325, rue Saint-Martin (1856)
Il est né le 30 septembre 1823 à Senlis (Oise). Il est lithographe à son compte depuis plus de 15 ans et semble aussi travailler avec sa femme qui fabrique du papier dentelle.
Dans l'Annuaire du commerce de1856, il se classe parmi les fabricants d'abat-jour en papier dentelles et autres. Il se dit aussi papetier.
Il est né à Troissy (Marne) le 1er octobre 1819 ; son père était commis négociant. Il a fait ses études au collège de Laon, puis il a été clerc d'avoué à Reims. Il est de la famille du doyen de la faculté de droit de Paris.
Il est né à Gueux (Marne) le 23 août 1838 ; son père était couvreur. Il est écrivain lithographe.
Il a demandé deux brevets de lithographe et libraire car il veut ouvrir un commerce de librairie, papeterie et fournitures de bureau. En novembre 1869, il rachète l'imprimerie et le brevet de Mallet à Dourdan et quitte Palaiseau. Il est remplacé par Imbault.
Il est né à Gueux (Marne) le 23 août 1838 ; son père était couvreur.
Après avoir été breveté pour Palaiseau, il rachète l'imprimerie et les brevets de Mallet à Dourdan en novembre 1869 où il vient s'installer.
39, rue d'Enghien
Il est le fils du libraire qui, en 1802, lance une souscription pour l'édition des oeuvres et de la collection de cartes de d'Anville qui ne sera réalisée qu'en 1834. Il aurait été employé à la Bibliothèque royale en 1814.
Il a obtenu l'autorisation de posséder une presse typographique "de petites dimensions". Dès 1821, il imprime des plans (Mémoire sur l'histoire des canaux d'arrosage.., de Fernaud). Puis il réalise une série de portraits d'acteurs et d'artistes lyriques pour le Corsaire, mais aussi des portraits d'auteurs dramatiques et de compositeurs. Il imprime pour Treuttel et Wurtz les illustrations des Promenades alsaciennes de Paul Merlin (1824), et, aux côtés de Motte, Engelmann et Lasteyrie, un certain nombre d'illustrations de la superbe édition faite par Constant-Chantpie (1825) de la Galerie des oiseaux. Il imprime aussi quelques-uns des Tableaux de Paris, autre publication par livraisons dont Marlet a fait la plupart des dessins et des impressions. Dans le Journal du commerce du16 juillet 1822, un nommé Robert annonce qi'il prend la direction de l'imprimerie et qu'il se charge de toutes les écritures commerciales pour des prix modérés. En 1825, Demanne possède 5 presses et emploie une douzaine d'ouvriers.
Il utilise une presse autographique à titre personnel.
32, rue Pierre Dupré (1878) 28, rue du Grand Puits (1879)
Il est né à Mattaincourt (Vosges) le 24 février 1831.
Il déménage au 28, rue du Grand Puits en mars 1879.
Il est né le 27 mai 1812 à Beaucaire (Gard). Son père était économe au collège royal de Metz. Il a travaillé chez Dembour.
52, Fournirue(1833) 8, place Saint-Louis (1841)
7, rue Serpente (Paris) dépositaire
Il est né le 27 mai 1799 à Metz ; son père était graveur. Il est lui aussi graveur imagiste."Il s'est rallié à des opinions libérales fort exaltées, mais depuis, il est revenu à des sentiments plus modérés", note l'enquête de 1833. Il est membre de la Société philanthropique de l'académie de Metz et de la Société pour l'encouragement des Beaux-arts de Paris.
