou Le Queux], est cité de 1164 à 1191 (
Hervé, doyen, et Pierre, préchantre de Paris, juges apostoliques désignés par le
Pape Urbain
Noverit universitas vestra quod cum inter monachos
Si vero oblationes ipsius diei non possunt sufficere ad perficiendum illos
Sinodum autem et circadiam monachi reddere tenebuntur.
Quod ut ratum - -
Le pape Urbain
In urbe
Actum ab
Le pape Clément er mars 1181/1185].
Le pape Clément
Quotiens a nobis petitur -
Hugues
Sciant omnes t. f. q. p. quod
Quod ut ratum permaneat, presentibus litteris sigillo nostro munitis
confirmamus.
Actum
Robert de France, comte de Braisne, seigneur de Torcy, renonce à l'opposition faite par lui à la mise en vente, par les moines de Gournay-sur-Marne, d'un bois situé dans son fief.
Notum sit universis, presentibus pariter et futuris, quod
Ideo autem predictum nemus feci saisiri quia quidam mendaces et falsidici mihi
insinuaverunt quod ego in predicto nemore habebam usuarium ad claususuram ville
mee de
Inde est quod presentium et posterorum mando discretioni quod ego nichil usuarii,
nichil juris habeo in predicto nemore ; et si quid in eo habuerunt antecessores
mei, domini de
Ut autem hec omnia rata permaneant, ego ea sigilli mei appositione et testium
subscriptione volui confirmare.
Sunt itaque hujus rei testes :
Actum publice apud
Datum per manum
Roger de Meulan [troisième fils du comte Galeran II] concède à N.-D. de Gournay la dîme des novales de Pontault et de la terre d'Amboile, Thibaud étant prieur, et Herbert sous-prieur.
Quoniam ea que a fidelibus predecessoribus Ecclesiis data sunt, posteritatis
solent infestatione adnichilari, nisi scriptorum muniantur robore, ego
Insuper et concessi quascumque possessiones et quelibet bona que, ex dono pie
memorie patris mei comitis
Que omnia, sicut pie concessa, ita fideliter eidem ecclesie custodire et
garantire promisi.
Ut autem hec nostra largitio vel concessio stabilis et inconcussa teneatur,
presens scriptum sigilli mei munimine confirmo, sub annotatione horum testium :
Cossigny, éc. Chevry-Cossigny, ca. Brie-Comte-Robert, ar. Melun. - Gaucher de Cossigny, s'intercalant entre Auseau le sénéchal et Guillaume, appartenant tous deux à la famille de Combault, ne se distingue peut-être pas de Gaucher de Combault, oncle d'Anseau, s'il n'est point, ainsi que Guillaume, un fils de ce premier Gaucher.
« Theobaldus Bodez » est, avec Raoul de Bussy et Gui de Piscop, un des trois chevaliers qui, en 1184, escortent Robert, comte, frère du roi, sa très chère femme Agnès comtesse de Braisne, et leurs fils : Robert seigneur de Dreux, Guillaume et Jean (
Hugues Chaperon et sa femme Hersend lèguent à Notre-Dame de Gournay une vigne dont ils conservent la jouissance viagère, à la charge d'une redevance de cinq sols pour fournir aux moines une pitance à la Saint-Nicolas ; après leur mort le revenu de la vigne sera affecté au luminaire de l'église. Thibaud est prieur de Gournay, Herbert sous-prieur.
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod
Quamdiu vixerint et eis placuerit, eandem vineam tenebunt et v solidos
Post decessum eorum, sacrista ecclesie manu sua eam tenebit, in usus luminum
penitus expendendam, excepto quod, singulis annis in die anniversarii eorum, de
x solidis generale fratribus impendet.
Hanc vero vineam nullus potest invadiare vel vendire, sed perpetua possessione
in usus luminum cadet.
In communi capitulo ab omnibus decretum est et concessum.
Testes
Le prieur Robert, recevant des chanoines de Saint-Vincent de Senlis une terre près la grange de Pontyblon, cède en échange une terre à Blanc-Mesnil, de l'autre côté de leur étang. Témoins : Hugues [II] abbé de St-Vincent, Thibaud abbé d'Hérivaux.
Ego
Quod ut ratum et inconcussum imperpetuum permaneat, scriptum sigillo sui
capituli munitum super hanc pactionem accepimus nostrumque sigillum eis
tradidimus.
Hujus rei testes sunt :
Ex parte canonicorum :
Contre-partie de la charte précédente, émanant de Hugues [II], abbé de Saint-Vincent de Senlis.
Sed quoniam terra quam eis accepimus, duos solidos regio censui annuatim
debebat, ipsos memorati monachi deinceps exsolvent ; et terram quam ab eis
suscepimus liberam nobis omnino facient, sicut et terram omnino liberam a nobis
receperunt.
Quod ut ratum et inconcussum imperpetuum permaneat, scriptum sigillo sui
capituli munitum super hanc pactionem ab eis accepimus, nostrumque sigillum eis
tradidimus.
Hujus rei testes sunt :
La reine-douairière Ale de Champagne confirme, à la prière de son clerc Pierre de Limoges, le legs que celui-ci fait, à Notre-Dame de Gournay, de sa maison rue aux Juifs à Corbeil et de trois arpents de pré au Vignon, dans la censive de Notre-Dame-des-Champs.
Noverint universi p. et f. quod
Quod ut
Actum
Elisend de Ferrières et sa famille cèdent leurs droits sur une terre à Chenay que possédait le prieuré de Gournay-sur-Marne, en présence du prieur Simon et de sire Bouchard [V] de Montmorency qui appose son sceau.
Noverint presentes et futuri
Testes etiam affuerunt :
Hoc etiam firmiter tenendum et tuendum accepit super se et super heredes suos
dominus
Simon, prieur de Gournay, reçoit de Simon de la Glaisière cent-vingt arpents de terrains boisés entre Ozoir-la-Ferrière et Roissy, pour les défricher.
Notum sit presentibus et futuris
tiSi autem terminum transgredientur, nisi annuatur ex parte
Qui terram colet ubi gregaria est, eo anno quo ibi messis fuerit, de blado in
ea crescente solvet eam gregariis.
Si vero
Actum est coram me, Comitissa de
Et ipse
Si autem unus de plegiis decederet, super reliquos et super ultimum summa
pecunie esset solvenda Priori de
Hujus pactionis testes extiterunt :
Isembard, abbé des Fossés, rappelle que, sous son devancier Thibaud, Simon de la Glaisière échangea une terre avec N.-D. de Gournay contre 120 arpents de bois à Ozoir [la Ferrière], pour lesquels il payerait un cens de 60 sols. Le bois ayant été mesuré, s'est trouvé contenir 17 arpents de plus ; le cens sera proportionnellement augmenté.
Procedente vero tempore, cum domnus
Cum igitur inter ecclesiam de
In predicta autem villa domnus
Si vero predictus census statuto termino solutus non fuerit, ecclesia de
Hanc conventionem concesserunt
Mathieu
Quoniam autem
idem capellanus, quicumque fuerit, capellanus meus est, concessi et volui quod
quociens Dominus
Quod ut ratum et firmum permaneat, presentem cartam conscribi et sigilli nostri
auctoritate precepi communiri.
Actum
Anseau de Pas, fils de Robert, après avoir rappelé et confirmé les libéralités paternelles envers le prieuré de Pas-en-Artois, notifie l'accord qu'il a fait avec les moines de ce lieu pour racheter la dîme de sa terre de Neuvillette, qu'il veut vendre aux moines de Clairmarais afin de se procurer des fonds pour le pèlerinage de Terre-Sainte.
Ea que, donatione fidelium, ecclesiis erogata, seu juste, modis aliis,
adquisita sunt, inviolabilem convenit habere firmitatem,
Eapropter ego
Postmodum, urgente necessitate peregrinationis mee, de venditione predicte carrucate cum
monachis de
Verum illi ad emptionem ejus non poterant induci, nisi et decimam ejusdem
haberent.
Proinde precibus a supramemoratis monachis obtinui ut decimam eam, e jure suo
dimissam, mihi vendere permitterent, et a me pro ea equivalens acciperent.
Hac itaque consideratione, predicta decima cessit in jus ecclesie de
Preterea terram quam pater meus, ad cimiterium
Annonam etiam fratrum ipsorum in quocunque molendinorum meorum voluerint,
absque exactione molendam esse, excepto molendinarii jure, concessi Quod ut ratum et
inconcussum permaneat, sigilli mei impressione et testium subscriptione
firmavi.
Hi sunt testes :
Seconde édition de cette charte, avec la date de juillet 1242 (Acte faux. - Copie
interpolée, exécutée au XVIIe siècle, sur vélin, et
accompagnée d'un sceau équestre dépourvu de légende, qui a été détaché d'un acte
ancien à l'aide d'une lame chauffée, puis recollé assez visiblement).
In nomine - volui commendari
Postmodum
Ego vero
Verum illi ad emptionem ipsius terre non poterant indici - in
Preterea universam suarum terrarum culturam quam habent et habere potuerunt, in
territorio nostro de
Annonam etiam dictorum fratrum - molendam esse perpetuo jure concessi.
Quod -
Actum
Aélis [de Luzarches], jadis comtesse de Beaumont-sur-Oise et maintenant dame de
Gournay, fonde an tricenaire [série de trente messes consécutives] pour solenniser
son anniversaire au
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod
Sed postquam supradicta Comitissa de hoc mundo migraverit, et certi fuerint
monachi de morte ejus, in crastinum tricenale suum incipient, et sic, singulis
annis, redeunte tempore anniversarii ejus, tricenale facient.
Testes :
De laicis :
La comtesse Aélis [de Beaumont], dame de Luzarches, fonde l'anniversaire de son fils Mathieu, seigneur de Luzarches, le jeudi après la Toussaint, au prieuré de St-Léonor.
Ut autem hoc ratum teneatur, sigilli mei auctoritate volui confirmare.
[Testes affuerunt :
Aleaume du Déluge, chevalier, donne à Saint-Léonor une grange et ses droits de justice haute et basse sur un hameau dépendant de sa seigneurie.
Omnibus t. p. q. f. p.
Ut autem firmum permaneat et stabile, presentes litteras sigilli mei munimine
dictis monachis tradidi roboratas.
Testes autem affuerunt
Etienne, évêque de Noyon, notifie au doyen Hervé et au chapitre de Paris que dame
Ève de Cappy, fille de la châtelaine de Douai, a légué à l'hôpital Notre-Dame de
Paris sa maison rue
Karissimis in Christo fratribus et amicis specialibus
Noverit Caritas vestra quod domina
Attendentes igitur ipsius erga prefatam Domum benigvolentiam et caritatis in
posterum devotionem, rogamus attencius, laudantes et in spe majoris eidem Domui
vestre venture commoditatis consulentes, quatinus super prescriptis viginti
solidis ejus acquiescatis amicabiliter voluntati.
Maurice, évêque de Paris, constate la cession de droits de cens sur des vignes à Méjafin par Jean Cornu, Mahaud sa femme, leur oncle Gautier qui s'est fait moine à St-Martin et leur vassal Raoul d'Eaubonne.
Omnibus ad quos presens scriptum [pervenerit],
Noverit universitas vestra quod
Concessi etiam tres denarios censuales jam dicte ecclesie in prefatis vineis,
quos
Preterea sepedictus
Quod ne tractu temporis, vel malignantium versuciis, in dubium revocetur,
presenti scripto et sigilli nostri appositione confirmavimus.
Actum
Hervé [de Montmorency], doyen de Paris, s'accorde, au nom de Chapitre, avec Saint-Martin-des-Champs, au sujet de la dîme des novales à prendre sur les bois situés à l'entour du château d'Ecouen.
Sed ego postea decimam novalium cujusdam alterius nemoris quod
Cumque a monachis obiceretur quod contra predictam opositionem venire viderer,
ego eos equivocatione hujus nominis
Tandem igitur de prudentium virorum consilio, hujusmodi ambiguitatem volens
amputare, tam predictos
Quod ne aliqua malignantium attemptatione corrumpi queat in posterum, presentem
cartam sigillo capituli et sigillo meo, cum testium subscriptione, duximus
muniendam.
Signum
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Hervé de Montmorency, doyen de Paris, autorise le mariage d'une serve du chapitre avec un serf de Saint-Pierre de Cannes, sous réserve du partage, entre les deux églises, des enfants à naître de cette union.
Si
Quod ut ratum et firmum permaneat, sigilli nostri munimine duximus
confirmandum.
Actum
Quod ut ratum et firmum permaneat, sigilli nostri munimine duximus
confirmandum.
Actum
Philippe de Beaumont, du consentement de ses frères, le comte Mathieu
Ego
Sciendum autem quod monachi ibidem Deo servientes unoquoque anno anniversarium
meum et anniversarium matris mee pro hac elemosina facient.
[Ut autem hoc ratum et inconcussum permaneat, presentem paginam sigillo meo
muniri feci.
Actum
Mathieu
Sciendum est autem quod, pro hac elemosina, prefati monachi anniversarium
prenominati
Quoniam autem hanc elemosinam de consensu meo et
Maurice, évêque de Paris, constate l'engagement du tiers de la dîme de Villeron consenti aux moines de Sainte-Opportune de Moussy, moyennant trente livres parisis, par Aélis femme de Renaud Le Scot et sa famille, du consentement de sire Hugues Le Coq, seigneur féodal.
Hoc autem tali modo factum est quod
Hoc autem in presentia nostra, apud
Hoc etiam
Item, de clericis et servientibus nostris :
Actum apud
Le roi Philippe-Auguste, en échange des usages dont les moines de Saint-Martin jouissaient dans le bois de Vincennes, leur donne une rente de six livres parisis sur la prévôté de Paris.
In nomine sancte et individue Trinitalis.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod Nos,
Si quis autem prepositus ultra statutum terminum retinere presumpserit
predictos denarios, precipimus ut totiens quinque solidos det de emendatione
quot diebus ultra terminum denarios monachorum detinuerit.
Quod ut in posterum ratum illibatumque permaneat, presentem paginam sigilli
nostri auctoritate et regii nominis karactere inferius annotato precipimus
confirmari.
Actum
Astantibus in palatio nostro quorum nomina subscripta sunt et signa.
Signum
Signum
Signum
Signum
Data vacante
Guillaume de Garlande, avec l'assentiment d'Idoine, sa femme, de Robert et
Thibaud, ses fils non encore chevaliers, renonce, en présence de la Reine régente,
moyennant cent livres parisis, aux droits d'usage qu'il revendiquait sur la forêt
de Noisy,
Noverint universi in quorum manus presens scriptum pervenerit, quod ego
Totum itaque usuarium et quicquid in eodem nemore mei juris esse dicebam, sive
hominum meorum, intra castrum de
Itaque amodo nec mihi nec alicui ex heredibus meis, aliqua necessita te vel
occasione, aliquid inde accipere licebit ; sed prefati monachi
Quia vero
Hii sunt qui fidejussionis pacto ecclesie
Et si fidejussores predictos filios meos huic donationi mee acquiescere facere
non poterint, centum libras
Quod ne malignantium versutiis in dubium revocetur, tam scripto et sigillo
Domini Regis quam meo confirmari feci.
Hii sunt testes qui, in presencia Domine Regine, huic conventioni affuerunt :
Hii sunt etiam testes qui hujus donationis recognitioni affuerunt, et ubi
predicti
Le roi Philippe-Auguste confirme l'abandon des droits d'usage dans la forêt de Noisy consenti par Guillaume de Garlande (Acte de la Régence fait avec le concours de quatre bourgeois de Paris).
Noverint universi, presentes pariter et futuri, quod
Totum itaque usuarium, et quicquid in eodem nemore sui juris esse dicebat, vel
hominum suorum, inter castrum de
Quia vero
Hii sunt fidejussores, fide prestita :
Hoc autem voluit et concessit pred.
Hanc autem elemosinam ne posset in posterum infirmari, predictus
Quod ut ratum et inconvulsum permaneat, ad utriusque partis petitionem sigilli
nostri auctoritate confirmavi, astantibus :
Nos vero prepositis et baillivis nostris districte precipimus quatinus ipsi
istam elemosinam et omnes mentiones legitimas, sigillo nostro confirmatas,
illibate faciant observari, belli et placiti omni occasione relegata.
Actum
Guillaume aux Blanches-Mains, cardinal archevêque de Reims, notifie qu'en sa présence Idoine, veuve de Guillaume de Garlande, a reconnu l'abandon fait par son feu mari de ses prétentions sur la forêt de Noisy, et a fourni des garants de l'adhésion de son fils aîné, lors de son retour de Terre-Sainte.
Notum facimus t. p. q. f. quod, constituta in presencia nostra,
nobilis mulier
Quia vero primogenitus eorum absens erat, peregre profectus, predictus
Nos igitur elemosinam, sicut laudabiliter facta est, et fidejussionem super
laudatione filii peregre profecti approbantes, et presentis scripti patrocinio
communimus, et sicat in predicti
Actum
Mahaud de Garlande, femme de Mathieu
Die autem quo domini
Hujus rei testes ;
Et ut istud ratum habeatur, sigilli mei auctoritate signatur.
Hugues
Cum super exactione decimarum parrochie
Per hanc etiam pacem omnia dampna que in parrochia eorum de
Hec autem marcha a nobis et successoribus nostris domui
Hanc compositionem de assensu nostro et jamdictorum monachorum
Actum est
Pierre, évêque d'Arras, notifie et approuve la convention précédente, en présence des mêmes témoins (Même date).
Le prieur Robert confirme l'accord précédent (Même date).
Omnibus t. p. q. f.
Obliviosa memoria et calumpniosa malitia duo sunt mala apud homines.
Eapropter, adversus eorum pernitiem, summa cum providentia inventa sunt remedia
litterarum.
Quod enim litteris tenacibus
Inde est quod
Per hanc - - per vivarium
Hanc autem marcham debent exsolvere monachi
Hanc compositionem apud
Hugues
Maurice, évêque de Paris, apaise un différend relatif au pressorage des vignes
d'Archer de la Queue-en-Brie, entre Saint-Martin-des-Champs d'une part, et,
d'autre part, Galeran IerLe Veautre, son fils Galeran
Preterea quatuor solidatas census et
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, sigilli nostri impressione cum testium
subnotatione corroborari fecimus.
Hii sunt testes :
Ex parte monachorum :
Ex parte militum :
Simon
Dominus vero
Postmodum
Preterea idem
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, scripto presenti et sigilli nostri
impressione et testium subnotatione confirmavimus.
Hii sunt testes :
Maurice, évêque de Paris, juge apostolique, termine un différend entre Saint-Martin-des-Champs et les chevaliers de la Noue, Foulques et Jean, au sujet des dîmes de Largny.
Sed ipsum refutatum Nobis habendum concesserunt, eo tenore ut ipsi unum ex
duobus tractibus nostris aliis, et terciam partem redecimationis in omnibus
tractibus, insuper in granchia tercium excussorem grani et terciam partem
forraginis habeant.
Tractum vero minute decime, in quo nichil habent, omnino refutaverunt et eum
Nobis quiete habendum concesserunt.
Clavis etiam granchie in anno tercio quo decimam trahent, extra
Hoc etiam additum est in jurejurando quod patrem suum et alium fratrem
Quod ut ratum sit, scripto et sigilli nostri impressione et testium
subnotatione firmavimus.
Hi sunt testes :
Foulques, abbé de Saint-Germain-des-Prés, autorise les moines de Saint-Martin-des-Champs à garder, moyennant un cens de cinq sols par an, la maison que leur a léguée maître Hugues de Novare.
Insuper indulsimus eis quod si eam vendiderint, ad priorem censum, quatuor
videlicet denariorum et oboli, vendere poterunt.
Quod ut ratum permaneat, presentem cartam inde fieri, eamque sigillorum
nostrorum munimine fecimus roborari, adjunctis quorundam fratrum nostrorum
nominibus et signis.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Ego
Foulques, abbé de Saint-Germain-des-Prés, associe à sa communauté le moine Aubert [chambrier] de Saint-Martin.
Foulques, abbé de Saint-Germain-des-Prés, et le doyen de Meaux, juges apostoliques, règlent un différend entre Saint-Martin-des-Champs et une veuve nommée Aveline, au sujet d'une maison à Maubuisson, près Tour [Saint-Prix].
Domum vero predictam cum terra et vineis ecclesie
Guérin, abbé de Saint-Victor, transige avec Robert, prieur de Saint-Martin, au sujet de douze arpents de terre sis à Villiers-le-Bel et Gonesse, et d'une terre à Dugny.
Nos vero terram illam, in territorio de
Testes qui affuerunt :
Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus et sigilli nostri
impressione fecimus roborari.
Guillaume
Ego
Sciendum quoque quod Prior et conventus
Simon
Illud etiam sciendum est quod anniversarium predicti
Quod ne aliqua malignantium arte valeat deinceps infirmari, presentem cartam
sigilli nostri auctoritate et testium subscriptione roboramus.
Testes :
Actum
Mathieu
Quoniam autem hanc elemosinam de consensu meo et
.
Hugues VI [de Milan], abbé de Saint-Denis, ayant obtenu des moines de Saint-Martin l'abandon de leur part dans la dîme du vin d'Argenteuil, leur concède une rente annuelle de cinq muids de vin nouveau, qualité moyenne, à prendre au cellier de Saint-Denis.
Noverit universitas vestra quod Prior
Nos autem sub annua pensione predictis fratribus
Quod ut ratum permaneat, presens scriptum inde fieri et sigillo capituli nostri
duximus insigniri.
Actum
Simon
Hanc pactionem juravit sepedictus
Pro hac autem concessione, dedit Prior de
Juravit etiam
Ego
Hujus rei testes sunt : De clericis :
De monachis :
De laicis :
Actum est istud
Le pape Alexandre
Quod monachi Sti Martini de Campis debeant exhibere ecclesie Ste Genovefe Parisiensis debitum et consuetum servicium pro prebenda quam recipiunt ab illa. .
Significantibus Nobis dilectis filiis nostris
Undeque, cum predicta ecclesia ad Nos, nullo mediante, pertineat, ipsius jura
quadam specialitatis prerogativa tenemur propensius conservare, Discretioni
vestre per Apostolica scripta precipiendo mandamus, quatinus pro prefata
prebenda debitum et consuetum servicium impendatis ; scituri quod, si ad
mandatum nostrum non feceritis, Nos equanimiter sustinebimus si predicti abbas
et fratres prebendam ipsam et fructus Vobis duxerunt subtrahendos.
Jean Ier de Toucy, abbé de Sainte-Geneviève, transfère à
Annet-sur-Marne, sur la dîme engagée par Guillaume d'Annet, la prébende dont les
moines de St-Martin jouissaient sur les revenus du Chapitre à Nanterre.
In predicto enim pignore posuimus centum quadraginta libras
Preterea sciendum quod nullatenus ab eis de cetero poterimus exigere ut pro
prebenda illa, aliquod divinum in ecclesia nostra persolvant officium, salva
speciali societate habita inter predictas ecclesias, scilicet quod
quandocumque contigerit alterutriusque ecclesie quemcunque fratrem decedere,
sibi invicem nuntiabunt, et officium tale facient : in conventu missam, et
unusquisque sacerdotum missam, et omnium orationum participationem.
Quod ut ratum et inconvulsum permaneat, sigilli nostri impressione fecimus
confirmari, fratrumque nostrorum nomina subtus annotantes.
Signum
S.
S.
S.
S.
Actum
Le prieur Robert consent au transfert à Annet, sur les produits de la dîme
engagée par Guillaume d'Annet, de la prébende de
In predicto enim pignore predicti Abbas et fratres posuerunt
Et si contigerit perpetuo decimam illam apud nos remanere, perpetuo prebendam
nostram ex ea percipiemus nec amodo nobis poterit esse recursus, vei ad villam
in qua percipere solebamus prebendam nostram, vel ad aliquam ejusdem ecclesie
terram.
Preterea sciendum quod predicti Abbas et fratres nullatenus de cetero a nobis
poterunt exigere ut, pro prebenda illa, aliquod divinum in ecclesia sua
persolvamus officium, salva spiritali societate habita inter predictas
ecclesias.
Ita scilicet quod, quandocumque contigerit alterutrius ecclesie quemcumque
fratrem decedere, sibi invicem nunciabunt et officium tale facient : In
conventu missam, et unusquisque sacerdotum missam, et omnium orationum
participationem.
Quod ut ratum sit et inconcussum, et inconvulsum permaneat, sigilli nostri
impressione fecimus confirmari.
Hujus rei testes sunt : Ex parte nostra,
Et ex parte canonicorum
Actum
Autre édition de la même pièce, modifiée (Même date).
- - vel ad aliquam ejusdem ecclesie terram.
Preterea sciendum quod predictus abbas et fratres pro prebenda illa quam
nobis assignaverunt, nullum temporale beneficium de cetero a nobis poterunt
exigere, salva spiritali societate habita inter predictas ecclesias, ita quod
- -
- - participationem.
Quod ut ratum et inconvulsum habeatur, sigillo communi confirmamus.
Le prieur Robert de Saint-Martin et Daniel, prieur de Saint-Lazare, font ensemble un échange de cens à Rougemont dans la rue Saint-Martin et la Tannerie, à Paris.
Cirographum.
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod
Et econtrario
Et ita unaquaque istarum ecclesiarum liberatur ab omnibus censualibus invicem
sibi respondentibus, excepto quod
Actum hoc
Éléonor, comtesse de Saint-Quentin et dame de Valois, donne à Saint-Léonor de Beaumont, pour y fonder son anniversaire, un muid de grain sur le moulin de Crépy-en-Valois.
Notum sit omnibus ad quos presentes littere pervenerint quod
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentem paginam sigilli mei
appositione corroborari precepi.
Hujus elemosine testes sunt :
Autre édition de la même donation.
Notum sit omnibus ad quos presentes littere pervenerint quod
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, pres. paginam sigilli mei appositione
corroborari precepi.
Hujus elemosine testes sunt :
Actum
Le pape Célestin
Propositum est Nobis ex parte dilectorum filiorum
Presbiter etiam
[Ideoque Discretioni vestre, per Apostolica scripta mandamus quatenus, vocatis
ad presentiam vestram quos videritis esse vocandos, et inquisita diligentius
veritate, causam ipsam, appellatione remota, mediante justitia, decidatis.]
Hugues
Nos vero, quantum ad partem nostram, sextam videlicet, pertinet, et jus et
ratio dictaverit, ecclesie garandiam omnimodis portabimus.
Ad majorem igitur hujus facti evidentiam et firmitatem, presentem cartam eis
exinde fecimus, sigilli nostri et capituli testimonio roboratam.
Actum
Le prieur Robert approuve le contrat par lequel les moines de Saint-Nicolas d'Acy ont acquis la dîme de Bray.
Ut autem hec firma et inconcussa permaneant, presentem cartam in testimonium et
munimentum hujus rei fieri fecimus, sigillo ecclesie capituli nostri
firmatam.
Nivelon
Notum facimus universis t. p. q. f. quod
Preterea super dono matris sue, que dicte ecclesie dedit et concessit in
perpetuum unum sextarium frumenti quem habebat in decima ejusdem ville, assensum
prebuit idem
Quod ut ratum sit et inconvulsum in perpetuum, sigilli nostri auctoritate
fecimus confirmari.
Actum
Gautier de Châlons, prieur de Saint-Martin, souscrit à une charte de l'évêque Maurice concernant la vigne de maître Durand (Extrait).
Actum publice
Testes fuerunt :
Magister
Maurice, évêque de Paris, confirme la renonciation de Guillaume de Garlande aux droits d'usage qu'il prétendait avoir sur le bois de Roissy.
Preterea in nemore de
Ut autem hec concessio inconcussam et inviolabilem obtineat firmitatem, ipsam
postulatione et rogatu ejusdem
Hii sunt testes :
Maurice, évêque de Paris, confirme les possessions du prieuré de Gournay-sur-Marne.
Ea que Deo servientibus, in sustentationem ipsorum, oblatione fidelium
collata sunt, opere
- - et sigilli nostri impressione confirmavimus.
Le prieur Robert ayant acheté de Geofroi de Sevran, chevalier, pour 420 livres le fief engagé par celui-ci, l'évêque de Paris, Maurice, approuve cette transaction.
p. et f. quod
Si vero pred.
At si idem
Hec autem omnia se firmiter observaturos esse in presentia nostra ipse
Hujus rei
testes :
Ex parta monachorum :
Ex parte autem
Maurice, évêque de Paris, confirme un accord entre Saint-Martin-des-Champs et
Eudes
Pastoralis officii cura nos admonet universarum ecclesiarum que ad
sollicitudinem nostram pertinent, jura tueri ac fovere, ut et eis ante quesita
conserventur et necessaria providentur in futurum.
Eapropter in publicam volumus noticiam pervenire eam conventionem que inter
monasterium
Le prieur Robert ayant acheté de Geofroi, chevalier de Sevran, le fief mis en gage par celui-ci, Maurice, évêque de Paris, approuve cette transaction.
Dépositions recueillies au cours d'une enquête testimoniale, motivée par un procès entre Saint-Martin-des-Champs et Saint-Pierre de Pontoise, d'une part, et les chanoines de Saint-Denis-du-Pas, de l'autre, au sujet du partage de la dîme du Plessis-Gassot, près de Fontenay-lès-Louvres. Cette dîme, restituée par le chanoine Milon à l'Église, fut donnée par Maurice, évêque de Paris, aux chanoines de Saint-Denis-du-Pas (Extrait).
Iste sunt attestationes Sti Martini de Campis et Sti Petri de Pontisara contra canonicos Sti Dionisii de Passu.
Testes ex parte Sti Martini :
Audivit etiam dici a multis et ab ipso Domino de cujus feodo sunt iste decime,
monachos
ti
Testes pro priore
Alia pars novalium sequebatur magnam decimam, quocumque eam possidentes vellent
deferre, et multo tempore monachi de
Requisitus in cujus parrochie territorio nunc sit sita pars illius decime
novalium, dixit quod in parrochia de
De jure et venditione illius decime quam
Monachi de
Item
Dixit etiam quod tota decimatio tam de
Testes canonicorum :
Et domnus Episcopus respondit ei : " Modo benefecistis. »
Et vocatis canonicis de
Et investivit eos. -
Ipse autem jure hereditario tenebat eam, et deposuit in manu
Postea vero contigit quod
Canonici autem, pro bono pacis et pro quitatione illius decime, et ut eam illis
guarantiret, dederunt dicto
tiUtrum pertineat decima ista ad magnam decimam, dixit se nescire. -
Dicit etiam quod ecclesie de
A., prior
Iste sunt allegationes pro eadem causa.
In primis dicimus pro ecclesia
Sic ergo, si invenimur in possessione adhuc, sicut et ipsi testes dixerunt,
debet adversa pars condempnari, ut nos non molestet ; vel si in possessione nos
esse non apparet, debemus restitui ad eam, cum nihil appareat quare, medio
tempore, ea simus spoliati ; immo, hoc salvo, constare videtur per dicta testium
quod canonici de
Primum quia propria auctoritate intravit - - -
«
.
Ecclesiam de
« Eapropter
Monachos
Actum
to
« In
In episcopatu
« Primum est
Ex his namque probi potest quod predicte Ecclesie decimas, tam predictas quam
alias, jure percipere potuerunt, et ideo eas petere possunt, non obstante quod
monasteria sint, immo jam nunc ad hoc faciente pro eis.
Maurice, évêque de Paris, notifie que les seigneurs de Courtry reconnaissent avoir engagé leur dîme de Brie aux moines de Saint-Martin-des-Champs pour 120 livres parisis (1194-1195), et, l'année suivante, avoir, pour les rembourser, vendu cette dîme moyennant 180 livres aux religieux de Saint-Victor (9 et 12 septembre 1195).
tiHujus pignoris tenorem se firmiter observaturos et garantiam laturos in manu
nostra affidaverunt idem
Hoc idem affidavit
Actum
Maurice, évêque de Paris, notifie que les seigneurs de Courtry reconnaissent avoir engagé leur dîme de Brie aux moines de Saint-Martin-des-Champs pour 120 livres parisis (1194-1195), et, l'année suivante, avoir, pour les rembourser, vendu cette dîme moyennant 180 livres aux religieux de Saint-Victor (9 et 12 septembre 1195).
Hanc venditionem laudavit et concessit
Hec venditio facta fuit
Hanc et venditionem laudavit et concessit
Preterea sepedictam concessionem laudavit et concessit
Ad quod audiendum et videndum jussus est, ex parte nostra,
Testes vero sunt
Ex parte
Item ipsam venditionem laudaverunt et concesserunt in presentia nostra
Pro his omnibus firmiter observandis, omnes supradicti tam laudatores quam
venditores se et sua omnia in perpetuum fidejussores constituerunt, et firmam
garantisiam in omnibus promiserunt.
Actum
Le pape Célestin er], évêque
d'Arras, à [Robert], abbé de Saint-Victor, et au prieur [Robert] de Saint-Martin,
qu'ils fassent rentrer l'abbaye de Chelles sous la juridiction de l'évêque de
Paris
Cum enim olim
Procedente vero tempore, cum nuntius memoratus super eodem negocio conaretur a
nobis privilegium impetrare, ecclesia
Nuntiis igitur utriusque ecclesie in nostra presencia constitutis, dilectos
filios B. titulo
In quorum presentia, cum inter ipsos fuisset aliquandiu disceptatum, memoratus
magister
Et cum hoc ad audientiam karissimi
Quia vero abbatissa sepedicta, religionem juramenti contempnere non formidans,
eidem sententie parere contempnit, Discretioni vestre per Apostolica scripta
mandamus, quatenus, si premissis veritas suffragatur, litteris exemptionis sive
executoriis vel indulgentiis a predictis abbatissa et conventu a nobis obtentis,
appellatione quoque ad memoratum regem interposita nequaquam obstantibus,
sublato cujuslibet contradictionis et appellationis obstaculo, per censuram
ecclesiasticam memoratam
Si vero aliter res se habuerit, partibus ad vestram presentiam convocatis,
audiatis que hinc inde duxerint proponenda, et causam ipsam, appellatione
remota, fine canonico terminetis, et faciatis quod decreveritis per censuram
ecclesiasticam a partibus observari.
Quod si omnes hiis exequendis nequiveritis interesse, duo vestrum nihilominus
ea exequantur.
Les religieuses de Chelles renoncent à obliger les moines de Gournay-sur-Marne à vendre des terres qui leur avaient été données dans la censive de l'église de Chelles, sous la condition que l'ancien cens sera doublé.
Noverint presentes et posteri quod inter monachos de
Cum igitur sanctimoniales ad vendendas hujusmodi possessiones monachos
compellerent, et ipsi hoc non esse [a]equum contenderent, pacis intuitu ex
utraque parte statutum est ut monachi censum duplicarent de omnibus his que
usque ad presens tempus tenuerant.
De ceteris vero que deinceps adquiesituri sunt, vendentes vel retinentes, in
voluntate sanctimonialium erit.
Hujus rei testes sunt
Hugues
Ut autem hoc ratum sit et firmum, sigillo meo presentem paginam confirmavi.
Actum
Jean de Drancy, en présence de maître Pierre, chantre de Paris, qui l'assiste à ses derniers moments, lègue à Saint-Martin une rente pour fonder son anniversaire.
Noverint omnes ad quos presens scriptum pervenerit quod
Geofroi, évêque de Senlis, notifie que le procès entre le curé de Pantin et celui de Saint-Martin de l'Estrée s'est terminé par un arbitrage confié à Robert, prieur de Saint-Martin-des-Champs, et Hugues, abbé de Saint-Denis.
Noverint qui presentes litteras viderint quod, cum causa que inter presbiterum
Arbitri igitur, sicut ab eis postmodum accepimus, consilio et auxilio magistri
Le prieur Robert exempte les hommes du monastère, à Pantin, de toute imposition ou taille, même militaire, et de l'obligation de porter les armes, sauf pour le cas de levée en masse obligatoire par autorité de justice. Les terres précédemment données à champart seront désormais acensées.
Ceterum terras nostras ejusdem ville, quas ipsi tenebant ad campipartem, ad
censum ponimus, remota penitus campiparte, singulos vid. arpennos pro octo
denariis censualibus
Pro decima vero earumdem terrarum conservanda, hanc interponimus conditionem,
quod sine licentia famuli nostri qui decimam custodiet, predicti homines,
quicumque terras illas tenebunt, segetem suam ducere non poterunt.
Si autem novas masuras in predicta terra edificari contigerit, in prenominata
erunt libertate et communitate antiquarum masurarum.
Hanc igitur libertatem eisdem hominibus nostris concedimus, salvis redditibus
aliis qui ab antiquo ad nos pertinere dinoscuntur.
Quod ut ratum,
etc.
Actum hoc
Les Commissaires pontificaux nommés par Célestin
Éléonor, comtesse de Saint-Quentin et dame de Valois, confirme l'accord passé en sa présence, par Barthélemi de Lergny, ses frères Guibaud et Henri, avec les moines de Saint-Martin-des-Champs.
Universitati vestre notum facimus quod cum controversia diu verteretur inter
monachos
Et ut pax ista firmius in posterum teneatur, prefatus B. et
fratres ejus, fidei data cautione, plegios constituerunt
Ad majorem igitur pacis tenende confirmationem, predictam decimam et census,
auctoritate nostra, ipsis monachis confirmamus, et presens scriptum sigilli
nostri munimine communimus.
Actum
Largny, Pisseleux, ca. Villers-Cotterets, ar. Soissons. - La Noue, écart de Pisseleux. - Wallon, écart de Trosly, ca. Coucy-le-Château, ar. Laon.
Ces accords sont apparemment la conséquence du bref de Célestin 538.
Nivelon Ier de Chérisy, évêque de Soissons, confirme le même
accord, fait en sa présence.
Universitati vestre notum facimus - -
Le pape Eugène
Super controversia que inter vos et canonicos ecclesie
Siquidem quod super eadem causa a
Datum
Complément de la charte de Thierri, évêque d'Amiens, confirmant à Saint-Martin-des-Champs l'église Saint-Gervais d'Encre.
Presens scriptum... eorum qui huic donationi interfuerunt subscriptionibus
corroboramus.
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Datum per manum magistri
Le pape Innocent
Justis petentium desideriis facilem nos convenit prebere consensum, et vota
que a rationis tramite non discordant, effectu prosequente complere.
Eapropter, dilecti
Nulli ergo omnino hominum liceat hanc nostre paginam confirmationis
infringere, vel ei ausu temerario contraire.
Si quis autem hoc attentare presumpserit, indignationem
Le pape Innocent
Le pape Innocent e] concile de Latran [en 1179].
Suscepte administrationis officium Nos invitat, ut ecclesias Nobis commissas
diligere propensius teneamus, et earuna indempnitati paterna sollicitudine
providere.
Sane, sicut oblata nobis ex parte vestra peticio continebat, vos interventu
plurimorum inducti, quorum precibus resistere nullatenus potuistis, ecclesias
non vacantes et
pensiones, contra
Cum igitur ea que in prejudicium
Nulli ergo omnino hominum - - se noverit incursurum.
Geofroi, évêque de Senlis, approuve un contrat de précaire consenti par le prieuré d'Acy à Raoul de la Fontaine [St-Firmin] et Aélis sa femme, en compensation de l'abandon des dîmes de la Fontaine et de Vineuil près Chantilly, qu'ils ont fait aux moines avec l'assentiment de leur seigneur Jobert Choisel.
Carta
Noverint tam presentes quam futuri quod
Hujus autem beneficii Prior et monachi jam dicte ecclesie non ingrati, redditus
hospitum suorum de propriis masuris quas habebant apud
Actum hoc
Geofroi, évêque de Senlis, constate une vente de terres au prieur de Moussy-le-Neuf par Guillaume Clunet et l'engagement pris d'obtenir le consentement de sa femme et celui de sa mère remariée à sire Hugues Choisel.
Noverint t. p. q. f. quod
Nos itaque paci ecclesie super hoc providentes, fidem accepimus
Quod ut ratum - -
Actum
Geofroi, évêque de Senlis, notifie que Gilles de Bray, avec l'assentiment de sa famille et de sa dame, Elisabeth la Bouteillère, a donné le Bois-Giraud aux moines de Saint-Nicolas-d'Acy.
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod
In recompensationem vero tanti beneficii, Prior et monachi ejusdem eeclesie
concesserunt quod, pro anima ejusdem
Quod ut ratum habeatur et inconvulsum, ad preces ipsorum, presentem cartulam
exinde fecimus, sigilli nostri impressione roboratam.
Actum hoc ab
On lit dans le Nécrologe de Saint-Nicolas-d'Acy, édité par Vattier (Comité archéol. de Sentis, 1883) au 7 septembre :
« nemus Giraudi, videlicet Barberi, et unam mensuram
apud Braiam ad grangiam faciendam, et capellam contiguam, ad
celebrandam missam perpetuo, pro sui suorumque salute ».
Pierre, évêque d'Arras, constate que la rente dont jouissait Guillaume de Pas, chanoine de son église, sur le prieuré de Pas, lui a été remise par Jean d'Ambrines, et que ce revenu fera désormais retour à l'église du lieu.
Noverit universitas vestra quod
Huic resignationi et concessioni presentes fuerunt :
Actum apud
Le pape Innocent
Ex parte dilectarum in Christo filiarum Abbatisse et sororum
Quia vero quanto fragilioris condicionis existunt, tanto magis eis in suis
sumus peticionibus debitores, discrecioni vestre per apostolica scripta
mandamus quatenus, partibus convocatis, audiatis hinc inde proposita, et causam
inter eos, appellatione remota, mediante justicia, terminetis, facientes
quomodo
decreveritis per censuram ecclesiasticam firmiter observari.
Testes autem qui nominati fuerint, si se gratia, odio vel timore subtraxerint
quominus testimonium perhibeant veritati, vos ad id per censuram ecclesiasticam
appellatione postposita compellatis, nullis litteris veritati et justicie
prejudiciantibus a Sede Apostolica impetratis.
Quod si omnes hiis exequendis nequiveritis interesse, duo vestrum ea
nichilominus exequantur.
Le pape Innocent
Mathieu
Parisiensis monete, concedente
Quod ne aliqua posterorum meorum malignitate auferri valeat vel perturbari,
presentem
[Actum publice
Les moines de Saint-Léonor ayant concédé au comte Mathieu
Ego siquidem dictus comes, divine pietatis intuitu, et in recompensationem
tanti doni, concedo et dono dictis monachis duos modios et novem mynas bladi, singulis
annis in ipso molendino percipiendos, unum modium
Concedo eciam eis molturam suam integram, liberam et immunem ab omni farinagio
et omni servicio, et summarios molendinorum meorum ad ducendum bladum ad ipsum
molendinum, et reducendum farinam libere et quiete.
Quod
Actum
VII idus januarii. Depositio
De nombreuses chartes du prieur Robert nous sont parvenues dépourvues de toute
date. Pour en déterminer le classement, il importe de s'entourer des renseignements
que peut fournir une connaissance suffisante des listes de dignitaires de la
communauté contemporains de ce prieur. Dom Marrier a consacré un de ses travaux
inédits à dresser la « Nomenclatura monachorum Martinianorum, altius quam fieri
potuit, petita » comprise dans le registre Arch. nat., LL 1372. Très précieuse pour
le e
En 1176 Robert était encore sous-prieur (t.
En 1177, le chambrier Pierre reparaît ; André est devenu cellérier (t.
En 1181 Pierre est toujours chambrier, Jozon secrétain, André cellérier,460) qui se distingue d'un homonyme, « Simon armarius » (nº 464).
En 1182 le chambrier Pierre est remplacé par Josselin, et le sous-prieur Simon
466). Le
cellérier André se retrouve dans un acte sans date, avec le sous-prieur Jean et le
chambrier Josselin.
Jozon exerçait encore son office en 1186, puisque, à cette date, nous rencontrons
comme témoin « Albericus, nepos Joszonis sacriste » (nº 488).
C'est par méprise que 463) et dans l'acte figure en même
temps Jozon, secrétain de Saint-Martin. Ce Nicolas souscrit, à Acy, avec son prieur
Barthélemi en 1186 (nº 488).
A une date qui se place entre 1186 et 1193, Jozon fut remplacé par Jean, qu'on
rencontre avec le chambrier Josselin et le chapelain du prieur Robert, Hélie, dans
une charte de l'évêque Maurice (nº 545).
Dom Marrier (Arch. nat., LL 1372, fol. 38) a tiré d'un document que nous ignorons le groupe suivant : « Johannes subprior, Simon subprior, Joscelinus camerarius, Joszo sacrista, Philippus armarius " ; Simon aurait été alors, en réalité " tercius prior ». Mais il est impossible d'admettre la date 1193 indiquée par lui : peut-être est-ce une erreur pour 1183.
En 1193, en effet, Jean 535).
Mais entre Jozon et Jean, doit s'intercaler un « Avoristus sacrista " dans lequel
on reconnaît, à travers la méprise d'un scribe, " Anculfus " (Ançoul) associé à "
Richerius hospitalis » ; par les synchronismes, cet acte de l'évêque Maurice a pour
limites 1186-1192 (nº 521).
