Il est né à Valréas le 19 avril 1860.
Il remplace sa soeur, Félicité Anna Jabert.
Elle était domiciliée, au moment de la déclaration, à Montreuil-sous-Bois (Seine).
La société L. Jabert et cie est une imprimerie typographique et lithographique.
Il reprend l'entreprise L. Jabert et cie, imprimerie typographique et lithographique, sous la raison sociale Jabert fils.
Elle est née à Montélimar. Elle a été émancipée.
Elle crée une imprimerie typo-lithographique.
Il est né à Plédran (Côtes d'Armor) le 2 juillet 1792. Son père était cultivateur et maire de sa commune. Il est employé chez le receveur général du département.
Il fait la demande d'un brevet pour disposer d'une presse autographique car il en connaît "la grande célérité pour les pièces en grand nombre" ; son petit format ne ferait pas de concurrence aux presses typographiques ; d'ailleurs, il ne cherche qu'un complément de revenu. Dans un rapport de 1830 concernant la demande de Lenouvel, le Préfet note que Jac n'a pas utilisé son brevet et que personne ne répond aux besoins en lithographie à Saint-Brieuc.
12, rue Monge (février 1869) 7, rue Guy-Patin (avril 1869)
Il est né le 2 août 1835 à Nancy (Meurthe) ; son père était marchand brocanteur. Il est marié. Il a d'abord été dessinateur, puis employé comme commissionnaire en articles de papeterie et impressions.
Il tient une maison de papeterie. Il est spécialisé dans les travaux de ville et s'occupe de l'impression de lithographies spécialement pour les médailles de l'Exposition universelle.
52, rue Rambuteau (1848)
Il est né le 6 avril 1818 à Nancy (Meurthe) ; son père était marchand. Il est écrivain lithographe de formation.
Soumis à l'épreuve de la dictée, il rend une copie parfaite, pour l'orthographe comme pour l'écriture. Il aurait été ruiné par la révolution de 1848 et n'aurait plus de presse depuis 1849. Il ferait le courtier pour des travaux de ville qu'il confie à divers lithographes comme Lacurie (qui a une pressse chez lui en attendant de former un nouvel établissement) ou Bouquillard, les laissant signer de son nom. Sous le coup de l'enquête administrative, il dit vouloir céder son brevet à Gibrat mais l'affaire ne se fait pas et il démissionne : son brevet, considéré comme inexploité, est annulé.
Il est né le 13 mai 1838 à Orléans dans une famille où l'on est imprimeur depuis 1687. Il est bachelier ès lettres.
Il obtient les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de son père. Il imprime divers travaux de ville, des cartes mais aussi beaucoup d'étiquettes et d'emballages illustrés : chocolat des Pyrénées (1871), du Colon (1871), de la Compagnie Bourbonnaise (1874), chocolat des enfants Maranta (1878)... Il obtient une médaille d'argent à l'Exposition des arts appliqués à l'industrie en 1876.
Il est né le 29 novembre 1789 à Orléans (Loiret) dans une famille d'imprimeurs remontant à 1687. Son père était libraire depuis 1776, imprimeur depuis 1785, et "avait fortement donné dans la révolution, beaucoup plus en bavardage qu'en action, mais le fils est sédentaire et laborieux", note le Préfet. Celui-ci est membre de la Société des belles-lettres et des arts du Loiret. Il meurt le 9 novembre 1859.
Il obtient le 3 février 1824 le brevet d'imprimeur en lettres de son père qui vient de mourir. Il est recommandé par deux députés quand il fait la demande d'un brevet de lithographe. En 1853, une enquête est ouverte car il a imprimé des couvertures de cahiers, vendus chez les épiciers détaillants, représentant le comte de Chambord, la duchesse d'Orléans et le comte de Paris, sans en faire le dépôt ; il pensait que ces couvertures n'y étaient pas astreintes et comme il a aussi imprimé le portrait de Louis-Napoléon Bonaparte, les poursuites sont abandonnées. Il imprime des cartes historiques en lien avec les travaux des sociétés savantes locales (Plan d'une partie des ruines de la cité romaine de Brivoduerum, Plan du siège de Montargis en 1427), mais il fait aussi des travaux de ville.
