Nom: CHAVIGNAUD Prénom: François, Léopold Date de début d'activité: 14/12/1860 Date de fin d'activité: 13/07/1863 Ville - Département: Chateaulin (Finistère) |
Il est né à Saintes (Charente-maritime) le 25 octobre 1825. Sa mère enseignait la danse et son père les mathématiques, avant de devenir imprimeur. Après sa mort, sa veuve demanda un transfert du brevet pour La Rochelle et, devant le refus de l'administration, renonça à exercer à Saintes en 1840, mais sans rendre son brevet. Après avoir travaillé, en 1842-1843 comme ouvrier imprimeur chez un imprimeur de Toulouse, François Chavignaud demande à se voir transférer le brevet de sa mère. L'administration lui refuse tout brevet par transfert ou création car elle craint qu'il n'imprime le journal L'Union, journal démocratique. Il semble que l'imprimerie fonctionne alors grâce à un mandataire, Bourbaud, qui à son tour se voit refuser un brevet en 1845. En 1848, Chavignaud, ayant obtenu la promesse d'un brevet, se met à imprimer L'Union à Saintes et, appuyé par le député Gaudin, réclame son brevet qui lui est finalement accordé le 16 août 1848. Sa situation d'imprimeur de L'Union et du Mémorial de l'Ouest devient difficile avec les changements politiques. En 1851, la préfecture de Charente-inférieure cherche un motif de poursuite à son encontre. Les publications sortant de son imprimerire portent l'adresse de l'imprimerie Chavignaud et cie à Saintes ; or s'il n'est pas illégal qu'il ait un mandataire, l'administration croit tenir un motif de contravention puisqu'il ne réside plus à Saintes mais travaille à cette époque comme commis libraire chez Julien Lanier au Mans. Il ne serait donc qu'un prête-nom. Toutefois, prévenu, Chavignaud reparaît à Saintes pour faire les formalités de déclaration de diverses impressions.
En juin 1856, il épouse Louise Martin, fille d'un imprimeur de Chateaulin qui meurt le 28 octobre 1857. Il obtient le transfert de son brevet de typographe le 26 décembre 1857, puis reçoit un brevet de libraire le 28 janvier 1858 et enfin un brevet de lithographe pour lequel il a l'appui du Sous-Préfet malgré la faiblesse de la population locale (2 800 habitants) . Il démissionne successivement de ses brevets à l'été 1863.
Archives Nationales F18 1916