284 Goussainville, ca. Gonesse, ar.
Pontoise. - Robert de Goussainville, fils de Guillaume I
er et
frère de Guillaume
II, seigneurs de cette paroisse, fut chanoine de
Paris ; son obit, au 3 novembre, porte qu'il fonda, le 4 du même mois,
l'anniversaire de sa mère, en donnant au Chapitre « le gord Gordon à Andrésy »
(une réserve de poisson dans la Seine). Cf. Guérard,
Cartulaire de
Notre-Dame de Paris,
IV, 180-181. - En 1189 Robert avait
offert à Notre-Dame le tiers de la dîme de Goussainville ; son frère, sa
belle-sœur et ses neveux y consentirent (Ib.,
II, 197). - La veuve de
Guillaume
II concéda à son tour la part, provenant de sa dot, dans
cette dîme qui mouvait du comte Jean de Beaumont [comme sire de Luzarches]. Son
fils, Gasce ou Gachon, l'approuva aussi, en 1200 ; Gui
V de Senlis en
fit autant trois ans après (Ib.,
I, 429, 431). A cette famille
appartenait le chanoine Herbert, chapelain de l'évêque de Paris, commémoré le 2
juillet à Notre-Dame (
lb.,
IV, 98).
283 Hugues de Pomponne était fils de
Jean
II de Pomponne et de Marie de Garlande (Cf. charte
522 et note 192). Le
P. Anselme (
Grands
officiers,
VI, 32) a indiqué la parenté de Hugues avec Guillaume
de Garlande, sans en faire connaître l'origine. Hugues se qualifie en 1219
« miles, dominus de Pomponia », à propos de la cession par Clémence (sa fille) de
tous ses droits de douaire sur des terres, vignes, prés, saussaies et aulnaies
vendus à Chaalis par elle et son mari Gui Tristan (Ms. lat. 11008, fol. 233). Dans
la
Collection de Picardie (D. Grenier,
Suppl.
333, nº 88), se voit une charte originale de janvier 1235 par laquelle « Guido
Tristan, miles, et Clemencia ejus uxor, filia Hugonis de Pomponia militis ",
abandonnent aux moines de Chaalis " omnia ad dotalicium Mariae, matris dictae
Clementiae pertinentia, quae fratres - Karoliloci possident in territoriis de
Torigniaco, de Pomponia et de Kala " (sceau de Clémence). - Au même volume, nº 97,
est un compromis de novembre 1254 " inter fratres Karoliloci et Clemenciam, de
Pomponia dominam ». Gui, fils de Pierre Tristan
II, mourut avant son
père, qui l'avait perdu dès 1246. En 1255, l'héritière des seigneuries de Pacy et
d'Ostel était Pernelle, femme de Jean des Barres, et fille de Gui Tristan
(Archives de l'Aisne, G 527).