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Établissement : Saint-Germain puis Saint-Martin-de-Pontoise (Val-d’Oise, ch.-l. dép. ;
ancien diocèse de Rouen). — Moines bénédictins, fondation du XIe siècle.
Carte de situation (Atlas de Cassini)
Type d’édition : édition dans l’ordre chronologique approximatif du chartrier reconstitué, toutes sources confondues, des origines (1032 environ) à 1199.
Total des actes édités : 220 (environ 40 du XIIe siècle, environ 180 du
XIIIe siècle).
Dans la première moitié du XIe siècle, un groupe de moines s’installe dans les murs de la ville de Pontoise, autour d’une chapelle dédiée à Saint-Germain. On sait peu de choses de ce premier établissement : le premier acte, un accord sur la contestation d’un don, est daté des environs de 1032. Il faut attendre 1066 pour trouver un nouvel acte concernant la communauté, une donation de dîmes. Le premier abbé connu, aux alentours de 1070, est saint Gautier né vers 1030, mort en 1099. C’est sous son abbatiat que l’abbaye s’accroît peu à peu. En 1080, un dénommé Guiscard donne à la communauté de Saint-Germain l’église Saint-Martin, située hors les murs, sur le plateau, au confluent de l’Oise et de la Viosne, sur l’ancienne route qui reliait Paris à l’ouest. Les moines se transfèrent alors à cet endroit. Jusqu’à la fin du XIe siècle, l’abbaye est désignée par la double dédicace « Saint-Germain-et-Saint-Martin », puis, assez rapidement, le vocable « Saint-Martin » l’emporte.
Les nombreuses donations font de l’abbaye un établissement prospère d’autant qu’elle bénéficie de la situation idéale de la ville de Pontoise, un des principaux points de passages entre Paris et la Normandie : ainsi les droits que l’abbaye perçoit sur la foire Saint-Martin, à partir de 1170, sont-ils fructueux. Saint-Martin est la plus ancienne paroisse de la ville de Pontoise et reste sans doute la plus importante jusqu’au XIIe siècle. Cela s’explique par le fait que l’abbaye a également été le principal point de fixation de la population de Pontoise, après les invasions normandes : autour d’elle s’est constituée la villa Sancti Martini, l’un des trois « quartiers » de Pontoise.
L’abbé Gautier fut canonisé en grande pompe en 1153 (éd. acte n° CXXVIII). Deux Vies de l’abbé avaient été composées dès la fin du XIe siècle, ainsi qu’un Livre des miracles, dont la rédaction court sur plus d’un demi-siècle. Ce dernier relate vingt-huit guérisons miraculeuses, de cas divers de démence, de paralysie, de surdité ou de cécité. Si le pèlerinage au tombeau de saint Gautier rencontra un certain succès, il demeura cantonné à l’échelle locale : vingt miraculés sur vingt-cinq habitent à moins de 30 km de l’abbaye, la plupart proviennent des environs de ses domaines.
Elle bénéficie de la protection royale : le Vexin est donné en 1103 au prince royal,
futur Louis
L’abbaye fut réformée par les Mauristes au milieu du XVIIe siècle, ce qui explique en partie la floraison de travaux érudits sur son histoire. Elle a disparu mais il reste encore un peu de son souvenir dans le parc des expositions Saint-Martin.
Les biens de l’abbaye étaient tous situés au nord de Paris, une majorité d’entre eux dans le Vexin français. Ici, ils se concentraient à Pontoise et alentours (Osny, Saint-Ouen l’Aumône, Cergy), à Neuilly-en-Vexin, dans la vallée du Sausseron En dehors du Vexin, l’abbaye avait des possessions en Parisis, autour des prieurés de Saint-Leu de Taverny et de Saint-Prix de Tours, en Brie autour des prieurés de Saint-Nicolas de Mortcerf et de Saint-Germain de la Buhotière.
L’ensemble des biens ou, du moins, une grande partie est récapitulée dans un privilège confirmatif du pape Alexandre III (n° CLX). Ils se répartissent principalement entre les diocèses de Beauvais et de Rouen, avec une majorité de biens dans ce dernier diocèse : au milieu du XIIe siècle, on trouve cinq églises appartenant à Saint-Martin dans le diocèse de Beauvais et seize dans celui de Rouen (voir actes n° XCVII et n° CXXII).
À la fin du XIIe siècle, au moment où s’arrête le recueil, l’abbaye de Saint-Martin avait douze prieurés (carte de situation), ici énumérés par date de création ou de première attestation :
- 1080 : Mortcerf (Seine-et-Marne, cant. Rozay-en-Brie), donation de Roger Bourdin (éd. acte n° XI) ;
- vers 1085 : Saint-Prix de Tours (comm. Saint-Prix, Val-d’Oise, cant. Saint-Leu-la-Forêt), donation de Geoffroy le Riche (n° XV) ;
- après 1092 : Saint-Germain de la Buhotière (comm. Vaudoy-en-Brie, Seine-et-Marne, cant. Rozay-en-Brie ; n° XXVII) ;
- 1098 : Marquemont (comm. Monneville, cant. Chaumont-en-Vexin) ;
- 1099 : Saint-Jacques de Belle-Église (Oise, cant. Neuilly-en-Thelle), donation de Lécelin de Belle-Église (n° XXXVII) ;
- vers 1099 : Saint-Quentin de Valmondois (Val-d’Oise, cant. Vallée-du-Sausseron), donation d’Adam de Valmondois (n° CXX) ;
- 1104 : Saint-Germain de Boury-en-Vexin (Oise, cant. Chaumont-en-Vexin), donation d’Eustache et Gaubert de Boury (n° XLVI) ;
- 1121 : Saint-Leu de Taverny (Val-d’Oise, ch.-l. cant.), donation de Fouchard de Montmorency (n° L) ;
- 1123 : Saint-Aubin de Chambly (Oise, cant. Neuilly-en-Thelle), donation de Mathieu Ier, comte de Beaumont-sur-Oise (n° LXIII) ;
- avant 1136 : Saint-Pierre d’Amblainville (Oise, cant. Méru), cité dans une confirmation de l’archevêque de Rouen (n° XCVI) ;
- vers 1130-1140 : Saint-Georges de Ronquerolles (Val-d’Oise, cant. Beaumont-sur-Oise),
donation de Raoul
- avant 1151 : Rosnel près de Bréançon (Val-d’Oise, cant. Marines ; n° CXXII).
Les donations ayant permis de constituer ce patrimoine ne se répartissent pas également dans le temps. L’abbatiat de Gautier a été la grande période d’expansion du monastère : en moins de 20 ans, cinq prieurés sont créés. Jusqu’en 1170, les dons restent nombreux, ils viennent combler les enclaves dans les possessions de l’abbaye. Vers le milieu du XIIe siècle, les biens de l’abbaye forment un ensemble cohérent dont la physionomie ne se modifiera plus guère.
Une partie des donateurs appartient à cette noblesse d’Ile-de-France liée aux premiers Capétiens (eux-mêmes donateurs sous Philippe Ier et Louis VI), souvent pourvue de charges à la cour – un milieu précisément auquel Joseph Depoin consacra de nombreuses recherches et reconstitutions généalogiques, dont une partie est donnée en appendice au recueil. On peut distinguer parmi eux les différentes branches de la famille Le Riche, originaire de Paris. Elle aurait, pour Depoin, compté dans ses rangs les Bouteillers de Senlis, les comtes de Clermont, les prévôts de Pontoise. Autres donateurs, les comtes de Meulan, qui oscillent entre roi de France et ducs de Normandie et qui, après la conquête de l’Angleterre, ont des biens des deux côtés de la Manche. Mais à côté de ces puissants seigneurs, des familles de moyenne et petite noblesse de la région sont aussi représentées comme les seigneurs de Belle-Église.
Les familles les plus intéressantes pour l’histoire de l’abbaye sont celles des vicomtes de Pontoise, des Banthelu et des seigneurs de Gisors. Les premiers, de la famille des Déliés, branche cadette des comtes de Vexin et de Valois pour Depoin, sont, entre autres, à l’origine du prieuré de Ronquerolles ; Amauri II se fit moine à Saint-Martin avant 1099, et Jean Déliés vers 1102. Les seigneurs de Banthelu (Val-d’Oise, cant. Magny-en-Vexin) sont eux à l’origine du prieuré de Saint-Leu et leurs dons sont très nombreux. L’église de Banthelu fut donnée à Saint-Martin alors qu’un des membres de la famille y était moine (n° IX) ; Reine de Banthelu, à sa mort, légua un tiers de ses biens à l’abbaye (milieu du XIIe siècle). La famille des Gisors, implantée dans le Vexin normand mais possessionnée sur les bords de la Viosne, est sans doute la plus importante bienfaitrice de l’abbaye, notamment en la personne de Thibaud II. Celui-ci, comme son père Thibaud Payen, comme son frère Hugues II, mourut à Saint-Martin après avoir revêtu l’habit, et Marguerite de Gisors, mère d’Enguerrand de Trie, fut enterrée à Saint-Martin en 1147 (n° CII).
Les archives de l’abbaye Saint-Martin, d’abord conservées aux archives départementales de Seine-et-Oise, se trouvent actuellement aux archives départementales du Val-d’Oise, dans la série 9H. Elles représentent une masse importante de 72 cartons et 28 registres, quasi-inexplorés (voir Archives départementales de Seine-et-Oise, Inventaire sommaire, série H, par H. Lemaire, 1944).
Aucun cartulaire n’est aujourd’hui conservé, mais l’on a connaissance de deux recueils successifs :
Ces deux volumes ont été vus et partiellement transcrits par plusieurs érudits de l’époque moderne (voir les notices de Stein).
Un obituaire du XIIIe siècle, pris en compte par l’éditeur, est conservé à la Bibliothèque nationale de France (= Lemaitre, Répertoire, t. I, n° 374
Nombre d’érudits se sont intéressés aux sources de l’histoire de Saint-Martin. Le recueil le plus généreux est celui de Dom Estiennot, Historia monasterii Sancti Martini super Viosnam (Bibl. mun. Pontoise, ms 16-18, 20 et 22). Achevé en 1670-1671, il se compose de trois volumes qui comportent une histoire des abbés, un recueil de documents liturgiques, biographiques, archéologiques, une transcription intégrale ou analytique du grand cartulaire (voir aussi un abrégé dans Bibl. nat. de Fr., lat. 12741).
On connaît aussi un recueil de François Pihan de la Forêt, subdélégué de l’intendant de Paris dans l’élection de Pontoise, Projet d’histoire de Saint-Martin de Pontoise (Bibl. mun. Pontoise, ms 19). Une autre histoire manuscrite de Saint-Martin, par Dom Racine, Histoire de l’abbaye de Saint-Martin de Pontoise, se trouve à la bibliothèque Mazarine (ms 3368).
De l’abbaye dans les deux derniers siècles du Moyen Âge, Joseph Depoin a donné un tableau détaillé et vivant, composé sur un plan méthodique autour d’un montage d’extraits tirés d’un fort registre où les abbés notèrent de 1328 à 1603 opérations financières, prêts et emprunts, inventaires de biens, contrats divers… :
Sur l’environnement :
Joseph Depoin (1855-1924) était le fils d’un avocat de Pontoise. Membre fondateur puis secrétaire général de la Société historique du Vexin pendant quarante-sept ans, il fut aussi membre de la Commission des Antiquités et des arts de Seine-et-Oise et président de l’institut sténographique de France. Il donna de nombreuses éditions de chartriers et de cartulaires, souvent complétées de sources hagiographiques et de foisonnantes reconstitutions généalogiques, en particulier pour l’abbaye Saint-Martin (1895-1904) et l’Hôtel-Dieu (1886) de Pontoise, l’abbaye Notre-Dame la Royale de Maubuisson (1882-1884), le prieuré clunisien de Saint-Martin-des-Champs à Paris… Parmi une riche production, se remarquent aussi de nombreuses études toponymiques et généalogiques centrées sur la période du IXe au XIIe siècle (comtes de Paris, vicomtes de Corbeil, comtes de Beaumont…).
Bibliographie : notices dans
et dans
Joseph Depoin visait avant tout à reconstituer le cartulaire primitif de l’abbaye. Il a abondamment utilisé les extraits des érudits modernes, mais cite aussi des actes compulsés dans ce qui subsiste du chartrier. Faute d’une collation systématique, nous ne saurions dire si son recueil est exhaustif.
Le recueil a été élaboré progressivement, paraissant en cinq fascicules (fasc. 1, 1895 ; 2, 1896 ; 3, 1901 ; 4, 1904 ; 5, 1909), dans une pagination unique. Joseph Depoin n’a pas eu l’occasion de composer de tables, qui ont été publiées par la Société archéologique et historique de Pontoise, du Val-d’Oise et du Vexin, aux soins de J. Blottière, comme sixième et dernier fascicule du recueil (55 p.), en 1969 (elles n’ont pas été intégrées à la présente numérisation). Ce dernier fascicule fournit une table générale des matières (mais qui ne donne pas le détail des actes) et deux index des actes, l’un des noms de lieu et l’autre des noms de personne. L’index des noms de lieu est en français avec la (ou les) formes latines de chacun des toponymes. L’index des noms de personne, en français uniquement, inclut les surnoms et les sobriquets.
L’édition est très représentative des centres d’intérêt et de la méthode de Joseph Depoin, puisqu’il est loin de se contenter de l’édition des actes (présentation de l’édition et des sources aux p. I-VIII ; édition aux p. 1-170). On n’oubliera pas en consultant les actes qu’un ensemble d’additions (« actes retrouvés en cours d’impression ») est donné aux p/ 477-483.
Il édite à la suite le dossier hagiographique de saint Gautier (p. 171-173, introduction ; p. 174-184, première Vie ; p. 185-201, seconde Vie ; p. 202-214, Miracles), puis le dossier liturgique (p. 215-217, introduction ; p. 218-219, extraits du martyrologe ; p. 220-242, obituaire).
Près de la moitié de l’ouvrage est occupé par de très longs appendices sont consacrés aux familles des donateurs de l’établissement (p. 243-476). Riches et parfois touffus, ils poussent souvent jusqu’au XVIe siècle et dépassent de loin l’histoire de l’établissement. En voici la liste :
Des addenda généraux sont donnés aux p. 484-494.
Le grand nombre d’actes non datés interdit un décompte par décennies tant soit peu fiable. Voici à titre indicatif la répartition par demi-siècle des 220 actes édités ou mentionnés :
L’édition accuse quelques faiblesses et, surtout, incommodités d’emploi assez générales dans les publications, par ailleurs bien informées, de Joseph Depoin.
Ne pouvant reconstituer l’ordre primitif du cartulaire, l’éditeur a remis les actes dans l’ordre chronologique ; mais les multiples incertitudes de datation et, moins justifiable, le parti de regrouper plusieurs actes de dates différentes concernant la même donation ou les mêmes personnes, rendent les recherches ponctuelles parfois aléatoires.
La ou les sources utilisées sont indiquées à la fin du texte de l’acte. En l’absence d’apparat critique, on ne sait laquelle a été utilisée si plusieurs sont en concurrence. Les fourchettes chronologiques pour les actes non datés sont rarement justifiées de façon explicite.
Cette difficulté est d’autant plus sensible, on l’a dit, que les tables font défaut, mais aussi que les regestes sont des plus laconiques. Les identifications de lieux et de personnes sont très inégalement indiquées, parfois très étoffées mais uniquement données à la première occurrence, dans une série unique d’appels de note, qui oblige pour un même acte à parcourir plusieurs pages, parfois reportées aux reconstitutions généalogiques en annexe.
Le président Lévrier (Collection du Vexin, t.
