Elle est née le 15 avril 1814 à Lyon ; son père était imprimeur. À la mort de celui-ci, sa mère avait repris l'entreprise.
À la mort de sa mère, elle conclut un accord avec sa soeur, célibataire comme elle, qui lui cède ses droits sur l'imprimerie et le brevet pour 200 F. En 1876, l'imprimerie est reprise par Joseph Gaud.
11, place Pélisson
Il est né à Castres le 6 juillet 1850.
1, place Saint-Pierre (1842) 33, rue Neuve (1864)
Il est né le 11 avril 1819 à Toulon ; son père était maître d'équipage en second. Il est écrivain lithographe. Il s'est formé d'abord chez Aurel à Toulon, puis chez un imprimeur parisien.
Eugène Aurel lui cède le brevet de lithographe qu'il vient d'hériter de son père, quitte à utiliser ses services lorsqu'il a besoin d'une lithographie pour illustrer l'un des livres qu'il a imprimé en typographie. Il publie en 1872 une Galerie dramatique -due à Masprouvins, alias Pierre Decoreis- ensemble de portraits parodiques des artistes se produisant au Grand théâtre de Toulon. Il fait aussi des travaux de ville et autographie des textes courts.
5, rue des Filles Saint-Thomas (avril 1853) 4, boulevard des Italiens, siège de la Correspondance allemande (décembre 1853) 42, rue des Vinaigriers (octobre1854) 11-12, cour du Commerce Saint-André (1849)
Il est né le 12 novembre 1806 à Nantes (Loire-inférieure). Son père était instituteur. Il a 10 ans d'expérience et travaille chez Mantoux.
Grâce à son brevet, il veut faire de travaux de ville. Il imprime aussi des plans et des textes autographiés, dont l'un, réalisé pour le compte d'un confrère, lui vaut d'être inquiété en février 1844, car il est l'objet d'une poursuite en diffamation par le maire d'Abbeville. Il semble qu'il ait aussi autographié la Correspondance allemande. En 1849, il est asocié avec un nommé Pasquier. Il ne possède à sa mort que deux presses lithographiques en mauvais état, démontées, et quelques pierres. L'administration pense d'abord à annuler son brevet, puis préfère l'attribuer à Barousse qui travailllait avec lui, entre les mains de qui le brevet se trouve à titre de garantie d'un prêt de 80 F.
12, Rue Juive
Il est né le 5 juin 1845 à Châteauroux.
Il est typographe et lithographe.
Il est né le 3 juin 1827 à Sarrebourg où son père était imprimeur libraire. Il s'est formé auprès de son père et a fini par prendre la direction de l'entreprise. Il meurt le 2 juin 1866.
Il reprend les trois brevets paternels.
Il est né le 12 mai 1790 à Gerbéviller (Meurthe) ; plusieurs membres de sa famille dont son père, sont imprimeur ou libraire à Vic. Il meurt le 4 décembre 1866.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 22 mai 1818. À partir de 1823, il multiplie les demandes pour obtenir un brevet de libraire dans le but de vendre des livres de piété et des livres classiques ; il lui est refusé, malgré des pétitions réunissant de nombreuses signatures, jusqu'au 29 septembre 1828. Il cède ses trois brevets à son fils le 1er mars 1862. Toutefois, après la mort, le 4 février 1863, de sa soeur veuve d'un imprimeur libraire de Vic, il fait une nouvelle demande pour lui succéder dans ses brevets de libraire et d'imprimeur en lettres et reprend l'imprimerie de Vic. À sa mort, il y est remplacé par sa fille.
16, rue Bonneveau
Elle est née à Lyon le 11 novembre 1798 ; son père était fabricant d'étoffes en soie. Elle a épousé l'imprimeur Giraud dont elle a eu deux filles qui resteront célibataires et vivront avec elle. Elle meurt le 9 mars 1870.
Elle reprend le brevet de son mari mort le 3 juillet 1839. Elle se vante de posséder la plus ancienne imprimerie en taille-douce de la ville et elle obtient son brevet le 4 juin 1852. Elle a la clientèle des congrégations religieuses.
Il s'est d'abord installé à Chalon, puis déménage à Cluny. Il s'installera ensuite à Macon.
Après 4 ans passés à Chalon, il crée un atelier lithographique à Cluny.