41, place Saint-Germain-l'Auxerrois 4, rue Notre-Dame de Nazareth
Elle est née le 1er août 1817 à Paris. Son père est un peintre "bien connu" de fleurs sur porcelaine qui travaille pour la Manufacture de Sèvres de 1823 à 1835. Il expose aussi régulièrement au Salon, dès 1827, des peintures de fleurs et fruits et "un de ses tableaux a obtenu une médaille d'or à la dernière exposition et a été acheté sur la liste civile", note l'enquête de 1840. Elle-même se présente comme artiste peintre et travaille à la Manufacture depuis 1835. Elle est mariée et mère de deux enfants.
Jacob Worms, son mari, était associé avec d'Urtubie, mais ils font faillite (la société Worms et cie accuse plus de 300 000 F de dettes) et se séparent en 1839 ; Worms garde le matériel de l'imprimerie de Montmartre et plusieurs affaires en cours : Almanach-manuel pour 1839, contenant tous les renseignements indispensables aux habitants de Paris..., le Paris pittoresque [Vues de Paris], etc. Elle demande un brevet de lithographe pour imprimer ses propres dessins qu'elle réalise sous la direction de son père qui vit avec le couple ; en même temps, elle souhaite un brevet de libraire pour pouvoir vendre les travaux exécutés par son mari. Elle aurait une, voire deux presses installées dans leur habitation. Dans quelle mesure veut-elle agir comme simple prête-nom de son mari qui a derrière lui une carrière déjà mouvementée d'imprimeur qu'il essaie de reprendre par le biais d'une société par actions ? veut-elle sauver ce qui peut l'être dans cette faillite et prendre en mains la destinée de sa famille ? On ne sait. Elle obtient les deux brevets. Elle est mise en demeure d'exploiter son brevet inutilisé en octobre 1854 ; elle demande un délai d'un mois qu'elle emploie à en négocier la cession à François. Son brevet de libraire, lui aussi inexploité, sera annulé.
32, rue de Bondy (1858) 32, rue Culture-Sainte-Catherine (novembre 1858) 64, rue des Tournelles (janvier 1860) 66, rue d'Angoulême, cité d'Angoulême (mai 1861) 46, rue de Lancry (1862) 92, rue d'Angoulême prolongée (août 1864)
Il est né le 3 avril 1834 à Paris. Il est le frère cadet de Claude Jacomme. Il est marié et père de famille.
Il a d'abord travaillé avec son frère Claude et, depuis la fuite de celui-ci, en avril 1857, il est placier dans le domaine de l'imprimerie et de la photographie. Il rachète l'imprimerie de Rougier en 1858, en s'associant financièrement avec un artiste du Théâtre du Palais-royal, Duchêne, et un commis du Petit-Saint-Thomas, réunissant ainsi 4 000 F. Le commissaire Gaillard estime qu'avec un loyer de 1 000 F pour un local rue de Bondy, l'entreprise est trop risquée. Jacomme obtient néanmoins son brevet, mais trouve un autre local. Les deux frères ayant été très proches, on ne sait lequel a pris les brevets d'invention avec le lithographe Dufat.
10, rue Saint-Quentin(1856) 61, rue Meslay (1854) 66, rue d'Angoulême au Temple 16, rue de Lancry (1853) 23, boulevard de Strasbourg (1860)
Il est né le 20 décembre 1816 à Trésilley (Haute-Saône) ; son père, militaire trépané après Waterloo, était redevenu cultivateur.
