Nom: RIGO Prénom: Vincent, Alfred, *Jules Date de début d'activité: 05/12/1839 Date de fin d'activité: 09/07/1847 Adresses professionnelles: 19, passage Saulnier Ville - Département: Paris Adresse personnelle: 33, rue Hauteville (1839) |
Il est né le 9 juillet 1810 à Paris. Son père est peintre d'histoire, membre de l'Institut d'Egypte. Il est lui-même peintre d'histoire, élève de Cogniet, et expose régulièrement au Salon. Il habite avec son frère et paie 550 F de loyer.
Il meurt en 1892.
Il a d'abord acheté en 1839 l'imprimerie Caboche, Garneray et Cie, passage Saulnier, mais Caboche a conservé son brevet ; il doit donc en demander un pour lui-même. Il achète une seconde imprimerie lithographique en 1841, l'ancienne maison Senefelder, et la fusionne avec la précédente. Il gère l'imprimerie avec son frère Édouard sous la raison sociale Rigo frères, puis, après leur séparation J. Rigo et cie. En 1846, il est associé avec Lebref (son chef d'atelier) dans l'imprimerie Rigo, Lebref et cie (voir Gibby la cornemuse, La corbeille de fleurs).
Entre 1842 et 1846, il est l'imprimeur d'illustrations pour des journaux (La Mode, La France musicale, le Voleur et le Cabinet de lecture réunis...) pour des portraits d'artistes et des scènes théâtrales ; il est aussi l'imprimeur de près de 400 illustrations pour la Galerie dramatique dues majoritairement à Alexandre Lacauchie, participe aux illustrations de l'Album de l'Opéra, principales scènes et décorations les plus remarquables des meilleurs ouvrages représentés sur la scène de l'Académie royale de musique (1844), du Panthéon littéraire. Si le monde du spectacle lui fournit la grande majorité de ses sujets (y compris affiches, invitations...), il imprime aussi des affichettes de librairie et des documents cartographiques (La France, histoire nationale des départements, 1844), des illustrations pour les ouvrages pour la jeunesse de Desésserts (Les enfants chez tous les peuples , 1843; Les contes de fées de Charles Perrault, Les prêtres illustres, 1845 ; L'Algérie de la jeunesse, 1847) . Il possède alors plus de 20 presses.
Le 25 novembre 1841 il doit payer une amende de 4 000 F pour avoir omis son nom sur un prospectus de la compagnie d'assurance L'Automédon, pour lequel l'administration remarque que l'en-tête représente avec exagération les divers genres d'accidents contre lesquels s'assurer ; l'amende est réduite à 200 F le 6 juin 1842.
Il abandonne l'imprimerie en 1847 car il est au bord de la faillite et son commanditaire Decan reprend l'imprimerie avec l'aide de Lebref. Il se consacre désormais au dessin et à la peinture. Certaines de ses estampes ou de celles imprimées ensuite par Lebref et Decan sont dues à son crayon: Suivez-moi.. ; Le général Bréa, victime d'une trahison ; Napoléon à l'ouverture du cercueil ; Fanny Cerrito avec Arthur Saint-Léon dans "La fille de marbre" ; Carlo et Carlin, comédie de Melesville et Dumanoir ; Opéra. Bals masqués. Musard
Archives Nationales F18 1819
Nouveau guide du paysagiste amateur
Longpont
Nîmes
Napoléon en Egypte
L'Audience
Prospectus pour L'Automédon
Mme Grisi dans Anna Bolena
Melle Déjazet dans La gardeuse de dindons
Mélingue dans le rôle de D'Artagnan
Carlotta Grisi dans Le diable à quatre
Panthéon théâtral. La Péri.
Mr Sands et ses deux fils
Gibby la cornemuse
G. Verdi
Histoire nationale des départements. La Saône-et-Loire.
Billet d'admission au bal ...
L'Algérie de la jeunesse
Un enfant de Golconde