2, rue du Puits-Gaillot
Il est né le 26 mai 1842 à Lyon. Son père était imprimeur.
Il pratique lithographie et taille-douce.
33, rue Royale et 16, quai Saint-Clair
Il est né le 17 mai 1811 à Lyon ; son père était grainetier.
Il est graveur en taille-douce depuis 1844 et régularise sa situation par un brevet le 12 juin 1852. À sa mort, en 1855, il semble que sa veuve ait voulu reprendre son brevet.
Il est né en 1796 à Perpignan. Il a étudié au collège, puis il a été conscrit et il a servi jusqu'au licenciement de l'Armée de Loire. Il est depuis 4 ans professeur d'écriture, d'arithmétique et de tenue de livres. Comme garants de "son talent supérieur", deux artistes lyonnais lui ont signé un certificat. Il meurt en 1823 ; Palley, son associé depuis un an, lui succède .
17, rue Plantagenêt
Il a épousé la veuve Coutant.
Il reprend à son nom l'imprimerie de sa femme.
Il est instituteur et secrétaire de mairie.
Il utilise pour ses travaux à la mairie une presse Abat.
35, rue Jacob (1854) 20, rue Coquillière (1841)
Il est né le 3 janvier 1801 à Saint-Calais (Sarthe). Son père était charpentier. Sa femme tient un magasin de modes/mercerie au dessus duquel il est installé graveur taille-doucier. Il meurt à Saint-Calais le 6 janvier 1862.
Il a fait une première demande de brevet en 1841. Il lui est refusé pour manque de connaissances. Bailleul, le commissaire inspecteur, note qu'il ne possède qu'une petite presse de taille-douce et ne paraît pas avoir une grosse clientèle ; par ailleurs, il n'a commencé à se former à la lithographie que depuis janvier 1840 ; enfin, soumis à l'épreuve de la dictée, il a donné la preuve que son instruction "est loin d'être étendue". Il en conclut que Bascle ne saurait tirer profit de son brevet. Celui-ci continue donc de travailler comme graveur : il fait des cartes de visite et divers travaux de ville, confiant à des lithographes certains travaux "comme le font la plupart des graveurs". En 1849, il exploite 4 presses ; il n'a pas d'ouviers mais travaille avec son fils. Il a vendu le commerce de sa femme. Il fait une nouvelle demande de brevet de lithographe : "je serai heureux de n'être plus forcé de faire faire en dehors les nombreux travaux en lithographie que je reçois à chaque instant où je ne peux toucher qu'une faible commission pour trouver tant de dérangement", écrit-il à un ami. Le commissaire inspecteur juge, cette fois-ci, que le "postulant s'est livré à l'étude et, bien que peu étendue, son instruction le met à même d'exploiter convenablement le brevet qu'il sollicite" . Son avis est suivi. Il est breveté taille-doucier le 14 juillet 1852. Il vend également des articles de papeterie et des fournitures de bureau. Il possède 4 presses en taille-douce et 1 presse lithographique et paie un loyer de 1 200 F ; son imprimerie lui rapporte 7 000 F par an. Toutefois, son fils est en mauvaise santé et à sa charge. C'est sa veuve qui le remplacera en 1862.
15, rue du Temple (1866)
Il est né le 2 octobre 1812 à Strasbourg (Bas-Rhin) ; son père était négociant. Il est d'abord enseignant à Mulhouse, puis dans diverses villes de province avant de revenir à Mulhouse comme directeur de l'école communale en 1850. Quatre ans plus tard, il prend la direction de l'École professionnelle qui vient d'être créée dans cette ville et devient en 1855 professeur d'histoire à l'École des sciences appliquées. Il décède le 5 mai 1870.
Il obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 3 septembre 1866, succédant à Pierre Baret, le fondateur en 1835 du journal L'Industriel alsacien qui joua un grand rôle dans la promotion de l'activité commerciale et industrielle de la région, en lien avec la Société industrielle de Mulhouse et la Chambre de commerce. Le 1er octobre 1866, il devient donc directeur de ce journal en même temps qu'il acquiert l'imprimerie typographique. Comme son prédéceseur, il travaille pour la Chambre de commerce de Mulhouse et la Société industrielle. S'il imprime beaucoup de publications diverses (pétitions, discours, ouvrages historiques, catalogues des reproductions réalisées par Adolphe Braun...), sa production est nettement dominée par les ouvrages scientifiques et techniques, liés à l'activité industrielle de la région. La lithographie, pour laquelle il a racheté le fonds Engelmann, lui permet d'illustrer ces ouvrages, mais aussi de publier beaucoup de cartes et plans. Sa veuve, Marguerite Hartmann, épousée en 1855, fait une demande de transfert de ses brevets à son nom mais les papiers se perdent à cause de la guerre ; cela ne l'empêche pas de continuer à faire tourner l'imprimerie.
