Né le 8 mai 1829 à Habsheim (Haut-Rhin) où son père était marchand d'étoffe, il est installé à Mulhouse depuis 1842. Il est exempté du service militaire. Son frère Aron, né à Habsheim le 10 mars 1837, vit chez lui à Mulhouse et travaille sans doute avec lui ; en 1867, il fait une demande de brevet à son nom, décerné le 29 mai 1867, alors qu'il vient de se marier, mais il meurt au moment de l'obtenir.
Il a racheté le fonds de son patron Eckardt
Il est né le 19 juin 1845 à Strasbourg. Son père était camionneur
Dessinateur et écrivain lithographe de formation, il a travaillé 9 ans dans les ateliers de Simon, l'un des plus importants lithographes de Strasbourg. Il a longtemps cherché la cession d'un brevet dans la ville mais sans succès ; il obtient là une création car le Préfet estime que les 16 établissements lithographiques de la ville sont insuffisants pour une ville de 82 000 âmes..
Il prend la succession d'Émile Simon en s'associant avec E. Hubert en 1872. Il imprime des étiquettes : Truffes du Périgord CFB, 1878
60, avenue Montaigne
Il est né le 3 avril 1834 à Paris. Son dossier est un exemple des divergences entre les rapports du commissaire inspecteur de la Librairie Gaillard et des services de la préfecture de Police. Pour le premier, il est assez novice dans la profession qu'il veut embrasser, fils d'un père "assez mal famé qui, dit-on, prête son argent à usure ". De plus, "une dame Rocheriou, dont la réputation n'est pas meilleure, dirige l'atelier d'imprimerie placé sous le nom du sieur Desmarest depuis deux mois". (rapport du 26 août 1859) ; pour les seconds, il a travaillé assez longtemps pour avoir l'aptitude suffisante ; ses ressources proviennent de ses parents qui sont dans une position aisée. (5septembre 1859)
5, rue des Vieilles Haudriettes (1859) 8, rue des VieillesHaudriettes (janvier 1857) 4, passage Sandrier (novembre 1855) 26, place Maubert (1850)
Il est né le 22 mai 1815 à Paris ; son père était sapeur du 1er régiment des grenadiers de la Garde impériale. Après son apprentissage, il a fait son service militaire, puis a travaillé comme ouvrier lithographe chez Lemercier où il gagne 5 F par jour. Un petit héritage fait par sa femme le décide à s'installer à son compte. Il est soutenu par un pair de France.
Il s'associe avec Bulla le 16 septembre 1850, en remplacement de Chenu, puis, le 22 octobre 1853, il cède sa place à Mongin dans la société avec Bulla. Il crée une nouvelle société, Habert et cie, avec Hélène Mallarmé qui prend fin le 3 septembre 1855, puis une société Habert et Guyard.
Né le 7 janvier 1800 à Lille. Son père était cocher.
Il a été breveté pour Paris le 9 décembre 1842.
47, rue Aumaire (1850)
Il est né le 7 janvier 1800 à Lille (Nord). Son père était cocher.
29, quai Napoléon
Elle est née le 10 juillet 1818 à Campigneulles-les-Grandes (Pas-de-Calais ) ; son père était cultivateur. Quand elle se retrouve veuve, elle a trois jeunes enfants dont l'ainé n'a que 8 ans. Le commissaire inspecteur de la Librairie note : "La veuve Payrard laisse à désirer sous le rapport de l'instruction, mais son aptitude et ses ressources sont suffisantes" et il donne un avis favorable. Elle meurt le 21 avril 1862.
Elle fait des travaux de ville. À sa mort, l'imprimerie est vendue aux enchères à Fourmage.
9, rue de Stanislas (1878) 77, boulevard Saint-Germain (1864)
Il est né le 28 février 1838. Le commissaire inspecteur note qu'il possède une belle fortune, "surtout depuis la mort de son père [en 1864] qui était fort riche". Il est licencié en droit depuis 1860 et travaille dans l'entreprise familiale. Son père le fait entrer dans la société le 28 avril 1864. Il meurt en 1892.