Il est né à Saint-Gengoux-le-National (Saône-et-Loire) ; il est âgé de 34 ans en 1880. Il est graveur.
Il pratique lithographie et typographie.
Rue de La Bistour
Il est né le 31 janvier 1819 à Foix (Ariège). Son père était perruquier au moment de sa naissance, puis il devient libraire. Guillaume Gadrat qui a cinq frères et sœurs, commence par travailler avec son père pendant 18 ans. Sa sœur Françoise a repris la librairie de son père et obtenu son brevet le 17 avril 1855.
Il est déjà relieur quand il obtient à son tour son brevet de libraire le 11 août 1855 pour ajouter à la vente de livres classiques et de piété des deux autres libraires de la ville, celle des ouvrages juridiques et scientifiques. Puis il demande un brevet de lithographe ; enfin, en 1867, il demandera un brevet d’imprimeur en lettres, obtenu le 19 décembre 1867. L'étude de son activité dans les années 1874-1875, menée par Michael Twyman, montre qu'il conjugue reliure, papeterie (fournitures de papiers, articles de bureau, matériel d'encadrement..), librairie classique, religieuse et générale (acquise principalement auprès de la Librairie Hachette) et imprimerie typographique et lithographique, fournissant les administrations en imprimés et registres, et les particuliers en travaux de ville. Condamnations le 20/11/1873 (deux amendes de 150 F) et le 27/03/1874 (amende de 200 F) pour défaut de déclaration et de dépôt d’écrits qu’il avait imprimés. Amende ramenée à 25 F pour la dernière, remises pour les autres. Son fils Léon lui succède en gardant la raison sociale Gadrat aîné.
Elle est née le 11 octobre 1830 à Kayserberg (Haut-Rhin). Elle a épousé le lithographe Jean-Baptiste Wiss, décédé en 1857, puis François Antoine Weigel qui meurt à son tour le 1er avril 1868. Elle est mère de 4 enfants.
Elle reprend le brevet de son mari.
Elle est née à Kaysersberg (Haut-Rhin) le 11 octobre 1830. Elle a épousé le lithographe Jean-Baptiste Wiss qui meurt le 11 janvier 1857.
Elle reprend le brevet de son mari ; elle le cèdera à son second mari François Antoine Weigel.
Il est né le 11 octobre 1823 à Annonay (Ardèche) ; son père était papetier. Il est installé à Chambéry depuis 18 ans.
Avant l'annexion de la Savoie, il vendait déjà depuis quelques années des livres de piété ; il régularise donc sa situation en obtenant un brevet de libraire le 20 septembre 1860. Il est aussi papetier et possède un important atelier de fabrication de registres d'administration pour lesquels il a recours à des lithographes de Lyon, ne trouvant ni bonne volonté ni moyens satisfaisants (aucun n'a de presse mécanique) chez ses confrères de Chambéry qui sont aussi des concurrents. Il demande donc un brevet de lithographe pour compléter son atelier.
Il est né à Lyon le 17 septembre 1804 ; son père était fabricant d'étoffes de soie. Il a fait son apprentissage chez Brunet et il est ouvrier lithographe.
Il est né le 7 avril 1828 à Rive-de-Gier ; son père était crocheteur. Il a dix ans d'expérience de l'imprimerie quand il demande son brevet. Il épouse la veuve du lithographe Sablière.
54, rue de Lyon
Il est né à Valence (Drôme) le 6 décembre 1845.
Il est le représentant de l'agence Havas à Lyon. Il a acquis une presse autographique pour son usage professionnel.
Elle est née le 9 juillet 1805 à Neuvy-Sautour (Yonne) ; son père était chirurgien. Elle a épousé en mai 1830 l'imprimeur Blondel. Quand il meurt, son fils est encore mineur.
Elle demande à reprendre les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire de son mari qu'elle obtient le 29 juillet 1842. Elle reprend ensuite le brevet de lithographe que son mari avait cédé de son vivant à Dupuy. Celui-ci lui rétrocède le brevet tandis qu'elle retrouve la jouissance du matériel qui n'avait jamais quitté son atelier. Elle est récompensée avec Tripon (qui est en faillite) pour une chromolithographie appliquée à la topographie à l'Exposition des produits de l'industrie de 1844. En 1845, elle est elle-même en faillite et doit céder à Bordes le brevet de lithographe. Elle trouve un autre repreneur pour le brevet de typographe et part pour Paris. Le brevet de libraire sera annulé en 1860 car inexploité.
