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Miroir des classiques
Frédéric Duval
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l'École des chartes
Biblissima
Ars amatoria, P. Ovidius Naso
  • Présentation
  • Traduction de maître Élie
  • Traduction de maître Élie (fin du XIIe siècle-début du XIIIe siècle)

    Cet auteur dont nous ne connaissons que le nom et qui semble avoir vécu à Paris à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle a adapté en 1305 octosyllabes à rimes plates le livre I et les 380 premiers vers du livre II de l’Ars amatoria ; il modifie les descriptions d’Ovide pour les accommoder aux habitudes de la vie parisienne de son temps.

    Bibliographie:

    • H. Kühne et E. Stengel, Maître Elie’s Überarbeitung der ältesten französichen Übertragung von Ovid’s Ars amatoria, Marburg, 1886 (Ausgaben und Abhandlungen aus dem Gebiete der romanische Philologie, 47)
    • A. M. Finoli, Artes amandi. Da Maître Elie ad Andrea Cappellano. Introduzione e testi, Milan, 1969 (Cattedra di Filologia romanza dell’Università degli studi di Milano), [introduction] p. VII-XV et [édition] p. 1-121
    • H. J. Jauss (dir.), Grundriss der romanischen Literaturen des Mittelalters : Littérature didactique, allégorique et satirique, Heidelberg, 1970, t. VI/2, n° 3188
    • P. Chavy, Traducteurs d’autrefois : Moyen Age et Renaissance, dictionnaire des traducteurs et de la littérature traduite en ancien et moyen français 842-1600, Paris-Genève, 1988, O044
    Incipitd'après le msParisBibl. nat. de Fr.fr. 19152
    Inc. v. 1-4Entendez tuit grant et petit |  Ce que maistre Elie nos dit |  En l’escouter avroiz delit |  Et en l’aprandre grant profit... |  Expl. v. 1303-1306...Si ert il bien le vos puis dire |  Ce m’ont tuit bien contez li mire |  Que de cest mal par saint Johan |  N’avrez vos ja fors que l’ahan. | 

    Manuscrit

    • Paris, Bibl. nat. de Fr., fr 19152


        ; , .Fables de Marie de France [titre : Ci commence de Ysopes] f. 15ra-24vb ; recueil de 61 pièces diverses  : fabliaux, contes, fables, proverbes, romans ; traduction de l’Ars amatoria d’Ovide par maître Elie [titre  : Ci commence de Ovide de arte f. 93a] f. 93ra-98ra ; Pyrame et Thisbé, extrait de l’Ovide moralisé [titre : Ci commence de Piramo et de Tysbé] f. 98ra-101ra ; Lai de Narcisse, adaptation anonyme des Métamorphoses d’Ovide [titre : Ci commence de Narciso le romanz f. 117rc] f. 117rc-120vc (éd. A. Hilka, dans Zeitschrift für romanische Philologie, t. 49, 1929, p. 633-675).205 f. parchemin

      Histoire du manuscrit

      Possesseur : « Philippe Alamande, dame de Chassenaige » [= Sassenage près de Grenoble] (signature f. 8 et 127) († 1478)

      Bibliographie:

      • H. Kühne et E. Stengel, Maître Elie’s Überarbeitung der ältesten französichen Übertragung von Ovid’s Ars amatoria, Marburg, 1886, p. 1
      •  — 
      • H. Omont, Catalogue général des manuscrits français, ancien Saint-Germain français, Paris, 1900, p. 247-251
      •  — 
      • E. Faral, Le manuscrit français 19152 du fonds français de la Bibliothèque nationale, Paris, 1934
      • .
  • L’art d’amour, traduction en prose
  • L’art d’amour, traduction en prose (première moitié du XIIIe siècle)

    Indépendamment des adaptations en vers, l’Ars amatoria a fait l’objet d’une traduction en prose. Le traducteur du livre III n’est pas le même que celui des deux premiers livres, mais tous deux ont largement commenté le texte, tout en le traduisant entièrement et assez exactement, et en distinguant soigneusement le texte de la glose. Les deux traducteurs ont en effet enrichi leur traduction d’un nombre considérable de gloses : certaines sont une paraphrase de la traduction, d’autres développent des récits mythologiques de l’original ; d’autres encore sont des commentaires moraux ; une dernière catégorie comprend des additions qui ne semblent se rattacher que de très loin au texte latin (Athis et Prophilias, Blancandin ou L’orgueilleuse d’amour, le Roman de Troie, Chrétien de Troyes, Jean de Meun, refrains et fragments lyriques divers).

    Bruno Roy a donné une utile table des passages traduits. Cornelis De Boer avait déjà proposé, en identifiant la plupart des auteurs utilisés dans le commentaire, tous du XIIIe siècle, de reculer jusqu’au début du XIIIe siècle cette œuvre que l’on datait généralement de la fin du siècle. Nico Van den Boogaard a conclu de l’examen des insertions lyriques, nombreuses dans la traduction, qu'on pouvait dater celle-ci des environs de 1240. Il faut préciser que B. Roy et N. Van den Boogaard ont chacun ignoré le travail de l’autre, publié la même année.

    Bibliographie:

    • C. De Boer, « Open een Middeleeuws-Franse prosabewerking von Ovidius Ars amatoria », dans Mededeelingen der Koninklijke Nederlandse Akademie, Afdeling Letterkunde, t. 19/4, 1956
    • B. Roy, L’Art d’amours. Traduction et commentaire de l’Ars amatoria d’Ovide, Leiden, 1974
    • N. Van den Boogaard, « L’Art d’aimer en prose », dans Etudes de civilisation médiévale (IXe-XIIe siècles). Mélanges offerts à Edmond-René Labande à l'occasion de son départ à la retraite et du XXe anniversaire du C. E. S. C. M. par ses amis, ses collègues, ses élèves, Poitiers, 1974, p. 687-698
    • P. Chavy, Traducteurs d’autrefois : Moyen Age et Renaissance, dictionnaire des traducteurs et de la littérature traduite en ancien et moyen français 842-1600, Paris-Genève, 1988, O047 (et O053)
    Incipitl'édition B. Roy (p. 63-70)ModenaBibl. Estense Universitariaγ.G.3.20
    Prologue  Inc. f.1Trois choses furent pour lesquelles Ovide fut esmeüs a faire ce livre La premiere cause fu pour monstrer sa science la seconde pour faire asçavoir la legiereté de son jouvent la tierce pour enseignier ses amis et ses compengnons en l’art d’amours et a avoir les amours aus dames et aus damoiselles.


