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Établissement : Prieuré Saint-Nicolas puis Hôtel-Dieu de Pontoise (Val-d’Oise, ancien diocèse de Rouen). — Maison d’assistance attestée dès le XIIe siècle, refondée par le roi Louis IX en 1258.
Carte de situation (Atlas de Cassini)
Type d’édition : édition des actes (1190 à 1328) transcrits au seul cartulaire conservé (Bibl. nat. de Fr., lat. 5657), reclassés dans l’ordre chronologique, collationnés aux originaux et copies anciennes du fonds, complétés d’autres actes en appendice.
Total des actes édités : 184 (7 du XIIe siècle, 142 du XIIIe siècle, 35 du XIVe siècle)
La figure emblématique d’un Saint Louis généreux fondateur et protecteur a longtemps éclipsé les véritables origines de l’Hôtel-Dieu de Pontoise.
L’hospice de Pontoise était au départ un prieuré, et portait le nom de Saint-Nicolas
comme la majorité des établissements à vocation charitable qui se sont considérablement
multipliés dans la seconde moitié du XIIe siècle et au début du
XIIIe siècle. Il était situé sur la place du Martroy, auprès de
l’église Saint-Maclou. Cet établissement primitif est connu par quelques actes de
donation de la fin du XIIe et du début du XIIIe
siècle, et par une mention portée au dos des pièces d’un procès de 1466. Il dépendait de
l’archevêque de Rouen.
Saint Louis, qui a fait recenser avec minutie et précision l’ensemble des
établissements de charité, a considérablement changé la situation de l’Hôtel-Dieu, si
bien qu’il a été longtemps considéré comme son vrai fondateur. L’ancien bâtiment est
abandonné en 1256 ; on occupe l’une des larges parcelles de pré qui existaient encore à
l’intérieur de la ville pour édifier les nouveaux bâtiments en 1258, avec une partie de
l’amende infligée à Enguerrand de Coucy. Désormais, l’établissement est situé au bord de
l’Oise, en contrebas du château, et un quartier se développe alentour. Louis IX lui
accorde des privilèges et de généreuses donations, la principale étant le domaine de
Champagne, qui apportait de substantiels revenus et qui fut par la suite revendu fort
cher au XIIe siècle. Des religieuses suivant la règle de saint
Augustin et dirigées par une prieure y sont instituées par le roi aux côtés de
religieux, prêtres, clercs et laïcs. Le principe de cette direction par les religieuses
demeure jusqu’à la Révolution.
Par la suite, les rois ne firent qu’amplifier les possessions et les privilèges de l’Hôtel-Dieu, qui gagna dès lors en importance. Dès 1297, l’établissement est placé sous la juridiction et la garde immédiate de la couronne, le lieutenant du bailli à Pontoise étant le garant de ses droits. En 1358, le futur Charles V, alors régent, l’exempte de toutes tailles et impositions. La situation géographique de l’Hôtel-Dieu n’est toutefois pas idéale. Comme on peut le lire dans une supplique adressée à Louis XI, l’Hôtel-Dieu clôture la ville près du pont, ce qui explique qu’il est en position de faiblesse lors des sièges et doit essuyer les coups de canon. Les inondations dues aux débordements de l’Oise sont fréquentes et ont à plusieurs reprises détérioré les archives de l’établissement, placées aux côtés de la cuisine.
L’Hôtel-Dieu, même s’il était de loin le plus important, n’était pas le seul des hospices médiévaux de la ville, où l’on connaît aussi l’hôpital Saint-Jacques, à l’origine destiné aux pèlerins de Compostelle, et l’hôpital Saint-Antoine, sur la route de Beauvais. À l’époque moderne, d’autres établissements charitables y furent réunis à l’Hôtel-Dieu : la maladrerie de Cormeilles-en-Vexin avec tous ses biens, maisons et terres en 1582, la maladrerie d’Ivry et le quart des revenus de la maladrerie de Pontoise en 1696, une partie des biens du prieuré de Sainte-Anne de Magny en 1745, et enfin, sous la République, l’Hôpital Général des Pauvres enfermés de Pontoise, fondé en 1653.
L’Hôtel-Dieu fut reconstruit en 1823 par l’architecte Pierre Fontaine, mais le pont ainsi que l’établissement furent détruits en juin 1940, en même temps que les archives. À son emplacement se trouve aujourd’hui la piscine municipale.
L’édition de Joseph Depoin, qui couvre la période allant de 1190 jusqu’en 1328, montre que davantage que des rentes, l’Hôtel-Dieu a fait beaucoup d’acquisitions immobilières. Ces possessions étaient à la fois urbaines, à Pontoise et Paris, et rurales.
Très vite l’Hôtel-Dieu a fait de nombreuses acquisitions à Pontoise, principalement des maisons sur lesquelles il percevait un cens (éd. Depoin, n° XLI, XLIV, LXXXVIII, CXI, CXV, CXXX, CXLIV, A. XI), mais aussi des masures (n° LIV, CXXXI), une saulaie et une oseraie près du fossé (n° XCI) et même un moulin et un étal de marché (n° CLVII), dont il tirait des revenus. Cette implantation assez forte au cœur de la ville explique par ailleurs les conflits de juridiction qui ont pu par la suite émailler les relations entre l’établissement et la commune, mais aussi avec les autres établissements religieux (n° CXLIV : arbitrage entre l’Hôtel-Dieu et le prieuré de Conflans-Sainte-Honorine en 1306).
L’établissement percevait également des cens ou l’usufruit sur quelques maisons à Paris (n° CVIII, CXVI, CXXXV et CXXXVIII), dont certaines dans le quartier juif (n° CXIII, CXVIII et CXIX), acquises entre 1289 et 1303.
L’Hôtel-Dieu avait de nombreux droits et possessions en dehors du monde urbain. L’essentiel des propriétés rurales se trouvait concentré autour de Pontoise, dans un rayon d’une quinzaine de kilomètres (carte de localisation). Les revenus étaient assurés par la possession de vignes à Bessancourt, Conflans, Champagne et près d’Auvers (n° I, XV, XXIV, LXXIX, CXLIX), des champarts (n° XXIX, LV, etc.), des dîmes et des rentes en grain à Génicourt, Gérocourt, Us et surtout Ennery (n° V, VII, IX, LXXXIII, CXXXVII, CXLIII). Les principales possessions immobilières se trouvaient à Champagne près de Beaumont-sur-Oise, domaine donné par Louis IX (n° V), et sans doute lieu de concentration le plus important des droits et biens de l’Hôtel-Dieu, qui y exerçait même la basse justice (n° VIII, XVI, LXII, XCIII, XCIX, C-CIV, CXLV, CLIV, CLXIV), à Mézières, fief vendu par Geoffroy de La Chapelle, un proche du roi (n° XXIX, LV, LX, LXXII, LXXXIV, XC, CLI, CLIX), et dans une moindre mesure à Saint-Leu et Taverny (terres, cens et maisons : n° II, LXVII, LXXI, LXXIV, CXL), et à Épiais (n° CL).
Tout au long du recueil, on remarque une intervention assez marquée des rois, en toute
logique Louis
De grands lignages implantés autour de Pontoise, par ailleurs proches de la royauté, sont eux aussi très présents dans le cartulaire : les comtes de Beaumont-sur-Oise, les Montmorency. On rencontre d’autres proches du roi, comme Geoffroy de La Chapelle et Hugues Tirel, sire de Poix sous Louis IX, ou encore Jean de Chavançon, échanson de Philippe le Bel.
Quelques ecclésiastiques apparaissent : les abbés de Saint-Denis et de Saint-Martin de Pontoise, l’archevêque de Rouen, dont dépendait directement l’établissement, l’abbé de Joyenval.
On note sans surprise l’intervention de petites familles proches de Pontoise (ainsi la dame de Génicourt ou des chevaliers de Champagne), des écuyers et des damoiseaux le plus souvent insérés dans les fidélités envers les grands seigneurs, comme le comte de Beaumont. Enfin, les habitants et la commune de Pontoise font eux aussi des apparitions régulières, que ce soient de simples particuliers souhaitant faire des aumônes à l’Hôtel-Dieu ou conclure des échanges de propriétés, ou les maires et pairs de la commune qui par leurs arbitrages ont contribué eux aussi à la stabilisation du patrimoine de l’Hôtel-Dieu.
Comme il a été de règle, les archives médiévales et modernes de l’Hôtel-Dieu, enrichies
des fonds des établissements rattachés, échappèrent aux institutions archivistiques
révolutionnaires et demeurèrent sur place. L’archiviste paléographe Félix Rocquain
(1833-1925) fut chargé en 1857 de classer toutes les archives qui étaient empilées dans
un grenier. Il inventoria quelque 250 registres, 4000 pièces de parchemin dont une
centaine scellées, beaucoup plus en papier, des plans de la ville et des maisons de 1600
à 1680. Il dressa un inventaire en quatre volumes, dont le premier était consacré à
l’Hôtel-Dieu (imprimé en 1924). On peut aussi se faire une idée de l’aspect et du
contenu des archives dans la thèse d’École des chartes de François Dousset (1936), La commune de Pontoise au Moyen Âge, éditée en 1988 à l’occasion du
huitième centenaire de la commune. Dans les cartons était classé tout ce qui concernait
les dîmes, les maisons possédées par l’Hôtel-Dieu à Pontoise, les rentes sur les maisons
et les terres, le havage et les péages.
Les archives de l’Hôtel-Dieu furent presque totalement anéanties dans un bombardement en 1944. Seule une liasse, conservée aux anciennes archives de Seine-et-Oise sous la cote 102 H 1, aujourd’hui transférée aux archives du Val-d’Oise, et regroupant les titres de l’Hôtel-Dieu sur des moulins de 1200 à 1712, a survécu pour avoir été distraite du chartrier.
Il est difficile de dire, faute d’un pointage complet avec l’inventaire de Félix
Rocquain, si Joseph Depoin a entièrement dépouillé le fonds. Toujours est-il que, même
s’il l’a parcouru, son édition est avant tout fondée sur le cartulaire de
l’établissement, conservé à la Bibliothèque nationale de France, le ms lat. 5657, datant
de la fin du XIIIe siècle (Stein n° 3072 ; microfilm disponible à
l’I.R.H.T., http://www.irht.cnrs.fr).
Le manuscrit est composé de 119 feuillets. L’ensemble primitif, qui comprenait 96
feuillets et une table (aujourd’hui aux fol. 14-17), a reçu quelques ajouts jusqu’en
1322 (fol. 43, 49-54 et 117-128) et après 1358 (quatre chartes de 1309 à 1358, fol.