Il est né le 31 décembre 1821. Il est curé.
Il utilise une presse autographique.
18, rue Jean-Jacques Rousseau (1848) 86, rue Saint-Denis 4, passage Sandrié, quartier d’Antin (juin 1853) 5, rue Saint-Sauveur 8, rue de Tracy (1856) 8, rue Coq-Héron pour agrandissement (1859)
Il est né le 26 décembre 1807 à Paris ; son père était rentier. Il est célibataire et a une situation bien assise au moment où il fait sa demande de brevet pour Paris. Il a travaillé dans diverses imprimeries avant de travailler chez René. En avril 1848, il publie une Profession de foi du citoyen Gaillard, membre du club des ouvriers de la Fraternité, en réponse au citoyen Louis Blanc. La couverture précise qu'il y traite d'une organisation du travail sans aucune atteinte à la liberté. Vient ensuite un Évangile républicain, constituant l'alliance de tous les peuples : instruction d'une mère à sa famille sur les principes du républicanisme, suivi des instructions nécessaires pour les élections, défense d'un ordre républicain fondé sur la mutualité et la fraternité, mais opposé àl'extrême-gauche et aux Icariens ; il reprend les thèses défendues par le journal L'Atelier, imprimé par René. Il décède en 1865.
Il exploite le brevet de lithographe de l’imprimeur Adolphe René, installé 32 rue de Seine où il imprime divers ouvrages à compte d’auteur, les œuvres de Constance de Salm et une Galerie des contemporains illlustres par fascicules. Par manque de place, les presses lithographiques ont été déménagées 18, rue Jean-Jacques Rousseau. Attaqué par un concurrent pour défaut de brevet, Gaillard, qui se dit gérant, demande à reprendre le brevet que lui cède René (31 mai 1848). Il l'obtient le 4 juillet 1848. Il a, autour de 1853, un associé dans la société Gaillard et Mallarmé. Il imprime des affiches en noir et blanc, coloriées ou sur papier de couleur. Exproprié par la ville de Paris le 15 juillet 1864, il demande le transfert de son brevet pour Asnières où il possède déjà des ateliers de papeterie.
Il est né le 26 décembre 1807 à Paris. Il a exercé à Paris, sous le brevet de René puis avec son propre brevet, jusqu'en 1864. Il décède le 19 décembre 1864.
Exproprié par la ville de Paris le 15 juillet 1864, il demande le transfert de son brevet pour Asnières où il possède déjà des ateliers de papeterie et veut installer deux presses dans la maison qu’il possède.
2, rue du Chapelet (1854)
Il est né le 23 juin 1811 à Villefranche (Lot-et-Garonne) ; son père était négociant. Il est associé depuis 12 avec sa belle-mère.
Il reprend le brevet et l'imprimerie de sa belle-mère dont sa femme est l'unique héritière. Il achète à cettte occasion deux presses lithographiques neuves à Brisset. Peut-être est-ce à lui que succède, avant 1875, A. Couribaut dont on dit qu'il est le successeur de Légé.
10, rue de la Juiverie
Il se présente comme un réfugié polonais.
26, rue Neuve
Il est né le 3 août 1830 à Toulouse (Haute-Garonne) ; son père était tailleur. Il est écrivain lithographe. Il est marié, père de trois enfants et doit faire vivre ses parents âgés et sans ressources.
Il demande un brevet de lithographe qui lui est refusé le 25 juillet 1857 puisque l'administration vient d'en attribuer un à Labarthe et elle juge que cela suffit pour la ville de Libourne. Comme Labarthe meurt peu de temps après cette décision, Galan reprend le brevet qu'abandonne sa veuve. En 1862, puis en 1865, il demande un brevet de typographe qu'on lui refuse de même que l'autorisation d'avoir une presse lithographique-typographique. Il n'a pas plus de succès avec sa demande de brevet de libraire en 1868. La justification est toujours qu'il y a déjà trop d'imprimeurs et de libraires à Libourne, mais le rapport du Préfet de 1865 note aussi que Galan "n'offre pas politiquement les garanties que l'administration est en droit d'attendre". Profitant de la disparition des brevets à partir de septembre 1870, il déclare le 20 août 1871 qu'il pratique dorénavant la typographie.
