BACLE Pierre

Nom: 
BACLE
Prénom: 
Pierre
Date de début d'activité: 
16/05/1849
Date de fin d'activité: 
09/03/1862
Adresses professionnelles: 

35, rue Jacob (1854)
20, rue Coquillière (1841)

Ville - Département: 
Paris
Successeurs: 
Informations personnelles: 

Il est né le 3 janvier 1801 à Saint-Calais (Sarthe). Son père était charpentier. Sa femme tient un magasin de modes/mercerie au dessus duquel il est installé graveur taille-doucier.
Il meurt à Saint-Calais le 6 janvier 1862.
 

Informations professionnelles: 

 Il a fait une première demande de brevet en 1841. Il lui est refusé pour manque de connaissances. Bailleul, le commissaire inspecteur, note qu'il ne possède qu'une petite presse de taille-douce et ne paraît pas avoir une grosse clientèle ; par ailleurs, il n'a commencé à se former à la lithographie que depuis janvier 1840 ; enfin, soumis à l'épreuve de la dictée, il a donné la preuve que son instruction "est loin d'être étendue". Il en conclut que Bascle ne saurait tirer profit de son brevet. Celui-ci continue donc de travailler comme graveur : il fait  des cartes de visite et divers travaux de ville, confiant à des lithographes certains travaux  "comme le font la plupart des graveurs". En 1849, il exploite 4 presses  ; il n'a pas d'ouviers mais travaille avec son fils. Il a vendu le commerce de sa femme. Il fait une nouvelle demande de brevet de lithographe : "je serai heureux de n'être plus forcé de faire faire en dehors les nombreux travaux en lithographie que je reçois à chaque instant où je ne peux toucher qu'une faible commission pour trouver tant de dérangement", écrit-il à un ami. Le commissaire inspecteur juge, cette fois-ci, que le "postulant s'est livré à l'étude et, bien que peu étendue, son instruction  le met à même d'exploiter convenablement le brevet qu'il sollicite" . Son avis est suivi.
Il est breveté taille-doucier le 14 juillet 1852. Il vend également des articles de papeterie et des fournitures de bureau. Il possède 4 presses en taille-douce et 1 presse lithographique et paie un loyer de 1 200 F ; son imprimerie lui rapporte  7 000 F par an. Toutefois, son fils est en mauvaise santé et à sa charge.
C'est sa veuve qui le remplacera en 1862.

 

Bibliographie Sources: 

Archives nationales F18 1730

Remarques: 
E. P., 29/06/2018