    Texte 
    Livre I  Inc. p. 70, f. 3vTeuste Se aucuns n’a mie en cestui pueple congneü l’art d’amours c’est a dire l’art d’amer lise moy car j’en suis maistre. Expl. p. 160, f. 44Yci tiengne nostre ancre fermement en nos nefs c’est a dire jusques cy tien bien ce que je t’ay dit Je te parleray ycy aprés d’ensengnement d’autre menniere Et cy commence le second livre de cest Art.

    Livre II  Inc. p. 161, f. 44Glose O vous jouvenceaux amoureux En ceste maniere fenist Ovide le premier ordenement de son livre. Expl. p. 227, f. 71vTexte Et aussi puissez vous vaincre par ce que je vous ay dit comme Achilles fist par les armes que Vulcanus lui donna Et ainsi cy finera.

    Livre III  Inc. p. 228, f. 72En ceste oeuvre presente remaint a desclairer la sentence du tiers livre de Ovide De l’Art d’amour ouquel il enseingne aux dames la maniere comment elles doivent tenir leurs amis et decevoir. Expl. p. 281, f. 104...pourquoy o vous jouvenceaux et jouvencelles que j’ay introduit a mon povoir en lieu de loange devez escripre en feuilles de parchemin ou d’autre matiere que je maistre et bon doucteur en l’art d’amour.



    Epilogue du traducteur  Inc. p. 281, f. 104Je qui ce IIIe livre ay transporté de latin en romant selon mon petit engin... Expl. p. 281, f. 104...Et puis qu’il peut donner proffit a chacun on ne m’en doit savoir mauvais gré se je l’ay transposé de latin en françois.

    Manuscrits

    • Bruxelles, Bibl. royale de Belgique, 10988


        ; , .traduction en prose de l’Ars amatoria d’Ovide [titre : C’est Ovide de l’Art d’amours (rubr.) f. 1 ; Explicit Ovidius de arte amandi (rubr.) f. 94v] f. 1-94v : manque le livre III et l’épilogue.94 f. papier (filigrane sim. Briquet 9771 [ca 1448-1451])

      Histoire du manuscrit

      Possesseur : ducs de Bourgogne (inventaire de la librairie de Bourgogne vers 1467 [Barrois n° 1367] et inventaire de Bruxelles [Barrois, n° 2169]).

      Bibliographie:

      • A. Bayot, Catalogue des manuscrits français de la Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles, s.d., dactylographié
      •  — 
      • B. Roy, L’Art d’amours. Traduction et commentaire de l’Ars amatoria d’Ovide, Leiden, 1974, p. 23-24
      • .
    • Modena, Bibl. Estense Universitaria, γ.G.3.20


        ; , .traduction en prose de l’Ars amatoria d’Ovide f. 1-104.104 f. parchemin

      Histoire du manuscrit

      Possesseur : bibliothèque royale de Blois (écu de France, f. 1 ; inventaire de Blois en 1518 (cf. L. Delisle, Le cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale, Paris, 1881, t. III, p. 345).

      Bibliographie:

      • B. Roy, L’Art d’amours. Traduction et commentaire de l’Ars amatoria d’Ovide, Leiden, 1974, p. 19
      • .
    • Paris, bibl. de l’Arsenal, 2741


        ; , .traduction en prose de l’Ars amatoria d’Ovide [titre : Yci commence Ovide de l’art d’amours f. 2 ; Explicit Ovide de arte amatoria f. 61a] f. 2a-61a : manque le livre III ; notes sur des événements du XVe s. et sur la famille d’Hostun (de 1428 à 1435),f. 1 et 61v.61 f. parchemin

      Histoire du manuscrit

      Possesseur : famille d’Hostun (Dauphiné) de 1428 (au moins) à la fin du XVe s.

      Bibliographie:

      • H. Martin, Catalogue des manuscrits de la bibliothèque de l’Arsenal, t. III, Paris, 1887, p. 90
      •  — 
      • B. Roy, L’Art d’amours. Traduction et commentaire de l’Ars amatoria d’Ovide, Leiden, 1974, p. 19-21
      • .
    • Paris, Bibl. nat. de Fr., fr. 881


        ; , .traduction de Richard de Fournival, De vetula par Jean Le Fèvre [titre : Ci commence Ovide « De la Vielle », translaté de latin en françois par maistre Jehan Le Fevre, procureur en Parlement, et fut trouvé ce livre en un petit cofret d’ivoire en la sepulture dudit Ovide IIIIc ans aprés sa mort tout frais et entier ouquel livre sont contenuz moult nobles diz et enseignemens et au commencement il traicte de la maniere de son vivre (rubr) f. 1a] f. 1a-48c ; traduction en prose de l’Ars amatoria d’Ovide f. 49a-96c : manque le livre III ; ballades et rondeaux non notés de Guillaume de Machaut f. 97a-112d.112 f. parchemin

      Scription

      Copiste : Raoul Tainguy (signature f. 48v et 96v)

      Structure et décor

      illustration : miniature d’un tiers de la justification (f. 1a) représentant Ovide écrivant à une vieille femme

      Histoire du manuscrit

      possesseurs : Arnaud de Corbie ; Jean Martel, changeur rouennais († 1468) (ex libris f. de garde début) ; Jacques Cename († 1484-1485), changeur d’origine lucquoise installé à Paris (dernier f. de garde : signature et devise « trop ennuye » ) ; François Briçonnet (signature avant-dernier f. de garde), receveur général des Finances et maître de la chambre aux deniers en 1511 ; bibliothèque royale de Blois et bibliothèque royale de Fontainebleau.

