Fondation de la Chapelle Notre-Dame de Pontoise.

  • A Original sur papier. Arch. dép. Val d'Oise, 9H, cart. 9.
  • a Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise, J. Depoin (éd.). Pontoise: 1895.
D'après a.

Les religieux, abbé, prieur et couvent de St-Martin-les-Ponthoise, ordre de St-Benoist, fondateurs et curez primitifs de l'eglize paroisialle de Nostre-Dame es faulxbourgs dud. Ponthoise, demandeurs aux fins de leur exploict du ,

Contre discrette personne maistre Meullon Soret presbtre, viquaire perpetuel de lad. eglize, deffendeur,

Remonstrent par devant vous, Monsieur le Prevost de Paris,.....

A ce qu'il soit dit qu'ils sont bien fondez en leurs conclusions suivant lesquelles ils seront maintenus en la possession d'avoir la moitié des oblations, legs, dons et autres droictz afférans à lad. cure, présentation et approbation qu'ils ont des presbtres et chapellains, et aussy au droict de permettre de poser une table soubz le porche de lad. eglize Nostre-Dame pour vendre des chandelles le jour et feste de la , en la perception desquels droictz les demandeurs sont à present troublez par le deffendeur.

Qu'il convient de remarquer que les paroissiens de l'eglize de Nostre-Dame estoient anciennement et des la fondation de l'abbaye de St Martin subjectz et parroissiens de la cure de la Très Sainte Trinité qui est dedans l'estendue de l'eglize de lad. abbaye, et en la nef d'icelle, comme estant la mère eglize et vraye cure desd. habitans ;

Mais d'autant que par succession de temps le peuple s'estoit grandement multiplié, tant en la Ville St-Martin que l'on disoit anciennement (que aux faulxbourgs de la Foulerie de Ponthoise qui sont les lieux où s'estendoit lad. cure de la Ste Trinité, comme aussy pour le soulagement des vieillards, infirmes et petits enfans, les predecesseurs des demandeurs firent à la supplication des habitans, bastir une chappelle au dedans dud. faulxbourg, en la rue dite de Maudestour, lieu où est à présent l'églize Nostre Dame, et en icelle establirent un chappellain qui y disoit journellement les messes sans y faire d'autres fonctions, ce qui fut faict de la permission de Monseigneur l'Archevesque de Rouen en l'année mil cent soixante et dix sept ;

Et depuis en l'année mil deux cens quarante sept lad. chappelle fut érigée en cure par la priere instante et requeste du chappellain et habitans, à la charge que toutes les dixmes de quelle nature qu'elles fussent, la moitié des oblations, legs, dons et autres afferans à lad. qualité de curé appartiendroient auxd. demandeurs.... etc.