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L’année 1437 dans la pratique de Pierre Christofle, notaire du Châtelet d’Orléans

66 v°Comme discort, debat, plait et procés feust meu et esperé de mouvoir par devant nous et ailleurs entre Marguerite, vefve de feux Alardin le Noir, fille et heritiere de feu Pierre Gaou en son vivant esleu pour le roy notre seigneur Orleans 1 1. Il manque sans doute un mot, lire a Orleans., demanderesse d’une part, et Jehan Dureau l’aisné, chaussetier d’Orleans, deffendeur d’autre part, pour raison et a cause de saize solz parisis de rente annuelle et perpetuelle que ladicte Marguerite disoit avoir droit de prendre et avoir par chacun an de rente, aux termes de Noel et de Saint Jehan Baptiste a chacun 2 2. Suit an, biffé. terme la moitié, en et sur une maison couverte d’ardoise en laquelle demeure de present Hervé Dureau, filz dudit Jehan Dureau, assise et seant en la rue des Hostelleries d’Orleans, tenant a l’ostel des religieux abbé et couvent de Saint Euvertre d’Orleans, que tient de present Guiot de Mareau d’une part, et a l’ostel ou demeure de present Jehan Prestre barbier d’autre part. Lesquelx XVI solz parisis de rente dessus declairez ledit feu Pierre Gaou acquist et achata des son vivant de feux Jehan Huau, jadis nottaire de Chastellet d’Orleans, et de feux Borget sa femme, comme par lettres sur ce faites et passees soubz le seel de la prevosté d’Orleans pourra apparoir, et desquelx XVI solz parisis de rente dessusdiz plusieurs arreraiges en sont deubz a ladicte Marguerite, montans a grans somes de deniers. Et par ledit Jehan Dureau fut dit et respondu que desdiz XVI solz parisis de rente dessusdiz, ne aussi en aucuns desdiz arreraiges, n’estoit aucunement tenu parce que il ne savoit que c’estoit et que oncques n’en avoit oÿ parler, et supposé que lesdiz XVI solz parisis de rente eussent esté venduz par ledit feu Huau et sadicte feu femme audit feu Pierre Gaou, si avoient ilz esté rachattez et partant en devoient demourez quittes si comme toutes ces choses lesdictes parties disoient. Saichant tuit que lesdictes parties establies et presentes au jour d’uy par devant Pierre Christofle, nottaire de Chastellet d’Orleans67 r° recongnurent et confesserent que de et sur les choses dessusdictes elles 3 3. Suit ont, biffé. avoient et ont transsigé, paciffié et accordé ensemble en la maniere qui ensuit. C’est assavoir que ledit Jehan Dureau, comme heritier et aient la cause, a cause desdictes 4 4. Sic. Comprendre de sa dite. femme, desdiz feu Huau et sadicte femme, et aussi comme detenteur tenant et possident a cause de sadicte femme dudit hostel dessus declairé, a promis et sera tenu paier et paiera d’ores en avant et par chacun an a ladicte Marguerite, a ses aiens cause ou au pourteur de ces lettres, lesdiz XVI solz parisis de rente ausdiz termes de Noel et de Saint Jehan Baptiste, a chacun terme la moitié, premier terme et paiement commançant a la Saint Jehan Baptiste prochaine venant. Et en tant que touche les arreraiges du temps passé que ladicte Marguerite lui eust peu ou pourroit demander de tout le temps passé jucques a huy, ledit Dureau par ce faisant a promis paier et paiera, oultre lesdiz XVI solz parisis dessusdiz a ladicte Marguerite et a ses aiens cause, la somme de cent solz tournoys monnoye courant a present. C’est assavoir par chacun an XVI solz parisis ausdiz termes de Noel et de Saint Jehan Baptiste, a chacun terme la moitié, premier terme commençant a ladicte feste de Saint Jehan Baptiste prochaine venant jucques a fin de paiement. Et par ainsi est et demeure quitte envers ladicte Marguerite au regart desdiz arreraiges sans ce que icelle Marguerite lui en puisse ou saiche james aucune chose contendre 5 5. Suit une lettre biffée, vraisemblablement e. ne demander ores ne pour le temps ad venir. Obligent de chacune partie. Renoncent, colx etc.

Dans la marge gauche  : ff.