10-13). Une table liminaire inachevée due siècle a enfin été mise en
tête du manuscrit (9 feuillets papier).
En dehors des sources produites par l’administration royale (actes royaux enregistrés, contrôle des legs aux hôpitaux…), une mention spéciale doit être faite de :
La description la plus précise de l’histoire de l’Hôtel-Dieu reste l’article de :
On trouvera des renseignements complémentaires, outre l’introduction du recueil, dans les titres suivants :
Joseph Depoin (1855-1924) était le fils d’un avocat de Pontoise. Membre fondateur puis
secrétaire général de la Société historique du Vexin pendant quarante-sept ans, il fut
aussi membre de la Commission des Antiquités et des arts de Seine-et-Oise et président
de l’institut sténographique de France. Il donna de nombreuses éditions de chartriers et
de cartulaires, souvent complétées de sources hagiographiques et de foisonnantes
reconstitutions généalogiques, en particulier pour l’abbaye Saint-Martin (1895-1904) et
l’Hôtel-Dieu (1886) de Pontoise, l’abbaye Notre-Dame la Royale de Maubuisson
(1882-1884), le prieuré clunisien de Saint-Martin-des-Champs à Paris… Parmi une riche
production, se remarquent aussi de nombreuses études toponymiques et généalogiques
centrées sur la période du IXe au XIIe siècle
(comtes de Paris, vicomtes de Corbeil, comtes de Beaumont…).
Joseph Depoin avait à l’origine prévu une publication plus ample que le présent ouvrage, consacré à l’édition des actes de 1190 à 1328 : il devait être le premier volume d’une collection de trois, le deuxième étant consacré aux « Pièces curieuses », c’est-à-dire à des documents issus des archives hospitalières touchant à l’histoire locale ou plus générale et permettant d’établir des notices biographiques sur de grands personnages, et le troisième à l’histoire de la charité à Pontoise, tout particulièrement l’Hôtel-Dieu établi par saint Louis.
Une brève introduction fait le tour des sources, conservées ou perdues à l’époque (p. I-V), puis expose brièvement le plan et la méthode de l’édition (p. VI-VII). Dans le corps de l’édition (p. 1-120), Joseph Depoin part du cartulaire, édité de façon légèrement sélective (il remarque, p. 42, qu’un acte sera laissé de côté), mais il a eu soin de prendre aussi en compte la version de l’original ou d’une copie ancienne, quand ils avaient été retrouvés (le texte suivi est indiqué à la fin de l’acte), et de remettre le tout dans l’ordre chronologique.
L’appendice (p. 121-130) donne par ailleurs des « Additions au cartulaire », mais il faudrait une collation complète avec l’inventaire de Félix Rocquain pour déterminer la part des actes laissés de côté.
Enfin en p. 131 figurent quelques « errata » portant sur l’introduction et l’édition.
En joignant les 16 actes publiés dans l’appendice, l’édition compte 184 pièces, ainsi réparties :
Le recueil présente la plupart des caractéristiques des éditions procurées par Joseph Depoin : sa connaissance des lieux et son appétence pour les reconstitutions généalogiques, l’impossibilité de donner une annotation égale (jusque pour les identifications des lieux), la parcimonie des regestes, faiblesse compensée par la typographie : les noms des personnages sont en petites capitales, les noms des lieux, quartiers et églises en italique, ce qui a le mérite de les faire ressortir du texte et de permettre de trouver rapidement les principaux protagonistes et le cadre de l’acte.
On prendra garde au fait que les dates de lieu sont négligées, et les dates de temps inégalement converties.
Le manque le plus cruel est celui d’un index, qui avait été renvoyé au volume de « Pièces curieuses », jamais publié.
In nomine Dei et individue Trinitatis,
amenNotum sit omnibus fidelibus Ecclesie filiis quod
ti DionisiiorSi autem redditus ille vini ad illos
orConcessit preterea idem quod defuncto primo isto capellano, eodem
Ego vero
Actum
Noverint universi presenter pariter et futuri quod
Quia vero predictum molendinum propter firmitatem
ti RemigiiDomus autem predicta dedit predicto
Quod ut perpetuam obtineat stabilitatem, ad petitionem utriusque partis presentem
cartam salvo jure alieno, confirmari et sigilli nostri auctoritate et regii
nominis karactere inferius annotato precepimus communiri.
Actum
Astantibus in palatio nostro quorum nomina supposita sunt et signa :
Signum
Signum
Signum
Data vacante
Notum sit omnibus tam futuris quam presentibus quod
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentem cartam sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
Le Culte de Saint Guillaume établi à Pontoise.
Geoffroy d'Eragny fonde une lampe ardente devant son autel.
Notum sit omnibus ecclesie filiis fidelibus quod
Et preterea prenominati milites et uxores eorum pro animabus suis et antecessorum
suorum dederunt in eleemosinam perpetuo durandam duos sextarios bladi ad luminare
olei ante altare
Et de hac venditione et hac donatione suum domum super altare
Et si aliquid impedimentum aliquo modo oreretur, quod predicta
Hanc pactionem &donationem predicto modo factam fiduciaverunt tenendam
Sciant presentes et futuri quod ego
Istis assistentibus ex parte nostra testibus :
Ex parte
Actum
L'original de cette charte est perdu, mais il subsiste aux Archives hospitalières
un vidimus de 1295 ainsi conçu :
« A touz ceuls qui ces lettres verront Jehan le Minier garde du scel de la
Chastelerie de Pontoise, salut. Sachés nous l'an de grace mil deus cens quatre vins
et quinze, le lundi devant la feste Saint Vincent, avoir veu unes lettres scellées
du scel de noble homme Godefroy de Herengni ne mie chancelées ne corchiées ne en
aucune partie de icelles corrumpues, contenanz la forme que ensuit : Notum sit omnibus ecclesie filiis fidelibus quod
Le texte est identique à celui du Cartulaire, sauf les deux variantes que nous
avons indiquées : Herengni et Munci.
(Arch. hosp. B 45.)
Ne mundo labili labantur hominum facta labilium, à scriptura non labili firmum
debent recipere firmamentum.
Notum sit presentibus et futuris quod ego
Actum publice in domo
Notum sit presentibus et futuris quod domina
te
Hoc autem donum concessit
Domnus etiam
s Achards (Richardo)
CementarioEt ut hoc ratum et irrevocabile permaneat
Actum est ab
Ego frater
Ita videlicet quod nobis singulis annis censum
Quodsi forte predictam domum in manum alicujus laici per vindicionem venire
contigerit, emptor et heredes ejusdem domus predictum censum scilicet duodecim
denariorum tantum persolvent.
Quod ut ratum habeatur, sigillo nostro illud confirmavimus.
Actum
NOTUM sit universis presentibus et futuris quod nos
Huic etiam venditioni prebuit assensum
Hanc....... resignavimus et nos et uxores nostre fide data in manu domini
ti MacutiIn cujus rei confirmatione presentem cartam sigilli nostri communivimus.
Actum puplice
Noverint universi quod ego
Quod ut ratum permaneat, ad peticionem dictorum
Militis et
Actum
te Ecclesie
fidelibusNoverint omnes quod
In cujus rei testimonium ad precem ipsius
Actum
NOTUM sit universis quod Ego
Hujus decime
ti MacutiQuod ut ratum permaneat, presenti carte sigillum meum appo(sui) his testibus.
Domno
ti PetriMagistro
Actum
moti Gregorii.
Noverint universi quod ego
Nos autem redditus domus et omnia jura pertinentia renunciavimus, Ego et
Quod ut ratum permaneat, ad precem
Actum
Notum sit presentibus et futuris quod
Ego autem
Actum
Notum sit universis presentibus et futuris quod ego
In cujus rei testimonium presentem cartam sigilli mei duxi apponendum (sic).
Ego
— Omnibus presentes litteras inspecturis Notum facio quod ego dedi et concessi
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentem cartam sigilli mei feci
munimine roborari.
Actum
Notum sit presentibus et futuris quod
Ego autem
Ego etiam
Et de ea tenenda et garandianda, plegem me constitui.
Quod ut ratum sit in posterum, presentes litteras sigillorum nostrorum munimine
roboravimus.
Actum
Guillaume Ier, chevalier de Méry, dont il est ici question, eut
pour fils Raoul Eclaircissement du droit de Paris,
p. 85).
Raoul Bouffé (Bufez) dont le regretté
Léopold Pannier a retracé la généalogie, avec quelques inexactitudes toutefois, dans
les Mémoires de la Société de l'Histoire de Paris, t.
1.
In nomine Domini,
Noverint universi presentes pariter et futuri quod nos
Actum
Astantibus in palatio nostro, dapifero nullo,
Ego
Ita etiam quod jamdictus
Ut ecclesia
Actum
Cette charte n'est pas citée par Douët d'Arcq, dans l'ouvrage duquel on ne trouve qu'un seul document sur Ansoud de Champagne, constatant qu'il avait, en 1210, un fief sur la paroisse de Mours (p. 73).
Cette famille était alliée de très près à celle des comtes de Beaumont-sur-Oise,
puisque nous voyons en 1229 (Douët d'Arcq, p. 114), saint Louis faire
un échange avec Adam, chevalier de Champagne, neveu du comte Jehan (Ado
de Campaniis miles, nepos quondam Johannis comitis Bellimontis.)
Universis presentes litteras inspecturis
Notum facimus quod cum quadam vinea, scilicet de
Ita quod exinde nobis reddent annis singulis
Quod ut ratum sit et firmum in postero, paginam hanc inde conscriptam sigillis
nostris munivimus.
Salvo Jure
Actum
Ego
Predicti autem homines facient clausturam sufficientem de suo proprio inter eos
et magistrum
Et ut hoc sit firmum et stabile, ego G.
Actum
Officialis Archidiaconi omnibus presentes litteras inspecturis
Notum facimus quod
Isti elemosine assensum prebuerunt
Magister
In cujus rei memoriam ad petitionem partium sigillum nostrum presentibus litteris
duximus apponendum.
Actum
Ego
Predicti vero fratres quitaverunt terram de
Quod ut ratum et firmum permaneat, presentes litteras sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
Noverint universi tam presentes quam futuri quod cum contencio esset inter
Ego vero
Notum sit omnibus tam presentibus quam futuris quod ego
Ita quod reddant mihi et heredibus meis annuatim pro eadem pecia terre
Retento mihi et heredibus meis de eadem pecia terre, toto dominio et omni alio
jure.