Il est né le 26 décembre 1804 à Neufchâteau ; son père était huissier.
Il a obtenu un brevet de libraire le 25 février 1833. Il a été associé un temps avec le lithographe Paton. Ses deux brevets sont annulés en 1854 car il a quitté la ville.
Rue des Treilles (1879)
Il est né le 12 février 1830 à Béthune ; son père était journalier. Il a 15 ans d'expérience dans l'imprimerie.
Il obtient le 21 novembre 1859 un brevet de libraire, puis il fait une demande pour être imprimeur en lettres ; sa demande est rejetée le 4 octobre 1862 comme l'est, le 2 juin 1863, sa demande pour Lens, où la concurrence est jugée trop vive, et le transfert de son brevet de libraire -obligatoire, selon la loi- peu souhaitable. En 1879, il déclare devenir imprimeur en lettres et lithographe.
Rue Sainte-Cécile
Il est né le 28 octobre 1809 à Bagnères (Hautes-Pyrénées).
Il est d'abord relieur et libraire breveté le 4 février 1840. Il se démet de son brevet de libraire en février 1859.
17, passage Kuszner, Belleville (1835) 28 rue de Paris, Belleville (1842) 10, rue de Paris, Belleville (1843) 19, rue de Belleville(1851) 19, passage Kuszner (1851)
Il est né le 10 janvier 1804 à Castres (Tarn). Son père était sellier. Il est marié et père de deux enfants. Il est garde national et il est devenu l'imprimeur de l'état-major de la 5e légion. En 1838, il a 12 ans d'expérience de l'imprimerie et exploite une belle clientèle sous le nom d'un imprimeur breveté, (Carré?) installé passage du Caire
Il est breveté imprimeur en lettres le 21 juillet 1838 après avoir proposé au Conseil municipal de Belleville de déposer un exemplaire de tout ce qu'il imprimera à la bibliothèque locale, en échange de son appui dans sa demande de brevet ; le Conseil municipal accepte volontiers. Sa demande initie un débat interne à l'administration sur l'opportunité de déroger à la règle de ne pas créer d'imprimerie en lettres dans la périphérie de Paris ; la croissance des besoins de Paris et la multiplication de succursales illégales et des prête-noms emportent la décision de créer quelques nouveaux brevets. Comme Galban est aussi soutenu par le préfet de la Seine, il est de ceux qui obtiennent un brevet. Pour la lithographie, il reprend le brevet de Louis Léonard Debarme qui ne peut plus "par cause majeure" exploiter son imprimerie : il fait surtout des étiquettes et a peu de travail. Galban installe donc ses presses à Belleville et conserve, passage du Caire, " une boutique où l'on reçoit les commandes d'impression qu'il exécute à Belleville, mais cette boutique où il n'a que deux presses en taille-douce ne peut être considérée comme une succursale". Cette dernière remarque résulte de l'une des nombreuses enquêtes dont il est l'objet et qui débouchent sur des poursuites. Sont saisis en juillet 1843 des papiers commerciaux ne portant pas ses nom et adresse ; en 1844, c'est le prospectus (mais non l'affiche) tiré à 18 000 exemplaires de l’ascension de M. Kirsch qui lui vaut des poursuites pour la même raison ; puis, le 27 juillet 1845 il est condamné à 3 000 F d'amende pour un avis indiquant les itinéraires de nouvelles voitures de transport à Ménilmontant, non déclaré. Son recours en grâce obtient la réduction de l'amende à 200 F, après un appel à la clémence au motif qu'il aurait refusé d'imprimer le journal Le Frondeur et qu'il ne fait que des travaux de ville. Toutefois, le climat politique ayant changé, lorsqu'il est condamné à 1 000 F d'amende, le 19 juillet 1850, pour une affichette qui peut avoir une résonance politique et socialiste, commençant par les mots : "Vu l'impuissance de l'ancien patronage des cités ouvrières...", il invoque en vain la décision de 1848 qui supprimait l'obligation de dépôt pour ce type de publication : son recours est rejeté. En typographie, il a une production banale d'ouvrages variés jusqu'en 1848. Les événements politiques changent alors sa production. Il imprime un très grand nombre d'affiches, proclamations et brochures émanant, pour beaucoup, de clubs ouvriers ; il a aussi la clientèle des mairies de Belleville et La Chapelle. Cette production régresse en 1849 et, à partir de 1850, il n'imprime plus que des factums ou des ouvrages sans connotation politique. Si une grande partie de ses travaux de ville recourent à la typographie, voire à la taille douce ( il s'est mis en conformité avec la loi dès 1852 obtenant une autorisation pour ses deux presses), il a aussi une production de travaux de ville, d'étiquettes et cartes commerciales par la lithographie.