Ançoul est probablement le prieur de Gournay qui en 1186 fut remplacé par Thibaud,
transféré d'Acy. D'autre part Ançoul mourut dans l'exercice des fonctions de
sous-prieur ; c'est sous ce titre qu'il est commémoré par le Nécrologe de
Saint-Léonor (Douët d'Arcq, p. 150) au 11 octobre. La charte 569 réunit « Anculfus supprior, Petrus almarius, Guido granarius,
Angerius capellanus Prioris ».
Enfin dans la chronologie des chambriers contemporains du prieur Robert s'intercale
un Aubert, entre Josselin (1186) et Guillaume (1193), associé dans une charte de
Foulques, abbé de Saint-Germain-des-Prés (mort le 2 mai 1192) au cellérier Pierre et
à l'hôtelier Richer (nº 524).
La succession des sous-prieurs est moins précise. Une charte qu'on peut placer vers
1186 (nº 568) présente, comme exerçant cette charge, Simon
Le sous-priorat d'Ançoul coïncide avec la présence de « Petrus armarius " et de " Guido granarius ».
513). Nous
venons de noter Jean
Postérieurement, donc dans les dernières années de Robert, se rencontre le sous-prieur Hugues, avec le secrétain Richer, dans lequel se peut reconnaître l'hôtelier successeur d'André : sa charge en 1200, est occupée par Gautier.
Hugues paraît n'être autre qu'un « H. cellerarius « en fonctions entre 1192 et la mort de Robert.
Ce dernier événement se produisit durant l'exercice du priorat, car le Nécrologe de Saint-Léonor le note ainsi (Douët d'Arcq, p. 144) au 9 janvier. Cet obituaire, dans son état actuel, ayant été remanié comme le manuscrit lui-même en fournit la preuve, le quantième indiqué au Nécrologe même de Saint-Martin est seul à retenir.
Le millésime ne peut être que 1201. Le 9 juillet 1199 Innocent 564). Ce prieur est
indubitablement Robert. Il ne put remplir sa mission, et ses deux collaborateurs
rendirent leur sentence « Priore Sancti Martini justa de causa absente ». Cette
cause légitime d'absence, l'affaire se jugeant à Paris, ne pouvait être qu'une grave
maladie de Robert. En 1201 son successeur Guillaume était en charge. Les lettres de
la communauté (nº 577) annonçant au Chapitre de Cluny le choix
spontané fait de sa personne par l'abbé Hugues
Les indications qui précédent se résument en ce tableau :
Le prieur Robert concède la mairie de Champigny à l'un des fils du maire Hunoud, sa vie durant, sous la condition qu'il ne pourra réclamer des moines rien de plus que ce qui revient à la mairie.
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod
Salvis in omnibus, dominiis, juridictionibus et redditibus nostris, et illis
omnibus que ad jus nostrum spectare noscuntur.
Si autem decimas nostras vel redditus, aut tractum decime prenominate ville,
alteri quam majori nostro ad censivam dare voluerimus, cui nobis placuerit
dare poterimus, memorato majore nostro, nec alio, contradicere valente.
Hujus rei testes sunt :
Le prieur Robert transforme en un cens annuel de quinze sols par feu, la taille imposée précédemment aux habitants de Limoges et de Fourches.
Si vero tallia propter necessitatem
Si quis autem
Item, quoniam ipsi quadam consuetudine que dicitur manus mortua, se nimium
pregravari querebantur, in ipsa consuetudine certum ac prefuturum modum
constituimus, videlicet ut cum apud
Preterea
Quod ut futuris temporibus inconcussam et inviolabilem obtineat firmitatem,
ex consensu capituli nostri scripto presenti et sigilli nostri impressione,
cum testium subnotatione confirmavimus.
Hii sunt testes ex parte nostra :
Testes ex parte eorum sunt hii :
Le prieur Robert transige avec le prieur et les frères de Saint-Lazare au sujet
d'un dépôt de 24 livres fait entre leurs mains
Quod ne in dubium revocetur, sigilii nostri impressione confirmavimus.
His testibus :
Le prieur Robert autorise le mariage de deux frères, serfs de Saint-Martin, avec deux sœurs, serves de Saint-Maur, sous la condition que chaque communauté conservera un des ménages.
Predicta autem
Quod ut ratum habeatur, sigillo nostro confirmamus.
Le prieur Robert approuve un échange entre Adam, prieur de Beaumont-sur-Oise, et le cellérier du monastère, par lequel le prieuré de Saint-Léonor conserve ses propriétés à Goussainville.
Notum fieri volumus omnibus ad quos presens scriptum pervenerit, quod
commutationem illam quam habuerunt inter se dilecti fratres nostri
Roger [de Meulan], seigneur de La Queue-en-Brie, s'accorde avec le prieur
Robert au sujet d'un bois voisin de Noisy-le-Grand,
Noverint universi in quorum manus presens scriptum pervenerit, quod
Omnia autem vadia et forefacta que in bosco fient, ad
Et si gagia duelli exinde fuerint, ad curiam et justiciam de
Neutro quidem nostrorum licebit in prefato nemore aliquid dare vel accipere,
nisi assensu et voluntate communi.
Cum autem nemus creverit, et congruum venditionis tempus advenerit, pari
assensu venundabitur, et pretium ejus in commune dividetur.
Quod ut ratum permanent, sigilli nostri impressione cum testium subnotatione
corroboravimus.
Hi sunt testes :
Renier, prieur de Pomponne, avec l'approbation de l'abbé de Ruricourt Henri, s'accorde avec Simon, prieur de Gournay-sur-Marne, pour exonérer de toute charge six arpents de terre que le prieuré possède à Liaubon.
Noverint presentes et posteri
Quatuor etiam arpennorum terram prefati monachi a quibusdam emerunt
hominibus, tali conditione quod homines illi reliquam terram tenentes, censum
terre illius empte, scilicet nummos, ecclesie de
Sin autem censum a monachis requirent canonici, et eis monachi infra octo
dies restituent ; itaque, censu reddito, totam illam sex arpennorum terram que
prope granchiam de
De hominibus vero, vel eorum heredibus,
Actum est assensu
Il n'existe aucune abbaye nommée Liricurtis, et c'est celle
de St-Nicolas-au-Bois, dite aussi de Ruricurte, dont les
chanoines de Pomponne dépendaient. La charte nº 417, publiée
dans ce
L'abbé dont il est ici question est donc bien Henri de Clermont, abbé de Ruricourt ; il succéda à Aleaume, encore vivant en 1194. En 1204 Henri était toujours en charge ; en 1205 il était remplacé (
Le prieur de Gournay son contemporain, Simon Ier, est
resté en fonctions depuis 1189 (cf. note 10, p. 89) jusqu'après
1194 ; il fut remplacé par Pierre (cf. nº 518, note a, p. 112) puis Herbert, qui occupait cette
charge en janvier 1201.
Ces remarques amènent à rectifier la date de la charte 518
par laquelle Mahaud de Garlande fonda l'anniversaire de son père Guillaume à
Gournay, au temps du prieur Pierre : ses limites sont circonscrites par le
synchronisme de Simon, prédécesseur de Pierre, avec l'abbé Henri de Ruricourt,
en 1195 au plus tôt ; en sens inverse, par la substitution d'Herbert à Pierre,
avant 1201.
Pierre, prieur de Gournay-sur-Marne, vend à Hervé, chapelain de Saint-Lazare, quatre arpents de pré au terroir de Chelles. Témoins : Renoud, prieur de Cappy ; Raoul, de Pantin ; Gervais, de Jagny ; Robert, de Saint-Martin ; Daniel, de Saint-Lazare ; Fromond, sous-prieur de Gournay.
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod
orHuic autem venditioni interfuerunt monachi :
Et ex alio :
Laici : frater
Le prieur Robert notifie qu'il a acensé, pour sept setiers de blé par an, douze deniers et six anguilles à la Saint-Remi, à remettre au prieur de Crécy, le tiers du moulin de Bessy appartenant à Saint-Martin.
Noverint universi ad quos presens scriptum pervenerit, quod
Quod ut ratum,
etc. - - Hii sunt testes :
Le prieur Robert renonce aux dîmes qu'il percevait à Noisy-le-Sec, dans le dimage de Saint-Maur-des-Fossés ; la communauté de Saint-Maur, de son côté, abandonne sa part du dîmage de Bondy, appartenant à Saint-Martin-des-Champs.
Carta de pace facta inter ecclesiam Fossatensem et ecclesiam Sancti Martini de Campis super decimam parrochiarum de Noisiaco Sicco et de Bondies.
Similiter et
Quod ut ratum et stabile habeatur, presentem paginam, sigillo capituli nostri
munitam, monasterio
La communauté de Saint-Martin notifie au Chapitre de Cluny le choix fait par l'abbé [Hugues V] du chambrier Guillaume pour succéder au prieur Robert qui venait de mourir ; elle prie le prieur et le couvent de Cluny de s'associer à ce choix.
Venerabilibus et karissimis patribus et fratribus L. priori et sacro conventui
Priore nostro, devoto filio vestro
Verum cum nuntii nostri,
Qui, audita desolatione nostra, ad nos properavit accedere et ecclesie nostre,
ne mora ad se periculum traheret, sicut ad eum pertinet, providere Priorem.
Itaque nulla nostra electione, nominatione vel peticione de certa persona
precedente, sine etiam nostro ab initio vel ex postfacto requisito consensu,
quippe qui nichil horum penitus in ordinatione Prioris habemus, prefatus domnus
Abbas, divino ductus consilio, pro sue voluntatis arbitrio, nobis priorem
instituit domnum
Quia igitur pia consideratione provocatus domnus Abbas nobiscum fecit hanc
gratiam, rogamus vos per misericordiam Dei quatinus hoc habere velitis acceptum,
in quo nostris pepercit laboribus et expensis, nec juri et dignitati
Actum et recitatum publice in capitalo
Mathieu
Ego
Preterea eidem ecclesie
Sed quia in diversis locis et confuse predicta pecunia non satis efficaciter
fuit assignata, ego, cansa Dei, ad preces et consilium
Hoc autem ad majorem mee concessionis firmitatem statuendum decrevi. quod major
meus, quicumque fuerit in predicta villa, unus post alium, in accipiendo
majoriam vel post, cum a pr. fratribus requisitus fuerit, si tunc oblivione
omissum est, prestabit juramentum quod
Si vero, in ipsa die, aliquis ex parte monachorum, pro aliqua impediente
occasione, presens non fuerit, idem major apud se dictam pecuniam conservabit,
donec predictus cellararius vel aliquis, ut dictum est, propter ipsam advenerit
recipiendam ; nec pro precepto meo, si forte contra factum meum ire presumpsero,
predictam solutionem, magis timens juramentum quam preceptum meum, nullatenus
differet vel contradicet.
Actum
Simon
Sed quoniam de terminis prefati nemoris fuerat orta contentio diebus pie
recordationis avi nostri
Nos igitur hoc donum, sicut prius pie factum est, et postea per
Ex parte nostra :
Ex parte monachorum :
Actum
C'est au lendemain de l'entrée en religion de Hugues de Crécy, meurtrier de son
cousin Milon de Bray, que la « villa que Cuperia nuncupatur » fut donnée par
Amauri de Montfort à Saint-Martin-des-Champs pour fonder l'anniversaire de la
victime (nº 180,t.
Notice sur Beynes ; André Rhein, La
Seigneurie de Montfort, Positions de thèse à l'Ecole des Chartes, 1908)
considèrent Amauri er, ayant succédé à trois aînés morts sans
lignée : Amauri
Cette filiation surprend par le petit nombre de générations qu'elle suppose :
cinq degrés absorbant deux siècles de possession du fief. L'acte officiel que
nous publions ici oblige à la rectifier, car, émanant du chef de la maison de
Montfort, il n'est pas susceptible d'être taxé d'erreur. Il en résulte d'abord
que Simon avus), et non pour
père, Simon 298,t.
180),
ne comprenait que la partie cultivée du domaine, et non la partie boisée ; elle
eut pour auteur le trisaïeul (abavus) de Simon abavus ait
été abusivement employé pour proavus ; il demeure dans tous
les cas impossible de ne maintenir entre Amauri
Renaud de Mouzon, évêque de Chartres, notifie qu'il a investi Foulques, alors prieur de Roinville, d'un muid de grain vendu au prieuré par Guillaume de Vausevin, chevalier, ce qu'ont approuvé sa sœur Aupais, Milon et Ermengard enfants de celle-ci, leurs cousins Josselin de Pézy, chevalier, Eudeline et Richeud de Pézy.
Ad universorum noticiam volumus pervenire quod, cum
Postmodum vero, prefatus
Factum istud ut perpetuo firmum et stabile maneat, pres. scripto, et sigilli
nostri auctoritate in testimonium roboravimus.
Actum
Le pape Innocent
Le pape Innocent
Hugues
Cum sepenumero inter nos, ex una parte, et Priorem et conventum
Et cum adhuc duo canonici ejusdem loci superstites essent, firmavimus etiam ut,
eis de medio sublatis, duo monachi eorum loco substituantur ; ita quod, quando alter
illorum
canonicorum diem clauserit extremum, unus monachus, loco illius, incontinenti
subrogabitur ; et sic deinceps in perpetuum in honore Domini denarius monachorum numerus
adimpletus perseverabit.
Quod si, aliquo casu seu per aliorum negligentiam, istud minus fuerit
observatum, dicti monachi concesserunt ut nos vel heres noster
Si vero nos vel noster heres - quod absit ! - contra hanc pactionem nostram et
suam venire presumpserimus,
Ut autem hoc ratum sit, perpetuamque obtineat firmitatem, presentem paginam
sigillorum nostrorum appositione dignum duximus roborari.
Actum
Eudes, évêque de Paris, notifie qu'Eudes fils de feu Jean de Noisy [-le-Grand], et sa femme Liois, se désistent de leurs prétentions sur la foresterie de Noisy en faveur du prieur Guillaume II.
Noverint universi quod, cum causa super medietate forestarie de
Actum
Le pape Innocent
De compositione facta inter monachos Sancti Martini de Campis et canonicos Beate Genovefe Paris super quadam prebenda.
Solet annuere Sedes Apostolica piis votis et honestis petentium precibus
favorem benevolum impertiri.
Eapropter, dilecti
Geofroi [Coudecerf], évêque de Châlons-sur-Marne, concède à son révérend frère
et ami Thibaud
Nobis consulimus, nobis feneramur, de secularibus ereptis si vacantibus
contemplationi providemus.
Hoc autem nostri officii est ; per hanc viam amiculus hereditatis nostre
Dominus est.
Notum sit igitur presentibus et futuris magistrum
In dono altaris de
In dono altaris de
Preterea
Hujus actionis testes sunt hii : Signum
S.
S.
S.
Actum
Geofroi Coudecerf, évêque de Châlons-sur-Marne, confirme à Saint-Martin-des-Champs cinq autels dans son diocèse, Fréginville, Noirlieu, Verrières-sur-Aisne, Voilemont, Epense, avec leurs chapelles et leurs douaires.
Quia juxta propheticam et evangelicam vocem, « veritatem a filiis hominum
diminui » et, refrigescente multorum caritale, iniquitatem, proh dolor !
videmus habundare, expedit ut per habundantiam bonorum operum multiplicitati
iniquitatis et malitiae studeamus resistere.
Et, cum omnes omnibus officio debent caritatis impendere, prelati tamen
Ecclesie, pro officio pastoralis cure, religiosis fidelibus impensius et
devotius debent prospicere, ut de sua habundantia illorum inopiam
supplere.
Hac ratione et devotione
Quod ut ratum et firmum permaneat, sigilli nostri impressione et testimoniis
nostrorum canonicorum corroboravimus.
Signum
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum est hoc
Geofroi Coudecerf, évêque de Châlons, enregistre certaines réserves qu'il a
faites en donnant à Saint-Martin-des-Champs l'église
De hac decimatione sic retenta, ecclesiam
Donavimus etiam prefate ecclesie
Et hoc donum ne quis infringere pretemptet, ex parte Dei Omnipotentis et
nostri officii auctoritate prohibemus.
Testes : S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Le Chapitre de Châlons, le siège étant vacant, constate la cession faite par le Prieur de Saint-Martin au monastère de Montier-en-Argonne de la terre de Boulémont.
Notum sit p. et f. Priorem
- - persolvent.
Hoc quia episcopum non habebamus, sigilli archidiaconi
Testes : magister
Sed et
Gui
Propter quod
Testes : magister
Les moines de Montier-en-Argonne, exploitant les terres de Saint-Martin-des-Champs, transigent avec le chevalier Richer Flaeux au sujet d'une dîme qu'il exigeait sur ces terres.
Cirographum.
Notum sit t. p. q. f. de quadam conventione pacis que facta est
inter
Tandem, mediantibus viris fidelibus, ad hoc utriusque partis pervenit
assensus, ut predicti fratres predicto militi, pro bono pacis, duos sextarios
frumenti et plenam minam, usque ad terminum sex annorum, sine aliqua juris
recognitione annuatim persolvent, tali conditione, si fratres
Hoc interim memorati fratres, retinende pacis gratia, non tam propria
voluntate quam eorum qui interfuerunt coacti fecerunt.
Facta est autem conventio ista et litteris annotata in presentia trium
abbatum,
, quorum etiam
sigillis appositis, ne quis in posterum contraire presumat, est plenissime
confirmata.
Le Prieur de Saint-Martin-des-Champs se plaint à l'officialité de Reims, de ce que les curés de Sainte-Menehould et d'autres paroisses détiennent, sans droit, des propriétés de son monastère.
Venerabilibus et karissimis
Audito quod quidam homines terras spectantes ad domum
Hoc autem dicimus de presbiteris
Le prieur Guillaume
Hec autem pensio singulis annis in nundinis
Si autem contingeret predictam pecuniam ea die, per defectum monachorum
predicte ecclesie
Si autem predicta pecunia prefixa die per nos requisita non fuerit, nuntius
ipsorum per quatuor dies expectabit, et singulis illis quatuor diebus quinque
solidos
Et ut non posset oblivione deleri vel, quod absit ! malignitate mutari,
litterarum nostrarum et sigillorum nostrorum auctoritate et testimonio in
perpetuum confirmamus.
Actum sollempniter apud
Chirographe inverse, émanant de Robert, abbé de Montier-en-Argonne (Même date).
Ernaud, abbé de Cîteaux, notifie la convention précédente (Même date).
Ad universorum noticiam volumus pervenire quod viri venerabiles
Hec autem pensio -
Si autem contingeret predictam pecuniam, per defectum monachorum predicte
ecclesie
Si autem predicta pecunia, prefixa die, per monachos
Nos igitur, ad predictorum abbatis
Actum
Gui, abbé de Trois-Fontaines, notifie le même accord (Même date).- - (Texte identique à celui du nº593.)
Eudes, évêgue de Paris, notifie l'accord passé entre les moines de Saint-Martin et ceux de Montier-en-Argonne.
Ad universorum notitiam volumus pervenire quod constituti in nostra presentia
viri venerabiles
- impressione muniri.
Actum
Renard, sire de Dampierre, constate qu'il a favorisé l'acquisition par les moines de Montier-en-Argonne de toute la terre de Saint-Martin-des-Champs, à condition qu'il en tiendrait la moitié sa vie durant, en acquittant la moitié du cens.
Post mortem vero meam acquisitio ista tota et integra ecclesie
Si quid vero in acquisitione ista creditoribus meis assignavi, assignatio
ista tenebitur donec summa assignata persolvatur.
Quod ut ratum permaneat, sigilli mei munimine roboravi.
Actum
Galeran d'Aunay-sous-Auneau ayant donné à Saint-Martin une rente en blé sur la
dîme de Gouillons, Guillaume Chenard, puisMilon
Noverint omnes qui hec legerint vel audierint quod
Conventus autem
Actum
Renaud de Mouzon, évêque de Chartres, confirme la donation de Galeran d'Aunay.
Data
Anseau, évêque de Meaux, reconnaît que le prieur de Crécy lui a concédé l'église de La Chapelle-sur-Crécy pour y installer des chanoines, et lui accorde en compensation une prébende perpétuelle et la présentation du curé. (Extrait.)
Noverit universitas vestra quod, cum capella que est juxta
Nos itaque, cultum Domini augere volentes, hoc modo providimus, quod Prior
Nos autem omnes alias prebendas sicut vacaverint donabimus ; ita tamen quod
prebenda que nunc est
Sed quoniam ibi sunt pauci monachi, officia eorum annualium apud
Si ad diem festum Capelle, videlicet
Si autem canonici de capella epulari voluerint, non erit procuratio de communi,
et vocabit ad mensam suam quos voluerit.
Si canonici de castello de
Nullus percipiet fructus prebende sue de capella, nec in toto nec in parte,
nisi sit residens in ecclesia, ut ibi Deo deserviat, vel nisi in ea vicarium pro
se habeat, preter archidiaconum
Nos autem procurationem nostram, sinodum et circadam et omnem exactionem in
perpetuum eis dimisimus ; ita tamen quod
Nos autem juridictionis potestatem in capella [pre]dicta et in canonicis et in
eorum familiis nobis retinuimus.
Ad hec presentatio ecclesie de
- Actum est hoc
Le prieur Guillaume
Presbitero vero decedente, vel alio quoquomodo cedente, alium eligemus et
episcopo presentabimus, qui eum de cura investiet.
Notandum vero est quod Prior faciet hebdomadam suam tantummodo ad missam, per
se vel per alium.
Annualia quoque prebendarum quomodo mutantur, habebimus, et oficium in conventu
Oblationes vero quas percipiebamus
Notandum etiam quod omnes oblationes tam in capella quam in monasterio nostro
communes sunt, excepto quod quando canonici de
Quod ut ratum permaneat, sigilli nostri impressione roboramus
Hugues, abbé de Notre-Dame de Chaage, notifie l'accord intervenu entre sa communauté et Saint-Martin, au sujet des dîmes de Louvres-en-Parisis.
Universitati vestre notum facimus quod, cum causa que vertebatur inter nos et
ecclesiam
Et pro hac compositione recepimus decem libras
Nos itaque predicta omnia rata et firma habuimus et habemus, et ut hoc firmius
observetur, ne ulla in posterum dubietas vel controversia oriatur, has presentes
litteras inde describi fecimus et sigillis nostris roboravimus, quas dedimus
propter hoc ecclesie
Actum
Gui, abbé de Saint-Père-de-Chartres, le doyen Hugues
Universitati vestre notum facimus quod, cum causa que vertebatur inter
ecclesiam
iconvenit inter partes quod
nomine predicte ecclesie renuntiavit in perpetuum illi querele. - Ut autem
predicta firmius observentur - -
has presentes litteras nostras, de consensu partium, fecimus conscribi - -
Actum apud
Hugues
Noveritis quod, cum Prior et conventus
Actum
Eudes, évêque de Paris, à la sollicitation de trois frères : maître Thierri,
chanoine de Bourges, Pierre, curé de Saint-Jean, et Jean, prêtre, les autorise à
fonder, avec l'agrément de Simon, leur frère aîné, et de leurs sœurs Richeud et
Sybille, une chapellenie de Saint-Jacques, dans l'église Saint-Saturnin de
Champigny-sur-Marne, dont Guillaume
[Datum per copiam.
U. p. l. i. Officialis curie
Notum facimus quod nos
Notum facimus quod, ad preces et petitionem dilectorum nostrorum
Capellanus vero ibidem celebrare non poterit, donec missa parrochialis fuerit
celebrata, nisi de consensu et voluntate presbiteri prelibati.
Capellanus etiam diebus siagulis servitio ecclesie interesse tenebitur, necnon et
missam pro fidelibus et specialiter pro animabus dictorum fratrum et
antecessorum suorum celebrare ; qui fratres eidem capellanie assignaverunt in
perpetuam elemosinam, ad opus capellanie, quatuor arpenta terre arabilis,
versus fontem de
Donaverunt etiam duo arpenta pratorum in valle
Has autem donationes concesserunt
Preterea prior
Donavit etiam dimidium arpentum prati apud
Has donationes laudaverunt et concesserunt
Donavit etiam fossam unam juxta villam, et domum quandam in atrio de
Has donationes a
In cujus rei memoriam, presentem cartam sigilli nostri fecimus impressione
muniri.
Actum
Eudes, évêque de Paris, confirme la convention passée entre Adam de Montreuil,
chanoine de Paris, et le prieur Guillaume
Ad universorum noticiam pervenire volumus quod, cum venerabiles et religiosi
fratres
Qui, pensata
utilitate, concesserunt ut ibi duos furnos faceret in
Prefatus
Spoponderunt quoque ipsi fratres quod si forte aliqui in pred. terra furnum
facere vellent, vel impedire ne predicti fierent, vel si jam factos destruere
molirentur, eis resisterent cum auctoritate privilegii sui, donec quid
privilegium sibi ipsia et
Sciendum quoque quod si aliqua occasione contingeret destrui furnum qui juxta
muros debet fieri, in altero qui remaneret terciam partem haberent illi, ita
libere sicut prius determinatum est de ambobus.
Quod ut ratum et firmum in posterum
Eudes, évêque de Paris, notifie que Pierre de Montreuil, chevalier, a reconnu aux moines de Saint-Martin le droit de posséder trois arpents de vignes dans sa censive, à Montreuil.
Notum fieri volumus quod
In cujus
Actum
Aubri
Ego
Hoc concesserunt sorores sue
Hanc igitur venditionem tam ego quam
In cujus rei memoriam, pres. cartam, sigilli mei munimine roboratam, monachis
tradidi.
[Actum
Eudes, évêque de Paris, constate la vente à Saint-Martin, pour 32 livres parisis, de cinq arpents de terre dont deux a Châtenay, dans le fief d'Aubri deMareil.
Notum facimus quod constitutus in presencia nostra
Hanc autem venditionem dictus A. se, fide interposita, promisit
servaturum, et guarantiam laturum.
Dictus vero
In cujus rei testimonium presentem cartam sigilli nostri fecimus impressione
muniri.
Actum
Absalon, abbé de Saint-Victor, le préchantre Robert et l'archidiacre Hémeri,
juges apostoliques commis par Innocent
Omnibus notum fieri volumus quod, cum coram nobis, ex commissione
Actum
Les mêmes juges apostoliques règlent un différend entre Raoul, prieur de Cannes, et Foulques, curé de Dormelles (Même date).
Omnibus notum fieri volumus quod, cum auctoritate
In aliis vero petebat diebus medietatem oblationum pro defunctis que fiunt dum
corpus presens est, et de missis illis que celebrantur audito obitu illorum qui
obeunt in peregrinatione, et de missis que fiunt pro illis qui moriuntur ante
purificationem.
Petebat etiam oblationum que fiunt
Postulabat etiam quod de medietate oblationum quam habebat idem Prior in eisdem
ecclesiis,
Necnon ut in prefatis ecclesiis de
Insuper conquerebatur idem Prior quod prefatus presbiter injuste detinebat ei
medietatem de minutis decimis de
Et super his omnibus, dicebat idem Prior se et ecclesiam suam ab eodem
presbitero injuste gravari, et super hoc rationes et instrumenta sua
ostendebat.
Unde idem presbiter, nolens contra conscientiam suam eundem Priorem et
ecclesiam suam injuste vexare, pro bono pacis et concordie, licet predictis
questionibus antea contradixisset, tamen postmodum adquievit, et propria
voluntate consensit, liti renuntians et promittens pro se et successores suos se
pred. omnia observaturum.
Hec compositio utrique parti placuit, et petierunt ut eam litteris nostris
roboraremus.
Nos itaque prescriptam compositionem gratam pro bono pacis habuimus, et tam
litteris nostris quam sigillis curavimus communire.
Actum
Eudes, évêque de Paris, ratifie le don de trois quartiers de terre avec la
justice plénière, fait à Saint-Martin par Baudoin
Notum fieri volumus quod constituti in presencia nostra
Et hanc donationem concessit
Quod ut ratum sit, presentem cartam sigillo nostro fecimus roborari.
Actum
Gui
Ille vero domum suam quam de suo juxta domum
Rebus tamen taliter ordinatis, quod ipse eandem domum omni tempore vite sue
absque omni censu et exactione, libere et absolute tenebit.
Et quancunque mihi placuerit
Ego igitur, hujus beneficii non immemor, quandam domum meam que fuit
Cum vero prefatus H. jam dicte domui sue in fundo meo site, sive
in vita sua, sive post decessum suum, cedere contigerit, statim decem libras
Ne igitur hujusmodi compositio per oblivionis interitum deleri, aut malignitate
aliqua mutari valeat, aut infringi, in hujus rei testimonium presentes litteras
sigilli mei appositi munimine roboravi.
Actum in presentia
Robert de Garlande approuve le don de quatre arpents de terre à Raray, offerts à l'église du Tilleul.
Noverint universi ad quos presens scriptum pervenerit, quod B.
clericus dedit ecclesie de
Ut autem hec donatio perpetuam obtineat firmitatem, predictus
Gui abbé de Saint-Maur-des-Fossés, échangeant des serfs avec Saint-Martin-des-Champs, cède aux moines une fille de Rungis contre un garçon de Villejuif.
Ipsi vero
Ut autem hec permutatio firma et incuncussa permaneat, presens scriptum,
sigilli nostri impressione signatum, ipsis in testimonium tradimus.
[Actum
Eudes, évêque de Paris, notifie l'accord intervenu entre Saint-Martin et le curé du Mesnil [-Aubry] au sujet d'un demi-muid de blé de dîme.
Notum facimus quod cum inter Priorem et conventum
Idem vero presbiter predictum reportagium ecclesie
Si vero aliquo modo contigeret quod predictum reportagium de illo territorio
tolleretur, monachi
In cujus rei firmitatem et testimonium,
Actum
Guillaume, prieur de Saint-Martin et de Longpont, fait avec le doyen Hugues
Clément et le Chapitre de Notre-Dame de Paris un échange qu'approuve ensuite
Hugues
Priores
Num idem
Decani
Commutationem fecit [anno
Renaud de Mouzon, évêque de Chartres, ratifie l'abandon gracieux fait à
Saint-Martin, par Girard Boël
Notum facimus universis quod cum
Et, hujus donationis gratia, concesserunt Prior et conventus jamdicti loci quod
annuatim in ecclesia sua anniversarium prefati G. et L. uxoris ejus
sollempniter celebrabunt.
Renaud, doyen de Saint-Marcel, notifie que l'opposition formulée par son chapitre et par la communauté de Saint-Martin-des-Champs, dans l'intérêt des paroisses de Charenton et de Conflans, à l'édification d'une chapelle en l'honneur de Saint-Nicolas sur le territoire de Conflans, près du pont de Charenton, a été levée en considération des besoins religieux de la population ; la chapelle sera desservie alternativement par les clergés des deux paroisses, qui y célébreront les offices, chacun durant une semaine.
Et ne mater omnium malorum, Cupiditas, animos sacerdotum de
Preterea adjunctum est quod si predicte capelle donationes agrorum vel vinearum
vel etiam quorumlibet aliorum reddituum fierent, duobus predictis sacerdotibus
predicta omnia communia esse debeant in futurum.
Ut autem ea que sunt nostris temporibus taliter
Actum
André de Coulours, précepteur du Temple, échange un arpent de pré à Noisy, avec
une soulte de cent sols, contre un état devant la halle de la porte de Paris, que
lui cède Guillaume
Ego frater
Isti vero propter hoc quoddam stallum quod habebant ante
Ut autem hec compositio,
etc.
Actum
Le prieur Guillaume
Ipsi vero propter hoc, quondam arpentum prati qui erat in censiva nostra super
Ut autem hec compositio perpetuam obtineat firmitatem, presens scriptum sigilli
nostri impressione signatum ipsis in testimonium tradidimus.
Le roi Philippe-Auguste assigne trente sols de rente aux moines de Saint-Denis de la Châtre, en échange d'une pièce de terre qu'ils avaient au lieu qu'occupe la tour du Louvre.
Noveritis quod Nos, pro excambio terre quam monachi
Actum
Note relative au diplôme précédent.
Noverint universi quod hec sunt nomina
Qui Priori et monachis
Nomina :
Et ipse pater magnus
beati
Qui
cc XXIIºEt in regem ungtus
Le roi Philippe-Auguste approuve la vente d'une rente annuelle de vingt muids de vin à la Villeneuve-le-Roi, consentie à Aleaume Hécelin par Helloin de Béthisy, sa femme Aélis, leurs trois fils et par les frères de celle-ci : Eudes, chambellan du roi ; Philippe, chambellan du prince Louis [Louis VIII] ; Jean, moine ; Adam, clerc.
Noverint
universi presentes pariter et futuri quod
Nos vero ad petitionem utriusque partis, hujusmodi venditionem, salvo jure
nostro, laudamus et approbamus ; et ne aliqua super hoc possit in posterum
questio suboriri, presentem paginam, super hoc conscriptam, sigilli nostri
munimine roboramus.
Actum
Astantibus in palatio nostro quorum nomina supposita sunt et signa.
Dapifero nullo.
Signum
S.
Data vacante cancellaria, per manum fratris
Gui
Notum facio tam f. quam p. quod inter me et Priorem
Hoc nemus
Idipsum concessit
Quod ut perpetuo stabile perseveret, sigilii mei munimine feci communiri.
Actum
Guillaume de Garlande notifie la concession par son neveu, Hugues de Pomponne, à Saint-Martin-des-Champs, d'une maison à Paris, entre les deux ponts, aumônée par Robert de Goussainville.
Ego
Actum
Hugues [Clément], doyen de Paris, et l'archidiacre de Notre-Dame [Garnier] notifient la concession de Hugues de Pomponne.
Notum facimus quod, cum Domus
In cujus rei testimonium presentes litteras curie
Actum
Eudes, évêque de Paris, homologue la déclaration de son officialité concernant la libéralité de Hugues de Pomponne.
Noverint universi quod, sicut ex officialium et procuratorum meorum litteris,
nostre
Nos autem fidem litteris illorum et testimoniis adhibentes, quod coram eis
factum est approbamus, et presentem paginam, ad habendam rei memoriam, sigillo
nostro munimus.
Pierre II [de Corbeil], archevêque de Sens, confirme, à la demande du prieur
Guillaume e, 5-19 mars 1179), contestées entre le
prieur de Cannes et le curé Henri ; elles seront partagées entre eux
également.
Universitati vestre notum facimus quod, cum inter Priorem de
Nos vero ad preces
Et ne super premissis aliqua inter successores eorum valeat oriri discordia,
presentem cartam,
Actum
Ermesend, vicomtesse de Sens, et son fils Bouchard renoncent, en se réservant la haute justice, à tous autres droits sur les terres que le prieuré de Cannes possède à Blennes.
Quod ut firmum et ratum permaneat, impressione sigillorum nostrorum
roboravimus.
Actum
Lettres de Pierre
La reine-douairière, Ale de Champagne, déclare par lettres-patentes que les moines de Saint-Martin-des-Champs ne sont point tenus à la réfection du pont et de la chaussée de Fontaine-le-Port, comme le prétendaient les habitants.
Noverint p. et f. quod, cum inter Priorem et monachos
Et ne imposterum super hoc iterum aliqua emergat contentio,
Actum publice apud
Gui, abbé de Saint-Père, Hugues, doyen, et Pierre, chancelier de l'église de Chartres, commissaires du pape Innocent III, arrangent un procès entre les chanoines de Notre-Dame de Chaage et les moines de Saint-Martin-des-Champs, au sujet d'une dîme contestée à Louvres.
Guido, Sancti Petri abbas et Hugo decanus, et Petrus, cancellarius Carnotensis,
universis p. l. i., salutem in salutis Auctore.
Universitati vestre notum facimus quod causa que vertebatur inter ecclesiam
Beati Martini de Campis ex una parte, et ecclesiam Beate Marie de Chagia ex
altera, super quadam decima quam canonici Chagie petebant ab ecclesia Beati
Martini, que decima est infra fines parrochie de Luperiis, nobis esset per
litteras dominni pape Innocentii tercii commissa, ipsam causam diligenter
examinavimus.
Tandem, receptis attestationibus et publicatis, cum jam ad sententiam esset
veniendum, ita convenit inter partes ut Albertus canonicus et procurator
ecclesie de Chagia, qui exhibuit litteras de rato, et per quas transigendi
potestatem habebat, sicut apparuit in litteris illis coram nobis lectis, nomine
predicte ecclesie de Chagia renuntiavit in perpetuum illi querele et promisit
quod faceret litteras patentes sub sigillis abbatis et capituli sui, pred.
compositionem continentes, dari ecclesie Beati Martini de Campis, in quibus
exprimatur quod abbas et capitulum Sancte Marie de
Ut autemm predicta firmius observentur, et nulla in posterum dubietas vel
controversia oriatur, has presentes litteras nostras, de consensu partium,
fecimus conscribi et sigillis nostri roborari
Actum [apud Carnotum]
Simon
Notum sit omnibus t. f. q. p. quod
Preterea
Prior siquidem de
Sciendum itaque quod Prior ejusdem loci, in die anniversarii ipsorum,
Si vero sepedictus Prior de
Ut autem hoc ratum inconvulsumque permaneat, sigilli nostri munimine duximus
roborandum.
Actum
Eudes, évêque de Paris, notifie que les arbitres chargés de terminer un procès entre Saint-Martin-des-Champs et les habitants d'Ézanville ont fixé à trente mines de grain, moitié blé d'hiver, moitié avoine, la redevance forfaitaire sur les dîmes avoisinantes à fournir au chapelain Simon.
Notum facimus quod, cum inter Priorem
Ipsi vero arbitri constituti in presentia nostra, et partibus presentibus, suum
dictum protulerunt in hunc modum : videlicet quod Prior et monachi habebunt
imperpetuum decimam prelibatam et tenebuntur annis singulis,
In cujus rei testimonium, de assensu partium, predictam cartam sigilli nostri
fecimus impressione muniri.
Actum
Le pape Innocent
Exhibita nobis dilectorum
Quocirca Discretioni vestre per apostolica scripta mandamus, quatenus prefatum
presbiterum, nobilem et alios, ut ab ejusdem Prioris et monachorum indebita
molestatione desistant, prefatos autem servos ut eidem ecclesie deserviant, ut
tenentur, monitione premissa, per districtionem ecclesiasticam, apellatione
remota,
cogatis.
Testes autem qui fuerint nominati, si se gratia, odio vel timore subtraxerint,
simili censura, cessante appellatione, cogatis veritati testimonium
perhibere.
Nullis litteris
veritati et justicie prejudicantibus, a Sede apostolica impetratis.
Quod si non omnes hiis exequendis potueritis interesse, duo vestrum ex ea
nichilominus exequantur.
Geofroi, évêque de Senlis, constate que Froaid, clerc, se prétendant pourvu d'une
prébende de la cathédrale par Léger, prieur de Saint-Nicolas d'Acy, renonce aux
poursuites qu'en vertu d'un
Noverint qui presentes litteras viderint, quod cum
Literas etiam Domini Pape per quas eos in causam trahebat reddidit.
Prior vero et conventus
Quod ut ratum habeatur, ad preces utriusque partis, hoc scriptum inde fieri et
sigillo nostro fecimus confirmari.
Actum
Geofroi, évêque de Senlis, règle, d'un commun accord entre le Chapitre de sa cathédrale et le prieur de Saint-Nicolas d'Acy, les conditions dans lesquelles les moines de ce prieuré jouiront de la prébende canoniale qui leur a été conférée.
Noverint qui presentes litteras viderint et audierint, inter capitulum
Relaxat eos Capitulum, ne ad processionem
Quando canonici illi in quorum parte monachi capient fructus prebende sue, de
fructibus prebendarum suarum voluerint computare, diem denuntiabunt in domo
In eadem libertate et integritate habebunt monachi prebendam suam in qua habent
alii canonici suas ; nisi quod vocem in Capitulo non habebunt, nec Capitulum
intrabunt, nisi a Capitulo vocentur ; nec de distributione vel computatione que
in Capitulo fit, aliquid requirere poterunt.
Si ad faciendam procurationem vel Archiepiscopi, vel alicujus legati, vel
alicujus persone, vel pro aliquo alio negotio, de corpore prebendarum aliquid
communiter capiatur, similiter de corpore prebende
Si vinum de communitate extra
Prior vero et monachi
Quod ut ratum habeatur, ad preces utriusque partis hoc scriptum inde fieri et
sigillo nostro fecimus confirmari.
Hanc autem compositionem, sicut in hac carta annotata est,
Actum
Anseau, évêque de Meaux, notifie que Gui du Thillay, vassal de Jean de Moussy, a vendu au prieur de Mauregard ses droits de dîme et champart dans la terre dite Pis-d'ânesse (Extrait).
Et hoc laudavit coram nobis
Actum
Le prieur Guillaume
Cirographum.
Quod ut ratum persistat, pres. cartam, cyrographo divisam et sigilli nostri
munimine roboratam, in testimonium eidem tradidimus.
Actum
Roger de Meulan approuve l'échange que son vassal Anseau d'Amboile et Comtesse, sa femme, ont fait avec Saint-Martin-des-Champs.
Ego
Actum hoc
Le prieur de Saint-Martin [Guillaume II] approuve aussi l'échange précédent (Même date).
concedente,
quorum duo sunt in valle de
Hii quoque
jamdicti quinque arpenti
Et quia ipsi quinque arpenni erant de feodo predicti
Quod ut ratum sit, presentem cartam, sigillo nostro roboratam, in testimonium
ei tradidimus.
Actum
Roger de Meulan, fils du comte Galeran
Ego
Quam si reddere contempserint, super hoc me vel successorem meum convenient, ut
emendetur ; et si infra quindenam exinde non fuerit competenter emendatum,
sentencia excommunicationis in me et uxorem meam et familiam et in ipsos
prepositos, et in successorem similiter, usque ad condignam satisfactionem
promulgabitur.
Hanc autem conventionem mee auctoritatis sigillo confirmavi, testibus
subscriptis :
Actum est hoc
Le pape Innocent
Cum causa que inter dilectos filios
Guillaume de Milly et sa femme Isabeau vendent une moitié de maison, à Paris, au prieuré de Saint-Denis de la Châtre dont elle est voisine. (Extrait.)
Omnibus p. l. i. Officialis curie
Notum facimus quod, in nostra presentia constituti,
Eudes, évêque de Paris, constate que Simon de Bry et sa femme Eudeline ont vendu pour 120 livres parisis à Saint-Martin leur port et le rivage de la Marne, du pont de Gournay à la terre de Bry.
Notum facimus quod
ti
In cujus rei testimonium, de voluntate partium, pres. carte nostrum fecimus
apponi sigillum.
Actum
Eudes, évêque de Paris, constate la vente à Saint-Martin de sept arpents de terre à Bondy, par Ives Troussevache qui les tenait de Guillaume Bateste, d'accord avec ses beaux-frères Guillaume Chalot et Guillaume Aux-Patins.
Noverint universi quod
Actum
Richard [de Gerberoy], évêque d'Amiens, confirme à Léger, prieur d'Airaines, certaines dimes aux terroirs de Fraichecuisse et autres.
Notum vobis facimus quod, cum ecclesia
Quorum nos peticioni grato concurrentes assensu, dicte ecclesie decimam
memoratam pontificali auctoritate confirmamus, percipiendam ea integritate et
habendam, qua eandem
Presenti eciam scripto duximus inserendum quod vir nobilis
Nos autem promissionem ejus benigne excipientes, litteras nostras, sigilli
nostri suffragio roboratas, sepedicte ecclesie super hiis omnibus contulimus in
testimonium veritatis, anathematis in terminis supponentes omnes qui hinc nostre
confirmationi temere contraire presumpserint.
Actum
Gui, seigneur d'Auneau, constate que Guillaume Cholet et Eustachie sa femme ont reconnu à Saint-Martin le droit de haute, moyenne et basse justice sur une moitié du village de Gouillons.
Hec autem divisio justicie, videlicet a domo
Et quia prefatus
Et ut hoc ratum et inconcussum in posterum perseveret, presentes litteras
sigilli mei munimine confirmavi.
Actum
Gaucher de Châtillon, comte de Saint-Pol, du consentement de sa femme Élisabeth, comtesse de Saint-Pol, renonce à la coutume dite « la moisson » imposée aux habitants d'Annet.
Actum
Mathieu
Ego
Cui rei testimonium, presentem cartam, ad preces predicti
Actum
Eudes, évêque de Paris, notifie que Renaud de Bouqueval et sa femme Erembour ont vendu pour 140 livres parisis à Saint-Martin leur fief de Châtenay-en-France, mouvant de Gasce de Thourotte, du consentement de celui-ci.
Noverint universi quod
In cujus rei testimonium, de voluntate predictorum, cartam presentem nostro
fecimus sigillo muniri.
Henri
Actum
Gautier, chevalier de Saint-Denis, et son frère Robert approuvent la vente précédente et s'en portent garants. (Même date.)
- garantiam feremus.
[Actum
Les abbés Jean, de Saint-Germain-des-Prés, et Jean, de Sainte-Geneviève,
commissaires délégués par le pape Innocent
Omnibus p. l. i.
Mandatum Domini Pape suscepimus in hunc modum : -
Nos igitur, harum litterarum auctoritate, canonicos
Cum autem nec secundum predictam formam Domini Pape componere vellent, quam
tamen pars
His verbis Domini Pape coram partibus publice perlectis, condempnavimus
canonicos - -
Actum apud
Hugues
Notum sit omnibus presens scriptum legentibus quod
Hugues
Notum sit omnibus qui presens scriptum legerint vel audierint quod
Sed quia in longinquis partibus positi, vix aut raro umquam breves mortuorum
transmuere possint, idcirco commemorationem facimus
Eadem omnia ipsi nobis. -.