In cujus rei testimonium presentes litteras sigilli mei munimine roboravi.
Actum
Universis presentes litteras inspecturis
Notum facio quod ego assensu et voluntate
Quod ut ratum et stabile permaneat in futuris temporibus
Actum
Noverint universi presentes et futuri quod nos
Volentes et concedentes ut dictus
Preterea volumus et concedimus ut prefata ecclesia
Quod ut firmum sit imperpetuum, presentem cartam sigillis nostris fecimus
roborari.
Actum
Universis
Notum facimus quod nos volumus et concessimus quod
Alios vero quinque solidos assignavimus eidem
Residuum vero videlicet duos solidos parisienses percipiet dicta
Pro hac autem concessione quitaverunt nobis magister et fratres dicte
Promiserunt etiam dicti magister et fratres quod contra hujusmodi concessionem et
commutationem inter nos et ipsos ad invicem factam, per se vel per alios non
venient in futurum.
Nos autem promisimus et promittimus quod contra assignationes predictas per nos
vel per alios de cetero nullatenus veniemus.
In cujus rei testimonium presentibus litteris sigilla nostra duximus
apponenda.
Sciant omnes tam presentes quam futuri quod nos dominus
Tali vero conditione quod ego dictus
Et si forte contigerit quod ego dictus
Hec autem... teneor reddere fide mea prestita corporali.
Quod ut ratum et firmum permaneat, presentes litteras sigilli mei munimine
confirmavi.
Ego autem
Datum et actum
Universis presentes litteras inspecturis, maior et pares communie
Noveritis quod nos in nostra presentia constituti
Dicti vero
In cujus rei testimonium et munimen, apud peticionem dictorum
Omnibus hec visuris,
Noveritis quod in nostra presencia constituti
Juraverunt insuper dicta
Ego
Notum facio universis pres.
litt.
insp.
Quod ego excambium quod
Promittens quod in dicta medietate jam dicte domus vel in pertinentiis ejus per
me vel per alium nichil de cetero reclamabo.
Immo predictam medietatem prefate domus a predicto censu liberam et immunem
contra omnes ad usus et consuetudines patrie Domino Regi vel ejus successoribus
garantizabo de cetero in manu mortua possidendam.
Quod ut firmum et stabile permaneat in futurum ego predictus
Actum
Ego
Et quicquid juris seu dominii... in medietate domus predicte vel in
pertinentiis...
Immo eandem medietatem dicte domus ab omni censu liberam... permaneat, ego dictus
Actum
Universis ad quos presentes littere pervenerint,
Cum
In cujus rei testimonium presentes litteras fecimus sigilli nostri munimine
roboratas.
Universis presentes litteras inspecturis, Soror
Noverit universitas vestra quod nos quitationem quam fecerunt priorissa et prior
et conventus
Ego domina
Quod ut firmum et stabile permaneat, Ego predicta domina
Ego
Notum facio universis presentes litteras inspecturis quod ego vendicionem et
quitacionem quas
(ut suprà.)
Quod ut firmum et stabile permaneat, Ego predictus
Ego
Notum facio omnibus presentes litteras inspecturis quod ego vendicionem quam
Quod ut firmum et stabile permaneat, ego predictus
Actum
Omnibus hec visuris frater
Noveritis quod
Tandem dictus rector in nostra presencia constitutus, occasionem discordie
cupiens evitare, redditus et obventiones prefatas hospitali predicto quitavit in
perpetuum et remisit pro sexaginta et decem solidis parisiensibus percipiendis
annuatim a predicto rectore et successoribus ejus, a prepositura
Preterea ne occasione subjectionis vel juris parochialis alicujus, in predicto
hospitali commemorantes ab infirmorum obsequiis abstrahi contingat, aut etiam
molestari, dictus rector suo et ecclesie sue nomine, hospitali memorato omne jus
parochiale, pietatis intuitu, quitavit in perpetuum et remisit.
Nos autem quitationem et remissionem supradictas, prout rite et provide facte
sunt, pontificali auctoritate duximus confirmandas.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod nos divini amoris intuitu
priori et fratribus
Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum presentes litteras sigilli nostri
fecimus impressione muniri.
Actum apud
Sciant omnes presentes pariter et futuri quod ego
Et ad hoc confirmendum, in viduitate sigillo meo presentes roboravi.
Ego autem
Et ut hoc firmum et stabile permaneat, sigillo meo una cum sigillo dicte
Ego vero
Et ad perpetuum robur prescriptorum, presentes litteras una cum sigillo dictorum
Actum
Notum sit omnibus presentibus et futuris quod ego
Tenendum, habendum et jure hereditario possidendum pacifice libere et quiete
dictis priori... et eorum successoribus absque ulla contradictione in
posterum....
Salvo jure
Et ut hoc firmius futus temporibus perseveret, sigilli
Actum
Omnibus hec visuris, Vicarius
Notum facimus quod in nostra constituti presencia domina
In cujus rei testimonium sigillum nostrum presenti scripto ad instanciam ipsius
domine
Omnibus hec visuris, Vicarius
Notum facimus quod in nostra constituti presencia
Juraverunt insuper coram nobis sponte, tactis sacrosanctis Evangeliis, predicti
armigeri, quod in dicto manerio, ratione dominii hereditatis, minoris etatis, seu
quaque aliqua alia ratione nichil de cetero reclamabunt.
Pro predicta autem concessione ab ipsis dicte
De quibus tenuerunt se pro pagatis coram nobis, renunciantes omni exceptioni non
numerate pecunie.
Preterea domina
Preterea dictus
In cujus rei testimonium sigillum nostrum presenti scripto, ad instanciam
dictorum armigerum et mulierum, duximus apponendum.
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod in nostra presentia constituti
In cujus testimonium presentibus litteris sigillum communie
Actum
Noverint universis ad quos presentes littere pervenerint quod ego
Actum
Ego
Notum facio universis presentes litteras inspecturis quod ego laudo et approbo
vendicionem quam
Ut autem predicta rata et inconcussa permaneant in posterum, presentes litteras
sigilli mei munimine feci roborari.
Universis presentes litteras inspecturis
Noveritis quod in nostra presentia constituti
Tenendas, habendas ac etiam possidendas dicto
Promiserunt
Et quantum ad hec tenenda et firmiter adimplenda dictus
In cujus rei testimonium et muniminem nos ad petitionem dictorum
Actum
Noverint universi presentes pariter et futuri quod cum ad illius summi Regis
honorem qui pro nobis in terris pauper fieri voluit, ut ejus inopia ditaremur,
Volentes insuper Domum ipsam dilatatam edificiis et personis, possessionibus
etiam ac redditibus ampliare, pietatis intuitu et pro anime nostre nec non inclyte
recordationis regis
Item totum conductum vinorum ; tria pressoria et quidquid in dicta villa et
pertinentiis ejus habebamus et percipiebamus in terris, vineis, pratis, corveis,
censibus, redditibus, ventis, investituris, emendis, proventibus et exitibus
quibuscunque.
Item totum manerium nostrum quod habebamus ibidem.
Hoc tamen nobis retento quod in aliqua parte dicti manerii prisones nostros de
comitatu
Item donamus et concedimus predicte
Volentes et concedentes ut
Damus insuper et concedimus dicte
Retinentes tantummodo nobis et heredibus nostris in premissis omnibus feoda et
feodorum homagia et totam altam justitiam et aliam ex qua mors, vel membrorum
abscisio seu mutilatio sequi potest.
Predicta vero
Volumus etiam et concedimus quod post decessum capellani qui capelle site infrà
ambitum manerii nostri predicti deservit ad presens, prefata
Preterea damus et concedimus prefate
Et centum libras parisienses de eadem prepositura
Et residuas centum libras parisienses de prepositura nostra
Quam pecuniam volumus et precepimus priori dicte
Quod ut perpetue stabilitatis robur obtineat, presentem paginam sigilli nostri
auctoritate ac regii nominis caractere inferius annotato fecimus communiri.
Actum apud
Dapifero nullo.
Signum
Signum
Signum
Ego
Quittans dicto Domino Regi omnes census et quidquid juris et dominii in dictis
domibus habebam vel habere poteram, et hoc mediantibus quinquaginta libris
parisiensibus quas propter hoc a dicto Domino Rege me recepisse recognosco in
pecunia numerata michi tradita et soluta.
Promittens firmiter fide super hoc prestita corporali quod... dictas domos contra
omnes dominos qui jus sive dominium aliquod in dictis domibus reclamare vellent
usque ad
In cujus rei testimonium sigillum meum duxi presentibus litteris apponendum.
Actum
Universis presentes litteras inspecturis officialis curie
Notum facimus quod coram clerico nostros jurato cui fidem adhibemus ad hoc, à
nobis specialiter destinato, constituta nobilis domina
Promittens voluntate spontanea, non coacta, fide data in manu dicti nostri
clerici jurati, quod contra laudacionem, permutacionem et vendictionem predictas
racione dotis dotalicii sive donacionis propter nuptias aut alio quoque modo per
se vel per alium non veniet in futurum, et quod in domibus supradictis nichil
juris seu dominii per se vel per alium de cetero reclamabit, subiciens se quantum
ad hoc juridictioni
Sicut hec omnia idem clericus noster juratus cui fidem adhibemus, nobis retulit
viva voce.
Universis presentes litteras inspecturis
Notum facimus quod nos divini amoris intuitu, de assensu et voluntate et ad
requisitionem
In cujus rei testimonium presentibus litteris nostrum fecimus apponi
sigillum.
Actum
Notum facimus universis tam presentes quam futuri quod nos litteras karissimi
consanguinei et fidelis nostri
Nos autem donationem predictam sicut superius continetur volumus concedimus et
ratam habemus ac eam auctoritate regia confirmamus, salvo in aliis jure nostro ac
jure etiam in omnibus alieno.
Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentes litteras sigilli nostri
fecimus impressione muniri.
Actum apud
Nous
Des quiex plains paiemens est fais a nous en argent contez.
Et prometons par nos fois fiancées et données corporelment, que des ore en avant
en
De ces choses nous prometons en nos fois aporter loial garantie à la devant dite
Por ce que ces choses soient seures et estables nous avons ces presentes letres
scelees de nos seiaus.
Ce fu fait en lan de l'Incarnation Nostre Seignor
A touz ceus qui ces presentes lettres verront et orront.
