Martin (Mathieu Ier ?), prieur de St-Martin-des-Champs, prend part aux délibérations d'une cour ecclésiastique présidée par Clérembaud, évêque de Senlis, à St-Arnoul de Crépy. Le chevalier Enguerran est débouté de ses revendications sur un bourg situé dans la banlieue de Crépy, dont son aïeul s'était emparé, et qu'il avait restitué sous réserve de jouissance précaire pour lui et un seul héritier. Il est constaté que ce bourg fut donné par Gautier II, comte d'Amiens et de Crépy, et sa femme, la très noble Adèle, avec l'agrément du roi Robert II, au monastère de St-Arnoul. Ce don fut confirmé par les métropolitains de Reims, de Rouen et de Sens et de nombreux évêques, et par un privilège pontifical accordé par Jean XIX [1024-1033]. Assistent au plaid les abbés Guibert de Nogent, Eudes de St-Crépin de Soissons, Baudoin de St-Vincent de Senlis, les chevaliers Adam de Crépy, Daimbert de Montereau, Richard II de Béthisy et autres.
- A Original perdu.
- B Cartulaire de St-Arnoul de Crépy, perdu (Cf. H. Stein, Bibliographie générale des Cartulaires français, nº 1103).
- a Gallia christiana nova, X, Instrum., col. 423-424.
- b Recueil des chartes et documents de l’abbaye de Saint-Martin des Champs, monastère parisien, éd. Joseph Depoin, Ligugé, 1913-1921.
- Carlier, Histoire du duché de Valois, t. I, p. 445.
In nomine Domini, amen.
Ego Clarembaldus
Silvanectensis episcopus, notum facio omnibus
justiæ cultoribus, qualiter die data placiti apud
Crespeium, in curia Sancti
Arnulfi, sub justitia Hugonis, ejusdem loci
prioris, quidam miles Ingelrannus proclamavit contra
monachos Crespeienses quoddam burgum, in suburbio castri
situm et a monachis ab antiquo possessum, dicens illud sui juris esse debere, et
tam a suo avo quod a suo patre Drogone possessum fuisse ;
addidit etiam matrem suam per dies aliquot et noctes tenuisse.
Ad hæc monachi respondentes dixerunt : « Si parentes vestri aliquid in burgo
illo tenuerunt, violentia fuit.
Walterius namque, comes
Ambianensis simul et
Crespeiensis, cura uxore sua
Adela nobilissima, inter multa alia illud beato Arnulfo olim dederunt, et
assensu regis Francorum
Roberti idipsum confirmari fecerunt ; hoc autem Arnulfus archiepiscopus
Remensis, Robertus archiepiscopus
Rothomagensis, Leotherius archiepiscopus Senonensis354 et
alii quamplures episcopi sub anathemate confirmarunt.
Postmodo vero Johannes papa (qui sedit ab