34, rue de la Comédie (1871)
Il est né à Cogna (Jura) le 25 août 1830. Il est resté dans le même établissement comme prote, comptable et correcteur pendant huit ans, puis il a dirigé pendant six ans une imprimerie.
Il tenait à obtenir avant tout son brevet de lithographe, mais il réusssit à obtenir en même temps son brevet d'imprimeur en lettres, peut-être grâce à l'appui du député Dalloz. Il est associé avec Auguste Ernest Depierre. En 1871, il avertit l'administration qu'il va ouvrir une succursale dans les locaux occupés précédemment par le journal Le Jura. La raison sociale de son imprimerie est devenue P. Gallard et cie.
Rue de la Préfecture
Marie, Adèle et Anna Galles sont les soeurs de l'imprimeur Louis Marie Galles.
À la mort de leur frère, elles déclarent reprendre la typographie, puis le 2 février 1877 la librairie et la lithographie. Cette dernière déclaration semble n'être que la réparation d'un oublli dans la déclaration de 1874.
Il est né à Vannes (Morbihan) le 16 juillet 1827 dans une famille d'imprimeurs depuis plusieurs générations. Il a travaillé chez un imprimeur de Tours avant de revenir dans l'entreprise paternelle. Il meurt le le 24 juillet 1874.
Il dirige la librairie depuis plus d'un an quand son père meurt. Il le remplace alors dans ses trois brevets ; il a la recommandation de l'évêque de Vannes qui apprécie la production d'ouvrages religieux de l'imprimerie. A sa mort, en 1874, ses soeurs Marie, Adèle et Anna reprendront la direction de l'entreprise.
Il est né le 27 avril 1789 à Vannes. Son père y était déjà imprimeur libraire comme ses grand'père et arrière-grand'père, imprimeurs du Roi. Il a fait ses études au collège de Vannes. Personnalité locale, il a été adjoint au maire de Vannes et conseiller de la préfecture. Il meurt le 17 décembre 1864.
A 21 ans, il prend la direction de l'imprimerie familiale, la plus importante du département, avec ses cinq presses, un atelier de reliure, une papeterie, une librairie et plusieurs magasins de stockage . Il est nommé en 1810 commissaire vérificateur de l'estampille, signe de la confiance dont il jouit auprès de l'administration impériale, mais, en 1814, il retrouve le titre d'imprimeur du Roi qu'avaient porté ses prédécesseurs. Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 8 août 1816 et de libraire le 26 août 1820. Il poursuit la tradition familiale, ajoutant aux travaux de ville une petite production d'ouvrages religieux, de livres classiques et de gravures.
2, rue de la Poulaillerie
Il meurt le 23 juillet 1902.
Il remplace son grand-père qui est décédé en octobre 1870, mais la déclaration est faite deux ans plus tard. Il semble que l'imprimerie ait perdu de son dynamisme. Il fera faillite en 1899.
10, place de la Charité
Elle est née le 8 décembre 1803 à Hauteville (Ain), au hameau de La Ragiaz où son père était cultivateur. Elle a été demoiselle de magasin et a épousé l'imprimeur Chanoine. Elle meurt le 23 mars 1880.
À la mort de son mari, elle reprend ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres et se trouve à la tête du Progrès de Lyon. Après sa mort, le journal et l'imprimerie sont vendus à Tournery, un ancien employé pour 100 000 F ; il les cède rapidement pour 150 000 F à Léon Delaroche.
125, prolongement de la rue Terrasse
Il est né le 18 novembre 1844 à Brioude où son père était imprimeur.