Léger, prieur de Saint-Nicolas d'Acy, concède à Hugues
Sane
Is autem est
Le prieur Guillaume
Sciant universi quod,
Notum sit omnibus quod
Notum sit omnibus quod
Guillaume
Notum sit omnibus quod
ia
Le prieur Guillaume
Noverint universi quod
Hoc autem factum est dum supradictus
Baudoin, sous-prieur de Saint-Martin, et toute la communauté, écrivent au
grand-prieur de Cluny, Barthélemi, pour lui rappeler que l'élection du prieur
Guillaume
Reverendis in Christo patribus et
Quoniam ecclesia
Vestre placuit Sanctitati piissimi patris et
Noveritis enim vos nobis in eo lucernam pedum nostrorum et lumen semitarum
nostrarum, baculum debilitatis nostre, et coronam capitis nostri
subtraxisse.
Verumtamen, licet in ipsius absentia ecclesia nostra non modicam incurrerit
jacturam et gravamen, tamen patienter sustinet, dum per eum matris sue
suscitatum solatium considerat et levamen.
Sane novimus Sanctitatem vestram non latere nos, pastoris solatio destitutos,
quasi oves errantes in deserto remansisse.
Ne igitur navis
Les Commissaires apostoliques, réunis à Paris chez l'archidiacre Guillaume, au cloître de Notre-Dame, ordonnent que les conventions en vigueur entre les monastères de Cercamp et de Saint-Martin-des-Champs au sujet des dîmes de Bouret, Saint-Hilaire et Frévent continueront d'être observées.
Factum est
Universis p. l. i.
Notum facimus quod cum inter ecclesiam
Subjecerunt se etiam nobis ut eos, ex juridictione delegata, ad servandum
predictum nostrum dictum, et ad cohercendum partem que illud observare nollet,
cogere possemus, nos tres vel duo de nobis, vel etiam unus nostrum si alii
presentes esse non possent.
Insuper si qua pars contraveniret, predictam penam alteri persolveret et dictum
nostrum firmum nichilominus permaneret.
Nos igitur, visis et auditis allegationibus utriusque partis et inspectis
instruments, de prudentium virorum consilio, per arbitrium diximus transactiones
inter predictas ecclesias jampridem factas, debere in posterum firmiter
observari, et ecclesia
Actum
Actes passés par Herbert, prieur de Notre-Dame de Gournay.
Herbert, prieur de Gournay, affecte aux besoins de son couvent un pré et une vigne près la Cuve de pierre, pour être exploités par le sous-prieur.
Universitati vestre innotescat quod nos pratum contiguum prato
Hec autem predicta in manu Supprioris habebuntur et, ad arbitrium Conventus, in
expensas quas voluerit deducentur.
Ut autem ratum sit - -
Herbert, prieur de Gournay, concède, au cens de six deniers l'arpent, trente arpents de terre du Bois-Raimond à Guillaume, chevalier de Villeflix.
ta
Actum hoc
Robert
Actum
Le prieur Foulques concède à Roger La Pie et à sa femme Ale, pour terminer un
différend, un petit moulin situé près Villepinte ; ces époux abandonnent par
contre, au prieuré de Mauregard, le cens, la justice et la dîme qu'ils avaient au
Pré-Saint-Gervais, du consentement de leurs enfants Hugues
Hoc quoque laudaverunt et concesserunt
Quod ut ratum persistat, presentem cartam, sigilli nostri roboratam, ei dedimus
in testimonium.
Actum
Adam, archidiacre de Paris ; et Robert [de Courcon], chanoine de Noyon,
commissaires apostoliques institués en France par le pape Innocent
O. p. l. i.
Notum facimus universis quod, cum super causis Crucesignatorum a domno Papa
E contra pars
Insuper tam compositio quam recognitio illa facta fuerat spontanea
voluntate.
Tenor autem compositionis facte inter eos talis est : Siquidem Prior et
ecclesia
Et super hiis et aliis que ad hoc negocium pertinebant lite contestata, datis
legitimis indutiis, testes hinc inde recepti fuerunt, et attestationibus
sollempniter publicatis, fuit coram nobis a partibus disputatum, et ex utraque
parte reddite sunt nobis allegationes in scriptis et instrumentis, quedam
introducta fuerunt, testes contra testes recepimus, sicut in atestationibus
ipsis apparet.
Tandem deliberavimus cum sapientibus viris et in jure peritis, de quorum
consilio, visis et intellectis rationibus utriusque partis, statuimus et
firmavimus pacem illam que facta fuerat inter
Ita quod nichil contra eam ab alterutra parte de cetero peti possit ; et
absolvimus ecclesiam
Ut autem hec omnia firma et illibata serventur, et ad perpetuam hujus rei
memoriam, has litteras nostras super his fieri fecimus, et sigillis nostris
roboravimus.
Actum
Les commissaires apostoliques : Hugues Clément doyen, Adam archidiacre, et Pierre, chancelier de l'église de Paris, obtiennent de Jean L'Enfant et de sa sœur qu'ils se désistent de leurs revendications sur des étaux près la Porte des Bouchers, au Grand Pont, jadis aumônés par Eudes de Champeaux à Saint-Martin-des Champs, (Extrait.)
Notum vobis fieri volumus quod, cum causa que vertebatur inter Priorem et
monachos
Actum
Eudes, évêque de Paris, confirme l'établissement d'une nouvelle église dans la paroisse de Drancy, où les moines de Saint-Nicolas d'Acy jouiront des mêmes droits que dans l'église paroissiale de Saint-Germain.
Notum facimus quod nova ecclesia que constructa est infra terminos ecclesie
Duas etiam partes candelarum que offeruntur
In cujus rei testimonium, presentem cartam sigilli nostri fecimus impressione
muniri.
Actum
Guillaume, abbé du Bec, confirme à Saint-Martin-des-Champs cinq sols de cens annuel sur la maison de Robert Le Minier, moine du prieuré de Saint-Pierre de Pontoise.
Cirographum.
Notum sit universis ad quos presens scriptum pervenerit, quod
Et ut ratum,
etc.
Actum est
Geofroi, évêque de Senlis, Pierre, abbé de Saint-Vincent, et Simon, sous-chantre de Senlis, jugeant au nom du Pape, maintiennent à Saint-Martin une rente d'un setier de blé dans la grange de Vaulaurent, appartenant à l'abbaye de Chaalis.
Depositionibus testium canonice publicatis, secuta etiam disputatione, de
consensu ipsarum partium diem ad proferendam sententiam assignavimus, ad quam,
cum partes coram nobis comparuissent, procurator ecclesie
Quia vero in commissione Apostolica ad nos destinata, sublatum erat
appellationis remedium, hujusmodi appellationem frivolam et inanem esse
reputantes, visis et auditis utriusque partis rationibus, attestationibus etiam
diligenter inspectis, communicato jurisperitorum consilio, ecclesiam
In cujus rei firmitatem, presentem cartam sigillorum nostrorum impressione
fecimus communiri.
Actum
Guillaume de Garlande, pour le salut de sa mère Idoine et de son frère Robert, et de concert avec sa femme Aélis, donne à Notre-Dame de Gournay quatre livres parisis de rente sur le péage, en réunissant les diverses redevances léguées au prieuré par ses parents.
Ego
Ille autem
Rogavimus
Quod ut perpetuum robur obtineat, presentem paginam sigilli nostri munimine
fecimus confirmari.
Actum
Eudes, évêque de Paris, donne des lettres sur le même sujet.
Et idem
Quod ut perpetuam obtineat
Actum
Le prieur Pierre confirme les règlements promulgués par Anseau évêque de Meaux,
et par le défunt prieur Guillaume
U. p. l. i.
Notum facimus quod nos litteras bone memorie
Item alias litteras bone memorie fratris
Nos autem omnia et singula, contenta et expressa in litteris ipsius episcopi et
predecessorum nostrorum Prioris et conventus
Gérard, sire d'Hocquincourt, approuve le don fait par son cousin et vassal Simon de Proyart aux moines de Cappy, de terres à Fontaine-sur-Somme, et de la moitié d'un four, sous réserve pour lui et ses hoirs d'y cuire sans payer le fournage. Robert et Simon, frères de Gérard, sont témoins de la renonciation par Elisabeth, femme du donateur, à ses droits de douaire sur ces biens.
Noverit universitas vestra quod
Ego autem
Quod si forte
Si vero, mea seu heredum meorum impotentia vel negligentia, terra equivalens
tradita non fuerit, ipsi saisire potuerint et tenere, donec elemosina et
predicta dampna ea occasione illata eis restituta fuerint, totam terram quam in
territorio sepedicte ville
Hoc totum factum est in capitulo
In cujus rei testimonium sigillum meum presentibus litteris appendi feci et
sigillum ecclesie
Actum
Guillaume de Montier, chevalier, renonce, sous certaines réserves, à tout droit de voirie et d'avouerie sur la terre de Choisy-en-Brie, du consentement de sa femme Mahaud et de ses frères, Henri et Eudes.
Omnibus p. l. i.
Noverint universi quod, cum in causam tractus fuissem a Priore et monachis
Huic autem quitationi et renuntiationi assensum prebuerunt
Super hac autem compositione bona fide servanda
Ad hujus autem rei memoriam, presentes litteras prefatis monachis concessi,
sigillo proprio roboratas.
Actum
Blanche de Navarre, comtesse palatine de Troyes, notifie l'acte de concession de Guillaume de Montier. (Extrait.)
Actum
Jean [d'Oisy], seigneur de Montmirail, approuve le même acte. (Même date.)
Ego
Marguerite, femme de Gautier d'Avesnes, comtesse palatine de Bourgogne, et précédemment femme du vicomte Hugues, ayant reçu l'hommage-lige de Guillaume de Montier, confirme la convention passée entre celui-ci et Saint-Martin-des-Champs.
Universis p. l. i.
Noverint universi quod, cum
Ego itaque
etc.
Gautier
Ego autem hujusmodi compositionem laudo et concedo, presentibus litteris
annotatam.
Actum
Gui
Geofroi, évêque de Senlis, Pierre, abbé de Saint-Vincent, et Hermier, doyen de Saint-Frambaud de Senlis, homologuent la convention passée entre Saint-Martin-des-Champs et Guillaume de Montier, et constatent les approbations qu'elle a reçues, ce qui met fin à la mission dont le Pape les avait chargés (Extrait).
Noveritis causam que inter Priorem et conventum
Huic autem quittationi et renuntiationi assensum prebuerunt
Super hac autem compositione bona fide servanda ipse et pred. fratres ejus
fidem derunt in manu nostra.
Concesserunt etiam... quod si aliquando ab hac pactione resilirent, nos in eos
juridictionem haberemus et per ecclesiasticam censuram eos cohercere
possemus.
Hec etiam omnia confirmant per litteras suas
Actum
Geofroi [de Tressy], évêque de Meaux, constate que Guillaume
Notum facimus quod
In cujus rei memoriam, presentem cartam sigilli nostri munimine fecimus
roborari.
Actum
Pierre
Notum facimus quod
Promiserunt etiam idem
Plegii autem sunt - -
In cujus rei memoriam - -
Actum
Roger de Meulan et Guillaume de Garlande, seigneurs des bois de Roissy où les
moines de Gournay et leurs hommes de Roissy jouissent de droit d'usage pour le
chauffage et la construction, font avec ceux-ci un pacte de dix ans par lequel ils
s'engagent ensemble à ne plus abattre de chênes, si ce n'est pour la charpente des
habitations ou d'autres besoins urgents. Les seigneurs s'obligent à défendre les
bois contre les entreprises des gens de Torcy, qui n'y ont aucun droit d'usage
légitime. Des forestiers seront institués, sous l'autorité d'un garde général,
André, convers du monastère. Consentement d'Amauri
Notum sit omnibus, tam presentibus quam futuris, quod domini
Predicti domini custodient nemus ab hominibus castri de
Carbones non fient ad vendendum, nisi de lignis lapsis ; ad usus proprios, de
nemore lapso vel mortuo.
Ad custodiendum nemus, prenominati domini ponent forestarios ; et
Si homines de
Quod si contigerit dominos statuta non conservare, monachi et homines eorum non
poterunt cogi ad observationem premissorum, sed libere redibunt ad solitum
usuarium.
Ne vero premissa statuta possint trahi in consuetudinem, ad prejudicium
monachorum et hominum eorum, voluerunt domini haec scripta signari et sigillorum
suorum appositione muniri, et, evolutis decem annis sine contradictione deinceps
debitum jus et usuarium habebunt.
Quando vero domini de nemore vendere voluerint, ad unam partem per arpennos
vendent.
Adam, archidiacre de Paris, notifie que le chevalier de Montreuil, Harcher, a aumôné à Saint-Martin-des-Champs le cens et la dîme qu'il prélevait sur la vigne de Charonne, au-dessus de la Vieille-Plâtrière.
solidos
censuales et decimam et quicquid habebat in quadam vinea quam monachi de eo
tenebant apud
Les chanoines de Sainte-Opportune renoncent en faveur de Saint-Martin à leurs droits de cens sur deux arpents au Marais.
Notum sit omnibus t. p. q. f. quos nos, canonici
orEt ut factum nostrum perpetuam habeat vigorem, sigilli nostri munimine pres.
paginam dignum duximus roborare.
Actum
Pierre
Universis ad quos presens pagina pervenerit
Notum facimus omnibus vobis quod, de consensu et voluntate Prioris
De pane
Preterea habebit idem Prior et conventus terciam partem minoris decime ;
presbiter siquidem loci illius synodum et circatam persolvet, et dictus Prior et
conventus
Ut autem hec carta robur et firmitatem plenariam obtineat, nec ab aliquibus
possit infirmari, nos ipsam sigilli nostri munimine ducimus roborari.
Actum
Guillaume, seigneur de Montier, et Froger Le Fèvre de Souilly vendent à Guillaume curé de Souilly et à son frère Renaud d'Annet, leur terre de Millard, mouvant de leur fief. Approbation de son frère Renier et de Baudoin de Tréloup.
Noverint universi tam presentes quam futuri, quod
Quod ut ratum et firmum in posterum habeatur, litteras nostras patentes exinde
eis concessimus, et sigillo nostro roboravimus.
Auctum
Le prieur Foulques Ier et sa communauté s'engagent envers la
comtesse Blanche de Troyes à ne jamais constituer d'avoué pour leur prieuré de
Choisy-en-Brie, autre que le comte de Champagne, s'ils jugeaient bon d'établir une
avouerie.
Quod ut notum permaneat et ratum teneatur, litteris annotatum, sigillorum
nostrorum munimine roboravimus.
Actum
Simon, chevalier d'Annet, confirme, en présence de l'évêque élu de Meaux [Geofroi de Tressy], le don de ses parents Guillaume et Santime à la Maison-Dieu de Meaux en leur présence et pour le repos de leurs âmes, de la sienne et de celle d'Elisend sa femme, avec le consentement de celle-ci et de Guillaume d'Annet, frère de Simon.
Et hoc idem jamdicta
Quod ut ratum et firmum permaneat, presentes litteras sigilli mei munimine feci
roborari.
Auctum
Geofroi, évêque de Senlis, confirme l'échange fait entre Saint-Martin-des-Champs et Pierre l'Echanson [de Senlis], de neuf arpents de terre, du fief épiscopal, contre le bois de La Chaussée.
Notum sit omnibus, tam presentibus quam futuris, quod commutationem illam,
quam
Quod ut ratum habeatur in posterum, ad petitionem ejusdem
Hujus rei testes sunt
Pierre
Notum facimus universis quod dilecti nostri
Fidelium, Deus
.Sciendum autem quod] idem sacerdos in ecclesia de
Adjectum est etiam quod neque missam neque aliud officium in ecclesia de
Et si forte, ex competenti necessitate, presbiter parrochialis absens fuerit,
capellanus tenebitur succurrere parrochie, dum tamen presbiter parrochialis
residentiam faciat in parrochia.
Jurabit etiam capellanus fidelitatem presbitero parrochiali qui pro tempore
fuerit, super rebus ad jus parrochiale pertinentibus et quod in oblationibus
sibi factis, nichil percipiet nisi de voluntate presbiteri parrochialis.
[In legatis autem parrochie sibi factis, medietatem percipiet, aliam medietatem
presbiter parrochialis].
Statutum est etiam quod capellanus qui altari deserviet memorato, ecclesiam de
Et ne defunctorum anime statuto defraudentur beneficio, jamdictis fratribus
concessimus quod ad altare memoratum, quod est de donatione Prioris
Ad ipsius autem sustentationem capellani prefati Succentor et
ererIn cujus rei memoriam presens scriptum fieri fecimus et sigilli nostri
impressione muniri.
Etienne [de Nemours], évêque de Noyon, approuve la convention passée entre Guillaume, doyen de Péronne, et Saint-Martin-des-Champs au sujet du prieuré de Ligny-sur-Canche, dont les bâtiments étaient ruinés, les terres incultes, les meubles disparus, les biens hypothéqués, au point qu'on ne trouvait plus un moine qui consentit à y résider. Guillaume en obtient la concession à vie, en s'engageant à rétablir les constructions détruites, à y entretenir deux moines et à verser vingt livres à Saint-Martin ; au bout de cinq ans, la redevance sera doublée et le nombre des moines porté à trois : si ces hôtes font trop de dépense, il pourra demander qu'ils soient rappelés et remplacés par d'autres. Guillaume consacrera cent livres à la restauration des immeubles et ne pourra les engager, les inféoder ni les aliéner.
Omnibus p. l. i.
Notum facimus quod
Debitum etiam domus, quod est quadragintarum librarum paris., viginti libris
minus, usque ad quinquennium ipse persolvet ; et ecclesie inde plene
quitabit.
Insuper ecclesiam nullis gravabit debitis, nec ante quinquennium, nec post.
Duos etiam monachos ibi usque ad quinquennium, et a quinquennio in antea tres
semper, qui Deo ibidem secundum ordinem suum deserviant, in omnibus necessariis
providebit, secundum ordinem, et honeste tractabit.
Qui, si
Procurationes quoque, quas eadem domus debet, honera et nichilominus
procurationem sepedicti Prioris
Res siquidem immobiles ecclesie nec pignori obligare, nec infeodare, nec
alienare poterit.
Donatio autem parrochiarum ad ecclesiam de
Edificia etiam que modo ibi sunt, manutenebit in eodem statu in quo inveniet, preter
meliorationem centum librarum predictarum, quas facere predicto modo
debebit.
Quecumque autem mobilia vel immobilia, vel incrementa, tempore mortis ejusdem
decani, in domo illa vel in locis pertinentibus ad eam inventa fuerint,
concessit ut, pro salute anime sue, post mortem suam, ad ecclesiam de
Ad hoc autem ut predicta omnia melius memorie teneantur, et firmiter serventur,
idem decanus se, propter hoc, jurisdictioni nostre subjecit, rogans ut super
hiis omnibus testimonium nostrum daremus ; et si contingeret eum contra ea que
statuta sunt inter ipsum et ecclesiam
Nos autem predictis omnibus, secundum recognitionem ejus, coram nobis factam,
testimonium perhibemus ; et si contra eam venerit, jurisdictionem predictam in
eum exercebimus.
Et super hiis litteras nostras concessimus sigillo nostro munitas.
Actum
Nicolas, abbé de Saint-Jean-en-Vallée, le doyen Guillaume et un archidiacre de
Chartres, commissaires délégués par le pape Innocent
Universitati vestre, presentium testimonio litterarum, pro facti exigentia,
digne duximus declarandum ad nos
Hoc itaque mandatum apostolicum debita diligentia exequentes, Nobilem virum
Vicecomitem
Qui vicecomes tandem ad dies a nobis sibi assignatos in propria apparuit
persona et fuit contra eundem vicecomitem a Priore et monachis coram nobis in
jure propositum sub hac forma : quod monachi habebant octavam partem in nemore
de
Cum vero super hoc lis, juris ordine conservato, fuisset legitime contestata ab
eisdem partibus, petito de calumpnia sacramento prestito, ipse vicecomes in jure
confessus est monachos
Nos vero, lite contestata ad probationem assertionis monachorum, super
receptione testium super eadem libertate facienda, diligenter petentibus
partibus et hoc volentibus, juris ordine conservato, legitime dedimus auditores,
parcentes partium laboribus et expensis.
Cum vero fuisset a partibus super testibus producendis in jure renunciatum ad
plenum, de voluntate partium et assensu, attestationes clausas aperuimus et,
partibus presentibus, easdem publicavimus diligenter, quarum attestationum dicta
in hac presenti cartula continentur.
Testes Prioris
Dixit etiam quod emptor nemoris, judicio
Testes vicecomitis.
Decanus de
S. presbiter de
. - -Tandem per diffinitivam sententiam - - octavam partem nemoris de
Actum
Les Commissaires apostoliques désignés par Innocent
O. p. l. i.
Notum facimus quod Domini Pape mandatum recepimus in hanc formam.
630)
vaLite vero per responsionem ejusdem vicecomitis legitime contestata, et
sacramento de calumpnia, prout res exigebat, hinc inde prestito, cum diceret
vicecomes ecclesiam
amTestes ab utraque parte super toto negotio recepimus, et postquam renunciatum
fuit hinc inde productioni testium attestationes ipsas, de consensu parcium,
publicavimus et transcripta earum utrique parti concessimus ad disputandum super
eis et ad dicendum in testes et dicta testium.
Dato partibus termino competenti, postmodum auditis allegationi utriusque partis,
quibusdam etiam inscriptis, cum jam in eis utraque pars renuntiasset, diem
peremptorium prefiximus partibus ad diffinitivam sententiam audiendam.
Sed idem Vicecomes sententiam audire noluit, et de propria voluntate
appellavit.
Nos autem, habito consilio sapientium quia in rescripto Domini Pape appellatio
erat inhibita et nulla erat justa causa appellandi, sue appellationi non
detulimus et iterum peremptorie citavimus utramque partem ad diffinitivam
sententiam audiendam.
Ad quem diem cum idem Vicecomes nec venisset nec procuratorem misisset, eo
habito pro contumaci, et parte
amvaAd hujus autem memoriam rei et firmitatem, presentes litteras concessimus,
sigillorum nostrorum munimine roboratas.
Adam
Cum autem illum deliberavero, fundus terre dicto Priori
Domino autem meo
Actum
Le pape Innocent
Olim, coram dilecto filio nostro
Quod archipresbyter prorsus inficians allegavit se vel ecclesiam suam nonnisi
tantum in decem libris annuatim solvendis ecclesie vestre, pensionis ratione,
teneri.
Cumque super hoc coram premissis fuisset judicibus litigatum, super eo utraque
pars testes induxit.
Verum cum interim pars vestra proponeret se per dictum archipresbyterum centum
solidis, pendente judicio, spoliatam, et pars altera nullam penitus rationem
quare hoc fecerat allegaret, judices archipresbytero preceperunt ut, usque ad
certum terminum solidos restitueret pretaxatos : qui, mandato judicum parere
contempnans excommunicatus exstitit ab eisdem, Sed archipresbytero se postmodum
per contumaciam absentante, cum judices de sententia ferenda tractarent, Prior
Sed judices attendentes appellationis causam a predicta interlocutoria
interposite, que tantummodo commissa videbatur eisdem, negotium non contingere
principale, maxime cum, eo tempore quo archipresbyter procuratorem miserat ad
sententiam audiendam, partes non fuerint secundarum litterarum auctoritate
citate, instrumento
Cum igitur hec et illa que archipresbyter, ad impugnandam tam interlocutoriam
quam diffinitivam sententiam judicum predictorum proposuit coram eo, idem
cardinalis nobis fideliter retulisset, Nos interlocutoriam supradictam, pro eo
quod, juris ordine non servato, a duobus tantum judicibus, tertio se nullatenus
excusante, prolata fuerat, irritam decrevimus et inanem.
Verum, quoniam archipresbyter ad difinitivam sententiam reprobandam hanc viam a
Nobis requisitus elegit, ut instrumentum
Alioquin, cum archipresbyter nihil proposuisset aliud quod valeret contra
sententiam supradictam,
In quorum postmodum presentia partibus constitutis, archipresbyter quedam
contra predictum proposuit instrumentum propter que asseruit nullam ei fidem
penitus adhibendam.
Primo, quia in sigillo eidem apposito, nova cera commista videbatur
antique.
Secundo, quia legi ejusdem sigilli littere non valebant, quanquam, contra juris
auctoritatem, secundum quod nihil debuit pendente judicio innovari, dictum
sigillum inter moras judicii fucatum fuerit et politum.
Tertio, quia
Quarto, quia paucorum canonicorum subscriptiones adnotate videbantur in
ipso.
Quinto, quia concessiones predecessorum
Prescriptionem insuper ad reprobandum instrumentum predictum, archipresbyter
memoratus objecit.
Sed, licet super hiis omnibus fuisset hinc inde coram dictis judicibus
litigatum, et archipresbyter que objecerat se assereret probaturum, nihil tamen
ex ipsis probare curavit infra semestre tempus in nostris litteris
comprehensum.
Quo transacto, post duos menses, presentiam predictorum judicum adiens,
allegavit predicti episcopi concessionem ipso jure viribus caruisse, cum non
constaret ad hoc intervenisse consensum presbyteri ecclesie memorate, qui
requirendus non immerito fuerat, cum ex hoc ei prejudicium pararetur.
Unde, cum super his et aliis partes non desinerint altercari, judices. de
consilio peritorum, vos et partem alteram, cum negotio sufficienter instructo,
ad Sedem Apostolicam remiserunt.
Partibus itaque propter hoc nuper in nostra presentia constitutis, cum
archipresbyter supra dicta, que contra instrumentum objecerat, coram Nobis etiam
iterasset, adjiciens nihilominus quod predicta concessio per episcopum absque
presbyteri parochialis assensu, erat invalida judicanda, pars vestra inter
cetera sic respondit, quod super iis que archipresbyter contra instrumentum
objecerat non erat ulterius audiendus, cum illa nequaquam probaverit infra
tempus prefinitum
Sed et illud pars vestra reputabat quod de consensu presbyteri qui non
intervenerat, archipresbyter ultimo introduxit, cum non probandi episcopi
concessionem invalidam, sed reprobandi solummodo instrumentum facultas ei dudum
fuerit reservata ; maxime cum infra pretaxati temporis spatium hoc proponere non
curarit.
His igitur et aliis que utraque pars proposuit intellectis, de fratrum
nostrorum consilio, sententiam predictorum judicum approbantes, archipresbyterum
sepedictum super medietate omnium proventuum ecclesie
Nulli ergo - - incursurum.
Le prieur Foulques
Notum sit omnibus quod
umIpse siquidem dilectione quam erga nos et ecclesiam nostram habuit
propensiorem,
Ipso siquidem presente et causam nostram procurante et defendente, medietas
proventuum ecclesie dicte
Pierre
Notum facimus quod
Ad quemcunque vero domus illa devenerit, monachi
Geofroi, évêque de Senlis, notifie que Jean Clunet, fils de Robert, approuve la vente de terres à Othis, faite par son frère Guillaume au prieuré de Moussy. (Extrait.)
Herbert, prieur de Gournay-sur-Marne, concède, leur vie durant, à Robert Le Fèvre et sa femme Aélis, un muid de blé sur la grange du Chesnay, un setier de fèves et un de pois, et trois muids de vin de vendange à Champs-sur-Marne ; la rente tombera de moitié au premier mourant ; ils auront la sépulture des frères, au cimetière de la communauté.
Ita tamen quod uno decedente dimidia pars cadet, et dimidia pars mobilium ad
nos devolvetur.
Altero vero decedente, tam mobilium quam reddituum massa ex integro ad nos
veniet.
Corpora vero eorum, exhibitis officiis tanquam fratribus, in cimiterio nostro
sepulture trademus ; et per hoc liberi erimus ab omni impetitione eorum.
Le prieur Foulques, du consentement de Jean, prieur de Saint-Denis-de-la-Châtre, concède à l'église Saint-Honoré trois arpents de terre touchant au cimetière de cette église ; en reconnaissance de ce don, Renoud Chérin et Sibille, sa femme, abandonnent à Saint-Denis-de-la-Châtre cinq sols de rente sur la maison de feu Gautier de Meulan, aux Champeaux.
Notum sit omnibus t. p. q. f. quod
Quod ut ratum, etc.
Actum
Pierre
Notum vobis fieri volumus quod
Predicti vero denarii assignati sunt in censu domus que fuit defuncti
Et ut hoc ratum,
etc.
Actum
Nicolas, sire de Bazoches, s'être accordé avec Saint-Martin-des-Champs au sujet de difficultés soulevées entre lui et le prieuré de Sainte-Gemme, notamment quant aux bois du ressort de sa gruerie ; il reconnaît que l'autorisation donnée aux Templiers, d'y créer un vivier et d'y faire usage d'un attelage accouplé, n'emporte aucune garantie de sa part. Approbation d'Agnès [de Cherisy] femme de Nicolas, de Jean et Gautier de Bazoches.
Nos enim cognovimus quod in dictis nemoribus
De vivario vero, quoniam in propria terra
De usuario bige in dictis nemoribus
Hec autem omnia ego et
Preterea hoc idem
Actum
Haimard [de Provins], évêque de Soissons, approuve la convention précédente. (Extrait.)
Noverit universitas vestra quod, cum inter ecclesiam
Dictus
De usuario... dixit... quod...
Templariis... nullam de cetero guarandiam portaret...
Preterea
Actum
Le doyen Foulques et deux chanoines de Saint-Paul de Paris, délégués apostoliques, procèdent à une enquête, en présence de maître Thomas, préchantre de Noyon, et du chanoine Pierre d'Orchies, sur un procès entre le prieur de Gournay-sur-Marne et Pierre de Gournay, au sujet d'une vigne que sa tante Toussaine aurait aliénée en se donnant au Prieuré. Il est reconnu que Simon, père de Pierre, l'avait vendue avant 1165 à Guillaume, prévôt de Gournay. (Extrait.)
. ...
Prior attestationes coram nobis deposuit, astantibus viris peritis magistro
Sed post multam altercationem, dedit in commutationem mulieri terram de qua
agitur, et mulier dedit se et predictam terram ecclesie de
Requisitus utrum audierit terram illam pignori obligatam esse, respondit quod
nunquam audivit usque ad tempus presens ; sed plene cognovit quod precise fuit
terra pro vinea commutata.
De vinea quam
His diligenter inspectis, habito consilio a nobis, arbitrium suum dictavit
Prior, dicens
. ...
Adam [de Montreuil], archidiacre de Paris, et Pierre [de Champigny], sous-chantre de Notre-Dame, arbitres choisis par le prieur [Foulques] de Saint-Martin et le curé de Saint-Nicolas[-des-Champs], ordonnent la fermeture de la porte faisant communiquer avec l'église la cour des moines.
Nos, in quos ab utraque parte compromissum erat, mediante compositione dictos
monachos et presbiterum ad hoc induximus, quod dictum hostium per quod, ut nobis
videbatur, multa incommoda ecclesie
Et ut hoc ratum habeatur, sigillorum nostrorum apposicione fecimus
roborari.
Actum
Pierre
Universitati vestre notum facimus quod constituti in presentia nostra
quequeQuod ut ratum permaneat et stabile, presens scriptum fieri fecimus et sigilli
nostri munimine insigniri.
Actum
Geofroi, évêque de Senlis, notifie que Guillaume Goiran et sa femme Gertrude reconnaissent tenir des moines de Saint-Martin une terre en champart, leur vie durant, à Othis.
Noverint qui presentes litteras viderint quod
Quod ut ratum - -
Actum
Geofroi, évêque de Senlis, et deux autres juges apostoliques rendent une sentence arbitrale entre Geofroi, prieur d'Acy, et les copropriétaires par moitié du moulin Henri à Robertval, et fixent les conditions à observer pour l'amodiation du moulin.
Noverit universitas vestra quod, cum inter
Editum etiam fuit quod nullus eorum, pro defectu partis sue, ferinarios molendini vel
feramenta capiet.
Quando debebit molendinum admodiationi dari, Prior advocabit omnes participes
ad locum nominatum, et si venire voluerint, ipsi insimul instituent
molendinarium ; si autem venire noluerint, Prior, cum aliquo eorum, poterit eum
instituere, nec poterunt alii, qui non venerint, reclamare ; sed ratum erit quod
predicti duo fecerint, nisi illi qui non interfuerint donationi aliquem infra quindenam
invenerint, qui modiationem augmentare voluerit ad minus de dimidio modio
bladi.
Hanc conventionem ita factam Prior in verbo sacerdotis concessit, et alii, fide
interposita, firmaverunt se inviolabiliter observaturos.
Nos autem, potestate quam a Domino Papa in hac causa habebamus, consensu
partium nobis retinuimus ad hoc, ut si aliquis participum ab hac conventione
resiliri vellet, nos ipsum ad eam tenendam per ecclesiasticam censuram
compelleremus.
Quod ut ratum habeatur, hoc scriptum inde fieri et sigillis nostris fecimus
confirmari.
Actum
Pierre
Notum facimus quod nobilis vir
Dedit eliam eidem capellano unum arpennum vinee et domum quandam que fuit
Nos autem volumus et concedimus quod, sicut donatio parrochialis ecclesie de
Actum
[Gui], fils du vicomte de Corbeil [Payen],
[
Quod ut ratum permaneat, presentem paginam sigilli nostri munimine
roboravi.
Actum
Le prieur Foulques, chambrier de l'abbé de Cluny en France, fait connaître à Blanche de Navarre, comtesse palatine de Troyes, patronne et protectrice du prieuré de Cannes, les mesures prescrites par Étienne d'Auvilliers, bailli royal, pour changer le cours des eaux qui en arrosent les terres, et la prie de lui notifier d'urgence ses instructions, vu la brièveté du délai imparti pour l'exécution des travaux.
Excellentissime domine et illustri
Excellencie vestre notum fieri volumus quod
Cum enim villa de
Super hoc voluntatem vestram nobis rescribere dignemini quia terminus tollendi
conductum est
Le prieur Foulques concède des tricenaires à des religieux de Nogent, de Saint-Germain-des-Prés, de Saint-Leu [d'Esserent] et d'Abbeville, en les associant à sa communauté.
Notum sit tam futuris quam presentibus quod
Sciant universi, presentes pariter et futuri, quod domnus
Hoc idem concessit cui est tunc temporis quarto in ordine de
um
Noverint universi quod
Noverint universi quod domnus
Le prieur Foulques Ier, fils de Guibert et de Pernelle, frère
de Pierre, chevalier de Cannes, de Guillaume, Frehier et Béatrice, laisse au
prieuré divers ornements du culte et soixante sols de rente pour fonder son
anniversaire et celui de sa mère. Libéralités de ses proches. Mort du prieur
Foulques I.er.
[Obiit]
Officium fiat pro ipso sicut de abbatibus nostris.
cimOmnes debent celebrare.
Dedit vero nobis tres cappas et unam casulam et sexaginta solidos
Dedit etiam
unam summam olei, singulis annis reddendam a dicto Priore, et multa bona alia, dum regebat
prioratum,
Hugues, sous-prieur de Saint-Martin, informe Guillaume
Reverendo patri ac
Noverit Prudentia vestra, quod paterfamilias filium prodigum,
etc.Haec et hiis similia sacrae paginae testimonia si diligenter inspiciatis, nobis
veniam indulgendam facilius censebitis, maxime cum in brevi reversus dici non
debeat divertisse.
Attendatis etiam, quod nihil unquam consimile commisimus, sed materno lateri
feliciter semper adhaesimus, necessitatibus vestris filiali devotione
subvenientes, et mandatis
Nos igitur in unitate devotionis vestrae humiliter et fideliter reversos,
misericorditer tanquam filios concordiae vestrae exaudiatis in persona idonea,
ecclesiae nostrae, inimo potius et vestrae ita providentes, ut in provisione
vestra resplendeat et materna pietas et paternus affectus, et nos et Patria ad
majorem devotionem vobis teneamur et dilectionem.
Geofroi, évêque de Senlis, fixe à un setier de blé la portion congrue du curé de Barbery sur la grange dimeresse de Saint-Nicolas d'Acy, pour son droit paroissial dû par les convers qui servent dans cette grange.
Noverint tam presentes quam posteri quod de omni decima, quam presbiter de
Quod ut ratum sit, ad preces eorumdem hoc scriptum super hoc factum, sigilli
nostri munimine fecimus roborari.
Scellé en ovale, en cire blanche brunie, sur double queue de parchemin.
Un évêque debout en habits pontificaux, ayant la main droite élevée, tenant de
la gauche une crosse tournée en dedans : SIGILLVM
Baudoin [II], seigneur de Pas-en-Artois, donne à l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs le manage [managium] d'un moine de Pas.
Ces deux chartes ont entre elles une telle connexion qu'il a paru préférable de les rapprocher. Elles ont trait à la séparation de la paroisse de Piscop d'avec celle de Saint-Brice. Elles nous sont parvenues à la faveur d'une tentative de rattachement généalogique assez malencontreuse.
Les copies exécutées en vertu du compulsoire à la requête de François de Braque ont substitué à « Bra ", qui dans les copies plus anciennes répond à " Braio " et s'applique à la dame de Bray (auj. écart de Rully, ca. de Pont-Sainte-Maxence, ar. Soulis), la graphie " Bracq " ou " Braq » évidemment tendancieuse. Il est superflu d'insister sur la profonde ignorance que décèle cette intention naïve. La famille Braque, avant de s'arroger la particule, était roturière et sans aucune attache avec la maison des chevaliers de Bray en Senlisois.
Mathieu
Noverit universitas vestra quod
Concesserunt etiam omnes predicti et firmiter promiserunt quod si dicta
pecunia non solveretur termino prenotato, omnia dampna que propter hoc
presbiter de
Si vero contra hec venire aliquatenus attentarent, se voluntati nostre
supposuerint arbitriove, eos et eorum heredes et quoscumque continget terram
eorum de
Nos autem quod eos, ut dictum est, ad supradicta servanda si forte
contravenirent, efficaciter compellemus.
In cujus rei memoriam et testimonium has litteras fieri fecimus et sigillo
nostro muniri.
Actum
Pierre
Universitati vestre notum facimus quod cum, Eo largiente qui, ubi vult, sue
magnificentie largitatem infundit, ecclesia de
Ad substentationem itaque presbiteri ecclesie de
Sane in recompensationem damnorum que ecclesia de
Preterea prefatus presbiter de
Post obitum autem ipsius alter arpennus terre erit fabrice ecclesie, et alter
presbiterii ejusdem ecclesie quiete et pacifice in perpetuum possidendi.
Actum
Adam
Ego autem eis relinquo partem versus
Ego autem hoc eis tenendum concessi bona fide et ipsi michi.
Quod ut ratum sit, presentem cartam sigilli mei munimine comparavi.
Actum
Le roi Philippe-Auguste confirme l'accord conclu entre Adam er, concernant les bois
de Blandy.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod, sicut ex autentico dilecti
et fidelis nostri
Dictus vero vicecomes hoc eis tenendum concessit bona fide, et ipsi ei.
Nos autem ad petitionem predicti A. vicecomitis, fidelis nostri,
dictam divisionem predicti nemoris et terre, sicut supradictum est, ratam
habemus et volumus, ita quod si abbas
Quod ut ratum habeatur et firmum, sigilli nostri auctoritate presentem paginam
confirmamus.
Actum
Le prieur Jean Ier concède à Pierre Mercadé, chanoine de
Saint-Denis de la Châtre, sa vie durant, une maison sise au chevet de cette
église, où il devra faire pour dix livres de réparations, en échange d'une autre
qu'il tenait à vie du Prieuré, située au-dessous de la porte du cloître.
Ipse vero prefatam domum quam tenebat in manu Prioris
Ponet insuper
Et de illa solvet Priori de
Prior autem et monachi de
In cujus commemorationem, monachorum ipsorum nemorie altius et libentius
infigendam, Prior de
Postea, finito cursu vite ipsius
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentes litteras fecimus sigilli
nostri munimine roborari.
Actum
Le prieur de Gournay fait avec Jean Le Roux, allié des seigneurs de Villeflix, un échange de terres à Champs-sur-Marne.
Notum sit universis quod, cum ecclesia de
Hanc concessionem laudavit Prior et conventus ex una parte, et
Ad testimonium hujus commutationis pars scripti que
Actum
Haimard, évêque de Soissons, constate un échange fait entre le prieur de Sainte-Gemme et Huillard, chevalier de Serches. (Extrait.)
Actum
Nicolas, sire de Basoches, notifie que Huillard, chevalier de Serches, a cédé par échange au prieuré de Sainte-Gemme ce qu'il possédait dans les grosses et menues dimes de Sainte-Gemme et de Neuville, avec l'approbation de son seigneur, Robert de Fismes. (Extrait.)
Nos autem, ad cujus dominium predicta decima pertinebat - - laudamus -
Actum
Pierre
Notum facimus universis quod, cum dilecti nostri
Interim aut medietatem fructuum vel aliam competentem porcionem per episcopum
Residuum totum in augmentum cappellanie, de mandato et consciencia episcopi
Quod si elapso anno ille cui fuerit beneficium collatum, non fuerit ordinatus
in presbiterum, liceat Priori
Sciendum autem quod cappellanus qui memorato altari deserviet, pro animabus
predictorum fratrum et parentum, et benefactorum suorum, singulis diebus
privatis, quando poterit, missam pro fidelibus tenebitur celebrare ; diebus
autem dominicis, de Sancto Spiritu, et festivis novem lectionum, de festo, et
sabbato, de
Ita quod in eadem missa pro fidelibus defunctis, specialem collectam dicere
tenebitur que sic incipit : « Fidelium Deus omnium... »
Preterea statutum est quod cappellanus hujus altaris in ecclesia de
Statutum est etiam ut parrochiam
Sed si forte ex competenti necessitate per unum diem vel paucos dies, presbiter
parrochialis absens fuerit, cappellanus tenebitur succurrere parrochie, dum
tamen presbiter parochialis residentiam faciat in parrochia dicta.
Jurabit etiam sepedictus capellanus fidem presbitero parochiali qui pro tempore
fuerit super rebus ad jus parochiale pertinentibus et quod, in oblationibus sibi
in ecclesia factis, nichil percipiet nisi de voluntate presbiteri parochialis ;
tamen presbiter parochialis singulis diebus quibus celebrabit, unam candelam in
missa eidem tenebitur exhibere.
In legatis autem que fient capellano, medietatem percipiet presbiter parochialis, nisi forte
vel predia aliqua vel redditus, vel pecunia ad emendos redditus eidem capellano
data fuerint ad augmentum reddituum sue capellanie, que ad eamdem capellaniam
integre pertinebunt.
Adjectum est eciam quod neque missam neque aliud officium in ecclesia de
Et quicumque ad istam cappellaniam presentatus fuerit, hanc institutionem se
serviturum in sua institutione jurabit.
Ad hujus autem sustentationem cappellani ista sunt assignata apud
Hanc igitur institutionem presenti scripto, sigilli nostri impressione munita,
confirmamus.
Statuimus eciam ut quicumque capellanus hujus altaris cesserit vel decesserit,
si habeat unde debita sua possit persolvere, fructus colligendi suo cedent successori.
Si autem non habuerit unde debita sua persolvere possit, et usque
Actum
Frère Guérin, évêque de Senlis, constate l'accord intervenu par la médiation de trois arbitres, Gilles de Versailles et Renaud de Béthisy, baillis du roi, et maître Geofroi, official de Senlis, entre les Bourgeois de cette ville et le Prieuré de Saint-Nicolas d'Acy, au sujet du vivier des moines, situé le long de leur chaussée reliant à Senlis leur monastère : le Prieur pourra employer dix arpents contigus à sa chaussée à l'établissement d'un vivier ou à d'autres usages, hormis y construire une ferme, y loger des hôtes ou planter des jardins ; le reste du terrain sera mis en pré, dont les moines récolteront les premiers foins ; il servira ensuite de pacage commun jusqu'à la mi-mars ; les moines devront donner un passage convenable au bétail. Trois arpents resteront aux Bourgeois, qui les tiendront du Prieuré à trois deniers de cens.
Carta Garini Silvanectensis Episcopi, de vivario Sti Nicholai de Aciaco, prope la Gatelière.
Noveritis quod, cum discordia esset inter Priorem
De residuo autem et in residuo post istos decem arpennos, idem Prior faciet
tantummodo pratum, de quo prato semel in anno quolibet recipiet primam
herbam.
Collecta vero et secta prima herba, et sicut moris est domum reportata,
residuum herbe que ibidem subcrescet, erit usuarium et pastura communis,
exceptis porcis
Cum autem Prior fena sua collegerit et adunaverit, tenetur facere rationabilem
viam per quam ibi ingredi et egredi poterunt animalia.
In fine autem illius prati habebunt prefati burgenses tres arpennos ad mensuram
regis ex transverso, attingentes calceie que dirigitur versus
Istos autem tres arpennos prefatos tenebunt prenominati
In cujus rei memoriam hoc scriptum inde fieri et sigillo nostro fecimus
communiri.
Actum
Suit la sentence arbitrale de Gilon de Versailles, Renaud de Bestisy baillis, et
Mre Geoffroi, official. Elle répète les mêmes conditions, et
fixe le paiement des trois deniers à la Saint-Remi.
