5, rue Marc Foy (octobre 1861) 120, rue Ménilmontant
Il est né le 17 novembre 1813 à Lyon (Rhône). Son père était perruquier. Marié et père de famille, il exerce depuis 25 ans comme ouvrier lithographe.
Il fait faillite le 30 octobre 1855 avec un actif de 6 906 F et un passif de 6 569 F. Il n'obtient un concordat qu'en 1860 ; ses créanciers ont été désintéressés. Depuis 1858, il habite au Vert-Galant à Vaujours, où il sollicite en 1862 un brevet ; il lui est d'abord refusé, le Préfet jugeant qu'il n'y trouverait pas de travail. Il le rencontre, invoque la santé de sa femme nécessitant de vivre à la campagne et prévoit de rester en contact avec ses clients parisiens dont un fabricant de biscuits. Le transfert lui est accordé le 19 septembre 1862.
L'abbé Tachon est curé de la paroisse Saint-Vincent à Mâcon.
Il possède une presse autographique et une petite presse typographique.
9, place Louis XVI
Elle est née à Aix (Bouches-du-Rhône) le 27 février 1825 ; son père était papetier.
Elle reprend les deux brevets de typographe et lithographe de son mari.
8bis, rue du Calvaire
Il est typographe et lithographe.
Rue de Lisieux
Il est né le 29 juillet 1801 à Issou (Siene-et-Oise). Son père était marchand. Il a travaillé dans la librairie à Paris et à Évreux. Il est marié et père de quatre filles.
Il obtient un brevet de libraire le 16 mars 1832. En 1837, il cède son entreprise à sa femme, Anne Jardin, dont il est séparé de biens. Pour les témoins, c'est la seule solution pour sauver sa famille de la ruine, tant il est tombé "dans un état d'abrutissement et de dégradation morale". Toutefois, il refuse de se désister de ses brevets en faveur de sa femme. Son brevet de lithographe est annulé en 1859 car il a quitté Bernay et son travail depuis 1837.
23, rue du Poirier
Il est né le 21 juillet 1838 à Marseille.
Il est ferblantier et il a besoin d'une presse lithographique pour imprimer des étiquettes en fer blanc.
Elle est née le 21 juin 1818 à Nevers (Nièvre). Son père était vétérinaire dans un régiment de cuirassiers et décoré de la Légion d'honneur. Elle est mariée à un inspecteur des écoles primaires. Son fils se forme à la typographie.
Le 16 mai 1854, elle a repris le brevet de libraire auquel renonce la veuve Audin. Ses futurs confrères, craignant qu'elle n'accapare, grâce à son mari, le marché local du livre scolaire, ont d'abord prétendu que sa candidature n'était pas recevable. Le préfet, ayant vérifié que l'interdiction d'avoir une actvité commerciale faite aux enseignants ne s'étendait pas à leur conjoint, a rejeté l'argument. Les libraires ont alors refusé de lui signer le certifcat de capacité demandé par la loi ; elle a dû aller le chercher auprès de confrères de Tulle. Puis, la veuve Audin se décide à lui laisser le brevet de lithographe de son mari. Elle n'est pas en mesure de l'exploiter et il est annulé en 1859. En revanche, elle sollicite un brevet d'imprimeur en lettres qui lui refusé en décembre 1863, au motif qu'il y a suffisamment d'imprimeurs à Aurillac, mais accordé en janvier 1867
Il est né le 5 décembre 1821 à Perrier (Puy-de-Dôme). Son père était scieur de long, puis sabotier. Il est marié et père de famille et paie un loyer de 375 F. Il a fait un héritage de 3 000 F qui doit lui permettre de s'installer.
Il a fait son apprentissage chez Saunier, puis a travaillé comme ouvrier lithographe chez Carles. Il est parti ensuite pour Gisors, Baume-les-Dames et Clamecy (où il reste 5 ans) avant de demander un brevet pour Montluçon où il travaille depuis 1846 ; il lui est refusé le 8 octobre 1848, en raison du nombre de lithographes déjà installés.
Il est né à Saint-Gaudens le 22 octobre 1807 ; son père était relieur puis était devenu imprimeur. Il a travaillé dix ans chez son père et quatre ans à Paris dont deux à l'Imprimerie royale comme compositeur.