Il reprend l'imprimerie et les deux brevets de typographe et lithographe de son père qui démissionne en sa faveur. Il imprime le Journal de Brioude, ce qui lui vaut une condamnation le 25 juillet 1870 pour avoir oublié d'en déposer un numéro. En 1876, il cède l'entreprise à Lorin.
Il est né le 26 mars 1816 à Autun (Saône-et-Loire) ; son père était épicier. Entre 1830 et 1839, il a travaillé chez Dejussieu à Autun, puis il a travaillé chez Douillier à Dijon et chez Fauron à Château-Chinon en attendant d'obtenir un brevet.
En 1839, il demande un brevet d'imprimeur en lettres pour Autun qui lui est refusé : le rapport, très défavorable, lui reproche de n'avoir pas fait d'études sérieuses et de présenter des attestations de capacité de complaisance. Comme il a déjà acquis du matériel, il demande alors un brevet pour Florac en Lozère qui lui est aussi refusé. Même réponse négative encore en 1841 pour Autun, bien qu'il ait souligné le développement prévisible de la ville. En 1844, ayant épousé la fille d'un imprimeur de Brioude, il reprend le brevet d'imprimeur en lettres de son beau-père et celui de libraire de sa femme. Il devient une personnalité locale, juge au tribunal de commerce et conseiller municipal, très dévoué au gouvernement de l'Empereur ; cela lui vaut l'indulgence quand il est condamné le 10 février 1860 pour défaut d'adresse sur le prospectus distribué par un dentiste : l'amende de 3 000 F est réduite à 15 F.
Il est né le 5 octobre 1808. Son père était interprète à l'hôtel des Princes. Son instruction a été faite par son père, puis il a suivi pendant 4 ans les cours d'une école gratite de dessin où il obtient plusieurs prix en figures, fleurs, géométrie, etc. A partir de 1823, il travaille 3 ans chez Senefelder à Paris, puis à Aix-la-Chapelle où il a été envoyé pour former des ouvriers. Il travaille ensuite 6 ans chez Delarue, 3 ans chez Justin et Lafosse pour l'autographie de la Correspondance et agence des journaux des départements et de l'étranger : il y écrit et imprime lui-même en partie les bulletins autographes. Cavé, le directeur de la Librairie ne peut que constater en octobre 1834 : "Quoiqu'il n'ait pas acquis beaucoup d'instruction, il sait lire, écrire et dessiner et l'on fait l'éloge de sa capacité pratique".
Il s'installe aux Batignolles où "son père s'est retiré" et il dit attendre de la mairie qu'elle lui confie des impressions. Il assure l'autographie de la Correspondance politique des départements fondée par Degouve en 1838 pour servir la tendance modérée du National ; elle perdurera jusqu'au coup d'Etat de décembre 1851. Son brevet sera annulé.
17, rue Croix-de-Pierre (1839)
Il est né le 28 septembre 1775. Il habite Auxerre depuis 1810. Il a été prote pendant douze ans chez Fournier, son beau-père, dont la famille dirigeait une imprimerie depuis un siècle et dont le frère était l'auteur d'un manuel typographique célèbre.
Reprenant l'imprimerie Fournier, il obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 6 avril 1824 et celui de libraire le 28 mars 1826. Son imprimerie porte le double nom Gallot-Fournier. Pour l'attribution de son brevet de lithographe, il a joui visiblement de la bienveillance du Préfet car il se trouvait en concurrence avec un autre candidat. Il est l'imprimeur du Journal judiciaire d'Auxerre, et plus brièvement du Mercure de l'Yonne (1829).
Rue Croix-de-Pierre (1854)
Il est né le 27 mai 1813. Sa famille est depuis plusieurs générations propriétaire de la plus ancienne imprimerie d'Auxerre. Il a épousé la fille de l'imprimeur Thomas-Malvin de Sens.
Il avait cédé l'imprimerie héritée de son père,en1842, à Ducros et obtenu un brevet pour Sens le 21 mars 1848, mais il se voit "forcé de rentrer en possession de l'établissement d'imprimerie et lithographie" et des deux brevets. Il obtient un brevet de libraire le 30 avril 1849. C'est un retour définitif à l'imprimerie familiale qu'il n'avait jamais réellement quittée. Il est l'imprimeur de la Mairie, du Département, de la Préfecture avec des publications comme l'Annuaire statistique du département, l'Almanach administratif et historique... Il imprime beaucoup de travaux divers, notamment historiques, d'auteurs locaux. Son fils Albert lui succédera, imprimant de plus en plus de travaux sur la médecine.
