Nom: GARCIN Prénom: Dominique Date de début d'activité: 20/11/1835 Date de fin d'activité: 03/10/1859 Ville - Département: Arles (Bouches-du-Rhône) |
Il est né le 17 février 1791 à Arles où son père était fourgonier. Il a servi dans la marine de 1811 à 1813, et a été réformé à la suite d'une blessure par balle à la cuisse. De 1815 à 1820, il a travaillé à l'octroi d'Arles, et, de 1820 à 1826, comme compositeur chez l'imprimeur parisien Moreau.
En 1826, il sollicite un brevet d'imprimeur typographique pour Arles qu'il obtient le 30 août 1828 ; quatre ans plus tard, il rachète le brevet et le matériel de son seul concurrent, la succession Mesnier, pour 2 689 F. Il emploie deux ouvriers et imprime la feuille hebdomadaire locale, tirée à 250 exemplaires. Il obtient un brevet de lithographe le 20 novembre 1835, mais prétend en 1839, quand il proteste contre l'installation d'un concurrent, n'en faire que très peu d'usage, la localité étant trop agricole. Il estime à cette époque son capital à 20 000 F dont le tiers est encore dû. En 1841, il s'insurge contre l'attribution à Jonas Cerf d'un brevet que lui cède un descendant Mesnier alors qu'il croyait,dit-il, l'avoir racheté en 1832 en même temps que le matériel ; l'administration ne le suit pas et accorde à Cerf le brevet. Le 2 décembre 1846, Garcin, qui a des problèmes financiers, cède son brevet d'imprimeur en lettres et son matériel à Dumas, mais prétend avoir gardé son brevet de lithographe ; il s'insurge donc en 1848 contre l'activité de lithographe de son successeur. Il multiplie les demandes pour être réintégré dans son brevet ou en obtenir un nouveau, alors qu'il possède toujours un matériel et un local pour exercer (il est pendant ce temps employé au Palais de justice, au service de l'état-civil). Il obtient enfin ce nouveau brevet le 14 août 1849, puis il essaie de récupérer celui d'imprimeur en lettres en soutenant que Dumas ne l'a pas payé. Il n'y réussit pas et, d'après des témoins, cesse d'exploiter son imprimerie lithographique en février 1854. Il expliquera plus tard qu'en 1854 était mort du choléra celui de sa famille qui l'aidait et que pendant deux ans, il avait concédé à un autre l'exploitation de son brevet sous son nom. En 1859, alors qu'il est employé aux Chemins de fer à Marseille, il demande le transfert de son brevet de lithographe pour Marseille ainsi que la création d'un brevet d'imprimeur en lettres pour cette ville. La demande est rejetée et son brevet pour Arles annulé pour cause d'inexploitation. En décembre 1859, il fait une nouvelle demande pour Arles ou Marseille, d'un brevet de typographe ou de lithographe. Elle est rejetée le 16 janvier 1860.
Archives Nationales F18 2137