La rédaction de la pièce ne s'oppose pas à cette hypothèse, car la formule « abbati videlicet » employée sans nommer Saint Gautier, premier
abbé, ne paraît être qu'une glose explicative. D'ailleurs, l'épisode relaté est
antérieur au diplôme de 1069, puisqu'on dit que les moines n'avaient alors aucun
défenseur, tandis que Philippe Ier les prit en 1069 sous sa
protection royale ; et c'est postérieurement à cette date que saint Gautier fut
choisi pour abbé.
Quodam vero tempore
Domnus autem
Considerans itaque memoratus
Hujus rei testes existunt
Ego
Sciant quoque omnes presentes et futuri cum voluntate et assensu
Qui locus habetur ab oriente
Concedo decimam molendinorum duorum super fluvium
Do etiam potestatem monachis utendi bosco
Ego
In nomine S. et
[Cum novum vetusque Testamentum patrem matremque carnalem honorare præscipiat,
dicendo : « Honora patrem et matrem ut sis longævus super terram » Christianæ
religionis est, ut patrem nostrum Deum et matrem nostram Sanctam Ecclesiam, cujus
regeneratio spiritualis plus nobis ad salutem animæ, quam carnalis ad salutem
corporis proficiat, honore condigno habeamus ; et quoniam
In hâc ergo sanctâ matre Ecclesiâ in quâ, ut dictum est, regenerati habitare
cupientes, hanc terrenam ecclesiam tyrannorum pressuris afflictam, prout possumus,
liberare studeamus, quia scriptum est : « Qui elucidant me vitam æternam
possidebunt. »]
Elucidare autem volentes ecclesiam
Et ut hoc firmum permaneat, sigilli mei impressione signavi, meisque fidelibus
infrascriptis ad corroborandum attribui.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum ad
Hisdem videntibus et præsentibus mensuravit prædictus
Post mensurationem terræ venerunt ad
.
Hujus rei sunt testes
Postea defuncto Dº
Inde testes fuerunt
Ex parte ejus
In illo die in quo
Eodem die dedit
Testes
Pouilly, cant. de Méru. Dreux de Pouilly est le même que Dreux de Guiry de la charte
Haymon de Montgerain avait deux frères, Guy et Raoul.
Sa fille s'appelait Richilde ; elle mourut, du temps de l'abbé Guillaume Ier, laissant 5 enfants : Haymon, Yves et 3 filles. Haymon et Guy
ne seraient-ils pas Wido et Haymo, qui signent immédiatement après Galeran
Aszon de Conty pourrait bien être Aszon, l'un des chambriers du roi en 1082 (Lévrier, pr. 119).
Longo tempore transacto,
Concordaverunt inde abbas et monachis cum illis....
Inde testes
Rogatu predicti
Inde testes...
Iterum memoratus
Si quid hæc omnia violare præsumpserit, excommunicatus est ab abbate
Fiat.
Fiat.
Postea
Pro Ecclesia de
Universis tam præsentibus quam futuris notum (sit) quoniam
Sciendum itaque est quod nullus in ecclesia neque in atrio, neque in terra
altaris, aliquid accipiet neque de sanguine, neque de latrone, neque de aliqua
forifactura, neque de ulla re, nisi abbas et monachi
Dedit præterea
Dedit etiam dimidium decimæ de
Porrho sciendum (est) quoniam hæc ecclesia, scilicet de
Hanc eleemosynam quæ supra scripta est, concesserunt Domnus
Horum omnium testes fuerunt :
Quando vero supradictus
Hujus denique concessionnis testes fuerunt :
Notum sit omnibus tam futuris quam præsentibus, quod
Longo autem tempore transacto,
Exoratus tandem ab amicis suis, sicut ab initio
Et dna
Et si quis ex illa aliquid teneret quod in hac elemosina amodo dare vellet, sicut
quod supra concedebat.
Cum his vero adfuit
Sicut re vera
In hoc loco eademque hora,]
Et coram his omnibus]
Domini
Eorum siquidem uxoribus atque hæredibus concedentibus omnibus.
Et]
Et isti omnes quorum nomina in cartula hac scripta sunt, datores videlicet et
concedentes ecclesiæ, facti sunt testes cum
Igitur qui sua dona Deo ecclesiæque dederunt, et qui eorum donorum veri testes
sunt, beneficii cœnobii
His itaque ecclesiæ datis, et super altare vademoniis ab omnibus datoribus
positis,]
Fiat, fiat.
Testes
Cujus precibus favens, supradictus
Dedit vero de memore suo monachis habitantibus apud
Similiter concessit eis de nemore suo
Pro ecclesia
— Notum sit omnibus tam præsentibus quam futuris Dominum
Eo pacto quatinus abbas præsens
Deinde Abbatis sequaces, si secundum Dominum in loco fuerint, et eandem ecclesiam
prout possibilitas loci se habebit, competenter tractaverint, similiter concedatur
eis.
Hujus rei testes existunt.
Privilegium
—
Cum in cupiditatis tyrannide evertendâ regnoque karitatis augendo laborandum sit
omnibus qui veri corporis Christi membra se esse appetunt, consilium est providere
utilitati suæ parvitatem nostram quæ in via quidem justitiæ nondum ambulat, sed ut
ad eam perveniat indefessè desiderat.
Quia vero karitati, quæ Deus est, humilitatem nostram placere speramus, si
karitatis opera faciamus, indignum est necessaria petentibus, abundantes petita
negare, auremque misericordiæ precibus illorum obturare, manumque benedictionis
retrahere.
Ego igitur
Hoc quidem altare a
Synodum vero et circadam nobis retinemus, debitam quoque ecclesiæ nostræ
subjectionem minime relaxamus.
Ut autem hoc firmum permaneat, carthulam istam manibus propriis firmavimus
nostrique archidiaconibus et canonicis firmandam tradidimus.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Inde testes
Forte Guischardus iste filius fuit Eblonis de Ruciaco, vir
bellicosissimus (D. Estiennot).
Nous ne le pensons pas. Ebles suprà, note 86), et l'église St Martin faisait partie de l'abbaye
dès 1092. La date de cette charte est à fixer entre 1085, époque où les actes
relatifs à St Prix de Tour ne nomment que Saint Germain comme
patron de l'abbaye, et 1092-1093, où le nom de Saint Martin lui
est associé et tend à se substituer au sien.
Post ejus obitum hoc donum concessit
Concessit etiam hoc
Quod et fecit.
Pepigit etiam quod cum monachis ad archiepiscopum in
Quæ omnia bene perfecit.
Inde testes
Forte Guischardus iste filius fuit Eblonis de Ruciaco, vir
bellicosissimus (D. Estiennot).
Nous ne le pensons pas. Ebles suprà, note 86), et l'église St Martin faisait partie de l'abbaye
dès 1092. La date de cette charte est à fixer entre 1085, époque où les actes
relatifs à St Prix de Tour ne nomment que Saint Germain comme
patron de l'abbaye, et 1092-1093, où le nom de Saint Martin lui
est associé et tend à se substituer au sien.
Testes
La Chapelle, commune de Labbeville, cant. de l'Isle-Adam.
Cette pièce suppose absolument que Foucaud et Raoul étaient les seigneurs de la Chapelle.
Foucaud (Fulcoidus) est nommé Fulcherius dans la charte confirmative d'Adam de
l'Isle en 1092 (infrà).
Notum sit quod
Longo autem post tempore, defuncto Dº
Placito accepto, recognovit isdem
Audientibus his :
Domnus
to GermanoIn his omnibus modo datis nihil sibi retinuerunt, sed ut ipsi libera habebant vel
antecessores habuerant, monachis concesserunt, præter decimam et sex nummos census
qui ita debent solvi.
Legatus Domini
i Remigiii
Ac deinde prædicto abbati
Deinde ipse abbas excommunicavit ut anathema sit permaneat, si quis violare
præsumpserit hoc pactum.
Huic rei adhibiti sunt testes isti :
Post hæc annis transactis pluribus, de rebus supradictis quas
Tandem recognoscens quod monachos supradictos injuste conturbaverat, ad
monasterium eorumdem, illis volens satisfacere, venit.
Tunc convocatis fratribus qui ibi aderant, ante altare sanctorum confessorum
i
Inde sumens librum quem abbas tenebat in manibus, quia injuste res eorum
calumpniaverat, satisfactionem faciens Deo et sanctis Confessoribus abbati
cæterisque fratribus super altare sanctorum posuit.
Testes...
Deinde Dnus
um Martini et GermaniInde testes :
Si quis aliquando concessionem hanc violare voluerit, ab abbate et monachis
anathema extiterit.
De terrâ de
Et in hoc placito
Præsente etiam
Ex parte abbatis fuerunt
Posteà autem hæres ejus
Inde testes
Ex parte ejusdem
Robert dit l'Éloquent, de Chaumont, confirma
aux moines d'Ouche tout ce que leur avait donné Foulques de Chaudry, son
vassal.
« Peu de temps après, — ajoute Orderic Vital, — comme il enlevait avec violence
le butin qu'il avait fait sur la terre de Saint-Ouen, il tomba de cheval tout
armé, son casque entra en terre, il se rompit le cou et mourut misérablement. Son
corps fut enseveli par l'abbé Mainier (1066-1089) à Laillerie, dans le chapitre
des religieux de St Germer de Fly, qui y avaient un prieuré. Alors ses fils,
Osmond er de Poissy et
Robert Aillières dans L'Aillerie, Flavigny dans Fly, et Poix
dans Poissy).
Longo autem tempore ipse
i
Concessit......
Inde testes
Post mortem
Tandem consilio et laude suorum amicorum et hominum, accipiens de karitate
monachorum 60 solidos, concessit omnia que dederant pater ejus et mater et
fratres.
Dominus
Terram dico sitam juxta
Et ex altera parte aquæ, terrulam quæ est sita inter terras
Simulque isti domini concesserunt terram juxta Capellam et pratum subtus positum,
ut
Facta sunt hæc
Hæc concessio fuit facta apud
Concessit etiam hoc donum uxor predicti
In nomine S. et
[Dedit etiam] sine parte unum arpennum et aliam terram per dimidium pescheriæ et
tertiam partem sepulturæ de qui (leg. qua) duas alias partes habebat.
Coram illo dedit et iterum arpennorum decimæ tertiam partem.
Hoc quoque ejus fratres concesserunt, scilicet
Hujusque elemosinæ testes sunt
Hanc elemosinam
La Buhotière, proche le château de Grange-Menant en Brie,
diocèse de Meaux, doyenné de Coulommiers, paroisse d'Amillis. (D. Racine, Hist. de l'Abbaye de St Martin, Bibl. Mazarine). Amillis est
aujourd'hui une des communes du canton de la Ferté-Gaucher (Seine-et-Marne).
Quodam tempore
In nomine S. et
Participes autem tantumdem terræ de communi alia in parte sortiantur,
quantumcumque terræ, id est communis, propriis aut mutuatis bobus araverint, nec
respectum, nec campipartem reddant, etc.
[Testes
Et accepi de karitate 40 libras par. monetæ.
Hæc sub ulmo quæ est ante ecclesiam
Testes
In nomine S. et
Notum sit o. t. p. q. f. quoniam
Inde testes
Postea ierunt duo ex monachis
Indè testes
Facta sunt hæc
Postquam autem convaluit de infirmitate, venit ad monasterium
Et addidit ad hoc quod dederat altare ecclesiæ de
Et posuerunt donum super altare, videlicet ipse
Inde testes :
Quando
Utriusque doni testes existerunt
Neuville, canton de Pontoise.
er de Belle Eglise, de la
fin de 1099. (infrà, nº V). Voir Appendice
Omnibus tam præsentibus quam futuris manifestum facere volumus quod
[
Operæ pretium est memoriæ tradere quod
Donum autem elemosinæ posuerunt super altare
Ex parte
Ex parte autem monachorum,
Notandum quod Dnus abbas
Notum sit omnibus t. p. q. f. quoniam
Prius quidem donum per quendam monachum ecclesiæ nostræ,
Postea autem abbas monasterii nostri tunc temporis
Turtellorum vero omnium duos partes habent monachi.
Dedit etiam
. ...
Quando autem ecclesia ab ipso
Monasterio factam donationem confirmat
Neuville, canton de Pontoise.
er de Belle Eglise, de la
fin de 1099. (infrà, nº V). Voir Appendice
Hic etiam hospes de fefo
Donum hujus decimæ et hospitis posuerunt super altare
Postea ivit Domnus abbas
Concessit etiam hoc donum
Testes
Neuville, canton de Pontoise.
er de Belle Eglise, de la
fin de 1099. (infrà, nº V). Voir Appendice
Operæ pretium est memoriæ tradere quod
Hoc donum factum fuit in Capitulo istis audientibus
Postea vero uno fere transacto anno, Domnus Abbas
Hujus rei testes sunt
Ce surnom vient apparemment de Clavelus, pusillis infectus,
clavereleux, d'après Du Cange, plutôt que de Clavellus, petit
clou. Un Raoul Clavel (Radulfus Clavellus),
est témoin d'une charte en 1148 (Tardif, Cart. des Rois, nº
503). — La famille Mauclavel continuait à posséder des biens à
Amblainville au siècle suivant. En 1165 Payen et son frère Jean Mauclavel sont
vassaux des Vallangoujard pour une terre à Beauvoir (A. N.
Robert, fils de Payen, est témoin d'un acte concernant cette même paroisse en
1188 (A. N.
eepas d'armes
donné par Louis, fils de Philippe, maître d'hôtel de Louis La paroisse d'Amblainville, ap. Mém.
de la Soc. Acad. de l'Oise, t.
Ut. p. q. f. fidelibus christianis, notum sit quoniam
Dedit autem pro animæ suæ remedio et omnium antecessorum suorum animabus,
quidquid in ecclesia de
Hæc omnia sicut dictum est, Deo et
Post decessum autem supra memoratæ
Verum
Qua propter accepto placito, Abbas et Monachi cum eodem
Inde testes :
Concesserunt memorati fratres.
Sº
Mº et monachis ecclesiam de
Pepigerunt etiam Abbas et monachi memoratis fratribus
i
Hujus pactionis testes supra scripti sunt.
Post hæc Domnus
i Martini
Inde testes
Altera autem vice domnus abbas
Inde testes
Sciendum quod decimæ de
Verum cum ipsa
is Confessoribus
Erat eodem tempore præpositus eorum de terrâ suâ de
Aderunt ibidem tunc
Nec mora eadem
Quò cum venisset recognoverunt et
Adfuerunt huic rei cum abbate
æ
Testes
Notum sit omnibus t. p. q. f. quoniam
Quo pacto eodem Abbate præsente dedit Deo et S
is
Confessoribus Testes
De terra juxta
Domnus
Hæc acta sunt apud
Investitus est autem abbas de ipsa terra a Domno
La maison de Gautier Tirel est l'hôtel de Poix ou d'Orgemont,
près du château de Pontoise, chef-lieu d'une seigneurie qui fut réunie plus tard à
celle de Méry sur Oise.
Orderic Vital (lib. Gautier surnommé
Tirel parmi les enfants de Foulques, doyen d'Evreux et de sa
concubine Orielde. Foulques vivant dès 1049, se fit moine avant 1082, date à
laquelle il était remplacé comme doyen par Girard Ier(Gallia chr. t.
Hilduinus Tirellus) témoin de deux chartes,
l'une d'Hellouin er (1030-1061), l'autre de Gautier Payen, vicomte de Meulan,
vers 1069. (Guérard,
N s. t. p. q. f. fidelibus quoniam Dnus
is
Confessoribus Isti triginta solidi dabuntur
Hoc donum prius fecit Dnus
i
Mi Pis
Postea autem Dnus abbas
Actum in domo
In nomine S. et I. T.
Ego
Dedi etiam decimam molendini mei qui
Hanc ecclesiam liberam, id est non solventem sinodum non circaturam, non aliquam
præbitionem, cum archidiaconatu quem in manu meâ habebam et cætera quæ supra
scripta sunt donavi ut dictum est ecclesiæ S. M. P. concedente
Actum publice
Le prieur prent la moictié en toutes les oblations qui sont faites en lesglise de
Le prieur prent la moictié des menues dismes, c'est assavoir de lins, de
chanvres, de chevres, de pourceaulx, de veaulx, d'aigneaulx et d'ongnons.