Il veut un brevet de lithographe pour faire des empreintes colorées sur divers meubles ou boîtes, imitant les incrustations ; il joint à son dossier un exemple de décor. En attendant l'aboutissement de sa demande, il travaille sous le brevet d'un lithographe qui n'exerce plus et se fait prendre pour l'oubli de déclaration et dépôt d'un Livret de quittance qui, de plus, est une contrefaçon. L'attribution de son brevet étant déjà décidée, il bénéficie de l'indulgence de l'administration. Il imprime des portraits, des paysages, des séries d'actualité (prise de Sebastopol) ou satiriques (Les Touristes, satire des excursionnistes dans les Alpes, due à Régnier ou Guérard) ; il les propose en camaieu et coloriées. La médaille de 1ère classe qu'il reçoit à l'Exposition universelle de 1855 récompense ses "magnifiques impressions artistiques". Il fait faillite à plusieurs fois reprises, en 1852 avec un actif de 40134,75 F et un passif de 41 930 F et en 1855 avec un actif de 163 549 F et un passif de 168 571 F. Lors de cette dernière faillite, il était associé avec Duffeyte-Dilhan. Le 4 avril 1857, il disparaît de son domicile "après diverses escroqueries". On le dit parti pour Gênes, via la Suisse. Duffeyte dont la part dans la société est équivalente à la valeur du matériel demande à reprendre son brevet dont l'annulation allait être prononcée. Les brevets d'invention de 1853-1855 sont pris au nom de Jacomme et Dufat. À l'Exposition de Londres de 1862, Jacomme et Leloup sont récompensés d'une mention Honorable;
13, rue Buffon
Il est né le 1er avril 1796 à Dijon (Côte-d'or). Son père était vinaigrier. Il est marié et père de deux enfants. Il est relieur à Dijon jusqu'en 1834, puis vient à Paris où il continue son activité de relieur (voir ses reliures pour L'Imitation de Jésus-Christ), tout en poursuivant ses recherches. Il paie un loyer de 360 F.
Ayant déposé un brevet d'invention, le 28 février 1833, pour un "moyen de reproduire sur les peaux la gravure et la lithographie", il a obtenu une médaille de bronze à l'Exposition de l'Industrie française pour cette invention. Il est alors venu à Paris. Il poursuit ses recherches et découvre un procédé de transport sur pierre des anciennes gravures. Pour ses travaux (qui répondent, il le souligne, au voeu de la Société d'encouragement de l'Industrie), il demande, en 1837, un brevet ou tout au moins une autorisation pour posséder une presse lithographique. Elle lui est attribuée le 1er juin 1837. Toutefois, en novembre 1838, il demande un véritable brevet.
Il est né au Monastier (Haute-Loire) le 17 février 1828 ; son père était gendarme après avoir été soldat de l'Empire. L'un de ses frères est mort en Crimée et lui-même a servi dans le 3e régiment de hussards jusqu'à ce qu'il soit réformé pour mauvaise santé. Il a 7 ans d'expérience comme ouvrier lithographe, dont plusieurs années à Saint-Étienne.
En 1862, il demande le transfert de son brevet pour Lyon, "des affaires importantes l'obligeant à y habiter". Le refus lui est signifié le 4 novembre 1862.
Il est né le 29 août 1801. C'est le riche propriétaire d'une maison considérable. Après 4 ans d'apprentissage, il a pratiqué pendant 14 ans la lithographie.
Il obtient le 20 juillet 1852 un brevet pour la taille-douce. Il produit de "l'imagerie dite de pacotille" destinée au marché français et espagnol (certaines légendes étant en espagnol). Au commissaire-enquêteur, sa femme dit, en 1861, que son mari est à Paris depuis trois ans et que le matériel lithographique est dans sa cave ; il obtient un délai de six mois pour trouver un locataire ou un associé.
45, rue Blanche (septembre 1844) 53, rue du Château d'eau 81, rue du faubourg Saint-Martin (octobre 1853) 35, rue d'Argenteuil (1854) 67, rue du Faubourg Saint-Martin (1855) 99, rue du faubourg Saint-Martin (juillet 1856) 97, rue des Marais Saint-Martin (février 1858)
Il est né le 7 mai 1817 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Son père était aubergiste. Venu à Paris, il y "travaille à la journée dans une imprimerie lithographique" en attendant le transfert de son brevet marseillais.
L'enquête pour le transfert de son brevet soulève une difficulté que signale le commissaire : " La pièce écrite en ma présence et que je joins, n'est pas correcte quoique son écriture soit bonne". Il doit s'engager "à travailler immédiatement à acquérir les connaissances qui lui manquent et comme il aura dans la maison comme associé un de ses parents qui a reçu une bonne éducation", le commissaire donne finalement un avis favorable au transfert. Il a racheté les 3 presses de Mercier, mais il fait faillite en 1847. Il reprend son activité, achète deux presses lithographiques à Jolicoeur et, en 1855, il est autorisé à faire usage d'une presse en taille-douce pour imprimer des cartes de visites et faire des reports. Il a beaucoup déménagé, ce qui n'est pas très bon signe pour la gestion de son imprimerie ; aussi signale-t-il que son déménagement de 1858 est causé par la démolition de l'immeuble.