46, Grande rue
Il est né le 13 décembre 1833 à Montpellier ; son père était orfèvre. Il est marié et père de famille. Il a une formation de graveur.
Il a déjà sollicité un double brevet pour la taille-douce et la lithographie. Il s'est heurté à un refus le 23 mai 1861, justifié par le fait qu'il y a déjà 12 lithographes pour 50 000 habitants. L'argument tombe quand Laromiguière cède son brevet à Thomas Édouard qui demande le transferet pour Cette ; il devient donc possible de créer un nouveau brevet de lithographe. Il obtient ensuite, le 7 décembre 1863, un brevet pour la taille-douce.
270, rue Saint-Denis (1841) 302, rue Saint-Denis (juillet 1844) /passage Basfour 17, impasse de la Pompe, porte Saint-Martin (1863) 17, rue Bouchardon (1867)
Il est né le 28 août 1795 à Abbeville (Somme). Son père était tailleur militaire. C'est un ancien soldat de l'Empire. Il est marié et père de famille. Il paie 1 000 F de loyer.
Il est graveur et imprimeur en taille-douce mais demande en 1841 un brevet de lithographe "pour [s]e mettre à même de lutter contre une concurrence qui devient tous les jours de plus en plus redoutable pour lui". Fournisseur du grand parfumeur Piver, il imprime d'abord des éiquettes en taille-douce, puis en lithographie et en couleurs, avec rehauts d'or, gaufrées. En 1852, quand il régularise sa situation de graveur, il possède 21 presses : 15 presses lithographiques et 6 presses taille-douce pour les étiquettes et ouvrages de ville. Il obtient le 4 mai 1863 l'autorisation de faire fonctionner pendant trois mois une presse lithographique mécanique chez son constructeur Chamouton, 35 rue des Vinaigriers. ; elle imprimerait 12 rames par jour ; finalement il y renonce. En revanche il profite de l'autorisation accordée en avril 1864 d'installer une presse lithographique mécanique dans une maison contiguë de son atelier. Il est spécialisé en étiquettes et travaux de ville : il imprime des étiquettes pour la parfumerie, comme celles pour l'Athénée hygiénique (Eau des Hespérides, Lotion détersive, Lotion callidermique, Eau d'Hébé, Philodontine, 1870) , mais il imprime aussi "divers ouvrages remarquables par leur bon goût et le fini de l'exécution" ( rapport de 1852). Il fournit notamment des couvertures illustrées pour des livres pour enfants. Il participe à l'Exposition Universelle de 1867. Il est remplacé le 22 juillet 1875 par Auguste Ponsot
17, impasse de la Pompe (avril 1858) 5, rue Thévenot ( avril 1857) 220, rue Saint Martin (1855)
Il est né le 23 avril 1824 à Paris. Son père était imprimeur lithographe. Sa femme tient une blanchisserie d'une certaine importance passage du Grand Cerf.
Il est graveur et travaille depuis 1848 chez son père à qui il doit toute sa formation. Il le quitte car il ne veut ni l'augmenter ni l'associer. II compte s'installer grâce aux revenus de sa femme dans un local dont le loyer est de 1 000 F.
Il est né à Blacourt (Oise) le 23 avril 1833. Il est le curé de Béhéricourt. Il a déjà publié les Petits cathéchistes ou Dialogues sur la doctrine chrétienne (1867 ; réed. 1869), des Conseils à une mère de famille (1868) et une Vie de saint Martin (1875).
Il avait déclaré le 24 août 1874 utiliser une presse typographique. Sa presse lithographique lui servirait pour l'impression du journal La jeune France.
113, rue du Faubourg Poissonnière
Il est né le 7 octobre 1819 à Versailles (Seine-et-Oise). Son père est receveur de l'Octroi. Il vit maritalement avec une couturière depuis 14 ans."Cette cohabitation qui date de 1840 n'a produit aucun résultat" dit élégamment Gaillard dans son rapport. de janvier 1855. Il a été commis chez le papetier Marion pendant cinq ans.
Dessinateur lithographe, il est associé avec Paulon depuis 1853 et possède alors 2 presses. La société est dissoute et il demande un brevet à son nom. La Préfecture de police a donné un avis favorable malgré son concubinage (mais il doit se marier dans quelques temps !)