Il est breveté libraire le 20 septembre 1864 en remplacement de son père Louis Hachette, décédé. Il déclare le 23 janvier 1878 exercer aussi les activités de typographe, lithographe et taille-doucier, ce qui est une simple mise en conformité avec le décret du 10 septembre 1870
Il est né le 23 septembre 1822. Son père était marchand et chantre à la synagogue. Il a été élève de l'École municipale de dessin de Metz en même temps que Victor Fagonde. Il décède le 9 septembre 1881.
Il fait ses débuts à Paris avec Fagonde, dont il imprimera les Pérégrinations dans les Vosges (1850), et Farinet en 1841. En 1850, il est de retour à Metz et fonde à Pont-à-Mousson la Lithographie artistique de la Lorraine. Il emploie environ 160 ouvriers et produit un millier de planches différentes par an. À côté d'une production d'estampes, ses lithographies illustrent des livres pour enfants (Histoire de Jean-Jean le conscrit, 1855), habillent des jeux de cartes fantaisie, des planches de personnages à colorier, et toutes sortes de jeux. Il se lance très tôt dans la production de planches à découper (Constructomanie artistique et pittoresque, 1863) permettant de construire en trois dimensions des monuments, des vues dépliantes à perspective (Diorama d'une chasse impériale, de Saint-Étienne-du-Mont, de Constantinople...) Il est régulièrement récompensé aux expositions des produits de l'Industrie de Metz (mention Honorable en 1855, médailles en 1857 et 1860, médaille d'argent en 1861 et médaille d'or en 1862. L'entreprise est vendue en 1880 à Marcel Vogné, à qui succèdera au tournant du siècle son fils Louis.
C'est un enfant naturel né le 3 mars 1822, à Nancy (Meurthe). Il a travaillé chez Moussin à Coulommiers (Seine-et-Marne) comme ouvrier lithographe et voyageur de commerce. Il est ensuite parti travailler à Bourges, puis revenu à Coulommiers où il dirige l'imprimerie de Moussin.
En 1861, il n'y a pas d'autre imprimeur en lettres ou lithographe actif à Vierzon. En avril 1873, il sera remplacé par Germain Castex.
Il est né le 29 janvier 1817 à La Hoguette (Calvados). Après deux ans d'apprentissage à Falaise, il est venu à Paris et a travaillé chez différents lithographes pendant 8 ans. Il a 1300 F d'économies et va épouser la fille d'un bottier élevée au pensionnat des demoiselles Jacob, au Grand Montrouge où elle est restée sous-maitresse. Il paie un loyer de 140 F. Il se prévaut de relations dans le milieu artistique et littéraire : Charles Philipon, Clovis Michaux, les frères Susse... Il fait des moulages de plâtre et a réalisé un profil de la fille de Mélanie Waldor qui en est très satisfaite, et qui a reçu l'approbation de Léon Coignet. Il aurait trouvé un moyen de colorier les lithographies.
Il veut imprimer des principes de dessin d'ornement et de l'imagerie. Depuis trois ans, il fait travailler, en échange d'une redevance mensuelle, Menet qui n'a pas de brevet quand l'inspecteur Gaillard les met en demeure de régulariser la situation. Halbout cède son brevet à Menet.
Il est né le 9 juin 1824 à Paris. Il est marié et père de famille. Il a, pendant quelques années, confectionné des chemises.
Depuis 1862 (? les déclarations divergent), il gère l'atelier de Brioude avec qui il s'est associé et le reprend après la mort de celui-ci le 27 juin 1861.
Il est contremaître dans une fabrique d'abat-jours installée à Paris qui fait travailler les détenus de la maison centrale de Poissy.
La lithographie permet de décorer les abat-jours et trois presses sont installées dans la prison, malgré les réticences de l'administration qui craint un emploi illicite de ces presses. Hamard quitte l'entreprise au bout de six ans, laissant les patrons de l'entreprise faire une nouvelle demande de brevet.
Il est né le 25 août 1819 à Saint-Malo ; son père était commis aux vivres de la marine. Il est compositeur typographe avant de racheter l'imprimerie et le brevet de Caruel.
