LAURENT Louis, Constant

Il a déjà racheté l'imprimerie de Mahaut quand il fait sa demande de brevet. Gérant du Corsaire, il a été condamné plusieurs fois pour des délits de presse : le 2 mai 1845 à 500 F d'amende, le 17 juin 1847 à 2 mois de prison dont il a été grâcié le 12 juillet 1849 ;  accusé de diffamation et acquitté le 27 décembre 1850. Le préfet de Police s'oppose donc à ce qu'il obtienne un brevet ; "le sieur Laurent ayant été signalé par M. Gaillard comme professant une  admiration et une gratitude sans bornes pour S. M. l'Empereur, on a cru devoir demander à M. le Préfet de police s'il ne serait pas bien rigoureux de refuser à ce candidat qui n'était, après tout, que le gérant nominal du Corsaire, le titre qu'il sollicite ". Le Préfet s'est rendu à ces raisons.