Il est né à Feucherolles (Seine-et-Oise) le 2 septembre 1824 ; son père était tisserand. Il a été professeur au collège de Dieppe.
Il obtient en même temps ses brevets de lithographe et de libraire et, en 1863, il demande un brevet d'imprimeur en lettres. Il dit vouloir travailler pour les éditeurs parisiens, mais les imprimeurs locaux s'élèvent contre la création d'un nouveau brevet ; c'est sans doute la raison pour laquelle il y renonce.
8, rue du Plâtre
Il est né à Ambléon (Ain) le 1er janvier 1836.
Il remplace Pierre Floret (pas de dossier). Le 7 janvier 1878, il déclare ouvrir une librairie au 89, rue de Chartres, mais il l'abandonne en mai de la même année.
Libraire, il pratique la lithographie.
16, rue Rougemont
Ils créent une imprimerie typographique et lithographique.
Il est le directeur du collège des Frères maristes.
Il utilise sa presse lithographique à des fins professionnelles.
9, cours De Brosses (1854-1861)
Il est né le 6 juillet 1823 à Lyon ; son père était imprimeur en lettres et s'était fait remarquer en 1840 pour l'impression de chansons républicaines, tandis que son oncle, breveté pour Paris en 1838, avait imprimé des textes de Cabet et Proudhon. Pour le Préfet, en 1853, "c'est un homme essentiellement positif qui s'occupe bien plus de sa professoin que de politique". "Quoique étant resté étranger aux mouvements révolutionnaires qui se sont produits depuis 1848, il passait cependant à cette époque pour professer des idées avancées. Aujourd'hui, il paraît y avoir complètement renoncé et serait même rallié au gouvernement." Cette bonne opinion ne dura pas puisque, en 1859, il est considéré par l'adminisration comme "ennemi du gouvernement" et "très vénal, qui pour de l'argent mettrait ses presses au service de tous les partis".
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 10 octobre 1853 en remplacement de son père qui l'avait précédemment associé. La raison sociale de l'imprimerie, qui était "J-M. Bajat père, fils et cie" devient "Bajat fils". L'imprimerie a une très grosse production de factums, chansons et livres en tout genre (littéraire, religieux, touristique...) ainsi que de publications administratives. Il fait faillite en 1860.
3, rue de Bréa
Il est né le 1er juin 1820 à Troyes (Aube). Son père était manouvrier. Il a été pendant deux ans compositeur chez un imprimeur de Nantes et a pratiqué l'autographie.
Il quitte Nantes pour être employé à la préfecture de la Seine et demande le transfert de son brevet de Nantes pour Paris, puis pour Riom, ce qui lui refusé le 18 novembre 1858 à cause du trop grand nombre de lithographes à Riom. Son brevet pour Nantes est annulé.
10, passage du Bois de Boulogne
Il est né le 14 septembre 1814 à Rouen (Seine-inférieure). Son père était scieur de bois.
Il a été clerc de notaire à Rouen, puis secrétaire du régisseur de la prison de Rouen ; il est venu à Paris en 1836 et est entré chez le lithographe Fayet dont il dirige l'atelier depuis cette date. Il rachète ses 4 presses, plus la clientèle et les accessoires pour 12 000 F.
29 bis, rue des Carmes
Il est né à Lille (Nord) le 26 avril 1817 ; son père était perruquier. Il a été professeur d'écriture. Il est papetier et secrétaire-bibliothécaire de la Société des bons livres depuis 1848.
Père de famille nombreuse, il veut augmenter ses revenus d'abord comme libraire ; un brevet par création lui ayant été refusé en 1856, il doit reprendre un brevet et un fonds pour 5 000 F en 1857. Puis il demande, en 1860, un brevet de lithographe et essuie plusieurs refus successifs pour cause de concurrence trop forte, avant d'en obtenir un en 1867. L'état de 1876 note qu'il a cessé son activité : il a été condamné aux travaux forcés à perpétuité en 1875.
Il est né le 3 mai 1829 à Castres où son père était propriétaire. Il est écrivain lithographe depuis 12 ans quand il demande son brevet.
Il est né à Thizy le 12 juillet 1836. Il a été officier lors des campagnes d'Italie et du Mexique. Puis il s'est installé papetier avant d'être rappelé dans l'armée de la Loire.
Il déclare le 28 avril 1871 être libraire et lithographe. Le 5 août 1876, il ajoute la typographie à son activité. Il se consacre aux travaux de ville.
