Nom: PAULMIER Prénom: Louis, Armand Date de début d'activité: 02/06/1820 Date de fin d'activité: 11/04/1826 Adresses professionnelles: 7, rue du Mouton Ville - Département: Paris |
Il était marchand papetier à Dunkerque, Anvers, Bruxelles et Lille et, d'après une lettre de dénonciation, il y aurait fait de mauvaises affaires. Il se dit artiste lithographe et se présente ensuite comme ingénieur géographe.
Il meurt à Bruxelles.
Il fait l'objet d'un article dans les Annales de l'industrie nationale et étrangère, parues en 1821, à l'occasion de la réalisation d'un trompe-l'oeil formé d'éléments lithographiés ; l'article, qu'il semble avoir largement inspiré, insiste sur les améliorations qu'il apporte au procédé lithographique et sur l'ampleur des tirages (20 000, voire 30 000 exemplaires) qu'il se fait fort d'obtenir. C'est l'occasion d'annoncer qu'il peut former en six mois des élèves et qu'il peut imprimer, d'une part, "tous les travaux des sciences et des arts" pour un prix inférieur de 40 à 50% à celui de la gravure et 15% de l'impression en taille-douce, et, d'autre part, des impressions administratives avec des prix de composition et tirage inférieurs de 15% à ceux de la typographie.
Il réalise et imprime un Itinéraire de la France ou Atlas général des routes de Ière, IIème et IIIème classes, dressé et lithographié d'après Cassini, et rectifié sur des documents ... en 20 livraisons de 8 pages de 3 cartes en 1822, et diverses cartes des départements français ainsi que des cartes topographiques issues de relevés militaires (Plan topographique des environs de Cadix avec une note indiquant les retranchements..., 1824). Le rapport de Jomard présenté devant la Société d'encouragement pour l'industrie nationale en juillet 1826 prend l'une de ses cartes comme exemple de l'excellence de l'impression lithographique dans sa comparaison avec la gravure.
Il part s'installer à Bruxelles en 1826, "n'ayant pu trouver en France des avantages assez grands pour y vivre avec aisance. [Il y fut appelé] par le roi des Pays-Bas qui lui confia un travail topographique des plus importants, travail qu'il n'acheva pas, une chute qu'il fit dans ses atelrirs l'enleva trop tôt à l'art qu'il exerçait avec tant de succès" rapportent Chevallier et Langlumé dans leur Traité.
Archives Nationales F18 1809
INPI, 1 BA 1394 Nouveau genre de lithographie par le procédé du grattoir, 1820. http://bases-brevets19e.inpi.fr/
Annales de l'industrie nationale et étrangère ou Mercure technologique, 1821, p. 109-110.
Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, n° 258, novembre 1826, p. 316-320.
Chevallier (A.) et Langlumé (P.), Traité complet de la lithographie, ou Manuel du lithographe, Paris, Mme Huzard, 1838, p. 137.