Scellé de trois sceaux en cire verte sur double queue de parchemin. Le premier de Gilon de Versailles. Un écu antique chargé en tête de trois lozanges, et en pointe de sept bezans ou tourteaux, 3, 3 et 1 : SIGILLUM GILONIS DE VERSALIIS. Le contrescel rond, chargé de quatre fleurs de lis. Le second, de Renauld de Bethisy. Un écu antique chargé de trois fleurs de lis, 2 et 1 : SIGILLUM REGINALDI DE BESTISIACO. Le contrescel en rond. Une grande fleur de lis : SECRETUM REGINALDI. Le troisième, de l'officialité de Senlis.
Le roi Philippe-Auguste approuve l'accord conclu entre Saint-Nicolas d'Acy et les Bourgeois de Senlis (Acte perdu).
Carta
Gui, chevalier de Linas, notifie que dame Idoine de Galardon et son fils Hervé [IV] ont vendu à Aleaume Hécelin leur terre de la Villeneuve-le-Roi ; comme seigneur féodal, il approuve cette aliénation. (Extrait.)
Actum
Le pape Innocent
Jean Ier de Vernon, abbé de Saint-Germain-des-Prés, associe
aux prières de sa communauté dom Thibaud de Lihons, moine de
Saint-Martin-des-Champs.
Notum fieri volumus t. p. q. f. quod
Insuper tricenarius fiet cum prebenda.
Le pape Honoré
Maître Geofroi, official de Senlis, notifie que Pierre le Chardonnier a vendu à Aubri de Bernes une maison dans la « cour « de Thibaud, chevalier de Moret.
Noverit universitas vestra quod
Actum
L'official de Paris juge en faveur de Saint-Martin-des-Champs et de Saint-Éloi un
procès reposant sur une rente des deux tiers d'une poitevine, déniée à ces
monastères par quatre habitants
O. p.l. i. Officialis curie
Cum
Tandem lite, super hoc, legitime contestata, testibus receptis, ad probandum
intentionem dictorum Priorum, diligenter examinatis, attestationibus publicatis
diligenter inspectis, auditis rationibus et allegationibus publicatis el
confessionibus utriusque partis plenius intellectis, communicato bonorum virorum
consilio, sepedictarum rerum possessionem per diffinitivam sententiam
adjudicavimus Prioribus supradictis.
Actum
Guillaume Ier [de Nemours], évêque de Meaux, notifie que Gui
de Chennevières [-sur-Marne], du consentement de sa femme Mahaud, a vendu au
Prieur de Mauregard la part de dîmes que, du chef d'elle, il possédait dans le
voisinage du prieuré. (Extrait.)
Actum
Guillaume Ier [de Nemours], évêque de Meaux, notifie que
Renaud, chevalier de Marles, a vendu à Saint-Martin ses prés entre Varennes et la
Marne, du consentement de Reine sa femme et Gilles son fils, et de son seigneur,
Gautier de La Motte. (Extrait.)
Istam venditionem Regina, uxor predicti
Actum
Le prieur Jean Ier, d'accord avec Hélie, prieur de
Saint-Denis de la Châtre, vend à Saint-Germain-l'Auxerrois 2 sols 7 deniers de
rente moyennant un capital de cent sols, affecté à l'achat d'une vigne à Pantin,
cédée à Saint-Denis par Eudes de Luzarches, neveu du prieur Hélie.
Predictum autem censum debent reddere hospites predicti
Ut autem hec venditio rata,
etc.
Actum
Le pape Honoré
Pierre
Notum facimus quod, cum causa verteretur inter
In cujus rei memoriam et confirmationem, pres. paginam tam sigilli nostri quam
dicti archidiaconi impositione fecimus communiri.
Actum
Guillaume de Garlande, du consentement d'Alais, sa femme, et de ses filles, pour son âme, pour l'âme de son épouse et celles de ses amis, donne à Notre-Dame de Gournay 40 sols de rente sur le péage de cette ville, consacrées à fonder une pitance générale le jour de son anniversaire.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod ego,
Hoc donum et hanc elemosinam benigne voluerunt et concesserunt
Quod ut ratum habeatur et firmum, litterarum mearum testimonio confirmavi.
Actum
Le pape Honoré
Pierre II [de Nemours], évêque de Paris, constate qu'Anseau d'Amboile, chevalier, et sa femme Comtesse déclarent avoir vendu à Saint-Martin-des-Champs tout ce qu'ils possèdent aux diocèses de Senlis et Beauvais, sauf la rente que leur doit la Commune de Senlis. Leurs fils Gui, Jean et Guillaume y consentent ; garants : Foulques et Simon de Bry, Thomas de La Queue, Guillaume d'Amboile, Guillaume de Presles, Hugues de Vineuil.
Noverit universitas vestra quod
Hanc itaque venditionem laudaverunt, et fide interposita firmaverunt filii
eorum, videlicet
Super hoc et predicti
Isti omnes plegii sunt unusquisque in solidum et per fidem de ferenda garandia,
secundum consuetudines et usus
Quod ut ratum et inconcussum in posterum perseveret, presentes litteras, ut
perpetuam obtineant firmitatem, sigilli nostri munimine fecimus roborari.
Actum
Frère Guérin, évêque de Senlis, constate l'approbation donnée en sa présence par Raoul, vidame de Senlis, beau-frère d'Anseau d'Amboile, à la vente faite par ce dernier et sa femme Comtesse, à Saint-Martin-des-Champs ; de ce consentement sont pleiges sire Geofroi l'Échanson, sire Henri de La Queue, sire Pierre Bordin de Saint-Médard, et sire Mennessier.
Noveritis quod, constitutus in presentia nostra,
Quia vero dictus
In cujus rei memoriam, pres. litteras sigilli nostri munimine fecimus
roborari.
Actum
Frère Guérin, évêque de Senlis, approuve la cession faite, pour mille livres
parisis, par Anseau d'Amboile, Comtesse sa femme, Jean leur fils, et Raoul, vidame
de Senlis, beau-frère d'Anseau, de tout ce qu'ils possédaient dans les diocèses de
Senlis et Beauvais, notamment de leur maison de Saint-Nicolas, avec toutes ses
dépendances, four, moulin et fossés, sauf leur droit sur l'eau en dehors des
fossés, quatre fiefs de chevaliers et la rente que leur paie la Commune de Senlis,
plus leur part de la dîme du terroir de Saint-Martin de Senlis, concédée à
Notre-Dame de cette
Noveritis quod
Hec omnia supradicta cum omni justicia, viaria, et libertate que in eis
habebant, dicti
Quia vero hec omnia supradicta de feodo nostro movebant, dictam venditionem ad
petitionem dictorum A. et
Quod ut ratum permaneat, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus
roborari.
Actum
Jean, comte de Beaumont, met les moines d'Acy en possession des biens, mouvant de son fief à cause de sa femme Jeanne, cédés au monastère par Anseau d'Amboile et Comtesse.
Les cohéritiers du fief de Garlande, Henri, comte de Grandpré, et Gui, bouteiller
de Senlis, confirment successivement la même vente. Afforty ajoute « que e du nom, à cause de
Le pape Honoré
Fromond, prieur de Gournay-sur-Marne, concède à Fémeline, veuve de Hugues Le Sec, en augment de cens, une maison à Chelles ayant appartenu à Heudin le Maçon. (Extrait.)
Actum
Le roi Philippe-Auguste confirme un accord conclu en juin 1217 par Jean de Montmirail, seigneur d'Oisy, et son frère Mathieu, avec le prieuré de Saint-Martin-des-Champs, au sujet du village de Choisy-en-Brie.
Noverint universi, presentes pariter et futuri, quod nos inspeximus cartam
dilecti nostri
« Ego
Ad quem diem dominus
Monachi vero ad probandam intencionem suam prima et secunda et tercia die
testes produxerunt, predicto
Nos igitur juris sollempnitate in omnibus observata, quibusdam instrumentis
monachorum inspectis, et testium omni exceptione majorum depositionibus
diligenter consideratis, die assignata ad proferendam sententiam, et domino
Servientes etiam in villa
Insuper ipsum
Insuper predictum
Quod ut ratum habeatur, hoc scriptum inde fieri et sigillis nostris fecimus
roborari.
Actum
« Hanc ergo sententiam, sicut superius est notata, ego
Tamen verbum illud quod superius in sententia continetur quod omne dominium
feodorum, preter quam feodi de
Magnam vero justiciam et viariam in ipsis feodis monachi obtinebunt similiter
in perpetuum et habebunt.
Homines vero illi et femine tantummodo qui in carta patris mei nominantur mihi
remanebunt ;
et si qui de hominibus meis vel feminabus usque ad hunc diem postquam carta
patris mei fuit facta, accesserunt ad predictam villa
Et quia hec adjeci sententie memorate, ipsi quitaverunt mihi illas septies
viginti libras in quibus me condempnaverant judices sepedicti ; et preterea
dederunt mihi quadringentas libras
Istud laudavit
Factum istud et omnia precedentia ego
In hujus ergo rei testimonium presentem cartam conscribi feci, et ad
confirmationem perpetuam sigilli mei karactere roborari.
Actum
Nos igitur conventiones memoratas, sicut superius continentur expresse, ad
petitionem tam predicti
Actum
Astantibus in palatio nostro quorum nomina supposita sunt et signa.
Dapifero nullo.
Signum
Signum
Signum
Data vacante
Ferri
Et ut hoc ratum et inconcussum in posterum perseveret, presentes litteras feci
sigilli mei munimine roborari.
Actum
Pierre
Noverit universitas vestra quod cum inter Priorem et monachos
Nos vero, habito prudentium virorum consilio, predictam controversiam
terminavimus in hunc modum : quod, singulis annis,
Ipse vero sacerdos, propter hoc, quitavit predictis monachis omnino omnia
novalia in posterum facienda in omnibus locis in quorum majorem decimam habent
monachi memorati.
Et ut hoc - - sigilli nostri munimine confirmari.
Actum
Les moines de Saint-Maur, au nom de leur prieuré de Saint-Éloi, accordent,
moyennant une somme de huit livres parisis, qu'une maison près l'église
Saint-Jacques-la-Boucherie soit
Omnibus p. l. i. Abbas et conventus
Cum ecclesia
In cujus rei memoriam sigillorum nostrorum munimine litteras presentes
roboravimus.
Actum in capitulo
Pierre
Noverint universi quod nos dilectis nostris Priori et monachis
Et ne ecclesia parrochialis propter hoc enormiter lederetur, ita ordinamus
inter eos quod in dicta capella nunquam fieri poterit Prioratus, nisi de assensu
et voluntate nostra et presbiteri parrochialis, nec tintinnabula appendi, nec
fons baptismatis consecrari, nec ecclesia parrochialis, nec aliquod jus
parrochiale fieri, nec monachus sacerdos residens, nec presbiter secularis
institui in eadem.
Nos quidem et successores nostri et Archidiaconus loci in ipsa capella et loco,
absque procuratione, plenam jurisdictionem habebimus, salvis privilegiis
ecclesie
Si vero aliqui proventus ibidem fuerint, tam in pane quam in vino, tam auro
quam argento, et candelis et rebus aliis quibuscumque, quocumque modo vel a
quibuscumque provenerint, ad presbiterum
Si vero alia oblata fuerint, infra ebdomadam reddentur.
Ita et quod non minus propter hoc omnes servientes domus predicte jura
parrochialia eodem presbitero solvere tenebuntur, et super hoc tam predictus
serviens quam uxor sua vel quicumque ad custodiam domus illius fuerint deputati,
vel ibi manserint, infra septimanam postquam fuerint requisiti, prestabunt
predicto presbitero fidelitatis juramentum quod omnia supradicta eidem
presbitero fideliter conservabunt.
Et si fraus interveniret, vel violentia, ipsi restaurare de proprio tenebuntur
si habeant unde ; sin autem,
Si vero ipsam capellam contigerit consecrari in honore alicujus Sancti,
presbiter parrochialis in festo illius Sancti ibi, si voluerit, poterit
celebrare, nisi monachos
Si litteras quas prefati Prior et monachi pred. presbitero super hiis
contulerunt aliquo casu fortuito ledi contigerit aut deleri, ipsi, dummodo eis
reddantur veteres, easdem sub eadem forma tenebuntur renovare.
Quod ut ratum et inconcussum in posterum perseveret, presentes litteras ut
perpetuam obtineant firmitatem, sigilli nostri munimine confirmamus.
Actum
Le pape Honoré er] prieur de Saint-Martin-des-Champs ; si le prélat
méprise cette seconde monition, le Pape ordonne de le suspendre (Extrait).
- - Miramur sane non modicum et movemur quod, sicut ex parte
Pierre
Noverit universitas vestra quod
Ipse siquidem
Ut autem hoc ratum habeatur et firmum, hanc presentem cartam sigilli nostri
munimine roboramus.
Yolend d'Aulnay et son fils Gautier
Cyrographum.
Noverint universi p. l. i. quod domina
Et hoc faciet - - de aliis hostisiis herbergandis, quando herbergate erunt - -
Prior autem de
Actum
Le croisé Jean, chevalier de Parmain, du consentement d'Alis sa femme, fait divers legs au curé de Jouy-[le-Comte], aux Lépreux de Chambly et de l'Isle-[Adam], à deux de ses sœurs religieuses, à l'église de l'Isle-[Adam], etc. (Extrait.)
Noverint universi p.
Actum
Maître Guillaume de Linache et le chanoine Daniel, arbitres d'un différend entre
Saint-Martin et Renaud, curé de Clamart, décident que le curé cessera de percevoir
la dîme des novales sur
Nos, magister
Ceterum cum [ex] parte monachorum - - se probassent spoliatos decima novalium
terre domni
Idem presbiter nobis presentavit litteras procuratorum episcopalium
Actum
Guillaume, évêque de Meaux, constate l'abandon par Renaud, chevalier de Vincy, approuvée par sa femme Clémence, de sa revendication du « retrait » ou droit de priorité dans le partage de la dîme d'Acy-en-Multien, au profit du Prieur de Marnoue-les-Moines. (Extrait.)
Actum
Richard, prieur de Sainte-Honorine de Conflans, afferme à perpétuité aux moines de l'Isle-Adam sa part dans la grosse dîme du blé et du trémois, à Villiers-Adam, pour une rente de 18 setiers, neuf d'hivernage et neuf de trémois.
Mittemus enim proprias equitaturas et inveniemus omnes expensas in recipiendis
et adducendis supradictis decem et octo sextariis ybernagii et tremesii.
Nullam vero minorationem vel dilationem unquam sustinebimus in prefata
solutione bladi et tremesii, pro tempestate aliqua vel pro aliquo alio casu.
Hoc autem sciendum est, quod libere et quiete habebimus terciam partem decime
vini vinearum que sunt et erunt in tota parochia de
Quod ut ratum et stabile in perpetuum perseveret, presentem paginam sigilli
nostri appensione munivimus.
Actum
Le prieur Jean
Nos,
Dicti vero monachi quitaverunt nobis quicquid habebant in majori decima bladi
et tramesii de
Actum
Aubri de Clencourt, chevalier, notifie que Robert [II de Poissy], chevalier de Fresnes, et sa femme Erembour ayant concédé à Saint-Martin-des-Champs, moyennant un cens de cinq sols, une grange avec son pourpris, sise auprès du moûtier de Villiers [Saint-Frédéric], Erembour, à son lit de mort, a abandonné deux sols sur cette redevance, ce qu'Aubri approuve, comme seigneur du fief.
Ex quibus videlicet
Et ego tanquam dominus feodi, istud laudo, volo et concedo, et, assensu heredum
meorum, sigillo meo confirmo.
Actum
Obit de Jean
Officium plenum fiat sicut de aliis prioribus nostris, et itur in refectorium
ad charitatem.
Le sous-prieur de Saint-Martin notifie à Géraud Ier, abbé de
Cluny, la mort du prieur Jean Ier qui a succombé le 23 janvier
(1219).
Reverendissimo patri ac
Sanctitatis vestrae pedibus provoluti, Discretioni vestrae lacrymabiliter
intimamus quod venerabilis et karissimus prior noster bonae memoriae et piae
recordationis dominus
Unde miserabiliter conturbati sumus prae dolore, miserabiliter et commoti, adeo
ut juste possimus dicere : « Non est dolor sicut dolor noster ", et illud quod
de beatissimo patre nostro dicitur : " Jam ergo in quo erit nobis spes ?
In quo refrigerium, in cujus amore solatium ? » et ea quae sequuntur.
Et
Verum quoniam sollempnes nuntii nostri, qui de antiqua consuetudine in tali
casu ad dominum
Valeat [Paternitas vestra].
Le pape Honoré
Le roi Philippe-Auguste confirme par un diplôme solennel la concession accordée par Guérin, évêque de Senlis, aux libéralités d'Anseau d'Amboile.
Noverint universi, presentes pariter et futuri, quod
Quia vero hec omnia supradicta de feodo dilecti et fidelis nostri episcopi
Nos vero predictam vendicionem ratam habentes, volumus et concedimus.
Et ut hec omnia perpetue stabilitatis robur obtineant, in hujus rei testimonium
presentem paginam sigilli nostri auctoritate et regii nominis karactere inferius
annotato, ad petitionem utriusque partis, salvo jure nostro, confirmamus.
Actum
Astantibus in palatio nostro quorum nomina supposita sunt et signa.
Dappifero nullo.
Signum
Signum
Signum
Renaud d'Orville, chevalier, et Geofroi d'Orville, chanoine de Chartres, confirment une amodiation consentie à Saint-Martin-des-Champs par Gohier de Lannery et sa femme Ligeard.
Noverint universi quod modiationem illam, videlicet
Actum
Maître Geofroi, official de Senlis, notifie qu'Aubri de Bernes et Berthe, sa femme, ont vendu à Saint-Nicolas d'Acy leur maison rue Saint-Aignan, au-dessous de l'église.
Noveritis quod
Iidem vero Prior et monachi predicti, cum assensu prioris
Post mortem vero eorum, dicta domus cum omni melioratione quam ibi fecerint, et
cum omnibus mobilibus et acquisitis eorum ecclesie
In cujus rei memoriam, ad petitionem predictorum
Payen
Notum sit omnibus p. l. i. quod
Ego autem
Actum
Guérin, évêque de Senlis, notifie aux baillis et prévôts du Roi qu'il concède aux moines de Saint-Martin résidant à Moussy le droit de prendre, dans la carrière sise entre la Chapelle-en-Serval et Orry [-la-Ville], toute la pierre nécessaire à la construction de la nouvelle église de Sainte-Opportune.
Noveritis nos concessisse, intuitu pietatis, dilectis nostris
Actum
Le Doyen et le Chapitre de Beauvais s'accordent avec le Couvent de Saint-Martin-des-Champs au sujet de la dîme des vignes de Villers-Saint-Paul. (Extrait.)
Actum
Le sous-prieur et la communauté de Saint-Martin-des-Champs adressent une lettre de rappel à l'abbé de Cluny pour obtenir la nomination d'un prieur qui remplisse les devoirs de sa charge.
Reverendissimo patri ac
Venerabili et carissimo bone memorie et pie recordationis viro domino
Verum quoniam voluntati divine obviare non possumus, cum in voluntate ejus
cuncta sunt posita. tanquam filia proprio viduata marito et ad paterna
confugiens viscera, ad ubera sancte matris
Et cum multe
Cum igitur predicta filia majori dilectioni matri sue sit conjuncta, eo
ferventius et affectuosius materna pietas ipsam amplectitur totis visceribus
pietatis, quo novit certius sue sanctitatis formam per ipsam apud Deum et apud
homines declarari.
Moveant igitur materna viscera lacrimosa suspiria et gemitus filie desolate,
que satis credimus misericorditer jam commota, et ut anime subveniatis memorati
defuncti, et ne specialissima filia vestra vagari incipiat post greges sodalium,
ne cum
Cette supplique n'est point datée. Elle se place évidemment au début du
gouvernement de Baudoin, car, à partir de juillet 1220, sa participation active
aux affaires de la communauté parisienne se poursuivit sans lacunes. Nous venons
de voir qu'en mai 1220, une constitution d'arbitres est faite dans un procès
avec le couvent. Deux mois après, en juillet 1220, Baudoin donne un acte
personnel, pour approuver le choix des mêmes arbitres. La procédure est
anormale. D'autre part, la supplique, écrite en termes voilés, ne demande pas,
comme la première, la constitution d'un prieur, mais réclame un supérieur qui
veille sur son troupeau. On comprend, par l'allusion à Dina, qu'il s'agit d'un
époux mystique négligeant son épouse légitime pour une étrangère. Cette remarque
induit à chercher, parmi d'autres filiales de Cluny, celle qui aura dû,
simultanément avec Saint-Martin-des-Champs, être gérée par le successeur de Jean
Ier.
La liste des prieurs de La Charité-sur-Loire, au diocèse d'Auxerre, a été établie avec un grand soin par un collaborateur de la
« B. memoratur anno 1220 in carta compositionis inter Abbatem et canonicos Sancti Johannis Senonensis, et Priorem et monachos Caritatis, pro prioratu Sancti Nicolai de Castro Reinaldi.
« Stephanus ex priore Radolii Caritati praeficitur anno 1224, quo plurima recepit a Mathilde comitissa. »
Deux des prieurs suivants, Guillaume
Ces considérations nous engagent à placer en mai-juin 1220 la pétition des moines parisiens demandant son retour à leur monastère.
Le prieur Baudoin approuve la désignation d'arbitres [précédemment faite par le couvent] dans le procès pendant entre sa communauté et le Chapitre de Beauvais. (Extrait.)
O. p. l. i.
Actum
Le roi Philippe-Auguste vend à Aleaume Hécelin, son sergent, les propriétés de Robert le Comte, de la Villeneuve-le-Roi, qui font retour à la Couronne, faute d'hoirs, sous réserve du douaire de la veuve.
Noveritis quod Nos
Hanc autem eschaetam concessimus pred.
In cujus rei memoriam et ut hoc perpetuam obtineat firmitatem, presentem cartam
fecimus scribi et sigilli nostri, salvo jure nostro et alieno, auctoritate
muniri.
Actum
André de Rueil, devant 73 livres à Simon le Bufetier, lui assigne sa vigne en hypothèque et s'engage à la cultiver au profit de son créancier jusqu'à l'extinction de sa dette. (Extrait.)
Actum
Les prieurs de Nogent et de Gournay-sur-Marne s'accordent au sujet de diverses terres.
Magistri
Noverint universi quod cum
Si vero aliquo casu contingente, sex modii vini non fuerint in decima
supradicta, Prior de
De decima vero bladi de qua ecclesia de
Quod ut ratum, etc. -
Actum
A[dam de Chambly], doyen de Senlis, R[aoul] doyen et [Guillaume] chantre de Saint-Frambaud, rendent une sentence définitive pour les moines de Saint-Martin-des-Champs contre les chanoines de Compiègne, au sujet d'un clos à Noël-Saint-Remi et de l'emplacement d'un pressoir à Senlis. (Extrait.)
Insuper adjudicavimus dictis Priori et conventui veram possessionem clausi
supradicti, adjudicantes eisdem per eamdem diffinitivam sententiam sibi deberi
dictum censum ab eo tempore a quo cessaverunt a solutione, et decimam clausi ab
eo tempore a quo de prestatione defecerunt predicti Abbas et conventus - -
Actum
Étienne, archidiacre de Paris, notifie que Gui, chevalier de Lieusaint, et Aveline sa femme, ont donné, du consentement de Milon, chevalier, leur seigneur, 12 deniers de cens en échange de deux arpents de terre à Essonnes.
Hanc donationem concessit
Actum
Le prieur Baudoin constate l'abandon par Guillaume de Crespières et son frère le
clerc Robert, de leurs prétentions sur le quart de la justice de Crespières, en
échange d'un hôte au même lieu, du consentement de Hugues, leur aîné, qui s'en est
porté
Ego frater
Actum
Le roi Philippe-Auguste, conformément aux chartes d'Aubri [II] comte de
Dammartin, et de Jean Briard, déclare, après enquête, que Gui [VI] bouteiller de
Senlis, et le prieur et les moines
Noverint universi, presentes pariter et futuri, quod nos per inspectionem
cartarum
Que ut perpetuum robur obtineant, sigilli nostri auctoritate et regii nominis
karactere inferius annotato presentem paginam precepimus roborari.
Actum apud Compendium
Jean, comte de Beaumont, confirme une libéralité faite par Jeanne de Garlande, sa femme, à Notre-Dame de Gournay.
Obit de la comtesse Jeanne de Beaumont
. (
Quod autem ut perpetuam stabilitatem obtineat, ego et prefata uxor mea prefatam
cartam conscribi et sigillorum nostrorum munimine fecimus roborari.
Actum
O[biit]
Guillaume II [de Seignelay], évêque de Paris, notifie qu'en exécution des dernières volontés de Thibaud de Clacy, son frère Guillaume chevalier et Agnès, femme de Guillaume, ont assigné aux moines de Gournay-sur-Marne 20 sols de rente sur leur revenu de Gournay, après la mort de leur belle-sœur, aussi nommée Agnès.
Actum
Jean, comte de Beaumont-sur-Oise, fonde l'anniversaire de sa femme Jeanne [de Garlande] à Saint-Léonor de Beaumont.
Noverint universi t. p. q. f. quod
Quod ut perpetuam stabilitatem obtineat, presentem cartam sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
Guillaume
Prior autem et conventus sepedicti concesserunt et dederunt ecclesie
Concessum est autem et inter eos ordinatum quod in reparatione dicti cimiterii
quod proprium est ecclesie
Concesserunt et Prior et con ventus hiis qui in dicto cimiterio
In cujus rei memoriam presentes litteras fecimus sigilli nostri munimine
roborari.
Actum
Roger
Quod ut firmum et ratum permaneat, presentem cartam sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
Le prieur Baudoin constitue des arbitres sur un différend entre sa communauté et Gui, seigneur de Passy, concernant le ban de l'eau près du moulin de Sainte-Gemme.
Et hanc compromissionem sigilli nostri Capituli munimine duximus
roborandam.
Actum
Le prieur Baudoin, à la sollicitation du prieur de Moussy, concède à l'église Sainte-Opportune des vignes plantées par ce religieux devant la maison des moines à Inchy.
Concedimus etiam eidem ecclesie usum torcularis nostri liberum et quietum, et
domum
Petri decessum, ad vinum pred. vinearum recipiendum et servandum.
Quod ne valeat oblivione deleri, presentem cartam sigilli nostri impressione
confirmamus.
Actum
Le prieur Baudoin approuve l'échange fait à Mauregard par Jean, prieur du lieu, avec Simon de Villeron et Aélis sa femme.
Actum
Jean, comte de Beaumont, énumère les dons de ses ancêtres et de ses proches et les siens propres en faveur du prieur de Saint-Léonor.
Confessio
Accedentes ad nos monachi
Et ego petitioni benigne ac liberaliter annuens, presentem paginam super
predictis donationibus confici volui, et sigilli mei munimine roborari.
Ego igitur imprimis, caritatis intuitu et ob remedium anime mee et parentum
meorum, concedo pariter et confirmo ecclesie
Et quindecim solidos
Quorum denariorum
Et pro haris
jumentorum meorum cum suis sequentibus unum modium bladi et unum hordei in
decima de
Item de dono ipsius patris mei, decimam decime de
Item de dono patris mei, centum solidos
Item ex dono patris mei et concessione, aream molendini apud
Insuper pratum de
Ex dono fratris mei
meItem, ex dono ejusdem fratris mei, libertatem hospitibus
Comes etiam
Preterea Prior
Ex dono bone memorie
Paris. ad refectionem monachorum
Item ex dono dicti
Ex dono fratris mei bone memorie
Ex dono meo,
Item, ex dono meo et [nº
Quod ut perpetue stabilitatis robur obtineat, presentem paginam sigilli mei
feci munimine roborari.
Actum
Ces saints n'ont point avec saint Léonor de rapport étroit. Calixte 1er est le souverain pontife dont les reliques furent apportées
par Ebrard de Frioul, gendre de Louis le Pieux, dans une abbaye du nord de la
France, à Cysoing. Cunual est peut-être Congall, fondateur du célèbre monastère
de Bangor au e
La vie de saint Léonor, éditée pour la première fois en son entier par les
Néo-Bollandistes (Bibliotheca Codicum hagiographicorum
latinorum, t.
Jean, comte de Beaumont, concède à Saint-Léonor le droit d'ériger un pressoir sur la terre des moines, pour leur propre usage et celui de leurs censiers.
Noverit universitas vestra quod ego divine karitatis intuitu, et ob remedium
anime mee et parentorum meorum, concessi ecclesie et monachis
Quod ut perpetue stabilitatis robur obtineat, pres. paginam sigilli mei
auctoritate confirmavi.
Actum
Jean, comte de Beaumont-sur-Oise, donne à l'église Saint-Martin de Coye cent sols sur les cens du lieu, pour le salut de son âme.
Notum sit o. t. p. q. f. quod
Quod ut perpetuam stabilitatem obtineat, presentem paginam sigilli mei munimine
roboravi.
Jean, comte de Beaumont, donne sur le travers du pont de Beaumont dix livres de rente à Saint-Léonor, un arpent de vignes à Enencourt, et sur le gagnage de Bernes, douze livres pour fonder une messe haute quotidienne en l'honneur de la Vierge Marie.
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentem paginam sigilli mei
auctoritate confirmavi.
Actum
Hernoncort est probablement identique à Ernoncort, dont était dame Emmeline de
Beaumont, veuve de Guillaume, frère du vicomte Hugues
Guillaume de Joinville, fils de Geofroi, prit possession de l'archevêché de Reims le 10 juin 1219, et mourut le 6 novembre 1226, au cours de la croisade contre les Albigeois.
Jean, comte de Beaumont, désigne pour exécuteurs testamentaires le légat Guillaume, archevêque de Reims, son neveu le prieur de Saint-Léonor, et quatre chevaliers : Thibaud de Cormeilles, Jean de Chars, Pierre de Chaumontel, Thibaud de Seugy.
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentes litteras sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
L'official de Paris notifie la vente, pour 13 livres parisis, d'une rente de quatre muids de vin possédée par Raoul de Sommeville. (Extrait.)
Actum
Élisabeth de Châtillon, comtesse de Saint-Pol, notifie que Robert Le Maire de Rebreuves a cédé sa maison et ses champs à l'église de Ligny-sur-Canche. (Extrait.)
Actum
Gui de Montfort, seigneur de Beynes, renonce à exiger des moines de Saint-Martin
un palefroi valant dix livres lors de la désignation d'un nouvel hospitalier,
comme l'avait fait son feu frère, Simon
Actum
Payen
Actum
Guillaume
Notum facimus quod
De hac autem impignoratione tenenda
Actum
Gautier
Actum publice
Jean, comte de Beaumont, décharge Saint-Léonor d'une rente de deux muids d'avoine due pour le tensement des hommes du prieuré à Fresnoy-en-Thelle.
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, pres. litteras fieri et sigilli mei
feci munimine roborari.
Actum
Mahaud, veuve de Guillaume du Montier, renonce à ses revendications sur la grange et les vignes de Milliard. (Extrait.)
Magister S. officialis
Cum
Auctum
Guérin, évêque de Senlis, approuve un échange de terre fait entre Saint-Nicolas d'Acy et Hugues, fils de Laurent de Mont[-l'Évêque].
Noverit universitas vestra quod Prior et monachi
Predicti vero
Quod ut ratum permaneat, presens scriptum sigilli nostri munimine fecimus
roborari.
Actum
Le prieur Baudoin rappelle un échange fait entre sa communauté et les Frères de Saint-Lazare portant sur une dîme à Sevran, donnée par le chevalier Adam [de Sevran] et sa femme Pernelle.
O. p. l. i. notum facimus quod quedam commutatio decime facta fuit
inter nos et fratres
Nos autem similiter quictavimus
Quod ut ratum, etc.
Actum
Le prieur Baudoin s'accorde avec Barthélemi, abbé de Saint-Martin de Pontoise, au sujet d'une terre au val de Jouy-le-Moutier.
Omnibus Xristi fîdelibus presentem cartam inspecturis,
Dicti vero abbas et monachi - - concesserunt nobis - - decimas omnium vinearum
quas habemus apud
Actum
Acte semblable en forme de chirographe, par «
Guillaume des Barres, le père, consent à ce que le Prieur de Crécy dispose à son gré du tiers des dîmes d'Oissery et Forfry qu'il tient d'un bienfaiteur de son monastère.
Ita quod si dicto Priori placuerit de tractu ejusdem decime et pisis, et fabis,
et forragine, et omnibus pertinentiis ipsius decime, quantum ad terciam partem,
pro sua voluntate disponet.
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentes litteras feci sigilli mei
munimine roborari.
Actum
Guillaume de Jouarre, chevalier, reconnaît que le Prieur de Crécy lui a amodié le tiers des dîmes d'Oissery et de Forfry.
Ita quod ego reddam ei octo modios hybernagii et quatuor modios avene singulis
annis,
In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras feci sigilli mei
munimine roborari.
Actum
Eustachie, abbesse de Faremoutier, échange avec le prieur Baudoin une serve de Grandchamp contre une serve de Chambonnois.
Universitati
Et nos recepimus a dicto priore et conventu, pro ea,
Quod ut ratum sit et firmum, sigilli nostri munimine fecimus roborari.
Actum
Pierre, abbé de Saint-Denis, étant en désaccord avec Saint-Martin-des-Champs au sujet de la maison de feu Thibaud de Maubuisson, Eudes, chantre de Saint-Denis, et Gérard, prieur de Saint-Léonor, sont élus arbitres. (Extrait.)
O. p. l. i.
Cum inter nos et - - Priorem
Actum
Le comte [Henri VI] de Grandpré et sa femme [Marie de Garlande] renoncent à
contester un legs fait par Jeanne [de Garlande],
Officialis curie
Gui
Noverint universi, presentes pariter et futuri, quod cum
Actum
Thibaud
Datum per manum
Jean, comte de Beaumont, fait avec Saint-Léonor un échange d'immeubles en vue d'étendre l'emplacement du marché de Beaumont-sur-Oise.
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentem cartam sigilli mei munimine
roborari feci.
Actum
Jean, comte de Beaumont, accorde à Saint-Léonor la faculté d'établir un pressoir sur la terre des moines, pour l'usage exclusif de la communauté et de ses censiers.
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentem cartam sigilli mei munimine
feci roborari.
Actum
Accords de Girard, prieur de Saint-Léonor de Beaumont-sur-Oise, avec l'abbaye de Beaupré.
Ad omnium noticiam pervenire volumus quod nos, pro bono pacis et concordie,
concessimus fratribus ecclesie
cimIn cujus rei testimonium presentes litteras sigilli nostri munimine
roboravimus.
Actum
Accords de Girard, prieur de Saint-Léonor de Beaumont-sur-Oise, avec l'abbaye de Beaupré.
tiQuod ut ratum et inconcussum permaneat, presentem cartam sigilli nostri
munimine roboravimus.
Actum
Jacques [de Bazoches], évêque de Soissons, notifie que Ponchard de Crugny, dit Le
Brun, a vendu au prieuré de Sainte-Gemme
Hanc autem venditionem voluit et laudavit
In cujus rei testimonium - -
Actum
Guillaume
Cum controversia verteretur inter Priorem et conventum de
Actum
Guillaume
Notum facimus quod constituti coram nobis
Quam elemosinam predicti
Actum
Baudoin, prieur de Saint-Martin-des-Champs, et sa communauté, ayant intenté un procès aux chanoines de La Chapelle-sur-Crécy, s'en remettent « haut et bas » au jugement de Pierre (III de Cuisy), évêque de Meaux.
Actum
Pierre
Universitati vestre notum facimus quod, cum causa verteretur inter venerabiles
viros Priorem et conventum
Nos autem, interventu bonorum virorum, partibus consentientibus, pronunciavimus
in hunc modum, arbitrantes quod
Item, Prior
Actum
Dreux, prieur de Gournay-sur-Marne, vend aux moines de La Trappe la rente de 5000
harengs à prendre à Pont-Audemer,
Universis presentem cartam inspecturis,
Noverit universitas vestra quod Nos vendidimus Abbati et conventui de
Pro hac autem venditione recepimus a predictis abbate et monachis
orNos vero super predictis
queQuod ut ratum sit et firmum, presenti carta et sigillorum nostrorum munimine
voluimus roborare.
Actum
Baudoin, prieur de Saint-Martin, confirme la vente de la rente de harengs, faite par le prieur de Gournay-sur-Marne à l'abbaye de La Trappe.
Universis presentem cartam inspecturis,
Actum
Gautier, abbé de La Trappe, et son couvent déclarent que la rente d'un muid de
sel à Meulan, concédée à Gournay par le comte Galeran
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod, cum Prior et conventus de
Verum quia in predicta carta continetur donatio unius modii salis quem
predictus Comes dedit eis apud
Actum
Maître Jean, official de Meaux, notifie que les Frères de la Maison-Dieu de Meaux vendent à Saint-Martin-des-Champs, pour 16 livres de Provins, huit setiers de grain à Annet-sur-Marne.
Notum facimus quod Magister et Fratres
Quod ut ratum permaneat, presentem cartam sigilli
Actum
Adam [de Montreuil], évêque de Térouanne, donne à Saint-Martin-des-Champs une maison et un four qu'il avait à Champeaux, rapportant 13 livres par an, à la charge d'affecter 12 livres à l'institution d'un vestiaire de charité, pour acheter chaque année 50 paires de souliers et cent aunes de bourrel dont seront faits des tuniques et autres vêtements, le tout à distribuer aux indigents dans le courant de novembre ; 20 sols de rente sont réservés pour pitance aux moines. Approbation d'Aubri de Hervilliers, chevalier, Jean de Montreuil, Jean, Raoul et Anseau Fourré, neveux du prélat.
In recompensationem vero
Conventus autem obligavit se
Hanc autem donationem et elemosinam concesserunt et fide corporaliter prestita
in manu nostra promiserunt se in perpetuum servaturos, nec se contra venturos
In cujus rei testimonium, presentes litteras feci fieri et sigilli mei munimine
roborari.
Actum
Le roi Louis
Noverint universi presentes pariter et futuri, quod nos molendina nostra de
Si vero vivarium quod habemus ad prenominatum Chosellum venditum fuerit vel
ruptum, quamdiu molendinum de
Preterea Communie concedimus quod omnem meliorationem quam in eisdem molendinis
per jus facere poterit, faciat ; et si eadem molendina ad molturam sepedicte
ville non possent sufficere, permittimus quod molendina ad ventum faciat, ut ad
molturam sufficiant, ubicunque illa, infra banleucam suam, per jus facere
poterit.
Pro omnibus autem supradictis, sepedicta Communia reddere tenetur singulis
annis
Quod si Nos, vel dicta Abbatia, bladum illud ad dictos terminos recipere
nollemus, ipsa Communia reddere tenetur Nobis, vel Abbatie, si bladum nollet
recipere, in Purificatione Beate Marie post terminum Natalis, precium bladi
medietanei, per legitimam appreciacionem factam in primo mercato ante Natale,
infra villam
Preterea Communia reddet, pro elemosinis datis a predecessoribus nostris,
Ecclesie
Ecclesie
Leprosis de
Monialibus de
Confrarie
Abbatie
Capellano
Omnes autem homines qui non sunt bannarii aliquorum molendinorum, possunt
molere ad predicta molendina, si voluerunt.
Nos vero pro dicto censuali, omnem justiciam molendinorum predictorum sepedicte
Communie concedimus, in perpetuum possidendam ; excepto multro, raptu et
homicidio que nobis retinemus.
Quod ut perpetuam obtineat firmitatem, sigilli nostri auctoritate et regii
nominis karactere inferius annotato, pres, paginam precepimus roborari.
Actum Compendio,
Astantibus in palacio nostro quorum nomina supposita sunt et signa.
Dapifero nullo.
Signum
Signum
Signum
Data per manum
Les limites de dates sont, théoriquement, le 14 juillet 1223, point de départ
du règne de Louis
Mais, dans l'itinéraire établi par M. Petit-Dutaillis, il n'est relevé en 1223 que trois séjours du roi à Compiègne, aux mois d'août (en revenant de Reims à Paris par Soissons où il était le 8 août), de novembre (étape d'un voyage de Paris à Péronne par Noyon, Chauny et Saint-Quentin), de décembre (au retour de Corbie, où il se trouvait le 10). Au second séjour se rattachent cinq chartes, aux autres une ou deux. Le diplôme pour la commune de Crépy étant donné à Compiègne, nous proposons les limites « 9 août-fin décembre 1223 ».
Gui
Testes autem hujus rei sunt hii :
Domnus
Domnus
Domnus
Domnus
Domnus
Domnus
Domnus
Et ad majorem hujus rei confirmationem, ad predicti
Actum
Nicolas, sire de Bazoches, du consentement de sa femme Agnès et de ses fils Robert, Jacques et Jean, localise le droit d'usage que les hommes et les hôtes de Sainte-Gemme avaient dans les bois de ce territoire, en leur concédant une portion de bois limitée qu'ils pourront essarter et cultiver ; les moines conserveront le reste de leurs bois libre de tout usage, dans la gruerie du seigneur de Bazoches. (Extrait.)
Reliquum vero nemus
Le chanoine maître Godefroi et Jean de Berzieux, official de Reims, notifient que par devant eux Pierre Le Coq, avec l'approbation de sa femme Adde et de leur fils Oudard, reconnaît avoir donné à l'église Sainte-Gemme une rente de dix setiers de blé, moitié froment, moitié avoine, à la mesure de Châtillon, dans la dîme d'Olizy ; ils scellent cette donation, qu'ils approuvent, par le mandat du « Seigneur de Reims ».
Actum
Le prieur Baudoin abandonne à Saint-Denis douze deniers de cens dont le prieuré de Domont jouissait sur la maison de feu Jean d'Aulnay, rue de Saugier, à Saint-Denis, contre une somme de 40 sols à remployer en rentes, dans l'achat de la censive d'Anfroi de Sarcelles à Saint-Brice.
In recompensatione vero hujus quitationis dicti Abbas et conventus dederunt
dicte domui nostræ de
In cujus rei testimonium presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus
roborari.
Actum
Le pape Honoré
Universis presentes litteras inspecturis.
Officialis curie
Noveritis nos,
«
Religionis vestre promeretur bonestas ut vos graciam Sedis Apostolice
prosequentes, vestris precibus favorabiliter annueramus quas secundum
Eapropter, dilecti
Nulli ergo omnino hominum liceat — — se noverit incursurum.
«
.
Transcriptum autem hujusmodi litterarum fecimus sub sigilli Parisiensis curie,
cujuslibet jure salvo.
Datum anno et die predictis.
Guillaume de Clacy, chevalier, notifie que lui et son gendre Jean de Chartres, fils de Tiboud de Chartres, en présence de Geofroi, archidiacre de Paris, ont amorti à Saint-Martin 60 sous de cens à Montauban légués par feu Robert de Chenevières, chevalier. (Extrait.)
Actum
Le chanoine maître Geofroi, official de Senlis, notifie que Guillaume de Brasseuse, chevalier, donne à Saint-Nicolas de Senlis la paille de sa dîme de Brasseuse et de Noël-Saint-Martin ; les curés de Bray et de Brasseuse sont allés recevoir l'assentiment de sa femme Berthe, trop souffrante pour pouvoir se déplacer.
Carta de stramine decime Noe Sti Remigii.
Noveritis quod
Et monachi prefati dictam decimam ubicumque voluerint sine contradictione
aliqua ducere poterunt et hospitari.
Quia vero (
In cujus rei memoriam presentes litteras sigillo curie
Actum
Marguerite de Persan, fille du vicomte Hugues de Beaumont, avec l'assentiment de sa sur Béatrice et de leurs époux Gaucher et Guillaume de Thourotte, donne cinq sols par an sur le cens de Persan aux moines de Saint-Léonor de Beaumont-sur-Oise.
Quod ut ratum et inconcussum permaneat,
Maître Jean, official de Meaux, notifie que Gui de Trilport, chevalier, fils de Manassier, donne à Saint-Martin une rente de trois mines d'avoine et lui vend, pour 25 livres, diverses rentes et redevances féodales, à Annet-sur-Marne, moyennant 25 livres de Provins.
Actum
Colin d'Andrésy et Roger de Chavençon approuvent la donation faite à Saint-Martin-des-Champs d'une part de cens et de dîmes comprise dans leur fief de Méru, par Robert de Boissy, Marguerite sa femme, fille du chevalier Dreux d'Hérouville, et Dreux leur fils, en présence de Jean, curé de Méru. (Extrait.)
Ego
Quod donum — — concedimus et approbamus — — de quibus decima et censu — — tam
nos quam dicti
In cujus rei robur — —
Actum
Thomas, abbé d'Hermières et son couvent reconnaissent qu'ils ont reçu de Saint-Martin-des-Champs deux pièces de terre contenant ensemble deux arpents, joignant la maison de la Sainte-Trinité, près La Croix la Reine, à Paris ; les frères de cette maison verseront un cens annuel de 40 sols à Saint-Martin et s'engagent à n'établir ni monastère ni cimetière sur ce terrain.
Sciendum tamen est quod in pred. terra monasterium construere vel cimiterium
fratribus nostris pred. domus Ste
Preterea quia jamd. terra ad censivam seped. Prioris et conventus
spectare dinoscitur, omnem justitiam, jure domini sui, retinuerunt in
eandem.