      Bibliographie:

      • B. Roy, L’Art d’amours. Traduction et commentaire de l’Ars amatoria d’Ovide, Leiden, 1974, p. 21-23
      •  — 
      • M.-H. Tesnière, « Les manuscrits copiés par Raoul Tainguy, un aspect de la culture des grands officiers royaux au début du XVe siècle », dans Romania, t. 107, 1986, notice p. 342-345
      •  — 
      • notice IRHT
      • .
  • L’art d’Amours, traduction de Jacques d’Amiens
  • L’art d’Amours, traduction de Jacques d’Amiens (XIIIe siècle)

    L’art d’Amours compte 2384 octosyllabes à rimes plates ; l’auteur dont on ignore tout vivait sans doute à la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe siècle. Il paraphrase plutôt qu’il ne traduit ; il est probable qu’il connaissait l’œuvre de maître Elie, mais la traduction est plus ample, plus structurée que la précédente. Son auteur semble s’être inspiré du Tractatus de arte honeste amandi d’André le Chapelain. La question de l’attribution reste ouverte : le nom de Jacques d’Amiens ne se trouve que dans un seul manuscrit, celui de Leiden. Si l’on admet qu’il s’agit du traducteur, faut-il penser qu’il s’agit aussi du trouvère, auteur notamment d’un jeu-parti avec Colin Musset et actif entre 1250 et 1280 ? Alors qu’A.-M. Finoli pense qu’il s’agit du même personnage, certains ne voient en eux que deux homonymes (cf. Dictionnaire des lettres françaises : le Moyen Age, Paris, 1992, p. 725).

    Bibliographie:

    • D. Talsma, L’art d’amours van Jakes d’Amiens (XIII eeuw), Leiden, 1925
    • A. M. Finoli, Artes amandi. Da Maître Elie ad Andrea Cappellano. Introduzione e testi, Milan, 1969 (Cattedra di Filologia romanza dell’Università degli studi di Milano), [introduction] p. XV-XIX et [édition] p. 33-121
    • H. J. Jauss (dir.), Grundriss der romanischen Literaturen des Mittelalters : Littérature didactique, allégorique et satirique, Heidelberg, 1970, t. VI/2, n° 3208
    • P. Chavy, Traducteurs d’autrefois : Moyen Age et Renaissance, dictionnaire des traducteurs et de la littérature traduite en ancien et moyen français 842-1600, Paris-Genève, 1988, O045
    Incipitl'édition D. TalsmaDresdenSächsische Landesbibl.Oc 64
    Inc. v. 1-6Cil qui ne set les ars d’amours |  Et d’amours sueffre les dolours |  Moi lise si pora savoir |  Conment on en puet joie avoir |  Conment on s’i doit maintenir |  Conment on s’i doit contenir... |  Expl. v. 2375-2380N’elle d’autrui ne rait ja joie |  Mais en infier tiegne sa voie |  Se par tans n’a de moi merci |  Quant je si bielement li pri |  Toutes voies salus li manc |  Et del tout a Diu le commanc. | 

    Manuscrits

    • Chambéry, bibl. mun., 27


        ; , .Isagoge de Porphyre f. 1-6v, Categoriae d’Aristote f. 7-19v, Liber sex principiorum f. 30-v-38, De divisione de Boèce f. 38-48v, De differentiis topicis de Boèce f. 49-80v, etc. ; Art d’Amours de Jakes d’Amiens f. 20ra-21ra [v. 1-514] et f. 81ra-81vc [v. 515-1059] : la traduction a été copiée après les autres textes, vers 1339 (cf. f. 316v) (3).318 f. parchemin

      Histoire du manuscrit

      Possesseur : ms utilisé par Conrad de Lubech de Wolfhagen pour son baccalauréat à Paris (entre 1395 et 1402) ; « iste liber est magistro Bancard Rembout » (f. 116v).

      Bibliographie:

      • Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, t. 21 (1893), p. 208-209
      •  — 
      • F. Perpéchon, « L’art d’amours, poème roman du XIIIe s. de Jakes d’Amiens, publié d’après un manuscrit de la bibliothèque de Chambéry », dans Mémoires et documents publiés par la Société savoisienne d’histoire et d’archéologie, t. 25, 1896, p. 273-277
      •  — 
      • C. Heid-Guillaume, A. Ritz, Manuscrits médiévaux de Chambéry, textes et enluminures, Paris, 1998 (Corpus des manuscrits enluminés des collections publiques des départements), p. 104-107
      • .
    • Dresden, Sächsische Landesbibl., Oc 64


        ; , .Art d’Amours de Jakes d’Amiens f. 1a-18a ; Li remedes d’Amours f. 18-22. Ce ms est aujourd’hui très endommagé.22 f. parchemin

      Histoire du manuscrit

      Bibliographie:

      • D. Talsma, L’art d’amours van Jakes d’Amiens (XIII eeuw), Leiden, 1925, p. iii
      •  — 
      • L. Olschki, Manuscrits à peintures des bibliothèques d’Allemagne, Genève, 1932, p. 19, pl. XVIII
      •  — 
      • Katalog der Handschriften der Sächsischen Landesbibliothek zu Dresden, t. III, Dresde, 1982 [réimpr. corrigée de l’éd. Leipzig, 1900], p. 129-130
      • .
    • Leiden, Bibl. der Rijksuniversiteit, BPL 1925


        ; , .Ilias de Pindare v. 58-646 f. 1-10 ; Epistolae d’Yves de Chartres f. 11-94 ; Excerpta de sacerdotis monachorum ex Decretis paparum f. 94-96 ; Satyrae de Perse f. 97-104 ; Art d’Amours de Jakes d’Amiens f. 105-109 : uniquement vers 2047 à la fin ; instructions de navigation en latin et en français f. 109v  : copié postérieurement (XIVe s.) par une main anglaise ; poème O cors plesaunt e de graunt pris f. 110 : copié postérieurement (XIVe s.) par une main anglaise ; fragment des Noctes Atticae d’Aulu-Gelle f. 111-117 ; notes astrologiques et chronologiques en latin f. 117-120 ; Isagoge et Categoriae de Porphyre f. 121-153 ; De differentiis topicis de Boèce f. 153-175 ; début du De divisione de Boèce f. 175-175v.175 f. parchemin constitués de 6 unités codicologiques reliées ensemble à une date inconnue

      Histoire du manuscrit

      Bibliographie:

      • D. Talsma, L’art d’amours van Jakes d’Amiens (XIII eeuw), Leiden, 1925, p. v
      •  — 
      • J. P. Gumbert, « Medieval Manuscripts in French in the Leiden University Library : A Handlist », dans P. R. Marks et D. O. R. Owen (éd.), Medieval Codicology, Iconography, Literature, and Illustration : Studies for Keith Val Sinclair, Leiden, 1994, p. 31
      • .
    • Paris, Bibl. nat. de Fr., fr. 12478


        ; , .traduction des Remedia amoris d’Ovide [titre : Chi s’enssieut Ovide du remede d’amours (rubr.) f. 1] f. 1-40v ; f. 41 blanc ; Art d’Amours de Jakes d’Amiens f. 42-75v  : le texte s’interrompt au vers 2192 (expl. ...et il aura son delit  |  et sa volonté tant de fois  |  que bien aprevisié serois  |  or pense de bien retenir  |  par ce que je te voeil gehir...) ; f. 76 blanc ; Li puissanche d’amours, dialogue entre le maître et le disciple f. 77-90 ; Theodolet, traduction de l’Ecloga Theoduli par Jean Le Fèvre f. 90v-248 avec glose et traduction en vers français (inc. Ch'est grand pourfit quant on recorde  |  aucuns biens et on s’i acorde...) ; 248v blanc ; traduction en vers français par Thomas Maillet des Parabolae d’Alain de Lille f. 249-268 ; f. 268v blanc ; traduction en vers anonyme du premier Facetus par Thomas Maillet f. 269-277v (inc. Mieulx vault assambler un tresor  ; éd. Morawski, p. 60-81) ; traduction en vers du second Facetus par Thomas Maillet f. 278-291v (inc. Chieulx qui volet faitis devenir... ; éd. Morawski, p. 81-112) ; f. 292-294 blancs.291 f. papier (filigrane sim. Briquet 374 [Troyes 1429])

      Histoire du manuscrit

      Bibliographie:

      • H. Omont, Catalogue général des manuscrits français, ancien supplément français, t. II, Paris, 1896, p. 540
      •  — 
      • Le Facet en françois, éd. J. Morawski, Poznan, 1923
      •  — 
      • D. Talsma, L’art d’amours van Jakes d’Amiens (XIII eeuw), Leiden, 1925, p. vi
      • .
    • Paris, Bibl. nat. de Fr., fr. 25545


        ; , . plusieurs recueils de dits, fabliaux, nouvelles reliés ensemble contenant au total une trentaine de pièces167 f. parchemin

      Bibliographie:

      • D. Talsma, L’art d’amours van Jakes d’Amiens (XIII eeuw), Leiden, 1925, p. iii-v
      •  — 
      • H. Omont, Catalogue général des manuscrits français, anciens petits fonds français, Paris, 1902, t. II, p. 629-633
      •  — 
      • notice IRHT
      • .
      IMarcoul et Salomon f. 1a-d ; Epître aux femmes f. 2a (inc. Fox est li hon qui gronce de riens que feme face...) ; Jean Durpain, Evangile aux femmes f. 2b-d ; satire contre les femmes f. 3a (fragment, 10 quatrains monorimes : inc. ...Certes se je voloie lor proprietez dire... ; expl. ...qui tant ainme sa famme, qu’il soit desor li sire) ; Des femmes, des dés, de la taverne f. 4a-b (inc. Je mainne bone vie semper quantum possum...) ; Tort contre le tort f. 4c-d (inc. Il avint ja en Flandres qu’ot I chevalier tort) ; Pucelle qui voulait voler f. 4d-5d (éd. W. Noomen et N. van den Boogaard, Nouveau recueil complet des fabliaux, Assen-Maastricht, 1991, t. VI, p. 157-170) ; Proverbes Sénèque f. 6a-8d [titre : Des proverbes Seneke le philosophe (rubr.) f. 6a] ; proverbes ruraux et populaires f. 9a-12d (inc. Qui le bien voit et le mal prant  |  Il se folie a esciant.)f. 1-13

      Histoire du manuscrit

      IIf. 14-83IIIf. 84-109IVf. 110-149VDit de Jehan Rigolé f. 150b-151a (éd. G. Raynaud, dans Romania, t. 7, 1878, p. 586) ; Lai de l’oiselet f. 151a-154a ; conte d’une dame (anonyme) f. 154c-155a : fragment ; Art d’Amours de Jakes d’Amiens f. 156a-167c : manquent les vers 1-410 (inc. ...Se la baissele as enversee  |  la chose sera miex celee  |  et tuit li dit et tuit li fait...) ; f. 167 mutilé (dernier vers lisible après nombreux autres perdus : et dout tout a li me commans f. 167c).f. 150-167

      Histoire du manuscrit

    Remaniement
    IncipitOvide De arte amandi translaté de latin en françoys imprimé nouvellement, Genève, [vers 1500]
    Inc. f. A2S’aucun ne congnoist l’art d’amours |  Et des maulx seuffre les doulours |  Icy lise si pourra sçavoir |  Comment l’on peut joye avoer |  Et s’amie a gré servir |  Avec elle se maintenir... |  Expl. f. G4v...Mais la serviray chescun jour |  Et l’aymeray de vraye amour |  Et pour ce ung doulx salut luy donne |  Et du tout mon corps habandonne. | 

    Imprimés

    Imprimés
    • imprime1_ars-amatoria

      Ovide De arte amandi translaté de latin en françoys imprimé nouvellement, Genève, [vers 1500], 42 f., 4°, ill. Remaniement de la traduction de l’Ars amatoria d’Ovide par Jacques d’Amiens [titres : Si commence Ovide de l’art d’aymer f. A2 ; Cy fine Ovide de l’art d’aymer f. G4v  ; Cy finist Ovide de l’art d’aymer avecques les sept ars liberaulx nouvellement imprimé a Genefve f. K6b] f. A2-f. G4v : le texte latin figure en marge ; La clef d’Amour [titres : Cy commence le chef d’Amours f. G4v ; Cy finist le chef d’Amours f. K5b] f. G4v-f. K5b ; Les sept arts d’Amour f. K5b-f. K6b (inc. Qui veult faire paix et entendre  |  Et les sept ars d’Amours comprendre...). Sigle : E Talsma [qui ne distingue pas les deux éditions genevoises]Exemplaire consulté : Paris, Bibl. nat. de Fr., Rés. m. Yc 533 (1)

      Bibliographie:

