PERROT Joseph, Gabriel, Victor, César

Nom: 
PERROT
Prénom: 
Joseph, Gabriel, Victor, César
Date de début d'activité: 
09/02/1832
Date de fin d'activité: 
01/03/1845
Adresses professionnelles: 

5, impasse du Doyenné (1829)

Ville - Département: 
Paris
Successeurs: 
Informations personnelles: 

Né le 3 juillet 1793 à Toulouse (Haute-Garonne). Son père était avocat. Tout d'abord commis à pied, il a été employé dans l'administration des contributions indirectes de 1807 à 1825. Il aurait abandonné cet emploi "pour cause de mauvaise santé", et, pendant six ans, il a étudié le dessin et la lithographie.

Informations professionnelles: 

Il a fait en 1829 une demande de brevet pour imprimer une Galerie des saints qu'il a dessinée ; le brevet lui est refusé mais il obtient l'autorisation de faire venir chez lui une presse de la veuve Noël. Recommandé par le député de la Mayenne, il devient imprimeur lithographe en 1832, mais il fait faillite le 20 avril 1842 avec un actif de 105 950 F et un passif de 96 979 F.  Ses créanciers ayant refusé de lui accorder un concordat, son matériel est vendu  en  août 1842, il est ruiné et il transfère son brevet à son fils en 1844. Il dit  avoir l'intention désormais de voyager pour "utiliser son talent de peintre de portraits".
Il est condamné pour l'impression en 1835, d'une estampe de l'Immaculée Conception non déposée ; 43 exemplaires sont saisis ainsi que la pierre lithographique. Le commissaire Bailleul témoigne en 1844 :"Il se souciait fort peu de remplir les devoirs de sa profession car étant allé chez lui il y a plusieurs années, parmi un nombre considérable d'images de saints et autres je n'en trouvais pas une seule qui eût été déposée. Sa gestion commerciale ne marchait pas mieux. Il fut obligé de faire faillite, il y a plus de deux ans. Ses créanciers lui ont refusé un concordat, se sont constitués en union, ont fait tout vendre chez lui et réunis pour prononcer sur la question morale, l'ont déclaré non exonérable, ce qui le laissa sous le coup de la contrainte par corps." On lui prête aussi de menus abus de confiance. Certains le peignant comme un "honnête homme ayant beaucoup de moyens, mais se laissant aller à de folles espérances", le commissaire va le rencontrer  et dit avoir trouvé en lui "un homme à la langue dorée, adroit, astucieux, invoquant de beaux sentiments, mais déguisant la vérité".

Bibliographie Sources: 

Archives Nationales F18 1810
Archives de Paris D10 U3 21 n°3067

Remarques: 
Revu E. P., 20/10/2020.