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Établissement : Notre-Dame de la Roche (Yvelines, cant. Chevreuse, comm. Lévis-Saint-Nom ; diocèse ancien de Paris).— D’abord fondation de type érémitique (vers 1196), régularisée vers 1226 (chanoines de Saint-Augustin, affiliés à Livry, fille de Saint-Victor de Paris, puis directement à Saint-Victor).
Carte de situation (Atlas de Cassini)
Édition du cartulaire (Bibl. nat. de Fr., lat. 10996), seule épave conservée du chartrier, enrichie de deux pièces complémentaires et d’un recueil de pièces justificatives annexées à la généalogie des seigneurs de Lévis.
Total des actes édités : 100 (1 du XIIe siècle, 98 du XIIIe siècle, 1 du XVIe siècle).
Le lieu de la Roche se situe à l’extrême bord de la plaine du Mesnil-Saint-Denis (ainsi nommée d’après la grande abbaye, qui possédait un vaste domaine à Beaurain et Trappes), à moins de deux kilomètres de Lévis-Saint-Nom et à une petite dizaine de kilomètres de l’abbaye des Vaux-de-Cernay et de Chevreuse. L’abbaye de Notre-Dame de la Roche relevait du diocèse de Paris, de l’archidiaconé de Josas et du doyenné de Châteaufort.
Comme la plupart des fondations médiévales, cet établissement tire son origine d’une
légende, celle d’une statue de la Vierge miraculeusement découverte par un taureau, pour
laquelle le seigneur de Lévis aurait fait bâtir une église et un monastère. Il semble en
réalité que, vers la fin du XIIe siècle, Guy de Lévis et son épouse
Élisabeth ont fait don à l’ancien curé de Maincourt, Guy, d’une terre pour
l’établissement d’une nouvelle maison religieuse. Le premier acte conservé du cartulaire
est la confirmation solennelle de ce legs par l’évêque de Paris, Maurice de Sully, vers
abbaye de Notre-Dame de la Roche
dans un acte
de 1233 et, en 1237, une bulle du pape Grégoire IX, le seul document de la chancellerie
pontificale conservé dans le cartulaire, la prend sous sa protection.
De fait, en 1226, les frères reçoivent pour la première fois le titre de chanoines. Il
est probable que c’est vers cette date qu’ils quittent le mode de vie érémitique qui
avait présidé à leur fondation, qu’ils décident de suivre la règle des chanoines
réguliers de Saint-Augustin et qu’ils reconnaissent dans un premier temps l’obédience de
l’abbaye de Livry, fille de Saint-Victor de Paris, avant de se ranger sous l’obédience
directe de l’abbaye parisienne. L’abbé est alors généralement un victorin, dont le
premier est Gilbert en
Leur principal bienfaiteur, Guy de Lévis, meurt en 1233, non sans doter richement l’abbaye, et s’y fait inhumer. C’est ainsi que l’église de la Roche devient le lieu de sépulture des Lévis. La libéralité des fondateurs et de leur réseau de parents et amis permet à l’abbaye de se construire une église relativement somptueuse (vestiges de peintures murales, belles stalles), qui accueille de nombreux pèlerins venus en l’honneur de la statue miraculeuse de la Vierge.
Au XIVe siècle, Notre-Dame de la Roche connaît un net déclin, tant
dans le nombre de ses membres que dans la discipline ou la gestion de ses biens. Dans
les années 1460, les visites pastorales de l’archidiaconé de Josas attestent d’un
délabrement inquiétant (un abbé mais aucun religieux entre 1461 et 1470)e siècle, les
évêques de Paris nomment les abbés et essaient d’introduire une réforme (abbatiat de
Pierre de Bruges, ami de Jean Standonck). Le nombre de religieux reste cependant très
faible : en 1524, l’évêque de Paris François Ponchet en dénombre deux. Pourtant, jusqu’à
la Révolution, le pèlerinage en l’honneur de la statue de la Vierge demeure très
fréquenté.
Sous l’Ancien Régime, l’abbaye est à plusieurs reprises contrainte d’aliéner une partie de ses biens et passe sous l’influence de la famille Habert, propriétaire du château de Mesnil-Habert, proche de la Roche, et principal acquéreur de la plupart des seigneuries environnantes, dont celle de Lévis. Les abbés commendataires sont choisis presque exclusivement en son sein de 1576 à 1695, puis parmi ses fidèles. En 1786, l’abbé de la Clue vend au roi le fief des Rouches, sur lequel subsistaient de nombreux droits du monastère tombés en déshérence.
À la Révolution, les dernières possessions sont vendues comme biens nationaux et, en
1809, la statue miraculeuse est transférée à l’église de Lévis-Saint-Nom. Vers 1850, la
famille des Lévis-Mirepoix rachète et restaure l’abbaye qu’elle met à la disposition de
l’orphelinat de l’Assomption d’Élancourt. Au milieu du XXe siècle,
une école de jardiniers y est ouverte par des religieuses.
Les vestiges de l’abbaye ont été classés Monuments historiques en 1926 (http://www.culture.gouv.fr/documentation/merimee/accueil.htm).
Pour autant qu’il transparaisse des notations morcelées des chartes, le patrimoine s’est constitué par bribes et sans forte unité aux alentours de l’abbaye, au sud-ouest de Paris, avec une pointe dans le diocèse de Chartres.
La piété des seigneurs voisins procure de nombreux biens et dîmes aux frères de la Roche. Leur maison bénéficie en tout premier lieu de la protection de la famille de ses fondateurs, les seigneurs de Lévis, mais aussi d’autres membres de la noblesse locale, comme les seigneurs de Chevreuse et de Marly, et les Montfort, notamment le connétable de France Amaury, à son retour de Languedoc.
Aucune trace ne subsiste du chartrier médiéval de la maison, qui a dû se disperser
assez tôt. Les Archives départementales des Yvelines (8 H) ne conservent plus qu’un bail
à ferme de
Des sources cartographiques de provenance diverse pallient sous certains aspects ces lacunes, et certaines sont accessibles sur le site de cette institution (http://www.yvelines.fr/archives).
Le cartulaire, lui aussi détourné, fut retrouvé en 1730 au château du Mesnil, dont le
nouveau propriétaire, le comte de Fargis, le remit à cette date au supérieur de la
maison, l’abbé Chanut. Une nouvelle péripétie mit le volume entre les mains du grand
érudit Dom Brial, de qui la Bibliothèque royale l’acquit en Cart. 120
, Stein 1893). Un microfilm en a été réalisé à l’I.R.H.T.
(http://www.irht.cnrs.fr).
Le volume, peut-être réalisé de plusieurs mains, est assez homogène dans ses 95
premières transcriptions (p. 1-103), récapitulées dans une table (p. 107-[116]). Les
trois ajouts, les deux premiers précoces (nos 96, 97 et [98], p. 103-106),
ont par contre reçu des regestes au XVIIe siècle. Au XVIIIe siècle a été confectionnée une table des noms propres.
Bibl. nat. de Fr., fr. 20219, fol. 35. Extraits du mortologe
de Notre-Dame de la
Roche.
Nous n’avons pas connaissance d’étude renouvelant celle d’Auguste Moutié sur l’abbaye. Sur la famille de Lévis, on peut par contre citer :
Auguste Moutié (1812-1886) est issu d’une famille de la bourgeoisie de Rambouillet, ville dont il fut maire et où il fut le fondateur et l’inlassable animateur d’une société savante qui connut, de son vivant même, des heures plus ou moins fastes. La Société archéologique de l’arrondissement de Rambouillet, dont il fut secrétaire puis président, parvint sous son impulsion à publier plusieurs volumes de
Collectionneur passionné de géologie, correspondant d’Arcisse de Caumont, influencé par
Benjamin Guérard, rédacteur de guides d’excursions archéologiques et historiques le long
des voies de chemin de fer, Auguste Moutié est un bon représentant de l’érudition
« totale » du XIXe siècle, assidue à exhumer et éditer les vestiges
de tout genre.