Il obtient le brevet d'imprimeur en lettres le 4 septembre 1846, mais de ses demandes conjointes de brevets pour la lithographie et la librairie, seule la première est acceptée. Il jouit pourtant de la bienveillance des autorités car il est le propriétaire du journal Le Commerce breton. A son décès, sa veuve reprend l'entreprise.
Après avoir été locataire de l'imprimerie typographique de Benoît Dauriac en faillite, il fait lui-même faillite et quitte Saint-Affrique.
15, rue Guénégaud
Il est né le 9 avril 1823 à Gournay-en-Bray (Seine-inférieure) ; son père était receveur des contributions indirectes. Il est marié et père de famille. Son beau-père est employé à la manufacture de Sèvres.
Venu à Paris en 1841, il est graveur. Il souhaite faire des factures et des étiquettes grâce à la lithographie.
27, Grande Rue
Il est né à Caen (Calvados) le 19 novembre 1840.
Il rachète l'imprimerie typographique et lithographique de Zanote qui porte désormais leurs deux noms, et poursuit l'impression du Bulletin d'horticulture de Joigny.
Rue de l'Observance
En 1877, Ernest Hamelin est âgé de 46 ans et son frère Émile de 42 ans.
La société Ricateau et cie a été dissoute à l'amiable et les deux frères reprennent seuls l'imprimerie typo-lithographique.
41 et 59, rue Fontaine-au-Roi
Sa spécialité est l'impression de chromos pour illustrer calendriers et cartes-annonces pour les magasins de nouveautés. Sa publicité vante le "bon marché sans précédent" de sa production. Il travaille aussi pour Bouasse jeune, qui n'est qu'éditeur et marchand après sa séparation d'avec son frère, à l'impression en chromolithographie de nombreuses images pieuses.
Il est le supérieur des Eudistes d'Hennebont.
Il utilise une presse autographique pour les besoins de sa communauté : impression d'annales, circulaires, etc.
47, rue de la Pompe
Il est né à Fresne-l'Archevêque (Eure) le 1er octobre 1813 ; son père était jardinier.
27, rue Neuve l'Église, Gros-Caillou (1845) 42, rue du Four Saint--Germain (1848) 36-38 rue du Four Saint-Germain (1851) 5, rue Honoré-Chevalier (août 1852)
Il est né le 1er octobre 1813 à Fresnes-l'Archevêque (Eure) ; père était jardinier. Il est marié et paie un loyer de 250 F. Il a travaillé chez Maulde et Renou qu'il a quittés quand un nouvel associé a pris la place de contremaître, puis chez Appert et, enfin, Ricard pour la lithographie en couleurs. Il utilise le nom Hangard-Maugé.
Après s'être démis de son brevet de lithographe pour Versailles en 1838, et avoir travaillé chez plusieurs imprimeurs,il s'installe à son compte : il possède bientôt 9 presses lithographiques. Il est également breveté libraire le 14 février 1848 et taille-doucier le 2 août 1852 ; il ajoute à sa librairie un commerce de papeterie. À l'occasion de l'impression des illustrations des Catacombes de Rome, il sollicite l'autorisation d'installer 4 de ses 9 presses dans un second local de la rue du Four, ne voulant pas déménager pour s'agrandir et perdre les 4 ans de bail qui restent à courir pour 1 60 F ; il reçoit cette autorisation le 2 septembre 1851. Il imprime des estampes politiques, notamment dans les années 1848-1850, des cartes géographiques, des portraits, mais se distingue surtout par les chromolithographies qu'il imprime pour des ouvrages documentaires luxueux consacrés à l'archéologie, aux arts décoratifs, à l'architecture, et édités par Gide et Baudry avec l'aide de souscriptions du Gouvernement : Les catacombes de Rome, dont l'impression mobilisa aussi Lemercier et Engelmann, Les arts somptuaires, histoire des costumes et de l'ameublement...(1852-1858) pour lequel travaillèrent les spécialistes de la chromolithographie Ferdinand Seré et Franz Kellerhoven, Les Arts et l'Industrie, dont il partage l'impression des planches avec Engelman et Graf. Les planches réalisées en chromolithographie pour la Monographie de la cathédrale de Chartres, publiée sous les auspices du ministère de l'Instruction publique, à partir des travaux de Lassus, Amaury Duval et Didron, sont considérées par Dionise Kaeppelin comme "l'oeuvre capitale sortie des presses de cette maison". Il imprime aussi des ouvrages de moindre envergure comme Le Document du joillier [sic] : recueil encyclopédique de joaillerie dédié à l'atelier et des images pieuses aux cadres inspirés des manuscrits médiévaux Il participe à l'Exposition universelle de 1867. Il fait faillite en 1877 avec un actif de 120 000 F et un passif de 82 833 F.