Après une première demande rejetée en octobre 1826, il obtient un brevet de lithographe en 1833, puis un brevet de libraire le 13 avril 1835 (il s'en démettra le 11 mai 1860). Il aura cédé auparavant, le 24 janvier 1852, son brevet de lithographe à Gangel avec qui il était associé depuis le 30 janvier 1840. Pour la fabrication des images et notamment leur légendage, il a besoin de presses typographiques. Une autorisation de posséder des caractères mobiles lui est accordée pour ce seul emploi en octobre 1835. Alors qu'il a acheté une imprimerie nancéenne pour 40 000 F et transporté le matériel à Metz, on lui refuse encore en 1839 le droit de posséder plus de caractères que ceux nécessaires au clichage des légendes. Bien qu'il ne produise que des images à sujet religieux, militaire ou moral et qu'il puisse montrer les retombées de son développement sur l'emploi de 40 à 50 enfants de 12 à 18 ans en 1835, de 80 personnes en 1839, le brevet d'imprimeur en lettres ne lui est accordé que le 14 janvier 1840. En 1837, le rapport de l'Exposition des produits de l'industrie de Metz note : "La lithographie et l'imagerie populaire de M. Dembour occupent déjà 70 ouvriers. Il a exposé des devants de cheminée pour l'exportation, et des images morales dont quelques-unes se répandent annuellement dans la classe inférieure à plus de 200 000 exemplaires." Après avoir souligné combien l'imagerie gagne en puissance sur les esprits grâce aux légendes et constaté que l'imprimeur "s'est emparé de ce mode d'action et l'a dirigé habilement au profit de l'enseignement moral", la Société d'encouragement pour l'industrie lui accorde, en 1839, une médaille de bronze car "l'magerie de M. Dembour, de Metz, jouit d'une immense popularité et l'ordre social tout entier est intéressé à ce modeste, mais bien honorable succès". En 1844, il possède 14 presses lithographiques, 5 presses typographiques et 3 presses en taille-douce ; il imprime des millions d'images qu'il exporte en Europe et en Amérique. Outre quelques cours de dessins et modèles d'écriture, brevets et abécédaires, il imprime et vend des images populaires à l'unité ou en feuilles et des canards, dont beaucoup à tonalité bonapartiste ; son catalogue compte plusieurs centaines de sujets. Une partie seulement de ces images est imprimée en lithographie, puis coloriée ou non ; le reste de la production est gravé sur bois puis colorié. L'essentiel est produit pour la vente par colportage.
Né le 16 mai 1825 à Château-Thierry dans l'Aisne. Son père était greffier.
Ancien principal de notaire, Il obtient les brevets d’imprimeur typographe, de lithographe et de libraire le 17 mai 1852 en remplacement de Laurent et reprend la publication de L’Écho de l’Aisne que publiait Laurent.
19, rue Canebière
Il est né de mère inconnue le 26 décembre 1793 à Marseille. Son père était imprimeur. Il dirige longtemps l'imprimerie de la veuve Ricard qu'il finit par racheter en association avec l'imprimeur Feissat, directeur du Sémaphore.
Il a fait une première demande d'un brevet de lithographe en 1827 qui a été rejetée au motif qu'il y avait déjà un lithographe à Marseille. En 1829, il fait la demande, appuyée par trois députés, d'un brevet d'imprimeur en lettres, car c'est son associé Feissat qui est breveté et Demonchy veut un brevet à son nom pour le cas où la société serait dissoute ; il lui est accordé le 25 août 1829. En 1831, constatant que les brevets de lithographe sont plus souvent accordés que sous le régime précédent, il renouvelle sa demande, considérant qu'elle est "un utile accessoire de l'impression en lettres". Beaucoup de lithographes marseillais ont travaillé chez Feissat et Demonchy.
Il est né à Prez-sous-la-Fauche (Haute-Marne) le 15 février 1806 ; son père était propriétaire. Il est compositeur et il a travaillé, en 1830, à Paris chez David, puis, en 1832, chez Noirfalise à Elbeuf, en 1835 à Rouen chez Marie et, de nouveau à Paris, depuis 1836. Il meurt le 8 décembre 1843.
