École des chartes » ELEC » Cartulaires d'Île-de-France » Saint-Martin-des-Champs » Tome 5 » XVI. — Actes concernant Saint-Martin-des-Champs sous le règne de saint Louis (1253-1270) » 15 janvier 1264

Philippe d'Egly, prieur des Hospitaliers, accepte pour arbitres dans un procès avec St-Martin-des-Champs, Guérin, hôtelier du monastère, le bailli Jean Brichevin et le chanoine Luc.

  • A Original, S 1423, 28.
  • a Recueil des chartes et documents de l’abbaye de Saint-Martin des Champs, monastère parisien, éd. Joseph Depoin, Ligugé, 1913-1921.
D'après a.

U. p. l. i. frater Philippus de Egliis74 sancte domus hospitalis Jherusalem prior humilis in Francia, salutem in Domino. N. u. v. quod cum contentio verteretur inter nos ex una parte et religiosos viros Priorem et conventum Sti Martini de Campis Paris., ex altera, super jure patronatus ecclesie de Godinprato — — tandem — — compromisimus in religiosum virum fratrem Guarinum houstelarium Bti Martini de C. et fratrem Johannem Brichevin baillivum domus nostre Parisiensis — — Si autem predicti duo arbitri — — concordare nequerint, magistrum Lucam, canonicum Parisiensem, tercium arbitrum advocabunt.

ante cathedram Sti Petria.


74 Egly, c. Arpajon, ar. Corbeil.
a Cet acte a servi à la fabrication d'un faux du xvie s., où l'on reprend tout le texte précédent pour faire annoncer par Philippe d'Egly que les deux premiers arbitres ont rendu une sentence « in hunc modum, videlicet quod dicti Prior et conventus duas primas collationes habebunt dicte ecclesie de Godinprato, nullo medio, cum vaccabit ; nos vero terciam collationem ejusdem ecclesie habebimus subsequentem pref. ecclesie collationibus antedictis. « Cet acte est censé daté » apud Ceriserium, in nostro capitulo Francie generali « en 1264, le mardi av. la St-Jean (Arch. nat., S 1423, 27). — A son tour ce faux a servi d'appui à un autre faux, un soi-disant vidimus non daté de l'official d'Arras, très habilement imité comme écriture : on y a adapté une bande de parchemin où des fragments de sceau ont été appliqués. Le prétendu vidimus relate les deux actes, le vrai et le faux, mais, par une curieuse méprise de l'artiste dans le titre vrai, il a lu Johannes de Egliis au lieu de Philippus, dont pourtant l'abréviation n'est pas méconnaissable.