Il est né à Saint-Lyé (Aube) le 1er février 1823 ; son père était cordonnier. Il est écrivain lithographe.
Il avait demandé en 1845 un brevet pour Corbeil : moulins, filatures, papeteries lui semblaient justifier l'activité d'un second lithographe, mais l'administration paraît très soucieuse de protéger les intérêts de Crété. Elle rejette donc sa demande en 1846 et 1849.
2, rue Froide
Il est né le 2 mai mai 1802 à Canisy (Manche) ; son père était charpentier. En 1834, cela fait 9 ans qu'il habite Caen et il est prote chez Chalopin.
A sa mort, en 1864, ses brevets de typographe et de libraire sont repris par son gendre Leblanc.
A la mort de son patron, il offre 40 000 f, payés sur 8 ans, à la veuve Chalopin pour reprendre l'imprimerie et les brevets. Celle-ci refuse, arguant que les garanties de solvabilité du prote sont insuffisantes, et cherche un autre acquéreur ; faute d'en trouver, elle accepte l'offre de 45 000 f, dont 9 000 f comptant, le reste payable sur 10 ans. Hardel reçoit donc les trois brevets de Chalopin. Il poursuit activement sa collaboration avec Arcisse de Caumont, ce qui lui vaut d'imprimer les ouvrages les plus célèbres de l'érudit (Cours d'antiquités monumentales, Abécédaire ou rudiment d'archéologie, qui connaît plusieurs éditions ) mais aussi une multitude d'études et discours, et surtout son Bulletin monumental, publication périodique commencée en 1834 dont son gendre et successeur poursuivra l'impression au-delà de 1865. A l'exemple d'Arcisse de Caumont, de nombreux érudits normands, historiens, archéologues, naturalistes..., confient leurs travaux à Hardel qui s'attache aussi les publications régulières des sociétés savantes de Normandie et de l'université de Caen.
Il est né le 20 janvier 1799 à Versailles ; son père était négociant. Il est garde national depuis 8 ans.
Il justifie sa demande de brevet par le fait qu'il n'y a encore qu'une imprimerie lithographique active à Versailles.
Elle est née le 24 juillet 1810 à Trouville-sur-mer (Calvados) ; son père était pêcheur. Elle épouse en 1831 Charles Bloquel, fils d'imprimeur et imprimeur lui-même, devenu propriétaire de l'imprimerie paternelle, tandis que son père gardait ses brevets. Charles Bloquel meurt le 1er juillet 1834. Sa veuve hérite de l'imprimerie qu'elle dirige, ayant déjà acquis de l'expérience auprès de son mari. En 1842, elle se remarie avec Pierre Nicolas Delaunay ; son beau-père décide de transmettre ses brevets de d'imprimeur en lettres et de libraire à l'un ou à l'autre ; "pour les convenances, c'est Delaunay qui les reprend plutôt que sa femme qui reste propriétaire de l'imprimerie estimée 40 000 F. En 1855, elle obtient la séparation de corps et de biens d'avec Delaunay "qui s'est rendu coupable d'excès et d'injures graves" à son égard. Elle a un enfant à charge et son mari est condamné à lui verser une pension de 800 F. Elle réclame les brevets de son beau-père mais l'administration refuse, considérant qu'ils sont devenus légalement la propriété de Delaunay. Elle doit donc racheter les brevets de lithographe et de typographe de Guillebert. Elle renonce en 1862 à la suite "d'adversités dans son commerce".