Il est né le 17 janvier 1820 à Rouen (Seine-inférieure). Son père était dentiste, l'un de ses oncles médecin en chef des hopitaux de Rouen et l'autre conservateur en chef de la faculté de médecine de Paris ; il était donc destiné à une carrière médicale, mais devenu orphelin, il devient dessinateur lithographe. Il travaille durant 11 ans pour les imagiers de la rue Saint-Jacques Lorderau, Léotaud et Cadani. Lui-même, a installé une presse dans son logement.
Il veut ouvrir un magasin d'imagerie, imprimer ses travaux et se faire éditeur. Lordereau, craignant sans doute une concurrence nouvelle, aurait dit à Bailleul qu'il "n'est pas du tout lithographe ni même bon dessinateur" ; le commissaire inspecteur propose donc l'ajournement jusqu'à la création d'un magasin d'imagerie. Cavé passe outre et fait accorder le brevet.
Elle est née le 15 novembre 1797 à Montauban (Tarn-et-Garonne) où son père était libraire. Elle a épousé Joseph Georges Richard avec qui elle a deux filles et un fils encore mineur quand elle devient veuve.
Elle reprend l'imprimerie et les trois brevets de son mari, mais, en 1855, elle est mise en demeure d'exploiter son brevet par l'administration. Elle explique qu'elle craignait de faire une dépense inutile au vu de la concurrence mais produit une commande à un fournisseur parisien pour gage de sa volonté de garder son brevet. Toutefois, les délais de paiement qu'elle demande étant jugés inacceptables, elle renonce à son achat mais demande à garder le brevet pour son petit-fils. Elle se décide finalement à vendre à Layton son imprimerie, vendant à un autre son fonds et son brevet de libraire.
Il est né à Bar-sur-Aube le 5 février 1822 ; son père était greffier au tribunal d'instance de Bar. Il a fait son service militaire comme voltigeur. Il est graveur lithographe. Son frère Paul est peintre, élève de l'Ecoledes Beaux-Arts, et fréquente l'atelier de Delaroche. Il veut travailler avec son frère.
Il demande un brevet pour imprimer des oeuvres d'art et le maire le soutient : "Il en est peu qui s'occupent de la production d'oeuvres d'art (...) le sieur Ballet étant dans l'intention de se livrer presque exclusivement à ce dernier genre dans lequel il espère arriver à des résultats satisfaisants, il y a lieu de fournir son projet."
20, passage des Terreaux
Il n'est que lithographe.
6, rue Cendrière
Ils sont imprimeurs en lettres et lithographes.
130 vieux Marché aux poissons
Il est né le 11 mars 1812 à Strasbourg. Il a travaillé à Paris pendant huit ansIl a donné asile à des réfugiés qu'il s'efforçait de soustraire à la police. Il s'est fait remarquer par ses opinions démagogiques, condamné par le tribunal correctionnel de Strasbourg en 1852. Sa demande en appel est rejetée, il est condamné pour délit d'imprimerie à 100 francs d'amende. En mai 1857 il fréquente toujours ses anciens amis politiques: Bayer, Zabern, Kellez, Michel.
A imprimé en 1850 un pamphlet démocratique et s'est constamment fait remarquer par ses oopinions démagogiques. donc le brevet de typographe lui est refusé en juin 1857.
Condamnation du 27 juin 1851 à 100 F d'amende : absence de déclaration et de timbre su run écrit politique pour une chanson en langue allemande de mauvais gout et injurieuse pour l'autorité à l'occasion de la Garde nationales de Strasbourg. rejet le 8 septembre 1852.
Il a d'abord travaillé 8 ans à Paris. Dès octobre 1849, il souhaite exploiter une nouvelle invention qui consiste à graver sur cuivre et acier pour remplacer les gravures sur bois et demand epour cela l'autorisation d'utilier une presse typographique. En 1857 il souhaite exploiter la galvanoplastie à l'imprimerie et à la lithographie car elle a fait de grands progrès en Allemagne. Cette demande est rejetée.
Il est né le 19 avril 1797 à Fécamp ; son père était capitaine dans le 9e bataillon de sapeurs. Il est installé papetier.
Il obtient un brevet de libraire le 15 juillet 1833. Quant à son brevet de lithographe, il est mis en demeure de l'exploiter le 16 novembre 1854 et préfère le cèder à Lherminier. Il conserve sa libraire jusqu'en 1877, où il est remplacé par sa veuve.
15, quai Voltaire
Il est né le 27 juillet 1797 à Paris. Il est chevalier de la Légion d'honneur.
