Nom: APPERT Prénom: Pierre, François, *Achille Date de début d'activité: 21/04/1849 Date de fin d'activité: 02/07/1869 Adresses professionnelles: 54, passage du Caire (1849) Ville - Département: Paris Adresse personnelle: 54, passage du Caire (1849) |
Il est né le 21 juillet 1823 à Paris. Son père est imprimeur et il travaille avec lui depuis l'âge de 25 ans. Il est adjudant de la Garde nationale.
À la mort de son père, il reprend ses deux brevets ; il y ajoute celui de libraire le 23 avril 1852, par création ; il l'a demandé pour se mettre en règle avec le décret du 17 février 1852, bien qu'il ne vende encore aucun livre mais il n'exclut pas de vendre lui-même la Biographie du clergé contemporain dont il est l'imprimeur. Il est associé avec son beau-frère Léon Léopold Vavasseur, qui habite et travaille aussi passage du Caire, dans la société Imprimerie Appert fils et Vavasseur. Ensemble, ils rachètent l'imprimerie Pollet, située au 331, rue Saint-Denis, et c'est Vavasseur qui reprend à son nom le brevet de Pollet ; le matériel était constitué de 2 presses lithographiques format grand raisin, l'une en bois, l'autre en fer. À la mort de Vavasseur, Appert obtient l'autorisation de conserver jusqu'en octobre 1861, dans le local de la rue Saint-Denis, le matériel qui y était en fonction.
La production de l'imprimerie reste principalement typographique et comporte comme par le passé beaucoup de publications variées, souvent assez courtes. La part des pochades littéraires y est plus grande et surtout celle des chansons ; Appert est l'imprimeur des publications du Caveau et de ses recueils du jeu des mots donnés.
Appert jouit comme son père d'une relative indulgence de la part des autorités. Il est condamné le 5 mai 1849 à 2 000 F d'amende pour défaut de déclaration et de dépôt d'une affiche intitulée Programme électoral des communistes révolutionnaires ; elle est ramenée à 200 F car le dépôt aurait dû être fait le jour où Appert se mariait, et l'administration admet qu'il s'agit d'un oubli excusable. La publication en janvier 1855 du Livre de la mort de Mendez qui présente la peine de mort comme un assassinat juridique vaut condamnation à 1 mois de prison et 100 F d'amende à l'auteur et aux deux imprimeurs ; ceux-ci, après recours en grâce, échappent à la prison.
Archives nationales F18 1727