Sources : notice nécrologique par Adolphe de Dion, dans
Peu après son acquisition par la Bibliothèque royale, un premier inventaire du cartulaire de Notre-Dame de la Roche avait été donné par Benjamin Guérard dans les
L’avant-propos dénonce l’influence de Benjamin Guérard : l’éditeur, contrairement à
nombre de ses contemporains, y présente le manuscrit et son histoire ; surtout, il
donne ensuite des manières de prolégomènes
au cartulaire, passant en revue
méthodiquement les sujets éclairés par les chartes : onomastique, histoire juridique
et économique, mesures agraires, monnaies, valeur de différents biens (terres,
maisons…), coût de l’entretien d’un religieux.
L’éditeur transcrit les actes dans l’ordre du cartulaire. Il s’appuie sur une
transcription faite à la Bibliothèque royale par le chartiste André Borel d’Hauterive
(1812-1896), qu’il contrôle sur une autre copie établie au XVIIIe siècle, elle aussi d’après le cartulaire original. Les éditions antérieures
sont recherchées et mentionnées ; les actes sont pourvus d’une copieuse annotation, en
partie reprise de Benjamin Guérard, en partie assise sur la connaissance que l’éditeur
avait des lieux et de leur histoire.
Aux 98 textes du cartulaire, Auguste Moutié en ajoute deux, un acte complémentaire de 1249/1250, tiré du cartulaire de Saint-Maur-des-Fossés (éd. n° LXXXIIIbis), et, en annexe, un document de 1587 relatifs aux étangs de la Roche. En incluant ces deux pièces, la répartition chronologique des 100 textes édités est la suivante :
Le cartulaire livre sans grand surprise une majorité de documents relatifs aux acquisitions (donations, achats, confirmations…). On y relève aussi des échanges ou accords avec d’autres communautés ecclésiastiques (chapitre de Notre-Dame de Paris, Saint-Denis), et des règlements de conflit, avec le prêtre Richard de Coignières au sujet d’une dîme (éd. n° XLIII), avec l’abbaye de Livry (éd. n° XCVII), avec le curé de Toussus-le-Noble, au terme d’un long déssaccord à propos de dîme novales (actes nos XXII, LXXXVII-LXXXIX, XCVI).
La deuxième partie de l’ouvrage est consacrée d’une part à l’historique de l’abbaye (avec liste des abbés, p. 197-198), de l’autre à la description architecturale de ses bâtiments (d’après les notes et dessins relevés par Nicolle sur les instances du duc de Luynes), ainsi que les descriptions des sépultures sises dans l’église et des sceaux des seigneurs de Lévis.
Cette partie est complétée d’un atlas in-folio de
Le volume comporte en fait deux livres en un, puisqu’il se poursuit par une très longue histoire de la localité de Lévis-Saint-Nom et de ses seigneurs.
La troisième partie de l’ouvrage (p. 267-) porte en effet sur la paroisse de Lévis
(localisation, constitution, historique, liste des curés de 1539 à 1789) et sur la
seigneurie de Lévis (description géographique et évolution jusqu’à la fin de l’Ancien
Régime), formant en fait une monographie de l’actuelle commune de Lévis-Saint-Nom,
bien dans l’esprit de l’histoire locale du XIXe siècle.
Enfin, une dernière partie, très étoffée (p. 312-), étudie les membres les plus
illustres de la famille de Lévis et leur généalogie (mais sans arbre généalogique)
jusqu’au XVIIIe siècle.
Un recueil de pièces justificatives (p. 431-) y est adjoint : il s’agit essentiellement de documents de nature et de provenances diverses intéressant les seigneurs de Lévis, parfois donnés par extraits et regroupés à plusieurs sous l’un seul des 31 numéros retenus. Voici la répartition chronologique de ces 38 pièces :
Une rapide lecture montre les qualités de l’édition, que la perte du reste du chartrier rend exhaustive. Les index sont soignés et précis ; on prendra naturellement garde au fait qu’ils renvoient à un état dépassé des découpages départementaux (Seine, Seine-et-Oise…).
Sciendum autem quod de hac elemosina investivimus
Actum apud
L'auteur des Antiquités de Saint-Victor de Paris, liv.
re, traduit
ces mots par Guyon de Maincourt, prêtre, tandis que l'abbé
Lebœuf (Hist. du dioc. de Paris, t.
Guy, curé de
Maincourt, et en conclut que cette charte est le plus ancien document
constatant l'existence d'une paroisse à Maincourt. Le pouillé parisien du
treizième siècle et les suivants indiquent la cure de ce lieu comme appartenant de
plein droit à la collation de l'évêque diocésain ; mais le pouillé qui fut rédigé
vers 1450 ne fait mention que d'un chapelain à Maincourt. La chapelle était sous
le titre de saint Georges : une collation en fut faite par l'évêque le 10 mai
1480, et vers la fin de la même année il y eut également une collation de la cure.
Un autre pouillé du seizième siècle marque en un seul article la cure et la
chapelle à la collation de l'évêque, ce que celui qui fut imprimé en 1626 marque
en deux articles. Le pouillé de 1648 porte qu'il n'y avait qu'une simple chapelle
sans cure, et dit à l'article des Chapelles du doyenné de
Châteaufort, que celle de Maincourt a été érigée en cure. En face de toutes
ces contradictions, l'abbé Lebœuf persiste à soutenir l'antiquité de la paroisse
de Maincourt, et permet seulement de conclure du silence ou des différentes
expressions des pouillés, que la cure peut en avoir été souvent réunie à une
autre, vu la modicité de son revenu. (Hist. du dioc. de Paris,
t.
En 1204, Gui, seigneur de Chevreuse, du consentement d'Aveline, sa femme, fonda
une mère église, matricem ecclesiam, dans son village des Layes,
et, par le même acte, institua à Maincourt, village qui lui appartenait également,
une chapelle, en dota le chapelain et s'en réserva la présentation durant sa vie
et celle de sa femme. (B. Guérard, Cartul. de Notre-Dame de
Paris, t.
Noverint universi quod constitutus in nostra presencia
Dedit etiam eisdem fratribus unam carrucatam terre continuam illi terre quam olim
ipsis in eodem loco contulerat, et preterea grangiam quam ibidem habebat.
Ceterum, de assensu
Quod ut firmum et stabile permaneat presentem cartam, ad petitionem predictorum
Actum
Omnibus
Universitati vestre notum facio quod ego vendidi ecclesie
Quod ut ratum et firmum permaneat, presentes litteras sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
Omnibus
Noverit universitas vestra quod
Hanc autem venditionem, de assensu et voluntate
Ne autem super hoc in posterum valeat oriri contencio, sod perpetuam obtineat
firmitatem, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi.
Actum
Notum facimus quod venerabilibus viris et amicis karissimis abbati et conventui
de
Eisdem quoque perpetuo tenendam concessimus quamdam peciam terre, sitam juxta
stannum suum ad sex denarios
censuales
Quod si predictum censum triginta solidorum et sex denariorum ad predictum diem
non solverint, ad usum patrie emendabunt ; et omnimoda justicia in predictis
sexaginta arpennis et in parte stanni que erit in terra
In cujus rei testimonium
Actum
Noverint universi presentes litteras inspecturi, quod nos
Quod ut ratum permaneat litteras istas sigilli nostri munimine duximus
roborari.
Actum apud
Ipsi autem, in ecclesia de
De dictis autem centum et sexaginta arpentis retinere poterunt ad nemus decem
arpenta circa domum suam.
Ut autem in perpetuum elemosina et donatio ista robur firmitatis obtineat,
presentes litteras sigillo nostro fecimus confirmari.