Boulevard de l'Hôtel-Dieu
Il est né à Thizy (Rhône) le 2 janvier 1827. Son père était commis négociant. Il a été voyageur de commerce à Lyon mais ses parrains certifient qu'il a une expérience de la typographie et de la lithographie. Il a épousé en octobre 1862 la fille de Schreiber.
Il reprend les brevets de lithographe et de libraire de Schreiber que lui vendent la veuve et le fils du défunt.
Il est né à Valence (Drôme) le 25 août 1830. Son père était jardinier. Il est écrivain lithographe pendant trois ans chez Chenevier à Valence, six ans chez l'imprimeur Roure à Vienne (Isère) et chez Bourron.
Il reprend les brevets de typographe et de lithographe de Bourron dont il a racheté, avec l'ouvrier imprimeur Gabert (ou Jabert) dit Félix, l'imprimerie. Il lui rend rapidement son brevet de lithographe. On le retrouve à Lyon en 1861.
Il est né à Valence (Drôme) le 25 août 1830 ; son père était jardinier. Il est écrivain lithographe. Il meurt le 20 janvier 1900.
Il a quitté Montélimar pour Lyon où il reprend un brevet de lithographe. Il obtient ensuite les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire le 13 juillet 1864. Il semble avoir beaucoup déménagé.
Il est né à Fronsac (Gironde) le 18 mars 1830 ; son père était tonnelier.
Sa première demande de brevet a été rejetée le 14 juillet 1869 pour des raisons morales ; il vit en concubinage depuis 15 ans et il se serait fâché avec ses associés dont Martin qui est tombé dans la misère. Sa seconde demande, préparée par une supplique de sa mère à l'Impératrice, est accompagnée d'un certificat de Martin et Lavau, attestant de leurs bonnes relations. De plus, si "sa conduite avait dans le temps laissé à désirer", il est dorénavant l'objet de renseignements favorables : il "a réparé par un mariage honorable les torts de son passé" et "mis fin à la vie peu régulière qu'il menait". Il obtient donc son brevet.
Il est né le 7 mai 1817 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Son père était aubergiste. Il exerce depuis 5 ans à Marseille et projette d'acheter l'imprimerie dans laquelle il travaille
En mars 1841, il se plaint de n'avoir pas reçu son brevet. L'enquête montre que l'administration de la Librairie avait demandé au maire de Marseille de l'avertir dès le 13 juin, mais il semble que cela n'ait pas été fait, la mairie invoquant une absence d'adresse. Le Préfet remarque : "s'il avait mis moins de négligence à s'informer de la suite donnée à sa demande, il n'aurait pas éprouvé le retard dont il se plaint". Finalement, il vient retirer son brevet en avril 1841. Bientôt il demande et obtient son transfert pour Paris.
14, Grande rue, À la vieille Intendance (1854) (1889)
Il est né le 10 octobre 1819 à Champagnole (Jura). Son père était teinturier. Il a travaillé 12 ans comme prote chez deux imprimeurs importants puisque imprimeurs de la Préfecture, à Lons-le Saunier puis à Besançon. Son fils Paul lui succède.
Il obtient en même temps les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe. Le 1er octobre 1850, il obtient aussi celui de libraire, nécessaire à la vente des livres qu'il imprime.
Il est né à Paris le 29 septembre 1812 ; son père était baron d'Empire, général de brigade et officier de la Légion d'honneur. Il meurt le 6 décembre 1860.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres en même temps que son brevet de lithographe. Il est condamné à une amende de 1 000 F le 14 juillet 1846 pour n'avoir pas mis son nom sur les exemplaires du roman de Roger de Beauvoir, Camille, qu'il imprime pour Cadot ; elle est réduite à 50 F car il avait bien déclaré l'impression et laissait à l'imprimeur des couvertures le soin de faire figurer son nom. C'est encore un défaut de nom sur des Acrostiches dédiés à Son Excellence M. Fortoul qui attire l'attention de l'administration ; elle renonce pourtant à poursuivre en raison du bon esprit de la publication. C'est, en 1854, l'un des plus gros imprimeurs de la banlieue grâce à sa production de journaux- romans.
