190 Ce surnom vient apparemment de Clavelus, pusillis infectus,
clavereleux, d'après Du Cange, plutôt que de Clavellus, petit
clou. Un Raoul Clavel (Radulfus Clavellus),
est témoin d'une charte en 1148 (Tardif, Cart. des Rois, nº
503). — La famille Mauclavel continuait à posséder des biens à
Amblainville au siècle suivant. En 1165 Payen et son frère Jean Mauclavel sont
vassaux des Vallangoujard pour une terre à Beauvoir (A. N.
LL 1541, fol. 22).
Robert, fils de Payen, est témoin d'un acte concernant cette même paroisse en
1188 (A. N.
LL 1450, fol. 101). Il paraît avoir épousé, avant 1206, Marie, sœur de
Girard IV de Vallangoujard. — Florie, femme de Thibaut Mauclavel de
Sendecort (Sandricourt) approuve, vers la fin du xiie siècle, une vente faite à S. Victor par un de ses
censiers. (A. N.
LL 1450, fol. 100). On peut donc rattacher aux Mauclavel l'origine de
la seigneurie de Sandricourt, qui passa depuis aux Hédouville et fut célèbre au
xve siècle par le pas d'armes
donné par Louis, fils de Philippe, maître d'hôtel de Louis XI. (Aymar
de Manneville, La paroisse d'Amblainville, ap. Mém.
de la Soc. Acad. de l'Oise, t.
xiii, p. 460). Thibaut Mauclavel n'est probablement autre
que Thibaut, l'aîné des fils d'Heimar d'Amblainville, vassal de Mathieu
II, comte de Beaumont en 1165. (A. N. K 24, nº 105).
193 Ce passage fixe le rapport de la
monnaie beauvoisine et de la monnaie parisienne, un sol de Beauvais vaut, à cette
époque, un sou et demi de Paris. La monnaie de Tours était encore plus faible, cent
sols parisis valant cent vingt-cinq sols tournois.
195 Nous pensons qu'il s'agit du
voyage que dut faire à Beauvais l'abbé Thibaut pour demander à l'évêque Anseau
II de venir dédier l'église
S. Jacques de Belle-Eglise, et
dont parlait la charte
XXXVII dans une partie de son texte supprimée dans
la rédaction du Cartulaire ou dans la transcription de Dom Estiennot.