Item a
Le prieur doit payer la visitation de l'archediacre, qui vault
Le prieur doit querir a l'église
Le prieuré doit chacun an au curé de
Sensuivent les terres qui doivent disme et redisme au prieuré, c'est assavoir de
disme et redisme, du cent
Dedit etiam eidem monasterio decimam sui juris quam habebat apud
Isdem
Quod et fecit.
Quando autem adductæ sunt ad monasterium sorores ejusdem, concesserunt donum
sicut supradictum est et posuerunt super altare, videlicet
Huic etiam concessioni interfuerunt præsentes
Postquam autem hæc, ut superius scriptum est, facta sunt et concessa, quæsierunt
monachi à
Tandem accepto ab amicis consilio, denominato die venit ad monasterium S.
M. P. cum uxore sua et filio nomine
Inde testes
Post mortem
Huic colloquio interfuerunt ex parte abbatis ipsi :
In hoc colloquio spopondit abbati
Juziers, cant. de Limay, arr. de Mantes.
Huboud, sans doute le grand-père de celui-ci, était maire de
Juziers. Il est nommé dans une charte du comte Gautier os
Hujus doni testes sunt
Hoc donum confirmavit in capitulo
Corpus
[Ex pervetusto Mss. Codice.
— Hactenus in præfato monasterio asservatur corpus dicti
iœ
Ejus sacræ reliquæ in capsa lignea, variis coloribus depictâ continentur,
patitque præfata theca in majori altari ecclesiæ
Nous croyons intéressant de compléter ces indications sommaires par les détails que fournit à cet égard le manuscrit de Pihan de la Forest, plus complet que celui de Dom Racine :
« Thibaut Ier enrichit son abbaye de plusieurs reliques
authentiques telles que celle de saint Flaive ou Flavius, prêtre, dont le corps
entier se conserve dans une châsse au Trésor. Ce saint Flavius était inhumé dans
la chapelle de Marcilly-en-Champagne, laquelle porte encore son nom. Depuis ces
ossements avaient été transférés à Villemaur, à Sens et au village d'Ermon dans la
vallée de Montmorency. Lorsque le prince Louis, fils de Philippe Ier, faisait le siège de Montmorency, les habitants d'Ermon abandonnèrent
leur village et leur église. L'abbé Thibaut informé de leur résolution envoya de
ses religieux enlever les saintes reliques et les mettre à couvert des désastres
inséparables de la guerre. Il les fit placer au haut du grand autel du côté de
l'épître, où elles ont été pendant plusieurs siècles. En 1661, le corps de saint
Flaive fut transféré dans une châsse plus belle ; sa fête se célébrait le 23 août
avec cessation de travail pour les religieux...
« On croyait encore être redevable à Thibaut Ier du chef de
sainte Félicité, mère des sept frères martyrs, enfermé dans un buste de vermeil
représentant l'image de la sainte.
« Dans un inventaire de la sacristie fait en 1412 on lit : » Item, le chief sainte Félice, tout d'argent suroré, avec son étui que Domp
Jehan Hurel, prévôt de céans, fist faire. « A son retour de captivité l'abbé
Pierre le Boucher déclare : « A ma revenue de route j'ai trouvé... un vaisseau
d'argent où estoit le chef de sainte Félice pesant 14 marcs et 6 onces, vendu par
les Anglais pour 86 livres 16 sous parisis... »
« Il racheta, non le reliquaire, mais la relique, qui se trouvait en 1661 » dans
un chétif groupe de cuivre porté sur un piédestal de même métal. «
« Les reliques de saint Flaive furent données par les derniers religieux de St Martin aux Carmélites, qui au moment des ravages de la Révolution, prises de frayeur, brûlèrent les authentiques et se partagèrent les reliques. »
(Pihan de la Forest, Hist. de l'abbaye de St Martin,
p. 13. Bibl. mun. de Pontoise).
Inde testes
Neuville, canton de Pontoise.
er de Belle Eglise, de la
fin de 1099. (infrà, nº V). Voir Appendice
Sed et
Raoul Harenc, châtelain du donjon d'Evreux, en 1119, qui, pour
venger son fils emmené comme otage et aveuglé par Eustache de Breteuil, s'empara
des filles de celui-ci et leur fit couper les mains et crever les yeux (Ord.
Vital,
Cette famille avait pour armes trois jumelles (Sceau d'Adam Harenc, chevalier en
1243, ap. Douët d'Arcq, Inventaire, nos 2371
à 2373. Teulet, Layettes du Trésor des Chartes,
Il ne faut pas la confondre avec une famille parisienne du même nom, ayant un
hareng pour armes parlantes (Sceau de Guillaume Hareng en 1282. Douët d'Arcq,
ibid), à laquelle appartenait « maistre Pierre Harenc, advocat et bourgeois de
Paris, » arbitre d'un procès en 1317 (A. N.
Garnier était seigneur de Renouval, aujourd'hui hameau de
Ronquerolles.
En 1165, « Guarnerus de Renoldi valle et Ligardis, ejus uxor,
faciunt pacem cum Odone de Runcherolliis, in præsentia Mathæi,
comitis Belli montis, concessu Mathæi, filii dicti Mathæi et comitissæ Aeledis. «
(Extraits de chartes du Bec, communiqués par
La terre de Ronquerolles près Chambly fut donnée par Philippe-Auguste en 1192,
avec celle d'Attainville, en augment de fief, à Mathieu Cart. des rois, t.
Mém. de la Soc. Acad. de l'Oise, t.
passim. — E. de l'Epinois, Comtes de Clermont, ch.
Quod ut petivit impetravit.
Dedit itaque isdem B. monachis S. M. pro
Rogavit
Qui et concesserunt etc....
Testes :
Concesserunt eadem
Partem ipsius domûs quæ est super aquam concessit
.
[Incipit vita Dne Hildeburgis, que dedit nobis id quod habemus in valle Gaudiaci].
Tempore quo
Hujus pater extitit
Succedenti deindè tempore congruo, peperit tres filios, quorum primus,
Deindè venerabilis matrona, conservans, quod ait Apostolus, honorabile connubium,
omnibus et thorum immaculatum, honorabiliter viro suo fidem conjugii custodivit ;
corpus suum integerrimè a corruptione adulterii, atque ab alienâ commixtione
impollutum, Deo cui omnis munditia et incorruptio placet adjuvante,
conservavit.
Porrho vir ejus memoratus
Desiderii itaque sui procrastinationem non ferens, uxori suæ venerabili
Post obitum vero
Quorum consilio diù multùmque reluctans, cessit invita, timens ne si eis cedere
detrectaret, aliquod turpe sibi, suisque filiis ac parentibus, de incontinentiâ
emergeret.
Cùm vero quidam miles nobilis, divitiis honoribusque fulgens, ei nubere gestiret,
constituto die venit cum multo militum comitatu, ut eam uxorem acciperet.
Præparavit vero se venerabilis matrona, induens se pretiosis vestibus
multicoloribus.
Verùm cum per gradum ligneum de domo egrederetur, repentè gradus ligneus corruit,
ipsaque ad terram corruens graviter per totum corpus, maximèque circa coxas,
allisa est ; qua propter evidentibus inditiis, a Domino hoc flagello percussam se
animadvertens, seque ipsam miseram, meretricemque incusans, nullatenùs alicui
ampliùs se nubituram protestata est.
Quomodo autem reliquo vitæ suæ tempore vixerit, qualiter corpus suum
mortificaverit, quibus elemosinis et abstinentiis, operibusque sanctis, Domini
misericordiam promeruerit, aliquantisper pro posse declarabimus.
Monasteria plura monachorum sanctimonialiumque perlustrans, societates
participationesque orationum et beneficiorum expetebat et accipiebat, eisque
caritatem pro viribus impendebat.
Undè locum morandi apud
Apud
Videns vero propter frequentes guerras quas filii sui finitimis suis faciebant,
quietè se ibi vivere non posse, a filio suo
Est autem ibi juxta
Cognoscens siquidem loci illius habitationem opportunam, frequentare cœpit locum,
notaque abbati et fratribus facta est, participationemque beneficiorum loci
expetens pro voluntate suâ adepta est.
Post modum vero xenodochium juxta prædictum
Adamavit itaque locum monasterii
Si quando victualia monachis deerant, ipsa pro posse suo illorum indigentiam
supplebat.
Hæc et alia in laicali adhuc habitu posita faciebat, et cum religionis habitu
indueretur, facere non desistebat.
Abbatem ex suo proprio ipsa vestiebat, multisque fratribus vestimenta
præbebat.
Quantum autem sibi parca fuerit, quàm larga aliis, non facilè valet edisseri.
Domabat carnem suam multis cruciatibus, ne insolesceret spiritumque subjugaret,
secundùm Apostolum :
« Spiritu ambulate, et carnis curam ne feceritis in concupiscentiis. »
Quis vero audiat et facile credat, quantis vicibus et per æstatem et per hyemem
ad orationem procumbens, ventrem et genua nudabat, et sic terræ et pavimentis
adhærebat ?
Hoc planè ideo faciebat quatenus caro frigesceret, nec libidinis calorem
sentiret.
Tolerabat nimios algores, fame sitique arebat, ut tuam, Christe, consequeretur
misericordiam.
Et quia psalterium in juventute sua didicerat, psalmos die ac noctu
decantabat.
His aliisque operibus bonis, religiosa sanctimonialis insistebat.
Volens denique ecclesiam
Quod facere recusavit.
Verumtamen quoniam multis vicibus repetivit, tandem hoc concessit ut monachi totâ
vitâ matris suæ supradictam hæreditatem haberent, atque post decessum ejus uno
tantùm anno.
Factum est autem, cum uno anno post transitum religiosæ sanctimonialis, monachi
tenuissent hanc elemosinam, ut post finem anni
Quâdam autem nocte, jacebat
Ipsa aspiciens in eum tanquam furibunda loquebatur ad eum, dicens : « Impie
surreptor, quare surripuisti michi elemosinam quam dederam
Evigilans, uxori suæ narravit quæ viderat, statimque misit nuntium qui faceret ad
se venire Domnum abbatem
Cui venienti retulit
Hæc omnia concesserunt
Aliâ vice, apparuit prædicto
Quod et fecit, misitque per capellanum suum
Similiter fecit omnibus annis quibus supervixit.
Dedit etiam decimam sterlinorum suorum de redditibus quos habebat in
His modis religiosa sanctimonialis terruit
Mortua est autem
Obiit autem
Dom Luc d'Achery a lu : « gratiâ Dei cor suum visitante, » qui nous paraît une
excellente leçon (Spicileg. t.
« Non multo post, stimulo gravis morbi divinitùs in verendis percussus est,
metuque mortis monachus Beccensis factus est. » (Lib. Hist. de Fr., t.
Dans l'Inventaire des archives de l'Eure, série H
p. 75, e
« Ce fut Hildeburge, baronne d'Ivry, qui donna ledit jardin, avec une maison qui y estoit bastie pour y loger les pauvres. Guillaume Lupel son fils, baron d'Ivry, confirma cette donation l'an 1142 par une charte fort ancienne et fort autentique. Cette donation fut encore confirmée en 1300 par Guillaume, seigneur d'Ivry. »
Guillaume Louvel, second fils d'Hildeburge, épousa une sœur de Galeran
Notes de Dom Claude Estiennot sur la vie précédente
De xenodochio nulla supersunt ; olim fuisse situm prope rivulum de Viosne a senioribus accepi.
Paupercula vero domus a paucis annis (ante ana. 1672) destructa fuit. Contigua erat parti crucis septentrionali ecclesiæ, eique adhærebat. Ostium inerat per quod die noctuque ecclesiam ingredi poterat. Cujus quidem clavis in ipsius monumento, a paucis annis inventa fuit. In dictâ cellulâ, quamdiu vixit, morata est ; mortua et sepulta in concavo muri ecclesiæ juxtà sacellum S. Walterii. Ejus sepulchrum a paucis diebus, de licentiâ mei superioris, aperui, reliquias ejusdem beatæ viduæ reperi, sed et in ossibus capitis coxarum crurumque cicatrices et coxarum allisiones (uti ejus vita refert) animadaverti. Partem aliquam ejusdem clavis, sui potius annulum cathenæ, parum plumbi et nonnullos carbones reperi. Sed nihil omnino scriptum, quaquâ solertiâ exquisierim, invenire potui. Inerat ejusdem cellulæ sacellum in quo (uti vita refert) orationes fundebat, et in quo sepulta est, in cornu altaris, ita ut locus in quem aqua post ablutionem manuum sacerdotis (effunditur) eidem sepulchro responderet, et aqua in ipsum caderet.
(D. Estiennot, notæ ad vitam B. Hildeburgis,
Domus infirmaria hactenùs (1672) superest, usibus prophanis destinata, stabuli
vice, videlicet equis suscipiendis. Ædificium altum et amplum est, et ad instar
dormitorii constitutum, ab ipso dormitorio sexaginta passibus distans. Habet
longitudinis
(D. Estiennot,
De hoc quod Hildeburgis de Ibriaco dedit, quidquid habebat apud Gaudiacum.
Universis sanctæ ecclesiæ filiis t. p. q. f. cognitum sit quoniam
Hanc quidem eleemosinam noluit tunc temporis
Ut autem hoc domum firmum et ratum constaret, testes hos adhibuit quorum nomina
subtitulata sunt.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Hæc prolocutus est
Hæc carta fuit scripta jussu ejusdem
Quando
Affuit etiam
Rogante denique et jubente prædicto
Fiat, fiat.
Dans l'Inventaire des archives de l'Eure, série H
p. 75, e
« Ce fut Hildeburge, baronne d'Ivry, qui donna ledit jardin, avec une maison qui y estoit bastie pour y loger les pauvres. Guillaume Lupel son fils, baron d'Ivry, confirma cette donation l'an 1142 par une charte fort ancienne et fort autentique. Cette donation fut encore confirmée en 1300 par Guillaume, seigneur d'Ivry. »
Guillaume Louvel, second fils d'Hildeburge, épousa une sœur de Galeran
Ego
Quod ita et fecimus.
Verum ut hoc ratum, etc...
Actum
S.
S.
S.
S.
Data per manum
Dedit autem isdem
Ex parte ipsius
Ex parte monachorum fuerunt hii :
Transacto autem fere septem annorum spatio, cum monachi
Quod cum audisset
Alio tempore mandavit
Testes hujus rei sunt
Cum Priore fuerunt
i Martini
Hanc eleemosinam dedit memoratus
Posteat ivit
Inde testes :
Huic concessioni non interfuit
Sed
Harum omnium eleemosinarum fecit et posuit
Nous avons retrouvé sur cet Herbert de Magny un intéressant
document constituant son affiliation à l'ordre des Hospitaliers de Jérusalem
(depuis les chevaliers de Malte) :
Notum sit o. t. p. q. f. quod dnus
S. Hospitali
Iherusalem vineas suas et tres hospites in valle de Joi
et duos hospites apud Pontesie castrum, ut in presenti bonorum
que fiunt in S. H. participes fiant, et in futuro ab eterno judice
animabus suis remunerationem sentiant. Si autem predictus Herbertus in Iherusalem ire voluerit, consilium fratrum et auxilium domus
habebit. Hoc donum factum per manum fratris
(Orig. Arch. nat. S 5135).
Quoniam Dominus non exigentibus meritis nostris, sed sua propitiante
misericordia, nos Ecclesiarum suarum pastores esse voluit et constituit, earum
utilitati et tranquillitati attentiori cura necessarium ducimus providere et
prodesse, nostrorumque fratrum possessiones ex attributo officio sustentare,
conservare, ampliare, eorum vero maximè quorum merita et subsidia credimus nobis
suffragari in tremendo et districto examine.
