Esprit des livres
Catalogues de vente de bibliothèques de l'époque moderne
Manuscrits mis en vente
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l'École des chartes
Biblissima
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Vente (Livres). 1754-09-16. Paris 
Possesseur(s) : 
Informations sur la vente : 
Conditions de vente : Aux enchères
Date du début de la vente : 16/09/1754
Date de la fin de la vente : 23/09/1754
Lieu de la vente : Paris
Lieu précis de la vente : En sa maison, quarré du Pont-Rouge, en la Citée
Description du catalogue : 
Titre du catalogue : Catalogue des livres de feu M. l’abbé Colin, tresorier du chapitre de Notre-Dame
Genre du catalogue : Catalogue de vente
Lieu d'édition : Paris (France)
Editeur(s) : 
Année d'édition : 1754
Format : 8
Collation : 46-[2] p.
Nombre de pages : 48 p.
Contenu du catalogue : Table des vacations
Méthode de classement des documents dans le catalogue : Méthodique "des librairies de Paris" (5 classes)
Mention des prix des documents dans l'édition du catalogue : Non
Objets vendus en dehors des imprimés : Manuscrits
Notes sur ces objets : Un seul manuscrit religieux sur parchemin, lectionarium ecclesiae parisiensis relié en maroquin : un des rares ouvrages de prix de la vente.
Nombre d'articles vendus dans le catalogue : 666
Information(s) complémentaire(s) sur le catalogue : 
Note(s) sur le catalogue : Il s’agit d’une bibliothèque de travail d’un prêtre. Les livres de théologie représentent à eux seuls près du tiers des ouvrages (211 soit 31,7 %). On y trouve beaucoup d’ouvrages à tendance janséniste (Provinciales de Pascal en français et en latin, œuvres d’Arnauld, Nicole, biographie de Vialart…). On compte très peu d’ouvrages de jurisprudence (39 soit 5,9 %) et de sciences et arts (36 soit 5,4 %). La catégorie des Belles-lettres est mieux fournie (123 soit 18,5 %) avec presque autant d’ouvrages modernes que de classiques. La classe la mieux représentée est l’histoire (243 soit 36,5 %) avec sans surprise une forte représentation de l’histoire religieuse mais là encore une ouverture importante sur le monde contemporain (Vauban, Projet de dixme royalle, 1707…). Colin ne semblait pas parler de langue étrangère (seuls deux ouvrages en italiens). Peu de livres sont rares ou anciens et leur condition semble banale : les reliures en maroquin, indiquées, sont peu fréquentes.L’abbé Colin possédait bien sûr ses propres ouvrages : Traité de l’orateur de Cicéron, Paris, 1737 (n°314), et Vie de Marie de Lumague, institutrice des filles de la Providence, Paris, 1744 (n° 660).
Bibliographie : 
Beckmann 
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Marion, Collectionneurs 
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Localisation de l'exemplaire du catalogue : 
Citer la notice 
Auteur de la notice : Mathis, Rémi