11, rue Percée Saint-André (1855)
Il est né le 8 février 1818 à Saint-Pouange (Aube) ; son père était laboureur. Il est marié et père de famille. Il est dessinateur et écrivain lithographe. Il a dessiné des affiches et estampes imprimées par d'autres comme Lemercier ou Hollier ( Bataille de Magenta)
Il a travaillé 20 ans comme ouvrier lithographe chez Daudan et dirige cette imprimerie depuis 13 ans. Il imprime des professions de foi, factums, lettres circulaires, pétitions... et des partitions musicales dont il imprime aussi les couvertures.
Il est né le 15 septembre 1836 à Nancy (Meurthe). Son père était imprimeur lithographe. Il est célibataire. Il s'est engagé et a servi en Algérie dans le 20e bataillon des chasseurs à pied. Rentré en France, il a travaillé pendant plus de 3 ans avec son père qui lui cède l'imprimerie.
Il est né le 4 février 1812 à Nancy (Meurthe) ; son père était aubergiste. L'inspecteur Gaillard le crédite d'opinions "exaltées" en 1848. Dans sa demande de brevet il insiste sr sa situation dramatique : sa femme est dans un asile d'aliénés et son fils s'est engagé.
Il a été libraire breveté et relieur à Nancy puis, à la suite de mauvaises affaires dues selon lui à "des maladies et des revers de fortune", à une mauvaise gestion et à la crise de 1848, selon Gaillard, il a dû céder son brevet. Venu à Paris en 1851, il s'est placé comme ouvrier lithograhe chez divers imprimeurs avant de s'associer avec Chevalot. La société Mourié et Chevalot étant déclarée en état de faillite, Harmant, dont les intérets étaient engagés, a dû acheter, le 7 mars 1860, le fonds et le brevet avec l'appui d'un banquier pour la somme de 3 025 F. Il garde l'impression des diverses méthodes de calligraphie signées de Chevalot dont celui-ci avait fait apport à la société.
Elle est née à Sainte-Marie-aux-Chênes (Moselle) le 15 janvier 1821 ; son père était manoeuvre. Elle a épousé le lithographe Durandet avec qui elle a eu deux enfants.
À la mort de son mari, elle reprend ses brevets, puis cherche un imprimeur à qui le céder. Le premier à se présenter, Léon Zanotte, se désiste et part travailler à Montereau. C'est donc à Allien qu'elle transmet ses brevets.
77, rue de la Benauge, La Bastide
Il est né à Cognac (Charente) le 29 août 1849.
Il possède un atelier lithographique.
Elle est la cousine des Berger-Levrault installés à Strasbourg. Mariée en 1855, elle est la quatrième épouse de Louis, Léon Bader.
Son mari meurt le 5 mai 1870 à 57 ans. Elle fait une demande de transfert de brevet avec avis favorable le 23 juin 1870 mais arrive la guerre et l'accord tarde jusqu'au 8 juillet 1872 sans, pour autant, interrompre le travail de l'imprimerie. Celle-ci portera dorénavant le nom d'Imprimerie Veuve Bader. Sa production prend une tournure très différente de celle de son mari : elle se spécialise dans les ouvrages d'érudition touchant à l'histoire, l'archéologie, la numismatique, les beaux-arts... Elle imprime notamment en 1872 l'ouvrage de Félix Voulot, Les Vosges avant l'Histoire ou une monographie consacrée à l'hôtel de ville de Mulhouse par Louis Schoenaupt en 1892.
Il est secrétaire de la société colombophile de Louviers, Le Progrès de Louviers.
Il utilise une presse Raguenau pour imprimer comptes rendus et convocations de la société.
4, rue Nationale 15, rue de Viarmes
Il est né le 17 mars 1818 à Ercé (Ille-et-Vilaine). Son père était cultivateur. Il commence par être relieur et, en 1849, son atelier de reliure emploie 40 personnes.