88, rue de la Liberté (1839)
Elle est née le 17 août 1808 et morte le 3 février 1858. Son père était tonnelier. Elle a épousé l'imprimeur Noëllat et sa dot a servi à payer une partie de l'installation professionnelle. Quand son mari décède en avril 1839, elle a deux enfants de 4 et 7 ans. Elle meurt le 3 février 1858.
Elle a toujours travaillé avec son mari. Aussi, à sa mort, demande-t-elle à reprendre ses deux brevets de lithographe et imprimeur en lettres. Ses imprimés portent l'adresse Imprimerie Veuve Noëllat ou Imprimerie de Mme Noëllat. À la production habituelle de brochures et livres d'auteurs locaux, elle ajoute l'impression d'éphémères journaux républicains : Le Peuple, journal de la révolution sociale (1850), Le Socialiste de la Côte-d'or (1850), Le Républicain démocrate de la Côte-d'or (1851), La Bourgogne (1854). En revanche, selon le maire de Dijon interrogé par le Préfet en 1847, elle "ne fait aucun usage" de son brevet de lithographe.
Il est né à Remiremont. Il a étudié à l'École des Beaux-Arts de Paris. Revenu en 1862 à Remiremont, il y enseigne le dessin.
Il crée une imprimerie lithographique qui fonctionne jusqu'à sa mort en 1890. Il imprime diverses brochures et des textes qu'il illustre (Les Kédales et les Voinraux, conte saussuron, 1872 ; Vues des Vosges, 1874 ; Interprétations pour dessiner simplement,1888)
5, rue de la Merci (1851)
Il est né à Huningue (Haut-Rhin) le 3 décembre 1799 ; son père était sergent-major pontonnier. Il a été garçon de bureau et se prévaut de 24 ans de pratique de la lithographie.
Il est employé au Chemin de fer d'Orléans.
Il utilise une presse autographique pour son usage personnel.
Il est né à Lyon (Rhône) le 12 septembre 1821 ; son père était fabricant d'étoffes. Il travaille chez son beau-père, l'imprimeur Simonin dont il reprend les trois brevets.
Il est né à Lyon (Rhône) le 7 janvier 1842 ; son père était charpentier.
Il a acquis de sa veuve le matériel de Carlet (deux presses lithographiques, une presse à rogner, une presse à satiner) pour 100F, mais il ne souhaite pas s'installer à Tullins et demande que le brevet de Carlet lui soit attribué pour Rives.
7, rue de Ménilmontant 7, rue Oberkampf (1865)
Il est né le 28 avril 1831 à Compiègne (Oise) ; sa mère était domestique. Il a été d'abord clerc d'huissier, puis il est venu à Paris en 1848. Engagé dans la garde mobile comme musicien, il la quitte au bout d'un an pour être menuisier, écrivain autographe, mécanicien... avant de revenir au dessin linéaire autographique en 1859. Attaché au bureau de l'ingénieur en chef du chemin de fer d'Orléans comme dessinateur, il a été révoqué le 21 juin 1861 pour négligence de service. Le rapport de police note qu'après une vie "désordonnée", il s'est marié et apparaît dorénavant "parfaitement calme", ce qui permet de le breveter.
Il est associé à Willaeys depuis 5 mois et souhaite lui succéder. Il imprime quelques cartes et plans simples, mais aussi des textes autographiés (Méthode d'écriture raisonnée à l'usage des adultes). Il obtient en 1865 à l'Exposition des produits des Beaux-arts et de l'Industire à Toulouse une médaille d'argent de deuxième classe pour ses tableaux et plans de machines "dont rien n'égale la netteté" et à l'Exposition de 1867 à Paris pour ses autographies.
Il est né à Lyon le 6 février 1836 ; son père était orfèvre. Il est marié et père de deux enfants. Il a travaillé chez Martin, Demont et Perret dont il reprend le brevet.