Il avait demandé un brevet d'imprimeur en lettres pour Elbeuf en septembre 1833, mais son ancien patron Noirfalise, avec qui il est en conflit ouvert, et le maire de la ville le dénoncent comme manipulé par les républicains. Outre une brève expérience comme comédien, lui sont reprochés deux articles publiés dans le Journal d'Elbeuf dont l'un à l'occasion de l'enterrement de Lamarque et l'autre mettant en cause les capacités du maire d'Elbeuf ; le brevet lui est refusé. En 1835, il fait une nouvelle demande mais pour Neufchâteau ; elle est aussi rejetée, au motif qu'il y a déjà suffisamment d'imprimeurs. Il la renouvelle et, conscient du poids de son dossier antérieur, montre qu'il n'a rien de dangereux : sa participation à une troupe de comédiens fut une folie de jeunesse ; ses articles dans le Journal d'Elbeuf étaient critiques sans avoir rien de républicain et, à Rouen, il a travaillé à l'impression de L'Écho de Rouen qui est dévoué au gouvernement. Enfin, il propose de fonder une feuille d'annonces dont Neufchâteau a besoin. Il obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 28 septembre 1836 et celui de libraire le 21 juillet 1837. Il fait de l'imagerie.
1, place Jeanne d'Arc
Elle est née le 19 mars 1839 à Neufchâteau. Elle est la fille de l'imprimeur Demongeot qui avait été remplacé, après sa mort en 1843, par sa veuve. Celle-ci avait ensuite cédé l'imprimerie à son gendre Claude Marin Kienné qui avait épousé Caroline Henriette en 1855.
À son tour, elle remplace son mari à la tête de l'imprimerie et de la librairie. Elle poursuit son activité typographique avec des publications locales comme celles du comice agricole, et l'impression de L'Écho bourguignon, journal des rives de la Saône. Elle cède l'imprimerie librairie à son gendre Edmond Charles Gontier qui a épousé en 1882 sa fille Marie Jeanne, et la raison sociale, à partir de 1887, est "Imprimerie Gontier-Kienné".
20, rue du Palais Grillet
Il est né à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 30 janvier 1834 : son père était peignier.
Il a été ouvrier chez Planet dont il rachète l'imprimerie et le brevet.
Il est né à Bourguignon-sous-Montbavin (Aisne) le 3 janvier 1798 ; son père était vigneron.
Il est d'abord relieur et papetier avant d'obtenir son brevet de libraire le 28 mai 1834. Puis il devient lithographe et, en 1859, il demande à pouvoir utiliser un nouveau procédé inventé par Gillot, la paniconographie, grâce auquel les épreuves lithographiques sont transformées en planches métalliques en relief qui peuvent être imprimées tyographiquement tout en gardant un aspect de lithographie. Cela suppose l'acquisition d'une presse typographique et l'autorisation lui est refusée. En 1873, son fils Charles Émile prend sa succession.
Il dirige la Tribune contemporaine. Revue de l'alliance fédératives des lettres, des sciences et des arts.
Il avait fait une déclaration pour une presse typographique installée à Mâcon le 14 septembre 1870 mais la procédure a traîné jusqu'en février 1871. Puis il s'est déplacé à Cluny, ne gardant qu'une succursale à Mâcon. Il imprime en 1872-1873 La Bourgogne monumentale & pittoresque / album contenant les vues photographiées des principaux monuments de la Bourgogne par A. Boulland, avec les notices historiques rédigées par J.-B. Paquier.
12, rue Impériale 18, rue Neuve (librairie en 1845)
Il est né le 23 mars 1816 à Lyon. Il a toujours travaillé avec son père qui était papetier.
Il a repris le 24 janvier 1845 le brevet de libraire de son père. Quand il fait la demande d'un brevet de lithographe, l'administration n'en crée plus pour Lyon, considérant qu'ils sont assez nombreux ; toutefois, elle fait pour lui une exception, car il a de nombreuses recommandations et "il est à la tête d'un commerce très important de papeterie qui facilitera l'exploitation du brevet qu'il sollicite. "
Il est né à Carcassonne (Aude) le 1er décembre 1785 ; son père était parfumeur. Il est artiste peintre, ex-dessinateur du Jardin des plantes du gouvernement aux Antilles. Il est l'auteur d'une Flore médicale des îles de l'Amérique, publié en 4 livraisons par Légé en 1834.