Noverint igitur omnes quod
iiHoc autem ne oblivionis incommodo possit deleri, aut ab invidis retractari aut
infringi, carthe presenti commendavimus et nomini nostri authoritate et sigilli
nostri impressione eam muniri voluimus.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum publice
In N. S. et
Eo videlicet tenore ut presente sacerdote defuncto vel remoto, ab abbate alius
canonice eligatur, et michi vel successori meo presentetur ac sic canonice
substituatur.
Sinodum vero et circadam michi retineo, debitamque illius ecclesie subjectionem
minimè relaxo...
Hoc autem ne oblivione possit deleri aut in irritum revocari, carte presenti
commendamus et nominis nostri auctoritate et sigilli nostri impressione eam muniri
volumus.
S.
iS.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Actum publice
Nos autem divinâ misericordiâ compuncti et ejusdem comitis petitioni
acquiescentes, prædictam capellam ad augmentum S
æ
religionis, ecclesiæ Quod quia firmum et inconvulsum omnibus ævis permanere decrevimus, privilegium
istud inde fieri præcepimus et sigilli nostri autorithate corroboravimus.
Actum
Pouilly, cant. de Méru. Dreux de Pouilly est le même que Dreux de Guiry de la charte
Haymon de Montgerain avait deux frères, Guy et Raoul.
Sa fille s'appelait Richilde ; elle mourut, du temps de l'abbé Guillaume Ier, laissant 5 enfants : Haymon, Yves et 3 filles. Haymon et
Guy ne seraient-ils pas Wido et Haymo, qui signent immédiatement après Galeran
Aszon de Conty pourrait bien être Aszon, l'un des chambriers du roi en 1082 (Lévrier, pr. 119).
A : —
B : —
C : —
D : —
E : —
— Terram quam
— A
—
—
Dum in basilica
—
—
— Eum (abbatem
Post decessum ejusdem
Discedente indè
Post cujus obitum
Quo defuncto, domnus abbas
— In die quâ
Item concessit idem
Hæc omnia concesserunt duo filii ejus
Hujus doni testes sunt :
Die qua
Hujus rei testes sunt
Quando
Subsequenti tempore, quando
Hanc decimam dedit in eleemosinam
La maison de Gautier Tirel est l'hôtel de Poix ou d'Orgemont,
près du château de Pontoise, chef-lieu d'une seigneurie qui fut réunie plus tard à
celle de Méry sur Oise.
Orderic Vital (lib. Gautier surnommé
Tirel parmi les enfants de Foulques, doyen d'Evreux et de sa
concubine Orielde. Foulques vivant dès 1049, se fit moine avant 1082, date à
laquelle il était remplacé comme doyen par Girard Ier(Gallia chr. t.
Hilduinus Tirellus) témoin de deux chartes,
l'une d'Hellouin er (1030-1061), l'autre de Gautier Payen, vicomte de Meulan,
vers 1069. (Guérard,
In nomine S. et
Hoc et præmissis adjicio ut isto sacerdote
Synodum vero et circadam mihi retineo, debitamque illius ecclesie subjectionem
minime relaxo.
Ut autem hoc firmum perpetuo maneat, consensu Capituli
S.
S.
S.
S.
S.
S. alterius
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Data per manum
Ex antiquâ familiâ de gueules à 5 coupes d'or, 1, 3 et 1.
Stephanus qui supra, de Senlis vocabatur ; ex
Cancellario Franciæ Paris, episcopus, ab anno
Henricus puer, regis Ludovici Crassi et Adelaidis filius, est
qui primum episcopus Bellovacensis, deinde Rhemensis Archiep. fuit (D.
E.)
Frère cadet de Louis les Origines de la collégiale de St Mellon de Pontoise, par
J. Depoin, ap. Mém. de la Soc. Hist. du Vexin, t.
mis filiis suis decanis, presbyteris et omnibus
Noverit omnium vestrarum universitas quam filius noster
Quapropter mandamus atque precipimus quatenus eandem presentationem in pace amodo
habeat nec de ea aliquis eidem contrarius existat.
Salvo juro (sic) pontificali et parrochiali.
Ex parte
Postea Dnus abbas
to
Hæc concesserunt
Hujus rei testes sunt :
Memoriæ tradere nobis utile videtur esse quod
Porrho Domnus abbas
Archiepiscopus autem absolvit eundem
His hoc modo gestis, revestivit archiepiscopus
Revertente vero
Deinde perrexit ad ecclesiam
His ita gestis rogavit
Qui libenter concessit...
Factum est autem cum
Venit cum eo filius ejus
Quod et fecit...
Inde testes...
Pouilly, cant. de Méru. Dreux de Pouilly est le même que Dreux de Guiry de la charte
Haymon de Montgerain avait deux frères, Guy et Raoul.
Sa fille s'appelait Richilde ; elle mourut, du temps de l'abbé Guillaume Ier, laissant 5 enfants : Haymon, Yves et 3 filles. Haymon et Guy
ne seraient-ils pas Wido et Haymo, qui signent immédiatement après Galeran
Aszon de Conty pourrait bien être Aszon, l'un des chambriers du roi en 1082 (Lévrier, pr. 119).
Romanorum pontificum decernit authoritas et sanctorum canonum statuta præceptaque
mandant imperialia, ut monasteria quæque consilio episcoporum in quorum parochia
sita sunt, pie disponantur et regulariter ordinentur, omnisque eorum possessio et
quidquid jure ad ea pertinere videtur, ita pontificali privilegio muniatur ut
nulli posterorum ea auferre vel minuere liceat ; ut nulla ecclesiastica persona
præter episcopum suum eis dominare præsumat ; ut nullæ laicæ seu secularis personæ
potestas conturbet ea vel opprimet.
Ea propter monasterium
Quidquid autem liberalitas regum, largitio pontificum, benevolentia principum seu
quorumlibet pietas fidelium monasterio cui Deo authore præsides, carissime fili
De quibus hæc pauca subnotare volumus, videlicet quidquid juris, quidquid
decimarum, quidquid oblationum habet in ecclesiis vel parrochiis de
Hæc et alia ad præfatum monasterium jure pertinentia conservanti et protegenti
salus, pax, honor, præstitur a Domino.
Quisquis vero ejusdem monasterii prælibatam libertatem seu possessionem temerario
ausu perturbare vel minuere præsumpserit, ultioni divinæ subjaceat et cum
dampnatis et proditis sortem maledictionis accipiat.
Data
Actum est hoc
Equum est ut qui gr[ati]e Dei assidue deserviunt, et pacem que Dei est et que
hominum corde atque op[er]um exibitione sectantur, gr[ati]am et pacem ab his qui
gratis accep[er]unt consequantur.
Nos itaque quieti ac paci omnium et precipue eorum qui in congregatione sancta
positi, D[omi]no sub disciplina religionis deservire videntur, studentes,
ep[iscop]ali nostra auctoritate concedimus et presenti pagina corroboramus, ut
capella
Nemo ig[itur] nec sacerdos nec laicus eos deinceps super his inquietet.
Specialis enim nostra est, et sub manu propria capellam illam, sicut et alia que
abbatie
Facta est a nobis hec donatio
Parrochianos autem memorate ville qui excommunicationem
Nos autem divina misericordia compuncti, ejusdem Abbatis peticioni adquiescentes,
voluntatem ejus adimpleri benigne concessimus, salvo tamen jure
Et ut hoc firmum omnibus seculis permaneat, privilegium istud inde fieri
precepimus et sigilli nostri auctoritate corroboravimus.
Actum publice
Quicumque autem hoc irritum fecerit, id est ecclesie
i Martini
Hec sunt autem ecclesie que nobis subjecte sunt, ad ecclesiam
ti Martini
Pontisariensisti Georgii de RonkerolisEcclesia
ti Albini de CambliacoEcclesia
ti Martini de
BeriecclesiaEcclesia
ti JacobiEcclesia
ti Martini de Nogento
Hic Odo, nomine hujus
Indictio mendosa et erronea est, nec enim anno 1142 erat indictio 2ª, sed 5ª,
ideoque vel legendum «anno 1139 » quod quidem erat indº 2ª et Odo Belvacensis
epus, vel «Indº 5ª ». Cum hæc Cartha ex ipsa anthentica quæ
modo deest, transsumpta fuerit, irrepsisse mendum haud difficile fuit (D. E).
Nous avons retrouvé l'original, inconnu de
On lit dans l'Histoire de Saint Martin, par Pihan de la Forest
(mss. de la Bibl. munic de Pontoise), p. 168 :
« Raoul, fils de Raoul dit le jeune, seigneur de Lieux, avait des terres et des vignes au terroir de Ronquerolles. Se trouvant à l'article de la mort, il n'oublia point un lieu que plusieurs de ses ancêtres avaient aimé et enrichi par leurs libéralités, où plusieurs s'étaient faits religieux et où d'autres étaient enterrés. Il lui donna en aumône tout ce qu'il possédait en biens, coutumes et une partie de bois, pour le salut de son âme et de celles de tous ses ancêtres. Sa mère Agnès et sa femme Adde, en y donnant leur consentement, se présentèrent dans l'église de Saint Martin et y déposèrent l'acte sur l'autel en présence d'un grand nombre de témoins du temps de l'abbé Thibaut, successeur de saint Gautier. Cette première fondation du monastère de St-Georges de Ronquerolles fut suivie de la piété des fidèles.... Eudes, évêque de Beauvais, en confirma l'établissement par lettres de 1142 ».
Ce passage, emprunté à l'Histoire manuscrite de Dom Racine, conservée à la
Bibliothèque Mazarine, se réfère à une charte dont le texte ne nous est
malheureusement pas parvenu. Elle a trait, non à un seigneur de Lieux, mais à
Quoniam quidem in omni rerum substantiâ nihil homine mutabilius, ne apud futuros
ea quæ antiqui statuerunt oblivione delerentur, ideo tam p. q. f.
not. fieri volumus quoniam
ti Martini
PontisariensisDonum istud factum fuit in capitulo die quâdam dominicâ in ramis Palmarum,
audiente et concedente uxore ejus
Huic dono interfuerunt testes plurimi, scilicet
Ipsâ etiam die post processionem quæ in memoriam Dni
nri
J.
Omnes autem hoc audientes, magno lætificati gaudio Omnipotentem glorificantes,
Quicumque igitur præfata molendina ecclesiæ S. M. vi aut ingenio
abstulerit, sive qui rentam eorum quæ ad cænam monachorum instituta est, alio loco
converterit, absque consensu totius capituli, ex
Scire debent t. f. q. f. quoniam
Est autem hæc cultura major omnium culturarum suarum, et est inter
Interfuerunt huic donationi
Quando autem allatum fuit corpus ejus ad ecclesiam S. M. antequam
humaretur, quatuor fratres ejus,
Noveritis quod
De his decem libris volo et concedo ut ecclesia
Quod si dominus
ti
DionysiiSi vero predicti servientes fiduciam predictam facere ipsis monachis renuerint,
et dominus
Eapropter volo ut ista charta testimonio et auctoritate sigilli
Testes fuere :
Contigit autem dum præfatus
Cujus loco successit abbas
Sed et
De ejus morte postquam fama audita est, Domnus abbas
Universorum t. p. q. f. tradidimus notitiæ quod
Quæ postquam defuncta est, ad ecclesiam
Ad cujus exequias affuerunt frater ejus
Completoque ex more officio, processerunt ad altare
Denique non post multum tempus
Testes .....
Trie-Château, cant. de Chaumont-en-Vexin (Oise).
En 1146, Guillaume Aiguillon II (Guillelmus
Aguillons) de Trie fut témoin avec Anseau Cart. des
Rois, nº 492). Marguerite étant appelée sa femme ; et non
sa veuve dans le texte, on ne s'explique l'absence de Guillaume
aux obsèques relatées ici que par sa participation à la Croisade de Louis
Rech. sur
les comtes de Clermont, chap.
Omnibus fidelibus t. p. q. f. notum sit quoniam
æ MariæAntequam autem sepeliretur,
Et hoc sciant omnes quoniam hæc eleemosina fuit data et concessa ad ea qua sunt
necessaria coquinæ monachorum, audientibus cunctis qui aderant, tam monachis quam
clericis quam etiam et laicis.
Hujus rei testes affuerunt
Quicumque hanc eleemosinam calumpniaverit, vel vi abstulerit, aut coquinæ
monachorum substraxerit, anathema sine fine permanebit.
Fiat, Fiat.
Ad ecclesiam pergens, donum super altare posuit in præsentia
Ista omnia concessit
Sciendum est quod
Invadiaverat autem ipse
Erat autem ista terra de feufo
œ Mariæ de MaldestorConcesserunt itaque terram illam Deo et
Quapropter dedit abbas
Rei hujus testes sunt
In nomine S. et
Emergentibus autem occurrit calumpniis et rerum seriem incommutatâ loquitur
veritate.
Ego
Quecumque vero mea sunt adepti largitione, dono, liberalitate, beneficio, eis in
perpetuum habenda, tenenda, possidenda libere et quiete, concedo ; et hanc paginam
auctoritatis mee sigillo confirmo et munio.
Ea vero que habent, que tenent, que possident de me, propriis distinguo
nominibus.
— Ecclesiam
i Prejecti de TurnoInsulam que
Decimam molendinorum meorum de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Decimam molendinorum de
[Ex cartha
Expositionem hujus confirmationis seu potius ampliorem donationum relationem
habes in Carthulario cap.
Quod et fecit.
Hæc ergo sunt :
ti Martini
ti Martini
[
Hoc donum concessit
Hujus rei testes sunt :
Venit
In nomine S. et I. T. Amen.
Cunctis sanctæ Ecclesiæ fidelibus t. f. q. p. notum fieri volumus
quoniam
Insuper et donum suam et mansuram ejus cum vineâ quam de nobis idem
Ego itaque
Huic autem concessioni interfuerunt quorum nomina subtitulata sunt et signa :
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S. Dominæ
S. Dominæ
S. Dominæ
Data per manum
Reginæ tunc notarii.
Pouilly, cant. de Méru. Dreux de Pouilly est le même que Dreux de Guiry de la charte
Haymon de Montgerain avait deux frères, Guy et Raoul.
Sa fille s'appelait Richilde ; elle mourut, du temps de l'abbé Guillaume Ier, laissant 5 enfants : Haymon, Yves et 3 filles. Haymon et Guy
ne seraient-ils pas Wido et Haymo, qui signent immédiatement après Galeran
Aszon de Conty pourrait bien être Aszon, l'un des chambriers du roi en 1082 (Lévrier, pr. 119).
Abbati et fratribus ejusdem loci, pro animabus suis et omnium antecessorum
suorum.
Hoc donum concessit Regina
Quod et factum est, audientibus et videntibus istis :
Pouilly, cant. de Méru. Dreux de Pouilly est le même que Dreux de Guiry de la charte
Haymon de Montgerain avait deux frères, Guy et Raoul.
Sa fille s'appelait Richilde ; elle mourut, du temps de l'abbé Guillaume Ier, laissant 5 enfants : Haymon, Yves et 3 filles. Haymon et Guy
ne seraient-ils pas Wido et Haymo, qui signent immédiatement après Galeran
Aszon de Conty pourrait bien être Aszon, l'un des chambriers du roi en 1082 (Lévrier, pr. 119).
Cum nepotibus
In nomine S. et
Insuper adjicio ut sacerdote præfate ecclesiæ defuncto, vel remoto, ab ipsis
alius canonicè eligatur, ut ab eisdem vel mihi vel successoribus meis presentetur,
ac sic canonicè substituatur.
Synodum vero et circadam mihi retineo, debitamque ipsius ecclesie subjectionem
minimè relaxo.
Actum est hoc
meS.
S.
S.
S.
S.
S.