Je
Je
Sachent touz cest asavoir que je
C'est a savoir les
Lequel blé et laquele aveinne nous prenions chascun an en tele maniere que celui
qui la champart tenoit ne povet riens oster ne lever de ceste champart fors tant
seulement
Lequel blé et laquele aveinne nous
Si avons promis je
Apres je
Apres je devant dit
Apres je
En tesmoing de ceste chose, pour ce quelle soit ferme et estable... avons pendu
chascun de nous nos scaus a ces presentes lettres, qui furent fetes en
Universis presentes litteras inspecturis
Noveritis quod nos quandam domum nostram sitam apud
Ita quod dicti rector, priorissa, fratres et sorores annuatim solvent predicto
De quibus ducentis et viginti libris nos predicti
In cujus rei testimonium presentes litteras fieri fecimus et sigillo nostro
muniri.
Datum
Noveritis quod in nostra presentia constituta nobilis domina
Universis presentes litteras inspecturis vicarius
Notum facio quod quod in nostra presentia constitutus
In cujus rei testimonium... presentibus litteris sigillum curie
Actum
A toz ceus qui ces presentes lettres verront
Je fes a savoir que j'ai ferme et estable tote la vente que le noble home
monsegner
Cest asavoir de totes les choses que icil monsegneur
Et promis par ma foi que contre cet amortissement ne vendroi ni ne feroi venir...
et que les dites choses vendues je et mi hoir, lesquieus jé obligiez a ce, seroie
tenuz comme premier sires a garantir a delivrer à deffendre.. à la dite
Et porce que ce soit ferme et estable jé scelé les lettres de l'emprainte de mon
seel.
En len de l'Incarnation Nostre Segneur mil et
En mois de juig.
Universis presentes litteras inspecturis
Notum facio universis quod ego de voluntate et assensu
Ut autem predicta rata et inconcussa permaneant, presentes litteras sigilli mei
munimine roboravi.
A tous ceus qui ces presentes lettres verront et orront je
Nous fesons asavoir à touz que comme descorde fust entre noble honme monsegneur
D'autre part de ce que li devant dis mestres, la prieuse, les freres et les
sereurs demandoient le conduit de
De rechief li devant dis mestres, la prieuse, li frere et les sereurs demandoient
le conduit des vins qui estoient charchié a
De toutes ces choses li devant dis mesires
— Ves ici nostre dit par lenqueste que nous avons faite et par le conseil de
bonnes genz.
Nous disons que li maistres, la prieuse, li frere et les sereurs devant dis
doivent poier le travers.
Apres Nous disons que trestuit li marcheant qui achatent vin a
Chascune charete doit
Et de ce quil demandoient le conduit des vins qui estoient a
Et pour ce que ceste chose soit ferme et estable a touz jours, Nous a la requeste
dune part et dautre lune partie presente pardevant nous, avons seelees ces lettres
de nos seaus.
Et a ce dit rendre u (au) moustier de
Messires
Mesires
Sires
Mesires
ehans ClersLa dame de
Ce fut fet en
Ego
Videlicet circiter unum arpentum vinee in clauso de
Item circiter dimidium arpentum prati subtus ipsam vineam.
Item terciam partem et sextam partem cujusdam pressorii siti in loco qui dicitur
Item campipartem cum jornalium et dimidium terre sitam in
Item vu. homagia.
Item duos redditus
Item
A
Item
Item a domicella
Item ab
Item a
Item a
Item ab
Item ab
Item a
Item à
Item de
Item a
Item a
Item a familia
Item a
Item ab
Item a
Item ab
Item a liberis
Item a familia
Item a liberis
Item a domino
Item a
Item à
Item ab
Item ab
Item a
Quam venditionem garantizabo deffendem et liberabo meis sumptibus in judicio et
contra quemcumque opus fuit, ad usus et consuetudines patrie, usque ad
Nec non et quam cito fuero factus miles, consimilem litteram dabo dictis
religiosis sub sigillo meo de predictis...
In quorum omnium cuidanciam pleniorem presentes litteras reddidi prefatis
abbatisse et conventui sigilli mei munimine roboratas.
Actum
Universis presentes litteras inspecturis magister
Noverint universi quam domicella
In quibus rebus venditis predicta
In cujus rei testimonium... sigillum nostrum dignum ducimus apponendum.
Actum
Universis presentes litteras inspecturis
Notum facio quod cum domicella
In cujus rei testimonium sigillum nostrum presentibus litteris duximus
apponendum.
mo VIIIº
Universis presentes litteras inspecturis
Notum facimus quod cum
Item dimidium arpentum prati subtus ipsam vineam.
Item campipartem trium jornalium &dimidium terre et feodum de
In cujus rei testimonium sigillum nostrum presentibus apposuimus.
Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod nos divini amoris
intuitu et pro remedio anime nostre ac inclite recordationis regis
Et sic tam hujusmodi acquirenda quam etiam ea que jam in terra feodis et
retrofeodis nostris predictis justo modo et licito acquisivit et pacifice
possedit, imperpetuum tenere ac pacifice possidere que ea extra manum suam ponere
non cogatur.
Retentis nobis et nostris successoribus in predictis omnibus juribus, justiciis
et redebentiis nostris et etiam salvo jure in omnibus alieno.
Preterea placet nobis et volumus quantum in nobis est ut in dicta
Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris nostrum
fecimus apponi sigillum.
Actum
Cette charte a été reproduite dans un Vidimus de Philippe
Il existe une autre ratification de Philippe-le-Bel, datée de Paris, en septembre 1287. (Arch. hosp. A 1.)
Universis p. l. i. Officialis
Notum facimus quod coram nobis constituti
Quam masuram seu domum, cum jardino, prout se comportat ante et retro in
longitudine et latitudine, cum vinea retro domum existente dicti
Et expresse concesserunt quod quemcumque alterum ipsorum decedere contigerit,
dicta
Je
E mi dui freres
Je
Et de ces choses devant dites je
Et por ce que ceste chose soit ferme et estable jai ces presentes
Ce fu fait a
Universis presentes litteras inspecturis Vicarius
Notum facimus quod in nostra presencia constituta
Preterea
In cujus rei testimonium presenti scripto sigillum curie
Universis p. l. i. Vicarius...
Universis p. l. i. Vicarius...
Universis p. l. i. Vicarius...
Universis p. l. i. Vicarius...
Preterea recognoverunt se vendidisse predictis magistro... quinque solidos et sex
denarios census cotagii, pro sexaginta quindecim solidis paris. de quibus se
tenuerunt pro pagatos, quos vero quinque solidos et sex denarios census dicti
Universis p. l. i. Officialis curie
Notum facimus quod cum inter fratres priorissam et sorores
Omnibus presentes litteras inspecturis
Notum facimus quod in nostra constituti presentia
Dicta vero
Promiserunt autem, fide media in manu nostra prestita, dictus
Et quod nichil in dicta campiparte trium supradictorum jugerum terre de cetero
reclamabunt, nec facient reclamari.
Et ut hec venditio firma et stabilis permaneret in posterum, presentes litteras
ad petitionem partium sigilli nostri munimine reddidimus roboratas.
Actum
A tous ceus qui ces presentes lettres verront et orront
Sachent tuit que comme contenz fust entre labé et le couvent du
Lesquels pleges sont ci desouz nommez, cest a savoir
Et nous par le consel de bonne gent pour la pes fere des parties, avons dit
nostre dit en tele maniere que li devant dis abbes et li covenz seront quites a
touz jours du havage et du bufetage de
Cest a savoir la masure
Derechief la masure qui fu
Et est icele masure qui fu
En tele maniere que le mestre... et les sereurs de la
Et sil avenoit que il ne fuissent renduz a
Et en confermement de ceste chose, je devant dit
Ce fu fet en
Universis p. l. i. Vicarius...
Notum facimus quod in presencia
Je monsegneur
Et prometons a tenir et a garder bien et loiaument ces convenances devandites par
nos leaus creans a tourjous sanz venir encontre par nos ne par autres des ore en
avant...
Ce fut fet
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Cum inter viros religiosos Abbatem et conventum de
Nos vero, arbitri predicti, tandem de consensu dictorum religiosorum de
Datum apud
mo sexto
Universis p. l. i. Vicarius...
Item asseruerunt... quod habebant jus dominicum sive feodale in reliqua medietate
predicte grandis domus, movente de feodo ipsorum...
Item... decem solidos annui census percipiendi super domum
Item... duodecim denarios par. annui census capitalis super tribus
quarteriis vinee site in loco qui communiter dicitur
Item... quatuor solidos par. annui census super quadam pecia terre
arabilis quam tenet
Item... jus dominicum seu feodale super quadam domo apud
Item asseruerunt quod possidebant omnes res hujusmodi... in feodo et recto
homagio, nude et immediate, a
Preterea... recognoverunt se vendidisse magistro... et sororibus
A tous ceus qui ces presentes lettres verront et orront.
Nos fesons a savoir que pardevant nous vindrent
Ce fu fet pardevant
Universis p. l. i. Vicarius...
Frater
Universitati vestre notum duximus faciendum quod inter nos ex una parte, et
rectorem... et sorores
Tandem interveniente super hoc bonorum consilio sopita fuit hujus modi contentio
per arbitrium in hunc modum.
Videlicet quod nos sumus à prestatione havagii et criagii immunes in futurum sed
nos duas masuras videlicet masuram
Porro predicti rector... et sorores concesserunt nobis seu monasterio nostro
decem solidos parisienses annui redditus solvendos nobis vel mandato nostro in
domo nostra apud
ti DionysiiActum
Universis p. l. i. Vicarius
Notum facimus quod in nostra presentia constituti
Un acte semblable est passé devant « Poissi en ce tans, garde de la chatelerie de Pontoise de par madame la Roine de France, « en date de " lan de grace mil
deux cens et sessante seisse au mois de janvier. »
(Orig. Arch. hosp. B. 45. Sceau de la Châtellenie de Pontoise).
Le mardi après l'Epiphanie 1291 (janvier 1292 n. st.) Guillaume,
archevêque de Rouen, donne un vidimus de l'acte d'acquisition et
des amortissements.
(Orig. Arch. hosp. B. 45. Sceau de l'archevêque de Rouen, en partie brisé. — Cartul. fol. 65).
A touz ceus qui ces presentes lettres verront et orront.
Sachent tuit present et a venir que nous avons vendu et a touz jorz quitié, sans
esperance de james rapeler, au mestre a la prieuse, aus freres et as sereurs de la
Et renonçon a ce que nous ne puisson dire des ore en avant que nous naions eue et
receue la somme dargent devant dite du tout en tout.
