Robert II, comte de Flandre, constate qu'Eudes de Péronne, devenu moine de Cluny, a donné à St-Médard de Cappy 60 sous de rente sur le travers du pont de Warnéton, du consentement d'Aélis, sa sœur et de son beau-frère Robert. Le comte et la comtesse Clémence [de Bourgogne] approuvent ce don.

  • A Original perdu.
  • B Vidimus de 1817, Arch. nat., S 1412, nº 8, un peu rongé. Sceau perdu.
  • a Recueil des chartes et documents de l’abbaye de Saint-Martin des Champs, monastère parisien, éd. Joseph Depoin, Ligugé, 1913-1921.
D'après a.

Nous Jehans de Flandres sires de Crevecuer336 a tous chaius qui ces presentes letres verront, faisons connute chose que nous avons veuu unes letres contenans la fourme qui s'en sieut :

Ego Robertus, Flandrensis comes, sancte Religionis cultoribus salutem. Noverit presens etas et futura quod Odo Peronensis, monachus Clugniacensis, sibi locoque eorum, Sancto vid. Medardo de Capi76, pro anime sue salute, dedit apud Warneston337 de reditu pontis, unoquoque sol., ad supplenda necessaria monacorum inibi Deo serviencium, concedente Aelisa sorore sua, ejusque viro Roberto338 qui eciam me rogaverunt quatinus presentem elemosinam, pro anime mee salute, concederem et confirmarem. Considerata igitur monacorum Clugniacensium religione, ascenciente comitissa Clemencia, scilicet uxore mea, concessi et ut ratum perpetuo permaneat, sigilli mei signo corroboravi.

Item unes autres letres contenans tel fourme que devant est dite. En témoignage de ce que nous avons veuu, nous avons seelé ces présentes letres de no séel, duquel nous usons en teles besoignes. Donné à Fraisinches337 le premier jour de may l'an de grace mill CCC et XVII.