Iste Theobaldus ex priore Sti Martini de Campis ad sedem regiæ
urbis episcopalem evectus est, ut volunt San Marthani
(La charte originale porte bien «
Ad optimum virum (Theobaldum episcopum) scripsêre Petrus Cellensis, lib.
Sciant omnes quod
Domnus vero abbas
Testes :
Hic census est
t
DionysiiTestes qui affuerunt concessionis quam fecit
to Martino
Notum sit u. t. p. q. f. quod
ti Martini et Sti
GauteriiInsuper eleemosinam illam quam [fecit]
Et ut ista omnia quæ prænominatæ ecclesiæ et monachis concedo, ipsi in perpetuum
possideant in pace, præsentem cartham sigilli mei authoritate muniri et
corroborari præcipi.
Actum publice apud
S.
S.
S.
S.
Contigit aliquam oriri discordiam inter
Et dum adhuc apud
æ
S. M.
Nostra itaque pontificali authoritate definitum et prohibitum est, ut nulli
monastico vel clericali seu sanctimoniali ordini eam habere liceat, nisi monachis
S. M. P. quibus ipsam jure hereditario concedo possidendam.
Quicumque autem huic concessioni meæ refragarerint, et quæ a me definita sunt
violare presumpserint, judicium Dei nostramque judicalem sententiam
sustinebunt.
Hæc publice acta sunt et dicta in auribus clericorum, monachorum atque laicorum
qui ad dedicationem ecclesiæ memoratæ convenerant.
Ex quibus testes sunt :
Sciendum est quod
Ista omnia reddidit
ti MartiniDedit quoque idem
Habebat autem
Habebat et filiam nomine
Concesserunt autem ista
Quatenus ipse concederet.
Insuper etiam fidem suam dederunt, et
Testes
Concessit itaque hoc super vallem
Testes
Et notandum quod tunc temporis isdem
Hæc omnia dedit memoratus
Dedit etiam duos arpennos pratorum et de nemore suo ad clausuram et ad
ædificandas domos monachorum inibi habitantium, et de mortuo nemore quantum
sufficeret ad ardendum.
Dedit etiam usuarium nemoris sui hospitibus monachorum sicut suis hospitibus.
Hujus dati fuerunt testes ex parte
Ex parte monachorum :
Hoc donum sicut suprascriptum est, concessit frater ejusdem
T. p. q. f. notificari volumus quoniam
Hoc factum ammonitione Dni
Grata Deo et acceptabilis devotio sancta fidelium, spe et desiderio celestibus
inhians eminentiâ potestatis sibi divinitus collatâ, ibi subditis habet providere
ut cum viderit opportunum, numquam eisdem dissimulet consilii et auxilii solatium
exhibere.
Cum igitur quibuscumque catholicis et precipue religiosis hoc ipsum debeamus,
erga quidem illos obnoxiores existimus, quos amplius ordinem suum diligere et
ferventiùs religione adherere cognoscimus.
Proinde, dilecti
Ecclesias quoque et decimas, beneficia et possessiones quas possidetis
authoritate quâ preeminemus, vobis canonicè collata confirmamus, atque in posterum
quietiùs possidenda, Deo opitulante, corroboramus.
Quorum insuper nomina subnotare congruum duximus.
Ecclesiam de
Ecclesiam Vallis
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam
ti
Petri
Ecclesiam
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Capellam de
Capellam de
ti Dionysii
Capellam de
Apud
Apud villam que dicitur
Apud
i Petri de
Pontisara
Apud
Apud
Apud
Apud
Apud
Apud
Apud
Sextam quoque partem decime de
Apud
Apud
Medietarias vero quas habetis apud
Apud
or
Apud
Apud
Apud
Granciam quoque que
Apud
Apud
Molendinum de
Medietatem vero molendini de
Quin etiam et
Furnum vero de
Duas etiam havatas salis quas habetis in foro
Insulam quoque que dicitur
Apud
Medietatem autem molendini Comitis quod ita nuncupatur.
Granciam quoque de
Tertiam vero partem terre que dicitur
Granciam etiam que est desuper
Apud
Omnem etiam terram et hospites et censum et vineas et prata et medietatem Clausi
Regine et masuram et omnia que dedit vobis
Apud
Capellam que dicitur de
Preterea, quecumque possessiones aut bona in presentiarum juste et canonice
possidetis vel, Deo propitio, justis quibuscumque modis in futurum adipisci
poteritis, firma et illibata vobis permaneant, et sub sancte
Salvo, prout justum est, jure pontificali et parochiali.
Cunctis autem hec et alia que justa sunt vobis conservantibus sit pax D
i N. J. C. quatenus et hic fructum bone actionis
percipiant et apud districtum judicium premia externa pacis inveniant.
Quicumque autem hanc nostre constitutionis paginam sciens, contra eam temere
venire temptaverit, secundo tertiove commonitus, si non dignè satisfacerit,
maledictum et excommunicatum se esse sciat, atque in extremo examine districte
ultioni subjaceat.
Actum est hoc
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
Trie-Château, cant. de Chaumont-en-Vexin (Oise).
En 1146, Guillaume Aiguillon II (Guillelmus
Aguillons) de Trie fut témoin avec Anseau Cart. des
Rois, nº 492). Marguerite étant appelée sa femme ; et non
sa veuve dans le texte, on ne s'explique l'absence de Guillaume
aux obsèques relatées ici que par sa participation à la Croisade de Louis
Rech. sur
les comtes de Clermont, chap.
Le même archevêque confirma en 1157, à l'abbaye de Saint-Denis, la possession d'un certain nombre d'églises situées dans le diocèse de Rouen :
« In Vilcasino : ecclesiam Sti Petri de Calvomonte cum tribus sibi adjacentibus capellis, scilicet Ste Mariæ, Sti Johannis, et ecclesiâ do Cailloel ; — et ecclesiam de Cergiaco quæ nec sinodum nec circatam persolvunt ; — ecclesias de Buxiaco, de Sagiaco, de Cormeliis, de Monte Gerulfi, de Ablegiis, de Charz, de Sto Claro, de Monte Geuvoldi, de Novocastro.
« In Normanniâ : ecclesias de Moriniaco, de Liliaco, de Floriaco, de Bernevalle,
de Sto Martino, de Fregellis. » (A. N.
Sciendum est quod
Ipsius etenim feodi medietas pertinebat ad eam, pro eo quod
Cum autem infirmaretur illa Regina et morti proxima esset, dedit et concessit Deo
et
Cum vero mortua esset et apud ecclesiam
Ipse vero
Concessit itaque idem
Pepigit etiam ibidem idem
Testes : Dnus
Ex parte abbatis :
Hujus occasione nascuntur discordiæ, pluresque pactiones.
Hanc partem illius fefi dedit præfatus
,
Concessit quoque hoc prænominatus
Concesserunt etiam hoc filii ejusdem
Domnus vero abbas
Testes
Eo tempore quo facta est concordia inter
S.
Ibi itaque retulit Dnus abbas
Testes :
Perseverante vero infirmitate fecit se supra dicta
Testes
Noverint universi quod
Et factum est ita.
Prius tamen dedit Deo
Dedit etiam eis quatuordecim solidos census apud
Sed cum mortuus esset et
Dnus vero abbas
Quod ipsa gratantissime fecit.....
Et filius ejus
Convenerunt pariter
Presidente monasterio
Clero et populo multipliciter aggregato, Missa super hoc legatione et assensu
magnifici
Tunc apertum est monumentum abbatis
Invitantibus, immo cogentibus miraculis non vanitate sed veritate choruscantibus
in presenciarum et multis retroactis temporibus.
Quia vero sancta et celebris ac pernecessaria sanctorum patrum devotio
penitencium misereri maxime consuevit, pre ineffabili gratia redemptoris
nostriqui
De penitenciis ergo criminalium que septennio concluduntur, pie confitentibus et
vere penitentibus, Annus integer, et reliquorum annorum pars tercia relaxatur.
His vero qui annorum quatuordecim penitenciam susceperunt duo anni integri, et
residui temporis pars tercia condonatur.
Viginti autem annorum tres annos remittimus et residui temporis partem terciam
indulgemus.
De penitenciis vero quadraginta annorum et eo amplius totam medietatem
remittimus, et reliquorum annorum partem terciam condonamus.
De parvulis vero qui baptizati vel sine baptismo infra septem annos per
negligenciam parentum mortui sunt, penitenciam parentibus ipsorum remittimus,
excepta sexta feria in ebdomada, in qua etiam si ad ecclesiam penitens perrexerit,
Qualem karitate ei presbiter suus dederit, talem habeat.
Si vero infirmus fuerit, aut mulier pregnans vel debilis qui jejunare non possit,
dicat septies pater noster vel faciat bonum quod potuerit.
Partem vero terciam de penitenciis minorum peccatorum remittimus et oblita
peccata ommino condonantur.
Hec autem prescripta indulgencia a die crastina inventionis
A stipulatione autem reverendorum patrum episcoporum et ceterorum qui beati
Pia etiam et misericordi ipsorum patrum consideratione decrevimus, ut quia
habundante iniquitate his novissimis temporibus pauci dignos penitencie fructus
faciunt, uberioris indulgencie gratia peccantibus subveniatur.
Quapropter omnibus illis qui
Ad hec me quidem indignum, et peccatis gravibus, et culpis veteribus oneratum,
jure confiteor, unde multa et magna
Suffragantibus itaque meritis et precibus pii patris
Factumque est itâ.
Ipseque
De terra quam habemus apud S. Lupum de Serranto.
Dominus
Harc villam et quicquid in ea habebat, dedit idem
Contigit vero eumdem
Post aliquantum vero temporis quidam ipsius
Cum autem idem
Quo facto, locuti sunt duo fratres simul, et disposuerunt inter se quid facerent
de villa.
Aderat itaque ibi inter alios eorum amicos, Dnus
Dimiserunt itaque villam de
Et abbas hæc fecit.
Disposuerunt etiam hoc ibidem de eadem villa duo fratres et abbas nepos eorum,
cum aliis amicis suis qui erant ibi, quod cum abbas vellet dimittere villam,
Habuit tamen
His ita dispositis de villa de
Testes
Mello, cant. de Creil, arr. de Senlis.
Cette charte fournit une généalogie très intéressante de la famille de Mello :
[cf l'image numérisée de la page]
Les personnages non dénommés sont apparemment le Dreux II et le
Dreux III de la généalogie du P. Anselme,
laquelle est d'ailleurs en désaccord avec le document ci-dessus. Les Mello
descendaient d'un premier Dreux, marié à une sœur d'Yves, comte
de Beaumont-sur-Oise. (Hist. généal., t.
Notum facimus universis presentibus et posteris quod
Quod nos ad precem ejus concessimus, heredibus quidem ipsius permanente salva
hereditate.
Et ut res nota sit, sigillo nostro confirmari precepimus.
Actum
Astantibus in palatio nostro quorum subscripta sunt nomina et signa.
S.
S.
S.
S.
Data per manum
In archiepiscopatu
Apud
Apud
Grangiam que sita est super vallem
Terras etiam et hospites, vineas, justitiam hospitum, que ibidem tenetis à
monachis
Apud
[In episcopatu
ti Martini de NogentoEcclesiam
ti Georgii de
RuncherolisCapellam
ti Albini de CambliacoQuandam decimam juxta
Grangiam quoque, que dicitur
Tertiam partem decime de
Ecclesiam
Capellam
[In episcopatu
Ecclesiam
to DionysioTotam videlicet minutam decimam et totam decimam vini.
Apud
Apud
Ecclesiam
ti Prejecti de TurnoCapellam de
Apud
[In episcopatu
Libertatem quoque a venerabili fratre nostro
La Buhotière, proche le château de Grange-Menant en Brie,
diocèse de Meaux, doyenné de Coulommiers, paroisse d'Amillis. (D. Racine, Hist. de l'Abbaye de St Martin, Bibl. Mazarine). Amillis est
aujourd'hui une des communes du canton de la Ferté-Gaucher (Seine-et-Marne).
Sciant omnes quod
Hanc decimam debebant ei guarantire et deservire
Contigit vero quod, die quâdam denominatâ, convenerunt apud
Idem vero
Et pepigerunt per fidem suam quod garantirent eam et deservirent ecclesiæ
semper.
Hujus etiam rei dederunt Abbati fidejussores
Hoc ipsum pepigit Dnus
Horum omnium testes sunt præfati jussores et
Posteâ die nominatâ venerunt ad
Sciendum vero quod idem
Contigit [1161] autem eo tempore quod idem
Dnus vero
Et pro confirmatione pacis, dimisit ei in pace octo minas bladi quas ipse
Horum omnium testes sunt :
Spicilegium, t.
« Vizeliacenses fratres una voce et communi assensu elegerunt sibi Patrem genere
nobilem, probitate conspicuum, virum ab adolescentiâ sacris instructum
disciplinis, tam in ipso ubi susceptus est Vizeliacensi quam in Cluniacensi
cœnobio, videlicet Guillelmum abbatem Sti Martini Pontisarensis, quod monasterium
ipse per
Guillaume avait d'abord été moine à Vézelay, puis à Cluny, avant de devenir abbé de Saint Martin.
« Or, remarque Monasticon gallicanum) avait des chapelles à division paire
comme à St-Denis, et était de son école : cela expliquerait pourquoi Guillaume,
après avoir bâti le chœur de son abbaye de St-Martin sur le type de St-Denis,
aurait, se trouvant à Vézelay, commencé sur le même plan le chœur de Vézelay,
terminé bien après sa mort (arrivée en 1171), vers 1190 ou 1200. Ce ne sont que
des probabilités, déduites de la ressemblance des trois églises de St-Denis, de
St-Martin de Pontoise et de Vézelay, et surtout de la difficulté d'expliquer
pourquoi, à cinquante ans de distance, Vézelay imitait si bien St-Denis, s'il n'y
avait eu des communications spéciales d'un abbé. Ne pas oublier que Mello est
situé tout aux environs de Creil et non loin de Pontoise. »
Notum sit omnibus quod
A quo cum oleo sacro fuisset inunctus, dedit Deo et
Testes :
Coram vero prefatis testibus pepigit supradictus
Contigit autem Dnum Abbatem
Cumque ab
Nous avons retrouvé sur cet Herbert de Magny un intéressant
document constituant son affiliation à l'ordre des Hospitaliers de Jérusalem
(depuis les chevaliers de Malte) :
Notum sit o. t. p. q. f. quod dnus
S. Hospitali
Iherusalem vineas suas et tres hospites in valle de Joi
et duos hospites apud Pontesie castrum, ut in presenti bonorum
que fiunt in S. H. participes fiant, et in futuro ab eterno judice
animabus suis remunerationem sentiant. Si autem predictus Herbertus in Iherusalem ire voluerit, consilium fratrum et auxilium domus
habebit. Hoc donum factum per manum fratris
(Orig. Arch. nat. S 5135).
W. abbati ceterisque fratribus in ecclesia
Meretur devotio fidelium ut quanto
Proinde eleemosinam illam quam filius noster dilectus
Decernimus quoque sententiam anathematis super omnes illos qui prenominatam
eleemosinam amodo minuere, vel ab ecclesia vestra alienare attentaverint,
ceterisque qui hanc eleemosinam cum aliis quas possidetis vobis conservaverint,
peccatorum suorum omnium remissionem et vitam percipere sempiternam
concedimus.
N. s. o. quod quando
Cum vero mortuus esset, attulerunt eum ad ecclesiam
Ubi cum sepulturæ illius completa fuissent obsequia, precati sunt ibidem
Dnum
Quorum petitioni abbas et conventus annuentes, puerum susciperunt et fecerunt
monachum.
Præfatus vero
Dederunt etiam et concesserunt omnem istarum rerum justitiam et decem alios
censûs denarios alibi cum justitiâ eorum et parvam quandam decimam quam habebant
juxta
Hujus rei testes sunt et fidejussores :
Sciendum quod abbas
Posteà vero dederunt ei pecuniam ut possiderent dictam terram ipsi et hæredes
eorum in perpetuum, atque deferrent in abbatiam
ti MartiniDeferentibus autem datur de consuetudine panis, vinum, et generale, etc...