Cest assavoir tout le droit et toute la segnorie que nos avions et povions avoir
et tout ce qui a nous appartenoit en un fié que
Lequel fié nos tenions des devant diz mestre prieuse freres et sereurs de la
devant dite
Et prometons par nos loiaus creanz et et en bonne foi que jamès, par reson de
eritage de douaire de don por noces de conquest de aumosne ou par
Et quant à ces choses nos nos soumeton a la juridicion de la court de
Et pour que ce soit ferme et estable nos
Ce fu fet en lan de l'Incarnation Nostre Segneur mil
A tous ceus qui ces presentes lettres verront et orront,
Nos fesons a savoir a touz quemunement et ezpecialement que nos, de nostre boenne
volente, en bon escient et en sain, avons ottroié au mestre, à la prieuse, as
freres et as sereurs de la
C'est a savoir les deus parz de toute la grosse disme de
Et premetons a garentir, a tenir et a garder bien et loialment toutes les choses
devandites par
Ou tesmoing de laquelle chose et que ce soit ferme et estable entierement, nos
Ce fu fet et donne en
A tous...
Nous feson a savoir a touz que par devant nous establiz en droit
Ce fu fet
Je
Sols et
Et premest au devant dit metre, prieuse, freres et sereurs que ce li dis
Et en oblige ce que jé en la chatelerie de
Et pour ce que soit ferme et estable je devans dis
Ce fu fet en
Omnibus presentes litteras inspecturis
Noveritis quod ego
Nos vero videlicet ego
In cujus rei testimonium presentibus litteris sigillorum nostrorum munimine
duximus roborandas
Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod nos litteras
A touz ceus qui ces presentes letres verront et orront.
Nous fesons savoir à touz que nous pour le proufit nostre segneur le Roi avons
otroié et baillié au mestre, au freres et au sereurs de la
Laquele meson li estoit escheue par son droit pour ce que le dit
Laquele meson estoit tenue de la
En tesmoing de laquele chose nous avons ces lettres seelées du seel de la baillie
de
Ce fu fet en
Nos autem traditionem et concessionem hujusmodi ratas et gratas habentes, volumus
et concedimus ut
In cujus rei testimonium presentibus litteris nostrum fecimus apponi
sigillum.
Actum apud
Universis p. l. i. Vicarius...
Item duo arpenta alia apud locum vulgariter nuncupatum
Item... recognoverunt se vendidisse... magistro... et sororibus dicte
Universis p. l. i.
Noveritis nos litteras que sequuntur vidisse et legisse in hec verba.
— Universis p. l. i.
Noveritis quod nos pro utilitate abbatie nostre vendidimus...
— Nos autem auctoritate paterna universa et singula supradicta confirmamus.
Datum anno et mense superius nominatis.
Universis p. l. i.
Noveritis quod nos capitales census vel redditus defuncti
Item et septem denarios et unum turonum super quadam domo
Item et septem denarios et unum turonum super quadam domo
Item et septem denarios et unum turonum super quadam domo
Item et unum denarium super domibus
Item et sex denarios super domo
Item et tres denarios super quadam domo quondam
Item et tres solidos super quadam pecia terre arabilis
Universis p. l. i. vicarius...
Item procurator dictorum dominorum feodalium recognovit quod dictus
Si vinum pressoragii... non posset sufficere ad solutionem... dicta solutio...
integraliter proficeretur de portione... dicti
Etiam sic quod si dicta portio... dicti
A touz ceus qui ces presentes lettres verront et orront.
Noble fame
Nous vous fesons a savoir que
Nous iceste vente et toutes ces choses desus nomees aprouvous, voulons et
otroions, et quitons au metre... et aus sereurs de la dite
Ce fut fet en
A touz ceus qui ces presentes lettres verront et orront.
Je iceste vente... apreuve vuel et otroie...
Ce fu fet
A touz ceus qui ces presentes letres verront et orront.
Je vous fez a savoir quenoisaument que
Derechief ledit
Et je iceste vente et toutes ces choses desus nomees vuelg, otroie, apprueve et
conferme, et ladite quarte partie quitte et absoilg du tout en tout destre
banniere et destre redevable de moudre a ban a mon moulin dit
Ce fu fet en
A tous ceus qui ces presentes lestres verront et orront.
Noble home
Nos vos fesons a savoir a touz que nos, tiers segnor de lariere fief de laquarte
partie de une masure assise a
Volans et octroians plenierement que la devant dite
En tesmoing de ces choses nos avons seelees ces presentes lestres de nostre
seel.
Ce fut fet en lan de lIncarnacion nostre Seigneur mil et deus cenz et quatre ving
et deus, au mois dawril.
Universis p. 1. i. Vicarius Reverendi Patris G. divina
permissione
Notum facimus quod in nostra presencia constitutus,
Item asseruit idem
Item asseruit quod ipse habebat et tenebat campipartem in predictis arpento et
dimidio terre.
— Preterea idem
A touz ceus que ces presentes lettres verront ou orront
Nous fesons savoir a tous que pardevant
Et ont renoncié en ice fet a touz privileges de crois prise et a prendre, a
toutes aides de droit, de canon et de loy, et a toutes autres choses qui contre
ces presentes pourroient estre opposées et alleguiées.
U tesmoing de ceste chose nous avons seelé ces presentes lettres du seel de la
baillie de
A touz...
Nou fesons a savoir a touz que pardevant
U tesmoing de ceste chose nous avons seelé ces presentes lettres du seel de la
baillie de
A tous ceus qui ces presentes lettres verront et orront
Nous fesons savoir a tous que pardevant
Et a renoncié a exception de monnoie non eue, non receue, non a li paiée et
poursolue et a ce qu'il puist dire qu'il ait esté efforciez ne sourmenez pour
faire la vente et la quitance desuz dite, ne qu'il ait esté deceuz de la moitié ne
de plus outre juste pris, a toutes autres exceptions, fraudes, decevances de mal
et de barat qui contre ces presentes letres porroient estre alleguiés.
U tesmoing de ceste chose nous avons seelé ces presentes letres du seel de la
baillie de
Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod tunc magister et
fratres
Nos audita et intellecta relatione Baillivi
Quod ut ratum et stabile permaneat infuturum presentes litteras sigillo regio quo
utimur fecimus sigillari.
Actum
A tous ceus qui ces presentes lettres verront et orront
Nous fesons a savoir que pardevant
En laquelle mairie de sus dite li devant dis
Et un arpent de terre arable ou la entour seant en
Laquelle merie desus dite et toutes les apartenances et tous les droits que li
dis
En en quita et quite, clama les devant dis acheteurs et ceux qui auront cause
deus.
Et proumist par son loial creant et par sa foi quen encontre de cette vente il
nira et quen en la dite merie riens ne reclamera ne fera reclamer par lui ne par
autre des ores en avant, et que il garendira a ses propres cous aus devant dis
acheteurs et a ceus qui auront cause deus la dite merie quite et delivre, et nient
obligiee a autrui, especiaument contre ses freres de toutes choses que ils
pouroient demander seur la dite merie pour reson des parties de la descendue de
leur pere et de leur mere et pour reson dautres oblegances queles queles fussent,
et contre tous autres presenz et avenir en jugement et hors jugement, as us et as
coutumes du pais, et il desdomagera les desus dis acheteeurs et ceus qui auront
cause deus de tous les cous et les domages que len auroit ou porroit avoir pour la
deffaute de garandir la dite mairie et denteriner les convenances desus dites.
Et reconnut les dis
Et quant a la dite vente tenir enteriner
Et a renoncié en cest fet li dis
Et a tous privileges de crois prise et a prendre, et a toutes aides de droit de
loi et de canon et a toutes exceptions peremptoires et dilatoires et a toutes
decevances, barres, deffences et alegations qui encontre ces lettres porroient
estre posés et alleguiés, et nuire as devant dis acheteurs et valoir au vendeeur
desus dit.
En tesmoing de cette chose et pour ce quelle soit ferme et estable, Nous avons
seelées ces presentes lettres dou seel de la baillie de
Universis presentes litteras inspecturis
Notum facimus quod
Comparentibus coram nobis predictis
Nos ipsorum petitionem juste annuentes, dictum testamentum aperuimus...
Tenor talis erat : « Omnibus hec visuris
Notum sit quod in presentia
Actum
« Item tenor dicti testament est talis. »
In presencia
Primo legavit Ecclesie
Item presbitero dicte ecclesie decem solidos.
Item clerico dicte ecclesie duos solidos.
Item tresdecim leprosariarum propinquiorum ville
Item Fabrice
Item Confratrie Clericorum ejusdem ecclesie quinque solidos.
Item Confratrie
Item Fratribus Minoribus
Item
Item duos lectos furnitos dicte
Item
Item
Item
Item heredibus
Item
Item
Item matri
Item in secularibus in villa
Item in pannis laneis dictis pauperibus et in dicta villa quadraginta
solidos.
Item vigenti quinque libras parisienses erogandas pauperibus
Item decem lib.
par. distribuendas et reddendas per manus executorum suorum inferius
nominatorum illis... existentibus seu morantibus in villis de
Item
Item
Item relicta
Item relicte
Item
Item heredibus uxoris dicti
Item omnibus medietariis suis in
Item
Item liberis
Item uxori
Item pro sacrifago vel
tumulo suo triginti sol.
Pro luminari suo viginti sol.
Item
Item unam domum cum appendiciis qui fuit
Item cum hoc unam tunicam de scaleta et unum supertunicale de scalleta.
Item
Item legavit duos denarios annui redditus per manus dicti
Item dicte
Item unum arpentum quod fuit
Item unum arpentum quod fuit
Item voluit et precepit quod si
Item legavit duos solidos annui census
Item omnibus filiolis et filiolabus suis omnibus eorum duos sol.
Item exequutoribus suis pro laboribus suis decem lib.
Item
Item
Item executores suos elegit fratrem
Item dicta testatrix suam sepulturam elegit in
Que omnia retulit dictus notarius vive vocis.
In cujus rei testimonium sigillum
A tous ceus qui ces presentes lettres verront et orront.
Le mere et li per de la commune de
Sachent tuit que come contenz fut meu entre ceus de la
Lequel contens dudit fossé est apesié entre les parties devant dites de leur
acort, pes fete et ordenee dice contens par conseil de bouennes gens.
