VILLETTE, épouse TIGET *Ernestine, Louise

Elle a demandé le transfert en sa faveur du brevet de son mari et continue à faire marcher l'imprimerie avec l'aide d'un ouvrier.  "Ses relations habituelles avec les divers ouvriers qu'elle a successivement occupés à ce titre, ont donné lieu, à tort ou à raison, dans le public à des présentations défavorables à sa réputation. Néanmoins, rien dans les relations ostensibles n'a justifié ces suppositions", note un rapport. En 1858, elle passe une annonce dans le Journal du Loiret car elle recherche un écrivain lithographe. En 1866, le même journal signale la participation de Charles Tiget à l'exposition de la Société des amis des arts avec des "lithographies au crayon, à la plume et en chromolithographie dont on fait grand cas et que l'on considère avec une juste attention". On peut penser qu'il travaille avec sa mère.
Elle imprime des partitions musicales, des brochures autographiées et des illustrations diverses.
Après la mort de son fils, il semble qu'elle ait continué à travailler dans l'imprimerie jusqu'à sa mort avec l'aide de sa belle-fille ; un avis paru le 11 février 1889 dans le Journal du Loiret  précise que "Madame veuve Charles Tiget a l'honneur de prévenir sa clientèle que la mort de madame veuve Tiget sa belle-mère ne change rien dans son imprimerie et qu'elle continuera comme par le passé à exécuter  tous les travaux qui lui seront confiés."