Il est ouvrier lithographe. "Monsieur Letronne, membre de l'Institut, avait fondé avec son frère une imprimerie lithographique dont ce dernier tenait le brevet. Le titulaire ayant cessé de prêter son concours à l'établissement sans toutefois renoncer à son brevet, M. Letronne présente pour le remplacer le sieur Joseph Baouset dont il garantit l'aptitude, la moralité ainsi que les principes politiques" , rapporte Cavé. Baouset apporte donc les compétences techniques dont Letronne a besoin, après le désengagement de son frère, pour pousuivre ses publications scientifiques. Toutefois l'association ne dure pas : le 16 janvier 1840, il prévient l'administration que "la société qui existait entre M. Letronne et moi pour l'exploitation de la lithographie située quai Voltaire n°15, vient d'être dissoute et que c'est M. Kaeppelin, imprimeur lithographe breveté, qui me remplace dans cette société qui se constitue en commandite."
37, rue des Saints-Pères
Né le 8 décembre 1811 à Menetou-Salon (Cher). Son père était drapier. Il est marié et père de 4 enfants. Il s'est formé seul à la lithographie.
Il était dessinateur géomètre et a travaillé pour l'établissement du cadastre dans la Nièvre. Ce travail terminé, il a été reclassé gâce à la protection de Montalivet au trésor de la Couronne. Il est dispensé de certificat d'aptitude en raison de ses antécédents et de la protection dont il jouit.
Il est né à Toulouse le 5 avril 1827 ; son père était jardinier.
Il a d'abord déclaré pratiquer la typographie le 29 novembre 1871, puis a déclaré y renoncer le 18 septembre 1872 ; enfin il reprend la typographie le 10 septembre 1875, peu de temps avant de céder l'imprimerie à Isnard.
12, boulevard Montmartre
Il est né le 20 décembre 1830 à Nimes (Gard). Fils d'un ancien magistrat et neveu d'un préfet du Gard en retraite et ancien député, il fait une carrière de journaliste en France, en Belgique et au Proche-Orient (il a rédigé le journal officiel de Constantinople sous la direction de l'ambassadeur Thouvenel). Il a participé aux travaux des assemblées locales dans les principautés danubiennes jusqu'en 1865, et, à travers ses journaux, traite des problèmes diplomatiques internationaux. Le rapport note qu'il semble professer des idées "avancées" ; il est en fait lié aux milieux républicains.
Propriétaire désormais du Bulletin international qui est destiné à des correspondants étrangers, il demande un brevet de lithographe pour imprimer les dépêches et correspondances ainsi que les bandes d'adresses.
Il est né le 29 octobre 1828 à Bourges ; son père était journalier. Il fait son apprentissage chez Jollet-Souchois à Bourges, puis travaille chez Chrétien à Montargis.
Il obtient les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe le même jour.
Il est né le 5 octobre 1786 à Cosne (Nièvre) ; son père était sergent dans le régiment du Limousin. Lui-même est un ancien officier et il occupe ses loisirs à la publication de l'Album du Nivernais, pour lequel il exécute "de gracieux dessins". Il est l'auteur principal des paysages en pleine page de cet ouvrage. Il est capitaine de la Garde nationale et chevalier de la Légion d'honneur. Il meurt en 1855.
Il demande un brevet de lithographe car les planches de l'Album du Nivernais étaient imprimées par Bussière qui est mort et, note le Préfet, "il serait à désirer, pour que les prochaines livraisons n'éprouvassent aucun retard, que le brevet de Bussière lui soit attribué." Toutefois, comme le frère et héritier de ce dernier pourrait reprendre l'imprimerie et que Barat ne cherche à tirer aucun profit de son activité, il est décidé de lui accorder un brevet par création et de laisser le brevet du lithographe à son héritier. Il participe à l'édition de cartes en association avec un typographe de Nevers, Lacoche, et un lithographe, Morice.
3 et 4, Grand'Rue
Il est né le 26 novembre 1785 à Grenoble ; son père était relieur. Son frère est breveté imprimeur libraire en 1818.
Il obtient son propre brevet d'imprimeur en lettres le 20 novembre 1818 et il est l'un des premiers à demander un brevet de lithographe, si bien que le Préfet ne sait pas encore quoi répondre à sa demande et doit demander des instructions à son ministre. En 1829, les deux frères semblent associés puisque les ouvrages portent le nom de "Baratier frères", puis "Baratier frères et fils". Ce sont les grands imprimeurs de la ville, avec la clientèle de l'évéché, des juridictions, des savants locaux. En 1861, il se démet de son brevet de typographe en faveur de son neveu.
Il est né le 3 mai 1814 à Passais dans l'Orne. Son père était instituteur. Il a travaillé comme écrivain lithographe chez Guesnon à Argentan.