En tele maniere que le fossé demourast ou point et en l (estat) que il estoit au
jour et a leure que ceste letre fu fete sans croistre et sans apeticier, si comme
les bonnes se comportent, tout contreval du mur qui est devant ladite porte,
tresques au ru qui est par desouz qui chiet en
Laquele porte doit demourer ou liu ou elle est a tous jour desore en avant, et la
voie auxi qui est devant la porte...
Et est a savoir que si ceus de la
Et se les bonnes lequeles sont en la terre des des diz tenneurs fondoient ou
chéoient oudit fosse, ices dis tenneurs seroient tenu a oster les dudit fossé et
de remettre les oudit estat a leur cout.
Apres il est à savoir que les saus et le plantin qui sunt et seront desore en
avant entour le fossé qui est entre le
Laquele pes ordonée dice contens devant dit, le mestre, la prieuse, li freres et
les sereurs de la
Nous a la requeste des parties devant dites, pour bien de pes et pour leur profit
avons seellé deus peres de lettres semblables du sel de la commune de
Ce fu fet pardevant
En lan de grace mil deus cens quatre vins et set, ou mois octembre.
A touz...
Nous fesons a savoir a touz que pardevant
Et a la convenance desus dite tenir et fermement acomplir ledit
Ce fut fet en lan de grace mil.
xx
A touz...
Le mer et li per de la comune de
Ce fut fet par devant nous
Nous faisiens a savoir a touz que en nostre presence establie
C'est a savoir a confesser et recognoistre el nom de ladite dame
En tesmoing de ce, nous a la requestre de ladite
Universis p. 1. i. Vicarius...
A touz...
Nous fesons a savoir a touz que pardevant nous vindrent present
Et tout ce... ont vendu pour vint et deus livres parisis leurs quités et pour
trois arpenz de terre arable quil ont pris et receus des desusdiz acheteeurs en
pris de sis livres parisis et dis sous, seans au terroir de
Et ont oblige pour la vente desus dite... eus et leurs hoirs, et especiaument
leur manoir de
U tesmoinz de ceste chose nous avons seelées ces presentes lettres du seel de la
prevosté de
Universis p. 1. i.
Noveritis quod nos pensata utilitate ipsius capelle, sex denarios
par. nostri capitalis census fundi terre cujusdam domus et curie
ejusdem domus retro et portus ejusdem curie usque in aquam liberorum
Universis p. l. i. Vicarius
Noveritis quod in nostra presencia personaliter coustitutus
Volens tanem facere ad presens saltim quod potest, predicte
A touz ceux qui ces lettres verront
Nous faisons a savoir que pardevant nous vindrent
En temoing de ce Nous avons mis en ces lettres le seel de la prevosté de
Universis p. l. i. Vicarius...
Omnibus hec visuris Vicarius...
Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod cum fratres et sorores
Nos divini amoris intuitu et pro remedio anime nostre et animarum felicis
recordagenis Regis
Salvo tamen in aliis jure nostro et jure quolibet alieno.
Quod ut firmum et stabile permaneat in futurum presentibus litteris nostrum
fecimus apponi sigillum.
Actum apud
A tous ceus qui ses presentes lettres verront et orront le mere et li per de de
la commune de
Nous fesons a savoir que pardevant nous vindrent
Ladite meson est assise devant l'
Ce fu fet pardevant
A touz, etc.
Laquele meson la devant dite
A tous, etc.
Omnibus hec visuris.
Preterea dictus
Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod nos antecessorum
nostrorum vestigiis inherentes, divini amoris intuitu et pro remedio anime nostre
et anime Regine
Et sic tam hujusmodi acquirenda quam etiam ea que jam in terra feodis et
retrofeodis ac censivis nostris predictis justo modo et licito acquisiverunt et
pacifice possiderunt tenere et perpetuo possidere pacifice et quiete sine
coactione aliqua vendendi vel extra manum suam ponendi.
Retentis nobis et nostris successoribus in premissis omnibus juribus justiciis et
redibenciis nostris ; et salvo etiam jure in omnibus alieno.
Quod ut firmum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris nostrum
fecimus apponi sigillum.
Actum apud domum nostram
Universis p. l. i.
Frater
Notum facimus quid nos communi assensu et pro utilitate monasterii nostri,
concessimus
p...
A tous ceus qui ces presentes lettres verront
Nous fesons a savoir que par devant nous vint
Renuncant... a toutes excepcions barres et deffenses, cavillacions queles que
elles soient...
En tesmoing de laquele chose nous avons mis en ces lettres le seel de la prevosté
de
xx
Universis p. l. i. Vicarius... cum discordia seu lis, vel
controversia moveretur aut moveri speraretur inter magistrum... et sorores
Videlicet quod dictus prior et ejus successores erunt in perpetuum immunes et
exempti a buffetagio, liagio et criagio prefatis.
Pro hac autem immunitate... dictus prior in suo feodo dictis magistro... et
sororibus assignavit apud
Universis p. l. i.
Notum facio quod quadam pars cujusdam curtilli sive orti sita apud
Item et quod dicta terra dicti
Item notum facio universis quod prefatos
Et ego
A touz...
Le mere et li pers de la commune de
Sachent tous que come
Ce fu fet du tans
A touz ceus qui ces presentes lettres verront et orront.
Je
Sachent tuit que je ai vendu quitié et délaissé a touzjours mes au maistre a la
prieuse aus freres et aux sereurs de la
Et en tesmoing de laquele chose jai seelé ces presentes lettres de mon propre
seel douquel je use, qui furent fetes
A tous ceus qui ces presentes lettres verront et orront.
Li mere et li per de la commune de
Nous fesons a savoir que pardevant nos vindrent
U tesmoing de laquele chose a la requeste des parties nos avons seellé ces
presentes lettres du seel de la commune de
Ce fu fet pardevant
xx
Universis p. l. i. Vicarius...
A tous ceus qui ces presentes lettres verront et orront
Nous fesons assavoir que pardevant nous vindrent
En tesmoing de laquele chose avons ces presentes lettres seelées du seel de la
commune de
A tous ceus qui ces presentes lettres verront et orront li mere et li per de la
commune de
Nous fesons a savoir que de nostre commun assentement u nom de la commune de
U tesmoinz de laquele chose... avons seellé ces presentes lettres du seel de
nostre dite commune
Universis p. 1. i. Vicarius...
A tous ceus qui verront et orront ces presentes lettres le mere et les pers de la
quemune de
Sachent tous que come descort fust meuz entre nous mere et pers de la dite
quemune dune part et le mestre la prieuse les freres et les sereurs de la
Et nous mere et pers ou non de laditte quemune disions encontre et pour le quemun
profit de touz les habitanz de la ville que ce ne pouvoient il pas bien fere pour
ce que le cours ou temps des granz yaues et des ravines seroit enpesché et
destourbé et que par ce grant peril en pourroit venir au
Et premetons a tenir ferme et estable a tourious sanz venir encontre tele cloture
que lesdiz mestre
Et nous tere du tout en
tout (quant a ce en marge) puis yceleure quil auront commencié a ordener dicele cloture su lobligacion
de tous noz biens appendans a nous et a lad. quemune.
En tesmoing de la quele chose nous avons scellé ces pres. lettres du scel de la
quemune de
Donné lan de grace mil deus cenz quatrevinz et disenuef ou mois de juyg.
A touz...
Je
Sachent touz que je ai vendu... au mestre a la prieuse, as freres et as sereurs
de la
En tesmoing de laquele chose je ai seellé ces presentes lettres de mon propre
seel duquel je use, qui furent fetes
A touz...
Lesquels us et usufruit... quittent et delessent aus diz mestre... et sereurs de
l'
A touz ceus qui ces presentes lettres verront et orront
Sachent touz que pardevant nous vindrent en propres personnes
Et recongnurent en droit eus avoir vendu, quitié, deloissié a perpetuité, a
heritage, a touzjours mes, perdurablement, sanz rapeler, à mestre
Laquele mesonn fu feu
A tenir, a avoir et a poursuivir les vint souz de cens cotage desus diz venduz
audit achateur et a ses hers bien et pesiblement des ore en avant sanz nul
empeschement des diz vendeurs ne de ceus qui auront leur cause ne d'autres.
Et promistrent les diz vendeurs par les foiz de leurs cors données en nostre main
que james contre ceste vente ne contre la teneur de ceste lettre ne vendront ne
venir ne feront en temps qui soit a venir par quel droit que ce soit, commun ou
especial, ainçois guarantiront et deffendront envers touz et contre touz à leurs
propres couz ec despens aus us et aus coustumes du pais.
Et promistrent a paier touz couz et tous domages que ledit achateur ou ses hers
aroient ou soustiendraient
Et à ce tenir fermement lesdiz vendeurs et chascun pour le tout en ont obligié et
sousmis pardevant nous eus et leurs hers, touz leurs biens et les biens de leurs
hers, meubles et non meubles presenz et a venir, ou que il soient, en nostre
justice et en l'autrui, tant pour vendre et pour despendre, sanz avoir dilacion
nule de toutes justices souz qui il seroient trouvez toutes les foiz que eus ou
l'un de eus defaudraient
Et especiaument
Et ont lesdiz vendeurs et chascun pour le tout renuncié et ce fet a touz
privileges de Croiz prise et à prendre, a toutes exceptions, barres, defensses de
droit et de fet, a toutes graces de Apostole, de Roy, de princes, données et a
donner, au benefice du
En tesmoing de ce nous, a la requeste des diz vendeurs, avons mis en ces
presentes lettres le scel de la chastelerie desusdite,
A tous ceus qui ces presentes lettres verront et orront
Sachent touz que pardevant nous vindrent en propres persones damoisele
Et adecertes ledit
Et distrent en affermant lesdiz damoisele
Laquele tierce partie de disme lesdiz trespassez en leur derreniere volenté
avoient lessié ordonné et quitié en pure aumosne...
C'est à savoir à fonder une chapelerie perpetuele en la ville de
Enseur que tout pour ce establiz par devant nous en droit ladite damoisele
Ceste lettre a esté rescellée des sceaux nouvaux par nous
(Signé) :
A tous...
Lesquels quarante soulz de rente... il a transporté aus devant dites religieuses
personnes... pour le pris de quarante livres de parisis... as us et as coustumes
de
Omnibus hec visuris Vicarius... magister
Omnibus p. 1.
