BELLEMAIN Jean-Louis

Nom: 
BELLEMAIN
Prénom: 
Jean-Louis
Date de début d'activité: 
21/01/1832
Date de fin d'activité: 
07/09/1836
Adresses professionnelles: 

268, rue Saint-Denis / 96, passage du Caire (1818)
65-66, passage du Caire (1836)
9, rue de la Tabletterie (1832)
 

Ville - Département: 
Paris
Adresse personnelle: 

268, rue Saint-Denis / 96, passage du Caire (1818)

Parrains: 
Informations personnelles: 

Né à Paris le 12 novembre 1783, il est fils de militaire ; son père est, en 1825, retraité à l'Hôtel des Invalides. Il est marié et a deux enfants. Devenu veuf, il se remariera avec une jeune femme qui lui donnera encore deux enfants. Il est franc-maçon (loge des Sept Écossais réunis).
Il meurt le 28 juillet 1836.

Informations professionnelles: 

Il a fait son apprentissage d'imprimeur en lettres chez Imbert, puis il a travaillé pendant 8 ans à l'Imprimerie royale. Il est ensuite prote dans l'imprimerie de Bobée, en même temps qu'il travaille pour son propore compte comme taille-doucier avec l'aide de toute sa famille. Il gagne alors 12 F par jour. En 1825, il obtient un brevet d'imprimeur en lettres après avoir repris un brevet et racheté une imprimerie. En  janvier 1832, il demande un brevet d'imprimeur lithographe, se plaignant que le nouveau procédé "est venu rendre inactif  un matériel considérable qui n’est plus que d’un rapport extrêmement minime"  et espérant "par la réunion des deux procédés reprendre un peu d'activité". Il pense imprimer des ouvrages de ville de meilleur marché pour le commerce.  Breveté, ses locaux s'avérant trop exigus (il a fait l'acquisition de 2 presses lithographiques), il demande, en novembre 1832, à pouvoir installer rue de la Tabletterie (où était l'imprimerie Bobée) une presse destinée aux travaux de ville ; en fait, il souhaite mettre à la tête de cette petite imprimerie son fils. Il y renonce finalement, ne mettant plus dans ce nouveau local que ses presses en taille-douce pour lesquelles il n'y a pas besoin d'autorisation.
Il a une production importante de factums, chansons, prospectus, statuts et règlements (de loges maçonniques notamment), discours, essais et pamphlets ; la révolution de 1830 lui donne l'occasion d'imprimer des écrits anti-cléricaux et d'autres à la gloire de Louis-Philippe. La lithographie semble avoir été limitée aux travaux de ville.
En 1836, lors du règlement houleux de sa succession, son  matériel, vendu par Me Bonnaire,  consiste en 8 presses métalliques et 4 presses en bois ; avec les ustensiles, les caractères et le droit au bail, mais sans le brevet ni 4 des presses que conserve sa veuve, la vente rapporte 15 500 F.

 

Remarques: 
Intéressant contrat de vente de son matériel. E. P., 23/07/2018