Nos vero, pro remedio anime dicti patris nostri, antecessorum et successorum
nostrorum, necnon et pro remedio anime nostre et uxoris nostre, predictam elemosinam karissimi patris nostri
augmentavimus de quadraginta arpentis terre arabilis, contiguis terre quam dedit
eis idem pater noster.
Retinemus autem in predictis omnibus, de consensu et voluntate predictorum
abbatis et conventus, omnem magnam justiciam que pertinet ad baronem ; et ipsi anniversarium nostrum et uxoris
nostre annuatim facere tenebuntur.
Et ut ista donatio robur firmitatis optineat, presentes litteras sigillo nostro
fecimus confirmari.
Hujus elemosine donationem concessit dominus
Ne igitur hec donatio ab aliquo, vel in aliquo, possit molestari, sigillo meo
ipso, deprecante et petente et meipso consilium adhibente, feci confirmari.
Actum
Et ut hoc ratum permaneat et in posterum perseveret, sigilli nostri munimine
fecimus roborari.
Actum
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Noverint universi quod nos
Quod autem vidimus hoc testamur salvo jure in omnibus et per omnia
cujuscunque.
Et ut hoc ratum et firmum in posterum perseveret, presens scriptum sigilli mei
munimine roboravi.
Actum
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentes litteras sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
Universitati vestre notum fieri volo quod ego, intuitu pietatis
Quod ut ratum permaneat et in posterum perseveret, sigilli mei munimine dignum
duxi confirmari.
Actum
Predictus autem archidiaconus illud totum donavit predicte ecclesie de
Predictus vero
Quod ut ratum permaneat et in posterum perseveret, presentem paginam sigilli mei
Actum
Notum facimus quod
Preterea,
Dicti vero
Actum
Notum facimus quod
Preterea
Actum
Notum facimus quod
Predictus autem
Quod ut ratum permaneat et in posterum perseveret, presentes litteras sigilli
nostri munimine fecimus roborari.
Actum
In nomine Domini,
Notum facimus quod
Predictus autem archidiaconus illud totum donavit predicte ecclesie de
Predictus vero
Quod ut ratum permaneat et in posterum perseveret, presentem paginam sigilli
nostri munimine dignum duximus confirmari.
Actum
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod
Ad hec, predicta
Preterea, dictus
Voluerunt nichilominus dictus
In cujus rei testimonium presentes litteras, ad petitionem parcium, sigillo
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod
Hanc autem venditionem memorata
Eadem autem
Actum ad petitionem dicte
Notum facimus quod cum fratres de
orTandem, bonis viris mediantibus, inter eos facta est compositio in hunc modum :
quod presbiter de
orPreterea, cum presbiter de
Presbiter autem predictus in verbo sacerdotis promisit quod nichil
In cujus rei memoriam has litteras fecimus nostro sigillo muniri.
Actum
Cum a nobis petitur quod justum est et honestum, tam vigor equitatis quam ordo
exigit rationis ut id per sollicitudinem officii nostri ad debitum perducatur
effectum.
Quapropter, dilecti
Nulli ergo omnino hominum liceat hanc paginam nostre protectionis et inhibitionis
infringere,
Si quis autem hoc attemptare presumpserit, indignationem
Universitati vestre notum facimus quod domina
Actum
In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras sigilli mei munimine
dicte abbatie concessi roboratas.
Actum
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Noverint universi nos
Transcriptum autem litterarum istarum fecimus sub sigillo
Datum anno et die predictis.
Preterea volo et concedo quod jam dicta ecclesia de cetero habeat et possideat
pacifice quoddam stannum, situm in valle prope nemus
Preterea sciendum est quod fratres predicte ecclesie nec per se nec per alium
piscari poterunt in rivo qui defluit inter stannum meum et stannum eorum.
Abbas vero et conventus jam dicte ecclesie de
Quod ut ratum et firmum permaneat, presentem paginam sigilli mei munimine
roboravi.
Preterea volo et concedo quantum ad me attinet, quod supradicta ecclesia pacifice
et quiete teneat
Volo etiam et concedo quod stannum supradicte ecclesie cursum aque sue scilicet
Quod ut ratum et firmum permaneat, presentem paginam sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
Promittimus eciam bona fide quod contra predictam elemosinam, nec per nos nec per
alios veniemus in futurum ; et, quantum ad nos pertinet, omnia supradicta
Quod ut ratum et stabile permaneat, presentes litteras sigilli nostri munimine
fecimus communiri.
Actum
Ne autem ista donatio in irritum possit revocari, ego dictus
Actum
Notum sit universis presentes litteras inspecturis quod
Et ut hoc ratum permaneat [et] in posterum perseveret, sigilli mei munimine feci
roborari.
Actum
Ego
In hoc autem legato et aliis legatis suis, dominum
Ad confirmationem vero predictorum, si necesse erat, paratus essem facere
sacramentum.
In cujus rei testimonium presentes litteras sigilli mei munimine feci
communiri.
Actum
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod
In cujus rei testimonium et munimen, has presentes litteras sigilli nostri
munimine roboravimus.
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod, in nostra presencia constituti,
Asseruerunt etiam quod voluerat et concesserat
Asseruerunt etiam quod decimas antedictas eadem
Asseruerunt etiam quod dicta
Quam elemosinationem et concessionem iidem
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod, in nostra presencia constituti,
Quam elemosinationem et donationem eidem
Universis presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod ego volo et concedo ut ecclesia
Quos decem solidos in censu de
In cujus rei memoriam, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi.
Actum
Universis presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod ego volo et concedo ut ecclesia
In cujus rei memoriam, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi.
Universis presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod
Hanc igitur donationem ego
Actum
Ce même Ébrard nous a déjà appris, par la XXXIIe charte,
qu'il était le parent de Pétronille de Poisvilliers, et par conséquent allié à la
famille de Lévis. La présente charte et celle qui la suit nous donnent sur sa
propre famille de précieux détails, auxquels nous pouvons ajouter ceux qui nous
sont fournis par plusieurs chartes du Cartulaire de l'abbaye de Saint-Père de
Chartres. Malheureusement ces pièces ne sont pas datées, et l'époque qu'on peut
leur assigner flotte dans une latitude assez large, fondée sur les noms des abbés
ou des témoins qui y figurent. Aucune d'elles pourtant n'est antérieure à l'an
1101 ni postérieure à l'an 1150 ; voici les documents que nous en extrayons sur la
famille de Levéville, et que nous nous efforçons de classer autant que possible
dans leur ordre chronologique :
1101-1113. — Après la mort de Paulin, fils d'Ébrard de Levéville, Aalix, sa mère,
et Amaury, son frère, se rendent au chapitre de l'abbaye de Saint-Père, dans
laquelle ledit Paulin avait reçu la sépulture, et là, pour le repos de son âme et
de celle d'Ébrard, ils donnent au monastère deux sous de cens, dont une moitié est
assise sur la vigne du clos d'Engibault, et l'autre sur les cens que les moines de
Saint-Lubin doivent à Mainvilliers. — Après 1113, Amaury de Levéville et Gaufridus, miles ejus, figurent parmi les nombreux témoins d'une
charte de la même abbaye. Vers 1114, Thibault dit Cheron, laïque (plebeius homo), donne, entre autres biens, aux moines de Saint-Père deux
arpents de vigne assis à Séresville, dans le fief du même Amaury. — Dans un autre
titre, à peu près de la même époque, un autre laïque, nommé Hildegaire, fait
également une donation de terres dans le fief d'Amaury, fils d'Ébrard de
Levéville, lequel n'a encore ni fils ni fille, mais qui promet de faire accorder
la donation par sa femme, qu'on ne nomme pas. Deux autres actes de 1101-1129 le
citent encore parmi leurs témoins et en compagnie de Hervé de Gallardon,
chevalier. Une troisième charte de la même période, car elle est de Hugues, abbé
de Saint-Père, nomme Amaury de Levéville et Ébrard, son fils. Enfin, on trouve
encore Amaury au nombre des témoins d'un cyrographe rédigé sous l'abbé Udo, 1130-1150. (Cartul. de Saint-Père de
Chartres, p. 286, 289, 294, 334, 349, 382, 403, 528,
On voit que pendant la première moitié du douzième siècle, comme au commencement
du treizième, les noms d'Ébrard et d'Amaury alternaient dans la famille. Le nom de
Paulin paraît aussi s'y être perpétué, car nous trouvons en 1168 Poelinus de Livesvilla parmi les témoins d'une charte de Gui d'Auneau. Le
voisinage d'Auneau et la présence d'un grand nombre de personnages des environs
nous avaient fait croire que Livesvilla devait être Levainville ; mais nous reconnaissons ici notre erreur, et nous restituons
ce Poelin à la famille de Levéville. C'est encore lui sans doute, Poolin de Livesville, qui, en 1175, donna à l'abbaye de Saint-Chéron deux
arpents de terre sis à Saint-Chéron du Chemin. (Cartul. des Vaux de
Cernay, t.