In cujus rei memoriam, — —
Actum
Le prieur Baudoin convertit en une rente de sept sols parisis payable au prieuré de Saint-Nicolas d'Acy, le revenu de la dîme perçue sur le clos de Saint-Corneille, à Noël-Saint-Remi, et le surcens dû par la maison où le pressoir des chanoines de Compiègne est établi.
— — —
Actum
Arnoul, abbé de Saint-Corneille de Compiègne, prend l'engagement de payer la rente énoncée dans la charte du prieur Baudoin.
Aubert, abbé de Lagny, concède à Saint-Martin-des-Champs une maison rue du Vivier, qui fut à Marie La Fripière, en se réservant les droits de cens, fourches, audiences, couchage, minage, rouage, vin du comte ; tonlieu et tous droits de justice.
Quod ut ratum et stabile permaneat, presentes litteras sigilli nostri munimine
fecimus roborari.
Actum
Barthélemi, évêque de Paris, approuve le contrat passé entre Ives, chapelain de
Saint-Jacques dans l'église de Champigny,
Sciant presentes et posteri quod
Debent autem dicti cultores tenere vineas illas et facere de omnibus facturis
propriis sumptibus competentibus, usque ad
In aliis autem duobus,
Si autem capellanus voluerit quod in duobus jamdictis annis,
Finitis autem
Alia vero medietas predictis cultoribus cedet in hereditate.
Si autem in vineis illis aliquam venditionem quandoque fieri contigerit, et
revestiones et vente erunt dicti capellani.
Predicti vero cultores et eorum heredes sepedicto capellano singulis annis
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentem paginam sigilli nostri
munimine fecimus roborari.
Actum
Les doyens de Saint-Frambaud et de Saint-Rieul et le sous-chantre de Notre-Dame
de Senlis, juges apostoliques, homologuent l'accord amiable intervenu entre Jean,
curé de Méru et André
[N...]
Barthélemi, évêque de Paris, constate l'accord intervenu, à la suite d'un débat
engagé sous son prédécesseur Guillaume
Notum facimus quod cum inter dilectos filios, Priorem et conventum
In cujus rei testimonium, pres. litteras ad peticionem parcium sigillo nostro
fecimus roborari.
Actum
Guillaume, prieur de Pringy, fait remise à l'Hôtel-Dieu de Paris de douze deniers de cens dus à Echarcon, sur un pré donné à l'hôpital par Eudes de Vert-le-Grand.
Notum sit omnibus p. et f. quod
L'official de Jean, archidiacre de Brie, constate que Manassier des Champs, chevalier, s'engage à respecter un arbitrage fait entre lui et le prieuré de Gournay-sur-Marne au sujet de quatre setiers de blé de rente sur la dîme des Champs-sur-Marne donnés par son aïeule paternelle Mahaud et sur quatre arpents de terre plantés depuis en vignes. (Extrait.)
Etienne, archidiacre de Parisis, constate que la prieure de La Saussaie s'est engagée à acquitter dix sous de cens réclamés par Ives, chapelain dans l'église de Champigny, pour une maison qui fut à Renaud Alabarbe au Petit-Pont, donnée à sa chapellenie par Eudes de Saint-Merry.
Notum facimus quod, cum inter
Quod ut ratum — — insigniri.
Actum
Bouchard
Residuum vero predicte terre, scilicet
Hanc — — venditionem ego et
Actum
Barthélemi, évêque de Paris, approuve l'acte précédent.
Nos vero concessionem predicte elemosine et venditionem — — — approbamus —
—
Actum
Baudoin, prieur de Saint-Martin-des-Champs et de Longpont, et les moines de Longpont, notifient que leur frère Gui, fils de sire Jean de Massy, chevalier, et de dame Marguerite, a été mis en possession par ses parents de biens consacrés à des uvres pies, suivant la teneur de lettres de feu Guillemin [Guillaume II], évêque de Paris.
In cujus rei confirmationem et testimonium, presentem paginam sigillorum
nostrorum auctoritate fecimus roborari.
Actum
Nicolas, seigneur de Bazoches, du consentement de sa femme Agnès, de ses enfants Robert, Jacques, Avoie, de Geofroi son gendre, de ses frères Jean de Louvois et Gautier de Villesavoye, chevaliers, et Nivelon, clerc, renonce moyennant deux cents livres parisis et une redevance annuelle de dix livres de Provins, que versera à son écuyer le Prieur de Sainte-Gemme annuellement, à tout droit de procuration et de gîte à Sainte-Gemme.
Noveritis quod, super causa que vertebatur inter me, ex
Reddetur autem predicta pecunia annuatim, sicut superius dictum est, illi qui
fuerit gruarius de foresta mea — — Ego vero nec heredes mei post me a dicto
prioratu
Hanc autem compositionem et quitationem laudaverunt et concesserunt
Quod ut ratum et firmum in perpetuum permaneat, huic presenti scripto sigillum
meum apposui.
Actum
Nicolas, seigneur de Bazoches, du consentement d'Agnès sa femme, amortit le territoire de Sainte-Gemme avec toutes les dépendances possédées par Saint-Martin-des-Champs à condition que l'exécution des condamnations capitales prononcées par la justice des moines lui sera réservée, et que, s'il est besoin de main-forte pour faire justice, ils feront appel à son avouerie, avec recours à l'évêque ou au Roi si l'aide demandée au seigneur n'est pas donnée. Le Prieur pourra chasser dans la forêt de Sainte-Gemme et y prendre le bois vert ou sec dont il a besoin, et pourra détruire les buissons et les haies qui séparent les cultures ; les sergents de gruerie ne pourront faire aucun acte à Sainte-Gemme sans l'assentiment du Prieur. Confirmation de l'accord précédent sur l'usage des habitants dans les bois. Les frères de Nicolas, Jean de Louvois, Gautier de Villesavoye et le clerc Nivelon, approuvent ces conventions.
Si vero fur seu malefactor in curia Prioris
Si quid in villa Ste Gemme seu in terra ipsius emendandum fuerit, Priori
licebit emendare.
Si autem per Priorem vel suos emendari non potuerit, nisi in manu forti, ad hoc
efficiendum Prior me advocabit, vel successorem meum si voluerit ; et si in hoc
defecero, ab ipso Priore requisitus, vel successores mei similiter defecerint,
ad Episcopum
Et si quid super hoc adquisitum fuerit, prior Ste Gemme totaliter habebit.
Prior Ste Gemme in nemoribus suis venari poterit, et in eis siccum et viride
utriusque generis quod sibi necessarium fuerit, accipiet, et cui voluerit
dabit.
Nemora predicta faciet dictus Prior per servientem suum custodiri, et
forefactum habebit.
Poterit enim dictus Prior, sine licentia, rubos et haias intra et extra
culturas positas evellere et eciam dissipare.
Servientes mee gruarie in villa vel in territorio Ste Gemme nullum quid possunt
nec debent capere, seu detinere sine licentia Prioris Ste Gemme.
Pro usagio autem quod homines et hospites Bte Gemme apud
Poterunt eciam
Reliquum vero nemus Ste Gemme ex toto dimittetur amodo liberum et quietum
ecclesie Ste Gemme, et erit de cetero in perpetuum emancipatum ab usagio hominum
et hospitum et heredum predictorum ; ita quidem quod in mea gruaria
remanebit.
Super eo vero quod causa vertebatur inter me ex
— ducentas libras paris.
Hanc vero compositionem — — voluerunt — — —
Quod ut ratum et firmum inperpetuum permaneat, huic presenti scripto sigillum
meum apposui.
Actum
Gérard [de Bazoches, fils de Nicolas], évêque de Noyon, approuve l'accord fait entre Saint-Martin-des-Champs et Nicolas de Bazoches. (Extrait.)
Noveritis quod super causa que vertebatur auctoritate apostolica inter viros
religiosos Priorem et conventum
839)
In cujus rei testimonium, pres, litteras sigilli nostri nunimine duximus
roborandas.
Actum
Le légat Romain, cardinal de Saint-Ange, approuve la même convention. (Extrait.)
Dilecti nostri Prior et conventus
Nobis humiliter supplicarunt ut compositionem inter ipsos, ex parte
Nos igitur, eorundem Prioris et conventus supplicationibus grato concurrentes
assensu compositionis prescripte, sicut provide facta est et ab utraque parte
sponte recepta, approbamus, confirmamus et presentis scripti patrocinio
communimus.
L'official de Paris notifie l'abandon fait par Pierre [de Montreuil], sous-chantre de Paris, d'une obole de cens à lui due sur un quartier de vigne que tient Ives, chapelain dans l'église de Champigny.
Magister H[ ] officialis curie
Notum facimus quod in nostra presentia constitutus
In cujus rei memoriam presens scriptum sigilli nostri munimine fecimus
sigillari.
Actum
Etienne de Mermont, chevalier, et sa femme Benceline, donnent à Saint-Martin une part de leur rente sur une maison à Paris, en la Corroyerie, rue Trousse-Vache.
O. p. l. i. Officialis curie
Actum
Barthélemi, évêque de Paris, notifie que Saint-Martin-des-Champs a échangé, pour
vingt sols de rente sur une maison en
Actum
Gaucher de Thourotte, chevalier, abandonne à Saint-Léonor de Beaumont son cens et sa justice sur la terre du Gué.
Et ut hoc ratum et inconcussum permaneat, sigilli nostri munimine roboratur.
Milon [de Nanteuil], évêque de Beauvais, relate et confirme les dons faits par
Mathieu
Universitati vestre notum facimus quod bone memorie
Preterea notum facimus quod bone memorie
Nos vero donationem et concessionem elemozine supradicte site apud
Actum
Le prieur Baudoin sanctionne une convention conclue entre son subordonné frère Jean, prieur de Moussy-le-Neuf, et Berthe, abbesse de Fontevrault, qui lui a concédé son manoir de Montcrépin sous diverses charges, notamment de la recevoir avec une escorte de six cavaliers une fois par an.
Notum facimus quod
Census vero et cetera que debuntur eidem domui habebit
Priorissam vero cum
Domos vero Capellani, clausuram et totum herberagium
Eodem vero
Alia vero mobilia que erunt in dicta domo, erunt nostra.
Solutis tamen prius dictis
Ordinatum est etiam quod nos, vel aliquis, occasione hujus admodiationis, post
obitum dicti
Si vero dictus
Ut autem hoc ratum et inconcussum maneat, presens scriptum sigilli nostri
munimine roboravimus.
Actum
Dreux, prieur de Gournay-sur-Marne, vend, pour 37 livres parisis, 10 sols de chef-cens sur le terroir de Rosny-sous-Bois, à l'Abbé de Sainte-Geneviève du Mont.
De venditione
Noveritis quod nos, communi assensu et voluntate, vendidimus viris
venerabilibus et religiosis Abbati et conventui
Quod ut firmum et stabile permaneat, sigilli nostri capituli munimine fecimus
roborari.
Actum
Le prieur Baudoin confirme la vente faite à Sainte-Geneviève par Dreux, prieur de Gournay.
Noveritis quod nos venditionem quam fecerunt fratres nostri
Quod ut firmura et stabile permaneat, presentem paginam sigilli nostri capituli
munimine fecimus roborari.
Actum
Michel, prieur du Lay, reconnaît que Pierre Hideux et Marguerite sa femme ayant donné à sa communauté une dîme au Mesnil-Saint-Denis, il leur sera fourni chaque année, par compensation, deux muids de blé et un d'avoine, tant que Marguerite vivra ; si son mari lui survit, il conservera la moitié de cette rente sa vie durant ; en outre, Saint-Léonor de Beaumont recevra un muid de grain, moitié blé, moitié avoine, à perpétuité.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod prioratus noster de
Si vero contingat predictam
Petro, dum vixerit, persolvetur.
Tenemur eciam,
Quod ne possit oblivione deleri, sigillorum nostrorum munimine roboravimus.
Le Grand Prieur des Hospitaliers notifie une convention arbitrale conclue entre son ordre, à cause de sa maison de Corbeil, et le prieuré de Gournay au sujet des dîmes d'Essonnes.
Noveritis quod, cum inter nos ex
Convenit etiam inter nos et ipsos quod si nos adquireremus de cetero aliquas
terras sive possessiones in decimatione dictorum Prioris et conventus, de ipsis
possessionibus et terris, decimas reddere tenebimur Priori et conventui
memoratis.
Si vero dicti Prior et conventus acquirerint similiter terras sive possessiones aliquas, in decimatione
Domus nostri de
In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras fieri fecimus, nostri
sigilli munimine roboratas.
Actum apud
Le prieur Baudoin approuve la cession à l'abbaye de Chaalis par son subordonné
Jean, prieur de Moussy-le-Neuf, d'une
Noverit universitas vestra quod dilectus
In cujus rei confirmationem pres. litteras sigillo nostro duximus
roborandas.
Actum
Pierre [III de Cuisy], évêque de Meaux, notifie que Pierre d'Annet, chevalier, et sa femme Mahaud ont vendu à Saint-Martin-des-Champs, pour 190 livres parisis et 100 livres de Provins, le tiers des dîmes d'Annet-sur-Marne, sauf celles du vin, du chanvre et du lin ; toutefois cette réserve ne s'applique pas aux vignes qui seraient plantées à l'avenir.
Ita tamen quod si, in territorio illius decime, de cetero vinee plantarentur,
decimam illarum
Movet autem decima supradicta de feodo ecclesie
Sciendum est insuper quod memorata decima est, ad petitionem utriusque partis,
de martio in martium redimenda.
In cujus rei testimonium pres. litteras sigilli nostri munimine fecimus
roborari.
Actum
Pierre [III de Cuisy], évêque de Meaux, notifie que Gautier, clerc, Jean et Pierre de Moussy-le-Vieux, frères, abandonnent aux moines de Mauregard tous les droits qu'ils ont en commun avec le prieuré ; en outre, dame Agnès, leur mère, renonce à la dîme sur les terres que les religieux possèdent dans son domaine. (Extrait.)
Actum
Guillaume, doyen de la primatiale de Lyon, notifie une concession octroyée, avec l'agrément du Chapitre, aux Hospitaliers de Saint-Jean, par feu Renaud de Forez, archevêque de Lyon.
Universitati vestre notum fecimus quod (cum) Domus Hospitalis
Dictus siquidem archiepiscopus nomine Capituli, cujus ad hoc obedienciarius
erat, concessit et..., nomine permutationis [predictis] fratribus hospitalis
Ita quod dicti fratres exitum habeant in public...
Et ne his premissis aliqua valeat in futurum submoveri questio, nos presentem
cartam inde fieri et sigillo nostro fecimus in testimonio roborari.
Actum
Robert Frestiel, chevalier, sénéchal du comte de Saint-Pol, notifie l'arbitrage entre le prieur de Ligny-sur-Canche et Robert de Rebreuve. (Extrait.)
De prepositura — — compromiserunt in
Actum
Maître Eudes du Tillet, arbitre choisi par le Prieur de Saint-Nicolas de Senlis, et sire Barthélemi de Thury, au sujet de la mouvance d'une masure à Noël-Saint-Rémi, attribue au Prieur le cens en numéraire et le droit de ventes sur tout ce qui sort.
Magister
Noverint universi quod cum lis mota fuisset inter Priorem
Actum
Gautier
Officialis curie
Pierre de Cornillon, chevalier, et sa femme Gile amortissent la vente faite par sire Raoul, chevalier de Millard, aux moines de Choisy-en-Brie.
U. p. l. i.
Notum facio vobis omnibus quod ego et
Terra sedet ultra rivulum, penes granchiam monachorum.
Quod ut ratum permaneat, sigilli mei munimine roboravi.
Actum
Pierre de Montreuil abandonne à Saint-Martin 28 deniers de cens sur trois arpents au Val de Soisy, à Montreuil, et reçoit 50 sous à titre gracieux. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis
— — In recompensationem... dicta ecclesia,
La dame d'Aulnay-lès-Bondy donne à Saint-Martin une maison à Paris, près la porte Saint-Martin, sur laquelle elle paiera, pour la conserver sa vie durant, un cens annuel de 20 sols, à charge de fonder une pitance annuelle à son anniversaire.
U. p. l. i.
Noverint universi, presentes pariter et futuri, quod ego dedi et concessi in
puram et perpetuam elemosinam — — ecclesie
Actum
Le prieur de Gournay [Dreux], choisi comme arbitre entre les habitants de Roissy et les Lépreux de Champlain, décide que ceux-ci doivent admettre, indifféremment et au même titre, les gens de Roissy, de la Queue-en-Brie et de Sucy, qui seraient atteints de la lèpre.
Omnibus p. l. i. magister H [ ], officialis curie
Noverint universi quod, cum inter Leprosos de
Tandem post multas altercaciones coram Reverendo Patre episcopo
Vivien, curé de Frouville, renonce à réclamer au Prieur de l'Isle-Adam les frais avancés par le curé Jean, son prédécesseur, pour un procès qu'il a gagné au sujet de la dîme du vin à Frouville, L'official de Beauvais scelle ce désistement avec le nouveau sceau de la cour épiscopale.
Omnibus
Guillaume, doyen de La Madeleine du Mont, et son chapitre concèdent, pour un cens de 50 sols de Provins, 35 setiers de blé et autant d'avoine à la mesure de Bazoches, tous leurs droits, rentes et dîmes, à Champvoisy, Passy et Grigny.
Universitati vestre duximus intimandum quod nos, bonorum virorum consilio,
terragia, census, gallinas, nemora, prata, justicias, majorem et minorem, et
quicquid habebamus et possidebamus, sive in decimis, sive in aliis rebus
quibuscunque, in villas de
In cujus rei memoriam pres. litteras predictis Priori et conventui tradidimus,
sigilli Capituli nostri munimine roboratas.
Actum
Le Pape Grégoire
Le Pape Grégoire
Quanto amplius venerabiles fratres nostri, archiepiscopi et episcopi, in quorum
diocesibus monasteria prioratus et aliæ domus, monasterio
Sane dilecti filii Prior et conventus ejusdem monasterii gravem Nobis
querimoniam obtulerunt quod quidam eorum archiepiscoporum et Episcoporum ac
suorum officialium, cum in eos et dictorum monasteriorum et prioratum monachos
non possint excommunicationis et interdicti proferre sententias, eo quod super
hoc Apostolice Sedis privilegiis suis muniti, in homines ac alios subditos
ipsorum, necnon in eos qui moliunt in molendinis vel coquunt in furnis eorum quique
vendendo, emendo aut alias eis communicant sententias proferunt memoratas, et
sic Apostolicorum privilegiorum non vim et potestatem, sed sola verba servantes,
dictos Priorem et conventum et eorum monachos quodam modo excommunicant, dum eis alios
Ex quo illud evenit inconveniens ut ipsi quantum ad hoc judicentur judicio
Nolentes igitur hæc crebris ad Nos clamoribus jam prolata ulterius sub
dissimulatione transire, Discretioni vestre per Apostolica scripta mandamus quatenus dictis
archiepiscopis, episcopis et eorum officialibus inhibeatis expresse, ne
hujusmodi presumant sententias promulgare ; quia, si super hoc ad Nos denuo
clamor ascenderit, non poterimus convenientibus oculis pertransire, quin
promulgatores talium sententiarum severitate debita castigemus.
Quod si non omnes hiis exequendis potueritis interesse,
Datum
In hujusmodi inspectionis testimonium presenti scedule sigillum nostrum duximus
apponendum.
Le prieur Baudoin, en reconnaissance de l'amortissement de 4 arpents de terre accordé au prieuré de Mauregard, du consentement de sire Hugues de Pomponne par son vassal Pierre Cucu de Dammartin, octroie à Hugues de Dammartin, neveu de Pierre Cucu, une rente de 9 setiers de blé dans la grange des moines à Dammartin. (Extrait.)
U. p. l. i
Gautier [des Champs], évêque de Chartres, constate que Robert de Bonnelles et Alice, sa femme, avec l'agrément de leur seigneur, Alexandre des Bordes, chevalier, ont engagé pour un prêt de 20 livres parisis, remboursable de mars en mars, un muid de blé et autant d'avoine par an.
Noverit universitas vestra quod
Preterea
In cujus rei — — sigilli nostri munimine roborari.
Actum
Eudes, abbé de Saint-Germain-des-Prés, notifie qu'il consent à ce que deux femmes
serves de son monastère, la mère et la fille,
Universis ad quos presentes littere pervenerint,
Nos vero de ipsis matrimoniis eligimus
Quod ut ratum — —.
Actum
Eudes, abbé de Saint-Germain-des Prés, succéda à Gautier mort le 5 février
1224, et trépassa le 18 mai
« G., prior Sancti Eligii Parisiensis, una cum H(erberto), abbate Sancte Genovefe et B(alduino), Sancti Martini a Campis priore, exortæ Fossatensem inter Abbatem et Odonem, Sancti Germani a Pratis, controversiæ, ab illis mense Januario anni 1227 arbiter electus, definit eam cum collegis, mense Maio anni sequentis. « (
Herbert, abbé de Sainte-Geneviève, désigne le Prieur de Saint-Martin-des-Champs [Baudoin] pour l'un des arbitres d'un procès entre son couvent et l'abbaye des Fossés [Saint-Maur] au sujet du four dit Vieille-oreille, à Paris, dans la Poterie, à Saint-Merry.
De qua videlicet causa nos et predicti compromisimus in viros venerabiles
Actum
Le prieur Baudoin, le prieur de Saint-Eloi et Pierre de la Boucherie, clerc parisien, attribuent à Sainte-Geneviève deux sols de chef-cens sur le four Vieille-oreille, mouvant de l'abbaye des Fossés.
Nos
Abbas vero et conventus
Tandem — — compositum fuit — — in hunc modum — — Abbas et conventus
Abbas vero et conventus
Actum
Geofroi, abbé du Val-Notre-Dame, Gérard, sous-prieurde Saint-Martin-des-Champs, et Gautier, chapelain des Lépreux de l'Isle-Adam, juges apostoliques, décident, contre Gui, curé de Presles, que la menue dîme de cette paroisse appartient sans conteste à Saint-Martin-des-Champs.
Universis p. l. i.
Notum facimus quod, cum inter viros religiosos Priorem et conventum
Nos autem, partibus convocatis, auditis confessionibus eorundem et aliis
omnibus que dicte partes coram nobis proponere voluerunt, necnon et rationibus
et allegationibus utriusque partis plenius intellectis, exhibitis etiam in jure
coram nobis quibusdam instrumentis, ex parte dictorum Prioris et conventus, ex
quorum tenore nobis constitit evidenter minutam decimam de
Prefato vero presbitero de
In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras conscribi et sigillorum
nostrorum impressione fecimus communiri.
Actum
Eudes, abbé de Saint-Germain-des-Prés, désigne comme arbitres, dans un débat d'intérêts avec le monastère des Fossés, le prieur Baudoin avec Herbert, abbé de Sainte-Geneviève, et le prieur de Saint-Eloi.
Universis p. l. i.
Noverit universitas vestra quod, cum inter nos, ex
Eudes, abbé de Saint-Germain-des Prés, succéda à Gautier mort le 5 février
1224, et trépassa le 18 mai
« G., prior Sancti Eligii Parisiensis, una cum H(erberto), abbate Sancte Genovefe et B(alduino), Sancti Martini a Campis priore, exortæ Fossatensem inter Abbatem et Odonem, Sancti Germani a Pratis, controversiæ, ab illis mense Januario anni 1227 arbiter electus, definit eam cum collegis, mense Maio anni sequentis. « (
Le roi Louis
Notum facimus universis t. p. q. f. quod nos litteras
Actum
Le Chapitre de Paris, pendant la vacance du Doyenné, s'accorde avec Saint-Martin-des-Champs, au sujet d'un cens sur 40 arpents de terre et 5 de vignes tenues de l'Église de Paris ; ce cens est fixé à 15 sols 9 deniers de chef-cens et 15 sols de croit de cens ; Saint-Martin concède au Chapitre le moulin de Croulebarbe, pour lequel celui-ci payait 26 deniers et obole, plus deux arpents de vigne à Pantin, pour lesquels il payait 20 deniers de cens ; en compensation, les moines reçoivent un demi-arpent de la Vieille-Plâtrière, près le pressoir de Saint-Martin, jadis tenu des chanoines par le curé de Saint-Laurent.
O. p. l. i. Capitulum
Cum contentio verteretur inter nos, ex
taConcesserunt eciam nobis dicti Prior et conventus
Nos vero, ad peticionem Prioris et conventus, concessimus eisdem dimidium
arpentum cujusdam veteris plastrarie site juxta pressorium
In cujus rei memoriam et testimonium, fecimus pres. paginam sigilli nostri
munimine roborari,
Guillaume
p. l. i.
Notum facimus quod
Frère Baudoin, prieur de Saint-Martin, à la demande de Henri, concierge de Paris, et de sa femme Pernelle, les autorise à disposer, à titre d'aumône, ainsi que bon leur semblera, de deux arpents de terre dans la censive des moines, rue Saint-Lazare, sous réserve de deux sols de cens, du droit sur les ventes de produits, et de toute la justice sur le fonds.
Notum facimus quod, ad petitionem
Et ut hoc ratum, etc.
Gautier [des Champs], évêque de Chartres, approuve la vente faite au prieur de Bonnelles d'une part dans la dîme de cette paroisse, par Guillaume du Val-Saint-Germain, avec l'assentiment du seigneur du fief, Simon des Loges, chevalier, et de ses frères Nicolas et Guillaume. (Extrait.)
Omnibus p. l. i.
Noverit universitas vestra quod
Eudes, abbé de Saint-Germain-des Prés, succéda à Gautier mort le 5 février
1224, et trépassa le 18 mai
« G., prior Sancti Eligii Parisiensis, una cum H(erberto), abbate Sancte Genovefe et B(alduino), Sancti Martini a Campis priore, exortæ Fossatensem inter Abbatem et Odonem, Sancti Germani a Pratis, controversiæ, ab illis mense Januario anni 1227 arbiter electus, definit eam cum collegis, mense Maio anni sequentis. « (
Herbert, abbé de Sainte-Geneviève, vend à Saint-Nicolas d'Acy le bois que son monastère possédait à Villeberneuse pour 80 livres parisis.
Universis p. l. i.
Noverint universi t. p. q. f. quod nos vendidimus Priori et
monachis
Actum
Raoul, maire de Pontoise, et la commune de ce château reconnaissent avoir acheté deux maisons et une place en la censive de Saint-Martin-des-Champs qu'ils devront aliéner dans un certain délai.
Notum facimus universis p. l. i. quod religiosi viri Prior et
Conventus
Nos vero pred. domos cum platea
In cujus rei testimonium presentes litteras fieri et sigilli nostri munimine
fecimus roborari.
Actum
Noble homme Jean Fourré, chevalier, concède à Saint-Martin quinze sous de cens à percevoir dans sa censive de Drancy, que leur a délégués feue Ermengard de Groslay, et y ajoute libéralement cinq sous à percevoir après sa mort.
O. p. l. i. Officialis curie
Preterea idem miles eisdem monachis coram nobis in puram et perpetuam
elemosinam contulit et concessit
Le prieur Baudoin et le chanoine maître Herbert, chapelain épiscopal, arbitres d'un différend entre les chanoines de Saint-Merry et le prieur de Saint-Lazare, décident que celui-ci conservera un terrain acquis du seigneur de Marly, sur le grand chemin allant à Saint-Martin-des-Champs, s'étendant jusqu'à la rue de Qui-qu'en-poist, comme domaine libre, sauf un cens de 28 deniers à payer aux chanoines. (Extrait.)
Universis p. l. i.
Notum facimus quod cum inter venerabiles viros canonicos
Compromis par lequel Gui, prieur de Saint-Lazare de Paris, s'en remet à la décision de Baudoin, prieur de Saint-Martin-des-Champs, pour le règlement des différends qu'il a avec les chanoines de Saint-Merry.
Le pape Grégoire
Dilecti filii prior et conventus
Ideoque Discretioni vestre per Apostolica scripta mandamus, quatinus, partibus
convocatis, audiatis causam et, appellatione remota, sine debito terminetis,
facientes quod decreveritis per censuram ecclesiasticam firmiter observari.
Testes autem qui fuerint nominati, si se gratia, odio vel timore subtraxerint,
per censuram eandem, appellatione cessante, cogatis veritatis testimonium
perhibere.
Quod si non omnes hiis exequendis potueritis interesse,
Fleurance
U. p. l. i.
Tandem compositio intervenit in hunc modum — Quitaverunt nobis dictos
— Nos obligavimus nostram ecclesiam dicto Priori et conventui in
Concessimus eis —
Actum
Le prieur Baudoin et maître Hugues de Luzarches, archidiacre de Meaux, arbitrent un différend entre Sainte-Geneviève et sire Gui de Fontenelles, chevalier, et sa femme Agnès, au sujet de droits féodaux réservés sur le quart de la grosse dîme de Roissy, vendue par eux à l'abbaye.
De arbitrio prolato super quarta parte majoris decime de Roissiaco quam vendidit nobis dominus Guido de Fontenellis miles.
Noveritis quod cum
Nos vero — — arbitrando pronunciavimus ut dicti Abbas et conventus persolvant
prefato
Actum
Guillaume
Notum facimus quod
De hac autem pignoratione tenenda
Actum
Eudes, abbé de Saint-Germain-des-Prés, associe à sa communauté Amauri de Drancy et Simon Blondel, moines de Saint-Martin-des-Champs, et leur assigne des sièges au Chapitre, après celui de Raoul de Marines et avant celui de Robert de Fontainebleau.
Noverint universi quod
Actum
Eudes, abbé de Saint-Germain-des-Prés, associe à sa communauté Garnier du Bois, Étienne Le Chat et Thomas de Montmélian, moines de Saint-Martin-des-Champs, et leur assigne des sièges au Chapitre, près du pitancier Georges, du tiers-prieur Anseau et de Guillaume de Nogent.
Notum sit o. t. p. q. f. quod
Audito vero obitu eorum, tantum pro eis faciemus quantum pro nostris.
Thomas, archidiacre de Pinserais, notifie l'accord qui s'est conclu entre le prieur Baudoin et Guillaume, curé de Lommoie, au sujet des dîmes de cette paroisse, dont les moines revendiquaient une part comme dépendance de leur baillie de Crespières. (Extrait.)
O. p. l. i.
Noveritis quod, cum controversia verteretur inter religiosos viros
Actum
Gautier des Champs, évêque de Chartres, approuve la transaction précédente (Même date).
Jobert de Gournay, prêtre, reconnaît que pour parfaire le montant d'une prébende qu'il a obtenue à Saint-Honoré, il a donné, comme représentant une valeur de 30 livres, une vigne dite « la Plante Jean Le Minier », en la censive du prieur de Gournay-sur-Marne.
U. p. l. i. Officialis curie
Ita tamen quod idem
Actum
Guillaume
Notum facimus quod cum inter viros religiosos Priorem et conventum
Ex parte vero dictorum Prioris et conventus, debent nobis tradi litere, sigillo
capituli
In cujus rei testimonium presentes litteras, ad peticionem partium, fecimus
sigilli nostri munimine roborari.
Simon
U. p. l. i.
Actum
Amauri
Noveritis quod, cum hostalarius
Quia vero dicta terra ad nos spectabat, utpote in feodo nostro sita est, ad
peticionem dictarum partium dictam composicionem, tanquam dominus feodi,
laudamus et, ad majorem confirmacionem, sigilli nostri munimine duximus
roborandam.
Le prieur de Saint-Nicolas de Senlis accorde à deux époux qui instituent légataire universel son couvent, la faculté, après avoir retenu une valeur de cent sols, d'abandonner le reste en étant reçus dans la maison prieurale à Saint-Nicolas.
Universis p. l. i. Magister P[ ], officialis
Noverint universi quod
Ita tamen quod ea, quamdiu vixerint, possidebunt, et si alterum eorum decedere
contigerit, dicta ecclesia partem defuncti percipiet de mobilibus.
Alter qui remanebit, residuum possidebit tam de mobilibus quam de immobilibus ;
et si voluerint ipsi potuerunt super ea que possidebunt capere usque ad
In cujus rei testimonium, pres. litteras sigilli curie
Actum
Le pape Grégoire
Ex parte dilectorum filiorum Abbatis et Conventus
Et quamvis potestatem vos corrigendi, et mutandi statuta hujusmodi, duxeritis
reservandam si videritis forsitan expediri, dicto tamen
Quare dicti Abbas et conventus nobis humiliter supplicarunt, ut cum alia sint
statuta predicta, quod facile delinquitur in eisdem, ac per hoc cavere sibi vix
valeant, quin in perjurium prolabantur tam animarum periculis quam eorum infamie
occurrere misericorditer dignaremur.
Cum igitur juramentum non ut esset laqueus animarum, et iniquitatis vinculum,
fuerit institutum, vos, frater Episcope
Jean de Vernon, chevalier, châtelain de Montmélian, et sa femme Élisabeth, concèdent 12 livres parisis de revenu dans leur cens de Gouvieux, à Saint-Martin-des-Champs où Jean élit sa sépulture.
Dicti vero monachi devotionem meam et liberalitatem super hoc attendentes,
michi
In cujus rei testimonium, ego dictus
Actum
Noble dame Héloïs de Drancy fait don, par-devant l'official de Paris, à Saint-Martin-des-Champs, d'une rente de 20 sols parisis sur son cens de Pont-la-Reine, pour fonder son anniversaire.
U. p. l. i. Officialis curie
Actum
Pierre III [de Cuisy], évêque de Meaux, notifie que Guillaume d'Annet, chevalier,
et Elisabeth, sa femme, ont, pour un prêt de 20 livres parisis et 7 livres de
Provins, engagé un muid
Actum
Jean Havart, curé de Saint-Vincent-des-Bois, du consentement de son frère aîné, sire Eudes Havart, chevalier, confirme aux Templiers le droit de patronage sur l'église de Saint-Vincent, que celui-ci leur a donné avec une part de l'héritage paternel.
Sciant presentes et futuri quod
Et ut hec donatio firma et inconcussa permaneat, presens scriptum sigilli mei
munimine roboravi.
Dictus vero
Actum
Le prieur Baudoin affranchit pleinement Avoise, veuve de Guillaume de Clamart,
« femme de corps « du monastère, sans réserve du droit de main-morte ; en
reconnaissance d'un tel bienfait,
U. p. l. i.
Notum facimus quod nos
Ipsa vero
— In cujus rei testimonium presentes litteras dicte
Actum
Reconnaissance de la donation précédente, faite à titre de pure aumône.
U. p. l. i. Officialis curie
—
Actum
Jean [de Montmirail], archidiacre, Grégoire, chanoine de Paris, et Landri, curé de Vitry-sur-Seine, notifient que feu Étienne, archidiacre de Parisis, a légué à Saint-Martin cent sols de croît de cens pour fonder son anniversaire.
O. p. l. i.
Notum omnibus facimus quod bone memorie
Actum
Pierre Sarazin, bourgeois de Paris, concède aux moines la possession perpétuelle de trois arpents de terre à Rouvray, à eux aumônés, sous condition que le cens qui lui est dû sera porté de 3 à 6 sols par an.
U. p. l. i. Officialis curie
Actum
Lettres de Henry
Jean de Meulan et Aline, sa femme, vendent à Saint-Martin un logis et un four devant la porte Saint-Martin-des-Champs.
O. p. l. i. Officialis curie
Pierre de Chavençon, fils de Roger, autorise la cession à Saint-Martin d'une dîme et d'un cens tenus de lui en fief à Méru.
Actum
Vente par Anseau Rochous de Valmondois (même date).
Guillaume de Clacy, chevalier, notifie que son frère Mathieu, chevalier, et Isabeau sa femme, ont engagé, par un prêt de 120 livres, au Prieur de Saint-Martin-des-Champs la moitié de la dîme et de la grange dîmeresse de Bezons, échue à Mathieu dans le partage fait avec ses frères et sa sœur.
Priori et conventui
Dicta vero decima de
Hanc autem impignorationem ego
Actum
Renaud L'Anglois du Châtelet et Jeanne, sa femme, vendent, pour 6 livres parisis, à Saint-Martin, 13 sous et demi de croît de cens sur une maison rue Aloise-aux-Porcs, dans la censive du Prieur.
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
— — Priori et conventui
Actum
Frère Baudoin, prieur, et le couvent de Saint-Martin fixent à une gerbe par arpent le champart dû par les hôtes du monastère à Saint-Hilaire, et concèdent à la communauté des habitants, pour un cens de 5 sols, parisis l'arpent, 5 arpents et quart de terre aliénés par Aubert d'Andrezel, chevalier, en échange d'une rente d'un demi-muid de blé d'hiver.
U. p. l. i.
Notum facimus quod nos hospitibus nostris de
Concessimus eciam hospitibus nostris de
Actum
Mesurage des prés de Saint-Martin au Chesnay.
cimApud
In prato de
Super ripam
toIn
cim
Le prieur Baudoin, élu abbé de Lagny, se refusant à quitter le Prieuré, l'un de ses moines, Martin, est choisi à sa place et gouverne ce monastère jusqu'à son transfert à celui de Saint-Waast d'Arras.
Qua de re haud absimile ipsius
Scripsit
Memoratur idem
Pierre [III de Cuisy], évêque de Meaux, notifie que Gui, chevalier de Jagny, et sa femme Marie ont vendu au prieuré de Mauregard une dîme provenant de la dot de celle-ci.
Actum
Accord entre Saint-Martin-des-Champs et Guillaume de Alneolo [d'Anneau] au sujet de l'étang et des marais de Roenville [Roinville].
Amauri
« O. p. l. i.
Porro in alveo supradicto piscari non poterunt dictus Prior et conventus ultra
metas suas — — Monachi, in recompensatione
Hoc — — voluerunt
Actum
Ego vero dominus feodi laudo —
Actum
Le pape Grégoire
Dilectis filiis Priori et
Cum a nobis petitur quod justum est et honestum, vigor equitatis quam ordo
exigit rationis, ut id per sollicitudinem officii [nostri], ad debitum
perducatur effectum.
Eapropter, dilecti
Districtius inhibentes, ne quis de novalibus vestris, que propriis manibus aut
sumptibus colitis, sive de vestrorum animalium nutrimentis, de quibus aliquis
hactenus decimas non percepit, vel aliquid aliud, nomine decimarum, decimas a
vobis exigere vel extorquere presumat.
Nulli ergo omnium hominum liceat hanc paginam nostre protectionis et
inhibitionis infringere vel ei, ausu temerario, contraire.
Si quis autem hoc attemptare presumpserit, indignationem
Les métayers d'une terre à la couture de Grainval renoncent à leur fermage moyennant une indemnité de dix livres parisis.
U. p. l. i. Officialis curie
Herbert, abbé de Sainte-Geneviève, vend à Saint-Nicolas de Senlis un bois provenant d'une donation de feu Adam de Bernes, moyennant 80 livres parisis.
U. p. l. i.
Notam facimus quod nos vendidimus Priori et monachis
Et nos dictum nemus prefatis priori et monachis guarantire tenemur, ad usus et
consuetudines
In cujus rei testimonium, presentes litteras fecimus sigillorum nostrorum
munimine roborari.
Actum
Adam [Ier de Chambly], évêque de Senlis, notifie l'accord
conclu entre Guillaume, chevalier de Senlis, fils de Gui, jadis bouteiller de
France, et le prieur de Saint-Nicolas, au sujet du bois de Lueton, sous toutes
réserves quant aux droits dotaux d'Aélis, femme de Guillaume.
O. p. l. i.
Noverit universitas vestra quod
«
Verum cum utraque pars ipsum nemus pro indiviso diu possedisset, contigit quod
dicti prior et monachi
Postmodum domnus
Videntes autem, tam ego quam prior et monachi
Ego vero et heredes mei totum nemus predictum tenemur eidem prioratui
Dicti vero prior et monachi
Et si forestarius meus vel heredum meorum, et forestarii dictorum prioris et
monachorum ceperunt insimul aliquem in forefacto nemoris supradicti, ducent
illum apud
Si vero
Si vero aliquem qui non sit de hospitibus
Si vero forestarius meus vel heredum meorum, presentibus vel non presentibus
forestariis dictorum prioris et monachorum, cepit aliquem de hospitibus
Forestarii vero qui, in custodiendo nemore supradicto, tam ex parte mea vel
h. m., quam ex parte dictorum prioris et m., fuerint
instituti, tenebuntur jurare in presentia mea, vel h. m., et in
presentia dictorum mon.
Pasture communes erunt in dicto nemore animalibus utriusque partis, ita quod
neutre partis animalia intrabunt in jamdicto nemore usque ad
Si autem altera pars non invenerit aliquem qui amplius velit dare pro nemore
illo infra
Si vero
De hac autem ordinatione in perpetuum fideliter observanda sicut est superius
annotata, ego
In cujus rei testimonium et munimen, pres. litteras feci sigilli mei munimine
roborari.
« Actum
In hujus ergo rei testimonium, ad petitionem dicti G. et
A., uxoris sue, presentibus litteris sigillum nostrum dignum
duximus apponendum, salva dote dicte mulieris in parte G., mariti
sui.
Actum
Vente à Saint-Martin de masures à Clamart, dans la censive de Gui de Migneaux, chevalier, et de Pernelle sa femme.
U. p. l. i. Officialis curie
Predicti Prior et conventus — — concesserunt pred.
Actum
Devant le même official, vente d'une masure à Clamart, sise aussi près de la
maison et pourpris des moines, par « Renoldus Pelliparius et
Helayiis uxor ejus », mouvant de sire Gui de
Muneaulx chevalier et de sa femme ; en échange les moines donnent une
maison à Clamart « in quadrivio, qui fuit Johannis de Roma ",
avec trois quartiers de terre. » Actum anno Domini
Guillaume, archiprêtre de Saint-Séverin, Nicolas, curé de Vémars, et frère
Pierre, prieur de Mauregard, arbitres élus, décident, avec l'assentiment de
Guillaume
U. p. l. i.
Notum facimus quod cum inter
Actum
Manassier de l'Isle-Adam, clerc, lègue par testament des rentes pour fonder son
anniversaire à l'abbaye du Val, aux églises de l'Isle-Adam et de Valmondois, à la
chapelle de Balincourt, ainsi qu'à la léproserie de l'Isle-Adam. Anseau
Noverint universi, presentes pariter et futuri, quod
Portario ejusdem loci, pro emendis vestibus et calciamentis pauperum,
Hospicio pauperum ejusdem loci,
Ecclesie de
Capellano domus
Capellano de
Capellano domini mei, de
Hec supradicta ego legavi et dedi pro anniversario meo singulis annis in locis
supranominatis faciendo.
Item legavi — illi qui fecerit
Si vero contigerit festum illud
Leprosis de
Et sciendum quod isti
Ego
Ego
Actum
Guillaume
« O. p. l. i. Officialis curie
Legavit etiam quintam partem hereditatis sue que sibi obvenire poterit
— Constituit executores : Priorem
«
Guillaume
U. p. l. i.
Noveritis Nos,
Notum facimus quod, cum inter
Item predicti minister et fratres habebunt, si voluerint, fontes in suo
monasterio solummodo, ad aquam benedictam
In recompensatione vero predictorum, habebit in perpetuum presbiter de
Actum
Henri
Noveritis quod Nos venditionem factam a
Quod ut ratum et firmum permaneat.
Nos presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus consignari.
Actum
Engeubert de la Rue Neuve échange avec Saint-Martin des cens rue de Frepellon contre d'autres rue Froger L'Asnier, en la censive de Barthélemy de Roie.
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
Actum
Noble homme Gui de Migneaux renonce à réclamer un présent à chaque hôtelier de Saint-Martin, lors de son installation.
O. p. l. i. Officialis curie
Actum — —
Guillaume
O. p. l. i.
Actum
Raoul de Montjay, chevalier, et sa femme Ermengard, donnent à Saint-Nicolas d'Acy
leur cens à Paris, à la Poterie, des
Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie
Notum facimus quod in nostra presentia constituti
Asseruerunt etiam quod ipsi habebant vineas et terras sitas prope
Omnes res predictas, et omnia alia superius nominata et jus quod sibi
competebat in eisdem, recognoverunt dicti
Renuntiaverunt eidem dicti
In cujus rei testimonium presentes litteras ad petitionem dictorum
Actum
Jean Paiebien, bailli de Hesdin, notifie que sire Baudoin de Ligny-sur-Canche a reconnu que dans la terre de l'église des Saints-Vite et Modeste il n'a aucune justice, si ce n'est par droit de suite sur ses hommes, le prieur ayant le même droit sur les siens dans les terres de Baudoin.
Prior autem hommes suos in terram domni
Actum
Simon Morel, de Tour, renonce, moyennant sept livres parisis, à ce qui lui appartenait dans une pièce de vigne à Tour (Saint-Prix), dite le Clos Saint-Martin, dans la censive Saint-Martin-des-Champs.
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
Actum
Sépulture et épitaphe du prieur Baudoin dans le chapitre de Saint-Martin-des-Champs, devant le crucifix.
Ex veteri et manuscripto nostro martyrologio :
Officium fiat sicut de Prioribus nostris.
Qui Prior dedit nobis
Guillaume Halebran vend à Adam le Parcheminier, pour 6 livres parisis, 10 sols de croit de cens sur une maison rue Saint-Martin-des-Champs.
