Nom: LEYSSENNE Prénom: Hercule Date de début d'activité: 05/08/1836 Date de fin d'activité: 28/02/1858 Adresses professionnelles: 8, rue de la Vrillère Ville - Département: Paris Adresse personnelle: 67, passage Choiseul (1835) |
Il est né le 3 février 1802 à Maubeuge (Nord) ; son père était militaire dans la cavalerie. Il est marié et père de famille. Il s'est engagé dans une compagnie de grenadiers de la Garde nationale, mais il en a été exclu à cause de ses absences répétées, peut-être justifiées par le coût de l'équipement ; il s'est ensuite engagé parmi les chasseurs et accomplit, en 1836, tous ses devoirs. Son loyer galerie Véro-Dodat est de 1 200 F.
Il meurt le 26 février 1858.
Le 10 août 1835, le commissaire Bailleul saisit à son domicile une petite presse typographique, du matériel et des exemples de ce que Leyssenne imprime pour des particuliers. Le matériel est vendu à Mevrel. Sa condition de garde national et la protection d'un député font qu'il n'est pas poursuivi. Il demande alors un brevet de lithographe. En août 1837, une presse typographique est à nouveau trouvée chez lui et il en donne pour raison des recherches pour un nouveau procédé ; le commissaire admet qu'il ne s'agit que d'un usage privé et plaide encore l'indulgence. La presse doit être vendue mais, les scellés ayant été brisés, Leyssenne passe en jugement : le matérel devra être cédé à Lorilleux en présence du commissaire inspecteur de la Librairie.
Il est graveur en taille-douce (avec deux presses en 1852), et lithographe. Il fait des travaux de ville. Il a eu des problèmes financiers à plusieurs reprises et fait faillite en 1840 avec un actif de 2 400 F et un passif de 6 490 F. Entre 1848 et 1851, il a travaillé chez Plon comme conducteur de presses mécaniques. Il est breveté taille-doucier le 16 juin 1852. Sa demande, déposée en juin 1856, pour obtenir l'autorisation de posséder des caractères typographiques est rejetée.
Sa fille et unique héritière demande à reprendre ses brevets ; or, elle travaille comme demoiselle de magasin au Fil de Soie, un commerce de soieries. Gaillard estime que sa demande tend seulement à pouvoir revendre les brevets, pour gonfler une succession très mince, puisqu'elle est incapable de les exploiter elle-même.
Archives nationales F18 1795
Archives de Paris D10 U3 19 n°1662