Omnibus presentibus pariter et futuris,
Hanc igitur elemosinam et donationem ad prefate ecclesie preces et instanciam
approbavi, laudavi et benigne concessi, et, ad ejus confirmationem, presentes
litteras sigilli mei munimine roboravi.
Actum
In nomine Domini,
Quod ut ratum permaneat et in posterum perseveret, sigilli nostri munimine
fecimus confirmari.
Actum
In nomine Domini,
Notum facimus quod
Nos siquidem fratres de
Quod ut ratum permaneat et in posterum perseveret, ad petitionem sacerdotis de
Actum
Quoniam cito labitur quicquid humano favore solidatur, noverint omnes tam posteri
quam moderni quod controversia erat inter fratres de
Si vero adversus prefatum presbiterum et fratres supradictos super decima
superius nominata aliquis aliquam movere voluerit questionem et contra eos
insurgere attemptaverit, tam prefati fratres quam presbiter sepedictus alter ad
alterum in sumptibus causarum providerent et adjuvarent vicissim ; ita quod
unusquisque eorum dampnum et lucrum in eadem causa sustinebit.
Et ut hec omnia predicta rata permaneant in perpetuum,
Actum
Quod tenementum
Hanc autem commutationem voluit
Quod, ut perpetuam obtineat firmitatem, litteris traditum sigilli mei munimine
corroboravi.
Actum apud
Noverint universi presentes litteras inspecturi quod nos
Actum
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Noveritis quod ego, pro salute anime mee parentum et amicorum meorum, dedi in
puram et perpetuam elemosinam ecclesie
Insuper, laudo et concedo elemosinam quam bone memorie
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentes litteras sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
Notum facimus quod, in nostra constituti presencia, nobilis mulier
Ad hec dicta
Insuper dicta
De recta vero garantisia ferenda prout dictum est, et quod alii liberi dicte
Preterea,
In cujus rei memoriam presentem cartam sigilli nostri munimine fecimus
roborari.
Actum
Ego
Omnia supradicta et quicquid juris in eis habebam, vel habere poteram aliquo
modo, vendidi predicte ecclesie de
Hanc autem venditionem
Quod ut autem permaneat ratum et firmum, presentem cartam sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
Notum facimus quod in nostra presencia constitutus,
Dominus vero
Promiserunt insuper tam dicti
Preterea, capellanus
In cujus rei testimonium presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus
roborari, concessionem dicti capellani de tenendo in manu mortua potestate
ordinaria confirmantes.
Actum
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod in nostra presencia constitutus,
Memorata quoque
Preterea,
Item, dictus
Nos vero, pensata in hoc utilitate capellanie antedicte, predictam venditionem in
manu mortua, ut dictum est, factam volumus et eam potestate ordinaria, quantum in
nobis est, confirmamus.
Quod ut ratum permaneat, presentes litteras sigillo nostro fecimus roborari.
Actum
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod
Predicta autem
Conventum etiam fuit quod dicta decima dabitur ad admodiationem usque ad tres
annos proximo venturos, et si ipsa decima non valeret in dictis tribus annis
continuis sex modios bladi quolibet anno, duos modios idem miles et uxor ejus de
precio dicte venditionis redderent dictis abbati et conventui secundum
estimationem defectus dictorum duorum modiorum.
Preterea
Similiter hoc idem voluit
Et de pecunia reddenda, si esset aliquis defectus in decima ; item de garancia
ferenda et de omnibus supradictis tenendis supradictus
Insuper
Actum
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus universis quod cum
Nos, ad preces dicti
Promittimus insuper quod de cetero in eadem decima nec per nos nec per alium
nichil juris de cetero reclamabimus, sed ipsam venditionem ex nunc ratam habemus
et in perpetuum habebimus.
Universis presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod
Et ad hec omnia tenenda et adimplenda, me et meos in posterum obligo specialiter
heredes.
Actum
Hanc autem donationem volui, laudavi et concessi.
Et ut hoc firmum et stabile permaneat, presentem paginam sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
Noverit universitas vestra quod
Dicta siquidem
Dicti vero
Et insuper,
In cujus rei confirmationem et testimonium presentes litteras, ad peticionem
parcium, sigilli nostri karactere voluimus insigniri.
Actum
Noverit universitas vestra quod, constitutus coram nobis,
Dicta vero
Dicti siquidem
Dicti autem
Et insuper, sepedictus
In cujus rei confirmationem et testimonium presentes litteras, ad petitionem
partium, fecimus insigniri sigilli nostri karactere.
Actum
In cujus rei testimonium presentes litteras sigilli mei munimine roboravi.
Actum
Omnibus presentes litteras
Notum facimus quod, in nostra presentia constitutus,
Quam donationem, sive elemosinationem, voluit et concessit idem
Actum
Universis presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod ego de assensu et voluntate
Promisi eciam quod bona fide predictam elemosinam contra omnes, ad usus et
consuetudines
Promisit eciam dicta
Ego vero, ad peticionem dicti fratris
Actum
Et ego promitto bona fide quod contra concessionem predictam, per me, vel per
alium, in futurum
In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras eidem monasterio dedi
sigilli mei munimine roboratas.
Actum
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Teneor etiam ex debito ad omnia predicta fieri, ut dictum est, et eorum singula
cum effectu, excepta solutione a fratribus vel eorum nuntio facienda.
Promitto insuper bona fide me ad garantizandum predicta, modo predicto, ad usus
et consuetudines
Que ut rata sint in posterum et perseverent, presentes litteras sigilli mei
munimine roboravi.
Actum
Omnibus presentes
Notum facimus quod, in nostra presencia constitutus,
Quas duas pecias vinearum predicta nobilis contulit in elemosinam, ut dicitur,
abbati et conventui memoratis ; quas eciam pecias vinearum abbas predictus, in
nostra presencia constitutus, monasterii sui utilitate pensata, recognovit se
dedisse et concessisse nomine permutationis predicto
Promittentes predicti
Predictus vero abbas, coram nobis confidens predictum dimidium arpentum vinee
esse in sex denariis capitalis census oneratum, promisit, suo et sui monasterii
nomine, se redditurum predictos sex denarios censuales predicto
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod in nostra presencia constitutus,
Que masuram cum proprisio et ejus appendiciis, et arpentum et dimidium quarterium
vinee, ut dictum est onerata, recognovit idem
Prefatus autem
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod in nostra presencia constitute, domicella
Quitantes penitus coram nobis quicquid juris, dominii, possessionis et
proprietatis habebant, seu habere poterant, quoquomodo in terris predictis, nichil
juris sibi et heredibus suis ex nunc retinentes in eis ; promittentes, fide in
manunostra
Quod autem audivimus, hoc testamur sine juris prejudicio alieni.