Terram juxta
Pacti testes sunt
Conditiones pacti referuntur in Carthulario
Mézières, comm. de Vallangoujard, cant. de l'Isle-Adam.
Le Cartulaire de St Leu d'Esserent, transcrit dans la collection Baluze, contient
au sujet d'Aubert Harpin et de son gendre Hugues
Bouvier un document où figure l'abbé Guillaume Pontesia dedit et concessit in elemosina domno
Hoc donum fecit Hugo apud Pontesiam in præsentia Dni
Postea vero contigit sepedictus Hugo orationum gratiâ, proficisci ad Stum Lupum cum uxore sua Odelina, et cum patre uxoris suæ
Le prieur Aimar
Mello, cant. de Creil, arr. de Senlis.
Cette charte fournit une généalogie très intéressante de la famille de Mello :
[cf l'image numérisée de la page]
Les personnages non dénommés sont apparemment le Dreux II et le
Dreux III de la généalogie du P. Anselme,
laquelle est d'ailleurs en désaccord avec le document ci-dessus. Les Mello
descendaient d'un premier Dreux, marié à une sœur d'Yves, comte
de Beaumont-sur-Oise. (Hist. généal., t.
Eo tempore Fratres
Unde Fratres monasterii
Quorum abbas
Præ nimiâ quippe arrogantiâ dedignati sunt illum
Convenerunt itaque
Domino suo carissimo
Abbatia
Nunc autem monachi
Unde Vestræ Regiæ Sublimitati humiliter supplicamus, quatinus eandem ecclesiam,
quæ vestra est, in sua libertate conservari præcipiatis, in ea videlicet quâ nos
tenuimus et prædecessores nostri tempore vestro et vestrorum antecessorum.
Conservet vobis Deus vitam et salutem per tempora longa.
Dedit autem monachis ejusdem loci, priusquam moreretur, in eleemosina medietatem
terrarum suarum de
Hanc eleemosinam concessit ibidem
Item cum infirmaretur, quando inuncta est, assistente
Hæc ita recognoverunt et testificati sunt in ecclesia
Testes :
Varia rerum transeuntium vicissitudine, convenimus scripta tradere quod ad
posterorum notitiam volumus pervenire.
Ea propter per præsentia scripta o. t. p. q. f. n. f. dedisse nos ad
pensionem
Investivimus itaque eum et hæredem ejus tali conditione :
Tribus itaque terminis solvet nobis de pensione
i Martini Quod si ipse vel heres ejus furnum et domum non poterint tenere ea valitudine qua
suscepit, nobis restituet.
Sciendum preterea quod prefatus
Verumptamen si Rex talliam super domum fecerit, precibus apud Regem si poterimus,
sive nostro costamento eum juvabimus.
Testes hujus rei :
Quoniam in multis offendimus omnes, et ad dignos penitentie fructus faciendos
hinc mundus in maligno positus quem nimis amplectimur, indè nostra nobis quam
plurimum obsistit negligentia, bonorum iccirco virorum suffragia debemus ardenter
expetere, ut, quam propriis meritis non valemus, orationibus ipsorum et
patrociniis nostrarum obtineamus salutem animarum.
Proindè
Ut autem hoc propositum certus et efficax sequetur effectus, eidem monasteri et
abbati et monachis ejusdem loci pro mea et omnium antecessorum meorum et amicorum
viventium salute in perpetuam dono eleemosinam
Verum ne presentium aliquis seu futurorum, prefatum monasterium super eleemosinis
ab antecessoribus meis et a me sibi collatis deinceps aliquando usu temerario
perturbare aut aliquâ de causâ vexare præsumat, omnes eas ubicumque sint tam de
dominio quam de feodo in presenti charta tam diligenter annotari, ipsamque chartam
sigillo meo muniri et corroborari precipi, quatenus ipsa et easdem eleemosinas
patenter universis exponat, et in munimentum perpetue stabilitatis in posterum
ecclesie et monachis semper existat.
Concedo itaque eis et confirmo quandam decimam apud
tum AudoenumDe eleemosina vero Dni
De eleemosina matris meæ supradictos
De eleemosina Dni
Capellam quoque de
Vigilanti animo percipiant omnes me statuisse quatenus hi viginti solidi quos ego
dono, annuatim reddantur
Et quoniam abbas et monachi concesserunt mihi mariscum suum quod habebant sub
Quando ego
Notum sit universis quod
Quod libenter supradicta
Hanc decimam concessit monachis
Sciendum autem quod
Hos sex denarios concessit Dnus
Concessit similiter hoc
Habuit autem
Quædam femina de
ororInde testes
Retrudis se devovens monasterio dat domum suam, etc. Exemplum hujusce
professionis vitæ monasticæ in habitu seculari habes in Hildeburge, aliisque
quorum vota infra referemus. — Manebant dictæ feminæ intra septa monasterii,
suppeditabat eis monasterium victum et vestitum. In Xenodochio juxta monasterium
ab Hildeburge constructa manebant (D. E.)
Cette donation n'est pas comprise dans la confirmation générale des biens de
l'abbaye par Alexandre
Quædam femina de
Hanc terram dedit Dnus abbas
Monachi vero reddent Domino
Sciendum vero quod hæc terra ab hæredibus
Horum omnium testes sunt hii :
Sciant omnes t. p. q. f. Domnum
Idem vero monachus,
Decanus autem cum hæc omnia archiepiscopo innotuisset, respondit archiepiscopus
petitionem quidem grandem esse, verumptamen magnitudinem impedimentorum
Dni
Cumque hæc domino
Dedit etiam cum sextario avenæ præfatis monachis octo denarios censûs quos ei
debebant iidem monachi de quodam suo prato quod habent apud
Hæc omnia voluerunt et concesserunt apud
Post hæc die nominatâ venerunt
Domnus
Hunc hospitem cum omnibus redditibus et consuetudinibus quas ipse debet de domo
sua et de semi arpento
Habuit que de karitate ecclesie ipse quidem tringinta solidos ; uxor vero ejus
domna
Hec omnia concesserunt et voluerunt
Donum elemosine supradicte posuerunt super altare
Ex parte
Ex parte monachorum : Dominus
Hec acta sunt apud
Dnus
Post decessum vero ipsius, cum Domnus
Insuper concesserunt et confirmaverunt ipse et frater suus
p. de quibus habuit
Et parte
Ex parte monachorum : Dnus
to Cyro
Posteà die condicto, monachi
Testes : [
His ita gestis [Dnus]
[Placuit ei aliquod beneficium in eleemosinam impendere ecclesia «
Dederunt itaque, tam ipsa quam] uxor ejus [
ti Martinito AndréaPepigit etiam Dnus
Concessit enim hanc eleemosinam ipse
Acta sunt hæc apud
[Post hec perrexit]
[Adherat eciam ibique ludebat tota pene gens istius ville].
Testes Dnus
Iterum hanc donationem confirmavit
Testes
On croit reconnaître le lieu de la défaite essuyée près de Metiosedum par les
Gaulois de Camulogène dans un lieu qui a conservé la lugubre appellation de Champdollent.
« Le souvenir de la triste journée du 19 mai 1197 a dû rester principalement
attaché, dit Camp-Dolent. L'expression était d'un usage fréquent, dans
le cours du Moyen-Age, du XIe au XIIIe
siècle. Ce nom convient à tous les lieux où les victimes d'un combat ont fait
entendre leurs derniers gémissements. Il se rencontre d'autres Champs
dolents sur les territoires de Glatigny, de Wambez et St-Quentin-des-Prés «
(Renet, Milly, ap. Mém. de la Soc. Acad. de
l'Oise, t.
En 1359, la garnison anglaise de Creil
s'étant rencontrée le long de l'Oise avec le parti français, subit un échec
considérable. » Ceux des vaincus qui purent se sauver furent obligés de prendre de
longs circuits pour regagner le château. Le nom de Champ Dolent
fut donné au lieu où se livra ce combat acharné «. (Mathon, Notice
sur Creil, ap. Mém. de la Soc. Acad. de l'Oise,
t.
Ea die qua
In nomine...
Solvebant siquidem nobis olim octodecim solidos census
i DionysiiDebebant etiam nobis de aliis terris que non sunt de pastu, tres solidos census
quos per plures anni festivitates nobis reddebant.
Placuit vero nobis, et ipsi gratanter idipsum voluerunt, istos tres solidos cum
aliis viginti septem mittere ad octabas.
Solvunt itaque nobis singulis annis
i DionysiiStatuimus etiam et hoc quatenus omnis census quem nobis amodo supra hos
Volumus insuper, et hoc ipsum servientibus nostris de
Actum publice apud
i Verbi
Locum ipsum in quo prefatum monasterium est...
Decimam totam majorem et minutam totius parrochie... excepto uno modio bladi et
uno modio vini, uno agno et uno ansere que dantur capellano.
In decimis et in eadem ecclesia totam offerendam altaris in quo capellanus
cantat,
Nam de ceteris altaribus in his accepit sacerdos, et de cetero medietatem totius
redditus presbyterii per annum, triennariorum et dimissorum omnium, exceptis
visitationibus quas capellanus habet.
Villam quoque
Ex dono
Ecclesiam de
Terras quoque vestras et hospites et omnia que apud eandem villam et in circuitu
ejus habetis.
Ecclesiam de
Et duos hospites in eadem villa et decem solidos in censu hospitum domini ipsius
ville.
Dimidium modium frumenti in molendino
Capellam de
Ecclesiam
Apud
Et in ecclesia ejusdem ville sextam partem panum
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Eorum vero que fiunt ecclesie
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Ecclesiam de
Capellam de
Ecclesiam de
Capellam de
Capellam de
Ecclesiam de
Habet etiam de purificatione mulieris unum denarium, et medietatem sponsalium, et
totum baptisterium
Et decimam culturarum domini ipsius ville, et redecimam ipsorum que decimantur et
redecimantur in campo et decimam molendini et totam decimam trium feodorum,
scilicet feodi
Apud
Apud
Apud
Ecclesiam de
Apud
Apud
In episcopatu
Alterius vero partis eorum arpennorum totam justitiam et medietatem redditus, et
totius terre arabilis totam justitiam, et medietatem kampartis et tres partes
majoris decime que de jure ad vestram grangiam affertur, et totam minutam decimam,
et medietatem decime de
Et apud
Apud
In episcopatu
Et ecclesiam
Ecclesiam
Ecclesiam
Capellam
Apud
Capellam vestram de
In episcopatu
Unum modium bladi et unam minam, et exceptis decem sextariis qui redduntur
Et
Quicquid superest in decima vestrum est.
Et medietatem totius minute decime utriusque parrochie, et furnum quem habetis in
villa de
Ecclesiam de
Ecclesiam
Alneium vestrum et terras et vineas, quos in eadem villa et in circuitu ejus
habetis.
In ecclesia
Apud villam que dicitur
Apud
Apud
Apud
Apud
Apud
Consuetudinem quam vobis dedit
Sane novalium que propriis manibus aut sumptibus colitis, vel de nutrimentis
vestrorum animalium nullus omnino a vobis decimas exigere presumat...
Datum
Le même archevêque confirma en 1157, à l'abbaye de Saint-Denis, la possession d'un certain nombre d'églises situées dans le diocèse de Rouen :
« In Vilcasino : ecclesiam Sti Petri de Calvomonte cum tribus sibi adjacentibus capellis, scilicet Ste Mariæ, Sti Johannis, et ecclesiâ do Cailloel ; — et ecclesiam de Cergiaco quæ nec sinodum nec circatam persolvunt ; — ecclesias de Buxiaco, de Sagiaco, de Cormeliis, de Monte Gerulfi, de Ablegiis, de Charz, de Sto Claro, de Monte Geuvoldi, de Novocastro.
« In Normanniâ : ecclesias de Moriniaco, de Liliaco, de Floriaco, de Bernevalle,
de Sto Martino, de Fregellis. » (A. N.
On croit reconnaître le lieu de la défaite essuyée près de Metiosedum par les
Gaulois de Camulogène dans un lieu qui a conservé la lugubre appellation de Champdollent.
« Le souvenir de la triste journée du 19 mai 1197 a dû rester principalement
attaché, dit Camp-Dolent. L'expression était d'un usage fréquent, dans
le cours du Moyen-Age, du XIe au XIIIe
siècle. Ce nom convient à tous les lieux où les victimes d'un combat ont fait
entendre leurs derniers gémissements. Il se rencontre d'autres Champs
dolents sur les territoires de Glatigny, de Wambez et St-Quentin-des-Prés «
(Renet, Milly, ap. Mém. de la Soc. Acad. de
l'Oise, t.
En 1359, la garnison anglaise de Creil
s'étant rencontrée le long de l'Oise avec le parti français, subit un échec
considérable. » Ceux des vaincus qui purent se sauver furent obligés de prendre de
longs circuits pour regagner le château. Le nom de Champ Dolent
fut donné au lieu où se livra ce combat acharné «. (Mathon, Notice
sur Creil, ap. Mém. de la Soc. Acad. de l'Oise,
t.
La Buhotière, proche le château de Grange-Menant en Brie,
diocèse de Meaux, doyenné de Coulommiers, paroisse d'Amillis. (D. Racine, Hist. de l'Abbaye de St Martin, Bibl. Mazarine). Amillis est
aujourd'hui une des communes du canton de la Ferté-Gaucher (Seine-et-Marne).
Pouilly, cant. de Méru. Dreux de Pouilly est le même que Dreux de Guiry de la charte
Haymon de Montgerain avait deux frères, Guy et Raoul.
Sa fille s'appelait Richilde ; elle mourut, du temps de l'abbé Guillaume Ier, laissant 5 enfants : Haymon, Yves et 3 filles. Haymon et Guy
ne seraient-ils pas Wido et Haymo, qui signent immédiatement après Galeran
Aszon de Conty pourrait bien être Aszon, l'un des chambriers du roi en 1082 (Lévrier, pr. 119).
In nomine...
Controversia que inter ecclesiam nostram et canonicos ecclesie
Predicti canonici... quidquid juris et potestatis in donationibus seu
investituris prebendarum ejusdem ecclesie se habere
Hoc autem factum est in presencia venerabilium
Testes hujus rei sunt :
Actum est hoc
In nomine...
Ego
Ego vero quantum in me est hanc actionem meam presenti scripto et meo firmavi
atque corroboravi sigillo.
Actum publice
Quando vero prædictus
In nomine...
Ego
Hujus rei testes sunt :
Ut autem prefati monachi personatum ecclesie de
Par. monete, lx sol.
orQuod si post decessum meum supervixerit
Actum publice in capitulo
Et de
Notum esse volumus hujusmodi conventionem factam esse coram nobis inter dilectos
filios nostros
Quod ipse abbas reddet
Quod si per decessum abbatis supervixerit
Clericum autem qui eidem ecclesie servire debebat, posuit dilectus clericus
noster predictus
Quoniam in multis offendimus.....
Proindè
Verum ut propositum hoc meum certus et efficax sequatur effectus, concedo et
confirmo prefato monasterio..... ecclesiam
De eleemosina vero patris et matris mee et dni
De eleemosina autem dni
Et apud
Et duo molendina tannum molentia que ipse dedit eis ad cenam monachorum.
Et ecclesiam et decimam de
Actum publice apud monasterium
Dnus
Ut
Raoul Harenc, châtelain du donjon d'Evreux, en 1119, qui, pour
venger son fils emmené comme otage et aveuglé par Eustache de Breteuil, s'empara
des filles de celui-ci et leur fit couper les mains et crever les yeux (Ord.