Il veut ouvrir une librairie et un cabinet de lecture et obtient d'abord un brevet de libraire le 13 mai 1833. A la mort de son père, en juin 1834, il demande à reprendre son brevet d'imprimeur en lettres et l'obtient le 11 août 1834. Il est condamné à 3000 F d'amende pour la publication d'une chanson écrite en termes assez grossiers ; comme il n'y a pas d'atteinte aux bonnes moeurs, il obtient sa grâce. Le 6 mars 1846, il est condamné à 2 000 F d'amende pour défaut de dépôt et de déclaration de vers injurieux à l'égard d'un conseiller de la Préfecture, devenu sous-préfet de Pamiers. Le Préfet reconnaît qu'il a fait du zèle car on ne peut reprocher à Tajan que d'avoir fait le dépôt à la sous-préfecture ; l'amende est réduite à 50 F. Quand il meurt le 29 septembre 1859, sa veuve demande à le remplacer dans ses brevets de libraire et d'imprimeur en lettres, mais ne demande pas celui de lithographe. L'entreprise passe à son fils en 1872.
Il est né le 26 juillet 1848 à Nevers (Nièvre).
Il a racheté l'imprimerie de la dame Muller.
Place Saint-Sébastien
Il est né à Clamecy le 2 ddécembre 1815 ; son père était menuisier. Il est le neveu de l'imprimeur lithographe à Clamecy, Cliquet. Il a travaillé pendant cinq ans chez Houbloup et Janson à Paris.
Il avait demandé en mars 1842 un brevet pour Cosne, le brevet était signé mais il ne fut finalement pas délivré, Gourdet, lithographe dans cette ville, ayant fait la démonstration de son activité pour les papiers commerciaux comme pour la lithographie d'illustration. En avril 1844, il demande un brevet pour Clamecy. Protestation de son oncle qui dit l'avoir recueilli, formé au dessin, mais qui a refusé de lui céder son imprimerie, et se voit maintenant menacé de concurrence. Malgré l'appui du député, Talboutier se voit refuser le brevet qu'il obtient finalement pour Nevers. En avril 1848, il fait une demande de transfert pour Clamecy, mais finit par y renoncer en juIn, n'ayant pas de successeur à Nevers. Selon Desreaux en 1846, il est le seul breveté de Nevers qui fasse effectivement de la lithographie.
Rue Saint-Martin
Il est né le 26 juillet 1848 à Nevers où son père était imprimeur.
Il prend la succession de son père.
Il est né le 4 mai 1808 à Mourchy-le-Chatel (Oise) ; son père était bâtonnier. Il a douze ans d'expérience de la lithographie, acquise dans des ateliers de Paris et Beauvais.
Il est né à Beauvais le 18 août 1835. Son père était lithographe. Après son service militaire, il a travaillé comme ouvrier lithographe à Paris, avant de revenir à Beauvais en 1863.
Il prend la succession de son père à la tête de son imprimerie lithographique. En 1873, il fait l'acquisition d'une petite presse typographique à pédale.
19, place du Marché Saint-Honoré (1869)
Il est né le 5 septembre 1832 à Paris. Il est marié et père de famille. Il a été photographe.
Il arenoncé à la photographie il y a 8 ans pour travailler dans l'imprimerie de son beau-père, avant de la reprendre. En juillet 1870, il obtient l'autorisation de vendre des journaux pendant la durée de la guerre. Il est spécialisé en travaux de ville et emploie 3 ouvriers sur 3 presses.
36, rue Vital Carles (1873)
Il est né à Cubzac (Gironde) le 25 octobre 1823 ; son père était commissionnaire de roulage.
Il fait en 1853 une première demande de brevet qui est refusée : on le soupçonne d'être le prête-nom de Franco qui, n'étant pas naturalisé, n'a pu obtenir le brevet de Dupuy dont il semble cessionnaire. Il fait une autre demande, fondée sur la reprise du brevet de Brehier, qui est rejetée aussi, le 7 décembre 1853, à cause "de la légèreté de ses moeurs et de sa conduite peu régulière". L'année suivante, le rapport note qu'il "a renoncé aux plaisirs bruyants qui l'avaient fait remarquer dans un autre temps" et qu'il a fondé avec son frère un établissement de distribution à domicile d'imprimés (faire-parts, cartes de visite) auquel est annexé l'atelier lithographique de Michel ; il obtient son brevet.
