Testaments de guerre de Poilus parisiens (1914-1918) : une édition critique

Première page

Dreux, le 29 septembre 1915

(Espace de 2 lignes environ laissé blanc)

Volontés testamentaires
du sieur Louis Baudu, Imprimeur
69 et 91 faubourg Saint-Martin
Paris (10^me arr^t.)

(Espace d’une ligne laissé blanc)

Moi, Louis Baudu, demeurant
à Paris, 54 bis rue de Lancry, actuellement
sous les drapeaux, au 67^me régiment
d’Infanterie, déclare ce qui suit :

Que tout argent qui proviendra
de la vente des fond et matériel
d’Imprimerie que j’exploite avec
mes frères Georges Baudu et Eugène
Baudu et situé 69 et 91, faubourg
Saint-Martin à Paris soit
intégralement versé entre les mains
de mon épouse Laure Druart
demeurant sous mon toit, et ce
immédiatement après liquidation.
Libre à elle d’en disposer à son Deuxième page
(Page blanche, non numérisée) Troisième page gré et de le faire fructifier dans
l’intérêt de notre fils Georges.

De ce fait je l’institue
ma légataire universelle.

Je nomme, pour veiller à
l’exécution de mes dernières volontés :
Monsieur Georges Grenier
agent retraité de la Compagnie
du chemin de fer de l’Est, demeurant
à Paris, 21, rue Beaurepaire.

(Espace d’une ligne laissé blanc)

Fait Mot raté L. Baudu [a] a. Mention "mot raté" ajoutée en marge et signée "L. Baudu". Fait à Dreux,
le vingt-neuf septembre mil
neuf cent quinze, avant mon
départ pour le front des armées
de la République.

(Espace d’une ligne laissé blanc)

Louis Baudu

Quatrième page
(Mentions hors teneur postérieures au testament, non éditées)

Première page

Dreux, le 29 septembre 1915

Volontés testamentaires du sieur Louis Baudu, imprimeur 69 et 91 faubourg Saint-Martin Paris (10^e arrondissement)

Moi, Louis Baudu, demeurant à Paris 54 bis rue de Lancry, actuellement sous les drapeaux au 67^e régiment d’infanterie, déclare ce qui suit.

Que tout argent qui proviendra de la vente des fond et matériel d’imprimerie, que j’exploite avec mes frères Georges Baudu et Eugène Baudu et situé 69 et 91, faubourg Saint-Martin à Paris, soit intégralement versé entre les mains de mon épouse Laure Druart, demeurant sous mon toit, et ce immédiatement après liquidation. Libre à elle d’en disposer à son  Deuxième page (Page blanche, non numérisée)  Troisième page  gré et de le faire fructifier dans l’intérêt de notre fils Georges.

De ce fait je l’institue ma légataire universelle.

Je nomme, pour veiller à l’exécution de mes dernières volontés, Monsieur Georges Grenier, agent retraité de la Compagnie du chemin de fer de l’Est, demeurant à Paris, 21, rue Beaurepaire.

Fait à Dreux, le vingt-neuf septembre mille neuf cent quinze, avant mon départ pour le front des armées de la République.

Louis Baudu

Quatrième page
(Mentions hors teneur postérieures au testament, non éditées)