Miroir des classiques
Miroir des classiques
Frédéric Duval
Editions électroniques de l'école des chartes Éditions en ligne de
l'École des chartes
Biblissima
presentNotices

Les notices complètes comportent trois niveaux : le texte-source, la/les traduction(s), le(s) témoin(s). A chaque niveau correspond une bibliographie réduite à l'essentiel. Seuls sont mentionnés les articles et les monographies les plus complets et ceux qui fournissent une bibliographie détaillée ou actualisée. N'ont ainsi pas été retenus certains catalogues anciens de manuscrits dont les notices se réduisent à une ou deux lignes ni les articles qui ne traitent qu'indirectement de la tradition textuelle.

A. Le texte-source

A ce premier niveau sont données de brèves indications sur la fortune latine du texte puis sur sa réception française ailleurs que dans les traductions traitées dans la notice. On y présente rapidement les textes français qui n'ont pas été retenus bien qu'ils entretiennent un rapport de dépendance ou de référence avec le texte latin qui fait l'objet de la notice.

Dans une étape ultérieure, ce répertoire intégrera des notices limitées à ce premier niveau : il est en effet important de rendre compte de la réception vernaculaire d'auteurs classiques qui n'ont pas suscité de traductions au sens strict, mais qui ont fait l'objet d'adaptations ou de traductions partielles insérées dans des compilations. Des historiens comme Salluste, Suétone ou Lucain, des poètes comme Horace, Juvénal ou Virgile, par exemple, doivent avoir leur place dans ce répertoire.

B. La traduction

Classées par ordre chronologique, les traductions portent le titre que leur a conféré la critique, à défaut celui qui est le plus fréquemment donné par les manuscrits. Sont indiqués à la suite du titre le cas échéant le nom du traducteur, puis la mention de la forme employée (vers ou prose) si elle est nécessaire pour distinguer les versions anonymes, et une date.

Suit une courte notice, reposant sur les acquis de la recherche, qui précise la date de traduction, les procédés de traduction les plus marquants, les liens possibles avec d'autres traductions, l'ampleur, la nature et les sources des développements imputés au traducteur.

Dans plusieurs notices sont édités des extraits de la traduction, surtout quand aucune édition n'en est disponible : il s'agit généralement du prologue dont on sait l'importance pour l'étude des traductions médiévales, quelquefois de l'épilogue ou d'une pièce annexe. Si ces passages ont été édités, nous en donnons les références bibliographiques.

Figurent ensuite les incipit et explicit d'après l'édition critique faisant référence et à défaut d'après un manuscrit dont la critique a signalé la qualité des leçons. Si la traduction est longue, comme celles de Valère-Maxime ou de Tite-Live, les incipit et explicit sont détaillés pour chaque livre et pour chaque décade, afin de permettre l'identification de traductions partielles ou lacunaires. Les incipit et explicit sont donnés sans ponctuation afin de faciliter la recherche informatisée.

Lorsque la traduction a été remaniée, le remaniement est présenté à sa suite selon les mêmes critères.

C. Les témoins

Il s'agit de la partie la plus longue de la notice : sur ce point le Miroir des classiques diverge de l'Inventaire de Jacques Monfrin qui donnait une liste de manuscrits limitée à l'indication de la cote, de la date et de la provenance.

Sont d'abord présentés les manuscrits, y compris les fragments et les copies incomplètes. Ceux qui sont inaccessibles parce qu'ils figurent dans des collections privées, les manuscrits perdus, détruits, mentionnés dans les inventaires et non localisés sont rejetés en fin de liste. Le dépouillement d'inventaires anciens est à l'heure actuelle seulement ébauché, mais nous n'avons pas cru devoir passer sous silence les quelques références déjà glanées. Comme il a été, est et sera matériellement impossible de consulter tous les manuscrits, nous précisons pour chaque notice si le manuscrit a été vu ou si l'on a dû se contenter d'un microfilm. L'absence de toute mention signifie que les données sont entièrement de seconde main et sont tirées de la bibliographie citée. La liste des manuscrits est suivie de celle des éditions imprimées anciennes.