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod coram nobis constitute, domicella
Quittantes penitus coram nobis quicquid juris, dominii, possessionis et
proprietatis in predicto prato habebant, aut habere poterant quoquo modo ; nichil
juris sibi et heredibus suis ex nunc retinentes in eo ; promittentes, fide in manu
nostra prestita corporali, quod contra concessionem et quitacionem predictas per
se vel per alium, jure hereditario, ratione doarii, aut alio modo, non venient in
futurum.
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod nos venditionem quam fecerunt
De hac insuper venditione tenenda et garantizanda, quantum ad nos et heredes
nostros ad usus et consuetudines
In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine
fecimus roborari.
Actum
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod in nostra presentia constituti, dominus
Dictus vero
Dicta autem
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod
Hanc autem decimam totalem et quicquid juris habebant in eadem, vel habere
poterant, tam ex ipsa decima quam ratione ipsius decime, exceptis quinque minis
bladi quas presbiteri de
Preterea, dicta
Hanc vero venditionem
Ad hec
Supradicti autem
Et de predictis quadraginta libris reddendis nomine jamdicte pene promissis,
Hec autem venditio facta est salvo jure ecclesie parrochialis quantum ad novalia
que sunt aut fient in eodem territorio.
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum vobis facimus quod nos concessimus, voluimus et laudavimus venditionem
decime de
Volumus eciam et concedimus quod dicti abbas et conventus ex nunc imperpetuum
dictam decimam in manu mortua teneant et possideant pacifice et quiete, nichil
juris aut dominii in eadem decima amodo retinentes.
Quod ut ratum et firmum permaneat presentes litteras sigilli nostri munimine
roboravimus.
Universis presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod ego venditionem decime de
Quod ut ratum et firmum permaneat, presentes litteras sigilli mei munimine
roboravi.
Actum
Noverint universi presentes litteras inspecturi, quod ego
Et ut hoc ratum in perpetuum perseveret, has presentes litteras sigilli mei
munimine roboravi.
Actum
Noverint universi presentes litteras inspecturi, quod
Actum
Hanc
Quod ut sit ratum et firmum, sigillum meum presentibus litteris duxi
apponendum.
Noverint universi quod
Et hanc elemosinam feci de puro conquestu meo.
Actum
Que vinea sita est in territorio
In cujus rei confirmationem, presentibus litteris sigillum meum digne duxi
apponendum.
Actum
Noverint universi presentes pariter et futuri quod
Quod ut firmum et stabile permaneat, presentem paginam sigilli mei munimine
roboravi.
Universis presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod nos volumus et concedimus donationem quam fecit
Ad cujus rei certitudinem, presentes litteras sigillorum nostrorum munimine
fecimus roborari.
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod in nostra presencia constituti,
Dominus vero
Volentes et concedentes ut dicti abbas et conventus eamdem vineam in manu mortua,
sine coactione reddendi
Preterea, dicti
Promiserunt insuper tam predicti venditores quam prefati plegii quod si
contigeret dictam venditionem retrahi per aliquem, vel evinci, vel ipsos abbatem
et conventum vel aliquem de ipsis molestari occasione venditionis predicte, et
propter hoc ipsi abbas, conventus vel aliquis de ipsis dampna incurrerent aliqua,
vel expensas facerent in judicio vel extra judicium, quod dicta dampna, de perdita
et expensas eisdem integre resarcirent et de dictis dampnis, deperditis et
expensis juramento abbatis ejusdem ecclesie crederent absque alia probatione.
Conventum etiam fuit quod si jus dictaret dictos venditores debere adducere coram
nobis ad venditionem predictam laudandam et concedendam tertium dominum, quod eum
adducerent et tantum fecerent quod idem tercius dominus eamdem venditionem
laudaret et concederet fide data.
Insuper,
Actum
Universis presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod
Et ut ista donatio robur firmitatis optineat, ad petitionem dicti clerici
presentem, paginam sigillo nostro cum appositione sigilli sui fecimus
roborari.
Universis presentes litteras inspecturis,
Noverint universi quod
Promisit autem dictus clericus coram nobis, fide media, quod contra dictam
donationem per se vel per alium non veniet in futurum, immo eam donationem bona
fide garantizabit et defendet contra omnes.
Voluit autem dictus clericus coram nobis quod si ipse, vel heredes ejus, in
solutione dicti bladi annuatim, ut dictum est, dictis religiosis facienda
defecerent, dictus clericus vel ejus successores tenerentur dictis religiosis
qualibet septimana post terminum lapsum, solvere duodecim denarios quousque dictum
bladum dicte ecclesie solveretur, nisi de licencia abbatis et conventus, vel
procuratoris eorumdem, dicto clerico vel ejus successoribus fuerit hoc
remissum.
In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli curie
Ce lieu n'est pas la Rotterie, écart de la commune d'Angervilliers, comme l'a cru
M. Guérard (voyez le n° LX), mais l'Artoire,
château et hameau dépendants de la paroisse des Essarts-le-Roi, dont il a été
question au nº
Nous lisons les lignes suivantes dans un fragment du dénombrement du domaine de
Montfort, fait après la mort du comte Jean Ier (vers 1250), à
l'article de Saint-Léger, dans la châtellenie duquel était l'Artoire : « ... Et de
celle (borne) sen va tout ainsi com li ruis de Pessonnier départ le terroir du
chemin perré des coustumes aus malades (des Essarts-le-Roi) jusques au terroir de
la Ruistoire, et de la sen va tout ainsy com li terroir de la Ruistoire se part du
terroir du chemin perré de boune en boune jusques au terroir d'Aufergiez
(Auffargis)... » (Arch. de Rambouillet, Copie du quinzième
siècle, fragment.)
Dans le partage du comté de Montfort, fait en 1317, entre Yolande, duchesse de
Bretagne, et Jeanne, comtesse de Roucy, sa sœur, le fief de la Ritoire est
démembré de Saint-Léger pour être attribué à la châtellenie de Rochefort. (Arch.
de Rambouillet, Copie du seizième siècle.) — Ce fut au seizième
siècle seulement qu'on commença à écrire l'Artoire.
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod, in nostra presencia constitutus,
Item recognovit dictus clericus coram nobis se vendidisse et in perpetuum
quitavisse predicte ecclesie
Et
Promisit etiam, sub prestita fide, quod in dicta quinta parte dictorum trium
arpentorum prati per se vel per alium nichil juris in posterum reclamabit ; immo
quitavit penitus et expresse ex nunc in posterum dicte ecclesie quicquid juris
habebat, vel habere poterat, in eadem quinta parte ; et de recta garendia ferenda
predictus clericus se et bona sua universa, ubicumque sint et fuerint, nec non et
heredes suos ecclesie predicte obligavit et oneravit et obligatos relinquit.
Omnibus presentes litteras inspecturis, abbas et conventus monasterii
Noverint universi quod nos, ecclesie nostre utilitati pensata, volumus et
concedimus quod abbas et conventus
Pro
Promittentes dicti abbas et conventus de
In cujus rei memoriam et testimonium, presentibus litteris sigilla nostra duximus
apponenda.
Actum
Omnibus présentes litteras inspecturis, abbas et conventus
Noverint universi quod nos, considerata et pensata utilitate ecclesie nostre,
quitavimus penitus et expresse monachis
In cujus rei recompensationem, abbas et conventus
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod, in nostra presencia constituti,
Est autem sciendum quod conventum est inter eos, prout idem miles et uxor ejus
coram nobis asseruerunt, quod dicta decima colligetur et redigetur usque ad
triennium per mandatum dicte ecclesie quolibet anno in aliqua granchia in
parrochia in qua sita est dicta decima, ut tunc possit apparere decima collecta et
triturata an valeat dictos quatuor modios ; et si per dictum triennium illud quod
venditum est non valeret duodecim modios, prefatus miles et ejus uxor, pro rata
defectus, eisdem abbati et conventui redderent de precio prenotato ; et si forte
plus valeret illud quod venditum est quam duodecim modios, pro illo plure ipsi
abbas et conventus tenerentur pro rata dictum precium augmentare, sicut ipse miles
et ejus uxor asseruerunt coram nobis quam decimam se tantum debere facere
valere.