Cum controversia seu questionis materia verteretur inter religiosos viros
magistrum et fratres
Nos pensata utilitate evidenti dicti prioratus... in renunciationem tresdecim
solidorum deductorum de sexdecim sol.
p., ab eisdem magistro et fratribus predictis dimissorum... quittamus
dictos duodecim denarios census... volentes quod dicti magister et fratres
percipiant in futurum super vinea memorata tres solidos parisienses deducendos de
summa majori, admortizatos et liberos ab omni exactione...
Universis p. 1. i. Vicarius...
A tous ceus qui ces presentes lettres verront et orront
Sachent tuit que pardevant nous vindrent en propres personnes
C'est a savoir pour trois deniers parisis danuel cens... a poier a tousjours mes
perdurablement sans quil y puissent mestre aucun empeschement, se ainssi nestoit
que ladite place ne leur feust encombrée ou enpeschiée par le pourchas ou par le
fet ou par le deffaut des dis religieus...
Ou tesmoing de ce avons scellé ces presentes lettres dou devant dit scel, fetes
Universis p. 1. i. Vicarius...
Noveritis quod cum inter religiosas personas magistrum, fratres et sorores
A tous ceus qui ces presentes lettres verront,
Come descort feust entre le prieur et le couvent de
Et disoient lesdiz prieur et couvent de
Lesdiz prieur prieuse freres et sereurs de l'
Sus ce de l'une partie et de l'autre ices tesmoins jurés diligamment examinés,
Nous meus de droit et par conseil, de lassentement et de lacort de nos
compaingnons et des jurés de notre conseil pronunciemes par droit ledit liu
contencieus estre tenu a chef cens de chascune des dites parties... mes pour ce
que nous ne feusmes en aucun certain enfourmés de la desevrance ou de la
separacion desdites deus seigneuries, et demourames et feusmes incertains de la
value de chascune de icelles, nous dismes et pronunciemes come devant que chascune
desdites deus parties auroit la moitié des ventes dudit liu contencieus.
Et a ce present jugement de droit fere et pronuncier furent presenz avec nous
En tesmoing de ce nous avons ce present memorial scellé du scel de ladite comune
as causes, l'an et le jour desus diz.
A tous...
Pardevant nous...
En tesmoing de ce nous avons scellées ces lettres du seel de la prevosté de
Donné par copie de nos registres.
Comme nous
Pourquoi nous audit arrest ostemes nostre main et leur rendimes et restablimes ce
que nous avions pris et tenions en nostre main.
En tesmoing de ce nous avons signé ceste presente copie de nos registres du seel
de ladite commune as causes, lan et le jour de vendredi desus diz.
A tous, etc.
Pardevant nous
C'est assavoir tout pour le pris de huit sestiers de blé yvernage au tesmoing du
blé du minage de
En tesmoing de ce nous avons mis en ces lettres le scel desusdit
A tous, etc.
En tesmoing de ce nous avons mis en ces lettres le seel de susdit
A tous, etc.
Pardevant nous
En tesmoing nous avons mis en ces lettres le scel desusdit
A touz, etc.
Pardevant nous
Ce fu fet
A tous...
Pardevant nous...
En tesmoing de ce nous avons mis en ces lettres le seel desusdit.
Ce fu fet
e
Notum facimus universis presentibus et futuris quod Nos progenitorum nostrorum
quantum possumus revocantes vestigia, et ad pauperes et afflictas personas regie
pietatis oculos dirigentes, hoc edicto presenti statuimus et ordinamus quod
quociens in perpetuum per nos vel successores nostros
Actum
Notum facimus universis presentibus et futuris quod cum magister, priorissa,
fratres et sorores nostre
Dantes baillivo
Quod ut firmum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris nostrum
fecimus apponi sigillum.
Datum et actum apud
A tous ceus qui ces presentes lettres verront et oiront
Cest assavoir un arpent de vignes ou environ seant au
Item demi arpent de vigne ou environ seant en
Item le champart de trois journées de terre seans es
Item ung arpent de terre seant es mons tenant a
Item quatorse souls ou environ de cens.
Item demi Masure que
Item les trois parts dun pressoir tenant dune part a lestre du moustier de
Item une rente que
Item
Item messire
Item
Item
Item vesci un arriere fief.
Premierement
Item deus arpens et demi environ vingne et masure ou la entour seans dessous le
moustier.
Item la vingne de
Tout pour le pris de trois cens livres par. fort monnoie, siens
quités que il a eu et receu desdis acheteurs en bone monnoie bien contée et bien
nombrée a li baillée et livrée sans refus, et sen tint pour bien payez pardevant
nous sans fraude renonçant en ce fet a lexeption de la monnoie non eue et non
receue ou que la chose ait esté autrement faite que escripte, et promist ledit
En tesmoing de ce nous avons seellées ces lettres du seel de la provosté de
Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod cum dilecti nobis
Nos ob nostre carissime consortis quondam nostre ac predecessorum nostrorum
animarum remedium et salutem, et ut operum pietatis que in
Quod ut firmum et stabile permaneat in futurum presentes litteras sigilli nostri
fecimus impressione muniri.
Actum apud.
A tous ceus qui ces presentes lettres verront et orront.
Je
Sachent tuit que je ai vendu quitié et delessié a touz iours mes au mestre, a la
prieuse aus freres et au suers de la
Et leur garantiré et deffendié les devant diz
Desquiex couz et despens le porteur de ces lettres ou nom
Et soupli a nostre sire le Roy devant dit de qui je tenoie en fié les diz
Et en tesmoinz de laquele chose jé scellé ces presentes lettres de mon propre
scel duquel je use, qui furent festes lan de grace mil trois cenz et nuef le
juesdi devant la feste de la
Omnibus hec visuris Vicarius
Noveritis quod in nostra presencia personaliter constituta
A tous. etc.
Pardevant nous
Lequel fossé dudit
Et pour que ce soit ferme et estable nous... avons scellé ces présentes lettres
du scel de ladite chatelenie en tesmoing de vérité, faites et recogneues en lan de
lincarnation Nostre Seigneur mil trois cens et dis le vendredi quint jour de
juing.
A tous, etc.
Pardevant nous
Notum facimus universis presentibus et futuris, quod cum
Nos igitur in hac parte eorum supplicationibus inclinati attendentesque gratam
Quod ut ftrmum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris nostrum
fecimus apponi sigillum, salvo in aliis jure nostro et quolibet in omnibus
alieno.
Actum apud
per Elemosinarium
Universis p. l. i. Vicarius....
Cum discordia... moveretur... inter religiosas personas magistrum...
Abbas et conventus erunt imperpetuum immunes
Pro hac autem immunitate iidem abbas et conventus in suo feodo assignaverunt
magistro...
Universis p. l. i. Frater
Notum facimus quod nos dilectum et fidelem nostrum fratrem
A telle fin que les injures, violences et outrage, domage fet et donné en un bois
vulganment appelé le
Dit et
Premièrement que la
Item que la
Item que le roy nosre pour le remède de same et de ses devanciers donna ie bois
dessusdit auz pouvres de la meson dessusdite en touz profiz si comme dit est,
retenu a luy la garde du bois dessusdit et l'aministrement de lospital dessus- dit
par lui ou par ceus qui y sont de par lui a présent
Item que pour la cause du don dessusdit li frères et les suers ou nom de lospital
sont et ont esté en sesine et en possession par eus et par leurs devanciers du
bois dessusdit seuz et pour le tout par si lonc temps que soufit a acquerre bont
saisine c'est assavoir de prendre et de couper pour leur nécessité de vendre et de
esploitier a leur volenté a toutes les foiz que il leur plest ou a pleu les
despoilles dicelui bois
Item que avecques la saisine dessusdite sont il en saisine davoir justice au lieu
et ils puent prendre et desgager enprisonner touz ceus que ils treuvent mesfesant
coupant le bois dessusdit ou pour quelconques meffet que ce soit, de lever et
davoir lamende sur eulz et pour le tout toutesfoiz que le cas y est escheuz et
venuz a leur connoissance jusques a la. solz
Item pluseurs cas y sont venuz dont il ont jouy et espletié en la manière
dessusdite, et en saisine en sont
Item se la ville de
Item que la ville de
Item que une autre journée outrageusement en leur male volenté perseverant,
vindrent lesdites genz de lad
e ville de
Item que li freres et les suers dudit hospital virent si grant outrages et se
douterent de plus grand avoir, il se traidrent au baillif de
Item que ledit baillif de
e ville nalassent couper ne dommagier lidiz bois
Item que par la coustume du pais toute notoire en ce cas et en semblable toutes
foiz que cas si offre il li doit ainssi fere
Item que ceste deffense fu faite a deus des jurez compoignons dudit maire et au
clerc de la ville juré et procureur de la ville du maire et des jurez pour ladite
ville; et ensigne que il eussent eu le commandement et deffense desurs diz il
retindrent la copie de la commission
Item que apres les inhibitions et deffences dessudites faites aus diz jures clerc
et procureur dessusdiz, li serjanz jurez de ladite ville du commandement dudit
maire ou jurez ou de aucun diceuz commanda aus habitanz de la commune de
lad
e ville sus peine de
Item que mout des habitans en la commune obeirent au commandement du serjant et
vindrent au bois dessusdit à si grant compoignie quil sembloit que ce feust toute
la ville ou la plus grant partie dicelle.
Et estoient sus le nombre de mil persones ou de plus
Item en aprouvant quil y feussent alez du commandement audit maire ou jurez ou de
leurs serjanz ceus qui desobeirent ou aucuns de eus furent gagiez du serjant de
ladite ville par le commandement dudit maire ou des jurez ou de aucuns de eus
Item que non contrectant les inhibitions et les deffenses dessusdites ceus de la
ville alerent ou bois dessusdit, couperent esrachierent et emporterent ou grief et
ou préjudice du pouvre hostel et ou vitupere du roy nostre Seigneur et furent
domagiez oudit bois juques a la value de cent livres ou de juste estimacion
Item quant li prevoz de
Item que les choses dessusdites sont notoires et en est voiz et commune renommee
en la ville de
Item que le procureur le Roy nostre sire ne sastreint mie es noms dessusdiz a
tout prouver ceu dessusdiz fors que tant seullement ceu quil souffira a sentencion
avoir.