En 1838, il demande l'autorisation de partir environ un an à la Guadeloupe pour régler des affaires de famille. L'administration constate en 1851 qu'il a quitté Bordeaux.
Il est né à Lons-le-Saunier le 29 juillet 1846. Son père était lithographe et lui-même s'est formé comme écrivain et imprimeur lithographe à Lons-le-Saunier. Il est associé avec un imprimeur de cette ville.
Il se propose d'ouvrir un cours gratuit de dessin artistique et linéaire appliqué à l'industrie. En 1876, il n'exerce plus.
Angle des rues d'Orbe et des Terres noires.
Il est né le 30 juillet 1846 à Lons-le-Saunier (Jura).
Il fabrique des étiquettes, notamment pour les fromages. Cela représente 15 milllions d'étiquettes par an en 1914.
Né le 18 mai 1827 à Chaufailles en Saône et Loire. Son père est marchand.
Après avoir été soldat, il a été ouvrier lithographe.
71 et 73 passage du Caire (1863)
Il est né le 26 janvier 1836 à Château-Thierry (Aisne). Son père était épicier. Marié depuis 1862, il est père de trois enfants. Il est écrivain lithographe.
Il a exploité pendant 6 ans l'établissement de Simonnet, son beau-père. Il fait des travaux de ville,factums, textes autographiés (L'Autotypie, revue de la quinzaine)....
Il est né le 16 février 1841 à Arras (Pas-de-Calais) ; son père était employé aux domaines. Il est relieur à Pont-Audemer.
Il reprend les trois brevets de Fruchart.
Il est né le 30 octobre 1836 à Leugny (Yonne). Son père était journalier. Il est arrivé en 1852 à Paris où il a fait son apprentissage chez Delarue, avant d'entrer chez Barousse qu'il n'a plus quitté. Il est marié. Son frère est marchand de presses et ustensiles lithographiques au 6, rue de Seine.
Il obtient son brevet par création et veut se spécialiser dans l'impression d'estampes artistiques, en s'installant au 20, rue Domat.
128, rue du Faubourg Cérès
Il a été lithographe à Sedan.
Il pratique la taille-douce, la typographie et la lithographie. Le recensement de 1876 note qu'il n'a que très peu exercé.
Il est né le 13 septembre 1802 à Péronne ; son père était marchand sellier. Il a travaillé comme compositeur dans plusieurs imprimeries à Paris et en province, notamment à Lille, Douai et chez son beau-père, l'imprimeur libraire Laisney.
Il reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire de Laisney le 7 août 1827.
177, rue de Louviers
Il est né le 23 septembre 1830 à Cesseville (Eure) ; son père était tisserand. Il a été élève de l'École normale de Rouen et possède un certificat de capacité ; il a ensuite été ouvrier lithographe chez son beau-père à Gisors. Il est père de trois enfants.
Sa première demande d'un brevet d'imprimeur en lettres est rejetée le 24 juillet 1869, mais le brevet lui est finalement accordé le 10 septembre de la même année. En 1871, il cesse d'exercer. Jusqu'en 1878, il réclame avec constance une indemnité pour le préjudice qu'il considère avoir subi à cause de l'abrogation des brevets. Il prétend avoir cherché pendant dix ans à obtenir ses brevets, toujours découragé par l'hostilité de la municipalité d'Elbeuf ; quand il réussit enfin à les avoir en 1869, il eut juste le temps d'acheter le matériel que l'obligation de posséder un brevet tomba. L'impression des "bons-monnaie", créés par la municipalité pour pallier le manque de liquidités dû aux événements politiques, lui fournit un peu de travail, mais ensuite il accumula les dettes et dut vendre son matériel à un imprimeur d'Elbeuf ; son brevet n'avait plus aucune valeur marchande et la concurrence était devenue libre. L'administration lui répond qu'il y a eu beaucoup de plaintes semblables et que l'Assemblée nationale en 1872, le Sénat en juillet 1876 ont été saisis sans qu'aucune décision ait été prise. En 1876, il est secrétaire de la mairie de Caudebec et son salaire annuel de 1 600 F ne lui permet pas de finir d'éponger ses dettes. En 1878, il est établi libraire.