Se obligaverunt coram nobis idem miles et ejus uxor omnino, et promiserunt fide
in manu nostra prestita corporali, quod contra venditionem hujus jure hereditario,
ratione dotalicii aut alio modo, per se vel per alios non venient in futurum, et
quod decimam predictam ab eis venditam cum omni jure, dominio, jurisdictione et
justicia quod in eadem decima habebant et habere poterant quoquomodo eisdem abbati
et conventui et ecclesie de
De hac autem venditione tenenda et garentizanda, et de omnibus
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod, in presencia nostra constitutus,
In cujus rei robur et perpetuam firmitatem, sigillum meum duxi presentibus
litteris apponendum.
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus
Dicimus etiam et pronunciamus quod ipsi abbas et conventus in posterum solvant
dicto presbitero dictas tres minas ybernagii et tres minas avene annuatim, prout
in dictis litteris continetur, et quod contra ea que in dictis litteris
continentur non veniant in futurum ; ipsum abbatem nomine suo et nomine sui
monasterii in predictis condemnantes.
Dicimus et pronunciamus per arbitrium nostrum quod idem presbiter reddat
monasterio de
Per nostrum etiam arbitrium dicto presbitero injungimus quod ipsum abbatem et
conventum ulterius non molestet super decima novalium in dictis locis, a tempore
compositionis dicte, factorum et in posterum faciendorum ; per nostrum eciam
arbitrium super aliis invicem petitis dictas partes mutuo absolventes.
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod, in nostra presencia constitutus,
Proponente in jure coram nobis
Proponente eciam dicto procuratore, nomine procuratorio dictorum abbatis et
conventus, contra dictum presbiterum quod conventum fuit inter partes predictas
quod pars que ab arbitrio dictorum arbitrorum resiliret, solveret parti arbitrium
observare volenti decem libras Parisienses nomine pene.
Proponente insuper dicto procuratore contra dictum presbiterum quod dicti arbitri
suum arbitrium protulerunt in modum qui sequitur : dicimus et pronunciamus per
arbitrium nostrum quod idem presbiter reddet monasterio de
Proponente eciam dicto procuratore, nomine procuratorio dictorum abbatis et
conventus, quod dictus presbiter in prejudicium ipsorum abbatis et conventus
contra arbitrium sive dictum dictorum arbitrorum veniendo percepit, seu percipi
fecit a duobus annis citra decimam novalium decem et novem vel
Dicto presbitero in jure coram nobis comparente personaliter et litem
contestando, recognoscente se percepisse, vel percipi fecisse per duos annos
decimam decem et novem vel viginti arpentorum terre, negante tamen se percepisse,
seu percipi fecisse decimam dictarum terrarum in prejudicium abbatis et conventus
memoratorum contra arbitrium dictorum arbitrorum veniendo, cum dicte terre non
sint site in
Lite igitur super premissis plenius contestata, prestito post modum ab ipsis
procuratore et presbitero de veritate dicenda juramento, testibus hinc inde ad
intentionem suam fundandam productis et attestationibus eorum publicatis et
diligenter inspectis, auditis partibus in hisque coram nobis proponere in judicio
voluerunt, consideratis omnibus, que nos movere poterant et debebant, cunctisque
rite actis, die assignata ad audiendum diffinitivam sententiam, partibus
presentibus et ; sententiam fieri instanter poscentibus : nos, communicato bonorum
virorum et virorum peritorum consilio, per diffinitivam sententiam condempnavimus
predictum presbiterum ad observationem arbitrii ratione cujus agitur inter partes
predictas ; per eamdem sententiam dicto presbitero silencium imponentes super
decima novalium terrarum ratione quarum agitur coram nobis ; dictum presbiterum
per eamdem sententiam condempnantes ad reddendum abbati et conventui memoratis sex
sextarios bladi pro arreragiis dictorum duorum annorum, supradictis abbati et
conventui questione expensarum in lite factorum per eamdem sententiam
reservata.
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod in nostra presencia
Promiserunt insuper prefati venditores, fide in manu nostra prestita corporali,
quod contra venditionem et quitationem predictas per se vel alium non venient in
futurum, et quod predictam decimam prefatis abbati et conventui in manu mortua
garentizabunt et liberabunt ad usus et consuetudines
Prefata vero
Tous les personnages nommés dans cette charte, à l'exception peut-être de l'un
des deux Jean de Cheptainville, ont été inconnus de l'abbé Lebœuf. Deux chartes du
Cartulaire de Notre-Dame de Paris font connaître des seigneurs
de Cheptainville et de Ver-le-Grand, et l'une d'elles établit un certain rapport
entre leurs familles. Dès l'an 1196, Ansel de Cheptainville et Aaliz, sa femme,
vendirent à Maurice de Sully, évêque de Paris, une dîme qu'ils avaient à Châtenay
(t.
Ce Jean de Cheptainville ne serait-il pas l'un de ceux dont il est ici parlé, et Odon de Ver-le-Grand ne pourrait-il pas être le fils de Gui et de la veuve du premier Jean de Cheptainville ?
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod, coram nobis constitutus,
Volens et concedens predictus
Si quis esset defectus ibidem quousque abbati et conventui de
Et promisit idem miles, fide in manu nostra prestita, quod contra premissa vel
aliquid premissorum, per se vel per alium venire nullatenus attemptabit, et quod
nichil de dicta campiparte vel decima percipiet vel levabit interim, quousque
dicta decima vendita eisdem abbati et conventui libere assignetur et penitus
liberetur.
Quod autem audivimus hoc testamur salvo jure alieno.
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod cum religiosi viri abbas et conventus de
Prefati magister et fratres, nobis volentibus et consentientibus, se et domum
suam coram nobis per stipulationem legittimam obligarunt.
In cujus rei testimonium, presentes litteras, ad petitionem dictorum magistri et
fratrum, sigilli nostri munimine dictis abbati et conventui concessimus
roboratas.
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod ego,
Quod ut ratam et inconcussam obtineat stabilitatem, presentes litteras sigilli
mei appositione roboravi.
Actum
Quod ut ratum permaneat, sigilli mei munimine roboravi.
Actum
Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego
habebam] vel habere poteram jure feodali in elemosina quam fecit
bone memorie Promisimus eciam bona fide, ego et
Quod ut firmum et stabile permaneat in posterum, presentem paginam sigilli mei
munimine roboravi.
Actum
Universis presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas
Quitans penitus eidem ecclesie et renuncians quicquid jure hereditario,
conquestus, seu ratione dotalicii, sive alio quocunque modo habebam vel habere
poteram in dictis septem arpentis nemoris : quod nemus jam dictus
Quod ut ratum et firmum permaneat presentem, paginam sigilli mei munimine
roboravi.
Notum facimus quod cum contencio verteretur inter fratres de
Quitaverunt eciam ipsi fratres prefato presbitero decimam quam habebant in duobus
arpennis terre ipsius presbiteri, quorum alter situs est apud
Presbiter quidem supradictus in verbo sacerdotis promisit quod nichil ulterius in
ipsa decima novalium reclamabit.
Nos autem compositionem illam, sicut coram prefatis
Actum
Universis presentes litteras inspecturis,
Noverit universitas vestra quod cum inter ecclesiam nostram ex una parte, et
ecclesiam
Cum autem abbas et conventus
In cujus rei testimonium et confirmationem, presentes litteras sigillorum
nostrorum munimine fecimus roborari.