Il a obtenu un brevet de lithographe pour Lisieux le 20 mai 1835 mais il ne s'installe pas et demande le transfert de ce brevet pour Vimoutiers (Orne) qu'il obtient le 10 novembre 1836, suivi d'un brevet de libraire le 15 juin 1837. Cependant, "sa vie désoeuvrée et dissipée à Vimoutiers lui aurait aliéné la confiance des autorités et des personnes recommandables ; privé par là d'occupation et en opposition avec son père contre le gré duquel il voulait se marier, il s'est déterminé à revenir à Lisieux" où il vit avec la femme qu'il se propose d'épouser. Baratte donne une autre explication à son désoeuvrement et à son échec à Vimoutiers : l'administration aurait mis trop de temps à lui accorder son brevet de libraire nécessaire à son activité. Le transfert de ses brevets de lithographe et de libraire pour Lisieux lui est accordé mais le brevet d'imprimeur en lettres qu'il avait antérieurement demandé pour Domfront, et qu'il sollicite à nouveau, en 1838, pour Lisieux, lui est refusé. Il a cessé d'exercer en 1843.
129, rue de Solférino
Il estné le 23 mars 1851 à Lille. Il est graveur.
Il déclare le 8 octobre 1873 pratiquer la taille-douce, avant de déclarer posséder une presse lithographique.
2, place des Phocéens (1875)
Il est écrivain lithographe.
Il possède deux presses.
225, rue St Honoré (1866) 102, rue d'Aboukir 24, rue Bourbon Villeneuve (1863) 12, rue du Faubourg St Denis (1858) 247, rue St Honoré (1853) 63, rue Montmartre (1850) 357, rue Saint-Honoré (1847)
Il est né le 12 janvier 1815 à Aix (Bouches-du-Rhône). Son père était fabricant tanneur. Il est marié et père de 4 enfants. Il paie un loyer de 650 F.
Graveur de formation, il s'est spécialisé dans le dessin de châles. Comme il exploite 4 presses pour ses dessins sans brevet, en 1847, il est assigné par la Chambre des imprimeurs lithographes pour régulariser sa situation. Expliquant qu'il exploite depuis 4 ans les presses que Chevalier, "absent de Paris pour affaires", lui a confiées par acte notarié, mais "des craintes venant de lui être inspiréres sur cette position, il s'empresse d'aller au devant d'un malheur en sollicitant " un brevet. L'administration n'est pas dupe, mais lui accorde ce brevet. Il semble qu'en 1848, il ait reçu plusieurs commandes officielles concernant les Ateliers nationaux. Par la suite, il imprime des plans et dessins pour les arts décoratifs.
34, rue des Bernardins (1855) 84, rue Saint-Honoré (1855) 18, rue Montmartre (1853)
Il est né le 15 juin 1810 à Arcis-sur-Aube (Aube). Son père était mécanicien. Il est marié et n'a pas d'enfant.
Il était prote dans l'imprimerie de Paul Dupont et, en 1845, il est l'inventeur avec François Urbain Dumoulin, un de ses collègues, d'un système ingénieux de presse autographique, "L'Expéditive". Il vient d'ouvrir un magasin de papeterie et d'objets de dévotion ; il demande l'autorisation d'y vendre des livres de piété.
Il est né le 21 septembre 1816 à Paris, de père inconnu. Sa mère était marchande à la Halle. Il a été prote pendant trois ans chez Despart à Versailles.
Il a d'abord demandé un brevet de lithographe pour Breteuil (Oise), mais, s'étant rendu compte qu'il y avait peu d'activité, il y renonce et demande un brevet pour Vernon. En 1849, il demande un brevet de libraire pour compléter des revenus de la lithographie qu'il juge insuffisants ; il l'obtient le 13 août 1849.
3, rue de l'Hôtel de ville
Il est né à Châlons-sur-Marne le 3 juillet 1795 ; son père était marchand-mercier. Il a suivi les cours de dessin du graveur Charles-Nicolas Varin, professeur à l'École municipale de dessin. Après avoir servi brièvement dans l'armée napoléonienne en 1814, il s'installe comme mercier passsementier, tout en cultivant sa passion du dessin. Ses premiers essais de lithographie semble dater de 1825. Dès cette époque, il collectionne les dessins anciens concernant Châlons et ses environs, ainsi que les documents éclairant leur histoire. Quand il fait sa demande de brevet, il a donc déjà fait des plans de Châlons, de Vitry-le-François, du Camp d'Attila et il propose par souscription des vues de Châlons dont l'une est déjà réalisée et deux autres en cours. Il est membre de la Société des antiquaires de France et de la Société d'agriculture, du commerce, des sciences et des arts de Châlons-sur-Marne. Membre du Conseil municipal depuis 1838, il dépose un brevet pour un dispositif de lutte contre le reflux des émanations des égouts, qu'il fait adopter par la municipalité de Châlons en 1864 et qui lui vaudra des contestations. Il est aussi membre de la Comission des hospices et suppléant au tribunal de commerce. Il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur en 1863. Il meurt le 5 novembre 1870 .
