I. LES NOTICES
- État-civil, formation et informations biographiques
Le patronyme est celui figurant sur la copie de l'acte de naissance et sur le brevet. L'orthographe des prénoms, même dans le cas où elle est manifestement fautive (le prénom Hippolyte, par exemple, est souvent écorché), voire phonétique ("Nanneci" pour "Nancy") a été respectée. Le prénom usuel est signalé par un astérisque. Si l'intéressé, souvent pour éviter une confusion avec un membre de sa famille, utilise un autre prénom ou ajoute un second nom à son patronyme, nous le signalons dans la rubrique des informations personnelles.
La profession du père est celle qu'il déclare à la naissance de son enfant ; elle n'est pas toujours précisée dans les actes d'Ancien Régime. Aucune autre pièce d'état-civil n'étant exigée pour l'obtention du brevet, les diverses précisions biographiques (mariage, enfants, service militaire accompli, études...) ont été recueillies au hasard d'autres sources.
- Villes et départements
Nous avons conservé les anciennes dénominations, sans tenir compte des nouveaux découpages territoriaux ni des fusions de communes. Le Dictionnaire ne recense à ce jour que les imprimeurs de métropole.
- Dates de début et de fin d'activité
La loi de 1817, qui restera en vigueur jusqu'à la chute du second Empire, impose d'obtenir un brevet pour exploiter une presse lithographique. Toutefois, certains demandent un brevet, à tout hasard, sans intention de l'utiliser immédiatement.
Démission, décès du titulaire et annulation administrative sont les trois causes de la fin d'un brevet, le retrait administratif étant extrêmement rare. Dans le premier cas, le brevet est attribué à un autre imprimeur en faveur de qui l'ancien titulaire s'est démis ; dans le deuxième, l'administration le transfère presque toujours à la veuve et aux enfants du breveté s'ils en font la demande. Enfin, entre 1854 et 1860, des enquêtes sont menées pour recenser les brevets en déshérence. Si le commissaire enquêteur constate que le titulaire, sommé d'exploiter son brevet, ne l'a pas fait, ou qu'il a quitté la ville, le brevet est annulé. La date d'annulation est précise, la date de cessation d'activité souvent approximative ; nous avons fait le choix de la date de transfert du brevet bien qu'elle soit souvent postérieure de plusieurs mois au décès même du titulaire. Après septembre 1870, le brevet étant supprimé, les imprimeurs lithographes nouvellement installés ne sont plus astreints, jusqu'en 1881, qu'à une déclaration d'activité ; leur cessation d'activité ne laisse plus de trace administrative directe.
Dans un certain nombre de cas, nous ne connaissons que l'année de la cessation d'activité ; par convention, nous l'avons alors fixée au 1er janvier.
- Adresses personnelles et professionnelles
Elles ne sont données que lorsqu'elles ont été établies par divers recoupements ; la date entre parenthèses est celle où l'adresse est précisément attestée, l'installation pouvant être très antérieure à cette date ; toutefois quand le mois est précisé, cela correspond à une déclaration officielle de déménagement et fournit donc une date très précise d'installation.
- Informations professionnelles
Tous les éléments susceptibles d'éclairer la vie professionnelle de l'imprimeur, mais aussi les pratiques de la profession ont été recueillis. Certains arguments présentés par l'intéressé, le maire de la commune ou le Préfet, pour soutenir la demande de brevet, ont été cités quand ils donnaient une idée de l'environnement économique ou intellectuel (présence d'industries, arrivée du chemin de fer, ouverture d'écoles...) Ils sont évidemment à prendre avec distance. De la même façon, querelles et dénonciations locales ont été mentionnées car elles éclairent souvent sur les difficultés économiques de la profession. Nous avons essayé de signaler les principales catégories d'impressions réalisées par chaque imprimeur ; la liste en est rarement exhaustive et, à l'intérieur de chaque catégorie (affiches, étiquettes, illustrations de livres...), ne sont citées que les productions les plus caractéristiques et les mieux documentées. Ainsi, pour les étiquettes, qui ont été produites par millions, nous ne citons que celles pour lesquelles le Répertoire des marques de l'Institut national de la Propriété industrielle enregistre la date de leur dépôt.
- Parrains, prédécesseurs, successeurs
Le nom des parrains n'est souvent connu que par leur signature ; beaucoup sont illisibles et la rubrique n'est donc pas renseignée. Sauf exception, l'absence de mention d'un prédécesseur indique qu'il s'agit d'un brevet "par création" ; l'absence de mention d'un successeur suggère que le lithographe est resté en activité après 1870, à moins que l'administration n' ait ignoré les transformations intervenues dans l'entreprise.
- Bibliographie et sources
Certains imprimeurs lithographes étant déjà bien connus, la notice ne retient que l'essentiel de leur vie personnelle et professionnelle, et renvoie pour approfondissement aux études qui leur sont consacrées.
- Iconographie
Un choix a été fait des estampes les plus représentatives d'une production. L'origine de l'image est soit précisée dans sa légende, soit mentionnée avec son adresse électronique dans la rubrique Iconographie quand elle a été numérisée ; pour les illustrations de tête de notice, leur origine est obtenue en faisant glisser sur elle le curseur.
II.- BASE DE DONNÉES
La page Recherche offre un masque d'interrogation qui permet toutes les recherches dans l'ensemble des notices. Les artistes lithographes cités dans les notices peuvent être retrouvés grâce à une recherche dans le cadre Vie professionnelle.