Item ne doit mouvoir Noss. de la court ce que cil de
Item que la ville de
Item supposé sans préjudice quil eussent usé aucunefoiz de prendre rainssiaus,
fleurs pour jeu ou pour esbatement ainsinc comme lon fet en pluseurs lieus ou
reaume de
Item supposé sanz prejudice quil feussent a recevoir a proposer et prouver lusage
dessusdit, ceu qui ne sera mie se Dex plest, si devroient-il cesser de user tant
comme la deffense du Roy nostre Sire durroit et debat estoit de lusage dessus
dit
Item la ville dessusdite ne puest dire ne il ne sont a recevoir que il aient ce
fait pour cause dusage, car usage doit estre fait sanz destrucion et dissipacion,
quar gens qui destruisent et dissipent ne usent pas, ainçois abusent, supposé sanz
prejudice que usage y eussent, et genz qui abusent doivent perdre lusage auquel il
abusent car il ne puent dire usage proprement ce qui du tout destruiroit la
propriété, si comme il seroit ou cas dessusdit
Item ne doit esmouvoir la court le Roy nostre Sire ce que la commune dit :
Violences injures dommages ne sont pas fez de commune, ainz sont faiz de
singulières personnes.
Il dient mal, quar puisque la deffense fu faite aus jurez, au clerc procureur, si
comme dessus est dit, en labsence du maire, elle fu valable, et doit pour autant
estre tenue comme si elle avoit esté faite present le maire et jurez, quar li juré
en labsence du maire, avecques le clerc tiennent et exorcistent juridicion en leur
commune, et ainssi par la coustume notoire du pais le tient on et doit tenir en
cele commune et es autres voisines, et puet une commune plus grandement meffere
que une singulière personne ou
Item par plus fort reson ne sont-il a recevoir a dire que ce ne soit meffet de
ville et de commune ne il ne puent desavouer leur seriant des commandemenz
dessusdiz et de la poine dessusdite, quant li diz maires ou jurez ont fet gagier
ceus
Item a ce que ladite ville dit qu'il ont jugié pour eus et contre ladite
Les jugiez veuz, le procureur le Roy fait protestacion et respondre audit jugié
souffisamment, jasoit que il ni est tenu parce que dessus est dit dont il ne se
depart point
Item dit et propose le procureur nostre sire le Roy et les pouvrez, quar selonc
lus et la coustume de
Item ledit procureur, se droit se fesoit contre lui, que ja naviegne, fet retenue
et especial protestacion de respondre aus faiz proposez dudit maire et jurez de
ladite commune...
Item ledit procureur pour le Roy et pour lesdis pouvres conclut par tout ceu qui
dessus est dit a la fin que lesd. injures, outrages, dommages, duques
a la somme dessusdite, et violences et attantaz soient adreciées et amandées, et
ledit bos remis en lestat ou quil le baalle comme il estoit au jour que la main le
Roy nostre sire i fu mise et a ce que il (les pauvres) soient tenuz et gardez en
leur saisine et possession pesible dudit bos.
A touz, etc.
Sachent touz que nous
Dilectis et fidelibus gentibus Parlamenti nostri, pacem, salutem et
dilectionem.
Scire vos volumus quod nos finem litibus cupientes imponi, dilectis nostris
magistro priorisse et conventui
Datum
Et nous ou transcript desd. lettres avons mis le scel de la prevosté
de
Universis presentes litteras inspecturis
Notum facimus quod in nostra pres. personaliter constitutus
Le mercredi après la Sainte Catherine (26 novembre 1320, Jehan Bodier acheta de Guillaume Le Normand et Isabel sa femme 40 s. de rente qu'ils avaient droit de prendre sur cette maison, (rente chargée d'un sou de cens envers Jehan le Joine). Jehan Bodier était lieutenant du prévôt en garde de Pontoise en 1327.
Le 21 octobre 1374, Jehan Prevost escuier et damoiselle Marguerite sa femme, demeurant à Auvers, héritiers de Jehan Bodier, vendirent moyennant 40 liv. ts. cette maison avec son petit jardin, « joignant à l'ostel qui fu Guillaume Paste et est maintenant à Monseigneur l'archevesque de Rouen. » L'acquéreur était Guillaume Dubois, advocat au Parlement : son fils Jehan céda cet immeuble à l'Hôtel Dieu par acte du 5 mai 1383. (Arch. hosp. B. 86).
Universis tam presentibus quam futuris salutem.
Notum facimus quod cum super certis articulis in curia carissimi Domini et
germani nostri
Cumque inter cetera ipse diceret quod nonobstantibus omnibus supradictis,
predictus subballivus ad instanciam dicti burgensis fecerat proclamari in
vendicione hereditagium dicti militis, et specialiter feudum vel partem feudi quod
ipse miles tenebat a dicto
Item quod pendentibus dictis proclamationibus uxor dicti militis tamque persona
conjuncta ignorans ubi maritus suus esset vel esse posset, venerat apud
Et ex habundanti asserebat se et maritum sunm esse cubantes et levantes in
prepositura
Dicto burgensi garentizatore predicte
Et insuper dictus burgensis inter cetera dicebat quod dictus miles recognoverat
se dicto burgensi debere octoginta libras parisienses fortis monete de venditione
et liberatione cujusdam equi boni, fidelis et mercabilis venditi et liberati a
dicto burgensi dicto militi vel suo mandato, et de quo dictus miles se tenuerat
pro bene pagato sufficienter, et se in omnia bona sua et immobilia, ubicumque
existencia, dicto burgensi obligaverat.
Insuper proponebat quod dictus miles fuerat sufficienter adjournatus secundum
usum et consuetudinem dicte castellanie ad locum et ex habundanti ad domicilium
suum ubi ipse moraretur, prima vice, secunda et tercia, et ultra quod consuetudo
desiderabat in casu presenti... et quod dictus miles incurrerat super tribus
adjournamentis tres defectus...
Item quod post judicatum a quo non extitit appellatum sed transierat in rem
judicatam per consuetudinem patrie et secundum jus, de redditu quem dictus miles
habebat super portum de
Insuper dictus miles dicebat in articulis suis quod antequam dictum
Traditis vero in curia predicti germani nostri articulis super hec a dictis
partibus, dictoque burgensi sublato de medio predicte curie, certos commissarios
deputavit in dicta causa que in curia predicti germani nostri vertebatur, inter
dictum militem ex una parte et liberos heredes dicti defuncti burgensis que
curamenta de predicto casu resumpserunt ex altera, secundum partium ipsarum
articulos dictis commissariis ab eisdem sub contrasigillo dicti germani nostri
tradendos, qui super eis vocatis evocandis inquirerentur cum diligentia veritatem
et inquestam quam inde fecissent sub suis fideliter inclusam sigillis predicte
curie remiserunt.
Ipsa igitur inquesta curie nostre ad judicandum remissa, et auditis in curia
nostra super hec dictis partibus, recepta visa et cum diligencia examinata, visis
etiam pluribus litteris hinc inde a dictis partibus in modum probationis in eadem
inquesta productis, per judicium nostre curie dictum fuit quod vendicio supradicta
tenebit et quod dicta manus nostra in dictis hereditagiis propter debatum dictarum
partium apposita ad utilitatem relicte dicti burgensis et liberorum heredum dicti
defuncti, ac etiam ad utilitatem dicte
In cujus rei testimonium presentibus nostrum fecimus apponi sigillum.
Actum
A tous...
Nous faisons assavoir que pardevant nous...
Auquel jour se presentant offri le procureur et porteur du jugié de la dite
Pourquoy nous discretames execucion estre faite dudit jugié sus les biens
arrestez dudit chevalier comme reson deuvroit.
Ce fu fait lan et le jour dessus diz.
Notum sit omnibus tam futuris quam presentibus quod Ego
Si vero alienigena sive adventitius aliquis qui ad jurisdictionem jam dictæ
Ecclesiæ non pertineat, aliquod supradictorum facinorum vel ipsis consimilium in
domo illa commiserit, tunc justicia mea erit.
Et sciendum quod prætaxatam domum præfatæ ecclesiæ in perpetuum possidendam
concessi liberam a foragio, rotagio, talliis, corveis, omnibus consuetudinibus et
exactionibus, tali tamen conditione quod eadem Ecclesia quatuordecim denarios
Qui quidem census et mina avenæ post obitum meum eidem ecclesiæ pro salute animæ
meæ remanebit.
Hujus rei testes fuerunt
Quod ut ratum et inviolabile permaneat præsentem cartam conscribi et sigilli mei
impressione feci roborari.
Actum publice
Ego
Universis notum fieri volo tam futuris quam præsentibus quod abbas et conventus
Concessit etiam præscripta ecclesia eidem
Si vero abbas justiciam non fecerit ego justiciam faciam.
Præterea si extraneus quispiam furtum aut homicidium in prædicta domo aut in
masura perpetraverit aut aliud quodcumque super quo irriteri debeat fecerit, tunc
mea erit justicia.
Cum vero idem
Sciendum etiam quod jam dicta domus quatuordecim denarios
Census autem qui pro terra sex arpennorum mihi redditur annuatim
Quod ut ratum et firmum teneatur præsentem cartam conscribi et sigilli mei
impressione has conventiones firmas et ratas habens, feci corroborari.
Acto
Ego
Minas frumenti,
Pro hac autem elemosina dies anniversarii mei et
Testes affuerunt
Quod autem hanc elemosinam de consensu meo et fratris mei
Actum publice apud
Baillivo
Intelliximus quod tu non permittis
Actum
Universis p. l. i. Vicarius...
Iidem
Universis p. l. i. Vicarius...
Universis p. l. i. Vicarius...
Domui
Item
Omnibus hec visuris, Vicarius...
Universis p. l. i. Frater
Noverit universitas vestra quod nos dilectum nostrum fratrem
Damus etiam dicto fratri
Universis p. l. i. Vicarius...
Prior prioratus
Dictis magistro et procuratore ex adverso dicentibus... esse in possessione a
tempore a quo non est hominum memoria... habendi medietatem decime terre predicte.
et aliam medietatem debere deferri quolibet anno ad grandiam decimariam de
Quam assertionem... dictus prior asseruit veram esse...
Universis p. 1.
Noverit universitas vestra quod nos... accepimus in perpetuum emphiteosum a viris religiosis et
honestis magistro... et sororibus
Nos frater
A tous etc...
Sachent tous que devant nous vindrent personelment
Affermerent lesdis procureurs tout ce qui cy apres sensuit estre vray.
C'est assavoir corne le sergent ou crieur de ladite
Ledit
. ...
En tesmoing de ce nous avons mis en ces lettres le scel dessusdit
Lettre touchant la séparation du terroir de Champagne et de Lisladam en 1319, le mardy daprès Pasques (10 avril).
— Un tiltre faisant mention de la séparation du terroir de Champagne et de Persan en 1319).