12, Fossés du Chapeau rouge (1854)
Il est né à Blaye le 26 mars1811. Il est le frère de Louis Antoine Tanet, mais, note le rapport, il est un ouvrier sérieux qui a dix ans d'expérience de la lithographie. Il est marié et père de quatre enfants.
Il a fondé une société de distribution à domicile d'imprimés, Les Messagers du commerce, et souhaite imprimer lui-même les faire-parts et cartes diverses que sa société distribue. Il a tenté de reprendre, en 1853, le brevet de Dupuy, mais ne pouvant apporter ni sa démission ni son acte de décès, il a dû renoncer à ce brevet réputé appartenant toujours à Dupuy. Il en reprend donc un autre, celui de Verdier.
66, rue Marcadet 10, rue Bertrand ( 1856)
Il est né le 16 mars 1806 à Grandfontaine (Vosges). Il a toujours fait de la lithographie ; il a notamment travaillé chez Jacob. Son instruction laisse à désirer, note le commissaire inspecteur, mais il connaît les obligations d'imprimeur, possède une grande aptitude professionnelle et dispose d'assez de ressources pour se procurer le matérel nécessaire à l'exploitation du brevet.
Il s'associe avec Guyard (8 , rue des Vieilles Haudriettes) le 23 juillet 1859. Il veut imprimer de la musique sans parole.
Il est né le 30 mai 1804 à Sens où son père est imprimeur. Il a fait ses études au collège de Sens puis au collège Sainte-Barbe à Paris. Il est bachelier ès lettres et il a toujours travaillé avec son père qui le destine à sa succession.
Il reprend les trois brevets de son père, mais il meurt un an plus tard. Son père récupère les brevets.
Il est né à Sens le 25 juin 1770. Son père, imprimeur libraire, était un ancien juge consulaire, conseiller du Roi au grenier à sel et marguillier. Il a pour frère le conseiller d'État Tarbé de Vaux-Clairs. En 1828, il est élu adjoint au maire de Sens. Il meurt le 14 février 1848.
Il s'était démis de ses trois brevets en faveur de son fils en 1829. À la mort de celui-ci, n'ayant d'autres enfants que des filles déjà mariées, il reprend la direction de l'imprimerie et les brevets. Il va continuer à user de sa position éminente à Sens et de ses bonnes relations avec le Préfet pour s'opposer au développement de l'imprimerie de Thomas. Cette rivalité s'exacerbe quand, veuf depuis peu et sans héritier direct, il cherche à céder son imprimerie et ses brevets. Pierre Charles Gallot, fils d'un imprimeur d'Auxerre et gendre de Thomas, souhaite reprendre cette imprimerie. Tarbé et l'un de ses gendres s'y opposent. Ils font affaire avec Ducros, chef du secrétariat de la Préfecture qui s'efface aussitôt devant Etournel qui est un "associé" de Gallot. Tarbé tente de s'opposer à cette manoeuvre, mais la vente a été conclue et les brevets attrribués. Le tribunal refuse d'ajourner la prestation de serment d'Etournel.
Il a été baptisé le 25 juin 1770 à Sens. Son père, imprimeur, portera le titre d'imprimeur du Roi à partir de 1775. Des huit frères (sur quinze enfants), qui eurent tous des carrières remarquables et diverses dans le commerce, la politique, l'administration..., il est le seul à être toujours resté à Sens. Il y mène une double carrière d'imprimeur et d'érudit. A la faveur des bouleversements révolutionnaires, il achète de nombreux documents historiques concernant l'histoire locale et nationale qui forment une collection de 12 000 volumes, dont 213 manuscrits, 4 800 autographes, 7 900 monnaies et médaille, 325 peintures et dessins, des estampes dont 800 caricatures révolutionnaires, des objets d'art, un herbier... Semblable collection lui vaut la visite (plus de 700 laisseront leur signature dans un registre) ou la correspondance d'érudits et collectionneurs. Elle nourrit ausi ses propres publications concernant l'histoire locale. Toute cette activité le conduit à être membre de plusieurs ociétés savantes et le fait nommer correspondant de la Société des antiquaires de France (1840) et membre de la Société pour la conservation des monuments historiques (1847). Parallèlement, il exerce les fonctions de juge au tribunal de commerce (1813), membre du Conseil municipal et capitaine de la Garde nationale (1815), adjoint au maire de Sens (de 1816 à 1830). Il meurt le 14 février 1848.