Actum
A touz cels qui verront et orront ces presentes lectres,
Je faz à savoir à tous que je laisse et donne et octroi pour le remède de m'ame
en pure almone, à l'abbéie de la
Et quant à ceste donnaison, je oblige mes et touz mes hers présenz et avenir et
touz mes biens muebles et non muebles en quelque il soient.
Et pour ce que je wuil que ce soit ferme et estable, je scelle ces présentes
lectres de mon scel.
Ce fut fet en l'an de grace mil deus cenz sexante et quatre du mois de
février.
Dans la bulle du pape Alexandre Rainaldus de Chaneveriis, qui appartenait à la même localité, sinon à la
même famille, que les personnages de notre charte.
A la suite de notre dernière charte se trouvent ces deux lignes commençant un article non achevé :
« Hervieu le Douz nous a baillé douze livres parisis le jeudi après la Tiffaine, l'an....... »
mecxxVISçavoir faisons qu'après qu'il nous est duement apparu que
re
Arnoul Dumesnilte Genevièveres
e IIIIxXVIVendu et adjugé à re Loys
Habertt Non de LévisLe dict cens portant lotz, vente, saisine et amendes quand le cas y eschet, et
moyennant le prix et somme de sept vingtz dix escuz sol pour le sou principal de
la dicte vente, et encore de dix huict deniers tournois pour livre, pour les frais
de la délégation et loys du receveur des dicts deniers, ainsy qu'il est plus à
plain porté, déclaré et spécifié au procès-verbal d'icelle vente, auquel est
insérée la coppie de la quittance du paiement des dictes sommes, signé en fin par
commandement de M
rs lesNous, après avoir veu et considéré le dict procès-verbal, avons les dictes ventes
et adjudications approuvées et confirmées, approuvons et confirmons, par ces
présentes ordonnons qu'elle ait son plain et entier effect, tout ainsi que si elle
avait esté faicte par nous et en noz présences, aux charges et conditions
contenues au dict procès-verbal, et que le surplus des deniers de la dicte
adjudication, oultre l'acquit de la dicte taxe, montant six escuz sol, sera
emploié en rente ou aultrement au proffict de la dicte abbaie.
En tesmoing de quoy nous avons faict sceller ces présentes par nostre secrétaire
et sceller du scel de la délégation.
DONNÉ en nostre assemblée tenue à
c
Par messeigneurs
Il ne reste plus qu'un fragment de ce sceau, qui était de forme ogivale et a été brisé à ses deux extrémités. Il représente un temple tétrastyle, surmonté d'un fronton triangulaire. Le portail à plein cintre, ouvert entre les colonnes, laisse voir en perspective l'intérieur de l'édifice ; le même temple représenté sur le contre-sceau est en croix grecque et surmonté d'une coupole au point d'intersection de la croisée.
Universis presentes litteras inspecturis notum sit quod nos
In cujus rei testimonium presentes litteras sigillis nostris sigillari
fecimus.
Actum
Universitati vestre notum facimus quod nos partem nostram foreste desuper
Solutio vero denariorum sic fiet a predicto
Hujus vero pecunie de tribus solvendis partibus, quod ad terminos predictos sive
occasione reddentur, debitores et plegii sunt, fide interposita, dominus
De quarta vero parte debitor et plegius est, fide interposita,
De defectu vero trium partium
Nos autem de venditione ista justam ipsis garanciam, sicut devenditione nemoris,
portare concessimus.
Quod ut ratum permaneat et immutabile,nos cartam hanc inde fieri et sigillis
nostris roborari precepimus.
Actum
Noverint universi presentes pariter et futuri quod cum causa que inter
venerabilem abbatem et monachos
Tandem, controversia inter eos exorta hujusmodi est, compositione interveniente,
direpta.
Predicti monachi
Predicti fratres ac mater eorum penitus quitaverunt molendino
Assignaverunt preterea hominibus
Istum pacis modum quem premisimus et tenorem se ratum habere coram nobis pars
utraque asseruit ; sed ne quod juste est terminatum futuris temporibus in residive
contentionis scrupulum possit venire, de hac habita compositione testimoniales
nostras litteras sigillis nostris munitas utrique parti tradidimus.
Actum
Notum facio omnibus presentes litteras inspecturis, quod cum venerabilis
religiosusque
Tandem, de prudentum virorum consilio, in dominum
De isto autem arbitrio firmiter observando dederunt predicti milites
fidejussores, videlicet dictus
Et ego, de voluntate predicti
Actum apud
Mandamus vobis et precipimus quatinus abbati et canonicis Deo servientibus apud
Actum
A toz celz qui verront ces présentes lettres,
Je fat à savoir à toz que comme
A tesmoing de la quel chose, je baillie as devant dites nonnains ces lettres
seellées de mon seel.
Cest fet en
Universis....
A tous ceulx qui ces présentes verront,
Je veux et entends que vous soyez advertiz qu'en considération de la piété et
amour
re
Et en tesmoing de mon aulmosne faicte ausdictes religieuses, j'ay faict apposer
mon sceau à ces présentes lettres et j'ay supplié
re
Lesquelles, en récompense de ce bien-faict, seront tenues de faire dire et
célébrer tous les ans, spéciallement,
Donnée au moys de janvier, en l'
Noverint omnes, tam futuri quam presentes, quod communi assensu capituli nostri,
dedimus ac beneficio concedimus domino
Tali vero conditione hoc eis concessimus quod nobis servitium et hommagium, pro
hujusmodi concessione debent, essent reddituri.
Hoc autem donum ad usus et consuetudines Parisienses libere et sine calumpnia
confirmamus.
Si vero super hoc aliqua justicia suboriretur, in curia nostra
Cum his siquidem concedimus eis decimam quam habebamus in terragio de
Ut hoc autem ratum perseveret et inconcussum, sigillo nostro fecimus
communiri.
Hoc autem actum fuit
Predicta vero
Insuper, fidem meam prestiti corporaliter in manu
Actum
«Ego
Universis presentes litteras inspecturis,
Notum sit omnibus quod ego, de assensu et voluntate
In cujus rei
Actum anno Domini
Omnibus presentes litteras inspecturis
Notum facio quod unum arpentum vinee quem habebam, situm apud
In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli mei munimine tradidi
roboratas.
Actum
Omnibus presentes litteras inspecturis,
Notum facimus quod in nostra presentia constitutus
Que pecia prati et terre ad ipsum pertinebat jure hereditario, ut dicebat, unacum
octo denariis capitalis census quos ipsi abbas et conventus habent et percipiunt,
ratione censive, annuatim
Quod autem audivimus hoc testamur, salvo jure alieno.
Actum
Illud autem sciendum quod de feodo domini regis movent omnia que legavi predicte
ecclesie, excepto jardino
Notandum autem quod cumpredicta ecclesia quintam hereditatis mee in pace
obtinuerit, legatariis meis quadraginta libras tenebitur refundere ad debita mea
solvenda, vel elemosinas faciendas, si viderint expedire.
Quod ne possit oblivione deleri, presentibus litteris sigillum meum apponi
feci.
Scellé en cire verte sur double queue de parchemin, du sceau de federici de maciaco.
Au dos est écrit : « De terra de
Item,
Et conventus domus
Noverint universi.... etc., quod nos
Et ut hoc firmiter observetur, sigillis nostris fecimus confirmari.
Datum in obsidione
Universis presentes litteras inspecturis,
Noveritis quod cum esset contentio inter noset dominam matrem nostram, ex una
parte ; et ecclesiam
Que prata, terre, haye, sita sunt apud
Tandem predicta domina mater nostra, de consilio amicorum suorum et aliorum
bonorum virorum, composuit et pacem fecit cum ecclesia
Dictus vero
Nos vero, ibi non possumus facere masuras, neque fortericiam, nisi de voluntate
dicte ecclesie.
