SAJOU Jacques, Simon

Nom: 
SAJOU
Prénom: 
Jacques, Simon
Date de début d'activité: 
02/06/1851
Date de fin d'activité: 
19/12/1854
Adresses professionnelles: 

18, rue des Anglaises

Ville - Département: 
Paris
Adresse personnelle: 

20, rue des Anglaises (1848)
51, rue Rambuteau (1851)

Prédécesseurs: 
Successeurs: 
Informations personnelles: 

Il est né le 25 mai 1805 à Sens (Yonne). Son père était perruquier. Il possède rue Rambuteau un grand magasin de broderies et dessins d'ouvrages de dames.
Il a été capitaine de la Garde nationale. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 23 août 1848. Il est l'un des fondateurs de l'Union centrales des Beaux-arts appliqués à l'Industrie et adjoint au maire du XIIIe en 1859.
Il meurt en 1882.

Informations professionnelles: 

C'est un des principaux fabricants de dessins pour tapisserie de la capitale. Il passe pour être le premier en France à avoir édité des modèles de tapisserie et broderie en couleurs qui étaient déjà très répandus en Allemagne. Il est l'auteur du Guide Sajou, seul journal complet des ouvrages de dames , avec dessins et texte explicatif pour tricot, broderie, filet, tapisserie, crochet, frivolité, qui paraît de 1851 à 1854, avant de fusionner avec Le Moniteur des demoiselles et le Journal des dames et demoiselles pour devenir le Moniteur des dames et demoiselles. Chaque numéro du Guide comportait des gravures de mode pleine page et des grilles explicatives pour la réalisation des ouvrages proposés aux lectrices. Les premières, irrégulièrement signées, le sont par Héloïse Leloir pour le dessin et Marcilly ou Mariton pour la gravure en taille-douce ; il semble qu'il ait demandé un brevet pour lithographier les grilles explicatives, en gardant Souchot pour diriger l'imprimerie. En imprimant lui-même, il cherche à éviter  les contrefaçons. Son commerce  affiche un chiffre d'affaires annuel de 400 000 F.
A l'Exposition universelle de Londres en 1851, il reçoit une médaille de 1ère classe, récompense ainsi justifiée par le rapporteur françzas :"par la perfectoin de ses produits, il est parvenu à rendre tributaires non seulement Berlin, mais tous les pays étrangers."
En 1864, il se retire des affaires ; son beau-frère lui succède.


 

Bibliographie Sources: 

Archives Nationales F18 1823
Rapport sur l'Exposition universelle de Londres, p. 1226.