Il avait repris, en 1795, l'imprimerie dans laquelle il travaillait déjà avec sa mère, devenu veuve en 1784. Il reçoit son brevet d'imprimeur en lettres le 20 novembre 1818 et celui de libraire en 1824. Il poursuit l'impression de l'Almanach historique du département de l'Yonne et de la ville de Sens et celle des Affiches et annonces, mais surtout, il est l'imprimeur du diocèse, ce qui lui fournit une abondante production d'ouvrages religieux (catéchismes, processionnaux, paroissiens, mandements...). Il est jusqu'aux années 1820 le seul imprimeur de Sens, ayant repris l'imprimerie concurrente Alexandre. C'est pourquoi il voit d'un très mauvais oeil l'arrivée de Thomas qui se donne aussi comme spécialité le livre religieux. Il pèse donc de tout son poids de personnalité reconnue localement pour empêcher celui-ci d'obtenir son brevet de typographe. Peut-être sa propre demande de brevet de lithographe en 1828 est-elle un manoeuvre tendant à bloquer aussi sur ce terrain l'activité de ce concurrent. L'année suivante, il se démet de ses trois brevets en faveur de son fils qui travaille avec lui depuis huit ans.
81, rue de la Montagne Sainte-Geneviève (1870)
Il est né le 22 septembre 1834 à Paris. Après son apprentissage d'ouvrier lithographe, il a fait cinq ans de service militaire dont trois ans en Crimée entre 1854 et 1856 ; à son retour, il a repris son métier de lithographe et travaille depuis 1862 chez Janson. Il est marié et père de famille. Il possède 1 500 F d'économies et son marchand de presses lui consent un crédit.
Il veut imprimer des travaux de ville. En attendant l'attribution de son brevet , il a acheté 2 presses à la vente de la veuve Mayer. Il aura en tout 3 presses dont 2 à double effet.
11, rue de la Chaussée d'Antin (1836)
Il est né le 25 juin 1780 à Verdun (Meuse). Son père était écuyer, seigneur de Petiville. Il jouit d'une certaine aisance et possède un château près de Paris. Ses deux fils ont déjà dissipé la succession de leur mère et l'inspecteur se demande si l'un des deux ne voudrait pas être lithographe, avec son père comme prête-nom.
Bailleul a un entretien avec lui pour vérifier son intention après une première demande en avril 1836. Il a acquis le goût de la lithographie, dit-il, lors de ses voyages en Angleterre, en Allemagne et en Suisse. Il possède une Société du Casino, institution musicale, littéraire et artistique qui organise concerts, cours littéraires, expositions artistiques "pour occuper agréablement les loisirs des gens du monde". Il voudrait un brevet pour imprimer le journal-programme du Casino jusqu'ici imprimé par Herhan à qui a été refusée le 24 décembre 1836 l'autorisation d'y installer ses presses. Il est aussi associé aux affaires du typographe éditeur Bettoni ( Panthéon des Nations, Panorama monumental de Paris, Iconographie des Français illustres) et voudrait faire des illustrations. Son employé Gardissal a fait une demande de brevet, mais il est connu pour avoir eu les opinions républicaines les plus exaltées, avoir été chef de cohorte dans la Société de droits de l'Homme ; "bien qu'il paraisse revenu à de meilleurs sentiments,, ses antécédents sont de nature à n'inspirer aucune confiance" et le brevet lui est refusé en février 1837. Le mois suivant, Tardif fait une nouvelle demande qui reçoit un avis favorable.
Il est né à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) le 15 octobre 1849.
2, rue Saint-Rémi (1858)
Il est né à Bordeaux le 17 février 1824 ; son père était maçon. Depuis dix ans, il est ouvrier lithographe à Bordeaux.
