Nom: MERCADIER Prénom: Jean-Baptiste, Joseph* Date de début d'activité: 08/07/1833 Date de fin d'activité: 20/01/1860 Adresses professionnelles: 44, rue des Filatiers (1845) Ville - Département: Toulouse (Haute-Garonne) |
Il est né de mère inconnue le 8 juillet 1793 à Toulouse ; son père était graveur. Graveur lui-même, il a exposé à l'Exposition des produits des Beaux-arts et et de l'Industrie en 1827 et , en 1829, il reçoit une médaille de bronze car "il se distingue par une manière habile et élégante de graver les cachets". Son frère cadet sera aussi graveur et lithographe.
Il meurt le 12 juin 1866 à Paris.
Il demande un brevet de lithographe pour faire des travaux de ville, mais sa demande est rejetée en avril 1832 car le rapport de police lui reproche d'avoir professé "des principes politiques très exaltés et contraires au gouvernement". Il doit produire un certificat signé par 17 officiers et sous-officiers de la Garde nationales attestant que c'est faux. Néanmoins, en 1854, alors que Marquès, un de ses anciens ouvriers demande un brevet, l'enquête l'accuse encore d'être "d'une grande immoralité, d'une probité fort équivoque" et d'appartenir "à une fraction du parti légitimiste dangereuse par son exaltation".
Breveté lithographe en 1833, il continue à graver des cachets et des cartes de visite, mais il lithographie désormais des têtes de factures, et des vignettes ; il imprime un plan de Toulouse, annoncé dès janvier 1838 dans le Journal de Toulouse. Sa production est très proche de celle de son frère et le jury de l'Exposition des produits des Beaux-arts et de l'Industrie écrit en 1845 : "Toulouse compte ces deux frères parmi ses lithographes les plus distingués. Ils ont formé par leurs exemples comme par leurs leçons un grand nombre d'excellents élèves". Toutefois, ce sont ses talents de graveur qui lui valent, comme à son frère, une médaille d'argent à l'Exposition de 1840.
En 1849, il est à la recherche "d'un élève déjà formé et qui voudrait se perfectionner afin de prendre la continuation de ses affaires comme successeur", offrant de rester avec lui un couple d'années, et passe une annonce dans le Journal de Toulouse (24 août 1849). Il est toujours en activité en 1853. Son brevet est annulé en 1860 pour cause d'inexploitation.
Archives Nationales F18 1923
Exposition des produits des Beaux-arts et de l'Industrie de Toulouse, 1835, p. 147-148 ; 1845, p. 70. https://rosalis.bibliotheque.toulouse.fr