Il est d'abord breveté libraire le 26 mai 1846. Pour justifier sa demande d'un brevet de lithographe, il dit vouloir faire des couvertures de cahier pour les élèves des institutions religieuses, imprimer les catalogues de sa librairie religieuse et classique et trouver à employer deux ouvriers lithographes ; puis, le 26 mars 1854, il ajoute à son brevet de lithographe celui de taille doucier. Depuis 1848, il fait des demandes régulières pour obtenir un brevet d'imprimeur en lettres, joignant à ses demandes une très longue liste d'ouvrages religieux, de bons livres pour la jeunesse et de vies de saints qu'il se propose d'éditer. Il rencontre une opposition locale très vive de la part de ses concurrents qui vont jusqu'à le prétendre "illettré" et mû par un désir de spéculation. Le Préfet est-il sensible à son offre de créer un journal "religieux et impérialiste destiné à remplacer dans les mains du clergé le Journal de Rennes dont la rédaction légitimiste exerce une fâcheuse influence" ? Il est breveté le 16 août 1856 et imprime Le Messager de l'Ouest. Toutefois, il se démet de ce brevet en faveur de Douchin en 1858, puis le récupère en 1866, alors que Douchin part travailler à l'Imprimerie impériale. C'est un imprimeur qui a connu une belle réussite, mais c'est aussi une personnlaité qui suscite des réactions violentes dans le monde des imprimeurs qui ne sont pas étangères à ses options politiques. En 1872-1873, il abandonne imprimerie et librairie.
Né le 4 août 1812 à Strasbourg.
Il est recommandé par le député du Bas-Rhin, Carl. Il a travaillé comme lithographe chez François Jacques Oberthür.
3, rue Jean-Jacques Rousseau
Il est né le 23 février 1814 à Paris ; son père était le directeur de la fameuse agence d'information.
Charles Havas se retire en 1855, laissant son Agence à ses deux fils. C'est Auguste, le cadet qui prend la direction effective de l'affaire. À la mort de son père, il reprend son brevet. Si l'utilisation du télégraphe est en plein développement, elle sert principalement à la collecte de l'information et les correspondances sont encore largement autographiées pour être envoyées aux abonnés.
3, Rue Jean-Jacques Rousseau
Il est né le 5 juillet 1783 à Rouen ; son père était inspecteur de la Librairie, puis négociant. Lui-même commence par travailler dans le commerce international, devient fournisseur des armées napoléoniennes, puis banquier de l'Empire. Ruiné par la chute du régime, il se reconvertit dans la collecte de l'information politique et économique, d'abord pour le compte du banquier Ouvrard dont il est depuis longtemps le protégé, puis, quand celui-ci est ruiné, pour celui de journaux français qu'alimente en nouvelles de l'étranger son Bureau de traduction des journaux étrangers, à partir de 1832. Il meurt le 21 mai 1858 à Bougival où il s'était retiré.
Il a fondé la plus importante des agences d'information ; il fournit en nouvelles l'administration ainsi que les principaux journaux français, mais aussi des clients particuliers souhaitant une information économique notamment. La périodicité et le contenu des envois sont ajustés selon les besoins de chacune des catégories de sa clientèle. Toutefois, la Correspondance générale fait toujours preuve "d'un esprit gouvernemental" car l'importante rétribution que lui verse le gouvernement pour le service rendu aux administrations,jointe à la menace de la censure, la maintienne dans la dépendance du pouvoir. Pour fournir régulièrement et rapidement autant de bulletins, il possède, dans l'Imprimerie lithographique Havas, 8 presses pour les autographier. Il remplace Delaire qui est mort en décembre 1848.
rue de la Pompe (1859) 29, boulevard Saint-Martin (1859)
Il est né le 26 novembre 1830 à Nancy (Meurthe). Son père était journalier. Il est marié et père de famille. Il est ouvrier imprimeur depuis l'âge de 20 ans et travaille depuis 1850 chez Pecquereau où il est contremaître Il meurt le 20 août 1862.
Il fait faillite en 1862 .
Il est né à Roubaix le 24 mars 1831 ; son père était boulanger.
Il obtient un brevet de libraire le 27 avril 1866 : il veut vendre des livres religieux pour Pâques et les premières communions. Cependant, en 1867, il a quitté Roubaix pour Lille où il fait de la photo et son brevet est annulé à la demande de Leveugle qui sollicite un brevet.
3, rue Muret (1834) 4, rue du Cheval blanc (décembre 1834) 19, rue des Trois Maillets
Il a d'abord été commis comptable.