150, rue de Solférino
Il est né à Lille le 6 octobre 1849. Il est graveur.
Né le 6 avril 1802 à Grugies (Aisne). Son père était linier.
Il est tout d'abord instituteur à La Fère.
22, rue St Joseph 10, rue du Faubourg Montmartre (1834) 14, rue du faubourg Saint-Denis ( 1837) 70, rue du Faubourg Saint-Martin (1841)
Il est né le 5 mars 1801 à Creil (Seine-et-Oise).
Il est ouvrier écrivain lithographe depuis 11 ans.Il fait des illustrations pour des chansons, des cours de dessin... Il abandonne la lithographie pour reprendre le commerce de crèmerie d'un de ses parents, espérant y trouver une activité plus lucrative.
Il est né le 18 septembre 1801. Son père était ouvrier à l'Imprimerie royale. Il est marié. Il est graveur en taille-douce en 1835. Le 23 août 1830, il annonce qu'il va se mettre à son compte comme imprimeur en lettres ; il lui est répondu que cette installation est soumise à l'autorisation du gouvernement et que la réglementation a fixé à 80 le nombre des imprimeurs en lettres parisiens, mais qu'une loi nouvelle "dont on s'occupe en ce moment pouvant en modifier les dispositions ", il est incité à ajourner son installation. Aucune loi ne viendra modifier le nombre des imprimeurs brevetés.
Derenémesnil s'installe comme graveur en taille-douce, activité pour laquelle il n'a pas besoin de brevet, puis fait une demande pour la lithographie. Il est l'inventeur d'un procédé de grapholithotypie,"impression sur pierre à l'aide de caractères mobiles permettant d'imprimer toute espèce de figure ou dessin dans le texte et avec le texte" ; il faut pour cela transporter sur pierre des planches typographiques au moyen du décalque d'une planche fraichement imprimée et à l'aide d'une encre composée à cet effet". Pour mettre en oeuvre ce procédé, il demande soit un brevet spécial pour Paris soit un brevet de typographe pour Belleville, Vincennes ou n'importe quelle commune de la Seine. Faute de réponse, il s'associe avec les deux gérants de l'imprimerie typographique de Victorine Delacombe et celle-ci propose à l'administration, le 25 juillet 1837, de mettre à sa disposition ses presses typographiques et d'imprimer à leurs deux noms ces oeuvres mêlant images et textes. "À raison de son utilité industrielle", l'administration juge "qu'il mérite d'être encouragé" et l'autorisation leur est donnée le 16 août 1837. Au même moment, un commissaire s'émeut de constater que les ateliers du 1 faubourg Poissonnière et 6 boulevard Poissonnière communiquent par les cours et que les imprimeries Delacombe et Derenémesnil ont fusionné leur matériel ; il ordonne que les presses typographiques réintègrent l'atelier Delacombe, mais les ateliers sont si encombrés que la mesure est symbolique. Un nouvel enquêteur est envoyé le 4 septembre qui constate que Derenémesnil fait également quelques impressions par les moyens typographiques ordinaires." Il est rappelé au respect de la législation, mais aucune sanction n'est prise. En 1843, ayant abandonné son brevet de lithographe, il travaille comme chef de l'atelier de lithographie de l'Imprimerie impériale et imprime une carte géologique de la France en lithochromie qui a droit à une mention élogieuse du rapporteur de la Société d'encouragement pour l'industrie française, puis un exposé détaillé de son travail.