O. p. l. i.
Actum
Le roi Louis
Notum facimus quod nos litteras bone memorie
Quia vero predictas
Super grangiam autem predictam, vel in torculari prefato, de eisdem
In cujus rei testimonium, sigillum nostrum pres. litteris duximus
apponendum.
Actum apud
Mathieu du Buisson et Guérin de Clacy, chevaliers, et Etienne de Clacy, écuyer, frères, donnent en aumône à Saint-Martin 12 deniers de cens à Neuilly-sur-Marne.
O. p. l. i. Officialis curie
Le prieur Evrard amortit à Nicolas, curé de Bouffémont, et à ses successeurs, moyennant un cens de six sols, quatre arpents de terre et la masure où est la maison presbytérale.
O. p. l. i.
Le prieur Evrard constate que les hôtes des monastères de Saint-Nicolas d'Acy et
de Gournay-sur-Marne ont spontanément renoncé à leur droit d'usage dans le bois de
la Vidamé, appartenant aux moines, à sire Jean de Tournebu, sire Raoul, vidame de
Sentis, chevaliers, et Archambaud
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod cum hospites ecclesie nostre
Tandem dicti hospites spontanea voluntate quitaverunt nobis et dictis Priori et
monachis
Et nos dictis hospitibus quittavimus medietatem illam in perpetuum, quam dicti
Prior et monachi Sti Nicholai percipiebant annuatim in redditibus supra dictis ;
preterea concessimus dictis hospitibus et heredibus eorundem in perpetuum,
quartam partem nemoris de
In cujus rei testimonium presentes litteras fecimus sigilli nostri munimine
roborari.
Actum
Jean Letart, de Brie, et sa femme Emeline, vendent à Saint-Martin pour 246 livres parisis, un herbage, 37 arpents de terre et 9 de vignes à Pantin et Rouvray. (Extrait.)
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
Actum
Eudes
Actum
Frère Jean, abbé de Chaalis, notifie l'abandon par noble dame Elisabeth, femme d'Eudes de Gonesse, de son douaire sur le Pis d'Anesse. (Extrait.)
Actum
Le prieur Evrard concède à son clerc, Galeran, par charité et pour ses bons et longs services, 35 sols de croît de cens rue Saint-Martin, en la censive de Saint-Magloire.
U. p. l. i.
Actum
Guillaume
Licet
Actum eodem anno, in predicto
Renoud du Chefdeville et sa femme Marie donnent à Saint-Martin une pièce de vigne à Tour [Saint-Prix] dans le clos de Renneborc, dans la censive des Templiers. (Extrait.)
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
Actum
Ferri
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
Gautier, cadet de la maison de Fontaine, seigneur de Martaineville, du consentement de sa femme Aélis et de son neveu et seigneur féodal Aleaume de Fontaine, donne au prieuré d'Airaines la moitié d'un fief, en réservant pour le service de ce fief deux vavasseurs, Pierre de Briquemesnil et Hugues de Molliens.
Sentence condamnant le Chapitre de Saint-Denis du Louvre et Menier, son chapelain, à vendre 60 sols de rente attachés à la prébende de Menier, sur la maison de Robert L'Archer près la porte du Louvre. (Extrait.)
In nomine — —
Le clerc Galeran donne à Saint-Martin-des-Champs 35 sols de croît de cens rue Saint-Martin en la censive Saint-Magloire, sur les maisons de feu Guillaume Tricart et de feu Richard, maire de Pantin. (Extrait.)
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
— —
Jean de Beaumont, chambellan du Roi, et Isabeau, sa femme, approuvent la vente consentie à Saint-Nicolas d'Acy par Raoul, vidame de Senlis, et sa femme Elisend d'une moitié du bois du Tronchay tenue en fief de Jean.
Volumus et concedimus quod dicti Prior et monachi habeant et possideant dictam
partem dicti nemoris, in perpetuum, libere et quiete, et omnem justitiam et omne
dominium quod dictus
Et nos dictam partem ejusdem nemoris dictis Priori et monachis contra omnes in
perpetuum garantizare tenemur.
Et pro isto dono predicti Nemoris de
Et
Promisit autem dicta
In cujus rei testimonium presentes litteras sigillorum nostrorum munimine ad
petitionem partium fecimus roborari.
Jean de Tournebu, chevalier, et Marie, sa femme, approuvent la convention faite avec les hommes de Saint-Nicolas d'Acy et de Gournay concernant l'abandon du pâturage du bois de la vidamé.
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facio quod cum hospites ecclesie
Tandem dicti hospites spontanea voluntate quittaverunt michi in perpetuum
dictum usuarium, promittentes quod in dicto usuario nemoris supradicti per se
vel per alium nichil de cetero reclamabunt.
Et ego
Preterea concessi dictis hospitibus et heredibus eorum in perpetuum, quartam
partem nemoris de
Ita tamen quod dicti hospites et heredes eorum pro quolibet arpento de dicta
quarta parte nemoris de
In cujus rei testimonium presentes litteras feci sigilli munimine roborari.
Predicta etiam
Actum
Guillaume
Notum facimus quod in presentia nostra constituti
In residuo vero ejusdem medietatis dictarum decimarum quod supererat post
predictum dimidium modium bladi, habuerunt
Promiserunt nichilominus dicti
Asseruerunt insuper coram nobis dicti
Preterea
Preterea dicti
Quod ut ratum et firmum permaneat, presentes litteras sigillo nostro duximus
roborandas.
Actum
Le roi Louis
Notum facimus quod
Tenebitur eciam serviens dicti
In cujus rei testimonium sigillum nostrum presentibus litteris duximus
apponendum.
Actum apud
Philippe d'Ermeluce et sa femme Hoyard vendent pour 40 sols parisis une pièce de masure à Bouffémont contiguë à la part déjà acquise par Saint-Martin-des-Champs.
O. p. l. i. Officialis archidiaconi
Actum
Robert de Bouffémont et Auberée, sa femme, vendent pour 4 livres et demie une masure tenant à celle déjà possédée parSaint-Martin. Approbation de Marie, femme d'Etienne de Bouffémont.
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
Actum
Pierre du Petit-Montreuil, écuyer, fils de feu Guillaume du Petit-Montreuil, chevalier, vend à Saint-Martin, pour 4 livres 12 sols parisis, 12 deniers de chef-cens sur un arpent et demi de vigne à Montreuil, dans la censive du vendeur, au terroir dit « le Soussi », donnés par feu Diel de Montreuil au monastère.
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
[Raoul] abbé de Saint-Corneille de Compiègne, [ ] abbé du Mont-Saint-Quentin, et
le prieur [Evrard] de Saint-Martin écrivent au doyen de Saint-Quiriace et au
prieur de Saint-Ayoul de Provins pour leur faire part de la mission qu'ils ont
reçue du pape Grégoire
Mandatum Domini Pape recepimus in hec verba :
Amauri
Dominus
Actum
Jean, Renaud et Raoul des Champs déclarent, en présence de l'official de Paris, qu'ils s'inclinent devant le jugement rendu.
U. p. l. i. Officialis curie
Actum
Haimon, official de l'archidiacre de Paris, chanoine de Saint-Honoré, juge apostolique du procès pendant entre Saint-Martin-des-Champs et Robert Le Bègue de Péronne, prêtre, au sujet des dîmes de Cléry : celui-ci touchera, sa vie durant, 40 sols de rente et 40 muids de blé répartis sur les dîmes de Barleux, Cléry, Éterpigny et Flaucourt.
U. p. l. i.
Notum facimus quod cum Prior et conventus
Ab eodem vero
Prior et conventus tenentur et tenebuntur reddere dicto R.,
singulis annis, quamdiu vixerit,
Actum
Anseau de Palaiseau, chevalier, approuve la cession faite en avril 1235 par son
vassal Ferri
— — In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
Hébert, chapelain à Saint-Marcel de Paris, reconnaît que c'est par la tolérance des moines qu'il conserve une vigne donnée à sa chapellenie à Tour (Saint-Prix) dont ses successeurs devront se dessaisir à première réquisition du Prieur.
U. p. l. i. Officialis curie
Priore — — moniti fuerint vel requisiti.
Anséis
O. p. l. i.
Notum vobis facimus quod nos conventus et ecclesie
Quod ut ratum et firmum permaneat, presentes litteras sigillorum nostrorum
munimine duximus roborandas.
Raoul, vidame de Senlis, consent à ce que le prieur de Saint-Nicolas d'Acy
choisisse la part qui lui convient dans le lotissement en quatre parties du bois
commun entre eux deux, Archambaud
Universis p. l. i.
Notum facio quod ego dictus R. volo et concedo partem nemoris
vicedominatus, sicut convenit inter me ex
Quod ut ratum permaneat, pres. litteras sigilli mei munimine roboravi.
Jean de Beaumont, chambellan, et Isabeau, sa femme, à la requête de leur féal Raoul, dit le vidame de Senlis, approuvent le partage précédent (Même date).
In cujus rei testimonium pres. paginam sigillorum nostrorum munimine ad
petitionem dicti
Jean de Beaumont, chevalier, du consentement d'Isabeau, sa femme, amortit à Notre-Dame de Gournay-sur-Marne deux arpents de pré « sous la Noue », mouvant de son fief à cause de sa femme, et donnés par Guillaume de Clacy, jadis chevalier, dans sa dernière maladie.
Omnibus p. l. i. notum facio quod ego, de assensu et voluntate
Quod autem ista concessio rata et inconcussa imperpetuum permaneat,
Actum
Gautier III [Cornut], archevêque de Sens, approuve la fondation d'une chapelle dans le manoir de Gilon de Flagy, à Bellefontaine, autorisée par le curé Geofroi sous réserve des droits paroissiaux et à condition qu'il ne puisse en aucun cas être obligé d'y célébrer la messe. (Extrait.)
Actum
[Béatrice], abbesse de Saint-Remi-au-Bois, vend pour 20 sols parisis au prieur de
Saint-Nicolas deux sols de cens aumônés à
Universis presentes litteras inspecturis
Noverit universitas vestra quod nos vendidimus Priori
In cujus rei memoriam — —
Jacques Point-l'Asne et sa femme Agnès vendent à Saint-Martin, pour 17 livres parisis, 32 sols 8 deniers de croît de cens à Paris, rue de Frepelon. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis archidiaconi
Actum
Robert de Montigny et Haouïse, sa femme, vendent à Saint-Martin, pour 42 sols parisis, une pièce de terre à Tour [Saint-Prix] au terroir de Ribecey. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis archidiaconi
Sevin de Bordeaux et Aubour, sa femme, vendent à Simon d'Orléans, pour 25 livres parisis, 30 sols de croît de cens dus par celui-ci sur une maison dans la ruelle du Four de Saint-Martin-des-Champs.
U. p. l. i. Officialis curie
Actum
Adam de Morre, de Sevran, et Héloïs, sa femme, donnent à Saint-Martin vingt arpents de terre au terroir de Grateuil, en la censive de Pierre de Sevran.
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
Actum
Henri
Actum
Sire Arnoul, curé de Rieux, et sire Robert, curé de Villiers-Saint-Paul, arbitres élus, règlent un différend entre le chapitre de Saint-Evremond de Creil et le prieur de Gournay-sur-Marne.
Universis ad quos presens scriptum pervenerit,
Noveritis quod cum quadam controversia verteretur inter Priorem et conventum
Nos vero, inquisitione bonorum virorum facta, diximus quod omnes decime
predicte terre infra metas de
Etienne de Gagny, écuyer, reconnaît que le Prieur de Gournay perçoit la menue dîme en sa maison comme dans toutes les autres maisons de Gagny.
O. p. l. i. Officialis Archidiaconi
Actum
Pierre
Noverint universi quod cum esset discordia inter religio[sos] viros Priorem et
monachos
Tandem, communicato bonorum consilio, cartis et privilegiis dictorum Prioris et
[mo]nachorum a dictis
Et sciendum quod ejusdem pacis occasione, dicti
In cujus rei testimonium presentes litteras sigilli nostri munimine.....
Actum
Jean, comte de Chartres, seigneur d'Oisy et de Montmirail, en compensation des torts qu'il a faits au prieuré de Choisy-en-Brie lui assigne cent sols de rente sur le tonlieu de Montmirail (Extrait.)
Actum
Sire Jean du Vieux-Corbeil, chevalier, et sa femme Béatrice vendent leur dîme de Noisy-le-Grand et de Villiers-sur-Marne à Saint-Honoré, du consentement de leur gendre Etienne du Penil, chevalier, et de leur fille Ade. Approbation des frères Robert et Guillaume de Villiers, premiers seigneurs ; de Jean de Linas,second seigneur. Garants : Gui Béliard de Villepesque, Thomas de Chevry, Eudes de Lugny, chevalier, Guillaume de Chevry, écuyer.
U. p. l. i. Officialis curie
— — Ad hec
Conventum etiam fuit quod si forte contingeret dictam decimam evinci vel
retrahi, ratione propinquitatis per aliquem, vel alio aliquo modo irritarri
Adam, fils de feu Thibaud de Viarmes, chevalier, donne à Saint-Martin tous ses revenus à Drancy : cinq setiers d'avoine, douze poules, 26 deniers de cens, pour l'anniversaire de ses parents.
O. p. l. i. Officialis curie
Guillaume de Mortefontaine, écuyer, et sa femme Richeud amortissent à Saint-Nicolas d'Acy cinq sols parisis de chef-cens avec la justice, légués par Renaud de Victel sur diverses terres qu'il tenait en fief de Guillaume.
Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie
Noveritis quod
Promisit etiam se garandire dictum censum cum dicta justitia contra omnes, de
jure tanquam dominus feodi quantum in se est.
Et
De his omnibus supradictis tenendis et firmiter observandis, predicti
Quod ut ratum — — —
Basle, veuve d'Adam, concierge [de Paris], étant en pleine santé, lègue à Saint-Martin dix livres de rente, savoir : sur la maison de feu Henri de la Queue, à Paris, près l'église Sainte-Croix, 70 sols ; sur une autre au Grand Pont, joignant celle de Thomas Boucheau, 60 sols ; sur une autre en la grand rue Saint-Martin, 30 sols, et sur celle où elle demeure, rue Saint-Germain-l'Auxerrois, 40 sols.
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
Guillaume de Beausse reconnaît tenir des moines une maison grand'rue Saint-Martin, pour 20 sols de cens.
U. p. l. i. Officialis Archidiaconi
— —
Raoul de Franconville, chevalier, notifie que le chevalier Pierre de Belloy a aumôné à Saint-Léonor quatre setiers de blé d'hiver, et deux au prieur de Courcelles, à prendre dans la grange dîmeresse de Franconville, ce dont Raoul se porte garant.
Universis presentibus pariter et futuris ad quos littere iste pervenerint,
Universitati vestre notum facio quod
Ego vero
Et ut hoc ratum et stabile in perpetuum habeatur, presentem paginam sigilli mei
testimonio roboravi.
Actum
Gautier
Actum
Thierri Chauveau et sa femme Emeline vendent à Saint-Martin, pour six livres parisis, un quartier de vigne à Tour [Saint-Prix], lieudit l'Ecu. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis archidiaconi
Actum
Gautier, curé de Saint-Nicolas, exécuteur du testament de sa sœur Pernelle, vend à Saint-Martin 32 sols parisis de croît de cens sur trois maisons en la rue Garnier de Saint-Lazare, pour 15 livres parisis. Approbation de Colin, fils de la défunte, d'Isabeau, sœur de Colin, d'Adam de Clamart, son mari, de Jeanne, sœur de Pernelle. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis archidiaconi
— —
Actum
Dreux Barbat vend à Saint-Martin, pour 4 livres parisis, une masure à Bouffémont, en la censive du couvent, qu'il avait acquise d'Ansoud de La Fontaine et de sa femme Marie. (Extrait.)
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
Actum
Robert, fils de feue Flaaude de la Fontaine, vend pour 8 livres parisis, à Saint-Martin, une masure à Bouffémont contiguë à la maison et au jardin du couvent. Dreux et Gui, frères, approuvent cette vente. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis archidiaconi
Actum
Robert Crespel et Havoise sa femme vendent à Saint-Martin, pour 54 sols parisis, leurs droits sur une vigne au lieu dit « Forgefosse ». Hodoin Crespel, père, et Guiard, frère de Robert, approuvent cette vente. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis archidiaconi
Robert de Roissy et Marlend, sa, femme, vendent au
Officialis curie
— —
Le Maître et les Frères de l'hôpital Saint-Nicolas du Louvre reconnaissent que Saint-Martin leur a amorti sept quartiers de vigne venant de Jean Fournier de Saint-Magloire, dans les marais au-dessous de Montmartre. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis curie
p. de capitali censu — —
Gui de Migneaux, chevalier, et Jacqueline sa femme, abandonnent en aumône à Saint-Martin onze deniers de chef-cens sur des vignes données par Robert Legat et neuf deniers sur la tenure de l'église, à Clamart. (.Extrait.)
U. p. l. i. Officialis curie
Quas vineas
Odard de Sannois, écuyer, et Marguerite sa femme, donnent à Saint-Martin le quint de tout l'héritage d'Odard à Annet-sur-Marne, comprenant le fief que tient de lui Jean Hoyerne, et lui vendent le reste pour 1220 livres de Provins, le tout mouvant du fief de sire Galon de Chartronges. Approbation par Erembour de Chars et Aveline de Méïafin, veuves, et Eudeline, sœurs d'Odard, par Jean Requignard [de Chambly], mari d'Eudeline, Mathieu d'Eaubonne, écuyer, et Marguerite sa sœur, Guillaume de Conflans, chevalier, mari de Marguerite, Agnès et Pierre de Sainte-Croix, chevalier, son mari.
U. p. l. i. Officialis curie
Hanc autem venditionem quittaverunt et concesserunt coram nobis penitus et
expresse
Hébert, curé de Clamart, reconnaît avoir acheté en son nom, et non pas au nom de son église, la maison presbytérale de Clamart ; cette maison dès lors ne saurait être amortie sans l'assentiment du Prieur de Saint-Martin. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis
Asseruit eciam quod eandem domum in manu mortua ponere non poterat, nisi de
assensu
Prioris et conventus — —
Simon Potage et sa femme Agnès vendent au Prieur de Gournay une vigne à Chenay, en la censive de Baudoin Frontin.
Officialis curie
— —
Barthélemi, prieur de Gournay-sur-Marne, fait un échange de vignes à Noisy-le-Grand avec Guillaume de Villeflix, chevalier, et sa femme Eudeline. (Extrait.)
O. p. l. i.
Noverint t. p. q. f. quod Nos ex
— —
Actum de consensu tocius conventus nostri,
André de Clamart et Marguerite sa femme vendent à Saint-Martin, pour 15 livres parisis, cinq arpents de terre, et lui donnent une maison à Clamart ; en compensation, les moines leur allouent une rente de 100 harengs par an, de 7 pains de communauté et 14 pains des hôtes par semaine, leur vie durant.
U. p. l. i.
— —
— — Nos vero — — in recompensationem hujus beneficii — — concessimus eisdem
A. et uxori sue, liberaliter et libenter,
Altero vero eorum decedente, superstes
In cujus rei, etc.
— —
Actum
Acte de l'official de Paris, enregistrant cette convention (Même date.)
Guillaume de Chantilly, dit le Bouteiller, et sa femme reconnaissent que les terres qu'ils ont achetées à des hommes d'Avilly doivent le champart à Saint-Nicolas, avant l'enlèvement des moissons.
Nos
Preterea tenebimur terras illas et omnes alias illius territorii si quas de
cetero adquiremus, a Priore Sti Nicholai ad omnes usus et consuetudines ad quas
eas tenebant homines memorati.
In cujus rei testimonium.....
Actum
Noble dame Juliane, femme de sire Adam d'Epieds chevalier, Thomas de Brie écuyer et sa femme Jeanne, fille de Juliane et de son premier mari Pierre Borré, chevalier, abandonnent au prieuré de Mauregard tous les droits qu'ils pouvaient avoir sur quatre arpents de terre entre Mauregard et Epieds. (Extrait.)
U. p. l. i. Officialis curie
Daniel, prêtre bénéficier en l'église Sainte-Opportune de Paris, reconnaît tenir en vilenage 28 sols parisis dans la rue Émeri de Roissy, mouvant de Saint-Martin-des-Champs.
O. p. l. i. Officialis curie
Sire Thibaud du Buisson, chevalier, du diocèse de Paris, renonce à tout droit, en faveur du Prieuré de Gournay, sur deux arpents de pré joignant le prieuré ; il reconnaît que la dîme du territoire du Buisson a été donnée aux moines par son aïeul Thibaud de Clacy, chevalier, et qu'il leur doit un cens de six deniers sur quatre arpents de terre qu'il a achetés de Pierre Fardelier dans leur seigneurie de Noisiel-sur-Marne.
U. p. l. i. Officialis curie
Que siquidem
Et possident decimam de territorio suo de
Aubri [Cornut], évêque de Chartres, notifie un accord
Notum facimus quod magister
Le prieur Evrard et sa communauté donnent à Galeran, clerc du prieur, pour ses
longs et fidèles services, vingt sols parisis de rente perpétuelle, légués par feu
Eudes Briquet sur la maison
U. p. l. i.
Notum facimus quod nos dedimus et concessimus dilecto
Actum
P[ierre], abbé de Livry, et son couvent reconnaissent qu'ayant reçu en don de maître Hélie, chanoine de Troyes, six arpents de vignes à Clamart, en la censive des moines de Saint-Martin, ceux-ci en ont accordé l'amortissement en ajoutant dix sols aux trois sols de cens précédemment dus par cette terre.
U. p. l. i. frater P[ ],
Notum facimus quod religiosi viri Prior et conventus
Salvis nichilominus eis decima, justicia, custodia, pressoragio vinearum
dictarum et omni alio quod pertinet ad censivam.
In cujus rei, etc.
Guillaume, clerc, en présence de sa mère, dame Marguerite de Noisy, renonce entre les mains du prieur Evrard, à sa part du fief de Noisy[-sur-Oise] et la remet à Jean, son frère aîné. Témoins les moines Eudes sacristain, Pierre hôtelier, Thomas sous-chambrier, Pierre Guérin chapelain du Prieur ; les laïcs Dreux Arrout, de Noisy, Adam de Bouffémont, Guillaume de Beausse.
Astantibus cum priore :
De laicis :
Bouchard
Actum
Pierre de la Grange et Elisend, sa femme, reconnaissent tenir du Prieur de Saint-Nicolas de Senlis deux pièces de vigne entre les deux chemins de Saint-Nicolas, tenant aux vignes d'Eudes de Paris et de Henri du Change, à deux deniers de cens ; le Prieur recevra quinze sols, pour droit de ventes chaque fois que ces vignes changeront de maître.
Officialis
Noveritis quod
De hiis autem firmiter
In cujus rei — —
Actum
Guillaume
p. incrementi census — — et
Marie, veuve de Hugues Le Loup de Villepinte, chevalier, reconnaît devoir à Saint-Nicolas d'Acy, pour le champart d'une terre à Villepinte, lieu dit l'Orme Herbert, cinq setiers de blé dont trois de bon blé d'hiver et deux d'avoine.
U. p. l. i. Officialis curie
Item recognovit quod inter ipsam et dictos — monachos
Actum
Lettres de « frater E[vrardus], humilis prior Sancti Martini de Campis Par., et ejusdem loci conventus ", approuvant cette transaction : " Actum anno Domini millº ducentº quadragº, mense februario. »
Sire Gui de Migneaux, chevalier, reconnaît que c'est par pure tolérance des moines qu'il a passé dans le mur de clôture du jardin qu'ils ont à Clamart une poutre pour soutenir le mur de clôture de son propre jardin ; il s'engage à l'enlever à leur première réquisition.
U. p. l. i. Officialis curie
Le prieur Evrard, l'archidiacre Etienne, et Ferri-Pasté, chevalier, maréchal de France, décident, comme arbitres, que Jean de Boutervilliers, chevalier, devra mettre en vilenage une terre qu'il a acquise à Pecqueuse, dans la censive du prieur de Longpont, ainsi qu'il en a pris l'engagement envers le prédécesseur de celui-ci.
O. p. l. i.
Noverint universi quod, cum Prior de
Tandem in nos compromiserunt dicti Prior et
Nos autem, cum per consensum dictarum partium non possemus amicabiliter
componere inter ipsos, dicimus
Maître Thomas de Chartres, official d'Amiens, atteste que les procureurs du maire et des échevins d'Orville se reconnaissent obligés d'amener, par leurs propres équipages au quai du seigneur d'Orville, la part des récoltes qui lui revient pour la dîme et le terrage dans leur commune.
Noverit universitas vestra quod
In cujus rei testimonium, pres. litteras, ad petitionem dictorum procuratorum,
confici fecimus, et sigillo curie
Maître Haimon, juge unique désigné par le Légat du pape Grégoire
U. p. l. i. magister
Noverit universitas vestra quod nos litteras Majoris, scabinorum et tocius
communitatis de
« Viro venerabili et discreto magistro
In cujus rei testimonium et munimen, pres. litteras sigillo communitatis de
Actum
Item u. p. l. i. notum facimus nos litteras venerabilis viri
Cum autem inter viros religiosos Priorem et conventum
Actum
Guillaume
Notum facimus quod cum capella Leprosie de
Et si forte contingeret dicte capelle secularem presbiterum institui, collatio
et presentatio ad dictos Priorem et conventum
Et ut firmum — — roborandam.
Actum
Bouchard
Actum
Ligier de Léthuin et Marie, sa femme, vendent à Saint-Martin un demi-muid de terre « de semûre », à Gouillons, pour 20 livres chartraines. Jeanne, aïeule de Marie, abandonne son douaire ; Joibert, oncle de Marie, et Marie, sa tante, sur l'ordre de son mari Thomas, renoncent à leurs droits éventuels sur le terrain vendu.
Officialis curie
Raoul de Pacy, bourgeois de Paris, et sa femme Sédile, prennent, au cens de cent sols parisis, du Prieur de Saint-Martin, une maison contiguë à la leur, près l'église de La Madeleine à Paris, qui fut à feu Robert de Goussainville, chanoine de Paris.
U. p. l. i. Officialis curie
Actum
Jean Chrestien reconnaît que feu Simon de Villeron, chevalier, père de sa femme, a, dans ses dernières volontés, légué au prieuré de Mauregard un setier de bon blé d'hiver croissant dans ses terres de Villeron. (Extrait.)
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
Actum
Amauri Durdos, Isabeau sa femme, et Pierre, frère d'Isabeau, déclarent que Raoul,
leur frère, ayant donné le quint de son
O. p. l. i. Officialis curie
Simon
U. p. l. i.
Notum facio quod cum inter me, ex
Et teneor et promitto bona fide divisionem factam et metarum positionem contra
omnes quandiu vixero garantire.
In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi.
Actum
Frère Barthélemi, prieur de Notre-Dame de Gournay, amortit à Robert, curé de Saint-Arnoul de Gournay, quatre arpents un quart de pré et trois quartiers de vigne vers Chenay, et un arpent de pré vers Cloyes, qui appartinrent à Isabeau Brandelle, moyennant dix sols de cens au lieu de 4 sols 9 deniers.
U. p. l. i.
ororor
André Le Jeune, bailli du Roi en France, règle, selon la coutume, un différend entre Saint-Nicolas près Senlis et Pierre d'Apremont, chevalier, au sujet du tort que le bétail de ce seigneur faisait aux taillis des moines ; les gardes de Pierre devront prêter serment d'observer le règlement arrêté et le Prieur devra être prévenu des mutations dans leur personnel. Ont collaboré à cet accord : Pierre et Jean Choisel, frères ; Guillaume des Vignes, Gérard de Chaumontel, Colard de Vineuil, Jean de Champagne, chevaliers.
Noverint universi quod cum contencio verteretur inter priorem
Et si vero non recoussa fuerint, nichilominus dicto priori emendabit ; et
quotiencumque dictus
Hiis autem pactionibus interfuerunt
In cujus rei testimonium presentes litteras sigilli nostri impressione fecimus
communiri.
Guillaume
U. p. l. i.
Si vero a predictis fratribus vel eorum successoribus sive eorumdem
partionariis, — — in pr. justicia — — aliquis in forefacto deprehensus fuerit
sive captus, et bona ejus, occasione forefacti, occupata fuerint vel saisita,
postquam — — a Priorie
Si aliquis contra aliquem de — — terra communi, in aliqua
Et si duellum fieri contingeret, similiter fieret Parisius in curia Sancti ; et
de emendis vel emolumentis qui occasione gagiorum — — vel duelli provenient,
Prior — — haberet medietatem.
— — Prior
De predictis firmiter observandis dicti fratres et
Actum
Simon de Vau-Grignon et Marie, sa femme, vendent à Mathieu Boniface, bourgeois de Paris, cinq muids de vin blanc de mère goutte à la mesure de Saint-Cloud pour les vendanges, sur le Clos Sire Evêque, à Saint-Cloud.
O. p. l. i. Officialis curie
— —
Simon, abbé de Saint-Germain-des-Prés, s'accorde avec Saint-Martin-des-Champs
pour l'abolition réciproque, dans les
Universis ad quos presentes littere pervenerint,
Notum facimus quod, cum talis esset consuetudo in villis de
Prefati vero Prior et conventus
In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras eisdem — — sigillorum
nostrorum munimine concessimus roboratas.
Pentecôte, veuve de Jean de Saint-Martin, reconnaît que son mari a donné à Saint-Martin-des-Champs la moitié d'une maison rue « en Qui qu'en poit « et lègue l'autre moitié au monastère.
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
Actum
Jean et, Pierre de Villiers-sur-Marne, écuyers, frères, vendent à Saint-Martin dix arpents de terre avec haie, à Noisy-le-Grand, près le bois de la Forestelle.
O. p. l. i. Officialis curie
— —
Etienne de Marolles et Pernelle, sa femme, prennent à cens pour 16 sols parisis par an, payables aux quatre termes accoutumés à Paris, la maison qui fut à maître Renaud, clerc, en la rue feu Garnier de Saint-Lazare.
U. p. l. i. Officialis curie
Le prieur Evrard autorise les Bonshommes de Vincennes, de l'ordre de Grandmont, à acquérir jusqu'à huit arpents de vigne en mainmorte dans la censive de Saint-Martin à Clamart, sous condition de doubler l'ancien cens, et constate que le couvent de Livry renonce, en faveur de ces religieux, à six arpents de vigne dans cette paroisse, que lui avait légués maître Hélie, chanoine de Troyes, après les avoir donnés d'abord aux Grandmontains.
Littere regie de donatione fontane et conductorum, facta per dictum Theobaldum Divitis.
U. p. l. i. frater L. humilis prior
Actum
Deux frères de Grandmont, Roger et Etienne, au nom de leur maison de Vincennes, reconnaissent tenir à cens de Saint-Martin six arpents de vigne à Clamart, payant six sols de cens et douze deniers de garde.
O. p. l. i. Officialis curie
mo tercio
Thomas, abbé d'Hermières, et sa communauté concèdent à André Le Chenevacier, bourgeois de Paris, une maison hors la porte des murs de Paris, par ou l'on va à Saint-Martin-des-Champs, que feu Haouïse la Bourgeoise avait donnée à leur prieuré de La Trinité de Paris.
Raoul Fournier et Orangée, sa femme, vendent à Ives le Breton, sergent du comte de Boulogne, pour neuf livres parisis, 20 sols de croît de cens sur la maison du Four neuf à Paris, sur la Chaussée, en la censive de l'évêque de Térouanne [Adam de Montreuil] dite « la Terre sans censive « ; cette maison est déjà chargée de sept livres de croît de cens envers Dreux Point l'Asne.
O. p. l. i. Officialis curie
— —
Enquête faite à la requête de l'abbé de Cluny sur le revenu de toutes les cures du diocèse de Paris, dont le patronage appartient à son ordre. Les dépositions des titulaires sont reçues sous la foi du serment par le délégué des commissaires apostoliques.
Cette enquête présente un intérêt considérable pour l'histoire économique et religieuse de l'Ile-de-France. Elle donne, au temps de saint Louis, l'échelle relative des produits cultuels, en fonction de la densité de la population et de sa richesse. Nous croyons devoir la résumer en un tableau dressé par ordre alphabétique des cures, de leurs desservants et des produits déclarés.
O. p. l. i. Officialis curie
Notum facimus quod, cum
Juravit enim
De quarum ecclesiarum proventibus et redditibus dictus
Cui finationi et solutioni rectores predicti consenserunt — —
Adam [de Chambly], évêque de Senlis, constate qu'Aélis, dame de Chantilly, qui disait avoir droit de pâture dans le bois du Défais, appartenant à Saint-Nicolas de Senlis, que ce bois fût coupé ou non, a reconnu que ce droit ne s'exerce que pendant les quatre années consécutives qui suivent la coupe. Elle promet que cet accord sera tenu tant que ses fils seront sous sa tutelle.
Notum facimus quod, cum
Actum
Guillaume
Si vero aliqui proventus ibidem fuerint, tam in pane quam vino, argento et
auro, et candelis, et aliis rebus qui
Item si, successu temporis, capellaniam contingat institui — — vel benefitium —
— presbitero qui ibidem deserviat assignari, collatio ipsius capellanie sive
benefitii — — conventui
Actum
Frère Evrard, prieur de Saint-Martin, afferme pour 15 sols par an une vigne vers le Pré Saint-Gervais à Jean Gourri, à charge de la rendre en aussi bon état qu'il la prend.
O. p. l. i.
Pierre III [de Cuissy], évêque de Meaux, notifie un échange de bois à Annet-sur-Marne entre Saint-Martin-des-Champs et Gilles de Sucy-en-Brie, écuyer, et Jeanne sa femme, du diocèse de Sens.
— — Quod Prior et conventus — — possideant totum nemus — —
Actum
Etienne de Douai et Jeanne sa femme, Anseaume de Bourg-la-Reine et Pernelle sa femme, possédant par moitié en indivis une « courtille « derrière le Temple, devant « la Pissotte Saint-Martin », et une vigne y touchant, en la censive Notre-Dame de Paris, sur lesquelles Marguerite, mère de ces deux femmes, perçoit une rente viagère de 8 livres, Anseaume et sa femme cèdent leur part à leur beau-frère moyennant cent sols de croît de cens sur ces immeubles.
O. p. l. i. Officialis curie
Pierre de Maffliers, prêtre, frère de Michel de Maffliers, clerc, approuve la donation antérieure par sa sœur Pentecôte à Saint-Martin-des-Champs, de sa maison à Paris, rue Qui qu'en poit [en juin 1243].
U. p. l. i. Officialis curie
Actum
Guillaume
O. p. l. i.
Notum facimus quod, cum esset contentio inter religiosos viros Priorem et
conventum
Dicti vero Prior et conventus
Unde dicti Prior et conventus petebant et dicebant pred. metas debere remanere
sicut posite fuerant.
Tandem pro bono pacis, et de bonorum virorum consilio, in presentia dilecti et
fidelis
Jean, autrefois curé de Méru, reconnaît que feue Eudeline de Vitry, sa mère, a légué à Saint-Martin une pièce de terre près l'Orme de Vitry, et donne son assentiment.
O. p. l. i. Officialis curie
Quam donationem — — acceptavit — —
Baudoin, seigneur de Ligny-sur-Canche, du consentement de sa femme Marie et de
son fils et héritier Guillaume, concède au
Actum
Le prieur de Saint-Nicolas-lès-Senlis amortit, sous réserve d'un cens de 33 deniers parisis et d'un chapon, une maison acquise par le Chapitre de Senlis et située dans la censive des moines, entre la maison de Barthélemi le Coutelier et celle de feu Martin le Tanneur.
Prior
Noveritis quod nos ex affectu speciali quem ad ecclesiam
In cujus rei testimonium, presentes litteras dictis Decano et capitulo
tradidimus sigillo nostro munitas.
Actum
Guillaume le Closier et sa famille vendent à Etienne Mathieu, pour cent sols parisis, dix sols six deniers de croît de cens rue de Frepellon et donnent en garantie un demi-arpent de vigne en Beauchamp à la Courtille, dans la censive commune de Saint-Lazare et de Notre-Dame de Paris ; ils se portent fort de la ratification de leurs autres fils mineurs lorsqu'ils atteindront l'âge légal.
O. p. l. i. Officialis curie
— —
Baudoin de Celles, Jean Blondel et Pierre de Celles, écuyers, approuvent le don fait à Saint-Martin-des-Champs par feue Eudeline, veuve d'Enard de Clichy, de deux arpents et demi à Vitry au Grand-Champs, dans leur censive.
O. p. l. i. Officialis curie
orAsseruit enim d.
Quam donationem — — dicti
Robert [de Gressonsacq], évêque de Beauvais, notifie que Raoul, curé de Frouville, a acheté de Raoul de la Ruelle, hôte du prieur de l'Isle-Adam, une pièce de terre à Frouville, près sa maison curiale, dans l'intérêt de son presbytère.
Priori de
Barthélemi, prieur de Gournay-sur-Marne, meurt dans l'exercice de sa charge et est inhumé à Saint-Martin-des-Champs.
Prioris
Deinde pro circuitu ipsius tumuli, sequentes versus leguntur :
Oret quisque Deum quod solvet
Qui jacet hic, morum fulsit virtute bonorum.
Ad bona vir solitus, vir providus atque peritus,
Prudens, pacificus, humilis fuit, atque pudicus.
Mors vitam dat ei, mediata nocte diei
Frère Pierre, prieur de Gournay, pour que le service divin soit mieux célébré, ordonne, avec l'agrément de tout le couvent, que, sur tout l'ensemble des revenus du monastère provenant d'acquisitions, de legs ou d'aumônes, il soit prélevé seize livres parisis affectés à 72 pitances par an.
— —
Dictas vero
Concessimus quod ipse conventus redditus pitanciarum suarum, exceptis illis
quas pro tempore possidebant, et exceptis dictis
Vente à Saint-Martin, pour 16 livres parisis, par « Guillelmus de
Derenciaco, cementarius, et Matildis ejus uxor », de 10
s. p. de cens sur une maison à Paris in vico Joculatorum, que
percevaient « Matheus Carpentarius et Aalipdis, ejus uxor, filii dictorum G. et M.
« — » quos decem sol. G. et M. dederunt... eisdem Matheo
et Aalipdi — — quando dictus Matheus dictam Aalipdim duxit in uxorem ».
Devant frère Evrard prieur, frère Ascelin sous-prieur, frère Guillaume Palé secrétain, frères Simon et Adam chapelains du Prieur, et les chevaliers sire Geofroi du Nesle, sire Henri de Gretz, neveu du Prieur, et devant Philippe, curé de Saint-Pierre de Choisy-en-Brie, maître Guillaume curé de Gournay, Clément sergent du Prieur, Jacquelin maire de Saint-Martin et maître Nicolas, charpentier, un habitant de Choisy-en-Brie se reconnaît homme de corps de Saint-Martin.
Hoc autem juramentum factum est apud
Similiter et presentibus his militibus : domino
Maître Gautier de Château-Thierry, chanoine de Paris, proviseur de l'hôpital des Pauvres Écoliers de Saint-Honoré, reconnaît que feu maître Etienne Berout, jadis doyen de Saint-Germain-l'Auxerrois, a légué aux Ecoliers six livres de rente sur des maisons en la Corroyerie, en la censive de Saint-Martin, pour lesquelles l'hôpital acquittera chaque année douze sous de chef-cens devant la porte Saint-Merri. (Extrait.)
U. p. l. i. Officialis curie
Asseruit etiam quod dictus Hospitalis tenetur solvere — — conventui
Frère Evrard, prieur, accorde à un ancien sergent de Saint-Martin, pour lui et ses hoirs, au chef-cens de 5 sols parisis, la maison de feu Guillaume, maire de Saint-Martin, en la rue du Cimetière. (Extrait.)
O. p. l. i.
Renaud Le Cointe, prévôt de Paris, constate que, moyennant 140 livres tournois, le prieur de Gournay-sur-Marne a obtenu la renonciation de la communauté des habitants de Torcy à faire pâturer leurs chevaux trois ans après la coupe, et tout bétail quelconque après cinq ans, dans la forêt de Boulay ; les habitants ne pourront être mis en cause en cas de revendications éventuelles soulevées soit par l'abbé des Fossés, pour sa maison de Torcy, soit par les chevaliers ou le curé du lieu.
U. p. l. i.
Notum facimus quod, cum inter viros religiosos Priorem et conventum
Ipse autem Prior, de caritate ecclesie sue, seu de mera gratia, pro bono pacis,
— — universitati septies
Nicolas de Langres, bourgeois de Paris, reçoit des moines, pour 45 sols de croît de cens, une maison rue Saint-Martin, près celle de Guillaume d'Ailly. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis curie
Guillaume
Notum facimus quod, in nostra presentia constituti,
Recognoverunt etiam dicti
Thibaud
O. p. l. i.
Cum inter — — conventum
Guillaume
Ex parte religiosorum virorum abbatis et conventus
Et in signum mandati nostri exequati presentes litteras cum appositione sigilli
nostri reddite sigillatas.
Raoul de Montlignon et sa femme Hersend cèdent, pour 20 sols parisis, 18 deniers de croît de cens à Aleaume de Luzarches sur leur maison, rue de la Plâtrière à Paris.
O. p. l. i. Officialis curie
Jean de Charny, chevalier, et Dreux, son neveu, s'engagent à acquitter, à titre de tensement, une rente annuelle d'une mine d'avoine, à la mesure de Survilliers, pour s'exonérer d'une redevance réclamée par Saint-Martin. (Extrait.)
U. p. l. i. Officialis curie —
Guillaume
U. p. l. i.
Universitati vestre sit
Placuit etiam inter dictas partes quod divisio olim facta inter eos de
hereditate quondam
De qua pena solvenda dedit eisdem
Et de ipsa pena solvenda
— — Insuper
Actum
Simon, prieur de Domont, échange diverses redevances contre un muid de blé de rente avec sire Réri de Mareil en France, chevalier. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis curie
Jean de Saulx et sa femme Tifaine reçoivent de Saint-Martin,
O. p. l. i. Officialis archidiaconi
Actum
Guillaume de Milly et sa femme Isabeau, possédant une moitié de maison à Glatigny, au chevet de Saint-Denis de la Châtre, près celle de Guillaume Aux-Patins, la grèvent d'une rente de dix sols au profit de Nicolas du Val, bourgeois de Paris. (Extrait.)
Officialis curie
Aleaume de Luzarches et sa femme Emeline vendent pour 4 livres parisis, à Saint-Martin, 8 sols de croît de cens sur une maison à la Plâtrière, en s'engageant à verser 15 sols tournois de dédit, en cas de résiliation ou d'inexécution du contrat pour une cause quelconque. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis archidiaconi
Actum
mo septimo
Etienne, abbé de Chaage, s'accorde avec le prieur de Saint-Martin-sous-Crécy au sujet d'une hôtise qui fut à Priou de la Chapelle. (Extrait.)
O. p. l. i.
Actum
Philippe Omont et sa femme Aceline vendent, pour 70 sols parisis, 6 sols de rente sur leur maison rue de Ferpelion. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis curie
Jean de Beaumont, chambrier de France, et sa femme Isabeau la Bouteillère reconnaissent que leurs devanciers ont aumôné à Notre-Dame de Gournay neuf livres sur leur péage et approuvent ces libéralités. (Extrait.)
U. p. l. i.
Notum facimus quod nos elemosinam quam predecessores nostri ecclesie
Les chevaliers Pierre Boulie de Chelles et Thomas Dariole de Torcy, et leurs femmes, Geneviève et Mahaud, renoncent à leurs droits de pacage dans le bois de Boulay.
O. p. l. i. Officialis curie
Notum facimus quod coram nobis constituti
Pierre
U. p. l. i.
Résiliation d'échanges passés entre le prieur de Gournay-sur-Marne et le chevalier Guillaume de Villeflix, le prieur de Saint-Martin-des-Champs n'en voulant pas tenir compte. (Extrait.)
U. p. l. i.
Noverint universi quod cum nos, ex
Actum
Hugues
N. u. v. quod ego et heredes mei tenemur ecclesie
Actum
En présence du prieur Evrard, du sous-prieur Thomas, du secrétain Jean, de Pierre prieur de Gournay, de Thibaud chapelain du Prieur, et autres, Renaud Charpentier, de Sainte-Gemme, se reconnaît homme de corps de l'église Saint-Martin.
Huic autem recognitioni interfuerunt
Hugues de Lormaison, chanoine et official de Beauvais, en reconnaissance de la
concession à vie que les moines de Saint-Martin lui ont faite d'une vigne à Méru,
s'engage à obtenir l'amortissement
O. p. l. i.
Actum
Maître Hugues de Chevreuse, chanoine de Paris, ayant acquis, dans les plains de Clamart, un arpent de vigne de Guillaume curé de Saint-Marceau de Paris, s'engage à acquitter le cens dû à Saint-Martin.
O. p. l. i. Officialis curie
Quod autem audivimus, hoc testamur salvo jure alieno.
Dreux Fromentin et Marguerite sa femme vendent à Etienne Mathieu, sergent du Roi, pour 7 livres et demi tournois, deux arpents et demi de terre à la Glaisière de Roissy.
