Nom: SENEFELDER Prénom: Aloys Date de début d'activité: 01/03/1819 Date de fin d'activité: 05/04/1830 Adresses professionnelles: 13, rue Servandoni (1819) Ville - Département: Paris Adresse personnelle: 14, rue Bourbon (1818) |
Il est né le 6 novembre 1771 à Prague. Il est l'auteur de l'invention de la lithographie que l'on situe en 1796.
En 1822, il quitte Paris pour Münich où il touchera une pension jusqu'à sa mort le 24 février 1834.
Décidé à transférer son imprimerie de Munich à Paris, associé au lithographe Stuntz, il est arrivé à la fin de 1818 et il a fait une demande de brevet qui tarde à lui être attribué, malgré une belle recommandation d'Hauterive et l'avis favorable du ministre de l'Intérieur, car il est étranger. "Après un mois de sollicitations et de vaine attente, cet habile artiste mécontent et dégoûté" menace, à la fin de janvier 1819, de renoncer à son projet et de quitter la France. Il propose pourtant "d'importer en France une nouvelle presse lithographique d'un usage très commode et d'un prix très modéré" et de "substituer aux pierres qu'il est assez difficile et assez dispendieux de se procurer en France un carton d'une composition économique et facile, et qui donne les mêmes produits." Ces arguments relayés par plusieurs fonctionnaires débloquent la situation le 1er mars 1819, alors qu'il est déjà reparti. Il a déposé le 22 février le brevet du carton-pierre sous le nom de "papyrographie".
Ayant besoin de capitaux pour son installation et l'impression de la traduction française de son traité paru en 1817 à Münich, il a conclu un accord avec les libraires Treuttel et Würtz qui lui commandent 500 exemplaires de L'art de la lithographie, en échange de 6 000 F. Puis Senefelder rentre en Bavière laissant Édouard Knecht, son neveu, à la tête de l'atelier Senefelder et cie, pour lequel il a obtenu un prêt de 12 000 F de Treuttel et Würtz. Revenu à Paris en 1820, il s'active pour faire connaître son invention du carton-pierre auprès de la Société d'encouragement de l'industrie et de l'administration française, tandis que Knecht s'occupe de faire tourner l'imprimerie. L'insuccès du carton-pierre, les dissensions de Senefelder avec son frère venu à Paris, les difficultés financières décident l'inventeur de la lithographie à repartir définitivement pour Münich en 1822. L'imprimerie reste donc entre les mains du seul Knecht qui va lui donner bientôt une grande extension. En 1827, il demande le transfert du brevet à son profit mais, né à Aix-la-Chapelle en 1789, il se voit répondre qu'il ne peut prétendre à un brevet à son nom tant qu'il n'est pas naturalisé français. L'imprimerie reste donc au nom de Senefelder, le détenteur du brevet, jusqu'à ce qu'il le cède à Michel de Roissy en 1830. Les lithographies sorties de l'imprimerie continuent de porter le nom de Senefelder ou de Knecht Senefelder.
Archives nationales F18 1825
Archives nationalesF18* I 120; AN F18* I 122 ; AN F18* I 123; AN F18* I 124; AN F18* I 125; AN F 18* I 126; AN F18* I 127; AN F18* I 128
INPI, 1BA 1258 Procédé de fabrication de planches artificielles à imprimer, appelé papyrographie, 1819. http://bases-brevets19e.inpi.fr
L'art de la lithographie par Aloys Senefelder, inventeur de l'art lithographique, avec le portrait de l'auteur, 1819.
François I.er fait prisonnier à la Bataille de Pavie : [estampe]
Le général Foy, tenant la Charte de la main g., est debout sur un piédestal où on lit : «La France Au Général Foy» et, au bas, à g. : : [estampe]
Portrait de Bolivar, en buste, de 3/4 dirigé à droite : [estampe]
Orléans. Fac-similé autographié du plus ancien plan connu d'Orléans, lors de sa première enceinte... Vergnaud Romagnesi D.
Exemple de prospectus autographié chez Senefelder. 1824.
Prospectus pour l'autographie. Vergnaud commissionnaire.
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