Il est encore actif en 1876.
Il est fabricant de ferronnerie.
Il utillise une presse autographique pour ses besoins professionnels.
28-30, passage du Caire (1866) 69, passage du Caire (1856)
Il est né le 7 mars 1816 à Meulan (Seine-et-Oise) ; son père était menuisier. Il est veuf, père de deux enfants et remarié avec la veuve du lithographe Fritz. Il était horloger jusqu'à ce remariage.
La veuve Fritz, installée au 69 passage du Caire, avait été autorisée en 1853 à posséder 2 presses typographiques à la congrève et une presse lithographique. Il demande donc que ces autorisations lui soient transmises. Il imprime des étiquettes gaufrées et des "abat-jour en tous genres" . Son fils travaille avec lui jusqu'à ce qu'il demande un brevet pour son propre compte en juillet 1870
83, rue de Paris
Il est né à Paris le 2 juin 1844. Il est le fils du lithographe Jacques Barthélémy Jamart avec qui il a longtemps travaillé. Il est marié et père d'un enfant.
Il fait un demande de brevet qui reçoit un avis favorable en juillet 1870 ; ses parrains sont quatre lithographes du passage du Caire où est établi son père. La chute de l'Empire fait qu'il ne reçoit pas son brevet et doit donc faire une déclaration de son activité : il est libraire, vendant des livres classiques et des journaux, et fait des travaux de ville en lithographie.
184, cours Saint-Jean
Il dit avoir pris la suite de Pourverelle. Il revend son matériel à l'imprimeur Lestrille déjà installé.
18, rue Jean-Jacques Rousseau (juin 1860) 5 et 7, galerie Richer (octobre 1854) 13, rue Jean-Jacques Rousseau (sept 1850) 12, rue Jean-Jacques Rousseau (1850)
Il est né le 22 décembre 1820 à Paris. Célibataire, il habite avec sa sœur.
Depuis 12 ans, il est marchand papetier, installé au 12, rue Jean-Jacques Rousseau où il paie un loyer annuel de 2 000 F. Il est spécialisé dans les fournitures de bureau et fait la commission pour les travaux lithographiques. Il demande un brevet pour faire lui-même ces travaux.
Il est né le 10 juillet 1838 au Puy où son père était cabaretier. Il a dix ans d'expérience de l'imprimerie, formée à Paris et à Lyon. Il a été exempté de service militaire à cause d'une hernie et il fournit, à l'appui de sa demande de brevet, une attestation d'un médecin certifiant qu'il est atteint de rhumatismes articulaires qui lui interdisent toute autre activité que l'imprimerie (!). L'enquête de 1876 relève qu'il est décédé.
Il a fait une première demande de brevet par création qui a été rejetée en 1861, malgré les 50 signatures de soutien qu'il avait rassemblées ; le renoncement de Pharisier et l'annulation de son brevet permettent à l'administration de revenir sur sa décision.
128, rue d'Enfer 51, rue Monsieur-le-Prince (novembre 1852) 15, rue Saint-Georges (janvier 1851) 18, rue Favart (juillet 1850) 7, rue Lepelletier (avril 1850) 277, rue Saint-Jacques
Il est né le 20 mai 1784. Il est marié et père de 7 enfants. Il se dit artiste graveur et se vante d'avoir visité plusieurs ateliers de lithographes à Londres.
Il a fait une précédente demande, en 1828, pour Versailles, mais l'administration lui a préféré Locard. En compensation, elle accepte de lui créer un brevet pour Paris. Il ne semble pas avoir connu une grande réussite. Il travaille pour le compte et sur les presses du marchand d'estampes Lordereau avant que celui-ci ne demande un brevet pour son propre compte en 1839. Il s'associe avec Michelant en 1850 pour prendre en charge le travail autographique nécessité par la Correspondance politique des départements qui disparaît en décembre 1851.
Elle était mariée à un libraire et, à sa mort, elle a continué son activité. Elle est désormais remariée à à un adjudant en retraite.
Elle pousuit l'activité de libraire et de lithographe qu'exerçait son premier mari.