Il est né à Grenoble (Isère) le 21 juin 1840 ; son père était gantier. Il a habité Novare, Naples, Marseille et Paris avant de s'installer à Chambéry ; il y travaillait comme commis voyageur pour le libraire Gagnère.
Il veut faire de la chromolithographie pour les ouvrages de luxe, mais aussi pour les imagerie religieuse et populaire, en s'appuyant sur une expérience de douze ans en France et en Italie. En 1868, l'administration note qu'il n'exploite plus son brevet, ayant quitté Chambéry, ce qu'il confirme.
Il est né à Vitry-le-François le 21 avril 1822 ; son père était garde dans le Génie. Il meurt le 11 avril 1872.
D'abord relieur, il a obtenu un brevet de libraire le 14 juillet 1852 et a fondé une fabrique de registres. Il demande ensuite deux brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres qui lui sont refusés le 31 janvier 1865 au motif d'une trop forte concurrence. Sa demande renouvelée deux ans plus tard est satisfaite pour la lithogaphie, mais rejetée pour la typographie. À sa mort, sa veuve et son fils Paul reprennent l'imprimerie.
Il est né le 7 juin 1806 à Vienne en Autriche. Il est Saint-Cyrien et il a servi jusqu'en 1833. A partir de cette date, il a demandé des congés successifs pour se consacrer à la presse. Remarqué pour des articles dans un journal parisien, il est sollicité pour prendre la direction du Drapeau tricolore de Chalons-sur-Saône. Il vient à Evreux pour prendre la direction du Courrier de l'Eure. Cela lui permet de se targuer de "11 ans de service comme militaire et 11 ans de travaux laborieux dans la presse constitutionnelle à Paris et dans les départements".
Il obtient en même temps les trois brevets de lithographe, imprimeur en lettres et libraire pour succéder à Ancelle.
7, rue des Prêcheresses 9, rue des Parmentiers
Il est né le 11 novembre 1784 à Paris ; son père était contrôleur de la Porte de Paris. À partir de 1809, il enseigne le dessin à l'École d'artillerie et du génie de Metz. Il figure jusqu'en 1831 sur la liste des professeurs civils de l'École. Il meurt du choléra le 29 juin 1832.
En 1819, il s'initie à la lithographie à Paris et, à son retour à Metz, présente un mémoire sur la lithographie à l'académie de Metz et annonce la création d'un atelier avec pour associé Dupuy. Cela leur vaudra à l'Exposition des produits de l'Industrie de 1823 "une mention spéciale hors concours pour avoir introduit la nouvelle industrie à Metz". Ils impriment des cours de l'École d'artillerie en autographie (Cours de mécanique industrielle, professé de 1828 à 1829 par Poncelet et rédigé par Gosselin), un atlas de modèles correspondant aux matières enseignées à l'École (1821-1826), mais aussi des portraits, un plan de la ville, des vues illustrant les Antiquités médiomatriciennes (1823)... À partir de 1826, Tavernier laisse la gestion de l'imprimerie à Dupuy.
17, rue du Chai des Farines
Ils déclarent posséder "depuis déjà quelques temps" 3 presses lithographiques.
3, rue de l'Homme armé
Il est né le 7 mai 1805 à Volstroff (Moselle). Son père était manouvrier.
Il est ouvrier lithographe de formation.
10, rue du Temple (1853)
Il est né le 24 février 1817 à Bavey (Nord). Son père était cordonnier. Il a travaillé deux ans chez Galban.
Il est lithographe et possède depuis trois ans un atelier qui travaille pour les épiciers et droguistes du quartier. Sa situation est "embarrassée pour ne pas dire désespérée". Il demande donc un brevet et veut continuer à se spécialiser dans les travaux de ville et les travaux commerciaux.
49, rue de la Verrerie (1852)
Il est né le 19 avril 1815 au Quesnoy (Nord) ; père était journalier.
Il veut imprimer des étiquettes.