148, Grande Rue
Il est né le 27 mai 1813 à Auxerre (Yonne) où son père est imprimeur. Il a épousé la fille de l'imprimeur de Sens Thomas-Malvin.
Il était "associé" avec Etournel qui avait repris l'imprimerie Tarbé à la suite d'une manoeuvre visant à tromper Tarbé sur la véritable identité de son acheteur. Il demande rapidement à succéder officiellement à Etournel en invoquant son désir de satisfaire sa femme dont la famille vit à Sens ; il dénonce les "sales intrigues" qui entravent son projet et nie vouloir donner à son beau-père le monopole de l'imprimerie à Sens. Seul l'amour conjugal justifierait son désir de reprendre une imprimerie qui n'a qu'un compositeur et un ouvrier qui ne travaille que 3 jours par semaine... Il la cède rapidement à Jeulain pour reprendre l'imprimerie Thomas-Malvin de son beau-père. Il a néanmoins eut le temps de lancer Le Senonais, journal des affiches de Sens en 1845.
42, rue Royale
Il est né le 27 mai 1813. Il est le fils de l'imprimeur d'Auxerre Louis Gallot et le gendre de l'imprimeur de Sens Jean-Baptiste Thomas-Malvin.
Il cède l'ancienne imprimerie Tarbé reprise deux ans plus tôt pour succéder à son beau-père. Il reprend donc ses trois brevets. Il la lui rétrocède deux ans plus tard pour revenir à Auxerre retrouver l'imprimerie paternelle, en remplaçant Ducros.
Il est né le 27 mai 1813 à Auxerre où son père possédait l'imprimerie Gallot-Fournier.
Il reprend l'imprimerie et les deux brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de son père. Toutefois, il va céder rapidement la place à Ducros qui s'était entremis pour racheter l'imprimerie Tarbé de Sens avant de la céder à Etournel un prête-nom de Gallot. Ducros viendra à Auxerre tandis que Gallot partira pour Sens, du moins officiellement. Pour soutenir la demande de brevet de Gallot, le Préfet a souligné qu'il est à Auxerre l'imprimeur de la Préfecture et que, votant lui et ses amis pour le gouvernement, il a refusé d'imprimer les journaux d'opposition. Ce n'est sans doute pas sans rapport avec la bienveillance du Préfet à l'égard de Gallot et de ses manoeuvres pour assurer à lui-même et à sa famille une position dominante dans l'imprimerie à Auxerre comme à Sens.
47, rue de Paris
Il est le fils de Pierre Charles Gallot. Depuis quatre générations, ils sont imprimeurs à Auxerre.
Il reprend les activités de libraire, imprimeur en lettres et lithographe de son père. Il est le propriétaire gérant du Journal de l'Yonne.
Toujours en activité en 1878 (Statistique de 1879).
Il est né le 23 août 1832 au Crotoy ; son père était capitaine de navire. Exempté de service militaire pour cicatrices scrofuleuses, il a travaillé comme commis de marine. Il est le cousin de Pierre Théodore Jeunet qui est soupçonné de l'avoir orienté vers l'imprimerie..
Quand l'imprimeur Housse, en faillite, annonce le 26 mars 1863, qu'il renonce à ses brevets, Gamain se porte candidat pour obtenir de l'administration les trois brevets abandonnés. Toutefois, en avril, le premier revient sur sa décision ; l'administration, considérant "qu'un sérieux intérêt politique se rattache à la nomination immédiate de M. Gamain", procède à la création de trois brevets en sa faveur : il s'agit d'assurer la continuité de la publication du journal Le Pilote de la Somme. En 1878, son imprimerie passe aux mains d'Eugène Caudron.
8, rue de Strasbourg (1867)
Il est né le 1er décembre 1840 à Perruel (Eure). Son père était filateur. Il est célibataire. Ancien élève de l'Ecole Centrale, il a été employé pendant 4 ans chez les constructeurs de machines Kirl et cie.
Il fait faillite en 1877 ; il vit alors à Saint-Aubin Epinay (Seine-inférieure). Il est associé avec un nommé Tugot.