Vital,
Cette famille avait pour armes trois jumelles (Sceau d'Adam Harenc, chevalier en
1243, ap. Douët d'Arcq, Inventaire, nos 2371
à 2373. Teulet, Layettes du Trésor des Chartes,
Il ne faut pas la confondre avec une famille parisienne du même nom, ayant un
hareng pour armes parlantes (Sceau de Guillaume Hareng en 1282. Douët d'Arcq,
ibid), à laquelle appartenait « maistre Pierre Harenc, advocat et bourgeois de
Paris, » arbitre d'un procès en 1317 (A. N.
In nomine S. et
Ego
Et
Post decessum vero predicti
Tercium vero modium reddet monachis annuatim
Hoc dim.
mod. quod debet terra illa, dedit supradictus
Quapropter prefatus
Ad eos etenim spectat justicia terre que vinum debet.
Et sciendum quod possessorum mutacio quoquomodo perveniat, non poterit elemosinam
hanc
Ipse enim non
In vineis que hic descripte sunt et nominate elemosinam suam instituit.
Concessionis autem mee testes sunt hii :
Verum ut ecclesia
Notandum vero quod terre possessores aut vinum reddent aut x sol. pro modio, vel
Actum
Ego
Si de predicto censu
Hujus autem eleemosine donum posui super altare
Et ut hoc ratum sit, hanc cartam fieri et sigillo meo sigillari precepi.
Hujus testes sunt : Dnus
In nomine...
i in eleemosina pro mea et
o. a. m. animabus.Interfuerunt huic rei testes, quorum nomina sunt hæc :
Et cum istis :
Pouilly, cant. de Méru. Dreux de Pouilly est le même que Dreux de Guiry de la charte
Haymon de Montgerain avait deux frères, Guy et Raoul.
Sa fille s'appelait Richilde ; elle mourut, du temps de l'abbé Guillaume Ier, laissant 5 enfants : Haymon, Yves et 3 filles. Haymon et Guy
ne seraient-ils pas Wido et Haymo, qui signent immédiatement après Galeran
Aszon de Conty pourrait bien être Aszon, l'un des chambriers du roi en 1082 (Lévrier, pr. 119).
Nous avons retrouvé sur cet Herbert de Magny un intéressant
document constituant son affiliation à l'ordre des Hospitaliers de Jérusalem
(depuis les chevaliers de Malte) :
Notum sit o. t. p. q. f. quod dnus
S. Hospitali
Iherusalem vineas suas et tres hospites in valle de Joi
et duos hospites apud Pontesie castrum, ut in presenti bonorum
que fiunt in S. H. participes fiant, et in futuro ab eterno judice
animabus suis remunerationem sentiant. Si autem predictus Herbertus in Iherusalem ire voluerit, consilium fratrum et auxilium domus
habebit. Hoc donum factum per manum fratris
(Orig. Arch. nat. S 5135).
Raoul Harenc, châtelain du donjon d'Evreux, en 1119, qui, pour
venger son fils emmené comme otage et aveuglé par Eustache de Breteuil, s'empara
des filles de celui-ci et leur fit couper les mains et crever les yeux (Ord.
Vital,
Cette famille avait pour armes trois jumelles (Sceau d'Adam Harenc, chevalier en
1243, ap. Douët d'Arcq, Inventaire, nos 2371
à 2373. Teulet, Layettes du Trésor des Chartes,
Il ne faut pas la confondre avec une famille parisienne du même nom, ayant un
hareng pour armes parlantes (Sceau de Guillaume Hareng en 1282. Douët d'Arcq,
ibid), à laquelle appartenait « maistre Pierre Harenc, advocat et bourgeois de
Paris, » arbitre d'un procès en 1317 (A. N.
Dilectis fîliis suis
Romanorum pontificum, etc.
Ea propter monasterium S. M. P. prout tempore venerabilium
predecessorum nostrorum
Huic autem monasterio medietatem ecclesie de
Quisquis vero ejusdem monasterii prelibatam libertatem et ipsius ecclesie de
Nos autem eandem firmam ratam esse volentes, salvo jure monasterii et salvo
predicto redditu ad indumenta monachorum, presentatione abbatis eandem ecclesiam
canonice donavimus prefato
Si vero archiepiscopus vel archidiaconus ab ecclesiis
Si autem prefata ecclesia, causa
Si vero alia de causa cessaverit, infra octo dies dampnum inde sibi proveniens in
firma computabitur juxta temporis rationem.
Ut hoc firme stabiliter observetur, presenti scripto et sigilli nostri munimine
confirmavimus.
Ego et conventus noster assensu Dni ac venerabilis patris nostri
Dilectis filiis abbati et fratribus
Justis petentium desideriis dignum est nos facilem prebere consensum, et vota que
a rationis transitu non discordant, effectu sunt prosequente complenda.
Ea propter, dilecti
Statuentes ut nulli omnino hominum liceat hanc paginam nostre confirmationis
infringere ; vel ei aliquatenus contraire.
Si quis autem hoc attemptare presumpserit, indignationem
Omnibus...
Religiosam vitam agentibus episcopale semper necesse est adesse subsidium, ne
forte cujuslibet incursus infortunii, aut eos a proposito revocet, aut robur, quod
absit, sacre religionis infringat.
Proinde nos dilectorum in Dno filiorum nostr. abbatis et monachorum
Par. monete canonice donamus annuatim ad monachorum propria indumenta.
Statuentes ut illius ecclesie presbiter singulis annis quinquaginta sol. ad
festum S.
sss
ss.
s
ss.
ss.
r canonicusr canonicusr canonicus
Universis ad q. 1.
p. p.
N. s. o.
Super quibus pred. monachis
Abbati delegavit quo pertractante... dicta questio amicabilis interventu
compositionis finem accepit...
Quoniam breves dies hominis sunt, et idem, sicut scriptum est, nunquam in eodem
statu permanet, idcircò dum tempus habemus, juxta
Quocirca ego
Universis itaque fidelibus notum esse volo venerabilem matrem meam dominam
Verum quia longinqua est illa regio, nec facilis ad eam monachis patet accessus,
unde et marcam suam terminis constitutis sibi non reddi sepius contingebat.
Ideo ego
Ob remedium itaque animarum Dni
De hac, sicut hic descripta est, eleemosina et de ipsius assignatione investivi
ego Domnum
Ut autem monachi
Actum publice
In nomine S. et I. T. Amen.
Notum fieri volumus o. t. p. q. f. quod ego
æ nostræ i
MellonisQuod prædictus
Sed ad notitiam et cognitionem quod
Et ita in hoc tantum modo ecclesia de
Ut autem hoc ratum et perpetuum haberetur, sigilli capituli nostri authoritate
corroboravimus.
Actum est hoc in ecclesiâ
Causa quæ tempore predecessoris nostri
Idem vero
Sed postea prædictus
Vinea scilicet quæ dicitur Hortus Monachorum debet Dno
Notandum vero quod illa vinea quam damus in commutatione, debet nobis
Postea vero idem
Horum omnium testes ex parte nostra :
Ex parte
Hanc decimam iisdem cessit, habuitque
Burgensis quoque quidam de
Pouilly, cant. de Méru. Dreux de Pouilly est le même que Dreux de Guiry de la charte
Haymon de Montgerain avait deux frères, Guy et Raoul.
Sa fille s'appelait Richilde ; elle mourut, du temps de l'abbé Guillaume Ier, laissant 5 enfants : Haymon, Yves et 3 filles. Haymon et Guy
ne seraient-ils pas Wido et Haymo, qui signent immédiatement après Galeran
Aszon de Conty pourrait bien être Aszon, l'un des chambriers du roi en 1082 (Lévrier, pr. 119).
In nomine...
Ego
Etiam quod
Huic rei affuerunt :
Ad pii pastoris spectat officium ecclesiastica beneficia devotis monasteriis et
honestis conferre personis, et collata ne malignantium incursu turbentur,
privilegii sui munimine roborari.
Inde est vestris, dilecti
Actum est hoc
Hujus donationis et confirmationis testes :
to
Walerico
Amy, neveu de l'archevêque Rotrou, avait commencé par être
chanoine de Rouen avant de devenir archidiacre. (A. N. Cartulaire du
Val,
Guillaume II abbé de St Denis de 1173 à 1186 ; Rotrou, arch. de Rouen de 1164 à 1183.
Compositionem inter monasterium
Est autem hec forma compositionis quod abbas et monachi S. M.
ecclesiam de
Abbas autem S.
Si vero servientes B.
Monachi insuper S. M. singulis annis recipient duos modios bone
annone in grangia de
Concessum etiam ut quod omnes possessiones quos monachi tenebant de territoriis
B.
Actum est
toHujus compositionis testes sunt :
Noverint u. t. p q. f. quam
Canonichorum vero predictorum unus in molendinum
Eodem autem termino in furnis
p. in eisdem furnis ad serviendam de oleo unam lampadam capiet.
Quicumque vero molendinum
In vineis autem comitis apud
Alius vero canonichus in transverso
p. accipiet et preter hoc ad serviendam de oleo unam lampadam, in
eodem transverso
p. singulis annis accipiet...
In vineis autem comitis apud
a. capiet.
Tercius siquidem canonichus in molendinum
p. accipiet, et preter hec
p. ad serviendam unam lampadam de oleo capiet...
In vineis autem comitis apud
Auctum
Les religieux, abbé, prieur et couvent de
Contre discrette personne maistre
Remonstrent par devant vous, Monsieur le
A ce qu'il soit dit qu'ils sont bien fondez en leurs conclusions suivant
lesquelles ils seront maintenus en la possession d'avoir la moitié des oblations,
legs, dons et autres droictz afférans à lad. cure, présentation et
approbation qu'ils ont des presbtres et chapellains, et aussy au droict de
permettre de poser une table soubz le porche de lad. eglize
Qu'il convient de remarquer que les paroissiens de l'eglize de
Mais d'autant que par succession de temps le peuple s'estoit grandement
multiplié, tant en la Ville
Et depuis en l'année mil deux cens quarante sept lad. chappelle fut
érigée en cure par la priere instante et requeste du chappellain et habitans, à la
charge que toutes les dixmes de quelle nature qu'elles fussent, la moitié des
oblations, legs, dons et autres afferans à lad. qualité de curé
appartiendroient auxd. demandeurs.... etc.
Compositionem inter monasterium nostrum et
Est autem hec forma compositionis quod abbas
Ego vero et totus conventus noster concessimus abbati et monachis S.
M. in plenitudine libertatis tenere quidquid juris et possessionis
habebamus in terra quam in ambitu eorum curie continetur, et census quos reddere
solebant monasterio nostro, numorum, vini, et annone et lignorum, quietos
dimisimus in perpetuum ; retento bisancio nobis reddendo
Si vero servientes nostri aliquam violenciam vel exactionem injustam monachis
S. M. vel hominibus eorum fecerint, recurrent ad nos vel ad
prepositum nostrum ut hujusmodi gravamina reprimantur.
Monachi insuper S. M. singulis
Insuper et addidimus campipartem
Concessum est quod omnes possessiones quas monachi tenebant de territoriis
Ac de cetero idem monachi non recipient aliquas terras
Actum est
Ex parte
S.
S.
S.
S.
S.
Ex parte
S.
S.
Hoc concedentibus
Pro hac autem donatione [recepi a] monachis
Hoc etiam concessit
Testes
Postea autem [concesserunt hanc] decimam
Testes qui huic compositioni affuerunt :
Gautier Buffé est nommé dans des textes de 1160 à 1182.
Histoire de Méry-sur-Oise, par le comte de Ségur Lamoignon et
J. Depoin, t.
suprà, nº CLX).
Aleaume de la Ceaule est un témoin de la charte de Jean de
Gisors en 1183, ainsi qu'Aubert de Maudétour et Pierre, cuisinier de l'abbaye. Hugues était neveu de
l'abbé Geoffroy, au temps duquel cette charte doit être rapportée.
Gautier Tirel IV était fils de Hugues et petit-fils de Gautier
II, qui lui-même était fils de Geoffroy d'Yerres et neveu
de Gautier Tirel I. Cette filiation est fournie par la charte
suprà et par le Cartulaire de N. D. de Longpont
(Bibl. Nat. mss. lat. 9968).
In nomine...
Pro hac autem commutatione Ego
Quicumque eandem decimam servaverit, singulis annis eam partem decime que
monachos contingit reddet, et fidelitatem faciat ad
m AlbinumQuocumque autem modo decima defuerit, in molendino quod est ante
m AlbinumPreterea do eis quidquid habeo decime et campipartis apud
In hac campiparte et decima omnem habebunt justitiam, pastum, culcitram,
linteamina in augusto, metas ponent, venditiones habebunt, et placita usque ad
vadimonia belli, excepta viaria mea.
Si quis de hoc campiparte vim monachis intulerit, per
Quod si noluerit, ego faciam eis terram tenere in pace, donec emendatum
fuerit.
Do etiam eis unum arpennum terre, totum liberum et ab omni viaria quitum, et
In omnibus his terris retineo mihi viariam, preter in arpenno in quo granchiam
suam facient.
In his terris, metis positis, juxta viam infra metas fossata et clausuras suas
facient.
Quod ut ratum permaneat, Ego et comitissa et abbas et conventus, authoritate
sigillorum nostrorum communivimus hanc cartham.
Actum est hoc publice
Ex parte comitis hii sunt testes :
Ex parte monachorum :
Nos.
o. t. p. q. f. quod
Hujus rei testes sunt :
N. s. o. quod
Hujus rei testes sunt :
Raoul Harenc, châtelain du donjon d'Evreux, en 1119, qui, pour
venger son fils emmené comme otage et aveuglé par Eustache de Breteuil, s'empara
des filles de celui-ci et leur fit couper les mains et crever les yeux (Ord.
Vital,
Cette famille avait pour armes trois jumelles (Sceau d'Adam Harenc, chevalier en
1243, ap. Douët d'Arcq, Inventaire, nos 2371
à 2373. Teulet, Layettes du Trésor des Chartes,
Il ne faut pas la confondre avec une famille parisienne du même nom, ayant un
hareng pour armes parlantes (Sceau de Guillaume Hareng en 1282. Douët d'Arcq,
ibid), à laquelle appartenait « maistre Pierre Harenc, advocat et bourgeois de
Paris, » arbitre d'un procès en 1317 (A. N.
N. s. p. et f. quod
Testes
N. s. p. et f. quoniam
Testes.
Et hi ex parte monachorum :
Aleaume de la Ceaule est un témoin de la charte de Jean de
Gisors en 1183, ainsi qu'Aubert de Maudétour et Pierre, cuisinier de l'abbaye. Hugues était neveu de
l'abbé Geoffroy, au temps duquel cette charte doit être rapportée.
Gautier Tirel IV était fils de Hugues et petit-fils de Gautier
II, qui lui-même était fils de Geoffroy d'Yerres et neveu
de Gautier Tirel I. Cette filiation est fournie par la charte
suprà et par le Cartulaire de N. D. de Longpont
(Bibl. Nat. mss. lat. 9968).
La maison de Gautier Tirel est l'hôtel de Poix ou d'Orgemont,
près du château de Pontoise, chef-lieu d'une seigneurie qui fut réunie plus tard à
celle de Méry sur Oise.
Orderic Vital (lib. Gautier surnommé
Tirel parmi les enfants de Foulques, doyen d'Evreux et de sa
concubine Orielde. Foulques vivant dès 1049, se fit moine avant 1082, date à
laquelle il était remplacé comme doyen par Girard Ier(Gallia chr. t.
Hilduinus Tirellus) témoin de deux chartes,
l'une d'Hellouin er (1030-1061), l'autre de Gautier Payen, vicomte de Meulan,
vers 1069. (Guérard,
Ego
Dedimus etiam eidem
Concesserunt fratres illius monasterii quod singulis annis anniversarium
Dni
Omnium etiam bonorum que in eodem monasterio fient Dominum
Ut hec autem inconcussa permaneant sigilli nostri authoritate corroborari
fecimus.
