152 La date de 1093 semble s'imposer pour
cette Charte. Le jeune Louis, né en 1081, aurait eu alors douze ans. Le prévôt de
l'abbaye Henri est cité à cette même date : Philippe de l'Isle-Adam paraît avec son
père dans un acte de 1092 (
suprà, nº XXV).
113 Erembert ou Isembert, Sgr de
Nogent-le-Roi (depuis appelé Nogent-l'Erembert), fils de Renaud de Broyes et
d'Héloïse sœur de Roger, év. de Beauvais, eut pour fils Hugues Bardoul I
er, seigneur de Broyes, mort après 1058, et Isembert, év.
d'Orléans, mort en 1063. (Le
P.-Anselme.
t.
II,
p. 337). Hugues Bardoul I
er eut pour
enfants Barthélemy de Broyes, gendre de Raoul
II, comte de Crépy ;
Haderic, évêque d'Orléans ; Isabeau femme de Simon I
er de
Montfort, auxquels il faut ajouter Erembert, père de Hugues, que cette charte nous
fait connaître, et de Roger, chez lequel le prince Louis séjournait en 1093 (
infrà, nº XXVIII).
102 Henri devint prévôt
de l'abbaye sous saint Gautier (1092) et conserva cette charge sous l'abbé Thibaut
I
er.
22 Voir Appendice
VI, sur la
famille
de l'Isle Adam.
144 Bouconvilliers, cant. de
Chaumont-en-Vexin (Oise).
199 Guillaume (fils de)
Maingaud, appelé ailleurs
Guillaume Migol. Ce
nom s'est conservé à St Ouen-1'Aumône, dans la famille
Migaux.
Maingaud, chevalier, paraît avoir été l'un des frères d'Ansoud le Riche,
fondateur du château de Maule, et de Garnier de Senlis (Cf. les souscriptions d'un
diplôme de 1045,
A. N. K 19, nº 25). Nous avons vu plus haut, nº
XXVIII, un
Maingaud de Melun en 1093. Guillaume eut
un fils du même nom que lui (
suprà, nº XXII). — En 1283, Sédile,
dame de Chevreuse, veuve de Guillaume Maingot, chevalier, sire de Surgères, vendit
460 arpents de bois de sa forêt à l'abbaye de Saint Denis (
A. N.
LL 1157, fol. 583).
153 Aubry Tournel. Cette
orthographe, donnée par Dom Estiennot, nous semble préférable à celle de
Teruellus qu'ont adoptée pour des personnages de cette famille, les
éditeurs d'Orderic Vital, ainsi que Du Chesne, dans l'
Histoire de la
Maison de Montmorency (
Preuves,
p. 48, à
propos d'une terre à Carrières sous Poissy usurpée par Simon Tornel et restituée en
1148 à l'abbaye de Coulombs). Ce surnom désigne probablement les concierges de la
Tour construite à Orgeval, et où les châtelains de Poissy résidaient au XII
e siècle (
A. N. Cartulaire de St Germain-en-Laye,
fol. 80).
111 Nous n'avons pu retrouver dans le
Vexin aucune trace de cette dénomination, fournie seulement par des transcriptions
peut-être fautives. Faudrait-il lire
Clenchencorte, qui donnerait
Clignancourt ?