KOCH, épouse CADAUX Barbara, Julia

Nom: 
KOCH, épouse CADAUX
Prénom: 
Barbara, Julia
Date de début d'activité: 
22/12/1829
Date de fin d'activité: 
12/12/1845
Adresses professionnelles: 

8, rue de la Trinité (1838)
15, rue de Clichy (1853)

Ville - Département: 
Toulouse (Haute-Garonne)
Successeurs: 
Informations personnelles: 

Elle est née le 17 juin 1798 à Radstadt (duché de Bade). Son père, qui était dans l'amée du prince de Condé, est mort en Styrie en 1801. Elle  s'est formée à la lithographie chez Delétain à Château-Thierry. Elle a épousé,  le 5 février 1834, Anne Joseph Cadaux, un dessinateur lithographe qui expose une reproduction lithographiée d'une gravure d'après Poussin à l'Exposition des produits des Beaux-arts et de l'Industrie, à Toulouse en  1827 .

Informations professionnelles: 

Sa première demande de brevet est très ouverte puisqu'elle propose Montpellier, Calais ou Toulouse qui, selon elle, manquent de lithographes. Ou Montauban, ville pour laquelle le préfet du Tarn-et-Garonne donne un avis favorable, prévoyant la possibilité de faire des économies dans l'impression des listes électorales et des jurys. Elle est est donc brevetée pour cette ville le 25 août 1829, mais se rend vite compte que le marché de la lithographie est trop étroit et, dès octobre, elle demande son transfert pour Toulouse, qu'elle obtient en décembre.
Elle demande en 1832 un brevet d'imprimeur en lettres ; le rapport du Préfet reconnaît qu'elle a "donné à la lithographie une impulsion qui l'a fait prospérer dans nos murs"  et que " les ouvrages sortis de  ses presses ont droit à des éloges", mais le maire de Toulouse donne un avis si défavorable que sa demande est rejetée le 29 décembre 1832. Elle renouvelle sa demande  l'année suivante, mais l'avis du Préfet est, cette fois-ci, négatif  : il craint qu'elle n'imprime un journal légitimiste virulent, Le Patriote de Juillet, et lui reproche de vivre en concubinage avec son associé, le dessinateur lithographe Anne Joseph Cadaux. Elle l'épouse et obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 16 mai 1834. Elle sollicite immédiatement un brevet de libraire pour vendre le produit de ses presses, qu'elle reçoit le 8 juillet de la même année.
Si elle se démet de son brevet de typographe le 21 septembre 1844, elle garde ceux de libraire et de lithographe dont elle demande le transfert et part pour Paris en septembre 1845. Elle obtient ce nouveau brevet le 12 décembre, mais le brevet de libraire sera annulé. Il semble que son départ de Toulouse soit motivé par de mauvaises affaires sans qu'il y ait faillite. Elle se démet de son brevet de lithographe en faveur de Villiard en 1853, sans avoir exercé à Paris sa profession de lithographe : en 1853, elle tient un commerce de dentelles.
L'administration toulousaine signale à son homologue parisienne qu'elle avait imprimé quelques temps la Gazette du Languedoc, journal légitimiste. Elle est surtout l'imprimeur de la Société des livres religieux et de nombreux écrits protestants.
Elle est poursuivie en juin 1833 pour avoir oublié de porter son adresse (mais pas son nom ) sur un  imprimé.
Elle imprime les planches des Mémoires de la Société archéologique du Midi à partir de 1832.

 

Bibliographie Sources: 

Archives Nationales F18 1922

Exposition des produits des Beaux-Arts et de l'Industrie, Toulouse, 1827, p.40.    https://rosalis.bibliotheque.toulouse.fr/