U. p. l. i. Offïcialis curie
Notum facimus quod in nostra presentia constituti
Guillaume de Villeflix, chevalier, achète de Maurice et Guillaume de Berchères et de Chrétienne, femme de Jean Le Cointe, un bien entre Noisy-le-Grand et Ozoir-la-Ferrière, en la censive des enfants de Guillaume de La Glaisière, Jeannet et son frère.
Vente, devant l'official de Paris, « domno Guillelmo de
Villafluis
militi ", par » Johannes dictus le Cointe,
Mauricius de Bercheriis, et Guillelmus de Beucheriis et Xristiana uxorJohanneti et ejus fratris, liberorum Guillelmi de Glesaria militis ad sex denarios quodlibet arpentum ».
Isabeau de Corbeil ayant donné aux Mathurins de Paris une vigne à Roinville, en la censive de Saint-Martin-des-Champs, le monastère approuve le don.
U. p. l. i. Minister et fratres
Noveritis quod cum
Autre texte du même acte constatant l'amortissement accordé par Saint-Martin aux Mathurins.
Noveritis quod cum
Vente à Nicolas Arrode, bourgeois de Paris, et Alips, sa femme, de biens à la Villeneuve-le-Roi par Jean Héron, écuyer, et sa famille. Gui de Ver, Adam Héron, Jean de Viry, Adam de Vitry, chevaliers, en sont garants. (Extrait.)
U. p. l. i.
Item — — percipiebant octavam partem in portu et charreria de
Frère Evrard, prieur de Saint-Martin, concède à Guibert du Châtelet et à sa femme Gile, au cens de 12 sols, une maison rue du Temple, à Paris. (Extrait.)
U. p. l. i.
Raoul Le Bouteiller de Senlis lègue à Saint-Nicolas de Senlis ses droits de gruerie sur le Bois Giraud.
O. p. l. i.
Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, pres. litteras sigilli mei
impressione signavi.
L'official de Pierre, archidiacre de Paris, devenu juge, par suite de la mort de l'archidiacre Geofroi, d'un différend entre le Chapitre de Saint-Honoré et l'écuyer Henri de Saint-Remy, déboute celui-ci de son opposition à la vente consentie aux chanoines, dix ans auparavant, par Jean de Moustier, du Vieux Corbeil, chevalier, et sa femme Béatrice, d'une part de dîme à Noisy-le-Grand et Villiers-sur-Marne.
Proponentibus in jure, Cantore et Capitulo
Item dicunt quod pred.
Item, quod censura qua convenerit, compellatur.
Lite — — ad nos, ex morte dicti Archidiaconi delata, testibus — productis, — —
nos, per diffinitivam sententiam, condempnamus dictum
Etienne Ruchet et sa femme Isabeau vendent un pré, sous la Nove, aux moines de Gournay-sar-Marne. (Extrait.)
U. p. l. i. Officialis curie
Thomas de Romainville se reconnaît homme de corps de Saint-Martin et promet de payer cent sols pour la main-morte de sa femme, native de Villejuif, depuis peu décédée. Présents : le prieur Evrard, Philippe chambrier, Jean secrétain, Thomas hôtelier, Roland sous-chambrier, Robert Briquet prieur de Choisy ; Pierre, de Domont ; Simon Blanctoupet, de Gassicourt ; Thomas, d'Annet ; Thibaud chapelain du Prieur ; Jacquelin maire de Saint-Martin, Jean maire de Noisy, dans le petit parloir, près la porte du milieu par où l'on se rend à l'auditoire.
Promisit etiam quod de manu mortua uxoris sue nuper defuncte, que oriunda
fuerat de
Recognitioni predicte et aliis predictis presentes fuerunt : pred.
Hec facta fuerunt et dicta apud
Martin, moine de St-Martin-des-Champs, fait abbé de Lagny, puis [en 1236] de St-Vaast d'Arras, meurt [le 15 mai 1250] en laissant à son ancien monastère de riches ornements sacerdotaux et le capital d'une rente de quinze livres pour fournir aux moines des tuniques, l'année où on ne renouvelle pas leurs pelisses.
Dedit etiam denarios de quibus prior
Nominatur M. abbas
Inter plurima, quæ a summis Pontificibus obtinuit diplomata, quibus bonorum,
jurium et privilegiorum conservationi prospectum est, illud insigne est
Innocentii
At brevi tempore his honoribus frui licuit
Jean
U. p. l. i. frater I. abbas
Guillaume de Groslay et sa femme Alips vendent une vigne à Gournay-sur-Marne au prieuré de ce lieu. (Extrait.)
Officialis curie Parisiensis — —
mo
Isabeau Fourré vend à Jean Arrode, fils de Nicolas, et à sa femme Marie, pour un capital de 10 livres, 18 sols de croît de cens sur sa maison, rue Houdebour-la-Tréfilière, en la censive de Saint-Lazare. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis curie
p. annui census — —
Ventes successives de deux parts de maison par
U. p. l. i. Officialis curie
mo
Ventes successives de deux parts de maison par Adam Le Châtelain de Villeneuve-le-Roi, à Nicolas Arrode, bourgeois de Paris, dans la censive d'Adam à La Villeneuve. (Extrait.)
U. p. l. i. Officialis curie
Jean de Lugny, écuyer, et noble dame Héloïs, sa femme, consentent à une vente faite treize ans auparavant durant la minorité de Jean, par sa mère Marie, au prieuré de Gournay-sur-Marne.
Officialis curie Parisiensis —
Guillaume Le Sourd des Champs, écuyer, fils de Jean Le Roux, chevalier, reconnaît, ainsi que damoiselle Marie sa femme, la concession accordée par son père au prieuré de Gournay-sur-Marne pour 12 setiers de seigle et 6 d'orge d'amodiation annuelle, des terres et prés sis entre le marchet Clovis et les vignes de Chenay, mouvant du chevalier Guillaume Barbe ; mais, ayant refusé d'en faire hommage audit Barbe lors de la mort de son père, ce seigneur interdit aux moines l'exploitation des biens qui restèrent incultes deux années et plus ; les moines réclamant pour le dommage souffert, Le Sourd leur promet sa garantie envers et contre tous, aux us et coutumes de France.
Officialis curie Parisiensis — —
Pierre, prieur de Gournay-sur-Marne, abandonne à ses moines une pièce de saussaie touchant au dortoir du couvent, jusqu'au rivage de la Marne, pour y creuser un vivier.
U. p. l. i.
Notum facimus quod nos dilectis fratribus nostris p. et
f. scil. conventui ecclesie nostre ut devote in Domini servitio
perseverent, concessimus totum salicetum nostrum et quidquid in pecia ejusdem
saliceti usque ad aquam circumquaque morantem continetur, quod est extra muros
versus
Item dedimus eis
Nicolas Arrode fait planter des vignes à La Villeneuve-le-Roi et institue un contrat de métayage. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis curie
mo primo
Sire Raoul de Courtry, chevalier, vend à Jean de Villeflix, écuyer, pour 30 livres, trois arpents et demi de pré à Gournay, en la censive de feu Mathieu du Buisson, chevalier. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis curie
Vente par Jean Menier et Alis, sa femme, d'un pré au prieuré de Gournay. (Extrait.)
O. p. l. i. Officialis curie
Neuf habitants de Charonne réclamant la propriété d'une vigne que revendiquait le prieuré de Saint-Martin, declarent s'en remettre à l'arbitrage du prieur Evrard lui-même. (Extrait.)
Officialis archidiaconi
Les mêmes personnages (dont plusieurs ont changé de surnom) reçoivent des moines huit livres tournois et abandonnent leurs droits sur la vigne disputée. (Extrait.)
Officialis archidiaconi
Actum
Pernelle, veuve d'Evrard de Romainville, vend à Saint-Martin un cens de 20 sols, payable aux quatre termes usités à Paris, sur une maison rue du Temple, pour onze livres parisis. Jeanne, veuve d'Étienne Mathieu, se constitue garante. (Extrait.)
U. p. l. i. Officialis curie
Gui de Bazainville, précepteur de la milice du Temple en France, pour mettre fin à une difficulté entre le précepteur de Paris et le prieuré de Saint-Martin au sujet d'une vigne à Tour [Saint-Prix], amortit cette vigne, moyennant un cens annuel de 9 deniers parisis, eu égard à l'affection et antique familiarité qui unit leurs deux ordres.
O. p. l. i. frater
Notum facimus quod cum contencio mota esset inter nos et preceptorem domus
militie Templi
Frère Philippe, chambrier de Saint-Martin, constate la vente par Ermeneud, veuve de Girard le Coutelier, à Raoul de Saint-Martin, clerc, de six sols de croît de cens sur une maison rue de la Plâtrière, à Paris, moyennant 65 sols.
U. p. l. i.
— —
Actum
Frère Evrard, prieur de Saint-Martin, se rend au Conseil du Roi, où la reine Blanche de Castille se trouve, pour défendre les droits de son monastère contre les prévôts de Paris qui avaient en main l'affaire du meurtre du chevalier Guillaume de Carnetin,imputé à des habitants d'Annet-sur-Marne. Conformément aux précédents invoqués, le Conseil dessaisit la justice civile.
Erant consiliarii predicti in logiis domus regie, juxta
Proposuit idem Prior conquerendo de prepositis
Dicebant autem dicti prepositi justiciam hujusmodi ad Dominum Regem
pertinere.
Prior vero e contrario asserebat totam magnam justiciam in villa et territorio
de
Dicebat etiam se et predecessores suos hujusmodi justiciis usos fuisse, a
multis temporibus retroactis.
Preterea dicebat super hujusmodi justicia inter dominum regem
Predictus vero Rex super pred. justicia, inquisitionem apud
Predictus vero Dominus rex, inquisitione predicta diligenter inspecta et
intellecta, habito tractatu cum consiliariis suis,
Hec sunt nomina consiliariorum Domini regis qui proposita audierunt, et
pronuntiationi predicte interfuerunt, videlicet
Hii interfuerunt cum Priore :
Mathieu, tiers-prieur, et Jacques, maire de Saint-Martin, réunis au parloir avec de nombreux moines, réconcilient Richard Cochet, de Bonnelles, avec les héritiers d'un homme assassiné dont on lui imputait le meurtre.
Et ad hoc faciendum interfuerunt presentes ;
Frère Evrard, prieur de Saint-Martin, présente au Conseil du roi le diplôme de
Louis
Et ideo petebat ab eisdem, secundum tenorem privilegii supradicti, sibi reddi
Predicti vero consiliarii, dicto privilegio diligenter inspecto, et sedentes
pro tribunali, pronuntiaverunt dictos hospites esse reddendos priori
Hec autem sunt nomina predictorum consiliariorum
Hec sunt nomina militum et baillivorum qui presentes fuerunt :
Hii fuerunt presentes cum priore :
Acensement par « Symon dictus le Coquierre,
Guillelmo Anglico le Faucheur et Avicie
ejus uxori », pour 12 sols parisis de rente, d'une maison à Paris « in vico
Pavee ».
Sire Gautier de Gournay, chevalier, et noble dame Denise, sa femme, renoncent à toute prétention à des droits d'usage, en raison de leur domaine de Torcy, sur les bois de Boulay, situés sur Noisiel, appartenant aux moines.
U. p. l. i. Officialis curie
Tandem — — recognoscerunt se nullum jus habere in nemoribus supradictis, et
remiserunt et quitaverunt — — dictis Priori et conventui quidquid juris
habebant, vel habere poterant — —
Sire Jean de Torcy, chevalier, dame Emeline, sa femme, Guillaume de Chelles, écuyer, et Emeline, sa femme, renoncent pareillement à leurs prétentions sur l'usage de ce bois (Extrait.)
U. p. l. i. Officialis curie
L'official de l'archidiacre Pierre enregistre une vente de terre à Clamart.
O. p. l. i.
Notum facimus quod coram Nobis constituta
Raoul de Clacy, chevalier, rappelle un don de sa mère Agnès, une libéralité personnelle remontant à 1216 et un legs de sa femme Pernelle, et règle l'accomplissement de ces dispositions d'accord avec les moines.
O. p. l. i. Officialis curie
Item asseruit — — quod ipse dedit et concessit eidem conventui
Asseruit etiam idem miles quod dicti Religiosi dictam terram redigerunt in
pratum, et quictavit idem miles coram nobis, specialiter et expresse, dictis
religiosis dictum pratum, sive dicta
Actum
Guillaume, abbé de Saint-Denis, constitue le prieur de Domont et l'Infirmier de son monastère comme arbitres dans ses difficultés avec Saint-Martin-des-Champs au sujet des dîmes de Saint-Brice.
U. p. l. i.
Notum facimus quod cum contentio esset inter nos ex
mo tercio
Renaud III [de Corbeil], évêque de Paris, termine par un arbitrage tous les différends entre le Chapitre de Saint-Honoré et le prieuré de Saint-Martin concernant les dîmes de Noisy-le-Grand. (Extrait.)
U. p. l. i.
Notum facimus quod, cum dudum esset contentio inter religiosos viros Priorem et
conventum
Raoul Camus, clerc, et Basle, sa femme, vendent à Saint-Martin une rente sur une maison près le cimetière Saint-Nicolas.
O. p. l. i. Officialis archidiaconi
mo tercio
Renaud
«
Echange de terres à Louvres en Parisis par Evroin de l'Aitre et sa femme Erembour, avec le Prieuré.
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
Jean Camus cède une moitié de maison et donne caution sur une vigne voisine de celle de Nicolas Quatre-Solz et du pressoir de sire Jean de Beaumont, et sur une autre vigne au-dessus de la Plâtrière, près du Gibet.
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
p. — — medietatem cujusdam domus in vico qui vocatur vicus juxta
Cimiterium
mo quarto
Alexandre de Noisy et sa femme Sabine vendent, pour 70 sols parisis, 8 sols de croît de cens rue du Temple, à Bertaud, sergent du chambrier de Saint-Martin.
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
mo quarto
Renaud
Notum facimus quod in nostra presentia constituti
Prefati vero Prior et conventus, non immemores beneficii supradicti,
concesserunt eisdem, sicut ipse Prior confessus fuit coram nobis, quamdiu ipsi
vixerint, constante matrimonio inter ipsos, singulis ebdomadis,
Insuper tenetur prefatus Prior, ut asserit, annuatim pedissece ipsorum, de mercede
satisfacere competenter.
Altero autem ipsarum sublato de medio, reliquus superstes in fratrem et conversum, seu
conversam, a Priore et conventu recipietur — — In cujus rei testimonium etc.
— —
Actum
Jean de Champigny, clerc, renonce, moyennant 40 sols parisis, que lui verse le chapelain Guillaume, à ses revendications sur une vigne appartenant à la chapellenie Saint-Jean et Jacques de Champigny, qu'il soutenait lui appartenir, de la succession de sa mère.
O. p. l. i. Officialis curie
— — Pro hac quittatione — — recognovit se — recepisse a dicto capellano,
— —
Jean, batteur d'or, et sa femme Emeline vendent pour 60 sols un chef cens sur une maison à Paris, rue Ferpeillon, en la censive Saint-Martin, montant à 8 sols payables aux trois termes de Pâques, la Saint-Jean et la Saint-Remi.
O. p. l. i. Officialis curie
Jean de Malaure, bourgeois de Gournay-sur-Marne, et Hélouis sa femme font un échange de vignes avec le prieuré de Gournay.
U. p. l. i. Officialis curie
Prioris et conventus, de
mo
quarto
Philippe de Louvres, clerc, vend à Saint-Martin, pour 4 livres parisis de rente viagère, deux setiers de blé dans la grange du prieur de Louvres-en-Parisis, dépendant d'une dîme dans la censive de Gui d'Orville, chevalier, que lui avait léguée feu Robert, curé de Cressonsacq.
O. p. l. i. Officialis curie
Quos
— —
mo quinto
Frère Robert, abbé de Saint-Victor, transige avec Saint-Martin au sujet du cens d'une maison dans la cité de Paris, rue de la Vieille Juiverie des Boulangers, habitée par Guillaume Alépée, tenant à celle de Renaud Hochebran et suivant les coutumes de la cité de Paris.
O. p. l. i.
Actum
Maître Landri, doyen de la chrétienté de Chambly, notifie que Roger dit le Prévôt, de l'Isle-Adam, et Tifaine, sa femme, donnent à Notre-Dame de l'Isle-Adam quatre arpents de terre à Parmain, et autres biens.
Omnibus hæc visuris, magister
Notum facimus quod in nostra presentia constituti
or
Guillaume de Vernon, chevalier, autorise les moines de Saint-Martin à percevoir dans sa censive de Gouvieux vingt sols de rente qui leur a légués sa sœur Elisabeth, dame de Plailly, dont il est l'héritier.
Noverint u. t. p. q. f. quod
In cujus rei testimonium et munimen, pres. litteris sigillum meum apponere
dignum duxi.
Actum
Robert d'Arbrissel et Houdiard, sa femme, vendent à Hue Tisserand, pour onze sols tournois, un demi-arpent de terre à Boulonville, aux us et coutumes du pays.
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
Guillaume de Souvigny et Marguerite de Mauregard sa femme, reçoivent de Saint-Martin, à charge de 15 sols de croît de cens, une maison rue du Temple, hors les murs du roi, à l'opposite des murs de la Couture de la Milice du Temple.
U. p. l. i. Officialis curie
mo sexto
Gilbert de Fosses, et Milsend, sa femme, recevant de Saint-Martin 46 sols de croît de cens, pour deux maisons, à Paris, rue du Temple, qui furent à Roger Bellebouche, s'engagent à y employer cent sols en amélioration dans les quatre ans.
U. p. l. i. Officialis curie
Raoul d'Eaubonne, propriétaire d'une place à Paris, rue Garnier de Saint-Lazare, touchant au jardin de maître Henri, médecin, en concède deux toises à Nicolas le Botenier, pour 5 sols et demi de croît de cens, à charge d'y employer au moins 20 sols en améliorations d'ici la Saint-Jean prochaine.
O. p. l. i. Officialis archidiaconi
mo sexto
Guillaume de Milly et Isabeau sa femme, possesseurs de la moitié d'une maison à Paris, près Saint-Denis de la Châtre, vendent à Saint-Martin 4 sols de croît de cens sur cet immeuble.
Officialis curie
Le roi Louis
Qua inquesta diligenter inspecta a consiliariis predictis, et judicata coram
Domino rege, pronunciari fecit Dominus rex per
Presentibus venerabilibus viris,
Prepositi
Voici les identifications proposées :
Mardilly, éc. Evry-les-Châteaux, ca. Brie Comte Robert, ar. Melun.
Limoges-Fourches, même canton.
Livry, Maincy, Pringy, ca. Melun.
Ailly, éc. Sivry-Courtry, ca. Le Châtelet-en-Brie, ar. Melun.
Chennevières-sur-Marne, ca. Boissy-Saint-Léger, ar. Corbeil.
Mémorant, éc. Perthes-en-Gâtinais, ca. Melun.
Noisement, éc. Savigny-le-Temple, ca. Meulun.
Nonville, ca. Nemours, ar. Fontainebleau.
La Grange, Le Mesnil, éc. Grisy-Suisnes, ca. Brie-Comte-Robert, ar. Melun.
Andrezel, Bailly-Carrois, ca. Mormant, ar. Melun.
Le Jard, Pouilly-le-Fort, écart de Vert-Saint-Denis, ca. Melun.
Chaumes, Solers, ca. Tournan, ar. Melun.
Amponville, ca. La-Chapelle-la-Reine, ar. Fontainebleau.
Champs-sur-Marnes, Chelles, ca. Lagny, ar. Meaux.
Château-Landon, ar. Fontainebleau.
Guillaume Alatache et Béatrice sa femme, Pierre de Sevran et Plaisance sa femme, Ameline fille de Guillaume, vendent pour 12 livres parisis, 20 sous de rente sur une maison rue de la Plâtrière, indivise entre eux.
O. p. l. i. Officialis curie
mo sexto
Jean de Châtillon, comte de Blois et de Chartres, faisant accord avec Saint-Martin, maintient à sa justice six cas réservés : rapt, meurtre, trésor caché, incendie, homicide, larronerie.
U. p. l. i.
Notum facimus quod cum contentio verteretur inter nos — — et Priorem et
conventum
Si id contingat quod delinquentes in pred.
Dicti vero monachi habebunt — — aliam omnimodam justiciam in villis et
territoriis supradictis — —
Actum
mo
sexto
Thibaud de Parmain, chevalier, et Beatrice, sa femme, font avec R., prieur de l'Isle-Adam, un échange de terres.
Item — — dedimus — — monachis — — totum campipartum — — in quodam arpento terre
— — in cultura dicti Prioris.
Actum
Renaud d'Osny, écuyer, se reconnaît débiteur envers Saint-Martin d'une rente d'un muid de blé sur sa dîme du Bellay, et de quatorze setiers d'arrérages de cette rente.
U. p. l. i. Officialis curie
Recognovit eciam dictus
mo septimo
Sire Thibaud de Champagne, chevalier, du consentement de Jeanne sa femme, approuve le legs fait à Saint-Nicolas d'Acy par feu Nicolas Gouvion d'Apremont, chevalier, d'un tensement sur Champagne et Morency, qu'il tenait de lui à foi et hommage, et s'en porte garant envers sire Gaucher de Villiers, chevalier, et tous autres.
U. p. l. i.
Noveritis quod cum bone memorie
Etienne Tatesaveur, bailli de Melun, convoque à ses assises au Jardin royal à Melun les habitants de Mardilly qui réclamaient un droit d'usage dans les bois de Limoges, que les moines ont fait clore depuis trente ans, et déclare cette clôture légitime.
mo septimoBaillivus vero, die jovis precedenti, habito cum militibus Castellanie et
aliquibus burgensibus ville consilio, super inquesta predicta, pronunciavit,
dicta die Veneris, in assisiis in jardino Regis, Priorem
Presentibus
Hec sunt nomina militum qui concordaverunt sententie inqueste predicte
pronuntiande et observande, prout superius est expressum :
Hec sunt nomina laicorum et clericorum :
Voici les identifications proposées :
Mardilly, éc. Evry-les-Châteaux, ca. Brie Comte Robert, ar. Melun.
Limoges-Fourches, même canton.
Livry, Maincy, Pringy, ca. Melun.
Ailly, éc. Sivry-Courtry, ca. Le Châtelet-en-Brie, ar. Melun.
Chennevières-sur-Marne, ca. Boissy-Saint-Léger, ar. Corbeil.
Mémorant, éc. Perthes-en-Gâtinais, ca. Melun.
Noisement, éc. Savigny-le-Temple, ca. Meulun.
Nonville, ca. Nemours, ar. Fontainebleau.
La Grange, Le Mesnil, éc. Grisy-Suisnes, ca. Brie-Comte-Robert, ar. Melun.
Andrezel, Bailly-Carrois, ca. Mormant, ar. Melun.
Le Jard, Pouilly-le-Fort, écart de Vert-Saint-Denis, ca. Melun.
Chaumes, Solers, ca. Tournan, ar. Melun.
Amponville, ca. La-Chapelle-la-Reine, ar. Fontainebleau.
Champs-sur-Marnes, Chelles, ca. Lagny, ar. Meaux.
Château-Landon, ar. Fontainebleau.
Jean Broge, de Champs, et sa femme Emeline vendent à sire Guillaume dit de Villeflix, chevalier, une terre à Bois-Raimond, dépendant du prieuré de Gournay-sur-Marne.
O. p. l. i. Officialis curie
mo
Voici les identifications proposées :
Mardilly, éc. Evry-les-Châteaux, ca. Brie Comte Robert, ar. Melun.
Limoges-Fourches, même canton.
Livry, Maincy, Pringy, ca. Melun.
Ailly, éc. Sivry-Courtry, ca. Le Châtelet-en-Brie, ar. Melun.
Chennevières-sur-Marne, ca. Boissy-Saint-Léger, ar. Corbeil.
Mémorant, éc. Perthes-en-Gâtinais, ca. Melun.
Noisement, éc. Savigny-le-Temple, ca. Meulun.
Nonville, ca. Nemours, ar. Fontainebleau.
La Grange, Le Mesnil, éc. Grisy-Suisnes, ca. Brie-Comte-Robert, ar. Melun.
Andrezel, Bailly-Carrois, ca. Mormant, ar. Melun.
Le Jard, Pouilly-le-Fort, écart de Vert-Saint-Denis, ca. Melun.
Chaumes, Solers, ca. Tournan, ar. Melun.
Amponville, ca. La-Chapelle-la-Reine, ar. Fontainebleau.
Champs-sur-Marnes, Chelles, ca. Lagny, ar. Meaux.
Château-Landon, ar. Fontainebleau.
Roger de Pas, dit de Heugicourt, donne au prieuré de Pas, de concert avec sa femme Emmeline et son fils Barthélemi, certaines terres qu'il tenait du sire de Beaucamp.
U. p. l. i. Officialis
— —
La communauté de Saint-Nicolas de Senlis s'accorde avec le Chapitre, en raison des rapports affectueux qui unissent leurs congrégations, pour régler à l'amiable les questions touchant à l'enclos monastique.
U. p. l. i. Prior et Conventus
Notum facimus quod nos, ob reverentiam et amorem specialem quem habemus erga
dilectos nostros venerabiles viros Decanum et Capitulum
Concesserunt autem nobis iidem Decanus et Capitulum ut juxta dictum murum
appenditium, non tamen nimis altum, cujus tigna in dicto muro ponantur sive
inserantur, edificare, si nobis placuerit, possimus.
Nec nos in dicto muro hostium seu fenestram seu aliquam aperturam habere poterimus.
Et si fortassis
dictus murus corrueret, aut ruinam minaretur, iidem Decanus et Capitulum, cum
indenmitate
nostra, reparare tenerentur.
Quitavimus etiam dictis Decano et Capitulo stabulum sive grangiam cum granariis
et pratello sive jardino dicte domui contigua, prout se proportant, absque
omni onere
redditus alicujus annui sive census.
Iidem autem Decanus et Capitulum, in recuperationem dicte quitationis,
assignaverunt nobis tringenta solidos annui redditus sive census supra domum que fuit
in fundo et
justitia nostra.
Promittentes, etc.
— — In cujus rei testimonium, presentibus litteris sigillo nostro fecimus
communiri.
Hugues de Rueil et Hélouis sa femme vendent à Alexandre Gros-par-mi et Erembour sa femme, pour 40 sols parisis, 4 sols de croît de cens sur une maison rue de la Plâtrière, joignant celle de Pierre Fils-Dieu.
U. p. l. i. Officialis curie
Eudes Popin, Jean Arrode et les frères de maître Baudoin Pidoue, propriétaires chacun du tiers d'une place près la poterne Nicole Vidron, acensent cette place à Renaud de Clamart et Laurence sa femme, pour 20 sols de croît de cens payables aux quatre termes accoutumés à Paris.
U. p. l. i. Officialis curie
— Quam plateam confesse fuerunt partes — — se tradidisse — —
Guérin de Courtry, écuyer, fils de Raoul de Clacy chevalier, confirme le don de deux arpents sur la rivière de Marne, fait au prieuré de Gournay par son père et s'en porte garant contre ses sœurs Alips, mariée à Manessier de Bailly, écuyer, et noble dame Philippe, dite de Courtry, filles dudit Raoul.
Officialis curie
mo septimo
Agnès, veuve de Pierre de la Cuisine, et ses enfants, vendent à Jean Roussel, bourgeois de Paris, six sols de croît de cens sur leur maison de la rue Au Maire.
U. p. l. i. Officialis curie
mo
septimo
Adam [1er de Chambly], évêque de Senlis, désigne deux
arbitres, le coûtre de St-Frambauld et Dreux, maire de la commune de Senlis, au
sujet d'un différend avec les moines de Saint-Martin qui avaient fait abattre par
le maire de Gonesse un four à Survilliers, établi sur le fief de l'évêque.
U. p. l. i.
Simon, chantre de Saint-Frambauld, et Dreux de Montigny, maire de la commune de
Senlis, arbitres choisis par Saint-Martin et par l'Évêque, déclarent que le four
construit dans la censive de feu Jean de Charny chevalier, dans le fief épiscopal
à Survilliers, est licite pour la fabrication des gâteaux appelés « ratiz », mais
non pour la cuisson du pain, et qu'au surplus les hôtes de Charny
U. p. l. i. S. cantor
Diximus etiam quod hospites defuncti
Le roi Louis
Qua inquesta diligenter inspecta, et judicata a pred. consiliariis, pronunciari
fecit Dominus rex per
Presentibus viro venerabili et discreto archidiacono
Die veneris subsequenti, reddita fuit nobis a predictis prepositis saisina
latronis supradicti].
Jean de Civili est omis dans la liste des abbés dressée
d'après le Nécrologe de Joyenval, par M. Dutilleux (Mémoires de la Société historique du Vexin, t.
— Nicosie, capitale de l'île de Chypre.
Jean de Châtillon, comte de Blois et de Chartres, s'accorde avec Saint-Martin des Champs au sujet de droits de justice.
U. p. l. i.
Cession, pour 22 livres parisis, par Jean de Troyes, « Johannes dictus de Trecis, filius defuncti Nicholai dicti de Trecis », de 30 sols de
rente sur une maison voisine de celle de feu Jocelin Cervoisier, rue des
Jongleurs, « in vico Joculatorum, à Guillaume, fils de Jocelin, « Guillelmo dicto
Cervisario, filio dicti defuncti Jocelini ».
Michel de Romainville et Thièce, sa femme, vendent, pour 40 sols parisis, 5 sols de croît de cens sur leur maison, rue de la Poterne Nicole Videlon à Jean Begouen, clerc.
U. p. l. i. Officialis curie
Guillaume Bourge et Margerie, sa femme, vendent à Saint-Martin un demi-arpent de terre, moins dix verges, à Louvres-en-Parisis.
U. p. l. i. Officialis curie
Adam de la Cour, bourgeois de Paris, et Tifaine sa femme concèdent en aumône à Saint-Martin 40 sols de cens sur trois maisons, rue Au Maire et rue Pavée, par donation entre vifs passée devant le clerc juré de l'official.
O. p. l. i. Officialis curie
Jean Goujon, de Gonesse, et Aline, sa femme, vendent au secrétain de Saint-Martin une terre à Survilliers.
U. p. l. i. Officialis curie archidiaconi
Pierre, prieur de Gournay, affecte une grange et son pourpris, près de la porte du prieuré, aux usages de la pitancerie.
O. p. l. i.
mo VIIIº
Henri Brisebouc exécute un legs de ses parents donnant une rente de dix sols au Prieuré sur une maison au bourg Saint-Martin, à Paris.
U. p. l. i. Officialis curie
mo octavo
Jeanne, veuve de Bernard L'Orfèvre, Philippe, curé de Saint-Nicolas-des-Champs, et les autres exécuteurs du testament de Bernard, vendent une maison rue Saint-Martin hors les murs, à Pierre Batteur d'or.
U. p. l. i. Officialis curie
Les moines de Saint-Martin ayant obtenu au Parlement, le 4 novembre 1258, un arrêt les maintenant en possession de la haute justice de Noisy, érigent des fourches patibulaires et y suspendent le simulacre d'un larron pris par eux et mort dans les prisons du roi durant le procès ; les prévôts de Paris, l'apprenant, font abattre les fourches ; appel au Parlement, qui ordonne leur rétablissement par arrêt rendu au présence du roi.
Qua saysina justicie de
Elapso unius diei spacio, fecit nos conveniri Dominus rex coram se ipso, ad
respondendum eidem, super proprietate justicie supradicte.
Nobis, die assignata, comparentibus coram ipso, per procurationem, videlicet
per fratrem
Quibus rationibus traditis consiliariis Domini regis, viso etiam ab ipso dicto
privilegio, facta discussione super tenore privilegii et super racionibus
antedictis, concordato super hoc curie consilio, nobis petentibus cum instantia,
super causa proprietatis predicte pred. justicie, alte videlicet, sententiam
sive judicium exiberi ; pronuntiari fecit Dominus rex per dictum
Presentibus reverendo patre
Factum autem fuit hoc apud
mo octavo
Postmodum, elapso
Quo facto, prepositi
Quibus abscissis, de ipsis prepositis querimoniam super hoc fecimus coram Rege
seu consiliariis ejusdem.
Querimonia nostra audita, et rationibus nostris super hoc intellectis, a
predictis consiliariis, concordato super hoc curie consilio, precipi fecit
Dnus rex per dictum
Quo diligenter a predictis prepositis inquisito, nec invento ; nobis instanter
petentibus ut pred. furcas erigi facerent ; ipsi, concordato inter se consilio,
consuetudine, ut predictum est, contraria non inventa, juxta mandatum
Dni regis sibi factum, ut dicebant, adjudicaverunt nobis
predictas furcas de jure posse erigi et erectas remanere, confitentes justiciam
de
Factum autem fuit hoc in Castelleto
mo octavo
Sabbato subsequenti reerigi fecit idem procurator furcas antedictas,
presentibus
Frère Evrard, prieur de Saint-Martin, constate qu'entre Jean, curé de Fresnes-sur-Marne, et frère Thibaud, prieur d'Annet, un différend s'étant élevé, ils ont pris pour arbitres Robert, cellerier de Saint-Martin, et sire Jean de Fresnes, chevalier.
Mouvance féodale de Saint-Martin des Champs (e
Dominus
In hoc feodo continentur
Dominus
Et omnes feodos qui tenentur ab ipso apud
Dominus
Dominus
Dominus
Dominus
Dominus
Dominus
Dominus
Dominus
Dominus
Dominus
(
mo nono
Homines de
(
mo octavo
er
mo octavoQua inquesta diligenter a pred. prepositis inspecta, concordato super hoc
consilio, sententiando pronuntiaverunt dictos Priorem et conventum bene probasse
possessionem spoliationis nemoris... et hac de causa ipsos in possessione
nemoris, moraturos.
Hii fuerunt presentes : Predicti prepositi,
Voici les identifications proposées :
Mardilly, éc. Evry-les-Châteaux, ca. Brie Comte Robert, ar. Melun.
Limoges-Fourches, même canton.
Livry, Maincy, Pringy, ca. Melun.
Ailly, éc. Sivry-Courtry, ca. Le Châtelet-en-Brie, ar. Melun.
Chennevières-sur-Marne, ca. Boissy-Saint-Léger, ar. Corbeil.
Mémorant, éc. Perthes-en-Gâtinais, ca. Melun.
Noisement, éc. Savigny-le-Temple, ca. Meulun.
Nonville, ca. Nemours, ar. Fontainebleau.
La Grange, Le Mesnil, éc. Grisy-Suisnes, ca. Brie-Comte-Robert, ar. Melun.
Andrezel, Bailly-Carrois, ca. Mormant, ar. Melun.
Le Jard, Pouilly-le-Fort, écart de Vert-Saint-Denis, ca. Melun.
Chaumes, Solers, ca. Tournan, ar. Melun.
Amponville, ca. La-Chapelle-la-Reine, ar. Fontainebleau.
Champs-sur-Marnes, Chelles, ca. Lagny, ar. Meaux.
Château-Landon, ar. Fontainebleau.
Vente à St-Martin, pour 30 sols parisis, d'un quart de maison à Paris « in vico Roberti dicti Bugonis contiguam domui Thome Cementarii », par « Guillelmus dictus d'Oisement et Eremburgis, quondam uxor defuncti Guillelmi de Atrabato, nunc uxor predicti Guill. d'Oisement ».
Guillaume Maréchal et Jeanne, sa femme, prennent à vie, pour 6 livres de croît de cens, une maison à Paris, au coin de la Tonnellerie, à l'opposite de la rue de Tirechape.
U. p. l. i. Officialis curie
mo
octavo
Échange de biens fonciers entre Saint-Martin et Guillaume le Maçon et sa femme Meinbour.
U. p. l. i. Officialis curie
mooctavo
Vente à Saint-Martin, pour 60 sols parisis, d'un quartier de vigne à Noisy-le-Grand, par Guillaume Buguelin et Tifaine sa femme.
U. p. l. i. Officialis curie
mo nono
Le roi Louis
Notum sit omnibus presentibus pariter et futuris, nos litteras
« U. p. l. i.
Notum facio universis quod, cum
«
Nos autem predicta volentes et concedentes, ad peticionem dicte
Actum apud
Marguerite de Gentilly, dont les deux hommes de corps ont épousé deux femmes de corps du monastère, s'entend avec Saint-Martin pour que chacun des seigneurs conserve un couple.
U. p. l. i. Officialis curie
Facta est collatio :
Jean Began, clerc, vend, pour 6 livres parisis, dix sols de croît de cens près le poterne Nicolas-Videron, aux exécuteurs de feu Garnier du Tremblay son frère.
U. p. l. i. Officialis curie
Evrard, prieur de St-Martin, vend aux exécuteurs du testament de Nicolas Arrode, Jean archidiacre de Paris et deux bourgeois de la ville, la maison d'Eudes, archidiacre d'Etampes, rue de Glatigny à Paris, et ceux-ci remettent à leur tour cette maison au monastère pour fonder une pitance à l'anniversaire de Nicolas Arrode.
U. p. l. i.
Postea vero executores — — domum a nobis emptam assignaverunt et dederunt
conventui
Guibour du Four, des Fossés, reconnaît devant le Prieur être femme de corps du monastère.
Huic autem recognitioni interfuerunt fratres
Rocelin de Membrolles et Guillaume de Gouillons, fils de Liesse, chevaliers, concluent un accord avec Jean prieur de Roinville, représentant Saint-Martin-des-Champs, au sujet de contestations sur la délimitation de leurs justices respectives à Gouillons.
U. p. l. i.
Noveritis quod cum contentio verteretur coram
Quam domum ego
Et quia dicebant dicti Religiosi quod tota domus predicta movet et debet teneri
ab eisdem, dicta domus remanebit in eo statu et in eadem justitia in quibus
consistebat antequam de hoc contentio moveretur ; et de hoc bene perquirat
utraque pars jus suum, loco et tempore oportuno.
Excepta etiam justitia quam nos et dicta
Et sciendum est quod si illi vel aliqui eorumdem fecerint melleiam infra
circuitum dicte domus mei
Et si servientes mei
Habebunt etiam dicti Religiosi justitiam medietariis mestivariorum mei
Et si contingeret censum dicte domus non solvi, vel reddi, die qua solvi vel
reddi est hactenus consuetum, ipsi Religiosi justiciabunt dictam domum, capiendo
pignora vel hostagia pro emenda et pro censu.
Et si dicta domus venderetur, dicti Religiosi vendas haberent de eadem.
Et si contigerit vinum vendi vel bladum, in domo predicta, dicti Religiosi
habebunt chantelagium et minagium, prout est consuetum in aliis domibus dicte
ville.
Et si forefactum fuerit, dicti Religiosi
In cujus rei testimonium et munimen nos,
Pierre, évêque de Chartres, enregistre les susdites conventions.
U. p. l. i.
Noveritis quod, in nostra presentia constitutus,
Ventes consenties par Amauri de Boulonville et Marie, sa femme, de biens fonciers à Boulonville et Vieilles-Maisons.
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
Ventes consenties par Amauri de Boulonville et Marie, sa femme, de biens fonciers à Boulonville et Vieilles-Maisons.
U. p. l. i. Officialis archidiaconi
— —
Ives, abbé de Cluny, et le prieur Evrard, ayant constaté que Saint-Martin-des-Champs est endetté de la somme de deux mille cinq cents livres tournois qu'il faudra payer l'an prochain aux foires de Lagny, suivant la cédule souscrite par le prieur et le couvent, chargent Jean, prieur de Senlis, et Adam, secrétain de Saint-Martin, de faire vendre tous les bois en mesure d'être coupés à Noisy, Marolles, Sevran, Châtenay, Choisy, Annet et Treuzy ; l'argent provenant de ces ventes sera gardé par le sous-prieur Laurent et Nicolas prieur d'Annet, jusqu'au jour du paiement.
U. p. l. i.
Notum facimus quod,
Si vero pecunia ex venditione dictorum nemorum proveniens non sufficeret ad
solutionem tocius prefati debiti faciendam, baillivi et priores forinseci,
immediate monasterio
Dictus vero Prior
— —
Affranchissement de trois femmes de corps de St-Martin à Paris, en échange de la cession d'une maison rue St-Martin et en reconnaissance des services rendus par leur père et aïeul, Hubert du Pétrin, au monastère.
Officialis curie
Asseruit etiam ipsa
Le prieur Milon concède, avec l'assentiment du Chapitre général de sa congrégation, une rente perpétuelle de vingt sols parisis, sur la maison des Trinitaires, en la chaussée qui mène à Saint-Denis en France, à Philippe, bibliothécaire du couvent, et à ses successeurs.
U. p. l. i.
Le prieur Milon concède à l'armorier Philippe, en reconnaissance de son zèle pour le culte divin, une rente de vingt sols parisis reversible sur ses successeurs au même office.
U. p. l. i.
Notum facimus quod nos, attendentes devocionem et dilectionem quam habet et
habuit in ecclesia nostra
Preterea in eodem generali capitulo — — statutum extitit — — quod omnes et
singuli tam ballivi quam priores qui eidem armario et ejus successoribus
armariis, ex consuetudine in ecclesia nostra predicta antiquitus observata,
tenebantur in duobus solidis paris. annuatim, ipsi tam ballivi quam
priores — — ex tunc in posterum
Jean Plumet vend au prieur d'Annet-sur-Marne une maison à Vinantes, mouvant de sire Raoul de Montjay, chevalier.
U. p. l. i. Officialis
Pierre, abbé des Fossés (Saint-Maur), fait, avec le prieur de Gournay-sur-Marne, un échange de cens entre Gournay et Ville-Evrard, contre d'autres entre Noisy-le-Grand et Bry.
U. p. l. i.
— —
mo primo
Vente à St-Martin, pour 32 livres parisis, par « Robertus
dictus Tondu et Mabilia ejus uxor », d'une
maison à ParisSymonis dicti Longue espée et domui Guillelmi Britonis. »
Devant l'official de Geofroi, archidiacre de Paris, Pierre de la Brosse et Erembour sa femme vendent à Jean de Villeflix, écuyer, et à Eudeline sa femme un terrain à Noisy touchant à la terre de Mathieu d'Amboile.
O. p. l. i. Officialis
Jeanne de Trie, veuve, vend à Saint-Martin, pour l'usage de la pitancerie, divers cens à Paris, comprenant trois oboles de chef-cens et le tiers d'une corvée, sur une maison de la rue de Ferpillon.
U. p. l. i. Officialis curie
mo secundo
Laurent, sous-prieur de Saint-Martin, et le couvent notifient que, comme le prieur, dom Hugues, était tenu de servir à toute la communauté, des anguilles à la veille de Noël, des crêpes à la Septuagésime, des fromages à la Quinquagésime, des beignets le premier dimanche de Carême et le dimanche de la Mi-Carême, des flans aux deux jours de Rogations, il s'est déchargé de toutes ces coutumes en abandonnant aux moines 14 livres de revenu sur le four de Thérouenne et 20 sols sur la maison de la Trinité. Les moines feront des pitances générales de poisson et d'œufs aux jours indiqués.
U. p. l. i.
Notum facimus quod, cum
— — Dictus Prior secundum predictam ordinationem, tenetur nobis facere
generalia alectium vol ovorum in predictis
Nos vero predictis duobus diebus in ebdomada Rogationum faciemus generalia
alectium vel ovorum nobis et illis quibus consuevit fieri in coquina
conventus.
Quod ut perpetuum firmitatis robur obtineat, presentibus litteris sive presenti
cirographo sigillum nostrum,
Jean Barbette, bourgeois de Paris, et Pernelle sa femme, vendent, pour 100 livres parisis, 8 livres parisis de croît de cens à St-Martin, sous condition qu'elles seront affectées à la pitancerie.
U. p. l. i. Officialis curie
—
mo secundo
Frère Hugues, prieur de Saint-Martin, décharge le prieur d'Annet de deux pitances générales, l'une d'anguilles à la Saint-Jean l'Évangéliste, l'autre de flans le mardi des Rogations, moyennant une rente de 12 livres tournois sur le prieuré.
U. p. l. i.
Jean de Villeflix, écuyer, déclare avoir vendu, avant de se remarier avec damoiselle Pernelle, au couvent de Gournay, pour 40 livres parisis, deux arpents de pré au Chesnay ; il s'engage à obtenir la ratification de Pernelle, à restituer 20 livres si damoiselle Perçoise refusait d'accepter cette vente pour sa moitié.
Officialis curie
Raoul Maurice, clerc, et sa femme Marie vendent à Saint-Martin, pour 50 sols parisis, 4 sols et demi de croît de cens sur deux maisons rue Garnier de Saint-Lazare.
U. p. l. i. Officialis curie
mo tercio
Frère Hugues, prieur, d'accord avec sa communauté, décharge le cellérier des obligations que sa fonction lui imposait vis-à-vis de celle-ci, en réunissant à la mense conventuelle les revenus de la cellérerie.
U. p. l. i.
Notum facimus quod, cum baillivia celerarie ecclesie nostre
Et pro quadam domo que est prope portam claustri Nostre Domine, in qua
Et in ecclesia de
Et in ecclesia
Item, apud
Item in pedagio
Item in pedagio de
Item apud
In cujus rei testimonium sigillum nostrum
Actum
Les enfants de Marie de Vitry déclarent que frère Fromond, prieur de Ligny-sur-Canche, fils de ladite Marie, a fait abandon à Saint-Martin de 30 sols de rente que leur mère percevait sur la maison d'Humbert, messager du feu prieur Evrard.