Testes qui affuerunt :
On croit reconnaître le lieu de la défaite essuyée près de Metiosedum par les
Gaulois de Camulogène dans un lieu qui a conservé la lugubre appellation de Champdollent.
« Le souvenir de la triste journée du 19 mai 1197 a dû rester principalement
attaché, dit Camp-Dolent. L'expression était d'un usage fréquent, dans
le cours du Moyen-Age, du XIe au XIIIe
siècle. Ce nom convient à tous les lieux où les victimes d'un combat ont fait
entendre leurs derniers gémissements. Il se rencontre d'autres Champs
dolents sur les territoires de Glatigny, de Wambez et St-Quentin-des-Prés «
(Renet, Milly, ap. Mém. de la Soc. Acad. de
l'Oise, t.
En 1359, la garnison anglaise de Creil s'étant rencontrée le long de l'Oise avec
le parti français, subit un échec considérable. » Ceux des vaincus qui purent se
sauver furent obligés de prendre de longs circuits pour regagner le château. Le
nom de Champ Dolent fut donné au lieu où se livra ce combat
acharné «. (Mathon, Notice sur Creil, ap. Mém. de
la Soc. Acad. de l'Oise, t.
In nomine...
Consuevit patrum autoritas ea fidelis pagine testimonio commendare, que nec
sompno oblivionis nec dampno vetustatis abolita à memoria nollent excidere vel
elabi, quorum nos imitantes non immutantes vestigia, ad recordationem presentium
et futurorum cognitionem volumus pervenire, quod domnus
Ab eadem quoque ecclesia tenebat arpennum et dimidium de
Hos autem
orSi vero quocumque casu contigerit memoratum
orCum vero et iste non erit canonicus
orEx parte nostra et ex partes archidiaconi testes sunt : Magister
Actum publice
Cum autem utramque partem ad audienciam nostram canonice citassem in presencia
nostra proposita lite transactionem inierunt...
Dnus abbas...
H. presbiterum a firma septem librarum absolvit, quas dicebat eum
debere nomine medietatis fructuum parrochie de
H. autem presbiter medietatem fructuum et omnium obventionum
parrochie de
Post mortem
Hujus rei testes sunt :
Le même archevêque confirma en 1157, à l'abbaye de Saint-Denis, la possession d'un certain nombre d'églises situées dans le diocèse de Rouen :
« In Vilcasino : ecclesiam Sti Petri de Calvomonte cum tribus sibi adjacentibus capellis, scilicet Ste Mariæ, Sti Johannis, et ecclesiâ do Cailloel ; — et ecclesiam de Cergiaco quæ nec sinodum nec circatam persolvunt ; — ecclesias de Buxiaco, de Sagiaco, de Cormeliis, de Monte Gerulfi, de Ablegiis, de Charz, de Sto Claro, de Monte Geuvoldi, de Novocastro.
« In Normanniâ : ecclesias de Moriniaco, de Liliaco, de Floriaco, de Bernevalle,
de Sto Martino, de Fregellis. » (A. N.
Mello, cant. de Creil, arr. de Senlis.
Cette charte fournit une généalogie très intéressante de la famille de Mello :
[cf l'image numérisée de la page]
Les personnages non dénommés sont apparemment le Dreux II et le
Dreux III de la généalogie du P. Anselme,
laquelle est d'ailleurs en désaccord avec le document ci-dessus. Les Mello
descendaient d'un premier Dreux, marié à une sœur d'Yves, comte
de Beaumont-sur-Oise. (Hist. généal., t.
Cum ex mandato
Ecclesia
Successores
Ut autem compositio ista firmius observetur, nos qui ex mandato Dni
pape cognitionem predicte cause suscepimus, auctoritate mandati apostolici...
approbavimus.
Hii interfuerunt :
Gautier Buffé est nommé dans des textes de 1160 à 1182.
Histoire de Méry-sur-Oise, par le comte de Ségur Lamoignon et
J. Depoin, t.
suprà, nº CLX).
In nomine...
Ego
Hoc autem burgum
De eo ut justè eleemosinam facerem, terram et vineam quæ in vico erat a quodam
homine qui de me eam tenebat, postquam ad terram veni, emi legitime et hospites in
ea ad inhabitandum collocavi.
Hanc igitur elemosinam sicut libere possideo, sic ecclesie B. M. cum
omni justitia quam supradixi libere possidendam concedo.
Quod ut ratum sit, donum hujus eleemosine super altare prefate ecclesie posui et
per baculum
Huic concessionis mee dono et investiture plures affuerunt et testes
existunt.
Ex parte mea
Ex parte monachorum,
Dono et confirmo eis quoddam molendinum tanerez, quod est in vico de
Et ut hec omnia firma permaneant, hanc cartam fieri precipio, et sigillo meo
communio et testibus quorum nomina sunt hæc :
Ea que pro salute fiunt animarum, idcirco fidelibus litteris diligenter
annotantur, quatinus et a presentium memoria non excident et futurorum pateant
cognitioni et etiam ut firmam et inconcussam perpetuo stabilitatem obtineant.
Inde est quod ego
Ut autem hec mea concessio perpetuum robur obtineat, coram conventu in ecclesia
S. M. super altare in presencia Dni
Actum publice
i Verbi mº cº
lxxxiijºInde testes :
Ex parte
Ex parte monachorum,
La Chapelle, commune de Labbeville, cant. de l'Isle-Adam.
Cette pièce suppose absolument que Foucaud et Raoul étaient les seigneurs de la Chapelle.
Foucaud (Fulcoidus) est nommé Fulcherius dans la charte confirmative d'Adam de
l'Isle en 1092 (infrà).
De quibus testes sunt G. abbas
Cum inter nos et ecclesiam
i
LupiAstantibus huic nostre confirmationi testibus :
Notum facimus.....
Nos paci et utilitati dilectorum filiorum nostrorum
Statuimus etiam ne cui de cetero liceat infra limitis predicte parrochie
ecclesiam vel capellam sine assensu eorum construere, vel alio loco quam apud
His testibus :
Magistro
Gautier le Magnifique, nommé archevêque de Rouen en 1184, fit
son entrée solennelle dans sa cathédrale le jour de saint Mathias, 24 février
1185.
Robert de Neufbourg était déjà archidiacre de Rouen en 1175. —
Richard, abbé de Cherbourg, commença à siéger après 1187 et
gouverna jusqu'en 1202. — (Gallia chr. t.
Le P. J. B. de Boulogne, dans sa chronique de St Germer, dit à
propos de l'abbé Lambert (1184-1190): « Jus patronatus ecclesiæ de Morlencourt
Walterus Rothomagensis episcopus impertivit ». Comme on le voit par l'acte que
nous reproduisons, cette mention est erronée, puisqu'il s'agit de l'abbé Hugues.
In nomine...
Concessimus ecclesie
Actum
is
In nomine...
Nos in villa de
Ecclesie quoque et monachis
Idem quoque jus habeant monachi in beneficiis altaris quod in ecclesia de
Synodum vero et circadam nobis retinemus, debitamque illius ecclesie subjectionem
minimè relaxamus.
Quod ne oblivione possit deleri, aut malignitate qualibet infringi, presenti
karte commendamus, eamque sigilli nostri authoritate confirmamus.
Actum
is
Dce
Noverint universi...
Domnum
i RemigiiDe censu vero recipiet ecclesia tres solidos et septem denarios apud
ad octabas
Ex parte vero Dni
Reddetur autem hujusmodi, videlicet
Fiet autem hoc anniversarium semper
N s. o. t. p. q. f. quod ego
Hec omnia concesserunt
Testes
Pouilly, cant. de Méru. Dreux de Pouilly est le même que Dreux de Guiry de la charte
Haymon de Montgerain avait deux frères, Guy et Raoul.
Sa fille s'appelait Richilde ; elle mourut, du temps de l'abbé Guillaume Ier, laissant 5 enfants : Haymon, Yves et 3 filles. Haymon et Guy
ne seraient-ils pas Wido et Haymo, qui signent immédiatement après Galeran
Aszon de Conty pourrait bien être Aszon, l'un des chambriers du roi en 1082 (Lévrier, pr. 119).
In nomine...
Nos variis importunitatibus et periculis habitatorum de
Abbati que et monachis
Idem quoque jus habeant abbas et monachi in beneficiis altaris de
Synodum vero, etc.
Actum
O Chr. f. ad q. p. s. p. totus conventus
Noveritis quod monasterio nostro abbate carente, cum omnes pariter et unanimiter
consensissemus in domnum
Ita quod nos omnes concessimus et permisimus ei quod quicquid in electione aut
confirmatione ista actum est, nullum eidem Dno archiepiscopo sive
ecclesie sue aut successoribus suis prejudicium generabit.
Gautier le Magnifique, nommé archevêque de Rouen en 1184, fit
son entrée solennelle dans sa cathédrale le jour de saint Mathias, 24 février
1185.
Robert de Neufbourg était déjà archidiacre de Rouen en 1175. —
Richard, abbé de Cherbourg, commença à siéger après 1187 et
gouverna jusqu'en 1202. — (Gallia chr. t.
Le P. J. B. de Boulogne, dans sa chronique de St Germer, dit à
propos de l'abbé Lambert (1184-1190): « Jus patronatus ecclesiæ de Morlencourt
Walterus Rothomagensis episcopus impertivit ». Comme on le voit par l'acte que
nous reproduisons, cette mention est erronée, puisqu'il s'agit de l'abbé Hugues.
Ne nostræ possit in posterum imputari præsumptioni quod abbati
Huic autem rei testimonium perhibere duximus ne in præjudicium Ecclesiæ
In nomine...
Ut autem hoc donum firmum maneret, presentem cartham sigillo meo confirmo coram
testibus.
Hec sunt nomina eorum :
Sciendum quod anniversarium meum annuatim fiet in ecclesia
Puiseux (le Hauberger, près Chambly), cant. de Neuilly-en-Thelle (Oise).
Raoul de Puiseux, chevalier, figure dans des chartes de 1184 à
1199 (Douët d'Arcq, pp. 29, 41).
In nomine...
Volumus nosse universitati vestre quod ecclesie
Puiseux (le Hauberger, près Chambly), cant. de Neuilly-en-Thelle (Oise).
Raoul de Puiseux, chevalier, figure dans des chartes de 1184 à
1199 (Douët d'Arcq, pp. 29, 41).
Garnier était seigneur de Renouval, aujourd'hui hameau de
Ronquerolles.
En 1165, « Guarnerus de Renoldi valle et Ligardis, ejus uxor,
faciunt pacem cum Odone de Runcherolliis, in præsentia Mathæi,
comitis Belli montis, concessu Mathæi, filii dicti Mathæi et comitissæ Aeledis. «
(Extraits de chartes du Bec, communiqués par
La terre de Ronquerolles près Chambly fut donnée par Philippe-Auguste en 1192,
avec celle d'Attainville, en augment de fief, à Mathieu Cart. des rois, t.
Mém. de la Soc. Acad. de l'Oise, t.
passim. — E. de l'Epinois, Comtes de Clermont, ch.
Ut hanc donum ratum habeatur, sigilli nostri impressione et sigillo
Actum publice apud
Puiseux (le Hauberger, près Chambly), cant. de Neuilly-en-Thelle (Oise).
Raoul de Puiseux, chevalier, figure dans des chartes de 1184 à
1199 (Douët d'Arcq, pp. 29, 41).
Noverint universi ad quos litteræ præsentes pervenerint, quod
Ita quod quidquid in eorum granchiâ ædificaverit, vel in terris, vel in vineis,
vel in torculari vel vasis fecerit, ad abbatem et conventum prædicti loci post
decessum prædicti
Redditus etiam qui de rebus prædictis debentur ab eodem
Nos autem ad petitionem utriusque partis, id sigilli nostri authoritate
præcepimus confirmari.
Actum
In n. S. et Ind. T. Amen.
Noverint universi presentes pariter et futuri quod nos ex consensu et voluntate
Quod ut perpetuum robur obtineat, sigilli nostri auctoritate et regii nominis
karactere inferius annotato presentem paginam precepimus confirmari.
Actum apud
Astantibus in Palatio nostro quorum nomina supposita sunt et signa : Dapifero
nullo.
S.
S.
S.
Data vacante Cancellaria.
Notum sit... quod ego
i DionysiiQuod si de predº censu
Et omnes capones qui patri meo reddebantur
Et ut hoc ratum sit et firmum, in capella
Juravi etiam quod eorum possessiones omni vita mea, in nullo dampnificarem, nec
permitterem aut consentirem ab aliquo dampnificari.
Hec autem pres
i scripto et sigilli mei
impressione confirmo.Auctum hoc est
e
Dni
Noverint universi quod
Auctum est hoc
Notum sit... quod ego
Tandem in hunc modum pacis convenimus : Monachi jamdicte eccl.
quidquid juris redditus habebant in decima de
Ego vero... de assensu
Si forte molendinum de B. quocumque modo ad hoc redactum fuerit quod
ad percipiendum prefatum bladum non sufficiat, in molendino meo de
Molendinarius vero monachis fidem faciet quod bladum... non pejorabit...
Astantibus istis...
Actum
Puiseux (le Hauberger, près Chambly), cant. de Neuilly-en-Thelle (Oise).
Raoul de Puiseux, chevalier, figure dans des chartes de 1184 à
1199 (Douët d'Arcq, pp. 29, 41).
Ego
Ad hoc confirmandum feci ego
Testes qui affuerunt :
Hugues comte de Dammartin, ayant donné successivement à Vézelay et à Cluny un clos
de vigne et la chapelle de St-Michel-au-Bois, près de Cramoisy, Artaud, abbé de
Vézelay, se rend à Saint-Leu d'Esserent, accompagné de Renaud prieur de Mello, son
subordonné, et conclut un accord avec Yves, prieur de Cluny ; en présence de Thibaut
Notum sit omnibus presentibus et futuris quod monachi
Sed postquam dominus abbas
Venit enim apud predictam villam pro concordia pacis et amore predicti comitis,
wirpivit omnem calumniam illam, quam intulerat illis, cum consilio monachorum
suorum, in presentia
Monachi vero
Et sicut apud
Passage d'un rouleau des morts à l'abbaye de Saint-Martin. Mentions nécrologiques de l'abbé saint Gautier, du prieur Raoul, de la B. Hildeburge et de Gertrude, religieuses, d'Amauri [Deliés], de Guillaume [Aiguillon I] et de Foulques [le Voyer].
Titulus Sanctorum Confessorum
Anima ejus et omnium deffunctorum requiescant in pace.
Orate pro nostris et pro Domno Abbate
Inter alios bene multos nobiles qui monachatum in præfato monasterio
(
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Agnès, veuve d'Eudes de Chauvry, donne à l'église de St-Leu d'Esserent trois muids
et demi de vin et la moitié d'un pressoir à Chauvry. Mathieu
Universis Ste Ecclesiæ filiis notum sit quod
Hanc elemosinam concessit supradictæ ecclesiæ
Contrepartie de l'acte de même date, émané d'
De tempore successio quod legitime factum est eliminet.
Actum est hoc tempore
La Buhotière, proche le château de Grange-Menant en Brie,
diocèse de Meaux, doyenné de Coulommiers, paroisse d'Amillis. (D. Racine, Hist. de l'Abbaye de St Martin, Bibl. Mazarine). Amillis est
aujourd'hui une des communes du canton de la Ferté-Gaucher (Seine-et-Marne).
Prædictus archiepiscopus transtulit magistrum
Sed propter affinitatem vel familiaritatem, quam habebat erga illum, et quia
erant compatriotæ, voluit ipsum habere juxta se.
Omnibus infrascriptis concessimus plenariam societatem in vita et morte, tanquam
uni ex fratribus nostris.
Concessimus
Concessum est in plenario capitulo
Hoc similiter
Sciant omnes, tam presentes quam futuri, quod [nos], monachi
Cum FF.
Cum sororibus
Cum FF.
Majoris monasterii
BB.