      • D. Talsma, L’art d’amours van Jakes d’Amiens (XIII eeuw), Leiden, 1925, p. vii
      • L. Delisle, Chantilly, le Cabinet des livres imprimés antérieurs au milieu du XVIe siècle, Paris, 1905, n° 1384, p. 296
    • imprime2_ars-amatoria

      Ovide de arte amandi translaté de latin en françois, Genève, [vers 1500], 54 f., 4°, ill. Remaniement de la traduction de l’Ars amatoria d’Ovide par Jacques d’Amiens [titres : Cy commence Ovide de l’art d’aymer f. a2 ; Cy fine Ovide de l'art d'aymer f. g4v ;Cy finist Ovide de l’art d’aymer avecques les sept ars liberaux nouvellement imprimé a Genefve f. n6v] f. a2-f. g4v : le texte latin figure en marge ; La clef d’Amour [titres  : Cy commence le chief d’Amours f. g4v ; Cy finie la chef d’amours f. n5] f.  g4v-f. n5 ; Les sept arts d’Amour f. n5-f. n6v (inc. Qui veult faire paix et entendre  |  Et les sept ars d’Amours comprendre...). Sigle : E Talsma [qui ne distingue pas les deux éditions genevoises] Exemplaire consulté : Paris, Bibl. nat. de Fr., Rés. Y2 929

      Bibliographie:

      • D. Talsma, L’art d’amours van Jakes d’Amiens (XIII eeuw), Leiden, 1925, p. vii
    • imprime3_ars-amatoria

      De l’art daymer... La clef d’amour. Les sept arts Liberaulx [et Pius II, Le Remede d’Amour et La complainte sur la description des deux amans Eurial et Lucresse], s.n., Paris, 1536, 4°

      Bibliographie:

      • J. G. T. Graesse, Trésor de livres rares et précieux ou Nouveau dictionnaire bibliographique, Dresde, t. V, 87
      • P. Renouard, Inventaire chronologique des éditions parisiennes du XVIe siècle. t. V, 1536-1540, Paris, 2004, n°261
    • imprime4_ars-amatoria

      Ovide, De l’art d’aymer, translaté de latin en françois. Avec plusieurs autres petitz oeuvres, Paris, Etienne Groulleau, 1548Exemplaire signalé à Peterborough Cathedral [d’après Hand Press Book].

      Bibliographie:

      • French Vernacular Books, Leiden-Boston, 2007, n° 40204
    • imprime5_ars-amatoria

      De l’art d’aymer, Antwerpen, Gérard Speelmans, 1556, in-16 Signalé d'après Brunet IV 292

      Bibliographie:

      • French Vernacular Books, Leiden-Boston, 2007, n° 40217
    • imprime6_ars-amatoria

      Ovide, de l’art d’aymer, translaté de latin en françoys, avec plusieurs autres petitz oeuvres, dont le contenu est en la page suyvante. Le tout mieux que par cy devant reveu & corrigé, Paris, Etienne Groulleau, 1556, in-16, ill. Ovide, De l’art d’aimer, traduction de Jacques d’Amiens [titre : Ovide de l’art d’aymer] f. A2-f. F1v ; La clef d’Amours [titres : Ensuyt la Clef d’amour f. F2 ; Fin de la Clef d’Amours] f. K6v-f. F2-K6v ; Sept arts liberaux f. K7-f. L1v ; Le remede d’amour, composé par Aeneas Sylvius, autrement dit pape Pie second, translaté de latin en françoys par maistre Albin des Avenelles, chanoyne de l’Eglise de Soyssons f. L2-N2 ; La complainte dudit Enee, sur la description des deux amans, Eurialus & Lucresse f. N2v-N3v ; Description de Cupido, dieu d’amours f. N4-N5v ; Declamation morale de l’amant renonçant à la fole amour f. N6-O8vExemplaire consulté : Paris, Bibl. nat. de Fr., Rés. p. Yc. 59 (2)

      Bibliographie:

      • French Vernacular Books, Leiden-Boston, 2007, n° 40218
    • imprime7_ars-amatoria

      De l’art d’aymer, Paris, Guillaume Le Noir, 1558, in-16 Signalé sans nom de traducteur d'après un exemplaire de la Bayerische Staatsbibliothek (München)

      Bibliographie:

      • French Vernacular Books, Leiden-Boston, 2007, n° 40226
    • imprime8_ars-amatoria

      De l’art d’aymer, Paris, Jean Ruelle, 1574, in-16 Signalé sans nom de traducteur d'après un exemplaire de Clare College Library (Cambridge)

      Bibliographie:

      • French Vernacular Books, Leiden-Boston, 2007, n° 40236
    • imprime9_ars-amatoria

      De l’art d’aymer avec la clef d’amours, et les sept arts libéraux ; Le remède d’Amours, etc., Paris, Nicolas Bonfons, 1579, in-16, ill., f. non chiffrés. 1re partie : Ovide, De l’art d’aimer, traduction de Jacques d’Amiens ; La Clef d’Amours f. E8v-K 3v ; Sept arts liberaux ; Le remede d’amours composé par Aeneas Silvius, autrement dit pape Pie second, translaté de latin en françois par Maistre Albin des Avenelles, chanoine de l’Eglise de Soissons ; La complaincte dudit Enée sur la description des deux amans, Eurialus & Lucresse ; 2e partie : Les traicts et attraicts de l’Amour. Reprend l’édition E. Groulleau de 1556 Exemplaire consulté : Paris, Bibl. nat. de Fr., Rés. pYc 1844 (1-2)

      Bibliographie:

      • French Vernacular Books, Leiden-Boston, 2007, n° 40241
  • La clef d’Amour
  • La clef d’Amour (fin du XIIIe siècle)

    Le traducteur a indiqué son nom, celui de sa dame et la date de son œuvre dans une énigme qui n’a pas été résolue avec certitude. D’après K. Heisig, le poète se nommerait Viviens de Nogent et sa dame Lucienne de Freinet ; il vivait vraisemblablement à la fin du XIIIe siècle et était originaire de Normandie. La clef d’Amour est une réécriture courtoise de l’Ars amatoria, un remaniement largement personnel, qui adopte la structure-cadre du songe et compte plus de 3400 vers.