Près le Pont neuf
Il est né le 4 février 1836 à Martigné (Mayenne) ; son père était instituteur. Il a été professeur de mathématiques au lycée de Sens, puis il a dirigé pendant deux ans l'imprimerie et la librairie de sa mère.
Sa mère démissione en sa faveur et il reprend ses brevets en même temps que l'entreprise. Le 26 février 1874, il déclare la remplacer pour la librairie.
8, rue Nicolas Flamel (1860) 27, rue Jean Goujon (1878)
Il est né le 18 février 1832 à Vierzonville (Cher). Il a longtemps résidé chez son père à Lanthenay-Romorantin. C'est un homme instruit, riche et qui, quoique étranger à l'imprimerie, offre toute garantie en raison de son intelligence et de son instruction.
Il reprend le brevet d'Élisabeth Lalande, mais pas l'autorisation d'avoir des presses typographiques. Il semble associé avec sa soeur et son beau-frère Quentin qui est imprimeur, ainsi qu'avec son frère cadet. Ils gardent la spécialité de l'imprimerie Lalande et réalisent des étiquettes.
9, rue Nicolas Flamel (magasin de vente)
Il est né le 30 septembre 1840 à Sèvres (Seine-et-Oise). Il a été élevé en Russie, où son père "occupait une grande position industrielle" avant de travailler à la Manufacture royale de porcelaine. Quand il fait sa demande de brevet, il vient de se marier.
Il est ouvrier lithographe de formation et il est revenu en France pour s'associer avec sa soeur dont il dirige l'imprimerie depuis 1860. Il lui reprend brevet et imprimerie. L'imprimerie devient Derivière et Després après 1873.
8, rue Nicolas Flamel
Elle est née le 26 septembre 1829 à Vierzon (Cher). Elle est veuve de l'imprimeur Quentin, mort le 7 janvier 1863.
Le 16 juillet 1866, elle est autorisée à transporter quelques presses au 3, rue Nicolas Flamel. Elle demande aussi à retrouver les autorisations nécessaires pour posséder des caractères typographiques dont avait bénéficié Élisabeth Lalande. L'Inspecteur de la Librairie refuse (2 octobre 1866), prétextant la possibilité d'abus et une concurrence faite aux imprimeurs en lettres.
Il est né à Annonay le 12 mai 1840. Son père était boulanger. Il a travaillé comme typographe et lithographe pendant deux ans, à Lyon,chez le lithographe Marguerey, puis chez l'architecte Porreau. Il est ensuite parti pour l'Italie où il a travaillé comme lithographe chez Étienne et comme chef dessinateur à l'arsenal de Turin, puis chez Fattalini à Florence et, en indépendant, à Rome. Il revient dans sa ville natale pour s'installer.
Il obtient à la même date ses brevets de lithographe et de typographe. Le Préfet espère ainsi contrer l'influence du Journal d'Annonay "qui fait une opposition systématique au régime".
Il est né à Verdun (Meuse) le 11 novembre 1807. Il se vante d'avoir été dessinateur lithographe "dans les maisons les plus en vogue dans cette partie".
Il veut un brevet pour pouvoir imprimer ses propres dessins. Son brevet est annulé car on le pense décédé ou, pour le moins,disparu depuis plus de 12 ans. Il n'a jamais exercé de façon régulière, mais a servi de prête-nom un temps à Llopis qui n'était pas encore naturalisé.
Il est né le 26 juillet 1809 à Lyon où son père était aubergiste. Papetier en gros, il a fait de mauvaises affaires et a vendu son commerce pour désintéresser ses créanciers.
Il veut se reconvertir en faisant de la lithographie.
Il est né le 6 février 1837 à Arras ; son père était régent au collège d'Arras où il a fait lui-même ses études. Il est bachelier (ès lettres et ès sciences) et artiste peintre. Il a épousé la fille de l'imprimeur Dutilleux.
Son beau-père se démet en sa faveur de ses brevets de libraire et de lithographe.