13, rue d'Anjou Dauphine 4, rue Pierre Sarrazin (1850) 14, rue de la Sorbonne 11, rue des Bernardins
Il est né le 4 janvier 1816 à Lyon (Rhône). Sa mère était modiste ; il est enfant naturel. Célibataire, il vit avec sa mère "qui parait avoir quelque fortune et le soutiendrait financièrement" pour son établissement. Il a neuf ans d'expérience de la lithographie. Il se marie par la suite et devient père d'une fille.
Il imprime des couvertures de partitions musicales, des scènes d'actualité, des portraits de personnalités, des jeux comme le Jeu du mariage des fleurs (1847), jeu de cartes pour lequel il s'inspire des dessins des Fleurs animées de Grandville, ou le Jeu du Rubicon, table-billard, un Loto alphabétique, Loto des métamorphoses... Sa production est de qualité médiocre. Il a été poursuivi en août 1841 car il ignorait la nécessité de faire figurer nom et adresse et déclarer l'impression d'une règle du jeu jointe à un jeu de cartes "La Géographie illustrée et mise en jeu", édité par Duru pour qui il imprime de nombreux jeux (Jeu du Contrebandier). Moins excusable aux yeux de la police, l'impression, "dans la seule pensée de gagner de l'argent", de deux lithographies pour le compte de La Propagande socialiste (1, rue des Bons Enfants). Il est condamné en mai 1850 à 6 000 F d'amende. Comme "il est disposé à suivre les prudents conseils qui lui ont été donnés par le Préfet de police, son amende est réduite à 1 000 F en novembre1850. L'abondance des portraits du Prince président, après avoir imprimé des caricatures de Louis-Philippe s'enfuyant, n'est sans doute pas pour rien dans sa grâce. En 1864, il dessine l'affiche pour la Messe solennelle de Rossini, mais elle est imprimée par Chaix, de même que la couverture de la partition de Robinson Crusoé (1867) sera imprimée par Thierry, ce qui laisse supposer qu'il a abandonné le métier d'imprimeur et se contente désormais de dessiner.
35, rue Municipale
Il est né à Saint-Marcel-lès-Chalon (Saône-et-Loire) le 24 juillet 1846. Il a travaillé pendant dix ans dans la librairie de son beau-frère à Chalon.
Il ouvre une librairie classique et religieuse à Mâcon (déclaration du 21 août 1875), puis crée un atelier de typographie et lithographie.
Il est né le 21 septembre 1797. Il a travaillé dans différentes usines à Paris.
Il obtient un brevet de libraire le 5 août 1833, mais, en décembre 1837, le Préfet prévient l'administration qu'il s'opposera à l'attribution d'un brevet de typographe car "il est à la disposition des membres les plus influents du parti radical à Péronne" et que ce brevet servirait à la fondation d'un journal républicain. Le refus officiel est notifié le 21 mai 1838. Il connaît ensuite des problèmes financiers et évite la faillite en vendant son matériel pour désintéresser ses créanciers, puis quitte Péronne. Son brevet est annulé en 1860.
18, rue Dauphine (1856) 22-24, rue Dauphine (1849)
Sa publicité dans l'Annuaire du commerce de 1849 comme encore dans celui de 1856 présente son imprimerie comme une "grande fabrique de cartes de visite, vélin à 1 F et 1 F 25 le cent, porcelaine 2 F ; dessins et écritures pour la librairie, le commerce et les administrations, et chromolithographie."
Il est né le 1er mars 1806 à Wilna, ville rattachée à l'empire russe lors du partage de la Pologne. Il est arrivé en 1833 à Paris où il a cherché à s'installer, mais il a finalement décidé d'accepter, en 1838, une proposition pour Bordeaux où il est resté. Il a été naturalisé français le 15 mai 1861.
En 1847, ne pouvant demander un brevet puisqu'il n'a pas la nationalité française, il demande une simple autorisation pour faire des travaux de ville (étiquettes, factures, cartes de visite...) ; elle lui est refusée. Ayant obtenu une autorisation à jouir de ses droits civils par décret du 21 janvier 1851, il demande, en 1852, à reprendre le brevet de Deliège dont il gère l'imprimerie depuis 5 ans pour son propre compte ; la qualité de son travail lui a valu une récompense de la Société philomathique de Bordeaux en août 1850. Il ne l'obtient pas car, n'ayant pas la nationalité française, il ne peut prêter serment de fidélité. Il continue donc à exploiter l'imprimerie sous le couvert du brevet de Deliège, jusqu'à ce qu'il ait obtenu sa naturalisation.