Ayant obtenu son brevet de lithographe, il demande à pouvoir disposer "d'une presse dans le genre de celle des imprimeurs typographes à laquelle il adapterait un mécanisme qui, d'une seule pression, produirait des empreintes de différentes couleurs, et lui donnerait le moyen de fournir à la principale branche du commerce du département de la Marne les cartes ou étiquettes que les négociants en vins tirent de l'Allemagne". Le 3 janvier 1834, il lui est répondu qu'il peut utiliser n'importe quelle presse du moment qu'il n'utilise pas de caractères mobiles qui font l'objet de la réglementation appliquée aux typographes. Quatre ans plus tard, il demande à utiliser une presse typographique et des caractères pour l'impression sur pierre de vignettes, factures et surtout étiquettes. "Les négociants en vins du département tirent d'Allemagne une quantité considérable d'impressions mélangées de différentes couleurs et notamment des étiquettes de bouteilles de vins mousseux qu'ils exportent, genre d'impression qui, jusqu'à présent, ne s'était point fait en France. Le soussigné est parvenu au moyen de la lithographie à obtenir des résultats assez satisfaisants pour pouvoir rivaliser avec l'étranger tant sous le rapport de la bonne exécution que sous le rapport du mélange des couleurs." Néanmoins il a besoin de pouvoir faire à moindre coût les changements de noms des vins ou des marques pour soutenir la concurrence allemande, ce qui nécessite une presse typographique. À ce plaidoyer de Barbat est jointe, comme en 1833, une pétition de négociants de vins de Champagne appuyant cette demande d'autorisation ; elle est accordée pour 30 kg de caractères le 22 février 1838. Entre-temps, il a fait une demande de transfert pour Épernay qui est rejetée. Il est l'un des deux principaux imprimeurs d'étiquettes et de cartes publicitaires pour les vins de Champagne. Si les cartes porcelaine, dont il avait été un important fabricant dans les années 1840, sont théoriquement interdites, il offre un vaste choix de compositions aux producteurs et négociants (Charles Heidsieck, par exemple) de la région : au classique fond blanc avec inscription (et parfois liséré) en noir et or (Tisane de Champagne, 1859), ils peuvent préférer des fonds saumon, bleu clair ou foncé, rose vif..., avec des inscriptions en noir, or ou argent. Ainsi pour le Bouzy mousseux d'Auger Goudinot, propose-t-il, en 1859, six combinaisons de couleurs pour une même présentation. Dans le registre commercial et publicitaire, il propose de nombreux calendriers illustrés à partir de 1834. Si une très grande part de sa production et de ses revenus est liée au commerce du vin, sa production n'est pas sans rapport avec d'autres besoins spécifiques à la ville de Châlons. Ses presses lithographiques lui servent à imprimer les textes et figures autographiés de manuels destinés aux élèves de l'école des Arts et métiers de Châlons (Géométrie, Mécanique, physique, géométrie descriptive, arpentage...) ; des cartes de la région, liées tout particulièrement au camp militaire, théâtre des grandes manoeuvres du second Empire ; les illustrations de travaux historiques locaux et de livres de la pratique religieuse. La marche de son imprimerie n'a pas tué en Barbat le goût de la pratique personnelle du dessin et de la lithographie. Il a réuni, autour de lui et de son fils Pierre Michel lui-même très bon dessinateur, une équipe de lithographes de talent (Constant Augustin Maillet, Ingriche, Dole, Oudart, Barankiewicz ) qui lui permettent de réaliser quelques ouvrages exceptionnels. Pour les livres religieux, plus que le Petit paroissien romain et le Livre d'heures de 1862, qui a nécessité 200 pierres de tirage pour imiter les enluminures et les lettrines d'un ouvrage médiéval, ce sont les Évangiles des dimanches et fêtes de 1844 qui éblouit par la diversité de ses décors et de ses couleurs, et rivalise avec (voire dépasse) la production d'un Curmer à Paris ; livre-manifeste de la virtuosité de l'imprimerie Barbat, il est tiré à moins de 100 exemplaires, dont certains exemplaires sur papier porcelaine. Pour illustrer son Histoire de la ville de