Place du Maubourguet
Il est né le 3 octobre 1822 à Riscle (Gers) ; son père était receveur à cheval des contributions indirectes. Il a été admis en 1838 à l'École des Arts et Métiers de Chalon, mais il l'a quittée pour raisons de santé et est revenu vivre dans sa famille installée à Tarbes. L'enquête menée pour l'attribution du brevet de libraire le signale comme ayant été favorable à la République en 1848. Le Préfet relativise cet engagement : "Il est de notoriété publique que le sieur Telmon est constamment demeuré étranger à la politique. [...] Lorsque le parti de l'ordre s'organisa pour résister aux idées subversives de la démagogie, il n'hésita pas à se mettre dans ses rangs et à rompre le traité qu'il avait passé pour l'impression du journal Le Démocrate dont les opinions étaient diamétralement opposées à celles qu'il professait. Plus tard, il s'associa à l'élan qui porta le prince Louis-Napoléon à la présidence de la République, puis à l'Empire."
Il a fait une demande conjointe de brevet avec un ouvrier typographe, Jean Pierre Larrieu. L'administration a répondu ne pouvoir breveter deux associés conjointement et c'est Telmon qui refait la demande à son seul nom. Il obtient le même jour les brevets de typographe et lithographe, et recevra celui de libraire le 9 novembre 1853. Il est l'imprimeur gérant de L'Ère impériale, journal du département, et imprime aussi Le Comice de Tarbes, journal d'agriculture. Il fait beaucoup de travaux de ville soignés. En 1864, il n'a toujours qu'une seule presse lithographique.
Il est né à Saint-Denis-de-Vaux (Saône-et-Loire) le 10 octobre 1832. Son père est professeur. Il a fait son apprentissage chez Landa à Chalon ; il est ensuite parti travailler à Paris, puis est revenu à Chalon.
Ses premières demandes de brevet sont rejetées le 21 novembre 1859, puis le 20 janvier 1860. Même si la raison invoquée est l'étroitesse du marché local de la lithographie, on peut attribuer ces refus à des motifs politiques : le rapport du Préfet note que "son père, professeur à Chalon, s'est fait remarquer par l'exaltation de ses opinions avancées" et ses références chez Landa, l'imprimeur républicain, ne sont pas appréciées. Toutefois, le rapport doit reconnaître que l'administration n'a pas de griefs précis contre lui et, pour l'attribution du brevet de lithographe comme pour celui de typographe, obtenu le 8 juillet 1870, l'avis de M. Schneider qui "verrait avec satisfaction que ce brevet fût accordé à M. Temporal plutôt qu'à une autre personne de dispositions contraires" n'a pas été sans influence.
42, rue Canebière 20, rue du Pavillon (1840)
Il est né à Marseille où son père était imprimeur. Il a toujours travaillé dans l'entreprise familiale et la reprend à la mort de son père. Il est marié et père d'une nombrteuse famille.
Il reprend les deux brevets de son père et travaille en association avec Raibaud.
Il est né le 30 septembre 1779 à Gap (Hautes-Alpes) et mort à Marseille le 10 mai 1844.
Imprimeur en lettres, il obtient son brevet le 20 novembre 1818. Il demande, plus tard, un brevet pour la lithographie car elle lui semble plus économique pour les petits travaux de ville. A sa mort, son fils qui avait toujours travaillé avec lui, lui succède.
Il est né au Cateau (Nord) le 13 octobre 1833 ; son père était libraire. Il a fait les campagnes d'Italie et de Crimée où il a été blessé ; il est libérable au 31 décembre 1860.
Il reprend le brevet que lui laisse sa mère qui vient de mourir.
Il est né à Saumur (Maine-et-Loire) le 13 juin 1825.
Il utilise une presse lithographique pour son usage personnel.
19, montée de la Grande Côte
24, rue Rambuteau (1860) 29, rue Madame (mars 1868)
Il est né le 30 septembre 1824 à Paris. Éditeur de cartonnages et chromos, il travaille depuis un an chez Fagard.