Hanc autem compositionem a domina matre nostra factam, volumus, laudamus et
concedimus.
Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentes litteras sigilli nostri
munimine fecimus roborari.
Actum
Notum facimus quod
In cujus rei testimonium, presentibus litteris sigilla nostra duximus
apponenda.
Actum ante
Noverint.... quod nos,
Datum apud
Notum facimus per præsentes, quod nos conventiones quas dilecti fideles
Actum apud
Ego
Tandem, pro bono pacis, contentionem hinc inde subortam inter me et dictos
abbatem et conventum voluimus sic soppiri.
Compromissum enim fuit, ex parte mea, in
Ego vero de hujusmodi tenendo arbitrio dedi meas patentes litteras dictis abbati
et conventui sigilli mei munimine roboratas.
Ego
Predicti vero arbitri, facta super premissis inquisitione legitima habitoque
bonorum virorum consilio, suum protulerunt arbitrium in hunc modum : quod nos,
Ego vero de predicto arbitrio, sic prolato, firmiter observando presentes
litteras concessi predictis abbati et conventui
Actum
gradus et in plaja quæ vocatur
Hujus rei sunt testes :
Ex tenore litterarum vestrarum intelleximus quod
Hinc est, quod vobis mandamus, quatenus ipsum cum tanta forcia per terram nostram
non permittatis transire, nisi prius vobis securitatem prestiterit quod per ipsum,
vel suos, terræ nostræ seu hominibus nostris dampnum seu molestiam non inferatur ;
et super sufficientia securitatis, cum
Datum
Inquesta facta per
Item, utrum
Item, per quantum tempus.
Item, utrum avus et pater istius
Item, curia Romana confirmaverit dicto comiti dictas terras sic amissas.
Item, utrum dictus comes, avus vel pater ipsius
Item, quomodo et per quem et a quo tempore.
Item, si amiserint, quomodo recuperaverunt et a quo tempore.
Item, inquirendum est utrum
Item, quis amovit eum a dicta saisina et quomodo fuit amotus et quot sunt anni
quod fuerit amotus : quia constat, tam per
Mandamus vobis quatenus, nisi necessitas vel periculum immineat de prædicta
residentia facienda, sufferatis eosdem
Datum apud
Nobilibus viris et amicis suis carissimis
Mandamus vobis universis et singulis, ex parte excellentissimi
Alioquin ex tunc, juxta mandatum D. regis, quanquam inviti, terras
vestras saysiremus et fructus pro D. rege levaremus.
Datum
Item, fuit mandatum per litteras D. senescalli infrascriptas,
Actum
Noverint..... quod
In nomine Domini,.. etc.
Noverint universi quod cum sapientis sit et discreti sua considerare novissima,
ne post ejus obitum de bonis suis aliquando questio oriatur : idcirco,
In primis, videlicet : apud abbatiam nostram de
Item, conventui
Item, conventui sororum
Item, conventui
Item, damus, legamus et assignamus pro pascendis et vestiendis tredecim fratribus
minoribus, moram pro tempore facientibus in conventu
Eandem etiam obligationem facimus pro predictis centum libris rendualibus dandis
et solvendis, ut est dictum, fratribus memoratis et tibi reverendo
Item, damus pro pascendis et vestiendis tredecim fratribus minoribus, moram pro
tempore facientibus in conventu fratrum minorum de
Item, leprosis ejusdem loci
Item, damus et legamus conventui fratrum minorum de
Item, fratribus minoribus ejusdem
Item, leprosis de
Item, fratribus minoribus de
Item, fratribus minoribus
Item, hospitali ecclesie
Item, fratribus minoribus de
Item, fratribus minoribus de
Item, fratribus minoribus de
Item, damus et legamus
Item, donamus pro pauperibus induendis et calceandis, de villa et terra nostra de
Item, damus et legamus in partibus
Item, conventui de
Item, hospitali ecclesie de
Item, fratribus minoribus de
Item, fratribus minoribus de
Item, sororibus
Item, fratribus minoribus
Item, hospitali ecclesie
Item, hospitali ecclesie de
Item, leprosis
Item, leprosis de
Item, volumus et mandamus quod si qui apparuerint conquerentes de nobis, fiat eis
jus maturum cognitioni et arbitrio religiosorum virorum gardiani fratrum minorum
de
Et si dictum fratrem
Item, heredes nostros constituimus executores nostros testamentarios, et
supradicta omnia et singula peragenda et complenda prout superius sunt expressa :
videlicet, in partibus
Et in istis partibus
Qui constituti executores de istis partibus
Et si forte heredes nostri et successores contra predicta, seu aliqua de
predictis, venire vel facere optentarent, quintam partem totius terre et
hereditatis nostre, et omnes conquestus nostros ubicumque sint in istis partibus
vel in
Hec est ultima voluntas nostra et dispositio rerum nostrarum, quam jure
testamenti valere volumus et mandamus ; et si jure testamenti valere non possit,
volumus quod valeat saltem jure codicillorum, vel alterius cujuslibet ultime
voluntatis ; et ad majorem firmitatem et testimonium habendum in perpetuum,
presentem scripturam sigilli nostri testimonio communimus.
Actum apud
Et
Nous fesons à savoir à tous que nous, de nostre bonne volenté et de nostre quemun
assentement, attendanz nostre proufit et nostre honneur, avons donné
Lesqueles quatre cenz livrées de terre nous asséons au devant dit
C'est assavoir, en nostre ville qui est dite
Et donons encore et otroions audit
En tesmoin desqueles choses, toutes et chacunes d'icelles, si comme elles sont
pardessus devisées, nous devant diz
Et prions encore et requérons nos amés amis,
Fait l'
Seellé de cinq seaux dont le premier est de
Le troisiesme, tombé, estoit celuy de
Le cinquiesme d'
Noverint, etc.... cum nos
De communi voto et consensu nostrûm omnium prædictorum, ac etiam tractatu virorum
nobilium
Item,
Et nos, qui supra,
Et ego prædicta
Et ut prædicta omnia fidei robur obtineant ac etiam perpetuæ firmitatis, etc.,
facta sunt inde tria consimilia scripta, sigillis nostrûm, qui supra,
Actum in
Sachient tuit que ces presentes lettres verront, que
De laquelle somme desdits
Lequel fié est tenu de mondit seigneur à cause de son chastel et chastellenie de
Donné audit
exx et huitEt parmy ce nous avons levé et levons la main de mondit seigneur dudit fief et de
tous les....... estant dudit fief et eschouz depuis la main mise.
Donné comme dessus.
Saichent tuit que nous
C'est assavoir, des anneez de lan mil
c VIcVIIc
huitcIX et quatre cens dixDesquelles
xx XIIIIDonné en tesmoing de ce à
e
(Scellé en cire rouge, sur simple queue de parchemin.)
Savoir faisons que aujourd'hui,
Si vous mandons et estroitement enjoignons, et à chacun de vous si comme à lui
appartiendra, que pour cause dudit hommaige non fait et dadveu ou denombrement non
baille, vous ne traveillez, grevez ne molestez ledit maistre
Donné à
(Scellé en cire rouge, sur simple queue de parchemin.)
Savoir vous faisons que
Item, pour le chastel, ville, terre et seigneurie de
Si vous mandons, etc.
Donné à
e
Pour le roy, le
Sachent tuit que
Sçavoir vous faisons que
Si vous mandons, etc., que pour cause dudit hommage à nous non fait, vous ne
faites, mettez ou donnez à nostre dit conseiller et chambellan aucun destourbier
ou empeschement en sadite terre et seigneurie, ne autres ses biens ; ains, sadite
terre de
Donné à
e
Sçavoir vous faisons que
e
re
Si vous mandons, etc.
Donné à
ee LXXVI