Fondateur de la troisième imprimerie lithographique de Chartres, Hébert annonce ainsi, dans Le Glaneur du 31 juillet 1834, son installation : "Hébert, commis de comptabilité à la direction des Domaines de Chartres, prévient le public qu’il vient d’établir une imprimerie lithographique et autographique en son domicile actuel, rue Muret, n°3, près le Marché à la Filasse. La modicité de ses prix et son exactitude à remplir ses engagements lui font espérer que les personnes qui voudront bien l’honorer de leur confiance auront lieu d’être complètement satisfaites." Deux annonces parues dans le même journal en 1835 donnent un aperçu de sa production lithographique : le 22 janvier 1835, il "prévient MM. les Percepteurs des contributions directes qu’ils trouveront à son Imprimerie lithographique et autographique, rue du Cheval blanc, près la poste aux lettres, des états de cotes irrécouvrables, ainsi que des états de cotes indûment imposées, imprimés d’après les modèles qu’il s’est procurés à la Direction des contributions" ; et à la fin de cette même année, il vante le Recueil manuscrit autographié, grand in-12 de 84 pages de l’instituteur Legrain, dont il vient d’achever l’impression : "Ce recueil convient parfaitement aux enfants des deux sexes ; les articles qu’il renferme sont extraits de Berquin ; on l’a orné de plusieurs petites vignettes, et il est terminé par différents modèles d’actes S. S. P. Le prix de ce manuscrit, broché, avec une jolie couverture, est de 60 centimes". En 1838, il écrit au Préfet pour le dissuader d'attribuer un nouveau brevet de lithographe (celui d’Adrien Langlois) sur un papier dont l'en-tête annonce : " Imprimerie lithographique et autographique ; fabrique de registres, réglure ; cartonnages ; reliure". Parmi ses nombreux travaux de ville, on trouve beaucoup d'en-tête de factures d'une grande banalité.
Il est maître de pension.
Il a une presse Berringer pour son institution.
45, rue Neuve Saint-Augustin
Il est né le 8 octobre 1817 à Immonville (Moselle) ; son père était instituteur. Il est veuf et père d'un enfant. Écrivain lithographe, il a travaillé pendant plusieurs années à l'Imprimerie impériale, puis chez des imprimeurs privés.
Il a acquis le brevet e tl'imprimerie de Bineteau pour 15 000 F. Il veut poursuivre l'activité de son prédécesseur dans les cartes géographiques et les dessins pour ouvrages scientifiques. Il imprime les cartes qui illustrent le bulletin de la Société de géographie et pour les cours de l'École des mines (Cours de métallurgie, de M. Gruner). Il cesse vite d'être imprimeur pour ne plus travailler qu'au dessin des cartes imprimées par d'autres, en se disant "géographe" (Bataille de Wöerth - Froeschwiller).
5, rue Sainte-Barbe
Il est né le 9 avril 1830 à Nancy (Meurthe). Son père était vitrier. Il vit à Paris depuis 1849.
Il tient un magasin de papeterie depuis 12 ans en association avec son cousin Heilbronner, 12 rue d'Hauteville. Il a racheté le brevet et les trois presses de Chrétien. L'imprimerie a pour raison sociale "Heilbronner cousins".
Il est né le 25 mars 1810 à Nice. Son père était inspecteur de la régie impériale du sel et lui-même a été incorporé dans le 8e régiment de chasseurs à cheval en mai 1829 ; il est donc bien français.
Son brevet est annulé en 1860 car il ne l'exploite pas et son adresse est inconnue.
Né le 8 août 1833 à Wentzwiller dans le Haut-Rhin. Son père est préposé aux douanes.
8, place d'Armes
Il est né le 10 août 1799 à Gründstadt (département de Mont-Tonnerre, Palatinat) ; son père était huissier. Il a travaillé chez la veuve Silbermann pendant trois ans et chez Heitz pendant un an. Par son mariage avec Caroline Huss le 21 décembre 1825, il entre dans une famille d'imprimeurs de Sélestat. Son épouse demande pour elle-même le transfert du brevet d'imprimeur en lettres de son père, passé en 1824 à sa mère, devenue veuve ; il lui est refusé en 1827 car elle est mariée à un étranger. La veuve Huss écrit au Préfet pour demander que la procédure de naturalisation de son gendre soit accélérée et il obtient sa naturalisation le 4 septembre 1829 ; dès lors, il peut être breveté imprimeur en lettres, le 12 juin 1830, succédant à sa belle-mère, Catherine Ulrich épouse Huss. C'est un notable protestant membre du conseil presbytéral et délégué du Consistoire. Il meurt à Wissembourg le 9 avril 1871.