U. p. l. i. Officialis curie
Philippe d'Egly, prieur des Hospitaliers, accepte pour arbitres dans un procès avec St-Martin-des-Champs, Guérin, hôtelier du monastère, le bailli Jean Brichevin et le chanoine Luc.
U. p. l. i.
N. u. v. quod cum contentio verteretur inter nos ex
Jean de Chantilly, chevalier, dit le Bouteiller, et Jean prieur de Saint-Nicolas d'Acy, vendent, pour 180 livres parisis, 94 arpents de leur bois commun de Lueton.
Ego et dictus prior convenimus, de dictis novies
Ita tamen quod ego de
Promittens bona fide pro me et heredibus meis, quod contra compositionem et
ordinationem istam non ego vel heredes mei, veniemus nec in dictis
In cujus rei memoriam, pres. litteras sigillo meo dicto priori tradidi
sigillatas.
Actum
Robert Chapon et sa femme Alips, dite la Chapone, prennent à cens, pour 34 sols, une maison rue du Cimetière Saint-Nicolas.
U. p. l. i. Officialis curie
Frère Philippe de Fourches, sous-chambrier, et deux autres moines réclament à Etienne Boileau, prévôt de Paris, un homme accusé d'homicide perpétré dans la terre des moines, et obtiennent sa remise en leurs mains.
Qui dictus prepositus nobis dictum
Étienne de Lagny, pitancier de Saint-Martin, acquiert pour 8 livres parisis, de Simon de Corbeil et Jeanne sa femme, la moitié d'une maison et d'étuves dans la rue Godefroi de Bagneux, touchant à celle de Ponche l'Estuveresse, provenant de la succession de Bigiote, fille de Houdouin de Reims et d'Ydrie, sœur de Jeanne.
U. p. l. i. Officialis curie
Quam medietatem — — asserentes eam devenisse dicte
Philippe, curé de St-Nicolas-des-Champs, et les autres exécuteurs de feu Bertrand Le Bossu, jadis écuyer du chambrier de Saint-Martin, vendent au monastère, pour 24 livres, diverses rentes possédées par le défunt, afin d'acheter des manteaux de bure et des souliers pour les pauvres.
U. p. l. i. Officialis curie
Propter quod — — executores — — predictos census — — recognoverunt se
vendidisse — — conventui
— —
Echange d'une terre à Noisiel, par Simon Normand, avec le prieuré de Gournay-sur-Marne.
U. p. l. i. Officialis curie
mo
quarto
Pierre II [de Mincy], évêque de Chartres, notifie un échange fait entre son clerc, Guillaume de Gouillons, et le prieuré de Saint-Martin-des-Champs.
O. p. l. i.
mo quarto
Etienne Boileau, garde de la prévôté de Paris, notifie que messire Jean du Génétay, chevalier, et madame Alis sa femme ont cédé à Saint-Martin tout ce qu'ils ont acheté de Philippe de Villecresnes et d'Isabeau sa femme à Arcueil et Villejuif.
A tous —
Nous fesons a savoir que pardevant nos vindrent
Les quex choses desus dites sunt en leur fié en la ville
d'
Et quant a ce tenir fermement — — ont obligié et soumis chascun pour le tout,
eus et leurs hairs, et touz leurs biens muebles et non muebles presens et a
venir — —
L'an de l'Incarnation nostre Saigneur mil
Philippe de Villecresnes, écuyer, et sa femme Isabeau vendent à Saint-Martin tout ce qu'ils peuvent avoir à Arcueil et Villejuif, et dans le fief que sire Jean de Génétay, chevalier, tient de Guillaume, fils de feu Baudoin de Villecresnes, écuyer.
U. p. l. i. Officialis curie
Quod feodum dictus dominas
Frère Hugues, prieur, renouvelle la convention avec le cellérier frère Jehan de Villette, et la fait confirmer par l'apposisition des sceaux des second, tiers, quart et cinquième prieur, du secrétain Jean de Vitry, du chambrier Nicolas de Montreuil, de l'hôtelier Guérin, du chantre Philippe.
U. p. l. i.
In cujus rei testimonium sigillum nostrum
Actum
Ventes de parts de maisons en la rue de Cul-de-Sac, par divers particuliers à Saint-Martin.
U. p. l. i. Officialis curie
mo sexto
Pierre d'Annet, dit l'Ecuyer, donne 4 deniers de cens à Saint-Martin.
O. p. l. i. Officialis curie
Actum
Robert de Montmartre et sa femme Edeline font un échange avec Saint-Martin.
U. p. l. i. Officialis curie
mo quinto
Nicolas de Châtenay, chevalier, et sa femme Agnès renonnoncent à revendiquer, sur une pièce de terre appartenant à St-Martin-des-Champs, le champart qu'ils réclamaient tant en leur nom qu'au nom de Ferri le Jeune, frère de Nicolas, et sa femme.
A touz ceus qui ces letres verront et orront,
Nous fesons a savoir a touz ceus qui sont et qui avenir sont que comme contenz
fust entre nous, d une partie, et Religieuse gent le prieur et le couvent de
Nous, enquise la verité, par le conseil de bonne gent, avons renoncié et
renonçons du tout et expresséement a la chose, et au content desus dit, et
quitons et avons quitié du tout les garbes desus dites et queque reson et queque
droiture nous aviens ou poienz avoir en icele piece de terre sans riens retenir,
ne riens des ore en avant n'i reclamerons ne ferons reclamer par nous ne par
autrui.
Et en tesmoing de ce nous avons seelees ces letres de noz seaus.
Ce fu fait en l an de l'Incarnation mil et
Jean de Châtillon, comte de Blois, et sire du Quesnoy, et sa femme Alips, comtesse de Blois, amortissent au prieuré de Marolles deux arpents au bois du Périer, près celui de Pierre de L'Epine, écuyer, donnés par les Maréchaux de Santeny.
U. p. l. i.
Notum facimus quod
Prior autem et fratres de Merroliis tenentur pro nobis semel in anno, quamdiu
vixerimus, unam missam de Sancto Spiritu celebrare ; post decessum vero nostrum,
missa celebrabitur de deffunctis.
In cujus rei testimonium, sigilla nostra pres. litteris duximus apponenda.
Henri Le Cervoisier, pour fonder son anniversaire, donne en partie une grande maison rue Saint-Martin au monastère, et vend le reste pour 400 livres tournois, y compris quatre petites maisons, faisant huit étages, le tout situé auprès de la rue des Jongleurs.
Officialis curie
Frère Hugues, prieur de Saint-Martin, déclare que, pour reconnaître les libéralités de noble homme Jean de Châtillon, comte de Blois et sire d'Avesnes, et de sa femme Alips, comtesse de Blois, il sera célébré pour eux à Marolles une messe du Saint-Esprit la veille de l'Ascension durant leur vie, et de Requiem après leur mort.
U. p. l. i.
Noverint universi quod
— —
mo quinto
Etienne de Perreuse, chevalier, et frère Nicolas, chambrier de Saint-Martin, arbitres, déclarent que Guérin de Gagny, écuyer, est bannier du moulin de Notre-Dame de Gournay comme les autres habitants du lieu.
U. p. l. i. Officialis curie
Qua confessione sic facta, dicti arbitri in nostra presencia propter hec
constituti, dictum suum seu arbitrium in modo qui sequitur protulerunt : « Visis
attestationibus testium hinc inde productis, communicato bonorum virorum et
peritorum consilio, per nostrum arbitrium pronunciamus dictum
In cujus rei testimonium, ad petitionem dictorum arbitrorum et Prioris, et
procuratoris conventus, predictorum, sigillum curie
Noble dame Nicole, veuve de Ferri d'Annet, chevalier, vend au prieuré d'Annet, pour 10 livres tournois, 18 setiers de blé de rente dans la grange dîmeresse du lieu. Approbation de ses trois fils : Jean, chevalier, Gilles et Pierre, écuyers, se portant forts pour leur sœur, damoiselle Mahaud.
U. p. l. i. Officialis curie
Maître Renaud de Nanteuil, doyen de Beauvais, renonce réclamer la revision d'un contrat passé entre le prieuré d'Acy et sa tante maternelle, feue Mahaud dame de Thury, les moines consentant à lui délivrer annuellement, en dehors de 45 sols de rente convenus, 4 bonnes charretées de paille d'hivernage dans sa maison de Saintines, et, après sa mort, à ses héritiers dans la maison de Noël-Saint-Martin qu'on nomme la Salle du Bouteiller.
U. p. l. i.
Cession d'une île sur la Marne au prieuré de Gournay.
Officialis curie
Jean Griffon de Gagny et Marie sa femme vendent leur vigne de Chenay au prieuré de Gournay-sur-Marne.
U. p. l. i. Officialis curie
Actum
Cession par « Johanna, relicta Roberti de
Cloya », à St-Martin de 43 sols de cens qu'elle avait sur une maison à
Paris, « in vico Joculatorum », pour 24 livres parisis.
Le prieur d'Annet, Nicolas, chambrier de St-Martin, donne à métayage des terres à Annet, pour être plantées en vigne.
U. p. l. i. Officialis curie
mo sexto
Accord entre les habitants de Gagny et les moines de Gournay-sur-Marne.
A tous ceux qui ces presentes lettres verront,
Nous faisons a savoir que, par-devant nous vindrent
S'il advient qu'il soit jugié contre lad. communauté qu'il soient banniers aus
devantdits molins et sauf ausd. parties que cet accord ne leur
puisse nuyre en la querelle du plait principal qui est entre eulx par devant
nous — — et si le jugement estoit pour la ville de
— En tesmoing de ce nous avons mis le séel de lad. prevosté de
Le lombard Henri de Sybona, d'Asti, donne décharge au Prieur de St-Martin de 280 livres prêtées au couvent et de 140 livres prêtées à la reine Marguerite, sous la caution des moines.
O. P. l. i. Officialis curie
mo sexto
Jeanne de Melun, bourgeoise de Paris, donne tous ses biens à Saint-Martin, en s'en réservant l'usufruit.
U. p. l. i. Officialis curie
mo
sexto
Frère Adam, prieur de Gournay, concède un arpent de vigne à Chenay pour 4 sols parisis par an, leur vie durant, à des voisins pauvres et dévoués à son monastère.
— —
— —
Frère Hugues, prieur de Saint-Martin, approuve l'accord entre frère Adam, prieur de Gournay, et son couvent, pour fixer à ses religieux une portion congrue.
Universis p. l. i.
Noveritis nos litteras Rev
m fratrum nostrorum
Prioris et conventus prioratus nostri de
« O. p. l. i.
Notum facimus quod, cum religiosus vir
In recompensationem
—
Nos vero, pensata voluntate utriusque partis, considerata honestate dicti
prioratus nostri de
— —
Frère Hugues, prieur de Saint-Martin, approuve un échange fait par le chambrier Nicolas, prieur d'Annet, avec Etienne Pichelin et sa femme Isabeau.
Isabeau Sacquépée, de Chelles, fonde à Notre-Dame de Gournay son anniversaire avec ceux de ses parents défunts et de son frère, maître Etienne.
U. p. l. i. Officialis curie
mo
sexto
Censier du prieuré de Gournay-sur-Marne.
Hii sunt census et redditus quos tenet conventus
In censsu heredum de
Domna
Et istos
Item, pro duobus quarteriis vinee nostre site apud
In eodem festo apud
Item
Item presbiter de
orEt post decessum dicti
Item,
Item, Domus
** Item, domna
Item in crastino Sti Remigii, domna
Item in crastino Natalis Domini pro
— —
Pro domno
Vente à St-Martin, pour 19 sols parisis, de 2 sols par. de 2 sols par. de rente
sur une maison à Paris « ultra Magnum Pontem, in vico Gileberti
dicti le Gravelier », par « Albericus
Cordubenarius et Matildis, ejus uxor ».
Pierre Torchart, chevalier, abandonne à Saint-Nicolas d'Acy, en pure aumône, huit mines d'avoine que lui devait le Prieur sur sa grange de Barbery.
U. p. l. i.
Noverint universi quod
In cujus rei testimonium et perp. memoriam, pres, litteras
memoratis — — Priori et monachis, sigilli mei caractere tradidi roboratas.
Vente par « Rogerus de Granchiis « et Odeline, sa femme, « Rogero dicto Dagobert « et à sa femme Jeanne, pour 20
liv.
p., de 27 sols de rente sur une maison à Paris, « in vico
Joculatorum, contiguam domui Jocelini Cervisarii et domui Guichardi Joculatoris ».
Frère Jean de Vitry, secrétain de Saint-Martin, achète 4 livres et demie de cens sur une maison rue Saint-Martin.
Officialis curie
Le secrétain de Saint-Martin achète une terre de maître Eudes de Louvres, maire de Saint-Martin.
U. p. l. i. Officialis curie
mo
octavo
Frère Hugues, prieur, concède une maison, sa vie durant à son écuyer Jean de Cernay.
U. p. l. i.
Accords entre Roger, gaînier, et sa sœur Roce, enfants de Pierre Blondel, sergent au Châtelet, et le chambrier de Saint-Martin.
U. p. l. i. Officialis curie
Asseruit etiam quod pred.
Quas siquidem
Accords entre Roger, gaînier, et sa sœur Roce, enfants de Pierre Blondel, sergent au Châtelet, et le chambrier de Saint-Martin.
Sciant presentes et futuri quod
Pro hac autem prescripta concessione et quieta clamatione dedit mihi dictus
In cujus rei testimonium huic scripto sigilli mei impressionem apposui.
Hiis testibus :
Bail de vignes à Vitry-sur-Seine par Jean Arrode, bourgeois de Paris.
U. p. l. i. Officialis curie
Devant les clercs jurés de l'official, Martin des Barres et Etienne d'Orléans, Guillaume Fournier, malade, donne à Saint-Martin ses droits sur une maison rue de Ferpelion.
U. p. l. i. Officialis curie
Vente de propriétés à Noisy par Hélouis de la Fontaine à
U. p. l. i. Officialis curie
Devant l'official, vente « Gerardo Flamingo, servienti
illustris Regis Sycilie et Margarete ejus uxori, filie
concergie domus ejusdem, Regis », par « Droco Charronus de
Campis supra Maternam et Jaquelina ejus uxor », de 6 arpents de
terre à Noisy-le-Grand, lieux dits « Renoigllié, supra viam de Malanoa, Curvapetra
et la Perrière, tenant à la terre « que fuit defuncti Johannis de
Villefluis », pour 12 livres parisis.
La fabrique Saint-Jacques-de-la-Boucherie vend à Marguerite veuve de Nicolas Copin, quelques maisonnettes voisines de l'église, tenant à la maison de Guillaume Le Queux.
Contrat devant l'official de
Gérard Flameng, sergent du Roi de Sicile, et sa femme Marguerite fille de la Concierge de l'hôtel du Roi, achètent d'Agnès, veuve de Gautier dit de Beauvoir, des terres à Noisy-le-Grand.
Devant l'official, vente «
Datum anno Domini
Pierre de Verneuil, bourgeois de Paris, et sa femme Jeanne fille de feu Pierre Marcel, vendent aux fils de feu Pierre Le Pellier, tous deux nommés Perrot, pour 120 livres parisis, 7 livres 5 sols 6 deniers de rente en la Corroierie près la maison de Thomas Coquillette.
U. p. l. i. Officialis curie
p. — — annui redditus — — super — — domo — — sita — —
— —
Jean de Pas, chevalier, reconnaît que l'oratoire érigé en sa maison de Grincourt subsiste par la pure tolérance des moines de Saint-Martin-des-Champs (Acte faux).
Comme homme religieux et honneste le prieur de
ee
Robert Baillehoue, de Vémars, et sa femme Hélouis vendent pour 8 livres parisis, à frère Jean de Vitry, sacristain de St-Martin-des-Champs, quatre arpents et demi de terre labourable à Louvres.
Confirmation par Raoul et Suger dits les Fardeaux, ayant procuration de leur frère Guillot dit Fardel, de la vente précédente faite par leur sœur Hélouis et son mari.
O. p. l. i. Officialis curie
mo
Robert Painpetit et Jean de Saint-Martin, clercs jurés de l'officialilé, enregistrent le don de 23 sols parisis de rente fait au monastère par Erembour sœur d'Herbert de Saint-Martin.
U. p. l. i. Officialis curie
Gui
Super hoc, ad petitionem dicti
In hujus autem rei memoriam pres. litteras sigilli mei feci munimine
roborari.
Jean Aux-Pois et sa femme Jacqueline, ayant hérité de moitié avec dom Pierre Pourcel, prêtre, d'une maison à Paris, sur la Rivière, provenant de la succession d'Alips fille de feus Guillaume Blondel et Mahaud sa femme, remariée à maître Hugues de Verberie, auquel avec leur consentement elle a légué l'usufruit de la maison, vendent la nu-propriété de leur part à celui-ci et à Mahaud sa seconde femme, fille de feu Sanson de la Saunerie.
Officialis curie
Godefroi dit Le Comte, de Montreuil près Charonne, et Marie sa femme, se déclarent propriétaires d'une maison et vigne dans la censive de Philippot, écuyer, fils de dame Alips de Montreuil.
U. p. l. i. Officialis curie
Prise à cens en viager d'une maison à Paris rue de Glatigny, avec obligation d'y dépenser en installation d'étuves ou autres améliorations 40 livres tournois.
«
Jeanne de Trie, veuve, bourgeoise de Paris, et sa nièce Geneviève lèguent à Saint-Martin, pour fonder leur anniversaire, 168 sols de cens, dont elles réservent l'usufruit à leur mère Douce et à elles-mêmes.
U. p. l. i, Officialis curie
Pierre dit de Saint-Martin, chanoine de Meaux, ayant acquis une petite maison près le Cimetière Saint-Nicolas, en la censive des moines, ceux-ci renoncent aux redevances qu'ils percevaient sur elle, et Pierre leur lègue après sa mort une rente plus forte.
O. p. l. i.
Priore percipiendis — — In cujus rei memoriam — — sigilla — — officialium
curiarum archidiaconi
Actum
Adam, prieur de Gournay, consent aux religieux des Fossés l'échange indiqué dans la pièce précédente.
U. p. l. i.
Notum facimus quod, cum nos teneremus et possideremus, nomine conventus nostri,
quandam peciam prati continentem circa
Actum et
Nomenclature des prairies du prieuré de Gournay-sur-Marne et inventaire des
titres du prieuré en l'an
Hec sunt prata conventus de
Item
Item
Item
Item dimidium arpentum quod fuit
Item dimidium arpentum inter
Item in
Item
Item, in
Item
Item juxta
Item versus pontem de
Item inter domum istam et molendinos de
Item inter
* Summa
** Item
*** Item dimidium arpentum quod
Item arpentum et dimidium quod fuit
Item
Vinea quam
Hibi sunt secrita
Item carta de
Item carta pro prato de
Item de comparato de
Item de prato sub
Item pro prato de
Item de duobus erpantis pratorum in duobus peciis justa
Item de uno erpanto en
Item de prato quod fuit
Item de prato quod fuit
Item de prato
Item de duobus arpentis pratorum ad
Item quarte vinearum.
Primo, de vinea
Item de vinea
Item de vinea
Thierri Aleman, originaire de Hollande, bourgeois de Paris, et Gile sa femme, prennent à surcens la grande maison appartenant à la Pitancerie de Saint-Martin, au coin de la rue des Jongleurs, pour 21 livres payables aux quatre termes usités à Paris, et sous condition d'y dépenser 100 livres en améliorations.
O. p. l. i. Officialis curie
Testament de Jeanne Argence, bourgeoise de Paris ; legs à Saint-Martin, à la Confrérie des Notaires, aux Frères des Sacs, aux Pauvres Ecoliers de St-Honoré, à la Congrégation des Aveugles (Quinze-Vingts), ainsi qu'à ses proches. Parmi les exécuteurs choisis, dom Pasquier, pitancier de Saint-Martin.
U. p. l. i. Officialis curie
In primis enim legavit fabrice ecclesie
Item legavit conventui
Item, Confratrie Notariorum curie
Item
p. Item
Item,
Item,
Item conventui
Item,
Item,
Item,
Item
Item, pro forefactis suis emendandis,
Item
Item
Item, marito ipsius
Elexit etiam dicta
Ad hec autem omnia et singula exequenda, prout superius sunt expressa, ista
testatrix suos constituit executores vid.
Frère Nicolas, secrétain de Saint-Martin, achète un demi-arpent de terre à Louvres.
U. p. l. i. Officialis curie
Manessier Le Maçon et sa femme Aveline, vendent à Bertaud Le Maçon et sa femme Mabile (Ferpié), pour 105 sols parisis, 10 sols de surcens sur leur maison déjà grevée de 30 sols de rentes.
U. p. l. i. Officialis curie
Donation faite au couvent de Beaumont (Saint-Léonor) par « Adam de
Baallion ».
Jean de Gournay, charpentier, et Marie sa femme, vendent au Prieur de Gournay, pour 8 livres 10 sols parisis, une vigne « à la Hart » et un quartier de pré contigu à celui du curé.
Nicolas Aleman, marguillier lai de l'Église de Paris, et Jeanne sa femme constituent une rente à St-Martin sur leur maison de la rue des Jongleurs.
Vente de
Prise à rente, pour 38 sols 1/2 parisis par an, parAndreas Tonelarius et Sancelina ejus uxor », d'une
maison appartenant à St-Martin, sise à Paris, « in vico Joculatorum, contiguam
domui defuncti Roberti Blondelli et domui defuncti Thyecelini de Mulento, oneratam in Johanni
Popini, civi Parisiensi ».
Amauri
U. p. l. i.
Cedentes eisdem hominibus omnem possessionem et proprietatem et predictis
religiosis justiciam omnimodam — —
Texte français de l'acte précédent.
A tous ceulx qui ces lettres verront et orront,
Nous faisons à savoir comme li hommes et li hostes de religieuse gent le prieur
et le couvent de
xxEt nous chevaliers et dame promectons en bonne foy que contre les choses
dessusdites, par raison d'heritaige ou par aultre raison quelconque, ne
viendrons a nul jour ou temps qui est a venir.
Ainçois nous tous ensemble et chacun pour soy, leur promectons a garantir
lesdits seize vingts et dis arpents de bois contre tous usagiers et autres tous
seigneurs qui aucune raison y pourroient demander.
Et quant a toutes ces choses tenir, garder et accomplir, si comme il est par
dessus dit, nous obligeons ausdits hostes — — ausdits religieux et a leur
eglise, nous ensemble et chacun par soy pour le tout — —
Ce fu faict lan de grace mil deu cens soixante quatorze au mois d'avril.
Simon dit de Pierrelaie, sellier et bourgeois de Paris, et Perrenelle sa femme vendent au Prieuré de Gournay un arpent de pré sous Chenay.
U. p. l. i. Officialis curie Parisiensis — — coram nobis — —
Pierre d'Annet, écuyer, et sa belle-sœur Isabeau de Thorigny, veuve de Raoul d'Annet, chevalier, stipulant au nom de ses enfants Jeannon, Guiout et Jeannette, cèdent à St-Martin toutes les dîmes qui devaient venir à la grange dîmeresse d'Annet, les moines abandonnant tous leurs droits sur la grange qui appartenait aux deux parties, chacune pour un tiers, conjointement avec damoiselle Jeanne, veuve de Gui de Nesle.
A tous — —
Nous fesons asavoir que pardevant nous vindrent
C'est asavoir toutes les dismes qui viennent, ou souloient venir et devoient,
en la granche dimerese d'
Et se la disme de vin de
L'an de l'Incarnation Nostre Seingneur mil
Amauri de Meulan, Guillaume des Essarts, Gobert de Dargies et Aubert de Longueval, à cause de leurs femmes, cohéritiers de la forêt de Roissy, cèdent à St-Martin, pour leur droit d'usage, 300 arpents de forêt entre les bois de Jolivet de la Glaisière et la tuilerie de Roissy.
U. p. l. i.
Notum facimus quod, cum Prior et conventus
M. Estournet a bien voulu nous communiquer la dissertation suivante, qui rectifie de grosses erreurs des généalogistes et fixe un point important de la filiation des Beaumont « au gironné ».
« On lit dans La Chenaye Desbois : » Aubert
« Or Anne était fille de Thibaud de Beaumont sire de Pontarmé, de Vémars, de
Thiers, de Neufmoulin, etc. En effet, suivant une charte originale de mai 1272
(Bibl. nat., Collection de Picardie, t. 329, nº
1) : « Ego Johannes de Tilly, Baiocensis dyocesis armiger et domicella Johanna
de Bellomonte, uxor mea, filia quondam domini Theobaldi de Bellomonte militis ",
font un échange de bois avec l'abbaye de Chaalis ; ledit Jean promet de garantir
ceux qu'il abandonne et qui proviennent de la dot de sa femme : " Garandire,
liberare et defendere contra sorores uxoris mee Johanne, Ysabellem et Annam ac
virum ipsius Anne Aubertum de Longa Valle... »
« D'autre part on connaît l'amortissement donné par Thibaud de Beaumont à l'abbaye de Sainte-Geneviève en avril 1270, au sujet de biens sis à Vémars (original Arch. nat. S. 1588 B, nº 13, et
« Anne dame de Croissy-en-Brie et femme d'Aubert
« L'erreur faisant Anne de Beaumont fille d'Amauri de Meulan provient d'une
note des Pièces Originales, vol. 1743, dossier Longueval,
répétant la chose d'après La Roque,
Frère Ives, prieur de Saint-Martin, confirme la donation de cent sols parisis par an sur le gruage de Noisy, faite par son devancier Hugues à la Communauté, pour une pitance à son anniversaire, et ordonne qu'ils soient prélevés sur une rente de dix marcs d'argent due au monastère.
Le prieur Ives approuve l'acensement fait à Nicolas Le Cervoisier par Simon, prieur de Saint-Denis de la Châtre, d'une maison contiguë à celles de feu Jean de Bonœil et de feu sire Ferri de Saint-Denis en garantissant que les six fenêtres ayant vue sur le jardin du prieuré de St-Denis subsisteront et, en cas de reconstruction du mur, seront rétablies.
mo quarto
Frère Pierre, abbé des Fossés [Saint-Maur], satisfait de la concession de 92
arpents de bois à son monastère et de 50 arpents à ses hôtes du château de Torcy,
renonce aux droits d'usage, que les moines et leurs hôtes avaient sur la forêt de
Roissy, au profit des moines de Gournay et de leurs hôtes à Roissy, de Thibaud
A tous ceuls qui ces letres verront et orront,
Nous fesons a savoir que come nous, pour nostre meson du Chaatel de
Ce fu fet l'an de l'Incarnacion Nostre Seigneur mil
Frère Adam, prieur de Gournay-sur-Marne, approuve la convention mentionnée dans l'acte précédent.
A toz ceuls qui ces letres verront et orront,
Nous feson a savoir que comme nous, por nostre prioré et por totes les
apartenances de cele prioré et noz hostes de la vile de
cc
Ce fut fet
Jean Salomon, marguillier de Notre-Dame de Paris, et sa femme Susanne prennent à surcens une maison en la grand rue Saint-Denis, touchant à la grande maison de feu Michel de Londres.
U. p. l. i. Officialis curie
mo quinto
Fondation d'anniversaires à St-Martin par Agnès veuve de Jean Sarrazin, chambellan du Roi, pour son mari défunt et pour elle.
U. p. l. i. Officialis curie
Lettres royaux approuvant cet accord.
Devant Jean de la Juirie et Jean de Monceaux, clercs jures de l'officialité de Paris, l'assemblée des hommes et femmes de Roissy, comprenant le curé, dom Luc, approuvent la convention conclue avec les copropriétaires de la forêt.
U. p. l. i. Officialis curie
Notum facimus quod coram magistro
Maître Guillaume du Plessis, chanoine de Senlis, lègue au monastère de Livry deux maisons à Paris, rue Vieille-du-Temple, tenant à celle de l'Abbesse de Chelles, dans la censive de Notre-Dame de Livry.
U. p. l. i. Officialis curie
Actum
Jean de Châtillon, comte de Blois, sire d'Avesnes, et sa compagne Aliz, comtesse de Blois, approuvent le morcellement de la forêt de Roissy, entre les Religieux de Saint-Martin et leurs hôtes, l'abbé des Fossés et ses hôtes, le comte de Bar et ses hôtes de Torcy, le desservant de Saint-Bon, Aubert de Longueval et sa femme, Amaury de Meulan et ses deux beaux-frères.
A tous — — nous
C'est a savoir à l'abé et au convent des
Derechief a
Derechief à monseingnor
Derechief au devant dit
Derechief aud.
Derechief aud.
Liquel
L'an de l'Incarnation N. S. mil
Sentence de Guy de Metz, garde de la prévôté de Paris, sur un plaid entre Jean d'Arras, Sale sa femme et leur fils Robin, les religieux de Saint-Martin et maître Thomas, clerc du Roi de France.
A touz ceus qui orront ou verront ces presentes lettres,
Nous faisons a savoir que pardevant nous vindrent en propre personne et pour
ce,
Lesd.
Lesdits Religious disanz que il n'estaient pas tenuz a ces choses et que la
besoigne aloit tout autrement.
A la parfin — — par le conseil de bones gienz, a bone pais é a bon acort
vindrent, — — c'est asavoir que lesd.
Enpuis ces choses, lesd.
CC. sexante diz é nef, cent souz de
Et quant à ce se sont souzmis a justicier par nous — —
Frère Pierre, prieur de St-Martin-des-Champs, cède à Pierre de Chambly, chambellan du Roi, tous les droits que le monastère, au nom du prieuré de Beaumont, avait à Bruyères, près Bernes, en échange de 26 livres tournois de rente sur la prévôté de Beaumont achetées par Pierre, dont 23 de Jean de Champagne, chevalier, Henri de Belléglise et Robert de Champagne frères, neveux du chevalier Thibaud de Champagne, chevalier d'Alfonse comte de Poitiers, et 3 de (feu) Jean de Halle, jadis serviteur dudit comte.
Universis p. l. i.
Notum facimus quod, cum
Et prefatus
Nos, pensata a nobis dicti prioratus nostri de
Promittentes bona fide quod contra premissa a nobis, ut dictum est, concessa,
de cetero non veniemus, nec venire per nos vel per alios attemptabimus in
futurum.
Immo et omnia a nobis, ut dictum est, concessa, garantizabimus, liberabimus et
deffendemus ipsi Petro et ejus heredibus et causam ab eis habituris, quociens
opus fuerit, contra omnes.
Le roi Philippe
Notum facimus universis t. p. q. f. quod nos litteras religiosorum
virorum, dilectorum nobis
Nos autem permutationem hujusmodi et omnia et singula alia supradicta volumus
et rata habemus ; concedentes prefato Cambellano nostro quod ipse et ejus
posteritas, seu illi qui ab eo causam habebunt, predicta omnia ipsi Petro a
dictis monachis in permutationem, ut dictum est, concessa, habeant, teneant et
possideant imperpetuum, eo modo quo tenebant dictas
Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris nostrum
fecimus apponi sigillum.
Actum apud
Autre rédaction de l'approbation royale.
De
— — olim clare nemorie
Precipientes, tenore presencium, ut quicumque pro tempore fuerit prepositus
Et promisit idem
Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris nostrum
fecimus apponi sigillum, salvo jure in omnibus alieno.
Actum apud
Jean du Temple, prieur de Saint-Léonor, s'engage, sur la demande du roi Philippe [le Hardi], à solenniser l'anniversaire de la feu reine Isabelle d'Aragon [morte le 28 janvier 1271].
Noverint universi quod nos, ad peticionem
Et ne istud in posterum deleri valeat, presentes litteras sigillo nostro
fecimus roborari.
Michel de Montmartre et Marie sa femme vendent, pour 15 livres et demie, 31 sols de surcens sur une maison au bourg Saint-Martin, rue Garnier de Saint-Lazare, et hypothèquent en caution une maison rue Bégon.
U. p. l. i. Officialis curie
mo septimo
Le Parlement de Paris entérine les conclusions des experts jurés désignés par la Corporation des Métiers pour faire rapport sur les contestations nées entre maître Thomas de Paris, clerc du Roi, et Jean d'Arras, au sujet des étuves, conclusions auxquelles les parties en cause et le Prieur de Saint-Martin, partie intervenante, se sont unanimement ralliés.
Notum facimus quod, cum contentio verteretur inter
Qui Jurati quandam cedulam, in qua continebatur dictum suum, nobis retulerunt,
de verbo ad verbum sub hac forma :
« Par le commandement des Mestres, alerent les Jurés en la maison mestre
Lesqués Jurés sunt ainsi només : c'est a savoir mestre
Qui dient que, d'endroit les estuves, que eles soient ostées de la ou eles
estoient, et mises la ou les bains sunt ; et ce ont monstré lesd.
Jurés as parties, par devant
Et dient ainsi les
Et dient li Juré de ce mur moitoien qui est entre mestre
Derechief li Juré dient, pour la ruele, que l'uiz
Et dient li Juré que le hebergage que mestre
Et dient que la pente du mur qui est
Et dient li Juré que, tant comme il a, du mur
Derechief li Juré disent que li conduis de lad. ruele soit ostés dou tout.
Derechief que l'uis de cele ruelle soit osté, et que l'uis de devers la voie
sera de deus pieces, et pendra de ça et de la, et sera fais as communs despens
desd. parties, ot ara chascun desd. parties sa
clef.
Derechief que ce qui est osté dou conduit de la ruele, pour veoir dedens iceli
conduit, soit refait as despens doudit
Que omnia per ipsos Juratos dicta et relata, Prior et conventus
In cujus rei ; etc,
Actum
Pierre Hideux de Chambly, chambellan du Roi, avec l'agrément de Marguerite, sa femme, donne au prieuré de Saint-Léonor, pour fonder leurs anniversaires, tout ce qu'il avait acquis des hoirs de Pomponne dans la Cengle de Beaumont.
Et pour ce don les devant dits moines m'ont aceuilly, moy et
Et nous,
Et pour ce que cette chose soit ferme et estable à tousjours, je
Ce fu donné en l'an de l'Incarnacion Nostre Seigneur, mil
Frère Hugues, chambrier de Saint-Martin, ayant condamné Michel de Montmartre à
s'acquitter de ce qu'il devait à Simon le Bourrelier, vu le refus de Michel
d'obtempérer à ce jugement confirmé par l'Assise sur appel, ordonne, en vertu de
son office, qu'une maison de Michel située dans la rue St-Martin, soit mise aux
enchères jusqu'à concurrence de la somme due : on
A tous — —
— Et ce fet, lidiz
— Et led.
Et lors nous, de nostre office, por ce que ledit
Jean Poucin, chambellan du Roi, échange avec le Prieuré de St-Martin-des-Champs sa maison de Beaumont, à la Cengle, contre une hôtise à Bailleul-sur-Lesche.
Prieur, ou nom de ladite prioré, la dite maison si comme elle se comporte aura,
tendra et poursievra delivrement, paisiblement et sans contredit et sans nul
rappel de moy ne de mes hoirs des ores en avant.
Et promectz audit Prieur ou nom de ladite prioré, la maison dessusdite si comme
elle se comporte en lonc et en lé, garantir et delivrer contre tous et en toutes
choses aus us et aux coustumes du païs, ou de
Et promectz par mon loial créant que, contre l'eschange ou la permutacion
dessusditz, par moy ne par autre ne vendray, ne feray venir ou temps
advenir.
Et en tesmoignage de ce, jay mis en ces presentes lectres mon seel propre,
Béatrice [de Montfort], femme de Robert
A touz — —
Sachent tuit que nous avons ferm et estable le compromis que nostre treschier
seigneur devantdit a fet en ennorable home religieus et honeste, l'abbé de
Et que ce sait ferm et estable, nous avons séellé ces pres. letres de nostre
séel, données en
Arrêt du Parlement qui reconnaît aux moines de Saint-Martin le droit de justice pour les fausses mesures sur leurs hôtes, malgré l'opposition du prévôt de Paris, mais réserve au roi l'étalon et le poinçonnage.
Notum facimus quod, cum Prior et conventus
Estalone et signo mensurarum nobis remanentibus, prout hactenus extitit
usitatum.
In cujus rei testimonium pres. litteris nostrum fecimus apponi sigillum.
Actum apud
L'official du R. P. Anchier, cardinal, archidiacre de Paris, sur la demande de Marie [d'Etampes], veuve de Michel de Montmartre, désigne pour tuteur de ses enfants mineurs Simonet et Marote, au refus de leur oncle paternel, Jean de Montmartre, un protecteur bienveillant, Jean de Mauregard, qui accepte sous serment.
U. p. l. i. Officialis curie
Qui quidem
Nos vero — —
Qui quidem
Vente par « Maria de Stampis, relicta defuncti Michaelis de Montemartirum », Hugoni dicto de Bellovisu, civi Parisiensi, burgundo, et Agnee, ejus uxori », pour 7 livres parisis, d'une place à Paris « in vico
Gilberti dicti le Gravelier ».
L'Official de Paris désigne pour tuteur de Jeannot d'Ailly, à la requête de sa mère Mahaud, un prêtre, Gui de Septboules, qui constitue pour curateur son clerc, Galeran le Breton (22 mai 1275). Jeannot, avec l'agrément de son curateur, vend aux exécuteurs testamentaires de Ferri Boneuil 5 sols de surcens sur deux maisons rue Godefroi de Bagneux.
U. p. l. i. Officialis curie
Noveritis nos litteras inferius annotatas vidisse in hac forma :
Qui
«
L'Official de Paris désigne pour tuteur de Jeannot d'Ailly, à la requête de sa mère Mahaud, un prêtre, Gui de Septboules, qui constitue pour curateur son clerc, Galeran le Breton (22 mai 1275). Jeannot, avec l'agrément de son curateur, vend aux exécuteurs testamentaires de Ferri Boneuil 5 sols de surcens sur deux maisons rue Godefroi de Bagneux.
Preterea dictus
Lambert de Bar, clerc, reconnaît que frère Pierre, prieur de St-Martin, lui a concédé pour neuf ans la grange de Savies [Belleville], pour trois muids d'avoine et trois muids et demi de blé par an.
U. p. l. i. Officialis curie
Arrêt du Parlement reconnaissant au Prieur de St-Martin le droit de haute et basse justice sur la ville de Limoges-en-Brie, dans la châtellenie de Melun, sauf sur les feudataires.
Tandem, visis probationibus hinc inde productis, et rationibus hinc inde
plenius intellectis, dicti Prior et conventus ab impetitione pred. nostri
Ballivi fuerunt per nostre curie judicium absoluti, retenta nobis alta et bassa
justitia in hominibus feodalibus, de corporibus,
Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris nostrum
fecimus apponi sigillum.
Actum
Amauri
O. p. l. i. nos
Notum facimus quod cum nos dedissemus, concessissemus et certis metis
fecissemus signari de propria parte nemorum nostrorum de
— —
Don, en pure aumône, au Prieuré de Saint-Martin, par « dominus Johannes de Sancto Claro, presbiter, canonicus ecclesie Sti Thome de
Lupara ", de 26 sols parisis de cens sur une maison » in vico Gravelarii ».
Jean Poucin, chambellan du Roi, et sa femme Perronnelle, vendent à Saint-Martin, pour 160 livres parisis, la mairie de Bouffémont.
A touz — —
L'an de grace mil
Echange entre Mathieu [de Vendôme], abbé de Saint-Denis, et le Prieuré de Saint-Martin-des-Champs, d'un cens sur une chambre ou maison sise en face de l'église Sainte-Croix de Saint-Denis, contre un cens sur une pièce de terre longeant la Voie de Senlis.
Accord entre
Datum anno Domini
Jean, sire de Chantilly, confirme les accords passés, en 1233, entre son devancier Guillaume, chevalier de Senlis, et les moines de St-Nicolas d'Acy.
A touz ceus qui ces pres. lettres verront.
Nous faisons a savoir a tous que nous avons veues et regardées les lettres
de
Et comme contenz fust meuz entre nous et les diz prieur et moinnes, seur ce que
nous disions que nous avions usé le contraire de ce qui est contenu ès dites
lettres en pluseurs choses : c'est à savoir à mestre forestiers ès diz bois sanz
ce qu'il feissent serement aus diz prieur et moinnes ; en mestant bestes
domeiches, en vendant le paennage et le pasturage et les profiz et les issues et
les amendes et les esploiz dudit bois sanz les diz prieur et moines ; et en
feisant et entournant ces choses en nostre proufist proprement ; et disions que
nous estions en saisine et avions usé encontre lad. chartre, de vandre led. bois
a nostre volenté, et se il estoit enchéeri, il estoit et devoit estre enchieri
en nostre main.
Toutevoies nous, qui voulons en toutes choses et par toutes choses aconplir et
enteriner la volenté de nostre chier seignieur et pere de moi
Frère Adam, prieur de Gournay-sur-Marne, s'accorde avec les moines des Fossés
[Saint-Maur] au sujet des dîmes d'un manoir, appelé la Grange-Louis, chevauchant
sur la limite des paroisses d'Essonnes et d'Evry, le corps de logis étant sur
celle-ci et les élables sur l'autre ; il est convenu que la seule dîme des
U. p. l. i.
Notum facimus quod, cum inter nos et ecclesiam nostram de
Tandem, bonis viris mediantibus inter nos et ipsos — — fuit amicabiliter,
unanimiter et finaliter, in modum qui sequitur, concordatum : ita videlicet quod
— perpetuo decimas agnorum tantummodo in dicto manerio seu tecto, sita in dicta
parrochia nostra de
Lambert de Bar-sur-Aube, clerc, reconnaît devoir à Saint-Martin plus de sept muids de blé et de deux muids d'avoine, tant pour les arrérages de sa ferme qu'à titre d'avance.
U. p. l. i. Offîcialis curie reverendi patris domini
Robert de Pontoise, orfèvre, et Marguerite sa femme, prennent à louage des moines une demi-maison sur le Grand-Pont, près celle des Templiers pour cinq ans, moyennant 30 livres parisis, à charge d'entretenir la couverture, la gouttière, les plâtres et planchers.
U. p. l. i. Officialis curie
Sentence arbitrale de Mathieu [de Vendôme], abbé de Saint-Denis, qui maintient à
St-Martin-des-Champs le droit de fourches patibulaires à Bonnelles, contre les
prétentions du comte de la Marche (Hugues
U. p. l. i.
Nos itaque — — visis inquesta facta
In cujus rei — —
Actum
Arnoul dit de Meaux, clerc, fils de feu Gérard de Crépy, renonce au cens qu'il percevait sur la masure de Baudoin de Gournay.
Officialis curie
Robert Cornu, archidiacre de Gâtinais en l'église de Sens, notifie au Prieur de
Cannes que, faute par lui d'avoir produit
Viro religioso et honesto Priori de
Jean Erneis, fils de feu Pierre Erneis, bourgeois de Paris, infirme de corps mais sain d'esprit, donne aux Religieux de Saint-Martin 230 sols de cens sur le grand hôtel de l'Abbesse de Maubuisson, en la Mortellerie, 14 sols sur la maison voisine, de Jean Flameng, en la censive du Chambrier de France, sur la maison de Pierre de Maroles, charpentier, rue des Garneaux, près la grange Laurent de Mauregard, en la censive de l'Evêque ; une autre, grande rue Saint-Martin, en la censive Saint-Magloire ; sur celle de Guillaume le Breton près le puits de la Ferronnerie, en la censive du Roi ; sur la petite maison du donateur, touchant celle de maître Hugues de Verberie, en la censive St-Germain-l'Auxerrois. Le testateur donne caution sur un surcens de 4 liv. 10 sols en la rue Saint-Germain-l'Auxerrois, au cas où les exécuteurs testamentaires de sa mère Jeanne ou d'autres particuliers occasionneraient une réduction de ces cens par leur intervention.
U. p. l. i. Officialis curie
Item,
Item,
Item,
Contrepartie de l'acte précédent : Frère Pierre, prieur de Saint-Martin, concède à Jean Erneis la participation aux bonnes œuvres de la communauté comme à toutes les pitances, avec les vivres et approvisionnements nécessaires à son alimentation et entretien, ainsi qu'à ceux de son valet.
Universis p. l. i.
Attendentes curialitates et beneficia que et quas Nobis et monasterio nostro
Item quatuordecim candelas de sepo et
Item, pitancias sicut conventus habebit : scilicet in Adventu et Quadragesima,
veneris et dominicis diebus dumtaxat ; exceptis aliis pitanciis quas illi qui
litteras habent a Nobis consueverunt percipere.
Item minutiones, generalia, et infirmarias tanquam
Item,
Item,
Item, in Qadragesima,
Item,
Item,
Et, anno quolibet, unicum garnamentum.
Item, quolibet mense, unam quartam sagiminis.
Dictum quoque
Nec aliquid, in bonis ejus presentibus aut futuris, poterimus reclamare,
exceptis bonis que jam nobis idem
Que omnia supradicta dicto
In cujus rei testimonium sigilla nostra presentibus litteris duximus
apponenda.
Actum est in Capitulo nostro.
Guillaume de Barbery, abbé de Cerisy, est inhumé à St-Martin.
Mathieu Pisdoë, bourgeois de Paris, pour fonder l'anniversaire de sa femme Perrenelle, donne vingt sols de cens sur une maison au coin de la grand rue Saint-Martin.
Officialis curie
Le roi Phillippe
Notum — — —
Actum