Il est né à Béthune le 20 décembre 1808 dans une famille d'imprimeurs. Sa mère est imprimeur et libraire et, veuve, elle l'emploie comme prote.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 23 avril 1834 pour exercer en concurrence avec l'imprimerie de sa mère dont les rapports disent qu'elle "n'est pas conduite avec l'activité nécessaire à ce genre d'industrie". Il renonce à ses brevets d'imprimeur en lettres et de libraire le 5 décembre 1854 et le brevet de lithographe est annulé. Desavary devient contrôleur de l'octroi à Béthune.
Il est né le 23 décembre 1790 à Cernay (Marne). Son père était maître d'école. Il joint à son dossier une attestation de ses capacités d'écrivain lithographe, établie par celui qui lui a donné des cours pendant deux ans, sans doute pour répondre aux allégations de Suhaux.
Il demande le transfert de son brevet d'Attigny, attribué le 22/03/1832, à Sedan car il n'y trouve pas les ressources nécessaires pour alimenter son établissement, contrairement à ce qu'il attendait de l'apport économique du canal des Ardennes. Sa demande entraine les protestations de Suhaux mais le Préfet estime que celui-ci ne tire aucun parti de son brevet et de sa presse, faute d'employer un écrivain dessinateur et des ouvriers propres à ce genre d'impression. Suhaux répond que l'activité n'est pas rentable et que, de plus, la lithographie "est tout à fait étrangère" à Desban. En 1866, le brevet est annulé car Desban n'exerce plus depuis longtemps.
Il est né au Puy le 21 juillet 1828. Son père était limonadier. Ouvrier imprimeur, il a travaillé pendant 2 ans chez Pharisier comme contremaître.
Il succède à Pharisier, comme libraire, typographe et lithographe. Le recensement de 1876 note qu'il n'exerce plus.
80, rue du Faubourg Saint-Denis (1868) 71, rue du Château-d'eau (1869)
Il est né le 18 février 1806 à Lesterps (Charente). Son père était laboureur. Il vit depuis 1832 à Paris où il s'est marié en 1834. Il est père de trois enfants.
Il a travaillé 15 ans comme ouvrier lithographe, puis chef d'atelier chez Marie. Avec l'argent de son gendre, qui est valet de chambre du prince Poniatowski, et l'aide d'un marchand de presses de son quartier, il veut s'installer lithographe. Il fait faillite en 1869.
Il a épousé Amélie Chapoulie qui lui cède son brevet.
Il ets né à Argentan-l'Église (Deux-Sèvres) le 12 juin 1834.
Il est typographe et lithographe en remplacement d'A. Courronce.
Papetier, il utilise une presse pour faire des cartes de visite "à la minute".
Route de Bar
Il est le copropriétaire de l'Imprimerie du Journal de Saint-Dizier, qui utilise typographie et lithographie.
5, place du Marché à la Filasse 19, cloître Notre-Dame, vis-à-vis la rue des Changes (1834)
Il est né le 10 avril 1795 à Auch (Gers) ; son père était boulanger. Il est maître d'écriture au collège de Chartres.
Il a une production ambitieuse et variée : il déclare à la préfecture d’Eure-et-Loir imprimer le plan de la ville de Chartres, à 300 exemplaires (10 mai 1836) ; la première livraison de l’Album pittoresque du département d’Eure-et-Loir, offrant les lithographies du château de Nogent-le-Rotrou, de l’abbaye de Bonneval, du château de Montigny-le-Gannelon, et du château d’Auneau (5 juillet 1838) à 500 exemplaires (20 juillet 1838) ; des Leçons d'écriture, modèles d’écriture et "cinq tableaux pour exercer les élèves à la lecture publiés par M. Dunand" (29 août 1838). Il fait une demande de brevet d'imprimeur en lettres qui est rejetée le 9 janvier 1839. Ce refus n'est peut-être pas sans lien avec son abandon du brevet de lithographe.