Nom: MARLET Prénom: Jean Date de début d'activité: 15/07/1818 Date de fin d'activité: 27/11/1854 Adresses professionnelles: 4, rue de Verneuil (1825) Ville - Département: Paris |
Il est né en 1771 (?) à Autun et mort à Paris en 1846. Il est artiste peintre, élève de Regnault, sous l'influence de qui il peint d'abord des scènes antiquisantes néo-classiques. Dans les années 1840, il expose régulièrement au Salon et obtient une médaille d'or au Salon de 1842 pour "Une première communion de jeunes filles".
En avril 1845, il quitte son atelier de la rue Saint-Benoît et vend certains de ses propres tableaux et sculptures, dessins et lithographies ainsi qu'une partie de sa collection de tableaux. Au moment de sa mort, en 1846, le Journal des artistes lui rend hommage : "Ce fut l'un des artistes les plus féconds et les plus élégants ; il a fait plusieurs grands tableaux ainsi que beaucoup de tableaux de genre et un grand nombre de portraits d'une ressemblance frappante ; celui de ses esquisses est incalculable. Mais ce qui a fait la réputation de Marlet et ce qui a popularisé son nom, ce sont ses dessins et ses lithographies ; il n'eût fait que ces lithographies qu'il eût été considéré comme un grand artiste." La vente organisée après son décès confirme l'abondance de cette production sortie de ses propres presses ou de celles d'autres imprimeurs.
Sa demande de brevet est soutenue par plusieurs personnalités dont le comte de Chabrol, préfet de la Seine. Dès 1818, il travaille pour les impressions lithographiques d'Engelmann (Galerie des Militaires Français qui à différentes époques se sont distingués par leur courage), Lasteyrie ou Motte. Il participe à l'illustration de l'édition de La Henriade, ornée de dessins lithographiques (1825) et donne des "portraits des plus fameux croisés" pour l'Histoire des croisades de Michaud. De sa propre imprimerie sortent les Tableaux de Paris, dont les Annales de l'industrie nationale font une élogieuse critique en 1823, puis les Nouveaux tableaux de Paris, recueils, vendus par livraisons, de très belles scènes pittoresques dues pour la majorité à son crayon, des Vues de Dijon, des scènes pittoresques d'Inde par Midy, d'Italie par Clérian, des portraits, des vignettes de couverture pour des partitions musicales... À partir de 1829, l'imprimerie a pour raison sociale Imprimerie lithographique Marlet et cie et Brégeaut, qui a dû céder son propre brevet, semble en avoir pris la direction. La production de l'imprimerie semble ensuite ralentir, puis cesser complètement. Marlet continue à dessiner pour des confrères comme Bénard (Attentat du 28 Juillet), Villain ( Pont-Royal, le 19 Novembre 1832 ) ...
Son brevet est annulé en 1854 pour cause de non-exploitation "depuis plus de vingt ans".
Archives Nationales F/18/1799
Catalogue de tableaux , esquisses, dessins... de M. Marlet,... vente du 7 avril 1845.
Catalogue de tableaux... vente 17 et 18 novembre 1846,... après le décès de M. Marlet, artiste-peintre, au palais de l'Institut, 1, rue de Seine
Annales de l'industrie nationale, 1823, t. 10, p. 104-105.
Auguste Romagnesi
Le duc d'Angoulême visitant le Mont-de-piété
Tableaux de Paris. Promenade de la duchesse de Berri et des enfants de France
Tableaux de Paris. Le coup de vent.
Tableaux de Paris. Le marché aux chiens.
Solfèges pour une voix
Costume de Marino Faliero
Château du côté de la campagne [B.M. Dijon]
Vue de Dijon, 1822. [B.M. Dijon]