La société Testu et Massin, constituée avec Ernest Massin et dans laquelle Eugène Bourrelier, rentré en France après une expérience à La Havane, met des capitaux, rachète l'imprimerie Fagard ; c'est Testu qui reprend le brevet de l'imprimeur. L'entreprise est rachetée en décembre 1874 par Ferdinand Champenois qui, le 12 janvier 1875, signe avec Massin et Testu un contrat d'association pour trois ans. À l'expiration de ce contrat, la raison sociale de la société devient Imprimerie Testu et Massin, Champenois et cie successeurs. Leur carte publicitaire annonce : Cartonnages en tous genres / Étiquettes riches pour fabricants, parfumeurs, chocolatiers, toute industries / Tableaux annonces pour industriels / Almanachs artistiques / Décalcomanies / Cartes d'adresse / Papiers de fantaisie / Imitations de peintures. Les fac-similés de peintures qu'il expose en 1867, "laissent beaucoup à désirer", de l'avis de Dionise Kaeppelin, "sous le rapport de l'art véritable, mais sont bien exécutés au point de vue industriel". Ils ont, en effet, une très importante production d'images d'abord en noir et blanc et très rapidement en chromolithographie, ayant pour sujets des scènes enfantines et des portraits de jeunes femmes ou de bébés ; parfois inspirées de tableaux, ces images se caractérisent par la joliesse conventionnelle et mièvre commune au genre. Elles forment des séries (enfants en costume d'adulte historique, national, professionnel...) et peuvent être adaptées à l'utilisation décorative et publicitaire souhaitée.
Il est né à Montauban le 9 août 1772 ; son père était charpentier. Il a été fabricant de bas avant d'émigrer en 1790 ; il a servi, de 1792 à 1796, dans les chasseurs, puis dans les dragons. Il est resté en Allemagne jusqu'en 1802, date de son retour en France. Pendant 14 ans, il a été inspecteur de police à Montauban.Il meurt en 1840.
Après sa mort, son matériel est vendu à Barthes, imprimeur à Toulouse, qui l'emporte. Son brevet est annulé en 1860.
8, rue Calvimont
Il est né à Cenon-la Bastide (Gironde) le 17 février 1844.
Il possède une petite presse typographique et une presse lithographique à bras.
17, rue Saint-Félix
Il a repris l'imprimerie typo-lithographique de Mme Chaléat mais il a renoncé à la librairie.
47, Grande rue
Il est né à Condrieu (Rhône) le 2 octobre 1852.
Il crée son imprimerie lithographique.
Il est né à Port-Mort (Eure) le 6 août 1821 ; son père était vigneron.
Il a obtenu un brevet de libraire le 12 mars 1852, mais le brevet d'imprimeur en lettres qu'il demande en même temps que son brevet de lithographe lui est refusé car il y aurait trop de concurrence. En 1876, l'administration note qu'il n'exerce plus.
43, place de l'Hôtel de ville (1854)
Il est né le 30 décembre 1815 à Tournon (Ardèche) ; son père était menuisier. Il a été prote pendant 4 ans chez Marc Aurel frères à Valence. Il est le seul soutien de sa mère et de ses six frères et soeurs.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 19 novembre 1842. Il a la clientèle de la mairie, des adminsitreations. À sa mort le 21 juillet 1859, sa veuve lui succède ; le rapport note que c'est l'établissement le mieux organisé de la ville et qu'il possède un matériel considérable.
Il est né le 9 janvier 1816 à Plouézoc'h (Finistère). Son père était scieur de long et sa mère cabaretière. Il a une expérience de compositeur.
Il est né à Vignory (Haute-Marne) le 18 novembre 1803 ; son père était propriétaire.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 14 novembre 1826, puis un brevet de libraire en même temps qu'un brevet de lithographe. Il est l'imprimeur de la Préfecture mais il imprime aussi quelques factum, déclarations politiques et ouvrages divers (almanachs, paroissiens,etc.). En 1846, alors qu'il a cédé ses brevets à la famille de son oncle, il travaille à un Dictionnaire universel, résumé et complément de tous les dictionnaires dont l'impression sera confiée à l'imprimeur parisien Gratiot. La difficulté de la composition lui fait demander l'autorisation de posséder ses propres caractères de façon à la prendre lui-même en charge ; la dépense est trop lourde, il doit revendre tous les caractères à l'imprimeur troyen Cardon à qui il pense pouvoir confier la publication de son Dictionnaire. Ce projet ne se réalisera pas.
Il aurait reçu un brevet par création.