Lors de sa demande de brevet de lithographe en 1831, il n'y a aucune imprimerie lithographique à Sélestat dont il souligne les besoins commerciaux et admiinistratifs. Toutefois, il est surtout typographe et imprime livres de piété, thèses, brochures et prospectus divers. La lithographie lui sert à l'illusration de quelques livres imprimés par lui ou par d'autres collègues. Il fonde en 1841 le journal local L'Affiche de Sélestat. Il démissionne de ses brevets en faveur de son fils Charles Henri en 1854.
Né le 19 août 1829 à Sélestat. Il fait des études de droit et, en 1852, achète une charge d'avoué près le Tribunal civil de Sélestat, charge qu'il garde jusqu'en 1870, devenant juge suppléant en 1867.Notable protestant comme son père, membre du Conseil presbytéral et de la Commission supérieure de l'Église à Strasbourg, il eut également une carrière politique : il est maire de Sélestat de 1872 à 1884, et il tente de conquérir la représentation au Reichstag dans l'Alsace annexée en 1874. Il meurt le 21 avril 1884.
Il succède à Frédéric Helbig, son père. Il est spécialisé dans l'imagerie religieuse ou militaire, semi-populaire avec souvent l'emploi de la chromolithographie. Il a aussi une production scolaire, spécialisée dans les couvertures de cahiers, et imprime à partir de 1864 des planches semblables à celles qui font la fortune de Wentzel en débauchant l'un de ses imprimeurs, Ginter. Il en produira 136 différentes entre 1864 et 1869. Il réalise aussi des étiquettes de vins, des papiers à lettres décorés, des ex-libris, des plans.. .À côté d'une production populaire pour laquelle il demande en 1859 l'estampillage en vue de sa vente par colportage, il a une production plus ambitieuse de reproductions de peintures à l'huile. Il investit en 1864 dans une presse mécanique à cylindres. Son gendre, Alfred Marchal, lui succède jusqu'en 1901.
21, rue Saint-Jacques 55, rue de Vaugirard (1842)
Il est né le 30 septembre 1827 à Paris. Il est marié et paie un loyer de 900 F.
Il est éditeur de dessins de broderie sur étoffes et fait imprimer par l'imprimeur taille-doucier Liégeois. Il souhaite un brevet de lithographe pour faire lui-même ses impressions. Le commissaire inspecteur Gaillard lui reproche d'ignorer les obligations de l'exploitation d'un brevet ; il conseille donc de ne lui accorder qu'une autorisation. Pour le Préfet de police, "sa grande timidité a souvent fait croire à tort qu'il était dépourvu de capacités" ; il rend donc un avis favorable qui est suivi et le brevet est attribué.
Né le 29 décembre 1835 à Saint-Louis (Meurthe). Père maréchal ferrant.
Ancien sergent fourier au 49e régiment de ligne, engagé volontaire de 1854 à 1860, il est ensuite écrivain lithographe et papetier. Il fait une déclaration d’impression de l’Echo du Couserans, « journal littéraire, agricole et de faits divers mais non politique » le 10/06/1868, mais en novembre 1869, il n’a pas encore paru car c’est une feuille qui ne rapporte rien, publiée « pour satisfaire l’amour-propre de la localité ». Les travaux de lithographie sont à peu près nuls et pour acheter le matériel nécessaire à sa publication, il lui faudrait un brevet de typographe qu’il obtient le 25/02/1870.
Il est né le 12 avril 1812 à Montmirail (Marne). Son père était secrétaire de mairie. Il a été pendant huit ans sous-officier dans un régiment de chasseurs et vient de s'allier avec une famille honorable et aisée de Gisors. Il est papetier et relieur.
Henne ne voulant se séparer que de son brevet de lithographe et conservant celui de libraire, il doit faire une demande personnelle de brevet de libraire qu'il obtient le 19 février 1840.