1) Les notices de manuscrits

Les notices de manuscrits suivent le schéma suivant :

  • nombre de feuillets et support : lorsqu’il s'agit de papier, les filigranes sont identifiés d'après les répertoires de C.-M. Briquet (C.-M. Briquet, Les filigranes, Leipzig, 1923) ou de G. Piccard (G. Piccard, Die Wasserzeichenkartei Piccard im Hauptstaatsarchiv Stuttgart, Findbuch, Stuttgart, 1961-). L’abréviation « sim. » signifie que le filigrane du manuscrit est proche de celui du répertoire.
  • datation : elle se compose d'une date de lieu, peu systématique, et d'une date de temps. Cette dernière s'appuie, entre autres, sur l'examen des filigranes (cf. supra) et sur celui de l'écriture. Chaque manuscrit est rapproché d'un manuscrit dont l'écriture est voisine et portant une indication de date. Nous renvoyons de façon abrégée à la série française des catalogues des manuscrits datés (C. Samaran et R. Marichal, Catalogue des manuscrits en écriture latine portant des indications de date, de lieu ou de copiste, Paris, 1959- : Mss datés). Les références aux séries étrangères sont en revanche développées. Certaines notices renvoient à des manuscrits du fonds français de la Bibliothèque nationale de France portant des indications de date, mais qui n'ont pas encore fait l'objet d'un catalogue publié. Nous avons pour cela utilisé un fichier préparatoire conservé à la section de paléographie latine de l'Institut de Recherche et d'Histoire des Textes. Lorsque la bibliographie propose des datations divergentes, nous mentionnons les désaccords.
  • contenu : le titre de chaque texte copié dans le manuscrit est donné, sauf si ce dernier en compte plus de dix. Dans ce cas, seuls sont relevés les textes les plus longs et on donne une idée thématique du recueil. La traduction étudiée fait l'objet d'un traitement particulier : le titre tel qu'il se présente dans le manuscrit est relevé et les lacunes et les particularités de la copie sont précisées.
  • copie : la présence d'une mention de copiste comporte un renvoi au feuillet où elle apparaît et elle est quelquefois reproduite. On a systématiquement vérifié la présence du copiste ou du colophon anonyme dans le répertoire dressé par les moines du Bouveret (Abbaye Saint-Benoît de Port-Valais (Le Bouveret, Suisse), Colophons de manuscrits occidentaux des origines au XVIe siècle, Fribourg, 1965-1979). La présence de plusieurs mains a été indiquée, sous réserve du résultat aléatoire qui peut être obtenu dans ce domaine sur la base de la consultation de microfilms.
  • illustration : sont précisées les attributions données par la bibliographie, le nombre, la taille et la localisation des miniatures. Lorsque le nombre des miniatures est supérieur à dix, on se contente des deux premiers éléments.
  • possesseurs : les mentions de possession du Moyen Age et du XVIe s. sont toujours signalées, parfois reproduites. Les possesseurs ultérieurs n'ont pas été pris en compte, sauf les derniers possesseurs connus, dans le cas de manuscrits ayant récemment fait partie d'une collection privée.
  • sigle : le ou les sigles attribué(s) aux manuscrits par les éditeurs et philologues sont donnés en fin de notice.
  • bibliographie : les notices bibliographiques sont classées chronologiquement et numérotées afin de ménager des renvois depuis la notice du manuscrit. La mention « notice J. Monfrin » renvoie aux notice détaillées données par Jacques Monfrin pour certains textes (manuscrits de la traduction de Tite-Live par Pierre Bersuire, les traductions de Végèce et de Térence) dans l'inventaire dactylographié de 1955. La mention « notice IRHT » renvoie aux notices dactylographiées conservées à l'Institut de Recherche et d'Histoire des Textes (CNRS-Paris), généralement à la section romane. En fin de bibliographie on trouvera des liens hypertextes à des catalogues de manuscrits numérisés ou à des bases iconographiques reproduisant tout ou partie des manuscrits décrits.

2) Les notices d'imprimés

Les notices d'imprimés donnent, dans l'ordre, le titre, le lieu d'édition, l'imprimeur-libraire, la date, le format, l'indication de la présence d'une illustration et le nombre de feuillets, quand l'édition est foliotée ou que le compte des feuillets a déjà été fait. La transcription du titre ne respecte ni les majuscules ni la mise en page de l'imprimé ancien, mais le titre est chaque fois donné in extenso. Le contenu de l'imprimé est détaillé suivant les principes de présentation qui ont été adoptés pour les manuscrits. L'exemplaire qui a été consulté est identifié par sa cote. La bibliographie renvoie à la description la plus récente ou la plus complète sans citer l'ensemble des répertoires usuels.