Nom: CLUIS Prénom: *Jacques, François Date de début d'activité: 14/02/1826 Date de fin d'activité: 30/05/1831 Adresses professionnelles: Place du Châtelet (1828) Ville - Département: Paris Adresse personnelle: 11, rue de Vendôme |
Il est né à Châteauroux (Indre) ; son père était huissier. C'est le frère d'Hippolyte Cluis, imprimeur lithographe à Paris. Il fut d'abord caissier d'un banquier de Bourges qui l'a lui-même placé à Paris. Il fut ensuite employé dans une manufacture de porcelaine, 11 rue de Vendôme, puis il a tenu les livres d'une maison de commerce pendant quelques années. Le rapport de police le présente comme ayant reçu une bonne éducation et vivant dans une certaine aisance puisqu'il habite un logement de 500 F garni d'un "fort beau mobilier".
Dans l'Almanach du commerce de 1827, il apparaît sous la rubrique: "Produits chimiques supérieurs appliqués à la lithographie et aux impressions autographes". Il vend aussi des pierres lithographiques. Il a acquis le fonds d'Auguste Macaire chez qui il travaillait, pour 50 000 F. Pour l'obtention de son brevet, il est recommandé par le député du Cher, Boin.
En 1828, il réalise une édition autographique du Parterre de fleurs du Cheïkh Moslih-eddin Sâdi de Chiraz, reproduction d'un manuscrit en langue persane dont le transcripteur lui rend hommage, ainsi qu'à ses ouvriers, pour la qualité du rendu des caractères persans. Il utilise aussi l'autographie pour les figures illustrant les ouvrages de géométrie. Il imprime des illustrationsscientifiques pour le Journal des connaissances usuelles et pratiques, mais également des estampes satiriques dues à Henry Monnier et commercialisées par Aubert sur la révolution de 1830.
Archives nationales F18 1747
Almanach du commerce, 1827.
Un chanteur de romances. Henry Monnier.
Ces gens-là, M. le comte, ne tiendront pas deux jours. Henry Monnier. 1830.
Las aboyeurs du lendemain. Henry Monnier. 1830.
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