    Bibliographie:

    • A. Doutrepont, La clef d’Amors, Halle, 1890 (Bibliotheca Normannica, 5)
    • K. Heisig, « Über den Verfasser der Clef d’amors und den Namen seiner Dame », dans Zeitschrift für romanische Philologie, t. 66, 1956, p. 109-114
    • A. M. Finoli, Artes amandi. Da Maître Elie ad Andrea Cappellano. Introduzione e testi, Milan, 1969 (Cattedra di Filologia romanza dell’Università degli studi di Milano), p. xix-xxiii, p. 123-228
    • P. Chavy, Traducteurs d’autrefois : Moyen Age et Renaissance, dictionnaire des traducteurs et de la littérature traduite en ancien et moyen français 842-1600, Paris-Genève, 1988, O048
    Incipitl'édition A. DoutrepontParisBibl. nat. de Fr.nouv. acq. fr. 4531
    Inc. v. 1-6, f. 63cAmors qui les fins cuers esveille |  Et fet penser a grant merveille |  la nuit quant repos doivent prendre |  m’a fet aviser et enprendre |  a tretier de ceste matiere |  si vous dirai en quel maniere. |  Expl. v. 3423-3426, f. 88aCest gieu et cest tornoiement |  Vous enseignera clerement |  Sanz faillir le temps et l’anee |  Que la cleif d’amors fu trouvee. | 

    Manuscrits

    • Firenze, Bibl. Medicea Laurenziana, Ashburnham 44


        ; , .La clef d’Amour [titre : Icest livre que j’e sonmé  |  La claif d’amours sera nommé |  Quar par luy pourra l’on ouvrir |  Les arz d’amours et descouvrir v. 169-172] : incomplet de la fin (expl. v. 3346 ; manque 1 f. à la fin).16 f. parchemin

      Histoire du manuscrit

      Bibliographie:

      • I Codici Ashburnhamiani della R. biblioteca mediceo-laurenziana di Firenze, Rome, 1887, p. 66-67
      •  — 
      • A. Doutrepont, La clef d’Amors, Halle, 1890, p. xxxi
      • .
    • London, British Libr., Add. 27308


        ; , .La clef d’Amour [titre : Cest livre est appellé cleff d’amours 1er f. de garde parchemin, d’une main anglaise de la fin du Moyen Age ; infra sur le même f. et de la même main Cleff d’amours appellé] f. 3-66v : texte incomplet de la fin (expl. v. 3369) suite à la mutilation du dernier feuillet (f. 65).66 f. parchemin

      Scription

      Copistes : changement de main à partir du f. 21v

      Histoire du manuscrit

      possesseur : possesseur anglais à la fin du Moyen Age, comme l’attestent l’écriture des notes en latin et en anglais sur le verso du deuxième f. de garde parchemin.

      Bibliographie:

      • La Clef d’amour, poème publié d’après un manuscrit du XIVe siècle, éd. E. Tross et H. Michelant, Lyon, 1866 [le manuscrit Additional, acquis par le British Museum en 1866, appartenait antérieurement au libraire Tross et a servi de base à la première édition du poème en 1866]
      •  — 
      • A. Doutrepont, La clef d’Amors, Halle, 1890, p. xxxii
      • .
    • Paris, Bibl. nat. de Fr., nouv. acq. fr. 4531


        ; , .Le rommans du conte d’Anjou qui volt deflourer sa fille f. 4a-63b ; La clef d’Amour [titre  : Ici fenist la cleif d’amors f. 88a] f. 63c-88a ; La chastelaine de Vergy f. 88b-94d ; Ch’est la proiere d’un chevalier [lire clerc] et la response d’une dame f. 95a-97v (inc. Miracles sont d’amours trop me font merveillier  |  Quar de penser a eulz ne me puis traveillier... ; expl. Quant j’apreuche de vous douce dame de pris  |  Je sui aussi honteuz comme larron repris  |  A vous je ne sai fuire si sui foulz entrepris).97 f. parchemin

      Structure et décor

      Illustration : 5 miniatures d’1 quart à 1/5e de la justification illustrent la Clef d’Amours (f. 63c, 64a, 64c, 64d, 78b)

      Histoire du manuscrit

      Bibliographie:

      • A. Doutrepont, La clef d’Amors, Halle, 1890, p. xxx-xxxi [manuscrit de base de l’édition]
      •  — 
      • H. Omont, Catalogue général des manuscrits français, nouvelles acquisitions françaises, t. II, Paris, 1900, p. 207-208
      • .

    Imprimés

    Imprimés
    • imprime10_ars-amatoria

      La clef d’aymer selon Ovide vous trouverez dedans ce livre, s.l.n.d. [ca 1500], 4°, 34 f. non chiffrés. [titre : Si commence le livre d’aymer Ovide, le duc d’amours se fait nommer]Exemplaire consulté : Paris, Bibl. nat. de Fr., Rothschild 2276

      Bibliographie:

      • E. Picot, Catalogue des livres composant la bibliothèque de feu M. le baron James de Rothschild, t . IV, Paris, 1912, n° 2776, p. 54-55
    • imprime11_ars-amatoria

      Ovide De arte amandi translaté de latin en françoys imprimé nouvellement, Genève, [vers 1500], 42 f., 4°, ill. Remaniement de la traduction de l’Ars amatoria d’Ovide par Jacques d’Amiens [titres : Si commence Ovide de l’art d’aymer f. A2 ; Cy fine Ovide de l’art d’aymer f. G4v  ; Cy finist Ovide de l’art d’aymer avecques les sept ars liberaulx nouvellement imprimé a Genefve f. K6b] f. A2-f. G4v : le texte latin figure en marge ; La clef d’Amour [titres : Cy commence le chef d’Amours f. G4v ; Cy finist le chef d’Amours f. K5b] f. G4v-f. K5b ; Les sept arts d’Amour f. K5b-f. K6b (inc. Qui veult faire paix et entendre  |  Et les sept ars d’Amours comprendre...). Sigle : D Doutrepont [qui ne distingue pas les deux éditions genevoises]Exemplaire consulté : Paris, Bibl. nat. de Fr., Rés. m. Yc 533 (1)

      Bibliographie:

      • A. Doutrepont, La clef d’Amors, Halle, 1890, p. xxxii-xxxiii
      • D. Talsma, L’art d’amours van Jakes d’Amiens (XIII eeuw), Leiden, 1925, p. vii
      • L. Delisle, Chantilly, le Cabinet des livres imprimés antérieurs au milieu du XVIe siècle, Paris, 1905, n° 1384, p. 296
    • imprime12_ars-amatoria

      Ovide de arte amandi translaté de latin en françois, Genève, [vers 1500], 54 f., 4°, ill. Remaniement de la traduction de l’Ars amatoria d’Ovide par Jacques d’Amiens [titres : Cy commence Ovide de l’art d’aymer f. a2 ; Cy fine Ovide de l'art d'aymer f. g4v ;Cy finist Ovide de l’art d’aymer avecques les sept ars liberaux nouvellement imprimé a Genefve f. n6v] f. a2-f. g4v : le texte latin figure en marge ; La clef d’Amour [titres  : Cy commence le chief d’Amours f. g4v ; Cy finie la chef d’amours f. n5] f.  g4v-f. n5 ; Les sept arts d’Amour f. n5-f. n6v (inc. Qui veult faire paix et entendre  |  Et les sept ars d’Amours comprendre...). Sigle : D Doutrepont [qui ne distingue pas les deux éditions genevoises] Exemplaire consulté : Paris, Bibl. nat. de Fr., Rés. Y2 929

      Bibliographie:

      • A. Doutrepont, La clef d’Amors, Halle, 1890, p. xxxii-xxxiii
      • D. Talsma, L’art d’amours van Jakes d’Amiens (XIII eeuw), Leiden, 1925, p. vii
    • imprime18_ars-amatoria

      De arte amandi, s.n., [Genève], 1510

      Bibliographie:

      • French Vernacular Books, Leiden-Boston, 2007, n° 40136 [signalé d'après un exemplaire de la Chicago University Library et un autre de la Houghton Library (Harvard University, Cambridge, MA)]
    • imprime13_ars-amatoria

      De arte amandi, s.n., Genève, [1525], 4°

      Bibliographie:

      • J. G. T. Graesse, Trésor de livres rares et précieux ou Nouveau dictionnaire bibliographique, Dresde, t. V, 87
      • P. Renouard, Inventaire chronologique des éditions parisiennes du XVIe siècle. t. V, 1536-1540, Paris, 2004, n°261
      • French Vernacular Books, Leiden-Boston, 2007, n° 40145 [signalé d'après un exemplaire des archives départementales de la Haute-Vienne]
    • imprime14_ars-amatoria

      De l’art daymer... La clef d’amour. Les sept arts Liberaulx [et Pius II, Le Remede d’Amour et La complainte sur la description des deux amans Eurial et Lucresse], s.n., Paris, 1536, 4°

      Bibliographie:

      • J. G. T. Graesse, Trésor de livres rares et précieux ou Nouveau dictionnaire bibliographique, Dresde, t. V, 87
      • P. Renouard, Inventaire chronologique des éditions parisiennes du XVIe siècle. t. V, 1536-1540, Paris, 2004, n°261
      • French Vernacular Books, Leiden-Boston, 2007, n° 40164
    • imprime15_ars-amatoria

      Ovide, De l’art d’aymer, translaté de latin en françois. Avec plusieurs autres petitz oeuvres, Paris, Etienne Groulleau, 1548. Exemplaire signalé à Peterborough Cathedral [d’après Hand Press Book].
    • imprime16_ars-amatoria

      Ovide, de l’art d’aymer, translaté de latin en françoys, avec plusieurs autres petitz oeuvres, dont le contenu est en la page suyvante. Le tout mieux que par cy devant reveu & corrigé, Paris, Etienne Groulleau, 1556, in-16, ill. Ovide, De l’art d’aimer, traduction de Jacques d’Amiens [titre : Ovide de l’art d’aymer] f. A2-f. F1v ; La clef d’Amours [titres : Ensuyt la Clef d’amour f. F2 ; Fin de la Clef d’Amours] f. K6v-f. F2-K6v ; Sept arts liberaux f. K7-f. L1v ; Le remede d’amour, composé par Aeneas Sylvius, autrement dit pape Pie second, translaté de latin en françoys par maistre Albin des Avenelles, chanoyne de l’Eglise de Soyssons f. L2-N2 ; La complainte dudit Enee, sur la description des deux amans, Eurialus & Lucresse f. N2v-N3v ; Description de Cupido, dieu d’amours f. N4-N5v ; Declamation morale de l’amant renonçant à la fole amour f. N6-O8vExemplaire consulté : Paris, Bibl. nat. de Fr., Rés. p. Yc. 59 (2)
    • imprime17_ars-amatoria

      De l’art d’aymer avec la clef d’amours, et les sept arts libéraux ; Le remède d’Amours, etc., Paris, Nicolas Bonfons, 1579, in-16, ill., f. non chiffrés. 1re partie : Ovide, De l’art d’aimer, traduction de Jacques d’Amiens ; La Clef d’Amours f. E8v-K 3v ; Sept arts liberaux ; Le remede d’amours composé par Aeneas Silvius, autrement dit pape Pie second, translaté de latin en françois par Maistre Albin des Avenelles, chanoine de l’Eglise de Soissons ; La complaincte dudit Enée sur la description des deux amans, Eurialus & Lucresse ; 2e partie : Les traicts et attraicts de l’Amour. Reprend l’édition E. Groulleau de 1556. Exemplaire consulté : Paris, Bibl. nat. de Fr., Rés. pYc 1844 (1-2)
  • L’art d’amours de Guiart
  • L’art d’amours de Guiart (fin du XIIIe siècle-début du XIVe siècle)

    Petit poème en 64 quatrains d’alexandrins monorimes qui a dû être composé dans les dernières années du XIIIe siècle ou dans les premières du XIVe siècle par un écrivain originaire d’Ile-de-France du nom de Guiart. Il s’est inspiré de l’Ars amatoria dont il traduit quelques vers. Certains de ces quatrains sont repris dans un poème pieux intitulé Des cinq vigiles et conservé dans le manuscrit Paris, Bibl. nat. de Fr., fr. 12483.

