Nom: RIGO Prénom: Augustin, Maximilien, *Édouard Date de début d'activité: 21/09/1844 Date de fin d'activité: 20/12/1852 Adresses professionnelles: 2, place des Victoires (1848) Ville - Département: Paris Adresse personnelle: 33, rue Hautefeuille |
Il est né le 18 juillet 1810 à Paris. Son père est peintre d'histoire. Il est le frère de Jules Rigo.Après ses études au collège Henri IV, il sert pendant 9 ans dans la Marine royale qu'il quitte en 1836 après une blessure. Il est marié et père de famille.
Il dirige pendant 4 ans l'imprimerie Rigo frères, rue Richer, pour laquelle Jules Rigo, son frère, a un brevet. En 1842, en association avec Collin, il vend des cartonnages, estampes, feuilles d'éventails et papiers fantaisie. Collin accumule dans son atelier 4 à 5 000 planches et 30 000 Fde pierres mais, ruiné par de mauvais placements, se trouve obligé de vendre à Rigo pour 80 000 F. Rigo continue dans les sujets gracieux et de mode, mais il souhaite devenir imprimeur pour imprimer des albums. Il se fait éditeur pour Les dix commandements de Dieu (1845) dont les lithographies sont imprimées par son frère, et après la démission de celui-ci, reprend les scènes théâtrales et quelques estampes politiques en 1848. En 1847, il s'est associé avec un nommé Grimault.
Il se retire à la campagne en 1849, en raison dira-t-il, de la crise commerciale et de la santé de sa femme. Il part alors pour l'Angleterre et organise les trains de plaisir entre Paris et Londres, pour lesquels il fait réaliser un Plan de Londres illustré avec tous les renseignements et indications indispensables aux excursionnistes. En 1852, la police le localise en Andorre où il possède une petite propriété. et son brevet est annulé le 20 décembre. En 1854, revenu à Paris, il veut reprendre l'impression de la Galerie des célébrité contemporaines, portraits d'artistes dramatiques avec notices, et s'aperçoit que son brevet a été annulé comme inexploité ; l'administration pensait son absence définitive alors qu'elle n'était que momentanée. L'inspecteur Gaillard est d'avis de le lui rendre, un concordat ayant été établi pour sa failllite.
Archives nationales F18 1819
Bal de l'Académie royale de musique
Napoléon et Joséphine
Tragaldabas
Les dix commandements de Dieu
Passé. Présent.Avenir (1830-1848)