Châlons-sur-Marne et de ses monuments depuis son origine jusqu'à l'époque actuelle, qui paraît en 1854, il a rassemblé ses anciens dessins aux côtés de ses dessins plus récents, de ceux de son fils et du lithographe Maillet ; il a aussi utilisé des dessins de son maître Varin et d'autres réunis au fil du temps. Si la partie historique est le reflet d'une conception de l'Histoire qui fut rapidement critiquée, les lithographies, alliant charme et précision, eurent un succès mérité. Imprimé par Théodore Martin pour le texte, l'ouvrage, tiré à 500 exemplaires, fut vendu par livraisons de 1854 à 1860 ; une seconde édition fut mise en vente en 1864 en 25 livraisons à 2 F. Les lithographies de Barbat furent aussi utilisées pour illustrer une série de calendriers commencée en 1834, mais aussi Les pierres tombales du Moyen Age de Barthélémy, publié par Didron (1854), dont il ne parut que deux livraisons. Dès 1836, à l'exposition de Reims, il fut récompensé d'une médaille de deuxième classe pour un grand cadre présentant des étiqettes pour le vin de Champagne. Quatre ans plus tard, son Évangile des dimanches et fêtes suscita l'admiration de la reine Amélie qui le récompensa d'une épingle en or ornée d'un brillant. À l'exposition des produits de l'industrie de 1839, puis de 1844, aux expositions universelles de Londres, puis de Paris, il fut distingué (mention Honorable pour des "étiquettes imprimées en or et en couleurs d'une belle exécution,", 1839 ; médaille d'argent, 1844 ; mention Honorable, 1851 ; médaille de première classe, 1855).
Né le 28 février 1822, il est le fils du grand imprimeur de Châlons, Louis Barbat. Il a longtemps travaillé avec lui comme imprimeur et dessinateur lithographe, notamment pour les ouvrages illustrés publiés par son père. Il meurt le 27 février 1886.
À la mort de son père, il prend la direction de l'imprimerie. Il continue à exploiter le fonds de cartes géographiques publiées par son père, mais l'essentiel de son activité est constitué par l'impression de travaux de ville et de papiers commerciaux , factures, étiquettes... Le 23 octobre 1872, il déclare monter une imprimerie typographique. L'imprimerie possèdera désormais 12 presses lithographiques et une presse typographique. Après sa mort en 1886, c'est une imprimerie qui a perdu de son éclat que reprend sa veuve en association avec l'un des ouvriers lithographes de l'entreprise, Jean-Baptiste Thore, jusqu'en 1891.
Il est né le 17 octobre 1807 à Yvetot (Seine-maritime). Son père était toilier. Il a d'abord travaillé à Rouen, Yvetot et Paris comme compositeur, puis est venu s'installer à Elbeuf en 1842. Il meurt en 1863 et sa veuve vend l'imprimerie à Lenfant.
Il a exploité à Elbeuf, en association avec Levasseur, les trois brevets qu'il avait repris de Noirfalise. A la liquidation de la société, il vient reprendre la même activité à Condé-sur-Noireau..
Il est né à Yvetot le 17 octobre 1807 ; son père était toilier. Il a été compositeur à Rouen chez Brière et Brunet, à Yvetot chez Canu ; de mai 1838 à juin 1842, il travaille à la Compagnie du Soleil à Paris.
Il reprend les trois brevets de Noirfalise. Il travaille en association avec Jean Simon Levasseur, lithographe, comme lui natif d'Yvetot et ancien ouvrier de Canu. Quand ils se séparent, alors que Levasseur, qui a obtenu des brevets de typographe et de libraire, reste à Elbeuf, Barbé part pour Condé-sur-Noireau. Le 27 avril 1847, ils ont été condamnés pour défaut de dépôt d'un recueil de chansons à 2000 F d'amende. Sur avis du Préfet qui souligne qu'ils ont rapidement cessé d'imprimer le journal Le Progrès, l'amende est ramenée à 50 F.
47, rue Sainte-Catherine
Il est né le 21 juillet 1793 à Bordeaux ; son père était graveur sur bois. Il est propriétaire et jouit d'une certaine aisance. Il est voltigeur dans la Garde nationale. Il meurt en 1854.
Il rachète en 1847 un fonds de librairie, mais le propiétaire a dit-il, aussitôt disparu, et il n'a pu faire la formalité de transfert du brevet qu'il obtient le 15 mars 1850.
1, rue de Constantine / 12, rue des Tuileries
Il ouvre une imprimerie typographique et lithographique. Il a deux presses.