    Bibliographie:

    • A. Langfors, « Notice du manuscrit français 12483 de la Bibliothèque nationale », dans Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque nationale et autres bibliothèques, t. 39/2, 1916, p. 545-553 [contient l’édition du poème]
    • L. Karl, « L’art d’amours de Guiart », dans Zeitschrift für romanische Philologie, t. 44, 1924, [introduction] p. 66-80 et [édition] p. 181-188
    • A. M. Finoli, Artes amandi. Da Maître Elie ad Andrea Cappellano. Introduzione e testi, Milan, 1969 (Cattedra di Filologia romanza dell’Università degli studi di Milano), [introduction] p. xxiii-xxvi et [édition] p. 229-236
    • H. J. Jauss (dir.), Grundriss der romanischen Literaturen des Mittelalters : Littérature didactique, allégorique et satirique, Heidelberg, 1970, t. VI/2, n° 3200
    • P. Chavy, Traducteurs d’autrefois : Moyen Age et Renaissance, dictionnaire des traducteurs et de la littérature traduite en ancien et moyen français 842-1600, Paris-Genève, 1988, O046
    Incipitd'après le msParisBibl. nat. de Fr.fr. 1593
    Inc. f. 178a-b ; éd. Karl, p. 181Qui voudroit l’art d’amors et savoir et aprendre |  Si qu’on ne l’en peüst ne blasmer ne reprendre |  Premier doit a ces vers si bonement entendre |  Que il sache raison se on li demande rendre. |  Expl. f. 181b ; éd. Karl, p. 187Vos estes li douz liz et la vermeille rose |  Li precïeux vessiaus ou li fils Deu repose |  Secourez m’ame ainçois que sathenas l’enclose |  Ne que du paradis li soit la porte close. | 

    Manuscrit

    • Paris, Bibl. nat. de Fr., fr. 1593


        ; , .ce ms est un recueil factice d’exécution ancienne rassemblant des éléments de même format et de même présentation, mais d’origines différentes (11 scribes dénombrés). Réfections importantes à la fin du XIVe s. : compléments de texte effacé, copie de titres en attente, ajout d’une table des matières et des textes des f. 100-103, foliotation continue en chiffres romains en haut à droite des feuillets. L’art d’amours de Guiart f. 178a-181b [titre : l’art d’amours f. 178a] est précédé du Fabliaus de la merde et suivi de celui Dou vilein a la coille noire217 f. parchemin

      Histoire du manuscrit

      Bibliographie:

      • Bibliothèque nationale, Catalogue des manuscrits français, fonds ancien, Paris, 1868, t. I, p. 266-268
      •  — 
      • Notice IRHT
      • .

    Malgré la popularité d’Ovide au Moyen Age, peu de manuscrits conservés sont antérieurs au XIIIe siècle. Parmi ceux qui ont été copiés entre le IXe et le XIIe siècles nous restent 54 manuscrits des Métamorphoses, 10 des Remedia amoris, 10 des Heroides et 9 de l’Ars amatoria. C’est dire qu’Ovide arrive loin derrière les autres poètes classiques et que seules les Métamorphoses ont connu une certaine diffusion. On comparera, pour la même période, avec le succès de Virgile (114 manuscrits des Bucoliques, 127 des Géorgiques, 180 de l’Enéïde), d’Horace (143 manuscrits de l’Art poétique, 143 des Satires, 138 des Odes, 136 des Epîtres et 118 des Epodes), de Lucain (167 manuscrits de la Pharsale), de Juvénal (110 manuscrits des Satires), de Térence (106 manuscrits des Comédies), de Stace (93 manuscrits de la Thébaïde) ou de Perse (74 manuscrits des Satires)... Dans la seconde moitié du XIIe siècle, on a commencé à rassembler des textes ovidiens épars afin d’en faire des corpora d’une utilisation commode. Si la diffusion des poèmes intégraux d’Ovide est bien modeste, les extraits recueillis sous forme de florilèges ont connu une grande fortune. Ovide occupe ainsi une place prépondérante dans les grands florilèges « à sections d’auteurs » du XIIe siècle. A la même époque, Ovide devient plus fréquent dans les bibliothèques scolaires, mais les maîtres formulent des réserves morales, surtout à l’égard de l’Ars amatoria et des Héroïdes. Les seuls poèmes qui ont circulé pendant les siècles suivants (à partir du XIIIe s.) sous le nom d’Ovide sont le Carmen de Philomela et le De lupo, mais au XIIe s., ils constituent des pseudo-ovidiana virtuels, car ils ne sont pas encore attribués à Ovide.

    Il est incontestable qu’Ovide influença sensiblement les poètes dès le XIIe siècle. Les amateurs de poésie le citent et trouvent en lui une source d’inspiration. Pourtant, la diffusion de ses oeuvres resta relativement modeste. La réticence des maîtres retarda l’intégration de l’auteur des Métamorphoses dans le canon scolaire.

    Bibliographie:

    • B. Munk Olsen, « Ovide au Moyen Age (du IXe au XIIe siècle) », dans G. Cavallo (éd.), Le strade del testo, 1987 [s.l], p. 67-96
    • J. Richmond, « Manuscript Traditions and the Transmission of Ovid's Works », dans B. Weiden Boyd (éd.), Brill's Companion to Ovid, Leiden-Boston-Cologne, 2002, p. 443-483
    • J. Dimmick, « Ovid in the Middle Ages : authority and poetry », dans P. Hardie (éd.), The Cambridge Companion to Ovid, Cambridge, 2002, p. 264-287
    • O. Mazal, Die Überlieferung der antiken Literatur im Buchdruck der 15. Jahrhunderts, Stuttgart, 2003, t. III, p. 363-378

    L’œuvre d’Ovide a suscité des adaptations plus que de véritables traductions. Celles de l’Ars amatoria en vers, toutes du XIIIe siècle, avaient été publiées isolément : ces éditions ont été commodément rassemblées et réimprimées en 1969 dans un seul volume dû à Anna Maria Finoli. Restait inédite une version en trois livres, publiée par Bruno Roy en 1974.

    Bibliographie:

    • C. Segre, « Ars amandi classica e medievale », dans H. J. Jauss (dir.), Grundriss der romanischen Literaturen des Mittelalters : Littérature didactique, allégorique et satirique, Heidelberg, 1968-1970, t. VI/1, p. 109-116 et t. VI/2, p. 163-167