5, place du Marché Sainte-Catherine (1851)
Il est né le 9 avril 1824. Il est marié et père de famille. Il est graveur, installé dans l'immeuble de son père et paie 1 400 F de loyer.
Il a travaillé sous les brevets d'Artus et de Brun. Il est spécialisé dans les étiquettes et les papiers fantaisie pour la reliure. Il prend un brevet d'invention avec un fabricant d'émaux, Chauwin. Entre 1852 et 1854, il travaille à la fabrication de cartonnages de papier pour les livres d'Ardant. Malgré ces commandes, en mars 1855, il est en faillite et Jean Boucher, qui est de ses créanciers, et son gendre Appel tentent de le sauver en apportant 4 de leurs presses chez lui et donnant du travail à ses ouvriers. En même temps ils trouvent une solution à leur besoin d'extension et préservent leurs intérêts de créanciers.
Il est né le 29 août 1811 à Velogny (Côte d'or). Son père était fermier. Il a tenu pendant quelques années un pensionnat de jeunes gens à Bar-sur-Seine.
Il a repris les brevets et l'imprimerie de Chevalier, puis rachète le matériel de Maillot.
Il est né le 4 mars 1813 à Luvigny (Vosges). Son père était cabaretier. Il a fait son apprentissage chez Motsch à Cernay et, en 1834, il travaille comme dessinateur chez Helbig. Le maire et le Conseil municipal soutiennent sa demande ainsi que plusieurs habitants de la ville.
Il obtient le brevet d'imprimeur en lettres à Sainte-Marie-aux-Mines le 4 juillet 1839 et celui de libraire le 28 avril 1852. Il est l'imprimeur de la feuille d'annonces de Sainte-Marie-aux-Mines et, en 1848, de beaucoup d'avis et déclarations diverses. Il travaille à l'illustration par la lithographie d'ouvrages consacrés aux découvertes archéologiques locales, notamment le Manuel du touriste au château de Hoh-Koenigsbourg de Daniel Risler. Il s'opposera à l'intallation à Sainte-Marie-aux-Mines de son ancien apprenti Alfred Bressler.
Rue de Lisieux
Elle est née à Falaise (Calvados) le 31 mars 1801. Elle a épousé le libraire et lithographe Taillade ; ils ont eu quatre filles. Elle a obtenu la séparation de biens en invoquant "l'état de dégradation morale" de son mari. "Après s'être prêté de bonne grâce à l'arrangement qui seul pouvait sauver sa famille d'une ruine totale [c'est-à-dire la cession de l'entreprise à son épouse le 12 décembre 1837], il a passé bien vite à des sentiments contraires et voudrait l'annuler, si cela était en son pouvoir". Pour le transfert des deux brevets, "il est tombé dans un état d'abrutissement tel qu'il est impossible d'obtenir rien de raisonnable".
Faute d'obtenir son désistement, elle doit donc faire une demande de brevets par création. Une trentaine de personnes signent son certificat de bonne vie et moeurs et elle obtient donc les brevets de lithographe et de libraire ensemble, ce qui lui permet d'exploiter légalement l'entreprise. Elle la cédera en 1855 à l'un de ses gendres qui travaille depuis quatorze ans chez elle.
12, rue de la Marche 14, rue Albouy (1854)
Il est né le 29 juin 1783 à Sucy (Seine-et-Oise) ; son père était tonnelier. Il est marié et père de famille. C'est un ancien officier de l'Empire qui a fait 6 campagnes en 14 ans et a été blessé en Russie et à Waterloo.
Il est graveur et dessinateur éventailliste. Il possède 2 presses lithographiques, 1 presse à gauffrer, 1 machine à découper de son invention et un laminoir pour satiner le papier. Il a inventé deux machines pour perfectionner la fabrication des éventails. Il se dit "fabricant de feuilles d'éventails de fantaisie".